Alstom Document de Reference 2013-14 - 0
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*Façonner l’avenir
MESSAGE DU PRÉSIDENT 2
1 DESCRIPTION
DES ACTIVITÉS DU GROUPE
Secteur Thermal Power
RFA 5
6
5 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE189
Rapport du Président
du Conseil d’administration RFA 190
Secteur Renewable Power 22 Comité exécutif 231
Secteur Grid 34 Rapport des Commissaires aux comptes
établi en application de l’article L. 225‑235
Secteur Transport 48
du Code de commerce sur le rapport
du Président du Conseil d’administration
de la société ALSTOM RFA
2
232
RAPPORT DE GESTION Intérêt des dirigeants et salariés dans le capital 233
SUR LES RÉSULTATS Conventions et engagements réglementés 243
FINANCIERS CONSOLIDÉS Commissaires aux comptes RFA 243
EXERCICE 2013/14 RFA 61
6
Faits marquants de l’exercice 2013/14 62
Données chiffrées consolidées 66
DÉVELOPPEMENT DURABLE 245
Perspectives 67 Politique de développement durable
et responsabilité sociale du Groupe 246
Événements postérieurs à la clôture 67
Performance environnementale 263
Analyse sectorielle 68
Performance sociale 273
Revue opérationnelle et financière 77
Relations avec les parties prenantes externes 290
Méthodologie 298
3
Synthèse des indicateurs/chiffres clés 2013/14 299
INFORMATION FINANCIÈRE RFA 85
Rapport de l’un des Commissaires aux comptes,
États financiers consolidés 86
désigné organisme tiers indépendant,
Comptes sociaux 151 sur les informations sociales,
environnementales et sociétales consolidées
figurant dans le rapport de gestion 302
7
et aux activités du Groupe 174
Risques opérationnels 177 INFORMATIONS
Risques liés aux marchés financiers 179 COMPLÉMENTAIRES 307
Risques liés aux acquisitions, cessions Information sur le Groupe et la société mère 308
et autres opérations de croissance externe 182 Information sur le capital social RFA 314
Risques juridiques et fiscaux 183 Organigramme simplifié 326
Risques liés à l’environnement, Information sur le Rapport financier annuel 327
la santé et la sécurité 185 RFA
Information sur le Document de Référence 328
Assurances 186
Table de concordance 329
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
Société anonyme au capital de € 2 162 726 538
3, avenue André Malraux • 92300 Levallois-Perret • RCS : 389 058 447 Nanterre
Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 20 mai 2014,
conformément à l’article 212-13 de son règlement général.
Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière
s’il est complété par note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers.
Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires.
Le présent Document de Référence intègre tous les éléments du Rapport Financier Annuel mentionnés à l’article L. 451-1-2
du Code monétaire et financier ainsi qu’à l’article 222-3 du Règlement Général de l’Autorité des marchés financiers.
Une table de concordance figure en page 329.
Des exemplaires du présent Document de Référence sont disponibles sans frais sur notre site :
www.alstom.com.
En avril 2014, Alstom a annoncé que General Electric (GE) avait fait une offre ferme pour acquérir les activités Energie du Groupe,
couvrant les secteurs Thermal Power, Renewable Power et Grid, ainsi que les services centraux et partagés.
Aux termes de cette offre et si ce projet était mené à bien, Alstom se concentrerait sur ses activités dans le domaine du transport,
dont il est un leader mondial. Patrick Kron, Président-Directeur Général, après avoir commenté l’exercice 2013/14, explique les
raisons (*) qui justifient une opération ayant pour but d’assurer l’avenir des activités et des collaborateurs d’Alstom.
Comment caractérisez-vous les résultats Reflet de la bonne exécution de nos contrats, le chiffre d’affaires a
de l’exercice 2013/14 ? augmenté de 4 % à structure et taux de change comparables, grâce à
Nos prises de commandes ont été inférieures à celles de 2012/13, dans des ventes en hausse dans Renewable Power, Grid et Transport, tandis
un contexte économique peu favorable. Il faut rappeler par exemple que celles de Thermal Power sont restées stables.
que le marché mondial des centrales thermiques neuves est tombé de
Alstom a poursuivi des programmes de réduction de coûts
260 gigawatts en 2008 à moins de 150 gigawatts en 2013.
lors de ce dernier exercice. Est-ce que ces efforts ont eu
Si Thermal Power a subi les conséquences de ce marché difficile sur un impact sur votre politique d’investissements ?
les équipements neufs, il a finalement enregistré des commandes pour Non seulement nous avons poursuivi ces efforts, mais nous les avons
11 turbines à gaz conformément a ses prévisions et réussi une nouvelle intensifiés. C’est l’objet de notre plan d’amélioration de la performance,
fois à enregistrer un niveau élevé de contrats de services, qui ont intitulé Dedicated to Excellence (d2e), qui nous a permis de réaliser plus
représenté plus de la moitié des commandes du Secteur. de 500 millions d’euros d’économies en mars 2014 par rapport à la
Renewable Power a réalisé une bonne performance commerciale avec base de coûts 2012/13 grâce aux efforts conjugués des Secteurs et des
des prises de commandes de 2,6 milliards d’euros, tant dans le domaine services centraux.
hydroélectrique que sur le marché de l’éolien. Dans le même temps, nous avons poursuivi les investissements
Grid a enregistré des commandes à hauteur de 3,5 milliards d’euros, nécessaires pour élargir et renforcer notre appareil industriel avec des
niveau stable par rapport à l’exercice précédent si l’on ne prend pas en dépenses de 565 millions d’euros; celles ci ont par exemple permis
compte les deux contrats HVDC d’une taille exceptionnelle signés sur de créer à Tianjin, en Chine, la plus grande usine d’équipements
2012/13 en Inde et en Allemagne. hydroélectriques du Groupe ou d’engager la construction de la première
chaîne de production de tramways pour l’Amérique du sud, que va
Quant à Transport, le Secteur a enregistré à nouveau un fort niveau
installer Transport sur le site de Taubaté au Brésil. Nous avons consacré
de commandes, à 6,4 milliards d’euros. Des succès majeurs ont été
à la R&D environ 730 millions d’euros avec par exemple chez Grid le
remportés en Arabie Saoudite avec un projet de métro clé en main, en
lancement d’une solution de stockage d’énergie qui permet d’optimiser
France avec des trains régionaux, et au Chili avec la modernisation du
l’équilibrage des réseaux électriques, ou chez Transport, celui d’Axonis, un
réseau de métro de Santiago.
système de métro clé en main pour les villes à forte densité démographique.
Vous décrivez une situation qui est somme toute plutôt Dans l’hydro-électricité, Alstom est un acteur mondial de premier plan
yy
bonne pour Alstom. Pourquoi envisager dans ces tandis que GE n’y est pas présent.
conditions la cession des activités Energie du Groupe ? Dans la transmission d’électricité, Alstom et GE sont complémentaires
yy
L’avenir à court terme d’Alstom n’est pas menacé mais ma responsabilité tant au plan des produits et solutions qu’au plan géographique.
d’industriel est de relever les défis stratégiques qui attendent Alstom et
Cette offre répond donc bien aux défis stratégiques que j’ai mentionnés.
de préparer le futur. Ma préoccupation, mon objectif, c’est de donner un
Comme cela a été précisé, le processus engagé prévoit un examen de
avenir à chacune des activités et aux salariés d’Alstom.
l’offre par le Conseil d’Administration, et en cas de recommandation
Pourquoi réaliser une telle opération maintenant ? Parce que dans positive, il sera procédé à l’information-consultation des instances
le secteur de l’énergie plus qu’ailleurs, les marchés connaissent des représentatives du personnel d’Alstom qui est un préalable à un accord
changements structurels. Le marché européen est en baisse et sous définitif. La réalisation de l’opération serait sujette aux autorisations
pression. A cela s’ajoutent les besoins croissants de financement des réglementaires et concurrentielles usuelles, ainsi qu’à l’approbation des
clients, alors que s’intensifie la concurrence d’acteurs asiatiques, qui actionnaires. Il faut également rappeler que le Conseil d’Administration
s’appuient sur un marché domestique considérable et bénéficient d’un conserve la possibilité de répondre à des offres non sollicitées qui
soutien financier massif. pourraient conduire à une meilleure offre pour Alstom.
Face à cette situation sur les marchés de l’énergie, Alstom n’a pas
Si le projet de cession des activités Energie était
la taille critique dans ces domaines et ne pourra pas rester seul, car
mené à bien, Alstom se recentrerait sur le ferroviaire.
cela constituerait un choix incertain et risqué pour l’avenir. L’offre de
Est-ce que la société aura la taille critique pour affronter
GE permet de répondre à ces enjeux stratégiques en adossant nos
la concurrence de grands groupes ?
activités à un acteur mondial doté des moyens nécessaires pour investir
Alstom Transport est déjà un leader mondial, avec 28 000 employés, près
fortement en R&D et accompagner les clients partout dans le monde.
de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et un carnet de commandes
Les portefeuilles des deux groupes dans l’énergie présentent ainsi des
correspondant à environ 4 années d’activité. Le Secteur dispose du
complémentarités quasi parfaites.
plus large portefeuille de l’industrie ferroviaire sur un marché porteur,
Dans l’énergie thermique, Alstom et GE ont des offres complémentaires
yy tiré par la progression de l’urbanisation dans le monde et la montée
dans les technologies de turbines à vapeur et de turbines à gaz. des préoccupations pour l’environnement. Ce bon positionnement
Dans les activités de Service, le large portefeuille de produits d’Alstom
yy commercial, technologique et industriel est illustré par le contrat pour
se combine parfaitement avec la présence mondiale de GE. des trains de banlieue récemment remporté en Afrique du sud pour un
Dans l’éolien, Alstom a une taille modeste dans l’éolien onshore
yy montant de 4 milliards d’euros, le plus important de l’histoire d’Alstom.
avec une offre performante sur l’éolien offshore tandis que GE est Enfin, si la transaction sur l’énergie se faisait, Alstom Transport aurait
davantage axé sur l’éolien onshore. la solidité financière nécessaire pour financer sa croissance et saisir des
opportunités d’acquisitions.
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
Le marché des nouvelles centrales à charbon a globalement progressé Dans les années à venir, le marché des nouvelles centrales devrait être
par rapport à 2012, grâce aux commandes de la Chine, tandis que l’Inde soutenu par la demande de centrales à gaz. Les investissements dans de
est toujours pénalisée par une situation économique moins favorable et
un accès problématique aux combustibles. En dehors de l’Asie, le marché
des centrales à vapeur est resté à un niveau modeste, à l’exception d’un
nouvelles centrales nucléaires devraient reprendre progressivement dans
un certain nombre de pays. Quant aux nouvelles centrales à vapeur, si les
investissements s’annoncent modérés à l’échelle mondiale, ils devraient
1
marché résistant au Moyen-Orient et en Afrique. cependant toujours représenter une part significative du marché
thermique mondial, l’Asie et le Moyen-Orient ayant encore besoin de
Après un déclin de près de 20 % en 2012 par rapport à l’année précédente,
renforcer leurs capacités.
le marché mondial des centrales à gaz s’est plutôt stabilisé en 2013. Une
part significative de la demande s’est déplacée vers la Chine et l’Asie du
Sud-Est, malgré le prix élevé du gaz dans ces régions (source : Alstom).
Russie et CEI
Europe
Amérique
du Nord
Chine
Centrales à gaz
Inde
Centrales à vapeur conventionnelles
Centrales nucléaires
Afrique/
Renouvelables Moyen-Orient Asie
Amérique
Latine
Source : Alstom
Les facteurs de croissance du marché des services restent solides, pays matures, compte tenu des réglementations de plus en plus strictes
notamment en Europe et en Amérique du Nord, le vieillissement de et du vieillissement de la base installée. Sur les marchés émergents,
la base installée ayant renforcé les besoins de maintenance régulière, comme la Chine, l’Inde, le reste de l’Asie et le Moyen-Orient, le
de prolongation de la durée de vie et d’amélioration des performances. développement de la base installée des centrales favorisera la croissance
Le marché des produits liés à la protection de l’environnement et aux progressive du marché des services.
réhabilitations devrait être porteur de nombreuses opportunités dans les
Chine
Océanie
Inde
Asie
Amérique Latine
Amérique du Nord
Afrique et Moyen-Orient
Russie et CEI
Europe
1
Facteurs de croissance du marché La croissance des marchés émergents a ralenti en 2013. Bien que plus
faible que prévu en Chine, en Inde et en Amérique latine, la croissance
Croissance économique est restée soutenue, dans une fourchette de 3 à 8 %. Dans la plupart
des BRICS, les politiques publiques auront tendance à stimuler la
Le développement économique suscitant la consommation d’électricité,
consommation intérieure, ce qui aura pour effet d’augmenter la demande
il existe une corrélation, en particulier dans les marchés émergents, entre
d’électricité dans les secteurs résidentiels et commerciaux, compensant
consommation énergétique et Produit Intérieur Brut (PIB).
ainsi le ralentissement de la croissance dans le secteur industriel. L’accès
Dans les pays matures, l’intensité énergétique, à savoir le rapport aux financements au niveau mondial pourrait aussi devenir plus difficile
entre consommation d’électricité et PIB, baisse progressivement pour tandis que la réserve fédérale américaine réduit la taille de son programme
deux raisons : ces économies reposent davantage sur les services et de rachat d’obligations, ce qui pourrait à court terme affecter les
elles mettent l’accent sur l’efficacité énergétique. Après la baisse de la investissements d’infrastructures dans les marchés émergents. On observe
consommation d’électricité en 2009 principalement due à la récession cependant des opportunités intéressantes à court terme au Moyen-Orient,
économique, suivie d’une reprise l’année suivante, la plupart des régions en Afrique, en Europe de l’Est, en Eurasie et en Turquie. En ce qui concerne
ont enregistré un ralentissement prolongé du PIB. Sur une note plus les perspectives à plus long terme, la production d’électricité dans la
positive, le marché américain a amorcé une reprise en 2013. plupart de l’Asie devrait continuer à fortement augmenter, avec l’Inde qui
reste l’un des marchés à plus fort potentiel.
E-cons
(base juin 2008)
150
145
140
135
Crise
130
financière
125
120 Chine
115 Inde
110 Brésil
105
Russie
100
95 États-Unis
90 Europe
85 Japon
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : Alstom
Base installée : le vieillissement des centrales centrales atteignant l’âge de cessation d’activité continuera à alimenter
La demande de réhabilitation et de modernisation devrait être stimulée le marché de l’entretien et de la réhabilitation. En effet, les électriciens
par le vieillissement des centrales existantes, le prix élevé des combustibles chercheront à remplacer des composants pour maintenir leurs capacités
et le durcissement des réglementations environnementales. Au cours des de production, ou en profiteront pour les augmenter afin de répondre à
dernières années, la demande de maintenance et de réhabilitation a été la hausse de la demande électrique. Parallèlement, certains producteurs
renforcée par une tendance générale chez les producteurs d’électricité européens ont annoncé la fermeture provisoire de certains de leurs actifs
à rechercher un meilleur rendement, réduire les coûts d’exploitation et les plus anciens et les moins compétitifs.
prolonger la durée de vie des centrales existantes. Le nombre croissant de
1
BASE INSTALLÉE 5 655 GW (2013)
Âge
50
40
Principale
fenêtre de
30
réhabilitation
Europe
Russie et CEI Centrales à vapeur
Afrique et Moyen-Orient 20 Centrales nucléaires
Amérique du Nord Centrales à gaz à cycle combiné
Amérique Latine Centrales à gaz en cycle ouvert
Asie (excl. Chine et Inde) Centrales hydroélectriques
Inde 10 Éolien
Océanie Solaire PV
Chine Autres
GW 0 GW
300 200 100 0 0 100 200 300
Source : Alstom
Préoccupations environnementales en 2015. Celui-ci devrait consolider les engagements pris par les
Dans toutes les régions du monde, les préoccupations environnementales principaux émetteurs de gaz à effet de serre dans le cadre de l’Accord de
soulignent la nécessité de réduire le niveau d’émissions et la consommation Copenhague en 2009.
d’eau des centrales existantes et futures. Un changement radical des Les pays responsables de 67 % des émissions mondiales ont désormais
comportements est visible. Associés à un prix des combustibles fossiles mis en œuvre une législation ou des stratégies climatiques. Il sera
qui devrait rester élevé dans les prochaines décennies – l’Amérique nécessaire de prendre davantage de mesures et d’effectuer des coupes
du Nord exceptée – ces facteurs contribuent à l’augmentation de la plus drastiques à partir de 2020 si l’on souhaite limiter la hausse de la
demande d’amélioration de l’efficacité des centrales. Cette évolution température à 2 °C. En 2013, COP19 avait proposé une feuille de route
aura des répercussions à long terme dans l’ensemble du monde, mais à en préparation de l’accord 2015 qui devait être négociée au COP20 de
des rythmes différents. Lima en 2014 et finalisée au COP21. Il sera nécessaire d’aborder des
engagements sur les réductions ultérieures des émissions, les mesures
ÉMISSIONS DE CO2 DUES À LA COMBUSTION DE COMBUSTIBLES à prendre pour « décarboner » l’ensemble des secteurs économiques
FOSSILES mondiaux, et le soutien apporté au Fonds Vert pour le Climat (FVC).
Alstom a défini une approche innovante et efficace pour évaluer l’impact
de son offre sur la réduction effective des émissions de CO2 à partir de
ses équipements en service sur les sites de ses clients. La méthodologie
37 % Industrie utilisée et les résultats des études sont analysés en détail dans le
41 % Production d’éléctricité chapitre 6 sur le développement durable.
Réglementations
22 % Transport Les réglementations en vigueur dans les différents pays sont à la fois
source d’incertitudes et d’opportunités pour le marché des centrales
Source : AIE – World Energy Outlook 2013
thermiques. L’un des exemples les plus frappants est l’attention portée au
gaz naturel, au gaz de schiste et aux énergies renouvelables sur le marché
américain, ce qui devrait freiner ultérieurement les investissements liés
Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental à la production d’électricité à partir du charbon. Par contre, les pays
sur l’évolution du climat (GIEC), publié en 2013, a mis l’accent sur le émergents continuent de s’intéresser à l’énergie thermique dans l’objectif
changement climatique provoqué par l’homme et les risques croissants de soutenir leur croissance. Ces réglementations, ainsi que l’accès aux
qu’il représente pour l’environnement pour la santé et le bien-être combustibles, comme la disponibilité du gaz non conventionnel, joueront
humain. La Convention cadre des Nations unies sur les changements un rôle clé dans le mix énergétique de chaque pays.
climatiques (CCNUCC) travaille sur un nouvel accord international
en vue de la conférence des parties (COP21) qui se tiendra à Paris
1
En parallèle de l’importance d’une décarbonisation de l’industrie, Dans le reste du monde, la mise en œuvre de réglementations plus
les réglementations environnementales au niveau international ont contraignantes s’est accélérée. En Chine, le ministère de la protection
tendance à devenir plus contraignantes, notamment pour les substances de l’environnement a émis de nouvelles normes sur le contrôle
polluantes classiques comme les dioxydes de soufre et oxydes d’azote, des émissions des centrales thermiques nouvelles et existantes, ce
les particules en suspension et le mercure. L’Europe et les États-Unis ont qui stimule la demande de systèmes de contrôle environnemental
déjà adopté des réglementations visant à stimuler les investissements et d’équipements de production d’énergie plus efficaces. Avec un
dans des équipements de contrôle de l’environnement pour les centrales délai de mise en application fixé au 1er juillet 2014, ces nouvelles
existantes. En Europe, la directive de l’Union européenne sur les grandes règlementations, en vigueur depuis le 1er janvier 2012, imposent des
installations de combustion (LCPD), qui vise à réduire l’acidification, limites plus strictes sur les émissions de particules en suspension, le
l’ozone troposphérique et les particules en suspension en contrôlant dioxyde de soufre (SO2) et l’oxyde d’azote et fixent de nouvelles limites
les émissions de dioxyde de soufre, d’oxydes d’azote et de poussières pour les émissions de mercure et d’autres composés chimiques. Des
rejetées par les centrales à combustion de grande taille, a été transposée règles plus strictes voient également le jour en Inde, comme l’illustrent
dans la directive sur les émissions industrielles (IED), et assortie de les réglementations sur les émissions de particules en suspension qui
six autres textes législatifs européens sur les émissions industrielles. ont été récemment renforcées. Une tendance similaire apparaît dans la
La directive IED, associée aux documents de référence sur les meilleures plupart des économies émergentes, où l’introduction et la mise en œuvre
techniques disponibles (BREF), continue de faire progresser la demande des règlementations environnementales avancent à un rythme plus lent,
d’installation de systèmes de contrôle de la qualité de l’air dans les sachant que l’enjeu principal reste l’adéquation de l’approvisionnement
centrales thermiques nouvelles et existantes. en électricité. Ces pays représentent cependant un potentiel immense
Aux États-Unis, l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) a pour les années à venir.
déployé les premières normes fédérales Mercury and Air Toxic Standards Même si une vague de mise à niveau et de modernisation est inévitable
(MATS) qui visent à contrôler la teneur en mercure, gaz acides, particules (rendue nécessaire par la mise en application des nouvelles normes), la
en suspension, dioxines et furanes. Ces normes sont porteuses taille et l’importance de ces interventions devraient considérablement
d’opportunités pour le marché de la modernisation des systèmes de varier selon les pays.
contrôle de la qualité de l’air. D’autres règlementations sont proposées,
telles que les NPDES (Effluent Guidelines for the Steam Electric Power
Generating Category), qui règlementeraient l’évacuation des eaux usées
pour les centrales thermiques nouvelles et existantes.
POSITION CONCURRENTIELLE
Dans toutes ses activités, le Secteur Thermal Power occupe des positions leaders du marché de l’énergie nucléaire STG, avec une part de marché
solides. en Chine cumulée de plus de 40 % en 2013. Les autres acteurs-clés
du marché sont Shanghai Electric, TurboMachine et Toshiba (source :
Sur le marché des centrales à vapeur et à gaz (turbines à gaz et à vapeur,
Alstom).
alternateurs, chaudières, systèmes de contrôle d’émissions), Thermal
Power compte parmi les acteurs majeurs du marché mondial, aux Pour avoir équipé environ 25 % du parc mondial (turbines à gaz et à
côtés d’Occidentaux comme General Electric ou Siemens, de Japonais vapeur, alternateurs, chaudières, systèmes de contrôle de la qualité
comme Mitsubishi Heavy Industries ou Toshiba, ou d’autres concurrents de l’air, équipements auxiliaires, instrumentation et contrôle), Alstom
asiatiques comme Doosan Heavy Industries en Corée du Sud, Shanghai possède l’expérience et l’offre requises pour répondre aux besoins de
Electric, Harbin Electric et Dongfang Electric en Chine et BHEL en Inde. ses clients pendant tout le cycle de vie de leurs centrales et assurer leur
compétitivité dans un marché en perpétuelle évolution. Sur le marché
Dans le marché nucléaire des îlots conventionnels intégrés, Alstom a
des services, Alstom est généralement en concurrence avec d’autres
gagné plus de 30 % des commandes mondiales au cours des dix dernières
fabricants d’équipements (Woodgroup/Siemens), des prestataires de
années, grâce à sa technologie de turboalternateurs (Steam Turbine
services indépendants (Turbocare) et de nombreuses entreprises locales.
Generator ou STG). Alstom et son partenaire chinois Dongfang restent
STRATÉGIE
La stratégie de Thermal Power s’articule autour de trois axes : la Développer le service à destination
croissance, la technologie et le programme « Dedicated to Excellence », de la base installée
visant l’excellence opérationnelle.
De par sa large base installée d’équipements, le Secteur est au cœur des
solutions de services et de réhabilitation pour les producteurs d’électricité.
Croissance Pour soutenir sa croissance, Thermal Power s’est fixé pour priorités de
Pour soutenir sa croissance, Thermal Power a défini cinq objectifs : servir la totalité des équipements fournis par Alstom, d’enrichir l’offre
de services proposés à ses clients pour les aider à optimiser la valeur de
leurs équipements, et d’étendre ses services d’assistance à des clients
dont les équipements ne sont pas fournis par Alstom.
