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Mohssen

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INTRODUCTION

Depuis une dizaine d'années le monde industriel a évolué face au métier de la maintenance
qu'il ne considère plus comme une activité mineure de l'entreprise. La maîtrise de cette
maintenance reconsidérée nécessite l'adoption d'objectifs globaux, de concepts généraux et de
méthodologie rationnelle par l'ensemble des acteurs des métiers de la maintenance, c'est à
cette condition que les investissements et les dépenses seront optimisés et que les mutations
seront anticipées et non stibiés Malheureusement nous constatons aujourd'hui que beaucoup
d'entreprises n'ont pas encore franchi le cap et d'après les dernières statistiques on estime
que :
 Seules 17 % des d'entreprises disposent d'outil de G.M.A.O.
 Seulement 50 % des GMAO actuellement en service remplissent leur rissions avec
succès.
C'est le cas des Industries BK FOOD qui jusqu'à présent n'ont pas encore réussi
l'informatisation totale de leurs activités de maintenance .
Cependant les BK FOOD ont décidé aujourd'hui de renouveler leur progiciel G M A O.
développée en interne par un nouveau progiciel G.M.A.O (COSWIN) unique regroupant
toutes (es fonctionnalités liées à la gestion de la maintenance.
Dans la première partie de ce rapport, une Etude de la Maintenance est présentée. Cette
première étape a permis d'avoir une approche pragmatique pour faire une étude de
l'organisation et du système de maintenance de la société, ce qui constitue la deuxième partie
du rapport. la troisième partie sera consacrée d'abord à l'analyse des applications existantes
puis à une évaluation du nouveau progiciel de G.M.A.O.

1
Généralité

La maintenance devient une fonction clé dans le milieu industriel, la maîtrise des
installations et des équipements permet toute planification de la production en fonction de la
demande dans un contexte de flux tendu et de stock zéro.
C'est une fonction de plus en plus complexe à maîtriser, son analyse est fonction
 du contexte de l'entreprise
 de l'analyse des dysfonctionnements et de leur criticité
 de la compétence des hommes.
I. Les différents types de maintenance
Avant d'entrer plus en détail dans les formes de maintenance, il est nécessaire d'en définir
les différents aspects.
On distingue :

 La maintenance préventive
Elle vise à diminuer la probabilité des défaillances d’un système. Pour cela, elle s'appuie
sur :
- La maintenance systématique : qui consiste à changer suivant un échéancier établi des
éléments jugés comme trop usagés.
- La maintenance conditionnelle : c'est une maintenance qui demande d'effectuer un
diagnostic avant de remplacer l'élément visité.

 La maintenance corrective

Elle s'applique après la panne. Cela ne veut pas forcément dire qu'elle n'a pas été pensée.
En effet, des méthodes de dépannages rapides peuvent être appliquées (arbre de
maintenance). Elle s'appuie sur la maintenance palliative et la maintenance curative . Ceci
peut se schématiser de la façon suivante.

2
A. La maintenance préventive
C'est l'ensemble des activités périodiques effectuées sur l'équipement afin d'éliminer ou de
déceler des conditions menant à la détérioration de cet équipement.
Cette politique de maintenance s'adresse aux éléments provoquant une perte de production
ou des coûts d'arrêt imprévisibles classés comme importants pour l'entreprise. Ce sont les
éléments appartenant à la catégorie A d'une courbe ABC (coût/nombre de panne : voir
annexe 1). Il convient donc d'organiser un système de maintenance visant à minimiser ces
arrêts tout en ne devenant pas trop onéreux Ainsi on aura à pratiquer deux formes de
maintenance (systématique et conditionnelle) dites préventives.
La maintenance systématique s'adresse à des éléments de la catégorie A et ne revenant pas
trop cher en changement. C'est une maintenance planifiée selon une fréquence de temps
fixe ou un temps de fonctionnement déterminé.
Son but est de maintenir le système dans l'état de ses performances initiales, Pour cela, il est
procédé lors de ces interventions à différentes opérations qui peuvent être :
- Le remplacement ( d'huile, des filtres, des pièces d'usure, des roulements. des joints
d'étanchéité, des ressort, etc..)
- Le réglage (des jeux de fonctionnement, des tensions de courroies, des pressions, etc.. .)
- Le contrôle (des divers blocages, des niveaux d'huile, etc. . )

- Le remplacement (des éléments soumis à la fatigue, etc..)


