Mémoire Fin D'étude
Mémoire Fin D'étude
Mémoire Fin D'étude
D’Alger
EHEC
Mémoire de fin de cycle en vue de l’obtention du diplôme de
Master en Sciences commerciales
THEME :
EHEC
Mémoire de fin de cycle en vue de l’obtention du diplôme de
Master en Sciences commerciales
THEME :
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour
sans l’aide et l’encadrement de Mr TARIK BOUAKEL, nous le remercions pour
ses conseils précieux, sa rigueur et son suivi et pour la concrétisation de ce
travail.
Nous tenons à remercier de tout cœur Mme KAMELIA BOULGAMH qui nous a
suivi à chaque étape de ce mémoire et qui a fait preuve d'une grande
patience.
I
Dédicace
Je remercie mes parents qui m’ont toujours encouragé dans la poursuite de mes
études, ainsi que pour leur aide, leur compréhension et leur soutien, de plus je
remercie ma chère sœur ASMAA pour ses généreux conseils.
Je dédie aussi ce travail, à mon binôme RACHIDA et toute sa famille, ainsi qu’à
mes amis KHALIL, TEBINA, ACHRAF et NABIL.
Rachida
II
Liste des Figures
Figure n°01 : Rôle du contrôleur de gestion.
Figure n°02 : Le schéma de la page ci-contre récapitule la synthèse du processus de CG.
Figure n°03 : Les étapes de la conception d’un tableau de bord.
Figure n°04 : Remontée d’informations vers la direction générale (Reporting).
Figure n°05 : le triangle du contrôle de gestion.
Figure n°06 : Le triangle stratégie/acteur/processus d’action.
Figure n°07 : Bilan financier.
Figure n°08 : Cycle d’exploitation.
Figure n°08 : schéma explicatif de l’interprétation du BFR.
Figure n°09 : Schéma explicatif de la Trésorerie Nette TN.
Figure n°10 : Schéma récapitulatif des indicateurs d’équilibre financier.
Figure n°11 : compte de résultat.
Figure n°13 : L’organigramme de la société (SETRAM).
Figure n°14 : l’organigramme du service finance.
Figure n°15 : L’organigramme pour le service ressources humaines.
Figure n°16 : L’organigramme du service exploitation de la production informatique.
Figure n°17 : L’organigramme du service exploitation.
Figure n°18 : modèle d’analyse de notre étude.
Figure n°19 : représentation graphique de l’écart en structure conduite
Figure n°20 : représentation graphique de l’écart en maintenance
Figure n°21 : représentation graphique de l’écart en Marketing et Commercial.
Figure n°22 : représentation graphique de l’écart en exploitation.
Figure n°23 : représentation graphique de l’écart du pole structure.
Figure n°24 : Représentation graphique du FR.
Figure n°25 : Représentation graphique du BFR durant les 3 années.
Figure n°27 : Représentation des indicateurs d’équilibre financier (en DA).
Figure n°28 : représentation graphique du chiffre d’affaire.
Figure n°29 : Représentation graphique de la CAF.
Figure n°30 : Représentation graphique de la solvabilité de l’entreprise.
Figure n°31 : Représentation graphique de la liquidité de l’entreprise.
Figure n°32 : Représentation graphique de la profitabilité de l’entreprise.
Figure n°33 : Représentation graphique de la profitabilité de l’entreprise.
Figure n°34 : Représentation graphique du total des produits et charges dans les deux situations.
Figure n°35 : Récapitulatif de l’objectif prévu à atteindre à travers le plan d’action (en jour).
Figure n°36 : Représentation des étapes du plan d’action.
III
Liste des tableaux
Tableau n°01 : Une analyse comparative des deux types de contrôles.
Tableau n°02 : Ressemblances et différences entre contrôle de gestion et d'autres fonctions.
Tableau n°03 : la structure générale d’un tableau de bord.
Tableau n°04 : Tableau comparatif des performances interne et externe.
Tableau n°05 : Matrice de Processus de contrôle de gestion.
Tableau n°06 : Représente l’analyse des écarts budgétaire répartis par pôle.
Tableau n°07 : Représente l’analyse des écarts budgétaire répartis par pôle.
Tableau n°08 : comparaison entre les prévisions et réalisations du Pôle Conduite.
Tableau n°09 : la répartition de l’écarts constaté en maintenance
Tableau n°10 : la répartition des écarts constatés en contrôle et sécurité.
Tableau n°11 : la répartition des écarts constatés en Marketing et commercial.
Tableau n°12 : la répartition des écarts constatés en l’exploitation.
Tableau n°13 : la répartition de l’écart constaté en frais généraux
Tableau n°14 : Bilan financier de SETRAM des trois (3) années.
Tableau n°15 : les indicateurs d’équilibre financier des trois années.
Tableau n°16 : Tableau de variation de FR pendant les 3 années.
Tableau n°17 : Tableau de variation de FR pendant les 3 années.
Tableau n°18 : Le BFR en jour en fonction du CA HT.
Tableau n°19 : Tableau de variation de FR pendant les 3 années.
Tableau n°20 : le tableau des comptes des résultats de SETRAM des trois dernières années.
Tableau n°21 : les variations du CA sur les trois années.
Tableau n°22 : les variations de la valeur ajoutée sur les trois années.
Tableau n°23 : les variations de l’EBE sur les trois années.
Tableau n°24 : les variations du résultat opérationnel sur les trois années.
Tableau n°25 : les variations du résultat NET sur les trois années.
Tableau n°26 : La CAF à partir de résultat de l’exercice (méthode soustractive).
Tableau n°27 : A partir de l’EBE (méthode additive).
Tableau n°28 : Analyse par les ratios.
Tableau n°29 : Représentation graphique du compte de résultat avec les recettes réelles.
Tableau n°30 : Taux de couverture de l’ensemble des produits sur l’ensemble des charges.
Tableau n°31 : Le SWOT de SETRAM Oran.
IV
Liste des abréviations
Abréviation Signification
CG Contrôle de Gestion
FR Fond de roulement
BFR Besoin en fond de roulement
TN Trésorerie nette
HT Hors taxe
CAF Capacité d’autofinancement
CA Chiffre d’affaire
VA Valeur ajoutée
EBE Excédent brute d’exploitation
RO Résultat opérationnel
P.L Percentage-of-completion method
DG Direction générale
SPA Société par action
MB Marge brute
RCAI Résultat courant avant impôt
RN Résultat nette
TVA La taxe sur la valeur ajoutée
ISO International organisation for standardization
KDA 1000 dinars algérien
BP Business plan
BR Budget réel
IBS Impôt sur bénéfice des sociétés
TAP Taxe sur activité professionnel
LT Long terme
MT Moyen terme
CT Court terme
V
Liste des annexes
VI
Résumé
VII
ملخص
تخضع المؤسسة في أي^امنا هذه ،سواء كانت عامة او خاصة لعدة قيود ،نذكر على سبيل المثال قيود^
األداء والربحية باإلضافة إلى القيود التي تق^تضي إلى اإ^لجابة الحتياجات وتوقعات المستهلكين .معظم هذه
بيئة^
االحتياج^ات( .أو في لتلبية^ واله^يكلية التن^ظيمية القيود نجدها في ^بيئة داخلية) القدرة أو^ عدم القد^رة
الخارجية) شدة الم^ناف^سة والموقع الجغرافي ( .لتك^ون
ناجحة ،يجب أن يكون^ لدى الش^ركة نظام رقابة فعال ،قادر على قيادتها^ لتحقيق^ أهدافها^ لهذا نجد^
التسيير هو^ نظام ترشيد وت^وجيه يسمح بكشف^ الشركات .مراقبة أن الرقابة اإلدارية^ موجودة في اغلب
االنحراف^ات ومعرف^ة أسبابها واقتراح الحل^ول الممكنة لذلك^ وهذا من خالل عدة أدوات وتق ين ا^ت .مذ^كرت^نا تع^الج
اضافة مراقبة التسيير في تطوير أداء المؤسسة ،وهذا من^ خالل التركيز على مفهوم^
الرقابة اإلدارية ،عملية تط^بيقه^ا العملية تص^ل وكذلك تفاعل^ها مع مفهوم األداء.
VIII
Abstract
IX
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE.
CONCLUSION GENERALE.
X
INTRODUCTION GENERALE
Pour atteindre notre objectif de recherche et bien cerner notre problématique, nous avons jugé
utile de formuler les hypothèses suivantes :
H1 : Le rôle du contrôle de gestion est de mettre en œuvre la stratégie adaptée par l’entreprise
à moyen et long terme ;
H2 : Il existe des indicateurs qui permettent au contrôleur de gestion de mesurer la
performance financière de l’entreprise ;
H3 : Le système de contrôle de gestion mis en œuvre par SETRAM, permet à travers ces
différents outils de pilotage d’améliorer la performance financière de l’entreprise et
d’atteindre ses objectifs.
En ce qui concerne le choix de notre thème, nous y avons été motivées par plusieurs
raisons. C’est parce que c’est un thème qui demeure et demeurera toujours d’actualité. C’est
également un sujet que nous avons abordé durant notre cursus dans certains modules tel que
l’analyse financière et évaluation des entreprises. A cet effet nous avons été imprégnées de
l'importance que joue le contrôle de gestion dans le pilotage et l’amélioration de la
performance de l'entreprise. Et enfin en tant que futures financiers et comptables, nous
estimons qu’il est indispensable de cerner l’approche pratique du contrôle de gestion à travers
sa mise en œuvre au sein de l’entreprise.
Pour atteindre notre objectif et obtenir des réponses aux questions fixées ci-dessus, notre
travail vas être découpé en trois chapitres de la manière suivante :
- Le premier chapitre intitulé « les fondements du contrôle de gestion », sera composé de
deux sections, dans la première section présentera des généralités sur le contrôle de
gestion, et la deuxième section sera consacrée aux processus de contrôle de gestion.
- Le second chapitre intitulé « la performance financière de l’entreprise » sera subdivisé en
deux sections dont, la première présentera la notion de performance, la deuxième section
traitera les indicateurs de mesure de la performance financière.
- Le troisième chapitre intitulé « Processus de contrôle de gestion et le pilotage de la
performance de l’entreprise » sera subdiviser en deux sections dont, la première présentera
l’organisme d’accueil SETRAM Oran, et la deuxième section sera consacrée pour la
présentation du contrôle de gestion au sein de SETRAM Oran.
Pour mener à bien notre travail, nous avons opté pour une méthodologie qui consiste à faire
une étude descriptive et analytique.
Descriptive, c’est pour décrire le processus de contrôle de gestion et ses outils de
pilotage de la performance.
3
4
4
5
Chapitre I :
Les fondements du contrôle de gestion.
5
Introduction :
Avec l’évolution de l’économie et des marchés plus complexes où la demande est plus
précise et inconstante, les entreprises voient la nécessité d’adapter leur système d’organisation
et de production pour rester réactives et pouvoir gérer cette complexité et répondre
rapidement aux attentes et aux besoins des clients ; ainsi s’accaparer d’une part de marché
plus importante que les concurrents.
L’apparition ou l’émergence de la notion contrôle de gestion est une solution
indispensable et incontournable pour une meilleure maitrise et gérance pour toute entreprise
qui vise à améliorer ses performances.
Aujourd’hui cette fonction est bien institutionnalisée dans la plupart des entreprises, le
contrôle de gestion permet une gestion rigoureuse et une capacité de réaction plus rapide de la
part des dirigeants des entreprises. Ces derniers doivent avoir la maîtrise de sa gestion de la
façon qu’un conducteur doit avoir la maitrise de son véhicule.
Ce premier chapitre traitera le cadre théorique du contrôle de gestion, il est divisé en deux
sections :
La première section sera consacrée sur le fondements du contrôle de gestion, ses
définitions, ses principes et ses objectifs. Dans la deuxième section nous allons présenter le
processus de contrôle de gestion, puis de manière plus approfondie nous essayerons
d’expliquer ses étapes de la définition des objectifs, passons par l’études des écarts entre le
budget initialement prévu et la réalisation effective à la concrétisation de plan d’action, puis
nous allons aborder les différentes méthodes et outils utilisés dans le contrôle de gestion.
comptabilité générale et la comptabilité analytique, que cette dernière est considérée comme
l’un des outils de contrôle de gestion.
Au début du XXe siècle, le contrôle de gestion s’est d’abord pratiqué dans les très
grandes entreprises industrielles américaines ; dans ce stade le contrôle de gestion a comme
mission de motives les personnels, d’identifier et corriges les erreurs, d’anticipes pour les
éviter (logique de FAYOL et TAYLOR), et au milieu des années 1960, le contrôle de gestion
s’est imposé dans les grandes entreprises industrielles qui a pour but d’améliorer la
performance du production et cela par le biais de contrôle budgétaire.
A la fin des années 1960 et au début des années 1970 des méthodes ont proposées
(exemple : budget à base zéro) pour mieux améliorer l’évolution de contrôle de gestion des
organisations. La place actuelle de contrôle de gestion est d’assister les décideurs dans leurs
choix organisationnels, dons le contrôle de gestion est un processus global aidant la direction
générale à maitriser le temps et l’incertitude en lui apportant les informations nécessaire.1
2. Définition de contrôle de gestion :
2.1. Définition de la notion du contrôle de gestion :
Définir le contrôle de gestion est un exercice particulièrement difficile, tant les pratiques
au sein des l’entreprises et les conceptions exposées dans divers ouvrages et articles
recouvrent des notions variées. Tantôt l’expression « contrôle de gestion » reçoit une
acception si large qu’il devient difficile de faire la déférence avec la gestion ou avec le
contrôle en générale, tantôt au contraire cette expression est interprétée d’une manière
tellement restrictive que l’on pourrait imaginer que cette fonction se limite à la mise en œuvre
des méthodes et outils standardisé. C'est-à-dire que dans bien des entreprises et dans bien des
esprits toute fois le mot contrôle de gestion induit une erreur, évoquant plus une attitude
policière qu’une volonté de systématiser les décisions.
Pour mieux cerner la notion de contrôle de gestion, il est nécessaire de définir ses
composantes : contrôle / gestion.
2.1.1. La notion de contrôle :
L’origine étymologique du terme « contrôle » vient de la contraction de contre et de
rôle, signifiant « registre tenu en double, l’un servant à vérifier l’autre (d’où contre) »
(littéralement « contre-pôle », devenu « contrôle » par la suite). Ce terme est ainsi associé à
l’origine à une action de vérification .2
1
Guy DUMAS, Daniel LARUE, « contrôle de gestion », édition : litec, paris, 2005, P 15.
2
RAGAIGNE(A) et TAHAR(C), contrôle de gestion, Mémentos LMD,1ère édition, LEXTENSO, 2015, P.19
7
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 8
3
BARATAY (C) ET MONACO (L), Les Carrés DCG 11, contrôle de gestion, 5ème édition, GUALINO, 2016,
P.07
4
BARATAY (C) ET MONACO (L), Op.cit., P.09.
5
R.N. ANTHONY, Ibid., P.09.
6
ALAZARD (C) et SEPARI (S), DCG 11 contrôle de gestion, Manuel et application, 02ème édition
DUNOD, Paris, 2010, P.15.
8
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 9
Le contrôle de gestion (management control) se situe entre les deux : il doit permettre de
décliner les choix stratégiques dans l’action quotidienne. Il ne s’agit pas de contrôler la
gestion mais le processus du management.
Cette fonction occupe, dans les entreprises, une place de plus en plus importante.
7
ARNOUD (H), GARMILIS (A) et VIGNON (V), Le contrôle de gestion... en action, 2ème édition, LIAISONS
2001; P.08.
8
ALAZARD (C) et SÉPARI (S), Op.cit., P.09.
9
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 1
9
ARNOUD (H), GARMILIS (A) et VIGNON (V), Op.cit., P.09. 0
1
0
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 11
cohérence avec les objectifs d’ensemble, de telle sorte que toute incohérence entre les deux
puisse être identifiée et corrigée ».10
BOUQUIN (H) de sa part définit le contrôle de gestion comme suit « le contrôle de
gestion consiste à piloter l’atteint de résultat, ceux-ci s’expriment en des termes économiques
(bénéfices, équilibre financier, création de valeur pour l’actionnaire, etc.). sa fonction
première n’est pas d’exercer une fonction de surveillance coercitive sur les membres de
l’entreprise mais de piloter l’atteinte des objectifs de l’organisation » .11
SIMONS (R) présente le contrôle de gestion comme « un ensemble des procédures et
processus fondé sur l’information que les managers l’utilisent pour maintenir ou modifier
certaines configurations des activités de l’organisation » .12
On tire de ces définitions que le contrôle de gestion est l’activité visant la maîtrise de la
conduite d’une organisation toute en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens,
en comparant les résultats aux objectifs et en corrigeant les écarts.
