Synthèse Botanique Q2: CHAPITRE 1: Caractéristiques Des Êtres Vivants Et Des Végétaux
Synthèse Botanique Q2: CHAPITRE 1: Caractéristiques Des Êtres Vivants Et Des Végétaux
Synthèse Botanique Q2: CHAPITRE 1: Caractéristiques Des Êtres Vivants Et Des Végétaux
Synthèse Botanique Q2
État diffus: tous les organismes vivants sont constitués de cellules (théorie cellulaire). La séparation
entre l’intérieure de la cellule et l’environnement se fait par au moins une membrane (bicouche
lipidique en général).1
1
Dans une membrane, chaque molécule de lipide est constituée d’une partie polaire, donc soluble dans l’eau
(hydrophile), et de deux chaînes hydrogénocarbonées (acides gras) non solubles dans l’eau (hydrophobes). En
raison de cette propriété, ces molécules placées en milieu aqueux s’organisent spontanément en une bicouche,
avec les chaînes hydrophobes dirigées vers le centre de la structure.
Anabolisme : groupe les réactions chimiques dont le rôle consiste à élaborer des molécules complexes
à partir d’éléments ou de molécules simples. Nécessitent de l’énergie.
Tous les êtres vivants sont constitués de composés carbonés complexes et réduits (carbone est à un
étage d'oxydation bas car beaucoup d’atomes d'hydrogène).2
La plupart des réactions de biosynthèse cellulaires : sont réductrices et/ou sont des condensations
déshydratantes qui ne se déroulent en milieu aqueux que grâce à un apport d’énergie (réac. endo).
Une réaction de biosynthèse est quasi toujours couplée à l’hydrolyse de l’ATP de la manière suivante:
Une fois hydrolysé, l'ATP doit être régénéré par la cellule à l'aide d'une source d'énergie issue du milieu
extérieur.3
Selon la source d'énergie utilisée par la cellule, on peut distinguer 2 types de métabolisme4 :
Les chimiotrophes utilisent l'énergie chimique contenue dans des molécules (organiques ou
non) prélevées dans le milieu extérieur.
Les phototrophes utilisent le rayonnement électromagnétique du soleil (lumière visible et IR)
comme unique source d'énergie.
2
Glucose (C6H12O6) : carbone en moyenne à l'étage d'oxydation 0.
3
L'ATP = véhicule universel d'énergie chimique. L'hydrolyse de l'ATP en ADP + P libère environ 30 kJ/mol.
4
Métabolisme énergétique: ensemble des réactions par lesquelles une cellule accroît son niveau d'énergie
chimique (sous forme d'ATP) et de pouvoir réducteur (sous forme de NADH).
Les hétérotrophes si l’organisme utilise du carbone réduit, sous forme de molécules organiques
complexes élaborées par d'autres organismes.
Les autotrophes si l’organisme utilise du carbone minéral (CO2), donc du carbone oxydé.
Chimioautotrophe
Photohétérotrophe
Photoautotrophe
99% des espèces
Chimiohétérotrophe
Sur base d’analyse ARNr, les anciennes bactéries sont thermophiles et chimio-lithotrophes.
Les sources sont-elles à l’origine de la vie OU le refuge de formes de vie primitives?
Elles ont sûrement servi de réservoir lors de catastrophes de grande ampleur (météorites...).
5
1 Gy = 1 milliard d’années.
6
Cristal formé d'un squelette µporeux d'aluminosilicate. Espaces vides occupés par des X+ et des molécules d'eau.
Photosynthèse vers 3-2.7 Gy : H depuis H2S (sources H.) puis H2O → premières Cyanophycées.
Production d’O2 → augmentation de la quantité d’ozone O3.
7
La systématique est l’étude de la diversité des organismes et des relations entre ces organismes. La classification
consiste à reconnaître et à définir des groupes ou taxons (c’est-à-dire un ensemble d’organismes possédant en
commun un caractère particulier), que les taxinomistes auront à nommer et décrire.
Dans ce système, le nom de chaque plante comporte deux mots: un substantif, qui indique le genre,
et une épithète, qui indique l'espèce.9
Le nom de tous les niveaux commence par une majuscule, sauf le nom d'espèce qui est toujours écrit
avec une minuscule. On peut utiliser indifféremment la terminologie latine ou son équivalent français.
L'ouvrage de botanique le plus important de l'Antiquité est le Materia Medica de Dioscoride (1er siècle
après J.-C.), qui décrit 600 espèces de plantes et indique leur valeur thérapeutique. 1) description ;
couleur, odeur,
Utilités de la classification : comestibilité
1. Reconnaissance répétée (Indispensable pour parler de la même espèce) 2) nomenclature ;
2. Communication des observations (Prédictions, médicaments et amélioration cultures) nom + permet la
communication
3. Accumulation de preuves (Évolution: Découverte de la diversité évolutive et documenter les
changements apparus au cours de l’évolution) 3) classification ; si
unique 1 nom si bcp
4. Agriculture, horticulture, sylviculture (Nommer, échanger, cerner besoins physiologiques)
alors nom pour le
5. Écologie et biodiversité (Déduire des caractéristiques (sol-climat) à partir de la flore)regroupements
8
L’anthropomorphisme (Morphologie anthropocentriste) est la comparaison scientifique du vivant à l’homme.
9
L'ail se nomme Allium sativum. Dans le genre Allium : le poireau (Allium porrum), l'oignon (Allium cepa), etc…
10
Depuis Aristote, la plupart des biologistes divisaient le monde vivant en deux règnes: les végétaux et les
animaux. Tout organisme ressemblant à l’homme était un animal et les autres étaient des végétaux.
11
Fondateur de la systématique phylogénétique. Un groupe monophylétique est un groupe d’organismes qui
contient un ancêtre et l’ensemble de ses descendants.
Remarque : Certains organismes capables de modifier leur mode de nutrition en fonction des
conditions environnementales.
Exemple: Les euglènes se comportent comme des photoautotrophes dans des eaux bien éclairées,
mais peuvent perdre leurs pigments et phagocyter des proies quand l'éclairement diminue et
reconstituer des chloroplastes quand la lumière est rétablie.
12
Différenciation cellulaire: différenciation structurale des cellules avec une spécialisation fonctionnelle.
13
Bactéries produisant de l'acétate à partir des acides organiques ou du dioxyde de carbone et du dihydrogène.
14
Bactéries produisant du méthane à partir de l'acide éthanoïque selon l'équation : CH 3COOH → CH4 + CO2.
Remarques: Certains Protoctistes constituent des formes intermédiaires entre ces trois modes de vie.
Ex: les Euglènes (autotrophie facultative), les Acrasiomycètes et Myxomycètes (intermédiaires entre
le mode vie "animal" et le mode de vie "fongique").
1. Le domaine des Bactéries. D’un point de vue génétique, les bactéries et les archaebactéries
sont aussi distantes entre elles qu’elles ne le sont chacune des Eucaryotes. Bactéries et
Archées sont toutes unicellulaires. Leur matériel génétique n'est pas entouré d'un noyau et
elles sont généralement plus petites que les cellules eucaryotes. Ex: Escherichia coli, appelée
aussi colibacille, a une taille d'environ 1 μm de diamètre pour 2-3 μm de long (1 μm = 10-6 m).
2. Le domaine des Archées (Archaea ou Archaebactéries).
3. Le domaine des Eucaryotes ou Eukarya. Les différents règnes Eucaryotes (protistes, fungi,
plantes et animaux) sont eux relativement semblables. Ils possèdent un noyau entourant leur
matériel génétique et sont de taille plus grandes (5 à 750 μm de diamètre).
C'est le microbiologiste américain Carl Woese qui fut le premier à proposer cette classification à trois
domaines en 1977 suite à sa découverte des Archées.
3 millions d’espèces décrites (nbre réel d'espèces existant actuellement sur Terre ± 30 millions).
Niveau fondamental : espèce (ensemble d'organismes très semblables entre eux, en principe
potentiellement interféconds, et descendant d'un ancêtre unique).
Parler d’un individu nécessite de lui donner un "nom". Si le nombre d’individus est limité, un nom
unique suffit. Si le nombre est élevé, il faut des "regroupements".
Utilités de la classification :
Procaryotes ou Monères
Protistes (Protoctistes)
Plantes
Champignons (ou Fungi)
Animaux
Classification du vivant : 3 domaines
Bactéries
Archées
Eucaryotes
15
La systématique est l’étude de la diversité des organismes et des relations entre ces organismes. La
classification consiste à reconnaître et à définir des groupes ou taxons (c’est-à-dire un ensemble d’organismes
possédant en commun un caractère particulier), que les taxinomistes auront à nommer et décrire.
Dans ce système, le nom de chaque plante comporte deux mots: un substantif, qui indique le genre,
et une épithète, qui indique l'espèce.17 Le nom de tous les niveaux commence par une majuscule, sauf
le nom d'espèce qui est toujours écrit avec une minuscule. On peut utiliser indifféremment la
terminologie latine ou son équivalent français.
Selon lui, il existe 2 grandes classes d’êtres vivants (dichotomie): les Animaux (hétérotrophes) et les
Végétaux (autotrophes) dans lequel il classa les plantes et les champignons (Linné ne savait pas que
les champignons étaient hétérotrophes ).
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L’anthropomorphisme (Morphologie anthropocentriste) est la comparaison scientifique du vivant à l’homme.
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L'ail se nomme Allium sativum. Dans le genre Allium : le poireau (Allium porrum), l'oignon (Allium cepa), etc…
Où?: Au niveau des chloroplastes. Ces derniers sont répartis dans les cellules du mésophylle (tissus
interne des plantes). Le CO2 rentre dans le mésophylle au niveau de pores microscopiques appelés
stomates qui se trouvent essentiellement sur la face inférieure de l’épiderme des feuilles. Un
chloroplaste possède 2 couches bilipidiques. Dans la membrane interne, on trouve des empilements
de thylakoïdes que l’on nomme des grana. Le liquide dense qui les entoure est nommé le stroma. Les
pigments photosynthétiques (chlorophylle) se trouvent dans la membrane des thylakoïdes.
Les caroténoïdes: pigments rouges, orangés ou jaunes dans les plastes des végétaux. Couleurs
masquées par les chlorophylles mais visibles lors de la dégradation des chlorophylles (automne).
Dégradation pour économiser ressources chimiques pour le bourgeonnement au printemps !
2. La déshydrogénase extrait des électrons de l’eau et les fournis au P680 + production de H+.
Deux atomes d’oxygène s’unissent pour former de l’O2. Se déroule AVANT l’étape précédente.
3. Les électrons excités sont captés par l’accepteur primaire du photosystème II (Phéophitine).
Ils passent au travers une chaîne de transport d’électrons (PQ → Cytbf6 → PC).
4. Les électrons en bas de la chaîne comblent les vides dans la P700 du PHOTOSYSTÈME I.
Deux de ses électrons ont aussi été captés par un accepteur primaire (voir 5).
5. Les électrons excités sont captés l’accepteur primaire du photosystème I (Chlorophylle A0).
Ils passent au travers d’une deuxième chaîne de transport d’électrons (Fdx → FNR → NADPH).
Les électrons produits suite à l’excitation de la chlorophylle α passent dans une chaîne de transport
d’électron (2) pour s’associer à un NaDP+ pour former un NADPH à destination du Cycle de Calvin.
1. La fixation
𝑆𝑐𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 (𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒)
Bilan: 3 CO2 + 3 molécules de Rubisco (RuDP = sucre à 5C) → 3C6 → 6C3.
Des 6 phosphoglycérates formés: 1 quitte le cycle et 5 autres sont réutilisés.
2. La réduction
𝑅é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
Bilan: 6 phosphoglycérates → 6 glycéraldéhydes + 6 ATP (ajout phosphate aux molécules).
redevient du NADP+
𝑅é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 par 𝐍𝐀𝐃𝐏𝐇 + 𝑯+
Les 6 glycéraldéhydes → 6 phosphoglycéraldéhydes (PGAL).
Pour chaque 3 moles de CO2, on obtient 6 PGAL → un quitte le cycle (utilisé par le métabolisme)
et les 5 autres sont réutilisés pour reformer le RuDP (voir étape de régénération).
3. La régénération :
Les 5 PGAL restantes (5C3) sont régénérées en RuDP (3C5). On dépense encore ici 3 ATP.
Remarque :
La première molécule décelable
produite après fixation du CO2 est le
glycéraldéhyde 3-phosphate (G3P).
La majorité des plantes utilisent
cette voie métabolique et sont
appelées plantes en C3.
L’efficacité réalisée (EPR) (USA en cond. opti.) = 5,3% rayonnement global (G) et 12 % des RPA
Conclusion: Rendement photosynthétique faible car le RPA est transformé en chaleur et est utilisé
(avec I-R proches) pour vaporiser de l’eau, chauffer le sol (conduction) +8 % réflex RPA par feuilles.
