Memoire Fini 2 PDF

République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université 20 Août 1955Skikda
Faculté de
Département de
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master
Filière:
Spécialité:
THEME
Réalisé Par:
Soutenu le: -06-2022
Devant le Jury composé de:
Président
Encadreur
Examinateur
Année universitaire:2020/2021
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce mémoire a été possible dans un premier

temps, grâce à l’aide de Allah le tout puissant, qui m’a aidés
A réaliser ce modeste travail.
Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à notre encadreur

Dr : pour sa patience, sa disponibilité et surtout ses
judicieux conseils, qui m’acontribué à alimenter notre réflexion.
On désire aussi remercier les professeurs de la faculté de

(Département ), qui nous ont fourni les outils
nécessaires à la réussite de nos études universitaires.
Jetiens à remercier tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre,
ont participé à la réalisation de ce travail.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à
Mes chère parent symbole de tendresse profonde et permanente,de sacrifice et d’amour
Éternel, que dieu les protègent pour moi et leur accordent une bonne santé et une longue vie.
Mes cher frères et sœurs ;
Mes neveux et nièces ;
Ma grand-mère ;
Mes beaux-frères ;
Mes enseignants depuis mon enfance ;
A tout ceux qui m’on aidé à réaliser de près ou de loin ce mémoire ;
A ceux qui me sont chère et ceux que j’ai aimé du fond de mon cœur.
Saliha.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chers parents que dieu me les garde,
Ma femme,
Mes frères et sœurs,
Ainsi que mes cher amis que dieux me les gardes,
Ainsi que les professeurs du département mécanique.
Zine Eddine.
Dédicaces
Je dédie ce travail à mes parents (Walid & Fatima),
Mes frères (Taha & Houd) ;
Mes sœurs (Aicha&Romaissa) ;
Pour leur soutien inestimable au long de la période de préparation de la thèse. Je dédie

également ce travail à mon toute ma famille Lahouaoula.
Rayen
RESUME
Résumé
Les systèmes autonomes utilisant des générateurs solaires et éoliens en combinaison avec des
batteries de stockage soot de plus en plus utilisés pour assurer Cénergie électrique aux charges
sur les sites isolés. Ces systèmes peuvent être configures avec des générateurs solaires ou éoliens
seuls. Ou avec la combinaison des deux_ Pour décider queue est la configuration du système qui
convient le mieux un cas spécifique. Il est necessa.re d'identifier toutes les configurations
possibles pour satisfaire la demande de charge avec un niveau de fiabilité désiré. De ces
configurations, une solution optimale travers Optimiser les dimensions du système hybride
photovoltaïque-éolien en introduisons une simulation numérique basée sur le langage de
programmation. Pour atteindre les dimensions
Optimales. Mettre en œuvre des systèmes d'alimentation partir des énergies renouvelables.
L'objectif de ce travail est de dimensionner et d'optimiser un système de production d'électricité
issu de la combinaison de plusieurs sources énergie renouvelables (solaire éolien), pour
Alimentation électrique d’unemaison oued souf. Ce système est associé des batteries, qui
permettent d'assurer le stockage de l'énergie en cas de production excédentaire. ou de compenser
le manque de puissance tors des pics de consommation La méthode utilisée nous a permis une
identification de la configuration optimale en fonction du coût sur la durée de vie et du niveau de
fiabilité souhaité par utilisateur, La simulation du système utilise des données réelles de
ressources pour énergie éolienne et énergie solaire . Le logicielutilise dans cette etudeEST
HOMER.
Abstract:
Stand-alone systems using solar and wind generators in combination with battery storage are
increasingly being used to supply electrical power to loads at isolated sites. These systems can be
configured with solar or wind generators alone. Or with the combination of both. To decide
which system configuration is best suited for a specific case. It is necessary to identify all_i
possible configurations to satisfy the load demand with a desired level of reliability. From these
configurations, an optimal solution optimizing the dimensions of the photovoltaic wind hybrid
system let us introduce one numerical simulation based on the programming language, to
achieve the dimensions optimally. Implement power supply systems based on renewable
energies. The objective of this work is to size and optimize an electricity production system
resulting from the combination of several renewable energy sources (solar • wind). Forthe power
supply of a house in Oued souf Ce system is associated with batteries. Which ensure the storage
of energy in the event of excess production, or to compensate for the lack of power dung peak
‫‪RESUME‬‬
‫‪consumption. The method used allowed us to identify the optimal configuration based on‬‬
‫‪lifetime cost and the level of reliability desired by the user The system simulation uses real‬‬
‫‪resource data for wind‬‬
‫ملخص‪:‬‬
‫يتم استخدام األنظمة املستقلة اليت تستخدم مولدات الطاقة الشمسية وطاقة الرياح جنبا اىل جنب مع ختزين البطاريات بشكل متزايد‬
‫لتزويد الطاقة الكهربائية لألمحال يف املواقع املعزولة‪ .‬ميكن تكوين ىذه األنظمة باستخدام مولدات الطاقة الشمسية او الرياح وحدىا او‬
‫بدمج االثنني معا لتحديد تكوين النظام األنسب حلالة معينة من الضروري حتديد مجيع التكوينات املمكنة لتلبية طلب احلمل مع‬
‫املستوى املطلوب من املوثوقة من ىده التكوينات احلل األمثل من خالل حتسني ابعاد النظام اهلجني الكهروضوئية والرياح دعنا نقدم‬
‫واحدا‪ .‬حماكاة رقمية تعتمد على لغة الربجمة لتحقيق االبعاد على النحو األمثل تنفيذ انظمة االمداد بالطاقة القائمة على الطاقات‬
‫املتجددة اهلدف من ىدا العمل ىو حتديد حجم وحتسني نظام انتاج الكهرباء عن اجلمع بني العديد من مصادر الطاقة املتجددة‬
‫(الطاقة الشمسية‪ .‬الرياح) لتغذية منزل يف واد سوف بالطاقة الكهربائية مرتبط بالبطاريات واليت تضمن التخزين من الطاقة يف حالة‬
‫زيادة اإلنتاج او لتعويض نقص الطاقة اثناء دورة االستهالك مسحت لنا الطاقة املستخدمة بتحديد التكوين األمثل بناء على تكلفة‬
‫العمر ومستوى املوثوقية الذي يرغب فيو املستخدم‪ .‬تستخدم حماكات النظام بيانات املوارد احلقيقية لطاقة الرياح والطاقة الشمسية‬
‫الربنامج املستخدم يف ىده الدراسة ىو‪.HOMER‬‬
TABLE MATIERES
TABLE MATIERES
LISTE FIGURES/TABLEAUX
Liste des figures

Figure I.01 le bois (source d’énergie biomasse)…………………………………... 7
Figure I.02 Barrage…………………………………………………………………. 8
Figure I.03 installation de l’énergie géothermique………………………………… 10
Figure I.04 installation de système de l’énergie mors 11
Figure I.05 l’éolienne……………………………………………………………… 12
Figure I.06 Composants d’une éolienne. [10]……………………………………… 13
Figure I.07 Eléments d’une nacelle. [10]…………………………………………... 16
Figure I.08 Principe de fonctionnement d'une éolienne. [12]……………………… 16
Figure I.09 technologie éolienne à axe horizontale………………………………… 19
Figure I.10 Eolienne à axe horizontal. [14]………………………………………… 24
Figure.I.11 technologie éolienne à axe vertical…………………………………….. 27
Figure I.12 Effet photovoltaïque. [18]……………………………………………… 27
Figure I.13 Diagrammes de bandes d’énergie au voisinage de la jonction. [20]…... 28
Figure I.14 Coupe transversale d’une cellule PV typique. [19]……………………. 29

Figure I.15 Cellule photovoltaïque (monocristalline). [18]………………………... 29
Figure. I.16 Cellule PV poly cristalline. Source : Wikipédia……………………….. 30
Figure I.17 Cellules, module et panneau photovoltaïques. [24]……………………. 31
Figure I.18 Installation photovoltaïque autonome. [23]…………………………… 31
Figure I.19 Installation photovoltaïque couplée au réseau. [23] 33
FigureⅠ.20 schéma de principe d’une installation de stockage à air comprimé. 35
FigureⅡ.01 schéma de Système hybride éolienne/solaire 36
Figure Ⅱ.02 L'hybridation : une stratégie disruptive pour l'énergie 38
Figure Ⅱ.03 configuration PV autonome 38
Figure Ⅱ.04 configuration PV + batterie 39
Figure Ⅱ.05 configuration PV/WT/DG+ Batterie avec un BUS DS 40
Figure Ⅱ.06 Configuration PV/WT/DG+ Batterie avec commutateur 42
Figure Ⅱ.07 Configuration PV/WT/DG+ Batterie et deux BUS 43
FigureⅢ.01 schéma électrique équivalent d’une cellele PV, modèle a une diode 45
Figure Ⅲ.02 Caractéristiques de cellules photovoltaïques en série 47
FigureⅢ.03 Caractéristiques de cellules photovoltaïques en parallèle 48
FigureⅢ.04 schéma électrique équivalent d’un générateur PV, modéle à une diode 51
Figure III.05 Caractéristique courant- tension d’un générateur photovoltaïque. 54
Figure III.06 caractéristique puissance tension d’un générateur photovoltaique 54

Figure III.07 caractéristique idéale d’une cellele P-V 55
Figure caractéristique I-V d’un générateurephotovoltaique pour différents 56
III.08 rayonnements
Figure III.09 caractéristique P-V d’un générateur photovoltaique pour différents
rayonnements 59
Figure Caractéristique I-V d’un générateur photovoltaïque pour différents
III.10 températures. 64
Figure III.11 caractéristidue P-V d’un générateur photovoltaique pour différents 66
températures.
Figure III.12 Chaine de conversion éolienne 72
Figure III.13 Exemple de la distribution de Wei bull 73
FigureⅢ.14 Colonne d’air animée d’une vitesse V. 75
FigureⅢ.15 Théorie de Betz ; schéma de principe. 75
FigureⅢ.16 Vitesse de vent (V) et vitesse tangentielle de l’aubage 𝛺𝑡. Rt 76
Figure Ⅲ.17 Courbes caractéristiques des aérogénérateurs. 76
Figure Ⅲ.18 Modèle R-C de la batterie [19] 77
Figure Ⅲ.19 Schéma équivalent de 𝑛𝑏 éléments en série [19] 77
FigureⅢ.20 Modèle CIEMAT de la batterie au plomb sous Simulink 78
Figure Ⅲ.21 Distribution des causes de vieillissement du GD [KRH90] 78
Figure IV.01 synoptique du système PV…………………………………………….. 79

Figure IV.02 Courbe des flux de trésorerie cumulés PV…………………………….. 79
Figure IV.03 graphique production la charge électrique de l’énergie PV…………… 80
Figure IV.04 le cout du système PV…………………………………………………. 80
Figure IV.05 synoptique du système éolien………………………………………….. 81
Figure IV.06 Courbe des flux de trésorerie cumulés de système éolien……………... 82
Figure IV.07 graphique production la charge électrique de l’énergie éolienne……… 86
Figure IV.08 couts de système éolien……………………………………………….. 86
Figure IV.09 synoptique du système………………………………………………….
88
Figure IV.10 Courbe des flux de trésorerie cumulés de système PV et éolien………. 89
Figure IV.11 graphiques de production la charge électrique de l’énergie PV et 91
éolienne…………………………………………………………………
Figure Ⅳ.12 couts de système PV et éolienne………………………………………. 104
Liste des tableaux

Tableau I.01 Efficacité de différentes technologies des cellules
photovoltaïques [16], [17]………………………………………
Tableau I.02 Comparatif des différentes technologies. [18]………………….
Tableau Ⅲ.01 Valeurs du coefficient de correction.………………………….
Tableau Ⅳ.01 estimation des besoins énergétiques journaliers………………

INTRODUCTION
GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale :
La production d'énergie est un enjeu de grande importance pour les années à venir, même les
besoins énergétiques des sociétés industrielles ne cessent d'augmenter, de plus, les pays en voie
de développement auront besoin de plus en plus d'énergie pour mener à bien leur développement
aujourd'hui une grande partie de la production d'énergie dans le monde est fourni à partir de
sources fossiles.
Par énergie renouvelable, n0US entendons l'énergie provenant du soleil, du vent, de la chaleur
géothermique, de l'eau et de la biomasse. Par opposition aux combustibles fossiles. Les énergies
renouvelables sont des énergies aux ressources illimitées Les énergies renouvelables regroupent
plusieurs filières technologiques en fonction de la source d'énergie utilisée et de l'énergie utile
obtenue. Le secteur étudié dans cet Par énergie renouvelable, nous entendons l'énergie provenant
du soleil, du vent, de la chaleur géothermique, de l'eau et de la biomasse, par opposition aux
combustibles fossiles. Les énergies renouvelables sont des énergies aux ressources illimitées Les
énergies renouvelables regroupent plusieurs filières technologiques en fonction de la source
d'énergie utilisée et de l'énergie utile obtenue. Le secteur étudié dans cette thèse est un système
qui comporte plusieurs sources d'énergie(système hybride)
Chaque source d'énergie permet de générer de l'électricité à partir d'une source renouvelable,(le
soleil +1e vent).
Ce travail comporte quatre chapitres ainsi qu'une introduction et une conclusion.
Dans le premier chapitre nous avons présenté des généralités sur les énergies renouvelables : les
différents types d'énergies renouvelables ainsi que ses sources, les systèmes photovoltaïques
avec ses avantages et ses inconvénients. La classification des systèmes photovoltaïques et les
systèmes éoliens en détails. Et dernièrement, on a parlé des systèmes de stockage d'énergie,
Le second chapitre Nous avons étudié un système hybride du point de vue de sa définition, de sa
classification et de son importance.
Le troisième chapitre est consacré à la modélisation et la simulation d’un système multi-sources

(PV *éolienne) pour le dimensionnement. A la fin de ce chapitre un simulateur dynamique a été
développé pour le système multi-sources en se basant sur l'environnement de programmation
Homer. Ce simulateur permet de traduire le comportement fonctionnel du SMS et représente un
outil nécessaire pour le dimensionnement et l'optimisation de la configuration hybride choisie.
(Photovoltaïques- éolien).
‫‌ب‬
INTRODUCTION GENERALE
Et dans le quatrième chapitre pour étude de cas.
En fin, on terminera la thèse par une conclusion générale résumant une discussion sur les
résultats obtenus par ces travaux de recherche.
‫‌ج‬
CHAPITRE I
CHAPITRE I
I.1- Introduction :
le mot «énergie» d’usage très répondu, vient du mot grec «énergie» qui signifie «force en
action».
le développement et l’exploitation des énergies renouvelables ont connu une forte croissance ces
dernières années, Tout système énergétique durable dépendra de l’utilisation rationnelle des
sources traditionnelles et de l’utilisation accrue des énergies renouvelables.
les énergies renouvelables sont un ensemble de sources d’énergie inépuisables au niveau humain,
est largement disponible et essentiellement gratuit, et compatible avec un certain respect
environnemental.
elle peut être convertie, selon les besoins, en électricité ou en chaleur.la cogénération
d’électricité et de chaleur est possible dans le cas de la géothermie, de la biomasse, du solaire et
de l’éolien.
Dans ce premier chapitre, nous évoquerons les différents types d’énergies renouvelables et leurs
sources qui ont été étudiées : l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
Les sources d'Energie
Les énergies non renouvelables
Sont les énergies qui disparaissent quand on les utilise. Elles sont constituées de substances qui
mettent des millions d'années à se reconstituer. Il existe deux familles d'énergies non
renouvelables : les énergies fossiles et les énergies fissiles Energies fossiles : Ce sont des
matières premières que l'on trouve sous terre issues de la décomposition de matières organiques
(végétaux et organismes vivants), il y a des millions d'années. Ce sont des combustibles tels que
le charbon, le gaz naturel et le pétrole. Ces ressources diminuent quand on les utilise car il leur
faut des millions d'années pour se former. Energies fissiles: Ce sont de très petits éléments dont
on peut casser les atomes pour libérer de l'énergie et de la chaleur.
1-1-1-1. Les énergies renouvelables :
Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement pour être
considérée comme inépuisable à l’échelle de l’homme.
Elles dépendent d’éléments que la nature renouvelle en
Permanence : le vent, le soleil, le bois, l’eau et la chaleur de la terre .elles ont largement
contribué au développement de l’humanité : moulins à eau, moulins à vent, feu de bois, traction
animale, bateaux à voile. [1]
2
CHAPITRE I
Aujourd’hui, souvent assimile entre énergies renouvelables et énergies propres par abus de
langage. Dans la pratique scientifique, les sources d’énergie renouvelable font référence à [2]
 La puissance hydraulique ;
 L’énergie biomasse ;
 L’énergie solaire ;
 L’énergie éolienne ;
 L’énergie géothermique ;
 L’énergie de la mer.
I-2-1. Différentes types de l’énergie renouvelable et ses Sources :
Comme Lear nom l’indique, il s’agit de sources qui se renouvellent et ne s épuisèrent donc
jamais à l’échelle du temps humain ! Les sources non renouvelables sont les énergies fossiles
comme le pétrole, le charbon et le gaz dont les gisements limités peuvent être épuisées.
Les sources renouvelables sont l’énergie solaire, éolienne hydraulique, géothermique, marine et
la biomasse.
2-la biomasse
- L’utilisation de la biomasse remonte au temps où L’homme découvrait le feu et se servait

