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AllamKoceila PDF

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de

La Recherche Scientifique

Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

Faculté de Génie Electrique et d’Informatique

Département d’Informatique

Projet de fin d’étude pour l’obtention du diplôme de


Master en Informatique option Conduite de Projets
Informatiques

Conception et réalisation
d’une application web de
gestion du parc informatique
pour un tour opérateur

Proposé Par : Réalisé par :


Mr. DIB Ahmed Mr. ALLAM Koceila
Mr. DJEDID Merzak

Promotion : 2013/2014
Remerciements
En premier lieu, on remercie Dieu le tout puissant pour nous
avoir aidé afin d’arriver à terme de ce travail qui représente le
fruit de plusieurs mois de travail.

Nous tenons à remercier notre promoteur Mr DIB. Qui nous a


orienté et aidé tout au long de notre travail de préparation du
mémoire.

Nos remerciements distingués à tous les enseignants du


département d’Informatique de l’UMMTO, qui ont su nous
transmettre tout le savoir et les connaissances nécessaires afin
d’avancer dans notre vie future.

Nos sincères remerciements vont également aux membres de jury,


qui nous font l’honneur de juger ce travail.

Nos remerciements à toutes les personnes, qui nous ont aidés de


prés ou de loin.

A tous merci.
Dédicace

Je dédie ce modeste travail :

A mes parents qui ont sacrifiés des


années de leur vie pour que je sois la
aujourd’hui ;

A mes frères qui ne cessent de


m’encourager;

A mon chère neveu et mes chères


nièces;

A mon binôme et ami ‘’Merzak’’


avec qui j’ai partagé mon cursus
universitaire;

Koceila.
Dédicace

Je dédie ce modeste travail :

A mes parents que dieu les garde ;

A mon adorable petite sœur dont


j’espère qu’elle obtiendra son BAC;

A ma très chère Sonia qui a toujours


été là pour moi et a toute sa famille ;

A tous mes cousins et cousines qui


m’ont soutenus ;

A ma famille grands et petits, qui ont


toujours été d’un soutient immense dans
ma vie ;

A mon binôme Koceila pour m’avoir


aidé durant l’élaboration de ce projet ;

Je ne saurai oublier mes chers amis qui


m’ont toujours soutenu et aidé dans les
moments les plus difficiles je les remercie
pour leur présence et leur aide, je citerai
en priorité mon frère et meilleur ami
« Midou » ;

Et à tous les étudiants de la promotion


2013/2014.

Merzak .
Sommaire
Sommaire 
Introduction Générale

CHAPITRE I : Généralités sur les réseaux

1. Introduction 1
2. Réseaux 1
2.1. Définition 1
2.2. Objectif des réseaux 1
2.3. Classification des réseaux 1
A. Selon la technique de transmission 1
B. Selon la distance 2
2.4. Le modèle OSI (Open system Intercommunication) 4
La couche physique 4
La couche liaison de données 5
La couche réseau 5
La couche transport 5
La couche session 5
La couche présentation 5
La couche application 6
2.5. Protocole TCP/IP 6
A. Définition d’un protocole 6
B. Protocole TCP/IP 6
2.6. Le protocole IP 10
2.7. Le protocole TCP 11
3. Le modèle Client/Serveur 11
3.1. Définition 11
3.2. Le fonctionnement d’un système Client/Serveur 11
3.3. Les différentes architectures Client/Serveur 13
L’architecture à deux niveaux 13
L’architecture à trois niveaux 13
L’architecture a Multi niveaux 14
Comparaison entre l’architecture a 2 et 3 niveaux 15
3.4. Avantages et inconvénients du modèle Client/Serveur 16
A. Les avantages 16
B. Les inconvénients 16
4. Application Web 16
4.1. Définition 16
4.2. Histoire des applications web 17
4.3. La technique de base 19
4.4. Différences entre site web et application web 20
4.5. Utilisation 21
4.6. Technologie 22
Les plateformes 23
Serveurs d’applications 25
L’accès aux bases de données 25
Les langages de programmation 27
Autres technologies utilisés dans le développement
d’applications web 30
5. Conclusion 31

CHAPITRE II: Organisme d’accueil

1. Introduction 32
2. Le tourisme 32
2.1. Définition du tourisme 32
2.2. Le tourisme et internet 32
2.3. Le ‘e-tourisme’ 33
3. Agence de voyage 34
3.1. Présentation 34
3.2. Définition 35
4. Définition d’un tour opérateur ou voyagiste 35
5. Présentation d’Air Plus Tourisme 36
5.1. Historique d’Air Plus Tourisme 36
5.2. Objectifs d’Air Plus Tourisme 37
5.3. La clientèle d’Air Plus Tourisme 40
5.3.1. Clientèles B2B (Business to Business) 40
5.3.2. Clientèle B2C (Business to Clients) 40
5.4. Les services de l’agence Air Plus Tourisme 40
5.5. Les partenaires de l’entreprise 41
5.6. Les conditions de vente 41
5.7. Organisation d’Air Plus Tourisme 42
6. Les Service existants 44
6.1. Direction générale (DG) 44
6.2. Département de Gestion des R.H 44
6.3. Département de gestion financière 45
6.4. Département Out Going 46
6.5. Département des systèmes et maintenance 47
6.6. Département réceptif 47
7. Contexte général, motif, objectif du choix du thème Objectif 48
7.1. Contexte général 48
7.2. Introduction aux métiers de l’informatique 48
7.3. L’informatique et l’entreprise 49
7.4. Objectif du choix du thème 50
8. Inventaire du parc informatique 51
8.1. Inventaire du matériel informatique de la direction 51
8.2. Inventaire du matériel informatique du département de
gestion financière 52
8.3. Inventaire du matériel du département émetteur 52
8.4. Inventaire du matériel du département réceptif 53
8.5. Inventaire du matériel du département informatique 54
9. Conclusion 55

CHAPITRE III : Les Frameworks

1. Introduction 56
2. Introduction aux frameworks 56
2.1. Définition 56
3. Objectif d’un framework 57
4. Les avantages et Inconvénients des frameworks 57
4.1. Les avantages 57
4.2. Les inconvénients 58
5. Doit-on développer avec un framework ou un CMS ? 58
5.1. Qu’est ce qu’un CMS ? 59
5.2. Que choisir ? 59
5.3. Certains CMS évoluent vers des frameworks 60
6. Liste des frameworks PHP 60
7. Comparatif des frameworks PHP 62
7.1. Symfony 2 62
7.2. CakePHP 63
7.3. Zend Framework 2 63
7.4. Fonctionnalités 63
8. Différents exemples de frameworks JAVA 65
8.1. MFC 65
8.2. Jarka Struts 65
8.3. Spring 66
8.4. Framework Hibernate 66
8.5. Comparatif des Frameworks JAVA 67
9. Framework utilisé 69
10. Conclusion 71

Chapitre IV: Analyse et conception

1. Introduction 72
2. Présentation de l’UML 72
2.1. Pourquoi utiliser l’UML ? 72
2.2. Modélisation UML 73
3. Démarche à suivre 74
4. Analyse 74
4.1. Objectif de notre application 74
4.2. Définition de base 74
4.3. Identification des acteurs 75
4.4. Spécification des taches 75
4.5. Spécification des scénarios 76
4.6. Spécification de cas d’utilisation 78
4.6.1. Définition d’un cas d’utilisation 78
4.6.2. Le cas d’utilisation détaillé 78
4.6.3. Diagramme de cas d’utilisation 80
5. Conception 81
5.1. Diagramme de séquence 83
5.2. Diagramme d’activité 84
5.3. Diagramme de classe 87
5.4. Diagramme de classe global 90
5.5. Conception de la base de données 91
6. Conclusion 96
Chapitre V: Réalisation et implémentation

1. Introduction 97
2. Architecture technique 97
2.1. Déploiement du système 98
3. L’environnement de développement 99
3.1. Coté serveur 99
3.2. Coté Client 102
4. Présentation des interfaces de l’application 103
5. Conclusion 111

Conclusion Générale

Annexe : UML

Bibliographie
Introduction Générale
 Introduction Générale
Depuis l’apparition de l’informatique, l’être humain a toujours essayé d’exploiter
cette science pour automatiser ses tâches quotidiennes de gestion, de communication, de
vente,…

Aujourd'hui, vu l'intérêt croissant de vouloir gagner en temps, de conserver les


données, de limiter le nombre d'employés et pour beaucoup de raisons, ont poussé petites,
moyennes et grandes entreprises à chercher des solutions informatiques capables de
répondre à leurs besoins. Le Web comme premier en la matière de l’information et de
communication est vite devenu le domaine de commerce et de publicité pour ces
entreprises.

C’est dans cette optique que s’inscrit notre travail, qui consiste à implémenter une
application web de gestion du par informatique d’un tour opérateur «Air Plus Tourisme »,
plus particulièrement nous implémentons une application web qui permet a l’invité,
l’employer, de consulter la base de donnée du matériel au sein de l’entreprise et de réserver
le matériel dont il a besoin et à l’administrateur de gérer la base de donnée du matériel
informatique.

Pour mener à terme notre travail, nous le répartissons de la manière suivante :

 Le premier chapitre s’intitule « Généralités sur les réseaux » comprend des


généralités sur les réseaux, notamment Internet et quelques services offerts par le
web.

 Le deuxième chapitre « organisme d’accueil» consiste à décrire et de parler de


l’organisme qui nous a accueillis pour prendre exemple sur leur structure afin de
s’inspirer d’un cas pratique.

 Le troisième chapitre sous le nom « Les frameworks », ou on va parler de certains


cadres dans lesquels les applications web écrites en PHP se programment. Et on
détaillera ensuite concernant le framework qu’on a utilisé pour développer notre
application de gestion du parc informatique

 Le quatrième chapitre sous le nom « analyse et conception », qui est consacré à


l’analyse et la conception de notre application, qui est de réaliser application web
pour la gestion du parc informatique, pour cela nous avons opter pour le langage
UML étant le mieux adapté pour les applications web, pour se faire, nous avons
utilisée quelques diagrammes.

 Le quatrième et le dernier chapitre « Réalisation et implémentation », comporte


quand à lui la présentation de l’environnement dont lequel notre application a été
réalisé, les outils utilisés et quelques interfaces de notre application.
CHAPITRE I
Généralités sur les réseaux
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

1. Introduction :
Dès l’âge de pierre à nos jours, l’esprit perfectionniste de l’homme n’a cessé de lui
permettre d’améliorer sa vie quotidienne, le passage de la mécanique aux domaines
informatiques a révolutionné la vie journalière de l’être humain.

Au début de l’informatique, des ordinateurs ont été mis aux point, dés qu’ils furent
aptes à fonctionner seuls, des personnes eurent l’idée de les relier entre eux a fin qu’ils
puissent échanger des données, c’est le concept du réseau. Il a donc fallu mettre aux point
des liaisons physique entre les ordinateurs pour que l’information puisse circuler, mais aussi
un langage de communication pour qu’il puisse y avoir un réel échange ; en a décidé de
nommer ce langage : protocole.

2. Réseaux :
2.1. Définition :
Un ensemble d’ordinateurs et de terminaux interconnectés pour échanger des
informations numériques par des lignes de communication ; un ensemble de moyens
matériels et logiciels et un transporteur de données, qui devrai véhiculer toute sorte
d’information. [01]

2.2. Objectif des réseaux :


 Partage des données ;
 Partage des périphériques ;
 Communication entre utilisateurs ;
 Accès à l’information ;
 Augmentation de la fiabilité et des performances ;
 Réduction des coûts.
2.3. Classification des réseaux :
A. Selon la technique de transmission :

Dans cette classe en trouve deux catégories de réseaux :

 La diffusion (broadcast),
 Le point a point.

1
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Les réseaux à diffusion :

Toutes les machines pouvant seulement connecter a un unique canal de


communication (partagent le même canal), lorsqu’une machine émet un message sur ce
réseau, toutes les autres machines sans exception, le reçoivent également. Les machines
sont alors différenciées en utilisant ce qu’on appelle une adresse .Une variante de ce type de
réseaux est le réseau à diffusion restreinte ou multipoint (multicast). Le paquet n’est alors
envoyé qu’à un certain nombre de machine, ces dernières doivent être généralement
abonnées à un groupe (de multicast) pour recevoir le message.

Les réseaux point à point :

Ce réseau peut relier seulement deux machines, c’est-à-dire un message pour qu’il
arrive a sa destination il faut d’abord qu’il passe par plusieurs machine intermédiaires.

Ainsi, de manière générale, on peut considérer que les réseaux de dimensions


limitées (réseaux locaux) utilisent plutôt la diffusion, alors que les réseaux de grande taille
sont plutôt du type point à point.

B. Selon la distance :

Réseaux local d’entreprise (RLE ou LAN :Local Area Network) :

Les grandes caractéristiques des RLE sont :

 Faible étendue géographique (moins de 200m)


 Débit élevé (généralement entre 10 et 100 Mb/s mais ça peut parfois aller au-
delà)
 Intégration globale : toute est géré par une organisation unique.
 Ce type de réseaux est souvent utilisé dans des entreprises pour relier ces
différents ordinateurs. Il peut se développer sur plusieurs bâtiments et
permet de satisfaire tous les besoins internes de l’entreprise.

2
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Réseau métropolitain (MAN : Métropolitain Area Network) :

Les caractéristiques principales :

 étendue géographique moyenne et limité (étendue inférieur à 10 km de


diamètre environ),
 débit élevé (10 à 100Mb/s)
 Capacité d’interconnexion de réseaux locaux.

Ce réseau peut couvrir une ville et aussi peut être placé sous une autorité publique.

Ce sont des réseaux généralement construits autour de 1 ou 2 câbles (bus) de


transmission sans élément de routage. Tous les ordinateurs sont en effet directement reliés
aux bus : ils utilisent alors souvent la norme DQDB (Distributed Queue Dual Bus) pour les
transmissions.

Réseau à Grande distance (WAN: Wide Area Network):

Ce type de réseau couvre une très large étendue géographique, relie plusieurs
locaux entre eux, et les liaisons de ces réseaux locaux se font à travers des lignes de
communication internationales, le rôle profond de ces réseaux est de relier les hôtes (des
ordinateurs) entre eux, ces hôtes se trouvent généralement reliés sur LAN, lequel est relié
via un routeur à un sous réseau.

Pour assurer la connexion d’une machine, il faut réunir les supports physiques. Mais
pour un bon transfert de l’information avec une qualité de service suffisante, il faut prévoir
une architecture logicielle assez fiable. Deux grandes familles d’architectures se disputent la
marche : la première provient de l’ISO (l’international Standard Organisation) et s’appelle
OSI (Open System Interconnexion), la deuxième qui est plus récente est UIT-T (Union
Internationale des Télécommunication). [01]

3
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

2.4. Le Modèle OSI (Open System Intercommunication) :


Il a été élaboré dans les années 80 par ISO (International Standards Organisation. Son
architecture de ce modèle se divise sur sept couches chaque une d’elle est liée
verticalement avec une autre (pouvant communiquer entre elles ), tel que cette dernier est
constituée d’éléments logiques et matériels offrant un service à celle située directement au
dessus d’elle, comme illustré dans le schéma suivant :

Fig.I.1 : Couche du modèle OSI

La couche physique :

Cette couche définie la façon dont les données sont physiquement converties en
signaux numériques.

4
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

La couche liaison des données :

La tâche principale de cette couche est la transformation, la liaison des données et


aussi elle est responsable de l’acheminement des trames (une suite de bits structurés) entre
les entités du réseau, elle détecte, corrige si possible les erreurs dues au support physique,
créé et reconnait les frontières des trames.

La couche réseau :

Elle offre un nombre de services tels que :

-Adressage IP permettant d’atteindre le destinataire ;

-Routage entre deux nœuds à travers un même réseau ;

-Détection et correction des erreurs non réglées dans la couche liaison ;

L’unité de données est le paquet.

La couche transport :

Cette couche fournit des services tout à fait similaires à ceux qui sont fournis par la
couche réseau, elle permet d’optimiser les tâches effectuées par la couche réseau et
d’assurer la fragmentation des messages.

La couche session :

Cette couche fournit à la couche du dessus les moyens d’organiser et synchroniser les
dialogues de données aussi permet à des utilisateurs travaillants sur différentes machines
d’établir des sessions entre elles.

La couche présentation :

Elle s’occupe de la syntaxe et de la sémantique des informations transportées


(transmises) en se chargeant notamment de la présentation des données.

5
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

La couche application :

Représente la couche la plus élevée du modèle OSI, elle gère le transfert des
informations entre programmes et applications de type réseau : courrier électronique,
transfert de fichier…etc. [03]

2.5. Protocole TCP/IP :


A. Définition d’un protocole :

Un protocole est une méthode standard qui permet la communication entre des
processus (s’exécutant éventuellement sur différentes machines), c'est-à-dire un ensemble
de règles et de procédures à respecter pour permettre a deux ou plusieurs machines
d’échanger des données entre elles sur un rése au, par analogie, un protocole peut être
comparé à une langue : pour que deux personnes puissent se comprendre, il faut qu’elles
utilisent le même langage , il en existe plusieurs selon ce que l’on attend de la
communication.

Sur Internet, les protocoles utilisés font partie d’une suite de protocole (un ensemble
de protocoles reliés entre eux) qui s’appelle TCP/IP.

Elle contient, entre autre les protocoles suivants :

HTTP,FTP ,ARP,ICPM,IP,TCP,UDP,SMTP, TELNET et NNTP.

B. Protocole TCP/IP :

 Définition :

TCP/IP est une suite de protocoles le sigle TCP/IP signifie « Transmission


Control Protocole/Internet Protocole ».il provient des noms des deux protocoles majeurs
TCP et IP.

TCP /IP représente l’ensemble des règles de communication sur Internet et se base
sur la notion adressage IP, c'est-à-dire le fait de fournir une adresse IP à chaque machine du
réseau afin de pouvoir acheminer des paquets de données. La suite de protocoles TCP/IP est
conçue pour répondre à un certain nombre de critères parmi lesquels :

 Le fractionnement des messages en paquets ;


 L’utilisation d’un système d’adresses ;
 L’acheminement des données sur le réseau (routage) ;
 Le contrôle des erreurs de transmission de données.

6
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

 modèle TCP/IP est ses couches :

Le but de ce modèle c’est de faire communiquer plusieurs machines différentes et


incompatible. Il est inspiré du modèle OSI, mais celui la contient seulement quatre couches.
Actuellement c’est le protocole le plus utilisé.

Fig.II.2.comparaison modèle OSI avec le modèle TCP/IP

7
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

La couche hôte réseau :

Cette couche regroupe toutes les fonctions des couches de niveau 1 et 2 de modèle
OSI. Les tâches qu’elles réalisent sont donc : acheminement des données sur la liaison, la
constitution des trames, la détection et la correction des erreurs de transmission elles
existant.

La couche Internet :

Les rôles de la couche Internet sont similaires à ceux de la couche réseau du modèle
OSI. Donc cette couche est chargée essentiellement de l’acheminement et le routage des
datagrammes. Elles ont la particularité d’être réalisés par un protocole universel : IP
(Internet Protocole).

La couche transport :

La couche transport assure l’acheminement des données et les mécanismes


permettant de connaître l’état de la transmission.

La couche application :

La couche application englobe les applications standards du réseau. [05]

 L’encapsulation :

Lorsque 2 hôtes communiquent, on parle de communication égale à égal : c'est-à-


dire que la couche N de la source communique avec la couche N du destinataire. Pour
pouvoir communiquer entre les couches et entre les hôtes d’un réseau, le modèle OSI a
recourt au principe d’encapsulation. Ce processus conditionne et prépare les données en
leur ajoutant des informations relatives au protocole avant de les transmettre sur le réseau.
Ainsi, en descendant dans les couches du modèle OSI, les données reçoivent des en-têtes,
des en queues et d’autres information.

8
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Fig.I.3. Exemple d’envois de données d’une ressource à une


destination
Lorsqu’une couche de l’émetteur reçoit des données, encapsule ces derniers avec ses
informations puis les passe à la couche inférieure. Comme nous le voyons sur le schéma, les
données qui sont envoyées par l’ordinateur source traversent la couche application, puis la
couche présentation, puis la couche session et les autre couches, ainsi de suite. Une fois
arrivées à la couche physique, les données sont envoyées sur le support. Le mécanisme
inverse à lieu au niveau du destinataire ou une couche réceptionne les données de la couche
inférieure, enlève les informations la concernant (en tête), puis transmet les informations
restantes à la couche supérieure.

9
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

2.6. Le protocole IP

Une adresse IP est un nombre binaire codé sur 32 bits, et attribuée à une hôte, elle
est utilisée pour toute communication avec cet hôte.

Une adresse IP est toujours représentée dans une notion décimale constituée de
quatre nombre, chaque nombre compris entre [0_255] et séparé par un point.

Les adresses IP sont décomposées en deux parties :

1-préfixe identifie le réseau physique auquel est relié à l’ordinateur, en attribue une
valeur unique à chaque réseau. [03]

2-suffixe permet d’adresser un ordinateur.

 Les classes d’adresse IP :


Le protocole IP décompose les adresses d’hôtes en cinq classes de base. Chacune
d’elle attribuant un nombre différent de bits au préfixe et au suffixe de l’adresse.

