ExercicesBMS20 21
ExercicesBMS20 21
ExercicesBMS20 21
.
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Bases mathématiques pour les sciences (BMS)
Collège Sciences
Exercices
&Technologies
L’équipe pédagogique
2
Rudiments de logique et de théorie des ensembles
1
1.1 Opérations logiques
Exercice 1. x est un réel ; on considère les deux propositions suivantes :
• P1 : "x ≤ 2"
• P2 : "x ≥ 0".
Compléter le tableau suivant en indiquant à chaque fois si la proposition est vraie ou fausse :
P1 P2 P1 ET P2 P1 OU P2
x=3
x = −1
x=1
x ∈ [0, 2]
Bilan : écrire l’intervalle [ a, b] en ne faisant intervenir que des propositions portant sur une inéga-
lité.
Exercice 2. P et Q désignent deux propositions logiques.
1. Construire les tables de vérité des propositions suivantes :
(a) P ⇒ ( Q ⇒ P)
3
4 CHAPITRE 1. RUDIMENTS DE LOGIQUE ET DE THÉORIE DES ENSEMBLES
(b) ( P ⇒ Q) ou ( Q ⇒ P)
(c) ( P ⇒ Q) et ( Q ⇒ P)
(a) ¬( P ⇔ Q)
(b) ¬(( P ∨ Q) ⇒ Q)
Exercice 3. Une tautologie est une proposition logique toujours vraie (quelles que soient les va-
leurs de vérité de ses propositions élémentaires). Soient A et B deux propositions. Les proposi-
tions suivantes sont-elles des tautologies ?
1. (A ET ( NON A))⇒ B ;
2. A ⇒ (A ET B) ;
3. A ⇒ (B ⇒ A).
Exercice 4. Soient A, B, C, D 4 propositions. On sait que A ⇒ B, B ⇒ C et B ⇒ D sont vraies.
Que peut-on déduire dans les situations suivantes :
1. On sait que B est vraie.
2. On sait que D est fausse.
3. On sait que B est fausse.
Exercice 5. 1. Laquelle des formules suivantes est équivalente à : P et ( P ou Q) ?
(a) P et Q
(b) P ou Q
(c) P
(d) Q
(a) P et Q
(b) P ou Q
(c) P
(d) Q
Exercice 6. 1. Quelle est la négation de : (non P) et Q ?
(a) P et (non Q)
(b) P ou (non Q)
(c) (non P) ou Q
(a) (non P) ou Q
(b) (non P) et Q
(c) (non P) et (non Q)
(d) P et (non Q)
(a) P et Q
(b) P ou Q
(c) (non P) et (non Q)
Exercice 7. Soit x un réel. Ecrire la négation de
( x 2 ≥ 1 ∧ x 3 < 2) ∨ ( x 2 ≤ 9 ∧ x < 0).
Exercice 8. Quelle est la négation de P ⇒ (nonQ) ? Quelle est sa contraposée ? Illustrer avec des
propositions mathématiques de votre choix.
Exercice 9. Soient x et y deux réels. L’implication ( x ≥ 0 ET y ≥ 0) ⇒ xy ≥ 0 est-elle vraie ?
Ecrire sa contraposée C et sa réciproque R. Lesquelles (ou laquelle ?) sont vraies ?
Exercice 10. On dispose de trois jetons de trois formes différentes (Carré, Rond, Triangle), chaque
jeton peut être soit Rouge, soit Vert, soit Bleu. On sait que les affirmations suivantes sont vraies :
A1. Si le jeton rond est bleu, alors le jeton carré est vert.
6 CHAPITRE 1. RUDIMENTS DE LOGIQUE ET DE THÉORIE DES ENSEMBLES
A2. Si le jeton rond est vert, alors le jeton carré est rouge.
A3. Si le jeton carré n’est pas bleu, alors le jeton triangulaire est vert.
Exercice 11. On dispose de 4 cartes, chacune possède sur un côté une lettre, sur l’autre côté un
entier. Elles sont posées, les faces visibles sont A, B, 4 et 7.
1.2 Quantificateurs
Exercice 12. Écrire les négations logiques des propositions suivantes :
1. ∀ x ∈ R, ( x > 0 OU x < 1)
2. ∀ x ∈ R, x < 1 ⇒ x2 < 1.
3. ∀ p ∈ N, ∀n ∈ Z, p ≥ n.
• ∀ x ∈ A, x ∈ B
• ∀ x ∈ E, ( x ∈ B ⇒ x ∈ A)
• ∀y ∈ E, (y ∈ A ⇒ y ∈ B)
• (∀ x ∈ E, x ∈ A) ⇒ (∀ x ∈ E, x ∈ B)
Exercice 14. Si f est une application de R dans R, la définition de “ f est bornée” est “∃ M ∈
R, ∀ x ∈ R, | f ( x )| ≤ M”. Donner la définition de “ f n’est pas bornée”.
