I-Généralités I.1 Photon - Onde Électromagnétique
I-Généralités I.1 Photon - Onde Électromagnétique
I-Généralités I.1 Photon - Onde Électromagnétique
I- GÉNÉRALITÉS
Un photon est un grain d’énergie sans masse. Il se propage à la vitesse de 300 000 km/s environ
dans le vide en vibrant à une fréquence f (aussi notée ν ), formant ainsi dans l’espace une onde
électromagnétique. Un photon transporte l’énergie
La vitesse (ou célérité) des photons dépend du milieu traversé. En conséquence, la longueur d’onde
aussi. Dans le vide, comme dans l’air,
La fréquence définit la couleur (pour le visible) de l’onde électromagnétique. Bien que la longueur
d’onde dépende du milieu traversé, on la préfère généralement à la fréquence.
Dans le tableau suivant il existe deux systèmes d’unités optiques : les unités énergétiques et les
unités lumineuses en référence à la perception visuelle humaine.
1
Composants Optoélectronique
II- Diodes
Les LED ont remplacé les lampes incandescentes dans beaucoup d'applications car elles ont une
consommation énergétique plus basse, une petite taille, une commutation plus rapide et une plus
longue durée de vie. La figure III.1 représente les différentes parties d'une LED faible puissance
standard. Comme une durée ordinaire, la LED à une anode et une cathode à polarisé correctement.
L’extérieur de l'emballage plastique a typiquement un méplat d'un coté qui indique le coté cathode
de LED. Le matériau utilisé pour la puce semi-conducteur va déterminer les caractéristiques des
LED.
La figure III.2 montre une source connectée à une résistance et une LED. Les flèches vers l'extérieur
symbolisent la lumière irradiée. Dans une LED polarisée en directe, les électrons libres traversent la
jonction pn et tombent dans trous. Comme ces électrons chutent d'une énergie élevée à une plus
basse, ils rayonnent de l'énergie sous forme de photons. Dans les diodes ordinaires, cette énergie
rayonne sous forme de chaleur. Mais dans une LED, de lumière. Cet effet est appelé
électroluminescence.
La couleur de la lumière, qui correspond à l'énergie de la longueur d'onde des photons des, est
principalement déterminée par la bande interdite d'énergie des matériaux semi-conducteurs
utilisés. En utilisant des matériaux comme le gallium, l'arsenic et le phosphore, un fabricant peut
produire des LED qui rayonnent de la lumière rouge, vert, jaune, bleu, orange, blanche ou
infrarouge (invisible). Les LED produisent des radiations visibles sont utile comme voyants dans
des applications comme les panneaux d'instrumentation, les routeurs Internet, etc. Les LED
infrarouges ont des applications dans les systèmes de sécurité, les contrô les à distance, les
systèmes de contrô les industriels, et d'autres domaines qui ont besoin de rayonnement invisibles.
2
Composants Optoélectronique
La résistance dans le circuit de la figure III.2b est la résistance classique de la limitation de courant
qui protège la diode contre des courants supérieurs à son courant maximal admissible. La tension
de l'extrémité gauche est VS, la tension de l'extrémité droite est VD, la tension sur la résistance est la
différence de ces deux tensions et loi d'Ohm donne le courant
V S−V D
I S=
RS
Pour la plupart des LED faible puissance disponibles, la chute de tension typique va 1,5 V à 2,5 V
pour des courants de l'ordre de 10 mA à 50 mA. La chute de tension exacte dépend du courant dans
la LED, de la couleur émise, de la tolérance, etc. Sauf indication contraire, nous utiliserons dans ce
manuel une chute de tension 2 V pour le dépannage ou l'analyse de circuits LED faible puissance. La
figure III-2c présente une LED faible puissance typiques avec des boitiers qui aident le
rayonnement des différentes couleurs.
La luminosité des LED dépend du courant qui la traverse. La quantité de lumière émise est
souvent appelée intensité lumineuse IV est évaluée en candelas (cd). Les LED faible puissance sont
généralement évaluées en millicandelas (mcd). Par exemple, la TLDR5400 est une LED rouge avec
une chute de tension directe de 1,8 V est une valeur IV de 70 mcd à 20 mA. L'intensité lumineuse
tombe à 3mcd pour un courant de 1 mA. Quand VS beaucoup plus grand que VD dans une relation, la
luminosité est approximativement constante. Si un circuit comme celui de la figure III.2b est
produit en masse avec une TLDR5400, la luminosité sera presque constante si VS plus grand que VD.