Le schéma suivant nous définie les cinq classes d’adresse IP :

0 1 2 3 4 78
31
0 Préfixe 7 bits Suffixe 24 bits

Classe A

Classe B 1 0 Préfixe 14 bits Suffixe 16 bits

Classe C 1 1 0 Préfixe 21 bits Suffixe 8 bits

Classe D 1 1 1 0 Suffixe adresse multicast 28 bits

Classe E 1 1 1 1 0 Suffixe adresse multicast 27 bits

Fig.I.4. Classes d’adresse IP

10
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

2.7. Le protocole TCP :

TCP est le protocole de transport le plus important de la suite TCP/I P, son rôle est de
garantir l’arriver des données dans l’ordre et sans duplication.

3. Le modèle client/serveur :
3.1. Définition :

Ce modèle avant tout est un mode de communication (dialogue) entre deux


processus. Le client demande un service au serveur, celui-ci accomplit le service et envoie
au retour des réponses. En général, un serveur est capable de traiter les requêtes de
plusieurs clients. Un serveur permet donc de partager les ressources entre plusieurs clients
qui s’adressent à lui par des requêtes envoyées sous forme de message. [05]

3.2. Le fonctionnement d’un système client/serveur :

Un système client/serveur fonctionne selon le schéma suivant :

Requête
Prise en compte
Programme de la requête

Traitement de la
demande

Réception de la Renvoi de la
réponse requête
Réponse

Client Serveur
Fig.I.5. Architecture client/serveur.
 Le client envoie une requête au serveur grâce à son adresse IP et le port, qui
désigne un service particulier de serveur.
 Le serveur reçoit la demande et répond à l’aide de l’adresse de la machine
cliente et son port.

11
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

-Client : c’est le processus demandant l’exécution d’une opération à un autre par


envoi d’un message contenant les descriptifs de l’opération à exécuter et attend la
réponse à cette opération par un message en retour.

-Serveur (server) : C’est le processus accomplissant une opération sur demande


d’un client et transmettant la réponse à ce client.

-Requête (request) : c’est le message transmit par un client à un serveur décrivant


l’opération à exécuter pour le compte du client.

-Réponse (reply): C’est le message transmis par un serveur à un client suite a


l’exécution d’une opération contenant les paramètres de retour de l’opération.

Jusqu'à ce jour, les développements de la technologie client/serveur se sont


produits en trois grands vagues :

 Premier vague : celle de l’apparition du partage des ressources; différents


dispositifs sont alors mis en commun tel que des imprimantes et des lecteurs.
C’est donc principalement le début des serveurs de fichiers; le client
demande des enregistrements de fichiers au serveur.
 Deuxième vague : Celle des applications centralisées de bases de
données. Le client forme des messages de requêtes pour que le serveur
sélectionne dans sa base l’information demandée et la lui renvoie via le
réseau. Le client reçoit donc juste ce qui l’intéresse et non un fichier complet.
 Troisième vague : Celle des objets distribués qui regroupent toutes les
possibilités de techniques antérieures en leur ajoutant la capacité de répartir
au mieux les fonctions entre clients et serveurs.

12
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

3.3. Les différentes architectures client/serveur :

 L’architecture à deux niveaux :

Dans cette architecture le client demande une ressource et le serveur la lui fournit
directement, en utilisant ses propres ressources, cela signifie que le serveur utilise ces base
de données.

Fig.I.5.architecture à deux niveaux.


 L’architecture à trois niveaux :
Dans cette architecture il existe un niveau intermédiaire, c'est-à-dire que l’on a
généralement une architecture partagée entre :
1. Le client, c'est-à-dire le demandeur qui est généralement et équipée d’une
interface utilisable (un navigateur web) chargée de la présentation ;
2. Le serveur d’application (appelée également middleware), chargé de fournir la
ressource mais faisant appel à un autre serveur ;
3. Le serveur de données fournissant au serveur d’application des
données dont il a besoin.

13
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Fig.I.6. architecture à trois niveaux.


Le middleware : Ensemble des services logiciels construits au-dessus d’un
protocole de transport afin de permettre l’échange de requêtes et des
réponses associées entre client et serveur de manière transparente.

 L’architecture multi niveaux :

C’est une architecture à N niveaux, dans cette architecture un serveur peut


utiliser les services d’un ou plusieurs autres serveurs pour obtenir son propre
service.

14
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Fig.I.8. L’architecture multi niveaux.


 Comparaison entre l’architecture à deux niveaux et à
trois niveaux :

L’architecture à deux niveaux : son serveur est polyvalent capable de fournir


directement les services demandés par le client avec ses propre ressources.
Par contre l’architecture à trois niveaux les applications au niveau serveur sont
délocalisé dans chaque serveur à une tâche à faire et aussi cette architecture a des avantage
par apport à la précédente : [02]
 Une grande flexibilité/souplesse ;
 Une grande sécurité ;
 Des meilleures performances.

15
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

3.4. Avantage et inconvénient du modèle client/serveur :


A. Les avantages :
o Des ressources centralisées : Un serveur peut gérer des ressources
communes à tous les utilisateurs pour éviter les problèmes de
redondances et de contradiction.
o Une meilleure sécurité : Car le nombre de point d’entrée permettant
l’accès aux données est moins important.
o Une administration au niveau serveur : Les clients ont moins d’être
administrés.
o Un réseau évaluatif : Grâce a cette architecture il est possible d’ajouter
ou de supprime des clients sans perturber et modifier le réseau.

B. Les inconvénients :
L’architecture client/serveur a des lacunes parmi lesquels :
oCoût élevé : dû à la technicité du serveur.
oUn maillon faible : le serveur est le seul maillon faible du réseau
client /serveur, étant donnée que tout le réseau est architecturé autour
de lui.
Heureusement, le serveur a une grande tolérance aux pannes (notamment grâce au
système RAID ; qui permet la sauvegarde des données dans des plusieurs supports.)

4. Application web :
4.1. Définition :
En informatique, une application Web (aussi appelée WebApp) est un logiciel applicatif
manipulable grâce à un navigateur Web. De la même manière que les sites Web, une
WebApp est généralement placée sur un serveur et se manipule en actionnant des widgets à
l’aide d’un navigateur Web, via un réseau informatique (Internet, intranet, réseau local,
etc.).

16
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Les messageries web, les systèmes de gestion de contenu, les blogs sont des applications
Web.

Les moteurs de recherches, les logiciels de commerce électronique, les jeux en ligne, les
logiciels de forum peuvent être sous forme d’application Web.

Des appareils réseau tels que les routeurs sont parfois équipés d’une application Web
dans leur micro-logiciel.

Les applications Web font partie de l’évolution des usages et de la technologie du Web.

4.2. Histoire des applications web :


Le concept même d’application web n’est pas récent. En effet, un des premiers langages de
programmation pour le développement d’application web était le « Perl ». Il fut inventé par
Larry Wall en 1987 avant qu’Internet ne devienne accessible au grand public. Mais c’est en
1995, lorsque le programmeur Rasmus Lerdorf rendit le langage PHP disponible à tous que le
développement d’applications web prit vraiment son envol. De nos jours, encore plusieurs
de ces applications sont développées en PHP dont Google, Facebook et Wikipédia.

Quelques mois plus tard, Netscape, ancien et populaire navigateur web, annonçait une
nouvelle technologie, le JavaScript, permettant aux programmeurs de modifier
dynamiquement le contenu d’une page web qui était, jusqu’à ce jour, du texte statique.
Cette technologie permit une toute nouvelle approche dans le développement des
applications web, lesquelles étaient désormais, et encore aujourd’hui, beaucoup plus
interactives pour les usagers. A titre d’exemple, la fonctionnalité Google Instant, permettant
d’afficher des résultats de recherche au moment même où les lettres du mot sont tapées,
fait un usage intensif du JavaScript. Le site web des mises à jour des produits Microsoft
utilise également cette technologie. [05]

 En 1996, deux développeurs, Sabber Bhatia et Jack Smith, lançaient Hotmail.


 En 1997, vint la réputée plateforme Flash, servant à ajouter du contenu interactif
aux sites web, sous le nom de « Shockwave Flash ». Plus tard, après avoir été acquise
par Macromédia puis par Adobe, Flash devint une plateforme de développement
d’applications web interactives.
17
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

 Le 17 janvier 1998, le site Internet Drudge Report annonçait pour la première fois
une nouvelle journalistique sur la toile avant même qu’elle ne soit diffusée dans les
médias télévisuels et imprimés traditionnels. Celle-ci faisait état du scandale
Clinton/Lewinski. Cet événement fut l’élément déclencheur du journalisme en ligne
tel qu’on le connait aujourd’hui. Avant cette date, Internet n’avait jamais été
considéré comme un média de premier plan.
 La même année, la compagnie Google mit en ligne son premier moteur de recherche
qui, par sa nouvelle façon d’indexer les pages web, facilita grandement la recherche
d’informations sur Internet. Google continua d’innover et devint l’une des
entreprises les plus prolifiques en termes d’applications web, en répertoriant les très
populaires Google Maps, Google Docs, Gmail,…
 Au début de l’année 2001, peu après l’explosion de la bulle Internet, Wikipédia fut
lancé comme sous-projet de Nupedia, une encyclopédie traditionnelle en ligne. Pour
développer sa plateforme, Wikipédia utilisa un type d’application web nommée
« wiki » permettant à tout internaute d’ajouter du contenu. Les contributions
vinrent rapidement, et à la fin de la première année d’opération, Wikipédia comptait
déjà 20 000 pages en 18 langues. Aujourd’hui, ce sont près de 21 millions d’articles
en 285 langues qui composent le sixième site web le plus visité au monde, le premier
étant Google.
 En 2003, MySpace fut fondé et plus tard, en 2005 à 2008, le site devenait le média
social le plus visité. MySpace fut une plateforme de lancement pour plusieurs autres
applications web connues telles que YouTube, Slide.com et RockYou!, qui ont toutes
débuté comme modules supplémentaires pour les utilisateurs MySpace avant de
devenir eux-mêmes des sites web à part entière.
 En 2004, lors d’une conférence Web 2.0 donnée par John Batelle et Tim O’Reilly, le
concept du « web en tant que plateforme » fut mentionné pur la première fois.
 En cette même année, un événement très important se produit, le lancement de
Facebook, qui était alors à ses balbutiements, ouvert uniquement aux étudiants.
Comptant un million d’abonnés à la fin de 2004, Facebook est devenu aujourd’hui le
média social le plus utilisé avec plus de 900 millions d’utilisateurs. C’est le deuxième

18
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

site web le plus visité sur la planète et celui qui possède le plus de photos partagées
par les utilisateurs avec un total de 500 milliards de photos téléchargées sur la
plateforme.
 En 2005, YouTube fut officiellement lancé, permettant aux internautes de partager
des vidéos en ligne.
 Twitter, quant à lui, fut lancé en 2006. Avec les années, la popularité de Twitter n’a
fait qu’augmenter, passant de 1.6 million de « tweets » en 2007 à l’impressionnant
chiffre de 340 millions par jour en mars 2012 (ce qui équivaut à près de 4 000
« tweets » par seconde !).
 L’année 2007, fut remarquée par l’apparition de l’iPhone, avènement qui fut très
certainement responsable du nouvel engouement pour les plateformes mobiles et
les applications web. Elles étaient désormais accessibles par téléphone intelligent.
 Au début 2011, la compagnie Kichstarter, qui facilite le financement participatif de
projets en ligne, a atteint les 4 000 projets avec plus de 30 millions de dollars en
donation. D’ailleurs, près de 44% des projets ont été démarrés avec succès à partir
de cette plateforme.

Tel qu’il est remarquable, l’impact des applications web sur la façon d’opérer en affaires, de
transmettre et de recevoir de l’information, et même sur la vie des gens, est considérable.
Les applications web constituent une opportunité de connecter les internautes entre eux et
les entreprises avec leur clientèle. Bref, les développeurs d’applications web façonnent
aujourd’hui le futur numérique de demain.

4.3. La technique de base :


Dans la technologie client/serveur, utilisée pour le World Wide Web, le navigateur web
envoie au serveur des requêtes relatives à des pages web. Le serveur répond aux demandes
en envoyant les pages au navigateur web. Le navigateur affiche alors les pages à l’utilisateur.

Les applications web utilisent cette technique pour mettre en œuvre leur interface
graphique. Celle-ci est composée de pages créées de toutes pièces par le logiciel lors de
chaque requête. Chaque hyperlien contenu dans la page provoque l’envoi d’une nouvelle

19
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

requête, qui donnera en résultat une nouvelle page. A la différence d’un site web statique
où les pages sont des fichiers préalablement enregistrés.

Les pages web contiennent divers widgets tels des boutons poussoirs, des icônes et des
zones de texte, permettant la manipulation de l’application. Chaque manipulation d’un
bouton poussoir provoque l’envoi d’une nouvelle requête. Les pages web peuvent contenir
des applets.

Contrairement à d’autres logiciels, une application web mise en place sur un serveur est
immédiatement utilisable par le consommateur sans procédure d’achat et d’installation sur
son propre ordinateur, du moment que la machine du consommateur est équipé d’un
navigateur web et d’une connexion réseau. Ceci évite des interventions des administrateurs
système, interventions qui sont souvent plus coûteuses que le logiciel lui-même.

L’application web est souvent mise à disposition du consommateur par l’éditeur du logiciel
sur ses propres serveurs (technique appelée Software as a Service).

L’usage du navigateur web comme partie client (un logiciel qui est disponible sur de
nombreux systèmes d’exploitation) assure la portabilité d’une application web. [03]

4.4. Différences entre site web et application web :


Un site web est ce que l’on retrouve lorsqu’on entre une adresse et qu’on atterrit sur une
page. Le site correspond à cette page et toute page reliée qui est gérée par la même entité
(souvent sous le même nom de domaine). Le rôle principal d’un site web est de fournir et
présenter de l’information aux visiteurs. Un blogue, un site de nouvelles ou un site
d’information sur un produit ou une compagnie sont de bons exemples de sites web.

Une application web est tout site web qui permet à ses utilisateurs d’accomplir des
tâches spécifiques. Une application gère donc généralement des utilisateurs et toutes sortes
de données selon les requis spécifiques au projet.

20
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Pour simplifier les choses, un site web c’est le fait de visualiser une page web. Une
application web, c’est le fait d’interagir avec une page web, la modifier dans son contenu,
pouvoir faire certaines choses avec.

4.5. Utilisation :
De nos jours les applications web sont omniprésentes, elles font partie de l’évolution des
technologies correspondant à ce que l’on appelle « le Web 2.0 ».

La technologie des applications web permet de nombreux usages. Les usages populaires
sont les moteurs de recherche, le webmail, le commerce électronique et les jeux en ligne.

 Un moteur de recherche est une application web qui recherche des documents.
 Un webmail est une application web pour recevoir et envoyer du courrier
électronique. La présentation des documents est similaire à celle d’un site web,
cependant les documents sont générés par le logiciel lors de chaque demande. Le
système de gestion de contenu effectue les traitements nécessaires à la mise en
forme et la présentation des documents.
 Un weblog est un système de gestion de contenu où des éléments de contenu sont
présentés dans l’ordre chronologique de leur date de création.
 Un wiki (de l’hawaïen wikiwiki qui signifie vite) est un système de gestion de contenu
qui vise à simplifier la création collaborative des documents. Il autorise plusieurs
personnes à effectuer des modifications simultanées, et est équipé d’espaces de
discussion.
 Un site web marchand est un système de gestion de contenu, où le contenu est des
annonces concernant des produits. Il est utilisé pour la vente par correspondance.
Les visites et les opérations d’achat sont enregistrées à des fins de marketing. Les
sites web marchands sont utilisés aussi bien pour la vente des produits d’une société
que pour des ventes entre particuliers ou des ventes aux enchères.
 Un jeu par navigateur est un jeu vidéo réalisé sous la forme d’une application web.
 Un logiciel de forum permet des discussions ouvertes entre des utilisateurs : un
utilisateur écrit un message, et ce message peut être lu par tous les autres

21
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

utilisateurs. Les logiciels de forums sont parfois réalisés sous forme d’application
web.
 La messagerie instantanée (an anglais « chat ») permet l’échange instantané de
messages texte entre différents utilisateurs. Les logiciels de messagerie instantanée
sont parfois réalisés sous forme d’application web. Les messages peuvent être
transmis à un autre utilisateur du logiciel, ou un téléphone portable via le short
message service (abrégé SMS).
 « Google Maps » est une application web qui permet de consulter des cartes
géographiques du monde entier.
 « Facebook »est une application web qui permet à chaque utilisateur de se constituer
un réseau social (amis, associés, personnes qui partagent les mêmes centres
d’intérêt). [04]
4.6. Technologie :
Dans la technologie la plus courante, l’application web s’oriente autour d’un serveur web
sur lequel est branché le logiciel applicatif, le tout parfois accompagné d’un serveur de base
de données. L’ensemble est appelé « serveur d’application ».

Le code source du logiciel applicatif est placé directement dans des pages web. Ces pages
sont stockées par le serveur. Lorsque le client demande une page, le serveur web va
rechercher la page, puis exécute les instructions qu’elle contient. Ces instructions peuvent
faire appel au serveur de base de données. Le serveur web transmet la page avec le résultat
de l’exécution au client.

La transmission des informations entre le client et le serveur se fait selon le protocole


HTTP, protocole également utilisé pour les sites web. Ce qui permet d’utiliser le même
logiciel client- un navigateur web.

Les applications web font souvent usage du mécanisme des cookies : en réponse à une
requête, le serveur envoie une information de repérage au client (le cookie). Puis le client va
lui renvoyer cette information lors de la prochaine requête. Le mécanisme est utilisé pour
identifier le client et suivre les manipulations.

22
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Les pages web peuvent en outre contenir des applets. Ce sont des morceaux de code
source qui seront exécutés par le navigateur web après transmission de la page,
contrairement à la majorité du code source qui est exécuté par le serveur web avant la
transmission. ActiveX, Java, AdobeFlash et Silverlight sont des technologies utilisées pour les
applets.

Le logiciel client (le navigateur web) est identique à celui utilisé pour consulter un site
web. Les logiciels nécessaires pour exécuter les applets sont inclus dans les navigateurs,
parfois sous forme de complément (plugin).

 Les plateformes :
 .NET : c’est une plateforme proposée par Microsoft, respecte les standards actuels
sur le web (HTTP, XML, SOAP, UDDI, WSDL,…), développé dans l’environnement
Visual Studio.net (commercial) et Matrix (gratuit), et exécuté sous l’environnement
Common Language Runtime (CLR). Elle intègre la base de données ADO.net et repose
sur le Framework .NET. Les applications sous cette plateforme peuvent être écrites
dans tous langage compatible avec le CLR, y compris Visual Basic et C#.
 J2EE : proposée par SUN, ce terme signifie Java Entreprise Edition, et était
anciennement raccourci en « J2EE ». Il fait quant à lui référence à une extension de la
plateforme standard. Autrement dit, la plateforme Java EE est construite sur le
langage Java et la plateforme Java SE, et elle y ajoute un grand nombre de
bibliothèques remplissant tout un tas de fonctionnalités que la plateforme standard
ne remplie pas d’origine. L’objectif majeur de Java EE est de faciliter le
développement d’applications web robustes et distribuées, déployées et exécutées
sur un serveur d’applications.

Le tableau suivant recense les principaux points communs et différences des deux
principales plateformes :

23
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Java (SE EE) .NET


Environnement Java Virtual Machine (JVM) Commun Language Runtime
d’exécution (CLR)
Format de la Bytecode Microsoft Intermediate
compilation Language (MSIL)
Langage Mono langage : Java uniquement Multi-langage dont : C#, C++,
Quelques solutions open source Visual Basic, .Net, JScript,
permettent de générer du bytecode Delphi, Cobol…
(JPython,…)
Mode d’exécution Mode interprété ou compilateur JIT Compilateur JIT
Système cible Support pour tous les systèmes Plateforme Windows
proposant un JVM uniquement
Quelques solutions open
source permettent
l’exécution sur d’autres
plateformes (Mono sous
Linux)
Mode de diffusion Fournie sous la forme de spécifications Fournie sous la forme de
avec une implémentation de référence produit
Chaque spécification peut être
implémentée par un tiers.
IDE Nombreux outils commerciaux et open Microsoft Visual Studio
source (Eclipsse, NetBeans)
Evolutions Gérées par le JCP (Java Community Uniquement à l’initiative de
Process composé de membres de Microsoft notamment pour
nombreuses sociétés ou d’individus) les bibliothèques.
Gestion de la Gorbage collector Gorbage collector
mémoire
Packaging Archive jar, war ou ear selon le type de Assembly (.dll) ou exécutable
projet (.exe)

24
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

Serveur Nombreux serveurs d’applications J2EE IIS uniquement


d’applications (Websphere, Weblogic, OAS, JBoss,
Jonas,…)

Tab.I.1. Principales plateformes

 Serveurs d’applications :

Le serveur d’application constitue le noyau des architectures multi niveaux. Son rôle est
d’assurer la logique métier des applications en découplant celle-ci des présentations et des
accès aux données et de permettre une évolution des niveaux indépendamment des autres.
En voici quelques exemples de serveurs d’application : [01]

 Borland appServer (BES).