Dynamiser les ventes de composants à destination En matière de technologie de captage et de stockage de CO2, la priorité
du secteur énergétique et de l’industrie va au développement sélectif de nouvelles applications à destination des
1
OFFRE
L’offre de Thermal Power s’appuie sur une connaissance approfondie conseil, recommandations et support : analyse des émissions et
yy
des marchés de la production d’électricité et des besoins de ses clients. des performances, services techniques, formation, surveillance et
La durabilité énergétique est l’une des principales problématiques diagnostic ;
auxquelles la société doit faire face aujourd’hui. On attend désormais solutions de réduction des émissions, amélioration des performances
yy
des pouvoirs publics et des producteurs d’électricité qu’ils fournissent et de la flexibilité : modernisation, réhabilitation, mise à niveau et
une énergie plus abordable, respectueuse de l’environnement et stable. prolongation de la durée de vie ;
Alstom propose des solutions du plus haut niveau de qualité pour
mise en place et entretien sur site : gestion des arrêts de tranche,
yy
permettre à ses clients de répondre aux défis de la durabilité énergétique
réparations sur site, montage, mise en service, construction et
et de tirer le meilleur parti possible de leurs actifs tout au long de leur
supervision ;
durée de vie en :
pièces détachées, pièces optimisées, réparations de composants et
yy
diminuant le coût de production d’électricité pour garantir la
yy
reconditionnement.
compétitivité des installations ;
Grâce aux technologies liées aux centrales électriques, Thermal Power
réduisant l’empreinte environnementale de ces installations pour les
yy
fournit également des solutions et des équipements utilisés dans
rendre plus respectueuses de l’environnement ;
certaines applications industrielles hors secteur énergétique.
gagnant en flexibilité et en fiabilité pour que ces installations :
yy
s’adaptent aux fluctuations des marchés de l’électricité et des
Présence internationale
combustibles, Avec des unités dans plus de 70 pays, le Secteur Thermal Power est
présent dans toutes les différentes régions du monde et dispose d’une
génèrent la quantité d’électricité requise avec un maximum de
solide base industrielle internationale. Les développements récents de
disponibilité, de fiabilité et de facilité de maintenance.
cette dernière incluent :
Ces trois leviers guident la stratégie de développement du portefeuille de
en Inde, un site de production de turbines à vapeur et d’alternateurs
yy
produits de Thermal Power.
est en construction en partenariat avec Bharat Forge ;
Le Secteur Thermal Power offre des solutions conçues pour les nouvelles
en Russie, le site d’une nouvelle usine d’assemblage de turbines-
yy
centrales :
alternateurs à vapeur pour centrales nucléaires a été choisi dans le
centrales intégrées : centrales à vapeur, centrales à cycle combiné ;
yy cadre d’un partenariat avec AtomEnergoMash ;
solutions intégrées : îlots électriques, ajout d’un cycle vapeur ;
yy en Arabie Saoudite, le Secteur a ouvert un nouvel atelier de services à
yy
équipements indépendants : turbines à vapeur, alternateurs,
yy la pointe de la technologie à Rabigh. Cet atelier assure la rénovation
chaudières, turbines à gaz, générateurs de vapeur à récupération des composants des turbines à gaz, ainsi que l’inspection et la
de chaleur, systèmes de contrôle des émissions, éléments auxiliaires réparation d’une vaste gamme de pièces d’équipement de centrales.
de chaudière, notamment des systèmes de préchauffage d’air, des De plus, Alstom et Arabian Bemco Contracting Co. Ltd ont signé un
pulvérisateurs et des broyeurs de charbon et de minerai, systèmes de accord en vue de la création d’une joint-venture (JV) appelée Alstom
captage et de stockage de CO2 ; Arabia Power Factory Ltd, dont l’objet est l’ouverture d’une usine
ultramoderne de fabrication de composants pour centrales dans le
solutions d’automatisation et de contrôle pour équipements et
yy
royaume ;
centrales.
au Vietnam, Alstom et EVN travaillent au sein d’un atelier commun
yy
Pour garantir la compétitivité des centrales de ses clients sur l’ensemble qui fournit des services de rénovation de turbines à gaz aux clients
de leur cycle de vie, le Secteur propose également une gamme complète d’EVN et à l’export.
de services, tant pour ses propres produits que pour ceux d’autres
fabricants d’équipements, incluant :
gestion des centrales : contrats de service sur mesure, notamment
yy
pour l’exploitation et la maintenance des centrales pendant l’ensemble
de leur cycle de vie ;
1
Europe
Amérique du Nord
Asie
Moyen-Orient
Thermal Power est également actif sur tous les continents avec des Fort de ses nombreuses références et de sa maîtrise de la technologie lui
centres d’ingénierie et/ou des centres R&D répartis sur plus de 50 sites. permettant de fournir les équipements clés d’une centrale à gaz, Alstom
est en mesure d’identifier rapidement la configuration la plus appropriée
Avec un réseau de plus de 200 sites et plus de 30 centres d’expertise
et de proposer des solutions éprouvées.
technique dans 70 pays, Thermal Power bénéficie d’un solide réseau de
services sur site partout dans le monde.
Solutions intégrées
Gaz Actuellement, lorsqu’il est nécessaire de construire rapidement des
installations de production d’électricité, et/ou pour une production
Centrale à cycle simple ou combiné couvrant les pointes de consommation, la technologie généralement
retenue est celle des turbines à gaz à cycle simple. Pour répondre aux
Alstom possède une expérience et un savoir-faire importants pour
différents besoins des clients, Alstom propose des centrales à cycle
réaliser des projets de centrales à gaz, à cycle simple ou combiné,
simple de référence, avec un haut degré de personnalisation.
reposant sur ses technologies de turbines à gaz et de tous les autres
composants clés d’une centrale. Les centrales à gaz Alstom sont conçues Pour les clients souhaitant disposer de capacités de production
pour s’adapter à différents environnements et niveaux d’exploitation et d’électricité flexibles, efficaces et compétitives, Alstom propose des
pour fonctionner en charge normale ou en charge partielle, ainsi qu’avec centrales à cycle combiné conçues pour réduire les délais d’installation
des cycles journaliers (arrêt/démarrage). et assurer les meilleurs résultats en termes de performance, de réduction
des émissions et de flexibilité opérationnelle, quel que soit le combustible.
Les centrales de référence développées par Alstom s’adaptent aux
conditions particulières des différents sites.
Les centrales à cycle combiné d’Alstom offrent notamment des solutions
adaptées aux industries les plus consommatrices d’énergie comme la
métallurgie (acier et aluminium).
Les compétences et références d’Alstom dans ce domaine incluent
également la conversion de centrales à cycle simple en centrales à cycle
combiné (ajout de cycle vapeur), ainsi que la conversion de centrales à
vapeur en centrales à cycle combiné (rééquipement énergétique).
Alstom travaille également pour proposer à ses clients des solutions
hybrides. Les turbines à gaz Alstom présentent l’avantage d’être
suffisamment flexibles pour fonctionner en base ou à charge partielle,
ce qui permet d’intégrer l’énergie solaire en toute fluidité et de proposer
un cycle combiné solaire et gaz.
Quelle que soit la configuration, ces centrales sont conçues pour assurer
une flexibilité optimale d’exploitation et un rendement élevé, tout en La vapeur générée par des solutions à base de tour à concentration
minimisant l’impact environnemental. Les centrales Alstom livrées à solaire, qui atteint des niveaux de température et de pression élevés,
ce jour ont été conçues et optimisées pour diverses applications, dont peut alimenter directement une turbine à gaz et optimiser le rendement
la cogénération, le chauffage urbain, le déssalement ainsi que des de centrales à cycle combiné solaire et gaz intégré.
applications industrielles dédiées à la métallurgie (acier et aluminium).
1
Produits Vapeur
Turbines à gaz
Centrales à charbon et à fioul
Les turbines à gaz d’Alstom sont adaptées aux applications simples,
combinées et/ou de cogénération dans le monde entier. Elles offrent Avec plus d’un siècle d’expérience dans la construction de centrales à
une excellente performance avec de faibles émissions et une flexibilité charbon, Alstom dispose de l’expertise, du savoir-faire technologique et
opérationnelle quel que soit le combustible. du portefeuille de produits nécessaires pour répondre aux besoins de ses
clients. Le Groupe offre des solutions totalement intégrées garantissant
Avec près de 1 500 turbines à gaz installées dans le monde entier, un degré élevé de performance et de fiabilité, tout en respectant
Alstom fournit des équipements à la technologie innovante et éprouvée l’environnement.
qui assurent :
une plus grande flexibilité d’exploitation, pour faire face au
yy 1
développement de la production d’énergie de sources renouvelables ;
2
une efficacité et une puissance accrues en base ou à charge partielle ;
yy 4 7
des taux d’émissions plus faibles.
yy
Les turbines à gaz Alstom couvrent une gamme de puissance de 113 MW 3
à plus de 320 MW : 1 Charbon
2 Chaudière 5
GT26 (> 325 MW) pour 50 Hz ;
yy
3 Système de combustion
GT24 (> 230 MW) pour 60 Hz ;
yy 4 Système de dénitrification 6
GT13E2 (> 200 MW) pour 50 Hz ;
yy 5 Collecteur de poussières
6 Système de désulfuration
GT11N2 (> 113 MW) pour 50 Hz et (> 115 MW) pour 60 Hz
yy 7 Turbine à vapeur et alternateur
(également disponible en version GT11N2LBtu pour des combustibles
à faible valeur calorifique comme le gaz de hauts fourneaux).
Turbines à vapeur Alstom a la plus large base installée internationale, avec environ 30 %
Dans les centrales à cycle combiné, les turbines à vapeur Alstom des chaudières vendues dans le monde qui reposent sur la technologie
améliorent le cycle de récupération de chaleur et garantissent une Alstom, soit l’équivalent de plus de 850 GW de capacité installée
flexibilité opérationnelle optimale : (source : Alstom). Alstom dispose d’une expertise inégalée à la fois
dans le domaine des chaudières vapeur sous-critiques, supercritiques
STF30C : (150-400 MW) ;
yy et ultra-supercritiques, et en matière de production de vapeur à partir
STF15C : (100-250 MW).
yy de toute la gamme de combustibles, y compris tous types de charbon,
pétrole et biomasse. Alstom a mis au point des systèmes d’alimentation
Turboalternateurs pour chaudières à combustion en suspension et lit fluidisé garantissant
Alstom fournit une gamme complète de turboalternateurs reposant sur une haute efficacité énergétique et un faible taux d’émissions. Le Secteur
des technologies de pointe pour les centrales à gaz à cycle simple et à n’a de cesse d’améliorer ses technologies pour renforcer l’efficacité et
cycle combiné. la fiabilité des centrales, tout en réduisant leur production d’émissions
TOPGAS™ : pour des gammes de puissance de 300 MW à 710 MW à
yy comme l’oxyde d’azote (NOX), le dioxyde de soufre (SO2), les particules
50 Hz et de 250 MW à 450 MW à 60 Hz. et les gaz à effet de serre.
TOPAIR™ : pour des gammes de puissance de 150 MW à 400 MW à
yy Alstom fabrique, fournit, installe et assure la maintenance d’ensembles
50 Hz et de 90 MW à 3 11 MW à 60 Hz. Chef de file de la technologie turbine-alternateur à vapeur d’une capacité allant de 15 à 1 200 MW.
à refroidissement par air, Alstom a mis au point TOPAIR™, un Le parc actuel du Groupe représente plus de 20 % de la capacité mondiale
turboalternateur refroidi par air à la fois simple, solide et extrêmement des turbines à vapeur installées dans le monde (source : Alstom).
fiable qui permet à ses clients de réduire le coût de cycle de leurs Les solutions proposées pour produire de l’énergie vont des turbines à
installations. contre-pression ou à condensation, avec et sans extraction de vapeur
TOPACK™ : pour des gammes de puissance de 40 MW à 165 MW à
yy réglée, configurées pour une large gamme de centrales thermiques, et
50 Hz et de 40 MW à 110 MW à 60 Hz. notamment les centrales à vapeur, à cycle combiné, ou à cogénération,
ainsi que les installations à énergies renouvelables telles que les centrales
Ces turboalternateurs sont le fruit d’une recherche constante CSP (énergie solaire à concentration).
d’amélioration qui a repoussé les limites de la capacité de production
d’énergie tout en optimisant l’efficacité. Ils se caractérisent notamment Solutions intégrées
par leur simplicité d’exploitation et leur facilité de maintenance.
Le concept Plant Integrator™ d’Alstom repose sur des solutions
Générateurs de vapeur à récupération de chaleur éprouvées, conçues pour répondre aux besoins propres à chaque client.
La large gamme de générateurs de vapeur à récupération de chaleur proposée Alstom propose également une gamme complète de solutions intégrées
par Alstom assure d’excellentes performances au cours du cycle opérationnel, et flexibles, pour toutes les puissances de production énergétique
la maîtrise des coûts de construction et un rendement d’exploitation optimal. requises. Les centrales à vapeur peuvent fonctionner efficacement dans
Fort de la production et de la livraison de plus de 750 générateurs de vapeur une configuration simple ou mixte, et avec différents types de chaudières.
à récupération de chaleur (à ballon ou à circulation forcée) couplées à des
turbines à gaz de 50 MW et plus, le Groupe possède une expérience inégalée
dans ce domaine (source : Alstom).
1
Alstom dispose d’une vaste gamme de chaudières et d’équipements
et mise en service des installations. associés à haute performance, adaptés à de multiples combustibles, et
qui assurent une exploitation à la fois efficace, fiable et flexible, tout
en limitant les émissions. Cette gamme d’équipements comprend
notamment :
Tous les composants clés d’une centrale sont des solutions développées
en interne par Alstom. Ils garantissent des performances optimales des chaudières à lit fluidisé circulant jusqu’à 660 MW, avec des cycles
yy
pour tous les cycles de vapeur, depuis 100 MW jusqu’aux plus grandes vapeur ultra-supercritiques très efficaces pour une large gamme de
centrales aujourd’hui en service. Son expertise unique des technologies combustibles difficiles à brûler et à faible pouvoir calorifique. En 2013,
ultra-supercritiques permet d’accroître significativement le rendement une nouvelle chaudière à lit fluidisé circulant de grandes dimensions
des centrales. En outre, Alstom est l’un des premiers fournisseurs de (jusqu’à 660 MW) a été inaugurée. Elle permet aux clients d’Alstom
systèmes de contrôle de la qualité de l’air qui réduisent considérablement de brûler des combustibles très difficiles (tels que les schistes
l’impact environnemental des centrales. Enfin, les nouvelles centrales bitumineux) avec un rendement élevé (paramètres de génération de
à vapeur Alstom peuvent désormais être conçues pour être prêtes au vapeur ultra-supercritiques) ;
captage du CO2.
des chaudières à gaz et au fioul, jusqu’à 800 MW ;
yy
En 2013/14, Alstom a complété son portefeuille d’offres avec le des éléments auxiliaires de chaudière, notamment des systèmes de
yy
pack énergétique intégré (Integrated Power Package ou i.PP), préchauffage d’air et des broyeurs de charbon intégrés à une solution
visant à répondre aux besoins de clients EPC qui s’approvisionnent de chaudière ou proposés comme composants indépendants.
traditionnellement uniquement en composants.
Le savoir-faire technologique et l’expérience d’Alstom dans le domaine
Produits des chaudières et des systèmes d’alimentation permettent d’assurer la
combustion propre de tous les combustibles. Le Groupe a ainsi mis au
Turbines à vapeur de grande puissance point une famille de systèmes de combustion avec brûleur à chauffe
Alstom dispose d’un vaste portefeuille de turbines à vapeur qui assurent tangentielle et faible émission d’oxyde d’azote (NOX), capables de
une exploitation à la fois efficace, fiable et flexible pour toutes les réduire significativement les émissions de polluants, notamment d’oxyde
centrales à énergie fossile, dans une gamme de puissances allant jusqu’à d’azote.
1 200 MW.
Turboalternateurs
Ces turbines à vapeur sont compatibles avec les paramètres ultra-
supercritiques des centrales à énergie fossile les plus stricts : Alstom fournit une gamme complète de turboalternateurs de dernière
génération pour les centrales à vapeur :
STF100 : 700-1 200 MW ;
yy
GIGATOP™ bipolaire : pour des gammes de puissance de 400 MW à
yy
STF60 : 500-900 MW ;
yy 1 400 MW à 50 Hz et de 340 MW à 1 100 MW à 60 Hz. Son extrême
STF40 : 250-700 MW ;
yy fiabilité permet aux clients d’Alstom de réduire le coût de cycle de
STF25 : 100-350 MW.
yy ces produits ;
Pour les centrales à cogénération, les turbines à vapeur Alstom
garantissent une exploitation très flexible de la demande d’électricité
et de chaleur et s’adaptent efficacement aux grandes variations de flux
de vapeur :
COMAX™ : 100-400 MW.
yy
1
TOPGAS™ : pour des gammes de puissance de 300 MW à 530 MW à
yy
50 Hz et de 250 MW à 450 MW à 60 Hz ;
Captage et stockage du CO2 (CSC)
La production d’électricité représente aujourd’hui plus de 40 % des
TOPAIR™ : pour des gammes de puissance de 150 MW à
yy
émissions de CO2 dans le monde. En 2035, si les modèles économiques
400 MW à 50 Hz et de 90 MW à 300 MW à 60 Hz. Chef de file
d’aujourd’hui sont toujours valides, les centrales thermiques à
de la technologie à refroidissement par air, Alstom a mis au point
combustibles d’origine fossile produiront encore les deux tiers de
TOPAIR™, un turboalternateur refroidi par air à la fois simple, solide et
l’électricité mondiale. La technologie de captage et de stockage du
extrêmement fiable qui permet à ses clients de réduire le coût de cycle
dioxyde de carbone (CSC) sera alors la seule solution capable d’atténuer
de leurs installations. Le plus grand turboalternateur actuellement en
leurs émissions afin d’atteindre les objectifs de réduction de CO2 fixés
exploitation est un modèle TOPAIR™ d’une capacité de production
à l’échelle mondiale. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE),
de 340 MW ;
« le captage et stockage du carbone n’est pas une solution qui se substitue
TOPACK™ : pour des gammes de puissance de 40 MW à 150 MW à
yy à d’autres technologies de production d’énergie faiblement carbonée et
50 Hz et de 40 MW à 90 MW à 60 Hz. d’optimisation des rendements, mais elle les complète nécessairement ».
Comme pour les turboalternateurs de turbines à gaz, ces turboalternateurs Elle ajoute également : « Le captage et le stockage du carbone généré
vapeur sont le fruit d’une recherche constante d’amélioration qui a par les combustibles fossiles revêt une importance toute particulière
repoussé les limites de la capacité de production tout en optimisant dans un monde qui ne montre actuellement absolument aucun signe de
l’efficacité. Leur utilisation et leur maintenance sont à la fois simples diminution de sa consommation de combustibles fossiles. »
et faciles. Alstom mise principalement sur les technologies de postcombustion et
Équipements auxiliaires d’oxycombustion, car ces applications couvrent aussi bien les nouvelles
centrales que la base installée.
Alstom propose une gamme complète d’équipements auxiliaires
pour les centrales et d’autres applications industrielles, notamment La postcombustion consiste à séparer le CO2 des fumées de combustion
yy
dans les secteurs de la pétrochimie, de la chimie et de la métallurgie. à l’aide d’un solvant. Alstom mise avant tout sur deux technologies :
Elle comprend : les amines avancées et l’ammoniac réfrigéré. Ces technologies ont
vocation à s’appliquer tant aux centrales à charbon qu’aux centrales
des échangeurs thermiques rotatifs régénératifs :
yy
à cycle combiné au gaz.
des systèmes de préchauffage d’air pour chaudières à charbon et
Le procédé par oxycombustion consiste à brûler un combustible
yy
fioul,
dans un mélange d’oxygène et de CO2 recyclé au lieu de l’air.
réchauffeurs gaz-gaz utilisables sur des systèmes de désulfuration ;
Cette combustion produit un flux concentré de CO2 facile à séparer
des solutions de transfert thermique ;
yy et stocker.
des broyeurs : tous types d’équipements de broyage, dont des broyeurs
yy Des technologies de deuxième génération sont également
yy
à cuve, des broyeurs à batteurs rotatifs, des broyeurs tubulaires, des envisagées, comme la combustion en boucle chimique et le cycle
broyeurs à rouleaux et des broyeurs à impact pour le charbon, le calcium régénératif, car elles offrent des perspectives prometteuses
lignite, le calcaire et la plupart des autres minéraux, utilisables dans supplémentaires.
des centrales. Alstom a réalisé des projets pilotes et de démonstration : six unités
ont été testées aux États-Unis et en Europe. Sept unités sont déjà en
Systèmes de contrôle de la qualité de l’air exploitation ou en cours de mise en service et reposent sur différentes
Alstom est le premier fournisseur mondial de systèmes de contrôle technologies (oxycombustion, ammoniac réfrigéré, amines avancées ou
de la qualité de l’air pour le secteur de la production d’électricité et technologies de deuxième génération).
pour de nombreuses autres applications industrielles (source : Alstom). Alstom a en conséquence lancé le processus complet de commercialisation
L’étendue des solutions de postcombustion proposées permet aux de ces technologies, et sera bientôt en mesure de proposer à ses clients
clients de respecter toutes les exigences actuelles et futures en matière du monde entier des centrales à combustible fossile équipées de la
d’émissions de tous les polluants traditionnels : technologie CSC, soit bien en amont du déploiement à grande échelle
contrôle des émissions de dioxyde de soufre (SO2) : plus de 99 % de
yy de ces technologies prévu à partir des années 2020.
réduction ; Dans cette optique, Alstom a lancé plusieurs projets de démonstration
contrôle des émissions d’oxyde d’azote (NOX) : jusqu’à 95 % de
yy CSC à grande échelle qui sont en cours de développement, notamment
réduction ; en Chine et au Royaume-Uni. On peut citer en particulier, le projet
contrôle des émissions de particules : 10 mg/Nm3 ou moins et
yy CSC White Rose, nouvelle centrale à charbon à haut rendement de
conformité avec la norme PM 2.5 ; 426 MWe, fonctionnant en mode oxycombustion et dont la capacité de
captage et de stockage s’élève à environ 2 Mt de CO2 par an. Ce projet
contrôle des émissions de mercure : plus de 90 % de réduction ;
yy
est mené conjointement par Alstom, Drax Power et BOC-Linde, qui
contrôle d’autres polluants (SO3, HCI, HF, dioxines et furanes).
yy ont créé une joint-venture, Capture Power Limited (CPL), dont l’objet
Alstom teste et évalue différentes solutions de captage du gaz carbonique est la construction et l’exploitation de cette centrale à oxycombustion.
(CO2), en oxycombustion et postcombustion et procède actuellement au CPL s’est associé à National Grid Carbon pour la partie transport et
lancement commercial de ces technologies. stockage du CO2 et a remporté un contrat pour les travaux de conception
et d’ingénierie préliminaires (FEED) – qui font partie du démonstrateur
CSC du Royaume-Uni – en décembre 2013.
L’utilisation du CO2 dans les secteurs chimique, pétrolier et gazier Actuellement, Alstom est en mesure d’offrir la plus longue ailette
pourrait également à moyen terme offrir d’intéressants débouchés terminale (190 cm) qui soit disponible sur le marché, ce qui permet de
connexes pour les systèmes de captage de CO2 d’Alstom (Captation et
Utilisation du Carbone ou CUC). Depuis longtemps, le CO2 est utilisé pour
prolonger la durée de production des gisements de pétrole, notamment
limiter le nombre de modules à basse pression et donc de réduire les
dépenses d’investissement pour la construction d’une centrale. 1
Grâce à ses délais optimisés de construction d’îlots conventionnels ainsi
en Amérique du Nord où la demande de CO2 augmente. Le CO2 intervient qu’à la performance et à la fiabilité hors pair de ses produits, Alstom
également dans la production de différents produits chimiques et offre aux centrales et à leurs exploitants la possibilité de maximiser la
produits chimiques intermédiaires où le prix du carbone oblige de puissance de leurs réacteurs, de réduire le coût de leur électricité et de
nombreux producteurs à revoir leurs stratégies de gestion du carbone, en faire du nucléaire une source d’énergie fiable et abordable.
envisageant la récupération du CO2 rejeté par leurs installations. Alstom
dirige activement plusieurs projets dans ces domaines. Solutions nucléaires
Alstom propose des îlots conventionnels intégrés ainsi qu’une vaste
Nucléaire gamme de produits spécifiques pour le nucléaire. En tant que fabricant
de turbines le plus expérimenté au monde, le Groupe est en mesure
de proposer la conception, l’ingénierie et la fabrication de tous les
principaux équipements d’un îlot conventionnel, quel que soit le type
de réacteur nucléaire.
Les compétences d’Alstom couvrent toutes les phases de mise en œuvre
des systèmes de conversion d’énergie et tous les niveaux d’intégration :
conception générale et détaillée de l’îlot conventionnel, comprenant
l’agencement général de la salle des turbines, les études de génie
civil, la fourniture des équipements mécaniques et électriques ainsi
que les systèmes de contrôle et d’instrumentation, la documentation
projet et la formation client, la construction, la mise en service et les
tests de performance. En plus de son expertise de chaque composant
indépendant, Alstom peut également fournir des capacités d’ingénierie,
de construction et d’installation (EPC) et proposer un îlot conventionnel
pleinement intégré.
1
Cette offre s’articule autour de trois groupes de produits principaux :
les condenseurs à surface, les groupes séparateurs/surchauffeurs et les
Solutions d’automatisation
systèmes de chauffage alimentés en eau. et de contrôle‑commande
Pompes
Avec une base installée de plus de 6 000 pompes dans le monde
entier, Alstom dispose de compétences hors pair dans la conception,
l’installation et la maintenance de grosses pompes spécialisées dans les
centrales thermiques (pompes circulantes pour eau de refroidissement,
pompes pour extraction des condensats, pompes à eau principales et
d’appoint).
