Moteur A Piston Rotatif
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1. Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B 382- 1
2. Principe . Q D U o o n < Q o | I n Q l r U I I I o \ o o I O o U \ O I o o o u o n s Q ¢ g 5 _
21 Généralités loll. o I l I U I \ I U l I I 0 U l I I n o u U ¢ p U ¢ U ¢ ¢ | g . ; | . | gg
1. HISTORIQUE
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ne sait pas toujours éliminer, même au prix d'équilibrages très élaborés.
Des solutions furent trouvées, aussi bien dans la voie du capsulisme
que dans celle des machines à flux continu: turbines ou appareils
à réaction. Fig. 1. -- Pompe å palettes Fig. 2. - Pompe å_ongre-
fl¢m¢||{_ L nages Pappenhoirn.
Le moteur Comotor à piston rotatif, licence Wankel, appartient
à la famille des moteurs à capsulisme.
Ce moteur est souvent dénommé moteur rotatif. C'est une erreur La première manifestation connue date de 1588. A Gênes, l'ingé-
qui peut prêter à confusion, car cette désignation s'applique à des nieur militaire italien Agostino Ramelli décrit une pompe à quatre
moteurs dont les cylindres disposés en étoile ou en barillet tournent palettes radiales disposées à 90°, coulissant dans un rotor cylindrique
autour du vilebrequin fixe. Ces moteurs, construits au début du excentré par rapport à un carter extérieur également 'cylindrique
siècle, équipaient des avions. Le premier qui a été opérationnel a C'est l'ancêtre des machines à palettes encore actuellement employées
été mis au point par Gnome en 1909. Une dizaine de marques ont comme pompes ~à .huile et compresseurs (fig. 1).
existé dont Gnome-Rhone et Clerget en 1913. Un moteur Laviator
à 2 temps a été réalisé -en 1914. * Des écrivains allemands attribuent å Pappenheim Vinvention. en
1636, d'une pompe à eau constituée de deux engrenages de 6 dents
Pour le différencier dès le principe il est nécessaire d'appeier le chacun enveloppé d'un carter (fig. 2). Cette conception, supprimant
Wenkel: moteur à piston rotatif [l. b. l]._ 2 1 les pièces coulissantes et non équilibrées, 'est en progrès sur celle
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o Les recherches dans cette voie du capsulisme ont fait appel à de Ramelli. Les pompes et compresseurs à engrenages Vappliquent
des principes antérieurement connus et. parfois. appliqués. toujours. _ 1
Les mécanismes correspondants étaient principalement utilisés Aucun ioint d'étanchéité n'était prévu, ni par Ramelli ni par
pour des pompes à eau destinées ù alimenter des jets d'eau. Pappenheirn. Seul le jeu, le pius réduit possible. entre tes pièces
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HISTORIQUE
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assurait un rendement très faible qui permettait de pomper et d'élever
un peu d'eau.
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En 1799 William Murdoch, proche collaborateur de James Watt
spécialiste des machines à vapeur å pistons alternatifs, se sert de
la pompe à engrenages de Pappenheim pour réaliser une machine im
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à vapeur à pistons tournants. Il ajuste des lisses en bois à chaque
Fig. 4. - Compresseur Roots.
extrémité de dent pour améliorer lfétanchéité. Mais cette dernière
reste très insuffisante et les fuites et lesfrottements rendent cet
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l'intérieur d'une enveloppe (fig. 3). Chaque lobe de Venveloppe avait ,- / l/K
ses propres conduits d'admlssion et d'échappement de vapeur.
En 1860 deux Américains, les frères Floots, inventent le compres-
seur Roots, version simplifiée de la pompe Pappenheim: les deux
rotors n'ont que deux lobes chacun (fig. 4). il
Au début du 20' siècle, beaucoup de moteurs à pistons rotatifs \_ ~`-
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ont été proposés par des inventeurs dont les travaux étaient basés sur
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rimental a été construit aux ateliers des Batignolles. Sa mise au *Jr
point fut abandonnée en 1941. la puissance espérés n'ayant jamais
pu étre obtenue.