 ColdFusion d’Allaire (Macromédia).
 iPlanet Application Server (Com one) de Sun.
 .Net Server de Microsoft.
 Oracle 9i Application Server d’Oracle.
 WebLogic Server de BEA Systems.
 WebSphere Application Server d’IBM.
 JBoss (logiciel libre).
 JRun de Allaire.
 SilverStream Application Server de SilverStream.
 Tomcat d’Apache.
 L’accès aux bases de données :

Le Framework est utilisé pour pourvoir accéder aux bases de données. C’est un ensemble
de composants qui servent à créer l’architecture et les grandes lignes d’une application. On
peut le voir comme une boîte à outils géante, conçue par un plusieurs développeurs et mise
à disposition d’autres développeurs, afin de faciliter leur travail. Il existe des Frameworks
dans beaucoup de langages et plateforme, ce n’est pas un concept propre au
développement web en particulier. Parmi les Framework les plus connu, on peut citer :
25
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

 .NET Framework : il peut être utilisé par un système d’exploitation Microsoft


Windows et Microsoft Windows Mobile depuis la version 5. Une version légère et
limitée fournie avec un moteur d’exécution fonctionnant à l’intérieur d’un navigateur
ou d’un périphérique mobile est disponible sous le nom de Silverlight. La version 3.0
du Framework est intégrée à Windows Vista et à la plupart des versions de Windows
Server 2008 ou téléchargeable depuis le site de l’éditeur Microsoft. Ce Framework
s’appuie sur la norme Common Language Infrastructure (CLI) qui est indépendante
du langage de programmation utilisé. Ainsi tous les langages compatibles respectant
la norme CLI ont accès à toutes les bibliothèques installées dans l’environnement
d’exécution. Ce Framework est un sous ensemble de la technologie Microsoft .NET, il
propose une approche unifiée à la conception d’applications Windows ou Web, tout
en introduisant des facilités pour le développement, le déploiement et la
maintenance d’applications.
 Hibernate : c’est un Framework open source gérant la persistance des objets en base
de données relationnelle. Il est adaptable en termes d’architecture, il peut donc être
utilisé aussi bien dans un développement web léger de type Apache Tomcat ou dans
un environnement J2EE complet : WebSphere, JBoss Application Server et Oracle
WebLogic Server. Il apporte une solution aux problèmes d’adaptation entre le
paradigme objet et les SGBD en remplaçant les accès à la base de données par des
appels à des méthodes objet de haut niveau.
 Struts : est un Framework libre servant au développement d’applications web Java
EE. Il utilise et étend l’API Servlet Java afin d’encourager les développeurs à adopter
l’architecture MVC. Struts a été créé par Craig McClanahan et donné à la fondation
Apache en mai 2000. Il a fait partie du projet Jakarta de mai 2000 jusqu’en mars
2004. Cette infrastructure permet la conception et l’implémentation d’applications
web de taille importante par différents groupes de personnes. En d’autres termes, les
designers, développeurs de composants logiciels peuvent gérer leur propre part du
projet de manière découplée. Struts est un logiciel libre distribué selon les termes de
la licence Apache.

Il existe beaucoup d’autres Frameworks tels que MFC, Spring, JPOX,…

26
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

 Les langages de programmation :

Plusieurs langages de programmation sont utilisés dans le développement d’application


web.

 HTML (Hyper-Text Markup Language) : c’est tout simplement le langage dans lequel
sont écrites des pages web. Ce langage repose sur un système de balises, comme par
exemple <head>. Mais nul besoin de les connaître pour réaliser une page web car il
existe de nombreux éditeurs de pages web qui permettent de créer des pages web
comme on crée un document Word (Mozilla NVU, Macromedia Dreamweaver, etc).
A noter qu’on ne parle pas de langage de programmation pour HTML mais de
langage de présentation.
 CSS (Cascading Style Sheet = feuille de Style en cascade) : est utilisé pour alléger le
code HTML. Pour cela, on crée généralement un fichier *.css dans lequel on entre
toutes les instructions codant le style de la page web (couleur d’arrière-plan, type de
blocs, de bordures, etc.). En faisant appel à ce fichier dans la page HTML, on peut
désigner un style lourd et complexe avec une simple petite balise. De plus si la CSS
est employée dans un site entier (comme c’est toujours le cas), il suffit de mettre à
jour la CSS pour refaire le design du site en entier.
 SQL (Structured Query Language) : est un langage d’interrogation de base de
données très populaire. Il consiste aujourd’hui une norme implémentée par de
nombreux SGBDs comme Oracle, PostgreSQL et MySQL.
 XML : langage à balise strict permettant de stocker n’importe quelles données.
 JavaScript : initialement appelé LiveScript, est un langage de programmation pour les
applets, développé par Netscape. Les applets écrites dans langage sont exécutées par
un interprète inclus dans le navigateur web. De nombreux navigateurs web ont un
interprète JavaScript.
 Java : est un langage de programmation développé par Sun Microsystems, qui peut
être utilisé pour les applets. Les applets écrites dans ce langage sont préalablement
compilées, et exécutées par un logiciel branché au navigateur web, le plug-in Java
(traduction littéral : qui se branche dessus).

27
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

 Visual Basic (VB) : est un langage de programmation événementielle de troisième


génération ainsi qu’un environnement de développement intégré, créé par Microsoft
pour son modèle de programmation COM. Visual Basic est directement dérivé du
BASIC et permet le développement rapide d’applications, la création d’interfaces
utilisateur graphiques, l’accès aux bases de données en utilisant les technologies
DAO, ADO et RDO, ainsi que la création de contrôle ou objets ActiveX. Les langages
de script tels que Visual Basic for Application et VBScript sont syntaxiquement
proches de Visual Basic, mais s’utilisent et se comportent de façon sensiblement
différente. Visual Basic est un des langages les plus utilisés pour l’écriture
d’applications commerciales. Il a également été très utilisés dans le monde de
l’ingénierie et de la recherche appliquée en raison de sa capacité à permettre des
développements très rapides et très efficients permettant ainsi aux scientifiques de
se consacrer davantage à l’algorithmique et moins aux aspects formels du codage.
Bill Gates y était particulièrement attaché, probablement parce que son premier
succès avait été un programme écrit en BASIC pour l’Altair, premier ordinateur grand
public.
 C# : c’est un langage proposé par Microsoft, orienté objet, dont la syntaxe est très
proche de C (et donc de Java).
 Python : c’est un langage de programmation objet, multi-paradigme et
multiplateformes. Il favorise la programmation impérative structurée et orienté
objet. Il est doté d’un typage dynamique fort, d’une gestion automatique de la
mémoire par ramasse-miettes et d’un système de gestion d’exceptions, il est ainsi
similaire à Perl, Ruby, Schema, Smaltalk et Tcl. Il est placé sous une licence libre et
fonctionne sur la plupart des plateformes informatiques, des supercalculateurs aux
ordinateurs centraux, de Windows à Unix en passant par Linux, Mac OS, ou encore
Android, iOS et aussi avec Java ou encore .NET. Il est conçu pour optimiser la
productivité des programmeurs en offrant des outils de haut niveau et une syntaxe
simple à utiliser. Il est utilisé principalement comme langage de scripts.
 PHP (Hypertext Preprocessor) : plus connu sous son sigle PHP, est un langage de
programmation compilé à la volée libre, principalement utilisé pour produire des

28
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

pages web dynamiques via un serveur HTTP, mais pouvant également fonctionner
comme n’importe quel langage interprète de façon locale. PHP est un langage
impératif disposant depuis la version 5 de fonctionnalités de modèle objet
complètes.
 Ruby : est un langage de programmation libre, il est interprété, orienté objet et
multi-paradigme. Le langage a été standardisé au Japon en 2011, et en 2012 par
l’organisation internationale de normalisation (ISO). [03]

Ci-après, un tableau montrant un sondage fait sur le net pour les langages serveur
préférés par les développeurs web :

Langage Nombre d’opinions Pourcentage


PHP 811 60,39%
ASP 40 2,98%
VB.NET (ASP.NET) 41 3,05%
C# (ASP.NET) 102 7,59%
Java (JSP, Servlets) 232 17,27%
Perl 14 1,04%
Python 19 1,41%
Rebol 2 0,15%
Coldfusion 6 0,45%
CGI / C 8 0,60%
Delphi 21 1,56
Webdev 9 0,67%
Autres 19 1,41%
Sans opinion 19 1,14%

Tab.I.2. Résultat du sondage.

29
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

 Autres technologies utilisés dans le développement


d’applications web :
 WebObjects : développé par Apple, est un logiciel de serveur web qui exécute le
code source contenu dans les pages, code source écrit an langage Java.
 ASP : est une technologie développée par Microsoft, composée d’un interprète, qui
se branche sur le logiciel serveur web Internet Information Services. L’interprète
exécute le code source contenu dans les pages, code source écrit en langage
VBScript.
 ASP .Net : est une technologie développée par Microsoft en remplacement de ASP,
composée d’un logiciel qui se branche su le logiciel de serveur web Internet
Information Services et qui exécute le logiciel applicatif. Ce dernier est composé de
pages contenant du code source écrit dans un langage qui utilise le Framework de
programmation .Net (Visual Basic .NET ou C#), le logiciel applicatif est préalablement
compilé.
 JSP : est une technologie développée par Sun Microsystems, composée d’un logiciel
de serveur web auquel peut se brancher un logiciel applicatif écrit en langage Java. Le
logiciel applicatif est composé de pages web contenant du code source
préalablement compilé.
 LAMP (Linux – Apache –MySQL – PHP) : est une suite de logiciels open source qui,
utilisés ensemble, permettent de réaliser des serveurs d’application. Par définition,
cette suite est composée du système d’exploitation Linux, du logiciel serveur web
Apache, de l’interprète PHP, et du SGBD MySQL.
 Wamp (Windows – Apache – MySQL – PHP) : est une suite de logiciels qui, utilisés
ensemble, permettent de réaliser des serveurs d’application. Par définition, cette
suite est composée du système d’exploitation Windows, du logiciel serveur web
Apache, de l’interprète PHP, et du SGBD MySQL.
 Une applet : est un morceau de logiciel incorporé dans une page web, et exécuté par
le navigateur web de l’ordinateur client. Lorsque l’utilisateur actionne un widget
placé dans une page web, l’applet peut alors modifier la présentation de la page

30
1_Chapitre : Généralités sur les Réseaux

(technique appelée DHTML), afficher des messages ou envoyer des requêtes au


serveur d’application.
 Le Document Object Model (abrégé DOM) : est un ensemble d’objets normalisé qui
représente la page affichée, ainsi que le navigateur web. Le DOM est l’interface de
programmation utilisée dans les applets pour effectuer des modifications sur la page.
 Ajax : cette méthode consiste à utiliser de manière conjointe des technologies telles
que JavaScript, CSS, XML, le DOM et le XMLHttpRequest dans le but de réaliser des
applications web qui offrent une maniabilité et un confort d’utilisation supérieur à ce
qui se faisait jusqu’alors (les Rich Internet Application (abrégé RIA)).
 ActiveX : est une technologie développé par Microsoft ou des composants logiciel
peuvent être inclus en tant qu’applet dans des pages web. Cette technologie
nécessite un système d’exploitation Windows sur l’ordinateur client.
 Flash : est une technologie développée par Adobe. Un logiciel branché au navigateur,
le plug-in Flash permet d’afficher des animations, des images vectorielles, des vidéo,
et exécuter des applets. Il comporte un interprète pour des applets en langage de
programmation ActionScript, un langage similaire à JavaScript. Cette technologie est
d’usage courant pour les jeux vidéo en ligne. [06]
5. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons traité certaines notions des nouvelles technologies de
l’information et de la communication, voir : les réseaux, le web, l’architecture
client/serveur et les applications web.

Les différents concepts traités au cours de ce chapitre nous aiderons à mieux


comprendre notre mode d’opération et les notions fondamentales pour mener à bien
notre travail.

31
CHAPITRE II
Organisme d’accueil
2_Chapitre : Organisme d’accueil

1. Introduction :

Nous présentons dans ce chapitre l’organisme qui nous a accueillit pour développer notre
application web afin de faire l’inventaire du parc informatique.
Nous avons donc fais un inventaire de tout le matériel informatique disponible au niveau de
cet organisme qui compte un parc informatique assez conséquent.
C’est d’ailleurs au cours de ce chapitre que nous pourrons détailler toutes les données qu’on
a intégrer dans la base de donnée de notre application « GPI ».

2. Le tourisme :

2.1. Définition du tourisme :


Il est certainement difficile de donner une définition exhaustive du tourisme en raison de
l’évolution de sa perception, de son impact et de l’objectif visé à travers la consommation ou
l’exercice du tourisme.
Le tourisme est avant tout une activité économique ayant des effets sur l’emploi, la balance
des paiements, la production, l’investissement, les prix et la consommation entres autres. Il est
une source de profit et de revenu.
Le tourisme est le fait de voyager ou de parcourir pour son plaisir, un lieu autre que celui où
l’on vit habituellement, le tourisme peut jouer un rôle important dans le développement durable.
Le tourisme est un domaine qui a pris de l'élan en Algérie durant ces dernières années,
nombreuses sont les agences de voyage et de tourisme qui contribuent à rendre ce domaine plus
fructueux et sa réalisation possible. [08]
2.2. Le tourisme et internet :
L'arrivée d’Internet et des technologies de l’information et de la communication a produit
d’importantes mutations dans l’industrie du voyage et dans le secteur du tourisme :
Nouvelles méthodes de travail, commercialisation en ligne des produits touristiques (hôtels,
transferts, billetterie, séjours…).

32
2_Chapitre : Organisme d’accueil

Internet a donc bouleversé les méthodes de promotion et de communication des acteurs du


marché du tourisme en leur ouvrant des champs importants de développement et de nouvelles
opportunités de marché : conquête de nouveaux publics, promotion plus étendue de leur
territoire...
Grâce à l’accès public à l’Internet, un nombre important de réservations sont effectuées en
ligne et plus de la moitié de tous les voyageurs utilise Internet pour des informations sur leur
destination Voyage, et des offres spéciales…
Les agences de tourisme et de voyages ont développé une présence sur Internet en créant
des sites Web avec des informations détaillées et les capacités de réservation en ligne.
Les agences de tourisme et de Voyage utilisent également les services des grandes réserves
de systèmes informatiques des entreprises. [10]

2.3. Le ‘e-tourisme’ :
Le tourisme électronique, autrement nommé le e-tourisme désigne les activités du secteur
du tourisme, sur Internet. Même s'il est de plus en plus réducteur aujourd’hui de parler d’e-
tourisme tant le tourisme et les nouvelles technologies sont inexorablement voués à converger
complètement vers un tourisme numérique. Pour les usagers, le e-tourisme offre des moyens de
préparer, d'organiser et de réserver ses voyages via Internet : identification de la destination,
achat du transport, élaboration d'un itinéraire, réservation d'un hébergement, échange
d'informations avec les autres internautes. Apparu en 1998, le e-tourisme est aujourd'hui un mode
de promotion et de réservation incontournable dans les secteurs du tourisme et du voyage. Les
utilisateurs et consommateurs du e-tourisme sont désignés par l'univers du marketing comme
des touristonautes ou des touristes en ligne.
Le secteur du e-tourisme rassemble aujourd'hui de nombreux acteurs du secteur touristique
ainsi que des nouveaux entrants pure Play.
 Entreprises touristiques : agence de voyage en ligne, prestataire hôteliers, compagnie
aérienne, ferroviaire ou de navigation
 Édition et publication : guide de voyage, magazine, blogs de voyage (les « infomédiaires »,
sites internet spécialisés dans les informations sur le voyage), site d'avis de voyageurs
(Tripadvisor,Vinivi, Holidaycheck, Zoover, Trivago).

33
2_Chapitre : Organisme d’accueil

 Technologies : comparateur de prix, agrégateur, moteur de


recherche et métamoteur spécialisé dans le voyage
 Acteurs institutionnels : office de tourisme, CRT, CDT, Ministre, observatoires. [10]

3. Agence de voyage:

3.1. Présentation:
Une agence de voyages est une entreprise qui propose et vend des offres de voyages à ses
clients. Elle joue le rôle d'intermédiaire entre les consommateurs et les différents prestataires de
services présents sur le marché du tourisme : Tour-opérateurs, compagnies aériennes, hôteliers,
loueurs de voiture, assurances voyage, etc.
Les agences de voyages, de par leur proximité avec le client, ont également un rôle de conseil :
elles avertissement et informent les consommateurs des formalités à accomplir avant tout voyage ou
séjour à l'étranger, conseillent et établissent une offre personnalisée en fonction des attentes et
désirs du client.
Généralement, les agences de voyages proposent à la vente les offres composées par les
Tour-opérateurs. Elles constituent donc un intermédiaire entre le tour-opérateur et le
consommateur, lequel ne traite alors qu'avec l'agence de voyages. Les agences de voyages sont alors
traditionnellement rémunérées par une commission sur les prestations vendues.
Néanmoins, il est de plus en plus fréquent que les agences de voyages composent elles-mêmes les
offres qu'elles proposent ensuite à leur clients, en regroupant les services qui leur sont présentés par
les différents prestataires du marché du tourisme. Elles s'affranchissent alors du concours des tour-
opérateurs pour offrir de façon autonome des « packages » ou encore « forfaits touristiques »
rassemblant différentes prestations.
Dès lors, la rémunération des agences de voyages ne vient plus seulement des tours opérateurs
dont elles vendent les « packages » mais de leur propre rémunération sur les services fournis par les
prestataires partenaires ainsi que de leurs clients voyageurs qui sous forme d'honoraires de conseil et
de réservation.
Ainsi, alors que les tour-opérateurs s'aventurent de plus en plus sur le terrain d'activité des
agences de voyages en proposant leurs offres directement sur internet, les agences de voyages ont

34
2_Chapitre : Organisme d’accueil

également tendance à empiéter sur le domaine des tour-opérateurs en proposant leurs propres
forfaits négociés directement avec les prestataires de services.

3.2. Définition:
Selon le site gouvernemental www.tourisme.gouv.fr, l'agence de voyages est une société
commerciale dirigée par une personne physique ou morale qui propose à la clientèle des prestations
touristiques relatives :
 soit à des voyages ou séjours individuels ou collectifs donnant lieu ou non à un forfait touristique
(incluant une nuitée)
 soit des services tels que la délivrance de titres de transport, de réservations d'hébergement ou
liés à l'accueil touristique, ou à des congrès ou manifestations (visites guidées, billetterie, etc.…).
La profession d'agent de voyages est une profession réglementée qui est organisée en voyagistes
(tour-opérateurs) et en agences distributrices auprès de la clientèle.
La distinction est donc généralement la suivante : « agence de voyages » pour les agences
distributrices de séjour auprès de la clientèle et « tour opérateur (ou voyagiste) », professionnel
assemblant différentes prestations fournies par des prestataires. [11]

4. Définition d’un tour opérateur ou voyagiste:


Un « tour-opérateur » (de l'anglais tour operator), ou « voyagiste » est un organisme chargé
d'assembler plusieurs prestations de ses fournisseurs (compagnies aériennes, hôteliers,
autocaristes, restaurateurs, guides, etc.) et de les vendre à un prix tout compris, c'est-à-dire un «
forfait » ou « package ».
Il réunit des prestations qu'il achète à prix négociés, en négociant lui-même ou par
l'intermédiaire d'agences réceptives (agences de voyages sur place) et anticipe la demande de la
clientèle en proposant ses offres de forfaits en brochure.
La négociation des prix des services compris dans le forfait est facilitée par le nombre important de
partenaires que le tour-opérateur possède.

35
2_Chapitre : Organisme d’accueil

Le tour-opérateur propose des produits incluant différentes prestations mais n'offre pas de
séjours personnalisés en fonction de la demande du client. Il négocie les prix des prestations de
voyages auprès des prestataires du marché touristique et traite directement avec les agences de
voyages en leur vendant les packages ainsi créés.
Le tour-opérateur n'a pas vocation à se rapprocher du consommateur final. Il ne fait
généralement affaire qu'avec les professionnels du secteur (B to B = Business to Business).
Néanmoins, cette affirmation doit être relativisée par l'apparition d'un nouveau mode de
vente des forfaits touristiques : Internet.
Pendant longtemps, les tour-opérateurs commercialisaient leurs forfaits uniquement par les agences
de voyages, à qui ils reversaient une commission. [12]
Ce mode de distribution, bien que restant encore majoritaire, doit faire face aujourd'hui à la
concurrence d'Internet. Aujourd'hui, de plus en plus de voyagistes proposent leurs packages sur
Internet, donc directement au consommateur final (B to C = Business to Consumer).
Les tour-opérateurs ne se contentent donc plus des relations entre professionnels et développent
aujourd'hui une réelle offre de forfaits touristiques directement aux consommateurs sur Internet.

5. Présentation d’Air Plus Tourisme

5.1. Historique d’Air Plus Tourisme


C’est en 2003 que la première agence Air Plus Tourisme a été crée, sous forme d’une société
à responsabilité limité (SARL), la politique de cette agence en ce temps était orientée vers la
satisfaction des besoins de la clientèle de sa région.

En 2005, Apres avoir obtenue l’agrément IATA, l’agence a pu acquérir une autonomie
aérienne en signant plusieurs contrat de collaboration avec des compagnies aériennes tel que Air
Algérie, Aigle Azur, Tunis Air, Royale Air Maroc, Air France,…etc

En 2007, Un nouveau point de vente fut aménagé à Bejaïa pour faire face a la demande
croissante des clients,

36
2_Chapitre : Organisme d’accueil

Ce dernier a été transféré à Alger en 2009, d’autres points de ventes sont en phase de
lancement pour les jours qui viennent.

En Mai 2010 Air Plus Tourisme devient un tour opérateur ; une centrale de réservation est
née, elle compte trois représentations exclusives de géant européen de la réservation en ligne GTA,
RESTEL, HOTELBEDS et GOVOVAGES.

Le 01 Décembre 2010, le site Web d’Air Plus Tourisme a vue le jour, une centrale de
réservation Algérienne en ligne, une nouveauté dans le monde du tourisme en Algérie
(www.airplusvoyages.com), a travers lequel nous avons commencé a commercialiser les destinations
et circuits du pays, d’autres destinations des pays voisin ont été intégrées par la suite comme le
Maroc, Tunisie, et Dubaï,…etc, et ceux des pays les plus fréquents à la demande des clients.

