Mémoire Sabah Chihoub 01 PDF
Mémoire Sabah Chihoub 01 PDF
Mémoire Sabah Chihoub 01 PDF
PROMOTION2019-2020
عليك بتقوى هللا ان كنت غافال
يأتيك باألرزاق من حيث ال تدري
فكيف تخاف الفقر وهللا رازق
فقد رزق الطير و الحوت في البحر
ومن ظن أن الرزق يأتي بقوة
ما أكل العصفور شيئا مع النسر
تزول عن الدنيا فانك ال تدري
ادا جن عليك اليل هل تعيش الى الفجر
فكم من صحيح مات من غير علة
وكم من سقيم عاش حين من الدهر
وكم من فتى آمسىفآصبح ضاحك
وآكفانه في الغيب تنسج وهو اليدري
فمن عاش الفا وألفين
فال بد من يوم يسير الي القبر
االمام الشافعي
Remerciement
Je remercie Dieu le tout puissant qui m’a donné la force et la
volonté, la patience de réaliser et achever ce travail.
Je remercie ma famille et surtout maman pour son indispensables et chaleureux
Soutiens tout au long de ces années de ma carrière.
Je remercie tout d’abord le Professeur madame Ouchenane.K. De m’avoir
proposé ce sujet de mémoire, de l’attention qu’il a portée à mon travail.
Et qui a consacré et sacrifier une partie de son temps avec ses conseils qui
ont Contribué à l'élaboration de ce travail.
Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance et ma gratitude aux
président et membres de jury d'avoir accepté d'examiner mon
travail.
Tous mes remerciements et ma reconnaissance envers Monsieur le chef de département de
Génie Civil à l'université d’Oum el Bouaghi, ainsi que l'ensemble des enseignants du
département qui ont consacré et sacrifier une partie de leurs temps pour ses cours ,conseils
et directives précieuses durant cette année universitaire et qui n’ont ménagé aucun effort
pour le bon déroulement de notre cursus .À mes collègues d’étude leur aide et l’ambiance
Agréable qu’ils m’ont donné de bonne foi et avec joie.
Ces avec une grande profonde reconnaissance et considération que nous remercions le
directeur de de la direction des travaux public (DTP) de la wilaya de Constantine
monsieur OURABEH .R et monsieur ABEUR.M ;le chef service des infrastructures qui
m’ont aidé et fournis tous les moyens nécessaire dont aboutir un bon travail et mémoire
bénéfique.
Mes sincères remerciements sont aussi adressés à tous le personnel de la DTP
Constantine à mes collègues qui m’ont apporté leurs compétences ou qui, par leur
écoute et leur marque de sympathie, m’ont encouragée et accompagnée tout au long
de cette recherche. Et en particulier monsieur HICHEM DAHEB (Ingénieur au
bureau d’étude DAR EL HANDASAH)de s’être montré disponible malgré ses
multiples activités, et de m’avoir fait bénéficier de son savoir et de ses idées.
Je tiens également à remercier vivement, Monsieur DAMBRI, bureau d’étude à
Constantine et tout le staff technique, pour leurs aides et ses encouragements.
Enfin, toute ma gratitude, ma reconnaissance et mes très vifs remerciements à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin se modeste travail.
DEDICACES
cher papa qui mon aidés et encourager avec grande patience et beaucoup de
famille CHIHOUB et surtout mon cousin CHIHEB EL DINE qui ne cesse jamais
Le caractère paradoxal du pont se retrouve dans son comportement mécanique : son schéma
statique est simple, ses appuis sont bien définis et matérialisés par des organes précis, au contraire
du bâtiment qui, porté par de nombreux voiles ou poteaux, constitue une structure d’un haut degré
d’hyperstaticité. Et, cependant, le calcul d’un pont exige une spécialisation particulière que peu de
bureaux d’études peuvent se flatter de posséder. La raison principale de cette difficulté réside dans
les conditions de service des ouvrages.
— exposés aux intempéries, au sel anti verglas répandu sur les ponts routiers en climat froid, à des
charges de trafic à fort effet dynamique et qui dépassent Souvent les limites codifiées, les ponts sont
soumis à un régime sévère qui justifie le soin particulier apporté à leur projet et à leur exécution.
— en outre, par le rôle qu’ils jouent dans la vie quotidienne du pays, les ponts sont des ouvrages
sensibles à l’opinion publique : la fermeture d’un ouvrage, même temporaire, pour une opération
d’entretien ou de réparation, entraîne des réactions vives de la part des usagers, prompts à dénoncer
le laxisme, voire l’incurie des services publics.
Les ponts vieillissent, mais, compte tenu de leur importance sociale, ils doivent être l’objet de
soins particuliers pour qu’ils puissent assurer leur fonction pendant la durée de vie qui leur a été
assignée. Ils ne sont pas toujours en bonne santé, et il n’est pas toujours facile de diagnostiquer une
maladie, puis de prescrire le bon remède.
Aussi ; Aucun pays n’est à l’abri des catastrophes naturelles. Chaque jour les médias nous font
part des dégâts occasionnés par les cyclones, tornades, avalanches, séismes, incendies de forêts,
éboulements etc....
Notre pays ne fait pas exception, il a vécu plusieurs évènements tragiques qui ont occasionné
d’importantes pertes humaines et des dommages aux biens et aux personnes
Par conséquent, la prévention doit s’imposer à nous comme l’élément essentiel et prioritaire de
toutes nos démarches face aux risques naturels.
Pourquoi s’intéresser aux ponts en maçonnerie ? Ces ouvrages d’art ont une allure plutôt
massive et solide, et leur longévité nous rassure sur leur fiabilité. Mais, en réalité, ces vieux ponts
sont plus ou moins bien portants. Ce n’est pas d’histoire et de mécanique dont il va être question ici,
mais de pathologie ou de guérison, associées pour répondre à une question simple : comment un
pont en maçonnerie résiste-t-il longtemps surtout après sa vieillesse (fatigue) ?
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INTRODUCION OF MASONERY BRIDGES REHABILITATION
The paradoxical character of the bridge is found in its mechanical behavior: its static diagram
is simple, its supports are well defined and materialized by precise organs, unlike the building which,
carried by numerous sails or posts, constitutes a structure of one high degree of hyperstaticity.
However, the design of a bridge requires a special specialization that few design firms can claim to
possess. The main reason for this difficulty lies in the service conditions of the structures.
Exposed to bad weather, to the anti-ice salt spread on road bridges in cold climates, to
traffic loads with a strong dynamic effect and which often exceed the codified limits; the bridges are
subjected to a severe regime which justifies the particular care taken to their project and their
execution. In addition, by the role they play in the daily life of the country, bridges are structures
sensitive to public opinion: the closure of a structure, even temporary, for a maintenance or repair
operation, leads to strong reactions from users, quick to denounce the laxity, even the carelessness
of public services.
Albeit Bridges get old, but since they are socially important, they must be given special care
so that they can perform their function for their assigned lifespan. They are not always healthy, and it
is not always easy to diagnose a disease and then prescribe the right remedy. In addition, no country
is immune to natural disasters. Every day the media tell us about the damage caused by cyclones,
tornadoes, avalanches, earthquakes, forest fires, landslides, etc.
Our country is no exception; it has lived through several tragic events that have caused
significant loss of life and damage to property and people.
In the absence of efficient risk prevention management policy and measures to mitigate the
effects of natural disasters, each violent manifestation of a natural hazard (flood, earthquake, forest
fires, etc.) will result in significant loss and damage. Therefore, prevention must be imposed on us as
an essential and priority element of all our efforts to deal with natural risks.
These structures have a rather massive and solid appearance and their durability ensures
better reliability. but in reality, these old bridges are more or less in good shape.
It is not history and mechanics that we will be discussing here, but a matter of pathology and
rehabilitation, associated to answer a simple questions, how does a masonry bridge withstand long
periods of time, especially after its old age ﴾fatigue﴿.
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CHAPITRE 01 GENERALITE SUR LES PONTS
1- Définition : Un pont est un ouvrage qui permet de franchir ou d’enjamber tout obstacle
naturel (oued, ravin) ou voie de circulation (route, autoroute, chemin de fer, canal). Les aqueducs pour
le passage de canalisations et les passerelles pour piétons sont considérés aussi comme des ouvrages
de franchissement pour l’un ou l’autre de ces obstacles.
2-1-Intérêt de la classification :
La classification des ouvrages a pour objectif de faire mieux connaitre la nature et le type d’ouvrage
composant le parc national et le degré de complexité de leurs structures, de mettre en place une
politique de gestion conséquente aux exigences et priorités de maintien en service dans
2-2 –Classification : La classification des ouvrages est effectuée sur la base des critères suivants :
a) La nature de la voie portée on distingue le pont-route, pont-rail, aqueduc et pont pour avion.
c) La nature du matériau utilisé (dans la réalisation des éléments porteurs) : pont en bois, pont en
maçonnerie, pont métallique (fonte, fer, acier), pont en béton armé et pont en béton précontraint.
On introduit ici la notion de pont « mixte » dont les éléments porteurs sont en acier à lesquels on
associe une dalle collaborant en béton armé ou précontraint, participant dans la résistance générale à la
flexion du tablier.
Couramment, la classification adoptée se rapporte plus à la structure du tablier qui est la partie plane
de l’ouvrage qui permet de porter la voie de communication et de raccorder entre les deux rives de
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CHAPITRE 01 GENERALITE SUR LES PONTS
l’obstacle. Dans le cas des portiques et des ponts en voûtes, la structure d’ensemble de l’ouvrage
assure cette classification.
On distingue alors :
Un autre critère de classification lié à la méthode d’exécution donne son nom à certains types de
tablier, à savoir :
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CHAPITRE 01 GENERALITE SUR LES PONTS
Remarque : Chaque type d’ouvrage est constitué de plusieurs éléments varient selon le type, la
grandeur et la situation de l’ouvrage, ainsi que chaque élément de structure ou partie d’ouvrage est
désigné par un terme propre et bien précis qui permet de le distinguer et même de le situer dans la
structure d’un ouvrage donné. L’ensemble de cette terminologie constitue le vocabulaire de la
nomenclature des d’ouvrages d’art. La définition d’un vocabulaire unifié est une étape fondamentale
dans la mise en application du programme de surveillance et suivi de nos ouvrages. (Voir annexe A)
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CHAPITRE 01 GENERALITE SUR LES PONTS
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CHAPITRE 01 GENERALITE SUR LES PONTS
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Introduction :
Le trafic sur les ponts est l’une des causes majeures de leur vieillissement,
tant par ses effets extrêmes que par ses effets répétitifs (fatigue). Le trafic routier
sollicite dynamiquement les ponts : l’amplification de ses effets statiques, liée à
de nombreux paramètres, peut être élevée, notamment au voisinage des
discontinuités de la surface de roulement, comme les joints de dilatation, où l’on
observe souvent une fissuration des dalles de couverture en béton armé plus
dense que dans les autres parties.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Pour les ponts en maçonneries : Les voûtes porteuses subissent les effets
des variations thermiques. Par exemple, elles s’abaissent en hiver avec
apparition de fissures au-dessus des retombées, à ne pas confondre avec les
effets d’un écartement des appuis. C’est la raison pour laquelle, il faut ménager
des joints de dilatation ou de fractionnement. Ces joints sont recommandés à
la fois par le DTU 21.1 et par le fascicule 64 du CCTG.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
1-3-b Séismes :
Les chocs de navires (en site maritime) ou de bateaux (sur les voies
navigables) contre des piles de ponts sont des événements moins rares qu’on ne
le pense généralement. Dans le monde, la fréquence d’accidents aux
conséquences catastrophiques, est de l’ordre de 1,5 pont/an.
Les chocs de véhicules sur les piles de ponts sont des accidents
relativement fréquents. Si l’on s’en tient aux chocs avec dommages nécessitant
des réparations, dus aux seuls véhicules lourds.
1-3-e Incendies :
L’action du feu sur les ouvrages d’art présente une probabilité absolue
comparable à celle des chocs de véhicules lourds sur les piles ou les tabliers. En
effet. Ces incendies endommagent le béton dès que sa température atteint 200
°C ; les armatures de précontrainte sont sensibles dès 175°C, tandis que les
armatures à haute adhérence résistent jusqu’à 350 – 450 °C.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Même s’il est souvent considéré, à juste titre, comme un matériau durable,
le béton subit de nombreuses agressions physiques, physico-chimiques et
chimiques dont l’intensité est lié à la cinétique de pénétration de l’eau et des gaz
dans son système capillaire. Ses qualités s’altèrent lorsque les agents extérieurs
réagissent avec les hydrates du ciment en formant des composés expansifs ou
solubles.
■ Cycles de gel-dégel
■ Dégradation mécanique
Exemple : La photo suivante montre l’abrasion par les eaux des bandeaux
du pont romain de Vaison-la- Romaine. En effet, par temps de crue, le niveau
des eaux peut atteindre et même dépasser le niveau de la clé de voûte : lors de la
crue de 1992, l’Ouvèze est passée par-dessus les parapets.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Le béton, presque toujours en contact avec l’air ambiant, est soumis à l’action
du dioxyde de carbone. Ce dernier, réagit avec la majorité des hydrates du
ciment et cette réaction porte le nom de carbonatation.
(Figure 08)
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Les ions sulfates, présents dans les eaux séléniteuses (eaux souterraines
sulfatées), l’eau de mer, certains remblais (schistes houillers), voire certaines
pluies acides, déplacent le calcium de son hydroxyde pour former de l’anhydrite,
sulfate de calcium anhydre Ca SO4, produit relativement soluble.
