Droit S3: Ya Barry: Lepoutreg@
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lepoutreg@yahoo.fr
Le 23.09.2022
I. Le contrat
Définition du contrat
Le contrat est donc un accord de volonté entre deux personnes au moins qui sont
liés par cet accord qui génère des obligations. Le contrat est donc :
Définition
Le contrat synallagmatique est le contrat qui fait naitre à la charge des parties
des obligations réciproques. L’article 1106 du Code Civil le définit de la
manière suivante : « Le contrat est synallagmatique lorsque les contractants
s’obligent réciproquement les uns envers les autres ».
Le contrat est unilatéral lorsqu’une seule partie est tenue d’obligation. Une
partie n’est que débitrice et l’autre n’est que créancière. L’article 1106 du Code
Civil dispose que : « Le contact est unilatérale lorsqu'une ou plusieurs personnes
s’obligent envers une ou plusieurs autres sans qu’il y ait d’engagement
réciproque de celles-ci » (ex : le don et le prêt à titre gratuit).
1. Intérêt de la distinction
Intérêt quant à la preuve
Si un acte sous seeing-privé est conclu, il devra être rédigé en autant d’originaux
que de parties.
Définition
Le contrat à titre onéreux est le contrat dans lequel l’avantage reçu par une partie
trouve une contrepartie dans une obligation à sa charge. L’article 1107 du Code
Civil dispose que : « Le contrat est à titre onéreux lorsque chacune des parties
reçoit de l’autre un avantage en contrepartie de celui qu’elle procure » (ex : le
contrat de vente).
Intérêt de la distinction
La loi protège d’avantage les parties qui ont conclu un contrat à titre gratuit. Par
exemple, le donateur d’un bien n’est pas tenu de la garantie des vices cachés.
Définition
Le contrat est commutatif lorsque les prestations de chacune des parties sont
certaines et équivalente à celles fournit par l’autre partie. L’article 1108 du Code
Civil dispose que le contrat est commutatif lorsque : « Chacune des parties
s’engagent à procurer à l’autre un avantage qui est regardé comme l’équivalent
de celui qu’elle reçoit » (ex : contrat de vente).
Le contrat est aléatoire lorsque la prestation d’une des parties dépend dans son
existence ou dans son étendue d’un événement incertain. L’article 1108 du Code
Civil précise que : « Un contrat est aléatoire lorsque les parties acceptent de faire
dépendre les effets du contrat quant aux avantages et aux pertes qui en
résulteront d’un événement incertain » (ex : le contrat d’assurance).
Intérêt
Définition
Un contrat consensuel est un contrat qui se forme par le sens accord des
volontés, aucunes conditions de formes n’est imposé.
Définition :
Les contrats à définition instantanée sont des contrats pour lesquels la prestation
à accomplir est unique.
Article 811....
Les contrats à exécution successive sont des contrats dont l’exécution des parties
se renouvèle dans le temps. Exemple : contrat de bail et contrat de travail.
Intérêt de la définition
En cas d’annulation ou de résolution d’un contrat, les effets diffèrent selon que
le contrat soit à exécution successive ou instantané. Si le contrat est à exécution
instantané, les parties doivent restituer les prestations fournies de manière
rétroactive. Si le contrat est à exécution successive, les parties mettent seulement
fin au contrat pour l’avenir.
Intérêt de la distinction
DEFINTIONS
Le contrat nommé est celui qui est spécialement règlementé par la loi, il dispose
d’un régime juridique qui lui est propre, certains contrats nommés existent
depuis toujours, exemple : d’autres sont apparus plus récemment exemple : le
contrat de révélation de succession (2006). Le contrat innomé est celui qui ne
fait l’objet d’aucune règlementation particulière mais ils ont parfois un nom qui
leur est donné par... professionnel exemple : contrat d’entretien, … Ils sont
souvent qualifiés de contrats sui generis. Certains contrats innommés sont dits
complexe car ils empruntent leurs prêts à plusieurs catégories de contrats
nommés exemple : le contrat d’hôtellerie consiste en un contrat de louage de
choses et un contrat de louage de services (du personnel)
Intérêt de la distinction
Lorsqu'un contrat est nommé il est possible de se référer aux règles qui le
régissent
Lorsqu'un contrat est innommé, il est plus difficile à appliquer car il ne dispose
pas de son propre régime juridique.
