Le Diabète: Spécialité: Biotechnologie Et Santé Module: Principe de Physiopathologie
Le Diabète: Spécialité: Biotechnologie Et Santé Module: Principe de Physiopathologie
Le Diabète: Spécialité: Biotechnologie Et Santé Module: Principe de Physiopathologie
Le diabète
Responsable du module :
Présenté Par : Mme.BENAZOUZ
Ozeri anfel
Mana Loubna
Neggaz Bouchra
Amrandi Yousra
Ziouani Rania Nahla
Abréviations Signification
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CPAg Une cellule présentatrice d’antigène
IL1-β Interleukin-1-β
Introduction
Le diabète sucré est une maladie très rependue dans tous les
pays du monde.
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Le diabète est connu depuis l'antiquité comme un trouble avec
ruine de miel. La déficience de la prise en charge provoque
des complications particulièrement en limitant l'activité de la
personne malade et conduit à la mort. Il est un problème
majeur de santé publique à l'échelle mondial. Son évolution
est silencieuse et insidieuse jusqu'à l'apparition
décompliquassions lourdes de conséquences en termes de
morbidité et de mortalité
Aussi le diabète c'est l'incompétence des cellules béta
pancréatiques à sécréter en réponse au glucose et la perte de
leur masse sont la cause du défaut relatif ou absolu de
l'insuline plasmatique des différents types de diabète.
Le diabète résulterait de la conjonction de facteurs génétiques,
épigénétiques et environnementaux.
o Qu’est-ce que le diabète ?
o Quels sont ces types ?
o Quel est le mécanisme de chaque type ?
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1. Anatomies du pancréas ;
Le pancréas est un organe vital de l'organisme. Cet organe est une glande possédant plusieurs fonctions
sécrétrices. Celles-ci sont notamment essentielles à la digestion des aliments et à la régulation de la glycémie.
2. Le de diabètes :
Le diabète est une affection chronique et largement évitable qui se déclare lorsque le pancréas ne
produit pas suffisamment d’insuline ou lorsque l’organisme ne peut utiliser efficacement l’insuline
ainsi produite. Cette situation conduit à une plus forte concentration de glucose dans le sang
(hyperglycémie).
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3.les causes de diabte
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4.Les types de diabètes :
A l’échelle moléculaire :
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5.Diabètes types 1 :
Physiopathologie Type 1 de diabète :
• Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisée par la
destruction des cellules bêta productrices de l'insuline, par les lymphocytes T
du système immunitaire.
• Les lymphocytes T, lymphocytes B, macrophages, neutrophiles et les cellules
dendritiques font partie d'un ensemble de cellules composant notre système
immunitaire. Elles assurent des fonctions particulières et agissent de manière
coopérative et très organisée pour assurer l'équilibre de notre immunité.
• Dans le cas du diabète de type 1, des études ont permis de décrire
l'intervention des cellules immunitaires dans le déclenchement de la maladie.
Ainsi, en absence de macrophages - chargés d'éliminer les restes de la cellule
bêta morte naturellement ou suite à une infection - les débris des cellules
mortes s'accumulent et attirent d'autres types de cellules immunitaires.
• Parmi elles, les cellules dendritiques qui présentent les antigènes* issus de
ces débris aux lymphocytes T. Les cellules dendritiques libèrent également
des molécules qui déclenchent le processus d'inflammation.
• Les cellules dendritiques entrent donc en contact avec les lymphocytes T qui
reconnaissent l'antigène et ciblent ainsi les cellules bêta du pancréas et les
détruisent, car considérées comme un corps étranger à éliminer. Les
lymphocytes B participent également dans cette offensive en produisant des
anticorps dirigés contre des composantes spécifiques du pancréas ou contre
l'insuline elle-même
• Toutes ces interactions entre les cellules du système immunitaire aboutissent
donc à la destruction des cellules bêta pancréatiques
• Cette réaction auto-immune a lieu dans un contexte particulier lié à la
prédisposition génétique ou à un facteur environnemental déclenchant. Elle
s'étale sur plusieurs années avant l'apparition du diabète
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La dégradation naturelle des cellules β (1) laisse
dans les tissus des débris cellulaires qui activent
anormalement les neutrophiles (2). Ces cellules
d’alerte du système immunitaire informent les
cellules dendritiques (pDC) (3) qui provoquent à
leur tour la production d’interférons IFN α, une
molécule d’alerte (4). L’interféron α stimule
alors les lymphocytes T qui, en reconnaissant les
cellules β pancréatiques fonctionnelles,
induisent la mort de ces cellules
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La réaction auto immunitaire :
Dans les cas où l’insuline est présente, il s’y retrouve toute une variété de cellules
immunitaires : des cellules présentatrices d’antigène (CPAg) parmi lesquelles des
cellules dendritiques et des macrophages ; des lymphocytes T, et des lymphocytes B.