L’alcali-réaction :
Parmi les trois réactions actuellement connues, à savoir les réactions alcali-
silice, alcali-silicate (proche de la précédente) et alcali-carbonate, (exemple
d’une production d’un gel silico-calco-alcalin. Ce gel peut absorber une grande
quantité d’eau et possède la propriété d’être gonflant. Il peut alors provoquer
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
une expansion du béton, une tension dans les armatures passives, voire une
surtension dans les armatures actives.
Dans les ouvrages de génie civil, le type de corrosion prédominant de l’acier est
la corrosion dite en solution, résultant d’un processus électrochimique.
Un acier ordinaire, laissé sans protection spéciale à l’air libre, se couvre d’une
rouille très adhérente et possédant un volume très supérieur à celui de l’acier
dont elle est issue : plus du sextuple en cas de renouvellement non limité de
l’oxygène.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Les ponts à câbles regroupent essentiellement les ponts suspendus et les ponts à
haubans .
— les câbles toronnés, clos ou non : ce sont les plus fréquemment rencontrés
sur les ponts suspendus .
■ Dans le cas des ponts à haubans, les câbles employés sont essentiellement
des câbles de type précontrainte, mais avec des dispositions spéciales pour
assurer la protection anticorrosion.
2-3-1 La corrosion :
2-3-2 Le fretting :
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
■ Ruptures de pieux ;
■ Glissement de terrain…
3 -Erreurs de conception :
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
— la géométrie de l’entretoise ;
3-1-3 Fatigue :
Figure 12 – Efforts de
compression dans le hourdis
inférieur d’un voussoir sur pile :
conception défectueuse
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
C’est de très loin la principale cause de détérioration, voire parfois de ruine, des
ponts métalliques. Il s’agit d’un phénomène essentiellement électrochimique,
déjà décrit au paragraphe 2.1.3, Mais il ne s’agit pas seulement d’un problème
de réaction chimique et d’entretien : une conception inadéquate de certains
détails, entraînant la stagnation des eaux de pluie ou de condensation, peut
favoriser le développement du phénomène.
Les erreurs les plus fréquentes concernent la non-prise en compte des risques de
corrosion dans la conception ; sans être limitatifs, on peut citer les cas suivants :
— évacuation des eaux mal conçue, provoquant des ruissellements sur des
semelles de poutres.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
« bacs à fleurs » .
— trop grand entraxe des rivets qui permet à l’humidité de pénétrer entre
deux tôles et d’y développer de la corrosion ; le foisonnement de la rouille
provoque un écartement des tôles entre deux rivets, écartement qui, lui-même,
favorise la pénétration et la stagnation d’eau.
Outre ces erreurs qui provoquent des désordres par corrosion, on constate
parfois des fautes de conception qui ont des conséquences directes sur la tenue
des ouvrages. Par exemple, lorsque les fibres moyennes des barres aboutissant à
un même nœud ne sont pas concourantes au sein de la matière, des moments
secondaires non négligeables se développent, pouvant provoquer des ruptures de
rivets ou de déchirures de pièces (figure 13).
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Réparations « abusives » :
Un cas classique est celui d’une tôle déchirée à la suite d’un choc et réparée par
soudage ; la probabilité que le retrait et la concentration de contraintes existants
en fond de déchirure provoquent une fissuration est très élevée. Dans un tel cas,
il convient (figure 15) :
— de réaliser la soudure ;
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Dans le cas des ponts mixtes, lorsque la connexion entre la dalle et les poutres
n’a pas été correctement réalisée, des microfissures se sont développées dans le
béton entourant les connecteurs, dues au retrait /fluage au jeune âge du béton ou
à la corrosion des connecteurs.
Un autre problème posé par les ponts en ossature mixte est lié à la fissuration
transversale de la dalle en béton armé, due non seulement aux déformations
imposées dans les zones de moment négatif, mais également aux retraits au
jeune âge du béton (retrait thermique et retrait endogène). Si elle devient trop
dense, elle peut mettre en cause la longévité de l’ouvrage.
En dehors des dalles, la plupart des tabliers de ponts sont à poutres sous
chaussée ou en forme de caisson uni- ou multicellulaire. Les vérifications de
résistance (flexion, effort tranchant, torsion) utilisent les valeurs des
caractéristiques mécaniques de leurs sections droites.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
La plupart des calculs aux éléments finis sont conduits en admettant que le
comportement des matériaux est élastique et linéaire,
Tout cela pour dire que le calcul de ponts au moyen d’éléments finis peut être
entaché d’erreurs, systématiques ou non, qui peuvent être à l’origine de certains
désordres, par exemple, fissurations de tabliers de ponts-dalles en béton,
consécutives à un ferraillage insuffisant car mal calculé et/ou mal réparti.
4- Erreurs d’exécution :
D’une façon générale, les erreurs d’exécution sont dues à une insuffisance des
documents d’exécution, entraînant des improvisations aux conséquences souvent
graves, ou bien à des déficiences dans l’organisation ou le contrôle de la qualité,
ou encore au non-respect de certaines règles de l’art.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Dans les ponts construits par phases (notamment les ponts construits en
encorbellement), certains réglages (déformations imposées) nécessaires au
moment des clavages n’ont pas été pris en compte dans les notes de calcul :
ces réglages, parfois« sauvages », engendrèrent dans la structure des états
de contraintes pouvant être à l’origine de fissurations préjudiciables.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Des types de désordres particuliers peuvent apparaître dans les tabliers de ponts
mixtes lorsque la fissuration de la dalle n’est pas être l’objet d’une protection
renforcée. Le second remède est un entretien régulier pour éviter le
développement de mousses, de végétations diverses et les dépôts de poussières
qui, avec l’humidité, sont parfaitement maîtrisée au stade de l’exécution, dus :
Parler de pathologie des équipements du pont n’a guère de sens : leur durée de
vie ne saurait être comparée à celle de la structure porteuse, même si la garantie
de fonctionnement de certains produits porte actuellement sur plusieurs
décennies. Il convient donc d’admettre que les équipements vieillissent, s’usent
ou se détériorent, et qu’il faut les restaurer ou les remplacer périodiquement.
Une attention particulière doit être portée aux désordres affectant les appareils
d’appui et les joints de dilatation car ils peuvent trahir ou, dans certains cas,
induire des dysfonctionnements structuraux.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Mais les désordres les plus courants résultent plutôt de mauvais choix au
moment du projet, liés à une mauvaise connaissance des produits et de leurs
performances réelles de la part du projeteur.
Dans ce qui suit, quelques indications sont données sur certains types
d’appareils d’appui de conception plus ou moins ancienne, dont sont encore
dotés de nombreux ponts existants.
Ils sont conçus pour permettre les rotations et empêcher les déplacements. Il en
existe quatre familles (tableau 1).
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Cetyped’appareild’appuineprésentepasdepathologi
Appuis à esystématique;lesdésordres proviennent soit d’une
galet et erreur lors de la pose et, en particulier, d’un défaut
balanciers de parallélisme des balanciers qui peut provoquer
le ripage du galet et la rupture des dents de
guidage, soit de leur environnement.
Ilss’apparententauxappuisàchapesetprésententles
Appuis mêmesqualitésetdéfauts.Les déplacements étant
obtenus par rotation de la bielle, tout
à bielle déplacement horizontal
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
s’accompagned’unpetitdéplacementverticalquin’e
stpastoujourssansincidencesur le fonctionnement
du joint de chaussée.
Tableau 3 – Appareils
d’appui en béton
Articulation
« Mesnager» Pathologies : fissuration, éclats du béton
d’enrobage, mise à nu du ferraillage qui se
détériore par oxydation.
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
L’expérience montre que, dans la plupart des cas, ce n’est pas l’appareil d’appui
qu’il faut changer ou améliorer, mais c’est son environnement qu’il faut
modifier pour éviter sa corrosion.
Les joints de dilatation, constituant des singularités dans une chaussée routière,
subissent des sollicitations dynamiques répétées qui engendrent leur
détérioration et/ou celle de leur support car, malgré toutes les précautions prises,
le calage d’un joint par rapport au niveau de la chaussée adjacente n’est jamais
parfait. Et quelques millimètres de dénivellation suffisent pour que l’action
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Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Appareils
à grillages
Pathologies :
glissement relatif des
feuillets
Appareils (défauts d’adhérence),
corrosion des frettes,
à plaques fissurations diverses de
nervurées l’élastomère (attaque par
l’ozone) et extrusions
diverses.
Appareils
à
frottement
Nota : un joint à « hiatus » est un joint à « lèvres », par opposition aux joints à
Il faut noter que les joints ne subissent pas seulement des déplacements relatifs
dans le sens longitudinal : ils « bougent » également horizontalement dans le cas
des ponts biais ou courbes. C’est ainsi que l’on peut constater des ruptures de
pièces (dents ou mécanismes) sur des joints dont la capacité de débattement
transversal est inadaptée au mouvement réel observé sur l’ouvrage.
30
Chapitre 2 : Aperçu Générale Sur La Pathologie Et Les Actions Agissants sur Les Ponts
Les causes d’endommagement des joints de dilatation liées à une qualité de mise
en œuvre défaillante sont nombreuses :
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CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
Introduction :
32
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
Il est assez rare que l’on procède à l’examen en place de l’acier d’un pont.
Cependant, moyennant certaines précautions opératoires, des essais de billage
sont possibles. Par contre, l’état de la suspension de ponts à câbles ne peut guère
être apprécié en laboratoire.
33
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
■ Auscultation électromagnétique :
Bien que cette méthode ait donné des résultats convenables, sa précision
laisse à désirer : il est illusoire d’espérer détecter une rupture de fil isolée. De
plus, elle ne s’applique véritablement qu’aux câbles toronnés multicouches, clos
ou non clos.
■ Surveillance acoustique :
34
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
1-2-2 Béton :
■ Scléromètre :
■ Méthode sonique :
35
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
36
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
■ Radioscopie
37
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
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CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
Principe de
Méthode Applications User Avantages Limitations
l'opération expertise
-Essais coûteux,
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CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
La méthode la
carottage Détermination Un soin plus acceptée
(ASTM directe de la Réalisation de particulier pour pour déterminer
C42) résistance du carottage ; les évitel’endomma la force la Carottage des
béton ; essais peuvent être gement fiabilité, et la structures,
L’évaluation effectués sur les des carottes qualité des dommages
du type, carottes pour pondent bétons coulés etréparations
condition etla déterminer la l’opération sur place. Elle peuvent être
qualité du résistance à la ducarottage est bonne pour nécessites des
béton, des compression et à la ; niveau modéré examiner les Essais destructifs
agrégats, du traction, les de l'expertise fissures des
ciment et propriétés de nécessaire s armatures
d'autres torsion, le module pour tester et intégrées et
composants d'élasticité etc. évaluer les pour l'échantillon
résultats pour tests
chimiques
Basé sur le principe L'utilisation Défauts internes
que letaux de rayons
peut être
Gamma d'absorption des gamma la L'équipement est
détectée;
Radiography Lieu rayonsgamma est production cher; source de
applicables à la
(Malhotra19 d'estimation, la affectée par la d'isotopes est rayons gamma est la
variété des
76) taille et l'état densité et étroitement santé et la sécurité;
matériaux;
des barres l'épaisseur de contrôlée par nécessite un accès
enregistrement
40
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
d'armature; voix l'éprouvette; les le CNRC, les permanent sur aux deux côtés de
dans le béton, la rayons gamma sont équipements le film; l'éprouvette
densité émis par la source, doivent être appareils à
pénètre exploités par rayons gamma
l'échantillon, sortie des facilement
sur la face etsont Inspecteurs portable
Enregistrés dans le agrees
dossier
Compare la Printemps de masse simple à L'équipement est Résultats affectés
qualité du béton conduit surface de utiliser, peut léger, simple à par l'état de la
de différentes frappe de béton et être facilement utiliser et peu surface de béton; ne
scléromètre zones de de la distance de exploité par le coûteux, grande donne pas de
l'échantillon,les rebond est donnée personnel de quantité de prévision précise de
(ASTM C805)
estimations de dans les valeurs de terrain données peut être la force; estimations
la résistance du R; dureté de surface rapidement de la force doit être
béton en est mesurée et la obtenue; bon utilisée avec grand
fonction des force est estimée à pour la soin; étalonnage
courbes partir des courbes détermination de fréquent des
d'étalonnage d'étalonnagefourni l'uniformité du équipements est
avec une par le fabricant béton et du stress nécessaire.
précisionlimitée demarteau force
potentiellement
faibles
41
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
42
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
(figure 21).
43
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
Figure 21– Clinomètre fixé sur l’âme d’un pont-caisson (Photo LCPC)
44
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
À noter qu’il est possible, de nos jours, de mettre en place des appareils
d’appuis directement équipés de dispositifs permanents de mesure de la force
transmise.
Les autres types de mesures directes sur ouvrages sont les mesures de forces
dans les câbles de précontrainte et les mesures de contraintes dans le béton (par
libération).
Les principales méthodes de mesure de forces dans les câbles sont basées sur le
principe de la « pesée », la théorie des cordes vibrantes ou la méthode de
l’arbalète.
46
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
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CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
48
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
que possible par des mesures de variations d’ouvertures sous diverses actions
par les techniques d’extensométrie ou de fissurométrie.
La mesure des mouvements relatifs des lèvres d’une fissure est souvent
utile, en particulier pour apprécier les surtensions, sous une action extérieure
donnée, dans les aciers (passifs ou actifs) qui traversent une fissure. Il est
nécessaire de faire appel aux lois de l’adhérence acier-béton pour estimer, par ce
moyen, les surtensions. Pour les aciers passifs, ces lois sont assez bien connues ;
pour les aciers actifs, l’adhérence se faisant par l’intermédiaire du coulis
d’injection, l’estimation de la surtension dépend totalement de la qualité de
l’injection.