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PN1 = Somme de tous les tissus formés et les matières nouvellement stockées dans les organes par an. PN1
est une valeur fondamentale en écologie car elle constitue la seule source d'énergie pour l'ensemble des
organismes hétérotrophes (consommateurs et décomposeurs).
Remarque: Très peu de glucose libre est produit par la cellule photosynthétique. Le carbone fixé est
transformé soit en saccharose (forme transport → sève élaborée), soit en amidon (forme stockage).
Les polysaccharides sont en effet de très bonnes substances de réserve/de structure chez les vivants:
B.3: L'amidon
L’amidon est la substance de réserve accumulée sous forme
de grains dans les amyloplastes des tubercules, bulbes et
graines. Constitué de 20 à 30 % d'amylose et de 70 à 80 %
d'amylopectine.
Ces protéines sont des assemblages des 20 acides aminés qui s’associent de manière linéaire
(structure primaire) et ensuite elles se réassemblent en molécules de 3 dimensions (structure
secondaire), ce qui permet des interactions avec des parties spécifiques de la molécule.
L'ADN (acide désoxyribonucléique) est un polymère de 4 nucléotides différant par leur base azotée (A,
T, C, G). Il est constitué de deux chaînes complémentaires, liées par des ponts hydrogènes s'établissant
entre leurs bases azotées. La cytosine ne peut se lier qu'à la guanine (3 ponts hydrogènes), et l'adénine
à la thymine (2 ponts hydrogènes). Le double brin d'ADN ainsi construit s'organise en "double hélice".
Une molécule d'ADN est caractérisée par sa séquence de bases azotées L'ADN possède une propriété
fondamentale d'autoréplication semi-conservative. Les deux brins de l'hélice peuvent en effet se
séparer et servir chacun de modèle pour l'élaboration d'un brin complémentaire. La cellule peut donc
établir de son ADN des copies conformes, qui sont ensuite transmises à ses descendants.
E.1: Triglycérides
Les huiles (ou graisses) ont toutes la même structure chimique:
E.2: Stéroïdes
On distingue les stéroïdes des autres lipides par la présence de 4 cycles hydrocarbonés interconnectés.
Les stéroïdes avec une chaine de minimum 3 carbones sur leur groupement hydroxyle sont appelés
stérols.
Les phytostérols ont un intérêt médical et pharmacologique car ils possèdent un carbone en plus du
cholestérol ce qui permet donc de diminuer l’assimilation de cholestérol lorsque les phytostérols sont
absorbés par le corps.
Répartition limitée dans la plante par rapport aux métabolites primaires (sections précédentes)
Pas de fonction majeure dans le métabolisme MAIS rôle majeur de protection et de propagation.
Dans les vacuoles pour limiter les interférences avec les autres molécules du métabolisme primaire.
Certains animaux utilisent les toxines des plantes qu’ils ingèrent afin de se défendre contre la
prédation tandis que d’autres produisent leurs propres toxines.
À travers une réaction distincte, le complexe cytochrome b6f joue un rôle central dans la
photophosphorylation cyclique, lorsqu'il n'y a pas de NADP+ disponible pour recevoir les électrons de
la ferrédoxine réduite. Ce cycle intervient également dans le processus de photosynthèse10 pour
maintenir le ratio de production ATP / NADPH approprié pour la fixation du carbone11.
Les substances de réserve intracellulaires telles que l’amidon conviennent d’ailleurs mieux pour cette
tâche que les petites molécules solubles ; en effet en étant moins solubles les polyosides ne
développent qu'une pression osmotique faible et leur accumulation dans la cellule ne modifie pas ses
propriétés. Ces graisses stockées peuvent être hydrolysées par l’organisme afin qu’il puisse s’en servir
comme source d’énergie.
Il faut hydrolyser, transformer l’amidon en molécule plus simple pour qu'il pénètre dans les cellules où
il est utilisé comme source d'énergie (amidon → glucose). Pour lyser cette molécule, il faut des
enzymes telles que l’amylase, que l’on retrouve dans la salive et dans les sucs pancréatiques
➔ Une partie des molécules d'oxygène ont été converties en ozone (O3) qui s'est accumulé
progressivement dans la haute atmosphère. L'ozone a la propriété d'absorber le rayonnement
ultraviolet, néfaste pour les organismes vivants (abîme l'ADN). Vers -450 millions d'années.
➔ L'épaisseur ce filtre atmosphérique à UV (la fameuse "couche d'ozone") est devenue
suffisamment importante pour permettre à la vie de sortir de l'eau des océans (qui absorbe
également les UV) et de conquérir les terres émergées.
➔ L'accroissement de la teneur en oxygène a permis le développement d'un nouveau type de
métabolisme énergétique hétérotrophe : la respiration, beaucoup plus efficace en termes de
rendement énergétique que les fermentations. Ainsi, progressivement, les bactéries anaérobies
ont vu leur niche écologique se rétrécir et n'ont pu se maintenir que dans des habitats très
particuliers, pauvres en oxygène (ex : vases lacustres riches en matière organique en
décomposition, dont l'oxygène a été épuisé par l'activité des microorganismes aérobies).
La lumière provoque l'ionisation des deux photosystèmes 1 et 2 des cellules végétales et les électrons
circulent grâce aux transporteurs: plastoquinone, plastocyanine, cytochrome f et ferrédoxine.
L'énergie nécessaire est fournie par la lumière qui est captée par les pigments photosynthétiques.
Elle se déroule, chez les procaryotes et les cyanobactéries, dans la membrane des thylakoïdes, à
l'intérieur des chloroplastes. Elle met en œuvre une chaîne de transport d'électrons à travers laquelle
circulent les électrons excités par la lumière captée par la chlorophylle. Cette chaîne de transport
d'électrons convertit l'énergie contenue dans ces électrons excités en gradient électrochimique à partir
duquel une ATP synthase assure la phosphorylation de l'ADP en ATP.
1. Les plus anciens microfossiles = au moins 3,8 milliards d’années. Apparition de la vie →
évènement précoce (peu après solidification de la croûte terrestre et formation des océans).
2. Microfossiles antérieurs à -1,5 milliards d’années ressemblent à des bactéries actuelles.
Suggère qu’ils ont été les seuls êtres vivants sur la Terre pendant ± deux milliards d’années.
/!\ Pigments des Cyanobactéries actuels sont légèrement différents de ceux des plantes.
Le chromatoplasme
Riche en thylakoïdes (feuillets parallèles), sièges de la photosynthèse oxygénique. Ils portent les
enzymes et les pigments s'y rapportant. Le complexe pigmentaire comprend:
Le centroplasme
Molécule annulaire d'ADN (poids mol: 1,6 - 8,6x109 daltons selon sp).
Ribosomes procaryotiques.
Grains de volutine: réserves de polyphosphates.
Carboxysomes: réserves de protéines enzymatiques sous forme cristalloïde.
Polysaccharides voisins du glycogène.
Chez les espèces planctoniques: vacuoles gazeuses (airosomes) à rôle hydrostatique.
19
Trichodesmium erythraea: Cyanobactérie dont les blooms saisonniers ont donné son nom à la Mer Rouge.
Utilité: Accès au N atm. → Avantage sélectif car peu d’azote minéral (NH4+/NO3-) sur Terre.
Contrainte: Réaction inhibée (freinée) par l'oxygène → Possible uniquement dans une cellule non
photosynthétique et protégée par une paroi peu perméable à ce gaz (ou/et milieu anaérobie).
Cénobe: colonie de cellules (plate, cubique, irrégulière) non différenciées, lâchement assemblées
dans une matrice mucilagineuse polysaccharidique. Comporte 2-10 cellules selon les espèces.
2 types:
Résistance au froid (cryophiles): Vivent sous une épaisse couche de glace dans la banquise.
Faiblesse: Les Cyanobactéries sont moins abondantes, par contre, dans les eaux acides.
Espèces planctoniques
Caractéristiques générales:
Plancton: Organismes microscopiques vivant en suspension dans les eaux douces ou salées.
Le phytoplancton des eaux douces comprend 17 genres de Cyanophycées. Ex: genre Microcystis.
→ Ces Cyanophycées sécrètent un abondant mucilage (masses gluantes polysaccharidiques).
Représente une part importante de la masse planctonique océanique totale.
20-80% photosynthèse totale des océans seraient l’œuvre des Cyanobactéries.
Chaîne alimentaire: Servent de nourriture à des protozoaires.
Aphanizomenon et Anabaena → fixatrices d'azote moléculaire vivant dans des eaux où les
formes assimilables de l'azote (NH4+, NO3-) sont peu abondantes.
Benthon: Organismes vivant sur/dans le substrat benthique, ou nageant dans son voisinage.
Habitat: Abondantes sur les fonds vaseux/rocheux et sur les algues et les plantes aquatiques.
Chaîne alimentaire: Donnent odeur/goût de vase aux poissons d'eau douce qui s'en nourrissent.
Espèces perforantes: Pénètrent le substrat rocheux sur 1 cm, en délitant les carbonates.
Espèces "précipitantes": Précipitent le CaCO3 et édifient ainsi des concrétions calcaires.
CaCO3↓ + H2O + CO2 = 2 HCO3- + Ca2+
En prélevant le CO2 dissous dans l’eau, les Cyanobactéries déplacent cet équilibre chimique vers la
gauche, c’est-à-dire dans le sens d’une précipitation du carbonate de calcium.
À l'heure actuelle, ces stromatolites ne se forment plus qu'en quelques endroits de la Terre, sur des
rivages marins des régions tropicales. L’abondance des stromatolites dans les roches calcaires
sédimentaires du Précambrien, depuis au moins 3 milliards d’années constitue ainsi une preuve
indirecte indiscutable de leur grande ancienneté évolutive.
Espèces terrestres
Les Nostocs sont des Cyanobactéries terrestres reviviscentes:
Espèces symbiotiques
Symbiose avec: éponges, amibes, algues vertes, mousses, hépatiques, fougères.
Lichens: Endosymbiose entre les hyphes (cellules filamenteuses) d'un champignon et les cellules
d'une Cyanobactérie. Le tout constitue un organisme original, aux propriétés nouvelles !
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Endosymbiose: symbiose où l'un est contenu par l'autre et tous deux retirent un bénéfice de la relation.
Intérêt alimentaire des Spirulines: jusqu’à 50% du poids sec = protéines. L'absence de cellulose
dans leurs parois assure une bonne digestibilité. Séchées et compactées en galettes, elles sont
consommées par les populations locales → Moyen de lutte contre la malnutrition.
Utilité: Accès à l’azote contenu dans l’atmosphère! En fixant cet azote, les cyanobactéries jouissent
d’un avantage sélectif car elles accèdent à des réserves d’azotes gazeuses alors que les autres
organismes qui en ont aussi besoin doivent se contenter du peu d’azote minéral (NH4+/NO3-) sur Terre.
En fixant cet azote, elles "remettent en jeu" de l’azote minéral à leur mort sous forme diverses et
variées, ce qui est d’une importance capitale pour les autres organismes.
Exemples:
Aphanizomenon et Anabaena → fixatrices d'azote moléculaire vivant dans des eaux où les formes
assimilables de l'azote (NH4+, NO3-) sont peu abondantes.
Les fougères flottantes (genre Azolla) possèdent des endosymbiotes (genre Anabaena) → cultivées
dans rizières comme "engrais vert".
C.2: Quelle est le rôle des cyanobactéries dans l’évolution de la biosphère et des végétaux?
Dans la biosphère :
1. Premières productrices d’oxygène en utilisant l’eau comme donneur d’électron.
2. Production d’ozone (O3) continue pour atteindre une épaisseur suffisante pour protéger les
écosystèmes terrestres (-450 millions d’années).
3. Développement du métabolisme hétérotrophe (respiration).
Section B: La paroi
B.1: Structure et composition
Caractéristiques générales:
Paroi cellules végétales: rigidité + pas de mobilité cellulaire (uniquement déplacements liquides).
Épaisseur paroi: dépend de l'âge et du rôle joué par la cellule dans la plante (tissus végétaux).
Rôles paroi cellulaire: échanges entre l’intérieur et l’extérieur + protection. Compo → Cellulose.
Lamelle moyenne: Ciment pectique unissant les cellules végétales et assurant leur cohésion. Elle
est commune à deux cellules adjacentes et est perforée de plasmodesmes pour les échanges.
Remarque: il peut y avoir beaucoup de cellules mortes dans un végétal (tronc, branches et racines des
arbres) ; elles ont néanmoins des rôles importants à jouer (protection).
considérable dans certains tissus (tissus de soutien, xylème) où l'on observe 3 assises distinctes
différant les unes des autres par l'orientation de leurs microfibrilles de celluloses.