Exercice 16. Pour chacune des propositions suivantes, donner sa négation, et dire si elle est vraie
ou fausse (en justifiant la réponse)
1. ∀ x ∈ R∗ , x2 > 0
2. ∀ x ∈ R, x2 > 0
3. ∃ x ∈ R, x2 > 0
√
4. ∀ x ∈ R, x2 = x
5. (∀ x ∈ R)(∃y ∈ R)( x + y = 0)
Exercice 17. Soit f une fonction de R dans R. A quelle(s) écritures correspondent les proposi-
tions :
1. ∃ x ∈ R, f ( x ) = 0
8 CHAPITRE 1. RUDIMENTS DE LOGIQUE ET DE THÉORIE DES ENSEMBLES
2. ∀ x ∈ R, f ( x ) = 0
Ecrire sous la forme d’une proposition avec quantificateurs les énoncés :
(R) : f n’est pas la fonction nulle
(S) : f ne s’annule pas sur R.
Exercice 18. Écrire sous la forme d’une proposition avec quantificateurs les énoncés suivants :
1. Il existe un réel plus petit que tous les entiers naturels.
2. L’intervalle I est inclus dans [1, 2].
Exercice 19. Soient E un ensemble, A et B deux parties de E définies par :
A = { x ∈ E, P( x ) vraie} et B = { x ∈ E, Q( x ) vraie }
où P et Q sont deux propositions.
Traduire à l’aide des ensembles A et B les propositions :
1. ∀ x ∈ E, P( x ) ⇒ Q( x )
2. ∃ x ∈ E, P( x ) et Q( x )
3. ∀ x ∈ E, P( x ) ou Q( x )
4. (plus dur...) ∃ x ∈ E, P( x ) ⇒ Q( x )
Exercice 20. Pour chacun des ensembles colorés ci-dessus indiquez si les propositions suivantes
sont vraies ou fausses. On prendra tour à tour E = A puis B puis C.
1. ∀ x ∈ [0, 5], ∃y ∈ [0, 5], ( x, y) ∈ E,
2. ∀y ∈ [0, 5], ∃ x ∈ [0, 5], ( x, y) ∈ E,
3. ∃y ∈ [0, 5], ∀ x ∈ [0, 5], ( x, y) ∈ E,
4. ∃ x ∈ [0, 5], ∀y ∈ [0, 5], ( x, y) ∈ E.
Donner la négation de la proposition
∀ x ∈ [2, 5], ∃y ∈ [0, 5], ( x, y) ∈ A.
Cette négation est-elle vraie ou fausse ?
“ pour tout entier n ∈ N∗ , si l’entier (n2 − 1) n’est pas divisible par 8, alors l’entier n est pair ”
P ( x ) : “x < 0 ⇒ x < x2 ” ?
2. Démontrez Q( x ).
1
Au moins deux de ces réels sont distants de moins de (moins étant compris au
n
sens large)
10 CHAPITRE 1. RUDIMENTS DE LOGIQUE ET DE THÉORIE DES ENSEMBLES
Exercice 28. Sur une île, on trouve deux sortes de personnes : les sincères, qui disent toujours la
vérité, et les menteurs, qui mentent toujours.
1. Alice et Bob sont deux habitants de cette île. Alice déclare “L’un d’entre nous deux au moins
est un menteur”. Montrer par l’absurde que Alice est sincère. Qu’en est-il de Bob ?
2. Chloé et Denis sont deux autres habitants. Chloé déclare “Je suis menteuse ou Denis est
sincère”. Montrer par l’absurde que Chloé est sincère. Qu’en est-il de Denis ?
3. Gaspard, Melchior et Balthazar sont trois habitants. Gaspard déclare : “Nous sommes tous
menteurs”. Melchior dit : “Un et un seul d’entre nous est sincère”. Montrer par l’absurde
que Gaspard est un menteur, puis que Melchior est sincère. Qu’en est-il de Balthazar ?
√
Exercice 29. Le but de cet exercice est de montrer
√ par l’absurde que 2 est irrationnel. Supposons qu’il
p
existe deux entiers naturels tels que q = 2 et donc que p2 = 2q2 .
Exercice 31. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N, 5 divise 32n+1 + 22n+1 .
1.5. RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE 11
Pn : 2n > n2 .
Exercice 36. Soient Pn la propriété “9 divise 10n − 1” et Qn la propriété “9 divise 10n + 1”.
12 CHAPITRE 1. RUDIMENTS DE LOGIQUE ET DE THÉORIE DES ENSEMBLES
1. Montrer que si n est un entier, Pn ⇒ Pn+1 et Qn ⇒ Qn+1 (on pourra utiliser 10n+1 =
10n .(9 + 1))
2. On note m = 1
n ∑nk=1 xk la moyenne arithmétique des xk . Vérifier
1. ∑100 101
i =1 i − ∑ j =0 ( j + 1 )
+Dans ∑101j=0 1 le terme sommé (1) est constant, le nombre d’indices de sommation est 101+1
car on débute avec j = 0.
On termine à nouveau en utilisant que les indices de sommations sont muets et en
découpant les sommes
∑100 101 100 100
i =1 i − ( ∑ j=0 j + 102) = ∑i =1 i − ( ∑ j=0 j + 101 + 102) = −203.