Les principaux appareils utilisés sont les jauges à fil résistant, les extensomètres
mécaniques et les capteurs de déplacements.
49
CHAPITRE 3 Méthodes d’auscultation des ponts
50
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
INTRODUCTION :
1 Pourquoi un diagnostic ?
51
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
la localisation du pont ;
les caractéristiques géométriques de l’ouvrage ;
le type d’ouvrage et les matériaux utilisés dans ca construction ;
L’importance historique du pont ;
la possibilité et la longueur de déviation en cas de nécessite ;
l’importance de réseau dans lequel se trouve le pont ;
l’année de construction du pont ;
la charge admissibles ainsi que l’historique de réparation si elle existe.
52
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
53
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
3-1-1 Définition :
Tableau 3-1-2 : Extrait de la classification des défauts des poutres pour les
ponts à poutres sous chaussées en béton armé selon la méthodologie
I.Q.O.A.
54
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
Identification
Codification Description Causes Données
dudommage collectées
direction de la
fissuration surcharges
A1 fissures fissure,
superficielle ou ou corrosion
longueur,
profonde du béton
profondeur
55
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
En cours de l’inspection visuelle l’ingénieur doit être bien équipé avec des
outils pour faciliter l'inspection. Il s'agit notamment d’une série d’accessoires
courants tels que les rubans de mesures, décamètre, des marqueurs, des
thermomètres, des anémomètres et autres. Jumelles, télescopes, ou autres
instruments un peu plus chers tel que les fibroscopes qui sont utiles lorsque
l'accès est difficile. Un microscope de largeur des fissures ou une Jauge de
profondeur, tandis qu’une loupe ou un microscope portable est pratique
pour l'examen de près. Un bon appareil photo avec un bon zoom nécessaires
56
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
et des microlentilles et autres accessoires, tels que des filtres polarisés, facilite la
documentation picturale de défauts, et un tableau des couleurs portables est utile
pour identifier les variations dans la couleur du béton. Un
ensemble complet de dessins adaptés montrant des vues en plan, élévations
et les détails structuraux permettant l’enregistrement des observations à faire.
• Qualifier
• Localiser
• Quantifier
• Comparer
Elle est réalisée par un organisme spécialisé. C’est une inspection qui est
menée avec soin et dans le détail, en employant tous les moyens d’accès
nécessaires pour accéder aux différentes parties et éléments de l’ouvrage, ainsi
que l’outillage adéquat de maitre d’ouvrages
57
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
L’inspection doit porter sur l’examen des parties de l’ouvrage tel que :
58
CHAPITRE 4 Méthodes De Diagnostic Et Investigation
■ la mesure de la capillarité ;
60
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
INTRODUCTION :
> Ce processus passe par Les principales étapes sont rappelées ci-
dessous :
61
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
À noter que les anciens scellaient les éléments métalliques, comme les
agrafes, avec du plomb, pour limiter les risques d’éclatement de la pierre dus à
la corrosion du métal. (Figure n° 27)
62
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
■ être perméables afin de drainer les infiltrations vers les différents captages
63
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
> Pour adapter les ponts- routes aux conditions de circulation actuelles,
les protections ont été supprimées, les chaussées rechargées, les tabliers ont
été élargis :
64
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
AVANTAGE :
65
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
> Cette compatibilité peut être mesurée par un essai dit de «Venuat»
décrit ci-après :
1 : OBJET
66
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
■ L’origine de la pierre ;
■ le nom du fournisseur ;
67
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
définition aspect
Adoucie Surface unie, très finement rayée
Bossagée Gros éclats formant une saillie bombée
Ciselée Bande plus ou moins rugueuse, taillée au ciseau
Polie Surface unie brillante, sans rayures apparentes
Ravalée Surface unie couverte de petits creux et de rayures
Talotée Groupes en nombres variés de gros points ronds
Smillée courtes traces parallèles obliques
Sciée Surface relativement plane couverte de très petits
creux
Brochée longues traces creuses parallèles
Egrisée ou Egresée surface unie, finement rayée
68
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
C-Maçonneries existantes
69
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
70
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
71
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Bien entendu, il faut supprimer les causes des désordres (réfection de la chape
d’étanchéité et du drainage, suppression des remontées d’humidité et de
sels…..)Avant de procéder à la reconstitution des parements.
72
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
73
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
B /en second ; une étanchéité parfaite vis-à-vis de l’eau qui peut pénétrer par le
dessus (cas d’une voute) ou par l’arrière (cas d’un mur de soutènement).
74
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Les consolidant sont surtout utilisés pour renforcer et hydrofuger les bas –
reliefs….dans les monuments historiques.
Les peintures : classées dans les revêtements .elles forment une couche
protectrice continue sur la surface traitée, parements en maçonnerie (pierres et
briques).
Mais peut être étendu au remblai en arrière d’un mur de soutènement. Le niveau
des exigences concernant les caractéristiques du remblai est à adapter.
En effet, le remblai de voute, notamment sur les ouvrages anciens, fait souvent
corps avec la voute. En l’éliminant, il y a de forte chance que l’on déstabilise la
voute elle-même.
75
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Il faut redoubler de prudence quand il est prévu de procéder à ces opérations par
demi-chaussée avec maintien partiel ou total du trafic.
76
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Figure N° 41: coupe type dans le cas d’une dalle générale appuyée sur le
remblai
77
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
I-3-1 recueil et drainage des eaux de surface : pour limiter les risques
d’infiltration dans le corps du remplissage, les constructeurs jouaient sur les
pentes longitudinales et transversales de l’ouvrages pour faciliter l’évacuation
des eaux .d’où les ponts en dos d’âne. (Figure N° 43)
78
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Les chapes d’étanchéité des ponts en maçonnerie sont généralement posées sur
une couche de béton maigre ou de mortier avec forme de pentes pour faciliter
l’évacuation des eaux vers les dispositifs de drainage. (Voir cas particulier d’un
dispositif de la chape ci-dessous)Figure N° 45(1+2+3+4)
79
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Figure N° 45: schéma d’une chape en position intermédiaire dans le cas d’un
élargissement
80
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
** Des investigations, des essais, voire des recalculs doivent être effectués
pendant les études préalables. En effet, il faut :
83
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
>> Pour retrouver les sécurités de la fondation, le projet doit répondre aux
grandes orientations suivantes :
■ protéger les éléments de fondation et les sols contre les actions des eaux.
■ rétablir les encastrements des massifs d'appui et les contacts avec les sols
par des comblements appropriés ;
■ répartir les pressions sur le sol dues aux charges de l'ouvrage par l'ajout
d'une structure additionnelle respectant les conditions des écoulements ;
84
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
II-2 Travaux de protection des appuis par des massifs ou des tapis
d’enrochement :
85
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
■ La partie supérieure altérée une fois recépée (les parties dégradées doivent
être éliminées totalement), le contact avec le platelage fut rétabli par un
remplissage d'un mortier de ciment injecté dans un forage télescopique fig n° 49
■ Les pieux en béton peuvent eux aussi être détériorés par abrasion ou par
altération chimique.Il est possible de les réparer en disposant, après nettoyage,
une gaine (coffrage en bois, métallique ou en matériaux composites (fig n° 50),
ou un chemisage pouvant résister aux agressions constatées, par exemple, un
chemisage métallique.
86
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Le radier, tout autour des différents appuis, consiste à recouvrir le fond du lit du
cours d’eau d'un tapis non-érodable généralement conçu sous forme d'une dalle
en béton armé continue pour les ouvrages de portée modeste. Le radier peut
également être constitué de blocs d'enrochements judicieusement dimensionnés
ou de gabions plats disposés selon un pavage continu, ou encore de dalles en
béton armé articulées sur un filtre géotextile.
Sur certains ouvrages, ce radier avait également un rôle de buton entre les appuis
pour éviter le basculement des culées soumises à la poussée des terres des
remblais d'accès établis sur sols compressibles. Dans ce cas, le radier buton,
comme la contre-voûte, participent largement à la tenue de l'encastrement des
fondations et à leur stabilité.
Exemple : Dans cet objectif, les palplanches sont conçues pour servir de
coffrage de comblement d'éventuelles cavités et de parafouille pour éviter la
87
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
formation de celles-ci dans les sols et les massifs. Il faut que les palplanches
soient foncées dans les terrains en place sur une hauteur suffisante pour que leur
pied soit à l'abri des affouillements (figure n° 51).
Il peut également être imposé pour la conservation d’un ouvrage ancien pour ses
qualités esthétique ou sa valeur patrimoniale (comme le pont SIDI Rached).
88
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
L’injection peut donc répondre aux nombreux problèmes déterminés par le type
d’ouvrage, la pathologie, le contexte économique et le contexte
environnemental.
89
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
ATTENTION : les fissures biaises de torsion dans un corps de voûte sont dues
à des tassements. Elles ne relèvent donc pas que des techniques décrites ci-après.
Une reprise des fondations doit s’imposer en premier. (Figure n° 53)
90
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
NOTA : le terme d’épinglage est aussi utilisé pour désigner la mise en place de
broches Constituées par des armatures de béton armé de faible diamètre.
Dans les deux cas, il faut alterner des forages de longueurs différentes de façon à
ne pas favoriser la création d’une ligne de moindre résistance. (Figure n° 55)
91
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
Les tirants passifs sont des boulons munis de deux têtes d’ancrage avec plaques
de répartition et les tirants actifs sont des armatures de précontrainte. Ces
tirants sont placés dans des forages traversant réalisés à mi-hauteur du bandeau.
Les fissures ou les fractures existantes doivent être comblées par un mortier ou
un coulis.
Dans le cas où, en plus, les tympans ou murs de tête sont déversés, des tirants
supplémentaires sont à mettre en place dans des forages réalisés dans le remblai.
Ces derniers tirants peuvent aussi être mis en place après décaissement du
remblai si celui-ci est de mauvaise qualité et doit être remplacé. (Figure n° 56)
92
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
93
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
■ Lorsque le matériau que l’on cherche à renforcer n’est pas d’une qualité
suffisante pour permettre l’adhérence que requiert le scellement d’une broche ;
94
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
ATTENTION :
96
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
97
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
98
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
> Avantages :
99
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
100
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
101
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
102
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
L’étude préalable est une des étapes fondamentales d’un projet d’élargissement
ou d’augmentation du débouché.Bien menée, elle conduit à une solution aux
coûts et délais bien maîtrisés.
103
CHAPITRE 5 Réparation et/ou renforcement des structures en maçonnerie
■ dévégétaliser l’ouvrage ;
■ rejointoyer la maçonnerie ;
104
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Construit entre 1908 et 1912, par le célèbre ingénieur Paul Séjourné1 (1851-1939) il est
une sorte le frère jumeau du pont Adolphe à Luxembourg. D'une allure souveraine, il
enjambe un site plus grandiose encore que la vallée de la Pétreuses. D'une longueur totale de
450 m, formé d'une succession de voûtes en plein cintre, il comporte une arche centrale de
68 m d'ouverture qui surplombe la rivière qu'on entend, cent cinquante mètres plus bas,
cascader dans la fraîche obscurité des gorges(FIGURE N° 71). Le pont Sidi Rached à
Constantine est un ouvrage en pierre de taille doté d'un tablier en béton armé (technique
Sejourné) qui comporte 27 arches détaillés comme ce suit:
1
*né le 21 décembre 1851 à Orléans et mort le 14 janvier 1939 à Paris, est un ingénieur français, et constructeur de grands ponts
en maçonnerie, pour lesquels il a apporté d’importantes innovations.( examples :Viaduc de la Roizonne et Viaduc de la Bonne, sur
la ligne de la Mure à Corps, aujourd'hui ponts routiers, Viaducs de Morez (Jura) sur la ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse),
105
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
- 04 arches de 16,0 mètres (3 rive gauche côté ville, une rive droite côté gare)
(Annexe 1)
ANNEXE 1
106
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
107
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
108
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
ANNEXE 2
- un alignement droit,
- un alignement droit
Suivant le profil en long, les pentes varient dans le même sens et sont estimées de 3 à 35
mm.
Les pentes des parties en courbe de 50 mètres sont estimées à 30 mm et sont formées
des arches de 8,80 mètres.
Suivant le profil en travers, l’ouvrage comporte une chaussé de 8 mètres de largeur avec
deux trottoirs de deux 02 mètres.
Fondation : profond
109
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Au niveau des parties courbes des voûtes, il a été difficile de prévoir des voûtes
circulaires en raison de :
L’élargissement des piles vers l’extérieur et leur rétrécissement vers l’intérieur, il a été
adopté des voûtes en Conoïdes.
Le tablier est une dalle nervurée en béton armé reposant sur les arches en
maçonnerie.
110
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
• mise en évidence d'une faille Nord-Sud côté ville expliquant la voûte de 30 mètres
parmi les voûtes de 8,80 m,
111
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
• la découverte d'une cavité importante sous la culée côté ville (soit celle de la voute de
30 mètres) , "cavité qui n'a pas été consolidée en raison de l'épaisseur du plafond (5.15 m en
moyenne, 3,4 m au minimum)" selon la rapport LTP EST 1983.
Les piles sont fondées sur le calcaire à l'exception des deux dernières piles (6 et 7) et de
la culée côté gare(RD), qui sont fondées sur les marnes, au-dessus des calcaires.