Si VS est légèrement plus grand que VD On pourra remarquer une variation de brillance de la LED
d'un circuit à un autre.
3
Composants Optoélectronique
La meilleure méthode consiste à alimenter la LED par une source de courant ; le courant fourni
étant constant, la luminosité est constante. Quand nous étudierons les transistors (il fonctionne en
source de courant), nous verrons comment alimenter une LED avec un transistor.
Une fiche technique partielle de la LED rouge standard TLDR5400 5mm T-1 3/4 est présentée dans la
figure III.3. Ce type de LED a des connecteurs traversants et peut être utilisé dans beaucoup
d'application.
La table des valeurs maximales absolues indique le courant direct maximal IF de la LED est de 50
mA et que la tension inverse maximale est seulement 6 V. Pour étendre la durée de vie de ce
composant, assurez- vous d'utiliser un facteur de sécurité de sécurité adéquat. La valeur de
puissance maximale 100 mW à température ambiante 25°C et doit être diminuée à des
températures plus élevées.
La table caractéristique optiques et électriques indique que cette LED a une intensité lumineuse
typique IV de 70 mcd à 20 mA qui chute à 3 mcd à 1 mA. Comme également spécifié dans la table, la
longueur d'onde dominante de la LED rouge est 648 nm et l'intensité lumineuse chute de 50%
quand elle est vue sous un angle de 30°. Le graphique de l'intensité lumineuse relative en fonction
courant direct montre l'effet du courant de LED sur l'intensité lumineuse. Le graphique de
l'intensité lumineuse relative en fonction de la longueur d'onde montre visuellement que l'intensité
lumineuse atteint un pic pour une longueur d'onde d'environ 650 nm.
4
Composants Optoélectronique
5
Composants Optoélectronique
Les niveaux de dissipation de puissance typique des LED considérés jusqu'à maintenant sont
chiffrés en milliwatts. Par exemple, la LED TLDR5400 a une puissance de maximale de 100 mW et
fonctionne généralement à environ 20 mA avec une chute de tension directe typique de 1,8 V. Ceci
conduit à une puissance dissipée de 36 mW.
Des LED haute puissance sont maintenant disponibles avec des valeurs de puissance continue d'1
W et plus. Ces LED de puissance peuvent fonctionner avec des centaines de milliampères jusqu'à
plus d'1 A de courant. Un ensemble croissant d’applications sont développées comprenant
l'éclairage intérieur, extérieur et avant et avant des automobiles, ainsi que l'imagerie numérique le
rétroéclairage.
La figure II.4 présente un exemple d'émetteur LED haute puissance qui utilise sa luminance élevée
pour les applications directionnelles comme les spots et l'éclairage des espaces intérieurs. De tels
LED utilisent des surfaces de puce semi-conducteur beaucoup plus grandes pour supporter les
entrées haute puissance. Ce composant devant dissiper plus 1 W, il est fondamental d'utiliser les
techniques de montage appropriées pour dissiper la chaleur. Autrement, la LED tomberait en panne
très rapidement.
L'efficacité d'une source de la lumière est un facteur essentiel dans la plupart des applications. Une
LED produisant à la fois lumière et chaleur, il est important d'évaluer la quantité de puissance
électrique nécessaire pour produire la lumière en sortie. Le terme utilisé pour cela est l'efficacité
lumineuse. L'efficacité lumière d'une source est le rapport du flux lumineux en sortie (lm) sur la
puissance électrique (W) exprimé en lm/W.
6
Composants Optoélectronique
245 ml
Efficacité = =125 ml /W
1,96
A titre de comparaison, l'efficacité lumineuse d'une ampoule à incandescence est 16 lm/W et une
ampoule fluorescence compacte a une valeur typique de 60 ml/W. Quand on examine l'efficacité
globale de ces types de LED, il est important de noter que des circuits électroniques, appelés drivers,
sont nécessaires pour contrô ler le courant des LED et la lumière en sortie. Ces drivers utilisant
aussi la puissance électrique, l'efficacité du système globale est réduite.
Un afficheur sept segment est représenté par la figure III.6; il contient sept LED rectangulaires (de A
à G) appelées segment. La figure III.6b illustre le schéma de l’afficheur ; les résistances extérieures
limitent les courants aux valeurs nécessaires. En reliant une ou plusieurs résistances à la masse, on
peut afficher tous les chiffres entre 0 et 9. Par exemple, en mettant à la masse A, B et C, on obtient
un 7; A, B, C, D et G donnent un 3.