- Le Suisse Bernard Maillard, ingénieur mécanicien chez Saurer,
invente en 1943 la machine dont la cinématique se rapproche le
plus de celle du moteur Wankel (fig. 7). impropre à le conception
d'un moteur, cette invention a donné lieu à la réalisation de pompes
et compresseurs à air de très mauvais rendement, et le brevet. pris i "?:ï@
en Angleterre, lut abandonné en 1948.
Fig. 7. - Compresseur ù alr Maillard.
'Aucune de ces machines n'a pu atteindre un stade d'utilisation
opérationnel. Le principe défaillant, le niveau insuffisant des techno-
logies de fabrication et de la qualité des matériaux disponibles ne o Bien d'autres systèmes ont été imaginée, et méme réalisés,
permettaient pas de présenter un produit ayant suffisamment d'avan- faisant appel à des mouvements complexes de palettes ou pistons,
tages sur le moteur classique å piston å mouvement alternatif pour coulissants ou battants, par exemple ceux de Watt (1782), Flint (1805)
qu'il puisse étre retenu. En particulier Vétanchéité indispensable à Poole (1817), Wright (1825), Parsons (1882), Tschudl (1925),
l'obtention d'un bon rendement n'avait jamais été réalisée. Selwood-Hugues (1952), Bradshaw-Oméga (1955), Porsche (1963).
Les quelques exemples citée dans ce court rappel historique permet- « Aux difficultés de réalisation de Vétanchélté, tous ces systèmes
tent de suivre l'évolution de la pensée créatrice dans le but d'obtenir ajoutaient celles découlant des mécanismes délicats d'asservissement
un capsulisme par des moyens simples, uniquement par des pièces. des parties mobiles et posaient de difficiles problèmes d'équilibraga
peu nombreuses. en rotation continue. limitant la possibilité d'augrnentation du nombre de tours.
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and le carter est une trochorde. le piston est une enveloppe
intérieure et vice versa, quand le piston est une trcchoide
la carter est dessiné par une enveloppe extérieure. On remarque
dans les première et troisieme lignes (1 à 5 et 11 à 16) que les
pistons sont constitués par les enveloppes intérieures des
courbes trochoïdas. Dans as lignes 2 et 4 (6 a 10 et 16 à 20).
*
les cartere sont constitués par les enveloppes extérieures des
trochoides. Dans l'ordre chronologique on signalere les prin-
cipales étapes des machines å piston rotatif. En 1867. le
Turblnelle de A.-M. Frenchot (11). En 1903, |'Américaln
J. F. Cocley prévoit les cinématiques d'uelnage des trochoides.
En 1938, Sensaud de Lavaud dépose un brevet (5), son moteur
est construit par les ateliers des Batignolles; le principe en est
tougours utilisé dans de nombreuses pompes à huile. En 1943.
le uisse Bernard Maillard réalise le compresseur 7. Des 1954,
les travaux de Ernst Höppner et de Félix Wankel, consignés
1r r_2_ ¿L_____l4_.:_.¿£ par des brevets_ aboutissent par le suite au moteur NSU-Wenkel
(Fingénlaur i-ioppner étant décédé entre-temps). En 1960.
moteur Renault (18 à 20). En 1965, brevet du Professeur
Franz J. i-lui. de Constance (16 et 17).
Fig. 8. - Principes de machines i piston rotatif (figure
et légende extraites de l;%;gr;e automobile du 13 mara
Vérlliar qu'une fiche placée en tate de cet article ne modifie pas le présent texte. B 382.- 3
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Fig. 9. - Formation de aurfecee variables pa déplacement d'un 0" '
triangle équlletéral i l'intérieur d'u vel .
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triangle et le courbe enveloppes donnant ainsi la possibilité de créer
un cycle å quatre temps (fig. 9). Cette courbe enveloppe, une
épitrochoîde, généralement appelée trochoîde par simplification,
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est très séduisante pour la réalisation pratique d'un carter extérieur.