(voir ANNEXE4-CHAPITRE 6)
Le Pont de Sidi Rached franchir une gorge profonde (60 m) dans un massif rocheux
(calcaire), suivant des falaises verticales. Il débouche, dans la rive droite sur un replat
topographique d’une centaine de mètres, qui porte l'avenue Ali Zaamouche et la plateforme
ferroviaire. La dernière délimite Ie pied d’un versant boisé, de pente moyenne 20 â 30%,
taluté et remblayé a sa base pour les besoins du tracé ferroviaire. Le versant est longé par
deux chemins forestiers sinueux, assez parallèles, aux cotes d’altitudes 630 m et 650 m. Son
112
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
sommet, qui culmine à 695 m, est arasé et porte Ie Plateau rocheux de Mansourah. Une
dénivelée de 120 m différentie Ie plateau du pied du versant rocheux.
L'instabilité de la pente est suggérée d’une part, par les dégradations constatées depuis
sa construction sur la partie orientale du pont Sidi Rached et qui se poursuivent actuellement,
et d’autre part, par des indices géomorphologiques d’instabilité constatés sur le versant Lui-
même.
Les études géologiques exécutées jusqu’à ce moment, malgré les nombreuses enquêtes
accomplies, les instruments disponibles et la longue période d’observations (100 ans
environ) n’ont pas déterminé, en toute certitude, les caractéristiques géomorphologiques et le
tableau cinématique du mouvement ébouleux.
1-5 GEOLOGIE DU SITE : Les roches qui forment le site sont représentées par la
série stratigraphique suivante ( FIG 75 ) :
Ils sont connus sous le terme de Néritique Constantinois et correspondent à une série
massive de calcaires fins, gris à blanchâtres, fossilifères. Ils affleurent sur toute la hauteur
des gorges (plus de 60 m) ; en bancs métrique. Cette formation représente le terrain
substratum du site étudié.
Les remblais :
L’ensemble des sondages anciens, réalisés sur la culée du pont de Sidi Rached et la
plateforme ferroviaire voisine, a mis en évidence la présence de remblais sur quelques
mètres d’épaisseur. Certain sondages tels que le S1 et le S3 montrent des épaisseurs de 8 à
plus de 10m. Ces remblais sont de natures prédominantes marneuses et paraissent peu ou
mal compactés d’après leur mauvaise récupération par les sondages et les pertes totales d’eau
signalées lors des forages.
FIG 75- coupe géologique de la partie orientale du pont de Sidi Rached (G.
DUROZOY, 1956)
L’alimentation des sources est assurée par l’impluvium relativement large (500 m),
compris entre la bordure du plateau de Mansourah et le talus rive droite du pont Sidi Rached
mais également par les infiltrations sur le plateau. En accord avec DUROZOY qui signale,
dès l’année 1956, l’inefficacité des ouvrages de drainage du versant dominant la plateforme
ferroviaire, et qui prévaut actuellement, la plupart d’eaux de ruissellement du versant
s’infiltrent dans Ie sol, et en particulier an niveau de la plateforme ferroviaire, pour
réapparaitre sous forme de sources, en aval de la culée du pont Sidi Rached.
115
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
116
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
117
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
118
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
119
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
120
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
On note sur le terrain, dans le talus sud par exemple, la présence d’anciens drains,
qui ne semblent plus fonctionner (Figure 76), probablement à cause des grands glissements
arrivés dans le son sol. Dans ce cas, l’effet du drainage résulterait même dangereux car il
pourrait créer une concentration d’eau, juste en correspondance des surfaces des glissements.
En revanche, certains drains ont produit beaucoup d'eau: des débits de l et 2 L/s
ont été observés en période pluvieuse. (Voir après travaux de reconnaissance géotechniques,
ANNEXE 6-CHAPITRE06)
Les travaux de réalisation de cet ouvrage était en 1908 .après son achèvement, le pont a
connu plusieurs incidents survenus principalement au niveau de la culée coté gare ; les
121
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
désordres survenus au viaduc coté gare sont liés aux propriétés du sol et à la présence d’eau.
Donc ce pont avait fait l'objet d’appel d’urgence aux travaux de renforcement et d’entretien
en deux phases ; la première dès sa naissance jusqu’aux la révolution algerienne et après
l’indépendance environ après une rupture de 37 ans presque la deuxième est commencée
jusqu’aux ce jour.
2-1 :1 Ière phase : Chronologie des événements survenus au pont selon les
archives disponible :
1908-1912 : travaux de réalisation du pont. (Son inauguration eu lieu le 19 avril 1912)
1910 : Culée côté gare affectée suite à un hiver pluvieux,
Désordres observés ;
- fissures verticales dans les parements de culée est.
- fissures dans l’anneau aval de la première voûte,
Mesures confortatives adoptées ;
- dessèchement du sol de fondation,
- exécution d’un système de drainage (Un drainage de la fondation est mis en
œuvre : puits situé entre les murs de retour et galerie aboutissant à 0,75 m au-dessous du sol
de fondation)--- (réf LTP EST 1983).
122
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
• 1938 :
compagne géotechnique;
-mise en place de poutraisons rigides en béton armé entre les piles et culées(3 rangs) et la
culée)
-injection des fissures de la maçonnerie.
123
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
FIGURE N°77
1947 : Une forte secousse sismique avait ébranlé la région de Constantine, le pont a
été sérieusement Affecté au niveau de la partie côté gare.
désordres observés:
- évolution des fissures déjà observées avec extension du phénomène de fissuration
aux trois autres piles qui étaient initialement intactes.
Ces dernières ont été fondées sur du calcaire et présentaient des désordres identiques
aux autres piles.
1954 : Lancement des mesures topométriques de surveillance du pont pour suivre
l’évolution des déplacements.
-proposition des puits drainants, évacuation étanche des eaux, captage des eaux
provenant de la plate-forme des chemins de fer*2
1979 : une conduite d'eau potable de diamètre –ф 4OO mm s’est rompue et des
quantités Importantes d’eau se sont déversées sur le talus surplombant la
plateforme des chemins de fer.
o Le 17 mai 1979, un glissement apparaît sur le talus de déblai situé dans la gare
de Constantine. Il provoque la rupture du caniveau de pied, la déformation des
voies ferrées, la fissuration de la pointe Sud du bâtiment des Messageries et du
mur de clôture de la gare.
o Juin , est survenue la rupture de l’arc a trois articulations de la première voûte
coté gare.
désordres observés:
- écrasement et flambement des vérins a la clé de l'arc,
- flambement des butons situés a mi-hauteur.
- chaussée fissurée avec décollement de parement de trottoirs.
** Les mesures confortatives adoptées consistent à:
o une Campagne géotechnique est lancée.
- démolition de la première voûte ( arc en béton armé ).
- remplacement par une poutraison métallique prenant appui sur la première
pile existante et sur une nouvelle culée. Cette nouvelle culée est implantée à 15 mètres de
2
--- (réf. Rapports DUROZOY et DUTIL)
125
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
FIGURE N°78
Introduction : La structure présente des désordres dont les causes restent floue et, bien
entendu, la technique à mettre en œuvre n’est pas fixée. Dans un tel cas, il faut
commencer par lancer une opération de diagnostic pronostic puis un projet de réparation en
s’appuyant sur les parties du processus listées ci-devant, qui décrivent :
3
---réf.la procédure détaillé dans le rapport (accident 25-7-1979)par A BOULOGNE-B.COLLIN/A.KAHLERRAS inspecteur au
MTP
126
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
- Ancrage de la culée Est sur une longrine en béton armée, par 10 à 15 micro-pieux
verticaux scellés dans le calcaire et 20 tirants précontraints scellés dans le calcaire, à l'amont
de la culée. --- (réf. LTP-EST)
1994 :
127
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
- découpe des poutres du tablier (côté ville et côté gare où elles sont métalliques),
- remplacement d'un joint de dilatation (côté ville et côté gare) dont le souffle initial
était de 65 mm .
• La tendance du mouvement de l’ensemble des repères est orientée vers le côté Amont,
et donc le terrain continue à se déplacer dans cette direction.
• Des sauts dans l’évolution des déplacements observés, surtout pour les mesures de
1997, ne peuvent être localisés dans le temps du fait de l'absence de mesure durant la
période s’étalant de 1960 à 1997(soit de 37 ans).
• Stabilité des piles :
• > Estimation des écarts max. enregistrés entre la base et le sommet des piles pour la
dernière mesure effectuée en juin 1997. ils ont remarqués ce qui suit :
• L'écart de mesure enregistré sur les différentes piles tend vers la direction ( côté
Amont). Cette tendance a été déjà observée pour les déplacements des repères .
128
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
• Ces différences de mesure expriment des déformations internes dans les piles, qui
génèrent des efforts parasites.
• Les dimensions des sections transversales des piles étant massives, le point de
passage de la résultante des charges appliquées demeure a l'intérieur du noyau central
(excentricité maxi. ~ 4 cm ), et par conséquent ces sections restent entièrement
comprimées.
Culée rive droite :
- leur intervention consiste à déterminer les causes des désordres, d'estimer le risque
encouru et de préconiser des solutions éventuelles de consolidation.
Description de l’ouvrage :
- Le rôle de la culée rive droite en maçonnerie affectée par les désordres se réduit à :
• Elle ne joue aucun rôle porteur pour la stabilité du pont, mais elle assure le
rôle de mur de soutènement des terres.
• Il faut rappeler que depuis l’achèvement des travaux du pont, la culée rive droit
avait une histoire assez mouvementée.
Les investigations lancées en 1994 dans le cadre de l’expertise des ponts de la ville
de Constantine ont révélé des fissures légères sur la culée rive droite.
• Mais les investigations de l’année (1997) révèlent une évolution appréciable des
fissures existantes, avec l’apparition d’autres fissures d’ouvertures importantes sur
le mur en retour côté amont.
• Les traces des fissures observées n’ont pas suivi les plans des joints horizontaux
de la maçonnerie, mais elles se sont imposé des lignes de rupture selon des
plans repérés.
Au niveau du mur de front, les témoins en mortier très résistant posés depuis le 23 Avril
1954 au droit de légères fissures, sont conservés intacts, ce qui prouve l'absence de
déplacement suivant cette Direction.
130
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Quant au mur en retour côté aval, ils ont pu relever aucun indice de désordres pouvant
compromettre sa stabilité.
La culée conçue initialement comme appui de l'arc, elle est donc soumise à des
éléments de réduction (M.N.T), qui s'est transformée suite à la dernière réparation en mur de
soutènement en maçonnerie, qui n'est donc soumise aucun effort en tête.
Pour l'étude des effets des diverses actions agissant sur la culée, il faut envisager les cas
suivants :
1er cas : poussées des terres et des eaux.
La sécheresse durant l'année 1997, assez perplexe quant aux effets pénalisants de ces
actions, sauf en cas où les eaux proviendraient des fuites des
canalisations avoisinantes. Mais il faut signaler qu’aucune trace
d'humidité sur les parements des murs a été observé.
Il est à noter qu'un réseau de drainage de la zone a été déjà réalisé par le passé ayant
pour but :
• Réduire les poussées des eaux par la diminution des pressions interstitielles,
Mais il ne faut pas perdre de vue qu'un sol argileux ne se draine pas par simple gravité.
131
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Les drains risquent de se colmater et constituer souvent des réserves d'eau qui vont
accélérer l'apparition et la gravité des désordres.
Données :
Remblai homogène de hauteur h, et densité y.
L’examen des zones qui présenteraient en principe des signes des désordres sous les
effets de ces actions combinées sont :
132
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
L'examen des études de sols (sondages) réalisées en 1980, fait ressortir que les appuis
du pont Sidi-Rached ont été fondés sur des formations géologiques différentes.
- La culée rive droite et les deux piles avoisinantes ont été fondées sur des schistes
marneux, fragiles, altères, perméables et très sensibles aux eaux.
- Les schistes marneux ont des caractéristiques mécaniques faibles et sont sujets à des
tassements ou des gonflements. La présence en forte proportion de montmorillonite est
connue pour son caractère hydrophile, pouvant provoquer des gonflements.
-Pour les autres appuis, leurs fondations ont été ancrées dans les calcaires turoniens assez
compacts et peu fissurés où les déplacements sont pratiquement impossibles.
l'hypothèse d'un tassement localisé côté amont nous paraît la plus plausible.
133
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Solutions :
* injecter au mortier de résine les cavités repérées sous la culée rive droite côte amont.
* Procéder à la pose des témoins normalisés en plâtre au droit des fissures potentielles pour
suivre l'évolution de la fissuration.
**Si les témoins sont conservés intacts durant la période d'observation, on procédera au
colmatage des fissures par une résine époxydique.
Conclusion :
Pour des considérations d’ordre architectural et pour redonner au plus bel ouvrage d’art de la
ville, sa grandeur rayonnante du passé, qui a été entachée par la dégradation de la culée rive
droite survenue
En juin 1979 : La solution de réparation préconisée à cet effet, et concrétisée sur le terrain
nous paraît très Intéressante, si elle était complétée par les dispositions suivantes :
- Les pieux verticaux forés ont été réalisés sous la nouvelle culée, ancrés dans le calcaire
compact et, Auxquels seraient en principe associés des pieux inclinés pour la reprise des
effets horizontaux.
- Le nouveau tablier dont la structure est composée de poutres métalliques, repose d’une part
sur L’ancienne pile en maçonnerie et sur la nouvelle culée d’autre part.
134
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
- Réaliser des arcs extérieurs en béton armé, sur lesquels seraient exécutes un placage en
Pierre d’origine pour assurer la continuité régulière du viaduc sur l’aspect esthétique.
- La connexion, des pierres avec le béton sera assurée par des connecteurs en acier
Inoxydable scellés par une résine spéciale.
- les arcs extérieurs sont conçus auto stables pour éviter que ceux-ci ne transmettent
aucun Effort à la structure principale du viaduc.
