Chap 2 MQ
Chap 2 MQ
Chap 2 MQ
Cours de Mécanique quantique
Chapitre 2
2:
Mécanique ondulatoire ou
Mé
Mécanique
i quantique
ti d
de S
Schrödinger
h ödi
• Introduction
• Paquet d’ondes
Paquet d ondes
• Equations de Schrödinger
• Cas particulier d’un système conservatif
• Particule dans un Potentiel plat
Particule dans un Potentiel plat
1
Hypothèse de L. De Broglie :
A toute particule matérielle de quantité de
A toute particule matérielle de quantité de
pm v
mouvement , on associe une onde de
d' d k d
vecteur d'onde et de pulsation
l tel que :
l
E = ћ et p k
Si l’onde
Si l onde associée est plane (à 1dim) de la forme :
associée est plane (à 1dim) de la forme :
(x ,t) = C exp i [ k.x (k). t ]
Problème!!!
I(x,t)I2 = ICI2 = cte
(x t) n'est pas de carré sommable
(x,t) n'est pas de carré sommable
2
Deux ondes planes :
(x,t) = (x,t) + (x,t)
(x,t) avec (,k) et (x,t) avec (,k)
i(k xω0t)
(x,t) =2Ccos(Δk
2
.x Δω .t)e 0
2
On obtient une onde résultante
O bi d é l
((x,t) qui s’étend sur une
) i ’é d
distance infini.
La densité de probabilité varie de
manière infinie avec x Elle ne permet
manière infinie avec x. Elle ne permet
donc pas de localiser la particule !!!
L’onde construite n’est donc pas acceptable
physiquement
Il faut alors augmenter le nombre des ondes
4
(x,t) doit être une onde d
(x t) doit être une onde d’étendue
étendue limitée dans l
limitée dans l’espace
espace pour que
pour que
I(x,t)I2 permet la localisation de la particule avec une certaine
probabilité
Mathématiquement, une telle onde est obtenue par
superposition d'ondes
superposition d ondes planes monochromatiques,
planes monochromatiques
chacune est caractérisée par son vecteur d'onde k et sa
pulsation :
le paquet d'ondes (à 1dim)
Ψ( t) =
Ψ(x,t) 1
2π
e p i k . x ω
g(k) exp ω(k)
(k) . t dk
où g(k) est une fonction,
fonction à priori complexe,
complexe ne présentant de valeurs
notables que dans un intervalle relativement étroit k centré
autour d'une valeur k0 et est pratiquement nulle en dehors de cet
intervalle (Fig.1)
(Fig 1)
5
Avec g(k) rectangulaire : k varie continuellement
entre deux valeurs k
t d l k1 et k
t k2. (Voir ex. 1 Série 2)
(V i 1 Sé i 2)
sinx (=sincx)
(x) est une fonction sinus cardinal:
x
et possède la forme :
t èd l f
Paquet d’onde avec deux "oreilles". Il est limité dans
d’ d d " ill " l li i é d
l’espace, donc convient pour représenter la particule. 6
Avec g(k) gaussienne, (Voir complément série 2)
(x) est oscillante avec une enveloppe
gaussienne.
Paquet d’onde limité dans l’espace, donc
convient pour représenter la particule
convient pour représenter la particule.
7
Ψ(xt) =
Ψ(x,t) 1
k.x ω(k).t
g(k) exp i kx ω(k) tdk
2π
A t=0,
A t 0, on a :
on a :
Ψ(x,0) = 1
2π g(k) exp (i k.x) dk
Inversement, on aura :
g(k) = 1
Ψ (x,0) exp ( i k.x) dx
2π
( x,0) et g(k) sont transformées
( x 0) et g(k) sont transformées
de Fourrier l’une de l’autre
8
Principales propriétés des TF:
• LL’étalement des deux voisinages est inversé : si x
étalement des deux voisinages est inversé : si x
est l’étendu de (x,t) et k celui de G(k,t), plus x
est étroit plus k est étalé et vice versa
est étroit plus k est étalé et vice versa ; (Fig.2).
; (Fig 2)
• Le produit est : x. k ≥ 1/2
Conséquence: avec L. De Broglie : p=ћk
x. p p ≥ ћ/2 ou x.
