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Live du 08 janvier 22 analyser et

concevoir une séance
Sciences et technologie
Objectifs de ce live :

✓ Comprendre comment construire une séance

✓ Savoir analyser une séance

Comment ?
✓ En resituant le contexte séquence/séances
✓ En s’appuyant sur un même thème tout au long du live et décliné selon les 3 cycles: la
matière « eau » au cycle 1, au cycle 2 et au cycle 3
✓ En s’appuyant sur les programmes
✓ En s’appuyant sur ses connaissances

1.CYCLE 1
➢ Programmes en cycle 1 BO n° 25 du 24 juin 2021

https://eduscol.education.fr/document/7883/download

p.30 à 32

À leur entrée à l’école maternelle, les enfants ont déjà des représentations qui leur permettent de
prendre des repères dans leur vie quotidienne. Pour les aider à découvrir, organiser et comprendre le
monde qui les entoure, l’enseignant propose des activités qui amènent les enfants à observer, formuler
des interrogations plus rationnelles, construire des relations entre les phénomènes observés,
prévoir des conséquences, identifier des caractéristiques susceptibles d’être catégorisées. Les
enfants commencent à comprendre ce qui distingue le vivant du non-vivant ; ils manipulent, fabriquent
pour se familiariser avec les objets et la matière.

Explorer la matière

Une première appréhension du concept de matière est favorisée par l’action directe sur les matériaux
dès la petite section. Les enfants s'exercent régulièrement à des actions variées (transvaser, malaxer,
mélanger, transporter, modeler, tailler, couper, morceler, assembler, transformer). Tout au long du
cycle, ils découvrent les effets de leurs actions et ils utilisent quelques matières ou matériaux naturels
(l’eau, le bois, la terre, le sable, l’air, etc.) ou fabriqués par l’homme (le papier, le carton, la semoule, le
tissu, etc.). Les activités qui conduisent à des mélanges, des dissolutions, des transformations
mécaniques ou sous l’effet de la chaleur ou du froid permettent progressivement d’approcher
quelques propriétés de ces matières et matériaux, quelques aspects de leurs transformations
possibles.

Elles sont l’occasion de discussions entre enfants et avec l’enseignant, et permettent de classer,
désigner et définir leurs qualités en acquérant le vocabulaire approprié,

5.2.2. Ce qui est attendu des enfants en fin d’école maternelle

– Reconnaître et décrire les principales étapes du développement d'un animal ou d'un végétal, dans
une situation d’observation du réel ou sur des images fixes ou animées.

– Connaître les besoins essentiels de quelques animaux et végétaux.

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– Situer et nommer les différentes parties du corps humain, sur soi ou sur une représentation.

– Connaître et mettre en œuvre quelques règles d'hygiène corporelle et d’une vie saine.

– Choisir, utiliser et savoir désigner des outils et des matériaux adaptés à une situation, à des actions
techniques spécifiques (plier, couper, coller, assembler, actionner…).

– Réaliser des constructions ; construire des maquettes simples en fonction de plans ou d’instructions
de montage.

– Utiliser des objets numériques : appareil photo, tablette, ordinateur.

– Prendre en compte les risques de l'environnement familier proche (objets et comportements

dangereux, produits toxiques).

– Commencer à adopter une attitude responsable en matière de respect des lieux et de protection du
vivant.

➢ Démarche investigation maternelle :

Même si l'enfant de maternelle est confronté à plusieurs obstacles :

✓ Les possibilités cognitives et psychologiques
✓ Le rapport aux autres
✓ Les possibilités motrices et graphiques
✓ Les possibilités langagières

Il peut vivre une démarche d'investigation. Le langage d'évocation et de situation sont sollicités. Les
traces écrites sont très variées.

Le domaine d'activité "Explorer le monde" contribue à l'enrichissement du lexique et de la structuration

de la syntaxe, des mots précis, des connecteurs. Ces étapes contribuent à l'évolution de la pensée et de
la structuration des connaissances.

Dans les programmes, l’enseignant propose des activités qui amènent les enfants à observer, formuler
des interrogations plus rationnelles, construire des relations entre les phénomènes observés, prévoir des
conséquences, identifier des caractéristiques susceptibles d’être catégorisées.

Un lien intéressant à consulter :

http://ien-meaux-villenoy.circo.ac-creteil.fr/IMG/pdf/formation__c1__sciences_c.ansart.pdf

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➢ Représentations initiales :

Rappel représentations initiales :

Diverses techniques peuvent être utilisées pour recueillir des représentations initiales des élèves tels que
le dessin ou le schéma, le questionnaire, le texte descriptif ou explicatif ainsi que l’échange oral individuel
ou collectif.