-Des mesures topométriques annuelles, durant la période mars - avril, pour éliminer les
Effets de la température,
Travaux confortatives :
- Traitement des éclatements de béton sous dalle, reconstruction du mur garde grève,
135
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Les causes avancées pour expliquer ces désordres sont "l'hétérogénéité du sol d'assise des
fondations qui sont à l'origine des nombreux désordres.." et/ou un "glissement local".
L'action d'un grand glissement du versant à l'amont venant buter ou englobant la culée du
pont est peu mise en avant. Après une suggestion de LTP EST (1983) d'entamer une étude
approfondie à l'aide de matériel approprié ( inclinomètre, piézomètre etc …) pour
déterminer si en fait il y a mouvement d'ensemble ou si le mouvement est localisé et que les
désordres ne sont dus qu'à la poussée des terres.." seul Paulsen avance "un glissement de
grande ampleur " dans son rapport.
En 2007 : Les informations du tableau suivant concernant les positions ainsi que
les longueurs des fissures sont représentées en annexe I ci-dessous.
136
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
137
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
138
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
V.1. PILE N°5 AMONT : Rien n’a signalé > Mise en place du
ferraillage et
V.2. PILE N°5 AVAL : on distingue la
épinglage,
présence de ;
> Mise en place du
- 01 fissure active ceinturant la pile au
coffrage,
niveau du terrain naturel d’un longueur de
139
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
10m. Le coté amont et le coté Est qui sont > Coulage du béton.
non touchés.
renforcement des
- 0l fissure récente (fissure des joints) à 2.5 arches par tirant
m du terrain naturel, d`une longueur de 6 m d’enserrement :
environ. le coté amont et le coté Est ne sont
> nettoyage et
pas touché,
soufflage des
- Des traces de carbonations due au fissures,
écoulement d’eau au-dessous du tablier.
> Forage ф 51
VI. TRAVEEN°6 : entre l’axe n° 6 et 7 mm,
140
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
longueur totale de 8 m.
141
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
142
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Pour assurer la pérennité de OA qui relie les deux rives du RHUMEL fait l’objet la
consistance des travaux suivants :
drainer l’eau par des puits de pompage, situé entre la culée et la pile 7.
143
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
L’hydrogéologie du site est mal connue. Enfin, les terrains sont hétérogènes.
Les affleurements*(de mettre au même niveau) sur toute la hauteur des gorges
démontrent que les calcaires sont intéressés par une condition de fracturation élevée
Exemple : Pendant la descente sur les lieux, ont été relevées de nombreuses fuites des
tuyaux qui ont donné lieu à un écoulement très important dans la plate-forme du chemin de
fer, immédiatement en amont de la culée (voir figures successives). Ces fuites contribuent à
alimenter, sans arrêt, la nappe.
Figure 79 - Fuites des conduites d’eau sur la plate-forme des chemins de fer, amont de
la culée
Conclusion :
Il est évident que toute les recherches confirment que le motif principal de l’instabilité du
versant est liée aux élevés niveaux d’eaux phréatique.
144
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
La présence de la nappe est due en partie aux phénomènes naturels, mais en partie aux
nombreuses fuites des conduites d’eau. On va rappeler que déjà en 1979, une conduite d’eau
potable de 400 mm de diamètre s’est rompue et des quantités importances d’eau se
déversèrent sur le talus surplombant la Plateforme des chemins de fer.
- quelques affaissements des accotements aval du chemin forestier le plus bas (route de
la Défense et Restauration des Sols -D.R.S.).
-la fissuration d’ouvrages de drainage des eaux superficielles sur le talus amont de la
voie ferrée,
Il n’en est pas de même du bas du versant c’est à dire du talus aval de la culée du pont
Sidi Rached dont les indices d’instabilité sont plus évidents. Il s’agit d’une série de
dommages afférents :
145
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
2 -Mesures inclinométriques :
NB : On notera toutefois que la moyenne des vitesses des trois inclinomètres situés
dans la partie basse du versant atteint 30 mm par an .
les points de la pente (Q), de la route (P) et de la culée (C) se déplacent de manière très
significative et régulièrement au cours du temps (respectivement 880 mm, 1340 mm et
535 mm en 47 ans) alors que les points de la première pile se déplacent très faiblement (49
à 75 mm en 47 ans) ;
la vitesse moyenne du déplacement du terrain dans la pente est de 19 mm/an pour le point
Q et de 28.5 mm/an pour le point P au niveau de la route nationale. Il est vraisemblable
que ce déplacement intègre des mouvements de surface plus importants que pour le point
Q;
la vitesse moyenne du déplacement du point C est de 11 mm/an, nettement plus faible que
celle des autres points dans la pente ;
146
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
la vitesse moyenne des déplacements des points de la première pile est très faible, de 1.1 à
1.2 mm)/an.
les directions des déplacements des points C, Q et P sont clairement ouest avec une légère
rotation(+ 16°) vers le Nord Est pour les points de la pile (direction moyenne 287°).
vraisemblablement une conséquence de la réaction exercée par le pont qui est courbe àcet
endroit ;
les inclinaisons des déplacements sont toutes proches de celle de la pente moyenne (14°)
sauf pour le point C de la culée, qui se soulève (+ 101 mm en 47 ans). La direction prise
par ce déplacement est Parallèle au toit du calcaire sous la culée3 sur lequel glisse la
marne. La culée est donc entrainée par le glissement qui remonte à cet endroit à cause du
pendage du calcaire.
147
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Drainage profond
Renforcements
On pose, donc, le problème d’adopter des choix relatifs au projet, qui garantissent la
sureté et la stabilité de la structure avec des interventions peu sensibles aux incertitudes du
modèle de sou sol.
Tranchées drainantes : Elles sont utiles seulement pour le drainage des eaux très
superficielles (5 â 8 m au maximum) ; elles résultent très invasives sur le territoire.
Puits filtrants : Les conditions particulières du son sol du site permettent de supposer
cette intervention, relativement peu onéreuse. Il s’agit de sondages (à réaliser avec la
148
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Après ces considérations, il résulte que l’intervention avec des puits filtrants est celle
qui permet d’opérer, avec rapidité et avec des couts relativement contenus, sans procurer de
grosses modifications de la situation des lieux. Le correct dimensionnement de cette
intervention devra tenir compte de quelques facteurs qui seront décrits de suite.
Tous les pilons, à partir de la culée, jusqu'à la pile à côté de l’Avenue Roumanie, sont
ciselés à une hauteur variable de quelques mètres à partir du niveau du sol. L’ampleur des
fissures est variable de quelques millimètres jusqu’à 3 cm. Les fissures coupent toutes les
sections des pilons.
149
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Le glissement du terrain a introduit une force axiale dans le tablier. Cette force, cause
de la courbe du pont, a développé une charnière plastique au niveau du tablier entre les
pilons 3 et 4. L’arche interne (à val) présente les pierres de la clef de voute qui ont éclaté et
par conséquent elles sont tombées de l’intrados de l’arche. L’arche extérieure (en amont)
présente une grande fissure à la clé.
La rotation est si grande que l’arche à l’intérieur s’est élevée de quelques centimètres
avec la rupture pour traction du courant supérieur du garde-corps en fer. La montée de
l’arche est facilement visible en parcourant le trottoir du côté de la vallée.
150
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Dans l’Annexe 4 est illustrée la coupe géologique de la partie du pont entre la culée
coté Gare et la pile 0. Dans la coupe géologique est indiqué le schéma cinématique de la
fissuration du pont (déjà décrite auparavant) de manière à expliquer mieux l’hypothèse sur le
phénomène.
Les nombreux sondages réalisés indiquent que l’épaisseur des marnes (ou s’est produit
le glissement) se réduit rapidement de la culée à la vallée.
Les piles sont fondées sur le calcaire à l’exception des deux dernières piles (6 et 7) et de
la culée du côté gare (RD), qui sont fondées sur les marnes, aux dessus des calcaires. La
première voute a été transformée en culée par réalisation de deux murs en béton armé (entre
les piles 6 et 7), ancrés à 1 ,5m dans le calcaire.
151
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
constituent un bloc tout seul: la culée est liée à la pile 7 au niveau du terrain, alors que la
première voute, comme déjà dit, est reliée avec deux murs.
En tout cas, le mouvement d’éboulement qui agit derrière la culée (laquelle n’est pas
ancrée dans la roche) transmet la poussée (à travers la structure de la culée et, peut-être, à
travers le tablier) sur les travées successives, qui sont, au contraire, ancrées et fondées sur la
roche. En particulier, le mur qui relie les piles 6 et 7, bien qu’elles soient encrées à 1,5
mètres seulement, a une forte rigidité en direction longitudinal.
En rapport au mouvement ébouleux, les descentes sur les lieux exécutés ont permis de
confirmer les indications en notre possession jusqu’à maintenant, qui indiquent la présence
du mouvement général, profond du versant. En réalité, les caractéristiques
géomorphologiques du versant ne sont pas simples.
Toutefois, il est évident que toute les recherches confirment que le motif principal de
l’instabilité du versant est liée aux élevés niveaux d’eau phréatique.
152
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
153
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Les fissures des piles 7, 6 et 5 montrent que la partie supérieure de l’ouvrage (tablier,
arches et partie supérieure des piles) est déplacée vers l’Oued plus que la partie inférieure
(partie basse des piles et des fondations).
Le mécanisme décrit est facilité par la courbure du pont et par le collapse de l’arche
entre les piles 3 et 4 comme montré dans l’Annexe 4, avec l’aide des informations
géologiques du sous-sol.
154
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Dans les figures suivantes sont illustrés quelques détails qui montrent l’évidence de ce
mécanisme dans les 2 premières travées de la culée coté Gare (déplacement de la partie
supérieure de l’ouvrage).
Les glissements sont vers l’Oued mais avec une forte composante vers l’extérieure du
pont; cette composante est vraisemblablement due au mécanisme distordant auquel est
soumis le ponte en courbe, qui tend à s’ouvrir vers l’extérieurs de la courbe et à se fermer
vers la coté intérieur (voir le schéma sur le tableau Annexe 4 au dessus)
A la base de la pile 6 on a commencé par présenter des écoulements d’eau (les premiers,
comme a dit les techniques de DTP) qui indiquent des infiltrations d’eau du niveau du
tablier.
155
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
156
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Les piles de l’ouvrage ont été construites avec une bonne réserve de résistance et aussi
avec des fissures très importantes qui sont capables de porter la charge qui vient de la
structure.
L’arche dans les piles 3 et 4 est sérieusement endommagée; elle est sur le point de
collapser soit pour la compression (partie à vallée) que pour la traction (partie en amont).
Mais le vrai risque pour l’ouvrage c’est une accélération du mécanisme que l’on a
illustrée dans le paragraphe précédent. Le collapse du tablier et le cisellement des piles ont
réduit la capacité de l’ouvrage de contraster les glissements du terrain autour des ouvrages.
Cette capacité a duré pendant tout le dernier siècle s’il est vrai que les glissements
mesurés du terrain dans cette partie de la ville sont 1 mètre environ. Une mesure qui ne
pourrait pas étre supporté par la structure du pont.
157
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
1) Mise en service d’un système de support provisoire pour les arches entres les Piles 3 et 4.
( ce système de support peut-être fondé sur des fondations superficielles en béton armé. Pour
chaque arche) (en amont et à vallée)
2) Coupe de la dalle en béton armé du tablier aux niveaux des joints d’expansion.
Enlèvement des joints et leurs substitution avec des planches métalliques à poser sur la
couche de roulement.
3) Contrôle des appuis et des poutres métalliques. Les appuis et les poutres doivent être
libres de bouger pour ne transmettre aucune force au tablier.
NB :Pour ce qui concerne les points 2 et 3il est nécessaire de lire immédiatement toutes
les forces qui passent à travers la poutre en structure mixte qui a été mise en place aux lieux
de la dernière arche.
Pour la réhabilitation du pont, en toute le cas, les deux solutions possibles sont :
Cette solution, la plus favorable pour l’aspect esthétique de l’ouvrage c’est aussi la plus
difficile et risquée, parce que c’est un type de solution qui a été déjà essayé pendant toute
l’histoire du pont sans succès. Si cette solution ne marche pas, la ville de Constantine va
avoir un problème de trafic très grave pour attendre la réalisation d’un nouveau pont sur
Oued Rhumel.
158
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Le renforcement peut être réalisé avec des pilots à grand diamètre placés sur deux
rangs, en direction longitudinale du pont, pour connecter toutes les plinthes des piles de 1 à
6.Les pilots seront justement emboitées dans les calcaires au-dessous des marnes.
Les 4 premières piles ont les calcaires à peu de profondeur, donc les pilots vont fournir
de la rigidité tout le système des alignements des pilots qui, dans les piles 5 et 6, seront plus
éloignés pour arriver aux calcaires.
Dans cette solution on essaye toujours d’arrêter le glissement avec le même puits de
drainage, mais on va réaliser une nouvelle poutre qui va substituer les 8 premières arches du
pont du coté Gare.
159
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
1) Réalisation d’un bloc rigide de fondations, implanté dans les calcaires entre les Piles 0 et
1.
3) Réalisation d’une nouvelle pile entre la Pile 0 et la culée, à peu près à côté de la pile 4
déjà existante.
4) Réalisation d’une nouvelle culée du coté Gare. La structure à réaliser sera, pourtant, à
même d’absorber des glissements importants.
Les nouvelles piles sont réalisées en béton armé, mais elles seront revêtues à la même
maçonnerie existante, pour avoir les caractéristiques architectoniques similaires aux piles
existantes. Aussi le tablier, réalisé en acier, sera revêtu avec des panneaux de maçonnerie,
mais en forme d’arche (figure 89).
