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Module: Management Des Organisations: Filière: Technicien Spécialisé en Gestion

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Royaume du Maroc

Office de la Formation Professionnelle


et de la Promotion du Travail

MODULE: MANAGEMENT
DES ORGANISATIONS

Filière : Technicien Spécialisé en Gestion


Option : Toutes les options

Septembre 2021

Réalisé par :
DRIF - MME MEFTAH SOUNDOUSS
CDC GC - MME AISSA NISRINE

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TRONC COMMUN Module N
MODULE : Management des organisations
Durée : 80 h
OBJECTIF OPERATIONNEL

COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit situer et analyser
l’organisation dans son environnement selon les conditions, les critères
et les précisions qui suivent.

PRECISIONS
• Identifier l’entreprise.
• Comprendre les interpolations entre le management de l’entreprise et
l’environnement.
• Prendre conscience des influences extérieures ainsi que les perspectives de
l’entreprise marocaine
• Evaluer sa capacité d’analyser l’environnement d’une organisation

CONDITIONS D’EVALUATION

 Individuellement.
 Travail effectué à partir :
✤ de situations représentatives des cas d’entreprises;
✤ de consignes du formateur.
 Travail effectué à l’aide :
✤ de documents pertinents sur l’organisation des entreprises;
✤ guides d’accompagnement;
✤ capsules vidéos en partie asynchrone du module.

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE


 Présentation juste et modernisée de l’activité de l’entreprise.
 Exactitude de l’interprétation des informations.
 Maîtrise des relations entre l’entreprise et ses partenaires.
 Repérage de la mutation vers l’entreprise virtuelle.

CONDITIONS D’ENCADREMENT
• Constituer des groupes de travail.
• Privilégier les échanges d’opinions entre les stagiaires et favoriser l’expression
de toutes et de tous.
• Motiver les stagiaires à entreprendre les projets proposés.
• Permettre aux stagiaires d’avoir une vue juste et actuelle du métier.
• Organiser des visites d’entreprises représentatives des principaux milieux de
travail.
• Assurer la disponibilité de la documentation et du contenu asynchrone

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PRECISIONS SUR LE CRITERES PARTICULIERS DE
COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE

A. décrire un système - Définition de l’entreprise.


entreprise. - Interprétation des relations entre les
sous systèmes de l’entreprise.
- Identification des différents types
d’entreprise.

B. Classifier les entreprises. - Analyse correcte des interpolations


entre le système entreprise et son
contexte.
- Critères de classification des
entreprises

C. Différencier les fonctions - Distinction des différentes fonctions


managériales de l’entreprise. managériales de l’entreprise.
- Mise en relation des fonctions
managériales de l’entreprise.
- Identification des mutations du
système d’information et de
communications des organisations.
D. Décrire les structures de - Distinction entre les
l’entreprise. différentes structures :
Hiérarchique
fonctionnelle, staff and
line, Matricielle et
autres.
- Saisie des motivations des
choix entre les différentes
structures .
- Adaptation des
structures à l’entreprise
virtuelle.

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E. Présenter l’environnement - Présenter les composantes du
de l’entreprise. micro et macro environnement
.
- Relever les actions de l’entreprise
sur l’environnement .
- Relever les actions de
l’environnement sur l’entreprise.
- s’adapter aux mutations de
l’environnement de l’entreprise.
(intégrer l’impact des réseaux
sociaux sur l’organisation)

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Sommaire

Chapitre 1: Le concept de l’entreprise et du management

I. Concept de l’entreprise
II. Concept du management

Chapitre 2: Finalité de l’entreprise


I. Finalités économiques
II. Finalités humaines
III. Finalités sociétales
Synthèse

Chapitre 3: Classification des entreprises

I. Classification selon la nature économique


II. Classification selon la taille
III. Classification juridique

Chapitre 4 : Fonctions managériales de l’entreprise


I. La fonction de Management
II. La fonction Commerciale et Marketing
III. La fonction Finance Comptabilité
IV. La fonction Achat et logistique
V. La fonction technique

Chapitre 5: Les structures de l’entreprise

I. Définition et choix.
II. Les types de structures
Adaptation des structures à l’entreprise virtuelle

Chapitre 6: L’Entreprise et son environnement

I. le micro-environnement
II. le macro-environnement
III. Les flux économiques
IV. L’impact des nouvelles mutations de l’environnement sur
l’organisation

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Chapitre 1: Le concept de l’entreprise

I. Concept de l’entreprise

1. Définition de l’entreprise

L’entreprise est une entité économique indépendante qui utilise des moyens
humains, matériels et financiers (matière première, ressources humaines,
matériels….) afin de produire ou commercialiser des biens ou de services,
destinés à être vendus sur un marché moyennant un prix, en vue de réaliser
un bénéfice.

Entreprise= Main d’œuvre + Matières + Machines = Biens et services


Exemple: Boulangerie = Boulanger + Farine +Four = Pain

L'entreprise a un but lucratif : réaliser des profits et gagner d'argent


On distingue entre deux approches de
définition d'entreprise :
• L'approche traditionnelle.
• L'approche systémique.

2. L’approche traditionnelle de l’entreprise

• L’entreprise est une unité de production


Produire des biens et des services en combinant des facteurs de production :
l’entreprise transforme des flux d’entrée ( Intrants ou Inputs ) en flux de sortie (
Extrants ou ouputs). Les intrants peuvent être classés en trois catégories :
Le capital technique : bâtiments, matériels…
Le travail fourni par le personnel de l’entreprise
Les consommations intermédiaires : matières 1er, services…

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 L’entreprise est une unité de répartition des richesses :
Redistribuer des revenus en partageant les richesses créées (valeur ajoutée) :
l’entreprise distribue les rémunérations aux agents qui ont participé à la réalisation
de la production.
➡ L’Etat perçoit les impôts
➡ Le personnel reçoit le salaire
➡ Les prêteurs reçoivent des intérêts
➡ Les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes
➡ Les organismes sociaux perçoivent les cotisations sociales
➡ L’entreprise garde pour elle même les revenus non distribués

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3. L’approche systèmique de l’entreprise

Le système est un ensemble d’éléments liés logiquement entre eux, qui, réunis,
concourent à la réalisation d’un objectif commun. Exemples : système nerveux,

digestif, solaire…

Un système est un ensemble d’éléments liés logiquement entre eux, qui, réunis,
concurrent à la réalisation d’un objectif commun.
Un système est composé d’éléments en interaction il ne s’agit pas d’une simple
juxtaposition d’éléments mais d’un ensemble organisé de façon cohérente en
fonction d’un but.