2.1.6. Les concepts clés associés au contrôle de gestion :
On va traiter certaines notions liées à la discipline du contrôle de gestion, dont on trouve
le contrôle organisationnel, le contrôle interne et l'audit interne.
2.1.6.1. Le contrôle organisationnel :
« Le contrôle organisationnel cherche à améliorer les règles et procédures qui structurent
les décisions et auxquelles les décideurs se réfèrent pour déterminer leurs comportements.
Son domaine est très vaste et englobe les systèmes décisionnels et informationnels. Il ne se
limite pas au seul contrôle technique » .13
Donc le contrôle organisationnel doit assurer, en temps réel, le suivi et la qualité des
processus décisionnels. Ainsi le contrôle organisationnel interne concerne tous les niveaux de
l'organisation (fonctionnel et opérationnel) et vise à ce que les actions individuelles et
collectives soient en convergence avec les objectifs assignés.
Trois types de méthodes sont utilisés par le contrôle organisationnel :
- la planification.
- la fixation des règles et des procédures.
- l'évaluation des résultats et de la performance.
10
ALAZARD (C) et SÉPARI (S), Op.cit., P. 21.
11
GIRAUD (F), Contrôle de gestion et pilotage de la performance, 02ème édition, GUALINO, Paris, 2004, P.22.
12
BOUQUIN (H), Le contrôle de gestion, 05ème édition, presse universitaire de France, 2001, P.20
13
Abdelhamid El Gadi ; « Audit et contrôle de gestion » ; P. 16.
11
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 12
14
Alazard ; Sabin Sépari ; « DECF Contrôle de Gestion » ; 5éme édition, p.18.
15
Consulting, « outils et techniques de contrôle de gestion », décembre 1986, p.12.
12
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 13
16
Claude Alazard ; Sabin Sépari ; « DECF contrôle de gestion » ; 5éme édition P.18.
13
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 14
-mettre en place des systèmes efficaces de contrôle de tous les domaines de l'entreprise.
2.1.7. Ce que n'est pas le contrôle de gestion :
Le contrôle de gestion a essentiellement un rôle d'assistance et de support. Il peut être
intéressant de l'opposer à d'autres rôles similaires afin d'éviter toute erreur de compréhension.
Tableau n°02 : Ressemblances et différences entre contrôle de gestion et d'autres fonctions.17
Audit L'audit est également une fonction d'assistance qui peut utiliser des
données chiffrées, mais il ne travaille pas sur les reportings
d'activité : il analyse en profondeur pendant un temps limité une
partie de l'organisation, alors que le contrôle de gestion « surveille »
l'ensemble de l'organisation, de manière récurrente.
Comptabilité générale Elle ne travaille que sur des données du réel, avec un objectif légal.
Le contrôle de gestion travaille aussi sur des données prévisionnelles
sur autant de formats que de besoin, avec comme préoccupation
essentielle les besoins des managers .
Consolidation La consolidation fait partie des objectifs de comptabilité générale
pour un groupe. Elle consiste à recueillir des données de reportant à
visée essentiellement comptable et légale. Pour le contrôle de
gestion, la consolidation n'est qu'une étape à l'analyse et non une fin
en soi.
Organisation et Elles ne concernent que les processus, ou le « comment ». Le
méthodes contrôle de gestion lui, travaille également sur le « combien » et le «
pourquoi ».
Conseil Lorsqu'il est extérieur à l'entreprise, sa mission n'intègre pas le suivi
de la mise en œuvre du conseil , suivi intégré a la mission du
contrôle de gestion .
Les opérationnels Les opérationnels décident et font ce que le contrôle de gestion ne
pourra jamais faire ... à la place des opérationnels.
Source : Caroline Selmer ; « Le grand livre du contrôle de gestion » 5éme édition ; page 18.
3.Objectifs et missions du contrôle de gestion :
3.1.Objectifs de contrôle de gestion :
Il urge de souligner comme le mentionne LONING « qu’il ne peut y avoir de contrôle de
gestion sans objectif de l’action ; le contrôle de gestion ne peut se comprendre que dans une
entreprise finalisée, une entreprise qui a des buts et dans lequel un processus de fixation
d’objectif a été mise en place au niveau des individus ».
Les objectifs assignés au contrôle de gestion sont multiples compte tenu de
l’élargissement des demandes liées au besoin de pilotage de la performance de l’entreprise.
17
Caroline Selmer ; « Le grand livre du contrôle de gestion » 5éme édition ; P .18.
14
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 15
● La prévision : le contrôle de gestion doit élaborer les objectifs, définir les moyens
permettant de les atteindre et préparer des plans de rechange en cas d'échec des plans
établis à l'avance. Aussi le contrôle de gestion doit s'assurer de la compatibilité de
budgets émanant des différents services.
18
SLIMANI, L’impact de la comptabilité de gestion sur la performance de l’entreprise, mémoire master Ecole
Supérieure de Commerce, P.14, 2017.
15
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 16
19
KEISER(A), contrôle de gestion, Edition ESKA, 1999 ; Page25.
16
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 17
Une plus grande polyvalence des cadres : les tâches et les missions ne sont pas
toujours clairement définit et les frontières entre les services ne sont pas forcément
limitées.
Des systèmes de décision moins formalisée, utilisant plus la communication directe et
informelle.
Dans la plupart des PME, il n’y a pas de services spécifiques de contrôle de gestion les
travaux de contrôleur de gestion sont souvent réalisés par le service comptable ou la direction
financière s’il existe.
Dans la grande majorité des petites Entreprise, il n’y a pas réellement du contrôle de gestion.
4.2. Place contrôle de gestion dans les grandes Entreprises :
La grande Entreprise se caractérise par :
Une structure complexe, le plus souvent réparti géographiquement ;
Une organisation décentralisée ;
Un système d’information complexe, utilisant un grand nombre de données et de
procédures.
Des systèmes de décisions formalisées ;
Une séparation assez fréquente entre l’économique et le financier ;
Les décisions économiques relevant des opérationnels (directeur commercial, directeur
de production) ;
Les décisions financières relevant des fonctionnels (directeur financier, directeur
comptable)
Dans la plupart des grandes entreprises on utilise l’une des deux solutions : position
fonctionnelle, position de conseil.
5. Les finalités du contrôle de gestion :20
5.1. Le contrôle de gestion orchestre la décentralisation :
La décentralisation peut être souhaitée a priori pour motiver les acteurs. En outre elle
devient nécessaire lorsque l'organisation s'avère trop complexe par sa taille, p ses activités ou
par son environnement. Le contrôle de gestion doit répondre aux besoins de coordination des
organisations décentralisées.
20
L.Langlois, C. Bonnier, M. Bringer, « Contrôle de Gestion », édition FOUCHER, Paris, 2006, P16.
17
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 18
18
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 19
croissance interne sont des exemples de stratégies adoptées par de nombreux groupes
industriels et commerciaux. La formulation d'une stratégie est un préalable indispensable à la
mise en place d'un contrôle de gestion.
Le contrôle de gestion intervient à deux niveaux :21
En amont, pour éclairer les choix stratégiques. Il est courant, par exemple que les services du
contrôle de gestion soient sollicités dans le cadre d'achat d'une entreprise pour analyser le plan
d'affaire de l'entreprise cible.
En aval, pour s'assurer que la stratégie est bien mise en œuvre à l'échelle de l'entreprise.
Le contrôle de gestion organise alors le suivi au moyen d'indicateur propre à chaque stratégie.
Dans le cas de croissance externe par exemple il est très important de suivre la progression de
l'intégration des systèmes d'information et du personnel
Le contrôle de gestion et marketing
La fonction financière gère l'ensemble des transactions réalisées avec les établissements
financiers et avec les marchés financiers, selon la taille des entreprises. Les financiers
cherchent des financements à moindre coûts et des investissements créateurs de valeur pour
les actionnaires. Les exigences des actionnaires en matière de performance influencent le
système de contrôle de gestion.
21
Alain Burland ; George Langlois ; Michel Bringer ; Carole Bonnier « DCG11 Contrôle de gestion » ; édition
Foucher ; page 18.
22
Alain Burland ; George Langlois ; Michel Bringer ; Carole Bonnier « DCG11 Contrôle de gestion » ; édition
Foucher ; page 21,22.
19
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 20
Le contrôle de gestion et la finance sont deux disciplines non seulement tournées vers le
passé mais également vers l'avenir. En particulier l'étude de la rentabilité des investissements
de toute nature est menée conjointement par le contrôle de gestion. La première fonction
sélectionne, conçoit le modèle et les critères de choix à appliquer (valeur actuelle ; taux
interne de rentabilité...) tandis que la seconde fonction assiste les opérationnels pour la
prévision et la sélection des données pertinentes. Enfin l'ensemble de la démarche
prévisionnelle (plans stratégique et opérationnel, budget) réalisée par le contrôle de gestion a
un impact non négligeable en matière de communication financière de l'entreprise .23
7.Le contrôleur de gestion : 7.1.Définition
du contrôleur de gestion :
Le contrôleur de gestion assure la maîtrise de la conduite d'une organisation en en
prévoyant les différents événements ainsi qu'en s'adaptant à son évolution prévisionnelle. Il
est essentiellement chargé du contrôle financier, mais aussi de l'organisation de la gestion
économique d'une entreprise. Il en définit les objectifs et en mesure la performance afin
d'optimiser sa rentabilité financière. Parmi ses activités principales, il est chargé de
l'élaboration des outils de gestion, il anticipe les déviations compte tenu des objectifs fixés, et
préconise des actions préventives. Il réalise ainsi les analyses économiques et financières
nécessaires au bon pilotage opérationnel de l'entreprise.
Il joue un rôle aux côtés des instances dirigeantes qu'il accompagne dans la définition de
la stratégie globale de l'entreprise ainsi que dans leurs prises de décisions. Dans l'entreprise, le
contrôleur de gestion tient donc une place au niveau de l'organe dirigeant, même si ses
relations sont étroitement liées avec le système financier et comptable.24
Le contrôleur de gestion est responsable de la gestion de l’entreprise ; il doit s’assurer
que les objectifs de l’entreprise sont clairement définis. Sa tâche importante est de s’assurer
que l’entreprise utilise les moyens prévus pour atteindre ses objectifs.
7.2. Qualité du contrôleur de gestion :
Compte tenu de sa fonction particulière, le contrôleur de gestion doit posséder certain
nombre de qualités.
Du fait qu'il est appelé à être l'interlocuteur de tous les centres de responsabilité. Une
formation pluridisciplinaire est vivement souhaitable pour un contrôleur de gestion. Outre
23
Alain Burland ; George Langlois ; Michel Bringer ; Carole Bonnier « DCG11 Contrôle de gestion ; édition
Foucher ; page 19,20.
24
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1445112-controleur-de-gestion-
definition-simple-et-synonyme/ , consulter le 22-04-2021 à 08H00.
20
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 21
qu'il soit contrôleur avec aisance les techniques propres à sa fonction, il doit être initié à
toutes les techniques susceptibles d'être utilisées au sein de l'entreprise. Une grande aptitude
au dialogue, à la formation, à l'éducation et à l'orientation ne doit laisser aucune place au
contrôle au sens de répression.
25
M’hamed Mekkaoui ; « Précis de contrôle de gestion » ; édition 2007 ; P. 12,13.
26
ALAZARD (C) et SEPARI (S), Contrôle de gestion, manuel et application ,4éme édition, Paris, 1998, PP.664
,665.
21
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 22
▪ Il n’a aucun pouvoir hiérarchique. Il ne peut pas prendre de décisions, sauf dans le
cadre de ses fonctions ;
Coordonnateur
Le contrôleur de gestion est un coordonnateur tant au niveau de la planification que de la
mesure des performances. Au cours de la phase de prévision, c’est son rôle principal.
Il doit coordonner les prévisions de tous les centres de responsabilité dans le temps, pour
l’établissement des budgets et pour garantir la qualité de la prévision concernant les objectifs
et les moyens.
Du point de vue de la gestion, il doit assurer la cohérence et l’homogénéité des plans à
long terme avec l’objectif fondamental, des plans à court terme avec ceux à long terme.
A travers la mesure des performances, il doit s’assurer que l’action est cohérente avec les
plans, par l’analyse des écarts et le déclenchement des actions correctrices.
22
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 23
Il est animateur tout d’abord à l’intérieur de son propre département ; cela est évident.
Mais il l’est aussi pour toute l’entreprise. Ses rôles de coordinateur et de conseiller
l’impliquent.
Il doit motiver et inciter tous les responsables à être efficaces de manière permanente.
Du fait qu’il n’a pas d’autorité hiérarchique, il lui est essentiel qu’il soit capable de
convaincre, de former, et d’entraîner tous les responsables à leurs objectifs. Nécessairement
pourvu d’une grande compétence et d’une autorité personnelle, le contrôleur de gestion doit
être « psychologue » « Croire en l’homme est la base de la délégation des responsabilités ».
Conseiller
Coordinateur Informateur
Animateur
Tout n'est pas mesurable à un coût raisonnable, et pourtant il faut, quand même, bien
piloter le système. Le contrôle de gestion n'est pas la panacée.
Une fois qu'un indicateur a été choisi, il devient très vite un but en soi, susceptible de
toutes les manipulations. Cela limite la confiance qu'on peut accorder au système de
contrôle de gestion, même si l'on peut mettre en place toutes sortes de parades
(Renouveler les indicateurs utilisés, les garder confidentiels, etc.).
Les managers ne doivent pas se contenter des indicateurs du contrôle de gestion, mais
doivent aussi régulièrement constater sur place ce qui se passe dans les unités de
l'entreprise et avec les clients, vu que les indicateurs ne détectent pas tout. D'autre
part, il est souvent difficile de laisser le contrôle de gestion à sa place. Le contrôle de
gestion, au carrefour de nombreuses fonctions, peut assez facilement dériver, sous
l'effet de ses tendances propres, du contexte, et des pressions des autres acteurs.
27
ALAZARD (A) et SEPARI (S), Contrôle de gestion, manuel et application ,4éme édition, Paris, 1998, P.666
28
Farouk Hemici et Christophe Henot « Contrôle de gestion », BREAL 2007, P 07.
24
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 25
même de démarrer, planifier sa route, puis une fois son véhicule lancé. Il doit atteindre son
but en respectant un certain nombre de contraintes externes.
De la même façon, la première étape du processus de contrôle de gestion consiste à définir des
objectifs. Ces objectifs dépendent de la stratégie souhaitée par le gestionnaire, mais aussi de
l'environnement extérieur ou des informations nouvelles.
La définition de ces objectifs pennes d'édifier une planification, c'est-à-dire la
définition d'objectifs à moyen terme. Ces derniers concernent aussi bien la fonction
production que les fonctions d'investissement et de financement.
La planification repose ensuite sur la décomposition d'objectifs à moyen terme en plus petits
objectifs, plus précis, à court terme : c'est l'établissement des budgets.
Le budget de production conduit logiquement à la préparation du budget des
approvisionnements, le budget des stocks de matières premières ou fournitures. L'évaluation
des coûts de stockage et la recherche d'une optimisation de ces coûts peuvent conduire à
limiter la production. Le budget de production doit alors être adapté en conséquence, le
budget des ventes peut donc aussi être affecté.
La planification ne s'arrête pas au seul processus de production. En effet, Je matériel
vieillissant, les évolutions techniques, les nouveaux produits ct marchés, les stratégies de
croissance, conduisent l'entreprise à évaluer régulièrement les opportunités d'investissement
qui s'offrent à clic.
La planification des investissements aboutit donc au calcul de la rentabilité de ces
investissements et à l‘élaboration des budgets les concernant. Enfin, l'entreprise doit s'assurer
qu'elle disposera des ressources suffisantes pour financer sa production et ses investissements.
Elle doit donc planifier ses besoins de financement à moyen terme el construire ses budgets de
trésorerie à l'aide de tous les budgets cités précédemment : vente, production,
approvisionnement, stocks, investissements. Les budgets de trésorerie conduisent à
l'élaboration de comptes de résultats et de bilans prévisionnels.
Le contrôle de gestion va effectuer régulièrement le contrôle des réalisations, au sens de
pilotage. L'outil privilégié de ce processus de contrôle est le tableau de bord.
Ce dernier fournit toutes les informations concernant la réalisation des objectifs aux
différents niveaux hiérarchiques de l'entreprise.
Le processus de contrôle conduit au calcul des écarts entre Je budget initialement prévu
et la réalisation effective. Les écarts sont étudiés afin d'en comprendre les origines. Ces
25
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 26
Source : Farouk Hemici et Christophe Henot « Contrôle de gestion », BREAL 2007, p 09.