L’article 1128 du code civil dispose que “sont nécessaires à la validité d’un
contrat le consentement des deux partis, leurs capacités de contracter, un
contenu licite et certain”
Sous-Titre 1 : LE CONSENTEMENT
En pratique on examine d’abord s’il existe un accord de volonté entre les deux
partis (existence du consentement)
Si l’accord des partis était libre et dénué de tout vice (l’intégrité du
consentement)
Définition :
L’offre contractée : ….
_L’offre doit être précise et ferme : elle doit comporter tous les éléments
essentiels du contrat, assez précise pour qu’une acceptation formée par un
simple “oui” suffise pour former le contrat.
_L’offre doit être ferme, ne doit pas comporter de réserves expresses ou tacite
exemple : offre ou il est in “après acceptation du dossier”
Forme de l’offre :
L’offre peut se manifester selon des modalités extrêmement variées, elle est le
plus souvent expresse, exemple : une proposition orale (petite annonce) elle peut
également être tacite exemple : une lumière verte sur un taxi, les produits en
vitrine
Révocation de l’offre :
Article 1115 du code civil dispose que “l’offre peut être librement rétractée tant
qu’elle n’est pas parvenue à son destinataire” Article1116 du code civil ajoute
que “elle ne peut être rétracté avant l’expiration du délai fixé par son auteur ou à
défaut, à l’issue d’un Délai raisonnable”
Quand une offre est en cours, le pollicitant est engagé par son offre, il peut
toutefois révoquer à son offre tant qu’elle n’a pas été acceptée. Le principe de
libre révocation de l’offre est donc encadré.
Lorsque l’offre est assortie d’un délai, le pollicitant ne pet retirer son offre avant
la fin du délai mentionné
Lorsque l’offre n’est assortie d’aucun délai, il est distingué deux situations :
Caducité de l’offre
L'article 1117 du code civil précise que “l’offre est caduque à l’expiration du
délai fixé par son auteur ou...”
L’article 1132 du code civil dispose que «l’erreur de droit ou de fait, à moins
qu’elle ne soit inexcusable est une cause de nullité du contrat lorsqu’elle porte
sur une qualité essentielle de la prestation due ou sur celle du co-contractant ».
L’erreur ne peut pas être admise lorsqu’elle résulte d’une légèreté ou d’une
négligence excessive, l’erreur est appréciée in-concreto, l’erreur sera donc plus
difficilement admise quand elle est commise par un professionnel. Exemple :
un recruteur qui ne prend aucun renseignement avant l’embauche
L’article 1135 du code civil dispose que « l’erreur sur un simple motif étranger
aux qualités essentielles de la prestation due ou du co-contractant n’est pas une
cause de nullité à moins que les parties n’en aient fait expressément un élément
déterminant de leur consentement. Néanmoins, l’erreur sur le motif d’une
libéralité en l’absence duquel sont auteur n’aurai pas disposé est une cause de
nullité » Autrement dit, l’erreur sur les motifs déterminant n’est pas admise.
Exemple : Une personne achète pour sa fille une robe de marié, le mariage n’a
pas lieu, ils ne peuvent pas obtenir l’annulation de la vente (pas de
remboursement, etc.).
Exemple 2 : Une personne achète une maison car il croit qu’elle va faire l’objet
d’une mutation professionnelle, la mutation professionnelle n’a pas lieu : il n’est
pas possible d’annuler la vente.
Exemple 3 : Une personne achète une maison pour bénéficier d’avantages
fiscaux, finalement, il ne bénéficie pas de ces avantages : il n’est pas possible
d’annuler la vente.
L’article 1136 du code civil dit que « l’erreur sur la valeur par laquelle sans se
tromper sur les qualités essentielles de la prestation, un contractant fait
seulement de celle-ci une appréciation économique inexacte n’est pas une cause
de nullité»
Exemple : vous avez une toile de Picasso, mais vous ne le saviez que c’est une
toile de Picasso, du coup vous l’avez vendu à 10.000 euros, mais après vous
vous en rendez compte : il est possible d’annuler la vente et de reprendre : c’est
une erreur directe sur les qualités essentielles de la chose, pas une erreur directe
sur la valeur donc, il est possible d’agir en nullité, en revanche une personne
vent une toile de Picasso à bas prix en sachant bien qu’elle est authentique, il
n’est pas possible d’agir en nullité car il s’agit d’une erreur directe sur la valeur.