Question de départ : L’eau, qu’est-ce que c’est ?Où la trouve-t-on? À quoi sert-elle? Comment peut-on
l’utiliser? À l’école, trouve-t-on de l’eau? Où? Dehors, en trouve-t-on? Sous quelle forme? Comment? Et
à la maison ? Lorsque l’on va se promener, peut-on trouver de l’eau ? Solliciter les enfants dans
l’évocation de situations vécues.

Sur ce thème, on peut aussi engager la discussion en posant quelques questions du type : d'où vient
l'eau ? Où va l'eau ? L'enseignant pourra alors noter au tableau les différentes réponses.

Quelques pistes en maternelle :

Petite Section : les enfants ont déjà vu de l'eau (robinet, lac, mer) mais ils n'ont pas forcement vu de la
neige ou de la glace. Afin de mettre en place une démarche d'investigation, l’enseignant devra donc, dans
cette séquence, les aiguiller fortement. Il fera de nombreux allers-retours entre les représentations
initiales, les connaissances acquises et les expériences pour s'assurer de la compréhension de chacun.

• Moyenne Section : les enfants savent ce qu'est l'eau liquide et ont peut-être déjà vu de la glace.
Concernant la séquence sur les changements d‘états, l’enseignant les laissera réfléchir et les aidera a
trouver de nouvelles hypothèses / idées. Il aura un rôle de guide.

• Grande Section : les enfants ont déjà vu de l'eau liquide et ils ont généralement vu de la glace (quand il
fait froid en hiver, glace à manger). De plus, certains élèves savent que la glace fond. L’enseignant pourra
donc les laisser réfléchir afin de pouvoir mettre en place un début de démarche d'investigation.

➢ Autres ressources :
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Explorer/45/5/Ress_c1_Explorer_orientation_4564
55.pdf

➢ Ecueils à éviter :

Écueils possibles à propos de la conception d’ensemble des moments d’exploration du monde

• Privilégier les aspects ludiques en négligeant les élaborations intellectuelles accessibles aux élèves.

• Se focaliser sur le produit extérieur de l’activité d’exploration des élèves (réussite d’un dessin, action
matérielle réussie…) sans chercher à mieux connaître les élaborations intellectuelles des élèves •
Réduire l’activité de l’élève à sa partie visible et à ses effets immédiats, en ne prêtant pas suffisamment
d’attention aux manifestations indirectes ou différées de cette activité.

• Ne pas suffisamment prendre en compte les enjeux spécifiques à chaque domaine d’apprentissage.

➢ Un exemple de séance :

https://edu1d.ac-toulouse.fr/politique-educative-
31/mathesciences31/files/2018/03/version_site_transvaser_transporter_et_comparer.pdf

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Pour plus de détails sur la conception de cette séquence et séances, suivre le lien donné au-
dessus.

Pour rappel , un lien vers une séquence :

➢ https://www.fondation-
lamap.org/sites/default/files/upload/media/ressources/activites/11339/118_464_cycle1_ea
u_3_7.pdf

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2.CYCLE 2 :
https://cache.media.education.gouv.fr/file/31/88/5/ensel714_annexe1_1312885.pdf

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Pages 46 à 49

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Exemple de séance d’un manuel :

https://www.magnard.fr/system/files/atomix/9782210503045/9782210503045-exo-odysseo-monde-ce2-
gdm04.pdf

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Exemple de séance d’un site (lutinbazar)

➢ Pour approfondir :

https://eduscol.education.fr/2026/nation-apprenante-les-cours-lumni-arts-
histoire-sciences-et-technologie-pour-l-ecole-primaire

Ce qui est important :

Préparer ses cours est incontournable.

La séance correspond à un moment de la séquence. Pour la préparer, on écrit une fiche de séance ou
fiche de préparation (fiche de prep).

Ce qu'on trouve dans une fiche :

✓ La place de la séance dans la séquence

✓ Les objectifs
✓ Les compétences et connaissances associées (programme)
✓ Les prérequis
✓ La durée

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✓ Déroulement (consignes, activités du PE, des élèves...)