encore du bois pour se chauffer et cuire ses éléments !
- Est une énergie dérivée de plus d’une source de matière organique ,utilisée pour produire du
carburant , de la chaleur et de l’électricité , et se caractérise comme étant sans danger pour
l’environnement et les humains ,et est constamment renouvelable, et élève le niveau de
l’économie du pays , et ses sources les plus importantes sont :les déchets de cultures agricoles ,
les résidus forestiers après l’abattage des arbres, les fîmes d’algues ,les déchets de bois et les
mélanges de déchets alimentaires [3 ]
-il existe toute une variété de technologies pour convertir l’énergie de la biomasse en une forme
réutilisables
Directement (chaleur ou électricité) ou en d’autres formes telles que le biocarburant ou le biogaz,

comme la figure (Ⅰ-1)
3
CHAPITRE I
Figure Ⅰ. 1 : le bois (source d’énergie biomasse)
-2-3- l’énergie hydraulique :
C’est l’une des formes d’énergie produite à partir des sources d’eau, en particulier des réservoirs
de barrages et de l’eau courante des rivières –avec le mouvement de l’eau, les turbines qui-y sont
installées se déplacent et tournent, puis convertissent l’énergie mécanique résultante en énergie
électrique. [4]
Exploitée de puis des milliers d’années au travers des barrages, des moulins à eau et des
systèmes d’irrigation .nous illustrons cela dans la figure (Ⅰ.2)
Figure Ⅰ.2 : Barrage
2-4- l’énergie géothermique :
L’énergie géothermique que désigne l’énergie créé et emmagasinée dans la terre sous forme
thermique. Elle et parfois libéré a la surface par des volcans ou des geysers, mais elle peut aussi
être accessible à tout moment, comme dans les sources d’eau chaude. La géothermie peut servir
à produire de l’électricité ou à chauffer et refroidir. L’énergie est extraite de réservoirs
4
CHAPITRE I
souterrains enfouis très profondément et accessibles grâce au forage, ou de réservoirs plus

proches de la surface, comme la figure (Ⅰ.3)
Figure Ⅰ.3 installation de l’énergie géothermique
2-5-lénergie des mers ou énergie marine :
C’est une énergie renouvelable très peu exploitée jusqu’ ici elle désigne l’énergie produit par les
vagues et les marées, ainsi que l’énergie thermique de l’Océan chauffe par les rayons du soleil
.les océans, qui couvrent presque 70% de la surface du globe, pourraient constituer la source
d’énergie renouvelable du futur, même si, pour l’instant, leur exploitation pour produire de
l’électricité n’est pas rentable [5], comme la figure (Ⅰ.4).
Figure Ⅰ.4 : installation de système de l’énergie mors
2-6- l’énergie solaire :
C’est l’énergie qui provient du soleil, et cette énergie solaire et grande, car l’énergie qui atteint la
terre en une heure est supérieure à l’énergie que le monde consomme en un an, et l’énergie
solaire est patuité à partir du soleil en utilisant les panneaux solaires photovoltaïques, car ces
panneaux contiennent des cellules qui absorbent la chaleur et la transforment en énergie
consommable. Il se caractérise par sa fiabilité car il dépend du soleil, et il offre de nouvelles
5
CHAPITRE I
opportunités d’emploi pour les jeunes, et il ne pollue pas l’environnement, et il produit

suffisamment d’électricité pour l’endroit où il roule, et parfois plus. [6]
2-1- L’énergie éolienne :
I.6.2 Historique de l’éolien
Parmi toutes les énergies renouvelables, à part l’énergie du bois, c’est l’énergie du vent qui a été
exploitée en premier par l’homme. Depuis l’antiquité, elle fut utilisée pour la propulsion des
navires et ensuite les moulins à blé et les constructions permettant le pompage d’eau. Les
premières utilisations connues de l'énergie éolienne remontent à 2 000 ans avant J.-C environ [7].
La Première description écrite de l’utilisation des moulins à vent en Inde date d’environ 400 ans
Avant J.-C. En Europe, ce n’est qu'’au VIIème siècle que l’on voit apparaître les premiers
moulins à vent. Utilisés tout d'abord pour moudre le grain, d'où leur nom de " moulins ", ils
furent aussi utilisés aux Pays-Bas pour assécher des lacs ou des terrains inondés [7].
A l’arrivée de l’électricité donne l’idée au britannique Lord Kelvin en 1802 de songé pour la
première fois à transformer l’énergie éolienne en énergie électrique. En effet il essaya d’associer
une génératrice d’électricité à un moteur éolien, mais en fait il faudra attendre 1850 et
l’avènement de la dynamo pour qu’on puisse voir ce que l’on appellera les « aérogénérateurs ».
Cette nouvelle application de l’énergie éolienne a connu un certain succès, et l’on comptait en
1920 jusqu’à 300 constructeurs d’aérogénérateurs. « Malheureusement », à cette époque, le
faible coût du pétrole avait mis le kilowatt fourni par l’énergie thermique à un niveau de
compétitivité inaccessible à l’énergie éolienne [8.7].
Dès 1973, le processus inverse a, petit à petit, relancé les programmes d’études et de réalisation
d’aérogénérateurs. Mais les budgets de recherche et de développement, ainsi que les aides
gouvernementales fluctuent avec le prix du baril de pétrole, et les aides accordées aux autres
énergies (Photovoltaïque en particulier). Toutefois au court des dernières années se dessine une
nette tendance au développement de « fermes éoliennes » ou « parcs éoliens » raccordés aux
réseaux de distribution avec les machines de 300KW à 1.5MW [7].
Ces éoliennes servent aujourd'hui à produire du courant alternatif pour les réseaux électriques,
au même titre qu'un réacteur nucléaire, un barrage hydro-électrique ou une centrale thermique au
charbon.
Cependant, les puissances générées et les impacts sur l'environnement ne sont pas les mêmes.
Définition de l’énergie éolienne :
Est le type d’énergie le plus répondu à l’heure actuelle , et son utilisation continue d’augmenter
en raison du fait que ses couts sont relativement simples et son efficacité est grande , en
particulier dans les pays du monde qui comprennent des régions à forte vents permanents, et
cette énergie est dérivée en installant de grandes turbines géantes dans les zones éoliennes, puis
6
CHAPITRE I
ses pales se déplacent avec le mouvement du vent pour produire une grande énergie telle que
l’électricité . [9]
L’utilisation de l’énergie éolienne a été développée pour la première fois au Danemark, et le vent
à la capacité de générer de l’énergie électrique à partir de l’énergie cinétique, ce qui signifie que
la quantité d’électricité produite dépend de la vitesse de mouvement des pales de la turbine [9].
On a un exemple d’une éolienne installé dans la mère (figure I.5)
Figure I.5 :l’éolienne
I.8. Architecture d’une éolienne

On peut considérer trois composants essentiels dans une éolienne, le rotor, la nacelle
et la tour, (Voir Figure (I.6)) [10] :
Figure I.6: Composants d’une éolienne.[10]
7
CHAPITRE I
I.8.1. Rotor
C’est le capteur d’énergie qui transforme l’énergie du vent en énergie mécanique. Le
rotor est un ensemble constitué de pales et de l’arbre primaire, la liaison entre ces éléments
étant assurée par le moyeu. Sur certaines machines, l’arbre primaire qui tourne à faible
vitesse comporte un dispositif permettant de faire passer des conduites hydrauliques entre la
nacelle (repère fixe) et le moyeu (repère tournant). Cette installation hydraulique est
notamment utilisée pour la régulation du fonctionnement de la machine (pas des pales
variables, freinage du rotor…) [7, 11].
I.8.2. Nacelle
Son rôle est d’abriter l’installation de génération de l’énergie électrique ainsi que ses
périphériques. Différentes configurations peuvent être rencontrées suivant le type de la
machine. La figure (1.19) présente une coupe d’une nacelle avec ses différents composants:
 Multiplicateur de vitesse : il sert à élever la vitesse de rotation entre l’arbre primaire

et l’arbre secondaire qui entraîne la génératrice électrique. En effet, la faible vitesse
de rotation de l’éolienne ne permettrait pas de générer du courant électrique dans de
bonnes conditions avec les générateurs de courant classiques.
 L’arbre secondaire comporte généralement un frein mécanique qui permet

d’immobiliser le rotor au cours des opérations de maintenance et d’éviter
l’emballement de la machine [10, 11].
 Génératrice : Différents types de génératrices peuvent être rencontrés.
Contrôleur électronique chargé de surveiller le fonctionnement de l’éolienne. Il s’agit en

fait d’un ordinateur qui peut gérer le démarrage de la machine lorsque la vitesse du vent
est suffisante (de l’ordre de 5 m/s), gérer le pas des pales, le freinage de la machine,
l’orientation de l’ensemble rotor, nacelle face au vent de manière à maximiser la
récupération d’énergie et réduire les efforts instationnaires sur l’installation. Pour mener
à bien ces différentes tâches, le contrôleur utilise les données fournies par un anémomètre
(vitesse du vent) et une girouette (direction du vent), habituellement situés à l’arrière de
la nacelle. Enfin, le contrôleur assure également la gestion des différentes pannes
éventuelles pouvant survenir [10].
 Divers dispositifs de refroidissement (génératrice, multiplicateur) par ventilateurs,

radiateurs d’eau, ou d’huile.
 Dispositif d’orientation de la nacelle : Il permet la rotation de la nacelle à l’extrémité

supérieure de la tour, autour de l’axe vertical. L’orientation est généralement assurée
8
CHAPITRE I
par des moteurs électriques, par l’intermédiaire d’une couronne dentée. De

nombreuses éoliennes comportent un système de blocage mécanique de la position de
la nacelle suivant une orientation donnée ; cela évite de solliciter constamment les
moteurs et permet aussi de bloquer l’éolienne durant les opérations de maintenance
[10, 11].
Figure I.7:Eléments d’une nacelle.[10]

I.8.3. Tour
Son rôle est d’une part de supporter l’ensemble rotor, nacelle pour éviter que les pales ne
touchent le sol, mais aussi de placer le rotor à une hauteur suffisante, de manière à sortir autant
que possible le rotor du gradient de vent qui existe à proximité du sol, améliorant ainsi le captage
de l’énergie. Certains constructeurs proposent ainsi différentes hauteurs de tour pour un même
ensemble (rotor, nacelle) (Voir Figure I.8), de manière à s’adapter au mieux aux différents sites
d’implantation [10].
I.9. Fonctionnement d’une éolienne :
9
CHAPITRE I
Figure I.8: Principe de fonctionnement d'une éolienne. [12]

Quand le vent se lève, l’automate (1), grâce à sa girouette (2) située à l’arrière de la
nacelle
commande un moteur d’orientation (3) de placer l’éolienne face au vent. Les trois pales (4)
sont mises en mouvement par la seule force du vent. Elles entrainent avec elles l’axe lent (5),
le multiplicateur (6), l’arbre rapide (7), et la génératrice (8).
Lorsque le vent est suffisant (4 m/s soit 14.5 km/h), l’éolienne peut-être couplée au
réseau
électrique. Le rotor tourne alors à sa vitesse nominale aux environs de 30 tr/min et la
génératrice à 1500 tr/min. Ces vitesses de rotation vont rester constantes tout au long de la
période de production. La génératrice délivre alors un courant électrique alternatif à la
tension de 690V et dont l’intensité varie en fonction de la vitesse du vent. Ainsi, lorsque la
vitesse du vent croit, la portance s’exerçant sur le rotor augmente et la puissance délivrée par
la génératrice s’accroit [12].
Quand le vent atteint 50 km/h, l’éolienne fournie sa puissance nominale. Cette
puissance est
alors maintenue constante en réduisant progressivement la portance des pales. L’unité
hydraulique (9) régule la portance en modifiant l’angle de calage des pales qui pivotent sur
leurs roulements (10).
Lorsque le vent dépasse 90 km/h, les pales sont mises en drapeau et leur portance
devient quasiment nulle, l’éolienne ne produit pas d’électricité. Tant que la vitesse du
vent reste supérieure à 90 km/h, le rotor tourne en roue libre et la génératrice est
déconnectée du réseau. Des que la vitesse du vent diminue, l’éolienne se remet en
mode de production.
10
CHAPITRE I
Toutes ces opérations sont automatiques et entièrement gérées par ordinateur.
En cas d’arrêt d’urgence, un frein à disque (11) place sur l’axe rapide permet de mettre la
machine en sécurité [12].
I.10. Caractéristiques des éoliennes
On classe les éoliennes suivant la disposition géométrique de l'arbre sur lequel est montée
L’hélice. Il existe principalement deux types de turbines éoliennes [10] :

Eolienne à axe horizontal;
Eolienne à axe vertical.
I.10.1. Eoliennes à axe horizontal
Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur la technologie ancestrale des moulins à
vent (Voir Figure I.9). Elles sont constituées de plusieurs pales profilées aérodynamique
ment à la manière des ailes d’avion. Dans ce cas, la portance n’est pas utilisée pour maintenir
un avion en vol mais pour générer un couple moteur entraînant la rotation. Le nombre de
pales utilisé pour la production d’électricité varie classiquement entre 1 et 3, le rotor tripale
étant le plus utilisé car il constitue un compromis entre le coefficient de puissance, le coût et
la vitesse de rotation du capteur éolien [13].
Figure.I.9 : technologie éolienne à axe horizontale

On peut distinguer des éoliennes dont l’hélice est en amont par rapport au vent, « hélice au
vent » Voir Figure (I.10.a), et ceux dont l’hélice est en aval par rapport au vent, « hélice sous
le vent » (Voir figure (I.10.b) [14].
11
CHAPITRE I
Figure I.10: Eolienne à axe horizontal. [14]

I.10.2. Eolienne à axe vertical
Elles présentent certains avantages : machineries au sol, pas besoin d’orientation en fonction de
la direction du vent, construction souvent simple. Elles tournent à faible vitesse et sont de ce fait
peu bruyantes. Elles présentent par contre des difficultés pour leur guidage mécanique, le palier
bas devant supporter le poids de l’ensemble de la turbine [10, 7]. Il existe principalement trois
technologies de ce type d’éoliennes (Voir Figure I.11) [10,7] :
 Turbines Darrieus classiques,

 Turbines Darrieus à pales droites (type-H),
 Turbines Savonius.
Figure.I.11 : technologie éolienne à axe vertical
12
CHAPITRE I
I.13.Avantages et inconvénients de l’énergieéolienne

I.13.1. Avantages
 l’énergie éolienne est une énergie renouvelable contrairement aux énergies
fossiles.
 L’énergie éolienne est une énergie propre. Elle n’a aucun impact néfaste sur
l’environnement comme les autres sources d’énergie qui ont causé un
changement radical du climat par la production énorme et directe du CO2.
 L’énergie éolienne ne présente aucun risque et ne produit évidemment pas de
déchets radioactifs contrairement à l’énergie nucléaire.
 Mode d’exploitation des éoliennes et la possibilité de les arrêter à n’importe quel
moment, leur donne l’avantage d’avoir un bon rendement, contrairement aux
modes de fonctionnement continus de la plupart des centrales thermiques et
nucléaires.
I.13.2. Inconvénients
 Nature stochastique du vent a une influence sur la qualité de la puissance
électrique produite, ce qui représente une contrainte pour les gérants des réseaux.
 Coût de l’énergie éolienne reste plus élevé par rapport aux autres sources
d’énergie classique surtout sur les sites moins ventés.
 Bruit : il a nettement diminué grâce aux progrès réalisés au niveau des
Multiplicateurs.
2-7- Energie photovoltaïque

