Gestion Budgétaire Encg
Gestion Budgétaire Encg
Gestion Budgétaire Encg
Coût de revient
Vendre Classe 7 Résultat
Payer Classe 5 Néant
Encaisser Classe 5 Néant
Coût de revient
Vendre Budget des ventes Classe 7 Résultat
Payer (dépenses) Budget des décaissements Classe 5 Néant
Encaisser Budget des encaissements Classe 5 Néant
(recettes)
L’ENCHAÎNEMENT DES DIVERS BUDGETS
Quoi ? combien, quand et à quel prix Budget des ventes
vendre ?
les méthodes les plus prisées dans la prévision des ventes : les techniques
d’ajustement par la méthode des moindres carrés et la méthode de
traitement des séries chronologiques par le calcul des coefficients
saisonniers.
A. LES AJUSTEMENTS
§ L’ajustement est une technique qui s’appuie sur l’étude chiffrée des
données caractérisant les ventes passées du produit, par
extrapolation des tendances passées mises en évidence et dont on
suppose la régularité.
L’équation de la droite y = ax+b est calculée par la méthode des moindres carrés.
-
Equation de la droite d’ajustement y= 4300 x+18 900
Si la tendance actuelle est maintenue, les ventes de N+5 (x=6) devrait
être de :
y=(4300⋅6)+18 900= 44 700
Critique de la méthode :
Cette méthode n’est applicable que si le phénomène est réellement
linéaire.
2. Exercice d’application :
Travail à faire :
1 – Procéder à un ajustement linéaire de cette série de ventes, par la
méthode des moindres carrés.
2 – Utiliser les résultats pour prévoir les ventes des mois de septembre de
l’année N, et de janvier de l’année N+1.
Solution
1 – L’ajustement linéaire permet de rechercher pour cette série de ventes une fonction de la
forme : y = ax + b dont les paramètres a et b sont calculés dans le tableau suivant :
Avec : moyenne x = 3,5 ;
moyenne y = 50
D’ou : a = 145/ 17,5 = 8,29 ; b =
50 – (8,29 * 3,5)= 20,98
L’équation de la droite de
tendance est de : y = 8,29 x +
20,98
xi = 9 è y9 = (8,29*9)+
20,98= 95,59
xi = 13 è y13 =
(8,29*13)+20,98 = 128,75
2. L’ajustement d’une tendance non linéaire par la
méthode des moyennes mobiles centrées
Le report des données sur un graphique, permet de remarquer que l’activité est
soumise à des variations saisonnières :
les coefficients les plus élevés sont constatés pour les périodes de plus fortes
activité. L’activité de décembre représente, à elle seule, plus de 20% du chiffre
d’affaires annuel première méthode) ou encore le chiffre d’affaires de décembre
représente 2.46 fois le chiffre d’affaires mensuel moyen réalisé (deuxième mé
thode).
On vérifie également qu’au mois d’avril, l’activité est la plus réduite : les
coefficient saisonnier est en effet le plus faible pour ce mois là (4.52% de l’activité
totale selon la méthode 1.
Bien que dans ces deux approches, les coefficients saisonniers n’ont pas la même
valeur, lors de leur utilisation, on obtient des résultats identiques.
2. Coefficients saisonniers et prévisions des ventes
A partir d’une prévision annuelle, on
peut déterminer les chiffres
d’affaires par périodes (mensuelles
ou trimestrielles) en appliquant les
coefficients saisonniers.
Supposons dans notre exemple que
l’entreprise retienne pour l’année
N+2 une prévision de chiffre
d’affaires de 500 000 DH.
Calculons selon les deux méthodes
les prévisions de chiffre d’affaires
mensuelles :
Soit :
è 5,12% * 500 000
è 0,6143 * (500 000/12)
APPLICATION :
Depuis 8 mois, une entreprise propose à sa clientèle un produit P et
s’implante progressivement sur le marché. Au mois d’AOUT de l’année
N, une étude des huit mois précédents permet de dresser l’état des
ventes du produit ainsi:
Mois JANV FEVR MARS AVR MAI JUIN JUIL AOUT
Travail à faire :
Procéder à un ajustement linéaire par la méthode des moindres carrées.