L'afficheur peut aussi représenter les lettres majuscules A, C, E, F et les minuscules b et d. Les
utilisateurs de micro presseurs utilisent souvent l’afficheur sept segments pour afficher tous les
chiffres depuis 0 jusqu'à 9, et A, b, C, d, E, F.
7
Composants Optoélectronique
Sur la figure III.6b, l'afficheur est de type anode commune car toutes les anodes sont connectées
entre elles ; il existe aussi le type cathode commune où ce sont les cathodes qui sont reliées. La
figure III.6c présente un afficheur 7-segments existant avec des broches à insérer dans un boitier ou
souder dans une carte circuit imprimé. Notez le segment point supplémentaire pour la virgule
décimale.
II.4 La Photodiodes :
Nous avons vu précédemment que la composante du courant inverse d'une diode est créé par les
porteurs minoritaires. Ils existent car l'énergie thermique a enlevée des électrons de leur orbite de
valence pour en faire des paires électron-trous. La durée de vie minoritaires est faible, mais
suffisante pour fournir une contribution au courant inverse.
Quand de l'énergie lumineuse bombarde une jonction pn, elle peut arracher des électrons de
valence. Plus la lumière frappe la jonction, plus le courant inverse est important. Une photodiode
est optimisée pour être sensible à la lumière. Une fenêtre dans le boitier permet à la lumière de
8
Composants Optoélectronique
pénétrer jusqu'à la jonction. La lumière entrante produit alors des trous et des électrons libres ;
plus elle est intense, plus le courant inverse est important.
La figure III.7 montre le symbole d'une photodiode, les flèches symbolisent la lumière incidente. Il
est indispensable que la source et la résistance polarisent la diode en inverse. Plus la lumière
incidente devient forte, plus le courant inverse croît ; avec les photodiodes classiques, il est de
l'ordre de la dizaine de microampères.
II-5 L’optocoupleur :
Un photocoupleur (aussi appelé optoisolateur) associe une LED et une photodiode dans le même
boitier (figure III.8). La diode électroluminescente est à l'entrée et photodiode à la sortie. La source
de tension de tension de gauche et la résistance associée établissent un courant dans la LED. Quand
la lumière produite atteint la photodiode, elle engendre un courant inverse dans le circuit de sortie
et une tension sur la résistance de sortie. La tension de sortie est égale à la tension de la source
moins la tension apparue sur la résistance.
Quand la tension varie, la quantité de lumière émise varie et la tension de sortie évolue comme la
tension d'entrée. C'est pour cela que l'association d'une LED et d'une photodiode est appelée
optocoupleur, elle relie un signal d'entrée à un signal de sortie.
L'avantage essentiel d’un optocoupleur est l'isolation électrique entre l'entrée et la sortie, leur seul
contact est un faisceau lumineux. Il est donc possible de réaliser une résistance d'isolation entre les
deux parties de plusieurs milliers de mégohms. De telles isolations sont utiles dans les applications
très hautes tensions pour lesquelles les différences de potentiel entre l'entrée et la sortie peuvent
être de plusieurs milliers de volts.
Dans une LED, les électrons libres émettent de la lumière quand ils passent d'état d'énergie
supérieur à un état d'énergie inférieur. Ce passage se fait continuellement et de façon aléatoire ; les
ondes lumineuses ont obtenu ont une phase comprise entre 0° et 360°. Le rayonnement qui en
9
Composants Optoélectronique
résulte présente beaucoup de phases différentes ; c'est un rayonnement incohérent, les LED
donnent la lumière incohérente.
Une diode laser est différente, elle produit une lumière cohérente. Cela veut dire que toutes les
ondes lumineuses sont en phase les unes avec les autres. Le principe de base d'une diode laser est
d'utiliser une cavité résonnante entre deux miroirs pour amplifier l’émission d'ondes lumineuses
ayant la même fréquence el la même phase. A cause de la résonnance, une diode laser produit un
faisceau lumineux très étroit, très intense, focalisé et pur.
Les diodes laser, parfois appelées laser semi-conducteur, produisent de la lumière visible (rouge,
vert ou bleu) et invisible (infrarouge). Elles sont utilisées dans les produits grand public et de
télécommunications. On les trouve dans les lecteurs de disques compacts (CD) et de DVD, et dans
les imprimantes laser. Dans les communications larges bandes, associées aux câ bles en fibres
optiques, elles contribuent à accroitre la rapidité d'internet.
