Cours
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a. Pollution:
La pollution est une modification défavorable du milieu naturel qui apparaît en totalité ou en partie
comme un sous-produit de l'action humaine, au travers d'effets directs ou indirects altérant les critères
de répartition des flux d'énergie, des niveaux de radiation, de la constitution physico-chimique du
milieu naturel et de l'abondance des espèces vivantes. Ces modifications peuvent affecter l'homme
directement ou au travers des ressources agricoles, hydrauliques et autres produits biologiques. Elles
peuvent aussi l'affecter en altérant les objets physiques qu'il possède, les possibilités récréatives du
milieu ou encore en enlaidissant la nature.
C’est l’introduction dans les milieux de trop grandes quantités d’agents physiques, chimiques ou
biologiques entraînant une altération de l’environnement, de nature à mettre en danger la santé
humaine, à endommager les ressources alimentaires, biologiques et les écosystèmes, ou encore à
détériorer les biens matériels.
b. Polluant :
Toute substance naturelle ou d’origine anthropique que l’homme introduit dans un biotope donné dont
elle était absente ou encore dont il modifie ou augmente la teneur (dans l’eau, l’air ou les sols selon le
biotope) lorsqu’elle y est spontanément présente.
Un altéragène biologique, physique ou chimique, qui au delà d'un certain seuil, et parfois dans
certaines conditions (potentialisation), développe des impacts négatifs sur tout ou partie d'un
écosystème ou de l'Environnement en général.
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l’habitat dans les mêmes lieux aggrave la pollution en empiétant sur le couvert végétal nécessaire à
l’épuration de la biosphère.
3.2. Une autre classification subdivise les polluants en deux grands groupes: les
macropolluants et les micropolluants.
3.2.1. Les micropolluants: ce sont des composés minéraux ou organiques dont les
effets sont toxiques à très faibles concentrations (g/L).
a. Micropolluants minéraux: les micropolluants minéraux sont étroitement liés aux implantations
industrielles notamment aux activités les plus polluantes (les activités minières…
c. Micropolluants issus de la microbiologie : cette catégorie est d’origine naturelle ou humaine. Ils se
trouvent dans les cours d’eau en aval de toutes les grandes agglomérations.
d. Pesticides et biocides : les pesticides et biocides sont destinés à lutter contre les ravageurs des
cultures tels que les insecticides (insectes), herbicides (mauvaises herbes), les fongicides
(champignons)
3.2.2. Les macropolluants : les macropolluants sont des molécules de grande taille
(par rapport aux micropolluants). Ils sont soit naturellement présents soit apportés par les activités
humaine et évalués en mg/L.
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a. Les matières en suspension (MES) : ce sont des matières insolubles, fines, minérales ou
organiques, biodégradables ou non. Leur principal effet est de troubler l’eau: la turbidité. La turbidité
est élément important de la qualité de l’eau, tant pour la vie aquatique : elle réduit la transparence,
empêche la pénétration de la lumière, ce qui a pour effet de freiner la photosynthèse, élément
importent de la croissance des végétaux, et pour la production d’eau potable : elle réduit l’efficacité
des traitements de l’eau. Dans le milieu naturel, elles proviennent de l’effet de l’érosion et de détritus
d’origine organique. Les eaux résiduaires urbaines et industrielles augmentent la MES, notamment les
rejets en provenance des industries agroalimentaires et de la chimie.
b. Les nutriments : Les nutriments sont des matières nutritives. Il s’agit principalement de l’azote et
de phosphore. N et P sont ce qu’on appelle en agronomie deux facteurs limitants. Dans l’eau peuvent
provoquer une prolifération végétale (eutrophisation), qui vat à son tour entrainer une demande
d’oxygène et donc un appauvrissement en oxygène dans l’eau et à terne une diminution, voir la
disparation de la faune aquatique.