Utiliser les résultats précédents pour prévoir les ventes des trois prochains mois de l’année N
§ Correction exercice 1:
L’écart sur chiffre d’affaire regroupe deux aspects dont l’évolution peut être
contradictoire; l'augmentation des ventes peut provenir d'une meilleure
implantation sur le marché mais elle peut être réalisée sans respecter la
composition des ventes prévues. D'où la nécessité de décomposer l’écart sur
volume.
La possibilité d'un calcul précoce par rapport aux réalisations permet d'avoir une
vision partielle de la qualité de gestion des services commerciaux et peut autoriser
des actions correctives très rapides surtout en cas de dérapages sur les prix ou de
non respect des composition des ventes prévues .
2) ANALYSE DES ÉCARTS SUR MARGE : CA: Chiffre d’affaire
CP: coût de production
P: prix unitaire
C: coût unitaire
Q: quantité
Le prix de vente unitaire hors taxes pour le prochain trimestre sera de 82 DH,
puis il sera majoré de 5% pour les trois trimestres suivants.
Les coefficients saisonniers trimestriels sont :
- trimestre 1 : 0,93
- trimestre 2 : 1,53
- trimestre 3 : 0,47
- trimestre 4 : 1,07
TAF:
Calculer le budget des ventes de l’année N, pour chaque trimestre.
0,93/4 = 23,25% Le budget des ventes de l’année N :
Eléments T 13 T 14 T 15 T 16 Totaux
Quantité (3,4 x 4 + 129)* (3,4 x 4 + 129) (3,4 x 4 + (3,4 x 4 +
23,25%= 38,25%= 129)*11,75%= 129)*26,75%=
142,6
(en
milliers) 33,15 54,54 16,76 38,16
Prix 82 82 x 1,05 =
de vente 86,10 86,10 86,10
(hors taxes)
Chiffre
d’affaires
(en k DH)
L’entreprise LOGI + commercialise deux produits informatiques (TVA au taux normal) :
un logiciel de comptabilité => prix de vente unitaire : 1 980 DH HT ;
un logiciel de gestion commerciale => prix de vente unitaire : 950 DH HT.
Deux délégués commerciaux prospectent les départements du Nord et du Sud..
On vous confie les documents et annexes suivants : Ventes prévisionnelles, Charges de distribution
engagées, Ventes réalisées et constatées à la fin de l'année, Informations diverses, Budget des
ventes, Tableau d'analyse des écarts sur ventes, Tableau de décomposition des écarts sur ventes,
Budget des frais de publicité.
TRAVAIL A FAIRE : en utilisant les documents et annexes ci-dessus :
1°) Etablir le budget des ventes HT par période et par département.
2°) Evaluer les écarts entre prévisions et réalisations pour les ventes de chaque catégorie de
logiciels.
3°) Interpréter et décomposer les écarts.
4°) Etablir le budget des frais de distribution.
ü Les ventes prévisionnelles, en qualité, définies comme objectifs de ces deux commerciaux se
répartissent ainsi pour les 4 trimestres de l’année en cours :
Logiciels T1 T2 T3 T4
Comptabilité
• Nord 180 300 100 60
• Sud 80 120 60 40
Gestion commerciale
• Nord 90 200 60 120
• Sud 50 90 80 150
ü Charges de distribution engagées:
Les charges engagées pour la distribution comprennent:
• Des charges de structure trimestrielles :
• Salaire et charges sociales : 40 000 ;
• Charges externes : 16 000 HT;
• Amortissements du matériel ( véhicules,….): 12 000
• Des charges variables ou opérationnelles:
• Commissions sur ventes: 8% du CA
• Frais de port HT de :
• 15 par logiciel pour le NORD
• 20 par logiciel pour le SUD
üLes ventes réalisées et constatées à la fin de l’année sont les suivantes :
Logiciels T1 T2 T3 T4
Comptabilité
• Nord 200 320 110 70
• Sud 100 130 70 50
Gestion commerciale
• Nord 100 210 70 130
• Sud 60 100 90 160
ü Informations diverses:
Sud
Sud
ANALYSE DES ECARTS SUR VENTES
Sud
Sud
DECOMPOSITION DES ECARTS SUR VENTES
BUDGET DES FRAIS DE DISTRIBUTION
INTRODUCTION
Le budget d’approvisionnement permet de s’assurer que les matières nécessaires
à la production seront disponibles en quantités suffisantes;
pour qu’elle ne soit pas perturbée depuis quelques temps, deux conceptions
semblent s’opposer.