Type cellulaire: la paroi secondaire n'est pas toujours présente dans les tissus adultes. Elle se rencontre
dans les tissus de soutien et les cellules du xylème spécialisées dans la conduction de l'eau.
Imprégnation totale de la paroi par de la lignine; dans ce cas, la lamelle moyenne et la paroi
primaire sont souvent les plus lignifiées (ex. : sclérenchyme)
Dépôt secondaire de lignine dans la paroi primaire (ex. : vaisseau du xylème).
La lignine:
Lignine uniquement dégradable (imparfaitement) après la mort de la plante par les bactéries et les
champignons alors que la cellulose peut, dans certains cas, jouer le rôle de substance de réserve.
C.2: La minéralisation
Imprégnation de la paroi par :
CaCO3 = calcification: cas des cellules épidermiques de familles comme les Cucurbitaceae et les
Boraginaceae et du thalle d’algues dont l'accumulation est à l'origine de certaines roches.
De la silice (SiO2): cas des épidermes des Prêles, des Carex et des Poaceae.
De cutine.
De subérine.
De cire (Ex: cire brillante des épidermes des feuilles de chou; tiges/feuilles du palmier à cire).
Ces 3 substances lipidiques sont des esters d'acides gras à longue chaîne (C20 → C32) et de monoalcools
à très longue chaîne → solides très hydrophobes, imperméables et non mouillables.
C.4.1: Gélification
Solubilisation de la lamelle moyenne en pectines solubles sous l'action de pectinases (enzymes
rompant liaisons glycosidiques). Disparition de la cohésion des cellules (dispersées en gelée).
C.4.2: Mucilage
Gélification et accumulation de composés pectiques secrétés par des cellules en abondance.
Il intervient dans :
Alginates (E400 à E405), extraits d’algues rouges.
Racines et graines (Ispaghul/psyllium). Agar agar (E406), extrait d’algues rouges (Gracilaria).
Carraghenane (E407), extrait d’algues brunes (Laminaria).
Certaines algues (additifs alimentaires).
C.4.3: Gomme:
Hypersécrétion de composés pectiques gélifiés + Suintement possible de gomme après destruction
lytique des cellules. Ces composés sèchent à l’air durcissent en devenant des gommes.
Elle intervient dans: Certaines familles (Rosaceae, Légumineuses Acacia : gomme arabique).
Section E: Le cytosquelette
Il est présent dans pratiquement toutes les cellules
eucaryotes. Il est constitué d'un réseau complexe de
filaments protéiques appelés (i) microtubules, (ii)
filaments d'actine et (iii) filaments intermédiaires.
Microtubules:
Filaments d'actine:
Dépôt de la paroi cellulosique.
Courants cytoplasmiques et mouvements des organites.
Déplacement du noyau après la division.
Croissance terminale des tubes polliniques.
Organisation du RE.
Section F: Cytoplasme
Cytosol = hyaloplasme: Surnageant obtenu après ultra centrifugation ayant éliminé les organites.
Le cytoplasme contient:
Section G: Noyau
Caractéristiques générales:
Ils contiennent :
Dans une cellule végétale on trouve donc de l'information génétique dans 3 compartiments:
Le noyau (La plupart des protéines de la cellule sont codées par l’ADN nucléaire).
Les mitochondries (peuvent coder leurs protéines au niveau de leurs ribosomes).
Les plastes.
Section J: Le ribosome
Organites constitués de 2 sous-unités d’ARN liées ensemble pouvant être libres ou attachés
au RE. Ils proviennent du nucléole et sont responsables de la synthèse des protéines.
Section L: Lysosomes
Organites contenant des enzymes digestives fabriqués par le Golgi dont la fonction principale est la
dégradation de molécules ainsi que la neutralisation des bactéries et des virus. Pas toujours dans les
cellules végétales
Eucaryotes = Reproduction asexuée (possibilité sexuée): La capacité pour un organisme d'en produire
un ou plusieurs autres identiques. Chez les végétaux, on parle souvent de multiplication végétative.
Spore: Cellule totipotente (flagellée ou non) qui se détache d'un organisme, se dissémine et est
susceptible de se différencier en un nouvel organisme identique ou non à celui dont elle est issue.
2 types de spores:
Exemple: Des cellules isolées d’algues (ou groupes de cellules de l'appareil végétatif) peuvent s'en
détacher et fonder un organisme indépendant: ce sont des propagules.
Où: ↑Plantes (fraisier), ↓Animaux (Cœlentérés: hydre) MAIS vrais jumeaux = Reprod. asex. Zygote!
Clones: individus issus les uns des autres par multiplication végétative (génétiquement identiques).
A.5: La mitose
Définition: Ensemble des processus cytologiques aboutissant à la copie exacte de l’ADN de la cellule
mère et son partage en deux ensembles identiques distribués aux 2 cellules filles.
Eucaryotes: ADN complexe structuré en plusieurs molécules ouvertes (+ longues que ADN bactérien).
Les avantages reproduction végétative (mitose): Accroissement rapide, répartition des ressources de
la plante mère et pas de recherche de partenaire.
Femelles: produisent des cellules immobiles et beaucoup plus volumineuses (les ovules).
Conséquence: production de 4 cellules avec génome brassé, distinct de la cellule mère (>< mitose).
1. Les mécanismes moléculaires de la méiose sont plus complexes que ceux de la mitose.
Durée cycle mitotique: 15min - 4h >< Durée cycle méiotique: 10-100 heures selon les espèces.
2. La conjugaison/gamie est un processus long mais aussi un stade du cycle de vie où les individus
sont plus vulnérables aux prédateurs et augmentation du risque de transmission de pathogènes.
3. Probabilité faible pour un gamète de rencontrer un partenaire → perte de matière et d'énergie.
4. Seulement la moitié du génome est transmise aux cellules filles.
5. Un des parents a généralement un investissement plus important.
Coût de la sexualité: Ensemble des pertes de temps, de matière, d'énergie et des risques que
représente un cycle de reproduction sexuée relativement à cycle de reproduction végétative.
→ Taux d’accroissement relatif plus faible des unicellulaires sexués que les asexués.
L'existence d'un coût à la sexualité rend compte notamment des observations suivantes :
Le cycle sexué passe toujours par une méiose (production gamètes) et une gamie (fusion gamètes).
Haplophase: Phase haploïde du cycle (développement des gamètes), très réduite chez l’humain.
Diplophase: phase diploïde du cycle.
→ Alternance de phase au cours d'un cycle sexué avec une différence d’importance relative.
Phase diploïde: Toutes les autres cellules du cycle sont diploïdes. Contrairement au cycle
monogénétique haploïde, les cellules formées par méiose subissent immédiatement une gamie, sans
qu’il y ait eu de multiplication mitotique de ces cellules.
Les cycles digénétiques sont très répandus chez les Algues et sont les seuls représentés chez les
Métaphytes. Ils n’existent pas chez les animaux (sauf certains protozoaires).
Gamète: libérés ou non dans le milieu extérieur, fusionnent par deux → Sporophyte diploïde.
Oogamie: Anisogamie extrême où le gamète femelle (= oosphère), ↑↑↑taille que le gamète mâle et est
dépourvu de flagelles. Le gamète mâle (=spermatozoïde) est souvent quasi dépourvu de cytoplasme.
Hologamie: Chez les unicellulaires (Desmidiales, Levures) → fusion d'individus entiers (=gamètes).
Cystogamie: Chez les Archéthalles trichoïdes → fusion entre deux contenus cytoplasmiques de deux
cellules (même thalle ou non). Elle se fait par l'intermédiaire d'un pont de conjugaison.
En cas d'isogamie morphologique: Cycle gamétiques (sexués) et juste 2 gamètes (mâle et femelle).
En cas d'anisogamie morphologique: grands gamètes = femelles et petits gamètes = mâles.
Innovation: Système permettant au gamète d'être informé de la présence d'un partenaire et d'orienter
ses déplacements vers ce partenaire.
Chimiotactisme (anisogamie): Chaque gamète signale sa présence par émission de phéromones et est
pourvu sur sa membrane de récepteurs chimiques susceptibles de reconnaître cette molécule signal
et d'induire un déplacement orienté vers la cellule émettrice.
Innovation 1: Perte par une partie des gamètes de la capacité de produire la phéromone.
Accroissement de l'efficacité des récepteurs et de l’orientation diriger vers un partenaire.
Innovation 2: Perte par une partie des gamètes des récepteur membranaires spécifiques.
Accroissement de l'efficacité des émetteurs et de l’orientation diriger vers un partenaire.
Dilemme: ↑↑ Taille du zygote et il doit avoir beaucoup de réserves (besoin de gros gamètes) ET de
nombreux zygotes doivent être produits (besoin de petit gamètes nombreux et mobiles).
Solution: L'anisogamie! Il y aura 2 catégories de gamètes qui optimisent une fonction différente: les
gamètes mâles petits et mobiles assurent une probabilité de gamie élevée, tandis que les gamètes
femelles gros et peu nombreux maximisent la quantité de ressources transmises au zygote.
1. Les mécanismes moléculaires de la méiose sont plus complexes que ceux de la mitose.
Durée cycle mitotique: 15min - 4h >< Durée cycle méiotique: 10-100 heures selon les espèces.
2. La conjugaison/gamie est un processus long mais aussi un stade du cycle de vie où les individus
sont plus vulnérables aux prédateurs et augmentation du risque de transmission de pathogènes.
3. Probabilité faible pour un gamète de rencontrer un partenaire → perte de matière et d'énergie.
4. Seulement la moitié du génome est transmise aux cellules filles.
5. Un des parents a généralement un investissement plus important.
Coût de la sexualité: Ensemble des pertes de temps, de matière, d'énergie et des risques que
représente un cycle de reproduction sexuée relativement à cycle de reproduction végétative.
→ Taux d’accroissement relatif plus faible des unicellulaires sexués que les asexués.
L'existence d'un coût à la sexualité rend compte notamment des observations suivantes :
➔ Un des avantages à être pluricellulaire, c’est la spécialisation cellulaire. C’est-à-dire que l’on
va voir apparaitre au cours de l’évolution des cellules spécialisées dans la reproduction
végétative ou germinative
Dans ce type de cycle, la forme Gamétophyte (haploïde) prévaut sur le temps de vie total du vivant.
A.2: Dans le système de Margulis, on les trouve séparés dans deux règnes:
1. Le règne des Champignons "sensu stricto": Organismes généralement multicellulaires,
présentant une différenciation cellulaire, à mycélium cloisonné, et sans aucune cellule flagellée.
Nota bene: Le mot champignon désigne l'organe reproducteur (carpophore) de certains mycètes.
Évolution convergente liée à un même mode de vie saprophyte entre différent clades.
Fuligo septica:
21
Cénocytique: Se dit d’un thalle constitué d'une masse cytoplasmique unique, non cloisonnée en cellules
distinctes, dans laquelle on trouve des milliers de noyaux diploïdes et dont la division est synchrone.
Par tous ces caractères, les Oomycètes se rapprochent très fort du règne des Champignons sensu
stricto. Toutefois, cette ressemblance ne reflète pas une parenté évolutive très étroite.
Habitat: Souvent aquatique → Masses duveteuses sur animaux et algues morts, ou parasites.
oogone : organe
reproducteur femelle
anthéridie : organe
reproducteur mâle
Conséquences: Les plages (taches) d’infection sur la feuille ne tardent pas à se décolorer. Des
hyphes ramifiés en grappe, dont chaque rameau se termine par trois pointes chacune porteuse
d’un zoosporange (=sporocystes), sortent par les stomates de la face dorsale de la feuille.
Cycle de reproduction:
oospore : cellule 1. Maturation des oospores qui survivent dans la litière au sol après la chute des feuilles.
s e x u e l l e à p a r o i 2. Au printemps (↑12°C), les oospores germent et donnent plein de zoosporanges (-ores).
épaisse + se dév à
partir d’un oosphére 3. Dispersion des zoosporanges sur les organes aériens de la vigne par les pluies printanières.
fécondé
zoospore : cellule 4. Ouverture du zoosporange (sur une feuille de vigne) et libération de 5-8 spores à deux
non sexuelle mobile flagelles (zoospores car mobiles) qui germent aussitôt (perte du flagelle) par émission d’un
sans paroi + sorte du
zoosporange filament mycélien dont le rôle est de pénétrer la feuille par un stomate.
Cette infestation (4) peut recommencer plusieurs fois par reproduction asexuée au cours de l’été (infections secondaires).
Texte
22
Saprophytisme: Détritivores; utilisation de la matière organique dans les déchets.
23
Mutualisme: Interaction où les organismes impliqués tirent des tous avantages de leur interaction.
24
Parasitisme: Relation où un des intervenants (le parasite) tire profit de son hôte (effet négatif).
Cycle de reproduction:
25
Saproxylique: se dit d’une espèce qui réalise tout ou partie de son cycle de vie dans le bois en décomposition.