Les caractéristiques du système l’entreprise


• Un système dirigé : les décisions sont organisé et hiérarchisé
• Un système ouvert : l’entreprise est en relation avec son environnement
• Un système finalisé : l’entreprise poursuit des buts précis et recherche du profit
• Un système hiérarchie: se dole de structures d’exécution, de direction et de
contrôle .
• Un système coordonné : s’organise pour atteindre ses objectifs
• Un système vivant : qui naît, se développe et disparaît.

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II. Le Concept du management

1. Définitions du management

Le management englobe toutes les techniques , les méthodes de gestion de


décision ,d’organisation et d’animation d’une organisation.
Il est donc l’art de conduire une organisation vers la réalisation de ses buts.

➡ Disciplines et postulats du management

• Le management est spécifique et distinctif de toute organisation , et pas


seulement des entreprises mais aussi d’un hôpital , d’une association
..etc.
• Il n y a pas une seule bonne façon de structurer une organisation mais
une structure adaptée a la mission de l’organisation.
• Il n’existe pas une seule façon de gérer les hommes.
• On doit penser le management par rapport à l’ensemble du processus de
la chaine économique en tenant compte des relations avec les
partenaires.

2. Les niveaux du management

❖ Le management opérationnel : correspond aux décisions par la


hiérarchie intermédiaire concernant la gestion courante de l’entreprise.
❖ Le management stratégique : C’est l’ensemble des décisions qui
relèvent de la direction de l’entreprise et qui ont pour ambition de fixer
les voies pour son développement futur.
Ce management repose sur une double démarche :
- Une analyse des ressources et des compétences de l’entreprise
permettant de dégager ses forces et faiblesses.
- Une analyse de l’environnement de l’entreprise pour déceler les
opportunités a saisir et les menaces a éviter.

Le management stratégique impulse le management opérationnel car c’est


lui qui définit le cadre de travail du management opérationnel

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Les rôles du manager
3. L’approche managériale de l’entreprise
Cette approche reflète les évolutions du système entreprise dans lequel de
nombreuses entreprises se trouvent maintenant confrontées à une
distinction de fait entre d’une part la propriété de l’entreprise (détenue par
les actionnaires) et d’autre part la gestion de l’entreprise (dévolue au «
manager »).

En conséquence, les actions de l’entreprise sont maintenant analysées


comme étant le fruit d’une coalition de groupes d’agents économiques
n’ayant pas nécessairement les mêmes objectifs :
➡ les actionnaires recherchent le profit
➡ les managers ont des motifs différents : obtention de la rémunération
(revenu) la plus importante possible, recherche du pouvoir, recherche
de reconnaissance (prestige), recherche de la sécurité.

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Chapitre 2: Finalité de l’entreprise

Les finalités ou missions de l’entreprise sont les raisons pour lesquelles a eu


lieu sa création.

Il s’agit de répondre aux questions : « Pourquoi avons-nous créé


l’entreprise ? » ; « Que voulons-nous devenir ? »

I. Finalités économiques
Elles concernent l’entreprise ou l’économie du pays, telles que :
Finalité
- Le profit

- Produire et distribuer des biens et services

- La croissance Buts et
objéctifs

- La pérennité (survie de l’entreprise)


Vision
- Préservation du patrimoine stratégique

II. Finalités humaines


Elles concernent les personnes travaillant dans l’entreprise

a) Les créateurs ou dirigeants : renommée, prestige, accomplissement


personnel…
b) Le personnel :
• Création de nouveaux emplois
• Reconversion professionnelle
• Limiter les licenciement
• Participer a la formation continue
• Participer a la formation professionnelle
• Insérer des jeunes diplômes

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III. Finalités sociétales écologie

Elles concernent la société (la population extérieure à l’entreprise) :


- Services à la société : Transport ; formation ; télécommunications…

- Indépendance nationale : Parfois, l’Etat crée une entreprise


publique (contrôlée par elle à 100%) pour qu’elle ne soit plus
dépendante d’autres pays.
- Respect de l environnement écologique par le traitement des
déchets

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Chapitre 3: Classification des entreprises

Les entreprises sont nombreuses mais ne se ressemblent pas


toutes, ainsi, on trouve des petites et des grandes entreprises,
industrielle ou commerciales…
I. Classification selon la nature économique
Elle peut se faire selon 3 aspects : le secteur d’activité ; le type d’opérations
accomplies et la branche d’activité.

1. Classification par secteur d’activité (sectorielle)

On distingue 3 secteurs (activités principales) :

a. Secteur primaire : regroupe toutes les entreprises utilisant


à titre principal le facteur naturel, c’est-à-dire, tout ce
qu’on trouve dans la nature et qu’on peut le vendre tel
qu’il est :
- Agriculture ➔Légumes, fruits, céréales…

- Pêche ➔Poissons, fruits de mer…

- Elevage ➔Lapins, vaches…

- Mines ➔matières brutes (charbon, fer, cuivre…)


b. Secteur secondaire : regroupe toutes les entreprises ayant comme
activité la transformation
de matières premières en produits finis (Industries)

c. Secteur tertiaire : regroupe toutes les entreprises qui :


- vendent des biens sans transformation (achetés du fabricant et
vendus sans transformation), on les appelle : entreprises
commerciales.

- vendent des services, on les appelle : entreprises de prestation de services.

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2. Classification selon le type d’opérations accomplies

Chaque secteur (activité principale) est constitué par un ensemble


d’opérations (entreprises) :
- Secteur primaire :
a. Entreprises agricoles : où le facteur naturel est
prédominant et qui sont influencées par les variations
climatiques (pluie, sécheresse, tempêtes, soleil…)

- Secteur secondaire :
b. Entreprises industrielles : qui font de la
transformation des matières premières en
produits finis.
- Secteur tertiaire :
c. Entreprises commerciales : qui vendent des biens
sans transformation, elles se divisent en :
 Grossistes : qui achètent en grande quantité
directement chez le fabricant et vendent en grande
quantité aux revendeurs.

 Semi-grossistes : achètent du grossiste et vendent aux


détaillants.

 Détaillants : vendent directement au consommateur


final, ils peuvent acheter soit du semi-grossiste, soit
du grossiste ou du fabricant lui-même.