29
Farouk Hemici et Christophe Henot « Contrôle de gestion », BREAL 2007, PAGE : 09.
26
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 27
2. La gestion budgétaire :
Un budget est une affectation prévisionnelle quantifiée, aux centres de responsabilité, des
objectifs et/ou de moyens pour une période déterminée limitée au court terme.
Le budget découle d’une démarche prévisionnelle plus large qui consiste à décliner la
Stratégie en plan stratégique pour le long terme et en plan opérationnel pour le moyen terme.
Il constitue la traduction financière de l’adaptation au court terme des objectifs a moyen terme
du plan opérationnel.
Les budgets sont des instruments de cohésion et de coordination entre les différents
centres de responsabilité. Ils permettent de maitriser le processus de décentralisation en
introduisant la notion d’engagement (ou de contrat) conclu entre la direction générale et les
responsables auxquels les décisions sont déléguées.
En confrontant les réalisations aux prévisions, le contrôle budgétaire évalue la
performance des centres de responsabilité. Cette performance présente l’inconvénient d’être
uniquement financière.
2.1. La gestion budgétaire des ventes :
Une bonne estimation des quantités de produits ou de services à fournir est indispensable
à l'établissement des budgets avals, notamment ceux de production et d'approvisionnement
qui déterminent les ressources à mobiliser pour atteindre ces quantités. La gestion budgétaire
des ventes permet également d'apprécier le niveau d'activité du service commercial et les
besoins éventuels de la structure de distribution. Enfin, elle est essentielle à une bonne gestion
de la trésorerie de l‘entreprise car elle évalue ses principaux encaissements et leur
échelonnement dans le temps. La réalisation de la gestion budgétaire des ventes repose sur la
connaissance de l'entreprise, de ses produits et du marché.30
2.1.1. Les outils de prévision des ventes :
● L’analyse de la tendance principale (la droite de Mayer, la méthode des moindres
carrés).
● L’analyse des coefficients saisonniers (la comparaison des moyennes, le rapport au
trend).
30
Farouk Hemici et Christophe Henot « Contrôle de gestion », BREAL 2007, P 09.
27
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 28
● Les méthodes non statistiques (impact de la publicité, élasticité par rapport aux
variations de prix, études de marché, suivi d’un panel de consommateurs, mise en
place d’un marché-test …)
2.1.2. Le contenu du budget des ventes :
Une fois les prévisions réalisées, le contrôleur de gestion pourra commencer son travail
d’élaboration du budget des ventes. Il doit tout d’abord décider de l’orientation à donner à son
budget « budget réaliste ou volontariste » :
A- Un budget réaliste qui reprend telles quelles les prévisions réalisées, si le budget a
pour but de permettre d’optimiser une capacité de production ou une trésorerie limitée,
mieux vaudra utiliser des prévisions réalistes : inutile de gaspiller une ressource
limitée pour fabriquer des produits qui ne sont pas surs de trouver acquéreur.
B- Un budget volontariste qui fixe des objectifs ambitieux, supérieurs aux prévisions
réalisées, si le but de l’entreprise est de se développer, on pourra fixer des objectifs
ambitieux et volontaristes à la force de vente afin de l’inciter à se dépasser.
Le budget des ventes doit être ventilé par produit et/ou par région afin de pouvoir être
utilisé par les différents niveaux de la force de vente. Il doit également être ventilé sur
l’année selon une périodicité pertinente. La périodicité mensuelle est le plus souvent
adoptée car elle permet de déboucher sur des prévisions de trésorerie exploitables.
Toutefois une périodicité plus longue (le trimestre par exemple) peut être préférée pour
des raisons de coût. Le budget des ventes peut être établi aussi en termes de volume, de
chiffre d’affaires ou de marge.
2.2. Le budget de production : 31
Cette étape peut se décomposer en quatre temps :
A- Définition du niveau de production ;
B- Calcul de l’utilisation prévisionnelle des moyens ;
C- Calcul des capacités de production disponibles pour chaque facteur et comparaison
avec l’utilisation prévisionnelle des moyens.
D- Valorisation du programme de production retenu.
Dans un premier temps, il s’agit de définir le niveau de production nécessaire compte tenu du
niveau des ventes espérées et du niveau de stock désiré.
31
Berland N et DE Ronge Y, « contrôle de gestion, perspective stratégique et managériales », PEARSON
Education, Paris, 2011, p279 .
28
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 29
La production doit permettre de couvrir les ventes prévues et d’arriver au stock final
désiré, compte tenu du stock initial.
Production = Ventes + Stock final - Stock initial
Lorsque le niveau des ventes n’est pas uniforme toute l’année, il faut établir le niveau
de production nécessaire sur une période plus courte (le trimestre, le mois, le jour, ou toute
autre période de temps adaptée aux variations de l’activité). Selon la politique retenue par
l’entreprise, les niveaux de stocks ou de production (notamment dans le cadre d’une politique
de production « juste-à-temps ») devront varier en fonction du niveau des ventes. Une fois le
niveau de production choisi, il est possible de préciser l’utilisation prévisionnelle des moyens
concernant :
● Les consommations prévisionnelles de matières ;
● La main-d’œuvre productive nécessaire ;
● Le degré d’utilisation des équipements.
Cette utilisation prévisionnelle des moyens doit prendre en compte les rebuts, les défauts
de qualité et les temps impayés.
Pour chaque facteur de production, il est évidemment nécessaire de vérifier que les
capacités de production sont supérieures ou égales aux besoins de production. Lorsque cela
n’est pas le cas, deux décisions sont possibles : accroître les capacités de production en faisant
des investissements ou limiter les ventes en optimisant l’utilisation du facteur rare.
Dans le court terme, seule la seconde solution est bien souvent envisageable. Si l’on ne
peut pas produire assez pour satisfaire la demande, comment choisir les produits à produire
sur le court terme ? Pour résoudre ce problème de manière générale et obtenir une solution
optimale, on procède par programmation linéaire (méthode du simplexe). Dans le cas
particulier où l’on constate un facteur rare, limitant la production, il suffit de maximiser la
marge sur coût variable par unité de facteur rare. Cela implique de produire en priorité les
produits procurant les marges les plus fortes par unité de facteur rare utilisé.
La méthode peut donc se décomposer en deux étapes :
1. Repérer le facteur rare ;
2. Maximiser la marge par unité de facteur rare.
2.3. Le budget d’approvisionnement :
Le programme d’approvisionnement, qui résulte du programme de production, définit les
quantités à commander et les dates de commande. Plusieurs paramètres déterminants les
choix réalisés en la matière :
29
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 30
32
BERLLAND N et DE RONGEY, op.cit., p 281.
30
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 31
financier à long terme exprimé par le plan de financement. Le budget annuel des
investissements ne retient que les conséquences financières de ce plan pour l'année budgétée.
L’établissement du budget des investissements comme le souligne Jean MEYER23,
« Un investissement peut être saisi budgétairement en trois manières différentes : Par la date
d’engagement ; Par la ou les dates de règlement ; Par la ou les dates de réception. » 33
Donc, le suivi des investissements s’organise en trois temps34:
Les dates d'engagement : ce sont les dates à partir desquelles il n'est plus possible de revenir
sur les décisions d'investissement, elles peuvent donner lieu à versement.
Les dates de réception : elles conditionnent le démarrage des activités et donc la rentabilité
des projets envisagés
Les dates de règlement : ce sont les différents moments où il faut régler les travaux engagés,
outre leurs conséquences en matière de trésorerie, il est important de vérifier la cohérence
entre les montants facturés et ceux budgétés.
2.5. Le budget de trésorerie :
Le budget de trésorerie recense les encaissements et les décaissements relatifs à
l’exploitation et aux investissements. Il est ainsi nécessaire de connaître les délais et dates de
paiement pour les divers produits et charges pour l’établir.
Les encaissements dépendent des délais accordés aux clients (il faudra penser à insérer dans le
budget des encaissements ce que les clients doivent de l’exercice précédent et qui se situe
dans le bilan). Les décaissements dépendent des délais accordés par les fournisseurs, l’Etat,
les salariés .35
Les entrées de trésorerie sont dues aux ventes mais pas à la production stockée ou
immobilisée. Ces deux postes ne provoquent pas d’entrées de trésorerie.
Toutes ces contraintes entraînent beaucoup de rigueur dans le cheminement des informations
et un contrôle avant la fixation des budgets définitifs. 36
Le budget de trésorerie doit s’accompagner du budget de TVA, qui met en évidence la TVA
à payer à l’Etat (qui est la différence entre TVA collecté et déductible). Selon les régimes
d’imposition, cette taxe est exigible à des dates différentes. 37
33
ALAZARD et SEPARI, Op.cit., p 338.
34
ALAZAR D, C et SEPARI S, « contrôle de gestion (manuel et applications) », op.cit., p 453.
35
BERLAND N et DE RONGE Y, « contrôle de gestion, perspective stratégique et Managériales », PEARSON
Education, Paris, 2011, p283.
36
LOCHARD J, « La gestion budgétaire outil de pilotage des managers », édition d’ORGANISATION, Paris,
1998, p117.
37
BERLAND N, DE RONGE Y, op.cit, p283.
31
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 32
32
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 33
38
GERVAIS M, « contrôle de gestion par le système budgétaire Vuibert », Paris, 1987, p20.
39
DORIATHH Brigitte, « contrôle de gestion en 20 fiches »5eme édition, DUNOD, paris, 2008, p 77.
33
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 34
Utile : tout écart doit pouvoir être compris par le responsable et induire chez lui un
comportement cohérent avec les buts poursuivis par l’organisation.
Fiable : il est dangereux de porter un jugement sur l’importance d’un écart sans faire la part
entre ce qui provient de l’incertitude des prévisions (mauvaise formulation du modèle de
prévision) et ce qui est effectivement dû au mauvais fonctionnement de centre de
responsabilité. Pour résoudre ce problème, un certain nombre de concepts issus de la théorie
moderne de décision, il s’agit :
De la notion d’intervalle de confiance et des méthodes de contrôle statistique ;
De l’analyse multidimensionnelle et des méthodes de régression.
Actuel : pour que l’écart constaté puisse être utilisable, il faut que sa mesure soit actuelle.
Obéir à une logique économique : le contrôle ne doit être entrepris que si les bénéfices que
l’on en attend excédent les coûts qu’il implique.
2.6.3.2. Principe d’élaboration des écarts : 40
Principe 1
La valeur constatée est en général la valeur réelle telle qu’elle apparait dans la
comptabilité de gestion. La valeur de référence peut-être une valeur budgétée, standard ou
prévisionnelle.
Dans le cas d’une comparaison de données entre deux exercices successifs, la valeur de
référence est celle de l’exercice le plus ancien.
Principe 2
Un écart se définit par un singe positif ou négatif (+ ou -), une valeur et un sens
(favorable ou défavorable)
Principe 3
La décomposition d’un écart cherche toujours à isoler l’influence d’une et d’une seule
composante par sous-écart calculé : une donnée constituée de n composantes oblige à la mise
en évidence de n sous-écarts.
Principe 4
En harmonisation avec la position du Plan comptable général dans la méthode des
couts préétablis, toute donnée constituée par le produit d’un élément monétaire par un élément
qui exprime un volume doit se décomposer en deux (application du principe)41
Définis comme suit :
40
ALAZARD.C et SEPARI.S, « contrôle de gestion manuel et application », Op.cit., p :68.
41
ALAZARD.C et SEPARI.S, « contrôle de gestion manuel et application », Op.cit., p69.
34
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 35
Le chiffre d’affaires prévisionnel est obtenu à partir du budget des ventes. Les écarts sur
chiffre d’affaires sont la responsabilité des unités commerciales. C’est donc de ces unités que
doivent émaner les réajustements de prévisions, les actions correctrices.
L’analyse de l’écart sur CA permet de le décomposer de 2 sous écarts :
E / prix = (Pr – Pp) X Qr
- Ecart sur prix = (prix réel – prix préétabli) X quantités réelles
E / quantité = (Qr – Qp) X Pp
- Ecart sur quantité = (Quantité réel – Quantité préétablie) X Prix préétabli
2.6.3.3.2. L’analyse de l’écart sur coûts :
Le contrôle de l’activité productive est réalisé :
- au niveau de charges par natures (matière première, main d’œuvre)
- au niveau des centres opérationnel (atelier d’usinage, de montage, etc.).
Une distinction est ainsi menée entre l’analyse des charges directes (matière première, main
d’œuvre) et l’analyse des charges indirectes (centre d’analyse ou budget flexible).
35
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 36
-Un écart sur quantité : (Quantité réelle – Quantité préétablie) X coût unitaire préétabli
-Un écart sur coût : (coût unitaire réel – cout préétabli) X quantités réelles
E/C =(CUr-CUp) X Qr
36
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 37
Ecart sur rendement : C’est un écart de quantité. Il valorise au coût préétabli la productivité
du centre par rapport aux prévisions. Un écart défavorable traduit une performance médiocre
du centre.
2.6.4. La mise en œuvre et les propriétés des actions correctives :
2.6.4.1.La mise en œuvre d’actions correctives :
La révision des normes :
Des prévisions budgétaires irréalistes sont parfois à l’origine des écarts. L’action va consister
à réviser les normes techniques (ou standards) de consommation de ressources, de prix, …etc.
Qui servent de base à l’élaboration des prévisions.
Le contrôle anticipé ou contrôle à posteriori :
Si des écarts défavorables sont décelés sur une opération avant son achèvement, des mesures
sont prises immédiatement pour corriger les dérives de façon à s’écarter le moins possible du
résultat initialement budgété. C’est ce qu’on appelle le contrôle anticipé.
Si les écarts ne sont connus qu’auprès l’achèvement de l’opération, des mesures sont prises
pour agir sur les réalisations ultérieures, soit en confrontant les causes des écarts favorables,
soit en remédiant aux causes des écarts défavorables. C’est ce qu’on appelle le contrôle a
posteriori.
2.6.4.2.Les propriétés de l’action corrective :42
Pour être efficace, une action corrective doit être :
Rapide : Une mesure effectuer après une période de temps trop longue peut conduire à une
action corrective mal adapté. En effet, en prenant en compte des observations dépassées, elles
risquent d’amener des déséquilibres plus grands.
L’élaboration d’un système budgétaire performant demandera donc :
● De savoir quel est l’intervalle de temps acceptable entre l’apparition d’un dérèglement
et sa correction ;
● De savoir, comme objectif constant le souci de le réduire encore d’avantage.
Adaptée : l’action corrective ne doit porter que sur des variables qui ont une influence
déterminante sur le résultat et encore faut-il bien doser la force de correction.
Si l’action ne se fonde pas sur des points auxquels le résultat est sensible ou si elle est mal
dosée, des situations de moindre performance apparaîtront.
42
GERVAIS M, ‘’ contrôle de gestion par le système budgétaire ’’, op.cit, p 167.
38
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 39
44
LOCHARD (J), la comptabilité Analytique ou comptabilité de responsabilité, édition d’organisation, 1998,
P.86.
39
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 40
45
DORIATH (B) et LOZATO (M), comptabilité et gestion des organisations ,6emeEdition Dunod, paris, 2008, p
.244.
46
DJEBRI(Z), DURAND(X), KUSZLA(C), opc.it, P.9.
40
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 41
47
ARNAUD(H), GARMILIS(A), VIGNON(V), le contrôle de gestion en action, 2eme édition, p.100.
48
LECLER (D), l’essentiel de la comptabilité analytique ,4emeEdition d’organisation, paris, 2004, P69.
49
DIDIER(L), L’essentiel de la comptabilité analytique, édition d’organisation, paris, 2011, p.45.
41
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 42
50
PATUREL (R), la comptabilité Analytique système d’information pour le diagnostic et la prise de décision,
42
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 43
Edition EYROLLES, paris, 1987, p.300.
51
Idem.
52
GRANDGUILLOT B, GRANDGUILLOT F : L’essentiel du contrôle de gestion, 10éme édition, Gualino,
Paris, 2018, P.14.
43
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 44
constitue la traduction financière de l'adaptation au court terme des objectifs à moyen terme
du plan opérationnel.
Les budgets sont des instruments de cohésion et de coordination entre les différents
centres de responsabilité. Ils permettent de maitriser le processus de décentralisation en
introduisant la notion d'engagement (ou de contrat) conclu entre la direction générale et les
responsables auxquels les décisions sont déléguées.
2.7.4. Le tableau de bord :
Les tableaux de bord sont des instruments de pilotage à court terme dirigés vers l'action,
Ils comportent un nombre limité d'indicateurs clairs, pertinents, obtenus rapidement traduisant
les facteurs de compétitivité de l'entreprise ou d'un centre de responsabilité.