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- Un métal est considéré comme essentiel si des symptômes pathologiques apparaissent lorsque
sa teneur diminue ou qu’il est absent et disparaissent lorsqu’il est rajouté. Il faut aussi que les
symptômes soient associés à une défection biochimique. Cependant, un élément essentiel peut
également être toxique lorsqu’il est présent à de trop fortes concentrations. Suivant ces critères, 17
métaux sont considérés comme essentiels, dont quatre (Na, K, Ca et Mg) sont présents en grande
quantité (supérieurs à 1 mmol.kg-1 de poids frais) alors que les treize autres (As, Cr, Co, Cu, Fe, Mn,
Mo, Ni, Se, Si, Sn, V et Zn) sont présents à l’état de trace (0,001 à 1 mmol.kg-1 de poids frais) ou
d’ultra-trace (< 1 μmol.kg-1 de poids frais).
- Les métaux non essentiels n’ont aucun rôle biologique actuellement connu. C’est le cas du
Hg, Ag, Cd et Pb. Ils sont considérés comme néfastes dès qu’ils sont présents dans le milieu et
entraînent des effets biologiques délétères à de très faibles concentrations.
Les métaux lourds, aussi connues comme éléments traces métalliques. Les éléments traces sont ainsi
nommés parce qu’ils se trouvent en faibles concentrations dans la croûte terrestre. Toutefois, des
facteurs anthropiques comme l’activité minière, peuvent générer une augmentation considérable des
concentrations en métaux dans les eaux et les sédiments de la région affectée, alors dans ce cas ces
éléments peuvent être considérés comme des éléments majeurs dans le milieu étudié.
2. Les sources
2.1. Les sources naturelles
Parmi les importantes sources naturelles, citons l'activité volcanique, l'altération des continents et les
incendies de forêts. La contribution des volcans peut se présenter sous forme d'émissions volumineuses
dues à une activité explosive, ou d'émissions continues de faible volume, résultant notamment de
l'activité géothermique et du dégazage du magma.
Le tableau.1 présente quelques exemples de sources industrielles et agricoles d'où peuvent provenir les
métaux présents dans l'environnement.
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Les principales sources de métaux dans l’air sont des sources fixes. Les métaux lourds sont transportés
par des particules atmosphériques provenant de combustions à haute température, de fusions
métallurgiques, véhicules. Les effets biologiques, physiques et chimiques de ces particules sont
fonction de la taille des particules, de leur concentration et de leur composition, le paramètre le plus
effectif sur l’environnement étant la taille de ces particules. Dans l’air ambiant, on trouve de nombreux
éléments, comme le plomb, le cadmium, le zinc, le cuivre, etc., dont la concentration est d’autant plus
élevée que les particules sont fines.
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Tableau .2 : Estimation, pour l’ensemble de la terre, des quantités d’éléments- traces d’origines
industrielles relâchées dans l’air, l’eau et le sol (en 109 g an-1).
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LES PESTICIDES
1. Introduction
Le terme pesticide est issu du latin pestis (épidémie, fléau) et cædere (tuer). Selon la définition de la
FAO sur la distribution et l’utilisation des pesticides, « un pesticides est une substance ou association
de substances qui est destinée à repousser, détruire ou combattre les maladies et ravageurs, y compris
les vecteurs de maladies humaines et animales, et les espèces indésirables de champignons, de plantes
ou d’animaux » (FAO 2002).
1.2. Les produits biocides : ces derniers sont utilisés en milieu non agricole pour détruire
ou repousser les nuisibles, notamment dans le domaine de la conservation du bois, la désinfection
d’objets en milieu hospitalier ainsi que dans certains usages domestiques.
3. Classification
Il existe plusieurs types de classifications des pesticides. Chacune de celles-ci est faite suivant des
critères bien déterminés (cibles, nature, formulation, familles chimiques…).
3.1. La classification suivant la famille d’espèce cible (par fonction) : est la plus courante.
Les pesticides sont des substances dont la terminaison du nom en « cide » indique qu’ils ont pour
fonction de tuer ou de lutter contre des nuisances d’origine biologique. Les trois principales sont les
suivantes :
3.2. Le classement des pesticides par groupe chimique : les pesticides sont parfois classés en
fonction de leur substance active, autrement dit leur groupe chimique.