2n+2
3. ∑2n
i = n i − ∑ i = n +1 i
1. Développer f ( x ).
2. En déduire, en faisant un choix judicieux pour la valeur de x, pour tout entier n, les deux
égalités :
n n
n n
∑ k
= 2n , ∑ (−1)k k
= 0
k =0 k =0
3. Soit E un ensemble de n éléments. Que peut-on déduire des égalités précédentes sur le
nombre de parties de E ?
Exercice 43. *
n
n
Calcul de ∑ k .
k
k =0
2.2 Inéquations
Exercice 46. Déterminer l’ensemble des solutions réelles des inéquations ou inéquations sui-
vantes :
1
1. ≤x
x
2. ( x2 − 1)2 > 1.
2x2 − x − 6
3. ≥ 0.
x2 − 4
15
16 CHAPITRE 2. NOMBRES RÉELS, INÉGALITÉS, VALEUR ABSOLUE
On utilise la propriété 2.2 du cours (valable aussi pour des inégalités strictes) :
0 ≤ x < 1 ⇒ 02 ≤ x 2 < 12 .
En conclusion puisque −5 < x < 1 équivaut à (−5 < x < 0 ou 0 ≤ x < 1), on a
soit
−5 < x < 1 ⇒ 0 ≤ x2 < 25.
Support graphique : On peut représenter le graphe de la fonction x 7→ x2 sur l’in-
tervalle ] − 5, 1[, l’ensemble des valeurs prises par x2 se visualise alors sur l’axe des
ordonnés. On peut remarquer que la partie bleue de la courbe permet d’obtenir l’enca-
drement pour −5 < x < 0 et la partie rouge celui pour 0 ≤ x < 1.
2. On suppose que x et y sont deux réels vérifiant x ≤ 2 et y < −1. Peut-on en déduire une
inégalité pour x + y ? xy ? x2 ? y2 ?
1 1 1 1
3. (plus dur). Si 0 < a ≤ b , on définit la moyenne harmonique h de a et b par = ( + ).
h 2 a b
Montrer a ≤ h ≤ g ≤ m ≤ b.
1. ∀ x ∈ R, E( x + 1) = E( x ) + 1.
2. Montrer ∀( x, y) ∈ R2 , E( x ) + E(y) ≤ E( x + y)
3. A-t-on pour tout réel x E(2x ) = 2E( x ) ?
Exercice 51. Représenter graphiquement les ensembles de solutions des inéquations suivantes
et les écrire à l’aide d’intervalles. Réécrire ces inégalités sous forme d’inégalités ne faisant pas
apparaître une valeur absolue.
1
1. | x | ≤
10
2. | x − 1| ≤ 1
3. | x + 2| ≤ 3
−2 − 3 −2 −2 + 3
3 3
−5 1
[−5, 1]
1
4. | x + 1| ≥
2
Exemple de résolution pas à pas
Plusieurs résolutions sont possibles.
1
• On se ramène aux cas précédents en remarquant que | x + 1| ≥ est la négation
2
1
de | x + 1| < .
2
1 1 1 3 1
| x + 1| < ⇔ −1 − < x < −1 + ⇔ (− < x )ET( x < − ).
2 2 2 2 2
Puis avec la négation
1 3 1 3 1
| x + 1| ≥ ⇔ (− ≥ x )OU( x ≥ − ) ⇔ x ∈] − ∞, − ] ∪ [− , +∞[.
2 2 2 2 2
• On revient à la définition de la valeur absolue.
+La valeur absolue porte sur x + 1, c’est le signe de x + 1 qu’il faut prendre en considé-
ration.
Si x + 1 ≥ 0 alors | x + 1| = x + 1, on doit résoudre
1 1 1
x + 1 ≥ ⇔ x ≥ − ⇔ x ∈ [− , +∞[.
2 2 2
Si x + 1 < 0 alors | x + 1| = −( x + 1), on doit résoudre
1 1 3 3
−( x + 1) ≥ ⇔ x + 1 ≤ − ⇔ x ≤ − ⇔ x ∈] − ∞, − ].
2 2 2 2
3 1
L’ensemble solution est ] − ∞, − ] ∪ [− , +∞[.
2 2
1 1 1
• Avec les distances, | x + 1| ≥ ⇔ d( x; −1) ≥ ⇔ ( x ≤ −1 − )OU( x ≥
2 2 2
1 3 1
−1 + ) ⇔ x ∈] − ∞, − ] ∪ [− , +∞[.
2 2 2
1 1
−1 − 2 −1 −1 + 2
1 1
2 2
− 32 − 12
−∞, − 32
h h
− 12 , +∞
5. | x − 3| ≥ 2 et | x − 2| ≥ 1.
2.4. VALEUR ABSOLUE 19
Exercice 52. Trouver une inégalité équivalente à chacun de ces encadrements, comportant une
valeur absolue.