L'énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation directe d'une partie du
rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d'énergie s'effectue par le biais d'une
cellule dite Photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet photovoltaïque
qui consiste à produire une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est exposée å
la lumière. C'est en 1954 que les laboratoires de Bell Téléphone (Etats- Unis) vont mettre au
point la première cellule photovoltaïque de rendement acceptable (environ 6%). Ce rendement
sera par la suite augmenté grâce à la découverte de la photosensibilité silicium qui pouvait être
augmentée en ajoutant des impuretés, ainsi il et atteindra au début des années 1960, 15%. Lors
de la course vers l'espace, les photopiles ont fait des progrès intéres sans. En effet, celles-ci sont
une solution idéale pour combler les besoins en électricité des satellites. En 1973, suite au choc
pétrolier, l'énergie solaire subit un essor considérable. Et au début des années 90, la prise de
conscience des limites de l'électrification rurale conventionnelle (le réseau câblé) oblige les
13
CHAPITRE I
marchés du photovoltaïque à s'ouvrir afin d'atteindre les campagnes de façon plus rentable.
L'élément de base de la technologie photovoltaïque est la cellule fabriquée à partir d'un matériau
semi-conducteur. Lorsque la lumière est captée par celui-là, un champ électrique est créé et
génère du courant électrique continu. Les semi-conducteurs sont généralement fabriqués à base
de silicium cristallin, coupé en fines tranches à partir de lingots ou de coulages, ou encore de
rubans formés à partir de la phase fondue (couches minces) [15]. Différentes technologies des
cellules solaires sont actuellement appliquées développement (voir tableau Ⅰ.1).
Technologie Rendement Surface Avantages Inconvénient
Nécessaire s
Par kwc
Mono-cristallin(mono c- 16-19% 7m² Bon rendement Cout de
Si) pour une cellule fabrication
élevé, perte
de matière en
cours de
fabrication
Poly-cristallin (poly c-Si) 14-15% 8m² Bon rendement Cout de
pour un module fabrication
élevé, parte
de matière en
cours de
fabrication
Siliciumamorp 5-7% 15m² Facile à fabriquer Mauvais
Couche he (a-Si) rendement
s Cadmium de 8-11% 11m² Absorbe 90%des Cadmium
minces tellure (CdTe) photons incidents très polluant
Di-sélérium de 7-11% 10m² Energie de gap Manque de
cuivre indium ajustable, 99%des matière
(CIS) photons absorbés première
Silicium 8% 12m² Faible cout de Rendement
cristallin fabrication moyen
Silicium organique 5% Faible cout de Rendement
fabrication, flexible encore trop
bas
Tableau Ⅰ.1 :Efficacité de différentes technologies des cellules photovoltaïques [16], [17]
Par ailleurs, citons dans ce qui suit les différentes applications des cellules solaires [15] :
Domine spatial : les premières utilisations de cellules solaires pour des engins spatiaux
(Satellites, navettes ...) remontent aux années soixante ;
 Télécommunication : Téléphonie rurale, faisceaux de relais hertziens ;
 Bâtiments et toits ;
 Sites isolés : Parcs nationaux, forêts, régions isolées, pompage de l'eau (bétail, irrigation,
domiciles, villages)... ;
14
CHAPITRE I
 Acquisition de données : L'énergie photovoltaïque joue un rôle très important pour les
stations isolées d'acquisition de données, vu la haute fiabilité de fonctionnement,
l'autonomie, la moindre sensibilité à la foudre, la résistance extrême aux conditions
naturelles, la maintenance légère et la longue durée de vie des équipements (25 ars
environ) ;
 Domaine du transport : Lampadaires, éd airage de parme aux, signalisation lumineuse
routière et ferroviaire ;
 Réalisation des champs photovoltaïques.
Définition de l’énergiesolaire photovoltaïque :
L’énergie solaire photovoltaïque (PV) provient de la conversion directe de l’énergie provenant

de photons, compris dans le rayonnement lumineux (solaire ou autre) en énergie électrique. Elle
utilise pour ce faire des modules photovoltaïques composés de cellules ou de photopiles
fabriqués avec des matériaux sensibles aux longueurs d’ondes du visible qui réalisent cette
transformation d’énergie [18].
L’association de plusieurs cellules PV en série/parallèle donne lieu à un générateur

photovoltaïque (GPV) qui a une caractéristique statique courant-tension I(V) non linéaire et
présentant un point de puissance maximale (PPM). Cette caractéristique dépend du niveau
d’éclairement et de la température de la cellule ainsi que du vieillissement de l’ensemble [19].
Figure I.12 : Effet photovoltaïque.[18]
15
CHAPITRE I
I.5.3. Électricité solaire par effet photovoltaïque
I.5.3.1. Principe de fonctionnement
Découvert par le physicien français A. BECQUEREL dès 1839, l’effet

photovoltaïque permet de convertir directement l’énergie lumineuse des rayons solaires
(photon) en électricité (Volt), par le biais de la production et du transport dans un matériau
semi-conducteur de charges électriques positives et négatives sous l’effet de la lumière.
Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès d’électronset l’autre un
déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée de type p. Lorsque la
première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès dans le matériau n
diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée n devient chargée positivement, et
la zone initialement dopée pchargée négativement. Il se crée donc entre elles un champ
électrique qui tend à repousser les électrons dans la zone net les trous vers la zone p [18].
Donc ce principe réside en une collision des photons incidents (flux lumineux) avec les
électrons libres et les électrons de valence en leur communiquant une énergie(ℎ𝜐𝜐).
 Si cette énergie est supérieure ou égale à l'énergie de gap de ce semi-conducteur
𝐸𝐸𝐴𝐴= 𝐸𝐸𝐶𝐶− 𝐸𝐸𝑇𝑇, l’électron passe de la bande de valence à la bande de conduction

en laissant un trou derrière lui, d’où l’apparition des paires électron- trou dans
différents points de la jonction. Donc toute particule minoritaire prés de la jonction a
une probabilité très forte pour la traverser et la jonction s’oppose uniquement le
passage des porteurs majoritaires (Voir Figure I.13).
 Si les photons ont une énergie très supérieure à𝐸𝐸𝐴𝐴, ils passent de la bande de
valence à un niveau instable de la bande de conduction. L'excès d'énergie sera
transmis sous forme de photons réseau cristallin puis perdue en chaleur et l'électron
prendra un niveau stable dans la bande de conduction.
 Si les photons ont une énergie inférieure à𝐸𝐸𝐴𝐴, ils ne seront pas absorbés et
leurs énergies ne contribuent pas à la conversion photovoltaïque [20].
16
CHAPITRE I
Figure I.13 : Diagrammes de bandes d’énergie au voisinage de la jonction.[20]
I.5.3.2. Cellules photovoltaïques
La cellule photovoltaïque est un moyen de conversion de la lumière en énergie

électrique par le Processus « effet photovoltaïque ». Elle est réalisée à partir de deux
couches de silicium, une dopée P (Dopée au bore) et l’autre dopée N (dopée au
phosphore) créant ainsi une jonction P-N avec une barrière de potentiel. Lorsque les
photons sont absorbés par le semi-conducteur, ilstransmettent leur énergie aux atomes
de la jonction P-N de telle sorte que les électrons de ces atomes se libèrent et créent
des électrons (charges N) et des trous (charges P). Ceci crée alors une différence de
potentiel entre les deux couches. Cette différence de potentiel est mesurable entre les
connexions des bornes positives et négatives de la cellule. A travers une charge
continue, on peut en plus récolter des porteurs. La tension maximale de la cellule est
d’environ 0,6𝑣𝑣 pour un courant nul. Cette tension est nommée tension de
circuit ouvert(𝑇𝑇𝑜𝑜𝑐𝑐), (Voir Figure I.14). Le courant maximal se produit lorsque les bornes
de la cellule sont court-circuitées, il est appelé courant de court-circuit (𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐) et dépend
fortement du niveau d’éclairement [19].
17
CHAPITRE I
Figure I.14 : Coupe transversale d’une cellule PV typique. [19]
I.5.3.3. Fonctionnement des cellules photovoltaïques
La cellule photovoltaïque est composée d’un matériau semi-conducteur qui absorbe

l’énergie lumineuse et la transforme directement en courant électrique. Le régime
photovoltaïque est un régime où aucun potentiel n’est appliqué, mais où un courant circule à
travers une charge.
Le système développe donc une puissance électrique. Le principe de fonctionnement de la
cellule fait appel aux propriétés du rayonnement et celles des semi-conducteurs.
La conversion de photons en électrons dans un matériau pouvant produire un courant
électrique nécessite :
 Absorption des photons par le matériau (absorption optique) et la génération des

porteurs de charges.
 Collecte des porteurs excités avant qu’ils ne reprennent leur énergie initiale
(relaxation).
Une cellule photovoltaïque produit une tension de 0,5𝑣𝑣 en circuit ouvert. L’intensité du
Courant fourni par cette cellule dépend des conditions environnantes et en fonction de la
charge [21].
I.5.4. Différents types des cellules photovoltaïques
Il existe différents types de cellules solaires ou cellules photovoltaïques. Chaque type

de cellule
18
CHAPITRE I
est caractérisé par a un rendement et un coût qui lui sont propres. Cependant, quel que soit le
type, le rendement reste assez faible : entre 8 et 23 % de l’énergie que les cellules reçoivent.
Actuellement, il existe trois principaux types de cellules [22]:
I.5.4.1 Cellules monocristallines
Les cellules monocristallines sont les photopiles de la première génération, elles sont
élaborées à partir d'un bloc de silicium cristallisé en un seul cristal (Voir Figure I.15).
Son procédé de fabrication est long et exigeant en énergie; plus onéreux, il est cependant
plus efficace que le silicium poly-cristallin. Du silicium à l'état brut est fondu pour créer un
barreau. Lorsque le refroidissement du silicium est lent et maîtrisé, on obtient un
monocristal.
Un Wafer (tranche de silicium) est alors découpé dans le barreau de silicium. Après
divers traitements (traitement de surface à l'acide, dopage et création de la jonction P-
N, dépôt de coucheantireflet, pose des collecteurs), le Wafer devient cellule.
Les cellules sont rondes ou presque carrées et, vues de près, elles ont une couleur
uniforme.
Elles ont un rendement de15 à 22 %, mais la méthode de production est laborieuse [18].
Figure I.15 : Cellule photovoltaïque (monocristalline). [18]
I.5.4.2. Cellules poly cristallines :
19
CHAPITRE I
Les cellules poly cristallines sont élaborées à partir d'un bloc de silicium cristallisé en
forme de cristaux multiples. Vus de près, on peut voir les orientations différentes des cristaux
(tonalités différentes), (Voir Figure I.16).
Elles ont un rendement de 11 à 15%, mais leur coût de production est moins élevé que les
cellules monocristallines.
Ces cellules, grâce à leur potentiel de gain de productivité, se sont aujourd'hui imposées.
L'avantage de ces cellules par rapport au silicium monocristallin est qu'elles produisent peu
de déchets de coupe et qu'elles nécessitent 2 à 3 fois moins d'énergie pour leur fabrication.
Le wafer est scié dans un barreau de silicium dont le refroidissement forcé a crée une
structure Poly-cristalline. Durée de vie estimée : 30 ans [18].
Figure. I.16: Cellule PV poly cristalline. Source: Wikipédia
I.5.4.3. Cellules amorphes

Les modules photovoltaïques amorphes ont un coût de production bien plus bas, mais
malheureusement leur rendement n'est que 6 à 8% actuellement. Cette technologie permet
d'utiliser des couches très minces de silicium qui sont appliquées sur du verre, du plastique
souple ou du métal, par un procédé de vaporisation sous vide.
Le rendement de ces panneaux est moins bon que celui des technologies Poly-
cristallines ou monocristallines.
Cependant, le silicium amorphe permet de produire des panneaux de grandes surfaces à bas
coût en utilisant peu de matière première [18].
20
CHAPITRE I
Principales
Matériau Rendement Longévité Caractéristiques utilisations
* Très performant *
12 à 18% Stabilité de production. Aérospatiale,
Silicium * Méthode de
(24,7% en 20 à 30 ans modules pour toits,
monocristallin
laboratoire) production coûteuse et façades,…
laborieuse.
* Adapté à la production
11 à 15% à grande échelle. Modules pour toits,
Silicium poly- * Stabilité de production,
(19,8% en 20 à 30 ans façades,
cristallin
laboratoire) Plus de 50% du marché générateurs…
mondial.
* Peut fonctionner sous la
lumière fluorescente.
* Fonctionnement si
faible luminosité.
* Fonctionnement par
temps couvert. Appareils
* Fonctionnement si électroniques
5 à 8%
ombrage partiel (montres,
Amorphe (13% en
* La puissance de sortie calculatrices…),
laboratoire)
varie dans le temps. En début intégration dans le
de vie, bâtiment
la puissance délivrée est de 15
à
20% supérieure à la valeur
nominale et se stabilise après
quelques mois.
Tableau I.2 : Comparatif des différentes technologies.[18]

I.5.5. Modules (ou panneaux)
Typiquement une cellule photovoltaïque produit moins de 2 watts sous
approximativement0,5 Volt. Alors Pour produire plus de puissance les cellules sont
assemblées pour former un module Une association série de plusieurs cellules donne un
module et une association série et/ou parallèle de plusieurs modules permet de réaliser un
panneau photovoltaïque (Voir Figure I.17). [23].
21
CHAPITRE I
Figure I.17 : Cellules, module et panneau photovoltaïques.[24]
Un module photovoltaïque se compose généralement d’un circuit de 36 cellules en

série, protégées de l’humidité par un capsulage de verre et de plastique. L’ensemble est
ensuite muni d’un cadre et d’une boîte de jonction électrique [24].
Le passage d’un module à un panneau se fait par l’ajout de diodes de protection, une en
série pour éviter les courants inverses et une en parallèle, dite diode by-pass, qui n’intervient
qu’en cas de déséquilibre d’un ensemble de cellules pour limiter la tension inverse aux bornes de
cet ensemble et minimiser la perte de production associée [23].
Les connections en série de plusieurs cellules augmentent la tension pour un même courant,
tandis que la mise en parallèle accroît le courant en conservant la tension. La puissance crête,
obtenue sous un éclairage maximal sera proportionnelle à la surface du module. La rigidité de la
face avant (vitre) et l’étanchéité sous vide offerte par la face arrière soudée sou
I.5.7. Conversion de l’énergie solaire photovoltaïque
Chaîne de conversion électrique

Dans le cas d’installations autonomes, l'énergie produite par les panneaux solaires
photovoltaïques est utilisée immédiatement (pompage, ventilation, etc.…) ou stockée dans
des batteries pour une utilisation différée (Voir Figure I.18). Le courant continu produit
alimente directement des appareils prévus à cet effet ou est transformé en 230 Volts alternatif
[23].
22
CHAPITRE I
Figure I.18:Installation photovoltaïque autonome. [23]
Le système peut également être connecté au réseau. L'avantage du raccordement est

de se dispenser du coûteux et problématique stockage de l’électricité. Dans ses versions les
plus économiques l’onduleur ne peut fonctionner qu’en présence du réseau, une éventuelle
panne de ce dernier rend in opérationnel le système de production d’origine renouvelable. Un
onduleur réversible est nécessaire si on a une charge à courant continu (Voir Figure I.19).
Si la consommation locale est supérieure à la production de la centrale, l'appoint est fourni
par le réseau. Dans le cas contraire, l'énergie est fournie au réseau public et sert à alimenter
les consommateurs voisins [23].
Figure I.19 : Installation photovoltaïque couplée au réseau. [23]

I.5.8. Avantages et inconvénientsde la technologie photovoltaïque
I. Avantages
 Haute fiabilité. L’installation ne comporte pas de pièces mobiles qui la rendent

particulièrement appropriée aux régions isolées. C’est la raison de son utilisation sur les
engins spatiaux.
23
CHAPITRE I
 Caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple et

adaptable à des besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés
pour des applications de puissances allant du Milliwatt au Mégawatt.
 Coût de fonctionnement est très faible vu les entretiens réduits et il ne nécessite ni

combustible, ni son transport, ni personnel hautement spécialisé.
 Technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le

produit fini est non polluant (électricité propre), silencieux et n’entraîne aucune
perturbation du milieu, si ce n’est par l’occupation de l’espace pour les installations de
grandes dimensions.
 Fonctionnent de façon rentable dans les régions éloignées et dans de nombreuses

applications résidentielles et commerciales.
 Flexibilités et peuvent être élargis à n'importe quel moment pour répondre à vos
besoins en matière d'électricité.
 Temps de réalisation d’une centrale PV minimum.
 Longue durée de vie.
 Elimination des frais des risques de transport associé des énergies fossiles [25].
I.5.8.2 Inconvenient
 Fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologie et requiert

des Investissements d’un coût élevé.
 Rendement réel de conversion d’un module est faible, de l’ordre de 10-15 % avec
une limite théorique pour une cellule de 28%.
 Générateurs photovoltaïques ne sont compétitifs par rapport aux générateurs

diesel que pour des faibles demandes d’énergie en régions isolées.
 Tributaire des conditions météorologiques.
 Beaucoup d’appareils vendus dans le marché fonctionnent au 220 à 230V

alternatif. Or, l’énergie issue du générateur PV est unidirectionnelle et de faible voltage
(< 30V), elle doit donc être transformée par l’intermédiaire d’un onduleur.
 Stockage de l’énergie électrique dans des accumulateurs qui sont les plus souvent
des batteries au Plomb. Sachant que les batteries ne doivent pas se décharger à plus de
60% (70% maximum) de leur capacité maximale. En outre, les batteries ont une faible
durée de vie (3 à 5ans), ce qui entraîne un surcoût au fonctionnement [25].
24
CHAPITRE I
 s vide confèrent à l’ensemble sa durabilité [24].