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DDT dichlorodiphényltrichloroéthane
Hexachlorocyclohexanes
Faible volatilité
Grande stabilité chimique (persistance dans l’environnement)
Liposoluble
Biotransformation très lente
Bioconcentration dans les chaînes trophiques (risques pour l’homme et les rapaces)
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Intoxication aiguë
Stimulation du SNC (tremblements, convulsio
convulsions, ataxie, mort)
Intoxication chronique
Effets mal connus sur le SNC (troubles du comportement et anomalies de l’EEG (travailleurs)
. Effets sur la fonction hépatique (prolifération des microsomes lisses) (travailleurs)
. Cancer chez l’animal exposé à de fortes doses
3.2.2. Les organophosphorés : ont été développés à partir des années 1970, pour
remplacer les organochlorés désormais interdits. Ils se sont rapidement imposés du fait de leur
rémanence plus faible, et de leur grande efficacité. Ces produits présentent une toxicité aiguë bien
plus forte
te que les organochlorés. Il s’agit entre autres du parathion, du malathion, du mévinphos, ou
encore dudichlorvos.
Leur grande toxicité en fait une des causes les plus fréquentes d’empoisonnement dans le monde
agricole.
Faible volatilité
Stabilité chimique limitée dans le temps. Normalement pas de résidus dans l’environnement et
les chaînes alimentaires sauf exception
Biotransformation rapide mais avec des différences entre espèces pouvant leur conférer une
certaine spécificité d’action
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2. Distribution
Toxiques se répartissant très vite dans le corps mais non cumulatifs.
3. Biotransformation
Très importante. Les réactions de phase 1 débouchent souvent sur la formation de métabolites
plus toxiques (ex. paraoxon) tandis que celles de phase 2 inactivent ces composés.
4. Excrétion
Rapide par voie urinaire et dans une moindre mesure biliaire
Intoxication aiguë
Inhibition de l’acétylcholinestérase (Accumulation de l’acétylcholine dans l’espace intersynaptique,
Stimulation du système nerveux)
3.2.3.
3. Les carbamates : sont apparus à la fin des années 1940. leur développement est
lié, tout comme les organophosphorés, à l’interdiction progressive des organochlorés à partir des
années 1970. Les carbamates contiennent des produits comme l’aldicarbe, le carbofuran, ou le
carbaryl. Tout comme les organophosphorés. Ils sont extrêmement toxiques et donn donnent lieu à de
nombreuses intoxications. Les carbamates ou uréthanes sont une famille de composés organiques
porteur d'une fonction R-HN-(C=O)O
(C=O)O-R'..
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Chez l'enfant, certains cancers (dont tumeurs cérébrales, leucémies et sont plus fréquemment associés
à une exposition chronique aux pesticides ou à celle des parents au moment de la grossesse). Les
impacts suspectés de l'exposition in utéro du fœtus sont « infertilité, mort fœtale, prématurité, retard de
croissance intra-utérin (RCIU), malformations congénitales, »
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LES HYDROCARBURES
1. Introduction
Les hydrocarbures sont des produits naturels composés uniquement d'atomes de carbone et
d'hydrogène. Ils sont, selon les conditions de température et de pression, solides (paraffine), liquides
(essences, pétrole, etc.) ou gazeux (méthane, butane, etc.). Ils possèdent une formule brute de type :
CnHm, on n et m sont deux entiers naturels, la presque totalité des hydrocarbures sert à produire de
l'énergie sous forme de chaleur. Cependant, une part toujours croissante de produits issus du pétrole
constitue la matière première de l'industrie pétrochimique et des matières plastiques.
b. les hydrocarbures non conventionnels : ne sont autres que le pétrole, le gaz naturel et
le charbon, difficiles à extraire à cause de certaines contraintes (gisements éloignés, accessibilité
difficile de leur réservoir sous terrain, caractéristiques du produit…..) et dont le coût de production est
particulièrement élevé. C’est leur mode d’extraction qui nécessite un véritable challenge technologique
qui les différencie des hydrocarbures conventionnels, ce qui entraine des investissements
particulièrement élevés. Sous cette classe sont classés : les pétroles lourds ou très lourds, le pétrole de
schiste (shale oil), les schistes bitumineux (oil shales), les sables bitumineux, les gaz de schiste (shale
gas), etc.