Par leur aspect synthétique, les tableaux de bord attirent l'attention des gestionnaires sur les
points clés de leur gestion et améliorent ainsi la prise de décision.
Les indicateurs peuvent être financiers, physiques et /ou qualitatifs.
Les tableaux de bord doivent être adaptés à chaque niveau hiérarchique. Le choix
d'indicateurs communs entre les niveaux hiérarchiques favorise le dialogue et la
communication entre le supérieur et ses collaborateurs.53
2.7.4.1. Définitions de tableau de bord :
La notion est souvent utilisée dans un sens trop large, donc on distingue plusieurs
définitions du tableau de bord.
Selon C. ALAZARD et S. SEPARI « Un tableau de bord est un ensemble d'indicateurs
organisés en système suivis par la même équipe ou le même responsable pour aider à décider,
à coordonner, à contrôler les actions d'un service. Le tableau de bord est un instrument de
communication et de décision qui permet au contrôleur de gestion d'attirer l'attention du
responsable sur les points clés de sa gestion afin de l'améliorer » .54
D’après ces définitions, Le tableau de bord peut être défini, d’une manière générale, comme
une représentation synthétique d'un ensemble d'indicateurs donnant à un responsable tous les
éléments lui permettant de prendre visuellement et rapidement des décisions.
53
L.Langlois, C. Bonnier, M. Bringer, op.cit., P23.
54
C.ALAZARD et S. SEPARI, op.cit. p.551.
55
F. GRANDGUILLOT et B. GRANDGUILLOT, l’essentiel du contrôle de gestion, 10e édition, Gualino, Paris,
2018, P.165.
44
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 45
Indicateurs de mesure
Fréquence d’édition
45
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 46
56
C. SELMER, Concevoir un tableau de bord, 4e édition, Dunod, 2015.
57
G. NARO et B. AUGE, Mini manuel de contrôle de gestion, Dunod, 2011, P. 201.
46
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 47
missions en partant du niveau le plus élevé. A ce niveau on précise les variables d’action qu’il
convient de mobiliser pour atteindre ces objectifs. Ces objectifs et variables d’action seront
traduits en indicateurs de performance .58
2.7.4.2.2. Balanced scorecard :
Balanced scorecard ou tableau de bord prospectif, Fruit des travaux de Robert S.
Kaplan et David P. Norton dans les années 1990, constamment enrichi depuis, ce modèle
visait au départ à comprendre comment les actifs immatériels de l'entreprise se transforment
en résultats tangibles, autrement dit financiers. De cette compréhension naît la mise sous
contrôle des différents éléments de la stratégie de l'entreprise .59
Le tableau de bord prospectif repose sur quatre piliers fondamentaux (résultats
financiers, clients, processus internes, apprentissage organisationnel). Dont il détermine les
liens cause à effet : la performance financière (ROI, cash flows disponibles…) dépend de la
capacité de l’entreprise à développer son portefeuille clients (coût, délai, qualité…) qui elle-
même suppose l’existence de processus efficaces (productivité et efficacité de la main
d’œuvre, système d’information à niveau…) conditionnée quant à elle par l’aptitude de cette
même entreprise à progresser (efficacité des informations, apprentissage organisationnel…).
2.7.4.2.3. Les instruments du tableau de bord :
Le contenu du tableau de bord est variable selon les responsables concernés, leur
niveau hiérarchique et les entreprises, mais on peut citer quelques points communs qu’on les
trouve pratiquement dans tous les tableaux de bord.60
Les indicateurs :
Les tableaux de bord sont constitués d’un ensemble d’indicateurs qui sont des
informations précises, utiles, pertinentes, leurs importances se présente comme suit :
● Suivi d’une action, d’une activité, d’un processus ;
● Évaluation d’une action ;
● Diagnostic d’une situation, d’un problème ;
● Veille et surveillance d’environnement et de changements.
❖ Les diverses nomenclatures des indicateurs :
On peut utiliser de multiples nomenclatures pour distinguer ou regrouper des
indicateurs : selon le type, les caractéristiques, le niveau d’utilisation, etc.
58
Ibid.
59
M. DESIR LUCIANI, D. HIRSCH et autres, Op.cit, P 311.
60
M. OUDAI, la contribution du contrôle de gestion à l’amélioration de la performance financière, mémoire de
Master, EHEC, Kolea, 2017.
47
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 48
61
C. ALAZARD, S. SEPARI, DECF 07, « contrôle de gestion » ; 5éme éditions, 2001, P.595.
62
C. ALAZAD et S. SEPARI, DCG 11, Op.cit. P.641.
63
C. ALAZAD et S. SEPARI op_cit P641.
48
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 49
64
B. DORIATH et C. GAUJET, Contrôle prévisionnel et mesure de la performance, Dunod, paris, 2007, p.294
65
J.L MALO et J.C MATHE, L’essentiel du contrôle de gestion, Edition d’organisation, paris, 2000.p.17.
49
CHAPITRE 01 : LES FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION 50
Groupe
Consolidation et concentration des informations
Unité U1 Unité U2
Unité U 1.1 Unité U 1.2 Unité U 1.3 Unité U 2.2 Unité U 2.2
M.A. BOUAZA, Essai d’analyse du rôle de tableau de bord dans l’amélioration de la performance financière,
66
cela le fait que le reporting financier est peu couteux en termes de systèmes d’information
dans la mesure où bon nombre des informations sont déjà disponibles et fiabilisées au sein du
système comptable.
Conclusion :
Pour résumer ce premier chapitre on pourra dire que le contrôle de gestion est conçu
pour être un processus permanent chargé d’intervenir avant, pendant et après l’action. Il est
adapté aux orientations stratégiques et à l’établissement du cadre d’un système de mesure des
performances parce qu’il s’appuie sur des outils pertinents telle que la comptabilité
analytique, la gestion budgétaire et le tableau de bord. .
51
Chapitre II :
Notion sur la performance financière
de l’entreprise.
50
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Introduction :
Chaque entreprise veille à atteindre ses objectifs, ses finalités qui sont fixées par ses
managers et cela d’une manière efficace et efficiente, Derrière ces deux concepts se cache un
autre concept qui les représente : c’est la performance.
La notion de performance dans l'entreprise est une notion vague, difficile à définir, à
comprendre, à mesurer et surtout à y parvenir.
Dans ce chapitre, nous tenterons de clarifier la notion de performance et ce en deux
sections réparties comme suit :
- La première section portera sur la définition, les concepts liés à la performance, les
caractéristiques ainsi que les typologies de la performance.
- La deuxième section traite d’une manière plus approfondie les indicateurs et ratios de
mesure de la performance financière par :
1- Les indicateurs d’équilibre financier.
2- Les indicateurs du compte de résultat.
3- L’Analyse par les ratios.
L’efficacité des systèmes de production, rattachés à l’utilisation des ressources, au flux des
Produits, de manière à la productivité, a la réactivité, ainsi qu’à la sécurité des systèmes de
production et a la compétence des hommes.
1.1. Notion de la performance :
La performance est une notion très vague, qu’il convient de cerner à travers les
différentes contributions scientifiques traitant ce concept. Le mot performance est
polysémique, il prend des sens changeant, mais que l’on peut toujours rattacher à l’un ou/et
l’autre des trois sens primaires ci-dessous :67
Elle se traduit par un résultat : La performance est donc le résultat d’actions
coordonnées, cohérentes entre elles, qui ont mobilisé des moyens (personnel,
investissement), ce qui suppose que l’organisation dispose d’un potentiel de
réalisation (compétences du personnel, technologies, organisation, etc.).
Elle s’apprécie par une comparaison : La réalisation est comparée aux objectifs,
grâce à un ensemble d’indicateurs, chiffrés ou non. La comparaison suppose une
forme de compétition, faire mieux que lors de la période précédente, rejoindre ou
dépasser les objectifs. Elle donne lieu à interprétation, jugement de valeur qui peut
différer en fonction des acteurs concernés (actionnaires, dirigeants, syndicalistes).
La comparaison traduit le succès de l’action : La notion de performance étant
positive, la performance est donc une notion relative (résultat d’une comparaison),
multiple (diversité des objectifs) et subjective (dépendant de l’acteur qui l’évalue).
1.1.1. Définition de la performance :
La performance de l’entreprise est une notion complexe et difficile à définir, mais
certains auteurs ont réussi à la définir de différentes manières telles que :
Philippe LORINO : « Est performance dans l’entreprise tout ce qui, et seulement ce qui,
contribue à améliorer le couple valeur-coût (a contrario, n’est pas forcément performance ce
qui contribue à diminuer le coût ou à augmenter la valeur isolément ». 68
Cette définition repose sur deux notions : la valeur et le coût : 69
Le coût : est la mesure monétaire d’une consommation de ressources qui intervient
généralement dans le cadre d’un processus destiné à fournir un résultat bien défini ;
68
LORINO. P : Op.cit., p 18.
69
Ibid. P.496-507.
51
52
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
La valeur : est le jugement porté par la société (notamment le marché et les clients
potentiels) sur l’utilité des prestations offertes par l’entreprise comme réponses à des
besoins. Ce jugement se concrétise par des prix de vente, des quantités vendues, des
parts de marché, des revenues, une image de qualité, une réputation.
Donc la performance de l’entreprise est fondée sur le couple valeur-coût. Ces deux termes
sont indissociables car il ne s’agit ni de minimiser les coûts, ni de maximiser la valeur
produite, mais d’optimiser le rapport entre les deux.
Pour ALBANES la performance est «la raison des postes de gestion, elle implique
l’efficience et l’efficacité».70
KHEMAKHEM. A, dans son ouvrage « la dynamique du contrôle de gestion » propose une
définition de la performance comme suit : «la performance d’un centre de responsabilité
(atelier, service, unité, entreprise, branche…) désigne l’efficacité et la productivité dont
laquelle ce centre de responsabilité a atteint les objectifs qu’il avait acceptés ». 71
Selon BOURGUIGNON, la performance est « la réalisation des objectifs organisationnels,
quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs, cette réalisation peut se comprendre
au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat
(actions) ». 72
Quant à DORIATH.B, il définit la performance comme « un concept qui fait référence à
un jugement sur un résultat et à la façon dont ce résultat est atteint, compte tenu des objectifs
et des conditions de réalisation ».73
1.1.2. Les critères de la performance :
Les définitions citées précédemment, montrent que la performance exprime le degré
d'accomplissement des objectifs poursuivis.
C’est-à-dire le niveau de réalisation des résultats par rapport aux efforts engagés et aux
ressources consommées. Elle s’appuie largement sur les notions d’efficacité et d’efficience.
Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente.
Elle est efficace lorsqu'elle atteint les objectifs qu'elle s'est fixés. Elle est efficiente lorsqu'elle
minimise les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. On rajoute
souvent à cela la notion d'économie, qui traduit le fait que les ressources ont été obtenues au
70
PAYETTE. A : Efficacité des gestionnaires et des organisations, P157.
71
KHEMAKHEM A : la dynamique du contrôle de gestion, édition Dunod, Paris, France, 1992, P311.
72
BOURGUIGNON. A (2000) : cité par : Management et évaluation de la performance, sous la direction de
WINAND. M et ZINTZ. T, De Boeck, 2014, P.15.
73
DORIATH B : Op.cit., P.129
52
53
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
moindre coût.
Donc, la performance c'est le fait d'atteindre d'une manière pertinente l'objectif fixé.
Autrement dit, c'est la combinaison entre l’efficacité, l’efficience, économie et pertinence.
Ces derniers forment les quarts piliers de la performance.
PERFORMANCE = EFFICACITE + EFFICENCE + ECONOMIE + PERTINENCE
Objectif
L’efficacité est la réalisation La pertinence interroge
des objectifs d’une l’adéquation entre la nature de
intervention en comptant les problème à résoudre et le type
effets obtenus aux effets d’intervention mise en œuvre
attendus
Efficacité
Pertinence
Performance
opérationnelle
Moyens
Résultat Efficiences mobilisés
L’efficience met en rapport les
ressources (Humaine, matérielles,
financière) mises En œuvre et les effets
de l’intervention.
Source : LONING Hélène et All, Le contrôle de gestion, édition DUNOD, paris1998, p.6.
Critère d'efficacité :
En répondant à la question suivante :''est ce que l'objectif est atteint ?'', une nouvelle question
vient d'apparaitre ''existe-t-il une autre alternative plus efficace, pour atteindre les mêmes
résultats ?''. Donc l'efficacité examine le rapport entre l'effort et la performance.
« (traduction de l’anglais effectiveness) consiste pour une entreprise à obtenir des résultats
53
54
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Critère d’efficience :
Par efficience, on entend le rapport entre les biens ou les services produits, d'une part et
les ressources utilisées pour les produire, d'autre part.
Ainsi, l’efficience « maximise la quantité obtenue à partir d’une quantité donnée de
ressources ou minimise la quantité de ressources consommées pour une production donnée
».75
« (traduction de l’anglais efficiency) correspond à la meilleure gestion possible des moyens,
des capacités en relation avec les résultats » .76
C’est « doing the thing right ».
Elle met en évidence le rapport entre les résultats et les moyens mis en œuvres, on peut
résumer la formule de la mesure d’efficience comme suit :
Efficience = Résultats atteints / Les moyens mis en œuvre
Critère de la pertinence :
La notion de pertinence reste très subjective et difficile à mesurer. Toutefois, on pourra
admettre que la pertinence est la conformité des moyens et des actions mis en œuvre en vue
d'atteindre un objectif donné. Autrement dit, être pertinent c'est atteindre efficacement et
d'une manière efficience l'objectif fixé.
Elle met en rapports les objectifs et les moyens qui leur sont consacrés, pour qu’un système
soit pertinent, il faut qu’il met en œuvre les moyens lesquels adaptés en quantité et en qualité
aux objectifs escomptés, c’est le contrôle de l’allocation optimale des ressources (financières,
technologiques, humaines, etc.).
Critère de l’économie :
La notion de pertinence reste très subjective et difficile à mesurer. Toutefois, on pourra
admettre que la pertinence est la conformité des moyens et des actions mis en œuvre en vue
74
ALAZARD C, SEPARI S : DCG11contrôle de gestion : Manuel et Applications ,2éme édition, Dunod, Paris,
2010, P.16.
75
DORIATH B : Op.cit., P.129.
76
ALAZARD C, SEPARI S : Op.cit., P.16.
54
55
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
d'atteindre un objectif donné. Autrement dit, être pertinent c'est atteindre efficacement et
d'une manière efficience l'objectif fixé.
On peut ajouter que la performance oblige à une vision globale interdépendante de tous les
paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques et humains, physiques et
financiers de la gestion.
Le gestionnaire doit donc rechercher la performance globale, qui intègre plusieurs niveaux
d’évaluation. Il s’agit de ce fait des niveaux suivants :
Pour la production, c'est l'amélioration permanente de la productivité, donc un
rendement physique, associé à un niveau élevé de qualité.
Pour la vente, c'est la compétitivité sur le marché ou la différence valeur-coût.
Pour la finance, c'est la rentabilité, et qui peut être définie de plusieurs manières.
1.1.3. Les caractéristiques de la performance :
Les entreprises les plus performantes développent en elles, les éléments d'un dynamisme
cumulatif. Ces éléments sont liés entre eux et déterminent la qualité générale de l'entreprise.
Ils peuvent être regroupés dans les grands thèmes suivants :77
Adaptation rapide à l'évolution : Il s'agit de l'orientation dynamique des ressources
en fonctions des possibilités et des changements du marché. Celle-ci se caractérise par
ses transformations ponctuelles. Et l'entreprise qui veut progresser doit s'y adapter
sans cesse et se définis constamment en fonction de celle-ci.
Ouverture au progrès : C’est l'ensemble des politiques qui permettent à l'entreprise
de préparer à temps les transformations nécessaires. C'est le développement d'un esprit
de recherche ainsi que des forces de création et de renouvellements nécessaires à la
stratégie du progrès.
Développement de la gestion : Il s'agit d'un système de gestion qui favorise la mise
en œuvre d'un progrès continu, qui assure une meilleure préparation et un meilleur
contrôle de l'action. Il permet aux dirigeants de consacrer moins de temps aux
opérations courantes et plus de temps à la croissance et à la créativité, qui facilité
l'accomplissement des structures qui exige une structure d’innovation.
Flexibilité des structures : C’est le choix des structures qui favorisent le progrès et
diminuent la résistance au changement, il s'agit d'établir les structures selon les buts à
atteindre et de définir les liaisons selon les impératifs de mouvements afin
d'augmenter
55
56
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
77
PHILIPPE (W), la dynamique de l’entreprise performante, Edition Marabout, Paris, 1974, P.364.
