Rapport PFA PDF
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Sous le thème :
Contribution à l’amélioration de la productivité du processus
d’export des conteneurs pleins : Application du Lean
Manufacturing.
Dans cette partie, nous allons présenter dans le premier chapitre, l’organisme d’accueil
SOMAPORT -Port de Casablanca. Dans le deuxième chapitre, nous allons discuter le cadre
méthodologique de recherche, à savoir la problématique centrale de notre recherche, la
méthodologie adoptée et les outils sur lesquels on va se baser pour analyser notre
problématique. Et dernièrement, dans le troisième chapitre, nous allons mettre en place la
démarche DMAIC pour réaliser notre projet.
Contexte :
Introduction :
L’objectif de ce premier chapitre est d’avoir une vue générale sur l’écosystème de la société
SOMAPORT au sein de laquelle s’inscrit mon projet professionnel de fin d’études. Premièrement, nous
allons présenter en détail dans la réforme portuaire au Maroc. Et deuxièmement, l’opérateur portuaire
privé SOMAPORT, ses secteurs d’activités, ses services, ses fournisseurs et ses différents départements.
Le Maroc a fait durant les trois dernières décennies des efforts considérables dans le développement,
l’adaptation et la modernisation de ses infrastructures portuaires et différentes réformes et
réorganisations ont été réalisées. La principale a été la création de l’ODEP en 1984, qui a permis de
rehausser le niveau du secteur portuaire national et d’introduire des améliorations importantes aux
niveaux des performances, des infrastructures, des équipements et des services.
Afin d’accompagner les évolutions actuelles et futures du secteur portuaire d’une part, et de l’adapter
aux nouvelles données économiques et politiques d’autre part, une analyse critique de la situation de
ce secteur a été entreprise. Sur la base des forces constatées, des défaillances relevées et des attentes
identifiées, le Ministère de l’Equipement et du Transport a défini une nouvelle vision stratégique qui a
abouti à la nécessité d’une réforme globale et profonde du secteur.
La loi n° 15-02 relative à la réforme portuaire se fixe comme objectifs de définir les modes de gestion
et d’exploitation des ports, de doter les organismes de la souplesse nécessaire pour une gestion
efficace et efficiente des activités portuaires.
Elle permet aussi de fournir aux ports les moyens nécessaires pour accroître et améliorer leur
compétitivité, leur productivité et leur efficacité, de doter les opérateurs économiques en
infrastructures et en équipements performants, d’appliquer l’unicité de la manutention à travers la
réalisation par le même opérateur portuaire de l’ensemble des opérations de chargement et de
déchargement à bord et à quai, d’encourager et de développer l’intervention progressive du secteur
privé dans la construction et l’exploitation portuaire.
En outre, cette loi a pour objet de fixer le statut juridique des ports, de créer deux nouveaux
organismes, en l’occurrence, l’Agence Nationale des Ports chargée principalement des missions
d’autorité et la Société d’Exploitation des Ports chargée avec les autres opérateurs portuaires des
missions à caractère commercial et enfin, de dissoudre l’ODEP14 dont les missions d’autorité seront
dévolues à l’ANP et les activités commerciales à la SODEP (Marsa Maroc).
Pour répondre à cet objectif principal de compétitivité, tout en tenant compte des contraintes et
exigences économiques, la réforme du secteur portuaire s’articule autour de trois principaux axes :
La fonction d’autorité et de régulation portuaire qui sera confiée à un établissement public, lequel
prendra en charge les missions de police des ports, sécurité, contrôle du respect de la réglementation,
coordination et marketing du port, établissement de cahiers de charges pour l’octroi de concessions
et d’autorisations d’exercice des activités portuaires, maintenance des infrastructures portuaires, etc.
La fonction commerciale exercée par des entités publiques et/ou privées : services aux navires
(pilotage, remorquage, lamanage, etc.), services aux marchandises (manutention, stockage, etc.) et
services accessoires (location de matériel, etc.)
L’objectif est de mettre fin à la rupture de responsabilité juridique, améliorer l’efficacité et l’efficience
des opérations de chargement et de déchargement des navires et réduire les coûts de passage
portuaire par une meilleure maîtrise de la chaîne.
La mise en pratique de l’unicité de la manutention permet donc d’assurer une maîtrise de toute la
chaîne de manutention, et procurer ainsi des gains de productivité grâce à l’optimisation des moyens
et à l’introduction de nouvelles technologies.
1.2.3. La concurrence
Entre ports et au sein d’un même port, ceci laisse supposer la fin de la situation de monopole de l’ODEP
et celle d’oligopole exercée par les sociétés de Stevedoring. Ce qui conduit à encourager la
participation du secteur privé dans les activités du secteur.
L’introduction de la concurrence au port de Casablanca a été donc réalisée par la constitution d’un
deuxième opérateur, SOMAPORT, à partir des sociétés de Stevedoring qui opéraient auparavant au
port de Casablanca.
La situation de confusion qui régnait au sein des ports marocains n’était que fonctionnelle vu le partage
horizontal de l’activité portuaire. Effectivement, les stevedores travaillaient à bord des navires tandis
que l’ODEP se chargeait des opérations sur le quai.
Cette situation opérationnelle engendrait des surcoûts et des délais pour les usagers des prestations
portuaires, à cause de la dislocation de la chaîne de distribution.
En cas d’avarie de la marchandise, il fallait parfois, recourir aux tribunaux pour déterminer les
responsabilités. La globalisation impose actuellement la mise à niveau du secteur portuaire du fait que
la majorité des transactions commerciales internationales transitent par les ports.
L’un des objectifs fondamentaux de la réforme portuaire est le passage de la répartition horizontale
de l’activité à la répartition verticale en faisant de la manutention une chaîne unie. L’ODEP va passer à
la manutention à bord des navires tandis que les stevedores se chargeront de traiter la marchandise.
En conséquence, il y’aura le même opérateur à bord et sur les quais.
En outre, l’objectif étant de créer un environnement de concurrence au sein du même port et entre
les ports en permettant au client de choisir son manutentionnaire sur la base du prix, des délais de
traitement, de stockage ou d’autres activités portuaires connexes aux services des navires, des
marchandises et/ou des passagers. Pour que le secteur puisse attirer des investisseurs privés et se
développer d’une manière saine, il est très important de séparer les deux missions de l’ODEP en créant
d’une part, une société à vocation commerciale et d’autre part, une agence de régulation portuaire
qui jouera le rôle de l’autorité publique tout en se chargeant du contrôle de l’ensemble des opérateurs
selon des cahiers de charges clairs et précis.
Depuis sa mise en œuvre en décembre 2006, la réforme portuaire a défini une nouvelle organisation
du secteur portuaire. Elle a permis l’introduction de la concurrence entre les ports et au sein d’un
même port notamment par le biais de la séparation des fonctions régaliennes, des fonctions de
l’autorité portuaire et des fonctions commerciales, et de l’instauration de l’unicité de la manutention.
Ainsi, la fonction régalienne est dévolue à l’Administration dont les missions portent sur l’élaboration
et la mise en œuvre de la politique sectorielle et du cadre réglementaire et légal, ainsi que la
planification et la réalisation de nouvelles infrastructures portuaires.
