Hasnfra 3 Rapp 217
Hasnfra 3 Rapp 217
Hasnfra 3 Rapp 217
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Sommaire
Remerciement…………………………………………………………………………………………………………………………………………1
Abréviation………………………………………………………………………………………………………………………………..…………..2
Introduction…………………………………………………………………………………………………………………..……………………….5
Présentation de l’ONEE……………………………………………………………………………………………..…………………………6-7
Partie 1 : Bibliographie……………………………………………………………………………………….…………………………………..7
i. Processus de production de production d’eau potable………………………………………………….………..…8
1. Station de prétraitement…………………………………………………………..……………………….………………8
a) Dégrillage………………………………………………………………………………………………………………8
b) Station de relevage………………………………………………………………………………………....……8
c) Dessablage………………………………………………………………………………………………………..….9
d) Débourbage………………………………………………………………………………………………………….9
2. Station de traitement………………………………………………………………………………………………………...9
ii. Analyse bactériologique de l’eau…………………….…………………………………………………………………………12
1. Bactéries recherchés…………………………………………………………………………………………………..….12
a) Coliformes totaux………………………………………………………………………………………………..12
b) Coliformes fécaux………………………………………………………………………………………..………13
c) Streptocoques fécaux…………………………………………………………………………………..………13
d) Anaérobies sulfito-réducteurs………………………………………………………………………………13
e) Microorganismes revivifiables……………………………………………………………………………..14
2. Aspect législatif……………………………………………………………………………………………………...........14
Partie 2 : Matériel et Méthode................................................................................................................15
i. Analyse bactériologique de l’eau brute………………………………………………………………………………………15
Principe de la méthode……………………………………………………………………………………………………………...15
1. Milieux de culture utilisés……………………………………………………………………………………………….15
2. Mode opératoire……………………………………………………………………………………………………….……15
a) Analyse des coliformes totaux…………………………………………………………………..………………………………...16
b) Analyse des coliformes fécaux………………………………………………………………………………………………………17
c) Analyse des Streptocoques fécaux.................................................................................................17
ii. Analyse bactériologique de l’eau traitée……………………………………………………………….…………………..17
Principe de la membrane filtrante...............................................................................................18
1. Milieux de culture utilisés………………………………………………………………………………………….....18
2. Mode opératoire…………………………………………………………………………………………………………...18
a) Analyse des coliformes fécaux et totaux..........................................................................................19
b) Analyse des streptocoques fécaux…………………………………………………………………………….…………………..19
[3]
c) Analyse des anaérobies sulfito-réducteurs………………………………………………………………………………..20
Principe de l’incorporation en gélose.........................................................................................20
1. Milieux de culture utilisés……………………………………………………………………………………………20
2. Mode opératoire…………………………………………………………………………………………………………20
Analyse des bactéries revivifiables à 22°Ce 37°C………………………………………………………....21
Partie 3 : Résultat et discussion…………………………………………………………………………………………………………….22
I. Résultat d’analyse bactériologique de l’eau brute ……….……………………………………………………………22
1. Résulta du test expérimental………………………………………………………………………………………….22
2. Analyse et interprétation des résultats……………………………………………………………………..……22
II. Résultat d’analyse bactériologique de l’eau traitée…………………...………………………………………………23
1. Résulta du test expérimental…………………………………………………………………………………………23
2. Analyse et interprétation des résultats…………………………………………………………………………23
Conclusion
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est indispensable à l’existence, au développement et à la vie de tous les êtres
vivants y compris l’homme. Ainsi l’eau est nécessaire à la réalisation des activités humaines qu’elles soient
industrielles, domestiques ou pour l’agriculture. L’eau recouvre 72 % de la surface de la terre mais
seulement 0,3 % des réservoirs globaux en eau sont utilisés comme eau potable.
Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une
eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour
un certain nombre de substances nocives et/ou de microorganismes pathogènes susceptibles d’être
présentes dans l’eau.
Pour avoir une eau potable, l’eau doit subir des étapes de traitement précises, ainsi que des analyses
microbiologiques, et physico-chimiques.