56
57
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
57
58
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Est tournée principalement vers les actionnaires Est tournée vers les managers
et les organismes financiers
Génère l'analyse financière des grands Aboutit à la définition des variables d'action
équilibres
Donne lieu à débat entre les différentes parties Requiert une vision unique de la performance
prenantes afin de coordonner les actions de chacun vers
un même but
Sources : DORIATH (B) et COUJET (C), Gestion prévisionnelle et mesure de la
performance, Edition DUNOD, paris, P.215.78
2.1. Les types de performances :
On distingue :
2.1.1. La performance financière :
Une entreprise est dite performante financièrement, si elle assure un meilleur contrôle des
opérations et particulièrement des opérations financières. Donc elle a besoin d’établir un
budget et des plans, de contrôle et d’analyser l’activité financière, d’assurer une répartition, de
faire la consolidation et réaliser des tableaux de bord décisionnels.
La performance financière est mesurée à l’aide de plusieurs indicateurs tels que : le taux de
rendement des capitaux investis(ROI), le résultat résiduel(RR) et la valeur ajoutée
économique(EVA).
a) Le taux de rendement des capitaux investis ROI (Return On Investment) :
C’est le taux rendement des capitaux investis. Ce ratio mesure la rentabilité économique de
capital utilisé par l’entreprise. C’est le rapport entre le résultat d’exploitation et les capitaux
investis.
78
DORIATH (B) et COUJET (C), Gestion prévisionnelle et mesure de la performance, Edition DUNOD, paris,
P.215.
58
59
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
79
PAYETTE A., l’efficacité des gestionnaires et des organisations, Presses de l’Université du Québec, 1988,
p154.
80
FROUI M., Cours de Politique Générale et Stratégie de l’entreprise, DEA Management, FSEG Tunis, 2001.
59
60
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
60
61
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
61
62
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
de toutes les parties de l’entreprise selon leurs attentes à savoir : les clients, actionnaires,
salaries, fournisseurs, aussi un environnement social.
Pour cela, nous présenterons les différentes formes de la performance :
3.1. La performance clients :
Avec la globalisation des marchés, la satisfaction des clients assure sur une certaine
pérennité de secteur industriel ou commercial de l’entreprise, cette satisfaction passe par une
importante mobilisation de l’ensemble des ressources de l’entreprise sur un laps de temps
assez important.84
Cette dernière va devoir fidéliser en anticipant leurs attentes et besoins en produits et services
personnalisés, de qualité, vendue au juste prix, on parle alors de performance économique.
3.2. La performance personnelle :
Le personnel est un capital inestimable de l’entreprise, pour innover et servir mieux le
client, il est nécessaire pour cette entreprise de motiver leurs employés à ce que chaque
employé se sente impliqué et responsable de l’avenir de l’entreprise.
L’entreprise développer aussi le potentiel de ses employés, instaurer un climat de confiance et
de reconnaissance. Ces actions permettent de valoriser la place de l’homme dans l’entreprise,
on parle dons de performance sociale.
3.3. La performance partenaires :
Les entreprises confient des activités à forte valeur ajoutée aux partenaires, ses activités
représentent un impact stratégique important dans la chaine de valeur des entreprises.
Pour maximiser la valeur finale, rentabiliser les ressources existantes et améliorer le profit,
ainsi le rapport entre entreprises et partenaires ne se limite pas à un simple accord contractuel
mais d’une relation stratégique, cette relation est recherche d’un échange permanent
d’information entre partenaires et les concurrents.
3.4. La performance actionnaires :
La performance dans ce cas est liée à la satisfaction de ces investisseurs car ils ont des
parts alors ils attendent leurs parts de gain.
Elle est qualifiée d’une performance financière, et donc selon les marchés financiers la
performance de l’entreprise est mesurée par la création de richesse pour l’actionnaire.85
3.5. La performance publique :86
84
FERNANDEZ.A, « Les nouveaux tableaux de bord des managers », Edition d’Organisation, Paris, 2005, P39.
85
Idem, p.40
86
Idem
63
64
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Pour que l’entreprise soit performante elle doit avoir une vision stratégique qui soit
partagée par tous, collaborateurs et dirigeants.
Autrement dit, il n’est plus possible pour l’entreprise de réussir en privilégiant que l’aspect
économique sans tenir compte de l’aspect social.
Par ailleurs, la mondialisation de l’information et les pressions de la société
environnante ont rendu l’activité des entreprises de plus en plus complexe, car pour évoluer
dans leurs environnement social plusieurs variables telles que : l’environnement, les droits du
travail, sont devenus parties intégrantes des stratégies des entreprises.
1. La mesure de la performance :
D'une manière générale, la performance est un résultat chiffré obtenu dans le cadre
d'une compétition.
Au niveau d'une entreprise, la performance exprime le degré d'accomplissement des objectifs
poursuivis.
Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente.
La performance se mesure avec des critères (ou indicateurs) qualitatifs ou quantitatifs de
résultat. Pour mesurer l'efficacité, on utilise un critère qui exprime un rapport entre le résultat
obtenu et l'objectif visé.
Pour mesurer l'efficience, on utilise un critère qui exprime un rapport entre le résultat obtenu
et les moyens mis en œuvre.
1.1. Principes de base de mesure de la performance :
L'instauration d'un système de mesure de performance afin de responsabiliser et
motiver les acteurs est ambitieuse et tentante, mais doit être entourée de précautions87 :
Principe d’exhaustivité :
Dès lors que l'on introduit une mesure de performance, elle doit porter sur tous les
éléments d'activité qui peuvent être contrôlés. Si des activités restent non éclairées par
les indicateurs choisis, elles seront naturellement par les acteurs au profit de celles
mesurées ;
87
1 Margotteau. E, Op.cit., p. 56.
64
65
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Principe de contrôlabilité :
La mesure de performance ne doit porter que sur des éléments sur lesquels le
responsable peut agir. Il doit donc maitriser l'ensemble des variables à l'origine du
couple coût/ performance. Cela suppose donc une délégation de pouvoir et contrôle
fondé sur les résultats dont les objectifs ont été fixés conjointement au préalable entre
les parties. La délimitation des attributions et des responsabilités doit être sans
ambigüité afin d'éviter des biais dans la mesure de performance ;
Principe d’indépendance : La mesure de performance du centre de responsabilité
doit être indépendante de celle des autres centres. Les résultats d'un acteur doivent
pouvoir isoler des actions et des décisions d'autres membres de l'entité afin d'éviter des
transferts de performance de centre à centre. Pour ce faire, la mise en place des prix de
cession internes peut s'avérer judicieuse ;
Principe de dualité : Le contrôleur de gestion peut faire cohabiter un double système
de performance :
Un instrument officiel visant à responsabiliser l'acteur mesuré en le
sensibilisant a un indicateur flatteur : "votre unité est assimilée à un micro
entreprise que vous dirigez, par conséquent, vous dégager un profit".
Cependant, il est rare que le responsable maitrise toutes les variables (produits
et charges du centre) du fait de l'imbrication du centre dans l'entreprise.
Une mesure officieuse, mais d'avantages pertinents qui sont basée uniquement
sur les variables réellement maitrisées par le responsable du centre.
Principe de permanence des indicateurs : un tableau de bord doit présenter des
indicateurs faisant l'objet de mesures périodiques, mais qui s'inscrivent dans une
certaine longévité autorisant un suivi et une interprétation des évolutions constatées ;
Principe de cohérence organisationnelle : la mesure de performance réalisée doit
permettre l'attribution des responsabilités aux acteurs. Cette possibilité est obtenue
grâce à une superposition des périmètres de l'organigramme et des tableaux de bord ;
Principe de clarté et de sélection limitée d'indicateurs : le tableau de bord reste un
instrument visualisable rapidement et comprenant donc un nombre limité
d'information dont la définition est connue et précise.
65
66
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
88
Guennou. P, « Les indicateurs de performances », édition Hermes, Paris, 2001, p. 150.
89
Bonnefous. C, Courtois. A, « Indicateurs de performance », édition Herms, Paris, 2001, p. 25.
66
67
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
N’a d’utilité que relativement à une action à piloter, il est donc lié à un
processus d’action précis : il a une pertinence opérationnelle ;
Doit correspondre à un objectif, qu’il mesure l’atteinte de cet objectif ou qu’il
informa sur le bon déroulement d’une action visant à l’atteindre ;
Est décliné à l’utilisation par des acteurs précis.
L’indicateur se trouve en quelque sorte au centre d’un triangle stratégie traduit en
objectifs/processus d’action/acteur (collectif) :
Figure n°06 : Le triangle stratégie/acteur/processus d’action.
Indicateur de Performance
Acteur collectif
Processus d’action
91
Ministère des Finances Tunisienne, Guide méthodologique « Suivi de la Performance et Choix des
69
70
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Indicateurs », décembre 2009, P 11.
70
71
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
71
72
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
92
Guide méthodologique, Op.cit., P 13.
72
73
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
d’accès à l’irrigation,), taux de réalisation (d’une route, d’un aménagement), taux de respect
d’une norme (délai de réponse).
Un cas particulier d’indicateurs spécifiés en pourcentage concerne les indicateurs de type
efficacité : La combinaison des indicateurs de moyens et de produits permet d’apprécier
l’efficience dans la conduite des activités (est-ce que des prestations de qualité sont fournies
au moindre coût ?). C’est une mesure de la « productivité » de l’activité administrative,
Autrement dit du rapport entre les ressources consommées et l’activité ou le produit réalisé.
La comparaison des indicateurs de résultats aux objectifs initiaux et aux résultats attendus
permet d’apprécier l’efficacité de l’activité administrative. La comparaison des coûts
d’obtention des moyens permet de construire un indicateur d’économie, caractérisant la
performance de la fonction achat.
Il faut privilégier l’usage d’indicateurs simples et éviter les indicateurs complexes, tels
que les indicateurs composites (obtenus en pondérant différentes variables) et proscrire ceux
reposant sur des constructions sophistiquées, difficilement interprétables.
Le fait d’avoir présenté les différents types d’indicateurs (moyens, activités, produits, résultats
intermédiaires, impact) ne signifie pas qu’il faut un indicateur de chaque sorte pour un
objectif donné. Au contraire il faut être sélectif et choisir le meilleur indicateur possible.
Le choix préférentiel est un indicateur de résultat (intermédiaire) qui exprime le mieux la
dimension de performance. A défaut on se rabattra sur un indicateur de produit ou d’activité.
Les indicateurs de moyens sont à éviter, car l’analyse de la performance met en rapport les
moyens et les résultats. La place des indicateurs de moyens est dans le PAP lors de la
présentation détaillée du programme où l’on explique les leviers d’action qui vont conduire
aux résultats escomptés.
2. Les indicateurs de mesure de la performance financière :
Les indicateurs de mesure de la performance financière sont nombreux. Ils permettent
de comparer les résultats dégagés par l’activité de l’organisation avec les moyens financiers
mis à disposition.
2.1. Mesurer la performance financière par les indicateurs d’équilibre financier :
L’équilibre financier d’une entreprise peut être défini au travers de normes, déterminées
par le contexte financier et les objectifs fixés par cette entreprise.
73
74
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Ces normes ont évolué avec l’évolution de l’activité des entreprises, ainsi que les
composantes de son bilan financier. Ce dernier est un inventaire à un instant donné des biens
physiques ou financiers et des dettes de l’entreprise.
A l’aide d’un bilan financier.
Figure n°07 : Le Bilan financier.
74
75
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Le fond de roulement, ou le fond de roulement net global, peut être calculé selon deux aspects
Aspect statique (haut du bilan)
Il est donc égal à la différence entre les moyens de financement dont le degré d’exigibilité est
faible (capitaux permanents) et les emplois dont le degré de liquidité est aussi faible (actifs
fixes).
Avec :
- Capitaux permanents = fonds propres + dettes à long et moyens terme
- Actifs fixes = Valeurs immobilisées + valeurs temporairement immobilisées.
Aspect dynamique (bas du bilan) :
Dans cet aspect, le fond de roulement est calculé en retranchant des emplois cycliques les
ressources à court terme.
Avec :
- Actifs circulants = Valeurs d’exploitation + valeurs réalisable + valeurs disponibles
- Dettes à court terme = dette d’exploitation + dettes hors exploitation.
Interprétation du fonds de roulement :
Lorsque le fonds de roulement est positif, ce qui est préférable, l’entreprise génère
une ressource qui peut lui servir à financer son besoin en fonds de roulement.
Elle dispose également d’une ressource qui lui permet d’absorber, en fonction du montant du
fonds de roulement, les risques financiers liés à son activité :
Défaillance d’un client, qui entraîne une hausse du besoin en fonds de roulement ;
Augmentation du délai de rotation des stocks ;
Augmentation du délai de règlement des clients ;
Diminution du délai de règlement des fournisseurs ou mise en place d’un acompte
sur commande ;
Un fonds de roulement négatif traduit un risque financier important, l’entreprise n’est
pas en mesure de faire face aux décaissements prévus à court terme. Une solution doit être
trouvée pour rétablir le fonds de roulement de l’entreprise, par un nouveau financement :
nouvel apport en capital social, apport en compte courant d’associé, souscription d’un
75
76
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
emprunt… ou par la cession d’actifs. Même si l’entreprise trouve des solutions à court terme
en améliorant son besoin en fonds de roulement, cette solution n’est que temporaire.93
2.1.2. Le besoin en fond de roulement (BFR) :
Le besoin en fonds de roulement (BFR) (en anglais Working Capital
Requirement ou WCR) est la mesure des ressources financières qu'une entreprise doit mettre
en œuvre pour couvrir le besoin financier résultant des décalages des flux de
trésorerie correspondant aux décaissements (dépenses d'exploitation nécessaires à la
production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services) liés à son activité.
Le besoin en fonds de roulement est généralement appelé « ressource en fonds de roulement »
lorsqu'il est négatif.
Si le besoin en fonds de roulement est une notion plutôt difficile à comprendre, elle est très
utile lors de l'élaboration d'un business plan.
En effet, un investisseur se sert de cet indicateur (parmi d'autres) pour évaluer la solidité
financière et opérationnelle d'une entreprise dans laquelle il pourrait potentiellement investir.
Figure n°08 : Cycle d’exploitation.
Source : https://agicap.com/fr/article/besoin-en-fonds-de-roulement-bfr-definition-calcul/
Mode de calcul :
Le besoin en fond de roulement fait partie des données calculées dans le bilan comptable, il
correspond à la différence entre l’actif circulant et le passif circulant.
BFR = Actif circulant - Passif circulant
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/fonds-de-roulement-definition-calcul/ ;
93
consulter le 12/04/2021 à
10H00.
76
77
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Ici on prend en compte l’actif circulant hors trésorerie et le passif circulant hors
trésorerie également. Plus concrètement, l’actif circulant englobe les stocks et les créances
clients, tandis que le passif circulant et composé des dettes fournisseurs, dettes sociales et
dettes fiscales.
En considérant le BFRE et le BFRHE, on peut utiliser le calcul suivant :
Pour aller plus loin, il peut être également intéressant de calculer le BFR en jours de chiffre
d’affaires (CA), en anglais on parle de “ non-operating working capital in days of revenue”.
BFR (en jjours de chiffre d’affaiires) = (BFR/CA annuell)**336600
Interprétation :
Selon l’équilibre entre votre actif circulant et votre passif circulant, on distingue 3 cas
différents :
Si votre BFR est positif, cela veut dire que votre entreprise doit financer ses besoins à
court terme. Il faut donc être vigilants pour anticiper la recherche des ressources. Nous
étudions plus tard dans cet articles les différentes façons de financer le BFR d’une
entreprise.
Si votre BFR est nul, cela veut dire que les ressources d’exploitation permettent de
couvrir les emplois en intégralité. L’entreprise n’a aucun besoin à financer, et aucun
excédent non plus. Même si nous évoquons ce cas dans cet article, il est évident que
dans la vie réelle il est rare que le BFR soit exactement égal à 0.
Si votre BFR est négatif, cela veut dire que votre entreprise n’a aucun besoin
financier à court terme et qu’elle dégage donc des ressources pour alimenter sa
trésorerie nette.94
94
Ibid., consulter le 11/04/2021 à 10H00.
77
78
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Source : https://agicap.com/fr/article/besoin-en-fonds-de-roulement-bfr-definition-calcul/
2.1.3. Trésorerie nette (TN) :
La trésorerie nette correspond à la trésorerie et aux placements financiers à court
terme (titres vendables), diminuée de la dette bancaire à court terme (découverts bancaires
courants, soldes créditeurs des comptes bancaires et dette financière à moins d'un mois).