Systèmes de stockage d’énergie :
Définition :
Le stockage de l'énergie consiste à préserver une quantité d'énergie pour une utilisation
ultérieure. Par extension, l'expression désigne également le stockage de .matière contenant
l'énergie Le stockage de l'énergie est au cœur des enjeux actuels, qu'il s'agisse d'optimiser les
ressources énergétiques ou d'en favoriser l'accès. Il permet d'ajuster la « production » et la «
consommation » d'énergie en limitant les pertes. L'énergie, stockée lorsque sa disponibilité est
supérieure aux besoins, peut être restituée à un moment où la demande s'avère plus importante.
Face à l'intermittence ou la fluctuation de production de certaines énergies, par exemple
renouvelables, cette .opération permet également de répondre à une demande constante Les
méthodes de stockage dépendent du type d'énergie. Les sources d'énergies fossiles (charbon, gaz,
pétrole), sous forme de réservoirs à l'état naturel, remplissent naturellement la fonction de stocks.
Une fois extraites, elles peuvent facilement être isolées, hébergées et transportées d'un point de
vue technique. Le stockage s'avère plus complexe pour les énergies intermittentes : leur
production est relayée par des vecteurs énergétiques tels que l'électricité, la chaleur ou
l'hydrogène, nécessitant .des systèmes spécifiques de stockage.
Les types de stockage d’énergie :
Sous forme d’énergie chimique
Tout combustible peut être considéré comme un stock d’énergie sous forme chimique. En
brûlant, le composé dégage de l’énergie sous forme de chaleur qui peut être récupérée et
valorisée.
Stockage intrinsèque
Hydrocarbures
Les hydrocarbures liquides sont actuellement la forme dominante du stockage d'énergie en

volume, notamment pour le secteur du transport. Les carburants proviennent des énergies
fossiles et ont un rendement de 75% de la « source à la pompe ». Les biocarburants sont eux
issus de la biomasse, avec un rendement de 70% « de la biomasse à la pompe ».
Biomasse
Le terme « biomasse » désigne l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources
d'énergie. Dans le cas des végétaux, elle est une forme de stockage de l’énergie solaire : les
25
CHAPITRE I
matières organiques sont issues du CO2 capté lors de la photosynthèse. La biomasse peut être
utilisée soit directement (bois énergie), soit après une méthanisation de la matière organique
(biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant).
Toutefois, ce processus de stockage d'énergie est long, de l’ordre de plusieurs mois, et d'un
rendement faible. En effet, seul 1% des rayonnements solaires utilisés lors de la photosynthèse
est restitué sous la forme de biomasse.
Production d’hydrogène
Le dihydrogène, communément appelé hydrogène, n’existe pas à l’état naturel mais est très
abondant sur Terre sous forme atomique H (eau, hydrocarbures, etc.). De nombreux procédés de
production existent dont le reformage de combustibles fossiles à la vapeur d’eau (à 900°C) et
l’électrolyse de l’eau. L’électrolyse, qui consiste à décomposer la molécule d’eau en hydrogène
et en dioxygène, nécessite de l’électricité (rentable si la production d’électricité présente elle-
même un coût peu élevé). L’hydrogène a la faculté de restituer de l’énergie, ce qui en fait une
forme particulièrement intéressante de stockage.
Il peut être utilisé directement comme carburant de véhicules équipés de moteurs à combustion
fonctionnant au gaz. Il peut aussi être stocké avant d’être reconverti en énergie au moyen d’une
pile à combustible, fournissant de l’électricité et de la chaleur. Son usage est également envisagé
pour des applications stationnaires (électricité et chaleur dans les maisons).
L’hydrogène présente l’intérêt de pouvoir être produit à partir de toutes les sources d’énergie
primaires (fossiles, éolien, solaire). Toutefois, les systèmes électrolyseur-hydrogène-pile à
combustible ont un coût d’investissement encore très élevé, pour un rendement global de moins
de 50%. De plus, leur durée de vie s’avère insuffisante dans le cadre d’applications couplées au
réseau électrique.
Sous forme d’énergie thermique
Actuellement, le stockage thermique est peu exploité. Son usage devrait croître à l’occasion du
développement des fermes solaires thermodynamiques.
Stockage par chaleur sensible
L’élévation de la température d’un matériau permet de stocker de l’énergie. Ce principe est,

entre autres, celui des chauffe-eau solaires : ils récupèrent la chaleur dans la journée pour la
26
CHAPITRE I
restituer ensuite, avec un rendement moyen de l’ordre de 40% pour les systèmes les plus récents.
Les matériaux privilégiés sont l’eau, l’huile de synthèse, la roche ou encore le béton.
Pour de grands volumes, la chaleur de capteurs solaires ou des rejets industriels peut être stockée
dans le sous-sol. Le stockage géologique, pouvant être couplé à des opérations de géothermie, est
encore assez peu répandu.
Stockage par chaleur latente
Ce mode de stockage est basé sur l’énergie mise en jeu lorsqu’un matériau change d’état (par
exemple solide-liquide). La transformation inverse permet de libérer l’énergie accumulée sous
forme de chaleur ou de froid, avec un rendement d’environ 60%. Cette technique peut être
appliquée dans les bâtiments, par l’intermédiaire des Matériaux à Changement de Phase (MCP).
Incorporés aux parois, ils servent de régulateur thermique en fonction de la chaleur apportée par
le soleil.
Sous forme d’énergie mécanique
Cette catégorie regroupe les voies les plus connues de stockage à grande échelle : le stockage
hydraulique et à air comprimé. Elle inclut aussi les volants d’inertie.
Énergie mécanique potentielle
Stockage hydraulique
Il permet de stocker de grande quantité d'énergie électrique par l'intermédiaire de l'énergie

potentielle de l'eau. Une STEP (station de transfert d'énergie par pompage), type de centrale
hydroélectrique, est utilisée pour transférer l'eau entre deux bassins situés à des altitudes
différentes. Lorsque le réseau fournit un surplus d'électricité, l'eau du bassin inférieur est pompée
dans le bassin supérieur. Sous l'effet de la pesanteur, cette masse d'eau représente une future
capacité de production électrique. Lors d’un déficit de production électrique, la circulation de
l'eau est inversée : la pompe devient turbine et restitue l'énergie accumulée. Avec un rendement
pouvant atteindre plus de 80%, il s’agit de la solution la plus employée pour stocker l’énergie des
centrales électriques.
Stockage à air comprimé
CAES (Compress air énergie Storage) l’air comprimé peut être utilisé pour produire un travail
mécanique. Quand il y a un forte demande d’électricité, on utilise l’air qui a été précédemment
27
CHAPITRE I
comprimé et stocké pour mettre en mouvement une turbine qui grâce à un alternateur produit de
l’électricité. Un des avantages de la solution est de ne générer que peu de risques (pas ou peu de
produits toxiques, métaux rares, etc.) et de n’avoir aucune contrainte géographique (solution
décentralisée) ni d’échelle dès lors qu’une source d’électricité est disponible.
figureⅠ.20 : schéma de principe d’une installation de stockage à air comprimé.
Énergie mécanique cinétique
L'énergie peut être stockée sous forme d'énergie cinétique dans un « volant d’inertie », dispositif
en forme de roue tournant autour de son axe central. Une machine électrique lui fournit l’énergie
cinétique (fonctionnement moteur) et la récupère selon les besoins (fonctionnement générateur),
entraînant une baisse de la vitesse de rotation du volant d'inertie. Ce système permet de restituer
plus de 80% de l’énergie accumulée mais pour un temps de stockage limité. En pratique, le
volant d’inertie est utilisé pour un lissage à très court terme de la fourniture d’énergie au sein
d’appareils de production. C’est notamment le cas des moteurs thermiques et surtout des moteurs
Diesel.
Sous forme d’énergie électrochimique
Le stockage de l’énergie dans les batteries électrochimiques est la technique la plus répandue
pour les petites quantités d’énergie électrique. En fonction du type de batterie (plomb-acide,
lithium-ion, nickel-métal hydrure, etc.), différentes réactions chimiques sont provoquées à partir
28
CHAPITRE I
de l’électricité : il s’agit de la phase de charge de la batterie. Selon la demande, les réactions

chimiques inversées produisent ensuite de l’électricité et déchargent le système.
Les batteries électrochimiques sont souvent destinées à des applications portables. De puissance
relativement faible, elles présentent néanmoins une grande capacité de stockage pour des durées
de décharge élevées (jusqu'à plusieurs heures) avec un taux de rendement de 70 à 80%. Ces
dispositifs peuvent également avoir des fonctions de secours lorsque le réseau électrique est
défaillant ou dans le cas d’une production d’électricité issue des énergies renouvelables, avec des
valeurs d’énergie stockée de quelques Wh jusqu’à 40 MWh. L’inconvénient majeur est lié à leur
durée de vie, limitée par les dégradations chimiques des réactions [26] et leur coût.
Sous forme d’énergie électrique
Certains systèmes permettent de stocker directement l’énergie sous forme électrique. Il s’agit
principalement des super condensateurs, composants électriques constitués de deux armatures
conductrices stockant des charges électriques opposées. Ils sont capables de délivrer une forte
puissance pendant un temps très court. À la différence des batteries électrochimiques, ils peuvent
se décharger en un temps de l’ordre de la seconde ou moins avec un rendement compris entre
80% et plus de 90%. Toutefois, ces dispositifs ne stockent pas de grandes quantités d’énergie.
Les super condensateurs ont des applications dans le domaine des transports terrestres. Ils
assurent notamment l’arrêt et le redémarrage à un feu rouge (stop and go) [27].
Une autre piste est celle du stockage électromagnétique (ou SMES pour « Super conducteur
Magnétique Énergie Storage ») à base de matériaux supraconducteurs. Ce système se destine au
stockage de grandes quantités d’énergie, dont 50% peuvent être restituées en moins d’une
seconde. De plus, un tel dispositif bénéficie d’un rendement de 75% à plus de 90 %. Toutefois,
les applications de SMES, aux coûts encore très élevés, sont encore limitées et doivent
démontrer leur faisabilité à grande échelle, du fait de la nécessité de maintenir une température
très basse. Elles sont développées essentiellement aux États-Unis.
L'importance de stockage d’énergie :
Le besoin de stockage est une réponse à des considérations d’ordre économique,

environnemental, géopolitique et technologique.
L’accroissement mondial de la demande en énergies fossiles, la hausse des cours qui en résulte et
les troubles politiques de plusieurs pays producteurs rendent l’approvisionnement partiellement
29
CHAPITRE I
incertain. Le stockage de l’énergie est donc un atout géostratégique, notamment dans le cas des
hydrocarbures.
Dans le domaine économique, en particulier lors des pointes de consommation, le stockage de

l’énergie peut permettre de réguler les fluctuations des prix indexés sur les variations de l’offre et
de la demande. Pour les entreprises et les particuliers consommateurs, une énergie disponible,
sans interruption ou hausse des prix inopinée, est une nécessité au regard des modes de vie
actuels. Le stockage est aussi un moyen de limiter les pertes lors d’une surproduction et donc de
réduire la consommation globale d’énergie.
D’un point de vue technologique, le développement des équipements portables et des véhicules
hybrides et électriques nécessite de nouvelles formes de stockage permettant d’héberger une
forte densité d’énergie dans un volume limité et de la restituer aisément.
3.3 Les appareils les plus utilisés pour stocker l’énergie :
3.3.1 Batteries : il s’agit du dispositif de stockage d’énergie le plus courant dans une variété
d’applications. Cet appareil se compose d’une anode, d’un électrolyte et dune cathode .le
déplacement des ions de charge et de décharge de l’anode à la cathode à travers le dectrolyte
permet à la batterie de charger ou de décharger l’énergie de stockage .le type de batterie le plus
courant pour les applications de conception HRES est la batterie au plomb. Dans [28], l’auteur a
développé un modèle pour les batteries au plomb, basé sur la cinétique chimique, spécifiquement
conçu pour la simulation de performances en séries temporelles du HRES. Ce modèle considère
les batteries comme un système à deux réservoirs. Un réservoir représente l’énergie disponible
pour la conversion dans le pas de temps actuel, et le second réservoir représente l’énergie
chimique dans la batterie qui n’est pas immédiatement disponible. Dans cette étude, les batteries
au plomb ont été modélisées selon deux scénarios : Décharge et charge.
Pendant l’Etat de décharge, la puissance de sortie maximale, nous utilisons le modèle de batterie
cinétique (KiBaM) développé dans [28]. Ce modèle calcule la puissance de décharge maximale
de la batterie comme suit :
−𝑘𝑐𝐸𝑚𝑎𝑥 + 𝑘𝐸1 𝑒 −𝑘∆𝑡 + 𝑘𝑐𝐸(1 − 𝑒 −𝑘∆𝑡 )

𝑝𝑏,𝑜𝑢𝑡 ,𝑘𝑏𝑚 = ( Ⅰ. 1)
𝑒 −𝑘∆𝑡 + 𝑐(𝑘∆𝑡 − 1 + 𝑒 −𝑘∆𝑡 )
30
CHAPITRE I
Où 𝑃𝑏,𝑜𝑢𝑡 ,𝑘𝑏𝑚 est la puissance de décharge maximale de la batterie, K est la constante de vitesse,
e est le rapport de capacité, Emax est la capacité maximale de la batterie, E, est l’énergie
disponible, At est le pas de temps et E est l’énergie totale de la batterie. Enfin, la puissance de
sortie maximale Pout est calculée comme suit :
𝑝𝑏,𝑜𝑢𝑡 = 𝑚𝑖𝑛 (𝑝𝑏,𝑜𝑢𝑡 ,𝑘𝑏𝑚 ; 𝑝𝑏,𝑜𝑢𝑡 ,𝑟 ) (Ⅰ. 2)
Ou poutre, est la puissance de sortie requise des batteries. De plus, état de la charge (SOC) est
suivi à chaque pas de temps. Pour éviter une usure excessive, le SOC est maintenu entre 20% et
100% .pendant l’Etat de charge, nous estimons la puissance de charge maximale selon trois
modèles : KIBAM [28], le taux de charge maximal [29] et le courant de charge maximale [29] en
utilisant l`Eq.3.10, Èq.(Ⅰ.4),et Èq.(Ⅰ.5), respectivement.
𝑘𝐸1 𝑒 −𝑘∆𝑡 + 𝑘𝑐𝐸 1 − 𝑒 −𝑘∆𝑡

𝑝𝑏,𝑖𝑛 ,𝑘𝑏𝑚 = −𝑘∆𝑡 (Ⅰ. 3)
𝑒 + 𝑐 𝑘∆𝑡1 + 𝑒 −𝑘∆𝑡
(1 − 𝑒 −𝑎 𝑐 ∆𝑇 )(𝐸𝑚𝑎𝑥 − 𝐸)
𝑝𝑏,𝑖𝑛 ,𝑚𝑐𝑟 = (Ⅰ. 4)
∆𝑡
𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑉𝑛𝑜𝑚
𝑝𝑏,𝑖𝑛 ,𝑚𝑐𝑐 = (Ⅰ. 5)
1000
Ou𝑃𝑏,𝑖𝑛 ,𝑘𝑏𝑚 ,𝑃𝑏,𝑖𝑛 ,𝑚𝑐𝑟 et 𝑃𝑏,𝑖𝑛 ,𝑚𝑐𝑐 sont respectivement la puissance de charge maximale de la
batterie selon le KiBaM, le taux de charge maximal et les modèles de courant de charge
maximal. Ausi dans les éqs. (Ⅰ.4) et (Ⅰ.5), a, est le taux de charge maximal de la batterie et
𝑉𝑛𝑜𝑚 est la tentions nominale de la batterie. Ce sont des modèles simplifiés des limitations de
charge de la batterie ; par conséquent, selon un schéma conservateur de [29], la puissance de
charge maximale de la batterie est égale au minimum de ces trois valeurs, et est calculée comme
suit :
𝑝𝑏,𝑖𝑛 = 𝑚𝑖𝑛 𝑝𝑏,𝑖𝑛 ,𝑘𝑏𝑚 ; 𝑝𝑏,𝑖𝑛 ,𝑚𝑐𝑟 ; 𝑝𝑏,𝑖𝑛 ,𝑚𝑐𝑐 ; 𝑝𝑏,𝑖𝑛 ,𝑎 (Ⅰ. 6)
Ou 𝑃𝑏,𝑖𝑛 ,𝑎 est la puissance disponible pour charger les batteries.
3.3.2 Réservoir d’hydrogène :
Les électrolyseurs produisent de l’hydrogène en utilisant l’excès d’électricité par une réaction
chimique. L’hydrogène est stocké dans des réservoirs à haute pression à l’aide d’un compresseur
à gaz, et il est utilisé par la pile à combustible selon les besoins. Les réservoirs d’hydrogène sont
31
CHAPITRE I
modélisés comme un puits limité et/ou une source d’hydrogène. Par conséquent, ces réservoirs
sont mis en œuvre comme de simples contraintes sur le fonctionnement du HRES.
Hybridation des systèmes énergétiques :
De façon générale, un système hybride d’énergie est un système qui combine différents systèmes
de production, par exemple, la combinaison éolien-diesel est un système hybride d’énergie.
D’après [30], de nos jours. Les systèmes hybrides d’énergie associent au moins deux
technologies complémentaires : une ou plusieurs sources d’énergie classiques. Généralement des
générateurs au diesel, et au moins une source d’énergie renouvelable. Les systèmes hybrides
d’énergie sont généralement autonomes par rapport aux grands réseaux interconnectés et sont
souvent utilisés dans les régions isolées. Les systèmes hybrides à énergies renouvelables sont
fiables, sans pollution et permettent de répondre à la demande d’énergie sur de longues périodes.
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté d’une part des informations générales sur les énergies
renouvelables et également introduit des systèmes de stockage d’énergie d’autre part, nous avons
mentionné tous les éléments constitutifs des systèmes photovoltaïques et éoliens, ainsi que leurs
principes fonctions, ce qui permet de fournir une analyse du système hybride constitué ces deux
systèmes dans le deuxième chapitre.
32
CHAPITRE II :
Système hybride
à énergie renouvelables
CHAPITRE II SYSTHEME HYBRIDE A ENERGIE RENOUVELABLE
1.Définition:
Le terme « Système d’Energie Hybride » fait référence aux systèmes de génération d’énergie
électrique multi-sources. Il s’agit de systèmes complexes associant différentes sources
renouvelables ou bien combinées avec des sources conventionnelles (générateur diesel…),
différents éléments de stockage et différentes charges. Ils permettent la compensation du
caractère intermittent des sources renouvelables et offrent un rendement énergétique global plus
élevé. Le système hybride de production de l’énergie dans sa vue la plus générale, est celui qui
combine et exploite plusieurs sources disponibles facilement mobilisables. Le système qui nous
intéresse regroupe deux parties pour la production de l’énergie. Lessystèmes d’énergie hybrides
peuvent être connectée aux réseaux électriques ou autonomes, pour le premier cas La production
énergétique hybride est alors centralisée et mise en réseau entre plusieurs sites de production et
de consommation. La connexion des sources hybrides aux réseaux électriques doit respecter
certaines normes qui ne sont pas forcément spécifiques au domaine d’énergies renouvelables.
Dans les sites isolés où le réseau n’existe pas, il est donc pratique et dans la majorité des cas
nécessaire que le système hybride possède une autonomie totale. Il est donc impératif d’associer
un élément de stockage de type accumulateur électrochimique ou hydrogène au système dans la
mesure où la consommation et la production sont fortement découplées.[31]
FigureⅡ1: Shéma de système hybride éolienne/solaire
2.IMPORTANCE DE L’HYBRIDATION:
Aujourd’hui, il est devenu impératif pour les chercheurs de trouver en dehors des énergies
fossiles et fossiles d’autres sources d’énergie propre et renouvelables. Il s’agit entre autres des
énergie provenant des sources comme le soleil , le vent,la géothermie, la biomasse et l’océan.
Ces sources d’énergie propre et durable sont favorables à l’environnement contrairement aux
sources d’énergie conventionnelles. Toutefois, ces sources d’énergie renouvelables varient en
34
fonction du temps de la journée de la saison et de l’année.la nature aléatoire de ces sources a
conduit les chercheurs à se tourner vers L’hybridation c’est à dire la combination de deux ou
plusieurs sources d’énergie renouvelables. L’hybridation apporte donc au système une
disponibilité accrue et un approvisionnement constante des charges en énergie.
D’après le laboratoire de recherche en énergie éolienne de l’université du Quebec Rimouski