Vu que les deux solutions exposées demandent la réalisation de drain, le bureau d’étude
suggère fortement à l’administration de réaliser ces drains le plus tôt possible.
160
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
2. Coupe au centre de la dalle en béton et son enlèvement. En même temps par les deux
arches entre piles 03 et 04.
2. Démolition des mur-paroi des deux arches jusqu'à arriver a une partie de maçonnerie
en bon état.
PHASE 04 :
1. Démolition et enlèvement des deux arches jusqu'à arriver à une maçonnerie en bon
état.
2. Mise en œuvre du nouveau tablier en B.A. coulé sur des dalles préfabriquées.
161
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Figure 91 : Mise en place des poutres HEB200 sur l’étaiement de la voute entre piles 03 et 04
162
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
163
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
164
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
165
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
(figure99) :La pose du joint de trottoir a nécessité le nettoyage du support ainsi que la pose
d’un chainage pour son fixation avec des tiges d’ancrage.
166
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Une tole strié vient couvrir le vide qui est fixé à l’aide de goujons.
Le choix du produit d’injection propose par l’expert italien étant approuvé par le bureau
d’étude algérien SAETI et le sous-traitant SAPTA Sur fiche technique. (Ci-jointe.)
L’injection ne se fera qu’après que la température atteigne +8 °C. et ne dépassant pas 35 °C.
L’injection s’effectue de bas en haut à travers des forages effectués dans les joints
d`appareils au Droit des pierres d’un lit avec pose de connecteurs, tous les deux lits. Le
diamètre des forages (et Celui des manchettes d'injection) il est adapté à la largeur des joints
pour ne pas écorner les Pierres d’appareil. La profondeur de forage est limitée à un mètre la
longueur de la mèche. La Pression est adaptée est une pression faible. Sur chaque trou
branché, il est procédé à une injection
Jusqu’à un arrêt provoqué soit par le refus à deux bars soit par déclenchement de l’arrêt
par L’opérateur arrêtant le fonctionnement de la pompe. Parfois il y a des résurgences, ses
167
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
derniers sont Colmatés avec sika mur grout+ aussi bien dans les joints que dans les trous
injectés ; après dépose
Des manchettes. Les travaux d’injections étant terminés les piles sont lavés à l’eau a
basse pression.
Les connecteurs sont enlevés après vingt-quatre heures, et les trous sont bouches avec
sika mur Grout+.
168
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
Après nettoyage des fissures ses demiers sont colmatés avec le même produit
d’injection.
Ici dans ces figures on voit les opérations de perforation et d'injection qui débutent de la
naissance de la pile Jusqu’à naissance de la voute.
169
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
170
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
171
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
172
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
ANNEXE 5
173
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
174
CHAPITRE 6 : Réhabilitation du pont Sidi Rached
175
**** CONCLUSION ET PERSPECTIVE ****
La réparation des ouvrages est devenue aujourd’hui une nécessité économique et un impératif
technique dans la gestion des patrimoines. Cette opération demande des entreprises spécialisées
qui cumulent une grande expérience, une maitrise des moyens matériels et jouissants de
compétences humaines de qualité.
Elle permet à moindre cout de réhabiliter des ouvrages et assurer ainsi leur état de service initial
ce qui nous permets d’économiser pour ne pas recourir à des constructions nouvelles.
Et surtouts quand il s’agit d’un ouvrage très ancien qui est devenu un monument comme le pont SIDI
RACHED
L'objectif est de maintenir cet ouvrage d'art en bon état, eu égard à son importance historique,
reflétant quelque part un symbole du patrimoine de la ville de Constantine.
Choisissant ce beau ouvrage comme thèse de fin d’étude, j’avais alors établis un mémoire,
soulignant son élégance et mettant l'accent sur l'originalité de son mode de construction
Ce beau viaduc de Paul Séjourné est un ouvrage de conception mixte qui se constitue de la
pierre de taille, qui est un matériau traditionnel des grands ouvrages d'art des siècles précédents,
allie l'usage du béton armé, matériau innovant qui venait de faire son apparition à la fin du dix-
neuvième siècle. Grâce à ses performances mécaniques, de nouvelles audaces, des formes plus
souples, des proportions plus élancées s'offraient aux ingénieurs.
Le viaduc de Sidi Rached est donc une ouvre métissée qui marie deux matières n'obéissant pas
aux mêmes lois de la résistance des matériaux.
D’une part cette première cause de complexité, et d’autre part la seconde qui tenait à la
géométrie de l'ouvrage. Celui-ci est la combinaison de deux arcs, l'un, vertical, qui constitue l'arche
centrale du viaduc et enjambe les gorges du Rhumel, et l'autre, horizontal, qui forme le platelage et
supporte la chaussée en épousant la courbe des remparts de la ville. Ces deux arcs sont soudés dans
l'espace par leur sommet. Par conséquent si l'un se déforme, il entraîne l'autre.
Ce travail ne contient donc pas de recettes miracles, mais donnant simplement quelque
supposition qui seront a adapter aux caractéristiques de l’ouvrage et aux moyens disponibles ainsi
qu’a l’environnement global de la wilaya de Constantine.
Comme la pente abrupte des gorges demande un cadre scénique voire pittoresque pour la
conception du pont d’une part.
LA Galerie drainante :
Elle est Conçue pour l’objectif d’évacuer les eaux phréatique de cette zone , sa position est située pré
de notre pont en question SIDI RACHED (voir photos 1,2,3) en espérant qu’elle sera première
solution éyait rassembles tous les eaux souterraines dans la zone du chemins forestier ou coté
culée en amont dont de la zone sensible pour bien entretenir l’ouvrage.
Photo N° 01 Photo N° 02
2iéme proposition
Le pont de Sidi Rached, un des principaux ouvrages d'art de Constantine, menacé depuis
plusieurs années de disparaitre, est enfin en passe d'être réhabilité après chaque dégradation. Mais il
s'agissait d'une opération tout à fait provisoire, * dès que 1949, ce pont avait fait l'objet de premiers
travaux de renforcement. Des opérations identiques vont se répéter en 1954, 1960, 1979, 1982, 1990
et 1994. Mais chaque fois, de nouveaux problèmes resurgissaient, demandant de nouvelles
interventions donc de nouvelles dépenses*.
N’ayant pas une solution parfaite qui s’impose a priori et qui permet de se prémunir contre les
actions destructrice dans l’ouvrage, cette ouvrage est toujours soumit a des opérations d’entretien
périodique
Enfin ,comme une meilleure prévention doit être à long terme et possible à la problématique,
le centre-ville doit être vidé par tous les administrations ce qui engendre un changement d’usage du
pont SIDI RACHED (aux paravents et selon sa grande histoire il est conçue pour la circulation des
calèches) Et durant les années ce pont est soumis au poids des véhicules dont l’intensité est
croissante le trafic routier sur le pont ayant augmenté avec une rapidité vertigineuse jusqu’à rupture
de l’ouvrage ; d’après ma thèse fournie dans l’objectif de déceler les facteurs influençant la sécurité
du pont et éviter une prévisible dégradation ; Par expurger tous les véhicules légers ou poids lourd et
substituer que les pieds-temps.
L'objectif est de maintenir cet ouvrage d'art en bon état, eu égard à son importance historique,
reflétant quelque part un symbole du patrimoine et esthétique de la ville qu’il est essentiel de
transmettre en bon état aux générations futures.
D’ailleurs il est souhaitable de construire un ouvrage d’art parallèle a sidi Rachad juste pour alléger
la circulation et le grand trafic aux dessus notre pont dans l’attente de réhabilité la vielle ville
(SUIKA) et supprimer tous le trafic du pont SIDI RACHED.
FIN
ANNEXES
ANNEXES Page 1
ANNEXE 1 - CHAPITRE 05
Exemple 1 :
Freyssinet a expérimenté pour la première fois, en 1907, le décintrement au moyen de vérins d’une arche
lors de la construction du pont de Préréal sur la Besbre. C’est aussi un vérinage qui a permis à Freyssinet,
en 1911, de sauver le pont en béton armé de Veurdre sur l’Allier, dont l’articulation de clé s’abaissait
dangereusement (ce vérinage fût suivi d’un blocage de l’articulation pour stabiliser les effets des
déformations différées, phénomène mal connu à cette époque). Cette technique fut également utilisée pour le
décintrement de l’arc en béton non armé, de 96,25 m de portée, du pont de Villeneuve-sur-Lot (1914-1919).
A noter, en 1945, un décintrement avec l’aide d’un mortier à base de ciment expansif mis en œuvre lors de
la construction du pont de Laroche sur la ligne de chemin de fer Paris-Dijon.
> En France, Deux arches du pont de Tomblaine en Meurthe et Moselle ont été vérinées pour régler
leur poussée en 1979*.
Furent reconstruites en 1947 en béton avec des bandeaux en pierres de taille. Suite aux crues de la
Moselle de 1947, deux autres voûtes en béton furent ajoutées, toujours côté rive gauche.
Après l’été très chaud de 1976, des fissures filiformes furent repérées au cours d’une inspection pendant
le mois de décembre. Ces fissures se sont rapidement ouvertes,
Désordres principaux : les deux premières travées RG présentaient des fissures verticales et obliques au
niveau des reins de 2 mm d’ouverture maximale et une fissure à l’intrados en clé de voûte d’une ouverture
maximale de 4 mm (des fissures transversales de moindre importance avaient aussi été notées dans les
voûtes des travées 4 et 5).
Causes probables : aucun tassement des appuis n’ayant été constaté et les mesures montrant une forte
sensibilité des voûtes aux variations thermiques, il est probable qu’un glissement de la nouvelle culée RG
sous la poussée de voûtes, lors de l’été 1976, ait provoqué une décompression de la première voûte, laquelle
a entraîné la seconde.
Réparations effectuées : les voûtes n’ont pas été mises sur des cintres provisoires. Quatre niches ont été
réalisées à l’intrados des deux voûtes rive gauche au niveau de la clé (cette solution a permis de ne pas avoir
à toucher au remplissage), chaque niche permettant de loger un vérin de blocage provisoire et un vérin de
blocage définitif. Les niches ont été réalisées symétriquement et l’une après l’autre. Dès qu’une des niches
était terminée, le vérin de blocage provisoire était mis en pression pour éviter de réduire la section résistante
de la voûte. Après la réalisation des quatre niches, les vérins définitifs (bloc-vérins) ont été mis en pression
et les vérins provisoires démontés, ce qui peut permettre un nouveau réglage en cas de besoin
Tableau ci dessous
ANNEXES Page 2
Mesures de
Cas N° Member Dommage Problème - Causes
réhabilitation
-Eclatement de la partie
inférieure de la poutre Remplacement de
-Attaque par
latérale préfabriquée. l’ancienne poutre
sels/Chlorures
Poutre -Corrosion des boulonsdes latérale préfabriquée
Denmark -Gel/Dégel
ancrages soutenant la par une poutre latérale
-Mauvais drainage
poutrelatérale. coulée en place
-Délamination
Déchargement de la
pile, élimination de la
couche d’enrobage en
-Fissures dans le béton béton par
-Corrosion des armatures Attaque par hydro démolition,
Pile
Norvège dans la sels/Chlorures mise en place de
-zone d’éclaboussures nouvelles armatures et
remplacement de la
couche d’enrobage en
béton
Réparation de surface
Attaque par avec du béton de
Fissures et corrosion des
Appuis et sels/Chlorures polymère et couche de
Royaume armatures dans le béton
fondation Mauvaise protection avec
Uni Délamination
exécution peinture résistante aux
chlorures
Injection d’époxy,
Tablier Fissures dans le béton
étanchéité
Alcali-réaction
Japon Fissures dans le béton,
Renforcement par
Piles corrosion
tôlescollée
des armatures
Attaque par
Remplacement du
sels/chlorures,
béton détérioré par
Fissures dans le béton / Mauvais drainage,
Dalle du hydro-démolition et
Japon corrosion Mauvaise
tablier nouveau mortier
des armatures exécution
polymère coulé en
(défautd’en
place
robage)
Réparation de surface,
injection d’époxy,
Dégradation importante du
étanchéité, et
Poutre béton Attaque par armatures
avec corrosion considérable sels/chlorure, additionnelles
Italie des Gel/Dégel, Etanchéité, chemisage
Appuis et aciers Attaque sulfatique, et renforcement
fondation Carbonatation par FRP
Appareil Remplacement de
Fonctioninsuffisante
d’appui l’appareild’appui
Dalle du Attaque par
Fissures dans le béton Injection d’Epoxy
Tablier sels/chlorures
Carbonatation
Mexique Appuis et Fissures dans le béton, sur chargement
Injection d’Epoxy
fondation Corrosion des armatures Mauvaise
exécution
ANNEXES Page 3
ANNEXE 4 - CHAPITRE 06
3- PARTICULARITE DE L’OUVRAGE :
3-1 CONCEPTION :
Dans une première approximation, on peut schématiser le comportement statique du
pont par les modèles simplifiés suivants :
ANNEXES Page 4
Par manque de plans d’exécution, on peut supposer dans une première approximation que le
modèle mécanique retenu. Peut-être schématisé par un arc a trois articulations pour les
raisons suivantes:
- Ligne des centres de pression est complètement déterminée et lève toute difficulté de
calcul .
- Réduction de l’effet de température,
- Réduction de l'effet de déformations:
-déformation des cintres,
-tassement suite au décintrement.
La stabilité de l’arc est assurée indépendamment des voûtes adjacentes car les poussées sont
directement encaissées par le massif.
Cette conception des appuis permet :
- d’assurer une conservation efficace de la géométrie de l’are et par conséquent de sa
stabilité.