En 2013, Air Plus compte désormais plusieurs partenaires a son actif dans la nouvelle
représentation de KUONI Global Travel Services et SIXT pour les transferts, d’où l’élaboration d’un
nouveau plan de mise à niveau et de modernisation de l’entreprise, qui est axé sur :

 L’achèvement des travaux de la nouvelle centrale à Tizi Ouzou.


 La mise en place d’une nouvelle stratégie commerciale adaptée aux nouvelles
règles de l’économie du marché.
 La mise en place d’un système interne de communication.
Au cours de l’année 2013, Air plus tourisme a fait voyager plus d’un million de personne à
travers le monde pour un chiffre d’affaire globale de 26% par années depuis la période 2007. [12]

5.2. Objectifs d’Air Plus Tourisme


L’agence Air Plus Tourisme en tant qu’intermédiaire des affaires touristiques, négocie sa
place dans l’arène des agences de voyages nationales et internationales en fixant des objectifs à
court, moyen et long terme en respectant le rôle moteur qu’elle doit jouer dans la croissance
économique, parmi ses objectifs fixés sont :

37
2_Chapitre : Organisme d’accueil

 Développement de l’activité touristique ;


 Amélioration des structures commerciales ;
 Mise en place d’un programme de fidélisation de la clientèle ;
 Réduction des coûts d’exploitation et de maintenance ;
 Développement et mise en œuvre d’outils adaptés à l’environnement
concurrentiel ;
 Maîtrise du contrôle de gestion (réduction des coûts, équilibre financier,
rentabilité accrue) ;
 Fournir un service approprié, en tenant compte des exigences de la
concurrence et de la variation saisonnière ;
 Poursuivre le programme d’investissement en s’attelant sur le plus urgent ;
 Établir des relations de partenariat national et international dans les domaines
commerciaux et techniques ;
 Mise en œuvre d’un système de gestion et de contrôle de la qualité de service.
AIR PLUS ambitionne d'assurer la promotion du produit Algérie sur toutes ses formes:

 Nord : Balnéaire- Montagne.


 Porte du Désert : Oasis- Haut Plateaux.
 Désert Rouge : Saoura.
 Extrême sud : Hoggar- Tassili.

Afin de s’approcher et de servir d’avantage la clientèle Air plus s’est aussi implanté à Alger.
Elle possède donc deux points de vente :

 Le premier à Tizi Ouzou.


 Le deuxième à Alger.
Bientôt l’ouverture de deux nouveaux points de ventes à Bejaia et un deuxième à Alger.
Ces points de ventes sont chaqu’un structuré comme dans la figure qui suit : [12]

38
2_Chapitre : Organisme d’accueil

Fig.II.1 : Structuration des points de ventes de Air Plus Tourisme.

Dotée de tous les moyens humains et matériels, son activité est principalement axée sur la
vente d’une gamme de produits touristiques (hôtel, séjour, excursion,…) de qualité.

Membre de l’IATA (International Air Transport Association), elle émet une billetterie aérienne
sur toutes les destinations.

AIR PLUS, est aussi un Tour Opérateur, car elle conçoit et distribue ces produits et ces services
aux différents revendeurs conventionnés (agences de voyages) et aux entreprises.

Au profit de ces dernières, elle prend en charge l’ensemble de leurs préoccupations en


matière de voyages professionnels, de manifestations événementielles (congrès, conférences,
séminaires…), de séjours d’agrément, en faveur de leurs cadres et de leurs travailleurs.

Pour le grand public (marché local), elle dispose d’un riche éventail de destinations
sélectionnées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, pour que le séjour des postulants, soit le plus
agréable possible.

Elle est également présente sur le marché international en assistant aux foires et aux salons
du tourisme à l’étranger afin de promouvoir les destinations en Algérie.

39
2_Chapitre : Organisme d’accueil

5.3. La clientèle d’Air Plus Tourisme


Les clientèles de Air Plus Tourisme est très diversifiée néanmoins on peut la classer en deux
catégories :

5.3.1. Clientèles B2B (Business to Business)

 Les entreprises des hydrocarbures (STH, PGSP, BP,…etc)


 Entreprises de matériaux de construction (BRTHO)
 Entreprises des transports maritimes (BMT)
 Les distributeurs pharmaceutiques (DIMED, ABC Pharm, El Kendi, Groupe
Hydra Pharm)
 Agences de voyages et de tourismes (prés de 100 agences de voyage
conventionnées)
 Les petites et moyennes entreprises

5.3.2. Clientèles B2C (Business to Client)

Les particuliers (la clientèle dit non commerçante) Cette catégorie regroupe :
 Profession libérale (médecins, avocats,…etc)
 Les particuliers ou salariés

5.4. Les services de l’agence Air Plus Tourisme:

 Organisation de tous types de séjours : touristiques, linguistiques, d’affaire…etc.


 La prise en charge totale et complète et assistance pour le pèlerinage et OMRA.
 La réservation de titre de transport sur les différentes compagnies aériennes qu’elles soient
régulières (Air Algérie, air France, Aigle azur, Egypte Air, Lufthansa, Tunis Air, Royal Maroc Air,
Qatar Airways, Iberia, Spanier, …etc.) ou même charter ou les compagnies Low-cost.

40
2_Chapitre : Organisme d’accueil

 La réservation d’hébergement en toutes catégories confondues en choisissant sur une gamme


de plus de 200 hôtels conventionnés sur le territoire national ainsi que plus de 35000
établissements hôteliers dans le monde à savoir :les hôtels de luxe, hôtels, club, appart-hôtel,
bungalows , auberges, hôtels urbains, balnéaires…etc.
 Les transferts : assurer la navette d’un client entre l’hôtel et l’aéroport. (mise à disposition
d’une flotte automobile (Fourgon, Bus, Mini Bus, Voiture VIP) et un personnel qualifié).
 La location de voiture avec ou sans chauffeur notamment avec les plus grandes compagnies
de location des véhicule : Avis, Europe car …etc.
 L’Evénementiel en Algérie comme à l’Etranger, l’organisation des séminaires, colloques et
autres Manifestations Scientifiques et Culturelles. [12]

5.5. Les partenaires de l’entreprise :

GTA Est un système de réservations international dont Air plus à la charge et la gestion et
commercialise un portefeuille de plus de 35.000 hôtels dans le monde, classés en différents
segments en fonction du type d'établissement: Ville, Campagne, Charme et Plage

GO VOYAGES : est un "Tour-opérateur" spécialisé dans la vente de billets d'avion au meilleur


prix, de séjours, "Package Dynamique" (transport + hôtel), mais aussi dans toute une gamme de
produits touristiques : hôtels, voitures, séjours packagés, séjours de luxe, croisières et ski.
En 2008, GO VOYAGES à fait voyager 1 710 225 passagers croisières et ski.

5.6. Les conditions de vente :


Selon les termes de la loi en vigueur en Algérie, toute agence de voyages doit être titulaire d'une
licence délivrée par le Ministère du Tourisme afin qu’elle soit autorisées à vendre ses prestations
touristiques. airplusvoyages.com est une marque de SARL AIR PLUS TOURISME, titulaire de la
licence n° 576/2003 Les conditions générales de vente d’Air Plus Tourisme sont celles définies par
la loi Algérienne fixant les conditions d'exercice des activités relatives à l’organisation et à la vente
de séjours et des voyages. l’achat d'un ou de plusieurs produits de AIR PLUS TOURISME implique
l’adhésion à ces conditions générales de vente, ainsi qu'aux conditions particulières exposées ci-
après.

41
2_Chapitre : Organisme d’accueil

5.7. Organisation d’Air Plus Tourisme


Depuis le lancement de la nouvelle centrale en 2013 Air Plus Tourisme a connu quelques
changements et extensions de ces directions et départements.

DIRECTEUR
GENERAL

SECRETAIRE CELLULE
COMMUNI-
GENERALE
CATION

DIRECTION BUREAU
QUALITE D’ETUDES

DIVISION DIVISION DIVISION SYSTEME DIVISION


GESTION EXPLOITATION & MAINTENANCE COMMERCIALE

DIRECTION DIRECTION DIRECTION


FINANCIERE INFORMATIQUE DIRECTION
RECEPTIF
VENTE
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
DIRECTION
DES R.H OUT GOING TECHNIQUE
PRICING
&ETUDES
DIRECTION DIRECTION
DIRECTION
TRANSFERT LOGISTIQUE
REGIONALES

 AGENCE ALGER
 AGENCE T.O

Fig.II.2 : Organigramme actuel de Air Plus Tourisme

42
2_Chapitre : Organisme d’accueil

DIRECTION
OUT GOING

DPT ADMINISTRATION ET
ASSISTANT SYSTEME
FINANCES

SOUS DIRECTION SOUS DIRECTION


BTOC BTOB

AIR PLUS PRO


PARTICULERS

GOVOYAGES
SEJOURS
LINGUISTIQUE
S GTA

GROUPES
RESTEL

HOTELBEDS

Fig.II.3 : Organigramme de la direction Out Going

43
2_Chapitre : Organisme d’accueil

6. Les services existants :

6.1. Direction générale (DG) :


Directeur général : Mr ABDICHE Ahmed

Le directeur général de l’agence de voyages est un gestionnaire qui planifie, organise, dirige
et contrôle les activités de l’agence de voyages en vue de satisfaire les besoins et les attentes de la
clientèle et de s’assurer de l’efficacité et de la rentabilité de l’entreprise.

Attributions :

 Gérer les ressources financières de l’agence (préparation des budgets, contrôle des coûts de
fonctionnement, etc.) et matérielles (gestion des inventaires, négociations avec les fournisseurs, etc.)

 Représenter l’entreprise auprès des associations sectorielles, des communautés d’affaires,


des instances gouvernementales et de la clientèle (afin de promouvoir les produits et les services de
l’agence)

 Évaluer la situation de l’entreprise (résultats, concurrence, marché, tendances de l’industrie,


qualité des produits et des services offerts et gamme de produits et de services potentiels)

 Sélectionner des produits, des services ou des forfaits adaptés aux besoins de la clientèle

 Prendre part à l’élaboration des prix et des stratégies de promotion

 Coordonner le marchandisage auprès des acheteurs au détail

6.2. Département de Gestion des R.H :


Poste occupé par : Mr MEKHNACHE Tahar
Un directeur des ressources humaines est le gestionnaire qui planifie, organise, dirige et
contrôle les ressources humaines en vue de bien répondre aux besoins de l’entreprise en termes de
quantité, de qualité et de rendement du personnel.

44
2_Chapitre : Organisme d’accueil

Attributions :

 Déterminer les besoins en personnel, en collaboration avec les directeurs des


différents services de l’entreprise

 Rédiger ou mettre à jour les documents destinés aux ressources humaines


(descriptions de poste, formulaires de demande d’emploi, mécanismes d’évaluation, etc.)

 Établir et appliquer - en collaboration avec les directeurs des différents services de


l’entreprise - les politiques, les normes et les procédures de gestion des ressources humaines pour
l’ensemble de l’entreprise (embauche, formation, échelle salariale, programmes d’équité en matière
d’emploi, convention collective, évaluations de rendement, congédiements, etc.)

6.3. Département de Gestion Financière :


Poste occupé par : Mr AIT SI ALI Ahmed
Le responsable du financement est le gestionnaire dont la fonction est de planifier, organiser,
diriger et contrôler la conception et la réalisation de programmes de financement pour le compte de
l’entreprises.

Attributions :

 Élaborer des programmes de financement (incluant les éléments de visibilité, de


promotion, de relations publiques et de communication proposés aux subventionnaires ou aux
commanditaires)

 Participer à la conception et à la rédaction de documents promotionnels, de


présentation de projets, etc.

 Négocier les ententes de financement

 Établir, appliquer et faire respecter les politiques, les normes et les procédures
relatives à la réalisation des campagnes ou des activités de financement

45
2_Chapitre : Organisme d’accueil

 Faire respecter les éléments des ententes de financement (visibilité,


promotion, relations publiques, communications, etc.)

6.4. Département de Out Going :


Poste occupé par : Mr SLAIMI Samir

Le responsable du département Out Going se charge des ventes et du marketing c’est aussi un
gestionnaire qui planifie, organise, dirige et contrôle les activités de promotion, de vente et de
marketing des produits et des services de l’entreprise en vue d’y attirer la clientèle pour l'achat des
produits et services. C’est aussi un agent de promotion touristique est un superviseur des services
touristiques dont la fonction consiste à planifier, organiser et réaliser les activités liées à la promotion
et à la commercialisation de produits et services touristiques pour le compte de l’entreprise.

Attributions :

 Consulter ou effectuer des études pour cibler les préférences de la clientèle quant aux
produits et aux services offerts

 Élaborer des programmes et des activités de promotion pour des produits ou des
services touristiques ou mettre en œuvre ceux déterminés par le directeur des ventes et du
marketing, s’il y a lieu

 Appliquer les stratégies de marketing déterminées en fonction des études sur la


clientèle et des plans de développement établis

 Coordonner la réalisation de brochures et d’affiches, ainsi que la publicité destinée à


divers médias (radio, télévision, revues, journaux)

 Participer à des projets de promotion élaborés en collaboration avec des partenaires


d’associations et d’organismes privés et publics

 Superviser les services de communication et d’information interne et externe


(bulletins d’information, rédaction d’articles promotionnels, dossiers de presse pour les journalistes,
diffusion de communiqués, etc.)

 Représenter l’organisme lors d’événements (événements régionaux,


lancements, salons professionnels, galas, etc.)

 Préparer un plan de ventes et marketing : étude de marché, prix,


promotion/publicité, distribution, communication, etc.

 Diriger les stratégies de marketing de l’établissement en fonction des études


sur les tendances de la clientèle et des plans de développement établis

46
2_Chapitre : Organisme d’accueil

6.5. Département des systèmes et maintenance :


Poste occupé par : Mr AMRANE Said

Le responsable s’occupe de régler les problèmes à moindre coût et dans les plus brefs délais,
proposer des solutions informatiques améliorant la rentabilité de l’entreprise. Il s’assure que son
service atteigne les objectifs fixés par la direction des systèmes d'information. Pour cela, il planifie les
activités, anime son équipe et met en place des projets d'évolution en fonction des besoins des
utilisateurs.

Attributions :

 Définir la stratégie du service informatique en accord avec le plan de


développement de la structure.

 Mettre en place des projets d'évolution en fonction des besoins des


utilisateurs.

 Gérer le budget du service informatique.

 S’occuper du management des équipes.

 Exercer une veille sur les évolutions technologiques.

 Rédiger les plans prévisionnels.

6.6. Département Réceptif :


Poste occupé par : Mlle BENMERZOUK Fatiha
Se trouve être le service dans le quel Airplus tourisme se spécialise. Ce service reçoit des
demandes de réservations ou traitement de devis pour des particuliers ou des groupes au niveau
national uniquement, la réception de l’information se fait soit par e- mail ou à travers les plates-
formes de leurs clients. La procédure se fait selon le schéma ci-dessous :

47
2_Chapitre : Organisme d’accueil

Fig.II.4 : Procédure de traitement des demandes de réservations.

7. Contexte général, motif et objectif du choix du thème


Objectif :

7.1. Contexte général :


Vue l’évolution du monde dans le domaine des entreprises, il est vraiment nécessaire de
mettre en place des bonnes conditions et circonstances des conduites au niveau des ressources.
Pour cela, la mise en place d’un service technique est essentiel dans toutes les entreprises.

Parfois, lors de la préparation de divers plan d’approvisionnement, il est difficile de faire


des suivis au niveau des différentes étapes à parcourir. Surtout dans une entreprise comme celle-
ci. Ainsi, les gérants des entreprises ont raisonnés à mettre une logique automatique au niveau du
service technique afin de faciliter a gestion du matériel.

7.2. Introduction aux métiers de l'informatique


L'informatique fait aujourd'hui partie intégrante de la majorité des entreprises, à un tel
point que le métier d'informaticien s'est diversifié en une multitude de fonctions spécialisées,
touchant aux réseaux, au développement informatique, à la sécurité des systèmes informatiques
ou encore à; l'infographie ou l'ergonomie.

48
2_Chapitre : Organisme d’accueil

A certains métiers correspondent des études particulières, tandis que la carence en


informaticien rend la porte d'entrée de certaines fonctions techniques ouverte à tous. La bonne
connaissance du cœur de métier de chaque fonction peut permettre d'en connaître les
spécificités, les limites ainsi que les compétences indispensables.

Fig.II.5 : Département d’un tour opérateur en Open Space

7.3. L’informatique et l’entreprise


Rares sont maintenant les métiers qui n'ont pas de rapport avec l'ordinateur : entre les robots
de l'industrie qui suppriment des tâches très pénibles comme dans la construction des voitures, et les
micros ou mini-ordinateurs véritables "bonnes-à-tout-faire" des administrations (archivage,
secrétariat, comptabilité...), les employés se retrouvent souvent derrière un terminal.

La rapidité de la mutation a exclu de nombreux travailleurs qui avaient le sentiment d'avoir


passé l'âge de s'adapter à la nouvelle technique. Cela était d'autant plus vrai, qu'au début, la
manipulation informatique nécessitait plus de techniques que maintenant : en effet, plus les
systèmes informatiques deviennent puissants et donc compliqués, plus leur usage est simple.

En général, l'informatisation (ou la robotisation) accroît la qualité des conditions du travail


puisqu'elle supprime les tâches répétitives et donc peu épanouissantes.

49
2_Chapitre : Organisme d’accueil

En ce qui concerne la répartition des tâches, il ne semble pas que l'introduction de


l'informatique dans les entreprises ou les administrations ait apporté des divisions supplémentaires.
Peut-être même, en a-t-elle supprimé quelques-unes en revalorisant l'activité de certains employés
et dans le même temps en permettant à des cadres de faire eux-mêmes une partie du travail qu'ils
donnaient avant à leur secrétaire.

L'aspect le plus négatif dans les conditions de travail arrive peut-être avec le contrôle du
travail des employés qui peut se faire au travers de l'ordinateur, au moins pour ceux qui sont
connectés à un moyen ou à un gros système informatique, puisque tout peut s'enregistrer au fur et à
mesure. Le responsable du service est alors à même de juger de la productivité de chacun de ses
employés... et d'attribuer les primes correspondantes à la fin.

En face de ce fait de première importance, on peut défendre deux points de vue. Le point de
vue libéral attend que les meilleurs individus créent par leur dynamisme des emplois ; dans ce
contexte l'informatique est un outil de plus pour accroître leur pouvoir créateur. Ceux qui défendent
le point de vue social reprochent aux premiers de laisser faire une économie qui développera une
classe de plus en plus importante d'exclus, qui accentuera le côté dual de la société. Pour eux, il faut
mettre en œuvre un système permettant réellement le partage du travail. Ce débat n'est pas
nouveau mais l'informatique, par l'importance de la transformation qu'elle entraîne, devient un
révélateur.

Une autre conséquence de l'informatisation est peut-être moins évidente que la réduction
des postes de travail mais elle est bien réelle malgré tout : par sa puissance et sa fragilité, l'ordinateur
induit une société "sécuritaire". On a déjà vu que la création de profils statistiques allait dans ce sens,
mais en plus la complexité des systèmes rend ceux-ci vulnérables aux sabotages et aux risques
naturels.

7.4. Objectif du choix du thème


Dans le département de travail présent, l’attribution et l’enregistrement du matériel sont
faites manuellement. Ainsi, l’on éprouve des grandes difficultés afin de trouver les différentes
recherches. Donc pour améliorer les divers travaux dans la division du matériel, il est nécessaire de

50
2_Chapitre : Organisme d’accueil

réaliser un logiciel de Gestion du parc informatique en vue d’automatiser et de faciliter les différentes
taches à faire et surtout les différentes recherches.

L’objectif est la modernisation des méthodes de travail par la réorganisation et l’introduction


des nouvelles technologies, l’informatisation des procédures et la gestion du parc informatique,
l’élaboration d’une banque de données documentaires et l’ouverture du système d’information.

8. Inventaire du parc informatique :

Durant notre réorganisation et la modernisation des techniques de gestion du matériel


informatique nous avons effectué un inventaire manuel de tout le matériel informatique disponible
au sein de toutes les divisions de l’entreprise. Nous avons aussi répertorié le matériel d’après
l’attribution actuelle du matériel par service.