Le triangle S1 S2 S3 tourne autour de son centre 0' pendant que
celui-ci tourne autour du point 0, centre de l'enveloppe, en décrivant \ *l
une circonférence de rayon 00' == e, valeur de l'excentratr'on. Cette 1
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trochoïde. La variation de ce rapport donne différentes courbes
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quand K augmente.
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un rapport voisin de 7.
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Dans le cas du Wankel-Comotor e = 14 mm: R = 100 mm:
K =7,1 4. Les épures précédentes sont établies sur ces bases.
Ce rapport permet éventuellement une utilisation Diesel avec
p-'-= 18. Si on désire plus, de 20 à 25, il faut augmenter K et
refaire les tracés.
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'D 2,3 Cinématique. Cycle å 4 temps.
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L'asservissement du mouvement angulaire de rotation sans glisse-
0 Bla - 11,5 p..., - 30 ment du rotor à celui du mouvement de l'excentrique pour respecter
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c Ria* 3,9 pm, I- 10 la loi c== 3 B est obtenu par deux engrenages (fig. 15) dont les
Fig. 14. - I-\apport volumétrique maximal possible pour une velour primitifs sont les deux circonférences 0 et 0' précédemment con-
de K- Rio. Variation, en fonction de K, de Pencombrernent extérieur
pour une méme cylindrée. . sidérées (fig. 10). Le schéma de fonctionnement est donné par la
figure 16. Le rapport des rayons étant 3/2, le petit pignon fixe sur
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CYCLE À 4 TEMPS
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Fig. 20. -- Evolution du cycle à quatre tempo du Cornotor blrotor. 6
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des corrections sur les temps d'ouverture et fermeture des admission
et échappement ainsi que sur le point d'allumage. ll en est de même
dans le Wankel ou l'on joue sur les dimensions et la position des
lumières d'entrée et de sortie des gaz, la correction du point d'allumage
'I étant toujours fonction du nombre de tours de l'arbre moteur et de
la dépression dans la tubulure d'admission.
En première approximation on peut admettre que, dans chaque
chambre, la pression est uniformément répartie sur toute l'étendue
de chaque face du rotor et que la force résultante par face passe
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-_ _: _ du front de flamme, en fin de compression, entre les deux parties
du volume emprisonnées séparément au moment de l'allumage
(phase 3, fig. 20).
La mise au point de la forme de cette cavité correspond à la mise
Cr Î au point de la chambre de combustion d'un moteur classique.
Elle est de 497,5 cm* aussi bien dans le mono que dans le
cycle à 4 temps engendré par la cinématique qui vient d'étre définie. birotor. _
Ce sont les arêtes du rotor qui masquent et démasquent les orifices
d'admission et d'échappement pratiqués dans le carter-trochoide e Le comparaison des cylindrées actives rapportées à la vitesse de
enveloppe. y rotation de l'arbre moteur peut se faire par le raisonnement suivant.
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moteur tourne trois fois plus vite que ce rotor, cheque temps se
développe sur 270° de rotation de l'arbre au lieu de 180° dans un
moteur classique. Le recouvrement des temps moteurs qui en résulte
donne une régularité de couple et une possibilité de souplesse de
marche qui permet de comparer un birotor à un 6 cylindres, 4 temps.
classique.
Fig. 24. - ltdmlnlon périphérique C-ornotor.
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A segment de flanc C barillet
B segment joint rfétenchéité clr- D segment d'eréte et segment
cu aire entrerotoretcarterletérai d'sngle
Fig. 26. -- Différents segments fiaenobéfté.
C barillet
Fig. 27. -- Réalisation des Gtenohéitée latérales.
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2,7 Etanchéité.
Vérifier qu'una fiche placée en téte de cet article ne modifie pas le présent texte. B @2._Q
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de leur gorge et assure leur étanchéité, évitant ainsi la formation de @mè
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cette accumulation d'huile et le passage de cette dernière dans la .
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chambre de combustion.
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e Le problème le plus difficile a été posé par les segments d'aréte. ..§me--“ ' ¿
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Après de nombreux et longs essais. les matières retenues
donnant satisfaction pour les pièces particulières au birotor
Comotor sont les suivantes
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Des variantes existent. Par exemple Mazda chrome la surface de ` 45-7' Il›
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frottement de la trochoîde, n'applique aucun revêtement sur les faces
des carters latéraux mais traite les pièces de segmentation en rapport.