B. Pratique de la maintenance conditionnelle
3
La maintenance préventive conditionnelle convient pour des matériels coûtant chers en
remplacement et pouvant être surveillés par des méthodes non destructives.
Un démontage, un remplacement pouvant coûter cher en perte de production, en temps, une
idée de la maintenance préventive conditionnelle consiste à ne changer l'élément que lorsque
celui-ci présente des signes de vieillissement, ou d'usure mettant en danger ses performances.
On s'appuie sur des mesures physiques qui sont :
- La mesure des vibrations ;
- La mesure des températures ;

- L'analyse des huiles ;


- La mesure d'épaisseur ;
1.1.2. La maintenance corrective
L'AFNOR définit la maintenance corrective comme une «Opération de maintenance
effectuée après la défaillance ». La figure 1.1 nous montre qu'elle regroupe la maintenance
palliative et la maintenance curative.
Elle s'occupe des actions de dépannage (maintenance palliative) et des réparations
(maintenance curative) des incidents et défaillances qui surviennent dans la production.
A. La maintenance palliative
C'est la maintenance qui permet de remettre en état de fonctionnement un équipement de
façon provisoire. Elle est effectuée dans des conditions extrêmes et imposée par l'une des
situations suivantes :
- un manque de pièce de rechange pour effectuer les travaux de réparation nécessaire ;
- des contraintes de production à satisfaire ne permettant pas d'avoir suffisamment de temps
pour intervenir ;
- Un manque de compétences capables d'exécuter les travaux ;
C'est une maintenance dans laquelle on tente seulement d'agir sur les effets sans se préoccuper
des causes qui les produise. Par conséquent elle ne permet pas d'éviter une répétition de
certains types de pannes.
B. La maintenance curative
Maintenance réalisée suite à un dysfonctionnement de l'équipement. Elle consiste à le
mettre en état de fonctionnement en procédant à des réparations complètes. Elle conduit à des
actions de diagnostic permettant d'identifier les causes de la panne ou défaillance et de
préciser les opérations de maintenance nécessaires pour la remise en état.
1.2. Les formes organisationnelles de la maintenance
4
La fonction maintenance est représentée de différentes manières dans les entreprises Les
principaux modèles organisationnels sont ;
1.2.1 La maintenance centralisée
C'est l'organisation traditionnelle de la maintenance distinct de la production et regroupe
toutes les services techniques. Elle comprend un service Méthode chargé de l'ordonnancement
des travaux, de leur préparation, des équipes techniques d'intervention, des magasiniers....
Les avantages de ce type d'organisation sont : une maîtrise de la fonction et une maîtrise
technique, une optimisation des efforts.
Cependant on lui reproche parfois d'être cloisonnée et éloignée des préoccupations de la
production.
1.2.2 La maintenance répartie ou décentralisée
Dans ce model organisationnel une partie de la maintenance dite maintenance rapprochée
est intégrée aux équipes de production. Il y a donc une participation des agents de la
production (technicien de plate-forme) sur la maintenance de l'outil de production.
On peut noter dans ce cas une meilleure prévention et une bonne maîtrise du processus de
dégradation du matériel, une bonne collaboration des services maintenance et production….
1.2.3 Organisation mixte
C'est une organisation où l'on retrouve une cohabitation des deux modèles susdits. Les
processus de dégradation sont de mieux en mieux maîtrisés. Cependant elle requiert une
bonne définition des rôles des différentes équipes.
1.2.4 La sous-traitance
Faire de la sous-traitance une véritable externalisation de la maintenance, cela demande
une parfaite maîtrise de toutes les étapes du processus : de l'identification des prestations au
contrôle de l'exécution en passant par l'établissement de la relation contractuelle. Il existe
quatre formes de sous-traitance :
- sous-traitance partielle : le donneur d'ordre confie aux prestataires des travaux de
maintenance bien définis car il n'a pas les moyens de les réaliser . révision d'un groupe
électrogène…
- sous-traitance totale : le donneur d'ordre confie aux prestataires l'ensemble des activités de
maintenance d'un matériel bien défini : maintenance d'une machine spéciale…
- sous-traitance ponctuelle : il s'agit d'une sous-traitance limitée dans le temps et par son
contenu à une ou plusieurs interventions réparation d'un matériel…