La méthode dite « juste à temps » soutient qu’un stock n’est pas nécessaire
puisqu’il est source de financement.
I. MÉTHODE DE GESTION DES STOCKS :
Une gestion optimale des stocks suppose la maîtrise de la cadence d'approvisionnement,
les délais de livraison et les niveaux de sécurité pour limiter les risques de rupture.
1- Les concepts clés :
a. Stock actif (SA)
C’est la quantité de produits qui entre en stock à chaque livraison et qui est
consommée.
b. Stocks de sécurité (SS)
Le SS est un volant de stock qui a deux buts :
Faire face à une accélération de la consommation pendant le délai de
réapprovisionnement ;
Faire face à un allongement du délai de livraison
c. Stock de réapprovisionnement (SR)
Le SR est le niveau de stock qui entraîne le déclenchement de la commande. Il inclut
bien entendu le stock de sécurité.
II- LES FONDEMENTS ÉCONOMIQUES DE LA GESTION DES STOCKS :
le rôle de la fonction approvisionnement est de fournir les matières premières et composantes en
quantités suffisantes au moment voulu et au coût le plus bas possible. Aussi, faut –il se rappeler
que constituer un stock entraîne des coûts dont la minimisation doit être un objectif important de la
fonction approvisionnement.
Principaux coûts engendrés par les stocks
Coûts d’obtention ou de passation des Frais courriers, suivi des commandes particulières, frais de
commandes réception contrôle et validation de la commande…..
Coûts liées à la possession du stock Loger et financer le stock:
• Coûts entrepôts, assurances, gardiennage et suivi
(Taux annuel de possession * valeur administratif..;
stock moyen) • Coût financier: le coût des ressources nécessaire au
financement du BFR
• Coût d’opportunité : gain dont l’entreprise se prive en
affectant des ressources au financement du stock au lieu de
les placer sur le marché financier.
Coûts liés à l’insuffisance des stocks Il s’agit de l’ensemble des frais résultants du manque de
disponibilité d’un article, ( coûts des pénalités prévues dans
les contrats d’approvisionnement, perte de clientèle, arrêt de
production…).
2- le modèle de Wilson :
Il s'agit de déterminer la quantité économique qui minimise le coût de gestion du stock afin de
permettre l'automatisation des procédures de réapprovisionnement.
Le modèle peut être schématisé comme suit :
§ Le coût d’obtention des commandes OU coût de Passation (noté K1)
èK1 = f * N et comme N= C/ Q
èK1 = f * C/Q
§ Le coût de gestion K est minimum pour une valeur de Q. notée Q* est égal à :
§ K*= K1+K2
EXERCICE 4:
LA PME « NIJARA» spécialisée dans la menuiserie, a établi un budget des
ventes de 53000 ARTICLES en bois (produits finis) pour le premier
trimestre de l’année 2015.
Il faut 3 unités de matières premières pour faire 1 unité de produit fini.
Le 31 / 12/2018, stock enregistré était de :
11000 Unités de produits finis.
75000 Unités de matières premières.
Le stock ciblé pour le 31/12/2019
14000 Unités de produits finis.
95000 Unités de matières premières.
Travail à faire :
Quelle quantité de matières premières devra-t-on acheter au cours du
trimestre ?