[32],la combinaison de plusieurs sources d’énergie. Surtout les renouvelables,permet d’optimiser
au maximum les systèmes de production d’èlectricité.aussi bien du point de vue technique
qu’économique.
L’hybridation des sources d’énergies renouvelables a un intérêt considérable par leur flexibilité
incomparable, leur souplesse de fonctionnement et leur prix de revient attractif.
De plus , l’hybridation permet de :
 lisser la puissance délivrée par la source d’énergie.

 palier pendant une durée limitée une indisponibilité partielle ou totale de la source
d’énergie.
Cependant, ces solutions exigent un dimensionnement laborieux préable basé sur une
connaissance approfondie du gisement en énergie renouvelables au site d’implantation en
amont, une gestion rigoureuse de l’énergie électrique produit à l'aval .cette gestion rigoureuse de
l’énergie s’appuie sur l’intelligence des dispositifs de régulation et de contrôle.
Figure Ⅱ2 :L'hybridation : une stratégie disruptive pour l'énergie
35
3. Classifications des systèmes hybrides:
La nature des sources d’électrification utilisées pour la conception des systèmes multisources
dépend de plusieurs paramètres. Parmi ces paramètres on distingue: la disponibilité de
l’énergie dans le site, le coût global de conception et d’installation, la nature des variations
duprofil de charge, la qualité de l’énergie demandée, la fiabilité de fonctionnement ou la qualité
de service (QoS) et les contraintes environnementales. En plus, les performances des SMS sont
aussi en relation directe avec la configuration choisie[33]. Lessystèmes multi-sources
d’électrification sont classifiés en trois grandes configurations différentes:
●Les configurations hybrides ou non hybrides;
●Les configurations hybrides renouvelables avec sources fossiles
3.1 Configurations hybrides ou non hybrides:
Les systèmes d’électrification non hybrides sont des systèmes basés sur l’utilisation d’une seule
source d’énergie. Par exemple un système renouvelable non hybride peut être un générateur
composé de plusieurs panneaux PV, d’un générateur éolien, dans le cas de sources
renouvelables, ou d’un groupe électrogène dans le cas non renouvelable. Cependant, ce type de
configuration est rarement utilisé sauf pour les groupes électrogènes qui sont utilisés comme des
générateurs de secours pendant l’absence de l’alimentation par les réseaux publics. Les groupes
électrogènes autonomes sont connectés généralement en parallèles pour alimenter de façon
continue la charge. Les groupes diesel sont généralement dimensionnés pour répondre à la
demande des instants de pointe à puissance nominale, comme ils peuvent fonctionner à très
faible charge pendant les heures creuses pendant la journée et la nuit [33][34]. Les problèmes
majeurs des stations d’électrification dans les sites isolés à bases des groupes diesel peuvent être
résumés par les points suivants :
• Coût du kilowattheure élevé à cause de l'augmentation des coûts de carburant et du transport ;
• Des émissions à effet de serre et des pollutions affectent directement l’environnement ;
• Le fonctionnement des générateurs à faible puissance peut causer des combustions
incomplètes ce qui entraine une augmentation des coûts de maintenance;
•Un bruit insupportable dans le cas où le nombre de groupes diesel est important et mal isolé
phoniquement.
36
Les solutions non hybrides renouvelables ne sont pas très utilisées à cause de leurs coûts et leurs
disponibilités. Ains i, les configurations hybrides renouvelables sont les plus nombreuses[33].
Dans ce chapitre notre étude sera limitée à quelques sources renouvelables. Parmi les sources les
plus utilisées on trouve la source solaire, la source éolienne, la source thermique et la source de
biomasse. L’hybridation entre les sources renouvelables permet l’exploitation de toutes les
ressources renouvelables afin de construire un système d’électrification performant. Le coût de
conception du système global dépend strictement de la pénétration de la source renouvelable
utilisée. En effet, chaque source d’énergie dans le système est développée avec son coût propre.
Donc, le coût de la configuration hybride peut varier en fonction de la région dans laquelle elle
est installée. Suivant la littérature, les caractéristiques d’un système d’électrification autonome
seul ne sont pas les mêmes que pour un système hybride.
3.1.1.Configuration PV
Les configurations PV, peuvent être utilisées comme des systèmes connectés aux réseaux ou
comme un système d’électrification autonome. Ce type de configurations est conçu généralement
pour alimenter les charge de type DC et/ou AC de façons indépendantes du réseau figure
Ⅱ.3.[35]
Cependant, la configuration PV autonome est incapable de satisfaire la
consommation dans le cas où les irradiations sont faibles pendant la journée et toute la nuit. Pour
cela cette configuration sera remplacée par la configuration hybride PV + système de stockage
comme illustré par la figure Ⅱ.4.
Ainsi, les systèmes de stockage vont travailler quand les
générateurs solaires ne permettent pas de fournir la charge. Parmi les avantages des systèmes
d’énergie photovoltaïques
 Utilisation dans une large variété d’applications ;

 Une durée de vie longue (jusqu’à 30 ans) avec un minimum de maintenance ;
 Fonctionnement silencieux sans bruits ou vibrations car les PV ne comportent pas de
parties mobiles.
37
FigureⅡ3 : configuration pv autonome
FigureⅡ 4:configuration pv + batterie
3.1.2.Configuration WT autonome
Les turbines éoliennes sont parmi les générateurs les plus utilisés pour la conversion de l’énergie
renouvelable du vent dans les sites isolés. Les turbines éoliennes sont considérées
efficaces lorsque la vitesse du vent dans le site ne diminue pas en dessous d’un certain niveau
pour un type d’éolienne bien définie. Les turbines éoliennes n’occupent pas une superficie
d’installation grande par rapport aux générateurs photovoltaïques. Par contre, elles nécessitent
des opérations de contrôle et de maintenance permanentes car elles comportent des parties
mobiles. L’utilisation de WT de manière proche aux habitats résidentiels est généralement
évitée, puisqu’elle produit des bruits non supportables avec des risques d’endommagement
probables.
38
Dans la plupart des sites isolés, les systèmes d’électrification autonomes éoliens ne sont pas
suffisants. En effet, la vitesse du vent dans les sites ne progresse pas en un régime constant pour
produire l’énergie suffisante pour alimenter la charge. Pour cela, une hybridation entre les
générateurs éoliens et les batteries de stockage sera nécessaire afin d’avoir une continuité de
fourniture de l’énergie à la charge. Cependant, lorsque la demande de charge augmente, le coût
de l’installation augmentera strictement en fonction du nombre des turbines et de la taille du
banc de stockage.
3.1.3.Configuration hybride PV+WT autonome avec et sans stockage
Les configurations d’électrification de type PV+WT sont utilisées généralement dans
les régions où le potentiel solaire et le potentiel éolien sont disponibles en même temps. Par
l’hybridation entre les générateurs solaires et éoliens on peut étendre la plage de fonctionnement
de la production d'énergie renouvelable [36].
Cette configuration hybride renouvelable utilise les batteries conventionnelles et les

supercondensateurs comme des moyens de stockage pour assurer la continuité d’alimentation.
D’après les caractéristiques des configurations hybrides purement renouvelables avec des
systèmes de stockage il semble que, dans certaines régions qui sont géographiquement isolées,
ces configurations ne représentent pas toujours des solutions optimales pour l’électrification.
Dans ce cas, l’intégration des sources d’énergie non renouvelables dans les configurations
renouvelables va devenir une des solutions favorables pour des besoins d’électrification rurales
ou urbaines.
3.2 Configuration hybrides renouvelables avec sources fossiles
Selon les besoins d’électrification dans les sites isolés, les sources fossiles avec les systèmes
renouvelables représentent les techniques d’électrification les plus fréquemment rencontrées
[33]. Plusieurs types de sources fossiles peuvent être utilisés.
Cependant, dans le cas de ce travail la source fossile utilisée avec les systèmes renouvelables
sera limitée aux générateurs diesel. Dans la suite on va expliquer quelques configurations
hybrides connues.
39
3.2.1 Configuration hybride PV/DG avec systèmes de stockage
Cette configuration d’électrification parmi les configurations les plus utilisées dans les sites
isolés [38]. Par rapport aux systèmes d’électrifications autonomes PV ou générateurdiesel seul,
la configuration hybride est moins coûteuse avec des émissions à effet de serre réduites [37]. Les
avantages de cette configuration sont résumés comme suit [35]:
 Réduction des coûts de fonctionnement avec minimisation de la consommation du

carburant et un faible coût de maintenance pour le générateur PV.
 Amélioration dans les performances du système à cause de la fiabilité de fonctionnement
et de continuité dans l’électrification.
 Optimisation dans la durée de vie du générateur diesel en minimisant le nombre d’heures
defonctionnement.
 Augmentation du cycle de vie de batterie par la gestion de l’énergie entre le générateur
diesel et la batterie.
3.2.1.2.Configuration hybride WT/DG avec systèmes de stockage
Un système éolien-diesel hybride est un système autonome de production d'électricité en utilisant

des générateurs éoliens et des générateurs diesel [38] [39]. Dans la plus parts des cas, les deux
générateurs sont connectés à système de stockage qui permet d’absorber la puissance délivrée
par les générateurs éoliens et/ou les générateurs diesel pour une continuité d’alimentation. En
général dans les sites isolés, différents types de systèmes de stockage peuvent être utilisés avec la
configuration WT/DG, des batteries conventionnelles (plomb acide, lithium, nickel) ou par la
technique de l’air comprimé [40][41]. Le choix du système de stockage joue un rôle très
important vis-à-vis du coût de conception et des contraintes environnementales.
3.2.1.3.Configuration hybride PV/WT/DG+Batterie avec un BUS continu
Dans cette configuration hybride, les sources d’énergie sont connectées sur un même bus continu
DC via des modules d’adaptation ou de conversion de puissance.la figure( Ⅱ.5 )montre cette
configuration
40
FigureⅡ5:configuration PV/WT/DG+ Batterie avec un BUS DS
Les caractéristiques de cette configuration sont les suivantes :
 Ce type de configuration est réservé aux systèmes d’électrification à petite échelle ;

 Toutes les puissances alternatives sont converties en puissances continues ;
 Le fonctionnement du générateur diesel nécessite une gestion pour la commande
dedémarrage et l’arrêt ;
 Le fonctionnement du générateur diesel est configuré soit en fonction de l’état de la
batterie soit en fonction du profil de la charge ;
 Dans cette configuration il existe des pertes générées par les convertisseurs ;
 Le vieillissement du GD dépend du type de gestion par rapport aux autres sources ;
 Le vieillissement du banc de stockage dépend de nombre de cycle de charge-décharge
effectué.
3.2.1.4. Configuration hybride PV/WT/DG+Batterie avec commutation
La configuration hybride avec commutation présenté par la figure Ⅱ.6 est basée sur deux bus
différents pour l’électrification. La première technique d’électrification utilise directement le
générateur diesel sans compensation par les générateurs renouvelables ou banc de stockage.
Dans ce cas, la puissance délivrée par le GD doit être égale à la puissance nominale demandée
par de la charge.
Pour optimiser le fonctionnement du GD par rapport à sa durée de vie et minimiser l’excès de

l’énergie il est nécessaire de configurer le GD à vitesse variable.En première position du
commutateur, l’alimentation seule par le GD supprime les pertes produites par les convertisseurs.
41
La deuxième position du commutateur est fondée sur l’utilisation de toutes les sources d’énergies
(renouvelables et GD) et le banc de stockage. Ce type d’alimentation représente le même cas que
la première configuration en utilisant un seul bus. La commutation entre les sources
d’électrification est réalisée par un commutateur automatique.
FigureⅡ 6: Configuration PV/WT/DG+ Batterie avec commutateur
3.2.1.5 Configuration hybride PV/WT/DG+ Batterie avec deux BUS
Dans cette configuration toutes les sources d’énergie peuvent alimenter la charge selon la figure
Ⅱ.7. on constate que seul un onduleur bidirectionnel est utilisé pour le transfert de puissance
délivrée par les générateurs renouvelables et la batterie de stockage vers la charge, ou la
puissance fournie au banc de stockage. Dans ce type d’alimentation, le générateur diesel peut
fonctionner avec une puissance inférieure à la puissance nominale demandée par la charge. En
effet, les générateurs renouvelables ou le banc de stockage peuvent compenser l’insuffisance du
GD.
FigureⅡ7: Configuration PV/WT/DG+ Batterie et deux BUS
42
Cette troisième configuration hybride est caractérisée par les points principaux suivants :
 La méthodologie de gestion du GD permet d’optimiser la durée de vie du GD et le cycle

de vie du banc de stockage ;
 Le générateur diesel a la possibilité de fonctionner avec une puissance variable. D’après
les trois configurations hybrides (PV/WT/DG + Batterie) présentées précédemment on
observe que, dans certaines configurations le fonctionnement en parallèle du générateur
solaire et du générateur éolien minimise le temps d’opération du générateur diesel pour
éviter le fonctionnement en pleine charge. En effet, le fonctionnement du générateur
diesel à vitesse maximale a une influence directe sur sa durée de vie.
4.les avantages:
Pour les systèmes électriques qui incluent des sources d'énergie intermittentes, telles que
l'énergie solaire et éolienne, les systèmes d'alimentation hybrides offrent d'énormes avantages et
une empreinte carbone réduite. L'hybridation permet une utilisation des sources d'énergie
renouvelables dans le mix énergétique en compensant les variations de puissance des sources
renouvelables intermittentes - aux dépens des sources émettrices de carbone telles que les
centrales au charbon et au gaz. En équilibrant l'offre et la demande d'énergie, on évite les
fluctuations de tension et de fréquence et offre une excellente qualité de tension aux
consommateurs.
Un système d'alimentation hybride avec stockage d'énergie peut réduire les dépenses en
équipements tels que les transformateurs et économiser sur les coûts d'énergie en réduisant au
maximum la demande, l’amélioration du facteur de puissance et la réduction de la consommation
d’énergie de pointe, mais elle peut aussi faire plus : les batteries peuvent continuer à alimenter
l’usine en cas de défaillance de l’approvisionnement du réseau principal. Dans de tels cas, le
système hybride fonctionne efficacement comme une alimentation sans coupure (UPS) et peut,
dans certains cas, éliminer le besoin d'une installation séparée pour alimenter des charges
critiques ou sensibles.Une autre option précieuse offerte par les systèmes d'alimentation hybrides
est la possibilité de réintroduire dans les réseaux l'énergie des batteries, des panneaux solaires ou
d'autres sources d'énergie locales.[42]
43
CHAPITRE III :
Modélisation et Simulation du
Système hybride
photovoltaïque-éolien.
CHAPITRE III MODELISATION ET SIMULATION DU SYSTEME HYBRIDE
PHOTOVOLTAIQUE -EOLIEN
Introduction
La modélisation est un moyen destine a représente par une forme mathématique une fonction ou
un processus technologique. Elle a pour but d’étudier théoriquement le comportement de certains
paramètres et de les optimiser en respectant une contrainte donnée.
A cet effet, la modélisation est nécessaire pour établir une relation directe entre l’énergie produit
par l’installation et la demande de l’utilisation. Tandis que l’estimation des propriétés
d’adaptation du système à chaque période de l’année est obtenue à partir d’une étude théorique et
expérimentale.
Dans ce cadre, nous présenterons dans ce chapitre d'abord, la modélisation du système hybride
photovoltaïque-éolien, en ce proposons l'élaboration des modèles mathématiques pour les deux
systèmes de productions, afin de renforcer la maîtrise de leur exploitation, surtout du point de
vue des écoulements des puissances de production en fonction des conditions météorologiques
données ou estimées. Puis nous passons au dimensionnement des différents constituants de ce
système hybride afin d’obtenir sa taille optimale.
45
Modélisation d’une cellule photovoltaïque
Une cellule PV (figureⅢ.1) fait intervenir un générateur de courant pour la modélisation du flux
lumineux incident, une diode pour les phénomènes de polarisation de la cellule et deux
résistances (série et shunt) pour les pertes. Les résistances Rs et Rp permettent de tenir compte
des pertes liées
aux défauts de fabrication ; Rs représente les diverses résistances de contact et de connexion

tandis que Rp caractérise les courants de fuite dus à la diode et aux effets de bord de la jonction
[43].
FigureⅢ.1 :schéma électrique équivalent d’une cellele PV, modèle a une diode
La loi des nœuds nous permet d’écrire la relation suivante :
𝐼𝑝ℎ = 𝐼𝑑 + 𝐼𝑝 + 𝐼(Ⅲ. 1)
A partir de ce circuit, on tire les équations qui nous permettent d’obtenir la caractéristique I-V
de la cellule photovoltaïque.
Le courant de jonction 𝐼𝑑 est donné par :
𝑞. 𝑉 + 𝐼. 𝑅𝑠
𝐼𝑑 = 𝐼𝑠𝑎𝑡 exp − 1 (Ⅲ. 2)
𝑛. 𝐾. 𝑇𝑐)
Le courant dans la résistance 𝑅𝑝 est donné par :
𝑉 + 𝐼. 𝑅𝑠
𝐼𝑝 = (Ⅲ. 3)
𝑅𝑝
A partir de l’équation (Ⅲ.1), on obtient l’expression de la caractéristique I-V du modèle choisi