La fonction de l’autorité portuaire incombe à des Agences chargées des missions de régulation, de
police portuaire, d’octroi des concessions et des autorisations, d’exercice des activités portuaires, du
développement et de la maintenance et la modernisation des infrastructures et des superstructures
et de la gestion du domaine public portuaire.
Par ailleurs, les fonctions commerciales sont exercées, dans un cadre de concurrence, par des entités
publiques ou privées en tant qu’opérateurs ou prestataires de services. Elles concernent
essentiellement les services rendus aux navires et à la marchandise et d’autres activités connexes.
• MARSA MAROC :
Est l’opérateur portuaire historique au Maroc. Détenu à 100% par l’Etat, il opère de manière
polyvalente dans 9 ports au Maroc et manutentionne, à ce jour, la quasi-totalité des conteneurs à
destination ou en provenance du Maroc.
• SOSIPO :
Société anonyme dénommée la Société des Silos Portuaires (SO.SI.PO), filiale de ONICL (Office National
Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses), elle assure actuellement la gestion des silos à
céréales portuaires de Casablanca, son but est de faciliter l’opération de déchargement des
marchandises importées et d’approvisionnement de l’ensemble des marchés nationaux.
• MASS CEREALES :
Filiale de Holmarcom, opérateur au port de Casablanca grâce à son terminal céréalier de capacité de
64.000 tonnes, il opère aussi à Jorf Lasfar grâce à une terminale de capacité de 50.000 tonnes.
• Le groupe OCP :
Office Chérifien des Phosphates, premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes
avec une part de marché mondial supérieure à 30% et un chiffre d’affaire à l’export de 2,9 milliards de
dollars (2007). Jusqu’à maintenant, environ 72% du transport du phosphate est assuré dans le port de
Casablanca, via l’axe ferroviaire de Khouribga. L’OCP assure la manutention des phosphates transitant
par ses propres installations dans le port.
• SOMAPORT :
Outre l’institution de l’unicité de la manutention (un seul opérateur pour effectuer la manutention),
cette réforme a pour objectif d’ouvrir les ports à la concurrence en brisant le monopole de l’ex-ODEP.
Les cinq stevedores qui exerçaient la manutention dans le port de Casablanca devaient ainsi se
regrouper en une seule société qui devait entrer en concurrence avec l’opérateur historique Marsa
Maroc. Ainsi, une nouvelle société de manutention est créée par un grand opérateur national,
COMANAV. Elle compte parmi ses actionnaires les 5 sociétés de Stevedoring qui opèrent au port de
Casablanca. Il est l’unique concurrent de Marsa Maroc au port de Casablanca.
En effet, un accord tripartite a été signé, le lundi 13 novembre 2006, conformément à la loi
15- 02 sur la réforme portuaire entre le syndicat des travailleurs au port de Casablanca,
l’Agence nationale des ports et le Ministère de l'Equipement et du Transport représenté par
son ministre, qui a stipulé la reprise de l’ensemble du personnel des six entités portuaires à
savoir MANUCO, UDEMAC, LCE, TANC, EMM et ASSAMAT, par la future société
portuaire baptisée SOMAPORT.
• Octobre 2006 : La réforme portuaire permet d'intégrer 1150 dockers dans l'effectif de
SOMAPORT.
SOMAPORT rentre dans le groupe CMA CGM, troisième mondial du transport maritime
conteneurisé. Le groupe possède également une expertise dans les terminaux à conteneurs
via sa filiale Terminal Link qui possède un portefeuille significatif.
• 2006-2008 : Travaux de génie civil afin de mettre les terminaux au standards
internationaux.
• 2006-2009 : les dockers travaillent en sous-traitance pour les autres opérateurs du port.
NUMÉRO
1 681 278
D’ENREGISTREMENT
Une organisation a été mise en place le 28 février 2007. En effet, SOMAPORT s`était
organisée pour la période de transition en pôles afin de responsabiliser ces cinq entités sur
leurs activités, en outre elle s`était dotée d`un Comité de Direction composé des membres du
Directoire et des responsables de pôles pour le suivi et le pilotage :
Figure : Les services de Somaport
2.3. Organigramme
2.4. Positionnement
Le 2ème plus grand port au Maroc, après le port de Tanger Med. Le port de Casablanca est un
port multifonction principalement tourné vers le commerce. Il s’étend sur 450 ha, dont 256
ha de terre-pleins et offre plus de 8km linéaires de quai. Il peut accueillir et traiter jusqu’à 40
navires à la fois. Il comprend un port de commerce, un port de pêche, un port de
plaisance, ainsi que des installations et des infrastructures pour la mise à flot et à sec
des navires dans les chantiers navals.
Il est situé au centre de la côte marocaine atlantique au fond d’une rade très peu abritée entre
les pointes rocheuses d’El Hank à l’ouest, et d’Oukacha à l’est. Le port est relié à l’est au
boulevard Ben Aïcha et à l’Ouest aux boulevards des Almohades et des FAR, ces artères
desservent les cinq portes d’entrée du port de commerce.
Il est doté d’un réseau ferroviaire de l’ONCF, d’une longueur de 17410 m, qui longe la
clôture du port depuis la porte numéro 1 à partir de la gare, jusqu’au-delà de la jetée des
phosphates où s’étend la zone de tirage.
➢ Terminal à conteneurs
➢ Terminal polyvalent
SOMAPORT collabore de son mieux avec son autorité de tutelle (ANP) afin de contribuer à
rendre le port de Casablanca plus attractif, plus efficace.
Le terminal à conteneurs de SOMAPORT est situé au centre du port de Casablanca sur l’ancien
môle des agrumes. La superficie totale de la zone de concession est d’environ 21 hectares avec
une longueur de plus d’un 1Km sur 195,3m de largeur. Elle comporte :
• Quai : d’une longueur de 620 mètres, il comprend 3 postes de navire, avec un tirant
d’eau de 9,20m.
• La zone bord à quai équipée de 03 portiques de quai « Post Panamax1 » avec un
écartement sur rails de 18m et qui sert de passage pour les tracteurs à sellette, un
bec arrière de 25m de largeur pour le positionnement des panneaux de cales.
• La zone d’entreposage des conteneurs pleins : trois rangées de 04 blocs RTG type 7+1
parallèles avec les postes d’accostage navire, elle contient :
- Les blocs de stockage de frigo plein : 2 blocs dont CC et CD, sont équipés avec 420
prises de courant électrique pour le branchement des conteneurs frigos.
Ce plan d’aménagement comme décrit ci-dessus permet de traiter une capacité annuelle
maximale de 450 000 EVP.
1
Post Panamax : Les navires classés comme Post-Panamax (ou Overpanamax, Postpanamax) ont une
taille supérieure à la classe Panamax, c'est-à-dire aux dimensions maximums pour rentrer dans les
écluses du canal de Panama.
Figure : Plan du Terminal à conteneurs
• Performance du TC :
- Une haute cadence opération navire allant de 22 jusqu'à 32 conteneurs par heure et
par équipe.
- SOMAPORT opère les hors gabarits, conteneurs spéciaux et manipule les conteneurs
dangereux jusqu'à la classe 9.