Afin d’arriver chez chacun d’entre nous, l’eau potable emprunte un circuit fait de canalisations qui la
conduit depuis la station de production d’eau potable jusqu’aux réservoirs de stockage puis nos robinets.
J’ai effectué un stage dans la station de traitement de l’eau d’Oued Sebou, (traitement des eaux de
surface), dans le but est de connaître les différentes étapes de traitement de l’eau potable et de
déterminer la présence ou non de microorganismes pathogènes par différentes analyses microbiologiques
afin de s’assurer de la qualité de l’eau potable.
Etude bibliographique.
Matériel et méthodes.
Résultats et discussion.
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Présentation de l’ONEE
1. Définition :
L'Office National de l'Eau potable et d’électricité ou ONEE est un établissement public marocain, à
caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière. L’ONEE a été
crée par le dahir en 1929 sous le nom de REIP (régie d’exploitation installation et planification) ; finalement
l’ONEE a été Créé en 1972, c’est un acteur principal dans le secteur de l'eau potable et de l'assainissement
au Maroc, il assure la planification, la production et la distribution des ressources hydriques du pays.
2. Historique :
1929 : L’ONEE a été crée par le dahir sous le nom de REIP (régie d’exploitation installation et
planification).
1972 : c’est un acteur principal dans le secteur de l'eau potable et de l'assainissement au Maroc, il
assure la planification, la production et la distribution des ressources hydriques du pays.
1978 : l’ONEE a commencé la production d’eaux potables.
1978-1984 : deux adductions captant les eaux de 7 forages sont mis en place.
1989-1991 : traitement des eaux brutes chargées de matières en suspension à la station de
prétraitement.
1992-1994 : l’ONEE assure l’alimentation en eau potable de la ville de Fès à partir de 8 forages dans
la région de Ras Elma et la Route de Séfrou.
3. Les missions principales de l’ONEE :
L’ONEE de Fès assure la production d’eau potable qui est servie par des ressources souterraines (plaine de
Sais) ou par des ressources de surface (Oued Sebou) qui est le but de mon projet. L’eau potable produite
par l’ONEE est distribuée par la RADEEF.
[6]
Pour assurer toutes les missions citées ci-dessus et afin de produire une eau potable, l’ONEE dispose d’une
station de prétraitement, d’une autre pour le traitement, et d’un laboratoire régional pour le contrôle de la
qualité d’eau finale.
La station assure le traitement des eaux reçues de la station de prétraitement selon des étapes :
Traitement des eaux issues de la station de prétraitement selon une série d’étapes citées
ci-dessous.
Le contrôle de la qualité des eaux traitées au sein du laboratoire Régional.
Refoulement des eaux vers le réservoir BAB ELHAMRA.
Analyse de type ① : comprend les paramètres bactériologiques ainsi que certaines analyses
physico-chimiques.
[7]
Partie 1 : Etude bibliographique
1.Station de prétraitement :
La station de prétraitement de FES est située sur la rive gauche de l’Oued Sebou à la sortie de la ville . Elle
est mis en disposition,quand les matières en suspension sont comprises entre 2g/l et 50g/l notamment
lors des crues. Elle comporte plusieurs opérations ,chacune d’elles a son efficacité et complète les autres
qui la précèdent.Le prétraitement comporte les poérations suivantes :
Le dégrillage.
La Station de relevage.
Le dessablage.
Le Débourbage.
a) Le dégrillage :
Cette opération est assurée par une grille métallique à commande automatique qui, par mouvement de va
et viens de bas vers le haut, permet :
- De protéger les ouvrages contre l’arrivée de gros objets susceptibles de provoquer des colmatages
dans les différentes unités de l’installation.
- De séparer et d’évacuer facilement les matières volumineuses charriées par l’eau brute qui
pourraient nuire à l’efficacité des traitements qui suivent.
Photo 1: le dégrilleur.
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b) le relevage :
C’est une opération qui consiste à pomper l’eau de l’Oued vers les dessableurs (6,5m de hauteur) par
l’intermédiaire d’un système de trois vis d’Archimède dont le débit normal de chacun est de 750 l/s.