Parfois, le grossiste peut vendre directement au consommateur final


sans passer par les semi-grossistes ou détaillants
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d. Entreprises de prestation de services : fournissent un
travail sans fabriquer d’objets, soit pour le vendre à :
- d’autres entreprises : services de production (transport du personnel,
études, publicité…)

- aux individus : services de consommation (transport commun,


formation…)

e. Entreprises financières : collectent des ressources


monétaires auprès des personnes à forte capacité de
financement et les distribuent aux personnes ayant un

besoin de financement.
3. Classification selon la branche d’activité
Contrairement au secteur qui regroupe des activités variées, la branche ne regroupe
que les entreprises fabriquant la même catégorie de biens.

Puisque les entreprises d’une même branche d’activité produisent le même bien ou
service, elles :
- utilisent les mêmes matières premières et mêmes techniques de production
- ont des intérêts économiques communs qui vont les pousser parfois à s’entraider
et collaborer ensemble (création de lobby, centre de recherche commun…)
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Récapitulatif

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II. Classification selon la taille ( dimensionnelle)

1. Effectif du personnel employé

- Petite entreprise : 1 à 10 personnes

- Moyenne entreprise : De 10 à 500 personnes

- Grande entreprise : plus de 500 personnes

L’importance selon la taille dépend surtout de l’activité.

Exemple 1

Un cabinet d’expertise comptable qui a 50 employés, est considéré comme une grande entreprise
: si on suppose que chaque employé va réaliser 40 dossiers de comptabilité, chaque dossier sera
facturé à 1000 DH, le chiffre d’affaires du cabinet sera : 50 employés * 20 dossiers * 1000 DH =
1.000.000 DH

Alors, même si l’effectif est compris entre 10 et 500, le cabinet n’est pas une moyenne entreprise,
puisque 50 personnes lui permettent largement de réaliser un chiffre d’affaires important.

Exemple 2

Un constructeur automobile qui emploie 50 personnes est une petite entreprise et pas moyenne,
même si l’effectif est compris entre 10 et 500. Parce que 50 personnes, ne permettront pas de

2. Chiffre d’affaires

Il permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de l’entreprise avec
ses clients.

Parfois, il peut nous induire en erreur, supposant qu’une


entreprise réalise pendant 5 années consécutives un chiffre
d’affaires annule de 1 millions de DH, on pensera qu’elle est une
grande entreprise, toutefois, durant les 5 années, elle n‘arrive pas
à avoir un bénéfice.

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3. Valeur ajoutée

Pour réaliser leurs productions, les entreprises consomment des


biens et des services achetés à l’extérieur (consommations
intermédiaires), c’est-à-dire achetés à d’autres entreprises
(fournisseurs).
Et donc, la valeur ajoutée, c’est ce que l’entreprise a produit
(Production) déduction faite de ce qu’elle a acheté de l’extérieur
(consommations intermédiaires)

Valeur Ajoutée = Production – Consommations


intermédiaires

La valeur ajoutée sera réparti entre les différents facteurs de


production qui ont participé à sa réalisation :

- Le travail (employés) ➔Salaires et avantages sociaux

- La capital ➔Emprunté (banques…)➔Intérêts

➔Apporté par les propriétaires de l’entreprise ➔Dividendes

- Infrastructure et services publics ➔Assurés par l’Etat ➔Impôts


Le surplus qui reste après la rémunération des facteurs de
production, constitue une réserve gardée par l’entreprise pour
assurer son avenir (investir, faire face à des problèmes
d’argent…), on l’appelle
« Autofinancement », car il permet à l’entreprise d’avoir de
financer ses projets sans recours aux tiers.

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III. Classification juridique (selon la loi )
On distingue :

1. Entreprises du secteur public

Où l’Etat est présent dans le capital :

a. Entreprise publique : appartient en totalité à l’Etat (100% du capital)

b. Entreprise semi-publique : appartient à l’Etat et à des


personnes privées qui participent au financement (capital) et à la
gestion, mais elle est contrôlée par l’Etat, puisqu’il détient plus de
51% du capital.

2. Entreprises privées
Où le capital est détenu à 100% par des personnes privées.

a. entreprise individuelle : appartient en totalité à une seule


personne qui réalise son activité en son nom propre, et par
conséquent, il risque même ses biens personnels, si son activité ne
lui permet pas de rembourser ses dettes.

Exemple :

M. Ahmed est un épicier, il a emprunté 100.000 DH de la banque pour développer son activité.
Malheureusement, son activité a connu une grande crise et après 5 ans, il n’arrive pas à rembourser
sa dette.

La banque décide de se faire rembourser en vendant son épicerie qui vaut 70.000 DH. Ce montant
étant inférieur aux 100.000 DH qu’elle a donné à M. Ahmed, elle a décidé de saisir sa voiture
personnelle qui vaut 30.000 DH.

b. Entreprise sociétaire (société) : créée suite à un contrat entre 1


personne ou plus, qui réaliseront leur activité, non pas en leurs
propres noms, mais en nom de la nouvelle personne juridique
qu’ils vont créer (la société), et qui aura aussi un nom juridique.

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c. Coopérative : réunion de personnes désirant mettre en commun
leurs compétences et ressources pour satisfaire leur besoins
spécifiques (survie : manger et boire ; logement…) sans chercher le
profit.

Toutefois, certaines coopératives peuvent avoir comme but, la réalisation


de profits.

Synthèse

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Chapitre 4: Fonctions managériales de l’entreprise

Introduction

Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie, et sa croissance, de


s’adopter à l’environnement et aux changements qui peuvent l’affecter, le
système entreprise doit agencer, disposer et coordonner les éléments dont il
dispose de la manière la plus rationnelle possible.

Répartition des tâches par grandes fonctions :


L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser dont son premier objectif est
l’identification des différentes tâches, des différentes opérations à accomplir.
Le regroupement de ces tâches et de ces opérations en unités de travail et par
activités visant la réalisation d’un but commun est à la base de la naissance de
fonctions

➡ L’identification des tâches :


C’est à partir de la naissance de l’idée d’entreprendre liée au produit à réaliser
ou au service à rendre que le problème de l’identification des différentes tâches
et des personnes qui vont les accomplir devient présent. Cette identification des
tâches passe par :
- Une analyse minutieuse de différentes étapes nécessaires à la réalisation de
la production.
- Un premier regroupement des tâches élémentaires en tâches plus
complexes.
- Un rassemblement des tâches complexes en activités (acheter, vendre,
produire…) donnant lieu à la naissance de poste de responsabilité piloté et
appelé service.