• Equipements du TC :
Pour une productivité optimale répondant aux attentes de tous nos clients SOMAPORT a
investi dans des équipements de haute technologie, dont :
Avec 420 branchements reefer, SOMAPORT permet de répondre à tous les pics saisonniers
caractéristiques des trafics de conteneurs frigorifiques au Maroc.
Grâce à son emplacement stratégique, le terminal bénéficie d’un accès facile et rapide. Avec
un quai d’une longueur de 490 mètres linéaires et d’une Profondeur 8,2 mètres le terminal
atteint une capacité annuelle de 1,3 Millions de tonnes. Les 14 hectares du terminal
permettent un stockage organisé et fiable des marchandises ainsi qu’une circulation organisée.
Le hangar de 6,000 mètres carrés permet de mettre les marchandises sensibles à l’abri des
intempéries.
• Performance :
- 30 escales traitées en moyenne par mois ;
• Marchandises traitées :
➢ Produits Sidérurgiques
Fardeaux de fer billettes, bobines sont parmi les principaux produits débarqués ou embarqués
via SOMAPORT. Les productivités dépassent en général 2 000 tonnes par shift.
Les autres produits sidérurgiques, également opérable par SOMAPORT sont :
Lingots de Zinc - Fer à bêton - Rouleaux de fils Machine – RAILS - Divers Fer.
➢ Bois et dérivés
Somaport :
- Dispose d’un palonnier de 180 Tonnes, permettant les opérations en jumelage des
grues pour les colis lourds allant jusqu’à 150 Tonnes.
- Jouit de l’exclusivité pour la réalisation de cette opération parmi tous les ports du
Maroc.
➢ Divers imports
(Sacherie & Divers ; Big Bags Engrais ; Big Bag de minerais ; Palette de pomme de terre en
semence ; Marchandises en palettes ; Animaux vivants).
➢ Le vrac :
• Equipements spécialisés :
Désignation Nombre
Grue mobiles 2
Elévateur 17
Trémie 2
Spreader 1
Bobcat 5
Reach stacker 1
Pont bascule 2
Epron pour bobines 2
L’activité principale de Somaport est le traitement des navires et des marchandises transitant
par les ports marocains.
Les navires escalant au port de Casablanca ont besoin de plusieurs services, dont certains
assurés par des sociétés spéciales par exemple : le pilotage, le remorquage, et d’autres assurés
par les exploitants portuaires à savoir le lamanage et l’avitaillement en eau douce :
• L’Avitaillement du navire en eau douce qu’on utilise au bord du navire pour diverses
opérations notamment le ballaste.
Les services rendus à la marchandise sont ceux qui concernent, outre les formalités
administratives, l’enlèvement de la marchandise jusqu’à la livraison de celles-ci au client
final. Mais ceux qui sont fournis par l’exploitant portuaire sont les suivants :
• La manutention terre : Elle consiste à faire les opérations suivantes : prise à terre,
chargement sur l’engin de transport, transport, déchargement en magasin ou aire de
stockage et retour et vice versa à l’export.
• Le stockage : c’est une activité qui consiste en la mise en stock des marchandises
dans les magasins d’entreposage suivant les normes en la matière.
• La manutention des conteneurs (terre) : c’est le transport des conteneurs des quais
vers les magasins d’entreposage et vice versa.
Mon stage s’est déroulé dans le Département QHSSE. En effet, ce dernier s'engage à satisfaire
les besoins et attentes de ses clients et à préserver la sécurité et la sûreté de son personnel et de
ses clients, l'intégrité des biens et la protection de l'environnement. Ces engagements visent la
conformité des activités de SOMAPORT aux exigences légales et réglementaires QHSSE, le
développement d'une démarche de gestion de la qualité, de gestion des risques d'accident, de la
santé au travail et de la protection de l'environnement ; l'amélioration continue des
performances QHSSE par la mise en place des consignes, des procédures et des mesures
QHSSE et par le renforcement et le développement de la formation, de l'information et de la
communication dans les domaines QHSSE.
• Zéro accident
• Fournir une formation QHSSE pour tous les membres du personnel à tous les ni-
veaux. Les enregistrements de cette formation seront conservés et un rappel annuel
sera assuré.
• S'assurer que les contractants et les fournisseurs et tierce partie respectent les règles
QHSSE.
• Assurer la sûreté des personnes, des biens, des infrastructures, des équipements et
des navires dans l'enceinte des installations portuaires de SOMAPORT.
• Respect des règles de circulation dans l'enceinte des installations portuaires SOMA-
PORT.
• S'assurer de l'application et le respect des bonnes pratiques de sécurité lors des opé-
rations de manutention et d'entretien.
Pour la gestion des déchets Somaport a établi un plan de gestion qui définit les règles de collecte
et d'évacuation. Y sont différenciés les déchets inactifs « normaux » et les déchets actifs ou «
dangereux », générés par les navires ou par l'activité des terminaux Somaport.
Des sociétés accréditées par l'ANP (décret n° 2-007-263 du 19 septembre 2008 pris pour appli-
cation de la loi 15-02, Art-3) sont chargées :
- Du ramassage des ordures à bord des navires notamment les déchets et résidus liés à
leur exploitation.
SOMAPORT dispose :
➢ D'équipes outillées de moyens (élévateurs, petites bennes, etc.…) pour le balayage et
le ramassage des déchets générés par la manutention des marchandises.
➢ D'une balayeuse mécanique dotée d'un système d'arrosage qui intervient après dé-
gagement des gros déblais par les équipes citées ci-dessus.
Un contrat a été conclu avec une société spécialisée pour la mise en place dans les terminaux
de bennes pour le stockage des déchets et leur évacuation.
• Déchets liquides :
• Déchets associés aux soins médicaux : collectés et évacués vers un service spécialisé.
Conclusion du chapitre 1 :
Introduction :
Le présent chapitre est destiné à décrire le cadre dans lequel ce projet s’inscrit. Il fournit dans un
premier lieu, une présentation de l’organisme d’accueil, ses secteurs d’activité, ses produits, ses
fournisseurs et ses différents départements. Par la suite, nous dévoilerons les grandes lignes de
projet pour atteindre les objectifs prescrits de ce stage. Et finalement, nous donnons un aperçu sur
la démarche adoptée pour la conduite de ce projet ainsi que les outils et méthodologie du travail
dont nous avons eu recours tout au long du stage.
Initiation
Tuteurs
Tuteur pédagogique : Mr. Soufiane TAIDI, Enseignant chercheur Faculté
des Sciences Juridiques, Economique et Sociale de Tétouan.
Description
Description du projet Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un stage de fin d’études, au sein de la
société SOMAPORT – Terminal à conteneur, pour une durée de quatre
mois, pour l’obtention du diplôme « Master Management Logistique et
Stratégie », et ayant pour vocation la fortification et la consolidation
de ma formation académique ainsi que le développement de mon
expérience professionnelle en intégrant l’équipe Logistique pour réaliser
un projet réel, dont l’intitulé est :
Dans un environnement caractérisé par une concurrence acharnée, le défi rencontré par les
agents d’exploitation et les gestionnaires des flux physiques et des flux d’informations des
conteneurs au sein des terminaux portuaires, devient de plus en plus énorme. Une planification
de toutes les activités de manutention des conteneurs, une organisation des moyens nécessaires
pour diriger les opérations quotidiennes du terminal ainsi qu’une mise en place des règles de
sécurité et de circulation sont les trois principaux objectifs de gestion d’un terminal à
conteneurs.