/ v ≥ ћ/2m
/
C’est la relation d’incertitude de Heisenberg
Remarque: à 3 dim, (couple de variables complémentaires) :
x. px ≥ ћ/2 ; y. py ≥ ћ/2 et z. pz ≥ ћ/2
Pas de relation entre x et p
Pas de relation entre x et py ou entre x
ou entre x et p
et pz,
etc… 9
Déplacement du paquet d'ondes
p p q
Pour onde plane: expi(k.xt) = expi
vitesse de phase
it d h est telle que la phase
t t ll l h est
t
dx = v
constante dans le temps, soit :
p,
dt k
La vitesse v de la particule
La vitesse v de la particule est telle que p=mv
est telle que p=mv
car v v = cc2
Mais v≠v car v. v
Mais v≠v
On ne peut pas associer une onde plane à une
O i d l à
particule matérielle
10
Le paquet d’ondes se déplace avec
l i
la vitesse de groupe vg
d
= vitesse de l’endroit correspondant au maximum du module de
I(x,t)I donc de l’endroit où se trouve la particule avec le
( t)I d d l’ d it ù t l ti l l
maximum de probabilité.
Vitesse de groupe
C’est la vitesse de l’enveloppe
11
Détermination de vgg :
d I(x,t) I
1) Maximum de I(x,t)I; soit : (voir Ex. Compl.)
=0
dx
d
2) Condition de phase stationnaire; soit : = 0 (voir T.D.)
2) Condition de phase stationnaire; soit : (voir T.D.)
dk
3) Relation de dispersion (k): vg est la pente de la courbe
d di
de dispersion; soit v
i (voir T.D.)
dd
it g = ( i TD )
dk
12
Remarque:
L t d’ d d’ t i fi i se déplace à
Le paquet d’onde d’extension finie x dé l à
la vitesse vg, on peut alors définir une durée de vie
t= x /vg. Compte tenu de :
vgg =/k
/ x et de x.kx ≥ 1/2,
/ ,
t. ≥1/2
avec E=ħ donc :
avec E=ħdonc :
t . ≥ ħ/2
Energie bien définie Le paquet doit avoir
une longue durée de vie (ou une grande
g ( g
extension).
C’est
C 4ème relation d
est 4 relation d’Incertitude
Incertitude de Heisenberg
de Heisenberg
13
Conclusion = 3 points à retenir:
Conclusion = 3 points à retenir:
1) Particule matérielle est décrite par un paquet d
Particule matérielle est décrite par un paquet d’ondes
ondes ::
Ψ(x,t) = 1
g(k) exp i k.x ω(k).tdk
2π
2) (x,0) et g(k) sont connectées par transformations de
les extensions x de
Fourier les extensions
Fourier de (x,0) et
(x 0) et k de g(k)
de g(k)
varient en sens inverse.
Le produit des extensions + L de Broglie entrainent les
Le produit des extensions + L. de Broglie entrainent les
relations d’incertitude de Heisenberg.
3) Le paquet d’onde se déplace à la vitesse de groupe vg
qui s’identifie
qui s à la vitesse de la particule; vg= d
identifie à la vitesse de la particule; vg=
dk
14
ÉQUATIONS DE SCHRÖDINGER
(ou Equation d’onde)
Ψ(x t) =
Ψ(x,t) 1
2π
g(k) exp i kx ω(k)
ω(k).tt dk
• Dérivation par rapport au temps :
Ψ(x,t) =
iω(k) g(k) exp i kx ω(k) . t dk
1
(*)
t 2π
• Dérivation 2 fois par rapport à l’espace :
2 (x,t) = 1
k2 g(k) exp i kx ω(k) . t dk
(**)
x2 2
• Multiplions (*) par (iħ) et (**) par ħ2/2m
et ajoutons membre à membre, on obtient :
(x,t) 2 2 (x,t) 1 2k2
i = ( (k) exp i kkx (k).t
g(k) (k) t dk
t 2m x 2 2 2m
15
Sachant que: E=ħ et p=ħk, on aura:
(x t) 2 2 (x
(x,t) t) 1 p2
(x,t)
i = ( E) g(k) expi kx ω(k).t dk (S)
t 2m x2 2 2m
Particule libre:
Particule libre: i (x,t)
(x t) 2 2 (x
(x,t)
t)
(S1)
t 2m x 2
Particule dans un potentiel constant U
Partic le dans n potentiel constant U0:
(x,t) 2 2 (x,t)
i U0 ((x,t)
,) ((S2))
t 2
2m x 2
Particule dans un potentiel quelconque U(x,t):
(x,t)
( t) 2 2 (x,t)
( t)
On admet: i U(x,t) (x,t) (S3)
t 2m x 2
A trois dimensions:
A trois dimensions: 2
2
2
avec
2 2 2
(r,t) 2 x y z