§ Stock initial +
entrées – sorties =
stock final
§ 11 000 + entrées –
53 000 = 14 000
§ Donc la société doit
produire 56 000
unités de produits
finis
III - LA BUDGÉTISATION DES APPROVISIONNEMENTS :
Sachant que :
- Le prix d’achat unitaire de M est de 12 DH.
- Le stock initial de M est de 200 unités.
- Le coût de passation d’une commande est de 100 DH.
- Le taux de possession du stock représente 10 % du stock moyen.
- Le délai de livraison est de 1 mois.
- Le stock de sécurité est de 200 Unités.
Nous supposons que l’entreprise opte pour des commandes à intervalles réguliers.
En utilisant la méthode comptable, nous allons dresser le calendrier des
commandes et des livraisons afin d’établir le budget correspondant.
Calendrier des commandes et des livraisons :
§ La période T qui rend optimal la gestion du stock est de : 2 mois. De ce fait, nous
aurons des livraisons par intervalles réguliers de 2 mois. Sur l’année, 6 livraisons
seront effectuées tous les deux mois.
§ Concernant la programmation par période constante, il convient tout d’abord de
déterminer la première date de rupture qui va induire, compte tenu du stock de
sécurité (SS), la 1ère livraison. Connaissant la première livraison, nous en déduisons
les autres à intervalle de 2 mois. Par la suite, il convient de déterminer les quantités
livrées. Celles –ci correspondent aux :
Quantité livrée = Besoins de la période (T) – SI
Besoins de la période (T) = consommations des mois durant (T) + SS
§ Exemple : pour Janvier, les besoins des deux premiers mois = consommation Janvier
+ Consommation Février + SS = 400 + 600 + 200 = 1 200 Unités. D’où, la quantité à
commander = Besoins – SI = 1 200 – 200 = 1 000 unités. Remarque : La date de
commande est fixée en tenant compte d’un délai de livraison de 1 mois.
Budget des approvisionnements (périodes constantes)
Calendrier des commandes et des livraisons
MOIS Consommations Livraisons Q Date de livraisons Date commandes
Décembre 1 décembre
§ Exercice d’application :
En reprenant l’exercice précédent, nous supposons que l’entreprise opte pour
des approvisionnements en quantités constantes, à des intervalles irréguliers (le
1er, le 10 ou le 20 du mois). Nous allons dresser le calendrier des commandes et
des livraisons, à l’aide de la méthode comptable afin d’établir le budget
correspondant..
Calendrier des commandes et des livraisons :
ØLa fonction économique est matérialisée par une équation représentative d’une
valeur que l’on cherche à optimiser. Il peut s’agir soit d’un résultat (une marge
sur coûts variables par exemple) ou d’un chiffre d’affaires que l’on cherche à
minimiser.
ØLes contraintes sont décrites par des inéquations. Il peut s’agir soit de
contraintes relatives aux quantités produites, qui doivent être positives ou
nulles, soit de contraintes commerciales relatives aux possibilités d’absorption
limitées du marché, soit de contraintes productives relatives à l’existence de
ressources en quantité limitée (main d’œuvre, heurs machines, ... etc.) et qui
constituent une limitation pour les possibilités productives.
Les programmes sont dits « linéaires » car la fonction économique est
représentée par une équation de plusieurs variables du premier degré. De
même les contraintes sont représentées par des inéquations dans lesquelles
les variables sont également du premier degré.
La résolution du programme linéaire consiste à déterminer la valeur des
variables qui rend optimale la fonction économique tout en respectant les
contraintes.
Deux résolutions peuvent être envisagées, soit de manière graphique, s’il y a
peu de variables (maximum deux), soit dans le cas contraire, à l’aide de la
méthode du simplex.
EXERCICE D’APPLICATION
Par ailleurs, les prix de vente des deux produits x et y sont respectivement, 160 DH et
120 DH. Les charges variables étant de 85 DH pour x et 57,50 DH pour y.
Compte tenu du marché, l’entreprise ne peut vendre plus de 300 unités du produit x et
500 Unités du produit y.
Travail demandé
A l’aide de la résolution graphique, quel est le programme optimum qui maximise la
marge sur coûts variables ?