Son remarquable portefeuille de pompes comprend des produits
destinés aux centrales nucléaires, à vapeur et à gaz et à des applications
industrielles :
pompes à volute en béton pour eau de refroidissement ;
yy
pompes multicellulaires pour extraction des condensats ;
yy L’activité automatisation et contrôle-commande fournit des solutions
d’automatisation et de contrôle-commande d’une centrale ou d’un
pompes à volute métallique sur mesure pour alimentation en eau ;
yy
ensemble de centrales, quel que soit le combustible : vapeur, gaz,
pompes à volute métallique et tête d’aspiration simple ou double,
yy nucléaire et sources d’énergies renouvelables. C’est l’un des principaux
notamment : éléments de la stratégie technologique « Clean Power, Clear Solutions »
pompes pour la ventilation auxiliaire des réfrigérants
ainsi que de l’offre Plant Integrator™.
atmosphériques,
La ligne de produits ALSPA® Series 6 comporte une gamme complète de
pompes du circuit de refroidissement du réacteur à l’arrêt,
produits, de systèmes et de solutions de services qui couvrent l’ensemble
pompes du circuit de refroidissement intermédiaire,
de la salle de contrôle de la centrale, équipée d’outils de gestion de
pompes du circuit d’eau brute secourue ; l’exploitation et d’optimisation, ainsi que les systèmes d’automatisation
des équipements, de gestion des installations, de surveillance et de
pompes à vide ;
yy
diagnostic en ligne ou à distance.
pompes à turbines verticales.
yy
Les solutions proposées permettent d’optimiser l’efficacité, la qualité, la
Équipements auxiliaires pour îlots nucléaires disponibilité et la sécurité des centrales et équipements de production
d’électricité en fournissant les moyens nécessaires pour obtenir le
Générateurs diesel de secours
meilleur rendement de la centrale, en apportant au réseau le volume
Au cours des dix dernières années, Alstom a installé dans le monde plus adéquat d’électricité au bon moment, ainsi que la tension et la fréquence
de la moitié des générateurs diesel de secours intégrés pour réacteurs nécessaires dans des conditions de sécurité optimales.
nucléaires, couvrant la totalité de la plage de puissance de secours
requise de 3 à 10 MW (source : Alstom). Avec un taux record de moins Efficacité : Alstom propose des solutions permettant à une centrale
yy
de 1 % d’incident au démarrage, les générateurs diesel de secours Alstom de fonctionner avec un rendement maximum à tout moment. Elles
ont prouvé leur fiabilité. Ils reflètent l’expertise inégalée d’Alstom dans englobent les systèmes de commande distribués, les solutions de
les technologies appliquées aux centrales et son expérience en ingénierie contrôle-commande des machines telles que les commandes de
dans le domaine des générateurs diesel de secours. turbines et l’excitation des alternateurs, l’instrumentation et les
équipements électriques de la centrale.
Systèmes de purification des fluides Optimisation : Alstom offre des solutions de gestion du cycle de vie et
yy
Pionnier des énergies propres, Alstom a développé des solutions de de maintenance des centrales, ainsi que des systèmes de surveillance
pointe pour traiter les déchets générés par les centrales nucléaires. et de diagnostic pour équipements rotatifs et fixes. De plus,
À la pointe de la technologie, le système de traitement de déchets le portefeuille de l’offre comprend en outre des simulateurs et un
radioactifs et le système de recyclage de boron fournis par Alstom logiciel de contrôle-commande des processus de pointe conçus pour
sont conçus pour garantir la propreté des centrales nucléaires. Ils sont former les opérateurs et tester des scénarios en vue de l’optimisation
basés sur des technologies exclusives mises au point et fabriquées par de la planification de la production et de la gestion de la performance
Alstom, telles que le dégazeur à plateau à jets directionnels. Ce dégazeur du parc.
équipe des centrales nucléaires françaises, britanniques, sud-africaines,
Flexibilité : Les systèmes de contrôle et les solutions d’Alstom
yy
sud-coréennes et chinoises.
permettent aux centrales de suivre constamment la demande de
production flexible qui caractérise le réseau actuel, en particulier en
s’adaptant aux pics de charges des énergies renouvelables.
Services : Alstom offre une gamme complète de produits et de services
yy
adaptés à tous les besoins liés à l’installation et la maintenance de
solutions d’automatisation et de contrôle commande – depuis
l’ingénierie, la fabrication, les essais et l’intégration de systèmes
jusqu’à la formation, la prolongation de la durée de vie et la
réhabilitation.
Thermal services
Un prestataire de services dédiés couvrant
tous les besoins des centrales 1
Pour avoir équipé environ 25 % du parc mondial d’installations
de production d’énergie (notamment turbines à gaz et à vapeur,
alternateurs, chaudières, systèmes de contrôle de la qualité de l’air,
équipements auxiliaires, instrumentation et contrôle), Alstom possède
l’expérience et l’offre requises pour assurer la compétitivité des centrales
sur l’ensemble de leur durée de vie, dans un marché en perpétuelle
évolution (source : Alstom).
Ses services et solutions pour l’amélioration des performances, adaptés Nouvel atelier de reconditionnement à Phu My (Vietnam).
à tous types d’équipements et de centrales, contribuent à maintenir
le coût de l’électricité à un niveau compétitif, et à garantir la sécurité En 2013, Alstom a inauguré un nouvel atelier de services à Rabigh
et la fiabilité de l’exploitation des centrales, tout en améliorant leurs (Arabie Saoudite) et a commencé à participer, dans le cadre d’une joint-
performances, en réduisant leurs émissions et en prolongeant leur durée venture, à la création d’un atelier de réhabilitation des composants pour
de vie. turbines à gaz à Phu My (Vietnam).
Grâce à l’acquisition et à l’intégration de différentes technologies, Alstom
propose des solutions efficaces pour son propre parc comme pour celui Solutions intégrées
d’autres fabricants. Ce secteur bénéficie ainsi d’une position unique, Son expérience et sa parfaite maîtrise du fonctionnement d’une centrale
ultérieurement renforcée par d’importants investissements en R&D, et de l’intégration de ses différents produits et composants permettent à
en s’intéressant particulièrement aux solutions qui réduisent le coût Alstom de proposer à ses clients des solutions d’assistance tout au long
de l’électricité, minimisent l’impact environnemental et améliorent la du cycle de vie des centrales :
performance.
évaluations : bilans technique et économique de centrales en
yy
exploitation qui tiennent compte des facteurs de marché et de la
Forte présence locale
stratégie d’amélioration mise en œuvre par les clients pour optimiser
Avec plus de 15 000 collaborateurs répartis dans 70 pays sur plus les décisions d’investissement et renforcer la compétitivité de leurs
de 200 sites, Thermal Power dispose de la première organisation au installations ;
monde de services dédiés à la base installée s’appuyant sur 30 centres
produits : équipements sous formes de modules complémentaires
yy
d’expertise techniques d’une part et 30 centres de services, centres de
visant à améliorer les performances, l’impact environnemental et la
rénovation, ateliers de service et ateliers mobiles d’autre part.
flexibilité des centrales ;
réhabilitation : technologies de pointe pour l’optimisation globale
yy
d’une centrale dans le cadre d’un projet de réhabilitation allant
au-delà du simple remplacement des composants d’origine (toutes
ces prestations sont proposées par Alstom).
1
Turbines à gaz : avec une large base installée de turbines à gaz,
yy met au service de ses clients pour offrir des solutions de mise à niveau
Alstom propose des solutions de pointe conçues pour améliorer les et de rebobinage de ses propres alternateurs et de ceux d’autres
performances, réduire les coûts et prolonger la durée de vie des fabricants, tous modes de refroidissement confondus (hydrogène, eau
centrales tout en réduisant leurs émissions. Les centres de support aux ou air). Alstom a mis au point une technologie de pointe à base d’acier
centrales, l’expertise locale et les ateliers aident les clients à optimiser inoxydable, ainsi que des solutions de surveillance et d’inspection qui
la performance de leurs installations. Leurs prestations englobent garantissent la fiabilité et la sécurité de l’exploitation avec un temps
des contrats de services personnalisés, des services d’intégration de d’immobilisation et des coûts réduits.
centrales, des services de rénovation de pointe, des services sur site et Chaudières : avec la première base installée au monde, Alstom
yy
des solutions clés en main portant sur des pièces ou la modernisation propose une gamme complète de services techniques et d’ingénierie
d’équipements. En 2013/14, Alstom a inauguré la mise à niveau (des pièces aux arrêts de tranche en passant par la réparation, la mise
MXL2 destinée à la turbine à gaz GT13E2, qui permet d’obtenir une à niveau de composants et les solutions d’ingénierie) qui répondent
meilleure efficacité et une puissance accrue. aux exigences environnementales et économiques de plus en plus
Turbines à gaz d’autres fabricants : en s’appuyant sur ses ressources
yy strictes qui s’appliquent à la base installée vieillissante de centrales
et ses produits dédiés, Alstom est à même de concevoir et fournir des électriques dans le monde. Alstom fournit des produits et des services
pièces optimisées, des services sur site, des solutions de rénovation, de pour son propre parc comme pour celui des chaudières sous licence
mise à niveau et de réduction d’émissions, et de proposer des contrats Alstom et des équipements d’autres fabricants, dans le monde entier.
à long terme pour des turbines de classe F, classe E et classe B et des Systèmes de contrôle de la qualité de l’air : Alstom possède une gamme
yy
centrales à cycle combiné. complète de solutions, allant des précipitateurs électrostatiques, des
Turbines à vapeur : Alstom propose des services de réhabilitation de
yy filtres textiles et des systèmes de désulfuration des gaz de combustion
turbines à vapeur basés sur les technologies de turbines à action (ITB) (par voie sèche et humide) à la réduction catalytique sélective, en
et à réaction (RTB), pour ses propres turbines comme pour celles passant par des solutions de contrôle et d’inspection avancées et de
d’autres fabricants. Avec des solutions de pointe visant à améliorer mise à niveau qui permettent de se conformer aux nouvelles exigences
les performances et à prolonger la durée de vie des équipements réglementaires et de réduire les coûts.
avec un délai d’immobilisation et des coûts réduits, Alstom est le Systèmes auxiliaires d’îlots nucléaires conventionnels : fort de
yy
leader mondial de la réhabilitation des turbines à vapeur. Quels que plus de 30 ans d’expérience, Alstom propose toute une gamme de
soient le fabricant d’origine et le type de turbines, Alstom dispose de services pour équipements auxiliaires mécaniques et électriques, dont
compétences technologiques lui permettant d’offrir des solutions de pompes, alternateurs d’urgence, échangeurs thermiques et systèmes
réhabilitation sur mesure, adaptées aux besoins des clients. de sécurité.
Alternateurs : Alstom a développé et complété un portefeuille de
yy
produits techniques des plus complets, ainsi qu’une expertise qu’il
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Le programme de recherche et développement (R&D) de Thermal en céramique, revêtements de barrière thermique et systèmes de
Power s’inscrit sur le long terme. II vise à développer et/ou acquérir protection thermique destinés à assurer la flexibilité des turbines,
les meilleures technologies pour maintenir la compétitivité et la valeur etc. ;
ajoutée pour le client au plus haut niveau, et s’appuie sur les leviers systèmes d’isolation électrique : matériaux et processus d’application ;
yy
de sa stratégie « Clean Power, Clear Solutions » : réduction du coût
technologies pour pales et joints ;
yy
de l’électricité produite, diminution de l’empreinte environnementale et
amélioration de la flexibilité et de la fiabilité des principaux composants investissements dans des bancs d’essai en vue de la validation des
yy
et centrales intégrées. La plateforme a bénéficié d’un soutien important installations de test de la chambre de combustion du centre allemand
en tant qu’élément-clé de l’initiative « Dedicated to Excellence » (d2e) pour la recherche aérospatiale (DLR) à Cologne (Allemagne) ;
par le biais d’initiatives de modularité et de standardisation. solutions de mise à niveau pour les parcs Alstom et non-Alstom.
yy
L’organisation R&D de Thermal Power et de ses partenaires compte Les centres d’exécution R&D de Thermal Power sont situés en Europe, en
plus de 2 500 collaborateurs. Environ 60 programmes de technologies Amérique du Nord et en Asie. Outre ses ressources internes, le Secteur
transversales mettent au point des mises à niveau de produits ainsi Thermal Power collabore activement avec les plus grandes universités au
que de nouveaux équipements et solutions. Ainsi, Thermal Power a monde pour accéder à leurs installations et bénéficier de l’expérience des
particulièrement concentré ses efforts sur les axes suivants : meilleurs chercheurs. Le Groupe a des relations de collaboration actives
matériaux et traitement des matériaux : applications laser pour
yy en matière de R&D avec plus de 350 universités et partenaires industriels
le traitement et la production de matériaux, alliages résistant à leaders du point de vue technologique, et participent activement à tous
des températures élevées pour turbines à vapeur et chaudières les principaux groupes de normalisation et associations.
(700 °C), tests non destructifs d’avant-garde, pièces et revêtements
BREVETS, 2013
5 % Contrôle et automatisation
6 % Intégrité mécanique
5 % Méthodes scientifiques
Rose 500 MW au Royaume-Uni a bénéficié d’un contrat FEED en tant
que pionnier de l’utilisation de la technologie CSC à grande échelle.
La technologie de combustion en boucle chimique, actuellement en
1
et structurelle
cours de développement, qui permet, selon la demande, à la fois une
6 % Aérodynamique 18 % Conception mécanique combustion complète avec capture du carbone et une combustion
partielle en Syngas, prépare la voie pour de nouvelles applications CSC
6 % Thermodynamique
de prochaine génération.
8 % Transfert thermique 17 % Combustion Dans le domaine nucléaire, le Secteur axe ses travaux de R&D sur des
et refroidissement
ensembles turbine-alternateur adaptés aux futurs réacteurs nucléaires
de quatrième génération. Des concepts innovants de systèmes de
13 % Processus chimiques 16 % Autres conversion de puissance sont à l’étude, de même que des solutions
Source : Alstom
de turbine à vapeur modulaire pour les nouveaux petits réacteurs
modulaires. À plus court terme, l’accent est mis sur la conception en
termes de constructibilité et de réduction des coûts, ainsi que sur les
Grâce aux derniers développements technologiques et aux applications
modules d’îlots de turbine et les méthodologies destinées à réduire
des composants et solutions de Thermal Power, les équipes R&D ont
les délais de construction dans le cadre de l’initiative d2e. Alstom a
déposé en 2013/14 plusieurs centaines de brevets dans le monde entier.
également lancé le module à basse pression pour turbine à vapeur avec
Près de la moitié concerne des concepts mécaniques innovants, de
pales correspondantes. Après l’introduction de nouvelles pompes à eau
nouvelles méthodes de combustion, de nouveaux processus chimiques
moins énergivores, le portefeuille de pompes de spécialités s’étend à
et des cycles nouveaux ou optimisés.
d’autres applications.
Dans le domaine des technologies du gaz, les recherches continuent
L’activité d’automatisation et contrôle-commande se concentre sur
de mettre l’accent sur des solutions qui améliorent la flexibilité et le
des solutions qui améliorent l’efficacité opérationnelle, la fiabilité
rendement des centrales à cycle combiné. Enfin, Thermal Power
et la disponibilité des centrales, et qui soutiennent les stratégies de
continue à étudier un certain nombre de technologies indispensables
maintenance prédictive et optimisent les performances des centrales.
au développement des turbines à gaz et solutions de mises à niveau
La ligne de produits ALSPA® fait l’objet d’un programme d’amélioration
de nouvelle génération : débit massique des turbines à gaz, pales
continue pour les systèmes de commande répartis ou les contrôles de
innovantes, réduction de l’air de refroidissement, système de protection
machines, ainsi que les solutions de surveillance et de diagnostic avec le
thermique en céramique et techniques de fabrication optimisées.
lancement de la nouvelle gamme de produits ALSPA® Care.
En 2013/14, Alstom, Rolls-Royce et le centre allemand pour la recherche
aérospatiale (DLR) ont conclu un partenariat pour construire un banc L’activité de R&D sur les services vise à développer des technologies, des
d’essai pour chambre de combustion, d’une conception d’avant-garde produits et des services destinés à optimiser la disponibilité, la fiabilité,
unique, dans le cadre du développement de l’infrastructure du site DLR la performance ainsi que la flexibilité opérationnelle des centrales et
de Cologne. L’objectif de ce banc d’essai est d’accroître la capacité des des composants installés des clients d’Alstom. Les programmes de
chambres de combustion, tout en réduisant de manière significative les R&D portent sur les équipements conçus et installés par Alstom, mais
fumées de combustion et les nuisances sonores des turbines à gaz. également et plus spécifiquement sur des équipements conçus et fournis
par des tiers. Ils apportent, tant pour les parcs Alstom que non Alstom,
Pour les centrales à charbon, Thermal Power vise un rendement
une vaste gamme de solutions de mise à niveau pour des éléments
supérieur à 50 % et la réduction du niveau d’émission des grandes
de centrales (turbine à gaz, turbine à vapeur, alternateur, chaudière,
centrales et axe sa stratégie à long terme sur le développement de
systèmes environnementaux) dans le but d’accroître la performance
technologies de pointe en matière de combustion, de cycle vapeur et de
et la flexibilité des installations, sur des indicateurs tels que le niveau
pales de turbines à vapeur. Dans ce domaine, la technologie d’Alstom
d’émissions, l’efficacité à un régime de charges donné, la durée de vie
dans le secteur des chaudières ultra-supercritique à lit fluidisé circulant
des composants ou encore la puissance énergétique, tout en mettant en
a considérablement progressé et des turbines à vapeur de grandes
œuvre la technologie innovante d’Alstom.
dimensions sont maintenant opérationnelles en Allemagne (Neurath,
Boxberg), assurant des niveaux de fiabilité très élevés. Cette technologie Un autre sujet d’étude prioritaire est l’amélioration de la disponibilité
permet une flexibilité et des performances accrues. De plus, tous ses des centrales, grâce au développement de technologies d’inspection et
composants sont compatibles avec un réseau électrique intégrant des de réparation rapides faisant appel à des capacités robotiques mise au
volumes élevés d’énergies renouvelables intermittentes. point en interne, et de nouvelles technologies de fabrication additives.
Au cours des dernières années, Thermal Power s’est engagé dans un Enfin, les programmes R&D de contrôle et de diagnostic portent
programme intensif de R&D afin de relever les défis économiques et également sur la capitalisation de l’expérience et des données des
technologiques liés au captage du CO2 émis par la production d’électricité centrales du parc d’Alstom, l’objectif étant de s’orienter progressivement
à partir de combustibles fossiles. L’usine de captage de carbone White vers une maintenance plus prédictive.
1
SECTEUR RENEWABLE POWER
Le Secteur Renewable Power offre la gamme la plus complète de solutions de production d’énergies renouvelables au monde : l’hydroélectricité,
l’éolien, la géothermie, la biomasse, le solaire concentré thermique et photovoltaïque ainsi que l’énergie hydrolienne. Ce Secteur fournit en outre
toute une gamme d’équipements individuels couvrant notamment tous les types de turbines et d’alternateurs, ainsi qu’une gamme complète de
services comprenant la modernisation, la maintenance et l’assistance à l’exploitation des centrales.
1
MOYENNE DE 230-270 GW P.A.
Russie et CEI
Europe
Amérique
du Nord
Chine
Hydro
Éolien Inde
Solaire
Autres renouvelables Afrique/
Moyen-Orient Asie
Thermique
Amérique
Latine
Source : Alstom
Facteurs de croissance du marché réseau électrique principal. Toutefois, dans la plupart des cas et pour
la majeure partie des technologies, la parité réseau n’est pas encore
La demande d’équipements de production d’électricité tend à être de atteinte, et ne pourra l’être qu’avec la mise en place de systèmes d’aide
plus en plus influencée par les objectifs et réglementations à caractère tels que l’application de tarifs préférentiels garantis ou d’avantages
environnemental, les programmes de subventions et d’incitation et le fiscaux.
vieillissement de la base installée. D’autres facteurs comme la croissance
économique (pour les grandes centrales hydroélectriques notamment), Un autre enjeu de taille est la nature intermittente de la plupart des
le prix et la disponibilité des combustibles fossiles, ainsi que les systèmes énergies renouvelables, comme par exemple un faible rayonnement
de gestion de l’énergie, sont des facteurs clés qui façonnent ce marché. solaire lors de journées nuageuses ou les variations de la vitesse du
vent. L’intermittence des énergies renouvelables incite les fournisseurs
L’exploitation des énergies renouvelables est un sujet complexe. Pour à rechercher des moyens pour stocker l’électricité afin de garantir
garantir la croissance durable à long terme du marché des énergies la régularité de l’approvisionnement ou pour disposer de sources
renouvelables, les développeurs doivent atteindre ce que l’on appelle la d’électricité d’appoint pour répondre à la volatilité des conditions
« parité réseau ». Cette parité est atteinte lorsque le coût de l’électricité climatiques. À mesure que la part d’énergies renouvelables connectées
produite à partir de panneaux solaires, d’éoliennes ou de toute autre au réseau augmente, cette spécificité accentue les difficultés et accroît
source d’énergie renouvelable est égal au prix de l’électricité fournie sur les besoins en termes de gestion et d’infrastructure des réseaux. Dans
le réseau. Dans certaines zones reculées ou particulièrement favorables, ce contexte, l’énergie hydroélectrique a un rôle important à jouer dans
il arrive que la production d’électricité générée localement à partir des la mesure où elle permet de stocker de l’énergie à grande échelle, en
énergies géothermique, solaire ou éolienne coûte déjà moins cher que toute efficacité.
celle produite à partir de sources d’énergie conventionnelles, nécessitant
la construction de nouvelles lignes de distribution et leur connexion au
1
Préoccupations climatiques et objectifs politiques
Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) confirme l’urgence croissante d’une prise de mesures
face au changement climatique. Parallèlement aux efforts engagés dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) pour négocier une nouvelle convention internationale sur le changement climatique, un certain nombre de pays ont annoncé
publiquement des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur leur territoire, en renforçant le rôle que doivent jouer les sources
d’énergies renouvelables dans la production d’électricité.
Pays/Régions Objectifs et calendrier
Union européenne Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici 2020 par rapport au niveau de 1990 et atteindre la proportion
de 20 % d’énergie renouvelable dans la consommation électrique d’ici 2020
Russie Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 15 à 25 % d’ici 2020 par rapport au niveau de 1990 et atteindre la proportion
de 2,5 % de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2020
Turquie Atteindre la proportion de 30 % de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030
Égypte Atteindre la proportion de 20 % de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2020, dont 12 % d’origine éolienne
Maroc Atteindre la proportion de 42 % d’énergie renouvelable dans le bouquet énergétique d’ici 2020
Algérie Atteindre la proportion de 40 % d’énergie renouvelable dans la consommation d’électricité d’ici 2030
Afrique du Sud Atteindre une capacité de production d’énergie renouvelable de 17,8 GW d’ici 2030
Arabie Saoudite Atteindre la proportion de 15 % d’énergie renouvelable dans le bouquet énergétique d’ici 2020
Brésil Réduire les émissions de CO2 de 36-39 % d’ici 2020 par rapport au seuil de référence et continuer à produire plus de 80 %
d’énergie renouvelable à l’horizon 2030
Mexique Atteindre la proportion de 35 % d’énergie renouvelable dans le bouquet énergétique d’ici 2024 (soit 28 GW)
Chine Améliorer l’intensité carbone de 40 à 45 % d’ici 2020 par rapport au niveau de 2005 et atteindre la proportion de 20 %
de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2015. Atteindre une part des combustibles non-fossiles de 15 %
dans la consommation d’énergie primaire d’ici 2020.
Inde Améliorer l’intensité carbone de 20 à 25 % d’ici 2020 par rapport au niveau de 2005
Australie Réduire les émissions de CO2 de 5 à 25 % d’ici 2020 par rapport au niveau de 2000 (basé sur des actions mises en œuvre
par d’autres États) et atteindre la proportion de 20 % de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2020
D’autres pays ont emboîté le pas à ces initiatives. Aux Émirats Arabes Il existe plusieurs types de programmes d’aide au développement des
Unis, le projet d’éco-cité MASDAR en cours de construction à Abu Dhabi énergies renouvelables. Le premier est basé sur les investissements
sera intégralement alimenté à partir d’énergie solaire et d’autres sources réalisés et accorde des avantages liés au montant de l’investissement
d’énergie renouvelable. Aux États-Unis, si aucune loi fédérale ne définit initial, quelle que soit la quantité d’électricité produite. Il s’agit
encore d’objectifs spécifiques en la matière, la part d’électricité produite généralement de crédits d’impôt à l’investissement, de garanties de
à partir d’énergies renouvelables au niveau des États est régie par des prêts ou d’amortissements dégressifs. Le deuxième type de programme,
politiques locales définissant un taux minimum d’énergie renouvelable. axé sur la production, accorde des avantages proportionnels à la quantité
Au Canada, des objectifs ambitieux, bien que non contraignants, ont été d’électricité effectivement produite. Les exemples les plus courants sont
définis au niveau des provinces. les tarifs préférentiels garantis et les crédits d’impôt à la production.