8.1. Inventaire du matériel informatique de la direction :

Nom Système Numéro de Nom de


Type de matériel emplacement marque modèle
matériel d’exploitation série l’agent
Laptop Bureau du
Ordinateur CQ58- Windows 7 Mr
Compaq Directeur Compaq FR30928450
portable D40sf 64bits ABDICHE
Presario Général
3505
Ordinateur Windows 7 TRF3120VJG
HP Pro Réception HP Pro série Mlle
de bureau 64bits FENNEK
MT
Bureau du UF-
Imprimante Imprimante/
Directeur Panasonic Néant Mr
4100- B000WI0SRA
Panasonic Scanner/Photocopieuse ABDICHE
Général AV

Imprimante/
Imprimante Réception Brother
DCP-
Néant Mlle
WI0FR30GTR
Scanner/Photocopieuse 195C FENNEK

Tab.II.1 : Inventaire du matériel informatique de la direction

51
2_Chapitre : Organisme d’accueil

8.2. Inventaire du matériel informatique du département de gestion


financière :
Système
Nom emplacem marq modèl Numéro Nom de
Type de matériel d’exploitat
matériel ent ue e de série l’agent
ion
Bureau 3505
HP Windows 7 Mlle
HP Pro Ordinateur de bureau des série TRF3135
GHEMMO
Pro 64bits VII
finances MT UR

Bureau 3505
HP Windows 7
HP Pro Ordinateur de bureau des série TRF3120 Mlle
Pro 64bits VJG KHAMES
finances MT
Bureau 3505
HP Windows 8
HP Pro Ordinateur de bureau des Série CZC3071 Mlle
Pro 64bits G2X KICHOU
finances MT
Bureau 3505
HP Windows 8
HP Pro Ordinateur de bureau des Série CZC3071 Mr AIT SI
Pro 64bits BD1 ALI
finances MT
Imprima
Bureau FS-
nte Imprimante/Scanner/Photo Kyoce
des 1030M Néant RGTD125
Service
KYOCER copieuse ra GG
finances FP KX
A

Tab.II.2 : Inventaire du matériel informatique du département de gestion


financière

8.3. Inventaire du matériel informatique du département émetteur:

Nom Type de emplacement marque modèle Système Numéro de Nom de

52
2_Chapitre : Organisme d’accueil

matériel matériel d’exploitation série l’agent

3505
Ordinateur Bureau Out Windows 8
HP Pro HP Pro Série CZC2498BGP Mr SLAIMI
de bureau Going 64bits
MT

Ordinateur Bureau Out 3505 Windows 8


HP Pro HP Pro CZC3071FY7 Mr AZZOUZ
de bureau Going série MT 64bits

Ordinateur Bureau Out 3505 Windows 8


HP Pro HP Pro CZC3071FZ5 Mr AZIEZ
de bureau Going série MT 64bits
3505
Ordinateur Bureau Out Windows 8
HP Pro HP Pro Série CZC2498BHQ
Mr SEDDIKI
de bureau Going 64bits
MT
3505
Ordinateur Bureau Out Windows 8
HP Pro HP Pro Série CZC2498HBF
Mr DJAOUD
de bureau Going 64bits
MT
3505
Ordinateur Bureau Out Windows 8
HP Pro HP Pro Série CZC2498BG2
Mr NAAR
de bureau Going 64bits
MT
3505
Ordinateur Bureau Out Windows 8
HP Pro HP Pro Série CZC2498B81 Mlle
de bureau Going 64bits IGOUDJIL
MT
3505
Ordinateur Bureau Out Windows 8
HP Pro HP Pro Série CZC3071G10 Mme
de bureau Going 64bits KOUMAD
MT

Tab.II.3 : Inventaire du matériel informatique du département émetteur (Out


Going)

8.4. Inventaire du matériel informatique du département Réceptif:


Nom emplaceme modèl Système Numéro de Nom de
Type de matériel marque
matériel nt e d’exploitati série l’agent

53
2_Chapitre : Organisme d’accueil

on

3505
Ordinateur de Bureau Windows 7 Mlle
HP Pro HP Pro Série TRF3120VJ
BENMERZO
bureau Réceptif 64bits G
MT UK

3505
Ordinateur de Bureau Windows 7
HP Pro HP Pro série TRF3120VV
Mr OUKARA
bureau Réceptif 64bits J
MT
Ordinateur de Bureau Dell Windows 7
Dell 380 Mr
9GVB8BS
bureau Réceptif Optiplex 64bits SEMRANI
Ordinateur de Bureau Dell Windows 7
Dell 380 9GVG1FS Mlle BIDI
bureau Réceptif Optiplex 64bits
Ordinateur de Bureau Dell Windows 7
Dell 380 Mlle
8GVC6CS
bureau Réceptif Optiplex 64bits SADEDDINE
Cooler Ordinateur de Bureau Cooler Elite Windows 7
Mlle
RC344AFO2
Master bureau Réceptif Master 344 64bits BELKALEM
Cooler Ordinateur de Bureau Cooler Elite Windows 7
Mme
RC344BJN8
Master bureau Réceptif Master 344 64bits EMBAREK
3505
Ordinateur de Bureau Windows 7
HP Pro HP Pro Série TRF31278J Mlle
bureau Réceptif 64bits U DLAMA
MT
3505
Ordinateur de Bureau Windows 7
HP Pro HP Pro Série TRF25689F Mlle
bureau Réceptif 64bits RG ADJAOUDI
MT
Impriman
Imprimante/ UF-
te Bureau du Panason
Scanner/Photocopi Néant HGYE1258C
4100- Service
Panasoni Réceptif ic D
euse AV
c

Tab.II.4 : Inventaire du matériel informatique du département réceptif


8.5. Inventaire du matériel informatique du département Informatique:
Nom emplacem marq modè Système Nom de
Type de matériel Numéro de série
matériel ent ue le d’exploitat l’agent

54
2_Chapitre : Organisme d’accueil

ion

Bureau Maxi
maxi Ordinateur Windows 7 SCS 2011 02 25
power Informatiq Powe 4520 Mlle
04 445
de bureau 64bits HANOUTI
ue r
Coole
Bureau
Cooler Ordinateur r Elite Windows 7
Master Informatiq Maste RC343KKN1112210 Mr
de bureau r 344 64bits 1311 AMRANE
ue

Coole
Bureau
Cooler Ordinateur r Elite Windows 7
Master Informatiq Maste RC34kkkn1112210 Mlle
de bureau r 344 64bits 1463 KHAZEM
ue

Coole
Bureau 3505
Cooler Ordinateur r Windows 8 Mlle
Informatiq Série RC 343 KKN
MOUSSA
Master de bureau Maste 64bits 11122101205
ue MT OUI
r
Bureau 3505
Ordinateur de HP Windows 7 Mlle
HP Pro Informatiq Série TRF31658GT OUSADO
bureau Pro 64bits
ue MT U

Imprima Imprimante/ Bureau


EPSO XP
nte Scanner/Photocopi Informatiq Néant XDF1245ER Service
N 205
EPSON euse ue

Tab.II.4 : Inventaire du matériel informatique du département Informatique

9. Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons défini les concepts relatifs au tourisme et l’introduction de
l’internet dans l’industrie du tourisme. Nous avons présenté l’agence Air Plus Tourisme et ses
services. Nous avons aussi fait un inventaire du matériel informatique des départements.

55
CHAPITRE III
Les Frameworks
3_Chapitre : Les Frameworks

1. Introduction :

Travailler dans les deux univers que sont l’orienté objet et la base de données
relationnelle peut être lourd et consommateur en temps dans le monde de l’entreprise
d’aujourd’hui, Pour y remédier on utilise les « Framework ».
L’objectif de ce chapitre est d’expliquer ce qu’est un Framework et d’exposé
l'intérêt, les avantages et les inconvénients de l'utilisation d'un tel outil.

2. Introduction aux Frameworks :

2.1. Définition :
Le Framework désigne le cadre dans lequel va s’insérer une application. En
programmation orientée objet, il désigne l’infrastructure logicielle qui facilite la conception
des applications par l’utilisateur de bibliothèques de classes ou de générateurs de
programmes.

C’est une bibliothèque de classes fournissant une ossature générale pour le


développement d’une application dans un domaine particulier. Ces composants sont
organisés afin d’être utilisés en interaction les uns avec les autres et sont spécifiques
généralement à un type d’application.

Les Frameworks facilitent ainsi le travail du développement en fournissant un


squelette d’application qu’il suffit de remplir pour l’adapter à ses besoins. La contrepartie est
qu’un Framework représente un sur ensemble de tous les besoins génériques, ce qui conduit
à supporter un grand nombre de choses même si souvent, une toute petite partie est utile
pour le cas à réaliser. Ceci complique également la tâche d’apprentissage et d’assimilation
de l’environnement par le développeur.

Un Framework est un ensemble de classes abstraites qui, dans le but de faciliter la


création d’une partie d’un système logiciel, collaborent entre elles. I l partage le domaine
visé en classes abstraites et permet de définir les responsabilités de chacune par rapport aux
autres et les rapports entre elles.

Le mot « framework » provient de l'anglais « frame » qui veut dire « cadre » en


français, et « work » qui signifie « travail ». Littéralement, c'est donc un « cadre de travail ».
Concrètement, c'est un ensemble de composants qui servent à créer les fondations,
l'architecture et les grandes lignes d'un logiciel. Il existe des centaines de frameworks
couvrant la plupart des langages de programmation. Ils sont destinés au développement de
sites web ou bien à la conception de logiciels. [19]

56
3_Chapitre : Les Frameworks

Un framework est une boîte à outils conçue par un ou plusieurs développeurs à


destination d'autres développeurs. Contrairement à certains scripts tels que WordPress,
Dotclear ou autres, un framework n'est pas utilisable tel quel. Il n'est pas fait pour être
utilisé par les utilisateurs finaux.

3. Objectif d'un framework :


L'objectif premier d'un framework est d'améliorer la productivité des développeurs
qui l'utilisent. Souvent organisé en différents composants, un framework offre la possibilité
au développeur final d'utiliser tel ou tel composant pour lui faciliter le développement, et lui
permet ainsi de se concentrer sur le plus important.

Par exemple il existe dans Symfony2 un composant qui gère les formulaires HTML :
leur affichage, leur validation, etc. Le développeur qui l'utilise se concentre sur l'essentiel
dans son application : chaque formulaire effectue une action, et c'est cette action qui est
importante, pas les formulaires. Étendez ce principe à toute une application ou tout un site
internet, et vous comprenez l'intérêt d'un framework. Autrement dit, le framework s'occupe
de la forme et permet au développeur de se concentrer sur le fond.

4. Les avantages et les inconvénients des Frameworks :


4.1. Les avantages :
L'avantage premier est le gain en productivité. Mais il en existe bien d'autres, on peut
les classer en plusieurs catégories : le code, le travail et la communauté.

Tout d'abord, un framework aide à réaliser un « bon code ». Par « bon code », on
veut dire qu'il nous incite, de par sa propre architecture, à bien organiser notre code. Et un
code bien organisé est un code facilement maintenable et évolutif. De plus, un framework
offre des briques prêtes à être utilisées (le composant Formulaire de Symfony2 par
exemple), ce qui nous évite de réinventer la roue, et surtout qui nous permet d'utiliser des
briques puissantes et éprouvées. En effet, ces briques sont développées par des équipes de
développeurs chevronnés, elles sont donc très flexibles et très robustes. Nous économisons
ainsi des heures de développement.

Ensuite, un framework améliore la façon dont nous travaillons. En effet, dans le cas
d'un site internet, nous travaillons souvent avec d'autres développeurs PHP et un designer.
Un framework nous aide doublement dans ce travail en équipe. D'une part, un framework
utilise presque toujours l'architecture MVC ; c'est une façon d'organiser son code qui sépare
le code PHP du code HTML. Ainsi, notre designer peut travailler sur des fichiers différents

57
3_Chapitre : Les Frameworks

des nôtres, fini les problèmes d'édition simultanée d'un même fichier. D'autre part, un
framework a une structure et des conventions de code connues.

Enfin, le dernier avantage est la communauté soutenant chaque framework. C'est


elle qui fournit les tutoriaux ou les cours, de l'aide sur les forums, et bien sûr les mises à jour
du framework. [17]

Il existe plein d'autres avantages, mais un framework, c'est aussi :

 Une communauté active qui utilise le framework et qui contribue en retour ;


 Une documentation de qualité et régulièrement mise à jour ;
 Un code source maintenu par des développeurs attitrés ;
 Un code qui respecte les standards de programmation ;
 Un support à long terme garanti et des mises à jour qui ne cassent pas la
compatibilité ;

4.2. Les inconvénients :


S'il ne fallait en citer qu'un, cela serait évidemment la courbe d'apprentissage qui est
plus élevée. En effet, pour maîtriser un framework, il faut un temps d'apprentissage non
négligeable. Chaque brique qui compose un framework a sa complexité propre qu'il vous
faudra appréhender.

Notez également que pour les frameworks les plus récents, tels que Symfony2
justement, il faut également être au courant des dernières nouveautés de PHP. Je pense
notamment à la programmation orientée objet et aux namespaces. De plus, connaître
certaines bonnes pratiques telles que l'architecture MVC est un plus.

L'apprentissage d'un framework est comme un investissement : il y a un certain effort


à fournir au début, mais les résultats se récoltent ensuite sur le long terme. [15]

5. Doit-on développer avec un Framework ou un CMS ?


La question de savoir si un site doit être développé avec un CMS ou un framework est
l’une des plus posées et traitées dans le monde du développement web. Il n’existe pas de
technologie ultime permettant de tout faire de manière optimale. Chaque outil, créé pour le
développement, répond initialement à une demande spécifique à laquelle aucune autre
solution pré-existante ne semblait répondre convenablement.

58
3_Chapitre : Les Frameworks

5.1. Qu’est ce qu’un CMS ?


Les CMS (Content Management System) sont des outils / logiciels offrant des
fonctionnalités livrées clé-en-main et rapidement installables. Ils permettent de développer
un site vite et à moindre coût. Le peu d’efforts nécessaires à leur mise en place les rend
accessibles sans avoir besoin de connaissances techniques poussées. En revanche, leurs
avantages font aussi leurs inconvénients. Le fait d’avoir des fonctionnalités déjà développées
les rend plus difficilement modifiables et, leur accessibilité au plus grand nombre, en fait
généralement des outils moins performants et optimisables.

Les CMS les plus populaires sont (ils sont en PHP):

 WORDPRESS
 DRUPAL
 JOOMLA

Les frameworks sont le plus souvent constitués par un ensemble de librairies


correspondant aux tâches les plus redondantes et fastidieuses du développement. Elles
permettent à des développeurs de se concentrer sur les fonctionnalités spécifiques à un
projet. Leur architecture est bien plus flexible que celle des CMS et leurs fonctionnalités plus
avancées. Les frameworks s’adressent à des développeurs de plus haut niveau et ont eu un
rôle éducationnel indéniable en apportant au monde du développement des pratiques
visant à en améliorer la qualité : tests de qualité, outils de déploiements automatisés,
bonnes pratiques, développement orienté objet, optimisation de cache…[12]

Les Frameworks parmis les plus populaires sont :

 DJANGO en Python
 SYMFONY, ZEND en php
 RUBY ON RAIL en Ruby
5.2. Que choisir?
Le choix de l’outil dépend principalement de deux facteurs :

 quel est la taille du projet ?


 quels sont les besoins d’optimisation ?

La facilité de mettre en place un CMS induit très souvent en erreur. Beaucoup de


responsables de projets, pensent que parce que les coûts de développement sont inférieurs
dans les tous premiers temps, il en sera ainsi de la maintenance. Ce n’est pas le cas.

En général, pour un projet de plus d’une vingtaine de jours, il est plus avantageux de
construire l’application / site autour d’un framework. Un délai plus long sur un CMS implique

59
3_Chapitre : Les Frameworks

des développements et des besoins d’adaptation conséquents qui vont au-delà de la simple
installation de modules et de l’intégration du design interactif. Dans ce cas, un framework
sera dans la majorité des cas aussi rapide à mettre en place. Il offrira, en outre, des
avantages conséquents de flexibilité, de stabilité et de performances.

Il est très important de prendre aussi en compte le fait que la plupart du temps, on a
tendance à ne voir que le coût de développement initial. Or, si un site se développe en
quelques mois, sa durée de vie se compte en années, au cours desquelles de nouvelles
fonctionnalités devront être implantées. Il faut s’assurer que si on part sur un CMS les mises
à jours seront peu complexes à mettre en place. Ce qui est rarement le cas.

Enfin, il faut aussi étudier le besoin de performances de son site. Si on prévoit un gros
volume d’accès, les possibilités de caching et l’architecture plus puissantes des frameworks
répondront mieux à la demande. Certes un CMS est capable de tenir des grosses montées en
charge, mais cela implique souvent un coût en infrastructure serveur supérieur, qui à terme
le rend plus coûteux qu’un framework. [12]

5.3. Certains CMS évoluent vers des framework :


Aujourd’hui, la séparation entre les deux systèmes tend à s’amenuiser. Par exemple,
DRUPAL dans sa version 8 à clairement décidé à se rapprocher des frameworks en changeant
radicalement son architecture et en la basant sur Symfony 2. Apparaissent aussi des outils,
tel que CENTRION, qui se définissent comme des CMF (Content Management Framework), à
mi-chemin entre les deux univers.

6. Liste de frameworks PHP :


Ci-dessous, une liste plus ou moins exhaustive des frameworks en PHP disponibles.

Framework Définition
Agavi un framework open-source écrit en PHP5
Atomik Framework un micro framework open-source écrit en PHP5
CakePHP un framework web open-source écrit en PHP
un framework écrit en PHP basé sur Zend Framework orienté CMF
Centurion
version actuel 1.0
un framework écrit en PHP utilisant le modèle MVC version
CodeIgniter
actuelle 2.1.4
framework pour le développement d'applications relatives aux
Cerebral Cortex
oscillations neurales
Dynacase Platform une plateforme PHP pour la construction d'applications métier
Fat-Free Framework un framework super léger orienté vitesse de développement et
(F3) facilité d'utilisation

60
3_Chapitre : Les Frameworks

un framework PHP/Flex orienté données permettant de manipuler


Flexqueries
du SQL côté client
framework open-source moderne introduisant des concepts tels
que la programmation orientée aspect, domain-driven design (en)
FLOW3 (en)
ou encore l'injection de dépendance; FLOW3 motorise la version 5
du CMS TYPO3
un puissant framework web open-source écrit en PHP 5.3
FuelPHP
implémentant le design pattern HMVC.
un framework MVC Récursif extrêmement performant (Apache et
Glial CLI) / un ensemble de bibliothèques PHP / un à micro CMS
d'administration.
Hoa un ensemble de bibliothèques PHP
un framework de développement d'applications de type
Horde
groupware
un framework PHP5 moderne, léger et performant proposant
Jelix
MVC, templates, générateurs de sorties, services web ...
un framework open-source, MVC, léger, rapide, incluant un ORM
Jet Framework
light pour PHP5
framework totalement orienté objet permettant de créer des sites
JhomFramework
web en se passant d'écrire du HTML/Javascript
Kohana un framework PHP 5 sécurisé, léger et facile à utiliser
KumbiaPHP framework PHP5 open-source basé sur MVC et Active Record
un framework web open-source modulaire écrit en PHP 5.3 en
Laravel HMVC inspiré de Codeigniter (tout comme FuelPHP) et Symfony2
framework (depuis la v4)
LimonadePHP un micro framework open-source écrit en PHP5
Mindy-PHP un framework écrit en PHP5
framework francais et francophone simple à utiliser et proposant
MkFramework
un générateur de code web
framework de gestion de contenu (CMF = CMS + framework)
MODx
hautement flexible en PHP5 et open-source (GPL)
Un framework PHP 5 libre pouvant gérer nativement le multi-site
Neo-Framework
et le multi-versionning
OpenWebFramework framework PHP 5 orienté objet, open-source sous licence GPLv3
PEAR un framework de développement de composants écrits en PHP
un framework écrit en C s'ajoutant comme module PHP, très léger
Phalcon
et très rapide il est néanmoins très complet
PHPMVCFRAMEWORK mvc framework léger et rapide open-source écrit en PHP5
Syrinx un framework distribué par Pelican Design & Development
framework léger extrêmement performant inspiré du framework
Pluf
Django
un framework web open-source orienté objet, à base de
PRADO
composants et écrit en PHP
Pxxo framework pour la création des composants graphiques (widgets)

61
3_Chapitre : Les Frameworks

QCodo un framework open-source MVC pour PHP 5


Recess un framework léger pour PHP5
un framework open-source compatible avec les versions 4 et 5 de
Seagull (en)
PHP
au départ SPIP n'était qu'un CMS dynamique, mais sa pérennité,
les extensions d'abstraction l'ouvrant aux multiples bases de
SPIP données, le système de plugins, et le langage de boucles des
squelettes qui en font un moteur d'interrogation permettant de
nombreux développements
un micro-framework web open-source écrit en PHP 5.3 s'appuyant
Silex sur des composants de base du framework Symfony et supporté
par SensioLabs
SillySmart Framework PHP5 MVC se basant sur du parsing XML/XSL
Slim MicroFramework PHP5.3 léger, simple et rapide
Stato un framework PHP5
Sukoshi un micro-framework open-source écrit en PHP 5.4+
un framework web open-source écrit en PHP 5.3 et supporté par
Symfony
Sensio Labs
TYPO3 motorise la version 4 du CMS TYPO3, écrit en PHP
frameWork PHP orienté objet développé en PHP 5.x - gratuit -
Vae Soli!
licence Creative Commons
frameWork PHP totalement orienté objet et d'une programmation
événementielle; plus besoin de connaître le HTML et le JavaScript,
WebSite-PHP
il suffit d'instancier les bons objets (Button, TextBox, ComboBox,
...)
un framework simple et léger web open-source doté d'une
interface avec la base de données MySQL et compatible avec les
Xataface
versions 4 et 5 de PHP 4 et 5 (les dernières versions sont écrites en
PHP5)
framework axé sur la performance et le développement
Yii
d'applications scalables
Zend Framework le framework supporté par Zend Technologies et IBM
Tab.III.1 : Liste des frameworks [13]
7. Comparatif des frameworks PHP :
7.1. Symfony 2 :
En quelques années, le framework Symfony est devenu la référence des
développements PHP. La sortie de la branche 2.3 et son support longue durée (LTS) de 2
ans font de Symfony 2 l’allié des projets 2014.

Avec un levée de fonds de près de 5 millions d’euros, SensioLabs, l’éditeur du


framework, aura à cœur de devenir la référence mondiale du développement PHP.