[44] :
𝑞. 𝑉 + 𝐼. 𝑅𝑠 𝑉 + 𝐼. 𝑅𝑠
𝐼 = 𝐼𝑝ℎ − 𝐼𝑠𝑎𝑡 exp −1 − (Ⅲ. 4)
𝑛. 𝐾. 𝑇𝑐 𝑅𝑝
46
Avec
𝐼𝑠𝑎𝑡: : Courant de saturation de la diode ou courant à l’obscurité (𝐴)
𝑛 : Coefficient d’idéalité de la cellule photovoltaïque
𝑘 : Constante de Boltzmann (1,38*10-23 𝐽/𝐾)
𝑞 : Charge d’électron
𝑇𝑐: Température absolue de la cellule (𝐾)
La température de la cellule est donnée par l’équation suivante :
𝐺
𝑇𝑐 = 𝑇𝑎 + 𝑁𝑜𝑐𝑡 − 𝑇𝑎𝑁𝑜𝑐𝑡 (Ⅲ. 5)
𝐺𝑁𝑜𝑐𝑡
𝑇𝑎: Température ambiante,
𝑁𝑂𝐶𝑇 : Température nominale de fonctionnement de cellules,
𝑇𝑎𝑁𝑜𝑐𝑡 : Température ambiante à Noct ,
𝐺 : Rayonnement solaire,
𝐺𝑁𝑜𝑐𝑡 : Rayonnement solaire à Noct .
Le photo-courant 𝐼𝑝ℎ est donné par :
𝐺
𝐼𝑝ℎ = 𝐼𝑐𝑐_ 𝑟𝑒𝑓 1+∝ 𝑖𝑐𝑐 𝑇𝑐 − 𝑇𝑟𝑒𝑓 (Ⅲ. 6)
𝐺𝑟𝑒𝑓
Avec :
𝐼𝑐𝑐−𝑟𝑒𝑓: Courant de court-circuit de référence,
∝ 𝑖𝑐𝑐 : Coefficient de température du courant de court circuit,
Le courant de saturation peut être calculé à partir de l’équation :
𝐼𝑝ℎ
𝐼𝑠𝑎𝑡 = (Ⅲ. 7)
𝑉
(exp 𝑛.𝐶𝑂 − 1)
𝑉𝑇
Avec, 𝑉𝐶𝑂 : tension de circuit ouvert.
𝑉𝑇 : Le potentiel thermodynamique
47
𝐾. 𝑇𝐶
𝑉𝑇 = = 25𝑚𝑣 à 20℃ [45]
𝑞
La résistance parallèle 𝑅𝑝 a une valeur assez élevée. Alors le courant généré par la cellule peut
être donné sous la forme :
𝑉 + 𝐼. 𝑅𝑠
exp −1
𝑛. 𝑉𝑇
𝐼 = 𝐼𝑝ℎ 1 − ( Ⅲ. 8)
𝑉
exp 𝑛.𝐶𝑂𝑉𝑇 − 1
2.2.2.1. Paramètres d’une cellule PV
2.2.2.1.1. Le courant de court circuit
Le courant de court-circuit 𝐼𝐶𝐶 ≈ 𝐼𝑃𝐻 , c’est la plus grande valeur du courant générée par la cellule
sous les conditions du court-circuit où 𝑉=0 [46].
La variation du courant de court-circuit en fonction de l’éclairement et de la température de

jonction et par rapport aux conditions standards est la suivante [47]:
𝐺
𝐼𝐶𝐶 = 𝐼 1 + 𝛼𝑖𝑐𝑐 𝑇𝐶 − 𝑇𝑟𝑒𝑓 ( Ⅲ. 9)
𝐺𝑟𝑒𝑓 𝑐𝑐 −𝑟𝑒𝑓
2.2.2.1.2. La tension de circuit ouvert
La tension de circuit ouvert est la tension à traverse la jonction/diode 𝑃𝑁 où I = 0 . Elle
représente la tension de cellule lorsqu’elle est à l’ombre. Elle est donnée par [48] :
𝐼𝑝ℎ
𝑉 = 𝑉𝑐𝑜 = 𝑛. 𝑉𝑇 . ln( ) ( Ⅲ. 10)
𝐼𝑠𝑎𝑡
La variation de la tension de circuit ouvert en fonction de l’éclairement et de la température de

jonction et par rapport aux conditions standards est la suivante [46] :
𝐺
𝑉𝐶𝑂 = 𝑉𝐶𝑂−𝑟𝑒𝑓 +∝𝑉𝐶𝑂 𝑇𝐶 − 𝑇𝑟𝑒𝑓 + 𝑛. 𝑉𝑇 . ln( ) ( Ⅲ. 11)
𝐺𝑟𝑒𝑓
αvco : Coefficient de température de tension de circuit ouvert.
2.2.2.2. Association de Cellules Photovoltaïques
Dans un groupement en série, les cellules sont traversées par le même courant et la
caractéristique résultante du groupement en série est obtenue par l’addition des tensions à
courant
48
donné [49].
La figure(Ⅲ.2)montre la caractéristique résultante courant-tension ( 𝐼𝑠𝑐𝑐 . 𝑉𝑠𝑐𝑜 ) obtenue en
associant en série 𝑛𝑠 cellules identiques dont la caractéristique courant-tension est (𝐼𝑐𝑐 .

𝑉𝑐𝑜 ) [49]:
𝑉𝑠𝑐𝑜 = 𝑛𝑠 𝑉𝑐𝑜 𝐼𝑠𝑐𝑐 = 𝐼𝑐𝑐
Les propriétés du groupement en parallèle des cellules sont duales de celles du groupement en
série. Ainsi, dans un groupement de cellules connectées en parallèle, les cellules sont soumises à
la même tension et la caractéristique résultante du groupement est obtenue par addition des
courants à tension donnée [49].
Figure Ⅲ.2:Caractéristiques de cellules photovoltaïques en série
La figure(Ⅲ.3)montre la caractéristique résultante (𝐼𝑝𝑐𝑐 . 𝑉𝑝𝑐𝑜 ) obtenue en associant en parallèle

𝑛𝑝 cellules identiques (𝐼𝑐𝑐 . 𝑉𝑐𝑜 ) [49]:
𝑉𝑝𝑐𝑜 = 𝑉𝑐𝑜 𝐼𝑝𝑐𝑐 = 𝑛𝑝 𝐼𝑐𝑐
FigureⅢ.3 : Caractéristiques de cellules photovoltaïques en parallèle
49
2.2.2.3. Modélisation du générateur PV
Un générateur photovoltaïque ou module est constitué d’un ensemble de cellules photovoltaïques

élémentaires montées en série et/ou parallèle. Un groupe de panneaux PV de ns cellules montées
en série et np cellules en parallèle est modélisé par le schéma de la figure(Ⅲ.4) [50].
FigureⅢ.4: schéma électrique équivalent d’un générateur 𝑃𝑉, modéle à une diode
𝐼𝑝ℎ = 𝑛𝑝 . 𝑖𝑝ℎ 𝐼𝐺 = 𝑛𝑝 . 𝑖𝑝𝑝 ℎ
𝐼𝑑 = 𝑛𝑝 . 𝑖𝑑 𝐼𝑟𝑠ℎ = 𝑛𝑝 . 𝑖𝑟𝑠ℎ
𝑉𝑑 = 𝑛𝑠 . 𝑣𝑑 𝑉𝐺 = 𝑛𝑠 . 𝑣𝑝
𝑛𝑠 𝑛𝑠
𝑅𝑆 = . 𝑟𝑠 𝑅𝑠ℎ = .𝑟
𝑛𝑝 𝑛𝑝 𝑠ℎ
2.2.2.3.1.caractéristique I-V d’un génerateur photovoltaique
L’association de plusieurs cellules photovoltaiques en série et en série paralléle donne ce qu on

appel le générateur photovoltaique dont la caractéristique générale est représentée sur la figure
(figureⅢ.5 ):
FigureⅢ.5:Caractéristique courant- tension d’un générateur photovoltaïque.
50
𝑉𝑐𝑜 : Tension de circuit ouvert,
𝐼𝑐𝑐 : Courant de court-circuit,
𝑉𝑚 , 𝐼𝑚 : Tension et courant au point de puissance maximale𝑃𝑚
2.2.2.3.2. Caractéristique P-V d’un générateur photovoltaïque
La puissance générée par une cellule photovoltaïque est donnée par :
𝑃 = 𝑉. 𝐼
La puissance maximale est obtenue lorsque :
𝑑𝑝
=0
𝑑𝑣
FigureⅢ.6: caractéristique puissance tension d’un générateur photovoltaique
2.2.2.3.3. Rendement d’un générateur photovoltaïque
Le rendement d’une cellule est le rapport entre la puissance maximale disponible et la puissance
du rayonnement incident, il est donné par :
𝑝𝑚 𝐼𝑚 . 𝑉𝑚
𝜂= = (Ⅲ. 12)
𝑝𝑖𝑛 𝐴. 𝐺𝑎
𝑃𝑖𝑛 : Puissance incidente sur la surface de la cellule photovoltaïque (W)
𝐺𝑎 : Eclairement global incident sur la cellule photovoltaïque (W/m2).
𝐴: Surface totale de la cellule photovoltaïque (m2).
51
2.2.2.3.4. Facteur de forme
Il permet de juger de la qualité d’une cellule photovoltaïque. Il est défini comme le rapport entre
le point de puissance maximum et la puissance à courant de court-circuit et tension en circuit
ouvert.
𝑃𝑚 𝐼𝑚 . 𝑉𝑚 𝜂. 𝐴. 𝐺𝑎
𝐹𝐹 = = = ( Ⅲ. 13)
𝑉𝑐𝑜 . 𝐼𝑐𝑐 𝑉𝑐𝑜 . 𝐼𝑐𝑐 𝑉𝑐𝑜 . 𝐼𝑐𝑐
A partir de cette définition, pour une cellule dont la caractéristique I-V est rectangulaire (source
de courant),(figureⅢ.7), le facteur de forme sera donc unitaire. Le facteur de forme d’une bonne
cellule photovoltaïque devra être compris entre 0,75 et 0,85. Le facteur de forme FF diminue si
la température augmente.
FigureⅢ.7: caractéristique idéale d’une cellele P-V
2.2.2.3.5.Influence de l’intensité du rayonnement
L’irradiation standard, internationalement acceptée, pour mesurer la réponse des panneaux

photovoltaïques est une intensité rayonnante de 1000 W/m² et une température de 25°C. La
figure (Ⅲ.8) présente un exemple des courbes pour différents niveaux de rayonnement :
52
FigureⅢ.8:caractéristique I-V d’un générateure photovoltaique pour différents rayonnements
On remarque que la valeur du courant de court-circuit est directement proportionnelle à

l’intensité du rayonnement. Par contre, la tension en circuit ouvert ne varie pas dans les mêmes
proportions, elle reste quasiment identique même à faible éclairement [45].La figure (Ⅲ.9)
présente un exemple des courbes puissance-tension pour différents niveaux de rayonnement :
FigureⅢ.9: caractéristique P-V d’un générateur photo voltaique pour différents rayonnements
2.2.2.3.6. Influence de la température
La figure (Ⅲ.10) présente des courbes courant-tension pour différentes températures de

fonctionnement de la cellule PV :
53
FigureⅢ.10: Caractéristique I-V d’un générateur photovoltaïque pour différents températures.
On remarque que la température a une influence négligeable sur la valeur du courant de court
circuit. Par contre, la tension en circuit ouvert baisse assez fortement lorsque la température
augmente, par conséquent la puissance extractible diminue. Lors du dimensionnement d’une
installation, la variation de la température du site devra être prise en compte Il est important de
savoir que la puissance du panneau diminue d’environ 0,5% par degré d’augmentation de la
température de la cellule au dessus de 25 °C [45]
La figure (Ⅲ.11) présente des courbes puissance-tension pour différentes températures de

fonctionnement de la cellule PV :
FigureⅢ.11: caractéristidue P-V d’un générateur photovoltaique pour différents températures.
54
2.3. Modélisation de la chaineéolienne
Le générateur éolien, constitué d’une turbine à axe horizontal couplée directement à une
génératrice synchrone à aimants permanents raccordée à un bus continu par l’intermédiaire d’un
redresseur, est représenté en figure(Ⅲ.12). La modélisation de ces différents organes va être
examinée dans ce qui suit.
FigureⅢ.12 :Chaine de conversion éolienne
2.3.1. Modèle duvent
2.3.1.1. Correction de la vitesse devent avec l’altitude

La vitesse du vent augmente avec l’altitude par rapport au sol. Nous avons donc converti les
vitesses devent àh0en vitesses devent à la hauteur de moyeu h parla relation de Justus[51] :
ℎ ∝
𝑉ℎ = 𝑉ℎ . ( ) (Ⅲ. 14)
ℎ0
Où α est le coefficient de correction souvent considéré comme étant égal à 0,15. Sa valeur dépend
de la nature du terrain. Les valeurs habituelles sont montrées dans le Tableau (Ⅲ.1) [51].
Tableau Ⅲ.1 :Valeurs du coefficient de correction
Nature du terrain ∝
Surface de l’eau 0.1
Plaine herbeuse 0.15
Cultures agricultures 0.2
Végétation avec peu d’arbres 0.2
bois 0.25
55
Plusieurs bâtiments 0.25
Terrain accidenté, montagneux 0.25
La vitesse ainsi corrigée est utilisée dans les calculs.
2.3.1.2. Distribution de Wei bull

Il existe plusieurs méthodes de représentation et d’analyse pour quantifier le potentiel
éoliend’un site. Ces distributions sont généralement approximées par des lois, notamment la
fonction de distribution de Wei bull[52].
𝑘 𝑣 𝑘−1 𝑣
𝑓 𝑣 = . [−( )𝑘 ]
. exp⁡ (Ⅲ. 15)
𝑐 𝑐 𝑐
La figure(Ⅲ.13) est obtenue grâce à l’équation (Ⅲ.15)qui présente la fonction de distribution

statistique de Wei bull. Les paramètres k et c sont respectivement facteur de forme (sans
dimension)et le facteur d’échelle en m/s. Habituellement, le facteur de forme qui caractérise la
symétrie de la distribution est dans l’éolien égal à k=2. Le facteur d’échelle est très proche de la
vitesse moyenne de la vitesse du vent V [52].
56
FigureⅢ.13 : Exemple de la distribution de Wei bull
2.3.2. Modèle de la turbine
2.3.2.1. Puissance récupérable paruneturbine

La turbine éolienne est un dispositif qui transforme l’énergie cinétique du vent en énergie
mécanique .L’énergiecinétique d’une colonne d’airdelongueur 𝑑𝑥, de section 𝑆,de masse
volumique𝜌, animée d’une vitesse v, (Voir figureⅢ.14) s’écrit [53]:
1
𝑑𝐸𝑐 = 𝜌 𝑠 𝑑𝑥 𝑣 2
2
FigureⅢ.14 :Colonne d’air animée d’une vitesse V.
57
Lapuissance𝑃𝑣extraiteduvolumed’airenmouvementestladérivéedel’énergiecinétiqueparrapport
au temps.
On a 𝑑𝑥 = 𝑣 𝑑𝑡, on déduit l’expression de 𝑃𝑣 :
𝑑𝐸𝑐 1
𝑃𝑣 = = 𝜌 𝑠 𝑣 3 ( Ⅲ. 16)
𝑑𝑡 2
𝜌:Densitévolumiquede l’air(Kg/𝑚3)
𝑣: Vitesse instantanéedu vent (m/s)
𝐸𝑐:Energiecinétiquedu vent(Joules).
2.3.2.2. LoideBetz
La théorie globale du moteur éolien à axe horizontal a été établie par Albert BETZ en
1929, qui suppose que le moteur éolien est placé dans un air animé à l’infini en amont
d’une vitesse 𝑉1 et à l’infini en aval d’une vitesse 𝑉2. La production d’énergie ne
pouvant se faire que par la conversion de l’énergie cinétique du vent, la vitesse 𝑉2 est
nécessairement inférieure à 𝑉1. Il en résulte que la veine de fluides traverse le générateur
éolien en s’élargissant. Soit 𝑉′la vitesse au travers de S, la section balayée par les pales de
l’éolienne (Voir figure Ⅲ.15), et M la masse d’air qui traverse l’éolienne, la variation
del’énergiecinétique Δ𝐸𝑐est [54]:
1
∆𝐸𝑐 = . 𝑀. 𝑉1 2 − 𝑉2 2 (Ⅲ. 17)
2
La puissance aérodynamique de l’éolienne 𝑃𝑎𝑒𝑟 s’écrit alors :
1
𝑃𝑎𝑒𝑟 = . 𝜌. 𝑠𝑉 ′ . 𝑉1 2 − 𝑉2 2 ( Ⅲ. 18)
2
Par ailleurs, la force de l’air F sur l’éolienne est donnée par :
𝐹 = 𝜌. 𝑠. 𝑉 ′ . 𝑉1 − 𝑉2 ( Ⅲ. 19)
D’où :
1 2
𝑃𝑎𝑒𝑟 = 𝐹. 𝑉 ′ = . 𝜌. 𝑠. 𝑉 ′ . (𝑉1 − 𝑉2 )
2
En identifiant les équations, il vient :
𝑉1 + 𝑉2
𝑉′ =
2
58
Et donc :
1
𝑃𝑎𝑒𝑟 = . 𝜌. 𝑠. 𝑉1 + 𝑉2 . (𝑉1 2 − 𝑉2 2 ) ( Ⅲ. 20)
4
FigureⅢ.15 :Théorie de Betz ; schéma de principe.