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Université de Mons Année 2019-2020
BAB1 – Groupe A Guillaume Gégo
Il s'agit donc d'un cycle digénétique haplo-diploïde: la phase haploïde a valeur de gamétophyte; la
phase dicaryotique (pas d'existence indépendante) peut être considérée comme un sporophyte.
3 grands groupes:
Carpophore (pied + chapeau): comporte des pores (ou lames) tapissées de basides (=méiosporocyste).
6. Caryogamie: Fusion des deux noyaux des basides → méiose et formation de 4 spores (baside).
7. Les quatre noyaux haploïdes migrent au sommet du baside et sont incorporés à des spores.
8. Stérigmate: Appendice filiforme porteur des spores, les spores matures se détachent → vent.
Le mycélium primaire joue le rôle de gamétophyte. Le mycélium secondaire joue le rôle de sporophyte.
Nutrition: Incapacité de dégrader la matière organique. Les plantes leur fournissent directement
des molécules organiques simples.
Il s'agit bien d'une association à caractère mutualiste. Le champignon fournit à la plante des
composés minéraux comme le phosphore (peu abondant dans les sols et difficile à se procurer
(faible solubilité des phosphates)).
Les mycorhizes sont indispensables aux plantes poussant sur les sols pauvres en minéraux.
Mécanisme:
1. Formation d’un manchon/gaine (10 µm) par les hyphes autour des racines de l'arbre un
manchon. Rayonnement des hyphes dans le substrat et pénétration des racines.
2. Formation du réseau de Hartig au sein des espaces intercellulaires des assises externes du
cortex par les hyphes qui ne pénètrent PAS dans les cellules et n'envahissent jamais la stèle.
3. Modification de la racine mycorhizée:
a. Perte des poils absorbants.
b. Croissance en longueur ralentie.
c. Forme des racines caractéristique: coralloïde, dendroïde ou noduleux.
Caractéristiques et remarques:
1. Mycorhizes parfois facultative et optionnelle pour les deux espèces:
a. Champignons: Peuvent être saprophytes sur des litières.
b. Métaphytes: Peuvent être autotrophes
2. Spécificité d’association variable: certains 1 sp particulière (Truffe) et d’autres plus ouverts.
Mécanisme:
1. Formation d’un réseau lâche à la surface de la racine (pas de gaine mycélienne périracinaire).
Rayonnent des hyphes producteurs de spores énormes, atteignant 200µm (reproduction
asexuée), et des hyphes qui pénètrent dans la racine.
2. HYPHES INTRACELLULAIRES (pénètrent la cellule mais PAS dans la stèle). Deux formes.
a. Arbuscules: Hyphes forment des pelotonnements intracellulaires très ramifiés.
b. Vésicules: Hyphes terminés par une grosse "vésicule" intracellulaire (100 µm).
➔ Mycorhizes vesiculoarbusculaires ("V.A.M.").
Fertilisation biologique des sols: Inoculation de spores de champignons mycorhiziens dans des
terres agricoles peu productives (sols tropicaux) ou du mycélium de champignons ectomycorhiziens
au moment de la plantation d'arbres forestiers sur une terre privée d'arbres depuis très longtemps.
Lichens foliacés
Thalle: En lame, lâchement appliqué sur le substrat par des
rhizoïdes (= faisceaux d'hyphes).
Lichens fruticuleux
Thalle: Arbuscule plus ou moins densément ramifié, à rameaux
généralement cylindriques et creux.
Lichens podétiés
Thalle: ± foliacé ou squamuleux appliqué sur le substrat, portant des structures érigées en forme
de trompette, les podétions, qui porteront les fructifications (pour info).
C.6.5: Ecophysiologie
Théorie classique de SCHWENDENER (1870) → Relation symbiotique mutualiste:
Algue → Champignon: Glucides
Champi → Algue: Composés vitaminiques + protection contre les herbivores et la dessiccation.
➔ Confirmée par l'observation: Beaucoup de lichens sont capables de coloniser des substrats
extrêmement ingrats où les organismes séparés ne pourraient survivre sans l'un et l'autre.
Champignons LICHÉNISÉS: Produisent acides lichéniques (métabolites 2aires : 10% poids sec lichen).
➔ Rôle acides lichéniques: répulsif aux herbivores et colorants naturels (rouge, jaune ou orange).
Protection essentielle contre les prédateurs pour la survie (croissance lente, lieux précaires…).
C.6.6: Écologie
Extrêmement répandus dans la nature:
Habitats: Très diversifié → Déserts chauds et arides jusqu'aux pôles (350 sp en Antarctique).
Saxicoles: vit sur les rochers nus. Terricoles: vit sur la terre. Lignicoles: Vit sur le bois
Épiphylles: vit sur les feuilles vivantes des arbres tropicaux .
Taille: Invisibles à l'œil nu OU dominent la végétation de la toundra ("lichens des rennes").
Mode de vie:
Généralement à l’état déshydraté (2-10% d'humidité) → PAS de photosynthèse et de respiration.
L’approvisionnement des lichens en éléments minéraux est assuré essentiellement par les eaux
météoriques. →Pluies acides les exterminent.
Les espèces étant différemment sensibles au SO2, la cartographie et la fréquence des diverses
espèces de la flore lichénique régionale permettent d'évaluer l'intensité et l'étendue de la pollution.
Ainsi, les villes et les sites industriels dégageant du SO2 sont particulièrement pauvres en lichens.
Dans les régions nordiques, l'accumulation d'isotopes radioactifs (Sr90, Cs137 → armes nucléaires)
par les lichens déstabilise la chaîne trophique passant par les rennes et aboutissant aux populations
humaines (Esquimaux), le long de laquelle on assiste à la bioconcentration de ces polluants.
Les lichens sont particulièrement sensibles aux polluants oxydants (SO2) généré par la combustion
du charbon et de dérivés du pétrole riches en soufre et par l’industrie métallurgique. → Les zones
urbaines et industrielles d’Europe sont devenues de véritables "déserts lichéniques" (pluies acides).
Les Lichens possèdent un ratio surface/volume très élevé: absorption élevée des polluants
gazeux et/ou dissous dans l’eau de pluie.
De nombreuses espèces disparaissent lorsque la qualité de l’air se dégrade.
L’étude des associations permet d’étudier la progression ou la régression de la qualité de l’air.
Chaque espèce a donc des besoins très stricts: Les lichens sont de meilleurs bioindicateurs que les plantes:
Nature du substrat (roche, arbre..).
pH substrat (acide, neutre, basique).
Présence de certaines substances: azote
(rochers → oiseaux (fientes)), fer, etc..
Luminosité et QUALITÉ DE L’AIR.
27
Organismes bio-indicateurs:
Organismes qui, par leurs besoins très stricts, indiquent les caractéristiques d’un milieu par leur présence.
(ex : l’homme est mauvais bio-indicateur car il vit partout). Les lichens à contrario sont de bons bio-indicateurs
car ils ne vivent que dans certains milieux et donc peuvent indiquer les conditions environnementales.
Solution: Spores, pas trop de contact avec air (truffes sous terre).
Plasmogamie: ce sont 2 cellules banales de mycélium primaire qui s’engagent dans un processus de
gamie. Leurs contenus fusionnent mais les noyaux restent séparés (fusion cytoplasmique). Le résultat
est une cellule binucléée ou dicaryon et par mitose on crée un mycélium secondaire dicaryotique.
Caryogamie : fusion d’une cellule mâle et femelle au sein de l’ovocyte pour former un zygote diploïde.
Il y a une fusion des 2 noyaux cellulaires
Sporange: organe spécialisé typique des végétaux inférieurs qui est le siège de la formation des spores,
notamment chez les ptéridophytes.
Gamétange: Organe qui renferme les gamètes: anthéridie pour le male et archégone pour la femelle
Parasite: (mode de vie des basidiomycètes) se développe dans les tissus d’un organisme (=hôte) et
empêche la plante de se développer correctement. Parasitisme: relation biologique durable entre
deux êtres vivants hétérospécifiques où un des protagonistes — le parasite — tire profit d'un
organisme hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire. Cette relation a un effet négatif pour l’hôte.
Mutualiste: Se dit d’organismes pour qui vivre en symbiose apparaît bénéfique pour l'un comme pour
l'autre. Mutualisme: relation symbiotique bénéfique aux deux organismes.
Ectomycorhize: Mycorhizes impliquant la formation d’un manchon/gaine (10 µm) par les hyphes
autour des racines de l'arbre un manchon. Rayonnement des hyphes dans le substrat et pas de
pénétration des cellules des racines. Concerne 3 % Spermatophytes ET des Basidiomycètes + qq Asco.
Présence écologique:
1 litre de sol contient 600km d’hyphes mycéliens
Fertilisation biologique des sols: Inoculation de spores de champignons mycorhiziens dans des terres
agricoles peu productives (sols tropicaux) ou du mycélium de champignons ectomycorhiziens au
moment de la plantation d'arbres forestiers sur une terre privée d'arbres depuis très longtemps.
E.3: Sur base de la structure des hyphes, comment distinguer les zygomycètes, les
ascomycètes et les basidiomycètes ?
Zygomycètes:
Mycélium (hyphes) haploïde siphonné (dépourvu de cloisons transversales = coenocytiques). Les
hyphes contiennent donc de nombreux noyaux non séparés les uns des autres.
Ascomycètes:
Mycélium (hyphes) haploïde cloisonné (=septé). Pas de "mycélium secondaire".
Basidiomycètes:
L’approvisionnement des lichens en éléments minéraux est assuré essentiellement par les eaux
météoriques. → Pluies acides les exterminent.
Les espèces étant différemment sensibles au SO2, la cartographie et la fréquence des diverses
espèces de la flore lichénique régionale permettent d'évaluer l'intensité et l'étendue de la pollution.
Ainsi, les villes et les sites industriels dégageant du SO2 sont particulièrement pauvres en lichens.
Dans les régions nordiques, l'accumulation d'isotopes radioactifs (Sr90, Cs137 → armes nucléaires)
par les lichens déstabilise la chaîne trophique passant par les rennes et aboutissant aux populations
humaines (Esquimaux), le long de laquelle on assiste à la bioconcentration de ces polluants.
Les lichens sont particulièrement sensibles aux polluants oxydants (SO2) généré par la combustion
du charbon et de dérivés du pétrole riches en soufre et par l’industrie métallurgique. → Les zones
urbaines et industrielles d’Europe sont devenues de véritables "déserts lichéniques" (pluies acides).
Chaque espèce a donc des besoins très stricts: Les lichens sont de meilleurs bioindicateurs que les plantes:
28
Organismes bio-indicateurs:
Organismes qui, par leurs besoins très stricts, indiquent les caractéristiques d’un milieu par leur présence.
(ex : l’homme est mauvais bio-indicateur car il vit partout). Les lichens à contrario sont de bons bio-indicateurs
car ils ne vivent que dans certains milieux et donc peuvent indiquer les conditions environnementales.
Les relations morphologiques entre myco- et phycobionte sont très différentes selon les espèces :
Simple voisinage de l'algue et du champignon.
Gonidies entourées d'hyphes appliquées contre elles (doigts de la main tenant un ballon).
Présence de suçoirs mycéliens (haustoires) traversant, en tout ou partie, la paroi gonidiale.
Champignons LICHÉNISÉS: Produisent acides lichéniques (métabolites 2aires : 10% poids sec lichen).
➔ Rôle acides lichéniques: répulsif aux herbivores et colorants naturels (rouge, jaune ou orange).
29
Septomycètes: Champignons se reproduisant par des asques (sacs à spores).
E.6: Quels sont les principaux modes de vide des champignons ? Donnez un exemple.
Modes de vie :
Saprophytes30 (50% des espèces)
Saprophytisme: Détritivores; utilisation de la
Mutualistes31 avec les plantes (mycorhizes: 10%) matière organique dans les déchets.
Mutualistes avec algues et bactéries (lichens: 15%) Mutualisme: Interaction où les organismes
Mutualistes avec animaux (1%) impliqués tirent des tous avantages de leur
interaction.
Parasites32 des plantes (15%)
Parasitisme: Relation où un des intervenants
Parasites d’animaux (Microsporum audouini, Tricophyton (le parasite) tire profit de son hôte (effet
rubrum, Candida albicans → 2%) négatif).
Parasites de champignons (1%) /!\ Un bon parasite ne tue pas son hôte.
Exemples:
Les Basidiomycètes parasites
Habitat: Tissus d'un organisme vivant, le plus souvent une plante.
Nutrition: Absorption de molécules organiques simples.
Exemple: Armillaria mellea ou Armillaire couleur miel (Redoutés en sylviculture).
Les Basidiomycètes saprophytes
Habitat: Matière organique morte.