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- sous-traitance continue : il s'agit d'une sous-traitance reconductible dans le temps et définie
en général par un contrat de maintenance…
Notons que la sous-traitance d'une partie de ses activités de maintenance pour une entreprise
présente des avantages mais aussi des inconvénients.
 Avantage : des gains importants peuvent être obtenus par une diminution du nombre
de corps de métier dans l'entreprise.
 Inconvénient : risque de perte de la maîtrise technique, de mobilité du personnel .

1.3. Les outils de la maintenance


Dans le service maintenance, la qualité de son personnel et la nature des équipements qui font
l'objet d'interventions, jouent un rôle important dans l'efficacité du service .
1.3.1 Le Personnel de Maintenance
L'équipe de maintenance est composée par
Les responsables de maintenance qui ont pour fonctions de
o mettre en place une gestion rigoureuse
o coordonner des activités complexes
o gérer les interfaces avec les autres services
Les techniciens et opérationnels de maintenance qui sont spécialistes ou polyvalents et sont
répartis dans plusieurs secteurs que sont
o personnel de réalisation
o préparateurs
o méthodes
o gestionnaires
1.3.2Les équipements
Chaque équipement doit avoir deux types de fiche
 une fiche technique : c'est la carte d'identité de l'équipement
 une fiche historique : où on retrouvera l'ensemble des interventions effectuées sur
l'équipement.
1.4. Organisation des opérations de maintenance
L'organisation des opérations de maintenance se fait autour d'une planification des travaux,
d'une gestion des pièces de rechange et des informations recueillies de ses tableaux de bord.
1.4.1Planification des travaux de maintenance
Une bonne planification des travaux de maintenance repose sur une bonne organisation des
fonctions préparation, ordonnancement, et réalisation .

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A. La fonction préparation
C'est la fonction qui est chargée de prévoir, définir et réaliser les conditions optimales
d'exécution d'un travail.
B. La fonction Ordonnancement
C'est la fonction qui est chargée de gérer les temps d'activités. Ainsi elle occupe une position
chronologique entre la fonction Préparation et la fonction Réalisation
C. La fonction réalisation
Elle est chargée d'effectuer les intervention suivant le planning de la fonction
ordonnancement. Elle utilise le moyen mis à sa disposition, suivant les procédures définies,
pour remettre l'équipement dans l'état spécifié.

En résumé nous pouvons :

 La fonction préparation affecte une durée pour l'intervention.


 La fonction ordonnancement planifie l'intervention en la date et heure de début.
 La fonction réalisation, au moment choisi par l'ordonnancement suivant les
prescriptions de la préparation, la met en œuvre.

1.4.2 Gestion des pièces de rechange


En gestion des stocks, on à prévoir les quantités à commander. les dates de
réapprovisionnement. Le rôle essentiel de l'approvisionnement est celui de mettre à
disposition en temps utile les rechanges nécessaires aux activités de la maintenance. Ceci doit
se faire en minimisant le coût total de ces opérations. (Coût total = coût de passation + coût
d'achat + coût de possession)
1.4.3 Tableau de bord de la maintenance
Le tableau de bord est un outil de pilotage, il est suivi par des techniciens qui sont ainsi
responsabilisés et guidés dans les choix de priorité. Il est mis à jour en temps réel par les
actions et transactions quotidiennes de la GMAO. Il est à la fois :
 un outil de mesure : des situations et des comportements humains, économiques et
matériels qui doit donner des mesures précises et irréfutables parce qu'exemptes de
modifications ou filtrage.
 un moyen de diagnostic : une augmentation des micro arrêts sur une ligne de
fabrication, un accroissement de l'absentéisme, de l'énergie consommée , des pannes ont
forcément des causes directes ou indirects qu'il faut rechercher , si besoin en augmentant
ponctuellement les moyens d'analyse sur le secteur incriminé