➡ Les grandes fonctions dans l’entreprise :


En réalité, la mise en évidence des fonctions dépend, dans l'entreprise, de
l'importance qui est donnée à chacune d'elles. Cette modulation de leur
importance aboutit à des structures adaptées à l'évolution des techniques de
production et de distribution d'une part, ainsi qu'à celle de l'évolution des
conditions de travail d'autre part.
Certaines fonctions ont un retentissement sur toutes les autres (Ex. les 3
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fonctions de base), d'autres ont un horizon plus limité, mais toutes doivent
pouvoir être exercées, soit par une personne, soit par un service plus ou moins
étoffé (service fonctionnel).
Il ne faut pas confondre la fonction à exercer et l'organe qui l'exerce.
Fayol (1841-1925) définit 6 fonctions pour le fonctionnement d'une Entreprise :
o Administrative o Financière o Comptable o Commerciale
o Technique o De sécurité et sociale

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I. Fonction administrative ou du management

D’apres H.Fayol, elle se résume en : prévoir, organiser, commander, Coordonner,


contrôler. Il a recommande de ne pas la confondre avec le gouvernement de
l'Entreprise.
La fonction management n'est, ni un privilège exclusif, ni une charge personnelle
des Dirigeants ; elle se répartit, comme les autres fonctions, entre les divers niveaux
du corps Social.
Ses structures reflètent le degré de centralisation ou de décentralisation de
l'Entreprise, parfois même, de nos jours, le degré d'autonomie de certains groupes.

1. Missions :
‣ Dimension économique :
• Formuler ce que veut l’entreprise : les objectifs.
• Comprendre ce qu’est l’entreprise : points forts/ points faibles.
• Appréhender l’environnement : menaces / opportunités.
• Formuler ce que fera l’entreprise : stratégie et programmes d’action.
‣ Dimension humaine
• Quels sont les acteurs en présence : partenaires salariés.
• Que veulent les acteurs : coopération ou conflit.
• Que faire avec ou contre les acteurs.
‣ Dimension organisationnelle
• Type et forme de structures

2. Tâches de la fonction management:


‣ D’information : recueillir en permanence l’information propre à l’entreprise ou
de son Environnement ;

‣ D’analyse : compréhension des problèmes et de leurs causes ;

‣ De choix des objectifs : processus de décision, de hiérarchisation des objectifs,


les quantifier, et les faire connaître ;

‣ De formulation des politiques et des stratégies : définir les lignes de conduite,


prévoir les Résultats attendus ;

‣ D’organisation : consistent à planifier, et préciser comment (moyens,


délégation, structures, Procédures et méthodes) ;
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‣ D’animation et de motivation des hommes : informer, communiquer, mobiliser
les énergies et les compétences dans une même direction, celle des objectifs ;

‣ De contrôle : mesurer les résultats obtenus, les comparer aux objectifs,


analyser les écarts, Identifier les causes, corriger.

3. Le management des ressources humaines

C’est un ensemble de connaissances, de principes et de théories qui expliquent la


dynamique de
l’utilisation de la main-d’œuvre. C’est un ensemble de pratiques et d’activités
exercées au sein d’une organisation en vue d’avoir une main-d’œuvre performante,
stable et satisfaite.
Les théories sont élaborées sur la base de l’observation des pratiques
opérationnelles en milieu de travail. D’après Mayo (1927-1934), Usines Hawthorne
de Western Electric, Maslow, Mc Gregor, Herzberg, Ces théories reposent sur :
‣ Reconnaissance des besoins des employés :Sécurité, motivation, satisfaction,
équité, etc.
‣ Valorisation des pratiques de gestion plus respectueuses des personnes
:Leadership, communication et reconnaissance, participation et implication des
employés.

Les acteurs de la GRH sont : Dirigeants, Cadres hiérarchiques, Professionnels en RH,


Employés, Syndicats, Gouvernements.

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II. Fonction commerciale et Marketing :

Elle est l'élément moteur de l'activité de l'entreprise, à la base de toutes les


prévisions. Beaucoup trop d'entreprises savent très bien concevoir et produire, mais
ne savent pas encore vendre leurs produits de qualité.

1. La Fonction Mercatique (Marketing)

‣ Définition

Le marketing semble indispensable au succès de toute entreprise, il s’intéresse à


satisfaire les consommateurs par l’offre d’un produit ou service adéquat avec leurs
besoins et attentes, tout en tenant compte du bénéfice de l’entreprise, et de l’offre
de la concurrence.
‣ Démarche :

Pour satisfaire les consommateurs et générer un bénéfice le marketing intervient en


plusieurs phases :
• Avant l’achat (analyse…)
• Durant l’achat (force de vente, distribution..)
• Après l’achat (service après vente, actions de fidélisation ….)
‣ Phase d’analyse (avant)

• Diagnostic interne
• Diagnostic externe
• Le marché
• Le comportement du consommateur
• La concurrence
• La distribution
Malgré l’inconscience des consommateurs de l’effort qu’accorde le marketing à
cette phase de recherche, cette dernière reste la base de tout objectif ou stratégie
choisis par l’entreprise.
‣ Fixation des objectifs
Le marketing a une forte relation avec le département financier de l’entreprise (CA,
volume de ventes et part de marché…)
Le marketing fait toujours attention à la cible ainsi qu’aux concurrents à travers :
• Segmentation du marché
• Choix d’une cible

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• Choix d’un positionnement.
‣ Choix stratégiques
Selon la cible et les objectifs marketing, l’entreprise choisit sa stratégie :
• Diversification produit
• Diversification marché
• Diversification pure et simple
• Concentration

‣ Plan d’action
Le mix marketing doit être cohérent avec les objectifs, la stratégie ainsi qu’à la cible
visée.
‣ Contrôle
Le contrôle d’efficacité des stratégies adoptées ainsi que du plan marketing peut
intervenir pour l’évolution de l’entreprise en terme de part de marché et de son
portefeuille client .

‣ Conclusion
Pour que le marketing génère beaucoup de succès (atteinte des objectifs),
l’entreprise doit consacrer un budget important, qui rembourse la communication,
les promotions, les
recherches …dont on doute leur efficacité immédiate, puisque le marketing n’est
pas une science exacte

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2. La Fonction Commerciale

‣ Définition
Juridiquement, la vente est le transfert de propriété d’une personne (physique ou
morale) à une autre, avec une contrepartie pécuniaire.