Le tarif préférentiel garanti a été pour les responsables politiques une
Mécanismes d’énergie propre manière particulièrement efficace d’introduire les énergies renouvelables,
en garantissant un prix préférentiel pour l’électricité produite à partir de
Le succès des énergies « nouvelles » et renouvelables (principalement les
ces énergies. Cela a favorisé la levée de fonds privés pour le financement
énergies éolienne et solaire, hors énergie hydroélectrique qui est l’une
de la construction de centrales nécessitant d’importants capitaux, en
des méthodes de production d’électricité les plus efficaces et les plus
donnant confiance aux développeurs et investisseurs par rapport aux
économiques) varie sensiblement d’un pays à un autre, tant en raison
futurs retours sur investissement. Des réglementations RPS (Renewable
de décisions politiques que par leur potentiel naturel. De nombreux pays
Portfolio Standards) parfois accompagnées d’un système de certificats
ont mis en place des politiques d’incitation qui ont permis de développer
négociables ont également été mises en place tant au niveau fédéral qu’au
rapidement les capacités de production d’énergie renouvelable, parfois
niveau des États, comme par exemple aux États-Unis, afin de garantir
même au-delà des objectifs fixés par les gouvernements. Il en a résulté
qu’une certaine quantité d’électricité soit produite à partir de sources
une diminution rapide du coût de certaines technologies qui a entraîné
d’énergie renouvelables sur la base d’un calendrier prédéfini. Enfin, les
un ajustement à la baisse des mesures de soutien ou ouvert la voie à
gouvernements peuvent également mettre en place des programmes
des mesures reposant sur le principe des enchères. Au fur et à mesure
d’énergie renouvelable par des ventes aux enchères et des appels d’offres
que la diminution des coûts de production à partir de ces technologies
dédiés, organisés par des organismes gouvernementaux et invitant les
les plus établies permet d’atteindre la « parité réseau », les mesures
développeurs à proposer un prix plafond par mégawattheure.
incitatives devraient se reporter vers des technologies émergentes qui
en ont le plus besoin comme l’énergie solaire à concentration (CSP) ou
les énergies marines.
Vieillissement des centrales existantes régions telles que l’Asie. Le nombre croissant de vieilles centrales
continuera à alimenter le marché de l’entretien et de la réhabilitation au
Le vieillissement des centrales existantes et l’augmentation du prix
des combustibles devraient favoriser la croissance du marché de la
réhabilitation de centrales, qui est en train de devenir une composante de
fur et à mesure que les compagnies d’électricité chercheront à remplacer
des composants pour maintenir leurs capacités de production ou en
profiteront pour augmenter ces dernières afin de répondre à la hausse
1
plus en plus importante du marché des énergies renouvelables. Pendant de la demande électrique, ou afin de prolonger la durée de vie de ces
des dizaines d’années, les activités de réhabilitation se sont concentrées centrales.
sur le segment hydroélectrique et ont bénéficié aux constructeurs de
La réalisation d’une étude complète de l’équipement d’une centrale,
centrales comme Alstom. Le Groupe estime que le vieillissement de
de son exploitation et de sa maintenance permet d’en améliorer
la large base installée mondiale constituera un important facteur de
le rendement et donc d’accroître les performances et de réduire
croissance pour ses activités de services et de réhabilitation, en Europe
considérablement l’empreinte carbone.
et aux États-Unis notamment, mais aussi de plus en plus dans d’autres
PYRAMIDE DES ÂGES DU PARC MONDIAL DE CENTRALES DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ D’ORIGINE RENOUVELABLE
1 500 GW EN 2013
Âge
50
40
30
Europe
Russie et CEI
Afrique et Moyen-Orient
Amérique du Nord
Amérique Latine 20 Hydro
Asie (excl. Chine et Inde) Éolien
Inde Biomasse
Océanie Géothermie
Chine Solaire
10
GW 0 GW
150 100 50 0 0 50 100 150
2013
Source : Alstom
POSITION CONCURRENTIELLE
Sur le marché de l’hydroélectricité, Alstom est en concurrence avec Voith d’énergie renouvelable, son investissement continu dans la R&D,
Hydro, Andritz Hydro, Toshiba ainsi que Harbin, Dongfang et BHEL. l’expertise dans la mise en œuvre de projets et ses relations étroites
avec les principaux producteurs d’énergie dans le monde entier sont
Les principaux concurrents d’Alstom sur le marché de l’éolien sont
autant d’atouts qui garantissent son avantage concurrentiel. De plus,
Vestas, General Electric, Gamesa, Suzlon/Senvion, Enercon et Siemens.
ses technologies renforcent la disponibilité et l’efficacité de la conversion
Sur le marché de l’énergie géothermique, les concurrents d’Alstom sont énergétique en électricité, tout en réduisant les coûts de construction
des fournisseurs japonais de turbines et composants tels Mitsubishi et de maintenance. D’autre part, grâce à ses solutions d’intégration
Heavy Industries, Toshiba, Fuji et Ormat. et de contrôle-commande, le Secteur dispose des outils pour gérer les
Sur le marché de l’énergie solaire thermique, Alstom et son partenaire énergies renouvelables au sein d’un parc complexe. Enfin, de par ses
Brightsource Energy ont pour principaux concurrents Abengoa, Sener liens étroits avec le Secteur Grid, le Secteur Renewable Power est en
et Solar Reserve. mesure de proposer à ses clients des solutions intégrées de production
et de distribution d’électricité.
La forte présence mondiale du Secteur Renewable Power, ses
nombreuses références à l’échelle internationale, son large portefeuille
de technologies existantes et en cours de développement en matière
1
STRATÉGIE
La stratégie du Secteur Renewable Power repose sur trois piliers qui sont nominale de 1 MW à l’issue d’une montée progressive en puissance, et
la base de son développement rentable dans ses différentes activités a produit des douzaines de MWh qui ont depuis été distribués sur le
et marchés géographiques : développement des gammes de produits réseau. Alstom compte parmi les rares entreprises à avoir alimenté le
existantes et saisie des opportunités commerciales (Croissance), mise réseau avec de l’électricité produite par une hydrolienne immergée.
à profit sélective des activités de R&D afin de pouvoir proposer des
produits et services de pointe (Technologie) et regain de compétitivité Exploiter les possibilités de la gamme ECO 100
au travers d’une optimisation des coûts et d’une révision des processus dans tous les endroits adaptés à l’éolien terrestre
de façon à renforcer l’excellence opérationnelle (programme « Dedicated Disposant de l’une des plateformes de 2,7 à 3 MW les plus éprouvées au
to Excellence »). monde pour des applications terrestres, Alstom est en mesure de s’imposer
sur les nouveaux marchés éoliens quelle que soit la vitesse du vent.
Croissance La gamme ECO 100 a été complétée par l’ECO 122, une nouvelle éolienne
conçue pour des sites à moyenne et faible vitesse de vent et associant
Développer le segment de l’hydroélectricité des niveaux de puissance et de rendement élevés, et dont le déploiement
dans des pays en développement, a été réalisé avec succès en 2013. Sur le segment de l’éolien terrestre,
au travers d’une offre étendue Alstom est désormais un acteur de premier plan au Brésil et poursuit sa
Sur le marché de l’énergie hydroélectrique, Alstom bénéficie d’une stratégie de développement en Amérique latine ainsi que dans d’autres
position de leader dans le monde pour la conduite de grands projets, régions. Le Secteur a également l’intention de développer son activité vers
les chantiers de réhabilitation et les opérations de stockage de l’énergie la commercialisation de fermes éoliennes de plus grande envergure.
par pompage. Le Groupe compte participer aux grands projets hydro-
électriques qui devraient être lancés au cours des prochaines années, Croître de manière sélective dans les énergies
notamment en Asie, en Amérique latine et en Afrique. En Russie et dans nouvelles
la CEI, la création en 2012 d’une société commune avec RusHydro ouvre Alstom souhaite construire et développer une offre accessible, durable et
également de belles opportunités de croissance. Parallèlement à cette fiable en matière d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction
expansion géographique, Alstom a pour ambition d’élargir sa présence et (EPC) pour des projets d’énergie solaire, de géothermie et de biomasse.
de renforcer sa compétitivité sur le segment des projets hydroélectriques Pour l’activité EPC dans le solaire, Alstom s’appuiera sur son partenariat
de taille moyenne. Avec un nombre croissant de bases installées avec BrightSource Energy (technologie de tour CSP) afin de remporter
vieillissantes, tant dans les industries hydroélectrique qu’éolienne, le des projets en Afrique et au Moyen-Orient. Sur les segments de
marché des services et de la réhabilitation représente un secteur clé la géothermie et de la biomasse, Alstom entend s’appuyer sur ses
qu’Alstom continuera de servir, en développant son expertise dans ce nombreuses références pour accroître et adapter son offre aux besoins
domaine et en renforçant son offre de produits et services. des différents marchés mondiaux.
L’activité turbine à vapeur industrielle mise principalement sur le
Devenir un leader des énergies marines développement de sa gamme de produits, et sur l’expansion de son
Depuis l’attribution en avril 2012 de trois projets de fermes éoliennes implantation industrielle vers les pays émergents (au Brésil, en Russie,
offshore au consortium emmené par EDF-EN, dont Alstom est le en Inde et en Chine principalement) afin d’étoffer le portefeuille du
fournisseur exclusif pour les turbines (pour les parcs éoliens de Groupe et couvrir un large marché.
Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp, soit un total d’environ
240 turbines éoliennes), le Groupe a confirmé la construction de quatre
usines (nacelles, alternateurs, pales et mâts) en France (la première
Technologie
pierre de l’usine de production de nacelles de Saint-Nazaire a été posée Poursuivre l’amélioration des performances
début 2013). Alstom a mené à bien l’implantation de ses prototypes dans l’hydroélectrique grâce à une stratégie
d’éolienne HALIADE™, à la fois sur terre à Le Carnet (France) et en
de plateforme
mer, au large d’Ostende (Belgique). Le Secteur ambitionne également
de conquérir d’autres marchés importants de l’offshore éolien en Europe Dans le domaine de l’hydroélectricité, Alstom axe son développement
(Allemagne, Royaume-Uni) et aux États-Unis où il a signé un contrat technologique sur l’amélioration constante des performances et de la
avec l’Américain Deepwater Wind spécialisé dans l’offshore éolien, pour fiabilité de ses produits et sur la mise au point de nouvelles technologies.
la fourniture de cinq turbines éoliennes offshore HALIADE™ de 150-6- Les nouveaux développements, comme les turbines-pompes à vitesse
MW. Alstom entend se positionner parmi les leaders sur ce segment variable et les alternateurs à aimant permanent, ainsi que le renforcement
en plein essor au sein du bouquet des énergies renouvelables et qui de son expertise en matière d’exploitation et de maintenance de la
nécessite de grandes turbines à la fois efficaces et fiables. base installée, permettront à Alstom de conserver son leadership
technologique. Enfin, le développement de solutions écologiques,
Pour l’énergie hydrolienne, le développement de prototypes et des comme les turbines respectueuses de la faune piscicole, les composants
démonstrateurs ainsi que des projets pilotes constituera la priorité sans huile ou les procédés d’oxygénation de l’eau, représente un autre
d’Alstom pour lui permettre de commercialiser ses technologies sur le axe d’amélioration clé. Alstom développera sa prochaine génération de
marché le plus rapidement possible. L’acquisition de Tidal Generation turbines et alternateurs hydroélectriques en s’appuyant sur ses centres
Limited (TGL) en 2013 contribuera fortement à la réalisation de cet de R&D (Global Technology Centres ou GTC) en Europe (Grenoble et Birr)
objectif. Depuis son immersion en janvier 2013 sur le site du Centre ainsi que ceux installés à proximité de ses principaux marchés tels que
européen des énergies marines, à Orkney (Écosse), l’hydrolienne la Chine, le Canada (réhabilitation), le Brésil (turbines Kaplan), l’Europe
produite par Alstom a atteint au mois de juillet 2013 une pleine puissance (technologie à vitesse variable notamment) et l’Inde (turbines Pelton).
Déployer la nouvelle plateforme éolienne terrestre R&D sur le stockage de l’énergie (récepteur central à sels fondus) et sur
et développer la plateforme offshore l’intégration de systèmes PV/CPV (photovoltaïques / photovoltaïques
OFFRE
L’offre commerciale du Secteur Renewable Power s’appuie sur une réduire l’empreinte environnementale de ces installations pour les
yy
connaissance approfondie des marchés de la production d’électricité, des rendre plus respectueuses de l’environnement ;
besoins de ses clients et des technologies. Elle s’articule autour de trois gagner en flexibilité et en fiabilité pour que ces installations s’adaptent
yy
objectifs qui orientent la stratégie de développement de son portefeuille aux fluctuations des marchés de l’électricité et des combustibles, et
et de ses produits, afin de maximiser la rentabilité des équipements de qu’ils puissent produire la charge d’énergie requise avec un maximum
ses clients sur toute la durée de leur cycle de vie : de disponibilité, de fiabilité et de facilité de maintenance.
diminuer le coût de production d’électricité pour garantir la
yy
compétitivité des installations ;
1
PRINCIPAUX SITES DE PRODUCTION, D’INGÉNIERIE ET CENTRES DE R&D
Hydroélectricité record, parmi lesquelles figurent les cinq installations plus puissantes
actuellement en service : Trois Gorges (22,7 GW) en Chine, Itaipu
Acteur majeur des solutions et des services hydroélectriques depuis plus (14,8 GW) au Brésil, La Grande (13,8 GW) au Canada, Guri (12,5 GW)
d’un siècle, Alstom a installé plus de 25 % des capacités de production au Venezuela et Tucurui (8,4 GW) au Brésil.
mondiales (source : Alstom). S’appuyant sur son expérience et un réseau
international, le Groupe offre des solutions uniques, conçues à partir de Une expertise reconnue en gestion de projets
technologies de pointe et d’une activité de recherche et développement
Alstom est reconnu pour son expertise en gestion de projets. En tant
(R&D) adaptées à chaque projet. La technologie Alstom a permis la
qu’intégrateur, le Groupe offre un point de contact unique à ses clients
construction de nombreuses centrales hydroélectriques d’une taille
pour coordonner et assurer l’interface avec les différents partenaires
impliqués. Il peut le cas échéant prendre la tête de consortiums en assurant Systèmes auxiliaires et de contrôle-commande
la fourniture des équipements électromécaniques et hydromécaniques et
1
Dans le domaine des systèmes de contrôle-commande, Alstom possède
en assumant la pleine responsabilité de l’optimisation du fonctionnement les compétences essentielles pour accroître la production de tous les
d’une centrale sous la forme d’un système intégré. types de centrales hydroélectriques. Dans ce segment recouvrant des
produits d’une importance stratégique pour la production d’électricité,
La recherche de la proximité des clients le Groupe a mis au point et validé des systèmes spécifiques de contrôle-
La présence internationale d’Alstom s’appuie sur un réseau de centres commande et des équipements dédiés, pour assurer la sécurité et
de recherche et de développement, ainsi que sur des sites d’ingénierie, l’exploitation optimale des centrales.
de production et de gestion de projets dans le monde entier, situés à
proximité de sa base clients. Alstom s’appuie ainsi sur un réseau de six Équipements hydromécaniques
entités couvrant toute la chaîne de valeur, présents sur ses principaux Alstom conçoit et fabrique des équipements hydromécaniques destinés
marchés et sur trois continents. Les centres technologiques mondiaux aux centrales hydroélectriques ainsi qu’aux voies navigables et aux
de l’activité Hydro sont basés à Grenoble (France, centre principal), systèmes d’irrigation.
Birr (Suisse), Sorel-Tracy (Canada), Vadodara (Inde), Tianjin (Chine) et
Services et réhabilitation
Taubaté (Brésil). Au mois de septembre 2013, Alstom a inauguré son
plus grand site industriel dédié à l’hydroélectricité, situé à Tianjin, et En choisissant Alstom, les clients peuvent compter sur un solide
prévoit d’inaugurer officiellement en 2014 l’extension de ses installations capital d’expérience et de savoir-faire dans le domaine hydroélectrique.
et capacités à Taubaté. Alstom s’appuie sur ses centres de services Représentant plus de 25 % de la base installée dans le monde, le
locaux partout dans le monde pour répondre aux besoins spécifiques parc actuellement en service présente des équipements éprouvés et
de la clientèle locale et fournir rapidement des solutions et services de grandes quantités de données. Alstom a établi sur cette base des
hydroélectriques performants. référentiels de comparaison et des pratiques d’excellence. Cela fait plus
d’un siècle qu’Alstom s’appuie sur son expertise dans les services et la
Un large portefeuille de produits et services réhabilitation pour augmenter la fiabilité, la disponibilité et la facilité de
maintenance des centrales tout au long de leur cycle de vie.
L’hydroélectricité constitue la plus grande réserve d’énergie renouvelable
au monde. Elle représente plus de 16 % de la production d’électricité Alstom apporte son soutien aux opérateurs et propriétaires de centrales
mondiale, alors que seulement un tiers du potentiel hydroélectrique hydroélectriques ainsi qu’aux investisseurs en leur proposant un
économiquement réalisable dans le monde est exploitée. Alstom offre la programme complet de gestion des équipements permettant de
gamme la plus complète de services et d’équipements innovants pour la faire baisser les coûts globaux d’exploitation. Son programme Hydro
production d’électricité, et son expertise couvre tous les types de projets PlantLife® offre la gamme la plus étendue de solutions de réhabilitation
hydroélectriques, de la turbine au réseau électrique, quelle que soit leur et de services prêts à l’emploi et personnalisés. Conçue pour s’appliquer
taille, de la conception aux services, des centrales au fil de l’eau aux à un parc complet, à un centre unique ou à ses composants, cette
stations de pompage-turbinage, de la simple fourniture d’équipements à gamme couvre l’ensemble des technologies, depuis les turbines
la réalisation de solutions clés en main complètes, tant pour de nouveaux jusqu’aux systèmes auxiliaires. S’appuyant sur les toutes dernières
projets que pour la base installée. technologies, les solutions d’Alstom respectent les réglementations
environnementales les plus récentes. Elles peuvent fonctionner aussi
Turbines et alternateurs bien avec les équipements d’Alstom qu’avec ceux fabriqués par des tiers,
Alstom propose un ensemble complet de turbines hydrauliques offrant et ce quelle que soit la taille de ces équipements hydroélectriques.
une gamme étendue de puissances : les turbines Francis, Kaplan, Pelton,
à hélices, les bulbes et les turbines pompes ainsi que les régulateurs de Énergie éolienne
vitesse, qui permettent de répondre aux besoins de chaque client et de
chaque application. Convaincu que l’éolien est une source durable et compétitive d’énergie
propre permettant de relever les défis énergétiques, Alstom a l’ambition
Sa gamme d’alternateurs hydroélectriques comprend des alternateurs de s’imposer comme un acteur reconnu dans ce secteur. L’acquisition
de grande, moyenne et faible puissance, des groupes bulbe, des en 2007 du fabricant espagnol d’éoliennes Ecotècnia a permis à Alstom
alternateurs-moteur synchrones et asynchrones ainsi que des systèmes d’entrer sur ce marché et d’être aujourd’hui un expert international de
d’excitation. l’énergie éolienne sur l’ensemble du cycle de vie.
Avec une part de marché de près de 40 % (source Alstom 2004-2013), Alstom propose des solutions globales depuis la conception, l’installation,
Alstom est le leader sur le marché des stations de transfert d’énergie l’exploitation et le développement de fermes éoliennes, jusqu’à la
par pompage-turbinage (turbines-pompes et alternateurs-moteur) et a fourniture et la maintenance de turbines éoliennes. Ses éoliennes
remporté cette année un contrat pour la construction, l’exploitation et la terrestres et offshores de 1,67 MW à 6 MW sont adaptées aux sites
maintenance de la première station de transfert d’énergie par pompage géographiques et aux conditions météorologiques les plus divers.
construite en Israël (Gilboa). Du fait du développement des sources de
production d’énergie à caractère intermittent (éolien, solaire, etc.) et de À ce jour, Alstom a installé plus de 2 600 éoliennes dans plus de
l’augmentation des besoins qui en découlent en termes de stockage et 200 fermes dans le monde, soit une capacité totale de plus de 5 000 MW.
de régulation de l’énergie, la technique de stockage par pompage joue Toutes les éoliennes produites par Alstom intègrent la solution innovante
aujourd’hui un rôle important sur le marché de l’énergie. La nouvelle ALSTOM PURE TORQUE®, reposant sur une conception mécanique
technologie à vitesse variable apporte encore plus de souplesse aux unique du support du rotor qui protège la ligne de transmission des
stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) tout en offrant des efforts de flexion pour garantir une plus grande fiabilité, maximiser la
possibilités de régulation du réseau 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. disponibilité et abaisser les coûts de maintenance.
1
Une approche intégrée deux à Saint-Nazaire (Loire- Atlantique), et deux à Cherbourg (Manche),
où seront fabriqués tous les composants clés des éoliennes fournies par
Alstom propose des solutions intégrées pour les fermes éoliennes,
le consortium. Ce plan constitue la première étape vers la création d’une
incluant le développement du parc, la conception et la fabrication des
filière industrielle française d’excellence dans l’éolien offshore et conforte
principaux composants et des systèmes intégrés de contrôle, ainsi que
Alstom dans sa stratégie de développement de la technologie éolienne.
l’assemblage, l’installation et une offre complète de services.
Le premier exemplaire de l’HALIADE™ 150-6 MW a été installé sur terre
Une offre complète au mois de mars 2012 et le second a été installé en mer au mois de
Le portefeuille d’éoliennes d’Alstom est suffisamment vaste pour novembre 2013 dans la ferme éolienne de Belwind, au large des côtes
s’adapter aux conditions de vent propres à chaque ferme. belges.
Alstom et Dominion collaborent sur un projet pilote de technologie
Vitesse du vent Faible Moyenne Forte
offshore au large des côtes de Virginie qui bénéficie du soutien du
Secrétariat à l’Énergie américain. Au mois de décembre 2013, Alstom
HaliadeTM 150 – 6 MW
a signé son premier contrat commercial portant sur un projet offshore
EN MER
ECO 110 – 3 MW
Services
Alstom propose une gamme complète de services qui englobent
TERRESTRE
ECO 122 – 2,7/3 MW la fourniture de pièces détachées, les réparations, les services
d’interventions sur site et des solutions d’exploitation et de maintenance
PLATEFORME ECO 80
à long terme. Avec une approche modulaire qui couvre la main-d’œuvre
ECO 80 – 1,67 MW et les matériaux intervenant dans les opérations de maintenance
ECO 86 – 1,67 MW corrective, préventive et prédictive, les clients peuvent opter pour la
formule de services qui répond le mieux à leurs besoins.
Source : Alstom Fort de plus de trente ans d’expérience dans la maintenance d’éoliennes
et des derniers développements en communication industrielle, le
Solutions éoliennes terrestres système d’acquisition et de contrôle des données SCADA (Supervisory
Control And Data Acquisition) d’Alstom est au cœur de sa stratégie
La plateforme ECO 100 est une solution offrant trois diamètres de rotor
d’exploitation et de maintenance améliorées. WindAccess™ est un outil
et une puissance nominale de 2,7 à 3 MW : 100 mètres (ECO 100),
en ligne qui permet d’accéder à distance aux données d’une éolienne. En
110 mètres (ECO 110) et 122 mètres (ECO 122), avec un rendement
utilisant ce produit, la performance d’une éolienne ou d’une ferme dans
élevé et une efficacité de premier plan pour tous les niveaux de vent.
son intégralité peut être étudiée et optimisée en temps réel.
L’ECO 100 est une plateforme largement éprouvée : elle cumule plus
de 1 750 000 heures de fonctionnement depuis 2008 (soit l’équivalent En 2013, Alstom a développé un nouveau système de contrôle de ferme
de 200 années d’exploitation) et plus de 2 000 MW de capacité ont éolienne baptisé Alstom Wind e-control™ qui permet une régulation
été installés ou sont en cours de construction dans le monde (au précise et rapide de la puissance active et réactive, de façon à répondre
31 décembre 2013). aux besoins les plus exigeants du réseau tout en offrant une grande
souplesse et adaptabilité pour contribuer à la stabilité de ce dernier.
La plateforme ECO 100 d’Alstom permet aux développeurs de
sélectionner le meilleur rotor en fonction des spécificités de chaque
site. Développé par Alstom, le concept unique POWEROF3™ consiste Nouvelles énergies
à associer deux, voire trois modèles d’éolienne ECO 100 sur une même
ferme, augmentant le facteur de capacité de chaque projet jusqu’à
Géothermie
20 %. De plus, le fait d’avoir une plateforme de produits avec différents Fort de plus de cinquante ans d’expérience, Alstom a fourni à ce jour
modèles permet à Alstom de fournir des pièces de rechange communes, des équipements pour des centrales géothermiques représentant une
ainsi que des services d’exploitation et de maintenance standardisés capacité totale de près de 400 MW.
pour tout le site, réduisant ainsi le coût de l’énergie dans une large Alstom peut fournir des centrales géothermiques sur mesure pour les
gamme de projets éoliens. marchés du 50 Hz comme du 60 Hz, à partir d’une capacité d’environ
15 MW. Alstom propose une gamme de turbines à vapeur, alternateurs,
Solutions éoliennes offshore
condenseurs, pompes, instruments et systèmes de contrôle-commande.