Photo 3 : Le dessableur.
d) Le débourbage :
C’est une étape qui a pour but d’éliminer certaines matières en suspension. Le débourbage est mis en
service lorsque le taux de MES est supérieur à 2g/l. Cette étape est précédée par l’addition d’un poly
électrolyte dans le but est d’agglomérer les petites particules mises en suspension afin de faciliter leur
élimination.
[9]
Photo 4 : le débourbeur.
2. station de traitement :
Cette étape a pour but d’abaisser la turbidité, élimine la pollution chimique et microbiologique par une
série de transformations afin d’obtenir une eau potable destinée à l’alimentation humaine. Les principales
étapes du traitement sont :
La pré-chloration.
La coagulation-floculation.
La décantation.
La filtration.
La désinfection.
a) La pré-chloration :
La pré-chloration d’eau brute a pour but :
- D’oxyder le fer et le manganèse contenus dans l’eau brute, donc de détruire les matières
organiques afin d’améliorer l’odeur et le gout.
- De détruire les micro-organismes, d’inhiber la croissance algale et la formation de biofilm.
- Le produit généralement utilisé est le chlore.
b) la coagulation-floculation :
Coagulation :
Ce traitement consiste à ajouter des produits chimiques ou des coagulants, la charge positive de ces
derniers neutralise la charge négative des particules dissoutes dans l’eau. Quand cette réaction se produit
les particules se lient et forment des petits flocs qui se séparent lentement de l’eau.
Les coagulants les plus utilisés en traitement des eaux sont :
[10]
Floculation :
La taille des flocs déjà formés aux cours de la coagulation n’est pas suffisante pour la décantation, alors on
injecte un floculant accompagné d’une agitation lente, l’agglomérat obtenu aura une taille satisfaisante
pour sédimenter dans le bassin. On utilise comme floculant :
Les polymères.
L’alginate.
c) la décantation :
La décantation consiste à la séparation de MES qui sont rassemblés sous forme de flocs après l’étape de
coagulation –floculation. Il s’agit d’un procédé de séparation solide/liquide basé sur la différence de
densité des particules, à la station de traitement il y a six décanteurs, chacun possède un débit de 900
m3/h.
Photo 5 : le décanteur.
d) la filtration à sable:
C’est le type de filtration utilisée à la station ; elle consiste à faire passer l’eau à travers un matériau poreux
afin d’éliminer les matières en suspension restantes de l’étape précédentes. A la fin de filtration, la
turbidité doit avoir des valeurs inférieures ou égales à 0,5 NTU.
[11]
e) La désinfection :
C’est l’étape finale à la station de traitement, l’objectif recherché à ce stade est la destruction des bactéries
pathogènes de l’eau pour éviter les maladies hydriques. Pour les désinfectants, on peut citer à titre
d’exemple : l’ozone, dioxyde de chlore, rayonnement UV et le chlore qui est utilisé à la station de
traitement. Finalement on obtient une eau potable qui peut être destinée à la consommation humaine.
L’eau est stockée dans les réservoirs de la station puis pompée vers le réservoir de BAB ELHAMRA pour
qu’elle soit distribuée par la RADEEF.
Les coliformes totaux sont des indicateurs d’une contamination fécale. Ils sont définis comme étant des
bactéries en forme de bâtonnet, aérobies ou anaérobies facultatives Gram négatif, non sporulés ; ils sont
capables de croître en présence de sels biliaires .Les coliformes totaux possèdent la ß-galactosidase
permettant l’hydrolyse du lactose à 35° C afin de produire des colonies rouges sur un milieu gélosé.
[12]
Les coliformes totaux croissent en aérobiose à 37°C en milieu liquide bilié lactosé au vert brillant en
produisant d’acide et de gaz en 48h. (Instituts nationale de santé publique Québec 2013).
On parle aussi des Coliformes thermo tolérants, capables de fermenter le lactose à une température de
44°C. L’espèce la plus fréquemment associée à ce groupe bactérien est l'Escherichia coli, principale
bactérie de contamination fécale. Bien que la présence de coliformes fécaux témoigne habituellement
d’une contamination d’origine fécale, plusieurs coliformes fécaux ne sont pas d’origine fécale, provenant
plutôt d’eaux enrichies en matière organique. (Institut national de santé de Québec 2013).