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1.4.3 Tableau de bord de la maintenance
Le tableau de bord est un outil de pilotage, il est suivi par des techniciens qui sont ainsi
responsabilisés et guidés dans les choix de priorité. Il est mis à jour en temps réel par les
actions et transactions quotidiennes de la GMAO. Il est à la fois :
 Un outil de mesure : des situations et des comportements humains, économiques et
matériels qui doit donner des mesures précises et irréfutables parce qu'exemptes de
modifications ou filtrages.
 Un moyen de diagnostic : une augmentation des microarrêts sur une ligne de
fabrication, un accroissement de l’absentéisme, de l'énergie consommée, des pannes
ont forcément des causes directes ou indirects qu'il faut rechercher, si besoin en
augmentant ponctuellement les moyens d'analyse sur le secteur incriminé.
 Un moyen de dialogue et de délégation : qui permet le travail en groupe sur des
éléments d'évaluation délimitant et canalisant le domaine d’application et les efforts à
fournir .
 un outil de décision qui permet de réagir très vite dès les premiers symptômes et les
premiers écarts annonciateurs de dérives plus importantes.
1.5. Coût global de maintenance (CGM)
Il est égal à la somme :
- du coût des interventions de maintenance (CIM)
- du coût des défaillances matérielles (CDM)
- du coût de stockage maintenance (CSM)
- de l'amortissement des surinvestissements maintenance (ASM)
CGM = CIM + CDM +CSM +ASM
Pour informatiser la gestion de la maintenance, il faut d'abord analyser les besoins en
information pour une bonne gestion de la maintenance, puis définir les fonctionnalités du
système G.M.A.O
A. Analyse des besoins
Il y a les besoins propres à la maintenance et les besoins des fonctions annexes :
- Les besoins propres à la maintenance sont :
 les informations techniques sur le matériel.
 les informations d'action: nature et quantité de demandes d'interventions.
 les informations de réflexion: historiques.
 les informations de gestion couts heures.

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Les besoins des fonctions annexes que sont en général :
 La production.
 La gestion financière de l'entreprise.
B. Fonctionnalités du système GMAO
Les principales fonctionnalités pour un système de G IVI A.O sont la gestion et le suivi des
points suivants :

- nomenclature des installations (arborescence) ;


- documentation technique (fiche équipement) ;
- documentation historique;
- pièces de rechange (fiche article) :
- suivi des activités de maintenance (DI et OT) .
- préparation des interventions;
- planification des interventions:
- gestion des coûts de maintenance;
- gestion des stocks:
- dépenses et rapprochements budgétaires ;
- suivi des entreprises extérieures.
Après une étude générale de la Maintenance, notons que l'efficacité d'un service
maintenance, qui s'appuie sur un progiciel de G.M.A.O, dépend fortement de son organisation
et de ses procédures de maintenance.
Dans le chapitre suivant nous étudierons l'organisation et les procédures de maintenance du
Site Acides des I.C.S.

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Deuxième Partie

Il. Etude du système de maintenance des I.C.S site acides.


Après avoir vu la théorie sur la maintenance, nous allons procéder dans ce chapitre à
l'étude de l'organisation et du fonctionnement du département de la maintenance des I.C.S site
acides. L'objectif principal visé dans cette partie est de pouvoir déterminer à la fin les besoins
utiles pour la mise en place d'une G.M,A.O adéquate.
Le département maintenance joue un rôle stratégique au niveau du site acides car la
production journalière dépend fortement du bon fonctionnement de ce dernier- Il faut aussi
souligner le fait que le département maintenance mobilise un grand nombre de ressources
(humaine, financière et matérielle).

Il. 1. Structure organisationnelle du département maintenance :


L'organisation de la fonction maintenance est du type maintenance centralisée c'est-à dire
que le département est distinct de la production et regroupe tous ses services techniques. Ce
choix découle du fait de la haute technicité des équipements, d’une forte contrainte de sécurité
ou de réglementations diverses .
Il. 1.1. Organigramme
Le département maintenance est organisé de la manière suivante:

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Comme nous l'avons dit, la structure du département maintenance du site acides des I.C.S
est de type centralisé. Le service des approvisionnements est directement rattaché à ce
département. Donc en plus des trois fonctions « habituelles» rattachées au service
maintenance, il se voit confié les tâches relatives aux approvisionnements et à la gestion des
stocks.
Les autres fonctions sont réparties dans les autres services: la Préparation (méthode)
et l'ordonnancement, se trouvent au niveau du service RT.E (Bureau Technique d'Entretien)
et la Régulation au niveau des services intervention, électricité-régulation et ateliers centraux.
Les services sont composés de plusieurs unités qui sont elles-mêmes constituées de plusieurs
cellules. Nous présenterons les sous-structures des différents services en décrivant brièvement
leurs tâches avant de revenir plus en détails, sur les activités qui y sont menées.
Il. 1.2 Structures des différents services .

11.1 .2.1 . Le Bureau Technique d'Entretien (B.T.E)


Ce service est constitué de trois entité :
 La préparation est assurée par une équipe répartie en deux spécialités mécanique-
chaudronnerie et électricité :
 L'ordonnancement est constitué de deux cellules :
 l'ordonnancement et la gestion :
 L'inspection-graissage est composé de deux cellules à savoir l'inspection et le
graissage.
Il. 1.2.2. Le service intervention :
Il est composé de quatre entités :
 La mécanique intervention Qui interviennent directement sur les équipements
 La chaudronnerie intervention au niveau des installations mène avant dépose

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Le P.R.V (Plastique, Revêtement, Vulcanisation) qui intervient directement sur les
équipements ou préfabrique des pièces ou sous-ensembles à l'atelier avant leur montage sur
équipement :
 La manutention s'occupe de l'utilisation des appareils et véhicule de levage et
manutention (chariot, grues, ... ) tant au niveau de l'atelier que sur les installations.
Il. 1.2.3. Le service ateliers centraux :
Ce service est également constitué de quatre unité :

 La Mécanique atelier Qui interviennent sur les équipements déposés par


 La chaudronnerie atelier l'intervention après un remplacement standard.

 Le génie civil: préfabrication éventuelle des pièces ou sous-ensembles en atelier avant


intervention sur les installations.
 Le garage: il intervient sur tout le matériel roulant: camions. engins. Bus.
 Il. 1.2.4. Le service ateliers centraux :
Ce service comprend deux entités distinctes:
 L'électricité: elle intervient sur tous les équipements électrique (transformateurs,
disjoncteurs, lignes de transport ... ). Elle est également chargée d'effectuer toutes les
consignations et autres travaux nécessitant la mise en sécurité des installations avant certaines
interventions.
 La Régulation: elle se charge de l'entretien de tous les organes de régulation et
d'asservissement.
Comme au niveau des ateliers centraux (mécanique et chaudronnerie), ces deux corps de
métier sont également en train d'être subdivisés en deux sous-groupes chacun: l'un à
l'intervention et l'autre à l'atelier. Ceci est déjà fait pour l'électricité et le sera très bientôt
pour la régulation.
Il. 2 . Les activités de maintenance:
L'usine est composée de deux grandes entités DAROU 1 et DAROU2 qui est beaucoup plus
récente et bénéficie d'une technologie plus évoluée.
L'installation de DAROU 1 existe depuis 1983 et subit actuellement une qrande partie des
opérations de maintenance du fait du vieillissement des équipements et des nombreuses
modifications qu'elle a subies depuis s;::) création. Elle reqroupe trois ateliers:
• Un atelier de production et stockage d'acide sulfurique:
• Un atelier utilités:
• Un atelier de production et stockage d'acide phosphorique.
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Il.2.1. La maintenance curative:
La fonction principale de la maintenance curative consiste à exécuter les tâches de réparation,
lubrification, révisions, inspection et remplacement des pièces de rechange. Le département
Maintenance s'occupe également des tâches quotidiennes de gestion en liaison avec les
différents services de l'entreprise.
L'organisation de la maintenance à DAROU tourne essentiellement autour des supports
suivants:
• Demande de travail (DT) ;
• Demande d'intervention et de modification (DIM) .
• Rapport d'activité;
• Fiche d'intervention visite;
• Fiche de pose, dépose;
• Fiche de réparation organe;
• Fiche de préparation;
• Bon de sortie magasin (BSM);
• Fiche individuelle d'outillage;
• Fiche d'inventaire d'outillage;
• Liste des travaux ...
Dans cette partie seule la DT et la DIM seront étudiées: voir annexe.
Il.2.1.1. Etude de la DT :
La demande de travail est très utilisée dans le cadre de la maintenance curative, c'est un .
moyen efficace de communication entre le département de la production et celui de la
maintenance.