L'analyse financière ajoute des notes qui ne devraient pas expirer, et ces notes sont
comptabilisées en engagements hors bilan. Il doit être retraité et traité en dette bancaire à
court terme en termes de passif et en créances en termes d'actifs.
La trésorerie est définie comme un excédent (si le flux de trésorerie est positif) ou insuffisant
(si le flux de trésorerie est négatif) de ressources à long terme disponibles après financement
des activités.
Mode de calcul :
Il y a deux méthodes de calcul de la trésorerie nette, à savoir :
TN=FRN - BFR
TN = FRN - BFR
Ou bien :
78
79
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
La plupart des décisions économiques prises au sein d'une entreprise ont un impact direct sur
la trésorerie, c'est un indicateur important de la performance financière.
Figure n°09 : Schéma explicatif de la Trésorerie Nette TN.
Source : https://www.appvizer.fr/magazine/finance-comptabilite/comptabilite/tresorerie-nette
Interprétation :
Lorsque la trésorerie nette est positive, les ressources d'une entreprise permettent de
couvrir l’intégralité de ses besoins La situation financière de l'entreprise semble saine
étant donné qu'elle se trouve en mesure de financer des dépenses nouvelles sans avoir
recours à un mode de financement externe (emprunt par exemple), elle dispose donc
de liquidités mobilisables à court terme mais cette bonne nouvelle doit être relativisée.
En effet, elle peut être le résultat d'une politique de cession de l'appareil productif ou
d'un déficit d'investissement pouvant causer des difficultés ultérieurement.
Lorsque la trésorerie nette est nulle Dans ce cas, les ressources viennent couvrir les
besoins à l'euro près. L'entreprise ne dispose d'aucune marge de manœuvre bien que sa
situation financière soit à l'équilibre. Le fonds de roulement finance le BFR à
l'identique et toute augmentation de ce dernier (allongement du délai de paiement des
clients, diminution du délai de règlement des fournisseurs, augmentation du délai de
rotation des stocks) conduira l'entreprise à rencontrer des difficultés de trésorerie.
79
80
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Lorsque la trésorerie nette est négative L'entreprise ne dispose pas des ressources
suffisantes pour faire face à ses besoins. Sa situation financière est déficitaire et elle
doit absolument avoir recours à des modes de financements à court terme pour pallier
cette situation (découvert bancaire), cette situation ne peut être que temporaire et
représente un réel danger pour l'entreprise si elle devient structurelle elle laisse
présager un risque de faillite.
Figure n°10 : Schéma récapitulatif des indicateurs d’équilibre financier.
Source : https://www.appvizer.fr/magazine/finance-comptabilite/comptabilite/tresorerie-nette .
80
81
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV. Excèdent Brut d’exploitation
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnels
Dotations aux
amortissements
Reprise sur pertes de valeur et provisions
V. Résultat opérationnel
Produits financiers
Charges financières
VI. Résultat financier
VII. Résultat ordinaire avant impôt
Impôt exigibles sur résultats ordinaires
Impôts différés (variation) sur résultats ordinaires
Total des produits des activités ordinaires
Total des charges des activités ordinaires
VIII. Résultat net des activités ordinaires
Eléments extraordinaires (produits) à
préciser Eléments extraordinaires (charges) à
préciser
IX. Résultat extraordinaire
Il traduit le volume des affaires réalisées par l’entreprise dans l’exercice de son activité.
Il est donné par la formule suivante et ce, après déduction des remises, rabais et ristournes
accordées aux clients :
95
SELMER C, « Concevoir un tableau de bord », Dunod, 4e édition, 2015 ; page 34.
81
82
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
96
6CHIHA.K, « Finance d’entreprise », Edition HOUMA, Alger, 2009, P58.
82
83
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
L’évolution de chiffre d’affaire doit être supérieure à 1 et elle se calcule comme suit :
Evolution de chiffre d’affaire = CA (N) / CA (N-1)
La marge commerciale :
La marge brute est un indicateur de gestion indispensable pour les entreprises à
caractère commerciale.
MB = ventes de marchandises – coût d’achat de marchandises vendues. MB = ventes de marchandises – co
L’analyse de la marge brute peut être appréciée à travers le calcul de deux principaux
indicateurs :
97
Ibid, P59.
83
84
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
98
PARIENTE.S, « analyse financière et évaluation d’entreprise », 2ème édition, PEARSON, paris, 2009, P25.
84
85
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
RN = résultat courant avant impôt + résultat exceptionnel – participation des salariés – impôt
sur les bénéfices
CHIHA.K, Op.cit, P60
99
CHIHA.K, « finance d’entreprise », Edition HOUMA, Alger, 2009, P60.
100
Ibid, p61.
85
86
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
B. La rentabilité financière :
La rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux propres de l'entreprise. Elle est
égale au résultat net comptable / capitaux propres. Elle intéresse principalement les
propriétaires de l'entreprise. Pour notre cas de Siemens Algérie, le tableau suivant nous donne
ce ratio durant la période de notre étude.
C. La rentabilité commerciale :
Rentabilité commerciale ; Jusque-là la rentabilité financière a montré l'évolution du
rendement des seuls capitaux propres tandis que la rentabilité économique nous a montré
l'évolution du rendement global de tous les actifs.
86
87
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
La rentabilité commerciale ou la marge nette a trait quant à elle, à la politique des prix
pratiquée par Siemens.
Rentabilité Commerciale = Résultat net / Chiffre d’affaire HT
2.2.4.1.Définition de la CAF :
102
https://fiches-pratiques.chefdentreprise.com/Thematique/gestion-
finance1050/FichePratique/Calculer-capacite-autofinancement-CAF-255067.htm , consulter le
01/05/2021, à 15:06h .
87
88
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
88
89
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme en utilisant son actif à
court terme. Il faut noter que la situation de liquidité d'une entreprise est dite saine si le ratio
de liquidité générale est supérieur à 1.
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme en utilisant les créances et
disponibilités.
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme en utilisant les
disponibilités. C’est-à-dire, si l’entreprise peut honorer ses engagements dans l’immédiat.
2.3.3. La profitabilité :
La profitabilité permet de mesurer l'efficacité de l'outil économique qu'une entreprise
utilise pour son exploitation courante. Elle fait apparaître le rendement économique de
capitaux empruntés aux actionnaires dans un but productif.105
Le ratio se calcule comme suit :
TaTuaxuxdedeprporofiftiatabbiililtitéé==RRééssuullttaatt nneett//CChhififfrfreedd’a’faffafiarierses
104
Ibit.
105
DESIRE-LUCIANI et autres, op.cit. P.177.
106
Ibit.
89
90
CHAPITRE 02: NOTION SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L4ENTRPRISE
égard, évaluer leurs résultats et les récompenser pécuniairement. Par la même occasion,
s'effectue le lien logique avec les marchés financiers, source du financement de l'ensemble et
critère de coût du financement.
De la manière la plus brutale, le ROI est tout simplement le ratio du bénéfice divisé par la
totalité des actifs. En conséquence, ce ratio devrait s'appeler la rentabilité des actifs.
Le terme de return on Investment correspond à la perception qu'a le siège d'une grande
entreprise que l'investissement dans chaque division correspond à l'ensemble des actifs
utilisés par celle-ci, et que le siège se voit obligé de financer en fin de compte. En effet,
financièrement parlant, l'actif est égal au passif, et le passif correspond à l'ensemble des
sources de financement d'une entreprise, que ce financement provienne des capitaux propres
ou de l'endettement.
90
Chapitre III :
Le contrôle de gestion au service de la
performance de SETRAM-Oran
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
87
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Introduction.
Après avoir abordé l’aspect théorique du contrôle de gestion et la performance dans les
deux premiers chapitres, nous allons essayer dans ce chapitre d’illustrer ces connaissances
théoriques par un cas pratique qui s’est déroulé au sein de SETRAM Oran chargée de
l’exploitation et de la maintenance des tramways pour une durée de trois mois,
A cet effet, nous avons choisi cette entreprise sur la base de deux critères, le premier
c’est le fait que SETRAM est monopoliste sur son marché, le second la qualité de
management au sein de l’entreprise certifiée par l’iso 9001.
Pour répondre à nos problématiques, Nous avons envisagé de diviser ce chapitre en deux
sections, la première section nous allons présenter de l’organisme d’accueil, et la seconde Le
contrôle de gestion au sein de SETRAM Oran.
87
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
88
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Cette société est détenue à 49% par la RATP- El Djazaïr, filiale algérienne du groupe
français « la Régie autonome des transports parisiens », qui est également chargé de
l’exploitation du métro d’Alger. Quant aux 51% restant est détenu par l’Entreprise de métro
d’Alger EMA.
1.2.Objectifs de SETRAM :
Riche du savoir-faire hérité du groupe RATP dont l’expertise a été reconnue en
France et à l’international dans de nombreux pays du monde, la SETRAM, société de droit
algérien a pour objectifs :
De porter l’Algérie vers un nouveau mode de transport urbain accessible à tous,
D’offrir un service de transport de haute qualité où sécurité, confort, régularité
et propreté sont maitres à bord,
D’accompagner les algériens dans la phase d’adaptation à ce nouveau moyen
de transport et l’ancrer dans leurs habitudes de déplacements,
D’assurer le transfert de savoir-faire des experts du groupe RATP vers l’ensemble
des salariés de la SETRAM par l’apprentissage et la formation,
De se positionner comme référence en Afrique et dans le monde.
1.3. La certification de iso 9001 :
Une année après le lancement du projet de mise en place du Système de Management de
la Qualité, le 26 Décembre 2017, la SETRAM a passé avec succès l’audit de certification
selon les exigences de la norme ISO 9001, effectué par le cabinet VINÇOTTE, qui confirme
l’octroi de la certification ISO 9001 V 2015 à la Direction Générale et puis par la suite à ses
unités opérationnelles,
ISO 9001 est la norme internationale pour les Systèmes de Management de la Qualité
(QMS), publiée par ISO (l’Organisation Internationale de Normalisation). La norme a été
mise à jour en 2015, Elle constitue un guide pour le management et l'organisation d'une
entreprise ou d'un organisme, sans définir des solutions toutes faites. Ainsi chacun peut
l'adapter à sa culture et à ses propres bonnes pratiques.
La politique qualité de la SETRAM s’appuie sur les objectifs suivants :
88
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
89
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Depuis sa mise en service au mois de mai 2013, le tramway d’Oran fait la joie et la fierté des
habitants de la ville d'Oran. En parcourant plus de 2,7 millions km, il a transporté plus de 25
millions d’oranais. Ce nouveau mode de transport a également participé à créer plus de
1000 emplois directs et indirects dont 750 employés à la SETRAM.
Juriste RQMRS
91
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
92
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Agent
Coursiers
olyvale
pnt
Chargé moyens
généraux
92
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
93
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Poste Tâches
• Gestion Administrative du Personnel
Se charger du suivi du dossier administratif des collaborateurs.
Etablir la paie.
Etablir le bilan social.
• Relations Sociales
Dialoguer et négocier avec l’ensemble du personnel
Responsable RH
• Gestion des RH
Veiller à l’intégration des nouveaux collaborateurs.
Participer à la préparation du plan de formation.
S’assurer d’une bonne communication interne.
Veiller à la réalisation des entretiens d’appréciation
Participer au recrutement du personnel.
Mettre en œuvre la politique de rémunération
•Relations sociales avec la CNAS
Assurer la déclaration de nouvelles recrues, accidents de travail ;
Gestion des dossiers pour le départ en retraite.
• Suivi dossier mutuelle
Assurer l’adhésion de nouvelles recrues à la mutuelle familiale
d’Algérie
Chargé social
• Gestion des dossiers d’assurance
Assurer l’adhésion de nouvelles recrues à la CAAT ; Etablir les
états de payement de la cotisation mensuelle ; Informer la CAAT
sur le mouvement du personnel.
• Suivi Médecine du travail
Planification et suivi des visites médicales en collaboration avec la
médecine de travail
• Administration du Personnel
93
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
94
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
• Gestion de la formation
Assurer l’intégration des apprentis ainsi que leur suivi
• Administration de la paie
Suivi des états de présences des collaborateurs
Son organigramme est comme suite :
94
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
95
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Directeur de la maintenance
Assistance de
direction
Responsable IF Contrat
Responsable
manageradministration
MR/FDMS des systèmes
Gestionnaire Responsable
contrat
ital/FDM de site OPP
CS
A.M A.M
gestionnaire de stocks
maintenance bâ timent
02 techniciens maintena
01 technicien magasinier
A.M
coordinateur
de travaux
95
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
96
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Directeur de l’exploitation
Caissiers
2.2.Processes et procedures:
L’entreprise compte neuf (9) processus qui sont :
Le management ;
La maintenance ;
Ressources humaines ;
Système d’informations ;
Le transport ;
Maitrise territoire ;
Processus commercial ;
La communication ;
L’approvisionnement ;
La finance ;
96
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
97
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Chaque processus il suit des procédures :
Le management a comme procédures :
97
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
98
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Procédure communication ;
Charte ;
L’approvisionnement a comme procédures :
Procédure achat ;
Procédure gestion des stocks ;
99
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
10
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
0
10
0
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
10
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
1
La bibliothèque de notre École EHEC Alger, la bibliothèque d’Oran, ainsi que les
bibliothèques numérique ScholarVox, BLOG de ATTAR Noureddine, nous ont donné
l’occasion de consulter des documents, ouvrages ainsi des mémoires de master et des thèses
de doctorat traitant sur le processus de contrôle de gestion et aussi la performance ainsi la
performance financière d’une entreprise. Cette première démarche nous a permis de mieux
cerner notre sujet.
Enfin, l’outil internet nous a été d’un apport capital, dans la mesure où l’accès à certaines
revues, nous a permis d’avoir une masse d’informations complémentaires en rapport avec
notre sujet.
1.3. L’observation :
Une période d’observation a été nécessaire afin de s'imprégner du climat social régnant
dans les différents services de l’entreprise, ainsi de voir l’organisation, le comportement et les
structures de l’entreprise.
1.4. Analyse des résultats :
Pour recueillir suffisamment de données possible, nous avons analysé les documents
relatifs au système de contrôle de gestion tel que le tableau de bord, le business plan, le
processus de la gestion budgétaire, ainsi que la balance de l’entreprise pour tirer les états
financiers dont nous avons besoin. Nous nous appuierons sur la partie théorique pour
effectuer notre analyse en tenant compte des spécificités de SETRAM.
2. Description du système de contrôle de gestion de SETRAM Oran :
Les travaux de recherches et les différentes théories ont permis de mettre en œuvre le
concept du contrôle de gestion et les relations qui existe entre le contrôle de gestion et la
performance.
Au début nous allons présenter les différentes missions et outils utilisés par SETRAM qui
permettent à la société d’atteindre ses objectifs.
2.1.Les missions de contrôleur de gestion :
Le contrôleur de gestion au sein de SETRAM est considéré comme le navigateur de
l’entreprise, il doit connaitre toute donnée entrée (donnés comptables, plan stratégique,
besoins opérationnels prévisionnels, business plan), mettre en place les plans d’action tout en
s’assurant du bon suivi de l’activité, garantir une veille sur la performance financière et
opérationnelle au niveau de l’unité opérationnelle, consolider et assurer au top management et
10
1
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
102
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
aux actionnaires une visibilité sur la performance de l’entreprise à travers une présentation
détaillée des agrégats économique et opérationnel exigés.
Mais son travail se limite selon la nature d’activité exercé dans l’entreprise, donc parmi
ses missions au sein de l’unité opérationnelle nous pouvons citer :
L’établissement de l’exercice budgétaire et l’analyse des écarts (réalisés versus
prévisionnels) ;
La conception du tableau de bord ;
L’établissement de l’exercice consolidé prévisionnel ainsi que le suivi et reporting
mensuel (P&L, cashflow, investissement, suivi Business-Plan)
Participer aux décisions stratégiques à moyen et long terme après l’analyse des
résultats des données opérationnelles ;
Assurer la fiabilité des éléments entrés ;
2.2. Les outils de contrôle de gestion au sein de SETRAM :
Parmi les outils utilisés, nous comptons :
Le tableau de bord ;
Reporting ;
Processus de CG.
2.2.1. Le tableau de bord :
Le tableau de bord au sein de l’entreprise "SETRAM" est un instrument indispensable au
pilotage qui permet de regrouper et synthétiser des informations nécessaires sous forme
d’inducteurs qui seront exploités par l’unité opérationnelle afin de prendre connaissance sur
l’atteinte des objectifs à travers leurs seuils fixés au préalable et de prendre des décisions
correctives. (Voir annexe n°2 : Fiche des indicateurs de Tableau de bord)
2.2.2. Reporting :
Cet outil est utilisé par SETRAM de façon périodique (une fois chaque 15 jours) afin de
communiquer l’ensemble des tableaux de bords qui seront transmis aux parties intéressées, le
reporting permet de vérifier que les éléments de responsabilité respectent leurs engagements
contractuels.