De cet effet, vient le rôle du département QHSSE, d’assurer une gestion optimale des
réservations de stockage pleins à l’export tout en minimisant au maximum le temps du cycle
des conteneurs, minimiser les mouvements improductifs des engins de manutentions, ainsi que
le délai de séjours des conteneurs. Tout cela bien sûr en appliquant des outils de Lean
Management permettant d’améliorer la performance du processus Export, et en suivant une
démarche simple et claire pour assurer que toutes les étapes de ce processus se déroulent en
douceur sans turbulences ou retard.
Nous avons réalisé le diagramme de GANTT de notre projet de fin d’études sur GANTT
Project. Il est présenté sur la figure.
L’épistémologie intervient à tous les niveaux de la recherche pour défendre la validité scientifique
des résultats et donc la reconnaissance de l’apport par la communauté scientifique. Elle fournit
inéluctablement des éléments de réponse à plusieurs soucis relative à la recherche. De ce fait, elle se
présente comme l’étude des sciences ayant pour objet de discuter leur contenu, leurs méthodes et
leurs valeurs. Vu que notre travail porte sur la compréhension d’un phénomène observable de
mesure de la performance des flux logistiques en amont, notre recherche se positionne dans le
courant positiviste.
Selon les positivistes, la réalité a une identité ontologique. Elle existe en soi-même et donc le
chercheur essaiera de la poursuivre en investiguant dans son monde extérieur à lui. Il y a donc une
indépendance claire entre l’objet de la connaissance et son sujet qui cherche à la découvrir et/ou à
l’expérimenter. Cette indépendance présume que la réalité empirique n’est jamais modifiée par les
perceptions individuelles ou les croyances subjectives du sujet. En effet, la réalité est constituée de
structures palpables et empiriques face auxquelles le chercheur n’a d’autres issus que de les
appréhender avec objectivité (Thiétart 2007).
Une objectivité largement défendue par les positivistes quoique les non positivistes contrarient le
principe de cette extériorité en sciences sociales en avançant l’exemple de l’étude de l’être humain.
Ce dernier, selon eux, peut constituer son objet d’étude. Mais, les partisans du positivisme comme
Durkheim, vont jusqu’à considérer que les faits sociaux pourraient être considérés comme des choses
empiriques et que l’on peut les dissocier par rapport à l’être humain.
Pour cela les positivistes, plaidant pour l’objectivité, l’indépendance objet/sujet et le déterminisme
du monde social, préconisent le chemin de l’investigation de la réalité indépendante à travers ses lois
universelles. Ces lois doivent être comprises et appréhendées pour en comprendre les outils et les
mécanismes. Ils préconisent la production de la connaissance par simplification de nombre des lois
qui régissent la réalité sous prétexte que quelle que soit leur ampleur, elles existent et l’essentiel
n’est pas de les découvrir toutes mais plutôt apporter des éléments de réponse, dans une vision
explicative, à la question « Pour quelle causes ».
Œuvrant pour cela, le positivisme stipule que la constitution de la connaissance est tributaire de
l’établissement d’une chaîne de causes à effets dans la quête des explications de la réalité et de ses
lois. De ce fait, cette démarche causale suppose que chaque phénomène social dépend d’un autre
phénomène social dans un cadre d’indépendance et d’extériorité. Il est à signaler que les formes
prises par cette approche ne sont pas toujours linéaires mais pourraient prendre des formes multiples
et circulaires dans certains cas.
Dans le raisonnement déductif, on part d'une idée générale ou universelle souvent accompagnée de
propositions secondaires ou mineures, formant les prémisses, la déduction ou raisonnement déductif
permet d'en tirer des propositions particulières. Le raisonnement déductif ne s'établit que par
référence aux propositions énoncées. La validité du raisonnement est liée au respect de la forme,
mais la conclusion peut être fausse si l'une des prémisses est fausse, mais elle est nécessairement
vraie si les prémisses sont vraies. Le raisonnement déductif est habituellement le seul moyen de
preuve par la logique. Il permet d'expliciter ce qui était latent mais n'apporte pas de connaissance
nouvelle.
Tout projet nait de la perception d’un besoin ou d’un problème. L’analyse de la situation
permet de repérer le bien-fondé de la perception première. Les méthodes de résolution de
problèmes sont des démarches structurées qui proposent un cadre de travail bien structuré
pour les traiter de façon systématique et raisonnée.
Afin de répondre mieux au mieux aux objectifs du projet, nous avons traité le présent projet
en suivant la démarche DMAIC. Dans chaque étape de cette démarche, on a eu recours à des
outils jugés adaptés qui seront présentés dans la figure ci-dessous.
Figure : Les étapes et les outils d'analyse de la partie empirique
• Brainstorming
• Gemba walking
• QQOQCCP
• ISHIKAWA
• PARETO
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons essayé de présenter globalement l’entreprise SOMAPORT, l’historique,
la fiche technique, l’organigramme et les différents services de la société. Ensuite nous avons eu un
aperçu sur le paradigme et mode de raisonnement adoptés. Et finalement, nous avons donnés une
vision globale sur la démarche DMAIC, et les différents outils adoptés dans chaque étape de cette
démarche, qui sera appliquée dans le chapitre suivant intitulée « Mise en place de la méthode DMAIC
dans le projet ».
Chapitre 1 : Mise en place de la méthode DMAIC dans le
projet.
Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons répondre à la problématique en question. Nous allons commencer
par la définition et la formulation du problème à travers le QQOQCCP. Ensuite, nous allons
passer à l’élaboration d’une cartographie du processus Export, pour comprendre les flux
organisationnels entre les différentes étapes du processus de traitement des conteneurs destinés
à l’export qui fait l’objet de notre projet. Après, vient l’étape de mesure et d’analyse de
l’existant.
Cette étape consiste à définir toutes les composantes du projet pour bien assimiler son
fonctionnement et cela en agissant sur les points suivants :
✓ Gemba walking
✓ Une cartographie du processus Export pour illustrer les flux physiques et les flux
d’information existants.
Formulation du problème :
Pour bien cerner le périmètre du projet, il nous est avéré indispensable d’entamer par une
formulation succincte du problème, pour cela nous avons élaboré le QQOQCCP. Le but de
cette méthode est de caractériser et cerner le problème abordé par l’obtention d’un ensemble
d’informations pour, ensuite comprendre quelles sont les causes et défaillances à corriger.
QQOQCCP: Description Question Constats
descendante
Questions
Principales
QUOI ? Quel est l’état de la Les camions au sein du parc plein
situation ? causent la congestion de cette zone
ainsi :
- Augmente le temps du cycle
Quel est le
problème ? export ;
- Augmente le temps
d’attente des engins ;
- PORTNET
- Les chargeurs
- Les transitaires
- Diminuer l’engorgement de
la zone, et organiser la file
d’attente.
Combien ? Quel coût ? Quelles Quel est le coût Coût des ADS.
ressources ? associé ?
- Diminuer l’engorgement du
parc plein ;
Pourquoi résoudre
le problème ?
- Diminuer le temps du cycle
export.