Ce sont des bactéries de forme sphérique au coccoide, Gram+, disposées en pair ou en chaînette,
dépourvues de catalase, capables de croître à 37 °C en 48h ; elles font partie de la flore intestinale
normale humaine ou d’autres animaux à sang chaud. Ces bactéries constituent un indice de contamination
fécale ancienne, capables d’hydrolyser l’esculine en présence de bile.
[13]
d) Les Clostridiums sulfito-réducteurs :
Les clostridiums sulfito-réducteurs sont des germes anaérobies stricts, sous formes de bâtonnet,
sporulant, d’origine tellurique et très résistants aux traitements de désinfection, ils constituent un bon
indicateur de l’efficacité de la désinfection.
2. Aspect législatif:
Il est important de connaître les différentes normes et les indicateurs de potabilité de l’eau. Le contrôle de
la qualité de l’eau est indispensable pour éviter autant de maladies et de mortalité, une eau avant d’être
consommée sans danger pour la santé ; elle doit répondre à certaines normes de potabilité telle que la
potabilité microbiologique. La présente norme fixe les exigences auxquelles doit satisfaire la qualité des
eaux d’alimentation.
Tableau1:norme marocaine relative à la consommation.
[14]
Remarque :
Il faut signaler qu’au sein de laboratoire régionale, des analyses physico-chimiques sont effectuées
quotidiennement sur des prélèvements au niveau de l’eau brute, l’eau décantée, l’eau filtrée ainsi que
l’eau traitée, (La température, la turbidité, le pH, la conductivité et la teneur en chlore résiduel).
[15]
Partie2 : Méthodologie
Au sein de laboratoire régional, l’analyse bactériologique de l’eau s’effectue au niveau de l’eau brute et
d’eau traitée.
Principe de la technique :
Cette méthode permet de révéler de plus faibles quantités de germes que la plupart des méthodes de
numération en milieu solide. Elle repose sur une analyse statistique et fournit par calcul des nombres les
plus probables. Cette méthode est applicable aux échantillons ayant une teneur plus ou moins élevée en
MES, elle consiste à ensemencer Trois milieux de culture par dilution, les tubes ensemencés contiennent
un milieu nutritif, dans notre cas milieu Rothe pour les streptocoques fécaux ou Lauryl pour les coliformes
avec introduction de cloche de Durham dans ce dernier, après incubation on note la croissance et la
production de gaz dans chaque tube, enfin on compte le nombre des tubes positifs pour chaque dilution et
on fait la lecture du NPP correspondant en utilisant la table de MAC CRADY.
Bouillon de Rothe : utilisé pour effectuer le test présomptif de recherche et de dénombrement des
entérocoques dans les eaux d'alimentation. (BIOKAR)
Bouillon de Litsky : Le bouillon de Litsky à l'éthyle-violet est utilisé pour effectuer le test confirmatif de
recherche et de dénombrement des streptocoques fécaux (entérocoques) dans les eaux d'alimentation,
par la méthode du nombre le plus probable. (BIOKAR)
Bouillon de Lauryl : Ce milieu est utilisé pour le test présomptif des coliformes d’enrichissement sélectif
utilisé pour la recherche et le dénombrement des coliformes dans les eaux par la méthode de NPP. Le
lauryl sulfate de sodium inhibe le développement de la flore secondaire contaminante.
2) Modes opératoire :
Dans 9 tubes contenants le milieu Lauryl,on transfère avec une pipette stérile, respectivement 10ml, 1ml,
0,1ml de l’échantillon bien homogénéisé, et on mélange le contenu de ces 9 tubes de façon à obtenir une
[16]
répartition homogène de l’inoculum et du milieu. Finalement les tubes sont incubés à 37°C pendant 48 h.
Les tubes présentant un trouble avec production du gaz dans la cloche sont positifs .
Test confirmatif :
On procède à la confirmation de chaque culture provenant des tubes ayant donné une réaction positive,
en ensemençant à l’aide d’une anse bouclée le bouillon lactosé au vert brillant pour les coliformes totaux
et l’ECmedium pour les coliformes fécaux.