62
3_Chapitre : Les Frameworks

7.2. CakePHP :
Coté développement rapide d’applications, la version 2.4 de CakePHP tient toutes ses
promesses. Malgré des erreurs liées aux versions précédentes du framework, notamment la
version 1 qui était compatible PHP 4 et PHP 5, Cake parvient à proposer des composants
fiables et une structure de plus en plus modulaire. La version 3 de CakePHP pemet :

 support exclusif de PHP 5.4 ou +


 ajout des namespaces
 implémentation des recommandations PSR
 et bien d’autres choses…
7.3. Zend Framework 2 :
Framework PHP « historique », Zend Framework a su rebondir en sortant son
framework PHP en version 2. La stabilisation des builds de la branche 2.2 permet d’envisager
une utilisation à pleine puissance en 2014. L’outil se place en concurrent direct de SF2 avec
lequel il partage de nombreux points communs : organisation du code, aspect modulaire,
respect accru des standards, etc.

Ce tableau comparatif des frameworks PHP aide à choisir le framework le plus adapté
à ses besoins car il n'y a pas réellement de meilleur framework PHP, cela dépends beaucoup
de ce qu'on l'on recherche (fonctionnalités, simplicité d'utilisation, performance, qualité du
code...).

7.4. Fonctionnalités :
Cette partie du tableau comparatif essaie de résumer les caractéristiques
importantes et principales du framework PHP.

Object-relational mapping (ORM) sont des composants qui vous aide à transformer votre
accès bases de données de façon conviviale en un accès orientée objet. Au lieu de manipuler
des lignes de base de données (enregistrements / "records"), vous manipulez des objets et
pouvez la plupart du temps oublier tous les requêtes SQL utilisés en arrière plan.

La Génération de code rend la vie plus facile aux développeurs en créant des fichiers et du
contenu automatiquement par défaut afin de n'avoir pas besoin de le faire.

Edge Side Includes (ESI) permet, avec un cache de passerelle conforme, de mettre en cache
une page entièrement et de mettre à jour que des parties de la page qui ont changé. [13]

63
3_Chapitre : Les Frameworks

Zend
Fonctionnalité Symfony2 CakePHP Yii
Framework
XML (XLIFF,
TBX, TMX, QT,
Gettext
Internationalisatio XML (XLIFF) PHP YAML XmlTm)
gettext database
n I18N / L10n MySQL (via Bundle) gettext PHP
PHP array
array INI file
CSV file
Database
Access
Zend_Db_Tabl
Objects
ORM Doctrine 2 ou Propel e, Doctrine,
(DAO),
Propel
Active
Record (AR)
APC, File,
APC,
Memcache,
Database,
SQLite, Static
eAccelerato,
(generate
HTTP 1.1 Memcache APC, File, File,
static file),
Type de cache Filesystem AS3 APC, Memcach Memcache,
TwoLevels
eAccelerator, XCache e, XCache WinCache,
(combine
XCache,
quick and
ZendPlatfor
slow), XCache,
m
ZendPlatform
Génération de Yii CLI, Gii
CLI Zend Tool, CLI
code (Web based)
GData
(Google),
Technorati,
SOAP / Flickr, Twitter,
Services WebService Yahoo,
s Amazon,
OpenID,
OAuth, and
many more
PHP and
Prado's -
Several
Systèmes de others using
PHP, Twig
templates Extensions
(Razor,
Smarty,
Twig, etc)
built-in Dojo, jQuery,
Web2.0
jQuery, XHR Context

64
3_Chapitre : Les Frameworks

extendable switch and


to any many more
javascript
framework
SimpleTes PHPUnit,
Librairie de test PHPUnit PHPUnit
t Selenium
Edge Side Includes Oui include tag only
Génération de Yii CLI, Gii
CLI Zend Tool, CLI
code (Web based)
Générateur de Oui DoctrineBundle,
couche modèle PropelBundle
Générateur de
menu
Générateur de Oui SensioGeneratorBund
CRUD le
Gestion de logs Oui PSR-3 compliant
Tab.III.2 : Comparatif entre les frameworks PHP connus

8. Différents exemples de Frameworks JAVA :


8.1. MFC :
Les MFC de Microsoft est un exemple de Framework qui permet de développer une
application en C++ basées sur une architecture Fenêtre Cadre-Document-Vue.

MFC est donc une bibliothèque de classes C++ fournissant un cadre général pour la
programmation sous Windows. MFC encapsule une grande partie des fonctions API
Windows et améliore la logique de la création des interfaces.

L’objet principal du MFC est donc de fournir un cadre général pour développer
facilement des interfaces graphiques. Pour cela, il fournit une architecture de programme
basée sur la notion de document et vue. Pour les MFC, une interface graphique est un
moyen parmi d’autres de visualiser des données (document) ; cette visualisation (vue)
s’effectuant dans une fenêtre cadre elle-même pilotée par un programme principal. [13]

8.2. Jarka Struts :


Struts est un exemple de Framework open source, basé sur l’architecture MVC
(Modèle vue Contrôleur). C’est un projet d’un Framework faisant partie de « Apache Jarka
Project ». In sert à développer des applications pour le web.

Le cœur du Framework Struts est une couche contrôleur basée sur les technologies
les plus acceptées comme la JSP, le JavaBeans, et le XML. Struts encourage les architectures
basées sur l’approche Model 2, qui est variante du modèle classique MVC. Struts fournit son
propre composant contrôleur et intègre d’autres technologies d’accès aux données comme
65
3_Chapitre : Les Frameworks

les EJB, le JDBC. Pour la vue, Struts fonctionne bien avec les JSP, les Velocity Templates et
d’autres systèmes de présentation.

8.3. Spring :
Spring est un conteneur dit « léger », c’est-à-dire une infrastructure similaire à un
serveur d’application J2EE. Il prend donc en charge la création d’objets et leurs mises en
relation par l’intermédiaire d’un fichier de configuration qui décrit les objets à fabriquer et
les relations de dépendances entre ceux-ci.

Le gros avantage par rapport aux serveurs d’application est qu’avec Spring, vos
classes n’ont pas besoin d’implémenter une quelconque interface pour être prises en charge
par le Framework (au contraire des serveurs d’applications J2EE et des EJBs). C’est en ce sens
que Spring est qualifié de conteneur « léger ». [12]

Outre cette espèce de fabrication d’objets, Spring propose tout un ensemble


d’abstractions permettant de gérer entre autres :

 Le mode transactionnel.
 L’appel d’EJB.
 La création d’EJB.
 La persistance d’objets.
 La création d’une interface Web.
 L’appel et la création de WebServices.

Pour réaliser tout ceci, Spring s’appuie sur les principes du design pattern IoC et sur la
programmation par aspects (AOP).

8.4. Framework Hibernate :


Hibernate est un logiciel écrit sous la responsabilité de Gavin King, qui fait entre autre
de l’équipe de développement de JBoss.

Hibernate est un Framework en open source, gérant la persistance des objets (qui
peuvent être défini par les propriétés, les méthodes ou les évènements qu’il est susceptible
de déclencher) dans une base de données relationnelle. La persistance des objets représente
la possibilité d’enregistrement de l’état d’un objet, par exemple dans une base de données,
afin de pouvoir le recréer plus tard. Quant à la base de données relationnelle, elle contient
de nombreuses tables et l’information est organisée par différentes relations entre tables.
Pour information, on appelle SGBDR un logiciel mettant en œuvre une telle base de
données.

66
3_Chapitre : Les Frameworks

L’ensemble des données nécessaires au fonctionnement de l’application est


sauvegardé dans une base de données. La manipulation des données peut se faire de
différentes manières : par l’accès directement à la base en écrivant les requêtes SQL
adéquates, utiliser un outil d’ORM (Object Relationnal Mapping) permettant de manipuler
facilement les données et d’assurer leur persistance : c’est le cas d’Hibernate.

Pourquoi ajouter une couche entre l’application et la base de données ? L’objectif est
de réduire le temps de développement de l’application en éliminant une grande partie du
code SQL à écrire pour interagir avec la base de données et en encapsulant le code SQL
résiduel. Les développeurs manipulent les classes dont les données doivent être persistantes
comme des classes Java normales. Seule une initialisation correcte d’Hibernate doit être
effectuée, et quelques règles respectées lors de l’écriture et de la manipulation des classes
persistantes.

Hibernate se place à un autre niveau que le Framework Struts qui lui gère l’interface
homme-machine et se base sur l’architecture MVC. Hibernate est agnostique en terme
d’architecture, il peut donc être utilisé aussi bien dans un développement client lourd que
dans un environnement Web léger de type Tomcat (Apache) ou dans un environnement J2EE
complet (Weblogic, Websphere, JBoss).

Non seulement, Hibernate s’occupe du transfert des classes Java dans les tables de la
base de données (et des types de données Java dans les types de données SQL), mais il
permet de faire des requêtes sur les données et propose des moyens de les récupérer. Il
peut donc réduire de manière significative le temps de développement qui aurait été
dépensé autrement dans une manipulation manuelle des données via SQL et JDBC. Le but
d’Hibernate est de libérer le développeur de 95% des tâches de programmation liées à la
persistance des données communes. Hibernate n’est probablement pas la meilleurs solution
pour les applications centrées sur les données qui n’utilisent que les procédures stockées
pour implémenter la logique métier dans la base de données, il est plus utile dans les
modèles métier orientés objets dont la logique métier est implémentée dans la couche Java
dite intermédiaire. Cependant, Hibernate aide à supprimer ou à encapsuler le code SQL
spécifique à la base de données et aide sur la tâche commune qu’est la transformation des
données d’une représentation tabulaire à une représentation sous forme de graphe
d’objets. [14]

8.5. Comparatif des Frameworks JAVA :


Les recherches ont fait ressortir trois Frameworks de persistance dont les
fonctionnalités sont intéressantes : Hibernate, JPOX et OJB. Nous avons alors établi un
tableau récapitulatif des avantages et des inconvénients de chacun.

67
3_Chapitre : Les Frameworks

Framework Avantages Inconvénients


- Propose une API
performance et robuste. - Ne se base pas sur les
- Est mature et dispose d’un spécifications et standards
support fiable et d’une JDO ou ODMG.
documentation - Nécessite un module pour
Hibernate abondante. la connectivité aux bases
- Supporte la gestion des Oracle.
transactions. - Possibilité de perte de
- S’intègre facilement à vitesse après l’acceptation
Eclipse et Spring. des spécifications JDO 2.0.
- Appropriation rapide.
- Une implémentation de - Framework en version
référence des JSR JDO 1.0 alpha.
JPOX et 2.0. - Documentation
- En gain de crédibilité. insuffisante.
- Projet promu par SUN.
- Pas de RoadMap pour
- Implémentation des
OJB l’implémentation des
spécifications JDO 1.0.
spécifications JDO 2.0.

Tab.III.3 : Avantages/Inconvénients des frameworks JAVA


JPOX reste plus complet qu’OJB en terme de gestion transactionnelle et de
conformité aux dernières JDO. Il a été prouvé que le Framework de persistance le plus
intéressant reste malgré tout le JPOX.

Hibernate est beaucoup plus utilisé que JDO, une norme qui gère la persistance des
objets. Par contre JDO ne se limite pas seulement aux bases de données relationnelles ; il
peut gérer notamment le XML.

Hibernate ne respecte pas les specs JDO. Il ne le fera d’ailleurs jamais, car Hibernate
constitue l’implémentation de référence qui a servi à monter les specs EJB 3.0.

Hibernate est beaucoup moins lourd à développer et à administrer que les EJB entité
dans les versions 2. La norme EJB 3 en phase d’élaboration, reprend les expériences et le

68
3_Chapitre : Les Frameworks

modèle de programmation d’Hibernate ou de Toplink. Hibernate dans sa version 3 supporte


la norme EJB 3 et serait désigné comme LE standard de l’avenir par SUN. [14]

9. Framework utilisé :
Cependant dans notre travail nous avons utilisé le Framework PHP qu’on déjà cité
précédemment qui est Symfony2. Qu'est-ce que Symfony2 ?

Symfony2 est donc un framework PHP. Le choix d'un framework est assez personnel,
et doit être adapté au projet engagé. Pour cela, Symfony2 est l'un des plus flexibles et des
plus puissants.

Un framework populaire

Symfony est très populaire. C'est un des frameworks les plus utilisés dans le monde,
notamment dans les entreprises. Il est utilisé par Dailymotion par exemple ! La première
version de Symfony est sortie en 2005 et est aujourd'hui toujours très utilisée. Cela lui
apporte un retour d'expérience et une notoriété exceptionnels. Aujourd'hui, beaucoup
d'entreprises dans le domaine de l'internet recrutent des développeurs capables de
travailler sous ce framework. Ces développeurs pourront ainsi se greffer aux projets de
l'entreprise très rapidement, car ils en connaîtront déjà les grandes lignes.

La deuxième version, est sortie en août 2011. Elle est encore jeune, son
développement a été fulgurant grâce à une communauté de développeurs dévoués. Bien
que différente dans sa conception, cette deuxième version est plus rapide et plus souple que
la première. Il y a fort à parier que très rapidement beaucoup d'entreprises s'arracheront les
compétences des premiers développeurs Symfony2.

Un framework populaire et français

Symfony2, l'un des meilleurs frameworks PHP au monde, est un framework français.
Il est édité par la société SensioLabs, dont le créateur est Fabien Potencier. Mais Symfony2
étant un script open source, il a également été écrit par toute la communauté : beaucoup de
Français, mais aussi des développeurs de tous horizons : Europe, États-Unis, etc. C'est grâce
au talent de Fabien et à la générosité de la communauté que Symfony2 a vu le jour.

Télécharger Symfony2

Obtenir Symfony2

Il existe de nombreux moyens d'obtenir Symfony2. Nous allons voir ici la méthode la
plus simple : télécharger la distribution standard. Pour cela, rien de plus simple, nous nous
sommes rendus sur le site de Symfony2, rubrique Download, et nous avons téléchargé la
version « Symfony Standard (.zip) ».

69
3_Chapitre : Les Frameworks

Une fois l'archive téléchargée, nous avons décompressé les fichiers dans notre
répertoire web habituel, par exemple C:\wamp\www pour Windows.

Configuration de PHP

Symfony2 a quelques contraintes par rapport à notre configuration PHP. Par


exemple, il ne tourne que sur la version 5.3.2 ou supérieure de PHP. Pour vérifier si notre
environnement est compatible, nous nous sommes rendus à l'adresse suivante
: http://localhost/Symfony/web/config.php. Ayant une version adéquate de
PHP, nous avons obtenu la figure suivante.

Une fois Symfony2 installé nous nous sommes Rendus sur la page
http://localhost/Symfony/web/app_dev.php, la figure suivante s’est affichée :

70
3_Chapitre : Les Frameworks

10. Conclusion :
Les applications web s’orientent de plus en plus vers des architectures 3-tiers. Les
Frameworks qui se sont créés autour offrent beaucoup d’outils pour répondre aux besoins
modernes.

Dans cette partie, nous nous sommes intéressés aux Frameworks les plus populaires
pour PHP notamment celle qu’on a utilisée appelée Symfony qui est à l’heure actuelle parmi
les plus puissants, les plus complets, et surtout les plus utilisé dans le monde professionnel.

71
CHAPITRE IV
Analyse et Conception
4_Chapitre : Analyse et Conception

1. Introduction :
Nous présentons dans ce chapitre « analyse et conception » notre travail qui consiste
à développer une application web pour la gestion d’un parc informatique.

Nous commencerons par présenter les fonctionnalités de notre projet. Ensuite nous
consacrerons une large place pour la modélisation de notre application en orienté objet à
l’aide du langage UML (Unified Modeling Languge) qui permet de bien représenter les
aspects statiques et dynamiques de notre projet par la série des diagrammes qu’il offre. Nous
terminons par la conception de la base de données utile à notre application en spécifiant les
tables à utiliser et leurs structures.

2. Présentation de l’UML (Unified Modeling Language) :


UML est un standard conçu pour l’écriture de plans d’élaboration de logiciels. Il peut
être utilisé pour visualiser, spécifier, construire et documenter les artefacts d’un système. Les
diagrammes UML permettent de communiquer l’architecture d’un système aux concepteurs,
développeurs et à toutes personnes externes à l’aspect technique d’un système. [16]

Cette communication prend une forme visuelle et narrative dans :

Le document des exigences fonctionnelles : qui regroupe les diagrammes de cas


d’utilisation avec leurs descriptions, les diagrammes d’objet, les diagrammes d’interactions et
les diagrammes d’activités.

Le document d’architecture technique : qui regroupe les diagrammes de classes, les


diagrammes de package, les diagrammes de composants, les diagrammes déploiement et les
diagrammes d’états.

2.1. Pourquoi utiliser UML ?


L’un des tout premiers avantages de l’UML est de faire rencontrer et communiquer les
utilisateurs et les informaticiens.

 UML est riche (il couvre toutes les phases d’un cycle de développement) ;
 UML est ouvert (il est indépendant du domaine d’application et des langages
d’implémentations) ;
 Sa notation graphique permet d’exprimer visuellement une solution objet ;
 L’aspect formel de sa notation limite les ambigüités et les incompréhensions ;
 Son aspect visuel facilite la comparaison et l’évaluation des solutions ;
 Il facilite la compréhension des représentations abstraites, complexes ;
 Son caractère polyvalent et sa souplesse en font un langage universel.

72
4_Chapitre : Analyse et Conception

C’est principalement pour ces raisons que l’OMG (Objet Management Group) groupe
de gestion de l’objet a adopté les spécifications UML comme standard et langue commune à
la modélisation, (U comme unifié mais surtout comme Universelle).

2.2. Modélisation UML :


Qu’est ce qu’un modèle ? La modélisation consiste à créer une représentation
simplifiée d'un problème: le modèle.

Grâce au modèle il est possible de représenter simplement un problème, un concept


et le simuler.

La modélisation comporte deux composantes :

 L'analyse, c'est-à-dire l'étude du problème


 la conception, soit la mise au point d'une solution au problème

Le modèle constitue ainsi une représentation possible du système pour un point de


vue donné.

La modélisation UML : Le méta modèle UML fournit une panoplie d'outils permettant
de représenter l'ensemble des éléments du monde objet (classes, objets, ...) ainsi que les liens
qui les relies.

Toutefois, étant donné qu'une seule représentation est trop subjective, UML fournit
un moyen astucieux permettant de représenter diverses projections d'une même
représentation grâce aux vues.

Une vue est constituée d'un ou plusieurs diagrammes. On distingue deux types de
vues:

Les vues statiques : c'est-à-dire représentant le système physiquement

 Diagrammes d'objets ;
 Diagrammes de classes ;
 Diagrammes de cas d'utilisation ;
 Diagrammes de composants ;
 Diagrammes de déploiement.

Les vues dynamiques : montrant le fonctionnement du système

 Diagrammes de séquence ;
 Diagrammes de collaboration ;
 Diagrammes d'états-transitions ;

73
4_Chapitre : Analyse et Conception

 Diagrammes d'activités.

3. Démarche à suivre :
Vu que l’UML ne propose de démarche de développement nous allons suivre la
démarche suivante : analyse, conception et réalisation mais avant de commencer le processus
d’analyse et conception nous allons opter à représenter les objectifs et les fonctionnalités
attendues de notre application.

4. Analyse :
4.1. Objectifs de notre application :
Avant de réaliser l’application, il est nécessaire de préciser les objectifs de
l’entreprise.

Le principal objectif de notre application est de faciliter la tâche au gestionnaire du


parc informatique et lui permettre un gain de temps énorme en lui délivrant des interfaces
claires et faciles à utiliser. Pour ce faire, notre système devra :

1. Offrir au gestionnaire du parc une interface simple et conviviale pour mieux


utiliser l’application.
2. Permettre la gestion des différents articles informatiques dont le stock du parc
dispose.
3. Permettre au gestionnaire du parc d’ajouter ou de supprimé un matériel et des
périphériques.
4. Permettre au gestionnaire du parc de gérer les employés.
5. Permettre au gestionnaire d’éditer des différents documents sortants du parc:
 Les contrats.
 Les factures.
 Les bons d’intervention.
 Les documents manuels.
1. Permettre au gestionnaire du parc d’enregistrer et de gérer les demandes de
réservations.
2. Permettre aux invités d’avoir accès au stock du parc.
3. Permettre aux invités de réservés un des matériels disponible dans le stock.
4.2. Définitions de base :
 Acteur : un acteur représente un rôle joué par une personne ou une chose qui
interagit avec un système. Les acteurs se déterminent en observant les
utilisateurs directs du système, ceux qui sont responsables de son exploitation

74
4_Chapitre : Analyse et Conception

ou de sa maintenance, ainsi que les autres systèmes qui interagissent avec le


système en question.
 Tâche : c’est l’ensemble des fonctions qu’un acteur bien spécifié peut
effectuer.
 Scénario : c’est une succession particulière d’enchainement, s’exécutant du
début à la fin du cas d’utilisation.

4.3. Identification des acteurs :


 Administrateur : dans notre cas, c’est le gestionnaire du département « gestion
du parc informatique ». Il possède les droits d’accès à l’espace administrateur
et gère l’application.
 Invité : dans notre cas, on peut le considérer comme étant les employés ou les
différents utilisateurs de l’application.
4.4. Spécification des tâches :

Pour notre acteur nous spécifierons les tâches qu’il assure. Le tableau suivant résume ces
tâches :

Acteur Tâches
T01 : S’authentifier.
T02 : Accéder à l’espace administrateur.
T03 : Gérer le matériel et les périphériques.
T04 : Gérer les invités.
Administrateur
T05 : Gérer les réservations.
T06 : Edition des documents.
T7 : Enregistrer les demandes de réservations.
T8 : Changer le profil.
T9 : Se déconnecter.
T10 : S’authentifier.
T11 : Accéder a l’espace personnel.
Invité
T12 : Réserver un matériel ou un périphérique.
T13 : Se déconnecter.