La destruction des cellules β est principalement médiée par les lymphocytes T helper
CD4+ et les lymphocytes T cytotoxiques CD8+ qui induisent l’apoptose. o Dans un
premier temps, les CPAg locales recrutent des cellules CD4+ dans les îlots afin de
leur présenter des peptides dérivant des différents autoantigènes ; et ce via le
complexe HLA de classe II. Elles libèrent également des chimiokines qui permettent
de renforcer le recrutement des cellules immunitaires (Figure 1) (9). Les peptides
ainsi présentés sont reconnus par le récepteur TCR des lymphocytes T CD4+, ce qui
permet leur activation et le relargage de cytokines pro-inflammatoires : IFN-γ et
TNF-α. Celles-ci vont agir en retour sur les CPAg afin de les stimuler à produire
également des cytokines pro-inflammatoires : TNF-α et IL1-β ainsi que de l’oxyde
nitrique (NO) (9). Les cytokines induisent également la libération de chimiokines par
les cellules endothéliales et par les cellules
o des chimiokines (Figure 1). Enfin, les lymphocytes T helper CD4+ favorisent la
production d’auto-anticorps par les lymphocytes B.
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o Au final, les CPAg et les lymphocytes CD4+ s’auto-entretiennent grâce à leurs
sécrétions pour maintenir leur activation et leur production de cytokines, en plus de
renforcer l’insuline.
o Ajouté à cela, les cytokines pro-inflammatoires libérées activent les lymphocytes T
CD8+ cytotoxiques recrutés au sein des îlots. Ceux-ci induisent la mort cellulaire des
cellules β au moyen de deux voies. Premièrement, leurs récepteurs TCR
reconnaissent les auto-antigènes présentés par les HLA de classe I des cellules β.
Cette liaison induit la libération de granules contenant des perforines, qui forment
des pores dans la membrane des cellules β, et des protéases dénommées granzymes
qui infiltrent les cellules en passant par ces pores. Elles déclenchent l’apoptose en
activant notamment des nucléases et des caspases. La deuxième voie implique le
récepteur FAS situé à la surface des cellules β et son ligand FasL retrouvé chez les
lymphocytes T CD8+
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Voies de l’inflammation et de l’apoptose :
Les différentes cytokines pro-inflammatoires ont aussi une action directe sur les
cellules β en s’y liant via des récepteurs spécifiques. Elles activent ainsi différentes
voies inflammatoires dans la cellule qui convergent toutes vers le même résultat :
l’apoptose. Elles renforcent les mécanismes de mort cellulaire déjà induits par les
lymphocytes T cytotoxiques (Figure 2).
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6. Diabètes types 2 :
Physiopathologie type 2 de diabètes :
Le processus d'inflammation joue un rôle important dans l'apparition du diabète
de type 2 et dans sa progression
Les molécules responsables de l'activation de l'inflammation sont fortement
présentes dans les tissus du patient diabétique de type 2. Elles participent dans la
diminution de la sensibilité des muscles et du foie à l'action de l'insuline. Ce
phénomène appelé insulinorésistance provoque l'accumulation du glucose dans le
sang
Ces molécules dites pro-inflammatoires, agissent également sur le pancréas. Leur
présence perturbe le fonctionnement des cellules bêta et par conséquent la
production de l'insuline qui en sera fortement diminuée (insulinopénie)
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La présence des molécules inflammatoires semble être fortement augmentée en
cas d'obésité. En effet, dans les conditions normales, il existe un équilibre entre la
production des molécules favorisant l'inflammation et les
molécules dites anti-inflammatoires. Les cellules du tissu adipeux perturbent cet
équilibre en favorisant la production des molécules pro inflammatoires
Ces molécules dites pro-inflammatoires, agissent également sur le pancréas. Leur
présence perturbe le fonctionnement des cellules bêta et par conséquent la
production de l'insuline qui en sera fortement diminuée (insulinopénie)
•La présence des molécules inflammatoires semble être fortement augmentée en
cas d'obésité. En effet, dans les conditions normales, il existe un équilibre entre la
production des molécules favorisant l'inflammation et les molécules dites anti-
inflammatoires. Les cellules du tissu adipeux perturbent cet équilibre en
favorisant la production des molécules pro inflammatoires
•Ainsi, l'obésité exacerbe les phénomènes d'insulinorésistance et d'insulinopénie
caractéristiques du diabète de type 2
6. Résistance à l'insuline :
L'IR fait référence à une diminution de la réponse métabolique des cellules réagissant à
l'insuline à l'insuline ou, au niveau systémique, à une réponse altérée/inférieure à
l'insuline circulante par la glycémie. Il existe trois grandes catégories d'états IR ou de
déficience en insuline : (1) diminution de la sécrétion d'insuline par les cellules β ; (2)
des antagonistes de l'insuline dans le plasma, dus soit à des hormone contre
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régulatrices, soit à des corps non hormonaux qui altèrent les récepteurs ou la
signalisation de l'insuline ; et (3) une réponse insulinique altérée dans les tissus cibles.