2.2.3. Matrice de processus de contrôle de gestion :
L’unité opérationnelle d’Oran fixe les objectifs de l’année conformément au plan
stratégique et les envois à la direction générale de SETRAM. Cette dernière, communique ces
objectifs avec les responsables de chaque centre de responsabilités et au contrôleur de gestion.
102
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
103
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Situation
Chiffre d'affaire Les couts
financière
Prévision du Prévisions sue le
Prévision -
chiffre d’affaire (1) total des charges (1)
Le chiffre d’affaire Total des charges
Réalisation -
(2) réalisés (2)
Ecart entre (2) Ecarts budgétaires
Écart -
et (1) entre (2) et (1)
Analyse et
Analyse de l’écart Analyse de l’écart Analyse financière
suggestion
Source : établi nous et notre encadrant de l’entreprise.
NB : les intersections vides de cette matrice sont communiquées uniquement au niveau de la
direction générale.
3. Le processus de contrôle de gestion :
3.1. La gestion budgétaire au niveau de SETRAM :
Lors du lancement de l’entreprise SETRAM, la RATP en collaboration avec l’EMA
envoient une étude financière reflétant les prévisions budgétaires à long terme (business plan
sur 10 ans) préalablement établis. La structure du business plan travaille en étroite
collaboration avec le service administration et finance lors des révisions de business plan qui
s’actualise sur la base des historiques et de chiffre futur en vue de chiffrer la stratégie de
l’entreprise à long terme.
Le tableau ci-dessous présente les réalisations budgétaires ou le budget réel de
l’entreprise en 2020, et les prévisions budgétaires actualisées au début de l’année ainsi que
celles déjà établies en business plan de l’entreprise. Il est à noter que tous les montants sont en
KDA. (Voir annexe n°09)
NB : Le résultat EBIT du business plan déjà établi est de 10.7 %, ce pourcentage représente
une marge ou un taux de couverture de la totalité des produits sur la totalité des charges.
À savoir, les résultats qui sont supérieurs à 10.7% sont considérés comme un cumul de
résultats qui vont être utilisés comme dépense dans les années qui suivent.
103
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
104
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Chiffre
1 679 867 1 833 108 -153 241 -8,36% 91,64%
d'affaire
Source : préparé par nous-mêmes à partir des documents internes à l’entreprise.
104
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
105
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
8,6%
Pole conduite
ECART Réel vs BP
Taux de réalisation
91,42%
105
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
106
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
barrettes pour les sous stations, les locaux et les stations voyageurs, Meulage de rail et
prestation de maintenance Billettiques.
Tableau n°09 : la répartition de l’écarts constaté en maintenance
ECART
budget réel 2020 Budget prévu 2020 Réel vs Prévu
Masse salariale -61 968 -61 239 -729
Maintenance infrastructure -271 472 -483 886 212 414
Maintenance en Conduite -1 522 -1 064 -458
cout du pole Maintenance -334 962 -546 189 211 227
Source : préparé par nous-mêmes à partir des documents internes à l’entreprise.
Pole maintenance
38,7%
ECART Réel vs BP
Taux de réalisation
61,33%
106
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
107
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
51.2% d’écart négatif de 21 218 KDA est dû aux actions commerciales de l’entreprise qui
n’ont pas été réalisées au fur et à mesure, exemple : l’aménagement de la nouvelle agence
commerciale SENIA, la rénovation des supports d'affichage en stations et l’action d’incitation
à la validation des abonnements.
Tableau n°11 : la répartition des écarts constatés en Marketing et commercial.
Budget prévu ECART Réel vs
budget réel 2020
2020 Prévu
Masse salariale -16 121 -26 080 9 959
Plan de communication &
-4 128 -15 387 11 259
Marketing
cout du pole Marketing
commercial -20 249 -41 467 21 218
Source : préparé par nous-mêmes à partir des documents internes à l’entreprise.
107
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
108
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
8,1%
Pole exploitation
ECART Réel vs BP
91,90% Taux de réalisation
Pole structure
16,1%
ECART Réel vs BP
Taux de réalisation
83,94%
108
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
109
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
PASSIF
TOTAL CAPITAUX PROPRES 688 813 875,17 374 529 695,28 178 559 287,18
PASSIFS NON-COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés 515 850 157,38 465 953 599,80 169 417 565,75
Dette financière 5 190 334 025,00 4 351 417 367,98 3 564 514 329,46
Impôts 531 533 335,17 522 032 609,30 314 419 466,29
Autres dettes 179 795 831,04 206 557 456,12 238 736 263,41
Trésorerie passif 3 307 465,22 4 157 794,76 116 230 787,60
TOTAL III 6 420 820 813,81 5 550 118 827,96 4 403 318 412,51
109
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
110
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Source : préparé par nos soins à partir des documents internes à l’entreprise.
Pour analyser la performance financière de SETRAM Oran, nous allons commencer par
l’analyse des indicateurs d’équilibre financier, à savoir le fond de roulement, le besoin en fond de
roulement et la trésorerie nette.
Tableau n°15 : les indicateurs d’équilibre financier des trois années.
BFR -3 143 736 244,53 - 4 028 777 373,79 - 4 046 583 128,84
Avec :
- Capitaux permanents = fonds propres + dettes à long et moyens terme
- Actifs fixes = Valeurs immobilisées + valeurs temporairement immobilisées.
Aspect dynamique (bas du bilan) :
Avec :
- Actifs circulants = Valeurs d’exploitation + valeurs réalisable + valeurs disponibles
- Dettes à court terme = dette d’exploitation + dettes hors exploitation.
Tableau n°16 : Tableau de variation de FR pendant les 3 années.
Années 2018/2019 2019/2020
Variation 2% 1,58%
Source : Elaboré par nous-mêmes
110
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
111
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
1E+09
900000000
800000000
700000000
600000000
500000000
400000000 Année
300000000 FR
200000000
100000000
0
123
111
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
112
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
BFR
5,000,000,000.00
4,000,000,000.00
3,000,000,000.00
BFR
2,000,000,000.00
1,000,000,000.00
0.00
1 2 3
Interprétation :
BFR est négatif pendant les 3 ans ce qui est favorable. en 2018 le BFR était - 3 143
736 244 DA ; ce qui fait une augmentation de 1,28% entre 2018 et 2019.
En 2019/2020, le BFR a connu une augmentation de 1% dont le montant est de - 4 028 777
373 DA et - 4 046 583 128 DA respectivement en 2019 et 2020.
Cela veut dire que l’entreprise n’a aucun besoin financier à court terme et qu’elle dégage donc
des ressources pour alimenter sa trésorerie nette.
112
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
113
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
Le BFR en jour :
113
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
114
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
6E+09
5E+09
4E+09
3E+09
2E+09
Année
TN
1E+09
0
1 2 3
114
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
115
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
5,000,000,000.00
4,500,000,000.00
4,000,000,000.00
3,500,000,000.00
3,000,000,000.00
2,500,000,000.00 Série1
2,000,000,000.00 Série2 Série3
1,500,000,000.00
1,000,000,000.00
500,000,000.00
0.00
123
115
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
116
FINANCIERE DE SETRAM-Oran
116
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X - RESULTAT NET DE L.EXERCICE 314 284 180,46 195 970 408,10 208 373 600,10
Source : Elaboré par nous-mêmes.
D’après l’analyse du tableau des comptes des résultats on constate :
4.2.1. L’évolution de chiffre d’affaire :
Tableau n°21 : les variations du CA sur les trois années.
chiffre d'affaire
1,720,000,000.00
1,700,000,000.00
1,680,000,000.00
1,660,000,000.00
chiffre d'affaire
1,640,000,000.00
1,620,000,000.00
1,600,000,000.00
1 2 3
117
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Interprétation :
On constate que le chiffre d’affaire varie d’une année à l’autre, l’interprétation du CA
peut appartenir qu’à la direction générale d’Alger, donc cette variation s’explique
principalement par des caractéristiques spécifiques par des clauses compromis contractuelles.
4.2.2. Evolution de la valeur ajoutée :
Valeur ajoutée représente le produit principal de l’exercice
Tableau n°22 : les variations de la valeur ajoutée sur les trois années.
118
CHAPITRE 03 : LE CONTROLE DE GESTION AU SEVICE DE LA PERFORMANCE
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Interprétation :
Le résultat opérationnel a été diminué durant l’année 2018 et 2019 ce qui se justifié par la
diminution de l’EBE, et durant l’année suivante Setram a marqué une augmentation due à
l’augmentation de l’EBE.
4.2.5. Résultat NET :
Le résultat net correspond au résultat comptable dégagé dans le tableau de résultat
(bénéfice ou perte) et présenté dans le passif du bilan.
Tableau n°25 : les variations du résultat NET sur les trois années.
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1.2
0.8
Ratio de solvabilité
0.6 générale
Ratio d’autonomie financière
0.4
0.2
0
1 2 3 4
Interprétation :
Le ratio de solvabilité est supérieur à 1 pendant les 3 années, ce qui signifié que
l’entreprise est solvable, donc elle est capable d’honorer ses engagements à moyen et long
terme, et cela grave à son actif qui lui permet de faire face à ses dettes à court terme.
4.3.2. Les ratios de liquidité :
Le ratio de liquidité évalue la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court
terme par la mise en œuvre de son fond de roulement et/ou transformation des éléments de
son actif circulant en disponibilité financière dans le cadre de son fonctionnement normal.
Trois ratios permettent d’apprécier la liquidité de l’entreprise :
Ratio de liquidité générale = Actif circulant / Dettes court terme
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme en utilisant son actif à
court terme. Il faut noter que la situation de liquidité d'une entreprise est dite saine si le ratio
de liquidité générale est supérieur à 1.
122
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1.2
1
0.8 Ratio de liquidité générale
0.6
0.4 Ratio de liquidité réduite
0.2
0 Ratio de liquidité immédiate
1234
123
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On remarque que ce ratio est sensiblement inférieur pendant les trois années d’étude, la
trésorerie est serrée ou tendue c'est-à-dire que l’entreprise ne peut pas payer ses dettes à court
terme, danger de perte de confiance et demande des reculs auprès des fournisseurs.
4.3.3. La profitabilité :
La profitabilité permet de mesurer l'efficacité de l'outil économique qu'une entreprise utilise
pour son exploitation courante. Elle fait apparaître le rendement économique de capitaux
empruntés aux actionnaires dans un but productif.
Le ratio se calcule comme suit :
Profitabilité
0.2
0.15
0
1 2 3 4
124
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Roi
0.05
0.04
0.04
0.03
0.03
0.02
0.02 ratio Roi
0.01
0.01
-00
1234
Interprétation :
Le ROI est un indicateur qui mesure le retour engendré par ce capital.
En 2018 le ratio est de 4%, en 2019 il a connu une diminution de 1% il devient de 3%, en
2020 il devient encore une fois de 4%.
On remarque que les taux des 3 années sont inferieur a 10%. Cela du au secteur de l’activité
de SETRAM Oran.
125
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Lorsqu’une entreprise obtient un résultat NET négatif, elle parle de déficit, mais le
déficit peut être également compensé par un précédant report à nouveau positif.
Revenant au cas de SETRAM, le compte de résultat montre qu’elle est déficitaire
économiquement, ce résultat n’influence pas sur son activité car l’entreprise travaille par des
clauses contractuelles.
Interprétation :
On constate que dans la situation économique de SETRAM l’ensemble des produits
couvre que 33% de l’ensemble des charges en 2018,
On remarque que le chiffre d’affaire de l’année 2018 est très faible par rapport au
charges, il n’est pas faible en terme de volume mais en terme de valeur car les titres de voyage
sont subventionnés par le ministère de transport (subvention étatique).
Nous avons constaté d’après les résultats ci-dessus que le chiffre d’affaire est passée de
435 701 540 DA en 2018 à 414 021 580 DA en 2019. Cet écart négatif de 21 679 960 DA
n’est pas trop significatif car il s’agit aussi d’une raison qui sort de l’ordinaire, il est expliqué
par l’abandon de la circulation proportionnel des tramways à Oran du au HIRAK ;
En 2020 la situation économique est en état catastrophique, la totalité des produits ne couvre
que 13% de la totalité des charges et ça suite à une autre raison extraordinaire,
127
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2,000,000,000.00
Total produits de la sitation
1,500,000,000.00
économique
1,000,000,000.00 Total produits de la situation
contractuelle
500,000,000.00
Total charges de la situation
-00 économique
1 2 3
6. Recommandations :
SETRAM Oran est la société chargée de l'exploitation et de la maintenance des
Tramways algériens. Née en 2012 d'une joint-venture entre l’Entreprise du Métro d’Alger
(EMA), le groupe TRANSTEV et du Groupe RATP (Régie autonome des transports
parisiens), après une étude analytique de sa performance, nous avons constaté que la
situation contractuelle de cette dernière est bien saine, en revanche SETRAM souffre
d’un retard de paiement de la part de l’EMA (l’entreprise mère), en effet, Le retard de
paiement est une réalité dans le monde de l'entreprise, et si nous nous intéressons sa situation
économique nous constatons qu’elle est déficitaire économiquement (l’ensemble des produits
couvre environ 30% de ses charges).
Afin de pouvoir trouver une solution qui permet de remédier cette crise financière (le
retard de paiement contractuel), le contrôleur de gestion de l’entreprise doit arriver à établir
un plan d’action qui permet d’améliorer la performance financière à travers l’amélioration de
la situation économique.
Ce plan d’action doit définir les objectifs à atteindre et faire ressortir les priorités à suivre
sur 5 ans.
Il va également permettre à la société d’atteindre 120% de couverture, dont :
128
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- 100% de couverture des charges.
129
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Figure n°35 : Récapitulatif de l’objectif prévu à atteindre à travers le plan d’action (en jour).
recette actuelle
(1 200 000 DA )
les Pré-abonnements à
mettre en évidence
R Exploitation (600 000 DA)
Objectif de (2 000 000 DA)
recette Anti-fraude
quotidienne
R Publicité (200 000 DA)
(4 800 000 DA)
(2 800 000
DA) la restriction des lignes de
transport public (les bus)
Axe de rentabilité :
Pour atteindre l’objectif de recette quotidienne de 4 800 000,00 DA, SETRAM doit
promouvoir ces 2 types de ressources : (voir annexe n°10)
Les ressources à générer à partir de l’activité d’exploitation :
La recette réelle actuelle de l’entreprise est de 1 200 000 DA/jour, l’entreprise doit
établir une stratégie pour atteindre les 2 000 000,00 DA/jour, à cet effet, l’axe de rentabilité
vise à compléter la différence.
L’entreprise doit passer par deux plans stratégiques essentiels et un complémentaire.
1. La promotion des abonnements : gratter le maximum de conventions avec les
établissements publics notamment avec les universités (université Oran est-ouest), les
hôpitaux ... afin d’atteindre les 600 000 DA par jour.
130
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2. La lutte anti-fraude : en mettant en place des stations fermées dans le but de réaliser le
contrôle à l’extérieur de la station au lieu que ça fait à l’intérieur du tramway.
Objectif prévu 200 000DA/jour ;
3. La restriction des bus de transport public : revoir avec la direction de transport de la
wilaya DTW la restriction des lignes des bus afin de maximiser la clientèle
Les ressources à générer à partir des publicités
Promouvoir la communication avec tous ceux qui veulent faire de la publicité en vue
d’atteindre une recette de 280 000,00 DA/jour, ceci en s’appuyant sur :
Des panneaux publicitaires sur tout le site de SETRAM notamment sur les stations de
voyageurs, viaducs et tunnels ;
La publicité à l’intérieur et à l’extérieur des rames (Habillage des tramways, publicité
audiovisuelle,).
Axe de solvabilité :
Ce projet constitue une solution avec laquelle SETRAM peut améliorer sa performance
financière et répondre à ses besoins économiques. (Voir annexe n°11)
Pour concrétiser le projet (c'est-à-dire avoir un résultat net positif), l’entreprise doit suivre un
plan d’action sur cinq ans, répartie comme suit :
Les quatre premières années visent à avoir un équilibre entre le total des produits et le total
des charges.
A la 1ère année : SETRAM pourra payer la masse salariale, les taxes ainsi que la
TAP. Pour couvrir ces charges elle doit avoir une recette réelle de 2 341 155 DA/jour.