La vente est une négociation (les intérêts ne sont en effet ni totalement conciliables,
ni totalement inconciliables) qui met en jeu une relation (c’est la part de l’affectif)
médiatisée par un objet (c’est la part des lois du marché et des techniques qui s’y
rapportent) répondant à des attentes ou à des besoins de personnes appelées
clients actuels ou potentiels.
La profession du vendeur peut être exaltante ou déprimante, tout dépend de
l’attitude du vendeur et de sa capacité à assumer le succès ou la déception.

‣ Organisation du travail de la force de vente (Equipe commerciale interne et


externe)
Elle peut être résumée dans le schéma suivant

‣ Organisation des tournées commerciales


La désignation des secteurs et des tournées doivent tenir compte des critères
suivants :
• les types de clientèle (particuliers, entreprises);
• le coût;
• le temps;
• le nombre de clients par rapport aux fréquences des visites (ex. client à visiter
une fois par semaine, par mois...);
• la concentration géographique de déplacement (ex. zones montagneuses,...);
• le domicile du représentant;
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• le type de produit;
• les qualités et exigences des vendeurs (rapidité et efficacité);

‣ Le profil du bon vendeur


Il doit maîtriser 10 règles fondamentales :
1. Connaître le produit
2. Connaître le prospect
3. Savoir être méthodique
4. Savoir réussir le premier contact
5. Être acceptée comme personne
6. Créer le besoin
7. Savoir traiter les objections
8. Savoir maîtriser l’argumentaire
9. Savoir conclure la vente
10.Savoir conserver un client en sachant
gérer une réclamation.

III. Fonction comptable et financière

1. La Fonction Mercatique (Marketing)

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Il faut des capitaux gérés avec compétence pour faire vivre une entreprise et, parmi
ces Capitaux, des disponibilités suffisantes ou du crédit.
L'autofinancement consiste à Financer l'entreprise par prélèvement sur ses propres
bénéfices pour permettre son Développement.
‣ Missions :
➡ Gérer les ressources et les moyens financiers nécessaires à l’activité
• Tenue des comptabilités
• Suivi des encaissements et décaissements
• Gestion des concours financiers
• Placement des ressources dégagées
➡ Fournir l’information financière aux décideurs
➡ Remplir les obligations légales et fiscales
‣ Objectifs :
Posséder une information comptable et financière fiable et ponctuelle
• Obtenir les meilleures conditions financières
• Réduire les frais administratifs de gestion
‣ Obligations :
• Respecter l’équilibre entre rentabilité et liquidité, pour maîtriser le
développement de L’entreprise

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2. La Fonction comptable

Elle permet de voir à tout instant comment sont utilisés les capitaux par la
comptabilité Générale qui saisit les mouvements entre l'Entreprise et les tiers :
• Actionnaires, associés, prêteurs.
• Fournisseurs de moyens et de matières , fournisseurs de services .
• Salariés.
• Clients..etc

Et par la comptabilité analytique d'exploitation ou la comptabilité industrielle qui ne


traite que des mouvements internes et les éclaire ; elle s'intéresse donc aux coûts,
aux prix de Revient.

Les données utiles pour la comptabilité

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IV. Fonction Achat et Logistique

C'est l'ensemble des opérations qui permettent de mettre à la disposition d'un


utilisateur un bien ou un service non disponible dans l'entreprise correspondant à
un besoin défini en quantité et en qualité dans un temps déterminé à un coût
minimum.
Assurer la continuité et la fiabilité des flux de matières premières, produits finis ou
semi finis, depuis la conception d'un produit jusqu'à sa réception par le client.
Le service achats a deux objectifs :

1. L’achat

L'acheteur est animateur, gestionnaire et négociateur. Il établit et applique la


politique d'achat en respectant les impératifs de qualité, coûts, délais et service. Il
prospecte des fournisseurs potentiels et assure une veille sur les nouveaux produits.
Enfin, il joue le rôle d'interface entre les fournisseurs et les services internes
utilisateurs

2. L’approvisionnement

Les objectifs sont de :


• Rechercher une qualité adaptée au service que la clientèle attend du produit
fabriqué : c'est l'analyse de la valeur. L’analyse de la valeur conduit à analyser
un produit dans une optique fonctionnelle, en étudiant les fonctions
qu'assurent ce produit. L'objectif est de produire de façon optimale, les
fonctions essentielles qu'il doit remplir et elles seules. Il faut éliminer les
fonctions gadgets, et garantir un niveau de qualité minimale pour respecter un
coût minimal.
• Obtenir la qualité optimale. Il faut éviter d'acheter de la qualité maximale. Il
faut réaliser la meilleure livraison prix/qualité/délai de livraison. D'après cela,
on détermine les services et la quantité.
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• Contribuer à améliorer la rentabilité de l'entreprise en agissant sur les coûts, et
en s'efforçant de réduire les coûts d'achat, et en améliorant la gestion des
fonds.
• Transmettre aux autres services de l'entreprise des informations sur le marché
amont.

‣ Détermination des besoins et Cahier des charges


Les besoins non répétitifs sont les besoins de biens qui se produisent une fois et ne
se répètent pas; (exemple : les biens d'équipement).
Les besoins répétitifs qui se répètent (exemple : les matières premières, ou
composants).

Un cahier des charges va préciser toutes les caractéristiques d'un besoin. Il faut
définir ensuite les quantités, discuter les périodes de livraison. L'approvisionnement,
pour les besoins répétitifs, fait appel à des techniques d'optimisation de la gestion
d'approvisionnement.

‣ La provocation des offres


L'appel d'offre est une demande de prix, une demande de facture pro forma. La
demande de prix comporte :
Un descriptif du produit.
Les délais de livraisons souhaités
Le volume global sur périodicité.
Les lieux de production à livrer.
Le cas échéant, une fourchette de prix est à déconseiller.
L'appel d'offre s'adresse à un nombre restreint de fournisseurs (dans la presse
spécialisée au niveau national, voire au niveau international).

‣ La synthèse des informations : le tableau des comparaisons


Il doit y avoir :
• Les caractéristiques du produit.
• Les conditions de prix.
• Les délais et conditions de livraisons.
• Les services annexes à la vente.
• Les délais et les conditions de paiement.
• Les détails très techniques sur la qualité.