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Les hydrocarbures conventionnels et non conventionnels sont des sources d’énergie non renouvelables,
et dont les stocks diminuent s’ils ne sont pas remplacés par de nouvelles découvertes, ce qui est plus
ou moins le cas aujourd´hui.
L’exploitation des hydrocarbures non conventionnels est bien plus nocive pour l’environnement et la
santé des populations que les hydrocarbures conventionnels. Pour rappel, pétrole et gaz de schiste sont
des hydrocarbures contenus dans des roches sédimentaires argileuses, étanches, situées entre 1 000 et
3 000 mètres de profondeur. L’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schistes présentent de
nombreux risques sur l’environnement et sur leur santé :
- D’autres gaz émis seraient cancérigènes et polluent l’atmosphère, entrainant maux de tête,
saignement nasal, spasmes musculaires, diarrhées, etc
- Enfin, pour les écologistes, l’exploitation de ces hydrocarbures non conventionnels altère la
beauté des paysages, entraine la déforestation et peut causer des séismes. Selon le « British Geological
Survey » Centre britannique des tremblements de terre, il existe un lien démontré entre fracturation
hydraulique et tremblements de terre.
4.1. Structure des HAP : Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont une
famille de molécules constituées uniquement de carbone et d'hydrogène dont la structure comprend au
moins 2 cycles aromatiques fusionnés et pouvant être substitués. Le HAP le plus simple, composé de
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deux cycles aromatiques fusionnés, est le naphtalène. Dans l’environnement, les HAP composés de 2 à
7 noyaux aromatiques sont les plus présents et les plus mobiles.
4.2. Origine des HAP : La formation des HAP peut avoir de nombreuses origines qui peuvent
être regroupées en deux catégories. On peut distinguer les, pyrolytiques et pétrogéniques.
4.2.2. Origine pétrogénique : la part massique des composes aromatiques dans le pétrole atteint 20 a
45%, les HAP (HAP alkyles et soufres compris) représentant environ 65% des aromatiques. Ces
composes sont ainsi introduits dans le milieu marin soit lors de déversements pétroliers dus a l’activité
humaine (naufrages, dégazages, activité des plates formes pétrolières), soit par des fuites de réservoirs
naturels a travers l’écorce terrestre.
4.3. Propriétés physico-chimiques des HAP : Selon leur nombre de cycles benzéniques,
ces composés sont communément classés en HAP "légers" (≤ 3 cycles) et HAP "lourds" (≥ 4 cycles).
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En général, les HAP sont considérés comme des molécules apolaires. Leur caractère hydrophobe
augmente avec le nombre de cycles aromatiques, alors que leur solubilité diminue. Les HAP
susceptibles d’être présents dans le milieu aquatique ont entre deux et dix noyaux aromatiques. Au-
delà, leur solubilité est trop faible pour qu’ils soient détectés dans les environnements aqueux. Les
faibles pressions de vapeur des HAP leur confèrent une faible volatilité qui diminue avec le poids
moléculaire, à l’exception du naphtalène, qui peut se volatiliser de la surface de l’eau ou du sol.
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2. Classification des déchets radioactifs : Ils sont classés selon les deux critères suivants :
2.1. Le niveau de radioactivité, qui conditionne la dangerosité des produits et qui s’exprime
habituellement en becquerels par gramme (Bq/g), correspond à la quantité de rayonnement émis par les
radionucléides.
2.1.1. Très faible activité (TFA) : le niveau d'activité est inférieur à cent becquerels par
gramme (< 102 Bq/g).
2.1.2. Faible activité (FA) : activité approximativement comprise entre cent et cent mille
becquerels par gramme (de 102 à 105 Bq/g) (dont la teneur en radionucléides est suffisamment faible
pour ne pas exiger de protection pendant les opérations normales de manutention et de transport).
2.1.3. Moyenne activité (MA) : activité approximativement comprise entre cent mille et
cent millions de becquerels par gramme (de 105 à 108 Bq/g).