L’erreur doit pouvoir être prouvée : il appartient à la victime de prouver
l’erreur qu’elle a commise.
Quand un contrat est l’objet d’une erreur vice du consentement, il peut être
annulé, mais la nullité peut être demandée uniquement par la personne qui a
commis l’erreur et non par son con=-contractant. Il est possible d’agir en nullité
pendant un délai de 5 ans qui cours à compter de la découverte de l’erreur et
dans la limite de 20 ans après la conclusion du contrat. NB : La victime de
l’erreur ne peut pas demander de dommages intérêts.
SECTION 2/ LE DOL
Définition :
Le dol est une erreur provoquée, il s’agit d’une tromperie qui est destinée à
amener une autre partie, à conclure le contrat sur une fausse conviction. L'article
1137 du code civil le définit de la manière suivante “le dol est le fait pour un
contractent d’obtenir le consentement de l’autre par des manœuvres ou des
mensonges, constitue également un dol la dissimulation intentionnelle par l’un
des contractant d’une information dont il sait le caractère déterminant pour
l’autre partie.
La réticence dolosive :
elle consiste à ne pas révéler au cocontractant un fait dont il lui était impossible
d’avoir connaissance par ces seuls moyens Exemple : un garagiste vend une
voiture d’occasion sans préciser qu'elle a subi précédemment un accident.
Élément attentionnelle : la manœuvre dolosive doit avoir été accomplie de
manière intentionnelle en vue de tromper son cocontractant
L’auteur du DOL :
Le dol doit avoir eu un effet déterminant, sans cette erreur provoquée l’autre
partie n’aurait pas contracté dans les mêmes conditions. Le dol sera qualifié de
dol principal si le contrat à été conclu en raison du dol. Le dol sera qualifié de
dol incident si le contrat a été conclu dans des conditions différente de ce qui
aurait été décidé en l’absence de dol. L'appréciation du caractère déterminant est
réalisée in concreto.
L’objet du dol :
Le dol principal :
Lorsqu’un dol principal à été commis il est possible pour la victime du dol : -
Sollicité l’annulation du contrat pendant une durée de 5 ans à compter de la
découverte de l’erreur. - D’obtenir sur un fondement délictuel des dommages et
intérêts, venant réparer le préjudice subi.
Le dol incident :
Lorsqu'un dol incident a été commis il est possible pour la victime du dol de
solliciter des dommages et intérêts.
LA VIOLENCE :
La violence est régis par les article 1140 et suivi du code civil L’article 1140 du
code civil dispose que “il y a violence lorsque les parties s'engagent sous la
pression d’une contrainte ou qui inspire la crainte d’exposer sa personne, sa
fortune ou celle de ses proches a un mal considérable”.
La violence est qualifiée par un acte ou une menace grave qui est illégitime et
déterminante.
Pour être une cause de nullité, la violence doit être illégitime elle ne présente
Lorsqu’une personne est amenée à accomplir un acte par crainte révérencielle
par exemple → une personne accomplit un acte car elle a peur de déplaire à ses
parents ou à un professeur.
Sous-titre 2 : La capacité
CHAPITRE 1 : La capacité de contracter par soi-même
L’article 1145 du code civil dispose que “ toute personne peut contracter sauf en
cas d’incapacité prévus par la loi, l’article 1146 ajoute que “ son incapable de
contracter dans la mesure définie par la loi, les mineurs non émancipés, les
majeurs protégé au sens de l’article 425 du code civil. Le principe est donc que
toute personne physique morale à la capacité de contracter, les exceptions sont
strictement encadrées.
FONDEMENT :
L’usage permet au mineur d’agir seul pour les actes de la vie courante, il reste
que ces actes pourront être annulés à la demande du représentant légal s'ils sont
lésionnaires.