𝜕𝑃𝑎𝑒𝑟
La puissance de l’éolienne sera alors maximale quand sa dérivée est nulle, soit pour
𝜕𝑉2
𝑉
𝑉2 = 𝑉1 , la puissance est maximale et vaut :
2
16 𝜌. 𝑠. 𝑉1 3 16
𝑃𝑎𝑒𝑟 𝑚𝑎𝑥 = . = . 𝑃 ( Ⅲ. 21)
27 2 27 𝑣
Sous cette forme, la formule de Betz montre que l’énergie maximale susceptible d’être
recueilliepar un aérogénérateur ne peut dépasser en aucun cas 59% de l’énergie cinétique de la
masse d’airquiletraversepar seconde.
2.3.2.1. Vitessenormalisée
59
On définit la vitesse normalisée λ comme étant le rapport de la vitesse linéaire en bout de
palesde la turbine𝛺𝑡. Rtsur la vitesse instantanée de vent (Voir FigureⅢ.16) et donné par
l’expressionsuivante[53]:
Ω𝑡 . 𝑅𝑡
𝜆= (Ⅲ. 22)
𝑉
FigureⅢ.16 :Vitesse devent (V)et vitesse tangentielle de l’aubage𝛺𝑡.R 𝑡
𝑉: Vitessedevent (m/s).
Ω𝑡 : Vitesse derotation avant multiplicatrice(rad/s)
𝑅𝑡 :Rayonde la surface balayée(m).
2.3.2.3. Coefficient de puissance

En réalité, jusqu’à présent, seulement 60 à 70% de la puissance maximale
théorique𝑃é𝑜𝑙𝑚𝑎𝑥peutêtreexploitéeparlesenginslesplusperfectionnés.Cerendement,appelé
coefficient depuissance Cp de l’éolienne, est propre à chaque voilure. Ce coefficient lie la
puissance éolienne à la vitesse du vent [52]:
𝜌. 𝑠. 𝑉 3
𝑃é𝑜𝑙 = 𝐶𝑝 . 𝑃𝑣 = 𝐶𝑝 . ( Ⅲ. 23)
2
2. 𝑃é𝑜𝑙
𝐶𝑝 =
𝜌. 𝑠. 𝑉 3
Le coefficient de puissance maximal théorique est défini :
60
𝑃é𝑜𝑙 𝑚𝑎𝑥
𝐶𝑃 𝑜𝑝𝑡 = = 0.59
𝑃𝑣
𝐶𝑝𝑜𝑝𝑡Étant la valeur maximale que peut prendre le coefficient de puissance 𝐶𝑝. Cette valeur est
associée à une vitesse spécifique nominale λ𝑜𝑝𝑡pour laquelle la turbine a été dimensionnée suivant
une vitesse devent nominale𝑉𝑛et une vitesse derotation nominale𝛺𝑡𝑛.
La figure(Ⅲ.17) donne une vue sur les coefficients de puissance 𝐶𝑝habituels en fonction de la
vitesse réduite λ pour différents types d’éoliennes.
FigureⅢ.17 : Courbescaractéristiquesdesaérogénérateurs.
2.3.2.1. Coefficientdecouple
Le coefficient de couple 𝐶𝑚est assez proche du coefficient de puissance 𝐶𝑝. Il est fort utile
afind’estimer la valeur des couples pour différents points de fonctionnement, notamment à vitesse
derotation Ω𝑡nulle, ce qui correspondàune valeurde𝐶𝑝nullepour unevaleurde 𝐶𝑚non nulle [53].
Encombinantleséquations(Ⅲ.16),(Ⅲ.22),et(Ⅲ.23),lapuissancemécanique𝑃𝑚disponiblesurl’arb
red’un aérogénérateur peut s’exprimer par :
61
1
𝑃𝑚 = 𝐶𝑝 𝜆 . 𝜌. 𝜋. 𝑅𝑡 2 . 𝑉 3 ( Ⅲ. 24)
2
Avec :
Ω𝑡 . 𝑅𝑡
𝜆𝑛 =
𝑉
D’où l’expression du couple est la suivante :
𝑃𝑚 𝑅𝑡 . 𝑃𝑚 𝐶𝑝 1
𝑇𝑡 = = = . . 𝜌. 𝜋. 𝑅𝑡 3 . 𝑉 2 (Ⅲ. 25)
Ω𝑡 𝜆. 𝑉 𝜆 2
La valeur du coefficient de couple est déterminée par la formule suivante :
𝐶𝑝 2𝑇𝑡
𝐶𝑚 = = ( Ⅲ. 26)
𝜆 𝜌. 𝑆𝑡 . 𝑅𝑡 . 𝑉 2
𝑇𝑡:Coupledelaturbineéolienne(N.m).
2.3.3. Modèledel’arbredelamachine
L’équation différentielle qui caractérise le comportement mécanique de l’ensemble turbine
etgénératrice est donnéepar [55]:
𝑑Ω
𝐽𝑡 + 𝐽𝑚 = 𝐶𝑒𝑜𝑙 − 𝐶𝑒𝑚 − 𝑓𝑚 + 𝑓𝑡 Ω (Ⅲ. 27)
𝑑𝑡
Avec:
𝐽𝑚:l’inertie de lamachine
𝑓𝑚:lecoefficientdefrottementdelamachine
𝐽𝑡: l’inertiedelaturbine;
𝑓𝑡:lecoefficientdefrottementdespâles
𝑐𝑒𝑜𝑙:lecouplestatiquefournieparl’éolienne.
𝐶𝑒𝑚:lecoupleélectromagnétiquede lagénératrice.
On dispose uniquement des paramètres mécaniques de la machine et de l’inertie de la

voilure.C’est pour cela que dans cette application, on ne considère que le coefficient de
frottement associé àlagénératrice(celui delavoiluren’estpaspris encompte).
𝐽 = 𝐽𝑡 + 𝐽𝑚 = 𝐽𝑡
𝑓 = 𝑓𝑡 + 𝑓𝑚 = 𝑓𝑚
Par suite, le modèle qui caractérise le comportement mécanique de la chaine éolienne est
62
donnéparl’équation différentiellesuivante:
𝑑Ω
𝐶𝑒𝑜𝑙 = 𝐽𝑡 + 𝐶𝑒𝑚 + 𝑓𝑚 Ω ( Ⅲ. 28)
𝑑𝑡
2.3. Modélisationdudispositifdestockage
Il existe plusieurs modèles de batterie au plomb et leur mise en œuvre n’est pas
aisée du fait dela prise en compte de plusieurs paramètres. Suivant les applications et les
contraintes auxquelleselles sont soumises, les batteries réagissent différemment, et donc on ne
trouve pas de modèleunique qui soit exact dans toutes les circonstances. Notre choix s’est porté
sur deux modèles : lemodèle dit ≪ CIEMAT ≫relativement complet, malgré quelques
imperfections comme le saut detensionlorsqu’on passed’uncycle dechargeàuncyclededécharge,et
le modèleR-C [56].
• Le modèle R-C : le modèle électrique simple de la batterie comprend une fem𝐸0modélisantla

tension à vide de la batterie, un condensateur modélisant la capacité interne de la batterie(𝐶𝑏) et
une résistance interne(𝑅𝑠).
FigureⅢ.18 :Modèle R-Cde la batterie[50]
Nous avons donc :
𝑉𝑏𝑎𝑡𝑡 = 𝐸0 − 𝑅𝑠 . 𝑖 − 𝑉𝑐𝑏 (Ⅲ. 29)
On définit également l’état de charge (EDC) de la batterie par :
63
𝑄𝑑
EDC = 1 − (Ⅲ. 30)
𝑄𝑏
Avec 𝐶𝑏la capacité (Ah) nominale de la batterie et 𝑄𝑑la quantité de charge manquante
parrapport à𝐶𝑏.
• Lemodèle≪CIEMAT ≫
Ce modèle est basé sur le schéma suivant (FigureⅢ.19) où la batterie est décrite par
seulementdeux éléments, une source de tension et une résistance interne, dont les valeurs
dépendent d’uncertainnombredeparamètres:
FigureⅢ.19 :Schémaéquivalentde𝑛𝑏élémentsensérie[50]
Ce modèle définit la tension auxbornes de l’accumulateur en fonction du courant imposé,
deson état de charge et de la température. Il tient compte du rendement faradique en charge
pourcalculer l’évolution de son état de charge et intègre la phase de dégazage (dégagement
d’hydrogène)[56].
FigureⅢ.20 :ModèleCIEMAT delabatterieauplombsousSimulink
64
Les entrées du modèle de la figure.(Ⅲ.20) sont donc la puissance et l’écart de température
parrapport à la température nominale fixée à 25°C. Le calcul de l’état de charge se fait en
interne etpermet de calculer la tension. La valeur du courant est obtenue à partir de la puissance
et de latension (équation Ⅲ.31).L’horloge représentée sur la figure(Ⅲ.20)a juste un rôle dans
l’acquisitiondesdonnées.
𝑃𝑏𝑎𝑡
𝐼𝑏𝑎𝑡 = ( Ⅲ. 31)
𝑉𝑏𝑎𝑡
Les expressions des grandeurs de la batterie sont exprimées ci-dessous.L’expressiongénérale dela

tensionbatterie:
𝑉𝑏𝑎𝑡 = 𝑛𝑏 . 𝐸𝑏 + 𝑛𝑏 . 𝑅𝑖 . 𝐼𝑏𝑎𝑡 ( Ⅲ. 32)
Lavaleurdela résistanceinternedela batterieest calculéeenfonctiondesatension nominale.

L’expressiondel’étatdecharge:
𝑄𝑑
𝐸𝐷𝐶 = 1 − ( Ⅲ. 33)
𝐶𝑏
Lestensionsendéchargeetenchargesontmodéliséespardeuxéquationsdifférentes[50] :
• tensionendécharge:
𝑉𝑏𝑎𝑡 −𝑑é = 𝑛𝑏 . 1,965 + 0,12. 𝐸𝐷𝐶

𝐼𝑏𝑎𝑡 4 0,27
− 𝑛𝑏 . . 1,3
+ + 0,02 . 1 − 0,007. ∆𝑇 ( Ⅲ. 34)
𝐶10 1 + 𝐼𝑏𝑎𝑡 𝐸𝐷𝐶 1,5
Tensionen charge:
𝐼𝑏𝑎𝑡 6 0,48
𝑉𝑏𝑎𝑡 −𝑐ℎ = 𝑛𝑏 . . 0,86 + 1,2
+ 0,036 . 1 − 0,025. ∆𝑇 (Ⅲ. 35)
𝐶10 1 + 𝐼𝑏𝑎𝑡 1 − 𝐸𝐷𝐶
2.3.3Modélitsation des générateurs diesel
Les groupes électrogènes (ou générateurs diesel) sont généralement utilisé pour l’électrification
des habitats résidentiels dans des sites isolés. Cependant, dans les systèmes hybrides autonomes
65
multi-sources, le générateur diesel est utilisé comme une source de compensation par rapport aux
sources renouvelables et bancs de stockage. Alors, le vieillissement d’un générateur diesel a une
relation directe avec la taille des sources connectées au GD sur le même bus pour alimenter la
charge ainsi que la gestion du GD. En effet, le dimensionnement d’un SMS (PV/WT/DG +
batteries) doit être réalisé selon des objectifs et des contraintes différentes. Parmi ces objectifs et
contraintes nous citons :
 Minimisation du coût de l’installation hybride ou SMS par la détermination de la

dimension
 optimale ;
 Satisfaction complète du profil de charge pendant une durée de fonctionnement définie ;
 Pourcentage de participation (ou pénétration) de chaque source de puissance pour la
 satisfaction des besoins en énergie ;
 Configuration de la connexion choisie pour le système multi-sources.
 En fin, la durée de vie d’un GD va dépendre de plusieurs paramètres et parmi ces
paramètres :
 Le milieu d’exploitation du générateur (type de site) ;
 La durée de fonctionnement du générateur ;
 L’intervalle de puissance utilisé pour le générateur ;
 La gestion du générateur (nombre de démarrage) par rapport à la charge.
 La période de maintenance du générateur ;
Pour étudier le vieillissement du GD, deux parties doivent être prises en considération, le
vieillissement du moteur thermique diesel et le vieillissement de la génératrice connecté au
moteur.
Le vieillissement du moteur thermique diesel est dû à plusieurs facteurs ou paramètres :Intervalle

le de fonctionnement : L’intervalle de fonctionnement du GD représente l’intervalle dans lequel
le générateur peut fournir des puissances avec des rendements acceptables. Le rendement de
fonctionnement a une influence importante sur la durée de vie du générateur. Selon [ASa06], le
fonctionnement du générateur diesel avec une charge inférieure à 40% de sa puissance nominale
peut conduire à une augmentation de l'usure corrosive à cause de la présence de soufre dans le
carburant diesel ce qui entraine une durée de vie limitée avec une dégradation dans les
performances du générateur.
66
Contrôle du GD : Le fonctionnement du GD pour l’électrification nécessite un système de
contrôle qui permet de changer l’état du générateur. Généralement, un générateur possède deux
états, un état d’arrêt (off) et état de marche (on). Pour atteindre les deux états, deux seuils de
contrôle sont nécessaires, un seuil pour démarrer le générateur et un seuil pour l’arrêt. La bande
entre les deux seuils du générateur sera définie par rapport aux objectifs d’utilisation. Le nombre
de démarrage (ou marche-arrêt) du GD est parmi les paramètres qui peuvent diminuer sa durée
de vie. En effet, le démarrage du GD représente un régime oscillatoire pendant lequel le
générateur absorbe des chocs et des vibrations distribués sur ses composants.
Maintenance du GD : La maintenance représente l’ensemble des opérations qui assurent le bon

Fonctionnement du GD. Le cycle de vie du GD a une forte relation avec l’opération de
maintenance. Parmi les opérations de maintenance nécessaires pour le générateur diesel on
distingue :
-huile de lubrification : le changement régulier de l’huile de lubrification pour le générateur est
un facteur essentiel pour réduire les effets de dégradation du générateur. En effet, la dégradation
des caractéristiques de l’huile de lubrification sous l’effet de température de fonctionnement va
dégrader le vilebrequin, les supports du vilebrequin et la pompe de graissage.
système de filtrage : pour un GD, le remplacement du filtre à huile, du filtre à gasoil et du
filtre à air est nécessaire afin d’améliorer les performances du générateur et augmenter sa durée
de vie.
La distribution des taux de vieillissement en fonction de causes de défaillances est donnée par la
figure suivante :
FigureⅢ.21 : Distribution des causes de vieillissement du GD [KRH90]
67
A partir de la figure précédente on observe que les causes de vieillissement du GD sont
différentes. Cependant, dans l’optique de notre travail, nous considérons que le GD est de bonne
qualité et fonctionne dans des conditions très favorables. Par conséquent, l’étude du
vieillissement du GD dans notre cas est limitée au nombre de démarrage du générateur. En effet,
ce paramètre a une pondération de vieillissement très élevée. D’ailleurs, nous présenterons dans
le chapitre 4 un modèle de vieillissement du GD par rapport au nombre de démarrage.
68
CHAPITRE IV :
SIMULATION DU
SYSTEME
MULTI-SOURCE
CHAPITRE IV SIMULATION DU SYSTEME MULTI-SOURCE
1. Introduction :
La « simulation » est une technique permettant la représentation des systèmes dynamiques du
monde réel par imitation de leurs comportements. La mise en œuvre de la simulation exige
l’utilisation de la modélisation numérique (ordinatrice ou calculatrice). Ce qui nous permet de
définir la simulation comme une technique numérique pour la résolution des problèmes liés aux
systèmes. Ainsi, la simulation et la modélisation des systèmes sont des outils qui sont
complètement indissociables. En effet, l’obtention du comportement fonctionnel représentatif
d’un système doit être fondée sur le passage par un modèle de représentation propre.
L’utilisation de la simulation dans des différents secteurs devient parmi les moyens les plus
nécessaires et indispensables pour l’analyse et le développement des systèmes.Selon la variété
et/ou la multiplicité de la nature des problèmes rencontrés traités par la simulation, il est
important de présenter d’une manière claire les différents modèles utilisés par la simulation et les
méthodes de simulation adaptées à la résolution des problèmes liés aux différents systèmes.Le
dimensionnement des systèmes multi-sources est primordial pour obtenir un système
d’électrification hybride bien adapté à un site donné. Il dépend de plusieurs paramètres dont nous
citons les variables météorologiques du site (ensoleillement, température ambiante, vitesse du
vent, altitude…), le type des générateurs d’énergie utilisés (générateurs renouvelables ou
générateurs fossiles) et le profil de charge Le choix de la méthode de simulation utilisée pour
simuler le comportement fonctionnel d’un système ou d’un phénomène est effectué en fonction
de la nature des modèles. En effet, le modèle décrivant l’évolution du système simulé peut
prendre une nature de variation ou de présentation bien définie. Donc, les types de simulation les
plus couramment connus peuvent être classifiés en trois catégories principales :
 Simulation dynamique ou statique ;