i (r,t)
(r t) U(r,t)
t) (r,t)
(r t) (SG)
t 2m et r = x,y,z
16
Remarque: Equivalence Energie et S
q q g G
p2
Classique:
Classique: ET
2m
U ( r , t)
2
(r,t)
Quantique: i (r,t) U(r,t) (r,t)
t 2m
19
SYSTEMES SOUMIS À DES POTENTIELS PLATS
(ou CARRES)
Différentes formes à considérer (Fig 3)
Différentes formes à considérer (Fig.3)
U ne dépend pas du temps donc recherches
d’états stationnaires
LL’équation
équation S4 à une dimension, soit :
S4 à une dimension soit :
2 d2(x)
U(x) (x) = E (x)
2m dx2
Le but est de :
‐ déterminer les énergies E possibles
calculer les fonctions (x)
‐ calculer les fonctions (x)
20
Co s dé at o s générales:
Considérations gé é a es
- (x,t) est de carré sommable
- (x,t)
( t) estt continue
ti
- Sa dérivée
dé vée première
p e è e est
continue sauf si U est infini. En
effet,
ff t l’é
l’équation ’é i :
ti S4 peutt s’écrire
d2((x))
W(x)
( ) . (x)
( ) = 0 avec W(x) ( ) = 2m E U(
U(x))
dx2 x0 2
d (x ) d (x ) =
dx 0 dx 0 w(x) (x) = si le potentiel est infini
x0
LLa dérivée première n’est donc pas continue
dé i é iè ’ td ti
si le potentiel est infini. 21
d2(x)
W(x) . (x) = 0 avec W(x) = 2m E U(x)
dx2 2
Pour potentiel plat : U(x)=U0 donc W(x) = constante =
d2(x)
( )
(S4) devient : . (x) = 0 avec = 2m E U0
dx2 2
‐ Si E>U0 est positif = k2
d2(x)
k2 (x) =0
0 Solution générale : (x) Aeik.x
Solutiongénérale B eik.x
dx2
Comportement oscillatoire
‐ Si E<U0 est négatif = 2
d2(x)
( ) 2
(x) = 0 Solution générale : (x) A'e
.x
x B'e .x
x
2
dx
Comportement exponentiel
Comportement exponentiel
22
Exemples d’application:
Cas d’une
Cas d une marche de potentiel
marche de potentiel
U(x)
x < 0 ===> U(x) = 0 région I
x > 0 ===> U(x) = U0 région II
U0
E (I) (II)
Deux cas à considérer: E U0 > 0 et E U0 < 0
x
Figure 4 Déplacement : de la gauche vers la droite
Cas où E > U0
- Classiquement:
q toutes les p
particules franchissent la barrière U0
- Quantiquement: on résout S4
d 2 I ( x ) 2m 2 2m d2I(x) 2
Région I : E I (x ) 0 on pose kI = E +kI I(x) =0
dx 2 2 2 2
dx
ik .x ik .x
Solution : I ((x)) A e I B e I
d2 (x)
d 2 II ( x ) 2m 2 2m II +k2 (x) =0
Région II : (E U0 ) II ( x ) 0 on pose kII = 2 (E- U0 ) II II
dx 2 2 dx2
ik .x ik .x
Solution : II (x) C e II D e II
23
Règle importante
eikx correspond à une onde sinusoïdale se propageant vers
ers le x croissants.
croissants
eikx correspond à une onde sinusoïdale se propageant vers les x décroissants.
Le sens de déplacement de la particule définit le sens de propagation de
l’onde incidente.
Ae
ikI .x
Onde incidente et B e
ikI .x
Onde réfléchie
C eikII.x Onde transmise et D eikII.x Onde réfléchie
MAIS, lla région
MAIS é i II s'étend
'ét d à l'i fi i pas d
l'infini d’onde
d réfléchie
éflé hi ===>
> D d
doit
it êt
être
identiquement nulle. On a alors:
De la même manière, on définit le coefficient de transmission:
2
trans*trans x kII /m C kII
T= T =
inc*inc x kI /m 2
A kI
25
Conditions de continuité:
et sa dérivée sont continues, alors:
dé i é i l
(0) = (0) ===> A + B = C
’(0) = ’(0) ===> ikI (A B) = ikIIC
Soit: B = kI kII A et C = 2kI A
Soit
kI kII kI kII
2
kI kII 4kIkII
et T=
et suite: k k
R =
kI kII
2
I II
et on a bien: R+T=1
A.N.: En remplaçant kI et kII par leur expression en
fonction de E et U0 et en prenant E=2U0,
on obtient: R= 0,03 et T=0,97
Remarque: E>>U0 , kI ~ kII R= 0 et donc T=1
26
Cas où E U0 < 0
U(x)
‐ Le point de vue classique est simple:
aucune particule ne franchit la barrière.