Résolution graphique :
Elle consiste à faire une représentation graphique dans un plan, rapporté à deux axes, des
droites représentatives des contraintes. Elle permet de constater le champ des possibles
(domaine d’acceptabilité) qui satisfait les différentes contraintes, et la droite
représentative de la fonction économique permettant la recherche de l’optimum dans le
champ des possibles.
Ainsi le programme linéaire est défini comme suite :
Contrainte technique (1) : 2x + 1y ≤ 800
Contraintes de marché (2) : x ≤ 300 ; y ≤ 500
Contraintes logiques (3) : x ≥ 0 et y ≥ 0
La fonction économique à maximiser :
M/CV(x) = 160 – 85 = 75 DH
M/CV(y) = 120 – 57,5 = 62,50 DH
D’où, Max F = 75 x + 62,50 y : c’est la fonction objectif à atteindre. Les droites repré
sentatives des contraintes et de la fonction économique
sont représentées dans le graphique ci-dessous :
La fonction Max est représentée par la droite (Δ) correspondant à :
F = 75 x + 62,50 y dont le coefficient directeur est de y =. x = -1,2x.
Le champ des possibles (à rayures) est délimité par les droites passant par les
points (o ; o), (300 ; 0), (300 ; 200), (150 ; 500) et (0 ; 500).
La fonction Max est représentée par la droite (Δ) permettant de rechercher par
translation parallèle le point le plus éloigné du champ des possibles. Il s’agit
du point M (150 ; 500). Donc pour atteindre l’optimum, les quantités à prendre
sont : x = 150 ; y = 500
La marge maximum sera de : (150 x 75) + (500 x 62,50) = 42 500 DH.
C'est un coût prévisionnel calculé à partir des budgets de fonctionnement des différents
centres de l'entreprise.
üle coût standard : (NORME)
Le standard est une quantité ou une valeur maintenue constante au cours d'une période. Le
coût standard est alors le résultat d'une étude technique et économique des conditions de
production effectuée par le bureau d'études et de méthodes de l'entreprise.
D'après les auteurs du Plan Comptable (PCM) : «
est un coût évalué à priori, soit pour faciliter
certains traitements analytique, soit pour
permettre le contrôle de gestion par l'analyse des
écarts. »
(Salaire réel X temps de travail réel) (Prix réel X Qté réel) L’écart sur
- -
(Salair standard X temps de travail (prix préétabli X Qté préétabli) activité
standard)
Écart sur prix = L’écart sur
Coût de MO réel (Prix réel -prix standard )x Qté
– réelle rendement
Coût MO préétabli
La fiche de coût préétabli, établi par le contrôle de gestion fait apparaître, les informations suivantes :
§ activité préétablie par produit (NUO par produit) : 12 Heures,
§ coût standard de l’unité d’œuvre (l’heure) (CSUO) : 60 dont 51,50 de CV
Les services comptables fournissent en fin de mois les éléments suivants issus de la production réelle :
§ production réelle : 12 000 unités,
§ activité réelle (nombre d’heures réel) : 145 000 H,
§ coût total réel du centre A : 10 500 000 .
TRAVAIL A FAIRE :
calculer et analyser :
- l’écart global pour la production réelle,
- l’écart sur volume de production,
- l’écart total par rapport à la production prévue,
- les sous-écarts sur charges indirectes du centre d’analyse « atelier A ».
INTRODUCTION
Afin de pouvoir réaliser ses projets de production et de vente
l’entreprise est amenée à prendre des décisions en matière
d’investissement.
Ces méthodes considèrent que le cadre de décision est reconnu et que l’avenir
est prévisible. Elles comparent la dépense initiale aux recettes attendues dans les
années à venir.