1. −2 ≤ x ≤ 2
2. 1 < x < 2
3. −e < x < e
a) | x − 1| = 5
b) | x + 3| < 2
c) | x + 7| ≥ 7
d) | x + 5| ≤ −9
√ √
e) | x − 2 3| > −2 3
Exercice 54. Déterminer a et r tels que les nombres x satisfaisant l’inégalité | x + 2| > 1 se trouvent
à une distance de a supérieure à r.
Exercice 55. Résoudre les équations et inéquations suivantes :
a) | x − 1| = |3 − x | + 2
20 CHAPITRE 2. NOMBRES RÉELS, INÉGALITÉS, VALEUR ABSOLUE
+|3 − x | = | x − 3|, on préférera cette deuxième écriture afin de limiter les erreurs de signe.
– Résolution algébrique :
On doit tenir compte du signe de x − 1 et de x − 3, il faut discuter selon la position
de x par rapport à 1 et à 3.
Si x < 1 alors x − 1 < 0 et | x − 1| = −( x − 1), x − 3 < 0 et | x − 3| = −( x − 3),
on doit résoudre −( x − 1) = −( x − 3) + 2 qui équivaut à 1 = 5, il n’y a pas de
solution dans l’intervalle ] − ∞, 1[.
Si 1 ≤ x < 3 alors x − 1 ≥ 0 et | x − 1| = x − 1, x − 3 < 0 et | x − 3| = −( x − 3), on
doit résoudre x − 1 = −( x − 3) + 2 qui équivaut à 2x = 6 soit à x = 3. 3 ∈ / [−1, 3[,
il n’y a pas de solution dans l’intervalle [−1, 3[.
Si x ≥ 3 alors x − 1 ≥ 0 et | x − 1| = x − 1, x − 3 ≥ 0 et | x − 3| = x − 3, on doit
résoudre x − 1 = x − 3 + 2 qui équivaut à −1 = −1. Cette égalité est toujours
vraie, tous les éléments de l’intervalle [3, +∞[ sont solutions.
Conclusion l’ensemble des solutions est [3, +∞[.
– Résolution géométrique (avec les distances) :
| x − 1| = | x − 3| + 2 ⇔ d( x; 1) = d( x; 3) + d(3; 1). Cette égalité est vérifiée si et
seulement si les points 1, 3 et x sont alignés dans cet ordre, soit, si et seulement si,
x ≥ 3.
Les cas b) Ã f) de cet exercice peuvent être résolus algébriquement mais aussi simplement à l’aide
d’une traduction en terme de distance.
b) |2x − 5| = 2| x − 4| + 3
5 3
Indication : |2x − 5| = 2| x − 4| + 3 ⇔ | x − | = | x − 4| + .
2 2
c) | x + 6| ≤ | x − 10|
d) |5 − 2x | > 2| x + 3|
5
Indication : |5 − 2x | > 2| x + 3| ⇔ | x − | > | x + 3|.
2
e) | x + 6| + | x − 10| < 16
Indication : d(−6; 10) = 16.
f) | x + 6| + | x − 10| ≥ 15
g) | x − 2| ≤ |2x − 1|.
Exercice 56. (DS 2019) Résoudre dans R l’inéquation |2x − 1| − | x + 2| ≥ 2.
(−2x + 1) − (− x − 2) ≥ 2 ⇔ − x + 3 ≥ 2 ⇔ x ≤ 1
(−2x + 1) − ( x + 2) ≥ 2 ⇔ −3x − 1 ≥ 2 ⇔ x ≤ −1
(2x − 1) − ( x + 2) ≥ 2 ⇔ x − 3 ≥ 2 ⇔ x ≥ 5
2. En déduire | a| − |b| ≤ |b − a|
3. De manière analogue, comparer |b| − | a| et |b − a|
4. En déduire || a| − |b|| ≤ | a − b|, puis || a| − |b|| ≤ | a + b|.
x + sin x
Exercice 59. Soit x un réel tel que | x | ≤ 2. On souhaite majorer
, c’est-à-dire trouver
x−3
x + sin x
un réel A tel que ≤ A. Doit-on chercher à majorer ou minorer le numérateur ? Le
x−3
dénominateur ? Proposer un réel A qui convienne.
22 CHAPITRE 2. NOMBRES RÉELS, INÉGALITÉS, VALEUR ABSOLUE
Systèmes linéaires
3
Exercice 60. Résoudre les trois système suivants :
3x + 5y = 11 2x + 5y = 10 6x + 12y = 30
2x + 3y = 7 2x + 3y = 8 3x + 3y = 9
Exercice 61. Un groupe de pirates fête ses dix ans d’existence avec quelques vikings de la ré-
gion. Chaque pirate mange pendant la soirée 4 poulets et boit 5 litres de bière. Les vikings ne
mangent que 3 poulets, mais boivent 7 litres de bière. En totalité, 65 poulets et 117 bières ont été
consommés. Combien de pirates et de vikings étaient présents ?
Exercice 62. Dans une ferme on élève des lapins et des poulets. Il y a au total 27 animaux, et 72
pattes d’animaux. Combien de lapins et combien de poulets sont dans la ferme ?