Dans le but de mieux définir les problèmes régnant dans la zone réservée au parc plein, nous
devons dans un deuxième temps, comprendre les flux organisationnels entre différentes étapes
du processus de traitement des conteneurs destinés à l’export qui fait l’objet de notre projet.
Pour cela, nous proposons une cartographie globale du processus Export, qui englobe toutes les
étapes par lesquelles nous devons passer pour acheminer le conteneur plein à sa zone de
stockage dédié.
Avant la réception des camions au sein du terminal conteneurs SOMAPORT, il doit y avoir un préavis
d’entrée (EDI COPARN) au port envoyé par le chargeur via la plateforme PORTNET. Ci-dessous les
étapes de traitement des conteneurs destinés à l’Export :
Au niveau d’accueil, l’agent identifie le chauffeur du camion, Vérifie (Numéro et marque du conteneur,
escale, poids VGM, statut du conteneur, Code ISO, La température « s’il s’agit d’un conteneur de type
‘’Frigo ‘’ ». Après la vérification de ces documents, l’agent valide les informations dur le système
OSCAR, et ce dernier assigne automatiquement la position du conteneur sur terminal, selon la
réservation faite préalablement par le responsable parc plein.
L’agent de la guérite d’entrée vérifie la cohérence des informations remplies par l’accueil et saisit les
informations suivantes :
- Société de transport ;
- A la fin de cette étape un « Bon d’entrée » sera délivré au chauffeur du camion, avec rappel
de la position calculé par le système OSCAR.
- La RTG décharge le conteneur du camion après visualisation de la mission sur son embarqué.
Et valide la mission de dépôt du conteneur.
- Réception de la liste des TCs, concernés par une visite douanière, via PORTNET.
Si la visite douanière est favorable, le client passe directement aux formalités d’obtention du BAE.
- Le processus de chargement commence quand l’arrivée du navire est annoncée 24h00 avant
sinon juste après départ du dernier port d’escale. Un message de préavis d’arrivée est
envoyé par l’agent du navire via PORTNET.
- Les agents maritimes commencent à déposer, auprès de SOMAPORT, les documents exigés
pour la séquence.
- Les conteneurs pleins doivent être prêts pour le chargement au minimum 24h avant l’arrivée
du navire.
- Une demande d’affectation de poste (DAP) est envoyée par l’agent via PORNET.
- Le PRESTOW du ship Manager du navire est envoyé au terminal, qui le met à jour en fonction
de la liste finale et la disposition des conteneurs sur le parc.
- Acheminement des conteneurs pleins vers le quai en respectant le plan de chargement et sur
demande des pointeurs d’approvisionnement.
- Fin de chargement.
Avant d'imposer un « comment » ou une solution, il faut prendre en compte l'ensemble des
besoins et objectifs, pour aboutir, de manière structurée, à la solution optimale. Le besoin du
département QHSSE est d’améliorer la performance logistique et d’optimiser le temps du
trajet des camions destinés à l’export.
Afin de caractériser ce besoin, nous avons utilisé le diagramme d’expression du besoin illustré
par la figure 1.
Figure : Diagramme d’expression de besoin
Dans cette étape, nous, l’équipe du projet et moi, avons suivi une méthodologie structurée de collecte
des données. Les données recueillies ont été exploitées pour calculer le temps du cycle des conteneurs
destinés export.
1.2.1. Les différents trajets suivis par les conducteurs des remorques/Export au sein du
Terminal des conteneurs
• Trajet N° 1 :
Figure : Ancien trajet N° 1
• Trajet N° 2 :
• Trajet N° 3 :
Figure : Ancien Trajet N° 3
Comme illustrée dans les trois figures, les flux physiques des conteneurs destinés à l’export
suivent trois différents itinéraires pour arriver à la zone de stockage dédiée.
On peut détecter que les conducteurs ne sont pas dirigés tout au long des trois chemins, par
contre, il existe trois agents de surveillances dans les trois zones de stockage (AA ; BA ; CA),
qui vérifient les documents.
Les conducteurs sont désorientés dans le parc plein, ce qui mène ce dernier de se retrouver dans
une situation d’engorgement du fait que chaque conducteur suit la voie qu’il veut. Ceci a bien
sûr un impact sur le temps de livraison des conteneurs. Au niveau de l’entrée du terminal
comme démontré dans la figure 4, la zone « X » est toujours en situation d’engorgement,
puisque cette dernière est une zone d’entrée ainsi de sortie des camions Export/ Import les
camions, ceci augmente les files d’attentes d’avant guérite.
L’absence d’une gestion des rendez-vous est la principale cause derrière ce problème, le
manque d’informations concernant le temps entre le préavis d’entrée (PORTNET) et l’entrée
physiques des conteneurs engendre des pertes du temps à chaque étape du processus Export.
Zones 1 2 3 4 5 6 7 8 Total Nb de
camions
Métrage 111
trajet 1 157 263,1 252 451,2 63 227,5 222,1 245,4 1881,3 camions
(m)
Métrage 106
trajet 2 157 263,1 210 451,2 32 227,5 222,1 245,4 1808,3 camions
(m)
Métrage - - - 65
trajet 3 157 263,1 245,4 222,1 227,5 1115,1 camions
(m)
Dans cette étape, On va calculer du temps des différents trajets suivis par les transporteurs au
sein du terminal conteneurs afin de voir combien du temps passent ces derniers pour
acheminer le conteneur jusqu’à sa position de stockage.
Les tableaux suivants présentent le temps du trajet des camions/jours pour le mois de Janvier,
et ceci en prenant 3 camions de 3 différents créneaux par jour.
Moyenne du temps du cycle export = ∑Sortie – Entrée conteneurs / 26 jours (exclus les
Dimanches).
Tableau : Temps du trajet des camions pour le 1ème créneau (Anciens trajets)
Tableau : Temps du trajet des camions pour le 2ème créneau (Anciens trajets)
1.2.3.3. Créneau numéro 3 : (16h => 19h00)
Tableau : Temps du trajet des camions pour le 3ème créneau (Anciens trajets)
02:24
01:55
01:26
00:57
00:28
00:00
01/01/2022
03/01/2022
04/01/2022
05/01/2022
06/01/2022
07/01/2022
08/01/2022
10/01/2022
11/01/2022
12/01/2022
13/01/2022
15/01/2022
17/01/2022
18/01/2022
19/01/2022
20/01/2022
21/01/2022
22/01/2022
24/01/2022
25/01/2022
26/01/2022
27/01/2022
28/01/2022
29/01/2022
31/01/2022
Temps/jours
Créneau 1 Créneau 2 Créneau 3
Figure : Graphique représentant l'évolution du temps de trajet des camions/export pour le mois
Janvier
Interprétation :
Comme premier commentaire sur les résultats obtenus, on constate tout d’abord, que le temps
du trajet varie du créneau à autre, c’est une variation irrégulière, ainsi on remarque que les 3
courbes sont en croissance (augmentation) surtout à la fin de chaque semaine du Janvier (Jeudi ;
Vendredi ; Samedi).
Deuxièmement, on remarque facilement que cet indicateur est non satisfaisant, puisqu’en
moyenne le temps du cycle export au sein de SOMAPORT dure 30mn (D’après les données du
département QHSSE). Il y a donc un écart de 48 mn de plus.