✓ Matériel
✓ Selon vos objectifs: trace écrite, différenciation, évaluation, remédiation, bilan

Rôle de l’enseignant :

✓ Mener, organiser, expliquer, parler, faire verbaliser, faire expliciter, écrire, aider, encourager,
réguler, évaluer, observer, différencier…
✓ Activités de l’élève :rechercher, expérimenter, dialoguer, réfléchir, appliquer, corriger, répondre,
analyser, observer, lire, écrire, écouter...
✓ C’est prévoir ce que l’élève devra savoir ou savoir faire à la fin de la séance.
✓ C’est un guide à la mise en œuvre des objectifs en planifiant son enseignement.
✓ Mais, avant tout, il faut savoir s’adapter à ses élèves mais cela est plus facile lorsqu’on a
préparé son travail.

L’enseignant investit plusieurs rôles dans une même séance :

✓ Il joue un rôle de guide : Il pilote la mise en œuvre. Il régule, garantit l’efficacité des situations,
recentre les élèves sur l’apprentissage, oriente les prises de paroles, amène les élèves à
débattre, valide ou fait valider les hypothèses, rebondit sur les réponses intéressantes...
✓ Il a un rôle d’étayage fort : il crée un climat de confiance, propice aux échanges, et parle avec
l’élève. Il écoute, encourage, stimule, valorise, reformule, explicite. Il facilite les démarches
explicatives des élèves, il aide à mettre en mots la pensée ... Il observe, identifie les obstacles,
détecte et résout les problèmes.
✓ Il est vecteur de langage : Il donne à écouter du langage précis, structuré, élaboré et adapté. Il
annonce ce qu’il va faire, ce que les élèves auront à faire avec des mots simples en début
d’activité puis rappelle au cours de celle-ci et fat un bilan à la fin.
✓ Il a un rôle de régulateur : Il cadre, il recentre sur l’apprentissage, relance les échanges, régule
les prises de parole…
✓ Il a un rôle de médiateur : Il pilote les échanges, il distribue la parole de façon équitable,
temporise, nuance...
✓ Il a un rôle d’évaluateur : il prend et garde en mémoire des indices sur les réussites, difficultés
et progrès des élèves.

Idée de durée d’une séance :

✓ Environ 10/15 mn en PS • Environ 30/40 mn en CE • Environ 45/50 mn en CM

✓ Il faut un apprentissage rythmé :
✓ Varier les modalités: alternance entre oral et écrit, alternance les modes de groupements
(individuel, binôme, groupe…)
✓ Il faut que le temps de parole donné à l’élève soit important (l’élève acteur de ses
apprentissages)

3.CYCLE 3
https://eduscol.education.fr/87/j-enseigne-au-cycle-3

3.CYCLE 3 12 sur 21
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https://cache.media.eduscol.education.fr/file/A-
Scolarite_obligatoire/37/5/Programme2020_cycle_3_comparatif_1313375.pdf

p. 77 à 88

Au cours du cycle 2, l’élève a exploré, observé, expérimenté, questionné le monde qui l’entoure. Au cycle
3, les notions déjà abordées sont revisitées pour progresser vers plus de généralisation et d’abstraction,
en prenant toujours soin de partir du concret et des représentations de l’élève. La construction de savoirs
et de compétences, par la mise en œuvre de démarches scientifiques et technologiques variées et la
découverte de l’histoire des sciences et des technologies, introduit la distinction entre ce qui relève de la
science et de la technologie et ce qui relève d’une opinion ou d’une croyance. La diversité des démarches
et des approches (observation, manipulation, expérimentation, simulation, documentation...) développe
simultanément la curiosité, la créativité, la rigueur, l’esprit critique, l’habileté manuelle et expérimentale,
la mémorisation, la collaboration pour mieux vivre ensemble et le goût d’apprendre. En sciences, les
élèves découvrent de nouveaux modes de raisonnement en mobilisant leurs savoirs et savoir-faire pour
répondre à des questions. Accompagnés par leurs professeurs, ils émettent des hypothèses et
comprennent qu’ils peuvent les mettre à l’épreuve, qualitativement ou quantitativement.

Le programme d’enseignement du cycle 3 y contribue en s’organisant autour de thématiques

communes qui conjuguent des questions majeures de la science et des enjeux sociétaux
contemporains (changement climatique, biodiversité, développement durable).

Le découpage en quatre thèmes principaux s’organise autour de :

(1) Matière, mouvement, énergie, information
(2) Le vivant, sa diversité et les fonctions qui le caractérisent
(3) Matériaux et objets techniques
(4) La planète Terre. Les êtres vivants dans leur environnement.