Nutrition: Arsenal d'enzymes hydrolytiques → cellulases (cellulose), ligninases (lignine). Agents de
décomposition de la matière organique végétale morte dans la plupart des écosystèmes terrestres.
Exemple: Décomposition du bois (pourriture).
Les mycorhizes sont indispensables aux plantes poussant sur les sols pauvres en minéraux.
30
Saprophytisme: Détritivores; utilisation de la matière organique dans les déchets.
31
Mutualisme: Interaction où les organismes impliqués tirent des tous avantages de leur interaction.
32
Parasitisme: Relation où un des intervenants (le parasite) tire profit de son hôte (effet négatif).
Plésiomorphe: se dit d’une forme ancestrale conservées par l’évolution (ex: thalles unicellulaires).
Reproduction: Division cellulaire par bipartition (Euglènes) ou par endosporulation (Chlorella,
Chlamydomonas). 1ers microfossiles semblables aux algues unicellulaires: -1 milliard d’années.
Exemples:
Avantages de la multicellularité
Abondance fossiles multicellulaires datant de la fin du Précambrien → Avantages ?:
1. Accroissement de taille:
Vitesse de sédimentation↓↓: Avantage important pour des organismes planctoniques.
Évitement des prédateurs: Cénobe moins facilement phagocyté qu’une cellule isolée.
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 ↑2
Si la taille augmente: le rapport DIMINUE → ↓surfaces de contact avec le milieu
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 ↑3
Algues brunes: ↑↑↑degré de différenciation cellulaire!! Leur thalle comporte souvent plusieurs
régions très distinctes, correspondant à des organes spécialisés dans une fonction particulière.
Chara sp
Algues vertes: absorbent le rouge et le bleu, renvoient le vert → Vivent à la surface (+ de rouge).
Étagement
algal, de haut Algues brunes: absorbent aussi bien le rouge, le bleu et le vert, revoient le tout → Intermédiaires.
en bas du
Algues rouges: absorbent le vert et le bleu, renvoient le rouge → Vivent en profondeur car elle
rivage
dispose de pigments donc le pic d’absorption est décalé vers les courtes λ (bleu et vert).
/!\ Exceptions
A.3.2: Les matières de réserve
Les substances de réserve figurées34 sont essentiellement des glucides. Ce sont :
Enfin, des globules lipidiques existent chez bcp d'algues, surtout Phaeophyta et Chrysophyta.
33
Composition spectrale: Gamme de λ du spectre de la lumière analysée (= qualité de la lumière).
34
Figurée: Se dit d’une molécule qui forme des amas solides visibles au microscope.
35
Extraplastidial: en dehors des plastes (cytoplasme par exemple).
La paroi peut aussi s'imprégner de composés minéraux qui la rendent rigide, principalement:
Pyrénoïdes: organites incolores réfringents circulaires enfermés dans l’enveloppe du/des plastes
au niveau duquel peut s’accumuler l’amidon.
La différence porte sur leur longueur, leur orientation et leur structure. Enfin, chez les algues
pluricellulaires (Chlorophyta, Rhodophyta, Phaeophyta) les flagelles, quand ils existent, ne sont
présents que chez les gamètes et/ou les spores.
Réserves: Amidon.
Organisation-type: Deux thèques séparées par un sillon équatorial parcouru par un des flagelles.
Thèque inférieure avec un sillon longitudinal perpendiculaire au sillon équatorial et parcouru par le
second flagelle. Cellule souvent protégée par une carapace de plaques cellulosiques polygonales.
Types morphologiques: En grande majorité unicellulaires. Espèces aberrantes sans sillons ni thèques
à l'état adulte, mais présents au stade de la spore. Quelques espèces cénobiales (ex. : Polykrikos) ou
pluricellulaires filamenteuses.
Particularité cytologique: Chromosomes visibles durant tout le cycle mitotique, ainsi que la membrane
nucléaire et le nucléole (caractères considérés comme primitifs).
Reproduction:
Écologie: Plancton marin, avec adaptations favorisant la flottabilité: appendices, etc. (voir diatomées).
Nombreuses espèces vivant en symbiose avec certains animaux. Chez les coraux: péridiniens
symbiotiques "zooxanthelles" dépourvues de paroi cellulosique et de flagelles → rôle clé dans le
fonctionnement du récif corallien (dépôt de CaCO3) → Blanchiment du corail si rupture symbiotique.
Fossiles: Tests (= paroi cellulaire plus ou moins incrustée de minéraux) abondants dans divers types de
sédiments marins au moins depuis le début du Cambrien.
Affinités évolutives: Par leurs pigments et leurs cellules pleuro-hétérokontées → semblable aux
Chrysophycées. Présence de pseudopodes (permettant la phagocytose) chez certaines Dinophycées
→ Semblable aux Protozoaires (Foraminifères, Radiolaires, Thécamibiens).
Divers: Marées rouges de Péridiniens (côtes atlantiques). De telles pullulations sont redoutables dans
le cas des Gonyaulax sp. qui secrètent une substance toxique pour les animaux marins, transmissible
à l'homme par ingestion de fruits de mer. La toxine paralyse la fonction respiratoire. Noctiluca miliaris
est responsable de phénomènes de phosphorescence nocturne de l'eau de mer (bioluminescence).
Gonyaulax sp.
3. Nouvelle thèque.
5. Dinoflagellés en dormance
MÉIOSE
Flagelles: 1-3 apicaux, inégaux, insérés dans un puits flagellaire. Paraissent souvent uniflagellées.
Écologie: Eaux douces, souvent enrichies en matière organique. Souvent indicatrices de pollution.
Certaines espèces obligatoirement hétérotrophes sont commensales du TD de certains invertébrés.
Toutes les espèces ne croissent qu'en présence de vitamine B12, mais une teneur de 10-13 g/ml leur
suffit. Leur croissance est utilisée comme contrôle commercial dans la fabrication de cette vitamine.
Affinités évolutives: Par leur couleur et leur équipement pigmentaire → Semblables aux Algues vertes
et aux Plantes. De nombreux autres caractères biochimiques (présence de xanthophylles particulières,
absence d'amidon) et cytologiques (pas de paroi cellulosique, cytopharynx, flagelles inégaux) les en
éloignent cependant. Les espèces non pigmentées sont voisines de certains groupes de Protozoaires.
Notes: Espèce capable d’adaptation à son environnement → Animal ou végétal. S’il n’y a pas de
lumière, il est animal et phagocyte, sinon, il est végétal et photosynthétise (Hétérotrophie facultative).
2 types d'organisation:
Diatomées pennées: 1 plan de symétrie (marqué par fente médiane dans chaque thèque: le raphé).
Diatomées centriques: 1 axe de symétrie.
Mouvements: Les diatomées pennées peuvent se déplacer par glissement sur le substrat grâce à un
courant cytoplasmique au niveau du sillon médian du frustule (raphé).
Asexuée: Bipartition semi-conservative du frustule. À chaque division une des deux cellules filles
est toujours d'une taille inférieure à la cellule initiale.
Sexuée: cycle monogénétique diploïde par cystogamie le plus souvent isogame (cycle
monogénétique diploïde), parfois anisogame, parfois oogamie (chez les Diatomées centriques
uniquement). Dans tous les cas, le(s) zygote(s) formé(s) ont une taille supérieure cellules de départ.
Écologie: Constituant majeur des planctons marin et d'eau douce, avec des adaptations accroissant la
flottabilité (appendices sétiformes, colonies en chaînettes, réserves lipidiques). Parfois épiphytes sur
des plantes aquatiques (épiphyton). Certaines espèces ne tolèrent qu'une gamme très étroite de
conditions environnementales (pH, teneur en sels dissous) et sont utilisées comme bioindicateurs de
la qualité des eaux. De même, comme les frustules accumulés dans les sédiments restent parfaitement
identifiables, ils permettent de reconstituer l'histoire chimique d'un milieu lacustre (paléoécologie).
Il y a isogamie: Chaque cellule parentale se comporte comme un gamétocyste et, comme les gamètes
sont dépourvus de motilité propre et se rencontrent grâce à la fusion des contenus des 2
gamétocystes, on peut parler de cystogamie.
Le cas des diatomées illustre parfaitement le fait qu'une reproduction sexuée n'est pas un mécanisme
de multiplication cellulaire : en effet à partir de 2 cellules parentales, ce cycle ne génère qu'un seul
zygote-fils et conduit donc à une décroissance du nombre d'individus !
Reproduction
asexuée
Réserves: Amidon vrai → dans les chloroplastes ou dans amyloplastes (plastes incolores particuliers).
Affinités évolutives et paléontologie: Ces caractères rapprochent les Algues vertes des Plantes
supérieures (Règne des Métaphytes), qui en seraient issues. Les plus anciens fossiles rapportés aux
Algues vertes sont des unicellulaires du Précambrien en Californie, datés d'environ 1,3 milliard
d'années. Parmi les groupes pluricellulaires, seules les espèces à paroi calcifiée, en particulier les
Characées, ont laissé des fossiles abondants mais aucun n'est plus ancien que 500 millions d'années.
Morphologie: Les algues vertes ont des représentants au niveau unicellulaire, cénobial et
pluricellulaire. On peut expliquer leur grande diversité morphologique comme dérivant d’un type
ancestral unicellulaire, par une succession de modifications élémentaires des processus
morphogénétiques, selon différentes lignées.
Certaines Chlorophycées unicellulaires vivent sur neige en montagne; elles produisent de grandes
quantités de caroténoïdes, qui les protègent du rayonnement solaire très intense; elles donnent à la
neige une teinte rouge ou orange caractéristique. Certaines espèces unicellulaires (zoochlorelles)
entrent en symbiose avec des animaux (planaires, mollusques) ou avec des champignons (symbiose
lichénique). Les chloroplastes de certaines algues vertes cénocytiques (ex.: Codium) peuvent vivre en
symbiose avec certains mollusques marins nudibranches. Le mollusque broute l'algue, mais les
chloroplastes ne sont pas digérés : ils pénètrent dans certaines cellules du mollusque et y restent actifs;
l'animal peut, dans ces conditions, produire plus d'oxygène qu'il n'en consomme et se comporte donc
comme un photoautotrophe !
Biologie – Reproduction: La classe est caractérisée par un cycle oogame, monogénétique haploïde,
mais surtout par des gamétocystes de structure complexe, protégés par des cellules stériles,
annonçant les gamétanges tuniqués des Métaphytes. L'organe mâle est un globule, entouré
d'écussons reliés au centre du globule par un pédoncule unicellulaire, le manubrium, et refermant
plusieurs spermatocystes formant des chaînettes cellulaires. L'organe femelle est un nucule, formé
d'une paroi de 5 filaments hélicoïdaux, surmonté d'une couronne à 5 dents, et renfermant une
oosphère géante. La fécondation donne un zygote entouré d'une paroi résistante, qui sédimente sur
le fond. La méiose a lieu à la germination. Trois des méiospores constituent une poche nourricière, la
quatrième produit un nouveau gamétophyte.
Divers: Les parois calcifiées des zygotes de Charophycées sont tellement résistantes que ces organes
peuvent être retrouvés dans les sédiments anciens dont ils constituent des fossiles révélateurs de leur
origine lacustre. Les entre-noeuds des Charophycées sont constitués d'une cellule géante et sont
fréquemment utilisés, pour cette raison, comme matériel expérimental en physiologie végétale.
Section F: Embranchement des Rhodophyta = Cl. Rhodophycées (Algues rouges) (±5000 sp)
Pigments: Chl a, d. Phycoérythrine (pigment rouge dominant), phycocyanine, alpha et béta carotène;
diverses xanthophylles (lutéine, ..)
Écologie: Marines, régions chaudes et tempérées. Épilithes ou épiphytes, parfois parasites. Capables
d'utiliser la lumière verte et peuvent vivre à des profondeurs d'où sont exclues les algues vertes et
brunes (jusqu'à 100 m).
Relations phylogénétiques: Les Rhodophyta montrent une originalité certaine au sein des Algues
eucaryotes, en particulier par la présence constante de phycobilines, l'absence de flagelles, la nature
des matières de réserve, la présence de synapses intercellulaires, etc. Par plusieurs de ces caractères,
elles se rapprochent des Cyanobactéries, et il est maintenant admis que leurs plastes descendent des
Cyanobactéries par endosymbiose: c'est avec les plastes des algues rouges que les Cyanobactéries
montrent le plus de points de ressemblance. Les Rhodophytes les mieux fossilisées sont les espèces
encroûtantes, dont la présence est attestée au moins depuis 700 millions d'années.