75
4_Chapitre : Analyse et Conception

4.5. Spécification des scénarios :

Les scénarios décrivant chacune des tâches définies auparavant sont représentés dans
le tableau suivant :

Acteur Tâche Scénario


T01 : S’authentifier. S01 : Saisir le login et le mot de passe dans la
Administrateur page d’accueil.
S02 : Cliquer sur le bouton « Connexion».
T02 : Accéder à l’espace S03 : Saisir le login et le mot de passe dans la
administrateur. page d’authentification qui s’affiche.
S04 : Valider la saisie.
T03: Gérer le matériel ou S03 : Sélectionner le lien « matériels» ou
les périphériques. « périphériques ».
S04 : Ajouter ou supprimer le matériels ou les
périphériques disponibles en stock.
T04 : Gérer les invités. S05 : Sélectionner le lien «utilisateurs ».
S06 : Ajouter ou supprimer des invités.

T05 : Gérer les S07 : Sélectionner le lien « Gestion des


réservations. réservations matériels ».
S08 : Ajouter ou supprimer une réservation sur
le matériels choisis.
T06 : Edition des S09 : Cliquer sur le lien « Documents».
documents. S10 : Remplir les champs avec les données
correspondantes.
S11 : Valider la saisie.
T07 : Réserver un matériel S12 : Cliquer sur le lien « gestion des
ou un périphérique réservations de matériels».

76
4_Chapitre : Analyse et Conception

S13 : choisir le matériel a réserver et cliquer sur


« gérer les réservations ».
S14 : Remplir les champs avec les données
correspondantes.
S15 : Valider la saisie.
T08 : changer de profil. S16 : Cliquer sur le lien « utilisateurs».
S17 : choisir le profil a changer et cliquer sur
« éditer »
S18 : Remplir les champs avec les données
correspondantes.
S19 : Valider la saisie.
T09 : Se déconnecter S20 : Cliquer sur le lien « Déconnexion »

T10 : S’authentifier. S21 : Saisir le login et le mot de passe dans la


page d’accueil.
S22 : Cliquer sur le bouton « Connexion».
T11 : Accéder à l’espace S23 : Saisir le login et le mot de passe dans la
administrateur. page d’authentification qui s’affiche.
S24 : Valider la saisie.
T12 : Réserver un matériel S25 : Cliquer sur le lien « gestion des
Invité
ou un périphérique réservations de matériels».
S26 : choisir le matériel a réserver et cliquer sur
« gérer les réservations ».
S27 : Remplir les champs avec les données
correspondantes.
S28 : Valider la saisie.
T13 : Se déconnecter S20 : Cliquer sur le lien « Déconnexion ».

77
4_Chapitre : Analyse et Conception

4.6. Spécification des cas d’utilisation :


4.6.1. Définition d’un cas d’utilisation :

Les cas d’utilisation (en anglais use cases) constituent une technique qui permet de
déterminer les besoins des utilisateurs et de capturer les exigences fonctionnelles d’un
système. En d’autres termes, ils décrivent le comportement d’un système du point de vue de
ses utilisateurs. Ils décrivent les interactions entre les utilisateurs d’un système lui même. [16]

4.6.2. Les cas d’utilisation détaillés :

Les figures qui suivent représentent une description de certains cas d’utilisation de
notre système :

 Cas d’utilisation « s’authentifier » :

Utilisation : S’authentifier.
Scenarios : .
Acteur : Administrateur, invité.
Résumé : Cette fonctionnalité permet à l’administrateur et aux invités d’accéder à
leurs espaces personnels.
Description :
1. Accéder à l’application.
2. Le système affiche la page d’accueil.
3. L’administrateur saisie le login et le mot de passe puis valide en cliquant sur le
bouton « Connexion».
4. Le système vérifie les données, les compare avec celles de la base de données
puis affiche l’interface correspondante, ou renvoie un message d’erreur si le
login et/ou le mot de passe ne sont pas valides.

Fig.IV.1. Cas d’utilisation « S’authentifier »


 Cas d’utilisation « Réserver un matériel ou un périphérique » :
Utilisation : Réserver un matériel ou un périphérique.
Scénario : .

78
4_Chapitre : Analyse et Conception

Acteur : Administrateur, invités.


Résumé : Cette fonctionnalité permet à l’utilisateur et les invités réserver un matériel
ou un périphérique.
Description :
1. Authentification.
2. L’utilisateur clique sur le lien « gestion des réservations de matériel ».
3. Le système affiche la page correspondante.
4. L’utilisateur choisit le matériel ou le périphérique a réserver et clique sur le
lien « gérer les réservations ».
5. L’utilisateur remplit les champs et clique sur « réserver ».
6. Le système met à jour les données ou renvoi un message d’erreur si les
données saisies ne sont pas correctes.

Fig.IV.2. Cas d’utilisation « Réserver un matériel ou un périphérique ».


 Cas d’utilisation « Changer le profil » :

Utilisation : Changer le profil.


Scénario : .
Acteur : Administrateur.
Résumé : Cette fonctionnalité permet à l’utilisateur de changer son profil.
Description :
7. Authentification.
8. L’utilisateur clique sur le lien «utilisateurs ».
9. Le système affiche la page correspondante.
10. L’utilisateur choisit le profil à changer et appui sur « éditer ».
11. L’utilisateur choisit les informations à changer et remplit les champs
correspondants, puis valide.
12. Le système met à jour les données ou renvoi un message d’erreur si les
données saisies ne sont pas correctes.

Fig.IV.3. Cas d’utilisation « Changer le profil »


 Cas d’utilisation « Edition des documents » :
Utilisation : Edition des contrats.
Scénario : .
Acteur : Administrateur.
Résumé : Cette fonctionnalité permet à l’administrateur d’établir des contrats.
Description :
1. Authentification.
2. L’utilisateur clique sur le lien « Documents ».
3. L’utilisateur remplie les champs avec les données correspondantes puis il
valide.

79
4_Chapitre : Analyse et Conception

4. Le système lui renvoie un message de confirmation d’enregistrement du


document.
5. L’utilisateur peut imprimer le document en cliquant sur le bouton
correspondant.
Fig.IV.4. Cas d’utilisation « Edition des documents ».

4.6.3. Diagramme de cas d’utilisation :

Un cas d’utilisation (use case) modélise une interaction entre le système informatique à
développer et un utilisateur ou acteur interagissant avec le système.

Plus précisément, un cas d’utilisation décrit une séquence d’actions réalisées par le
système qui produit un résultat observable pour un acteur.

La présentation d’un cas d’utilisation met en jeu trois concepts :

 Les acteurs.
 Les scénarios.
 L’interaction entre l’acteur et le cas d’utilisation.

Les interactions entre les cas d’utilisations peuvent être décrites par trois relations.

1. Relation d’inclusion (includ) : Elle est employée quand deux cas d’utilisation
ont en commun une même fonctionnalité et que l’on souhaite factoriser celle-ci en
créant un sous cas, ou cas intermédiaire, afin de marquer les différences d’utilisation.
2. Relation d’extension « étend » : Schématiquement, nous dirons qu’il a
extension d’un cas d’utilisation quand un cas est globalement similaire à un autre,
tout en effectuant un peu plus de travail (voire un travail plus spécifique).
Cette notion à utiliser avec discernement-permet d’identifier des cas particulier
(comme des procédures à suivre en cas d’incident) dés le début ou lorsque l’attitude
face à un utilisateur spécifique du système doit être spécialisée ou adaptée. Il s’agit
grosso modo d’une variation du cas d’utilisation normale. [17]

80
4_Chapitre : Analyse et Conception

3. Relation de généralisation : Une relation de généralisation de cas d’utilisation


peut être définie conformément au principe de la spécialisation défini pour les
classes.
La généralisation est la relation entre une classe et deux autre classe ou plus
partagent un sous ensemble commun d’attributs et/ou d’opérations.

Invité
Extend S’authentifier

Accéder
extend
Changer le profil
extend

Edition des
extend documents

Réserver un matériel
ou un périphérique

Admin
Extend S’authentifier

Accéder
extend
Changer le profil
extend

Edition des
extend documents

Réserver un matériel
ou un périphérique

Fig. IV.5. Diagramme des cas d’utilisations (uses case).

81
4_Chapitre : Analyse et Conception

5. Conception :
Dans cette étape, une nouvelle vue du modèle fait son apparition. Cette vue exprime
les modules et les exécutables physiques sans aller à la réalisation concrète du système.

Après avoir décrit textuellement les différents cas d’utilisation de notre système,
nous allons les présenter formellement à l’aide des diagrammes de séquences.

5.1. Diagramme de séquence :

Un diagramme de séquence fournit une représentation temporelle des interactions


entre des objets (on parle aussi de rôles à la place d’objets). Il illustre la dynamique
d’enchainement des traitements d’une application effectuée par le système. Ces traitements
sont ordonnés dans le temps traduisant ainsi la chronologie des événements entre les
différents objets du système. Ce type de diagrammes a le principal intérêt d’illustrer les cas
d’utilisation.

82
4_Chapitre : Analyse et Conception

Formulaire Page
Calcul et Page
d’authentif d’accueil
vérification
ication Utilisateur
Utilisateur
Atteint
1.

Affiche
2.

Saisit
3.
Remplir & valider
4. Soumettre
Vérification

Intéragir

Récupérer

atteindre
Affichage

Fig.IV.6. Diagramme de séquence de réalisation de cas d’utilisation


« S’authentifier »

83
4_Chapitre : Analyse et Conception

Page Base de
Page Formulaire Validation
De De données
d’accueil
réservation réservation
Utilisateur
Atteint
1.

Afficher
2.

Sélectionner
3.
Afficher

4 Remplir
Soumettre Vérification
.
5
. Ajouter
6
.7. Résultat
ajout
8
Affiche message Atteint
De confirmation

Fig.IV.7. Diagramme de séquence du Cas d’utilisation « Réserver un


matériel ou un périphérique ».

84
4_Chapitre : Analyse et Conception

Page Base de
Page Formulaire Validation
d’édition des données
d’accueil
documents D’édition
Utilisateur
Atteint
1.

Afficher
2.

Sélectionner
3.
Afficher

4 Remplir
Soumettre Vérification
.
5
. Ajouter
6
.7. Résultat
ajout
8
Affiche message Atteint
De confirmation

Fig IV.8. Diagramme de séquence du Cas d’utilisation « Edition des


documents ».
5.2. Diagramme d’activité :

Un diagramme d’activité est une variante des diagrammes d’état/transition organisé


par rapport aux actions et principalement destiné à représenter le comportement interne
d’une méthode (la réalisation d’une méthode ou d’un cas d’utilisation).

Un diagramme d’activité représente l’état de l’exécution d’un mécanisme, sous la


forme d’un déroulement d’étapes regroupées séquentiellement dans des branches parallèles
de flot de contrôle. [17]

Nous allons représenter le diagramme d’activité pour le cas d’utilisation :

85
4_Chapitre : Analyse et Conception

 Authentification :

Demande d’accès

Page d’authentification
vide

Saisir Login

Saisir mot de passe

Page d’authentification
remplie

Connexion

Entrer

Refuser

Fig IV.9. Diagramme d’activité « Authentification »

86
4_Chapitre : Analyse et Conception

 Edition d’un Document :

Accès à la page
d’accueil

Attendre le formulaire
d’édition des documents

Remplir et valider le
formulaire

Vérifier les données


saisies

Afficher message
d’erreur Ajout à la BDD

Afficher page de
confirmation

Fig IV.10. Diagramme d’activité « Edition d’un document »

87
4_Chapitre : Analyse et Conception

 Réservation du matériel ou des périphériques:

Accès à la page
d’accueil

Attendre le formulaire de
réservation

Remplir et valider le
formulaire

Vérifier les données


saisies

Afficher message
d’erreur Ajout à la BDD

Afficher page de
confirmation

Fig IV.11. Diagramme d’activité « Réservation matériel ou périphérique »

5.3. Les diagrammes de classe :

88
4_Chapitre : Analyse et Conception

Les diagrammes de classes expriment de manière générale la structure statique d’un


système en terme de classes et de relations entre ces classes.de même qu’une classe décrit un
ensemble d’objets, une association décrit un ensemble de liens; les objets sont instances des
classes et les liens sont instances des relations.

Un diagramme de classe n’exprime rien de particulier sur les liens d’un objet donné,
mais décrit de manière abstraite les liens potentiels d’un objet vers d’autres objets .c’est le
diagramme pivot de l’ensemble de la modélisation d’un système, en intégrant dans chaque
classe la partie dédiée aux données et celle consacrée aux traitements.

Dans ce qui suit nous allons présenter quelques diagrammes de classes sur quelques
cas d’utilisations.

 Le lien « Link » : C’est association entre une page client et une autre page client
ou serveur.
 Construit « build » : L’association « build » identifie quelques pages serveurs
est responsables de la création d’une page client.

Une page serveur peut construit plusieurs pages client.

Une page client ne peut être construite que par une page serveur.

 Redirige « redirect » : Une relation « redirect » qui est une association


unidirectionnelle avec une autre page web, peut être dirigée à partir d’une
page client ou serveur.
 Le lien « submit » : C’est lien unidirectionnelle d’une page client vers une page
serveur.

 Diagramme de classe du cas « Authentification » :

89
4_Chapitre : Analyse et Conception

Utilisateur

<link> <Submit>
<build>
Page d’accueil Formulaire Vérification Page d’accueil
d’authentification Mot de passe

<redirect>

<redirect>
<build> Construire un
Message
message d’erreur
d’erreur

Fig IV.12. Diagramme de classe «Authentification »

 Diagramme de classe du cas «Edition Document » :

Documents

<link> <Submit>
<build>
Page d’accueil Formulaire édition Vérification Message de
document donnée saisie confirmation

<redirect>

<redirect>
<build> Construire un
Message
message d’erreur
d’erreur

Fig IV.13. Diagramme de classe «Modification document »

90
4_Chapitre : Analyse et Conception

 Diagramme de classe du cas «Réservation Matériel ou périphérique » :

Matériel/péri
phérique
<link> <Submit>
<build>
Page d’accueil Formulaire de Vérification Message de
réservation donnée saisie confirmation

<redirect>

<redirect>
<build> Construire un
Message
message d’erreur
d’erreur

Fig IV.14. Diagramme de classe «Réservation Matériel ou périphérique »

91
4_Chapitre : Analyse et Conception

5.4. Diagramme de classes global :

Recherche

Consulter ( )
Retrouver ( )
Retourne
Effectuer ( )

Utilisateur Profil materiels


Nom: String; Adresse : String ;
Prénom: String; Titre : string ;
Description :Stri Description :String ;
ng

Partager ( )
Consulter ( ) Modifier ( )
Supprimer ( ) Consulter
Consulter
S’enregistrer ( ) Supprimer ( )

Documents
Base de données
Périphérique

Consulter ( )
Consulter ( )
Consulter ( ) Mettre a jour ( )
Mettre a jour ( )
Mettre a jour ( ) Imprimer ()

Fig. IV.15. Diagramme des classes général


92
4_Chapitre : Analyse et Conception

5.5. Conception de la base de données :

Après avoir modélisé notre application Web avec les différents diagrammes offerts par le
langage de modélisation UML, une mise en œuvre d’une base de données sur un serveur Web
est nécessaire car elle permet d’étendre les possibilités d’interactions avec l’utilisateur et de
mettre des données à la disposition de ce dernier pour une consultation, une saisie ou une
mise à jour tout en s’assurant des droits qui lui sont accordés. [18]

Pour l’implémentation de la base de données, on aura besoin d’élaborer un modèle


relationnel de données.

 Les tables de la base de données :


 Table config :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Nom Varchar 30
Subcategory Varchar 30
Libelle Varchar 30
Description Text Primaire
Valeur Varchar 30
Form_type Varchar 30
Globale Int 1

 Table docs :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Entreprise_id Int 5
Reference Varchar 100
Type_id Int 3
Date Varchar 25
Agence_id Int 3
Commentaire Text Primaire
Path Varchar 255

 Table docs_type :
Nom du Champs Type Taille Description Clé

93
4_Chapitre : Analyse et Conception

Id Int 3 Primaire
Libelle Varchar 255

 Table emplacement :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Agence_id Int 3
Libelle Varchar 255

 Table hardware :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Num_serie Varchar 255
Marque_id Int 3
Modele_id Int 3
Type_id Int 3
Nom Varchar 255
Os_id Int 3
Service_pack Int 2
User_id Int 5
Agence_id Int 3
Emplacement_id Int 10
Ip Varchar 25
Reservable Int 1
Suivi_rebus Text Primaire
Commentaire Text Primaire
Creation_date Varchar 255

 Table hard_soft :
Nom du champ Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Hardware_id Int 10
Software_id Int 10
Varsion_date_maj Varchar 20
Version_num Varchar 20
User_maj_id Int 4

 Table ha_marque :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire

94
4_Chapitre : Analyse et Conception

Libelle Varchar 255

 Table ha_modele :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Marque_id Int 3
Libelle Varchar 255

 Table os :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Libelle Varchar 255

 Table ha_type :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Libelle Varchar 255
Conex_http Int 1
Conex_vnc Int 1
Verrou Int 1

 Table liaison_docs :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Doc_id Int 10
Hardware_id Int 10
Periph_id Int 10
Software_id Int 10

 Table périphérique :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Num_serie Varchar 255
Marque_id Int 3
Modele_id Int 3
Type_id Int 3
Nom Varchar 255
Hard_id Int 10
Agence_id Int 3

95
4_Chapitre : Analyse et Conception

Reservable Int 1
Suivi_rebus Text
Commentaire Text
Creation_date Varchar 255
Ocs_id Int 11
Ocs_type Varchar 255

 Table pe_modele :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Marque_id Int 3
Libelle Varchar 255

 Table ha_modele :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Libelle Varchar 255
Verrou Int 1

 Table reservation :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 11 Primaire
User_id Int 4
Hard_id Int 10
Periph_id Int 10
Object Varchar 255
Date_deb Varchar 20
Date_fin Varchar 20

 Table software :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Marque_id Int 3
Nom Varchar 255
Dern_version_num Varchar 20
Dern_version_date Varchar 20
Agence_id Int 1

96
4_Chapitre : Analyse et Conception

Commentaire Text

 Table ha_modele :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Marque_id Int 3
Libelle Varchar 255

 Table so_licence :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 10 Primaire
Hardware_id Int 3
Software_id Int 10
Serial Varchar 255

 Table utilisateur :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 4 Primaire
Nom Varchar 255
Prenom Varchar 255
Mail Varchar 255
Groupe_id Int 2
Agence_id Int 3
Login Varchar 10
Mdp Varchar 255
Login_win Varchar 255
Langue Varchar 2
Locked Int 1
Rights Varchar 255

 Table ut_groupe :
Nom du Champs Type Taille Description Clé
Id Int 3 Primaire
Libelle Varchar 255
Rights Varchar 255
Locked Int 1

 Table ut_personallinks :

97
4_Chapitre : Analyse et Conception

Nom du Champs Type Taille Description Clé


Id Int 10 Primaire
User_id Int 4
Link Varchar 255
Libelle Varchar 255
Image Varchar 255
Color Varchar 255
Target Varchar 255

6. Conclusion :
Durant l’étape d’analyse et de conception les besoins auxquels doit répondre le système
ont été décrits, et analyser à l’aide des différents diagrammes proposés par le langage UML
avec la représentation des centres d’intérêts du profil d’un utilisateur sous forme d’ontologie
afin de l’utiliser dans le module de recherche en citant en détaille la construction de cet
l’ontologie. Par la suite la conception du système, a permis d’exposer l’ensemble des
fonctionnalités qu’on lui a défini, ce qui permettra de répondre à tous ces besoins, le chapitre
suivant sera dédier à la réalisation du système en explicitant les plates formes utilisées ainsi
que les moyens mise en œuvre pour sa conception.

98
CHAPITRE V
Réalisation et
implémentation
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

1. Introduction
La réalisation est la partie finale du développement logiciel, elle aborde les détails de
codage en employant un langage de programmation.

Dans le chapitre précédent, nous l’étape de conception de l’application web fut


détaillée ainsi que les outils utilisés pour le partage de connaissance et de ressources. Les
résultats de cette étape seront exploités dans la présentation de l’environnement de
développement puis nous présenterons quelques interfaces de l’application de gestion du
parc informatique.

Dans ce chapitre nous présenterons aussi les architectures logiques et physiques


adoptées pour le déploiement de l’application ainsi que certains détails techniques de
l’implémentation.

2. Architecture technique
L’architecture technique (communément appelée architecture physique) décrit
l’ensemble des composants matériels supportant une application.

Ainsi l’architecture logique du système adoptée est de type «Architecture 3-Tiers».

 la présentation des données : correspondant à l'affichage, la restitution sur le poste


de travail, le dialogue avec l'utilisateur ;

 le traitement métier des données : correspondant à la mise en œuvre de l'ensemble


des règles de gestion et de la logique applicative ;

 et enfin l'accès aux données persistantes : correspondant aux données qui sont
destinées à être conservées sur la durée, voire de manière définitive. [18]

Figure IV.1 Architecture en 3-tier


97
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

Ce modèle d'architecture 3-tiers a pour objectif de répondre aux préoccupations


suivantes :

 Allègement du poste de travail client (notamment vis-à-vis des architectures


classiques client-serveur) ;
 Prise en compte de l'hétérogénéité des plates-formes (serveurs, clients,
langages, etc.) ;
 Amélioration de la sécurité des données.
 Meilleure répartition de la charge entre différents serveurs d'application.