2.1.4. Haute activité (HA) : activité supérieure au milliard de becquerels par gramme (>
109 Bq/g).
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3. Sources de radioactivité
3.1. Sources naturelles :
3.1.1. Les rayons cosmiques ont deux composantes. La première est due aux ions très
énergétiques en provenance des galaxies. L’autre composante vient du soleil : le « vent solaire » est
surtout constitué de protons. Le champ magnétique terrestre forme la magnétosphère qui, avec
l’atmosphère, forme un écran protecteur de sorte que seulement 0,05 % du rayonnement cosmique
arrive au niveau de la mer. À l’inverse, l’importance du rayonnement cosmique augmente avec
l’altitude (il double tous les 1 500 m. Ces particules qui sillonnent l’atmosphère en permanence
produisent des radionucléides comme le carbone 14, le sodium 22, le tritium et le béryllium 7.
3.1.2. La radioactivité du sol (ou rayonnement tellurique) est émise par de nombreux
éléments radioactifs présents dans l’écorce terrestre (potassium 40, uranium 238 et 235, thorium
232). Elle varie selon la nature du sol ; elle est ainsi cinq à vingt fois plus élevée dans les massifs
granitiques que sur des terrains sédimentaires.
3.1.3. La radioactivité du corps humain, de l’ordre de 120 Bq/kg (8 400 Bq pour une
personne de 70 kg), est due à l’ingestion d’aliments contenant des éléments radioactifs. Après
ingestion, ces radionucléides viennent se fixer dans les tissus et les os. Ainsi, l’organisme humain
compte en moyenne 4 500 Bq en potassium 40 et 3 700 Bq en carbone 14. La plus grande partie de la
radioactivité naturelle de l'organisme est due à des éléments des séries de l'uranium et du thorium, au
potassium 40 et au carbone 14.
3.2. Sources artificielles
L'activité humaine est une autre source majeure de rayonnements ionisants. Principalement, pour 20 %
du total des expositions humaines à la radioactivité, par les activités médicales : production de
radionucléides par cyclotron (pour les scintigraphies et TEP par exemple). Le reste, représentant 3 %
du total des expositions humaines, est produit, par ordre d'importance, par :
4. Impact de la radioactivité
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- Si elles ne sont pas éliminées, il peut se développer une tumeur cancéreuse (principalement :
de la thyroïde, des os, du sang, du poumon, du sein).
Dans le cas de cellules reproductrices, des anomalies génétiques peuvent être transmises à la
descendance, avec risques de malformations et de retards de croissance. Ces effets sont relativement
long à terme.
Pour les cellules mortes (irradiation globale) :
- Si les cellules mortes sont peu nombreuses, le fonctionnement de l'organe irradié ne sera pas
affecté, et les cellules mortes seront petit-à-petit évacuées et remplacées par l'organisme.
- Si elles sont plus nombreuses, l'organisme irradié va souffrir de symptômes persistants :
brûlure, perte de cheveux, troubles digestifs, affaiblissement des défenses immunitaires... Une
hospitalisation est alors indispensable, et peut mener à la guérison si la dose absorbée n'est pas trop
importante.
- Si elles sont encore plus nombreuses, l'organe irradié peut être biologiquement détruit, ou
cesser de fonctionner, entraînant éventuellement la mort.
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LES GAZ
1. Définitions
1.1. L’air : Selon le dictionnaire encyclopédique des pollutions : « l’air est un mélange gazeux
constituant l’atmosphère terrestre »
1.3. pollution atmosphérique : Constitue une pollution atmosphérique, au sens de la loi sur
l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie du 30 décembre 1996, « l’introduction par l’homme,
directement ou indirectement, dans l’atmosphère ou dans les espaces clos, de substances ayant des
conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources
biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens
matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives ».
1.5. Polluants de l’air : Selon le dictionnaire encyclopédique des pollutions ; « les polluants de
l’air sont des substances gazeuses ou particulaires introduites par les activités humaines dans
l’atmosphère ou naturellement présentes dans cette dernière mais dont la concentration est accrue par
suite de diverses sources technologiques ». Il existe un grand nombre de polluants atmosphériques ces
derniers peuvent être classés en deux grands groupes : les polluants gazeux et les particules.