 Simulation à événements discrets ou continue ;
 Simulation déterministe ou stochastique.
Cette classification nous permettra de cibler le type de simulation utilisée pour simuler le
comportement fonctionnel du système multi-sources et de concevoir notre propre simulateur
[58].
1.1. Présentation de quelques outils de simulation des systèmes multi-sources
Parmi les outils les plus utilisés pour la simulation dynamique des systèmes énergétiques nous
spécifions TRNSYS (TraNsient System Simulation), HYDROGEM (HYDROGen Energy
ModelS), T*SOL, POLYSUN, HOMER, HYBRID2, iHOGA, PVsyst, Ipsys, EnergiePRO, PV
70
Design Pro et HYBRIDES. Par la suite nous allons présenter quelques outils de simulation et de
dimensionnement des systèmes multi-sources.
1.2. L’outil de simulation HOMER
Le HOMER (Hybrides Optimisation Model for Electric Renewables) est un logiciel développé
par le laboratoire national des énergies renouvelables (National Renewable EnergyLabora tory,
NREL) depuis 1993. Le HOMER représente un outil d’aide pour la conception des
microcentrales de puissance et facilite la comparaison des technologies de production d'énergie à
travers une large gamme d'applications. Le HOMER a la possibilité de modéliser le
comportement physique du système d’électrification et son coût sur son de cycle de vie, qui
représente le coût total de l'installation et de fonctionnement du système au cours de sa durée de
vie [59]. Les systèmes d’électrification (ou les micro-réseaux) dimensionnés et optimisés par le
HOMER représentent des systèmes hybrides comportant des sources renouvelables et des
sources conventionnelles (ou fossiles) avec des systèmes de stockage. L’outil HOMER permet
de dimensionner et analyser le fonctionnement des systèmes hybrides autonomes et les systèmes
hybrides connectés au réseau [60] [59]. Les sources d’énergie qui peuvent être combinés et
modéliser par cet outil de dimensionnement nous citons : les modules solaires, les turbines
éoliennes, des générateurs diesel, des batteries de stockage, des électrolyseurs, des réformateurs,
des réservoirs d’hydrogène, des convertisseurs de puissance [61].
Nous avons choisi ce logiciel pour faire la simulation.
Méthodologie :
Après avoir ouvert l’application HOMER PRO X64 nous notons les coordonnées de la zone
oued Souf6.8479682N 33.3713397E ensuite, nous appuyons sur LOCATION SEARCH nous
obtenons les coordonnées écrites sur (6°50.9’N,33°22.3’E) ensuite, nous cliquons sur
RESOURCES on a 6GRMR9XC+5G(6°50.9’N, 33°22.3’E) et nous l’activons SOLAR,
WIND,TEMPERATURE, et cliquez sur DOWNLOAD et puis montrez nous un signe écrit
dessus INFORMATION RESOURCES WERE DOWNLOADED SUCCESSFULLY puis on
appuie OK ensuite, nous cliquons sur l’icone LOAD et nous choisissons ELECTRIC LOAD
SET UP et puis on y va COMPONENTS nous définissons PV panneau solaire adapté nous
sélectionnons à partir de l’icone STORAGE la batterie dont nous avons besoin ensuite, nous
allons CONVERTER et WIND TURBINE ensuite, nous relions PV AND THE STORAGE
WITH DC AND THE CONVERTER BETWEEN DC AND THE AC AND THE LOAD WITH
AC puis on appuie CALCULATE pour nous donner des résultats, enfin, nous sauvegardons le
travail.
71
L’objectif de ce travail :
L'objectif principal de notre étude est de dimensionner et optimiser un système hybride
photovoltaïque-éolien, pour produire de l’électricité sans interruption, en introduisant deux

scénarios qui se basent sur les moyennes mensuelles deChaque mois d'une année de référence,
puis la moyenne du mois le plus défavorable de cette même année étudiée.
Pour cela, nous avons élaboré un code de calcul dans l'environnement Homer qui nous a permet
de :
 Optimiser les dimensions du système hybride photovoltaïque-éolien en introduisons une

simulation numérique basée sur le langage de programmation, pour atteindre les
dimensions optimales ;
 É' Simuler numériquement le fonctionnement du système pendant une année type.
Caractéristique de la maison choisie :
Dans notre étude, nous avons choisi une maison individuelle standard d’une superficie de 120
m2et équipée de tous les appareils électroménagers pour apporter un confort aux résidents. Par
ailleurs dans notre cas nous supposons que l’habitation sera occupée en permanence durant toute
l’année et que les équipements domestiques fonctionnent sous une tension standard 220V-50Hz
(tension secteur).
Sur le tableau nous présentons l’estimation des besoins énergétiques journaliers (Wh/j).
Appareil Le nombre Capacité Heurs de La quantité
électrique électrique (w) fonctionnement d’énergie
par jour nécessaire
(kWh)
Climatiseur 1 1450 6 8.700
tv 1 100 2 0.200
lompe 6 18 5 0.540
Machine à laver 1 430 1 0.430
réfrigérateur 1 100*1.4=140 10 1.400
total 2228 11.27
Tableau Ⅳ 1:estimation des besoins énergétiques journalier
72
Composants du système :
Système photovoltaïque :
Panneau solaire 72 monocristalline cellules (LONGI LR6 _72HV_350M),qui a les

caractéristiques suivantes :
- Rendement 18.1%
- Pc= 0.350(kW)
- la température de fonctionnement −0.410℃~ + 45℃
- la fabricante LONGI SOLAR
- 25ans de durée de vie.
Système éolienne :
XZERES SKYSTREAM 3.7 [2.4kW]
- abréviation XZER 3.7

- la capacité nominale 2.10 (kW)
- manufacturer XZERES
- hauteur de houblon 11.07(m)
- 20 ans de durée de vie.
Système de batterie :
Le nom CROWN 12 CRV 100 AGM DEEP CYCLE
- la capacité 12V/107Ah
- la capacité nominale 1028(kWh)
- le taux constant (1/hr) 0.518,
- efficacité aller-retour 80%
- le courant de charge maximale 30A
- taux de charge maximale 1(A/Ah).
- Limite maximale -40Fà1200F (-2000 à 4900)
avec contrôle de compensation de température approprié. Les batteries au plomb sont

sensibles à la température.
Système convertisseur :
le nom PIKA GRID_TIE HYBRID X3001
- abréviation PIKA X3001

- efficacité 96%
73
- 5ans de durée de vie,
PIKA GRID_TIE HYBRID inventer suit le réseau ou est destiné à être utilisé avec des systèmes
hors réseau couplés au courant alternatif inverseur bidirectionnel, qui convertit de 380V DC à
240V_AC, capable de se connecter à diverses sources d’énergie et peut servir des applications
telles que la recharge de véhicules électriques, les applications d’éclairage CC, les systèmes
solaires uniquement, éoliens uniquement ou les systèmes hybrides liés au réseau.
Pour réaliser notre travail, nous avons opté pour trois scénarios :
Scénarios 1 Système PV / batterie :
Figure Ⅳ 1:synoptique du système PV.

Apres compilation, la solution optimale provienne du système est la suivante :
Les besoins électriques du 6GRMR9XC+5G sont satisfaits avec 11kW de PV et 19kWh de

capacité de batterie. Vos couts d’exploitation pour l’énergie sont actuellement de 2,641$ par
année.
Nous vous recommandons de ne pas apporter de modifications au système actuel car c’est le
choix le plus économique.
74
Figure Ⅳ 2 :Courbe des flux de trésorerie cumulés PV.
Consommation électrique ce micro-réseau nécessite 11kWh/jour et à un pic de 2,090kw dans le

système proposé, les sources de production suivantes servent la charge électrique.
Figure Ⅳ 3 :graphique production la charge électrique de l’énergie PV
75
FigureⅣ4 : le cout du système PV

Scénario 2 système éolien / batterie :
Figure Ⅳ 5: synoptique du système éolien.
Les besoins électriques de 6GRMR9XC + 5G sont satisfaits avec 37 kWh de capacité de batterie
et 32 kW de capacité de production éolienne. Vos couts d’exploitation pour l’énergie sont
actuellement de 1584$ par année.
76
FigureⅣ 6 : Courbe des flux de trésorerie cumulés de système éolien

Consommation électrique Ce micro-réseau nécessite 11kWh/jour et a une pointe de 2.090 kWh.
Dans le système proposé, les sources de génération suivantes servent la charge électrique.
FigureⅣ 7 : graphique production la charge électrique de l’énergie éolienne

Pour des raisons économiques et sécuritaires nous avons choisi une éolienne de type Xzer3, 7.
Avec une caractéristique donnant une puissance qui se stabilise pour des vitesses élevées, elle
présente moins de risque de détérioration, donc une durée de vie plus avancée et un cout de
revient du kWh réduit. Nous vous expliquons le cout de système éoliendans la figure(8).
77
FigureⅣ8 : couts de système éolien
Scénario 3 PV et éolienne / batterie :
FigureⅣ 9 :synoptique du système
Les besoins électriques de 6GRMR9XC + 5G sont satisfaits avec 4,0kW de PV. 15kWh de
capacité de batterie et 15kW de capacité de production éolienne. Vos couts d’exploitation pour
l’énergie sont actuellement de 1321$ par année.
78
Figure Ⅳ 10: Courbe des flux de trésorerie cumulés de système PV et éolien
Ce micro-réseau nécessite 11kWh/jour et à une pointe de 2.090 kW dans le système proposé, les
sources de production suivantes servent la charge électrique.
FigureⅣ11 : graphiques de production la charge électrique de l’énergie PV et éolienne.
Avec la charge qu’on soumet au logiciel, d’autre donnée sont également introduite. Les
coordonnées du site (latitude : 6°, 50,9 Nord ; longitude : 33°, 22,3 Est)ainsi que la contrainte du
maximum manque annuel admissible (0%) et le pourcentage de l’énergie produite par le
renouvelable (100%)
79
Le choix des types de générateurs éolien et photovoltaïque est soumis aux exigences de la
charge. HOMER nous propose une large gamme de composants répartis en fonction de leurs
puissances et de leurs caractéristiques. Pour notre cas, la charge et caractérisée par son maximum
horaire 11KWh sa moyenne journalière 2,090KW que nous supposons constants pour tous les
jours de l’année. Le système étant autonome, en considérant tous les scénarios possible il doit
pouvoir alimenter la charge considérée sans interruption.la caractéristique coût – puissance du
générateur photovoltaïque adopté pour l’installation est donnée par HOMER.
FigureⅣ12 :couts de système PV et éolienne
Comparaison entre les résultats de simulation pour les scénarios 1et 2 et 3 :
Notez clairement les figures (2),(6),(10) le cout cumulé des flux de trésorerie des scénarios 2 et 3
est moins cher que le scénario 1,ou le cout des flux de trésorerie des scénarios 2 et 3 est 30000
$,29000$ par rapport au cout de scénario 1, qui est estimé à environ 50000$.
A travers la figure (3),on remarque que le taux de production du première mois est de
1.667(mwh),puis il diminue progressivement au fil des mois jusqu’ en juin et juillet et
commence à augmenter jusqu’ en décembre, atteignant la première valeur qu’il était. Scénario,
nous notons que le taux de production atteint environ 6000 mwh, comme le montre la figure (7),
en revanche, la ration de production du scénario 3 atteint une valeur de 2.917mwh.
Nous remarquons sur les figures(4),(8),(12) que le capital pour les scénarios 1et 3 est estimé à
14.000$ et 11.000$ce qui est inférieur à la valeur du capital pour le scénario 2 qui est de
19.000$. En revanche, les scénarios 1 et 3 réalisent un profit supérieur par rapport au scénario 2
pendant la durée de vie du projet .par conséquent, le scénario 3 réalise un plus grand avantage
que les premier et deuxième scénarios.
80
Conclusion :
Nous avons vu que pour alimenter une charge définie il est possible mais pas nécessaire de faire
appel à tous les composants producteurs du système hybride de génération d’énergie. En
cherchant les combinaisons optimales on peut, en fonction de la disponibilité des différents
générateurs et des capitaux, adopter le système final adéquat et réduire les coûts de l’installation
et du KWh produit. Le système hybride est, en général, avantageux en ce qu’il offre plusieurs
configurations pour satisfaire une charge quelconque. Cet atout permet de soulager ou de
combler un déficit dans la production d’un générateur faisant parti du système.
Il est important de noter que l’observation de la sollicitation de la réserve d’énergie des

accumulateurs, à elle seule, nous permet de comprendre le comportement de notre système de
production vis-à-vis de la charge considérée.
81
CONCLUSION
GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale :
Dans la perspective de nous libérer des énergies fossiles nous avons simulé le cas d’un système
hybride, constituait de générateurs photovoltaïque et éolien, alimentant une charge sur un site
donné. Les résultats – plus que satisfaisants – nous enseignent que la possibilité d’une auto –
satisfaction énergétique des sites isolés peut être, dans un avenir proche, une démarche fiable.
Nous oserons estimer, par ailleurs, qu’une généralisation d’une telle démarche dans une vision
globale constituera une possible alternative aux énergies fossiles qui non seulement se raréfient
mais menace le devenir de la planète.
Nous avons appris, en utilisant le logiciel de simulation HOMER, que pour alimenter une charge
quelconque, la configuration du système d’alimentation peut changer en fonction de la
dimension de la charge, du potentiel énergétique du site et des éléments générateurs disponibles.
Nous avons appris aussi que la capacité du parc de stockage peut influencer la puissance ou le
nombre de générateurs à utiliser.
Nous avons vu dans notre étude que l’énergie du soleil, par ses nombreuses manifestations
(photovoltaïque, éolienne), à elle seule, pourra satisfaire la totalité de la demande énergétique
mondiale. Néanmoins, il est à noter qu’un basculement total et brusque des énergies fossiles vers
les énergies renouvelables peut constituer un danger pour notre civilisation.
82
BIBLIOGRAPHIE
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2010.
ANNEXES
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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Soutenu le: -06-2022

Devant le Jury composé de:

La réalisation de ce mémoire a été possible dans un premier

Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à notre encadreur

On désire aussi remercier les professeurs de la faculté de

Mes chère parent symbole de tendresse profonde et permanente,de sacrifice et d’amour

Mes cher frères et sœurs ;

Mes neveux et nièces ;

Mes enseignants depuis mon enfance ;

A tout ceux qui m’on aidé à réaliser de près ou de loin ce mémoire ;

Je dédie ce modeste travail à :

Mes chers parents que dieu me les garde,

Mes frères et sœurs,

Ainsi que mes cher amis que dieux me les gardes,

Ainsi que les professeurs du département mécanique.

Je dédie ce travail à mes parents (Walid & Fatima),

Mes frères (Taha & Houd) ;

Mes sœurs (Aicha&Romaissa) ;

Pour leur soutien inestimable au long de la période de préparation de la thèse. Je dédie

Liste des figures

Figure I.14 Coupe transversale d’une cellule PV typique. [19]……………………. 29

Figure III.06 caractéristique puissance tension d’un générateur photovoltaique 54

Figure IV.01 synoptique du système PV…………………………………………….. 79

Liste des tableaux

Tableau I.02 Comparatif des différentes technologies. [18]………………….

Tableau Ⅲ.01 Valeurs du coefficient de correction.………………………….

Tableau Ⅳ.01 estimation des besoins énergétiques journaliers………………

Ce travail comporte quatre chapitres ainsi qu'une introduction et une conclusion.

Le troisième chapitre est consacré à la modélisation et la simulation d’un système multi-sources

Et dans le quatrième chapitre pour étude de cas.

- L’utilisation de la biomasse remonte au temps où L’homme découvrait le feu et se servait

Directement (chaleur ou électricité) ou en d’autres formes telles que le biocarburant ou le biogaz,

Figure Ⅰ. 1 : le bois (source d’énergie biomasse)

-2-3- l’énergie hydraulique :

Figure Ⅰ.2 : Barrage

2-4- l’énergie géothermique :

souterrains enfouis très profondément et accessibles grâce au forage, ou de réservoirs plus

Figure Ⅰ.3 installation de l’énergie géothermique

2-5-lénergie des mers ou énergie marine :

Figure Ⅰ.4 : installation de système de l’énergie mors

2-6- l’énergie solaire :

opportunités d’emploi pour les jeunes, et il ne pollue pas l’environnement, et il produit

2-1- L’énergie éolienne :

I.6.2 Historique de l’éolien

Définition de l’énergie éolienne :

On a un exemple d’une éolienne installé dans la mère (figure I.5)

Figure I.5 :l’éolienne

I.8. Architecture d’une éolienne

Figure I.6: Composants d’une éolienne.[10]

 Multiplicateur de vitesse : il sert à élever la vitesse de rotation entre l’arbre primaire

 L’arbre secondaire comporte généralement un frein mécanique qui permet

 Génératrice : Différents types de génératrices peuvent être rencontrés.

Contrôleur électronique chargé de surveiller le fonctionnement de l’éolienne. Il s’agit en

 Divers dispositifs de refroidissement (génératrice, multiplicateur) par ventilateurs,

 Dispositif d’orientation de la nacelle : Il permet la rotation de la nacelle à l’extrémité

par des moteurs électriques, par l’intermédiaire d’une couronne dentée. De

Figure I.7:Eléments d’une nacelle.[10]