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Les solutions å ce problème sont en constante évolution. Avec e- 4 .
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les matières actuelles et pour un régime maximal de 7 000 tr/mn, Q-LÎ *.-
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Le circuit de graissage du birotor est_ .classique (fig. 28). L'huile . I W
contenue dans le carter placé sous le moteur est pulsée par une -11.11 ›¢__i-I-r
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elle est refoulée dans l'arbre moteur d'où elle iubrifie le deuxiéme Fig. 29. -'- Coups longitudinale birotor Gomotor.
palier et les deux excentriques. Elle assure le refroidissement des
pistons en circulant automatiquement à l'intérieur de ceux-ci et
s'évacue en lubrifiant les couronnes dentées et les pignons fixes.
Elle passe dans un échangeur huile-eau et dans un filtre avent de
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ng' 3°' "” cwp' ""'°""“'° b"°'°' c°'“°*°" Fig. 31. - Courbes do puissance ot do couple DIN. Moteur birotor
1 890 cm°.
3. CARACTÉRISTIQU ES GÉNÉRALES.
EQUILIBRAGE
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Largeur des rotors 67 mm ,«» it _ U *
Admission radiale ' .i-"I.`-" @.."'f-in
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cylindres mais 1 seo me “ t* Q 5 I' Q
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C y lindrée d'une chambre V-v 497,5 cm3 -eo*-Î`G°' *__:_-~
_ I ir* Ê_.<,;;¿~'1aïl
Puissance fiscale française 11 ch «NJ Q a.I"'Q
Carburant ordinaire î
Puissance réelle DlN 107 ch-'= 78,8 kW
Fig. 32. -- Comparaison des piéces du moteur Wankel birotor ot
à 6 500 U'/m" d'un moteur classique 4 cyiindros.
Couple maximal DIN 14 mkg = 13,7 mdaN
à 3000 tr/mn ~ f -* -
Capacité circuit d'eau 9 litres
Capacité d'huile moteur 4,5 litres
La puissance DIN est la puissance du moteur, tel qu'il est monté sur la voiture
avec 'équipement dans tous ses détails, ramenée eux conditions normales 20°C 4. COMPARAISON AVEC UN MOTEUR
et 760 mm Hg, avec une tolérance de* 6%.
CLASSIQUE .
Toutes les pièces mobiles sont en rotation. ll n'y a pas de forces
d'inertie alternatives. Uexcentrique et le rotor ayant leur centre de
gravité sur le même axe, il n'existe donc qu'una force centrifuge La simplicité du moteur Comotor est illustrée par la figure 32 dans
tournant à la vitesse de l'arbre et pouvant être parfaitement équilibrée laquelle sont comparées les pièces remplissant les mêmes fonctions
par une iorce opposée sous la forme de contrepoids. dans le birotor et le moteur classique 4 cylindres des modèles
D Citroën de cylindrée et de puissance équivalentes.
Dans le ces du monorotor on utilise deux contrepoids, chacun étant
placé å l'une des deux extrémités de l'arbre. Dans le ces du birotor Ce moteur Comotor comprend, en suivant de gauche à droite la
l'équilibrage statique est réalisé par conception, les deux rotors étant lignée du haut: le poulie (entrainant la pompe à eau, l'elternateur,
identiques et décalés de 180°. Mais dynamiquement ils créent un la pompe à air et comportant le contrepoids avent), le flasque avant,
moment dû à ce qu'ils ne sont pas dans un même plan perpendiculaire la première trochoîde, le premier rotor, l'arbre moteur-excentrique,
à l'axe de rotation et l'on équilibre ce moment par deux contrepoids le flasque médian, le deuxième rotor, la deuxième trochoîde, le ilasque
placés aux extrémités de l'arbre (fig. 32). arrière et le contrepoids arriére.
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INDEX BIBLIOGRAPHIOUE
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