A la 2éme année : SETRAM pourra payer ses charges d’exploitation et charges
fiscaux avec un délai de paiement plus large (09 mois), en excluant les frais de siège
(Quota part siège) ; la recette réelle quotidienne nécessaire est de 3 082 866 DA/jour.
A la 3éme année : les mêmes charges que la deuxième année, avec un délai de
paiement de (6 mois) nécessitant une recette de 3 568 153 DA/jour.
4ème année : SETRAM prendra en charge toutes les dépenses confondues, avec un
BFR de deux mois ; pour avoir cet équilibre il faudra avoir 4 805 651 DA de recette
par jour.
La dernière année SETRAM obtiendra une recette quotidienne de 4 794 923 DA, et
réalisera un résultat net annuel de 309 125 656,9 DA.
131
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et écologique ;
communiqués au niveau de
La mise en place d’un plan l’unité opérationnelle mais au
niveau de
la direction générale ;
133
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134
CONCLUSION GENERALE :
132
Bibliographie
Les ouvrages :
134
GRANDGUILLOT B, GRANDGUILLOT F : L’essentiel du contrôle de gestion,
10éme édition, Gualino, Paris, 2018.
Guennou. P, « Les indicateurs de performances », édition Hermes, Paris, 2001.
Guy DUMAS, Daniel LARUE, « contrôle de gestion », édition : litec, paris, 2005.
HEDIBEL, (A) : L’impact de la formation du personnel dans la performance de
l’entreprise, mémoire d’un magistère en sciences économiques, Université d’Alger,
2009, p 34-35.
J.L MALO et J.C MATHE, L’essentiel du contrôle de gestion, Edition d’organisation,
paris, 2000.
KEISER(A), contrôle de gestion, Edition ESKA, 1999.
KHEMAKHEM A : la dynamique du contrôle de gestion, édition Dunod, Paris,
France, 1992.
L.Langlois, C. Bonnier, M. Bringer, « Contrôle de Gestion », édition
FOUCHER, Paris, 2006, P16.
LECLER (D), l’essentiel de la comptabilité analytique ,4emeEdition d’organisation,
paris, 2004.
LOCHARD (J), la comptabilité Analytique ou comptabilité de responsabilité,
édition d’organisation, 1998.
LOCHARD J, « La gestion budgétaire outil de pilotage des managers », édition
d’ORGANISATION, Paris, 1998.
M’hamed Mekkaoui ; « Précis de contrôle de gestion » ; édition 2007.
Ministère des FinancesTunisienne, Guide méthodologique « Suivi de la Performance
et Choix des Indicateurs », décembre 2009.
PARIENTE.S, « analyse financière et évaluation d’entreprise », 2ème édition,
PEARSON, paris, 2009.
PATUREL (R), la comptabilité Analytique système d’information pour le diagnostic
et la prise de décision, Edition EYROLLES, paris, 1987.
PAYETTE A., l’efficacité des gestionnaires et des organisations, Presses de
l’Université du Québec, 1988.
PAYETTE. A : Efficacité des gestionnaires et des organisations.
PHILIPPE (W), la dynamique de l’entreprise performante, Edition Marabout, Paris,
1974.
135
PLAUCHU, (V) et TAIROU (A) : Méthodologie du diagnostic d’entreprise, édition
l’Harmattan, Paris, 2008.
RAGAIGNE(A) et TAHAR(C), contrôle de gestion, Mémentos LMD,1ère édition,
LEXTENSO, 2015.
SELMER C, « Concevoir un tableau de bord », Dunod, 4e édition, 2015.
http://pnrs.ensosp.fr/Plateformes/Management/Fiches-pratiques/Pilotage-des-
Organisations/Les-indicateurs/(print)/1, Consulter 25/05/2021, à 12.13h
http://www.zonebourse.com/, consulter le 29-04-2021 , A 14h .
https://agicap.com/fr/article/besoin-en-fonds-de-roulement-bfr-definition-calcul/,
consulter le 29-04-2021 , A 15h .
https://fiches-pratiques.chefdentreprise.com/Thematique/gestion-
finance1050/FichePratique/Calculer-capacite-autofinancement-CAF-255067.htm,
consulter le 01/05/2021, à 15:06h .
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consulter le 29-04-2021 , A 17h .
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1445112-
controleur-de-gestion-definition-simple-et-synonyme/ , consulter le 22-04-2021 a
08H00.
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/fonds-de-roulement-definition-calcul/ ;
consulter le 12/04/2021 à 10H00 .
Journal du net, http://www.journaldunet.com/management/pratique/vie-de-
lentreprise/16918/les-indicateurs-de-performance-d-une-entreprise.html; consulté le
28/04/2021 à 12h53.
136
M. OUDAI, la contribution du contrôle de gestion à l’amélioration de la performance
financière, mémoire de Master, EHEC, Kolea, 2017.
M.A. BOUAZA, Essai d’analyse du rôle de tableau de bord dans l’amélioration de la
performance financière, mémoire de master, EHEC, kolea.
137
Annexes
Annexe 01 : Fiche Identité du Processus de contrôle de gestion FIP.
I
II
Source : Document fourni par l’organisme d’accueil.
III
Annexe 02 : Fiche des indicateurs de Tableau de bord.
IV
Annexe 03 : Bilan Comptable 2018.
V
BILAN (PASSIF) 2018
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves - Réserves consolidés
(1)
Ecart de réévaluation
Ecart d'équivalence (1)
Résultat net - Résultat net du groupe (1) 6 995 989,65
Autres capitaux propres - Report à nouveau 171 563 297,53
PASSIFS COURANTS:
Fournisseurs et comptes rattachés 169 417 565,75
Dette financière 3 564 514 329,46
Impôts 314 419 466,29
Autres dettes 238 736 263,41
VI
Annexe 04 : Bilan Comptable 2019.
VII
BILAN (PASSIF)
2019
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves - Réserves
consolidés (1)
Ecart de réévaluation
Ecart d'équivalence (1)
Résultat net - Résultat net du
202 966 397,75 6 995 989,65
groupe (1)
Autres capitaux propres - Report à
171 563 297,53 171 563 297,53
nouveau
VIII
Annexe 05 : Bilan Comptable 2020.
IX
BILAN (PASSIF) 2020
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves - Réserves consolidés (1)
Ecart de réévaluation
Ecart d'équivalence (1)
Résultat net - Résultat net du groupe (1) 517 250 578,18 202 966 397,75
Autres capitaux propres - Report à nouveau 171 563 297,53 171 563 297,53
X
Annexe 06 : Compte de Résultat des 3 années (contractuel).
XI
Annexe 07 : Les recettes réelles de SETRAM Oran.
SETRAM ORAN
Société d’exploitation et de maintenance du tramway
Chemin de Wilaya, n°46, Sidi Maarouf
Oran -
Algérie
XII
Source : Document fourni par l’organisme d’accueil.
XIII
Annexe 09 : tableau des budgets de l’OU (Réel, Prévu et Business Plan de 2020).
Les
Sélectionner le mois 12 montants
sont en KDA
Business
Plan
Unité Opérationnelle d’ORAN budget Réel 2020 Budget prévu 2020 (prévision
2020)
Chiffre d'affaire 100,00% 1 679 867 100,00% 1 833 108 100,00% 1 434 361
26,20% 14,90% 10,70%
-1 240
Total charges (KDZD) % 386 % -1 560 127 % -1 281 327
Masse salariale LOCAL 41,90% -703 730 39,80% -729 910 35,50% -523 710
Maintenance infrastructure 16,20% -271 472 26,40% -483 886 25,00% -330 252
Uniformes 0,80% -13 192 0,60% -10 862 0,80% -10 699
Consommation titres de
0,50% -7 783 0,90% -15 644 0,80% -9 849
voyage, BRV, CSC
Frais de Structure 6,10% -102 654 7,50% -137 630 7,20% -130 744
Quote part frais de siège 6,80% -113 457 6,70% -123 119 7,90% -101 737
Amortissements KDZD 0,90% -14 781 1,60% -29 887 1,30% -25 200
EBIT ( Résultat
439 480 272 981 153 034
Opérationnel )
EBIT En % 26,20% 14,90% 10,70%
Source : Document fourni par l’organisme d’accueil.
XIV
Annexe 10 : Tableau présentatif des situations (contractuelle, voulue atteindre après 5ans et l’économique actuelle)
XVI
Annexe 11 : Présentation des hypothèses (Quatre premières années après le lancement du PLAN d’ACTION).
Achats consommés - 67 493 138,00 - 184 407,48 - 33 746 569,00 - 92 203,74 - 16 873 284,50 - 46 101,87
-
Services extérieurs et autres consommations - 382 057 809,00 - 1 043 873,80 - 191 028 904,50 - 521 936,90 - 95 514 452,25 - 260 968,45
-
TVA Déductible -
- - -
STOCKS - 10 000 000,00 - 27 322,40 - 5 000 000,00 - 13 661,20 - 2 500 000,00 - 6 830,60
-
Immobilisations - 20 000 000,00 - 54 644,81 - 10 000 000,00 - 27 322,40 - 5 000 000,00 - 13 661,20
-
II - CONSOMMATION DE L.EXERCICE - 479 550 947,00 - 1 310 248,49 - 239 775 473,50 - 655 124,24 - 119 887 736,75 - 327 562,12
- -
III - VALEUR AJOUTEE D.EXPLOITATION (I - II) 945 132 346,99 2 582 328,82 818 039 221,99 2 235 079,84 794 058 867,99 2 169 559,75 694 058 868,00 1 896 335,70
Charges du personnels - 674 058 868,00 - 1 841 690,90 - 674 058 868,00 - 1 841 690,90 - 674 058 868,00 - 1 841 690,90 - 674 058 868,00 - 1 841 690,90
XVII
Impôts, taxes et versements assimilés - 30 000 000,00 - 81 967,21 - 30 000 000,00 - 81 967,21 - 20 000 000,00 - 54 644,81 - 20 000 000,00 - 54 644,81
IV - EXCEDENT BRUT D.EXPLOITATION 241 073 478,99 658 670,71 113 980 353,99 311 421,73 99 999 999,99 273 224,04
- -
Autres produits opérationnels -
- - -
Autres charges opérationnelles -
- - -
Quotte part Siège - 127 093 125,00 - 347 248,98
- - - - - -
Dotations amortissements, provisions pertes valeur -
- - -
Reprise sur pertes de valeur et provisions -
- - -
V - RESULTAT OPERATIONNEL 113 980 353,99 311 421,73 113 980 353,99 311 421,73 99 999 999,99 273 224,04
- -
Produits financiers -
- - -
Charges financières -
- - -
VI - RESULTAT FINANCIER -
- - - -
VII - RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS (V + VI) 113 980 353,99 311 421,73
- - -
Impôts exigibles sur résultats ordinaires - 113 980 354,00 - 311 421,73 - 113 980 354,00 - 311 421,73 - 100 000 000,00 - 273 224,04
-
Impôts différés (Variât.) sur résultats ordinaires -
- - -
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 758 868 264,19 4 805 651,00 1 305 944 068,51 3 568 153,19 1 128 329 141,66 3 082 866,51 856 862 800,00 2 341 155,19
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES - 1 758 868 264,20 - 4 805 651,00 - 1 305 944 068,52 - 3 568 153,19 - 1 128 329 141,67 - 3 082 866,51 - 856 862 800,00 - 2 341 155,19
- -
VIII - RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES - 0,00 - 0,00 0,00 0,00 0,00
0,01 0,01
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser) -
- - -
Eléments extraordinaires (charges) (à préciser) -
- - -
IX - RESULTAT EXTRAORDINAIRE -
- - -
X - RESULTAT NET DE L.EXERCICE ou Solde de -
- 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
trésorerie 0,01
XVIII
Source : Document fourni par l’organisme d’accueil.
XIX
Annexe 12 : Photos de tramway d’Oran.
XX
XXI
Après le déconfinement :
XXII
Table de matière
Remerciement....................................................................................................................1
Dédicaces...........................................................................................................................11
Liste des figures...............................................................................................................111
Liste tableaux.....................................................................................................................V
Liste des abréviations.......................................................................................................1
Liste annexes......................................................................................................................1
Résumé............................................................................................................................111
ملخص 1111
Abstract..............................................................................................................................X
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
Chapitre 01 : les fondements de contrôle de gestion................................................................5
Introduction................................................................................................................................6
Section 01 : Généralités sur le contrôle de gestion....................................................................6
1. Évolution du contrôle de gestion.......................................................................................7
2. Définition de contrôle de gestion.......................................................................................7
2.1. Définition de la notion du contrôle de gestion...............................................................7
2.1.1. La notion de contrôle...............................................................................................8
2.1.2. La notion de gestion.................................................................................................8
2.1.3. L’approche traditionnelle du contrôle de gestion.....................................................9
2.1.4. Élargissement du champ du contrôle de gestion.....................................................9
2.1.5. D’autres définitions citées par quelques auteurs......................................................9
2.1.6. Les concepts clés associés au contrôle de gestion.................................................10
2.1.6.1. Le contrôle organisationnel....................................................................................10
2.1.6.2. Le contrôle interne.................................................................................................11
2.1.6.3. Audit interne..........................................................................................................11
2.1.7. Ce que n'est pas le contrôle de gestion..................................................................11
3. Objectifs et missions du contrôle de gestion...................................................................12
3.1. Objectifs de contrôle de gestion...................................................................................12
3.2. Les missions du contrôle de gestion............................................................................13
1. Historique...........................................................................................................................49
1.1. Notion de la performance........................................................................................50
1.1.1. Définition de la performance................................................................................51
1.1.2. Les critères de la performance..............................................................................52
1.1.3. Les caractéristiques de la performance................................................................53
2. Typologie de la performance............................................................................................55
2.1. Les types de performances......................................................................................56
2.1.1. La performance financière....................................................................................57
2.1.2. La performance managériale.................................................................................58
2.1.3. La performance économique..................................................................................59
2.1.4. La performance sociétale et environnementale.....................................................59
2.1.5. La performance stratégique....................................................................................60
2.1.6. La performance organisationnelle........................................................................61
2.1.7. La performance commerciale.................................................................................61
3. Les formes de la performance............................................................................................62
3.1. La performance clients.............................................................................................62
3.2. La performance personnelle....................................................................................62
3.3. La performance partenaires......................................................................................63
3.4. La performance actionnaires....................................................................................63
3.5. La performance publique.........................................................................................63
Section 02 : les indicateurs de mesure de la performance financière.....................................65
1. La mesure de la performance.............................................................................................65
1.1. Principes de base de mesure de la performance............................................................65
1.2. Les indicateurs de performance.....................................................................................66
1.2.1. Définition d’un indicateur.....................................................................................66
1.2.2. Les types d’indicateurs...........................................................................................67
1.2.2.1. Indicateur de l’activité........................................................................................67
1.2.2.2. L’indicateur d’efficacité informe sur l’atteinte des objectifs............................68
1.2.2.3. L’efficience : le lien entre les résultats, les ressources ou les moyens..............68
1.2.2.4.La performance : le lien entre les résultats et les moyens consacrés à l’atteinte
de ces
objectifs.........................................................................................................69
1.2.3. Les qualités d’un indicateur..................................................................................69
2. Les indicateurs de mesure de la performance financière....................................................70
2.1. Mesurer la performance financière par les indicateurs d’équilibre financier................70
2.1.1. Le fond de roulement FR.......................................................................................71
2.1.2. Le besoin en fond de roulement (BFR).................................................................73
2.1.3. Trésorerie nette (TN)............................................................................................75
2.2. Mesurer la performance financière par compte de résultat...........................................77
2.2.1. Indicateurs d’ACTIVITE.......................................................................................78
2.2.2. Indicateurs des RESULTATS................................................................................80
2.2.3. Les indicateurs de rentabilité................................................................................81
2.2.4. Capacité d’Autofinancement CAF.........................................................................82
2.2.4.1.Définition de la
CAF...........................................................................................82
2.2.4.2. Le rôle de la capacité d'autofinancement (CAF)................................................83
2.2.4.3. Calcul de la capacité d’autofinancement (CAF).................................................83
2.3. Mesurer la performance financière par la méthode des ratios.....................................83
2.3.1. Ratio de solvabilité...............................................................................................83
2.3.2. Les ratios de liquidité.........................................................................................84
2.3.3. La profitabilité.....................................................................................................84
2.3.4. Le retour sur investissement (ROI)....................................................................84
3. Conclusion........................................................................................................................85
Chapitre 03 : Processus de CG et le pilotage de la performance de l’entreprise..................86
4. Introduction........................................................................................................................87
Section 01 : Présentation de l’organisme d’accueil SETRAM Oran.......................................87
1. Présentation de la SETRAM............................................................................................87