Un câble en fibre optique est analogue à un câ ble électrique sauf que la tresse est en minces fibres
flexibles de verre ou de plastique qui transmettre de la lumière au lieu des électrons libres.
L'avantage est qu'il y a beaucoup plus d'informations transmises dans un câ ble optique que dans un
câ ble de cuivre. De nombreuses applications ont été mises en œuvre avec des diodes laser,
notamment dans le domaine de l'infrarouge comme les télécommunications d'équipements
audiovisuels, les systèmes de sécurité, les capteurs et les senseurs, etc.
III- Transistors
Un transistor avec la base ouverte présente un faible courant collecteur du fait de porteurs
minoritaires crées thermiquement et d'un courant de fuite superficiel. Les constructeurs réalisent
des phototransistors en exposant la jonction collectrice à la lumière. Ces composants ont une
sensibilité à l'éclairement beaucoup plus importante que les diodes.
La figure III.9a représente un transistor base en l'air (non connecté). Il a été dit qu'il existe un faible
courant dans le circuit. Ignorons le courant de fuite superficiel et concentrons-nous sur le courant
des porteurs thermiques de la diode collecteur. Nous tenons compte du courant inverse qu'ils
produisent grâ ce à une source de courant mise en parallèle sur la diode collecteur d'un transistor
sur la diode collecteur d'un transistor idéal (figure III.9b).
10
Composants Optoélectronique
Figure III.9
(a) Transistor base en l’air ;
(b) circuit équivalent.
La borne de la base étant en l'air, tout le courant inverse est bloqué dans la base du transistor et du
transistor et le courant colleteur qui en découle est : I CEO=β DC I R
Où I R est le courant inverse des porteurs minoritaires. Le courant collecteur est courant inverse
d'origine multiplié par β DC .
La diode collectrice est sensible à la lumière aussi bien qu'à la température. Dans un
phototransistor, la lumière passe à travers une fenêtre et frappe la jonction collecteur-base ; quand
elle augmente, I R augmente, tout comme I CEO.
III-2 Phototransistors
11
Composants Optoélectronique
III-3 Optocoupleurs
Sur la figure III.11a, une LED commande un transistor. C'est un optocoupleur beaucoup plus
sensible que l'ensemble LED-photodiode envisagé précédemment. L'idée est très simple, toute
variation de VS produit une variation du courant dans la LED qui traduit par une variation d'un
courant traversant le phototransistor. Tout cela engendre une variation tension aux bornes
collecteur-émetteur. Donc un signal est transmis du circuit de sortie.
Le grand intérêt de l'optocoupleur est l'isolation électrique entre l'entrée et la sortie. On peut aussi
dire que la référence de tension du circuit d'entrée est déférente de la référence de tension du
circuit de sortie. Par conséquent, il n'existe pas de liaison électrique entre les deux circuits. Cela
veut dire que l'on mettre l'un à la masse et laisser l'autre flottant. Par exemple, le circuit d'entrée
peut avoir une masse sur châ ssis de l'appareillage alors que le circuit de sortie est sans masse. Un
exemple d'optocoupleur est présenté figure III.33bleur seul contact est un faisceau lumineux. Il est
donc possible de réaliser une résistance d'isolation entre les deux parties de plusieurs milliers de
mégohms. De telles isolations sont utiles dans les applications très hautes tensions pour lesquelles
les différences de potentiel entre l'entrée et la sortie peuvent être de plusieurs milliers de volts.
Figure III.10
(a) Optocoupleur avec LED et
photodiode.
(b) optocoupleur IC.
12
Composants Optoélectronique
IV.1 – Présentation
Un afficheur à cristaux liquides ou afficheur LCD (Liquid Cristal Display)
est un module compact permettant l'affichage de chiffres décimaux ou de
caractères alphanumériques.
7e commune
IV.2 – Constitution d'un afficheur à cristaux liquides à transmission
Le cristal liquide est contenu entre deux plaques de
verre très proches. Des électrodes transparentes
ayant la forme d'un segment de l'afficheur sont
déposées à la surface de chacune des plaques de verre.
Elles permettent de créer un champ électrique. Ce
dispositif est inséré entre deux polariseurs (filtres
polarisants croisés).
14
Composants Optoélectronique
15