Chapitre 1 Mecanique Quantique
Chapitre 1 Mecanique Quantique
Chapitre 1 Mecanique Quantique
q Quantique
Q q
SMC-SMP/S4
Ch
Chapitre 1:
1
Insuffisances de la physique classique
classique-
Dualité Onde/Corpuscule
A/ Corpuscules
p de lumière
B/ Ondes de matière
C/ Frontière classique/quantique
1/37
À la fin du 19ème siècle, des résultats
expérimentaux
p ont posé
p de sérieux problèmes
p
2
A/ Corpuscules lumineux : 3 exemples
Définition:
Toute enceinte isotherme, imperméable au rayonnement et parcourue
par une onde électromagnétique isotrope et homogène est appelée:
corps noir.
Historiquement, le rayonnement du corps noir est l'une des premières
expériences qui a permis de dégager le concept de quanta, et par
conséquent la naissance de la mécanique quantique.
Expérimentalement,
p , on a:
U est nulle aussi bien pour les faibles longueurs d’onde que pour les grandes longueurs
d’onde.
U présente un maximum pour une longueur d’onde max dépendant simplement de T.
4
U
Ou classique
q ( ,T) 8 kT
k étant la constante de Boltzmann (k=1,38.103 J/K)
U Q ( ,T ) = 8 3h ν3 o u U Q ( ,T ) = 8 h5 c 1
c hυ hc
e kT 1 e kT 1
Etude asymptotique de U:
hc
e kT 1 + h c + .....
gran d es kT
-
4
4
=
U Q = 8 kT U clas.
D
Donc, pour les d , il y a accord
l grandes d entre
t UQuantique , Uclassique ett U expérimentale
6
Faibles longueurs d’onde (ou grandes fréquences) :
hc
h h
hc h
hc
petite ( 0) ekT >> 1 1 e kT UQ 8πhc e kT
hν 5
ekT 1
On pose: x=1/λ et α = hc/kT
UQ 88πhc h x5e αx 0 quand
d x càd d λ 0
àd quand
Ce q
qui lève la catastrophe
p UV
UQ ( ,T) d = aT
(loi de Stefan). 4
Enceinte
sous vide
Radiation
lumineuse
Anode C th d
Cathode
A
G
8
Résultats expérimentaux:
E
Existence
it d’un
d’ seuilil en fréquence:
f é O n’observe
On ’ b d
du courantt que
si la fréquence de la lumière est supérieure à une certaine
fréquence s caractéristique de la nature du métal et
indépendamment du flux lumineux
Absence d’un seuil en flux lumineux: Apparition d’un courant
même
ê pour des
d valeurs
l très
t è faibles
f ibl du
d flux
fl lumineux.
l i
9
La théorie classique n’explique pas l’existence
d’ seuil
d’un il en fréquence
f é :
- Si < s , pas de courant donc pas
d’ t ti d’él
d’extraction d’électrons.
t
- Si > s, L’effet photoélectrique est
INSTANTANE.
INSTANTANE
10
Solution: Einstein (1905)
Einstein suggéra une formulation correcte du phénomène en
utilisant ll’hypothèse
hypothèse de Planck : Radiation lumineuse est
composée de Quanta d’énergie, appelés Photons
Chaque
q photon
p (quantum)
(q ) ppossède l’énergie
g E = h , telle q
que :
max
h Ws + Ecinétique h Ws + Ecinétique
>
s
s
11
3
► La mesure du courant p photoélectrique
q I 2
V0 UAC
Si UAC= V0 I=0 : les électrons ayant même une énergie cinétique maximale ne
parviennent pas à l’anode
l anode.
L’application du théorème de l’énergie cinétique donne :
12
V0= e ν e
2m
m
v
=
e
V
0
a
x
on peut écrire :
Variation linéaire de V0
avec la
l fréquence
fé
Explication de Compton :
Le rayonnement incident n’a pas un comportement ONDULATOIRE! Mais: PAQUET DE
PHOTONS qui entre en collision avec les électrons libre du diffuseur.
15
Problème de choc: Photon - Electron
Expression de ?