2.1. Déploiement du système

Un diagramme de déploiement décrit la disposition physique des ressources matérielles


qui composent le système et montre la répartition des composants sur ces matériels.
Chaque ressource étant matérialisée par un nœud, le diagramme de déploiement précise
comment les composants sont répartis sur les nœuds et quelles sont les connexions entre les
composants ou les nœuds. [18]

Voici dans ce qui suit, la description des différents nœuds ainsi que leurs composants:

a. Le poste client
Il s’agit des postes de travail des différents utilisateurs et visiteurs du portail. Ce sont
de simple PC devant être équipés d’un navigateur web (FireFox, Opéra, Internet Explorer).

b. Le serveur de base de données


Cette machine hébergera la base de données sur laquelle tournera notre application.
Le SGBD utilisé sur le serveur sera MySql qui est le plus adéquat et le plus utilisé en matière
de portails web pour sa rapidité et ça simplicité.

c. Serveur
Ce serveur héberge notre serveur d’application(Apache) ainsi que le composant du
site.

98
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

Figure IV.2 Diagramme de déploiement de la plate forme

3. L’environnement de développement
Dans cette section nous allons présenter les différents langages et outils utilisés pour le
développement de notre portail web. Ainsi nous commencerons par les aspects du coté
serveur puis coté client et nous finirons par des API que nous avons intégré.

3.1. Coté serveur


Apache : Apache HTTP Server est un logiciel libre de serveur HTTP produit par
l' « Apache Software Foundation ». [18]

99
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

Symbole d’Apache
Il s’agit d’un serveur sécurisé, performant et évolutif donnant accès aux services
HTTP en accord avec les derniers standards de ce protocole. Ainsi ses performances, sa
robustesse, son utilisation aisée, et sa licence en font le serveur web le plus populaire au
monde depuis mars 1997.

PHP : (Hypertext Preprocessor) est un langage de scripts libre principalement utilisé


pour produire des pages Web dynamiques via un serveur HTTP, mais pouvant également
fonctionner comme n'importe quel langage interprété de façon locale, en exécutant les
programmes en ligne de commande. Ainsi les principaux atouts qui nous ont poussés à
choisir PHP sont :

Mascotte de PHP
 PHP est un langage de scripts. Il est interprété, par conséquent il ne nécessite
pas d'être compilé pour obtenir un objet, un exécutable avant d'être utilisable.
 Un de ses grands avantages est l'intégration dans la même page du code HTML
« brut » et du code PHP. Il s'imbrique dans le code HTML en étant délimité
comme tel. Ainsi, les scripts PHP ne nécessitent pas de répertoires spéciaux.
 PHP est un module supporté par le serveur web Apache, il est donc développé
pour être facilement utilisable via ce serveur (il fonctionne évidemment avec
d'autres serveurs web comme IPlanet, IIS...).
 PHP reconnait l'essentiel des protocoles et formats disponibles sur Internet et
intranet : TCP, HTTP, SMTP, LDAP, IMAP, POP, SSl, Soap, XML, PDF.

100
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

MySql : C’est un système de gestion de base de données (SGBD).

Selon le type d'application, sa licence est libre ou propriétaire. Il fait partie des
logiciels de gestion de base de données les plus utilisés au monde, autant par le grand public
(applications web principalement) que par des professionnels, en concurrence avec Oracle et
Microsoft SQL Server. Ses principaux avantages sont sa:

 Portabilité (UNIX, Windows, MacOs X).


 Haute vitesse d’exécution.
 Facilité d’installation et d’administration (par rapport aux autres SGBD).

Pour conclure, le couple PHP/MySQL est très utilisé par les sites Web et proposé par
la majorité des hébergeurs. Apache étant le plus souvent utilisé conjointement avec PHP et
MySQL. [19]

Logo MySQL

L'API JSP fait partie de J2EE (Java 2 Entreprise Edition), elle donne aux développeurs les
moyens de développer des applications Web de façon simple et puissante.

JSP permet de séparer la logique programmatique (le code java) de la présentation (les
balises HTML.

Exécution d'une JSP Un conteneur de JSP (JSP container) fournit les services réseaux par
lesquels les requêtes et les réponses sont émises, il décode également les requêtes et
formate les réponses dans le format approprié. Tous les conteneurs doivent supporter le
protocole HTTP. [19]

101
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

3.2. Coté Client


JavaScript : JavaScript est un langage orienté objet de programmation de scripts
principalement utilisé dans les pages web interactives.

JavaScript sert à contrôler les données saisies dans des formulaires HTML, ou à interagir avec
le document HTML via l'interface DOM (Document Object Model), fournie par le navigateur
(on parle alors de HTML dynamique ou DHTML).

AJAX (Asynchronous Javascript And XML): « Ajax n’est pas une technologie, il s’agit de
plusieurs technologies se développant chacune de leur côté et combinées pour donner des
résultats aussi nouveaux que puissants. Ajax comporte :

 Une présentation fondée sur les standards XHTML et CSS ;


 Un affichage dynamique et interactif grâce à DOM (Document Object Model) ;
 Un système d’échange et de manipulation de données utilisant XML et XSLT
mais aussi JSON ;
 Un mécanisme de récupération de données asynchrones utilisant
XMLHttpRequest ;
 JavaScript pour lier le tout. » [20]

102
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

4. Présentation des interfaces de l’application :


L’objectif de cette partie du chapitre est de donner un aperçu de l’interface
homme/machine de l’application.

 La page d’authentification : La page d’accès à l’application demande à


l’administrateur ou a l’invité de saisir son Login et son mot de passe. Si les
informations entrées sont correctes, la connexion va se produire et ils vont accéder
directement à leur espace Admin ou invité, sinon, ils vont être redirigé vers une page
d’erreur leur demandant de vérifier les informations introduites.

Page d’authentification

103
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

 La page d’accueil : C’est la première page visualisé par l’utilisateur après son
authentification. Elle offre des liens vers les différentes pages que comporte
l’application (celle de l’administrateur et de l’invité différent).

Page d’accueil « admin »

Page d’accueil « invité »

104
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

 Page « gestion des utilisateurs » : L’administrateur accède à cette page en cliquant


sue le lien ‘utilisateurs’. Elle permet à l’administrateur d’ajouter, de supprimer ou de
modifier un utilisateur.

Page « gestion des utilisateurs »

105
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

 Page « gestion des réservations de matériel » : L’administrateur accède à cette page


en cliquant sue le lien ‘gestion des réservations de matériel’. Elle permet à
l’utilisateur de réserver un matériel ou un périphérique.

Page « Gestion des réservations de matériels »

106
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

 Page « gestion du matériels » : L’administrateur accède à cette page en cliquant sue


le lien ‘matériels’. Elle contient tout le matériel disponible, et permet de visualiser les
détails de chaque matériel, de les éditer, d’ajouter ou de supprimer un matériel.

Page « gestion du matériel »

107
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

 Page « gestion des périphériques » : L’administrateur accède à cette page en


cliquant sue le lien ‘périphérique’. Elle contient tous les périphériques disponibles, et
permet de visualiser les détails de chaque périphérique, de les éditer, d’ajouter ou de
supprimer un périphérique

Page « gestion des périphérique »

108
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

 Page « gestion des logiciels » : L’administrateur accède à cette page en cliquant sue
le lien ‘logiciels’. Elle contient tous les logiciels disponibles, et permet de visualiser les
détails de chaque logiciel, de les éditer, d’ajouter ou de supprimer un logiciel.

Page « gestions des logiciels »

109
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

 Page « gestion des documents » : L’administrateur accède à cette page en cliquant


sue le lien ‘document’. Elle contient tous les documents disponibles, et permet de
visualiser les détails de chaque document, de les éditer, d’ajouter ou de supprimer un
document.

Page « gestion des documents »

110
5_Chapitre : Réalisation et implémentation

5. Conclusion :
Ce chapitre a décrit la dernière étape du développement qui est celle de la réalisation
et la mise en œuvre du projet. Nous avons pu voir les exigences techniques du système
avant de présenter l’environnement et les outils choisis.
Par la suite, nous avons donné un aperçu de l’application réalisée.

111
Conclusion Générale
 Conclusion Générale 
Parce que l’informatique devient de jour en jour un support incontestable de la quasi-
totalité des domaines en offrant des services susceptibles d’améliorer et de faciliter la vie
quotidienne, le thème de notre mémoire s’est porté sur le développement d’une application
web pour la gestion d’un parc informatique, permettant ainsi aux futurs utilisateurs de
consulter les différents matériaux insérés dans notre base de données et gérer leur matériel
informatique, et tout ça où qu’ils se trouvent sans être obligés de ce déplacer.

L’objectif de ce travail était de concevoir une application implémentée à l’aide des


frameworks pour une agence de voyage pour la gestion de leur parc informatique « GPI ».
Pour la réalisation de cette application, nous avons jugé utile de décomposer notre
travail en deux parties :
 La première partie consistait à présenter une étude bibliographique
composée d’un chapitre. Il présente les notions de bases relatives à la technologie des
réseaux, l’Internet, le Web, les frameworks, et enfin les applications web.
 La deuxième partie, représente l’analyse, conception, réalisation et
implémentation de notre système.

Le travail présenté nous a permis de :


 D’approfondir nos connaissances théoriques et pratiques sur les réseaux
informatiques et leur configuration et les outils de communication sur le web.
 Il nous a permis de nous familiariser avec un certain nombre d’outils de
développement, tels qu’EasyPHP, le système de gestion de base de données
PhpMyAdmin,…, le langage PHP pour créer les interfaces de notre application.
 D’acquérir de nouvelles connaissances sur les langages HTML,
JAVAScript, et aussi d’utiliser et de maîtriser plusieurs logiciels tels que Macromadia
Dreamweaver et le système de gestion de bases de données MySql.

Nous estimons avoir réalisé un système répondant à l’objectif que nous nous sommes
fixés au départ, à savoir la mise en place d’un système pour la gestion d’un parc informatique
permettant ainsi aux employés d’organiser leurs parc informatique, en sachant quel sont les
matériaux mis a leur disposition et de réserver sur l’application ce dont ils ont besoin.
Bibliographie
[01] : Richard Grin, Introduction à l'utilisation des réseaux informatiques, Université de

Nice Sofia-antrpolis.

[02]: http://fr.wikipedia.org/wiki.

[03]: http://www.commentcamarche.com.

[04]: http://www.dictionnaire.phpmyvisites.net

[05]: http://www.lexique-immobilier.com.

[06] : http://www.wampserver.com/

[07] : Chantal Morley & Jean Hugues & Bernard Leblanc, UML pour l'analyse d'un système
informatique, DUNOD.

[08] : http://www.developpez.com.

[09] : http//www.easyphp.org

[10]
:http://www.erectourisme.gov/fr/z2/prof/touristique/sectactiv.voyage/agances/definition

[11] : http://www.commentcamarche.net

[12] :

[13] : DIGLLO Fréderic, Intégration des systèmes client/serveur CNAM AIX-EN-Provenance


2001/2002.

[14] : George et Olivier GARDARIN , le client/serveur , Eyrolles 2003.

[15] : Robert ORFALI , dan HARKEY et Jerry EDWARDS , client/serveur Guide de service,
Edition originale : Jhon WILLYZ SONS , INC 1999.

[16] : G.BOOCH ,RUMBAUCH , I.JACOBSON , le guide de l’utilisateur UML Edition Eyrolles


2001.

[17] : Joseph GABAY et David GABAY , UML 2 Analyse et conception Edition DUNOD 2009.

[18] : Conception et réalisation d’une application client/serveur 3-tiers Sous oracle.


Cas : Gestion des ressources humaines de L’ENIEM , mémoire d’ingénieur , Université
Mouloud Mammeri TIZI_OUZOU , réalisé par TAZBOUDJT Said et TOUMERT Mohammed
,2005/2006 .

[19] : Conception et réalisation d’une application Client/serveur sous Oracle. Cas : Gestion
de l’approvisionnement de L’électro-industries. AZAZGA Tizi-Ouzou réalisé par BELKEBIR
NAZIM , ZOUKOULOU KHELIFA , 2008/2009

Les sites :

[15] : www.devellopper.com

[16] : www.postgresql.org

[17] http//www.macromedia.net

[18] http://www. MySQL. Com

[19] Manuel d’aide fourni avec le logiciel EASY PHP

[20] Manuel d’aide fourni avec le logiciel macromedia FLASH 8.

[21] Manuel d’aide fourni avec le logiciel macromedia DREAMWEAVER 8.


Annexe : « UML »
I. Introduction :
Né de la fusion des méthodes objet dominantes (OMT, Booch et OOSE), puis
normalisé par l'OMG en 1997, UML est rapidement devenu un standard incontournable.
UML n'est pas à l'origine des concepts objet, mais il en en donne une définition plus formelle
et apporte la dimension méthodologique qui faisait défaut à l'approche objet.

Le but de cette présentation n'est pas de faire l'apologie d'UML, ni de restreindre


UML à sa notation graphique, car le véritable intérêt d'UML est ailleurs !

En effet, maîtriser la notation graphique d'UML n'est pas une fin en soi. Ce qui est
primordial, c'est d'utiliser les concepts objet à bon escient et d'appliquer la démarche
d'analyse correspondante.

Cette présentation a donc pour objectif, d'une part, de montrer en quoi l'approche
objet et UML constituent un "plus" et d'autre part, d'exposer comment utiliser UML dans la
pratique, c'est-à-dire comment intégrer UML dans un processus de développement et
comment modéliser avec UML

Face à la diversité des formalismes utilisés par les méthodes d’analyse et de


conception objet, UML (Unified Modeling Language) représente un réel facteur de progrès
par l’effort de normalisation réalisé.

UML est un formalisme de modélisation orienté objet. Il est la synthèse des


formalismes utilisés par les trois méthodes de Grady Booch, de la méthode OOSE (Object
Oriented Software Engenneering) d’Ivor Jacobson et de la méthode OMT (Object Modeling
Technique) de James Rumbaugh.

Il a été conçu pour permettre la modélisation de toutes les activités de l’entreprise


(Système d’information, système informatique, composante logiciels,…).

C’est un langage conçu pour l’écriture de plan pour une élaboration des logiciels, il
présente des diagrammes qui permettent de décrire une partie du système ou de décrire le
système selon un point de vue particulier en fournissant un ensemble de règles d’écriture ou
de représentation graphiques normalisée.

II. L’Approche objet :


Quelle est la raison qui rend l’approche objet tellement attractive ? Les adeptes de
l’objet répondent invariablement que les avantages de l’approche objet sont la stabilité de la
-1-
modélisation par rapport aux entités du monde réel, la construction itérative facilitée par le
couplage faible entre composants et la possibilité de réutiliser des éléments d’un
développement à un autre. Certain insistent également sur la simplicité du modèle qui ne
fait appel qu’à cinq concepts fondateurs (les objets, les messages, les classes, l’héritage et le
polymorphisme) pour exprimer de manière, uniforme l’analyse, la conception et la
réalisation d’une application informatique.

L’approche objet repose à la fois sur le rationalisme d’une démarche cartésienne et


sur une démarche systémique qui considéré un système comme une totalité organisée, dont
les éléments solidaire ne peuvent être définis que les uns par rapport aux autres. Elle
propose une méthode de décomposition, non pas basée uniquement sur ce que le système
fait (à l’instar de l’approche fonctionnelle), mais plutôt sur l’intégration de ce que le système
est et fait [33].

L’approche objet a pour but une modélisation des propriétés statiques et


dynamiques de l’environnement dans lequel sont définis les besoins, les fonctions se
représentent alors par des formes de collaboration entre les objets qui composent le
système. Le couplage devient dynamique et les évolutions fonctionnelles ne remettent plus
en cause la structure statique du logiciel.

Afin de maîtriser la richesse et la complexité de l’approche objet, il nous faut un outil


qui apporte une dimension méthodologique à cette approche, cet outil représente les
méthodes objets, dans le point suivant nous présenteront la plus célèbre des méthodes
objets et de même celle qu’on a décidé d’utiliser, cette méthode(ou plutôt pseudo langage)
est l’UML.

III. Langage de modélisation UML :

III.1 Introduction :

Les difficultés de mise en œuvre d’une approche « réellement objet » ont engendré
bien souvent des déceptions ce qui a longtemps constitué un obstacle important à l’essor
des technologies objet. Beaucoup ont cédé au leurre des langages de programmation
orientés objet et oublié que le code n’est qu’un « moyen », le respect des concepts de
l’approche objet prime sur la manière dont on les implémente. Pour sortir les technologies
objet de cette impasse fatale, l’OMG (Object Management Group) a proposé UML.

III.2 Caractéristiques d’UML :

a) Métamodèle UML :

Outre l’indépendance d’UML par rapport à tous langages de programmations, UML


est bien plus encore, c’est un langage formel, défini par un métamodèle.

-2-
Pour faciliter l’unification et la compréhension des diffèrent concepts objet, ces
concepts ont été tous eux-mêmes modélisés avec UML. Cette définition récursive appelée
métamodélisation, présente le double avantage de permettre de classer les concepts par
niveau d’abstraction, de complexité et de domaine d’application, et aussi de faire la preuve
de la puissance d’expression de la notation, capable entre autres de se représenter elle-
même.

Un métamodèle décrit de manière formelle les éléments de modélisation(les


concepts manipulés) et la syntaxe et la sémantique de la notation qui permet de les
manipuler. Le gain d’abstraction induit par la construction d’un métamodèle facilite
l’identification d’éventuelles incohérences et encourage la généricité.

Ainsi donc le métamodèle UML n’étant pas certes à l’origine des concepts objets, il
reste qu’il constitue une étape majeure de la programmation objet car grâce à la
métamodélisation il unifie les différentes approches et normalise les concepts objets et en
donne une définition plus formelle.

b) La notation UML :

La notation UML est une fusion des notations de Booch, OMT, OOSE et d’autres
notations [34]. UML est intuitive, homogène et cohérent. Les concepteurs de la méthode ont
recherché avant tout la simplicité, les symboles embrouillés, redondants ou superflus ont
été éliminés en faveur d’un meilleur rendu visuel.

UML se concentre sur la description des artefacts du développement de logiciel


plutôt que sur la formalisation du processus de développement lui-même, elle peut ainsi
être utilisée pour décrire les éléments logiciels, obtenus par l’application de différents
processus de développement. UML n’est pas une notation fermée, elle est générique,
extensible et configurable par l’utilisateur. UML ne recherche pas la spécification à
outrance : il n’y a pas une représentation graphique pour tous les concepts imaginables ; en
cas de besoin particuliers, des précisions peuvent être apportées au moyen de mécanismes
d’extension et de commentaire textuels.

c) Conception grâce à UML :

Une autre caractéristique importante d’UML, est qu’il cadre l’analyse. UML permet
de représenter un système selon différentes vues complémentaire : les diagrammes, chaque
type de diagramme possédé une structure et véhicule une sémantique précise. Combinés,
les différents types de diagrammes UML offrent une vue complète des aspects statiques et
dynamique d’un système.

UML opte pour l’élaboration des modèles, ce qui signifie que UML n’introduit pas
d’éléments de modélisation propres a une activité (analyse, conception..) ; le langage reste
le même à tous les niveaux d’abstractions, ce qui permet de faciliter le passage et les retours
en arrière entre les différents niveaux d’abstractions.
-3-
Ainsi donc UML favorise le prototypage, et c’est là une de ses forces. En effet
modéliser une application n’est pas une activité linéaire, il s’agit d’une tache très complexe
qui nécessite une approche itérative, car il est plus efficace de construire et valider par
étapes ce qui est difficile à cerner et maitriser.

III.3. Les diagrammes d’UML :

Un diagramme donne à l’utilisateur un moyen de visualiser et de manipuler des


éléments de modélisation. UML définit neuf sortes de diagrammes pour représenter les
différents points de vue de modélisation.

Figure III.1 Différents types de diagrammes définis par UML


Un diagramme contient des attributs de placement et de rendu visuel qui ne
dépendent que du point de vue. Les diagrammes peuvent montrer tout ou une partie des
caractéristiques des éléments de modélisation selon le niveau de détail utile dans le
contexte d’un diagramme donné. Les diagrammes peuvent également rassembler des
informations liées entre elles.

Voici la liste des différents diagrammes :

 Les diagrammes d’activités qui représentent le comportement d’une opération en


termes d’actions.

 Les diagrammes de cas d’utilisation qui représentent les fonctions du système du


point de vue de l’utilisateur.

 Les diagrammes de classes qui représentent la structure statique en termes de classe


et de relations.

 Les diagrammes de collaboration qui sont une représentation spatiale des objets, des
liens et des interactions.

 Les diagrammes de composants qui représentent les composants physiques d’une


application.

-4-
 Les diagrammes de déploiement qui représentent le déploiement des composants sur
les dispositifs matériels.

 Les diagrammes d’états-transitions qui représentent les comportements d’une classe


en termes d’états.

 Les diagrammes d’objets qui représentent les objets et leurs relations et


correspondent à des diagrammes de collaboration simplifiés, sans représentation des
envois de message.

 Les diagrammes de séquences qui sont une représentation temporelle des objets et
de leurs interactions.

IV. Conclusion :
UML est donc bien plus qu’un simple outil qui permet de dessiner des
représentations mentales, il permet de parler un langage commun, normalisé mais
accessible car visuel. Il représente un juste milieu entre langage mathématique et naturel,
pas trop complexe mais suffisamment rigoureux.

-5-

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