Exercice 63. La course de montagne dure 6h. A l’aller, on monte à 3 km/h. Puis, au retour on
descend à 5 km/h. La course commence à 8h du matin. A quelle heure est-on au sommet ?
Exercice 64. Résoudre
−5x −y +2z = −20 −9x +9y +6z = 114
−2x +6y +2z = 2 4x −7z = −91
4x +2y −8z = −2 −x −2z = −26
Le système admet une infinité de solutions qui peuvent être exprimées en prenant par
23
24 CHAPITRE 3. SYSTÈMES LINÉAIRES
= t2
1x + 2y 2tx + 9y = 21 2x −(t−1)y = 4
4x + 3y = 1 8x + ty = 14 (t+2) x +(2t+1)y = t−1
3x +y −z = 3 7x −3y +tz = 29 x +y = 2t
2x −3y +2z = 3 70x +2y +5z = t − x +2y +z = 4
x +4y +tz = 0 19x +y +16z = 41 4x +y −z = 2
∆x ∆y
x= , y=
∆ ∆
où
a b c b a c
∆ = 0 , ∆ x = 0 et ∆y = 0 .
a b0 c b0 a c0
Le système (S) est sans solution alors que (1, 0, 0) est solution du système (S0 ) ... Cherchez l’erreur
et résoudre (S0 ).
Exercice 74. Déterminer l’ensemble de fonctions polynomiales P de degré 2 qui vérifient P(−1) =
19, P(1) = 2 et P(2) = 4.
Exercice 75. Soit
x+1
F(x) =
x2 − 3x + 2
On admet (et on ne demande pas de le démontrer) qu’il existe deux réels a et b tels que pour tout
x 6= 1 et x 6= 2 on a
a b
F(x) = +
x−1 x−2
En calculant F (0) et F (−1), montrer que ( a, b) est solution de
2a + b = −1
3a + 2b = 0
1 ax + b
F(x) = + 2
x−1 x +1
Exercice 77. Soit
3x2 + 2x + 1
F(x) =
x3 − 1
On admet qu’il existe trois réels a, b et c tels que pour tout x 6= 1 on a
ax + b c
F(x) = + .
x2 + x + 1 x − 1
En calculant F (−2) et F (−1) et F (0) montrer que ( a, b, c) est solution de
2a − b + c = 3
2a − 2b + c = 2
b−c = −1.
1 + 2i 2 + 5i 2 − 5i
a. ∀n ∈ N in b. c. (2 + 3i )3 d. + .
2+i 1−i 1+i
Exercice 79. Calculer le module et argument des nombres complexes suivants :
√
1. 1 + i 3
√ √
2. − 6 + i 2
√ π π
3. (1 − i )( 3 − i )(cos + i sin )
5 5
29
30 CHAPITRE 4. NOMBRES COMPLEXES
√ √ √
De même | 3 − i | = 3 + 1 = 2, un argument φ de 3 − i est solution de
√ √
Re( 3 − i ) 3
cos(φ) = √
=
| √3 − i| 2
Im ( 3 − i ) − 1
sin(φ) = √
=
| 3 − i| 2
π √
soit φ = − [2π ] et 3 − i = 2e−i 6 .
π
6
π π π π
cos + i sin = ei 5 est de module 1 et d’argument [2π ].
5 5 5
√ π π
Le produit (1 − i )( 3 − i )(cos + i sin )
5 5
√
a pour module le produit des modules : 2 2,
π π π 13
a pour argument la somme des arguments : − − + = − π [2π ].
4 6 5 60
√ !4
1+i 3
4.
1−i
√
Exercice 80. Déterminer les entiers naturels n tels que (1 − i 3)n soit
1. imaginaire pur,
2. réel négatif.
√
3−i
Exercice 81. Donner l’écriture cartésienne et l’écriture trigonométrique de .
1−i
π π
En déduire les valeurs de cos et de sin .
12 12
Exercice 82. 1. Exprimer cos θ à l’aide de eiθ et de e−iθ .
5
2. Calculer eiθ + e−iθ à l’aide de la formule du binôme de Newton.
3. En regroupant les termes de la forme einθ et e−inθ , trouver une expression de cos5 θ en fonc-
tion des cosinus et des sinus de multiples de θ.
1. z2 = −4
2. z2 = −3
3. z2 = 2i
4.2. RÉSOLUTION D’ÉQUATIONS DANS C 31
4. z2 = 1 + i
√
5. z2 = −2 3 + 2i
6. z2 = 3 − 4i.( On pourra chercher z sous la forme a + ib).
Exercice 86. Résoudre dans C :
1. z2 − 5iz − 7 + i = 0
√
2. z2 + 2iz 2 − 2(1 + i ) = 0.
Exercice 87. Résoudre dans C :
1. z2 + z + 1 = 0.
2. z2 + 2z + 5 = 0.
Exercice 88. 1. Résoudre dans C l’équation z2 + z + 1 = 0.