150
1. VALEUR ACTUELLE NETTE (VAN)
§ Définition :
èDifférence entre la valeur marchande d’un projet d’investissement et son coût
èDifférence entre flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de vie de
l’investissement et le montant du capital
§ Méthode de calcul :
1. Prévoir les flux monétaires.
2. Estimer le taux de rendement exigé (coût moyen pondéré du capital).
3. Actualiser les flux monétaires futurs.
4. Soustraire l’investissement initial de la valeur actuelle des flux
monétaires.
151
VAN = cash-flows actualisés – Investissement initial
-n
ü En cas de cash-flows constants è VAN = -I + CF* (1- (1+t) )
t I : l’investissement initial
CF : cash - flow
n : durée de vie
-i t : taux d’actualisation..
ü En cas de cash-flows variables è VAN== - I+ ∑ CF (1+t)
i=1
La valeur actuelle nette mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet
d’investissement . Elle dépend donc de l’importance du capital investi dans le projet.. Elle
constitue :
ü Un critère de rejet pour tout projet dont elle est négative ;
ü Un critère de sélection entre deux projets , sera retenu celui dont la VAN est la plus forte..
152
2. LE TAUX DE RENDEMENT INTERNE (TRI)
Le taux de rendement interne TRI ou le taux interne de rentabilité TIR est le taux pour lequel la
valeur actuelle nette est nulle. Autrement dit, c’est le taux qui rend égaux le montant de
l’investissement et les cash-flows induits par ce même investissement.
è VAN = 0
è I = ∑ CF (1+t)- i
i=1
Le TIR constitue :
ü Un critère de rejet pour tout projet dont le TIR est inférieur au taux d’actualisation – plancher
requis par l’investisseur..
ü Un critère de sélection entre deux ou plusieurs projets pour retenir le projet dont le TIR est le
plus élevé..
ü NB è On accepte les projets dont le taux de rendement interne est supérieur au taux de
rendement exigé par les investisseurs.
153
3. INDICE DE PROFITABILITÉ (IP)
Il mesure le profit induit par un dirham du capital investi.
Il mesure l’avantage relatif susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement.
Il constitue un critère de rejet pour tout projet dont l’indice est inférieur à 1.
VAN
∑ CF (1+t) -i
ou IP= +1
IP = i=1
I Io
NB è Pour deux ou plusieurs projets, sera celui dont l’indice de profitabilité est le
plus élevé..
154
4. LE DÉLAI DE RÉCUPÉRATION DU CAPITAL INVESTI
Définition : Nombre d’années nécessaires pour récupérer l’investissement initial à
partir des FM du projet.
Il constitue un critère de rejet pour tout projet dont le DRC est supérieur à la
norme fixée par l’entreprise. Au niveau de la comparaison entre deux projets, sera
retenu celui dont le DRC est le plus court.
L’utilisation du DRC en tant que critère de sélection n’est valable que pour des
projets à durée de vie identique.
155
APPLICATION
Pour augmenter sa capacité de production, l’entreprise « MIA » a fait l’achat
d’un matériel dont les caractéristiques sont les suivantes :
Le montant du capital investi englobe toutes les charges engagées pour réaliser cet
investissement :
§ le prix d'acquisition hors taxe : 300 000 dhs
§ les charges de formation : 20 000
§ les frais d'installation : 50 000
§ l'augmentation du BFR : 30 000
158
CASH-FLOWS
Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
CA HT 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
CASHS-FLOW 123 700 123 700 123 700 123 700 178 700
Ces différentes décisions, présentées de façon séparée, sont en fait très liées
Þex. une politique qui privilégie le financement interne conduit à ne pas
distribuer de dividendes et à renforcer les fonds propres.
161
1. LE CRITÈRE DES DÉCAISSEMENTS RÉELS ACTUALISÉS
§ Leasing :
DRA = Redevance – EF/R
2. Application:
Pour financer un matériel de 300 DH amortissable en dégressif sur 5 ans, une entreprise
a le choix entre :
§ Emprunt de 240 ; Taux d’intérêt de 10% ; Remboursable en 5 ans par annuités
constantes et un autofinancement de 60 DH.