Il ne semble pas possible de déterminer un seuil en dessous duquel ce polluant serait totalement
inoffensif. De plus, les effets d'une exposition chronique sur le long terme restent encore mal connus.
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2.2. Le dioxyde d’azote (NO2) : L'oxyde nitrique (NO) est un gaz inodore et sans couleur qui est
produit pendant la brûlure à hautes températures du carburant à l'intérieur, par exemple, des voitures et
d'autres véhicules routiers, radiateurs et cuisinières. Une fois qu'il est mélangé à de l'air, il se combine
rapidement avec de l'oxygène, formant du dioxyde d'azote (NO2). La plupart du dioxyde d'azote dans
l'atmosphère est formé de l'oxydation de l'oxyde nitrique (NO) de cette façon, bien qu'une partie soit
émise directement de la source.
Le dioxyde d'azote C'est un gaz d'un brun rougeâtre, ininflammable, avec une odeur discernable.
Dans des concentrations importantes, il est fortement toxique, endommageant sérieusement les
poumons avec un effet retardé. Le dioxyde d'azote est un oxydant fort qui réagit dans le ciel pour
former de l'acide nitrique corrosif, ainsi que des nitrates organiques toxiques. Il joue également un rôle
important dans les réactions atmosphériques qui produisent de l'ozone ou le smog au niveau du sol.
Sources :
- Les industries.
- Les chauffages collectifs et individuels.
- Les transports routiers (véhicules environ 70 % des émissions).
- Plus généralement, toute combustion vive.
Effet sur la santé:
- Gaz irritant pouvant pénétrer profondément dans les poumons. Il altère l'activité respiratoire et
augmente les crises chez les asthmatiques.
- Chez les plus jeunes, il favorise des infections microbiennes des bronches. Les effets de ce polluant
ne sont pas tous identifiés.
Effet sur l'environnement:
- Les NOX interviennent dans le processus de formation de l'ozone dans la basse atmosphère. Ils
contribuent également au phénomène des pluies acides.
- Les dépôts azotés issus des émissions d'oxydes d'azote peuvent aggraver les problèmes nutritionnels
des peuplements de végétaux sensibles.
- Les NOX, en présence de divers autres constituants et de rayonnement solaire énergétique ultraviolet,
constituent, en tant que précurseurs, une source importante de pollution photochimique et, notamment,
d'ozone troposphérique.
2.3. Le dioxyde de soufre (SO2): le SO2 est un gaz incolore, d'odeur piquante très irritante (les yeux
et les voies respiratoires), plus lourd que l'air. Il est hydrosoluble et donne par réaction avec la vapeur
d'eau l'acide sulfurique. Le dioxyde de soufre ou anhydride sulfureux est le plus abondant des
composés soufrés.
Sources :
- La combustion des combustibles fossiles (charbons, fiouls) au cours de laquelle les impuretés
soufrées sont oxydées par l'oxygène de l'air en SO2.
- Les sources mobiles et des procédés industriels (fabrication de l'acide sulfurique et des plastiques,
raffinage du pétrole, grillage et frittage de minerais sulfureux tels que blende, galène, pyrites, etc.).
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2.4. Le monoxyde de carbone (CO) : est un gaz sans couleur, inodore, toxique produit lorsque
des carburants sont brûlés où il y a trop peu d'oxygène ou à une température trop élevée. Il brûle dans
l'air ou avec de l'oxygène avec une flamme bleue, et est légèrement plus léger que l'air. En présence
d'un approvisionnement adéquat en O2, la plupart du monoxyde de carbone produit, pendant la
combustion est immédiatement oxydé en dioxyde de carbone (CO2). Cependant, ce n'est pas le cas
dans l'étincelle du moteur d'allumage dans les automobiles, particulièrement au ralenti et dans les
conditions de décélération.
Sources
- le volcanisme, certaines fermentations en milieu anaérobie, les décharges électriques dans la
troposphère, les incendies de forêts, les feux de brousse représentent.
- proviennent des combustions : charbons et fuels, incinération des déchets urbains et émission des
véhicules à moteur.
Effet sur la santé :
- A fortes doses, il est un toxique cardio-respiratoire souvent mortel.