Avec le développement de l’éolienne offshore HALIADE™ 150-6 MW à Dans la gamme intermédiaire de 35 à 65 MW, le Groupe propose également
entraînement direct, Alstom se positionne comme un acteur majeur de des centrales d’architecture modulaire basées sur sa technologie éprouvée
la technologie éolienne offshore. L’éolienne HALIADE™ 150-6 MW est de turbine monoflux. Pour les centrales disposant d’une source de vapeur
la première grande turbine éolienne offshore de nouvelle génération, plus importante, Alstom propose des installations de 65 MW, voire plus,
adaptée à toutes les conditions en mer. basées sur une configuration à turbine double flux, qui présente l’intérêt
En avril 2012, le consortium dirigé par EDF Énergies Nouvelles et d’associer excellentes performances et économies d’échelle.
composé des sociétés DONG Energy, Nass&Wind Offshore, wpd Offshore Alstom propose également des contrats couvrant l’exploitation
et Alstom a été retenu pour l’équipement de trois champs éoliens (Saint- quotidienne ainsi que la maintenance programmée des centrales.
Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp). Cette annonce a permis à Globalement, Alstom peut adapter son offre à la centrale et à la stratégie
Alstom de concrétiser son plan industriel de création de quatre usines : commerciale de son client.
Solaire Alstom fournit des solutions sur mesure pour chaque type de combustible
à destination des centrales à biomasse par le biais de turbines
1
Le solaire thermique ou énergie solaire à concentration (Concentrated
industrielles et d’alternateurs adaptés. Pour offrir des solutions intégrées
Solar Power – CSP) est en passe de devenir un élément important parmi
optimisées, Alstom met à profit sa grande expérience en ingénierie,
les solutions d’énergie renouvelable.
fourniture d’équipements et construction acquise dans le cadre de
Alstom, qui vend des turbines à vapeur pour centrales thermosolaires son activité Vapeur ainsi que son expertise des différents composants
depuis la fin des années 1980, possède une grande expérience dans ce développés en interne (turboalternateur à vapeur, chaudière, systèmes
domaine. Ses îlots conventionnels de pointe sont compatibles avec les de commande répartis DCS, systèmes de contrôle de la qualité de l’air).
trois principales technologies CSP : les miroirs cylindro-paraboliques, En 2013, le Groupe a signé un contrat pour la fourniture d’une turbine de
les réflecteurs à miroirs de Fresnel linéaires et les tours. Ces méthodes 18 MW destinée à la centrale de Lisahally, au Royaume-Uni. Toutes ces
de concentration, qui utilisent le rayonnement direct du soleil, sont à centrales Alstom sont équipées d’une turbine à réaction GRT optimisée
même de produire des températures élevées et donc de bons rendements pour garantir la flexibilité et le rendement de la production d’électricité.
thermodynamiques. Elles se différencient par leur façon de suivre la
En outre, Alstom se spécialise aujourd’hui dans les systèmes dédiés de
position du soleil et de concentrer la lumière. Pour la production d’énergie
co-combustion de biomasse pour les grandes centrales à charbon. Alstom
solaire, Alstom propose une turbine à réaction (GRT) de 5 à 65 MW et
collabore également avec des clients sur des projets de conversion de
une turbine de taille moyenne (MT) de 50 à 100 MW voire plus.
chaudières en technologie 100 % biomasse. En 2008, Alstom a signé un
Alstom fournit une gamme complète de solutions intégrées et contrat portant sur les principaux travaux de traitement nécessaires à
modulables, qu’il s’agisse de centrales CSP clés en main ou de la co-combustion annuelle de 1,5 million de tonnes de biomasse pour
composants pour centrales solaires. Ces solutions sont basées sur ses la centrale de Drax, d’une puissance de 4 000 MW, située dans le Nord
technologies de chaudières, de turbines et d’alternateurs, mais aussi sur du Yorkshire (Royaume-Uni). La centrale de Drax associe la combustion
ses compétences avérées en matière d’ingénierie, d’approvisionnement de déchets renouvelables à celle du charbon et s’est fixé comme objectif
et de construction (EPC). Alstom a développé la plus grosse le plus gros d’assurer 10 % de sa production énergétique en co-combustion, ce qui
récepteur solaire thermique (Solar Receiver Steam Generator) capable représente une économie de plus de deux millions de tonnes de CO2
d’alimenter une centrale CSP de 250 MW. par an.
Alstom a investi dans la société BrightSource Energy Inc., une société
américaine spécialisée dans l’énergie solaire. Des accords commerciaux, Énergie hydrolienne
techniques et de partenariat industriel ont été signés parallèlement aux L’énergie hydrolienne repose sur une technologie qui consiste à
trois phases d’investissement qui ont été souscrites. BrightSource a transformer en électricité l’énergie produite par le mouvement des
conçu et développé la centrale solaire d’Ivanpah en Californie (États- courants des marées.
Unis) qui a une capacité de 377 MW et est opérationnelle depuis le Les turbines hydroliennes sont régies par les mêmes principes
début de l’année 2014. fondamentaux que les turbines éoliennes traditionnelles, mais tiennent
La technologie de tour CSP développée par Alstom en partenariat avec compte de la densité de l’eau qui est environ 800 fois supérieure à
BrightSource fait appel à des milliers de miroirs qui réfléchissent le celle de l’air. Durant son cycle de vie, une turbine hydrolienne produira
rayonnement solaire vers un récepteur central placé en haut d’une tour de l’électricité sans aucune émission de gaz à effet de serre, tout en
qui sert à chauffer un fluide caloporteur (de l’eau ou des sels fondus). occupant une place réduite au fond de l’océan et en exerçant un impact
Alstom est convaincu du potentiel que représente cette technologie de négligeable sur la vie marine. La prévisibilité totale de cette source
tour CSP dans les régions du monde appropriées (États-Unis, Afrique du d’énergie renouvelable représente un autre avantage important.
Nord et du Sud, Moyen-Orient), aussi bien pour la production d’énergie Alstom teste depuis 2013 une turbine hydrolienne de 1 MW dans
que pour l’optimisation des centrales à cycle combiné ou à vapeur, différentes conditions d’exploitation. Après une montée en puissance
existantes ou nouvelles. progressive jusqu’à sa pleine puissance nominale, cette turbine a
Par ailleurs, Alstom et Soitec (un leader mondial dans le domaine pu alimenter le réseau électrique. La prochaine étape portera sur
de la conception et de la fabrication de matériaux semi-conducteurs l’installation de fermes pilotes, avant la mise en production commerciale.
d’une extrême efficacité destinés aux industries de l’électronique et de Cette turbine est constituée d’un rotor de 18 mètres de diamètre et de
l’énergie) ont signé un accord de coopération en vue de la construction trois pales orientables pour maximiser la production d’énergie. Grâce à
de centrales solaires photovoltaïques à concentration (Concentrated sa nacelle flottante, elle peut être facilement remorquée, vers et depuis
PhotoVoltaic ou CPV). son site d’exploitation, minimisant ainsi les coûts d’installation et de
maintenance puisqu’il n’est pas nécessaire d’utiliser des navires et des
Biomasse plongeurs spécialisés. La turbine est totalement immergée et effectue
À l’heure où les pouvoirs publics et les parties prenantes continuent de une rotation autour d’un axe vertical pour toujours faire face au courant.
renforcer les réglementations environnementales, les besoins en sources
d’énergie thermique plus propre n’ont jamais été aussi importants. Turbines à vapeur industrielles
La biomasse résulte de la combustion de bois et des déchets qui en Alstom fait partie des leaders mondiaux dans le domaine de la
sont issus, du papier et du carton, de déchets agricoles et de cultures technologie des turbines à vapeur avec plus de 100 ans d’expérience
destinées à être utilisées comme biocombustibles. Produite dans une dans la fabrication, la livraison, l’installation et la maintenance de
centrale électrique 100 % biomasse ou une centrale à co-combustion, groupes turbine-alternateur à vapeur. Le Groupe a livré dans le monde
la biomasse remporte un succès croissant auprès des clients souhaitant plus de 1 000 turbines à vapeur industrielles de moins de 100 MW, soit
réduire leurs émissions de CO2. une capacité totale installée de 17 GW.
1
Avec des composants de haute performance et des cycles personnalisables Les turbines évoluées de taille moyenne s’appuient sur une conception
permettant d’optimiser le fonctionnement global des centrales d’une modulaire flexible et une technologie éprouvée extrêmement
manière souple et efficace, les turbines à vapeur industrielle sont performante. De par la souplesse de leur conception, elles peuvent
adaptées pour toute une série d’applications : production d’énergie à être configurées pour assurer ou non des fonctions de réchauffement
partir de la biomasse, de l’incinération de déchets ou de l’énergie solaire avec la possibilité d’être équipées de dispositifs d’échappement axiaux
à concentration, cogénération pour des applications industrielles ou des descendants leur permettant d’être intégrées dans tout type de centrale.
fournisseurs d’électricité, et production d’électricité indépendante. En 2012, Alstom a vendu une turbine de 125 MW qui alimentera la
centrale solaire CSP de Crescent Dunes, aux États-Unis, qui devrait
D’une grande fiabilité et s’appuyant sur des technologies éprouvées, les
entrer en service en 2014.
turbines à réaction ont une conception modulaire offrant une grande
flexibilité qui se présente sous la forme d’un ensemble prêt-à-l’emploi
permettant de réduire les coûts et délais de mise en service, et offrant des
solutions optimisées pour une production de vapeur efficace.
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Afin de conserver son leadership technologique dans le domaine de Dans le domaine des technologies pour l’éolien offshore, l’HALIADE™
l’énergie hydroélectrique, Alstom poursuit sans cesse le développement 150 est une grande turbine de nouvelle génération à entraînement direct
de son réseau de centres de R&D. Dans chaque centre, les chercheurs d’une puissance de 6 MW, spécifiquement conçue dans un premier
et les ingénieurs d’Alstom collaborent avec des partenaires industriels temps pour répondre aux besoins éoliens des marchés français, allemand
et des universités locales afin de concevoir des solutions efficaces en et britannique. Deux prototypes ont déjà été installés en Europe et des
termes de coûts, de performances et d’empreinte environnementale. modèles de présérie vont également être installés aux États-Unis, avec
En participant à la conception des produits hydroélectriques d’Alstom, une production en série qui devrait débuter en 2015.
les centres technologiques mondiaux contribuent aux avancées réalisées L’éolienne HALIADE™ 150-6 MW est basée sur une technologie offshore
dans différents domaines : régulation de l’énergie, stockage de l’énergie, dédiée, développée en collaboration avec les grands fournisseurs de
technologies à vitesse variable, matériaux composites, solutions composants du Secteur.
environnementales et conception de turbines et d’alternateurs flexibles
et à haut rendement adaptés aux nouvelles exigences du marché. Un La technologie ALSTOM PURE TORQUE™ protège l’alternateur et
yy
réseau de six centres implantés dans les principaux marchés d’Alstom améliore sa performance en reportant en toute sécurité les efforts
est aujourd’hui opérationnel : mécaniques indésirables du vent vers le mât de l’éolienne par
l’intermédiaire de la structure.
Grenoble (France, centre principal), consacré aux turbines ;
yy
En l’absence de multiplicateur mécanique couplé à l’alternateur,
yy
Birr (Suisse), spécialisé en alternateurs ;
yy l’éolienne se compose d’un nombre réduit de pièces rotatives, ce qui
Vadodara (Inde), dédié aux turbines Pelton et aux protections contre
yy permet d’optimiser sa disponibilité et sa fiabilité tout en réduisant
l’abrasion ; les coûts de maintenance. Par ailleurs, l’utilisation d’un alternateur
Sorel Tracy (Canada) spécialisé dans les projets de réhabilitation/
yy à aimant permanent améliore le rendement et augmente la fiabilité
modernisation ; mécanique globale. L’alternateur à aimant permanent et entraînement
direct « Advanced High Density » est à la fois plus compact et plus léger
Taubaté (Brésil), spécialisé dans les turbines Kaplan ;
yy
que les systèmes à entraînement direct de la génération précédente.
Tianjin (Chine), spécialisé dans les turbines Francis de taille moyenne.
yy
Équipé de pales de 73,5 mètres développées conjointement avec
yy
Dans le cadre de son programme R&D, Renewable Power a également LM Wind Power, le rotor de 150 mètres de diamètre, associé à
développé sa technologie éolienne offshore et terrestre en fournissant une puissance nominale de 6 MW, optimise le captage d’énergie.
pour ces deux domaines d’application de très grandes turbines qui sont L’éolienne génère jusqu’à 40 % d’électricité de plus par kilogramme de
parmi les meilleures dans leur catégorie. matière utilisée par rapport aux éoliennes offshore actuelles (source :
Dans le domaine de l’éolien terrestre, la plate-forme ECO 100 associe Alstom).
un haut rendement et une efficacité de premier ordre, adaptées à toutes Dans le domaine de l’énergie solaire, depuis son investissement dans la
les conditions météorologiques en termes de vent. Dernière évolution de société BrightSource Energy en 2010, Alstom travaille activement sur
cette plateforme, le modèle ECO 122 a été spécifiquement conçu pour plusieurs programmes de R&D qui s’appuient sur son expérience des
exploiter des vents faibles à moyens, grâce à son rotor de 122 mètres technologies de production d’électricité traditionnels. En collaboration
de diamètre. Cette nouvelle génération de turbines éoliennes terrestres avec BrightSource Energy, Alstom développe des centrales solaires CSP
bénéficie également d’innovations technologiques notamment par (énergie solaire à concentration) basées sur un système de production
rapport à la hauteur de la tour et la puissance nominale, avec un modèle directe de vapeur à partir d’un récepteur central et de sels fondus,
de 3 MW qui est désormais disponible en complément que sa version de incluant un dispositif de stockage thermique et pouvant être intégré à
2,7 MW. Grâce à ces dernières évolutions, le modèle ECO 122 permet à des centrales thermiques conventionnelles. Enfin, Alstom s’appuie sur
des fermes éoliennes implantées dans des sites moins venteux d’obtenir les avancées les plus récentes en matière de récepteur solaire thermique
de meilleurs rendements. afin de perfectionner son offre de turbines et de turboalternateurs conçue
pour les conditions spécifiques des centrales solaires.
Enfin, dans le domaine des énergies marines, Alstom demeure à la pointe sur l’environnement, les performances réelles et le cycle de vie en
de l’innovation technologique. Le Groupe a particulièrement intensifié mer de la turbine continueront d’être recueillies au cours des tests et
son implication dans la technologie hydrolienne en faisant l’acquisition
de Tidal Generation Ltd (TGL), l’ancienne filiale de Rolls Royce Plc
spécialisée dans l’énergie hydrolienne. L’achat de cette société vient
permettront d’affiner cette technologie hydrolienne et de passer au stade
de l’exploitation commerciale. 1
Alstom veille à ce qu’il y ait un niveau d’enrichissement mutuel
compléter l’expertise de l’équipe d’Alstom dédiée à cette technologie et approprié entre les unités du Secteur Renewable Power, ainsi qu’avec les
basée à Nantes. Implantée à Bristol (GB), TGL a développé une turbine Secteurs Thermal Power et Grid d’Alstom, afin d’optimiser pleinement
hydrolienne de pointe dont le premier prototype grandeur nature de l’exploitation de ses plateformes technologiques. On peut citer de
1 MW a été installé en janvier 2013 à l’European Marine Energy Centre nombreux exemples de collaboration croisée, comme la technologie
(EMEC) en Écosse en vue de la réalisation de tests sur une période de hydrolienne qui s’appuie sur les compétences acquises dans les activités
deux ans, dans le cadre du programme ReDapt (Reliable Data Acquisition Hydro et Wind ou encore la technologie CSP qui capitalise sur l’expertise
Platform for Tidal) conduit dans des conditions réelles d’exploitation. acquise dans le domaine des turbines à vapeur.
L’hydrolienne de grande taille produite par Alstom a désormais fourni
plus de 130 MWh d’électricité sur le réseau. Des données détaillées
1
SECTEUR GRID
Le Secteur Grid est l’un des premiers fournisseurs mondiaux de solutions d’ingénierie et de produits pour les réseaux électriques dédiés aux
compagnies d’électricité et aux industries. Le Secteur offre des produits et solutions clés en main pour les postes électriques en courant alternatif
(CA) et en courant continu (CC) pouvant aller jusqu’à l’ultra-haute tension (UHV). Fort de plus de cent trente ans d’expérience, Alstom a joué un
rôle essentiel dans le développement des réseaux de transport et de distribution d’électricité.
Le Secteur Grid propose également des services de haute qualité pour optimiser les infrastructures électriques, accroître le retour sur investissement
et prolonger la durée de vie des équipements, qu’il s’agisse de matériel électrique conçu par Alstom ou fabriqué par d’autres fournisseurs.
Les clients du Secteur Grid comprennent des grands producteurs d’électricité et opérateurs de transport d’électricité ainsi que les acteurs locaux
et les opérateurs de réseaux de distribution. Ils intègrent également une large palette de partenaires spécialisés des secteurs de l’industrie et
des infrastructures. Les profils des clients producteurs d’énergie se sont considérablement diversifiés avec l’arrivée de fournisseurs d’énergies
renouvelables telles que le solaire ou l’éolien. Le Secteur Grid propose également un large éventail de solutions adaptées à de nombreux secteurs –
pétrole et gaz, mines et métallurgie, transport ferroviaire et infrastructures (tels que centres médicaux et centres de données) et répondant
également aux besoins des villes et municipalités.
Le Secteur Grid développe les systèmes qui rendent les réseaux électriques plus intelligents. Ses solutions Smart Grid, pour la gestion en temps réel
des réseaux d’énergie et d’information, améliorent la fiabilité et la performance du réseau électrique. Le Secteur Grid est aussi un acteur majeur du
développement des « Supergrids », des réseaux de haute tension capables d’interconnecter des pays entre eux, voire des continents. Ces « autoroutes
de l’énergie » facilitent l’intégration de nouvelles sources d’énergies (éolien, solaire, etc.) pour fournir de l’énergie propre aux consommateurs.
Poste
à isolation
ULTRA HAUTE TENSION dans l’air
ET HAUTE TENSION
RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Poste
à isolation
gazeuse
Poste de conversion
(courant alternatif
/courant continu)
Poste électrique
INDUSTRIES (contrôle commande
numérique)
INFRASTRUCTURE
Poste
SECTEUR PÉTROLIER électrique Gestion
ET GAZIER offshore de l’énergie
ECO-CITÉS
FERME ÉOLIENNE
OFFSHORE
Source : Alstom
1
Marché par segment
ÉVOLUTION DU MARCHÉ MONDIAL
En milliards d’euros
70
60
Nouveaux marchés
Smart Grid*
50
Smart Grid
30
10
0
2012/2013 2013/2014 2014/2015** 2015/2016** 2016/2017**
Source : Alstom
* Nouveaux marchés Smart Grid : infrastructures évoluées de comptage, compteurs intelligents et automatisation de la distribution électrique.
** Données prévisionnelles.
Facteurs de croissance du marché industrielle que d’offrir un meilleur accès à l’électricité à l’ensemble de
la population. Ainsi, en Inde, l’un des enjeux majeurs est de permettre
La croissance à moyen terme du marché du transport d’électricité devrait l’accès à l’électricité à 40 % d’habitants supplémentaires.
provenir de quatre facteurs principaux.
La hausse de la production d’électricité aura un impact direct sur la
Les deux premiers favorisent sa croissance générale en volume : croissance du marché du transport. Elle imposera le développement
la croissance économique qui entraîne des besoins d’électrification
yy de réseaux ultra-haute tension en courant alternatif et continu
dans les pays en développement ; (actuellement jusqu’à 1 200 kV en CA et 800 kV en CC, un prototype de
le renouvellement et la modernisation des réseaux existants dans les
yy 1 100 kV en CC ayant été lancé en Chine).
pays développés.
Renouvellement et modernisation
Les deux autres facteurs ne sont pas seulement porteurs de croissance,
des infrastructures dans les pays matures
mais aussi de changements technologiques majeurs :
Dans de nombreuses économies matures, les équipements des réseaux
l’intégration de sources d’énergies renouvelables avec de faibles
yy électriques, qui avaient fait l’objet d’investissements initiaux massifs
émissions de CO2, qui nécessite des infrastructures efficaces et stables dans les années 1970, arrivent aujourd’hui en fin de vie. Il faut donc
afin de développer les Smart Grids et d’évoluer vers des Supergrids les renouveler progressivement et moderniser les réseaux, car leurs
de plus grande envergure. Le développement du marché des énergies équipements vieillissants sont incompatibles avec les exigences
renouvelables a également une incidence positive sur les marchés des environnementales et techniques actuelles. Ces contraintes supposent
postes numériques et de distribution ; des investissements dans les infrastructures de réseau qui sont autant
des critères d’approvisionnement en électricité plus stricts en termes
yy d’opportunités pour les fournisseurs d’équipements comme le Secteur
de fiabilité, de sécurité et d’efficacité. Grid. Le marché aspire à des produits à plus haute efficacité énergétique,
Chacun de ces facteurs favorisera le développement du marché de la avec un impact réduit sur l’environnement, et à davantage d’équipements
transmission d’électricité à moyen et long termes. numériques utilisant des nouveaux protocoles de communication.
Si les sources d’énergies renouvelables ont une moindre incidence sur Smart Grid : le réseau électrique à l’ère numérique
l’environnement, leur caractère intermittent rend toutefois difficile leur
1
Depuis le début des années 1990, les politiques environnementales
intégration au réseau. Décentralisées et d’échelle modeste, ces sources ont donné lieu à d’ambitieux programmes de développement d’une
d’énergies sont souvent utilisées pour l’ajustement de la consommation électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables et
électrique et associées au stockage de l’énergie, ce qui rend la gestion faibles en carbone. Les nouvelles technologies dites « intelligentes »
de la distribution plus complexe. garantissent la stabilité du réseau électrique lorsqu’il est approvisionné
par des sources intermittentes.
Supergrid : vers des réseaux plus puissants
Depuis le début des années 1960 en Europe, il est largement admis que Partout dans le monde, de plus en plus de producteurs et fournisseurs
le « partage » de l’électricité, produite par des réseaux interconnectés d’électricité ont pris conscience des atouts et avantages des réseaux
au niveau régional ou national, est synonyme d’efficacité. C’est ainsi intelligents, et équipent leurs infrastructures de systèmes numériques
qu’ont été développés ce que l’on appelle aujourd’hui les « Supergrids », pour interconnecter tous leurs équipements en place et optimiser le
des réseaux qui interconnectent les régions, les pays, voire même les contrôle de leurs réseaux. Les nouvelles technologies mises en œuvre
continents. dans le Smart Grid permettent d’exploiter plus efficacement les flux
d’électricité.
Les besoins énergétiques du monde moderne n’ont jamais été
aussi importants, notamment pour répondre à l’essor des multiples Par ailleurs, les modes de consommation ont évolué et les utilisateurs
appareils électroniques fortement consommateurs d’électricité, des d’aujourd’hui souhaitent jouer un rôle de plus en plus actif et mieux
grands centres de stockage de données, des véhicules électriques, etc. maîtriser leur consommation d’électricité et les services associés.
En outre, le coût élevé des énergies fossiles et la demande croissante Or, avec l’accélération du déploiement des énergies décentralisées, les
d’un approvisionnement électrique extrêmement fiable favorisent consommateurs sont en quête d’une plus grande autonomie énergétique
le développement du Supergrid. Plusieurs projets de partenariats et équipent leur habitat de panneaux solaires et d’éoliennes pour
ambitieux sont en cours dans ce domaine, à l’échelle d’un ou de plusieurs produire localement leur électricité. De la même façon, le développement
continents. et la commercialisation des véhicules électriques ont rendu nécessaire
l’introduction de nouveaux modes de stockage et d’utilisation de
Dans de nombreux pays, différents types de courants électriques
l’électricité.
coexistent sur le réseau : le courant alternatif, plus souple, et le courant
continu, plus efficace. Le « maillage », c’est-à-dire la combinaison des Des critères de fourniture d’électricité plus stricts
deux, optimise leurs qualités respectives, dans la mesure où un réseau
en termes de fiabilité, de sécurité et d’efficacité
maillé est un réseau interconnecté plus puissant.
Les exigences des clients en matière d’approvisionnement électrique sont
À l’avenir, le Supergrid devra donc être efficace, facile à entretenir et variables. Ainsi, le secteur hospitalier ou le contrôle aérien recherchent
suffisamment souple pour intégrer des sources d’énergies renouvelables avant tout la fiabilité. Les industries à forte intensité énergétique, telles
intermittentes. que les aciéries ou les fonderies d’aluminium, ont quant à elles besoin
d’importantes capacités d’électricité. Dans tous les cas néanmoins,
la sécurité de l’alimentation – à savoir la garantie d’une alimentation
constante et régulière – est capitale, car toute interruption entraîne des
pertes de production et peut déboucher sur des pénalités.
POSITION CONCURRENTIELLE
ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL SUR LE MARCHÉ Le Secteur Grid, ABB et Siemens sont les trois leaders mondiaux du
DU TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ marché du transport d’électricité. Les nouveaux acteurs asiatiques,
notamment en Corée, en Chine et en Inde sont en train de développer
16 % ABB leur offre et leur couverture géographique.
Le Secteur Grid dispose d’un certain nombre d’atouts fondamentaux par
44 % Autres 13 % Siemens rapport à ses concurrents : des produits de haute qualité, une expertise
reconnue dans les solutions d’ingénierie, une politique d’innovation
ambitieuse et une implantation mondiale. Une fois combinés, ces
avantages permettent au Secteur d’apporter une réponse solide et
parfaitement adaptée aux exigences du marché.