2. Mettre les solutions de cette équation sous forme trigonométrique.
3. Résoudre Z4 + Z2 + 1 = 0, (donner les solutions sous forme trigonométrique).
Exercice 89. Résoudre dans C :
1.
z3 − 2z2 − iz + 3 − i = 0
sachant qu’elle admet une solution réelle.
Indications : pour tout réel a que valent Re( a3 − 2a2 − ia + 3 − i ) et Im( a3 − 2a2 − ia + 3 − i ) ?
Une fois la solution réelle a connue, vérifier que l’on peut factoriser z3 − 2z2 − iz + 3 − i = 0 par
( z − a ).
32 CHAPITRE 4. NOMBRES COMPLEXES
2.
z4 + (−4 + 3i )z2 + 7 − i = 0.
Exercice 90. 1. On cherche les solutions dans C de l’équation z5 = 1, pour cela on utilise
l’écriture exponentielle z = reiθ avec r > 0. Montrer que r = 1 et que l’équation admet 5
solutions dont on donnera l’écriture trigonométrique (ou polaire).
1
2. Soit z une solution de l’équation z5 = 1 dans C ; montrer que z̄ = .
z
3. Soit z une solution de l’équation z5 = 1 dans C ; montrer que si z 6= 1, on a
1 + z + z2 + z3 + z4 = 0
(a) (b)
1. Avec le graphique que conjecturez-vous en terme de limite lorsque x tend vers 0 pour ces
deux fonctions représentées graphiquement ?
cos( x ) sin( x )
2. Dire s’il s’agit de x 7→ cos(1/x ), x 7→ sin(1/x ), x 7→ , x 7→ , x 7→ x cos(1/x ),
x x
x 7→ x sin(1/x ).
3. Comment peut-on montrer qu’une fonction ne tend pas vers 0 lorsque x tend vers 0 ? Dé-
montrer que la fonction représentée au graphique (a) ne tend pas vers 0 lorsque x tend vers
0.
4. Démontrer la conjecture faite pour la fonction représentée au graphique (b).
33
34 CHAPITRE 5. FONCTIONS
1. On admet que l’aire A2 du secteur de disque OAM est proportionnelle à x, donner son
expression en fonction de x.
2. En comparant les aires prouver que sin x ≤ x ≤ tan x.
sin x
3. En déduire que cos x ≤ ≤ 1.
x
sin x
4. Déterminer la limite en 0 de f ( x ) = (distinguer les deux cas x < 0 et x > 0).
x
Exercice 94. Déterminer les limites quand elles existent des fonctions suivantes dans les condi-
tions indiquées :
3x3 + 7x2 + 2x
1. en +∞, −∞, 0, 2, −2.
x3√− 4x
x − x2 + 1
2. √ en +∞
2x − 4x2 + 1
x+2 4
lim = = 4.
x →2 x−1 1
√ √
1 + x − 1 + x2
5. en 0
x
x−1
6. n en 1
x −1
x 7 → | x − 1|
1 = a + b + 1 ⇔ b = − a.
1. Montrer que
| f ( x )| ≤ x2
pour tout x. En déduire que f est continue sur R.
2. Montrer que f est dérivable sur ] − ∞, 0[ et ]0, +∞[, avec f 0 ( x ) = 2x sin(1/x ) − cos(1/x )
pour x 6= 0.
3 − 5x4
h( x ) = k( x ) = (tan x )5
x3 − x2 + x − 1
Exercice 102. 1. Montrer que si une fonction dérivable sur R est paire, sa dérivée est impaire.
2. Montrer que si une fonction dérivable sur R est impaire, alors f (0) = 0 et la dérivée est
paire.
1. Montrer que la fonction f est une bijection de I sur un intervalle J que l’on précisera.
2. Soit g sa fonction réciproque. La fonction g est-elle continue sur J ? Est-elle dérivable sur J ?
r x
lim (1 + ) ,
x →+∞ x
avec r réel quelconque.
Exercice 107. Calculer les dérivées des fonctions suivantes, après avoir indiqué sur quels inter-
valles elles sont dérivables :
3
f ( x ) = ecos(sin( x)) , f ( x ) = ln(sin( x )), f ( x ) = ln(ln( x )), u( x ) = ( x3 + 1) 2 ,
√
x
f (x) = x , f ( x ) = exp( x3 − 2x + 1), f ( x ) = ( a cos ωx + b sin ωx )ecx
e +1
Exercice 108. Déterminer les limites en +∞, quand elles existent, des fonctions suivantes :
√ √
x−x ln(1 + x ) x − 2 ln( x )
x − x, e , , .
ln( x ) ex − 1
e2x − e
2. lim .
x → 12 2x − 1
√
x2 + 3 − x + 2
3. lim .
x →−∞ x
√
x2 + 3 − x + 2
4. lim .
x →+∞ x
Exercice 110. Calculer les limites suivantes :
2 1
ln( x ) ex − 1 x5 − 1 1
lim , ; lim , ; lim x (ln( x + 1) − ln( x )), lim , lim x 1+2 ln x .