L'action de l'insuline est influencée par l'interaction de molécules supplémentaires,
notamment l'hormone de croissance et l'IGF-1 à l'état nourri. Pendant le jeûne, la
réponse insulinique est atténuée par le glucagon, les glucocorticoïdes et les
catécholamines afin de prévenir l'hypoglycémie induite par l'insuline. Le rapport
insuline/glucagon joue un rôle majeur dans cette régulation, puisqu'il détermine le
degré relatif de phosphorylation des enzymes en aval dans les voies de signalisation
régulatrices. Alors que les catécholamines favorisent la lipolyse et la glycogénolyse,
les glucocorticoïdes favorisent le catabolisme musculaire, la gluconéogenèse et la
lipolyse. Par conséquent, une sécrétion excessive de ces hormones peut être
responsable de l'induction de l’IR. Concernant la dernière catégorie, il existe trois
principaux organes extra-pancréatiques sensibles à l'insuline qui jouent un rôle majeur
dans les processus susmentionnés : le muscle squelettique, le tissu adipeux et le foie.
Un défaut d'action de l'insuline dans ces tissus précède souvent le développement
d'une RI systémique, conduisant ainsi progressivement au
DT2.
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7.Le traitement du diabete
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Les medicaments de diabete
On retrouve les médicaments qui améliorent la
sensibilité de notre corps à notre propre insuline
appelés insulino-sensibilisants
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LA METFORMINE23aussi connue sous le nom de
GLUCOPHAGE ou STAGID : Leur principal
inconvénient est qu’ils peuvent être responsables de
troubles digestifs à type de diarrhées, de nausées ou
de douleurs abdominales.
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à pompe à insuline est un dispositif qui permet d’infuser de l’insuline de manière continue par
voie sous-cutanée en fonction des besoins du patient. C’est une alternative au traitement par
multi-injections.
La pompe délivre de petites doses d’insuline rapide en continu selon un débit basal programmé
par le médecin en fonction des besoins du patient et des différents moments de la journée. Une
dose d’insuline supplémentaire (bolus) est administrée par le patient au moment des repas pour
couvrir les glucides ou pour corriger une hyperglycémie.
La pompe se compose d’un boîtier qui contient le réservoir d’insuline et d’un dispositif de
perfusion avec ou sans tubulure qui permet l’administration de l’insuline sous la peau.
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Le traitement du diabète de type 1 par thérapie cellulaire
La thérapie cellulaire du diabète consiste à greffer des îlots de Langerhans purifiés,
isolés à partir de pancréas humains provenant de donneurs en état de mort
cérébrale dans le cadre d’un don d’organes (Figure 3). Les îlots, qui représentent 1
% de la masse pancréatique, sont libérés du parenchyme exocrine par une digestion
enzymatique et une action mécanique, puis sont purifiés dans un gradient de Ficoll
Les îlots sont ensuite injectés dans le foie du patient diabétique pour permettre au greffon de s’implanter. En
effet, cet organe volumineux et fortement vascularisé peut accueillir plusieurs millilitres de culot cellulaire ce
qui en fait un site de choix pour la transplantation des îlots de Langerhans. Cette injection tissulaire est
réalisée par voie chirurgicale à l’aide d’un cathéter qui remonte de long de la veine porte
Les étapes de la thérapie cellulaire pour le traitement du diabète de type 1 sévère Le pancréas est prélevé
sur un donneur en état de mort cérébrale. Puis le pancréas est digéré pour libérer les îlots de Langerhans
du tissu exocrine. Après purification, les îlots sont injectés dans la veine porte pour permettre leur
implantation dans le foie du receveur.
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Conclusion
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