15 % Autres acteurs émergents 12 % Alstom
Source : Alstom
1
STRATÉGIE
Le Secteur Grid déploie en permanence, partout dans le monde, son S’imposer comme un leader sur le marché
activité auprès des compagnies d’électricité (opérateurs de réseaux
de distribution et de transport d’électricité), producteurs d’électricité,
du Supergrid
clients industriels et éco-cités en leur offrant des solutions clés en main Développer le Supergrid du XXIe siècle nécessite de relever des défis
accompagnées des produits et services associés. pressants et complexes : une production variable d’énergie renouvelable,
des besoins accrus de stabilité et d’efficacité, et un effort pour réduire
Le Secteur Grid poursuit sa croissance rentable en renforçant sa
le coût de l’énergie. Cela supposera de tirer parti des sources d’énergies
pénétration du marché traditionnel (transport du courant alternatif)
renouvelables intermittentes, qu’elles soient terrestres ou offshore, et
et en maintenant son leadership sur des segments à croissance rapide
de les connecter au réseau. Les autoroutes de l’énergie seront alors
comme ceux du Smart Grid, du courant continu haute tension et des
capables de transporter davantage d’électricité sur de plus longues
services.
distances. Enfin, le Supergrid améliorera et renforcera la stabilité des
Enfin, le Secteur Grid renforcera sa compétitivité en plaçant la interconnexions des grands réseaux régionaux, optimisant ainsi les
performance et l’excellence opérationnelle au cœur de sa stratégie. ressources disponibles.
Le Secteur Grid a de nombreux projets en cours d’exécution dans ce
Devenir la référence Smart Grid domaine, notamment :
des clients un important projet de raccordement HVDC (800 kV) en Inde ;
yy
Plus que jamais, Alstom considère le Smart Grid comme une évolution au Brésil, la ligne de transport de courant HVDC la plus longue du
yy
stratégique majeure, bénéficiant d’une croissance soutenue et d’un monde pour connecter de très grandes centrales hydroélectriques
potentiel de développement de marché important sur les prochaines dans le Nord du pays aux grands centres de consommation de la côte ;
années. À cet égard, le Groupe possède un solide avantage concurrentiel :
le développement d’une interconnexion en courant continu en Suède,
yy
sa présence sur l’ensemble de la filière énergétique, des équipements
basée sur la technologie VSC (convertisseur de source de tension) ;
pour la production, le transport d’électricité et jusqu’aux projets de villes
intelligentes. Alstom propose une approche intégrée reposant sur des un contrat majeur dans l’éolien offshore HVDC VSC en mer du Nord
yy
systèmes combinant équipements et logiciels, afin de mettre en place au large des côtes allemandes.
des fonctionnalités intelligentes sur les réseaux de transmission et de 2013 a été une année pionnière ayant permis au Secteur Grid de se
distribution d’électricité. Les technologies de l’information pour salles de positionner comme leader sur le secteur du Supergrid : le premier
contrôle, l’électronique de puissance intelligente et l’automatisation des contrat offshore HVDC, la première mise en production des valves HDVC
postes électriques constituent les trois grands axes de développement du MaxSine™, le premier disjoncteur HVDC testé avec RTE et les premières
Secteur Grid dans le domaine des solutions Smart Grid. traversées 800 kV pour convertisseurs HDVC testées avec succès.
Dans le cadre de sa politique d’innovation en matière de Smart Grid,
le Secteur Grid a développé un réseau de partenaires composé de Développer l’activité avec les producteurs
fournisseurs de technologies, d’universités, d’experts en systèmes d’électricité et les industriels
énergétiques et de clients stratégiques. Ces partenaires apportent au
Secteur Grid des compétences et une expérience complémentaires Le Secteur Grid compte aussi parmi ses grands comptes clients des
dans des domaines aussi variés que les bâtiments intelligents, les producteurs d’électricité et des industries à forte consommation
véhicules électriques, l’intégration informatique ou encore le stockage d’énergie. Le Secteur Grid a signé des accords de coopération avec des
de l’électricité. acteurs majeurs de l’industrie pétrolière et gazière ainsi que minière
et métallurgique. Le Groupe va étendre sa présence et son offre dans
Grâce à ses solutions d’intégration des énergies renouvelables, le monde entier, en s’appuyant sur ses produits et ses compétences
d’optimisation énergétique, de réduction des émissions de CO2 et dans ces secteurs. Le Secteur Grid continuera également d’établir
de renforcement de la stabilité des réseaux, le Secteur Grid aide ses des partenariats stratégiques avec des prestataires sélectionnés pour
clients à maximiser leur production, à éviter les pannes et à réduire l’ingénierie, la fourniture et l’installation d’équipements.
l’impact environnemental de leur activité. Conformément à sa stratégie
de développement du Smart Grid, le Secteur Grid accompagne ses Livrer aux clients des services à haute
clients dans le déploiement progressif de réseaux intelligents au sein
des infrastructures existantes, notamment en Amérique du Nord et en
valeur ajoutée
Europe. Par ailleurs, les opérateurs de réseaux déploient peu à peu, Les services constituent un important facteur de différenciation pour
tant au niveau du transport que de la distribution, des systèmes de les clients du monde entier. Les experts du Secteur Grid en gestion
stabilité des réseaux sur large zone (WAMS), des postes numériques, d’actifs proposent des solutions de services innovantes, fiables et
des systèmes de suivi et de gestion en ligne des actifs ou encore des de grande qualité tout au long du cycle de vie des équipements. Les
micro-réseaux pour éco-quartiers. Un effort soutenu d’innovation, des services du Secteur Grid incluent la fourniture des pièces détachées,
projets commerciaux couronnés de succès (NiceGrid, IssyGrid, etc.) et la maintenance, la réparation, la rénovation, la modernisation,
l’acquisition récente de Reason Tecnologia S.A. (spécialisée dans les l’extension et la réhabilitation des équipements afin de prolonger leur
systèmes de mesure à haute précision et de mise en réseau des postes) durée de vie et augmenter leur fiabilité ainsi que leurs performances.
sont autant d’éléments qui contribuent à renforcer l’expertise et la Le Secteur Grid offre une expertise globale en ingénierie pour résoudre
position de leader du Secteur Grid sur ce marché. les problèmes d’obsolescence et propose également des services
d’assistance pour les équipements produits par d’autres fabricants.
Le Secteur Grid procure au niveau mondial un service rapide, avec un Le Secteur Grid applique également des procédures strictes pour garantir
niveau de qualité constant. Le Secteur propose également des services à la santé et la sécurité de l’ensemble de ses collaborateurs, employés
distance conçus pour optimiser les performances des actifs, des services
de maintenance prédictive basés sur le suivi de l’état des équipements,
et des services verts rentables comme ceux liés à la gestion du gaz SF6 (1) .
intérimaires, sous-traitants et visiteurs présents sur ses sites, avec une
tolérance zéro pour les écarts. 1
D’autres services à valeur ajoutée sont également proposés : exploitation Contribuer à un monde durable
et maintenance à long terme de tous les types d’équipements, y compris
Le Secteur Grid contribue à la politique du Groupe en matière de
des équipements tiers, conseil en réseaux, gestion du parc d’actifs,
responsabilité sociale d’entreprise en développant des produits
rénovation et modernisation de postes électriques. Des formations
éco-conçus et des solutions propres qui visent à réduire l’impact
sur mesure ainsi que la gestion des compétences sont proposées aux
environnemental des produits et équipements. Le Secteur fournit
clients sur tout type d’application dans les secteurs de la génération
également à ses clients des solutions écologiques et durables.
d’électricité, des infrastructures, des industries électro-intensives et
de l’industrie pétrolière et gazière. La gestion des actifs, l’exploitation Le Secteur Grid s’efforce de mettre en œuvre une politique
des installations HVDC et des fermes éoliennes offshore ainsi que les environnementale et sociétale la plus bénéfique possible en établissant
opérations de maintenance offrent en particulier des potentiels de des partenariats avec les parties prenantes concernées et en installant des
croissance importants. réseaux électriques respectueux de l’environnement, tout en s’engageant
à adopter une approche conforme aux principes du développement
L’acquisition mi-2013 de l’entreprise brésilienne Engeman – expert en
durable dans le cadre de son activité, comme par exemple en réduisant
services sur site – permettra au Secteur Grid d’élargir son expertise et de
l’empreinte environnementale de ses sites et activités.
renforcer sa présence en Amérique latine, tout en contribuant au succès
rapide de son activité en matière de services dans cette région. Grâce à ses technologies et solutions, Alstom aide l’ensemble de ses
clients à limiter leur impact environnemental en encourageant le
Renforcer l’excellence opérationnelle développement de la production d’électricité à partir de sources d’énergies
renouvelables (avec des logiciels de contrôle et d’équilibrage de la
L’excellence opérationnelle demeure le principal moteur de la réussite demande et de la production favorisant l’utilisation de sources d’énergies
du Secteur Grid. Le Secteur Grid contribue activement au programme intermittentes propres) et en améliorant l’efficacité énergétique grâce
« Dedicated to Excellence » (d2e) lancé par le Groupe en 2013/14 pour à ses nouveaux produits et à ses produits existants (ex : système de
améliorer ses performances opérationnelles. Le contrôle des coûts contrôle informatisé permettant de renforcer la résilience des réseaux
en est une composante capitale, l’accent étant mis en particulier sur afin d’empêcher les pointes de charge, les pertes de puissance et les
l’amélioration des approvisionnements, l’efficacité des processus de pannes le long des lignes, rendant ainsi moins nécessaire la construction
production et l’optimisation des coûts des produits. Assurer la qualité et de nouvelles centrales et infrastructures de réseaux).
la fiabilité des produits, solutions et processus est également essentiel.
Des normes strictes ont été mises en place pour optimiser les processus Pour en savoir davantage sur la contribution du Secteur Grid au
tout au long de la chaîne de valeur, depuis la recherche et développement développement durable, se référer au chapitre 6 du présent document.
jusqu’à la fabrication, la livraison et l’exécution des projets, en se
concentrant tout particulièrement sur l’excellence dans la conduite et
la réalisation des grands projets. Le Secteur Grid continuera d’adapter
sa présence commerciale en fonction de ses principaux marchés
géographiques, tout en optimisant son modèle de livraison dans le souci
d’une compétitivité renforcée.
(1) L’hexafluorure de soufre est utilisé dans les appareils électriques pour ses caractéristiques diélectriques qui en font un excellent isolant électrique.
1
OFFRE
Avec près de 90 sites de production ou d’ingénierie, le Secteur Grid est présent sur tous les continents. Cette base industrielle internationale, installée à
proximité des clients, assure au Secteur une compétitivité mondiale et lui permet de fournir des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque client.
Montpellier, France,
Centre d’Excellence Smart Grid
Wuhan, Chine
Usine de Transformateurs
Avec plus de 50 centres de services locaux et 20 centres de formation équipements électriques auxiliaires pour la connexion au réseau ;
yy
répartis dans plus de 30 pays, le Secteur Grid poursuit le développement raccordement de parcs éoliens terrestres et offshore ;
yy
de ses activités de services aux États-Unis, au Brésil, en Europe centrale,
solutions d’alimentation électrique et systèmes d’acquisition des
yy
en Afrique, en Inde et en Chine.
données et de télésurveillance (SCADA) répondant aux besoins des
industries gazières et pétrolières ainsi que minières et métallurgiques.
Postes électriques et produits
haute tension Parmi les commandes de systèmes clés en main en 2013/14, on peut
citer :
Systèmes clés en main trois contrats (chacun incluant la fourniture de trois postes électriques
yy
Le Secteur Grid propose aux compagnies d’électricité et aux producteurs à isolation gazeuse de 132 kV) pour SEC (Arabie Saoudite) ;
ainsi qu’aux industriels des solutions d’ingénierie clés en main pour Laâyoune II : un poste à isolation gazeuse de 400/220 kV pour ONE
yy
l’installation de postes haute tension en courant alternatif et en au Maroc ;
courant continu. Cette offre globale allie la fourniture de produits haute des postes à isolation dans l’air (AIS) de 400/225 kV pour les projets
yy
tension, l’expertise en ingénierie et la gestion complète des projets. Agadir II et Tantan II au Maroc ;
Avec des sites opérationnels dans 35 pays et fort d’un effectif de plus
deux contrats avec HPPTCL en Inde, portant sur la fourniture de
yy
de 2 000 ingénieurs, Le Secteur Grid bénéficie d’un positionnement
postes à isolation gazeuse de 400/220/66 kV ;
stratégique pour mettre son expertise et ses compétences en gestion de
projets à disposition de ses clients, là où ils en ont le plus besoin. la réhabilitation d’interconnexions de transport d’électricité de 220 kV
yy
au Tadjikistan ;
Chaque projet clé en main est conçu pour répondre exactement aux
besoins du client : la fourniture d’un compensateur statique de puissance réactive (SVC)
yy
pour le site de Quwayyah pour la SEC en Arabie Saoudite ;
systèmes clés en main et solutions pour postes électriques HVAC ;
yy
la fourniture à SEC d’un système de gestion des marchés énergétiques
yy
solutions d’électronique de puissance, telles que les systèmes de
yy (MMS) destinée au Centre de contrôle national saoudien situé à Riyad
transport HVDC, les systèmes de transport flexible en courant (Arabie Saoudite).
alternatif (FACTS) et les équipements statiques d’alimentation (pour
les industries électrochimiques et le transport ferroviaire) ; Pour tous ces projets, le Secteur Grid offre de solides garanties à ses
clients : optimisation des achats, réduction des risques, assurance d’une
solutions haute et moyenne tension clés en main, dont les équipements
yy
présence et d’une assistance à long terme, vaste expérience et haut
de protection, de contrôle-commande et de télécommunication, et
degré de savoir-faire en ingénierie.
les services adaptés aux spécificités des réseaux de distribution des
compagnies d’électricité, des industries, du secteur ferroviaire et de
toutes autres infrastructures électriques ;
Postes électriques à isolation dans l’air (AIS) traversées reposant sur différentes technologies : RIP, OIP, Hybride, SF6
et ERBP jusqu’à 1 100 kV en courant alternatif et 800 kV en courant
1
Le terme d’équipements pour postes à isolation dans l’air (AIS) est un
continu, pour l’ensemble des applications.
terme générique qui recouvre une gamme complète de produits compacts
et respectueux de l’environnement constituée d’équipements primaires Cette année aura vu la réalisation de projets HVDC de première
haute tension pour postes à isolation dans l’air et incluant certains des importance, notamment en Europe et en Asie, ainsi que des avancées
principaux éléments propres aux postes électriques d’extérieur. Cette technologiques notables avec la réalisation d’un premier contrat en Inde
gamme comprend des disjoncteurs, des transformateurs de mesure portant sur la fourniture de transformateurs de puissance CC de 800 kV.
et des sectionneurs qui utilisent la technologie d’isolation dans l’air. À cela il faut ajouter la commercialisation en Chine de traversées murales
Elle englobe aussi les solutions de commande, mesure et contrôle des CC de 800 kV ainsi que la production et le test réussi de traversées pour
installations, ainsi que des disjoncteurs-générateurs spécifiques pour convertisseurs CC de 800 kV. Le nouveau transformateur convertisseur
la production d’électricité. Ces éléments relient entre eux les différents CC de 800 kV intègre une solution innovante pour l’établissement de
composants d’un poste, protègent les équipements et les personnes, et la connexion inter-bobinage UHVDC, ce qui permet d’optimiser sa
mesurent le flux d’énergie qui les traverse. conception et en facilite le transport.
Fort de plus de 170 000 produits en service dans le monde, le Secteur Par ailleurs, le Secteur Grid a fabriqué et conçu l’une des plus grandes
Grid est le leader incontesté du marché des postes à isolation dans l’air, réactances shunt régulées triphasées au monde de 420 kV, 250 MVAr,
à la fois pour les installations traditionnelles et les plus novatrices, telles ainsi que l’un des plus grands transformateurs élévateurs de tension au
que les postes numériques et les modules compacts. monde (710 MVA). Le Secteur Grid a également livré des transformateurs
pour fours à arc électrique avec le courant nominal le plus élevé au
Le Secteur Grid élargit en permanence son portefeuille de produits
monde, soit 155 kA.
innovants (de 72,5 à 1 200 kV) pour proposer à ses clients des
produits et services haute tension à la pointe de la technologie. Ceux-ci Le Secteur Grid continue d’investir dans la technologie du papier
permettent de sécuriser le transport d’électricité depuis la centrale imprégné de résine (RIP) et a réalisé avec succès un test important de
jusqu’au consommateur, dans les meilleures conditions de sécurité et résistance au courant de court-circuit (63 kA) sur une traversée RIP de
d’exploitation. 420 kV afin de prouver la capacité de résistance du produit, garantissant
ainsi la sécurité du personnel et celle des équipements des postes.
Postes et lignes à isolation gazeuse (GIS et GIL)
Un poste à isolation gazeuse est un poste complet et compact incluant Solutions pour postes numériques
des disjoncteurs, des transformateurs de mesure et des sectionneurs. Les Dernière génération de postes électriques (AIS ou GIS), le poste
postes et lignes à isolation gazeuse (GIS et GIL) sont des équipements numérique intègre de nouvelles tranches d’équipements primaires
similaires aux postes à isolation dans l’air, mais les composants actifs optiques et une technologie d’automatisation. La solution complète
sont enfermés dans des enveloppes remplies de gaz SF6. Le Secteur Grid pour postes numériques que propose le Secteur Grid permet d’exploiter
a été à l’origine de nombreuses avancées techniques dans le domaine tout le potentiel de cette nouvelle technologie : interopérabilité grâce
des postes à isolation gazeuse. Au cours des quarante dernières années, au dispositif de communication (process bus) conforme à la norme
leurs dimensions ont été divisées par cinq, ce qui a permis de réduire IEC 61850-9-2LE, facilité de configuration, fiabilité et disponibilité
de façon spectaculaire le volume de gaz SF6 utilisé et donc de réduire maximales, performances en temps réel et diminution du coût de
leur empreinte écologique. Grâce à ces dimensions plus compactes, ils possession.
peuvent désormais être installés dans des espaces urbains souterrains ou La voie ouverte vers des solutions complètes pour postes numériques va
être utilisés pour le raccordement de parcs éoliens offshore. constituer une évolution majeure durant la prochaine décennie et son
La base installée du Secteur Grid totalise 20 000 appareils à isolation potentiel d’activité sera significatif. Les solutions pour postes numériques
gazeuse dans plus de 2 500 postes jusqu’à 800 kV et plus de 150 km de proposées par Alstom permettent à ses clients de bénéficier d’avantages
lignes monophasées à isolation gazeuse en service dans 99 pays. Avec essentiels, tels que :
ses quarante années d’expérience sur le segment des postes GIS haute des communications améliorées avec de nouvelles applications
yy
tension, le Secteur Grid s’est imposé comme un des leaders du marché, comme celles permettant le contrôle des postes intermédiaires sur
en satisfaisant toujours aux exigences de terrains et conditions les plus des réseaux longue distance, la télésurveillance intégrée de l’état des
complexes. équipements et la gestion des équipements ;
1
Solutions intelligentes opérateur de transport de l’électricité comme PJM Interconnection
(États-Unis) de gérer ses pics de consommation en travaillant avec
Réseaux intelligents, solutions de gestion des salles ses clients professionnels ou particuliers pour les aider à ajuster leur
de contrôle et automatisation des réseaux consommation électrique à des moments précis.
de transport et de distribution installation de postes numériques (AIS/GIS) : ces postes représentent
yy
une évolution radicale des postes traditionnels grâce à l’intégration
Le Secteur Grid commercialise des systèmes intégrés pour réseaux
de capteurs optiques et dispositifs électroniques intelligents qui
intelligents (Smart Grid) combinant équipements numériques et logiciels
permettent d’améliorer la fiabilité, la sécurité et les performances
issus des différentes lignes de produits du Secteur. Ces solutions sont
des réseaux au travers d’un suivi, d’une automatisation des tâches
combinées à des systèmes sur mesure conçus pour les opérateurs de
et d’une interopérabilité en temps réel. Ces postes électriques de
réseaux de transport et de distribution d’électricité. Les solutions que
nouvelle génération sont déjà utilisés par FSK (Russie) et sont en
propose Alstom dans ce domaine reposent principalement sur deux
cours de déploiement pour RTE (France).
technologies : la gestion de réseaux et l’automatisation des postes
électriques. fourniture de modules de stockage de l’énergie : cette solution de
yy
stockage de l’énergie au moyen d’une batterie repose sur un conteneur
Les systèmes de réseaux intelligents (Smart Grid), déjà en place chez
incluant un convertisseur de puissance et un logiciel de contrôle en
certains des principaux clients du Secteur Grid (PJM Interconnection,
temps réel permettant d’exploiter efficacement la batterie. Cette
Energinet.dk, Eskom, RTE, etc.) améliorent considérablement les
solution offre des capacités de stockage modulables et peut être reliée
performances opérationnelles des infrastructures existantes en
à des sources d’énergies à grande échelle ou des sources d’énergies
ajoutant un niveau additionnel de technologies de l’information et de la
renouvelables décentralisées de façon à profiter pleinement des
communication aux réseaux électriques.
avantages associés aux énergies renouvelables intermittentes. Elle
Les opérateurs peuvent ainsi intégrer en temps réel des données a été mise en place auprès d’ERDF dans le cadre du projet NiceGrid
numériques sur les flux d’électricité (qualité, mesures et oscillations) en France.
dans tous les postes, équipements et lignes de leur réseau. Parallèlement,
Au cœur des systèmes intelligents du Secteur Grid se trouvent les
cela leur permet d’ajouter à leur portefeuille énergétique de nombreuses
solutions de gestion de réseaux et les solutions d’automatisation de
sources renouvelables à caractère intermittent (parcs éoliens et solaires)
postes électriques.
pour compléter leur production d’électricité traditionnelle.
Enfin, l’interconnexion bidirectionnelle en temps réel, entre les opérateurs Solutions de gestion de réseaux
dans les salles de contrôle et les équipements électriques intelligents, Les solutions de gestion de réseaux se composent de suites et plateformes
permet aux clients du Secteur Grid d’optimiser instantanément la logicielles destinées aux salles de contrôle, à partir desquelles sont
répartition de la charge de leur réseau, grâce à des systèmes de pilotés et contrôlés les réseaux électriques. Les solutions de gestion de
commande numériques et des relais de protection dans les postes réseaux proposées par le Secteur Grid en font le leader mondial des
électriques. Ces informations sont gérées depuis les salles de contrôle : systèmes de gestion intégrée de l’énergie d’une part, et des marchés
gestion des énergies renouvelables : au Danemark, Energinet.dk
yy de transaction de l’énergie d’autre part. La suite logicielle e-terra™ à la
intègre plus de 30 % de sources d’énergies renouvelables (plus pointe de la technologie permet aux compagnies d’électricité de gérer
de 5 000 parcs éoliens) à son réseau, en analysant les prévisions la production, le transport et la distribution de l’électricité depuis leurs
météorologiques et en équilibrant au quotidien la charge d’énergie centres de contrôle.
thermique avec l’apport éolien. Le Secteur Grid conçoit, développe, fournit et assure la maintenance
gestion en ligne de la stabilité du réseau à grande échelle (WAMS) :
yy de solutions informatiques pour les compagnies de transport et de
ce système combine des synchro-phaseurs (unités PMU) équipant distribution d’électricité, les opérateurs des marchés de l’énergie et les
un réseau de transport d’électricité et un logiciel de gestion en ligne intervenants sur ces marchés. Selon les besoins du client, ces solutions
de la stabilité du réseau. Il permet aux clients du Secteur Grid, tels peuvent être proposées sous différentes formes : suite logicielle, système
que Manitoba Hydro (Canada), Pacific Gas & Electric (États-Unis), informatique intégré ou encore projet clés en main.
ou PGICL (Inde) dans le cadre du plus grand projet au monde de Ces systèmes sont les véritables « cerveaux » des réseaux : c’est grâce
gestion de réseaux longue distance, de détecter instantanément à eux que le client final peut continuer à s’éclairer. La suite logicielle
toute oscillation anormale du courant sur leurs lignes en un temps e-terra™ et les produits associés sont utilisés pour gérer des réseaux
suffisamment court pour leur permettre de prendre des mesures et de transport de l’électricité figurant parmi les plus grands du monde et
limiter les risques de panne. cette technologie a été retenue par 12 des 16 plus grands opérateurs de
système de gestion intégrée de la distribution (iDMS) : ce système, en
yy réseau représentant plus de 70 % de la demande électrique mondiale.
place chez de nombreux fournisseurs d’électricité dans le monde, leur
Le Secteur Grid développe également des solutions pour la maintenance,
permet de gérer leur réseau de distribution en temps réel. Pour des
le suivi et le contrôle de produits sous forme liquide ou gazeuse circulant
fournisseurs d’électricité comme Duke Energy (États-Unis) et Stedin
dans des réseaux d’oléoducs (pétrole brut, gaz naturel, produits raffinés
(Pays-Bas), ce système est à la base des efforts de modernisation de
et liquides multiphasiques). En Amérique du Nord, certaines des sociétés
leurs réseaux. Il permet par exemple à Duke d’intégrer différents types
d’oléoducs les plus reconnues contrôlent leurs infrastructures à l’aide
de « ressources énergétiques décentralisées » telles que des sources
des plateformes et suites applicatives hautement fiables développées
d’énergies renouvelables de petite taille.
par Alstom qui sont le résultat de dizaines d’années d’expérience dans
gestion active de la demande d’électricité (DRMS) : cette solution
yy l’univers des salles de contrôle des réseaux électriques.
constitue une véritable passerelle de dialogue entre les consommateurs
et les compagnies d’électricité. Elle permet par exemple à un
En complément de ces solutions logicielles, le Secteur Grid propose Supergrid, HVDC et électronique de puissance
également des services d’intégration et de conseil autour de ses solutions
1
Les solutions d’électronique de puissance sont des applications à haute
de gestion de réseaux. C’est ainsi que la filiale d’Alstom UISOL, Utility
performance qui gèrent la puissance active et réactive sur un réseau.