Interprétation :
• Le conteneur N° TRLU 9295759, a passé une durée de 2h pour être acheminé vers sa
zone de stockage.
Il s’avère que le problème qui affecte principalement le processus de livraison d’un conteneur
plein est représenté par une perte de temps à cause des files d’attentes sous portique de parc
RTG, celle à la guérite d’entrée et finalement la file d’attente chez le guide ADS qui dirige les
transporteurs vers la zone de stockage dédiée aux conteneurs.
J’ai remarqué ici la file d’attente chez l’ADS est la plus longue, elle a été due dans ce cas à un
litige entre les transporteurs par rapport à celui qui doit décharger son conteneur en premier.
On peut remarquer ici l’importance de l’existence d’un trajet dédié à l’export car à cause du
suivie de plusieurs chemins, les transporteurs se trouvent en situation de conflit.
Pour apporter les bonnes solutions, il faut avant tout bien analyser les causes. De ce fait, le
choix de la bonne méthode est sans doute important. Raison pour laquelle nous avons opté
d’abord pour la détection des anomalies du processus d’export par observation continue, puis
une catégorisation des causes est faite par type d’effet en utilisant la méthode des 5M.
Déplacements inutiles :
Mouvements inutiles :
Le stockage d’un conteneur plein dans la zone d’export plein nécessite le shifting des autres
conteneurs pour y accéder.
Temps d’attente :
Méthodes
• Cause 1 : Faille au niveau de l’analyse prévisionnelle d’arrivée des camions ;
Management
Matériel
Main d'œuvre
Milieu
Matière
Le diagramme d’ISHIKAWA nous a permis d’identifier les causes probables du problème et d’avoir
une vision globale sur ces dernières, avec une présentation structurée de l’ensemble des artisans qui
produisent la mauvaise gestion des camions au sein du terminal conteneur ainsi que l’augmentation du
temps du cycle export.
Afin de mettre en évidence les causes ayant le plus d’impact sur le problème de l’engorgement
du parc plein qui augmente le temps du cycle export, nous avons évalué la criticité de ces causes.
Lors de la phase d’évaluation, nous avons sollicité la participation d’une dizaine de personnes
(Operations manager, chefs de quai, assistants, dockers, grutiers, transporteurs, transitaires,
agents maritimes) concernées par le sujet et ce, dans le but d’avoir une hiérarchisation des
différentes causes et qui tient compte de l’avis de tous les intervenants. Pour ceci on a opté pour
l’outil « Vote pondéré » des différents participants selon le barème suivant :
On a décidé d’utiliser 5 poids, chaque participant devra attribuer 1 poids de 5 unités pour la
cause qui semble avoir plus d’impacts sur notre problème. 1 poids de 4 unités pour l’idée qui
vient en 2éme position, et ainsi de suite jusqu’à la 15ème cause.
D’après avoir effectué le vote individuel pour l’ensemble des participants, en affectant un poids
de (5-4-3-2-1-0) unités pour chaque cause. J’ai par la suite additionné le total des points alloués
pour chaque cause. Ci-dessous le résultat trouvé.
3- Absence d’une limitation des entrées Tout camion qui se présente à l’entrée
32 peut décharger son conteneur.
des camions
5- Pas de gestion des rendez vous 40 Absence d’une gestion des rendez-vous
des camions pour anticiper l’arrivée de
ces derniers.
6- Longues files d’attente à chaque 38 L’entrée de plusieurs camions à la fois
engendre des longues files d’attente à
étape du processus export
chaque étape du processus Export, ce
qui augmente encore plus le temps du
cycle Export.
7- La plupart des conteneurs entrent 12 Normalement, Les conteneurs pleins
doivent être prêts pour le chargement au
juste avant la séquence
minimum 24h avant, ici les conteneurs
pleins entrent le jour même de
chargement.
8- Faible cadence de manutention des 13 20 mouvements par heure pour chaque
RTG.
RTGs
14- Absence d’un trajet dédié Export 50 Les transporteurs sont désorientés et
suivent plusieurs trajets pour acheminer
le conteneur à sa zone de stockage.
15- Retard d’entrée en cas d’avaries 10 La détection d’une avarie à la guérite
d’entrée implique des formalités
supplémentaires avant qu’il soit
acheminé vers sa destination finale.
14 50 12,4% 12,4%
13 42 10,4% 22,9%
5 40 10,0% 32,8%
6 38 9,5% 42,3%
11 35 8,7% 51,0%
3 32 8,0% 59,0%
1 30 7,5% 66,4%
9 29 7,2% 73,6%
10 24 6,0% 79,6%
4 20 5,0% 84,6%
12 16 4,0% 88,6%
8 13 3,2% 91,8%
7 12 3,0% 94,8%
2 11 2,7% 97,5%
15 10 2,5% 100,0%
• Diagramme de PARETO :
Diagramme de PARETO
60 12.0%
50 10.0%
40 8.0%
30 6.0%
20 4.0%
10 2.0%
0 0.0%
Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause Cause
14 13 5 6 11 3 1 9 10 4 12 8 7 2 15
D’après l’analyse du diagramme ABC on a pu détecter les causes qui ont plus d’impacts sur
notre problématique principale. D’abord l’absence d’un trajet dédié Export en plus de l’absence
de la gestion des rendez-vous constituent les principales causes.
L’absence d’un trajet dédié Export (Cause14) constitue la principale source de notre problème
qui est la congestion du terminal et un temps du cycle export trop long. En effet les camions de
l’export en plus des camions destinés à l’import suivent plusieurs chemins, et ces derniers se
trouvent dans la plupart des temps bloqués dans le parc plein à cause de la non organisation de
cette zone, ce qui engendre des retards à chaque niveau du processus Export. Ensuite vient
l’absence de suivi du trajet des camions au sein du terminal (Cause 13) qui s’ajoute à la cause
précédente et qui est dû à l’absence des caméras de surveillance au sein du parc plein (Cause
10). L’inapplication de la gestion des rendez-vous (Cause 5) est une autre source qui cause
notre problème, car avec l’application de la prise des rendez-vous pour les camions, ces derniers
peuvent réserver un des créneaux selon la disponibilité par jour et par la suite il y aura un
nombre limité de traitement des camions par jour selon la capacité du matériel de manutention
sans surcharger ce dernier (Cause 9), éviter les longues files d’attente (Cause 6) à chaque étape
du processus Export, à cause de l’entrée illimitée des camions (Cause 3), et avoir aussi une
prévision du nombre de conteneurs à traiter par jour et par créneaux (Cause 1) pour allouer les
ressources nécessaires au bon déroulement du processus Export.
Dans les terminaux à conteneurs, les espaces de stockage sont constitués de plusieurs blocs.
Cependant, les configurations des blocs diffèrent en fonction des équipements de stockage
utilisés. On distingue principalement deux types de configuration : le modèle compact que l'on
retrouve dans les terminaux à conteneurs qui utilisent des portiques de parc, et le modèle
linéaire que l'on rencontre dans les terminaux à conteneurs qui se servent de cavaliers gerbeurs.