ANNEXES Page 5
- d’éviter les poussées trop élevées sur les voûtes adjacentes.
Les poussées de deux voutes successives n’étant pas situées dans le même plan vertical ;ne
se compensent pas sur une même pile. Ce qui donne naissance à une poussée au vide.
Malgré les dispositions qui ont été prises lors de la conception, le comportement dynamique
de cette partie fera l’objet d’une analyse plus approfondie. En effet :
- Le mode de comportement des voutes en maçonnerie où la stabilité est assurée par
précontrainte des voussoirs sous l’effet de la gravité n’est plus valable dans ce cas ,
- Ce pilier en maçonnerie est très sensible aux secousses sismiques répétées même de
faibles amplitudes.
ANNEXES Page 6
ANNEXE 5- CHAPITRE 06
Il est intéressant de remarquer que les désordres affectant par le passé la culée rive
droite, n’ont provoqué aucune dégradation grave dans sa structure. Ce qui montre que la
culée a été soumise uniquement à un mouvement d’ensemble.
L’étude de sol réalisée en Février 1980, signale la présence des cavités au niveau de la
culée rive droite côté amont. Il se pourrait que ces cavités qui étaient auparavant remplies
d’eaux, se trouvaient à présent vides à cause du manque de pluies durant l’année 1997 (hiver
sec).On peut considérer en première approximation que l’affaissement du sol s’est produit en
entraînant des tassements différentiels. En effet le phénomène de tassement intéresse
l’ensemble des couches de sol de fondation. Mais les effets du tassement seront plus
prononcés côté amont en raison de la présence des cavités.
Rotation dans le plan du mur de front Rotation dans le plan du mur en retour coté
ANNEXES Page 7
Cas d’un model a comportement plastique
- Mur de front.
- Mur en retour côté amont
L'examen visuel des murs ne révèle
aucune fissure qui résulte de ce type
d'action.
Les traces des fissures indiquées sur le
croquis n'existent pas dans les murs.
ANNEXES Page 8
ANNEXE 6 - CHAPITRE 06
Après l’expertise faite concerne les causes de désordre, de stabilité et les possibles solutions
pour mettre en sécurité les huit (8) premières arches du pont du côté nord (de la gare) dans
cette année ; d’abord il a était fait des travaux de reconnaissances géotechniques comme ce
qui suit :
Les sites du chemin forestier et de la culée et du pont sidi Rached ont fait l’objet de
nombreux sondages de reconnaissances géotechniques.
Deux compagnes de reconnaissances en deux années (1980 et 1999) ont été réalisées par
le LTP EST :
Entre fin 1979-debut 1980 ; réalisation de cinq (5) sondages carottés : S1
(30m) , S2(33m), S3(29m), S16(43m), S17(27m).
- Un piézomètre SFZ1 (78m), à proximité du sondage (SF1) avec une prise de pression
à partir de 20m de profondeur
ANNEXES Page 9
- Deux piézomètres SFZ2 (77m) et SFZ3 (36m)mis en place de même niveau que le
sondage SF2avec des prise en pression situées à des niveaux très différents :entre 70m et
77m pour le piézomètre SFZ2 et entre 30 et 36 m pour le piézomètre SFZ3.
En revanche, certains drains ont produit beaucoup d'eau: des débits de l et 2 L/s ont été
observés en période pluvieuse.
Les informations concernant la pression interstitielle sont peu nombreuses. Plusieurs
campagnes de sondages et de mise en place de piézomètres ont eu lieu. Les mesures sont
reportées dans le document .
On peut tirer les suivantes considérations préliminaires:
• L’hydrogéologie du site est mal connue et de nombreuses incertitudes persistent. En
effet, on dispose des mesures s'étalant sur des durées limitées, de l’ordre d'une année pour
celles qui concernent le versant. De plus les piézomètres sont des piézomètres ouverts qui
réagissent lentement aux variations de pression dans les terrains peu perméables. Enfin, les
terrains sont hétérogènes.
Les affleurements*(de mettre au même niveau) sur toute la hauteur des gorges
démontrent que les calcaires sont intéressés par une condition de fracturation élevée et,
donc, on peut considérer raisonnablement que le degré d'imperméabilité des calcaires est
plus élevé que celui des marnes ; il n’est pas vraisemblable, donc, que les calcaires
constituent l’ « aquiclude » des marnes, on qu’il puisse y avoir beaucoup d’eau a l’interface
entre les calcaires et les marnes, comme soutenu dans Ie rapport d’Arcadis
• Le schéma hydrogéologique plus vraisemblable c’est que les remblais et Ie niveau
supérieur, altéré, des marnes maestrichtiennes, sont le siège d'une nappe superficielle,
ANNEXES Page 10
soutenue à la base par le terme inférieur des marnes, plus consistantes et relativement moins
perméables ("nappe suspendue"); ce schema est en accord avec la coupe piézométrique,
reporté en Annexe 3, qui indique des niveaux piézométriques environ au contact entre les
marnes altérées ct 1es marnes consistantes.
• En considération de l'hétérogénéité des marnes et des caractéristiques de perméabilité
(très basses, variables et pas isotropes), il n’est pas correct de se rapporter à un moyen
hydrauliquement poreux et homogène. Au contraire, il est plus vraisemblable que la
circulation hydrique advienne en correspondance d’une bande décomprimée ct parcourue
par un réseau de diaclases ouvertes, jointes de stratification et de glissement. En supposant
que cette hypothèse soit juste, il est possible, que les pressions interstitielles en des points
particuliers du sou sol (par exemple les surfaces de glissement) puissent résulter bien
supérieures à celles qui sont indiquées par les piézomètres ouverts. Une telle circonstance
expliquerait les conditions de stabilité critiques, liées aux pressions interstitielles, même
si les mesures indiquent des niveaux hydriques très bas.
CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES DES FORMATIONS :
Dans le document de l’étude d’Arcadis (2005) on fait référence à 2 échantillons, les seuls
que l’on a pu prélever dans les marnes, entre 7.40m et 7.70m et entre 32.50 m et 33.0m
(sondages SF3). Ces marnes qui se présentent le plus souvent en feuillets millimétriques ou
centimétriques, ont un comportement plus proche de celui d’une roche que d’un sol.
Les essais en laboratoire se sont donc limités à la réalisation d’essais d’identification dont
les résultats sont joints dans le document [5]. On observe que les fines inférieures à 0.008
mm sont comprises entre 50 et 80% et que la fraction argileuse (éléments < 2µm) varie de
25.5 % .
Les limites d’Atterberg sont pratiquement identiques : (Wl = 45 et 41.6% et Ip =21 et
20.9%, Wp =24 et 20.7%. En se référant à la carte de plasticité de Casagrande, ces
caractéristiques décrivent un matériau moyen très plastique (CL-CH).
On concorde avec les conclusions de l’étude d’Arcadis (2005) [5]. Les premiers mouvements
ont modifiées les caractéristiques mécaniques naturelles des matériaux, particulièrement au
niveau des surfaces de rupture. Lorsque le déplacement le long de la surface de rupture est
suffisant, on atteint la résistance au cisaillement minimale dite résistance résiduelle,
ANNEXES Page 11
caractérisée par une cohésion presque inexistante et un angle de frottement faible. Compte
tenu de l’importance de la fraction argileuse, dans l’étude d’Artcadis (2005) on déclare que
l’on peut s’attendre ici à un angle de frottement résiduel faible, inférieur à14°.
En se référant aux caractéristiques mécaniques des terrains argileux, sont importantes les
caractéristiques minéralogiques des composants argileux. Une étude fête en 1980 [l], est
annexée l’étude pétrographique de 3 échantillons des marnes. Les analyses ont démontré
une prédominance des minéraux argileux illite et montmorillonite. L’abondance de la
fraction ultrafine, 30 à 40 % du matériau décarbonaté, traduit l’existence d’une phase
argileuse de type smectique qui indiquent l’aptitude au gonflement. La présence des
Minérales argileuses illites et Montmorillonite devrait porter à des valeurs de plasticité
encore plus élevées de celles qui sont mesurées.
D’ailleurs l’indice d’activité : Ia=Ip/CF
Où CF= fraction argileuse (%), indique des valeurs basses, typiques de terrains
inactifs, en contradiction à La présence des minéraux argileux susdit* (nommé ci-
dessus).
ANNEXES Page 12
ANNEXES DIVERS
L’âge de ce parc des ouvrages d’art est simultanément un facteur essentiel dans
l’évaluation de leur état, et un élément d’importance capitale pour
permettre aux gestionnaires de faire appliquer des mesures de
protection avant que les dégradations ne soient trop avancées.
Exemple :Le recensement du parc des ouvrages d’art effectué en 2006, nous a
permis d’établir l’inventaire de ce parc et la distribution des ponts est
faite selon huit classes conformément à leur date de mise en service ;
cette distribution apparait à la figure 2 :
ANNEXES Page 13
Figure: Age du parc des ouvrages d’art.
Le patrimoine des ouvrages d’art est relativement récent car environ 76% des ponts gérés
par les services de l’exploitation et de l’entretien des ouvrages d’art en algerie
ont moins de 50 ans. Ces ouvrages ont été construits dans une période qui a
connu un grand développement des techniques de construction et une
innovation accrue concernant les matériaux utilisés dans la réalisation des
ponts.
La partie d’ouvrages très anciens (construit avant 1962) est très faible mais elle
représente néanmoins 23 % des ponts. Il s’agit de 920 ponts répartis comme
suit :
227 dont l’Age est plus de 100 ans tel que Pont d'El-Kantara construit à
Constantine par Salah Bey en 1792 et le Pont de Sidi Rached construit entre
1908 et 1912 ; et ces ouvrages présentent une très grande valeur historique.
693 d’entre eux sont âgés de 50 à 100 ans ; et on peut signaler que plus de 70%
de ces sont des ouvrages sont en maçonnerie ou en béton armé.
Donc, en général, les ouvrages âgés sont des ouvrages qui ont connu un vieillissement
avancé, et doivent par conséquent être entretenus régulièrement pour éviter la
diminution de leur durée de vie et l’aggravation de leur état, qui engendre des
dépenses d'entretien ou de réparation souvent fortement majorées.
ANNEXES Page 14
Annexe A :
• Avant-bec : partie profilée de la pile en cours d’eau, du côté amont, destinée à dévier les corps flottants
charriés et à réduire le remous du courant.
• Arrière-bec : partie profilée de la pile en cours d’eau, du côté aval, destinée à réduire le remous du courant.
2. Appui de rive :
• Culée remblayée : remblayée derrière le mur de front.
• Culée creuse : non remblayée derrière le mur frontal pour diminuer des poussées des terres.
• Culée enterrée : appui d’extrémité, dont les colonnes ou poteaux sont enterrés dans les remblais d’accès sur
toute leur hauteur ou sur la majeure partie.
• Culée en terre armée : employant le procédé de la terre armée pour constituer le corps de la culée, surmonté
d’un sommier d’appui en béton pour le tablier d’ouvrage.
• Corbeau : élément en saillie pour l’appui de la dalle de transition derrière le mur de front ou le mur garde
grève.
• Dalle de transition : dalle sur remblais de culée assurant la continuité de la chaussée courante sur tablier sans
dénivellation quelconque.
• Mur de front ou mur frontal.
• Mur garde grève.
• Mur en retour.
• Mur en aile (ouvert à un maximum de 180°).
• Sommier.
ANNEXES Page 15
• Dé d’appui.
• Perré : protection des remblais et talus contre l’érosion.
Structure d’ouvrage ou de tablier :
1. Ponts en maçonnerie :Le lexique suivant est rencontré dans la nomenclature des ouvrages en maçonnerie :
• Piédroit, culée.
• Voûte : naissance, rein, clé, bandeau, douelle et remplissage de voûte.
• Mur de tête ou tympan : mur s’élevant au dessus de la voûte et se prolongeant vers culées pour former les
murs en retour.
• Plinthe : pierre de couronnement du mur tympan.
• Parapet : Dispositif de retenue latérale, constitué par le fût et couronné par le bahut, ou garde corps métallique.
• Maçonnerie : pierre de construction (blocs équarris, moellons ordinaires, pierre de
• taille, …).
• Ponts en béton :
• Poutres : élément avec ou sans table de compression ou rectangulaire.
• Ame : partie mince de la section transversale de la poutre.
• Talon (supérieur et inférieur) : partie épaissie de la section transversale de la poutre.
• Blochet : partie de la poutre sur-épaissie de l’âme vers les extrémités de la poutre
• précontrainte.
• Voussoir : Elément de tablier e forme de caisson.
• Caisson : section transversale fermée et évidée.
• Dalle de roulement : dalle assurant la solidarisation de la poutraison inférieure, le passage des véhicules sur
l’ouvrage et la répartition des surcharges sur les éléments porteurs.
• Pré-dalle : dalle mince disposée entre poutres adjacentes pour servir de coffrage perdu à la dalle de roulement.
• Entretoise : Poutre disposée dans le sens transversal du tablier, reliant les poutres porteuses principale.
• Pont à poutres latérales triangulées ou à âme pleine.
• Triangulation : type Warren avec et sans montant, Pratt, Croix St André, …
• Bow-string (terme anglais désignant : arc au-dessus ).
• Arc, montant, diagonale.
• Tablier inférieur, intermédiaire ou supérieur.
• Dalle pleine.
• Dalle élégie.
• Encorbellement de dalle.
• Dalle nervurée/Nervure. Ame (de poutre ou de caisson).
3. Pont métallique :
• Poutre triangulée : constituée par l’assemblage de barre de différentes formes et dimensions, disposées suivant
le schéma de la triangulation choisie.