§ Crédit bail sur 5 ans ; loyer annuel égale à 80 DH.
En reconnaissant le taux actualisé de 6% et l’impôt sur société de 30%.
Quel choix doit être effectué en se basant sur les sorties de fonds réels entrainées par
chacune des formules.
163
Corrigé :
Ø 1er choix : Emprunt.
Premièrement, l’élaboration du tableau d’amortissement : Pour calculer le taux dégressif, on passe
les étapes suivantes :
1) Calcul de taux normal : 100/n = 100/5 ans = 20%
Si la durée est inférieure de 3 ans, on multiplie par 1,5.
Si la durée est entre 3 ans et 5 ans, on multiplie par 2.
Si la durée est supérieure à 5 ans, on multiplie par 3.
2) Puisque la durée de l’emprunt est de 5 ans, on multiplie par 2. Donc, le calcul du taux dégressif
est : 20% * 2 = 40%
Pour l’amortissement, on multiplie le capital en début de période avec le taux dégressif :
300 * 40% = 120
Donc, le capital de fin de période est de : 300 – 120 = 180
Ainsi de suite, jusqu’à la quatrième année où le taux dégressif devient 50% parce que
l’amortissement est devenu inférieur à 40%. Puis, à la dernière année le taux dégressif est de 100%
afin d’amortir le capital en fin de période (C.F.P en année 5 = 0).
164
Amortissement linéaire en milliers Amortissement dégressif en milliers
Année Valeur Taux Amorti Cumul VNA Année Valeur Taux Amortis Cumul VNA
d’origine Amor s d’amorti d’origine Amor dégressi d’amorti
tis linéaire ssement tis f ssement
linéa dégr
ire essif
Année 1 300 000 20% 60 000 60 000 240 000 Année 1 300 000 40% 120 000 120 000 180 000
Année 2 300 000 20% 60 000 120 000 180 000 Année 2 300 000 40% 72 000 192 000 108 000
Année 3 300 000 20% 60 000 180 000 120 000 Année 3 300 000 40% 43 200 235 200 64 800
Année 4 300 000 20% 60 000 240 000 60 000 Année 4 300 000 50% 32 400 267 600 32 400
Année 5 300 000 20% 60 000 300 000 0 Année 5 300 000 100% 32 400 300 000 0
A partir du Tableau d’Amortissement du crédit bancaire A partir du Tableau Calcul des DRA
d’Amortissement des Décaissements réels actualisés
immobilisations
Année CDP Amortis Intérêt Annuité CFP EF / intérêt Amortissement EF / AC DR Coefficient DRA Cumul DRA
comptable d’actualisatio
n
Année 1 240 000 39 311 24 000 63 311 200 689 7 200 120 000 36 000 20 111 (1.06)-1 18 972.64 18 972.64
Année 2 200 689 43 242.1 20 068.9 63 311 157 446.9 6 020.67 72 000 21 600 35 690.33 (1.06)-2 31 764.26 50 736.90
Année 3 157 446.9 47 566.31 15 744.69 63 311 109 880.59 4 723.27 43 200 12 960 45 627.73 (1.06)-3 38 309.92 89 046.82
Année 4 109 880.59 52 322.94 10 988.05 63 311 57 557.64 3 296.41 32 400 9 720 50 294.5 (1.06)-4 39 837.95 128 884.77
Année 5 57 557.64 57 557.64 5 755.76 63 311 0 1 726.73 32 400 9 720 51 864.27 (1.06)-5 38 755.99 166
167 640.76
Ø 2ème choix : Crédit Bail. Annuités : 80 DH
-4
§ VAN de base = 36 000 (1-(1,10) )/0,1 – 100 000 = 14 115,16 dh
Calcul de la VAN du financement
Années 0 1 2 3 4
Montant de l’emprunt 60 000
Intérêts nets d’économie d’IS (4800* 3360 3360 3360
(60 000*8%*70%) 70%)= 3360
Remboursement d’emprunt 60 000
Total 60 000 3 360 3 360 3 360 63 360
-3 -4
VAN du financement = 60000 – (3360 1 - (1,10) + 63 360 (1,10) ) = 8 368,44 dh
0,10
172
III. La budgétisation et le suivi des investissements
1. La budgétisation :
11
Au sein du système de contrôle de gestion, des procédures existent qui
permettent de sélectionner, d'autoriser et de contrôler ces investissements.