- A faibles doses, il diminue la capacité d'oxygénation du cerveau, du cœur et des muscles. Sa nocivité
est particulièrement importante chez les insuffisants coronariens et les fœtus.
- toxique et très dangereux par ses effets irréversibles (Il détruit les cellules nerveuses de façon
irrémédiable pouvant être mortel suivant la concentration et l'activité soutenue durant le temps
d'inhalation.
Effet sur l'environnement :
Le CO, au même titre que les NOx et COV, intervient en tant que précurseur dans le processus de
formation de la pollution photochimique, notamment de l'ozone troposphérique.
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LA POLLUTION PARTICULAIRE
1. Définitions :
Particules : Le terme particules est une expression générique qui désigne un mélange de polluants
solides et/ou liquides en suspension dans un milieu gazeux. Les particules sont aussi appelées
aérosols, notion qui inclut à la fois les particules et le gaz dans lequel elles se trouvent en suspension
(poussières, fumées, suies, brumes, brouillards, smog). Elles peuvent avoir des compositions,
densités, formes et dimensions très diverses, selon leur mode de formation. La taille de ces particules
peut s’étendre sur près de 6 ordres de grandeur (de quelques fractions de nanomètre à une centaine de
micromètres) et leur composition chimique est très variable, ce qui en fait l’un des constituants les
plus complexes de l’atmosphère.
- Les fines particules: elles peuvent être émises en tant que telles par les procédés de combustion ou industriels.
Elles peuvent aussi résulter de la condensation de gaz, encore de réactions chimiques entre gaz, donnant lieu à la
formation d’un solide (formation de sulfates, d’ions ammonium).
La distance de transport des particules dépend de leur taille et de leur densité. Les particules grosses et
lourdes ont tendance à sédimenter rapidement, d’où leur nom de particules sédimentables. Les
particules fines ont un comportement qui s’apparente à celui des gaz en ne sédimentent pratiquement
pas. Elles sont appelées particules en suspension.
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- la source biogénique : l’aérosol biogénique provient de l’émission directe par les plantes
d’hydrocarbures lourds, de pollens, de spores, ainsi que des débris végétaux.
De grandes quantités d’aérosols sont également émises lors des éruptions volcaniques, mais cela reste
une source épisodique de particules.
- Les particules secondaires : Les particules secondaires ne sont jamais émises directement dans
l’atmosphère. Elles ont une origine physico-chimique : elles résultent de la transformation des
polluants gazeux présents dans l’atmosphère, tels que le dioxyde d’azote NO2, le dioxyde de
soufre (SO2), l’ammoniac (NH3) et les Composés Organiques Volatils (COV). Les vapeurs gazeuses
émises dans l’atmosphère se condensent et forment des particules de très petite taille, qui grossissent
par coagulation ou fixation de la vapeur d’eau. Ceci s’accompagne souvent d’une oxydation
photochimique des composés, sous l’action du soleil.
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- des troubles cardio-respiratoires qui peuvent survenir à court terme (dans les quelques jours à
quelques semaines suivant l’exposition) ou bien à long terme (suite à une exposition chronique sur
plusieurs années).
- Les particules atmosphériques peuvent déclencher :
- des réactions inflammatoires,
- une amplification des réactions allergiques,
- des maladies respiratoires obstructives chroniques (asthme),
- un stress oxydant,
- un remodelage irréversible des tissus pulmonaires
- une modulation de l’expression des gênes pouvant conduire à l’apparition de cancers.
- une aggravation des affections respiratoires et une augmentation de l’incidence de ces
maladies.
- Plus les particules sont fines, plus elles peuvent pénétrer profondément dans les bronches, les
bronchioles et les alvéoles, altérer la ventilation pulmonaire et provoquer des réactions inflammatoires.
- Les particules les plus fines peuvent également passer des poumons dans le système circulatoire.
C’est pourquoi des émissions excessives de particules fines portent non seulement atteinte aux voies
respiratoires, mais peuvent également influencer l’évolution des maladies cardiovasculaires.
4.2. Sur les écosystèmes : les effets des aérosols atmosphériques sur les écosystèmes sont
encore assez mal connus.