p U 0
‐ Quantique: on résout S4
d
ΦId
(I)
E
(II)
x2 x
2
m2
d2I(x)
2
︵ ︶
+
E
ΦI
x
=
0
2m
︵ ︶ + kI2 I(x)=0 avec kI2 = E
x
Région I :
dx2 2
ik .x ik .x
Solution : I ((x)) A e I B e I
Donc comportement sinusoïdal comme qu’avant
d 2 II ( x ) 2m d2II(x) 2m
Région II : (E U0 ) II ( x ) 0 k2 (x) = 0 avec k2 = (U0 E)
2 2 2 II II II 2
dx dx
k .x k .x
l ti : II (x) Ce II De II
Solution
S
Donc comportement exponentiel
La fonction doit être bornée D=0
27
Les conditions de continuité permettent
d’exprimer B et C en fonction de A; soit:
kI ikII 2kI
B= A et C = A
kI ikII kI ikII
et on obtient: R=1 T=0
Donc Onde totalement réfléchie. MAIS, dans II
(région interdite classiquement) la probabilité de
(région interdite classiquement), la probabilité de
présence n’est pas rigoureusement nulle:
2 2 kII.x
* = C e
II
Description quantique, on résout S4 et on aura :
‐ Pour E > U
Pour E > U0, les solutions sont :
, les solutions sont :
+ ik I .x ik I .x
R é g io n I : I (x ) = A 1 e + B 1e
R é g io n I I : I I (x ) = A 2 e + ik I I .xx + B 2 e ik I I .xx
+ ik I .x
R é g io n I I I : I I I (x ) = A 3 e
2m E 2m (E U 0 )
avec kI = et k II =
Résultat essentiel: Existence d’une réflexion dans (I)
30
‐ Pour E < U0, les solutions sont :
R é g io n I : I (x ) = A 1 e + ik I .x + B 1 e ik I .x
+ k I I .xx k I I .x
x
R é g io n I I : I I (x ) = A 2 e + B 2e
R é g io n I I I : (x ) = A e + ik I .x
III 3
2m E 2m (U 0 E )
avec m êm e k I = M A IS k II =
Résultat essentiel :
Existence d’une onde sinusoïdale dans III. La
probabilité de trouver la particule dans la région
III est donc non nulle : Effet TUNNEL
2
A3 2 k I I .a
T = 2
e
A1
T augmente si: a diminue et/ou U0–E est faible 31
Cas d’un puits de potentiel infini
U(x)
a x
Figure 6
0
Classiquement,
Cl i t ce problème
blè correspond d à une particule
ti l
confinée dans l’intervalle [0,a] ; elle possède une énergie E
quelconque et rebondit sur les "murs
murs de potentiel
potentiel"..
n
Conditions de continuité ==> k= avec n entier
a
2 2 2
==> E = 2
n donc quantification de l'énergie
2ma
et p = n donc quantification de l'impulsion
a
La fonction (x) s'écrit:
n 2
(x) = C sin x avec C constante de normalisation (= )
a a
Tracé des (x) : Figure 7
33
Energie En
Energie Longueur
Période
4 d’onde
a = 2/k
16E1 = 2a/n
2
3
2
9E1 a
3 Les zéros tels
2 x= ma
que:
n
4E1 a
1
E1 2a
0 a
Figure 7
34
Gé é li ti à 3 di
Généralisation à 3 dimensions
i
U(x,y,z)
U(x y z) = 0 à ll’intérieur
intérieur
U(x,y,z) = à l’extérieur
Equation S4 (à 3 dim) :
2 2 2 2
+ 2 + 2 (x,y,z) E (x,y,z)
(x,y,z)=E
2m x y z
2
8 nx n y n z
n n n
((x,y,z)
,y, ) = sin x . sin y . sin z (avec V = abc))
x y z V a b c
i E (t t0 )
etn n n (x,y,z,t) n n n (x,y,z) e
x y z x y z
Cas d’un cube : a=b=c :
2π 2 2
En n n
= 2 n x + n 2y +n z2 = Ef nx2 + n 2y +n 2z
x y z 2ma
Dégénérescence 36
Autres exemples :
Autres exemples :
Traitement quantique d’un
système dans un potentiel carré
Consulter :
Mécanique quantique
Cohen‐Tannoudji Diu Laloë
Cohen‐Tannoudji, Diu, Laloë
Tome 1 ‐ pages: 68‐79
37
C l i
Conclusion générale
é é l
‐ Un système physique est quantiquement
décrit par un paquet d’ondes.
‐ Ce paquet d’ondes est solution de
p q
l’équation de Schrödinger.
38
Chapitre 2 ‐ Exposé
+
Série 2
Série 2
+
Complément de la série 2 avec Corrigé
Sont disponibles Sur la plateforme
39