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‣ Le choix du fournisseur

a - Analyse du tableau comparatif : On ne doit pas hésiter à faire un système de


notation.
On ne doit pas regarder que le prix, et comparer les produits avec les autres
éléments par rapport aux caractéristiques.

b - Recours à des formes modernes de négociation: (Analyse de la valeur)


Remarque : Le choix se fera entre un ou plusieurs fournisseurs. Mais le choix d’un
seul fournisseur a pour a pour avantage le partenariat; mais un inconvénient, la
dépendance
‣ L’acte d’achat

a – L’importance de la commande :
C'est un véritable contrat. il faut prévoir des clauses suspensives. Il faut des qualités
de négociation. Il y a des aspects juridiques importants. La commande est la fin de
l'approvisionnement, et le début du processus de production.

b – Particularité de la commande :
Elle doit être déclarée par écrit. Elle doit reprendre tous les éléments de la demande
de prix. Elle doit être diffusée dans l'entreprise à tous les services.

‣ L’après-achat
Il faut surveiller les délais, le stockage et le déstockage des produits

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3. La logistique
Ensemble des opérations qui permettent de mettre à disposition le bon produit au
bon moment au bon endroit à moindre cout.
La chaine logistique comprend :
• La logistique industrielle
• La logistique de stockage
• La logistique de distribution

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V. Fonction technique ou de production

Pour produire, une entreprise a besoin d’un ensemble d’éléments que l’on appelle
les facteurs de production. On classe ces derniers en 3 catégories :
• Le facteur travail
• Le facteur capital
• Les consommations intermédiaires

‣ Le facteur Travail

il désigne l'ensemble des heures de travail effectuées par les personnes qui
travaillent dans l'entreprise, salariées ou non (pour désigner l'ensemble du
personnel, on parle de ressources humaines).

‣ Le facteur Capital

Il désigne l'ensemble des heures de travail effectuées par les personnes qui
travaillent dans l'entreprise, salariées ou non (pour désigner l'ensemble du
personnel, on parle de ressources humaines).

‣ Les consommations intermédiaires

Appelées parfois capital circulant; il s'agit des biens ou services qui disparaissent ou
sont transformés au cours du processus de production.

Le capital et le travail sont deux facteurs de production qui ne disparaissent pas


dans le processus de production qui permettent de transformer les consommations
intermédiaires pour produire des biens et services.

Les fonctions suivantes sont des composantes de la fonction technique ou de


«Production »
➡ Recherches
➡ Études
➡ Préparation du travail :
• Méthodes
• Ordonnancement, lancement Exécution (ou fabrication)
• Outillage
• Magasinage de matières premières et de produits semi-ouvrés

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• Contrôle
‣ Missions :
• Mettre au point les produits répondant aux besoins du marché
• Concevoir les procédés et méthodes de fabrication
• Définir et organiser les moyens humains et matériels de production
• Fabriquer les produits dans de bonnes conditions de quantités, qualité,
coûts, et délais
‣ Objectifs :
• Volumes de production
• Qualité des produits
• Coûts de fabrication
• Délais de livraisons
‣ Obligations :
• Recherche et développement (innovation)
• Productivité (organisation)

Conclusion :
L’organisation interne d’une entreprise en différentes fonctions a souvent le défi de
la production d une qualité acceptable et reconnue par ses clients qui lui permettra
facilement l’atteinte de ses objectifs commerciaux, financiers, techniques et de GRH.
La Qualité étant l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou
service qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.
De plus en plus, la qualité devient une fonction autonome et spécialisée qui
s’impose dans
l’organigramme des entreprises vu qu’elle accompagne les autres fonctions et les
oriente vers une amélioration continue.

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Chapitre 5: Les structures de l’entreprise

Introduction
L’entreprise est un système qui a différentes finalités, pour les atteindre, elle doit
s’organiser et se structurer, pour cela, elle va diviser les tâches, coordonner le travail
et répartir les responsabilités et les pouvoirs.

I. La structure de l’entreprise: nature et choix.

1. La nature de la structure d’entreprise


La structure décrit la façon dont les taches sont réparties, la manière dont le pouvoir
est exercé, et les relations entre les divers éléments du système (coordination).
Une structure est représentée par un organigramme (c’est un schéma ou un
graphique représentant le processus réel de l’exercice du pouvoir, la répartition des
taches, les liens formels entre les différents services).

2. les déterminants du choix de la structure.

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Il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à
déterminer les facteurs qui poussent les
entreprises à choisir telle ou telle
structure.

Les principaux déterminants de


choix d’une structure
- La taille de l'entreprise.
- La diversification du produit.
- Culture managériale des dirigeants.
- La complexité des activités de
l'entreprise.
- La stabilité de l’environnement de de
l'entreprise.

II. Les types de structures

1. La structure hiérarchique

La structure hiérarchique repose sur :

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‣ L’unité de commandement : chaque subordonné ne oit d’ordre que d’un seul
chef lequel relève aussi d’un seul supérieur et ainsi de suite.
‣ La délégation de l’autorité : c’est la transmission de l’autorité par un supérieur
hiérarchique un subordonné. On délègue uniquement l’autorité mais le supérieur
reste responsable des résultats des décisions prises par le subordonné.
‣ Le principe de la responsabilité absolue : c’est l’obligation
pour un subordonné d’accomplir les taches qui lui sont assignés et d’expliquer les
résultats non satisfaisants obtenus.

2. La structure fonctionnelle

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‣ Pour éviter qu’un seul chef contrôle plusieurs activités dépassant ses capacités,
les entreprise ont évolué vers une nouvelle structure dans laquelle chaque
subordonné dépend de plusieurs chefs, chacun d’eux ayant une autorité limitée à
sa spécialité, appelée autorité fonctionnelle.

➡ La structure fonctionnelle repose sur :

‣ La multiplicité des commandements : chaque subordonné reçoit les ordres de


plusieurs chefs.

‣ La délégation de l’autorité : c’est la transmission de l’autorité par un supérieur


hiérarchique à un subordonné.

‣ Le principe de la responsabilité relative : aux spécialités de chaque organe.

3. La structure hiérachico-fonctionnelle (staff and line)

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‣ C’est une structure qui repose sur l’unicité de commandement (1 seul chef pour
chaque subordonné) représentée par des organes hiérarchiques qui disposent,
seuls, de l’autorité.

‣ Mais en même temps, ces organes hiérarchiques ont la nécessité de recourir


(consulter) à des spécialistes, appelés « Etat Major », qui ont une fonction de
conseil, d’étude et de contrôle.