- Lois de conservation: l’énergie & quantité de mouvement
- L’électron est une particule relativiste
On montre que: Le photon diffusé aura une longueur d’onde différente du photon incident, soit:
h 1 cos θ
λ = λ0 + mc θ0 λ λ0
θ λ = λ0 + λC
avec
h 0
λCompton 0 , 0243 A
2
mc θ λ = λ 0 + 2λ C
4
m 8
e 2
e
=
=
1
3
,
5
8
e
V
E1
E = En =
20
Et par suite la quantification de l’énergie: avec E1
ε
2
n
2ème Hypothèse: Si l'électron passe d’un niveau supérieurs En vers un niveau inférieur Ep,
===> Émission de photon de fréquence : telle que: hn p = EnEp
Soit : 1
E E 1
hνnp = 21 + 21 = E1 2 2
n p p n
19
Sachant que ν = c / λ 1= RH 1 1
n p p2
n2
E
avec R H = 1 = 109737 cm - 1 , dite constante de R ydberg pour H ydrogene
hc
0
-0,38
-0,85 n=4
Série de Brackett(1922)
(Infrarouge lointain)
-1,51 n=33
Série de Paschen(1908)
(infrarouge)
-3,4 n=2
Série de Balmer(1885)
(visible)
-13,58 n=1
Série de Lyman (1906)
(ultraviolet)
F i
Faisceau
Faisceau
d’électrons
d’électronss
On retient :
La matière possède le double aspect
corpusculaire
l i & ondulatoire
d l i
(aspect corpusculaire) (aspect ondulatoire)
((E,, p) ( ) ou ((,k)
() , )
23
L’aspect ondulatoire des particules
matérielles ne se manifeste que lorsque la
longueur d'onde
d onde de L. de Broglie est du
même ordre de grandeur que la longueur
caractéristique de la matière à l’échelle
l échelle
atomique
25
Remarques importantes :
Il existe deux différences fondamentales entre les
ondes lumineuses et les ondes de matière:
26
Interprétation probabiliste
De la même manière que pour le photon, le
p
carré du module de l'amplitude de l'onde
de L. de Broglie donne la probabilité de
présence d'une
d une particule.
Il estt d
donc naturel
t l d'd'envisager
i une relation
l ti
de proportionnalité entre l'intensité de
l' d ett la
l'onde l d
densité
ité d'él
d'électrons,
t n.
29
RECAPITULATIF
ONDE
MATIERE RAYONNEMENT
PARTICULE
30
C/ PHYSIQUE CLASSIQUE OU
PHYSIQUE QUANTIQUE
Rappel
pp du critère relativiste:
Vitesse v << c traitement classique
Vitesse v ≈ c traitement relativiste
===============
Par analogie,
g on définit le critère q
quantique
q :
Action A >> h traitement classique
Action A ≈ h traitement quantique
Noter qu'il n'est pas possible qu'un phénomène
physique
h i possède
èd une action
ti inférieure
i fé i à h.
h
h ≈ 10 J.s
A ti = (E
Action (Energie)x(Temps)
i ) (T )
= (Quantité de mvt)x(Distance) 31/37
A ss’exprime
e p ee en Lagrange
ag a ge ((La)
a)
1La = 1J.s = 1kg.m2.s1 Donc 1La = 10+34ħ
===================
Une autre formulation du critère:
On a : A = p.a
pa
Sachant que: p = h/
Donc:
<< a traitement classique
≈a t it
traitement
t quantique
ti
Ainsi, pour observer les ondes de matière et
Ainsi
recourir donc à un traitement quantique, les
expériences d’interférence ou de diffraction
doivent être réalisées avec des fentes de
dimensions comparables à de De Broglie 32
CONCLUSION du Chapitre
Les expériences réalisées depuis la fin du
XIXème siècle posaient de sérieux problèmes
Solutions:
L iè
Lumière: traitement
t it t corpusculaire
l i
Matière : traitement ondulatoire
Pour traiter les ondes de matière, on doit
renoncer à la mécaniqueq classique
q qu'il
q faut
remplacer par la mécanique quantique
Cette théorie s’applique
s applique chaque fois que:
Action ~ h ou encore roglie ~ a
33
Cette théorie conduit à :
i) décrire
dé i l'état
l'ét t d'une
d' particule
ti l par une fonction
f ti
d'onde: (r, t)
Cette notion de fonction d'onde remplace la notion
classique de trajectoire.
2
ii) Interpréter (r, t)comme une densité de
probabilité de présence de la particule à l'instant t.
2 3
(r,
(r t) d r représente la probabilité de
trouver la particule à l'instant t dans le volume
3
infinitésimal d r entourant le point r
34
La fonction Ψ(r, t)
doit être continue et admettre une dérivée
première
iè également
é l t continue.
ti
doit être une fonction bornée dans tout
l'espace de façon à ce que l'intégrale:
Ir ,tI d r = 1
2 3
ou de façon générale
générale, cette intégrale converge.
converge
on dit que Ψ(r, t) est une fonction de carré
sommable.
35
A retenir :
Le caractère probabiliste de cette théorie
impose la condition de normalisation ou plus
ggénéralement la convergence
g de l'intégrale
g I:
2 3
I I ( r , t ) I d r
( r , t ) est alors dite une fonction de carré sommable.
Objet du Chapitre 2 :
Expression de ( r , t ) ?
E
Equation
ti ded son évolution
é l ti ?
36
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V
Version
i exposée é du
d chapitre
h it 1
+ La Série 1
+ Le Complément de la série 1 avec corrigé
Pour
ou toute quest
question,
o , utiliser
ut se l’émail:
é a
Mq.smcsmp@gmail.com
Bon courage & bonne santé
A El Maachi
A. A Kaddouri
A.
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