L'objectif de ces procédures peut être de:
üs'assurer que les projets d'investissements proposés par les responsables
opérationnels sont cohérents avec le développement à long terme et la
stratégie de l'entreprise: c'est l'objet du PLAN DE FINANCEMENT;
ü-vérifier la validité des projets sur les plans commerciaux, techniques,
financiers et légaux pour en cerner les avantages et les risques et en
déterminera rentabilité c'est le but des MÉTHODES D'EVALUATION des
investissements;
üsuivre la mise en œuvre des investissements pour faire respecter les
prévisions de dépenses telles qu'elles sont budgétées dans le BUDGET DES
INVESTISSEMENTS.
La société anonyme « GOLD » envisage de construire un atelier supplémentaire. Il
ressort des contacts pris avec diverses entreprises, qu’une entreprise A construira
le bâtiment en deux mois ; qu’une entreprise B réalisera les équipements intérieurs
(électricité, chauffage…) en trois mois mais ne prévoit de commencer les travaux
que deux mois après la fin de la construction du bâtiment, même s’il n’y a pas eu
réception.
D’autre part, cet atelier contiendra deux types de machines : M1 (chaîne) et M2.
L’installation des machines M1 durera deux mois et pourra commencer deux mois
après la fin de la construction du bâtiment même si les équipements ne sont pas
réalisés.
La réception de chaque type de travaux est prévue dans le mois qui suit la fin de ces
travaux.
Travail à faire :
Compte tenu du fait que les dirigeants de l’entreprise voudraient mettre l’atelier en route le
30 novembre 2021.
Déterminer les dates auxquelles devront commencer « au plus tard » les divers types de
travaux. Une recherche graphique est conseillée.
Présenter le budget des investissements (engagements, réceptions et décaissements) avec
une budgétisation mensuelle et en tenant compte des dates « au plus tard ».
§ Le budget de trésorerie est la transformation des charges et des produits de
tous les budgets précédents en encaissements et décaissements.
• Augmentation du k en argent
• Créance client • Remboursement de prêt
• Les vente • Intérêt et produit assimilé
• Nouveau emprunt
b- le budget des décaissements :
JANVIER FÉVRIER MARS ….. Bilan N+1
Décaissements liés à l’exploitation
Dettes du bilan précèdent N-1
Fournisseurs
Dettes diverses
Achats TTC
Au comptant
A crédit
Autres dettes externes
Salaires
Décaissements hors exploitation
IS
Investissement
Dividendes
Remboursements emprunt
Total décaissements
b- le budget des décaissements :
Il regroupe les dépenses figurant dans les budgets de charges selon leur mode de règlement.
Ces éléments sont repris pour leur montant TTC.
TVA facturée
TVA récupérable
TVA à décaisser
D- Budget général de trésorerie:
Encaissements (2)
Décaissements (3)
J F M A M J
Ventes TTC 116400 135000 138000 168000 198000 216000
Encaissements au 77600 90000 92000 112000 132000 144000
comptant (2/3 du mois M)
Encaissements à crédit 38800 45000 46000 56000 66000
(1/3 du mois M-1)
Créances clients au bilan 40000
Total des encaissements 117600 128800 137000 158000 188000 210000
J F M A M J
Achats TTC 150600 166200 116640
Réglements 142000 150600 166200
§ Décaissements de la TVA:
J F M A M J
(1) 50000*0,2
(2) 22500-5700
(3) 18000-4700
§ Décaissements des autres charges:
J F M A M J
J F M A M J
J F M A M J