‣ Ils ressemblent aux fonctionnels par leurs activités spécialisées sauf qu’ils n’ont
pas d’autorité, mais une simple fonction de conseil de l’organe hiérarchique
auquel ils sont rattachés.

‣ En général, l’Etat Major n’existe qu’aux échelons élevés de la hiérarchie.

4. La structure divisionnelle

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‣ Structure où l’entreprise décentralise le pouvoir et les décisions par divisions
créées selon une logique de produit, de marché, de couple produit-marché,
d’activité ou de type de clientèle. Chaque division a une certaine autonomie.

‣ Cette structure est utilisée par les grandes entreprises développant plusieurs
produits, car elle permet une bonne coordination, puisque le responsable de
chaque division s’occupe de toute la vie du produit.

‣ Cette structure repose sur une division donnant naissance à la création de mes
correspondant soit aux différents :
➡ Produits ou famille de produits.
➡ Zones géographiques.
➡ Catégories de clients

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5. La structure matricielle

‣ Structure découpée à la fois par produit ou par projet et par fonction


spécialisée.

‣ Repose sur la dualité de commandement, chaque subordonné aura 2


supérieurs, un chef de projet évoluant en fonction des besoins et un supérieur
fonctionnel permanent.

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Avantages et inconvénients des structures

III. Adaptation des structures à l’entreprise virtuelle

1. Définition de l’organisation virtuelle

L’organisation virtuelle se fonde plus sur le télé-travail, en optimisant les possibilités


d’Internet et du travail collaboratif à distance. De nombreux prestataires de conseil
travaillent ainsi, réduisant la structure à sa plus simple expression.
‣ Parfois appelée organisation en réseau, l’organisation virtuelle est une
structure modulaire composée d’un noyau central de taille réduite et de
fonctions satellites, sous-traitées.
‣ C’est la structure moderne par excellence, qui coïncide avec le
développement de l’auto entrepreneuriat et de la multi activités des
travailleurs modernes
2. Adaptation des structures à l’organisation virtuelle

La migration des structures organisationnelles hiérarchiques vers des formes plus


souples et organiques a remis en question plusieurs points fondamentaux
d’opposition entre la structure classique et la structure libérée.
En termes de structure, on peut en relever trois :
‣ La fin des longues boucles de contrôle : en application du principe « c’est
celui qui fait qui sait », les acteurs de terrain deviennent experts de leur
métier. Ceci supprime les coûts importants de contrôle, car on estime que

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dans l’industrie chaque manager consacre la moitié de son temps au
contrôle et au reporting.
‣ Le principe de l’autonomie des acteurs : il accompagne l’idée que l’humain
est loyal et compétent. C’est une valeur forte qui permet l’autonomie et la
responsabilisation. Cette autonomie se décline en trois sous- composantes :
➡ L’auto-direction : chaque acteur et chaque équipe déterminent leur
projet en respectant la vision du dirigeant ;
➡ L’auto-organisation : l’acteur est autonome dans sa façon de faire ;
➡ L’auto-contrôle : pas de censeur, ni d’instrument de contrôle, c’est
l’acteur qui se contrôle lui-même.
‣ Le modèle organisationnel devient alors la pyramide managériale inversée
: le management est au service des employés (et non l’inverse !), eux-mêmes
au service des clients. Le leader aide à la réflexion et donne du sens à l’action
de l’équipe.

‣ Certains experts estiment qu’on peut ainsi passer de 7 à 2 niveaux de


hiérarchie pour générer de l’agilité, des économies et au final du bien être au
travail.
‣ Une structure virtuelle est un ordre de coordination et de production sans
amarre géographique.
‣ Par suite, l’entreprise virtuelle n’appartient à aucun espace particulier.

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Chapitre 6: L’Entreprise et son environnement

Introduction

Pour pouvoir prendre des décisions pertinentes, l’entreprise, en tant que système
ouvert, doit tenir compte de son environnement ce qui inclut un certain nombre de
composants qui ne se limitent pas à ses partenaires économiques classiques (clients,
fournisseurs…).
D’une manière étendue, on définit l’environnement d’une entreprise comme
étant « l’ensemble des éléments extérieurs à l’entreprise en relation avec
ses activités ».

I. Le Micro-environnement

Le Micro-environnement de l’entreprise est constitué par ses partenaires sur le


marché. L’entreprise désirant connaître son environnement spécifique doit
apprécier les différents aspects le concernant.

Cette étude de l’environnement spécifique constitue le contenu essentiel des


études de marché réalisées par les entreprises.

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Les clients Les fournisseurs Les concurrents

Identifier les Déterminer leur Déterminer les


besoins nombre concurrents
Déterminer Evoluer leur taille directs (biens
leur et leur pouvoir similaires) et
nombre Apprécier les les concurrents
Evoluer leurs fournisseurs qui indirects (bien
forces et disposent d’un de
leur monopole… substitution).
pouvoir Envisager les Apprécier leur
Envisager les évolutions force et leur
évolutions pouvoir
Envisager les
évolutions
en termes de
rapport de
force
Déterminer s’il
est difficile
d’entrer ou
d’en sortir
(barrières à
l’entrée ou à la
sortie)

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II. Le Macro-environnement

On distingue généralement sept composants différents qui permettent de définir


l’environnement de l’entreprise. Ces composants ont une incidence plus ou moins
forte sur le fonctionnement de l’entreprise.

‣ Les facteurs géographiques et démographiques : Ces facteurs couvrent des


domaines assez vastes.
D’une part, il s’agit de l’environnement géographique de l’entreprise (climat, qualité
de l’environnement, proximité d’une zone urbaine…) qui peut avoir une influence
sur la stratégie d’une entreprise (installation de Eurodisney à Marne-la-vallée), de
l’ensemble des infrastructures logistiques (proximité d’un aéroport, d’un port ou
d’une desserte autoroutière…) et enfin de la situation démographique globale d’une
nation (la structure par âges de la population n’est pas neutre d’un point de vue
économique).

‣ Les facteurs socioculturels : Les besoins des agents économiques sont souvent
déterminés en partie par les modes de vie des individus, les valeurs esthétiques
ou les modes de pensée (développement de la consommation éthique par
exemple).