x →1 x − 1 x →0 x x →+∞ x →1 x4 − 1 x →+∞
Exercice 113. Montrez que si l’on pose t = tan( x/2), x/2 6= π/2 + kπ, k ∈ Z, on a
1 − t2 2t 2t
cos x = , sin x = , tan x = pour x 6= π/2 + kπ, k ∈ Z
1 + t2 1 + t2 1 − t2
Exercice 114. Calculer les limites suivantes :
1 Arccos x − π
3
lim Arctan , lim .
x →1 x−1 x → 12 4x2 − 1
sin( x ) = sin 5π
5π
x = Arcsin sin ⇔ 6
6 x ∈ [− π , π ]
2 2
5π π π 5π 5π 5π π π π
Or ∈
/ [− , ] mais sin(π − ) = sin( ) et π − = ∈ [− , ] donc
6 2 2 6 6 6 6 2 2
5π π
Arcsin sin = .
6 6
5. Déduire des questions précédentes une expression simple de f ( x ) sur ]1, +∞[ en fonction
de Arctan x.
6. Dresser le tableau de variation de la fonction f sur ]1, +∞[ et dessiner le graphe de f .
42 CHAPITRE 5. FONCTIONS
Intégration, calcul de primitives
6
Exercice 124. Donner une formule explicite pour les primitives
dx dx dx
Z Z Z Z Z
x3 dx, , √ , √ , sin x dx
x2 x x x
43
44 CHAPITRE 6. INTÉGRATION, CALCUL DE PRIMITIVES
1 −1
Z
(e) e x dx,
x2
Z
(f) sin3 t cos t dt,
sin x
Z
π π
(g) 4
dx sur ] − , [,
(cos x ) 5 2 2
x3
Z
(h) √ dx.
1 − x4
2. f ( x ) de la forme u0 eu :
Z
(a) e1−3x dx,
Z
2
(b) xe x dx,
x2 cos3 x
Z Z Z
dx, dx, cos2 x dx
1 + x2 sin5 x
π
[0, ], on fait l’intégration par parties
3
f 0 (t) = cos(t) f (t) = sin(t)
g(t) = t g0 (t) = 1
Z π Z π
3 π 3
t cos t dt = [t sin(t)]03 − sin(t) dt
0 0
√ √
π π π
3
π 3 1 3π 1
= sin( ) − 0 − [− cos(t)]0 = − (− + 1) = − .
3 3 3 2 2 6 2
+Sans que ce soit une règle absolue, lorsqu’on a du t ou t2 en facteur d’une fonction dont on connait
une primitive on cherche souvent à s’en « débarasser » en dérivant ces termes lors de l’intégration par
parties (une IPP pour t, deux IPP pour t2 ).
1
Remarque : Si on avait choisi de poser f 0 (t) = t et g(t) = cos t alors f (t) = t2 et g0 (t) = − sin t,
Z π 2
3 1 2
après intégration par parties on aurait du calculer t sin t dt. On ne connait pas directement de
0 2
1
primitive pour t 7→ t2 sin t, cette intégration par parties ne nous aide pas pour aboutir au résultat,
2
on pense donc alors à échanger les rôles de f 0 et g.
Z 1 Z x Z π
x2 e x dx, et cos t dt, t2 cos t dt,
0 0 0
Z 2 Z 2 π
x
Z
4
x2 ln x dx, ln t dt, dx
1 1 0 cos2 x
Exercice 129. Soit n un entier naturel non nul. On pose
Z e
In = x2 (ln x )n dx
1
e3 n+1
In+1 = − In .
3 3
1. Trouver une relation entre In+2 et In . On pourra faire une intégration par parties en remar-
2 2
quant que x n+2 e x = x n+1 × xe x .
2. Calculer I1 , puis I5 .
Exercice 131. 1. A l’aide de la relation cos2 x + sin2 x = 1 exprimer sin4 x en fonction de cos x.
Z π
6
2. En déduire la valeur de cos2 x sin5 x dx.
0
Z π
Exercice 132. Le but de cet exercice est de calculer cos4 x dx.
0
46 CHAPITRE 6. INTÉGRATION, CALCUL DE PRIMITIVES
4
eix + e−ix
4
1. En utilisant que cos x = et la formule du binôme, montrer que
2
1
cos4 x = (cos(4x ) + 4 cos(2x ) + 3)
8
Z π
2. Calculer cos4 x dx.
0
Exercice 133. * On considère pour tout entier naturel n les intégrales In et Jn suivantes :
Z π Z π
2 2
In = (sin x )n dx et Jn = (cos x )n dx.
0 0
1. Montrer que les intégrales In et Jn sont égales.
2. Calculer I0 et I1 .
et
Z 1
Exercice 135. En posant x = et calculer dt.