Il.2.1.1.1. Composition et traitement d'une DT :


La DT comporte trois volets
 Un volet blanc ,
 Un volet rose
 Un volet jaune (souche pour le suivi).
Le demandeur (chef de poste) rédige la demande de travail et renseigne les cases qui le
concernent
 Date d'émission
 Imputation
 Urgence (degré)

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 Nom de l'équipement ,
 Le travail demandé (description détaillée).
Il transcrit la DT dans un registre de suivi tenu au niveau de l'atelier.
Il fait viser les volets blanc et rose par son chef d'atelier et les envoie au B T.E à la réunion
quotidienne de 14h45.
Les DT établies entre 15h30 et 06h du matin sont envoyées tôt le matin au B T F avant
8h 00.
Les contremaîtres des ateliers sont tenus de faire le tri entre DT relevant des travaux
quotidiens et celles relevant des arrêts programmés.
Le B.T.E procède à l'émission et à l'ouverture dans SIRLOG de la DT après avoir porté les
renseignements complémentaires éventuels et après visa du chef de département de la
maintenance. Le volet blanc est classé au niveau du B.T.E.
Le volet rose est envoyé à l'atelier pilote qui complète l'imprimé au verso avant d'exécuter le
travail demandé, Ce même volet rose doit être visé par le demandeur en guise de réception
et envoyé au B.TE pour traitement et clôture au niveau de SIRLOG. Les deux volets (blanc et
rose) sont classés par le B.TE ; (voir spécimen en annexe).

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 Production :
Au cours des rondes de surveillance des installations, les anomalies constatées font objet de D
T. Celles-ci sont transmises à la maintenance (chef B T.E) pour étude et intervention.
 L'inspection :
A l'issue des différentes actions de contrôles (visites ou mesure) qui sont effectuées, des
dysfonctionnement peuvent être descellés sur certains équipements. Ces dysfonctionnements
font l'objet de DT qui sont transmises au chef B T.E
 Le chef B. T.E :
Toute les demandes de travail émanant de la production, annonçant une panne ou défaillance,
et de l'unité inspection, anomalies constatées lors de mesures ou contrôles, sont transmises au
chef B. T.E. Celui-ci les transmises à l'ordonnancement après les avoir réparties dans l'un des
quatre groupes
 Celles ayant un caractère urgent qui sont directement transmises à l'atelier concerné
pour action à mener
 Celles nécessitant pas de préparation et qui sont directement transmises à la
Réalisation par l'intermédiaire de l'ordonnancement
 Celles nécessitant une préparation sont transmises à la Préparation par l'intermédiaire
de l'ordonnancement

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 Celles qui doivent être exécutées par un sous-traitant font l'objet d'un appel d'offre
dont le cahier de charges doit être élaboré par la Préparation
 Et celles en attente d'arrêt d'équipement.

 L'ordonnancement :
Cette unité (ordonnancement et gestion) prend en charge une première fois la DT pour les
premiers enregistrements et la répartition. [Dans cette répartition i' faut distinguer trois cas
possibles :
Les travaux qui peuvent être exécutées immédiatement dont les DT sont transmises à la
Réalisation :

 Les DT bloquées en attente matière et qui feront l'objet d'un classement et suivi
approprié :
 Les DT bloquées en attente arrêt des installations.
Après réalisation des travaux, l'ordonnancement prend en charge une seconde fois les DT
pour saisir les informations données par les différents services d'exécutions des travaux
( pointage, consommations matières,…).
La préparation :
La préparation s'occupe de deux types de DT :

 Les DT à préparer et pour lesquelles il faut réaliser les plans et autres schémas
nécessaires à leur exécution et définir les rechanges à prévoir pour cette réalisation
 Les DT devant être sous-traitées et dont il faut préparer le cahier des charges à soumettre aux
sous-traitants.
Il..2.1.2. Etude de la demande d'intervention de modification (_travaux neufs):
Les demandes de modification font l'objet d'un traitement plus délicat et doivent être
impérativement approuvées par le chef du département maintenance après le visa du chef
d'atelier.