Caloglossa Kallymenia
Polysiphonia Laurencia
Falkenbergia Scinaia
Liagora Hypnea
Galaxaura Eucheuma
La génération carposphorophytique est une caractéristique exclusive des algues rouges. Sa seule
fonction connue est d'élaborer de nombreuses copies (carpospores) du zygote de départ, par
multiplication végétative. Ce processus peut être interprété comme un mécanisme accroissant la
probabilité pour un zygote de donner naissance à au moins un sporophyte. Un tel mécanisme est
vraisemblablement avantageux chez les espèces où aucune cellule n'est flagellée. Dans ces conditions,
la rencontre des gamètes est un événement rare, laissé au hasard des transports passif par l'eau.
D'autre part, la rencontre d'un substrat favorable par le zygote et les spores est elle aussi rendue plus
difficile par l'absence de flagelles.
Porphyra est une algue rouge dont la phase morphologique la plus visible est un thalle foliacé unistrate
d'une dizaine de centimètres de diamètre. Ces thalles sont haploïdes et se comportent comme des
gamétophytes: les cellules de leur marge se différencient en gamétocystes. Chez une partie des
gamétophytes, identifiés a posteriori comme mâles, chaque gamétocyste se résout en de nombreux
gamètes non flagellés et de petite dimension: les spermaties. Chez les autres thalles, chaque
gamétocyste (oocyste) se transforme en une seule oosphère.
La rencontre des gamètes se fait au hasard des mouvements de l'eau. Le zygote, contenu dans le
gamétocyste femelle, se résout par mitoses en plusieurs cellules diploïdes, les carpospores, qui sont
dispersées dans l'eau. Les carpospores germent habituellement sur une coquille de mollusque bivalve
et produisent un petit thalle filamenteux très ramifié, qui passe habituellement inaperçu. Ce thalle est
un méiosporophyte. Il différencie des méiosporocystes produisant chacun 4 méiospores haploïdes. Ces
méiospores fondent une nouvelle génération gamétophytique.
En conclusion, le cycle peut être interprété soit comme trigénétique soit comme digénétique selon
que l'on considère ou non les carpospores comme une phase à part entière. Il faut remarquer que le
carposporophyte ne manifeste aucun accroissement par rapport au zygote. Dans les deux hypothèses,
le cycle est hétérothallique (2 catégories de gamétophytes) et hétéromorphe.
Le stade filamenteux (méiosporophyte) a longtemps été considéré comme une espèce à part entière
(nommée Conchocelis) qui était classée dans un groupe d’algues rouges très éloigné de Porphyra.
Cette confusion avait des conséquences néfastes pour la culture des Porphyras au Japon, puisque le
stade Conchocelis présent dans les parcs à Porphyra, était considéré comme indésirable et à ce titre,
était éliminé.
Section G: Embranchement des Phaeophyta = Cl. Phéophycées (Algues brunes) (±1500 sp)
Pigments: Chl α, c, β-carotène, caroténoïdes
abondants (fucoxanthine, diatoxanthine,
lutéine). Couleur brune.
Flagelles: 2 latéraux, inégaux (1 long flagelle à mastigonèmes dirigé vers l'avant et 1 flagelle lisse vers
l'arrière); uniquement chez les spores et/ou gamètes.
Organisation type: Toujours pluricellulaires. Thalles les plus complexes de toutes les algues, souvent
très massifs, avec différenciation de cellules particulières et d'organes spécialisés (crampons, stipes,
frondes, flotteurs) → convergences morphologiques Métaphytes.
Évolution des cycles: Les espèces les moins massives, considérées comme primitives, ont des cycles
digénétiques isomorphes isogames. Les espèces plus massives montrent une tendance à la réduction
de l’haplophase, qui va de pair avec une anisogamie. Cette évolution culmine chez les Fucales, qui ont
un cycle monogénétique diploïde et une oogamie.
Écologie: Presque toutes marines, surtout des régions tempérées et froides. Rivages rocheux
océaniques; certaines espèces forment des populations très denses flottant en haute mer (Sargasses!).
Affinités évolutives: Les cellules mobiles (gamètes et spores) des Phéophycées sont tout à fait
semblables aux cellules végétatives des algues unicellulaires hétérokontées: Chrysophycées,
Péridiniens, etc. desquels les algues brunes se rapprochent également par la nature de leurs pigments
et de leurs matières de réserve.
G.1.3: Le fucus
Caractéristiques générales:
Algue brune dioïque (pieds mâles et femelles).
Habitat: Marin (zone de marées) fixée aux rochers.
Thalle: Brun, lamellaire, granuleux et divisé fixé aux
rochers par un crampon.
Renflements granuleux: structures reproductrices.
Possèdent des pores par lesquels les produits
sexuels du fucus sortent.
Conceptacles sur les renflements: portent les gamétocystes.
Conclusion:
Le cycle est donc monogénétique diploïde (monogénétique car une seule génération morphologique
assure le déroulement du cycle, et diploïde car correspond à des thalles diploïdes
Les méiospores se comportent comme des gamètes et la méiose peut donc être qualifiée de
gamétique. Chez ce type de cycle, par conséquent, les gamétophytes sont diploïdes.
Certains auteurs, néanmoins, s'appuyant sur le fait que les cellules issues de la méiose subissent une
ou plusieurs mitoses, considèrent que la phase haploïde est pluricellulaire et que le cycle est
digénétique à gamétophyte extrêmement réduit.
Chez certaines espèces de Fucus qualifiées de monoïques, chaque thalle porte à la fois des réceptacles
mâles et des réceptacles femelles. Chez d'autres, qualifiées de dioïques, chaque thalle ne produit
qu'une seule catégorie de gamètes.
H.3: Certaines varechs (algues brunes) sont parmi les algues les plus différenciées
morphologiquement. Expliquez.
Les laminaires (varechs) possèdent:
Analogue à l’herbe des prairies, broutée par les vaches, humidifiant le sol + photosynthèse.
H.8: À certains points de vue, les Fucus ont un cycle de développement commun au nôtre.
Similitudes:
1. Le fucus est dioïque → individus mâles et femelles.
2. Anisogamie: les gamètes femelles sont plus gros et en moins grand nombre que les gamètes mâles.
3. Cycle de l’algue: monogénétique diploïde (monogénétique car une seule génération
morphologique assure le déroulement du cycle, et diploïde car correspond à des thalles diploïdes).
4. Les méiospores se comportent comme des gamètes et la méiose peut donc être qualifiée de
gamétique (comme homme). Dans ce type de cycle, les gamétophytes sont diploïdes.
Silurien-Dévonien (-395/-345 x106 ans): Abondance de fossiles végétaux par apparition d’un appareil
végétatif plus complexe et résistant (fossilisable!) produisant des spores à paroi résistante (Cooksonia).
Ces fossiles sont issus d’une faune terrestre → Témoins les plus anciens du règne des Métaphytes.
Solution: Imperméabilisation l’interface air-plante par une couche lipidique hydrophobe: la cuticule.
Dilemme: Maintien des échanges gazeux (CO2, O2) avec l’atmosphère complexe → Sol. = ÉPIDERME !
36
Assise: tissu cytologique / Unistrate: 1 couche de cellules / Jointives: cellules accolées par jonctions serrées.
Archégone: une seule oosphère est renfermée dans le ventre d’une structure en forme d’amphore. Le
→ Col: contient un mucilage qui constitue un milieu favorable à la progression des gamètes mâles.
→ Structure facilitant l’oogamie: sommet du col peut retenir une goutte d’eau dans laquelle nagent
des gamètes mâles (libérés par éclatement de l’anthère par une goutte de pluie). Ils sont ensuite
acheminés vers l’oosphère (tractus par cellules ciliées). Ce mécanisme compense la disparition de
l’environnement aquatique continu (libre circulation du spermatocyste vers l’oosphère était possible).
37
Dessication: dessèchement d’une plante par évapotranspiration excessive (ou d’une cellule par perte d’eau).
38
Tige et racines absentes chez les bryophytes. Toutes les plantes possèdent normalement un cormus complet.
→ Algues: zygote indépendant du gamétophyte (oosphère est libérée par l’oocyste avant la gamie).
→ Métaphytes: Le développement du zygote en un sporophyte se déroule sur le gamétophyte.
Avantages: Protection du zygote et suppression des risques liés au hasard (dispersion ET rencontre).
Embryon: jeune sporophyte qui se développe sous la protection du gamétophyte dont il est issu. Des
cellules particulières assurent un contact intime et un transfert de nutriment entre les deux structures.
C.2: Illustrations
E.2: Grande homogénéité des Métaphytes >< Grande diversité des algues (biochim.+ reprod)
Tous les Métaphytes ont en commun:
3. Une couleur verte, due à des chlorophylles a et b masquant les xanthophylles.
4. Une paroi cellulaire cellulosique.
5. Des réserves polysaccharidiques sous forme d’amidon.
6. Tous ont un cycle digénétique à sporophyte initialement parasite du gamétophyte.
Métaphytes → origine unique. Ils se rapprochent très nettement des algues vertes (Chlorophyta).
E.3: Quel groupe d’algues vertes ressemblent le plus aux Bryophytes (Métaphytes primitifs) ?
Algues du genre Fritschiella:
Petites algues vertes amphibies d’eau douce, susceptibles de tolérer des périodes d’exondation (hors
de l’eau) prolongées. Thalle filamenteux ramifié comprenant une partie rampant sur le substrat et des
filaments dressés (≈mousses actuelles).
Les algues du genre Coleochaete: Également amphibies, elles ont un thalle en forme de confetti.
E.5: Homogénéité cytologique des Métaphytes (>< Algues vertes sauf chez Charophycées)
Cytokinèse: fait intervenir une plaque cellulaire à accrétion centrifuge, dont l’élaboration est guidée
par un fuseau mitotique persistant, le phragmoplaste.
Appareil flagellaire gamètes ♂ Bryophytes: deux flagelles apicaux déjetés latéralement vers l’arrière.
Chez les algues vertes, cette combinaison de caractères cytologiques ne se rencontre que dans la classe
des Charophycées (selon la définition moderne de celle-ci) et en tous cas pas chez le genre Fritschiella.
La famille des Coleochetaceae est la seule réunissant ces caractères. Ce sont des petites algues à
thalle en forme de pastille circulaire (diamètre en mm) colonisant la vase des étangs asséchés.
Autre ressemblance:
Le zygote des Coleochetaceae ne se détache pas du gamétophyte femelle après la gamie. Il y reste fixé
et le gamétophyte femelle élabore autour de lui une assise cellulaire protectrice (analogue à
l’embryon et au gamétange protecteur de Métaphytes). Ce zygote bénéficie d’apports nutritifs du
gamétophyte femelle jusqu’à la méiose (comme chez les Bryophytes).
Comment?
Par prolifération mitotique du zygote en un sporophyte multicellulaire.
Cette tendance existe chez certaines espèces actuelles de Coleochaete, dont les zygotes subissent
quelques mitoses avant d’entrer en méiose (8-32 au lieu de 4 spores). Une multiplication du nombre de
spores produites par chaque zygote pourrait avoir été avantageuse dans des sites où la fécondation
aquatique aurait été difficile et où, par conséquent, la proportion d’oosphères fécondées aurait été
faible. Les conditions écologiques particulières prévalant sur les rivages de plans d’eau à niveau
variable, sur lesquels s’est probablement réalisé le passage de la vie aquatique à la vie terrestre, ont pu
favoriser le développement d’un sporophyte parasite du gamétophyte.
1. Cycle à gamétophyte dominant; plantes de petite taille (<10 cm) sans racines ni vaisseaux
conducteurs: BRYOPHYTA, (Mousses et hépatiques).
Cycle à sporophyte dominant; appareil végétatif souvent plus grand, toujours muni de
2
vaisseaux conducteurs et de racines: “TRACHÉOPHYTES" ou Plantes vasculaires.
Note: les noms soulignés sont des noms d’embranchements “officiels” dans le système de MARGULIS,
les autres sont des subdivisions pratiques, mais qui n’ont pas de statut taxonomique officiel.
Solution n°1: Épiderme: assise unistrate jointive imperméabilisée par une cuticule, recouvrant
l’appareil aérien. Elle est criblée d’orifices, les stomates, dont l’ouverture permet l’échange de gaz avec
l’atmosphère et dont la fermeture permet de limiter l’évapotranspiration. Les structures productrices
de spores et de gamètes possèdent une protection contre la dessiccation (spore → sporanges).
Solution n°2: Structure facilitant l’oogamie: sommet du col peut retenir une goutte d’eau dans
laquelle nagent des gamètes mâles (libérés par éclatement de l’anthère par une goutte de pluie). Ils
sont ensuite acheminés vers l’oosphère (tractus par cellules ciliées).
Problème n°3: Les ressources distribuées de façon non-isotrope sur terre (>< milieu aquatique): l’eau
et les sels dissous sont dispensés par le sol, tandis que la lumière et le CO2 sont aériens.