0 e2t + 1
Exercice 136. 1. En posant x = sin u calculer
Z 1
2
p
1 − x2 dx
−1
1 π
On doit déterminer a et b tels que sin( a) = −1 et sin(b) = ; a = Arcsin(−1) = −
2 2
1 π
et b = Arcsin( ) = conviennent. Soit
2 6
Z 1 p Z π q
2 6
2
1 − x dx = 1 − (sin(u))2 cos(u) du
−1 π −2
que l’on peut faire de façon mécanique en « remplaçant les termes en x par ceux en
6.2. INTÉGRATION PAR CHANGEMENT DE VARIABLES 47
u»:
pour x = sin(u), dx = sin0 (u) du = cos(u) du ;
π 1 1 π
pour x = −1, t = Arcsin(−1) = − , pour x = , t = Arcsin( ) = .
2 2 2 6
Z π q
6
Calcul de 1 − (sin(u))2 cos(u) du :
− π2
q q
π π
1 − (sin(u))2 = cos2 (u) = | cos(u)| = cos(u) pour u ∈ [− , ] (cf. cos(u) ≥ 0).
2 6
1 + cos(2u)
cos2 (u) = , d’où
2
Z π q Z π
6 6 1 + cos(2u )
1 − ( sin ( u )) 2 cos( u ) du = du
−2π − π2 2
π
u sin(2u) 6
= +
2 4 − π2
√ √
1 π π 1 3 π 3
= ( − (− )) + ( − 0) = + .
2 6 2 4 2 3 8
Z 2 p
3. Pour calculer 4 − x2 dx commencer par faire un changement de variable affine pour
−2
vous ramener à un calcul d’intégrale analogue aux deux précédents. Terminer le calcul,
l’aire de quel domaine connu vient-on de calculer ?
Exercice 138. 1. Ecrire x2 + 2x + 5 sous forme canonique puis à l’aide d’un changement de
variable affine, calculer
Z 1
1
dx
−1 x2 + 2x + 5
1
Indication : après le changement de variable affine on veut une fonction du type 2 pour cela on
t + 1
x+1 2
remarquera que la forme canonique obtenue peut s’écrire 4 ( ) + 1 ) et on fera le change-
2
x+1
ment de variable t = .
2
2. Calculer la dérivée de la fonction f : x 7→ x2 + 2x + 5 puis trouver deux constantes réelles
a et b telles que
x f 0 (x) 1
= a +b 2
x2 + 2x + 5 f (x) x + 2x + 5
3. Calculer Z 1
x
dx
−1 x 2 + 2x + 5
48 CHAPITRE 6. INTÉGRATION, CALCUL DE PRIMITIVES
Exercice 139. En vous inspirant de ce qui a été fait dans l’exercice précédent calculer pour tout
réel x Z x Z x
1 t+1
dt dt
0 t2 + 4 0 t2 + 4
1 a b
= + .
u2 + 3u + 2 u+1 u+2
2. Calculer pour x ≥ 0
Z x
du
F(x) = .
0 u2 + 3u + 2
6.3. INTÉGRATION DES FRACTIONS RATIONNELLES 49
3. Trouver lim F ( x ).
x →+∞
4. Calculer π
cos t
Z
2
dt,
0 (sin t)2 + 3(sin t) + 2
on pourra effectuer le changement de variable u = sin t.
Exercice 144. Déterminer sur l’intervalle ]1, +∞[ les primitives de la fonction
1
x 7→ .
( x − 1)2 ( x + 1)
1 a b c
= + +
( x − 1)2 ( x + 1) x − 1 ( x − 1)2 x+1
50 CHAPITRE 6. INTÉGRATION, CALCUL DE PRIMITIVES
Equations différentielles linéaires d’ordre 1
7
Exercice 145. Résoudre les équations différentielles
1. y0 = xy.
2. y0 + xy = x.
3. xy0 − y = x3 .
π π
4. y0 + (tan x )y = sin x cos x sur ] − , [.
2 2
(H) y0 + (tan x )y = 0
sin( x )
Elle est de la forme y0 + a( x )y = 0 avec a( x ) = tan( x ) = . Une primi-
cos( x )
π π sin( x ) − sin( x )
tive de a( x ) sur ] − , [ est A( x ) = − ln(cos( x )). (cf. = − et
2 2 cos( x ) cos( x )
π π
cos( x ) > 0 pour x ∈] − , [.)
2 2
Les solutions de ( H ) sont les fonctions y H ( x ) = Ce− A( x) = Celn(cos( x)) = C cos( x ),
avec C ∈ R.
(b) Recherche d’une solution particulière de
51
52 CHAPITRE 7. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES D’ORDRE 1
1. y0 + y = xe− x + 1.
x2 − x
y P ( x ) = y1 ( x ) + y2 ( x ) = e + 1.
2
x2 − x
y( x ) = Ce− x + e +1 avec C ∈ R.
2
4. y0 = 3y + x2 e x + sin x.
53
(1 + x2 )y0 − y = 0.
y0 + y = x2
y0 + y = e− x (cos x + x2 )
y0 + y = e− x (cos x + x2 ) + x2
( x − 1) y 0 + ( x − 2) y = x ( x − 1)2
( E) : | x |y0 ( x ) + y( x ) = x3