Dans notre cas, SOMAPORT dispose des RTGs comme portique de parc, alors il adopte le
modèle compact, il n'y a pas d'espaces de séparation prévus entre les piles adjacentes. Chaque
bloc est donc constitué de plusieurs rangées qui sont collées les unes aux autres. Chaque rangée
est composée de plusieurs travées, qui contiennent à leurs tours des piles dans lesquelles sont
superposés des conteneurs.
Les blocs sont disposés parallèlement aux quais. Dans ces blocs, plusieurs rangées, appelées
voies de camion, sont réservées à la circulation des véhicules de transfert. De ce fait, ces
véhicules circulent dans ces espaces et s'arrêtent devant les travées souhaitées. Ainsi, les RTGs
se déplacent jusqu'à leurs positions pour effectuer des chargements. La figure 9 en est une
illustration.
Figure : Configuration du parc plein
SOMAPORT adopte un mode de stockage qui est une combinaison entre plusieurs stratégies
de stockage :
Le stockage avec ségrégation suppose une séparation entre les conteneurs qui sont en
exportation et ceux qui sont en importation. Avec le stockage par ségrégation, les zones de
stockage sont préalablement réparties pour déterminer les emplacements qui sont réservés aux
conteneurs importés et ceux qui sont destinés aux conteneurs en exportation.
Cette répartition consiste à réserver chaque bloc, soit aux conteneurs importés, soit aux
conteneurs en exportation.
SOMAPORT dispose de 12 blocs des TCs pleins qui sont répartis comme suit :
La stratégie de stockage par ségrégation cherche à maximiser les performances de toutes les
activités liées aux opérations de stockage.
• Le stockage aléatoire :
Avec la méthode de stockage aléatoire, des travées sont attribués à chaque ensemble de
conteneurs qui ont la même taille.
Le stockage aléatoire suppose une équiprobabilité de choix entre les places qui sont compatibles
à chaque conteneur. Il peut être résumé comme suit :
Vue que la méthode aléatoire ne prend pas en considération toutes les informations liées aux
conteneurs et aux piles (par exemple : les dates de départ, les distances, etc.), elle ne fournit
aucune garantie concernant la qualité des solutions qu'elle procure. Certes, elle fournit des
solutions réalisables, mais il est également intéressant de prendre en considération d'autres
paramètres qui peuvent avoir des influences aussi bien sur l'efficacité du stockage que sur celle
du déstockage.
• Le stockage direct :
Dans le terminal à conteneurs SOMAPORT , comme dans la plupart des terminaux portuaires,
les conteneurs sont directement placés dans la zone de stockage, où ils vont rester jusqu'à leurs
départs.
Elle est intuitive mais n'utilise pas la plupart des informations disponibles. Elle contient
principalement quatre étapes, qui se succèdent comme suit :
2 : Chercher, dans cette rangée, un emplacement libre et adéquat qui est au contact du
sol.
4 : S'il n'est pas trouvé : chercher, dans la rangée, un emplacement libre et adéquat qui
appartient au niveau le plus bas possible.
Avec le stockage par niveau, le risque de remaniement peut être inexistant lorsque toute la
surface du terminal n'est pas occupée. Cependant, son efficacité est remise en question lorsque
le nombre de conteneurs à stocker est largement supérieur à celui des piles. Un autre point faible
de cette méthode, est le fait qu'elle puisse nécessiter de parcourir de longues distances dans la
cour de stockage, ce qui peut augmenter le temps nécessaire pour effectuer les opérations de
stockage ou de déstockage.
1.3.4. La capacité de stockage des conteneurs pour chaque zone du terminal TCs
Capacité - 840 840 840 840 840 1008 840 840 840 840 530 450 10166
statique
Capacité 7 31855 31855 38225 31855 31855 39969 21207 21207 21207 21207 13382 11361 31634
annuelle
Capacité 8 27873 27873 33447 27873 27873 34973 18556 18556 18556 18556 11708 9941 276236
annuelle
Capacité 9 24776 24776 29731 24776 24776 31087 16495 16495 16495 16495 10407 8836 245593
annuelle
Capacité 10 22298 22298 26758 22298 22298 27979 14845 14845 14845 14845 9367 7953 221079
annuelle
Capacité 11 20271 20271 24325 20271 20271 25435 13496 13496 13496 13496 8515 7230 201022
annuelle
Capacité 12 18582 18582 22298 18582 18582 23316 12371 12371 12371 12371 7805 6627 184307
annuelle
Capacité 13 17152 17152 20583 17152 17152 21522 11419 11419 11419 11419 7205 6117 170164
annuelle
Capacité 14 15927 15927 19113 15927 15927 19985 10604 10604 10604 10604 6690 5681 158042
annuelle
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que les zones de stockage dédiées à l’import dry sont
supérieures à celle de l’export dry. Soit 7 zones (AB ; BB ; CB ; AC ; BC ; AD ; BD) d’une
capacité de stockage de 6048 EVP pour l’import, et 3 blocs occupés par l’export dry (AA ; BA ;
CA) soit une moyenne de stockage de 2520 EVP.
La capacité annuelle de chaque zone de stockage dépend principalement du délai de séjour des
conteneurs. Lorsque ce dernier augmente, la capacité de stockage de chaque zone diminue, et
vice versa. Ainsi pour chaque délai de séjour.
2. Amélioration et contrôle
2.1. Amélioration du processus Export des conteneur pleins
Zones 1 2 3 4 5 6 7 8 Total Nb de
camions
Métrage 117
trajet 1 157 263,1 315 451,2 109,7 227,5 222,1 245,4 1991 camions
(m)
Tableau : Nombre de camions pouvant circuler dans le nouveau trajet dédié Export
L’élaboration d’un nouveau trajet dédié export, est la première solution à court terme qui
permettra de diminuer la congestion du terminal. Le suivi de plusieurs itinéraires par les
chauffeurs ne fait que des conflits entre ces derniers, et retarde les opérations de déchargement
des conteneurs des camions.
De ce fait, nous avons décidés, moi et l’équipe du projet (département QHSSE), de chercher le
plus long trajet qui va permettre de :
4- Porter la file d’attente d’avant-guérite vers l’intérieur pour ne pas avoir les
réclamations d’autorités portuaires ;
Pour bien maitriser les flux conjugués conteneurs à l’intérieur du parc plein, on va ajouter 4
agents de sécurités de plus, 2 agents par shift pour la position X et B, du lundi au samedi comme
illustré dans la figure : Nouveau trajet dédié export, et pour les missions suivantes :
En vue de veiller le bon déroulement des opérations au sein du terminal, en matière de qualité,
temps, sécurité, tout en respectant l’environnement, on a proposé d’ajouter 3 brigadiers, un
brigadier par shift du lundi au samedi, leurs fonctions seront de faire des rondes dans le terminal
avec une voiture de service de la société Somaport, pour contrôler les opérations de
déchargement des TCs, détecter s’il y a des files d’attentes, des accidents, s’assurer de l’état et
la position des conteneurs, et tout problème pouvant impacter le processus export. En cas de
détection d’une anomalie, le brigadier déclare le souci, en écrivant un rapport détaillé au
directeur du département QHSSE. Afin que ce dernier puisse apporter les actions appropriées.