Solution n°4: Méristèmes (avec coiffe pour protection) + POILS ABSORBANTS: massifs de cellules
totipotentes situés aux apex des tiges et des racines (conservation des propriétés embryonnaires
durant toute la vie de la plante). Ils élaborent de nouvelles feuilles et tiges constamment, ce qui permet
à la plante de réorganiser son appareil végétatif (feuilles).
Problème n°5: En milieu terrestre, l’appareil végétatif non soutenu par le fluide dans lequel il baigne.
Solution n°5: Armature interne constituée de cellules mortes aux parois épaissies et rigides: les
fibres. Agencées en cordons longitudinaux un peu comme les barres de fer dans du béton armé.
G.2: Décrivez l’archégone des Métaphytes et expliquez pourquoi il représente une avancée
majeure dans l’évolution des plantes.
Archégone: Organe produisant des gamètes femelles moins nombreux et plus gros (↑chances de
survie >< Algues (gamètes nombreux se rencontrant par chance)). Contient une seule oosphère
renfermée dans le ventre d’une structure en forme d’amphore. Avantages: Protection du zygote et
suppression des risques liés au hasard (dispersion ET rencontre).
➔ Col: formation mucilage qui constitue un milieu favorable à la progression des gamètes mâles.
➔ Structure facilitant l’oogamie: sommet du col peut retenir une goutte d’eau dans laquelle
nagent des gamètes mâles (libérés par éclatement de l’anthère par une goutte de pluie). Ils
sont ensuite acheminés vers l’oosphère (tractus par cellules ciliées). Ce mécanisme compense
la disparition de l’environnement aquatique continu.
➔ Protection des gamètes femelles qui sont moins nombreuses mais plus grosse (investissement
parental plus important). Fécondation dans l’archégone.
➔ Développement du zygote à l’intérieur de l’archégone, sur le gamétophyte.
➔ Contact intime entre le gamétophyte et le sporophyte → nutrition et protection.
Ils ont en commun le fait d’avoir des gamétocystes de structure complexes. Milieu aquatique obligé.
G.4: Sur quels arguments repose l’hypothèse selon laquelle un Charophyte est l’ancêtre des
plantes terrestres ?
Homogénéité cytologique des Métaphytes (>< Algues vertes sauf chez Charophycées):
Cytokinèse: fait intervenir une plaque cellulaire à accrétion centrifuge, dont l’élaboration est guidée
par un fuseau mitotique persistant, le phragmoplaste.
Appareil flagellaire gamètes ♂ Bryophytes: deux flagelles apicaux déjetés latéralement vers l’arrière.
Chez les algues vertes, cette combinaison de caractères cytologiques ne se rencontre que dans la classe
des Charophycées (selon la définition moderne de celle-ci) et en tous cas pas chez le genre Fritschiella.
La famille des Coleochetaceae est la seule réunissant ces caractères. Ce sont des petites algues à
thalle en forme de pastille circulaire (diamètre en mm) colonisant la vase des étangs asséchés.
Autre ressemblance:
Le zygote des Coleochetaceae ne se détache pas du gamétophyte femelle après la gamie. Il y reste fixé
et le gamétophyte femelle élabore autour de lui une assise cellulaire protectrice (analogue à
l’embryon et au gamétange protecteur de Métaphytes). Ce zygote bénéficie d’apports nutritifs du
gamétophyte femelle jusqu’à la méiose (comme chez les Bryophytes).
B.2: Cycle digénétique haplodiploïde à gamétophyte dominant des Bryophytes sensu stricto
1. Anthéridies: Les cellules spermatogènes se différencient chacune en un anthérozoïde hélicoïdal
biflagellé, libérés dans la pellicule d'eau qui recouvre la plante (anthéridie éclate à son sommet).
2. Archégone: La paroi des cellules du col se lysent. Leur contenu gélifie et forme un mucilage.
3. Chimiotactisme positif: Le mucilage attire les anthérozoïdes jusqu’à l’archégone → FÉCONDATION.
4. L'oosphère (2n) se développe à l'intérieur de(s) l'archégone(s) par mitoses successives.
5. Formation d’un haustoire permettant l'absorption d'eau et de sels dissous après qq semaines.
6. Le sporophyte déchire l'archégone qui subsiste sous forme d'une gaine à son pied et dont le sommet
constitue la coiffe qui surmonte le sporophyte. Il se développe au sommet du gamétophyte (n).
7. À maturité, le sporophyte est constitué d'une soie capillaire portant une capsule renflée: le
sporange (sporocyste algal +développé). Ce sporange est composé de:
a. Plusieurs assises de cellules stériles, dont un épiderme pourvu de stomates typiques.
b. Un massif de cellules-mères de spores qui subissent chacune une méiose → Méiospores
(entourés d’une paroi imperméable (éviter dessication)). À maturité, la capsule
s'ouvre par un opercule apical et libère les spores qui seront dispersées par le vent.
8. Les spores, protégés de la dessication par une paroi lipidique (sporopollénine), germent
immédiatement si elles rencontrent des conditions d’humidité et de luminosité favorables, mais
peuvent rester dormantes plusieurs mois dans le cas contraire.
9. La germination produit un protonéma (filament vert ramifié multicellulaire) étroitement appliqué
sur le substrat, auquel il est ancré par des rhizoïdes.
10. Le protonéma produit de place en place de courtes ramifications verticales feuillées, qui seront à
l'origine d'autant de gamétophytes de seconde génération.
11. Les gamétanges des gamétophytes vont se développer. À maturité: voir 1,2 et 3 !
Espèces dioïques:
Si détermination du sexe haplogénotypique39 →
gamétophytes d’un même protonéma = même sexe.
Si détermination phénotypique → gamétophytes
d'un même protonema = peuvent être ♂ ou ♀.
39
Détermination haplogénotypique: par répartition chromosomes sexuels à la méiose (>< phénotypique)
Caractéristiques du gamétophyte:
Thalle monoïque foliacé vivace complexe et ramifié. Appliqué sur le sol, ancré par des rhizoïdes.
Porte des corbeilles à propagules, assurant la multiplication végétative.
Gamétangiophores: structures en forme de parasol composés d'un pédoncule et d'un chapeau
portant les gamétanges. Ils sont de deux types:
Archégoniophores: chapeau à neuf lobes
profondément découpés et portent à
leur face inférieure les archégones.
Anthéridiophores: chapeau à huit lobes
peu marqués, portent les anthéridies
dans des cryptes de leur face supérieure.
40
Élatères: cellules stériles très allongées, dont la paroi présente des épaississements hélicoïdaux.
B.4: Anthocerophyta
Groupe peu diversifié dont les particularités sont les suivantes:
Sporophytes étroits à croissance indéterminée.
Méristème basal chez le sporophyte.
Symbiose avec cyanobactérie.
Gamétophyte dominant.
Présence de stomate.
Marchantiophyta
Bryophyta Anthocerophyta ou Hépatiques
Sphagnaceae, Sphagnum
➔ Possède chlorocytes et
hydrocystes en réseaux
très complexes.
→ Ce sont ces modifications structurales qui permettent l'absorption d'eau dans les cellules mortes.
41
Théorique: Où peut se développer un organisme d’un point de vue environnemental ?
42
Réalisée: Où peut se développer un organisme d’un point de vue compétitif ?
D.2: Décrivez les modifications structurales liées à l’absorption de l’eau chez les Sphagnum.
Caractéristiques générales:
Niche écologique théorique43: zones humides (reproduction) et assez ensoleillées (photosynthèse).
Niche écologique réalisée44: là où les arbres (compétition pour la lumière) ne se sont pas développés.
Habitat résultant: Tourbières → Survie par quiescence: Pause de l’organisme lors de pénuries d’eau.
Les sphaignes sont donc excellentes en matière de colonisation par leur capacité de rétention d’eau.
Besoin d'eau pour la reproduction et forte résistance à la sécheresse (grande capacité pionnière).
→ Ce sont ces modifications structurales qui permettent l'absorption d'eau dans les cellules mortes.
43
Théorique: Où peut se développer un organisme d’un point de vue environnemental ?
44
Réalisée: Où peut se développer un organisme d’un point de vue compétitif ?
D.4: Citez les trois groupes principaux de Bryophytes et précisez leurs différences.
1. Anthocerophyta: ±100 sp → Tiges éparses assez épaisses
Sporophytes étroits à croissance indéterminée.
Méristème basal chez le sporophyte.
Symbiose avec cyanobactérie.
Gamétophyte dominant.
Présence de stomate.
2. Bryophyta (mousses sensu stricto): ± 13000 sp → Amas de petites mousses en tapis.
Vraies feuilles.
Rhizoïdes multicellulaires.
Sporange complexe avec péristome (poils).
Sporophyte de mousse générique: Sporophyte (diploïde) terminé par un sporange où se
produit la méiose et lâche des spores (haploïdes) depuis la capsule. La spore (haploïde) se
développe ensuite en gamétophyte (haploïde).
3. Marchantiophyta: ±6500 sp -> Épiderme à l’aspect gluant avec plein de trous.
Structure végétative en thalle ou en feuille.
Rhizoïdes unicellulaires.
Absorbe sur toute leur surface (pas d’épiderme sensu stricto).
Pas de stomates sensu stricto → pore à cellules spécialisées.
Reproduction asexuée par des propagules.
Pellia sp
Marchantiophyta
Bryophyta Anthocerophyta ou Hépatiques
Section C: Filicophyta
C.1: Cycle de reproduction de Polypodium vulgare
C.1.1: Caractéristiques générales
Alternance de génération:
o Fougère = Sporophyte: phase diploïde (2n) → Dominant.
o Prothalle = Gamétophyte: phase haploïde (n) → Passe inaperçu.
Cryptogame: Dissémination par spore. Anthérozoïdes ciliés.
Pédicelle
Particularité du cycle:
Alternance de génération.
Anthérozoïde cilié.
Simplification gamétophyte.
Simplification gamétanges.
Sporophyte dominant
(forme seul un cormus)
Dissémination par spore.
Conclusion: Le cycle est digénétique haplo-diploïde. Le gamétophyte présente une taille beaucoup
plus réduite que le sporophyte et sa durée de vie est beaucoup plus courte. Seul le sporophyte a la
structure d’un cormus typique et possède des vaisseaux conducteurs. Le sporophyte est donc la phase
dominante du cycle. Il n’est parasite du gamétophyte que de façon transitoire.
➔ Leurs tiges portant les épis sporangifères (tiges "fertiles") sont Equisetum
arvense
dépourvues de rameaux et possèdent peu de chlorophylles.
Possèdent aussi des tiges "stériles" vertes et ramifiées.
Equisetum telmateia
Avantage: Même avantages que l’anisogamie, spécialisation pour répondre à deux contraintes
antagonistes, grand nombre (microsporange) vs le plus de matière de réserve possible (mégasporange).
Lycopodium sp.
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Université de Mons Année 2019-2020
BAB1 – Groupe A Guillaume Gégo
Selaginella spinulosa
45
Qui se développe aux dépens des réserves de la microspore et reste contenu dans la paroi de celle-ci.
Appareil Feuilles linéaires ou réduites à écailles Feuilles réduites à écailles verticillées. Leurs
végétatif disposées en hélice sur les axes (jamais en tiges portant les épis sporangifères (tiges
(Feuilles) crosse !). "fertiles") sont dépourvues de rameaux et
possèdent peu de chlorophylles.
F.2: On dit souvent que les Bryophytes sont les « amphibiens du règne végétal », mais on
pourrait dire la même chose des cryptogames vasculaires. Expliquez pourquoi.
Caractéristiques des fougères au sensu lato (Ptéridophytes):
Métaphytes vascularisés à sporophyte dominant et à sporanges nus. Cormus +complexe.
Sporophyte: complexe, possède les organes spécifiques des Métaphytes: racines, tiges, feuilles.
Gamétophyte: absence d’épiderme et de vascularisation → besoin d’humidité pour la reproduction.
Dissémination et colonisation: Favorisés par la taille du sporophyte. Appelés "Amphibiens du règne des plantes"
car sur terre mais besoin d’eau pour reprod.
Dépendance toujours importante de l’individu néoformé à l’eau.
Apparition de la vascularisation: Xylème et phloème, assurent 2 types d’échanges:
o Racines vers les feuilles: Xylème pour l’eau et les sels minéraux → cellules mortes:
o Feuilles vers les racines: Phloème pour sucre → cellules vivantes: cellulose.
o Augmentent la rigidité de la plante et la résistance à la dessication (avec racines) → Taille↑↑.
F.3: À l’aide de deux exemples, comparez le cycle de développement d’une mousse et d’une
fougère homosporée
Cycle d'un Lycopodophyte homosporé : Lycopodium lagopus
Mousse Ptéridophytes
- Gamétophyte dominant - Sporophyte dominant
- Sporophyte parasite du gamétophyte - Sporophyte indépendant du
- Dissémination par spore gamétophyte
- Alternance génération - Dissémination par spore
- Anthéridie ciliés - Alternance génération
- Gamétophyte encore dépendant de - Anthéridie ciliés
l’eau - Gamétophyte encore dépendant de
- Simplification du gamétophyte l’eau
- Homosporé (généralement) : spore de
même morphologie
46
Mégasporange: hétérosporie ♀ / Tégumenté: protection / Indéhiscent: gamétophyte ♀ reste dans sporo.