Les tubes présentant un trouble avec dégagement du gaz dans la cloche sont positifs,ils confirment la la
présence des coliformes, On compte le nombre de séries de tubes positifs et le nombre de tubes négatifs
et on obtient les résultats en extrapolant sur la table de MAC GRADY.la formule utilisée est la suivante.
𝑁𝑃𝑃
N= ∗ 𝐹𝐷
𝑉𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑐é
Avec: NPP: nombre le plus probable trouvé dans la table de MAC CRADY.
FD : le facteur de dilution :égale à l’inverse de la dilutionla plus faible.
N : nombre de bactéries exprimée en coliformes/ml.
Si on travaille sans dilutiom le N sera égale au NPP trouvé sur la table de MAC GRADY.
Lectures des résultats : après 48h d’incubation, les tubes de Litsky présentant un trouble avec dépôt
violet au fond sont positifs.
ii. Analyse bactériologiques d’eau traitée :
L’analyse bactériologique de l’eau traitée est effectuée par la technique de la membrane filtrante et celle
de l’incorporation en gélose. Cette analyse est effectuée de façon quotidienne afin de s’assurer du
fonctionnement correcte de la station de traitement.
Le Tergitol 7 TTC :
Ce milieu permet d’effectuer la recherche et le dénombrement des Escherichia coli et des bactéries
coliformes dans les eaux, notamment celles destinées à la consommation humaine par la méthode de la
membrane filtrante. Le Tergitol 7 inhibe la croissance des microorganismes à Gram positif, limite
l'envahissement par les Proteus et favorise la récupération des coliformes. Ces derniers présentent des
colonies de coloration jaune, à l'intérieur d'un halo jaune visible sous la membrane. Celui-ci est provoqué
par l'acidification du lactose en présence de l'indicateur coloré, le bleu de bromothymol. Les germes qui ne
fermentent pas le lactose présentent des colonies entourées d'un halo bleu. Les autres microorganismes
présentent des colonies dont la coloration rouge est due à la réduction du TTC en formazan insoluble.
Milieu Slanetz :
C’est un milieu sélectif utilisé pour le dénombrement des entérocoques intestinaux (streptocoque fécaux)
dans les eaux d’alimentation, par la technique de la membrane filtrante. L’azide de sodium permet
d’inhiber la croissance des microorganismes à Gram négatif. Le TTC est un indicateur de la croissance
bactérienne. Il est réduit en formazan insoluble à l’intérieur de la cellule. Cette réaction se manifeste par
l’apparition de colonies de couleur rouge à marron. (BIOKAR)
Milieu TSC :
[18]
2) Mode opératoire :
les boites des coliformes totaux ,sont incubées à 37°C pendant 48h.
Les boites des coliformes fécaux, sont incubées à 44°C pendant 24h.
Lecture des résultats : Après incubation, sont considérées comme positives, les boites ayant des colonies
caractéristiques de couleur jaune avec un halo jaune.
Le mode opératoire est identique à celui des coliformes, 100 ml d’eau est filtrée aseptiquement sur une
membrane de nitrocellulose de 0 ,45µm de porosité.la membrane est déposée sur le milieu gélosé
Slanetz.Les boites sont incubées à 37°C pendant 48h. Toutes les colonies présentant une couleur rouge, rose
à marron sont Considérées positives.
L’incorporation en gélose :
Les milieux gélosés sont liquéfiés au bain-marie bouillant. 1 ml de l’échantillon d’eau est introduit au
centre de la boîte de Pétri posée bien à plat dans la zone de protection du bec Bunsen. L’inoculum peut
être réparti en gouttes sur le fond de la boîte La méthode est fréquemment utilisée pour la recherche des
bactéries aérobies revivifiables, elle consiste à mélanger dans une boite de Pétri 1 ml d’échantillon (ou ses
dilutions) et un volume de milieu gélosé, fondu et ramené à une température appropriée. (RODIER et
al.1997).