Il s’agit des actes nécessaires à l’entretien des biens et à leur gestion courante, il
s’agit notamment des contrats de prestations de services de locations, des petites
ventes de meubles d’usage courants etc. Ces contrats peuvent être accomplis par
un parent seul en cas d’administration légal ou par un tuteur en cas de tutelle.
Si ces actes ont été accomplis par le mineur seul, l’irrégularité aura de
conséquence que si cette opération l’aise ses intérêts. Dans ce cas, le contrat
pourrait être annulé pour lésion à la demande du représentant légal.
Il s’agit des vente d’objet autre que les meubles courant et des contrats qui
peuvent endetter le mineur ( exemple → conclusion d’une hypothèque,
conclusion d’un nantissement, conclusion d’un bail de longue durée), ces contrat
ne peuvent être accompli que par les deux parents, si c’est le cas l’accord du
juge des tutelle n’est pas nécessaire, si les parents ne s’entende pas le contrat ne
pourra être conclu qu’avec l’autorisation du juge des tutelles. Si le mineur est
placé sous un régime de tutelle, le tuteur ne peut accomplir cet acte qu’avec
l’accord du conseil de famille à défaut il conviendra d’obtenir l’accord du juge
des tutelles. Si ces règles n'ont pas été respectées le contrat est frappé de nullité
même si il n’est pas lésionnaire pour le mineur.
4ème type → les actes grave :
Pour certains actes graves listés par l’article 380 (admiration d’un immeuble ou
d’un fonds de commerce, renonciation d’un droit, consentement d’un partage)
ces contrats ne peuvent être accomplis qu’avec l’autorisation du juge des
tutelles. L’accord des deux parents ne suffit pas. Si un mineur accomplit seul un
acte grave, il peut être annulé même s’il n’est pas lésionnaire (si ces règles n’ont
pas été respectées le contrat est frappé de nullité s'il n’est pas lésionnaire pour le
mineur).
Il s’agit d’acte si grave qui ne peuvent être accompli au nom du mineur, on est
en présence non pas d’une incapacité d’exercice mais d’une incapacité de
jouissance, personne ne peut accomplir le contrat à la place du mineur, ces
contrats sont les suivants :
_ Les donations
L’incapacité du majeur :
La tutelle :
C’est le régime d’incapacité le plus stricte, elle con à la représentation du majeur
par un tuteur. L’incapacité fonctionne alors comme celle du mineur à 2
exceptions près :
1. Le juge qui met en place la tutelle peut énumérer certains actes que le
majeur en tutelle pourra continuer à effectuer lui-même.
2. Le majeur en tutelle pourra continuer d’effectuer des donations en faveur
de ses descendants ou de son conjoint
La curatelle :
Elle donne lieu à une simple assistance du majeur, il continue de participer lui-
même à la conclusion des contrats ainsi :
_Il peut conclure tout seul les actes de la vie courante et les actes
d’administration. Ces actes pourront cependant être annulés s’ils sont
lésionnaires à son encontre
_Il peut conclure des actes de disposition mais il doit alors bénéficier de
l’assistance du curateur.
_Aucun contrat n’est interdit, exemple des donations cependant pour faire des
donations, le majeur sous curatelle doit bénéficier de l’assistance du curateur.
La sauvegarde de justice :
La publicité :
Définition :
Fondement :
Exemples :
Définition :
Le pouvoir de représentation :
Une personne ne peut représenter une autre que si elle a été doté préalablement
d’un pouvoir à cet effet et qu’elle agit dans les limites de ce pouvoir. Le pouvoir
peut lui avoir été octroyé de 3 manières :
_Le pouvoir légal : exemples : les parent ont le pouvoir de représenter leur
enfants. Les dirigeants ont le pouvoir de représenter leur société.
_Le pouvoir judiciaire : dans certain cas, un jugement peut investir une
personne de la mission d’en représenter un autre exemple : Jugements désignant
un tuteur, un liquidateur judiciaire.
La qualité de représentant :
La volonté de contracter :
Le principe de la représentation est que le contrat est réputé avoir été conclu
directement entre le tiers contractant et le représenté. Le représentant n’a été que
l’instrument de la conclusion mais n’y est parti. De ce fait :