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‣ Les facteurs juridiques et institutionnels : Ces facteurs constituent un élément
essentiel du fonctionnement de l’économie puisqu’ils déterminent les règles du
jeu en vigueur sur un marché qui vont encadrer, conditionner l’activité des
entreprises (réglementation juridique, sociale, fiscale…).
Exemple : déréglementation du marché des Télécommunications.

‣ Les facteurs technologiques : Dans une situation économique caractérisée par


une forte concurrence, les évolutions technologiques se traduisent souvent par
la remise en cause des rapports de force entre les entreprises d’un même
secteur puisque son incorporation rapide dans l’entreprise peut lui procurer un
avantage compétitif certain durable ou temporaire (invention de nouveaux
produits ou services –téléphone portable, web…).

‣ Les facteurs concurrentiels : Concernent essentiellement les partenaires


directs de l’entreprise qu’ils se situent en amont ou en aval du processus
productif.
➡ En amont, il s’agira du poids que les fournisseurs et plus généralement
l’évolution des marchés des principales ressources productives peuvent
avoir sur le marché de l’entreprise (exemple : évolution du prix des
matières premières dans certaines productions).
➡ il s’agit du marché des clients de l’entreprise, dont la structure, le
nombre d’acteurs peut avoir des conséquences importantes sur le
devenir de la firme (exemple : les fournisseurs des entreprises de
Télécommunication, poids des réseaux sociaux ).

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‣ Les facteurs sociaux : Cela concerne un aspect interne de l’entreprise
puisque l’on entend par là l’analyse de la motivation et de l’implication des
personnels de l’entreprise (importance des syndicats, motivation du
personnel…) qui peut infléchir les décisions stratégiques de l’entreprise.

‣ Les facteurs économiques : Il s’agit tout d’abord du système économique


dans lequel évolue l’entreprise (système capitaliste ou socialiste par
exemple) mais il s’agit surtout de l’évolution des principales variables
économiques (inflation, croissance économique, évolution du taux de
change…) qui a une incidence sur la politique de l’entreprise (politique
d’investissement, délocalisation…)

III. Les flux économiques


1. Notion de flux

L’entreprise ne peut pas vivre en vase clos : pour exister et survivre il lui est
indispensable d’échanger avec son environnement : Elle puise les moyens de
fonctionner (travail, capitaux, ressources naturelles, informations) et vend à ses
clients ce qu’elle a produit.

Les relations avec l’environnement se font par l’intermédiaire de marchés dans un


système économique capitaliste et sont représentés par des flux économiques de
sens inverses.

• On entend par flux, un mouvement de bien, de monnaie, ou plus généralement de


toute grandeur économique entre deux pôles économiques au cours d’une
certaine période.

• L’activité économique donne naissance à des échanges qui se traduisent, le plus


souvent par deux flux de sens contraires :

• Les flux réels : Il s’agit des flux de biens ou de service, ils sont mesurés par des
quantités physiques (tonnes, litres,..).

• Les flux monétaires : Il s’agit des flux de monnaie qui sont, plus souvent, la
contrepartie des flux réels. Ils sont évalués en valeurs (dirhams, dollars,..).

• Dans la pratique, les opérations économiques peuvent être :


‣ Unilatérales : un flux unique entre agents, exemple : don ;
‣ Bilatérales : des flux réciproques entre agents, Exemple : achat

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d’équipement contre chèque…
2. la construction du circuit économique

L’ensemble des flux économiques entre agents peut être visualisé de manière
schématique par un circuit. Par exemple, la représentation du circuit économique
retraçant le versement du salaire à un ménage en échange de sa participation à
l’activité productive est la suivante:

Le Schéma de flux pouvant exister entre une entreprise et ses partenaires :

•Lorsqu’il retrace des flux opposés de valeurs identiques, le circuit traduit un


équilibre.
• la construction du circuit économique nécessite deux regroupements :
• Le regroupement des agents individuels en catégories homogènes, les agents
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économiques, dénommées également secteurs institutionnels.
• Le regroupement des flux économiques de même nature en opérations
(consommation, production…)

‣ Les échanges avec l’environnement peuvent s’analyser comme une boucle


de rétroaction : l’entreprise agit sur son environnement qu’elle influence, et
ce dernier agit à son tour et influence lui aussi la vie de l’entreprise.

‣ Les entreprises ne sont pas un monde à part, même si elles fonctionnent


avec des règles qui leur sont propres. Les règles internes de gestion sont en
partie dépendantes du fonctionnement de la société. La société évolue aussi
quand l’organisation des entreprises change.

‣ L’entreprise constitue un sous-ensemble important, voire déterminant, de


l’économie et de la société. L’entreprise est une institution au même titre
que l’Etat ou la famille.

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IV. L’impact des nouvelles mutations de l’environnement sur
l’organisation

L’entreprise bénéficie de facteurs extérieurs positifs et de services publics, et subit


des éléments négatifs et des contraintes de la part de son environnement.

De façon symétrique, l’environnement enregistre les retombées des actions de


l’entreprise, retombées positives ou négatives, selon les acteurs qui les subissent et
le point de vue où l’on se place.

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Il faut préciser que la nature de l’environnement de l’entreprise n’est pas statique.
L’environnement de l’entreprise que nous venons de définir change de nature : il est
turbulent.

La turbulence entraînera des modifications dans l’environnement qui auront un


impact sur l’organisation de l’entreprise. Les causes des turbulences, généralement
relevées dans la littérature sont : la complexité, l’incertitude et le dynamisme.

‣ La complexité correspond à l’hétérogénéité et à l’étendue des activités


d’une organisation .
‣ L’incertitude est le manque d’information sur des facteurs
environnementaux rendant impossible la prévision de l’impact d’une
décision spécifique sur l’organisation.
‣ Quant au dynamisme, il entraîne l’absence de modèles en renforçant le
caractère imprévisible de variations des facteurs constituant
l’environnement. Le dynamisme peut se trouver représenté par la croissance
du marché, la modification de la structure concurrentielle ou l’amélioration
des technologies.

Exemple de mutations de l’environnement :

1. La digitalisation du travail a donné naissance au télétravail et au e-commerce


2. La robotisation des postes a réduit l’effectif du personnel et a transformé les
compétences requises sur le marché du travail,
3. Le bouleversement de l’ordre économique mondial a affaibli des pays riches
(Allemagne) et a appauvri davantage les pays émergeants (la guerre contre le
terrorisme, le réchauffement climatique ou les pandémie comme la Covid-19…..)
et a bouleverse les modes de vie.

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