1. Milieu de culture utilisé :
La gélose PCA :
La gélose pour dénombrement, ou PCA standard (pour Plate Count Agar, en anglais), est un milieu utilisé
pour le dénombrement des microorganismes aérobies revivifiables, aussi nommés FMAR (Norme AFNOR
NF T 90-401 et 402). C'est un milieu nutritif sans inhibiteurs, dont l'intérêt est de favoriser le
développement des micro-organismes qu'on y a déposés. L'ensemble de tous les micro-organismes
s'appelle la flore totale. (Microbiologie de l’eau)
[20]
2. Mode opératoire :
Lecture des résultats : après incubation, les boites ayant un nombre de colonies ente 30 et 300 sont
seulement pris en considération. Le dénombrement des colonies est effectué par un compteur des
colonies à affichage numérique. Nos résultats sont exprimés en unité formant colonie UFC/ml.
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Résultats et discussion
2) Analyse et interprétation :
Le nombre le plus probable pour les germes recherchés pour les 3 volumes ensemencés 10ml, 1ml, 10-1
ml est respectivement 110 coliformes totaux/100 ml, 110 coliformes fécaux /100 ml et 45 streptocoques
fécaux/100 ml, donc l’analyse de cette eau révèle qu’elle est polluées à cause de la présence de ces
micro-organismes qui témoignent d’une contamination d’origine fécale ou environnementale, alors l’eau
brute nécessite un traitement bactériologique rigoureux pour la rendre potable.
i. Résultat d’analyse bactériologique de l’eau traitée :
1) Résultat d’analyse de l’eau traitée :
Photo 16:résultat d’analyse bactériologique des CT, CF, SF, ASR et des bactéries revivifiables d'eau
traitée.
[22]
Tableau 1:résultat de dénombrement des indicateurs de contamination fécale et les micro-organismes
revivifiables :
2) Analyse et interprétation :
L’analyse bactériologique d’un échantillon d’eau à la sortie de la station a donné un résultat négatif
pour les MO recherchés CT, CF, ASR et MOR, donc ces MO ont disparu au cours de traitement et plus
précisément suite au processus de chloration de l’eau ce qui met en évidence l’efficacité des
traitements mis en œuvre pour l’adoucissement de l’eau afin qu’elle soit buvable.
[23]
La charge microbiologique et la composition d’eau brute constituent les facteurs déterminant le
type de traitement que l’eau doit subir. Les eaux d’Oued Sebou subissent en premier lieu un
traitement physique qui consiste à enlever la matière grossière, suivi d’un traitement chimique
pour l’élimination des germes pathogènes suite au processus de chloration ; la qualité
organoleptique est améliorée par l’addition de charbon actif.
L’échantillon d’eau brute que j’ai analysé a donné 110 coliformes fécaux/100 ml, 110 coliformes
totaux/100 ml et 45 streptocoques fécaux/100 ml ; après chloration ; et sa sortie de la station de
traitement, cette charge microbiologique s’annule et devient conforme à la norme marocaine.
A noter que l’unité de production d’eau potable de Sebou-Fès de l’Office National de l’Electricité
et de l’Eau Potable a obtenu le 07 Janvier 2014 la certification NM ISO 22000-V 2006 des activités
de traitement et de production d’eau potable pour une durée de 3 ans.
Le stage que j’ai effectué à l’ONEE m’a permis d’une part d’appliquer les principes scientifiques
que j’ai acquis durant mon parcours universitaire, et d’autre part de me familiariser avec le
monde professionnel afin de développer mon sens de responsabilité, d’adaptation au travail
collectif et de la recherche scientifique.
[24]
Références bibliographiques
Encyclopédie Wikipédia.
BIOKAR.
Institut national de QUEBEC.
Norme Marocaine :
élaborée par le comité technique de normalisation des eaux d’alimentation humain
éditée et diffusée par le Service de Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA)
http://www.wikiwater.fr/e26-analyse-et-qualite-de-l-eau.html.
Microbiologie de l’eau (livre d’ONEE).
http://www.laease.com/eau-aerobies.html.
https://www.google.com/search?q=la+table+de+mcgrady&hl=fr&biw=1366&bih=6
67&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=G7dgVemtCMH4Uv3HgLgM&sqi=2&ved=0CA
cQ_AUoAg&dpr=1#imgrc=_.
http://csenv.free.fr/expos%E9s/analyse%20de%20l'eau/04%20les%20param%E8tr
es%20bact%E9riologiques.htm.
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biotech/microbio/milieux.html.
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