• Triangulation : type Warren avec et sans montant, en croix de Saint André et Pratt.
• Poutre à âme pleine : Aucun évidement de la masse de l’âme, reconstituée par soudure ou par rivetage
(ouvrages anciens).
• Plaque d’assemblage.
• Semelle.
• Gousset.
• Pièce de pont ou entretoise.
• Contreventement (supérieur, inférieur).
• Longeron.
• Platelage métallique.
• Tôle emboutie.
• Plaque.
• Raidisseur.
• Rivet, boulon, soudure, cordon de soudure.
4. Pont suspendu :
• Pylône : Appui de grande hauteur.
• Câble porteur auquel est suspendu le tablier.
• Suspente : élément permettant le report des charges du tablier au câble porteur.
• Selle : pièce permettant l’infléchissement du câble sur pylône.
• Collier : pièce permettant l’attache de la suspente au câble porteur.
• Chariot : appareil mobil en tête de pylône reliant des câbles situés de part et d’autre du pylône.
ANNEXES Page 16
• Massif d’ancrage des câbles porteurs.
• Boite à lest : réservation pour lest afin de créer un contrepoids dans un massif d’ancrage ou à l’about du tablier
(ponts suspendus auto-ancrés).
Equipements :
Appareils d’appui :
• Néoprène fretté.
• Balanciers (métalliques ou en béton).
• Rouleaux.
• Galets.
• Articulation.
Dispositif d’évacuation des eaux :
• Larmier.
• Cunette.
• Avaloir.
• Gargouille.
• Descente d’eau.
Joint de chaussée :
• Joint peigne.
• Joint de dilatation.
• Couvre-joint.
• Bavette.
Bordure et trottoir :
• Bordure et contre bordure.
• Corniche et contre corniche.
• Dalette de trottoir.
• Réservations pour gaines et câble
Dispositif de retenue latérale :
• Garde corps, main courante.
• Glissière de sécurité.
• Barrières (BN1, BN2, BN3 & BN4).
• Séparateur en béton (GBA et DBA).
ANNEXES Page 17
Annexe B : La Fiche D’identification
Caractéristiques de conception:
Type d'Ouvrage
Pont voûté:
Portique
Pont dalle:
Pont en arc: inférieur
............................................................................. )
Nombre des Travée : ........................................................................... ………..……………….…
ANNEXES Page 18
Longueurs des travées (m) : T1= T2= T3= T4= …………
Appuis sur le cours D'eau :
Les appuis d'ouvrages : Nb:…..
Matériaux de construction des Appuis :
) Types de fondation :
□ Superficielle □ Semi-profond □ Profond Superstructures :
Type : ……………………………………………………………………………..
Matériaux : □BA □BP □MAC □MET □MIX ( )
)
Caractéristiques Géométriques :
Largeur des
Longueur (m) Largeur (m) Surface (m²) Gabarit (m)
Trottoirs (m)
Si Non :……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………… L'étude Géotechnique :
Non
Commentaire: ….……………………………..
Les différentes pièces de composition ou de contrôle des matériaux :
Commentaire: ….……………………………..
………………………………………………..
Le type de réception :
)
Informations Supplémentaires :
………………………………………………………….................
………………………………………………………….................
………………………………………………………….................
………………………………………………………….................
………………………………………………………….................
ANNEXES Page 19
Annexe C : La fiche D’inspection
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE Des TRAVAUX PUBLICS
Fiche D'inspection
Le:……/……/………
But de l'Inspection :
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
Les conditions climatique jour de l'inspection :
La vitesse du vent : ………..………
La température : ………..………
L'humidité : ………..………
Autre : ………..………
Matérielles utiliser
Matériel But d'utilisation
………..……… ………..………………
………..……… ………..………………
………..……… ………..………………
………..……… ………..………………
………..……… ………..………………
ANNEXES Page 20
Dégradations Observées
Fissuration
Nb : La fissuration doit être identifiée par les caractéristiques suivantes : Orientation,
Occurrence, Profondeur (mm), Ouverture (mm), Etat, cause probable,
Ex: 1-FM-FT-TF-AC ça veut dire une fissure longitudinale, multiple, transverse, très fine et
active
Autres Dégradations
ANNEXES Page 21
Glissement ……..…………...
efflorescence ……..…………...
écaillage de la surface ……..…………...
soulèvement ……..…………...
Piqûres ……..…………...
éclatement localisé ……..…………...
NB: l'emplacement des désordres peut se définira soit par la description de l'emplacement soit
par situéele, sur le schéma décrivant l'ouvrage
Facteurs aggravant ou permutant la création des désordres au futur
N⁰ Causes probables
1 La nature du trafic, et particulièrement au non-respect
des charges ou des espacements imposés par la
signalisation adaptée à la structure
2 L'intensité du trafic lourd,
3 L'état d'entretien des matériels
4 Une durée d'utilisation prolongée à l'excès
5 L'insuffisance de la structure
6 Un mauvais tracé des accès
7 Des chocs des véhicules
8 L'inadaptation ou la détérioration des appuis
9 Différents phénomènes naturels violents (crue, séisme)
ANNEXES Page 22
10 Absence des joints de chaussée et trottoirs
11 Absence ou disfonctionnement des systèmes
d'évacuations des eaux
12 Défauts de conception
13 Affouillement
14 Caractéristiques des matériaux utilisés
15 Défauts des études
16 Défauts de réalisation
17 Excès d'utilisation des sels de dévers glaçage
18 Le manque d'entretien
19 Type de sol
20 Absence ou disfonctionnement des équipements de
protection des
fondations
21 L’évolution naturelle des cours d’eau
22 défauts de réparation
23 Les interventions humaines (prélèvements des
matériaux, Obturation partielle
de la section d’écoulement de l’ouvrage par le jet des
déchets )
24 Chocs mécaniques
ANNEXES Page 23
Documents en joint
1) Schéma de l’ouvrage
2) Photos des Défiances observées
Etat des anciennes réparations :
……………………………………………………………...
………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………
Conclusions :
ANNEXES Page 24
REFERENCES ET BIBLIOGRAPHIE
(1) A.BOULOGNE , B.COLLIN ;rapport sur le sinistre du 25/06/1979 aux pont SIDI RACHED.
(2) ACI Committee 222, « Protection of Métals in Concrete Against Corrosion » American
Concrete Institute Matérials Journal, 2001.
(3) ACI Committee 364, « Guide for evaluation of concrete structure prior to rehabilitation »,
ACI Materials Journal, 1993.
(4) Ahmed Al-Ostaz FINAL REPORT “Diagnostic evaluation and repair of deteriorated
Concrete bridges” DEPARTMENT OF CIVIL ENGINEERING UNIVERSITY
OF MISSISSIPPI 2004
(5) Association mondiale de la Route « Etude Sur Les Actions De Réhabilitations Des Ponts En
Béton » 2005.
(6) A.KHALERRAS (inspecteur du MTP) : rapport du visite d’inspection sur les travaux de
réparation effectuées aux pont SIDI RACHED(2007).
(7) BREYSSE D., ABRAHAM O., « Méthodologie D’évaluation Non Destructive De L’état
D’altération Des Ouvrages En Béton », ISBN 2-85978-405-5, Presses de l’École Nationales des
Ponts et Chaussées (Paris), 555 p. (2005).
(8) Bruhwiler E. « Maintenance Des Ouvrages » Cours EPFL, Lausanne, Suisse, 2004.
« Bulletin de liaison des laboratoires des ponts et chaussés», Les Ouvrages D’art, Ministère
de l'environnement et cadre de vie -Ministère des transports, Décembre, 1978.
(9) CALGARO J. A. & LACROIX R., «Maintenance et réparation des ponts», Presses de l’école
nationale des ponts et chaussées, France, 1997, 665 p.
(10) extrait du tome II du traité des ponts en maçonnerie et tunnels de J ; Chaix et Chambaret
Éditeur : Fanchon et Artus [Paris] vers 1889)
(11) Études d’expertises et élaboration des D.A.O. de réhabilitation de vingt-cinq (25)
ouvrages d’art-Sixième Projet Routier- rapport préliminaire d'inspection pont SIDI RACHED _
RN05 _ Constantine – 2003
(12) GUIDES STRRES - Réparation et renforcement des maçonneries-FABEM 6.1 ; FABEM 6.2 ;
FABEM 6.3 ; FABEM 6.4 (2011)
(13) Hikmat Al Hajjar Thèse Doctorat « Applicabilité Et Efficacité D’une Protection
Galvanique Aux Aciers De Précontrainte » Université Paul Sabatier 2008.
(14) INTEGRA-SAPTA : rapport d’expertise – (2009).
(15) la DTP Constantine et le BET SAETI : rapport sur les travaux de réhabilitation et
renforcement du pont SIDI RACHED 2016 et 2019 .
(16) maintenance, entretien et réparation des ponts (mémoire de magistère des matériaux
et structures en 2012)-université Mohamed Khider-Biskra
(17) R. WINSTON REVIE « UHLIG’S Corrosion Handbook Third Edition » by John Wiley &
Sons 2011 p634
(18) SAPTA : rapport de visite sur le viaduc en maçonnerie de SIDI RACHED – (janvier 1999)
(19) techniques de l’ingénieur- C 4 502 (pathologie et évaluation des ponts existants).
(20) Won Song, Seung- Jun Kwon, Keun-Joo Byun et Chan-Kyu Park, (2005). Predicting
carbonation in early-aged cracked concrete. Cement and Concrete Research 36 (2006) 979–
989.
(21) www.enseeiht.fr
désordres observés,diagnostic et solution de reparation de pont Sidi Rached
constantine
2007-Rapport de CTC -Est ( désordres observés,diagnostic et solution de reparation) En fevrier 2016-juillet 2019
résumé dans ce tableau: PHASE 01 : Cette phase repartie en deux tâches :
2. Mise en œuvre du système de contraste horizontale de la voute.
1. Confortement de l'échafaudage existant.
C:\Documents and Settings\Administrateur\Bureau\Nouveau dossier\PHOTOS\PHOTO MOURAD\DSC_0003.jpg C:\Documents and Settings\Administrateur\Bureau\dossier finale affichage\PHOTOS\PHOTO MOURAD\DSC_0017.jpg
PHASE 04 :
Démolition et enlèvement des deux arches jusqu'à arriver à une maçonnerie en
bon état.
· rétablir le joint entre le mur garde grève et le tablier en découpant le 1998 - Constatations de désordres : déplacement de la culée côté gare, Les causes avancées pour expliquer ces désordres sont "l'hétérogénéité du sol
micro-pieux verticaux scellés dans le calcaire et 20 tirants -mise en place d'un joint de chaussée (côté ville et côté gare) dont le souffle
tablier, Écrasement des appareils d'appui, d'assise des fondations qui sont à l'origine des nombreux désordres.." et/ou un
précontraints scellés dans le calcaire, à l'amont de la culée. · mettre en place un joint de type Freyssinet, initial était de 65 mm (SAPTA 1999),mise en place de tuyaux perforés pour "glissement local". L'action d'un grand glissement du versant à l'amont venant
Fissuration du mur garde-grève,
Ce dispositif confortatif n'a pas été réalisé. · colmater les fissures. drainage, fermeture des joints de chaussée.. buter ou englobant la culée du pont est peu mise en avant. Elle est écartée
et côté culée, à remettre en été le joint et reconstruire le mur garde grève. Travaux ( la chronologie des travaux de réparation des joints n'est pas dans le rapport CTC Est de 1995. Après une suggestion de LTP EST (1983) PHASE 06 : les travaux de reconstruction et achèvements seront réalisé comme
• En 1983: d'entamer une étude approfondie à l'aide de matériel approprié, voire
évidente au travers des documents fournis) suit :
- Rapport LTP Est "Exposé sur le pont de Sidi Rached qui reprend les inclinomètre, piézomètre etc … pour déterminer si en fait il y a mouvement 1. Réalisation des mures-paroi en B.A. Revêtu en pierre. 2. Mise en œuvre du nouveau tablier en B.A. 3. Travaux d'achèvement et de finition.
propositions du rapport de 1980. d'ensemble ou si le mouvement est localisé et que les désordres ne sont dus
Mise en place d'un joint à grand souffle, coulé sur des dalles préfabriquées.
Réfection des poutres de renforcement par TFC, qu'à la poussée des terres.." seul Paulsen avance "un glissement de grande
Traitement des éclatements de béton sous dalle, reconstruction du mur ampleur " dans son rapport de 1999.
garde grève,
Remplacement des appareils d'appui abîmés.
Septembre 1998 - Expertise de l'ensemble des glissements de Constantine
par S.G. EVANS de la Commission géologique du Canada.
C:\Documents and Settings\Administrateur\Bureau\dossier finale affichage\PHOTOS\pont sidi rached++\IMG20181223115608.jpg C:\Documents and Settings\Administrateur\Bureau\dossier finale affichage\PHOTOS\pont sidi rached++\IMG20190716100805.jpg
• En 1922 :
Probleme:Evolution des désordres liés probablement au
mouvement du sol qui s'est manifesté au environ du viaduc.
Solution: Mesures confortatives adoptées ;
- drainage superficiel : à la suite de l'évolution des mouvements,
on pose des témoins pour suivre les fissures et on réalise un
drainage superficiel (fossé d'écoulement de chaque côté du pont).
pose des témoins pour suivre l'évolution des désordres .
· En 1910 :
Probleme:Culée côté gare affectée suite à un hiver
pluvieux,
désordres observés ;
- fissures verticales dans les parements de culée .
- fissures dans l'anneau aval de la première voûte.
Solution: Mesures confortatives adoptées
- dessèchement du sol de fondation.
-exécution d'un système de drainage