Deux avantages:
1. Évite les risques liés à la dispersion des mégaspores par le vent.
2. Assure nutrition et protection de la mégaspore, du gamétophyte ♀, du zygote et de l’embryon.
Problème: Gamétophyte ♀ inaccessible au gamète mâle nageur libéré au sol par le gamétophyte ♂.
Solution: Cônes ♀ et ♂: structures dressées et exposées portant les méga ou les microsporophylles. Il
y a dispersion des microspores par le vent jusqu’au cône femelle où elles germent en un gamétophyte
♀ qui libère ses gamètes nageurs au contact du gamétophyte femelle → désuet (sauf gingko biloba).
47
Monoïques: se dit d’une plante dont les appareils reproducteurs ♀ et ♂ sont portés par le même pied.
Après 2 mois: Cellule anthéridiale → mitose → cellule socle et cellule spermatogène → Arrêt.
➔ Formation d’un zygote (2n) → mitoses → sporophyte de 2ème génération dans la graine = EMBRYON.
Section E: La graine
E.1: Structure et origine de la graine
Développement du sporophyte à partir
de la graine, en totale indépendance du
gamétophyte.
Graine assure la fonction de disséminer,
de protéger et de nourrir le sporophyte.
F.1: Ginkgopsida
Une espèce actuelle: Ginkgo biloba. Caractéristiques:
Cônes mâles:
Cônes femelles:
F.2.1: Cupressaceae
1. Juniperus communis (Genévrier commun).
Arbrisseau ; cône femelle à écailles charnues et soudées, formant une fausse baie. Indigène en
Belgique : pelouses calcaires et landes acides ; en régression.
F.2.2: Taxaceae
1. Taxus baccata (l’if).
Ovules solitaires entourés à maturité d’une « cupule » charnue (arille) de couleur rouge. En
voie de disparition en Belgique (arraché en raison de sa toxicité pour les animaux).
Pollinisation: LENTE
Exemples:
1. Pinus (Pins)
Aiguilles groupées par 2, 3 ou 5.
Ex : Pinus sylvestris (Pin sylvestre). Planté et naturalisé.
2. Picea (Épicéas)
Cône mâle
Cône femelle
Aiguilles solitaires, piquantes ; insérées sur des verrues.
Ex : Picea abies (Épicéa commun) Abondamment planté en Ardenne (croissance rapide).
3. Abies (Sapins)
Aiguilles solitaires à sommet non piquant, rameau. Ex: Abies alba (sapin blanc).
4. Larix (Mélèzes)
Aiguilles molles, tombant en automne, insérées en touffes sur des rameaux courts.
G.3: Quels sont les grands groupes de Gymnospermes, leurs diversités et leurs
caractéristiques ? → voir section F en entier du chapitre 11.
Rappels:
Gamétanges: organes présents sur les gamétophytes, produisent les
gamètes → Mâles (anthéridies): anthérozoïde /Femelles (archégone): oosphères.
Sporanges: organes présents sur les sporophytes, produisent les spores → Mâles : Microspores et/ou
femelles : Macrospores, dépend de si l’organisme est homosporé ou hétérosporé.
Dissémination par la graine (et non une spore) qui dérive de l’ovule.
Développement du sporophyte à partir de la graine, en totale
indépendance du gamétophyte.
1 carpelle
2 ovaires
Loge
B.1.3: L’étamine
Les plantes à fleurs primitives (Amborella,..) possèdent des
étamines aplaties, sans filet et anthère clairement distincts →
intermédiaires entre sporophylles et étamines (anthère + filet). Amborella
B.1.5: Le fruit: ovaire mûr issus d’une fleur. Rôle: contient les graines → dispersion du sporophyte.
Plusieurs stratégies de zoochorie (dispersion par animaux):
1. Dispersion endozoochore (par ingestion): Consommation par des animaux qui pourront rejeter
les graines à grande distance de la plante mère par excrétion.
2. Dispersion épi- exo- ou ectozoochore (par le pelage des animaux): Appendices à crochets.
3. Dispersion myrmécochore (par les fourmis): Élaïzome consommé par les fourmis.
4. Dispersion dyszoochore (pour alimentation mais perte accidentelle lors du transport).
5. Dispersion synzoochore (par réserves intentionnelles et oubli de la graine): rongeurs.
Diversité des morphologies foliaires: la feuille montre une capacité étonnante de se transformer et
d'acquérir ainsi des fonctions nouvelles: organe d'accrochage, de flottaison, de capture d'insectes, etc.
Par rapport aux gymnospermes : Gamétophyte femelle réduit à 8 cellules, produit par le
mégasporange protégé dans le sporophyte. Transformation sporophyte en mégagamétophyte gymno:
Germination endosporique des microspores (tétrades): mitose unique du noyau de la spore → donne
un noyau végétatif et un spermatogène. 3 couches: paroi microspore, paroi cellule végétative (réserves
nutritives) et paroi de la cellule spermatogène→ POLLEN TRIBLASTIQUE.
Apertures: zones
d’où le tube
pollinique sort.
Il y a DOUBLE FÉCONDATION:
1. L'un s'unit au noyau de l'oosphère → Noyau
2n = zygote principal (2n) → Embryon.
2. Le second s'unit aux noyaux polaires →
zygote accessoire 3n → Albumen.
Graine mature:
Germination de la graine:
La phase haploïde (gamétophyte) est réduite à l'extrême, n'est plus représentée que par quelques
noyaux (8 dans le sac embryonnaire, 3 dans le grain de pollen) mais protégé par carpelle.
Double fécondation. Fécondation rapide après la pollinisation.
Fleur protège et attire les pollinisateurs et dissémination par les graines et fruit (co-évolution).
Protection supplémentaire du gamète femelle et de l’embryon: le carpelle et l’enveloppe florale.
Par rapport aux gymnospermes : Gamétophyte femelle réduit à 8 cellules, produit par le
mégasporange protégé dans le sporophyte. Transformation sporophyte en mégagaméto. gymno:
Chez les Gymnospermes : le cône mâle subit une méiose et libèrent des graines de pollen.
Chez les Angiospermes : l'ovule subit des transformations (une mitose et une méiose) et les grains
de pollen passent par un tube pour atteindre l'ovule après avoir subi une méiose et une mitose.
Production de pollen via les anthères (jusqu'à disparition des cônes)
F.3: Quels sont les deux grands groupes d’Angiospermes et leurs caractéristiques ?
→ Voir Section E!
Ontogénie animale: Le devenir de l’animal est déterminé dès la formation de l’embryon. Croissance
progressive de l’organisme, régulée par un système central, avec une finalité.
Ontogénie plantes: La plante déploie tout au long de sa vie. Croissance continue de l’organisme,
régulée localement, avec mise en réserve de méristèmes dans les bourgeons → Jusqu’à la mort de la
plante (régénération, adaptation, ..).
Concrètement:
Phloème
Xylème
Périderme
Structures sécrétrices
C.1: Parenchymes
Caractéristiques du tissu:
Structure: Tissus peu différenciés à cellules isodiamétriques/allongées, arrondies dans les angles.
Méats/Lacunes: Espaces entre les cellules du parenchyme (dépend de la taille).
Fonction: Photosynthèse, stockage et remplissage. Pas d’épaississement secondaire de la paroi.
Où?: Racines, rhizomes, tubercules, tiges aériennes ou souterraines, fruits et graines.
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Un tissu est toujours constitué d’un ou de plusieurs types de cellules avec des fonctions spécifiques.
C.2: Collenchyme
Caractéristiques du tissu:
Structure: Tissu vivant à parois épaissies par cellulose (paroi
secondaire), riches en pectine.
Fonction: Grande résistance à la flexion et à la traction, une
élasticité et une certaine souplesse.
Où?: Dans les organes jeunes en croissance. Ex: En anneaux/ilots
sous l'épiderme des tiges et des pétioles, ou accolé à des
vaisseaux conducteurs dans les pétioles ou les limbes des feuilles.
C.3: Sclérenchyme
Caractéristiques du tissu:
Structure: Tissu de soutien constitué de cellules mortes à parois épaissies
par un dépôt de lignine. En amas. Allongement cellulaire achevé.
Fonction: Confère dureté et rigidité à la plante.
Deux types de cellules:
o Sclérides (isodiamétriques/irrégulière): Paroi secondaire et
primaire, cellule morte à maturité.
o Fibres (très allongées): Paroi secondaire et primaire, cellules
mortes de base.
C.4: Épiderme
Caractéristiques du tissu:
Structure: Tissu vivant constitué d'une assise unique de cellules de revêtement jointives, de
cellules stomatiques et parfois de poils. Paroi externe imprégnée de lignine jointive et continue.
Fonction: Assise continue de cellules qui recouvre les organes et les protège contre la dessiccation
et les agressions extérieures tout en permettant de réguler les échanges gazeux avec l'atmosphère.
C.6.1: Xylème
Rôle = Transpiration: Racines → Tiges → Feuilles → Atmosphère.
Comporte les types cellulaires suivants:
Fibres de type trachéide:
Fonction: Soutien des cellules.
Structure: Cellules de diamètre faible, à paroi très épaissie et aux
extrémités biseautées. Ouverture à l’apex et capillarité moins efficace
que celle des éléments de vaisseaux.
Où: Chez les plantes vasculaires primitives.
Éléments de vaisseaux:
Cellules compagnes
Structure: Cellules nuclées, jointes aux tubes criblés via le plasmodesme.
Fonction: Contrôle des tubes criblés par régulation de la diffusion.
D.1.1: L’épiderme
Les cellules de l’épiderme ne comportent pas de chloroplastes. Leur forme varie selon les espèces.
Épiderme ventral/adaxial/supérieur
Formé de cellules couvertes d'une cuticule
épaisse (aspect laqué) et ne comportant
aucun stomate.
D.1.2: Le mésophylle
Constitué de deux types de parenchymes chlorophylliens superposés:
Parenchyme palissadique (plus foncée)
Sous l'épiderme supérieur: Deux assises de cellules plus hautes que larges, contenant de nombreux
chloroplastes, et ne ménagent entre elles que peu de méats.
Chez les dicotylédones: crête saillante sur la face inférieure du limbe au sein d'un parenchyme
homogène et pauvre en chlorophylle. Ce parenchyme différence 2 tissus de soutien:
o Collenchyme: Près des épidermes inférieurs et supérieurs.
o Sclérenchyme: Coiffe le xylème et le phloème du faisceau (aspect ≠ si face sup. ou inf.).
➔ La consistance coriace de la feuille tient à l'abondance de ces tissus de soutien.
Structure: Large faisceau libéro-ligneux. Xylème (face ventrale limbe) et Phloème (face dorsale).
E.1.1: L'écorce
Épaisseur très limitée. Elle comporte, de l'extérieur vers l'intérieur:
1. Cuticule: paroi épaisse recouvrant l’épiderme collenchymateux.
2. Épiderme collenchymateux: unistrate, à parois primaires souvent épaissies + stomates.
Densité de
chloroplastes 3. Parenchyme cortical: pluristrate, chlorophyllien + lacunes et méats. Assises externes souvent
fortement collenchymateuses → COLLENCHYME CORTICAL (angles saillants de la tige).
Constitution:
Zone cambiale: Files de cellules très aplaties tangentiellement, situées entre le xylème et le
phloème primaires des tiges pluriannuelles → 1ère année.
Tissus conducteurs secondaires: Division du cambium durant la deuxième année. Produira vers
l’intérieur de la tige le xylème secondaire, et vers l’extérieure de la tige le phloème secondaire.
Phloème primaire:
Constitué de deux couches:
Protophloème: le plus externe.
Métaphloème: plus profond, montre des tubes criblés et des cellules compagnes.
Les cellules du phloème sont plus petites et assez réfringentes comparées à celles du parenchyme
cortical. Souvent, le pôle de phloème comporte vers l’extérieur un faisceau de fibres qui jouent un
rôle de soutien important (fibres de phloème).
Monocotylédones: Parenchyme.
Dicotylédones: Cylindre de xylème.
3 types de racines:
a. Pivotante (giroflée).
b. Tubéreuse (carotte).
c. Fasciculée (blé).
Cas particuliers:
a. Pneumatophores de Paletuvier avicennia.
b. Racine échasses de Paletuvier rhizophora.
c. Racine-ventouse du Gui.
d. Racines-lianes.
e. Racine aériennes des orchidées Phalaenopsis sanderiana.
f. Racines-contreforts du fromager.