- En se déposant sur la plante, les particules peuvent avoir des effets directs sur son
fonctionnement via des réactions physiques et/ou chimiques, tels que le blocage des échanges gazeux,
la dégradation ou l’abrasion de la cuticule, des salissures entraînant une diminution de l’activité de
photosynthèse et le développement d’organismes pathogènes, comme les champignons. Ces effets sont
essentiellement rencontrés de façon localisée, à proximité immédiate des sources.
- les particules peuvent aussi avoir un impact sur les écosystèmes en modifiant le milieu,
notamment l’eau et le sol. Par ces modifications, on peut citer l’apport de nutriment (qui peut être
bénéfique dans certains cas mais nocif en trop grande quantité), l’acidification et la contamination par
dépôt de polluants toxiques tels que les Polluants Organiques Persistants (HAP ou dioxines par
exemple).
4.3. Sur le climat : les aérosols jouent un rôle important sur le climat car ils participent au
bilan radiatif de la Terre. Ils ont des effets directs en agissant directement avec le rayonnement solaire,
et des effets indirects en modifiant les propriétés des nuages.
- les particules atmosphériques diffusent, et éventuellement absorbent la lumière du soleil. Il y
a donc une perte de lumière avant qu’elle n’atteigne le sol, directement liée à la taille des particules.
La lumière sera également différemment absorbée ou réfractée selon la nature et la concentration des
espèces chimiques adsorbées à leur surface.
- Les aérosols atmosphériques influents également sur la nébulosité et la pluviométrie, en
participant à la formation des nuages ainsi qu’à leur durée de vie : les très fines particules servent de
noyaux de condensation, c’est-à-dire que la vapeur d’eau présente dans l’air va condenser à leur
contact et former des gouttelettes dans les nuages, pouvant donner des précipitations si leur taille
augmente suffisamment.
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2.1. Déchets biodégradables : Ce sont les déchets pour lesquels les facteurs abiotiques
assurent seuls leur décomposition ; dans le cas où la décomposition est assurée par les micro-
organismes (bactéries ou champignons), on parle des déchets biodégradables. Exemple la matière
organique.
2.2. Déchets non biodégradable : Ce sont les déchets qui proviennent surtout des nouvelles
techniques industrielles, résistent à la décomposition, et se décomposent difficilement. Exemple les
sachets et autres plastiques.
3.1.1. Pollution de l'air ambiant : Les résidus alimentaires et animaux, les matières
fécales dans les dépotoirs, sous, l'effet de la décomposition dégagent du gaz carbonique, de l'azote, de
l'ammoniaque et du méthane, etc. Ces émanations, importantes en période chaude et durant l'hivernage
empestent l'air.
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Les effets de pollution atmosphérique sont de deux ordres : l'un toxique dont la conséquence se
manifeste à long terme et l'autre nuisant (immédiat) causant l'inconfort.
Tous ces effets peuvent provoquer des infections respiratoires comme la bronchite chronique,
l'emphysème, le rhume du cerveau ...
En outre, les produits brûlés en plein air polluent l’atmosphère par des fumées toxiques et
participent à l’augmentation de l’effet de serre.
La pollution de l'air en commune peut être déterminée d'une part par l'incinération des déchets
et d'autres part au transport des particules fines et plastiques par le vent qui rend l'air dangereux
à respirer. Le vent véhicule ainsi les bactéries nocives à la santé.
3.1.2. Pollution des eaux (de surface et souterraines) : Les milieux aquatiques constituent
souvent des exutoires de tout ou d'une partie des déchets urbains transportés par l'eau à travers les
rejets canalisés ou drainage naturel de ruissellement.
Les effluents urbains ont une très forte charge organique, qui dans un milieu aquatique,
subissent une décomposition avec consommation d'oxygène et production de sels nutritifs,
cause d'une eutrophisation provoquant une importante insolation.
Ce phénomène (eutrophisation) a une conséquence sur l'aquaculture (insuffisance d'oxygène
suite au développement excessif du phytoplancton) et pose une aggravation des problèmes liés
à la purification des eaux de boissons.
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