Integration Solutions, agit en tant que spécialiste et offre un haut
Elles sont généralement utilisées pour la conversion de courant alternatif
niveau de fiabilité pour conseiller les entreprises du secteur afin de les
en courant continu et vice-versa, mais permettent aussi d’améliorer le
aider à moderniser leur réseau. UISOL aide ces dernières à améliorer
contrôle et la qualité de l’électricité lorsqu’elles sont intégrées dans des
leurs performances opérationnelles en leur proposant des services
réseaux de transport CA traditionnels.
d’intégration de systèmes informatisés de bout en bout et en optimisant
leurs processus de gestion. Solutions de courant continu haute tension (HVDC)
Parallèlement à ses solutions logicielles, le Secteur Grid propose une jusqu’à 800 kV
suite complète de solutions de télécommunications pour l’intégration de Le développement des immenses réseaux qu’il est désormais convenu
services à large bande passante dans le système de télécommunications d’appeler « Supergrids » (large réseau d’électricité couvrant une vaste
principal. Le haut niveau de performance, de fiabilité et le prix compétitif surface) est déjà en cours sur différents continents. Les Supergrids ont
de ces systèmes garantissent aux opérateurs un faible coût d’exploitation. pour avantage de regrouper les réseaux CA et CC dans un seul réseau
maillé très vaste, ce qui confère ainsi davantage de stabilité, de puissance
Solutions d’automatisation des postes et de fiabilité à chacun des réseaux connectés. Le Secteur Grid a fait
Les solutions d’automatisation des postes sont des dispositifs des technologies haute tension en courant continu (HVDC) une priorité
automatisés et des applications logicielles qui protègent, contrôlent stratégique pour le développement de ces très grands réseaux. L’accent
et gèrent les postes des compagnies d’électricité et des industries à a ainsi été mis sur le perfectionnement des deux technologies existantes
forte consommation d’énergie. L’offre du Secteur Grid couvre tous dans ce domaine : d’une part, les convertisseurs à commutation de ligne
les aspects de l’automatisation des postes, y compris le dispositif de LCC (Line Commutated Converters), technologie HVDC traditionnelle
communication (process bus) 9-2 pour postes numériques, conforme à qui connecte les réseaux asynchrones tout en étant capable de mettre
la norme IEC 61850. en place de puissantes « autoroutes » de transport de l’électricité ;
d’autre part, les convertisseurs de source de tension VSC (Voltage
Également conformes à la norme IEC 61850, les relais de protection Source Converters), la technologie HVDC la plus récente qui présente
et dispositifs de mesure de la gamme Alstom MiCOM IED (Intelligent l’avantage d’être plus compacte, d’utiliser des câbles moins onéreux
Electronic Device) assurent le contrôle et la protection de tous les et d’être parfaitement adaptée aux applications offshore (plateformes
équipements des postes et transmettent des informations clés à la salle de pétrolières et gazières, ou parcs éoliens par exemple).
contrôle-commande. La gamme d’IED MiCOM Agile propose une solution
intégrée dans un seul boîtier de gestion de départs d’alimentation et de Le Secteur Grid poursuit le développement de la technologie HVDC
protection autoalimentée reposant sur la technologie de transmission et LCC pour l’adapter à des tensions plus élevées jusqu’à 1 100 kV
permettant d’assurer la protection des réseaux de transport ainsi que le (y compris grâce à la production de valves HVDC, transformateurs
contrôle et le suivi des systèmes électriques. convertisseurs et traversées). Le centre d’excellence HVDC de Stafford,
au Royaume-Uni, a célébré en 2012 son demi-siècle d’expertise dans
DS Agile est le nom de la gamme de systèmes de contrôle-commande ce domaine. Aujourd’hui, il reste l’un des premiers sites mondiaux à la
numériques que propose le Secteur Grid pour les installations pointe du développement et de la production d’équipements HVDC et
industrielles et les postes électriques CA et CC. Cette gamme de solutions UHVDC. En août 2012, le Secteur Grid a signé un contrat avec Power
interopérables conformes à la norme IEC 61850 offre un certain nombre Grid Corporation of India (PGCIL) pour l’installation d’une nouvelle
de fonctionnalités comme l’automatisation des postes intermédiaires sur « autoroute de l’énergie » HVDC de 3 000 MW entre Kurukshetra et
des réseaux étendus, la télésurveillance intégrée de l’état des postes de Champa, en Inde. Il s’agira là de la nouvelle référence mondiale pour le
façon à pouvoir en faire le suivi en ligne, une cybersécurité renforcée HVDC 800 kV. Ce projet vient s’ajouter à un contrat plus ancien conclu
et une intégration complète avec le système de gestion du réseau ainsi au Brésil avec le consortium IE Madeira pour l’installation d’une nouvelle
qu’avec les applications Smart Grid. ligne HDVC capable de transporter 3 250 MW depuis l’Amazonie jusqu’à
En décembre 2012, le Secteur Grid a fait l’acquisition d’ASAT Solutions la région de São Paulo. Avec ses 2 375 kilomètres, cette ligne sera la plus
Inc., une société canadienne spécialisée dans la fourniture de solutions longue ligne HVDC du monde.
d’automatisation pour postes électriques, complétant ainsi son offre avec En 2010, le Secteur Grid a lancé son système HVDC MaxSine™,
la gamme de serveurs Digital Automation Platform (DAP), permettant un convertisseur de source de tension VSC parfaitement adapté à
une gestion plus précise des données sur les postes électriques. l’intégration au réseau de parcs éoliens offshore et aux applications en
En janvier 2014, le Secteur Grid a également fait l’acquisition du multiterminal. Cette technologie est en cours de déploiement dans le
brésilien Reason Tecnologia S.A. spécialisé dans les systèmes de mesure cadre du projet de réseau suédois au sud-ouest du pays (South-West
et les produits pour réseaux d’automatisation des postes destinés aux Link), un projet basé sur une liaison HVDC point à point devant relier
opérateurs de transport et de distribution d’électricité. La gamme des deux régions du pays. La même technologie sera mise en œuvre pour
produits Reason va permettre à Alstom de renforcer son offre concernant l’installation du parc éolien offshore DolWin3 en Allemagne, pour le
les postes numériques. compte de TenneT Offshore GmbH. L’objectif de ce projet est d’établir,
d’ici à 2017, une liaison de 320 kV, 900 MW entre le parc éolien offshore
En 2013/14, Alstom a par ailleurs ouvert son centre d’excellence
et la côte, afin d’alimenter le réseau allemand.
Smart Grid de Montpellier (France) grâce auquel le Secteur va pouvoir
renforcer son offre de postes numériques dans le monde et faire un pas Systèmes de transport flexible en courant alternatif (FACTS)
de géant sur la voie de l’innovation devant l’amener à pouvoir proposer Basées sur l’électronique de puissance, les FACTS (Flexible Alternating
des postes entièrement numériques. Enfin, le Secteur Grid a également Current Transmission Systems) sont des solutions qui permettent de
investi dans l’agrandissement de son usine ultramoderne de fabrication répondre aux problèmes de maintien de l’efficacité des réseaux en
de relais électroniques et d’équipements MiCOM de Pallavaram (Inde), améliorant le contrôle des lignes CA existantes ainsi que leur capacité
pour soutenir sa croissance dans le pays et développer les exportations.
1
de portance. Elles permettent aussi d’améliorer la qualité de l’électricité Les experts locaux du Secteur Grid en matière de technologies de
destinée aux industries fortement consommatrices en faisant en sorte transport de l’électricité travaillent au plus près des clients pour leur
qu’elle soit produite d’une manière plus efficace. fournir différents services personnalisés :
Ces technologies, dont le Secteur Grid est l’un des spécialistes mondiaux, de la conception de réseau à la maintenance et à la modernisation
yy
améliorent considérablement la fiabilité et la stabilité des systèmes des équipements ;
de transport existants et de ceux à venir, et offrent un retour sur des interventions ponctuelles aux partenariats de long terme ;
yy
investissement très rapide.
de l’assistance d’urgence à la maintenance préventive ;
yy
Les compensateurs fixes en série (FSC) et les compensateurs statiques
de la formation technique à des programmes sur mesure de gestion
yy
de puissance réactive VAr (SVC) sont deux produits phare du Secteur
des compétences.
Grid qui améliorent la stabilité, la fiabilité et les performances des
systèmes de transport existants et de ceux à venir en permettant un La gamme de services du Secteur Grid répond aux besoins de tous
contrôle rapide de la tension, un contrôle de la puissance réactive et un ses clients, qu’il s’agisse d’opérateurs de réseaux de transport et
amortissement des oscillations de puissance, que ce soit dans le cadre de distribution, de producteurs d’électricité, d’industries à forte
d’un état stable du système de transport ou de défauts transitoires consommation d’énergie ou du secteur ferroviaire, mais aussi des
affectant ce dernier. Parmi les différentes solutions FACTS proposées exploitants de parcs éoliens offshore et de plateformes pétrolières et
par Alstom, le SVC MaxSine™ est un compensateur statique synchrone gazières. Le Secteur Grid propose une assistance technique sur toute la
(D-STATCOM) compact qui permet de contrôler très rapidement la durée de vie des équipements haute tension (postes à isolation gazeuse
tension et la puissance réactive, garantissant ainsi la compatibilité du ou dans l’air, transformateurs de puissance, électronique de puissance)
code réseau des fermes éoliennes terrestres. Installé dans le système qu’ils aient été fournis par Alstom ou non, ainsi que sur l’intégralité
d’alimentation électrique d’une usine, il permet de stabiliser la tension, des réseaux, depuis les inspections annuelles jusqu’aux interventions
d’atténuer les oscillations et d’améliorer le facteur de puissance, limitant d’entretien mineures et majeures. Ces services englobent l’évaluation
les perturbations du réseau CA. et le suivi de l’état des postes de façon à faciliter les décisions prises
ainsi que des solutions de rénovation, de modernisation ou d’extension
Systèmes spécifiques d’alimentation électrique d’équipements dont les performances doivent être améliorées ou qui
L’activité de certaines industries à forte consommation énergétique, présentent des problèmes dus à l’obsolescence. En 2013/14, le Secteur
telles que les usines d’électrolyse (aluminium, zinc, cuivre, chlore, etc.), Grid a de nouveau élargi sa gamme de services en inaugurant à Dubaï
bénéficie de l’expertise acquise par le Secteur Grid dans le domaine un atelier mobile de réparation pour transformateurs de puissance et un
des postes CC. Les solutions de transformateurs redresseurs pour le module d’essai de façon à répondre aux besoins de réparation sur site
processus d’électrolyse de l’aluminium que propose le Secteur Grid lui de ses clients pour des transformateurs pouvant allant jusqu’à 400 kV
valent d’occuper une place de leader mondial dans ce domaine, position et 500 MVA.
encore renforcée par le fait que ses postes CC peuvent fournir jusqu’à De plus, les experts-conseils en réseaux hautement qualifiés du Secteur
600 kA. L’expérience du Secteur Grid dans la coordination de projets Grid sont en mesure d’offrir des solutions techniques sur mesure ainsi
multinationaux lui permet de proposer des systèmes de la plus haute que leur expertise pour gérer et optimiser des infrastructures électriques
qualité, garantissant aux plus grands acteurs de la métallurgie mondiale au travers d’un travail de planification et d’analyse des performances et
qui accordent leur confiance à Alstom, une production sans interruption. des incidents au niveau des équipements et des systèmes électriques.
Le stockage d’énergie sur batteries est un autre aspect important du Le réseau des Technical Institutes du Secteur Grid propose une large
développement des structures de réseaux modernes. Il existe aujourd’hui
gamme de formations en matière de sécurité, exploitation, maintenance,
trois types de solutions de stockage sur des grandes batteries, jusqu’à
protection, contrôle-commande et gestion des réseaux électriques. Ces
1,25 MW par bloc. L’équipe Special Power Supplies d’Alstom a conçu
formations à haute valeur ajoutée couvrent tous les aspects de l’industrie
un kit de connexion prêt à l’emploi qui permet de raccorder les batteries électrique, des fondamentaux jusqu’à la gestion des compétences. Afin
à des sources d’énergies renouvelables telles que des parcs éoliens de mieux servir ses clients locaux, le Secteur Grid a récemment ouvert
et solaires, et de les raccorder ensuite au réseau pour répondre à des de nouveaux instituts techniques en Espagne, au Mexique, en Russie et
problèmes de congestion. en Allemagne.
L’offre MaxSine™ eStorage du Secteur Grid est une offre totalement
intégrée incluant un système dédié de gestion de l’énergie, un logiciel Solutions de gestion des actifs et de suivi
qui optimise en temps réel le dispositif de stockage de l’énergie, de l’état des équipements
garantissant ainsi la durée de vie, l’efficacité et la disponibilité de la
centrale électrique, ce à quoi il faut ajouter un équipement d’électronique Alstom s’appuie sur la gamme étendue de ses compétences et solutions
de puissance réversible qui se connecte avec les principales technologies pour proposer une approche globale de la gestion des équipements
en matière de batteries. électriques. Depuis le suivi en temps réel de l’état des équipements
jusqu’à l’intégration des informations dans un système informatique et
Services les processus de l’entreprise, cette approche vise à maximiser la valeur
des actifs et la fiabilité du réseau. En tenant compte de l’état matériel
Le Secteur Grid propose des services de qualité respectueux de des équipements, des différentes contraintes financières et du niveau
l’environnement pour optimiser l’infrastructure électrique, accroître le d’importance de chacune des pièces d’un équipement, le Secteur Grid est
retour sur investissement et prolonger la durée de vie des équipements. désormais en mesure d’offrir des solutions globales grâce auxquelles il est
possible d’optimiser les stratégies de maintenance et de remplacement.
Le Secteur Grid propose un ensemble de solutions s’appuyant sur des Le Secteur Grid propose des solutions s’appuyant sur 130 ans d’expertise
modèles et outils adaptés permettant d’atteindre les objectifs que se sont acquise à l’échelle mondiale dans divers domaines : fabrication
fixés ses clients, opérant dans le secteur du transport, de la production
ou de la distribution de l’électricité, à savoir :
d’équipements électriques, fournitures des dispositifs d’automatisation
et d’outils de surveillance en ligne de l’état des équipements, intégration
des systèmes informatiques décisifs, maintenance de toute une série
1
objectifs en termes de fiabilité des équipements : réduction des
yy
d’équipements pour différents types de compagnies électriques.
pannes, évaluation et réduction des risques opérationnels ;
La solution de gestion intégrée des équipements que propose le Secteur
objectifs financiers : augmentation de la durée de vie des équipements
yy Grid est mise en œuvre en suivant un processus bien défini s’appuyant
tout en optimisant les coûts de maintenance et de couverture des sur les systèmes déjà en place :
risques, en accordant une attention particulière aux infrastructures
vieillissantes ; collecte des données pertinentes sur les équipements à partir de toutes
yy
les sources disponibles sur site, en ligne dans d’autres référentiels de
objectifs stratégiques : collecte d’informations permettant à l’entreprise
yy
données ;
de définir ses programmes d’investissements en équipements et ses
objectifs de performances en concertation avec le régulateur et ses élaboration d’outils analytiques à la fois souples et puissants comme
yy
actionnaires ; l’Indice sur l’état des équipements, qui sert de support aux prises de
décisions ;
objectifs organisationnels : consolidation et capitalisation du savoir-
yy
faire électrique dans un contexte de raréfaction de l’expertise. suivi des informations et prise de décisions ;
yy
intégration de la solution dans les processus de gestion de l’entreprise
yy
de façon à permettre la planification des opérations de maintenance
de gestion stratégique des équipements.
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
L’innovation est la pierre angulaire de la stratégie du Secteur Grid. ainsi toute l’efficacité du disjoncteur soumis à ces tests. Le courant
Ses investissements soutenus dans la recherche et le développement interrompu durant ces tests a atteint 5 200 ampères avec une tension
(R&D) sont essentiels pour maintenir la compétitivité de son portefeuille de commutation supérieure à 160 kV.
de produits et se démarquer de ses concurrents.
Les centres de technologie du Secteur Grid et leurs équipes d’experts Innovation dans le domaine des équipements
sont engagés dans des programmes de recherche et développement pour postes haute tension
à moyen et long termes, qui visent à anticiper les besoins futurs des De nombreux projets de R&D ont abouti en 2013/14 à des innovations
réseaux électriques. D’autres activités de développement de produits portant sur plusieurs gammes de produits :
sont en cours dans ses centres de compétences spécialisés, répartis dans
le monde entier. Des collaborations ont été conclues en Europe, en Asie développement de nouveaux disjoncteurs pour postes électriques
yy
et en Amérique du Nord, avec près de 40 universités et laboratoires de haute tension (HT) : lancement du disjoncteur sous vide VL109
recherche de renom. 72 kV actuellement utilisé en France et en Nouvelle-Zélande ;
développement du disjoncteur-générateur FKGA7 avec capacité
En 2013/14 un programme visant à améliorer l’efficacité de la R&D a été d’interruption de 210 kA pour un courant permanent de 30 000 A ;
déployé. Une analyse des processus a été conduite de façon à assurer le disjoncteur live tank 420 kV combiné à un sectionneur ; système de
respect des délais de mise sur le marché tout en conservant les objectifs surveillance des disjoncteurs via des communications conformes à
fixés en termes de coûts et de performance. la norme IEC 61850 ; différents types de commutateurs de charge
et sectionneurs de mise à terre HVDC pour des courants en continu
Prototype de disjoncteur à courant allant jusqu’à 800 kV ;
continu haute tension extension de la gamme HYpact pour postes électriques à isolation
yy
Le Secteur Grid a enregistré les meilleures performances jamais obtenues dans l’air, avec un modèle 170 kV et un modèle pour les applications
pour un disjoncteur à courant continu haute tension (HVDC) lors d’essais ferroviaires (16,7 Hz) ;
d’un prototype effectués dans son centre d’essai à Villeurbanne en poursuite du développement de solutions dead tank pour postes
yy
France. En moins de 2,5 millisecondes, le disjoncteur HVDC a interrompu électriques à isolation dans l’air : disjoncteur dead tank 145 kV avec
un courant supérieur à 3 000 A. Ces essais s’inscrivent dans le cadre de capacité d’interruption de 63 kA ; disjoncteur dead tank 245 kV avec
travaux pilotés par RTE sur l’architecture et les technologies de réseaux capacité d’interruption de 63 kA et 80 kA ;
à courant continu au sein du projet de recherche européen TWENTIES
poursuite du développement de nouvelles solutions pour postes
yy
cofinancé par le programme FP7 de la Commission européenne. Dans
électriques à isolation gazeuse : nouveau poste à isolation gazeuse
le contexte actuel de transition énergétique, ces travaux contribuent à
de 145 kV ; nouveau poste compact à isolation gazeuse de 245 kV
favoriser le développement et la mise en œuvre de nouvelles technologies
et 420 kV ;
facilitant l’intégration des énergies renouvelables dans le système
électrique européen. poursuite du développement d’un nouveau poste à isolation gazeuse
yy
550 kV avec disjoncteur mono-chambre, tous deux prévus pour des
Le Secteur Grid a réalisé avec succès les essais complémentaires en courants de 63 kA ; nouveau poste à isolation gazeuse 800 kV pour
présence d’un expert indépendant. Ces essais se sont déroulés dans le marché indien.
des conditions reproduisant les contraintes réelles d’exploitation d’un
réseau de transport de courant continu haute tension, démontrant
1
Solutions ultra-haute tension courant Il vise à fournir un modèle de référence pour le développement des futurs
postes électriques intelligents qui permettront de suivre, d’exploiter et
alternatif et courant continu d’entretenir d’une manière plus efficace les infrastructures des réseaux
Au cours de ces dernières années, la tendance observée sur le marché électriques intelligents.
du transport de l’électricité a été une augmentation considérable des
niveaux de tension : 1 100 kV en Courant Alternatif (CA) et en Courant Éco-conception pour des solutions
Continu (CC) en Chine et 1 200 kV en courant alternatif en Inde. respectueuses de l’environnement
Parmi les leaders de la technologie ultra-haute tension, le Secteur Grid a Le Secteur Grid a mis en place une politique d’éco-conception qui
développé des produits répondant aux besoins spécifiques de ce nouveau vise à développer des solutions écologiques offrant des avantages
marché en plein essor. Après s’être lancé dans un programme complet environnementaux significatifs, mais aussi de meilleures performances
de développement de systèmes HVDC 800 kV, le Secteur est désormais tout au long du cycle de vie du produit.
également engagé dans le développement de traversées devant être
associées aux transformateurs et aux traversées murales. L’éco-conception repose sur l’analyse du cycle de vie des produits. Cette
méthodologie consiste à évaluer les impacts environnementaux d’un
Faits marquants : produit ou d’un service donné à chacune des étapes de son cycle de
développement et qualification d’un transformateur de tension
yy vie, depuis sa fabrication jusqu’à sa fin de vie en passant par toute la
800 kV HVDC ; période d’utilisation. Les équipes de R&D du Secteur Grid se servent de
validation complète d’une traversée de mur pour transformateur
yy cette méthodologie pour évaluer et réduire l’impact environnemental des
800 kV HVDC, y compris après soumission à des tests de pollution produits et des postes électriques.
artificielle ; C’est ainsi par exemple que le Secteur Grid a évalué récemment sa
développement d’une traversée murale et d’une traversée pour les
yy technologie baptisée HVDC MaxSine™ basée sur un convertisseur
transformateurs 1 100 kV HVDC ; de source de tension 300 kV CC. Une analyse du cycle de vie a été
réalisée sur dix des principaux équipements qui composent le poste
développement d’une traversée pour transformateur 400 kV HVDC de
yy
électrique. Dix-huit indicateurs ont été analysés pour évaluer les
type sec (technologie RIP) ;
impacts environnementaux à chacune des étapes du cycle de vie des
développement d’un sectionneur 1 200 kV double semi-pantographe ;
yy composants et par extension du poste électrique (ex. : extraction des
développement d’un transformateur de courant optique 1 200 kV.
yy matières premières, production, phase d’utilisation, emballage et
transport). Cette analyse s’est appuyée sur une approche multicritères
Postes numériques et s’est concentrée sur la présence de substances dangereuses ainsi
que sur leur recyclage et leur élimination en fin de vie. Elle a permis
Au cours de ces dernières années, les ingénieurs du Secteur Grid ont
d’établir des profils environnementaux ainsi que des fiches de fin de vie
conçu les composants stratégiques grâce auxquels Alstom est en mesure
contenant toutes les informations à caractère environnemental sur les
de proposer une gamme de postes numériques en totale conformité avec
postes HVDC désormais mis à la disposition des clients.
la nouvelle norme IEC 61850 :
lancement du nouveau système de contrôle-commande numérique
yy Smart Grid
DS Agile ;
Le Secteur Grid développe et teste des systèmes Smart Grid innovants et
mise en place de l’interface numérique compatible avec le dispositif de
yy
des systèmes pour villes intelligentes ainsi que des solutions combinées,
communication (process bus) IEC 61850-9-2 pour la gamme de relais
dans le cadre de plusieurs projets pilotes déployés dans le monde, en
de protection MiCOM et contrôleurs de baie C264 ;
partenariat avec des clients et des pouvoirs publics. Le Groupe est
concentrateurs placés entre les relais et les transformateurs de mesure
yy d’ailleurs leader mondial dans ce domaine, avec 30 projets pilotes Smart
numériques de la gamme COSI (Compact Optical Sensor Intelligent) Grid en cours en 2013/14. Parmi les plus représentatifs, on peut citer
et pouvant aussi être utilisés pour numériser la sortie de courant et les suivants :
de tension provenant de transformateurs de mesure conventionnels ;
les objectifs fixés pour les années à venir sont les suivants : numériser
yy Smart Grid
la gestion du poste électrique sur site jusqu’au niveau du contrôle direct Le projet PNW-SGDP : le projet américain Pacific Northwest Smart
yy
des équipements primaires en utilisant la fibre optique, directement Grid Demonstration (PNW-SGDP) est le plus grand projet pilote
sur site ; renforcer la surveillance de l’état des équipements primaires financé par le DOE (Département de l’Énergie), intégrant les tests
et consolider le leadership de l’entreprise en termes de contrôle, de sur nouveaux composants logiciels pour une tarification en temps
visualisation de l’état des équipements et d’applications de grande réel de l’énergie sur la base des transactions de gros et des interfaces
envergure. de moindre ampleur installées chez des particuliers dans cinq États
La performance globale du système a été testée à l’aide du banc d’essai (Washington, Oregon, Idaho, Montana et Wyoming) et couvrant une
numérique installé dans les locaux du centre technologique du Secteur population de plus de 60 000 consommateurs. Le Secteur Grid fournit
Grid implanté à Villeurbanne (France). Différents projets pilotes ainsi les logiciels d’infrastructure et logiciels applicatifs requis dans lesquels
que des projets à échelle industrielle ont été lancés, dont le projet pilote sont intégrés ces nouveaux concepts de contrôle transactionnel.
baptisé « Postes Électriques Intelligents » (France). Ce projet axé sur
l’exploitation de postes numériques mené conjointement avec l’opérateur
Villes intelligentes
français RTE consiste à tester dans des conditions d’exploitation Projet NiceGrid (France) : implanté près de Nice, sur la Côte d’Azur,
yy
réelles de nouveaux systèmes de contrôle-commande numérique ce projet repose sur la plateforme Smart Grid iDMS (Integrated
et équipements primaires, y compris des dispositifs de surveillance, Distribution Management System) / DERMS (Distributed Energy
une nouvelle interface homme-machine au niveau des postes, et une Resource Management System). L’objectif est de relier en un seul
coordination renforcée entre les réseaux haute et moyenne tension. micro-réseau intégré les logements et bâtiments « intelligents »,
le système de stockage de l’énergie et une multitude de panneaux le réseau électrique des ressources d’énergies décentralisées de
solaires photovoltaïques. Ce projet permettra de mieux gérer la façon à permettre à l’opérateur d’atteindre ses objectifs en termes
consommation électrique du micro-réseau et de le raccorder au réseau
principal de distribution.