Toute modification doit être étudiée en profondeur et motivée pour en déterminer m'impact
sur les équipements et installations. L'objectif est :

 De justifier en temps opportun de la pertinence et de l'actualité des modifications


envisagées ,
 D'éviter les remises en cause de modification en cours d'exécution

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 De maîtriser l'évolution des modifications des équipements pour en retrouver les
traces dans le temps ,
 De maîtriser les coûts et les délais de modifications.
Il..2.1.2.1. Procédure et traitement de la O.I.M
Toutes les D.I.M suivent le circuit suivant :

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Le demandeur établit une demande de modification d'équipement ou d'installation (D.I.M). Il
indique après analyse :
 La nature des ou de la modification (s) ;
 Le descriptif détaillé des ou de la modification (s) ;
 Les avantages qu'on doit en attendre. ;
 Il porte son visa et la date et l'envoie à son Chef de déprennent pour approbation.
La D.I.M non approuvée est retournée au demandeur et classée sans suite. Celle approuvée est
visée par le Chef de Département et envoyée au service sécurité pour analyse. Le chef de
sécurité après l'avoir visée pour approbation l'envoie au D.S.A (Directeur Site Acides) qui
analyse tous les arguments développés et décide de la suite à donner .
 faire entreprendre l'étude du projet par la maintenance (B. T.E) après définition des
priorités :
 retourner la D.I.M à la hiérarchie du demandeur pour complément d'informations ou
pour classement sans suite.
La D.I.M approuvée est envoyée au Chef de Département Maintenance par Le D.S.A et le B.
T.E est chargé de faire l'étude sur le plan.
• des coûts estimés ;
• des délais probables d'exécution ;
• des observations et commentaires pouvant aider le D S.A dans sa décision.
Le dossier est envoyé au Chef de service sécurité et à la hiérarchie du demandeur (Chef de
Département) pour avis définitif.
Si cet avis est favorable, la D.I.M est envoyée au D.S A qui décide de la suite à donner

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• abandonner ou remodeler le projet en raison de coûts élevés, de délais trop longs ou de
problèmes de sécurité ;
• proposer d'inscrire la (ou les) modification (s) dans le budget d'investissement ;
• différer le projet en raison de contraintes budgétaires ou de délais ;

• demander au département maintenance d'exécuter le projet dans l'immédiat ou à court


terme.
Il..2.1.2.2. Exécution et réception des travaux de la D.I.M :
 Exécution
Dans les trois premiers cas la D.I.M est retournée à la hiérarchie supérieure du demandeur
puis à la maintenance pour classement au B.T.E. Une fois le projet de modification acceptée,
le département maintenance exécute les travaux dans ses ateliers sur la base d'une DT. Si les
travaux nécessitent l'intervention d'un prestataire extérieur, il est établi une DA (Demande
d'Achat) envoyée au service. Achats qui se charge de la mise en concurrence des fournisseurs
(Appel d'offres) si les travaux sont supérieurs à un million de FCFA.
 Réception des travaux:
Les travaux effectués sont réceptionnés sur le plan technique par le demandeur et
l'intervenant qui sont tenus de le matérialiser sur la DI.M par des visas.
Les D.I.M closes sont classées au niveau du secrétariat du B.T.E. Il est tenu un registre de
suivi permettant de faire le point des D.I.M émises mais non encore closes parce qu'en cours
de traitement ou rejetées. (Voir schéma ci-dessus).
Il..2.2. La Préparation du travail :
La plupart des travaux sont préparés au niveau du B.T.E en vu d'augmenter le taux de
mise à disposition des installations et de réduire les coûts de maintenance.
Les objectifs poursuivis sont:
• La réduction des temps d'intervention;
• Réduction du temps d'immobilisation ou d'arrêt de l'outil de production:
• La réduction du coût des stocks de pièces de rechange;

• L'amélioration des conditions de travail et de sécurité du personnel;

• La définition des éléments permettant d'effectuer la programmation des travaux;

• L'amélioration de la qualité des travaux.

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