Chacun de ces thèmes permet de construire des concepts ou notions qui trouvent leur application dans
l’éducation au développement durable. Le concept d’énergie, progressivement construit, est présent
dans chaque thème et les relie.

La construction des concepts scientifiques s’appuie sur une démarche qui exige des observations, des
expériences, des mesures, etc. ;

La formulation d’hypothèses et leur mise à l’épreuve par des expériences, des essais ou des
observations ;

La construction progressive de modèles simples, permettant d’interpréter celles-ci ;

La capacité enfin d’expliquer une diversité de phénomènes et de les prévoir.

La réalisation de mesures et l’utilisation de certains modèles font appel aux mathématiques et en retour
leur donnent des objets de contextualisation. Les exemples utilisés sont le plus souvent issus de
l’environnement des élèves, devenant ainsi source de sens pour lui.

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https://eduscol.education.fr/265/sciences-et-technologie-au-cycle-3 fiche matières et mélanges

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➢ Différencier :

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« La prise en compte des différences dans une classe démarre au moment de la planification.
L’enseignant doit évidemment définir clairement les apprentissages visés, ceux qui s’adressent à tous et
ceux qui sont propres à certains. Les élèves ont-ils tous les mêmes connaissances antérieures? C’est
peu probable. Cette différence dans les acquis des élèves au moment d’aborder un nouvel objet
d’apprentissage doit être envisagée au début de la planification afin de mettre en place les mesures
nécessaires pour faire face à la situation. »

La différenciation pédagogique : théories et applications [en ligne]. 2005 [page consultée le 01/01/2017]
Disponible sur : http://w3.uqo.ca/ortho/document.pdf

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➢ Des connaissances à avoir :

L’eau est très présente sur la Terre. Elle couvre environ 70 % de sa surface, sous forme
d’océans (97,8 %), de rivières et de lacs (0,006 %), de glaces polaires (1,74 %) et de nappes
souterraines. On en trouve aussi dans les nuages. Pourtant l’eau est un corps dont le
comportement est exceptionnel.

De façon générale, la matière peut se présenter sous trois états différents : solide, liquide,
gazeux. Toute matière est constituée d’atomes ou de molécules (ensemble d’atomes ici pour
l’eau c’est H2O: 2 atomes d’hydrogène, 1 atome d’oxygène) et chaque état se caractérise par
la façon dont ces atomes (ou ces molécules) sont liés les uns aux autres : liaison forte dans un
solide, plus faible dans un liquide et quasi nulle dans un gaz, ce qui explique une partie des
propriétés propres à chacun de ces états.

Solide : Incompressible, forme indépendante du récipient

Liquide : Peu compressible, forme s’adaptant au récipient

Gazeux : Compressible, occupe tout le récipient

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Un corps passe d’un état à un autre – on dit qu’il y a « changement d’état » – selon les conditions de
pression et de température du milieu environnant.

Fusion : passage de l’état solide à l’état liquide.

Vaporisation : passage de l’état liquide à l’état gazeux.

Liquéfaction : passage de l’état gazeux à l’état liquide.

Solidification : passage de l’état liquide à l’état solide.

Sublimation : passage de l’état solide à l’état gazeux.

Condensation : passage de l’état gazeux à l’état condensé (solide ou liquide). Le terme condensation
peut porter à confusion car il est parfois utilisé aussi pour désigner le passage de l’état gazeux à l’état
liquide. On précise alors s’il s’agit de condensation liquide ou de condensation solide,

Dans la vie quotidienne, les trois états de l’eau ainsi que le passage de l’un à l’autre sont d’observation
courante.

Quelques exemples :
✓ l’eau liquide qui chauffe dans la bouilloire bout à 100 °C et devient vapeur d’eau.
✓ ce gaz s’échappe du goulot et, au contact de l’air, lequel est à une température inférieure à
100 °C, il se transforme en gouttelettes d’eau liquide qui forment un nuage que nous
appelons improprement « vapeur d’eau »
✓ le verre rempli d’eau n’est soumis à aucune contrainte extérieure : rien de visible ne se
passe, mais de l’eau s’évapore – si l’on attend longtemps, le verre finira par être vide ;
✓ enfin, on refroidit l’eau du verre avec des glaçons, lesquels flottent à la surface et, au contact
de l’eau liquide plus chaude, fondent. Le verre lui-même est refroidi par les glaçons et sur
ses parois extérieures, la vapeur d’eau (gaz) présente dans l’air se liquéfie et se transforme
en fines gouttelettes d’eau liquide.
✓ https://eduscol.education.fr/document/22354/download

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