2.1.5. Motivation des équipes de travail et mise en place d’un système de contrôle
Une entreprise, c’est avant tout une équipe de travail qui avance pour grandir, évoluer mais
aussi fonctionner. Elle est comme un mécanisme d’horlogerie, où tous les rouages sont
importants, même le plus petit. Ceci dit que chaque membre est important pour faire progresser
le rendement. Il n’y a pas d’équipe en l’absence d’un ou plusieurs de ses éléments. Leur retard
constitue une menace à l’atteinte des objectifs visés. Ceci est dû au :
Or, le client cherche toujours à satisfaire son besoin en un minimum de temps et surtout aux
moindres coûts, et s’il constate que les conditions ne lui conviennent pas, il partira
automatiquement à la concurrence.
Aujourd’hui, toutes les entreprises sont conscientes du rôle majeur du facteur humain, et
s’investissent ainsi dans différentes politiques de promotion et motivation vis-à-vis de leurs
ressources humaines en favorisant l’estime, la reconnaissance, la sensibilisation et le
développement continue.
Suite à la hiérarchisation des problèmes affectant les processus de gestion du terminal, il est
constaté que l’irresponsabilité des équipes de travail, contribue de manière non-négligeable à
la détérioration des performances.
C’est ainsi que nous avons proposé des méthodes et des pratiques améliorant l’engagement du
personnel et valorisant ainsi leur travail :
• Instaurer un système de notation
Afin de pouvoir évaluer les performances de chaque élément, il serait intéressant de mettre en
œuvre des normes de notation facilitant la tâche au jury responsable. Ces normes favoriseraient
l’engagement, la motivation, l’implication et la contribution au respect des standards de travail
mises en place.
Pour améliorer le rendement des équipes de travail, il faut mettre en place un système de
compensation via :
Après avoir élaboré le nouveau trajet export à suivre par tous les chauffeurs, il est temps de
penser à une autre solution qui va renforcer la première et garantir plus la fluidité des opérations
liés au processus export.
Le processus de livraison des conteneurs en export connaît une grande perturbation vue
l’insuffisance d’informations concernant l’arrivées des camions sur la journée. Ceci engendre
des périodes de pointes pendant lesquelles le flux important des camions dépasse la capacité
disponible, ce qui génère de longues files d’attentes et par conséquent des émissions
importantes en CO2, et pénalise le terminal en termes de délai de déchargement des camions.
Pour faire face au problème de congestion au niveau de l’interface terrestre, plusieurs terminaux
ont adopté un système de rendez-vous pour équilibrer les arrivées des camions pendant la
journée. Parmi les exemples notables, on peut citer les plus grands terminaux européens comme
à Rotterdam, aux Pays-Bas, qui utilise un TAS obligatoire avec des créneaux horaires d’une
heure, et une disponibilité des créneaux sur 24. Le Manila International Container Terminal,
aux Philippines, a mis en place un TAS dans ses deux terminaux. Depuis son implémentation
en 2017, les terminaux ont augmenté leur débit d'EVP de 55 %, sans équipement ni main-
d’œuvre supplémentaire. En référence à ces exemples marquants, le TAS semble être un
élément clé pour la gestion des arrivées de camions dans certains des plus grands ports du
monde, ce qui le rend central pour la collecte et l'utilisation des données de livraison et de
récupération des conteneurs.
Le parc d’export plein dispose de 2520 emplacements EVP pour les TCs Dry et de 530
emplacements EVP pour les TCs Reefer. Dans ce qui suit, la répartition de l’espace de stockage
va cibler uniquement la zone d’export plein Dry, car les TCs pleins Reefer sont entrés et
embarqués par lot, d’une part. D’autre part, il y a la contrainte du branchement électrique.
Les clients peuvent effectuer leurs demandes de réservations export à travers un système de
réservation en ligne. Parmi les systèmes existants, on retrouve le TAS (Truck Appointment
System). La méthode de rendez-vous divise généralement un jour en petites périodes.
L’opérateur portuaire annonce, pour chaque période de temps (un créneau de 2h), le nombre
maximal de rendez-vous peut être donné selon la capacité des engins de manutention dans un
intervalle de temps de 2h. Le client choisit la période convenable parmi celles disponibles, en
fonction de la destination du conteneur et de la disponibilité du matériel de manutention.
Une fois la réservation faite, Somaport envoie au client, une confirmation par courrier
électronique qui contient l'ensemble des informations concernant la réservation.
De plus, ce système permettrait de limiter les entrées des camions pour éviter la congestion du
terminal et ainsi pour ne pas surcharger le matériel de manutention, puisqu’il y a un nombre
limité de camions qui peuvent entrer dans chaque période de temps (2h).
2.2. Contrôle
La dernière étape de la démarche DMAIC est la phase de contrôle et suivi, c’est une étape qui
permet de suivre l’évolution des améliorations proposées.
Dans cette étape, On va calculer le temps du nouveau trajet suivis par les transporteurs au sein
du terminal conteneurs afin de voir combien du temps passent ces derniers pour acheminer le
conteneur jusqu’à sa position de stockage. Ainsi de s’assurer si le choix de cette solution a été
optimal.
Les tableaux suivants présentent le temps du trajet des camions/jours pour le mois de Mars, et
ceci en prenant 3 camions de différents créneaux par jour.
0:36
0:28
0:21
0:14
0:07
0:00
04/03/2022
21/03/2022
01/03/2022
02/03/2022
03/03/2022
05/03/2022
06/03/2022
07/03/2022
08/03/2022
09/03/2022
10/03/2022
11/03/2022
12/03/2022
13/03/2022
14/03/2022
15/03/2022
16/03/2022
17/03/2022
18/03/2022
19/03/2022
20/03/2022
22/03/2022
23/03/2022
24/03/2022
25/03/2022
26/03/2022
27/03/2022
28/03/2022
29/03/2022
30/03/2022
31/03/2022
Temps/jours
Créneau 1 Créneau 2 Créneau 3
Le but de ce suivi est de rester à jour de l’état des changements, et agir si on remarque que l’état
est très insatisfaisant.
6- File d’attente 2 - - - -
: Guide ADS
7- Guide ADS 10h44 AA 1mn
8- File d’attente - - - -
3 : RTG
9- Déchargement 10h46 CA 3mn
conteneur avec
un RTG
Interprétation :
Le conteneur N° TRLU 9295759, a passé une durée de 18mn, pour être acheminé vers sa zone de
stockage.
Normalement, 30 mn est la durée moyenne du processus export dès l’entrée du camion jusqu’à le
déchargement du conteneur par la RTG et l’acheminement à sa position de stockage. On remarque que
le conteneur n’a passé que 18mn pour être acheminé vers sa zone de stockage. On peut voir ici une
optimisation du temps de cycle.
Nous estimons que le travail que nous avons réalisé a permis à SOMAPORT d’avoir une vue
plus détaillée sur les sources de dysfonctionnement du processus d’export et les raisons qui se
tiennent derrière le temps élevé à chaque étape de ce processus.
Nous jugeons également que ce projet a agi positivement sur l’élimination des mouvements
improductifs liés à l’export en planifiant la zone d’export, de façon à réduire les gaspillages de
temps.
www.equipement.gov.ma
www.somaport.ma
https://www.encyclopedie.fr/definition/Post_Panamax