Projet pilote de réseau intelligent conduit par le Département de
yy
de réseau intelligent, fixés pour 2030 et qui incluent notamment une
amélioration de 40 % de l’efficacité du système électrique. Le Secteur
Grid a fourni les iDMS qui permettent d’intégrer de nombreux types
1
l’Énergie de Duke (Caroline du Nord, États-Unis) : ce projet conduit de ressources décentralisées et de suivre les informations transmises
par le Département de l’Énergie vise à intégrer efficacement dans par plusieurs interfaces réparties.
31 projets ESB
Chargement de véhicules
UKPN WPD
Automatisation du réseau
Stedin
Gestion de la distribution
dans le monde
Automatisation du réseau
électriques de distribution (FPP) de distribution (Falcon)
EU / ELIA (Belgique)
Suivi en ligne de la
stabilité des réseaux
EU / ERDF (France)
PJM Micro-réseau
Gestion du marché
Gestion distribuée
de l’énergie
de l’énergie
WECC
ELIA, EDF (France)
Suivi en ligne de la
Gestion distribuée
stabilité des réseaux
de l’énergie
Nevada Energy
MEW - Koweït
Gestion active
de la demande Gestion des équipements
DRMS
BPA
CLP (Chine)
Gestion active
de la demande ERDF Ville d’Issy-les-Moulineaux EDF SEI RTE Gestion active
de la demande
Gestion distribuée Gestion distribuée Gestion de la distribution Poste électrique numérique
Duke Energy de l’énergie de l’énergie
Sicae Somme & Cambressis SNCF / Econoving
Gestion distribuée
de l’énergie Veolia BOUYGUES SA
Système de Micro-réseau
Gestion active Micro-réseau télécommunications Partenaires
FP&L de la demande par lignes MT CEA Pilotes (18)
Gestion de la distribution BOUYGUES ENERGY
SERVICES ENDESA Intégration d’énergies Innovation,
GDF Suez
renouvelables prototype (12)
Philadelphie
Gestion distribuée Chargement de véhicules Chargement de véhicules
Stratégie, élaboration
Micro-réseau de l’énergie électriques électriques Ville d’Andorre
de nouveaux modèles (1)
Ville intelligente
Source : Alstom
En outre, les laboratoires R&D du Secteur Grid étudient actuellement les l’automatisation à grande échelle : les réseaux électriques
yy
futures générations de solutions Smart Grid, notamment : d’aujourd’hui fonctionnent pratiquement au maximum de leur
capacité avec des flux d’électricité plus élevés qui varient aussi bien
l’analyse des données : avec le déploiement de la technologie Smart
yy
en valeur qu’en direction. Il s’agit d’un défi important auquel sont
Grid, de grandes quantités de données sont collectées à partir
confrontés les opérateurs de réseaux. Alstom développe actuellement
de nombreuses sources réparties sur les réseaux de moyenne et
une nouvelle solution d’automatisation à grande échelle afin de
haute tension. La collecte de ces données est effectuée à l’aide de
détecter les perturbations sur le réseau et de déclencher des systèmes
différents types d’équipements comme des compteurs intelligents,
de protection d’urgence personnalisés. Cette solution s’appuie sur des
des dispositifs intelligents de distribution, des postes intelligents et
dispositifs évolués de surveillance du réseau, de nouveaux systèmes
des synchro-phaseurs (unités PMU). Alstom développe de nouvelles
d’automatisation des équipements électroniques de puissance et
plateformes logicielles pour la gestion de volumes de données
des plans de protection sur mesure visant à empêcher et limiter les
importants de façon à convertir ces dernières en informations utiles
pannes générales.
que les opérateurs de réseaux, les municipalités et les consommateurs
pourront exploiter et analyser ;
1
SECTEUR TRANSPORT
Le Secteur Transport est un des leaders mondiaux du secteur des équipements, des systèmes, des services ferroviaires et de la signalisation pour
les transports urbains, périurbains, régionaux et grandes lignes, ainsi que pour le transport de fret. Il bénéficie d’un marché en croissance avec des
fondamentaux solides, tiré par la croissance économique, l’urbanisation croissante, les préoccupations environnementales et les dépenses publiques.
Dans ce contexte, Transport a su développer une présence à la fois locale et mondiale qui le distingue de la plupart de ses concurrents et lui donne
une proximité réelle avec ses clients et une plus grande flexibilité industrielle. Son offre, l’une des plus complètes et des plus intégrées du marché, et
sa position de leader technologique placent le Secteur dans une position unique pour bénéficier de la croissance mondiale du marché des transports
ferroviaires. Enfin, pour générer une croissance profitable, Transport met l’accent sur l’excellence opérationnelle et des efforts d’amélioration
continus.
80 CEI
MARCHÉ DU TRANSPORT FERROVIAIRE PAR PRODUITS Asie et Pacifique
(Valeur annuelle moyenne) Amérique Latine
60
Afrique et
En milliards d’€ Moyen-Orient
40
140 Amérique du Nord
124 Europe
20
120 114 France
106
0
100 2009-2011 2012-2014* 2015-2017*
Source : Alstom — UNIFE
80 Signalisation
* Données prévisionnelles.
Infrastructure
60 Services Le marché européen (hors France), premier marché ferroviaire mondial,
Trains fret
devrait connaître une croissance modeste et passer de 33 milliards
40 Trains grandes lignes
d’euros à près de 36 milliards d’euros par an entre les périodes
Trains urbains
Trains régionaux 2009-2011 et 2015-2017, soit un taux de croissance annuel moyen
20
de + 1,6 %. La situation reste assez hétérogène d’un pays à l’autre.
L’Allemagne constitue le plus large marché et devrait se stabiliser autour
0
2009-2011 2012-2014* 2015-2017* de 7,5 milliards d’euros par an. Les investissements se poursuivent dans
Source : Alstom — UNIFE les segments régionaux au Benelux et dans les pays scandinaves, et dans
* Données prévisionnelles. le segment urbain au Royaume-Uni qui devrait dépasser les 5 milliards
d’euros par an en 2015-2017. Les pays du Sud comme l’Italie et
Évolution du marché par région l’Espagne renouent avec la croissance après l’impact de la crise. À l’Est,
Les marchés géographiques du Secteur comprennent sept régions : la Pologne reste le premier marché avec plus de 2 milliards d’euros par
France, Europe, Amérique du Nord (NAM), Amérique latine (LAM), Asie/ an en 2015-2017. Des projets de signalisation sont prévus en Norvège,
Pacifique (APAC), CEI (CIS) et Afrique/Moyen-Orient (MEA). en Espagne, au Royaume-Uni et au Benelux et des projets de solutions
intégrées sont envisagés au Danemark, en Belgique et en Europe de
l’Est (notamment grâce à des financements de l’Union européenne).
Plus généralement, des opportunités sur le marché des services sont
attendues en raison de la modernisation et de la maintenance des trains
déjà en opération, et de l’ouverture du marché des services, notamment
en Grèce.
Le marché français reste attractif, tiré par des investissements dans soutenus par les projets de renouvellement et de modernisation
les transports urbains et intercités, en raison notamment de projets des infrastructures existantes, ainsi que par les préoccupations
d’amélioration des infrastructures et systèmes de transport urbain,
dont le programme « Le Grand Paris » est l’exemple le plus significatif.
Par ailleurs, à moyen terme, le renouvellement de la gamme de TGV (1)
environnementales croissantes.
1
Le Livre blanc de l’Union européenne prévoit une réduction des émissions ferroviaire, qu’ils soient urbains ou pour les grandes lignes, ne sont
de gaz à effet de serre de 80 à 95 % en-dessous des niveaux de 1990 d’ici pas significativement impactés par cette situation. Le trafic passager
à 2050. Le transport, représentant environ 25 % de ces émissions, doit mondial devrait ainsi croître de 4,8 % par an jusqu’en 2020 (source :
contribuer à cette réduction. Parmi les objectifs fixés pour le transport SCI Verkehr).
d’ici 2050 :
Le rail demeure ainsi une industrie stratégique avec d’importants plans
60 % de réduction des émissions par rapport à 1990 ;
yy d’investissements à travers le monde.
30 % du fret routier (supérieur à 300 kilomètres) rebasculant en
yy India Railways devrait investir plus de 100 milliards d’euros sur la
yy
ferroviaire et/ou maritime à horizon 2025 ; période 2012-2017 dans les infrastructures ferroviaires dont plus
plus de 50 % du transport passager inter-ville en ferroviaire à horizon
yy de 3 000 kilomètres de couloirs dédiés au fret (source : India News
2050 ; Diary).
plus de voitures à combustibles classiques à horizon 2050.
yy La Chine va étendre son réseau ferré urbain de 6 000 kilomètres d’ici
yy
2020, avec un investissement total d’environ 400 milliards d’euros
À l’échelle mondiale, la conférence de Rio a prévu en 2012 l’allocation de
(source : Global Times).
175 milliards de dollars sur dix ans pour le développement du transport
public urbain. Plus récemment, la « Journée du transport 2013 » a été Le Brésil prévoit d’investir plus de 60 milliards d’euros pour étendre
yy
organisée en Pologne dans le cadre de la Convention des Nations unies son réseau ferroviaire de 10 000 kilomètres d’ici 2025 (source :
sur le changement climatique 2013 (COP19) ; au cours de laquelle a Railway-technology).
été ratifié la Déclaration de Varsovie sur le transport à faible émission Le gouvernement polonais devrait dépenser plus de 5 milliards
yy
de carbone et le développement durable à laquelle Alstom a adhéré. d’euros pour 140 projets d’infrastructures ferroviaires de 2013 à 2015
Cette Déclaration contient également des recommandations sur la mise (source : RailwayPro).
en place de transports durables à faible émission de carbone, en lien En 2011, la Banque mondiale a doublé son soutien au transport
yy
avec le programme de changement climatique des Nations unies, et ferroviaire sur cinq ans pour le porter à 4 milliards d’euros.
notamment le nouvel accord sur le changement climatique qui doit être
En Europe, l’initiative « Connecting Europe Facility » prévoit
yy
conclu à Paris en 2015.
26 milliards d’euros d’investissements dans les infrastructures de
Croissance économique et plan d’investissements transport, notamment dans les infrastructures et la signalisation
ferroviaires (source : Commission européenne).
L’économie mondiale a dernièrement traversé des turbulences qui
ont freiné la croissance et accru les déficits publics. Néanmoins, les Des partenariats public-privé (PPP) sont mis en œuvre en Europe, en
yy
perspectives à long terme pour l’industrie ferroviaire restent positives Inde ou au Brésil notamment.
car les projets d’investissement dans les systèmes de transport
POSITION CONCURRENTIELLE
Fort de sa longue expérience, le Secteur Transport propose un large Certains fabricants, avec un portefeuille de produits moins diversifié et
éventail de produits, services et solutions ferroviaires qu’il produit et une base industrielle plus concentrée géographiquement (AnsaldoSTS,
commercialise dans le monde entier grâce à sa couverture géographique CAF, PESA, Rotem, Skoda, Stadler, Thales, etc.) sont également en
industrielle et commerciale complète. Il figure parmi les leaders dans concurrence avec Transport sur des segments spécifiques, comme les
tous les segments majeurs de l’industrie ferroviaire : transport urbain, trains ou la signalisation.
grandes lignes, signalisation, services et solutions intégrées (source : Par ailleurs, des groupes japonais (Hitachi, Kawasaki, Mitsubishi et
Alstom). Transport a en outre renforcé son implantation internationale Toshiba) sont aussi présents sur certains marchés hors Japon, mais dans
au travers de partenariats et de sociétés communes, notamment dans la une moindre mesure.
CEI et tout récemment en Afrique du Sud, qui lui assurent un avantage
compétitif dans de nouvelles zones à forte croissance. Les constructeurs chinois CNR et CSR, majoritairement contrôlés par
l’État chinois, bénéficient surtout du développement de leur important
Le principal concurrent du Secteur Transport est Bombardier, qui propose marché domestique, mais affichent des ambitions internationales.
une gamme similaire de produits et services, et dispose lui aussi d’une
présence internationale. Siemens est un autre concurrent au sein du
marché du transport ferroviaire, qui s’appuie notamment sur une forte
présence sur son marché domestique.
STRATÉGIE
Le Secteur Transport a une stratégie fondée sur plusieurs piliers qu’il TECHNOLOGIE : S’appuyer sur
1
souhaite décliner sur chacun de ses marchés géographiques organisés
en sept régions, garantissant ainsi une forte proximité avec ses clients.
l’innovation comme facteur clé
de différenciation
CROISSANCE : Optimiser les présences Le Secteur Transport a pour stratégie de se distinguer encore plus
mondiale et locale de ses concurrents au moyen de ses innovations technologiques.
Ce positionnement a pour objectif de remporter des appels d’offres
Le Secteur Transport a l’intention de développer l’implantation de ses particulièrement complexes et profitables, et rendre l’accès à ces marchés
structures commerciales et industrielles tout en les optimisant dans encore plus difficiles pour ses concurrents. L’innovation technologique
chacune des régions où il opère. Ainsi, en renforçant son implantation du Secteur prendra particulièrement en compte les préoccupations
locale, sa stratégie est de bénéficier des potentiels de croissance de environnementales, qui seront au cœur des enjeux auxquels il devra
chacun des marchés locaux. Par ce développement le Secteur estime répondre.
pouvoir profiter de coûts plus compétitifs sur l’ensemble de ses marchés
locaux. Cette présence permet à Transport de bénéficier du partage Plus généralement, le Secteur entend investir dans des technologies
d’expériences et de synergies sur des technologies répondant à des tournées vers la compétitivité et concentrer les nouveaux développements
besoins locaux spécifiques (« winterisation », « tropicalisation », etc.). sur l’amélioration du coût du cycle de vie de ses solutions. Cette stratégie
a pour objectif d’être en mesure d’offrir des prix plus compétitifs et
Le Secteur souhaite également mettre l’accent sur la flexibilité de son d’accroître la profitabilité.
offre en répondant toujours davantage aux exigences techniques et aux
contraintes réglementaires locales. En offrant des solutions toujours plus Pour maintenir ce leadership technologique, Transport entend conserver
adaptées aux spécificités locales, il estime pouvoir pénétrer de nouveaux son niveau d’investissement en R&D et promouvoir une coopération en
marchés en croissance. Transport estime que l’approfondissement des interne mais aussi avec ses fournisseurs et clients.
relations locales qu’il entretient avec ses clients s’inscrit dans une
logique de proximité. Le Secteur limite par ailleurs les coûts d’expansion EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE :
associés à son développement local en adoptant son approche : en direct Assurer une exécution sans défaut
ou à travers des partenariats (joint-ventures, etc.). dans un environnement mondial exigeant
Enfin, l’implantation de nouveaux centres d’ingénierie en dehors Dans un environnement concurrentiel en pleine croissance et de plus en
d’Europe et l’installation de nouveaux sites de production doit permettre plus exigeant, Alstom a pour objectif que sa performance opérationnelle
à Transport de réduire significativement ses coûts d’ingénierie comme reste une priorité.
ses coûts de production tout en conservant son niveau d’excellence. Ses
plateformes de production à travers le monde devront bénéficier du Le Secteur Transport entend continuer à améliorer l’efficience de ses
renforcement programmé de son réseau opérationnel organisé autour sites, individuellement et globalement, et satisfaire toujours davantage
de centres d’excellence. ses clients en garantissant une exécution sans faille et en faisant de la
fiabilité de ses produits un élément essentiel de son offre.
PORTEFEUILLE DE PRODUITS : Accélérer Par ailleurs, Transport continuera de mettre en place des centres
la transition vers une offre de solutions d’excellence afin de développer son savoir-faire sur les compétences
et des produits déterminants pour l’ensemble du Secteur. Transport
entièrement intégrées entend bénéficier d’économies d’échelle grâce à son approche globale
Le Secteur Transport souhaite accroître la transition vers ses activités des produits.
« Systems », « Services » et « Signalling », et ainsi proposer des solutions
L’excellence opérationnelle du Secteur s’appuie sur la mise en œuvre du
encore plus innovantes pour se démarquer plus fortement de ses
plan de performance « d2e » d’Alstom (« Dedicated to Excellence »), qui
concurrents. À travers son activité « Services », le Secteur a l’intention
a pour objectif d’une part de rendre son offre toujours plus compétitive et
d’approfondir les relations privilégiées qu’il entretient avec ses clients.
d’autre part d’améliorer encore l’exécution des projets. Cette orientation
L’accent mis sur les activités « Systems », « Services », « Signalling » sera
a pour objectif de réduire les coûts, d’augmenter la productivité et
aussi un moyen d’accroître sa profitabilité.
d’améliorer globalement la compétitivité du Secteur afin d’assurer des
Le Secteur disposant d’une gamme complète d’activités, l’orientation marges élevées et durables sur l’ensemble de ses produits.
stratégique déterminante sera de développer les offres de trains
groupées avec les services ou les offres de solutions intégrées. Il entend RESPONSABILITÉ SOCIALE
répondre à tous les niveaux d’intégration que peuvent rechercher ses
clients, en proposant une gamme complète allant de la simple offre
ET ENVIRONNEMENTALE :
de produits, l’offre de solutions intégrées à l’intérieur d’un segment, Contribuer à un monde plus durable
l’offre groupée de deux segments jusqu’à l’offre entièrement intégrée de Le Secteur Transport soutient la politique de responsabilité sociale du
solutions. Grâce à des offres d’intégration adaptées et innovantes et à Groupe en développant et en fournissant des solutions ferroviaires
une capacité à proposer des solutions sur mesure, Transport disposera globales, performantes et durables pour le bénéfice de toutes ses parties
d’un atout concurrentiel significatif pour répondre à la demande prenantes : opérateurs, pouvoirs publics, passagers et communautés.
croissante d’intégration. Le Secteur souhaite développer ses contrats
Il s’engage à réduire l’empreinte environnementale de ses opérations et
de maintenance associés aux produits en s’appuyant sur son expérience
de ses sites et à garantir la sécurité et la santé de ses employés et de ses
d’optimisation du coût du cycle de vie.
sous-traitants partout où il opère. Il s’efforce également de maximiser
1
ses bénéfices environnementaux et sociaux en renforçant la collaboration l’éco-conception pour améliorer la performance environnementale des
yy
avec ses clients et fournisseurs dans les domaines du développement solutions sur l’ensemble de leur cycle de vie ce qui contribue à réduire
durable notamment l’efficacité énergétique des systèmes ferroviaires. le coût de ce dernier et à renforcer leur attractivité.
Le Secteur Transport contribue à favoriser le transfert modal de la La contribution du Secteur Transport au développement durable est
route vers des modes de transport moins polluants en développant des détaillée dans le chapitre 6.
solutions ferroviaires attractives et compétitives grâce à :
l’innovation pour des trains à haute performance environnementale
yy
et efficacité énergétique, des systèmes ferroviaires intelligents et des
services à forte valeur ajoutée ;
OFFRE
Le portefeuille d’activités du Secteur Transport s’organise autour de deux Grâce à son maillage mondial et ses fortes implantations locales,
pôles complémentaires : Transport est en mesure de répondre de façon compétitive à la demande
de ses clients à travers le monde, dont les exigences en termes d’offre
Trains, Systems & Services (TSS) qui comprend les trains, les
yy
locale ont tendance à croître. La proximité des sites de fabrication permet
composants, les services et les infrastructures (voie et électrification)
de suivre avec précision l’évolution des besoins des clients et d’y apporter
ainsi que les solutions de systèmes complètes et intégrées ;
une réponse rapide.
Transport Information Solutions (TIS) qui comprend l’ensemble des
yy
systèmes de contrôle du trafic ferroviaire (signalisation et systèmes Avec une vingtaine d’alliances couvrant de nombreuses activités
d’information). (trains, locomotives, composants, systèmes, services et signalisation),
en Europe, en Afrique/Moyen-Orient, en Asie et dans les pays de la
Les solutions conçues par le Secteur sont très variées et adaptées aux CEI, Transport a construit un réseau de partenaires solide, efficace et
villes, régions et pays qu’elles servent. Son organisation couvre le monde bien implanté. Ces alliances, pour la plupart des joint-ventures mais
entier et s’appuie sur un réseau de bureaux, de centres d’ingénierie et de également des partenariats stratégiques et commerciaux, lui permettent
sites de fabrication, de dépôts et centres de maintenance, qui garantit la de répondre à la demande croissante de localisation exprimée par les
fourniture de ses différentes solutions en toute fluidité. clients tout en développant des produits adaptés.
Siège / Bureaux
Matériel roulant et composants
Maintenance
Signalisation
Infrastructures / Systèmes
Source : Alstom
Description des activités du Groupe
Secteur Transport
Source : Alstom
Siège / Bureaux
Matériel roulant et composants
Maintenance
Signalisation
Infrastructures / Systèmes
Source : Alstom
1
Le METROPOLIS™ est le modèle le plus innovant offrant une large L’Euroduplex™ est le seul train à très grande vitesse à deux niveaux
palette de solutions qui permettent de proposer des produits standard proposé sur le marché ; il est capable de transporter plus de
ou sur mesure : choix entre l’aluminium et l’acier inoxydable, deux à 1 000 passagers à la vitesse de 320 km/h. Équipé de systèmes de
huit voitures, 2,7 à 3,2 mètres de largeur, option sans conducteur et traction capables de fonctionner sous différentes tensions, et possédant
possibilités de solutions intégrées. une offre de matériel de signalisation compatible avec de multiples
réseaux, l’Euroduplex™ est totalement interopérable, autrement dit
L’usine de Chennai en Inde permet désormais de produire la gamme
capable de traverser les frontières européennes en toute fluidité.
METROPOLIS™ à un coût très compétitif.
L’AGV™ est conçu pour rouler à la vitesse commerciale de 350 km/h.
Trains périurbains et trains régionaux Il s’agit du seul train à très grande vitesse qui combine une architecture
Alstom a développé une expérience sur la gamme des trains périurbains articulée et une motorisation répartie sur l’ensemble du train et non dans
régionaux depuis 30 ans et a vendu plus de 3 000 trains périurbains et des motrices à l’avant et l’arrière du train. L’AGV™ offre d’excellents coûts
régionaux dans le monde. d’exploitation et de maintenance, notamment grâce aux efforts réalisés
La gamme X’TRAPOLIS™ répond aux besoins de transport périurbains sur la réduction de poids et de consommation énergétique (réduction
et régionaux engendrés par le développement des zones périphériques de 10-15 %). L’AGV™ permet la récupération de l’énergie générée par
urbaines. X’TRAPOLIS™ se caractérise par sa grande capacité (jusqu’à les moteurs au freinage et la restitue dans le réseau d’alimentation
30 000 passagers par heure et par direction), et une vitesse maximale de électrique (jusqu’à 8 MW), ce qui en fait un train particulièrement
120 km/h. Ces trains peuvent être déclinés sous de nombreuses variantes respectueux de l’environnement.
incluant notamment des versions à double niveau et des équipements Un train à grande vitesse ou à très grande vitesse sur trois dans le
d’information et de surveillance intérieure. Il en existe 760 aujourd’hui monde a été construit par Alstom, soit 1 080 (1) en service dans le monde
en circulation en Australie, au Chili et prochainement en Afrique du Sud. (source : Alstom).
La gamme de trains régionaux CORADIA™ offre une flotte variée de
Locomotives
trains facilement utilisables dans différentes configurations que ce soit
en termes de motorisation (électrique, diesel et bi-mode), d’architecture La construction de locomotives à destination du transport de passagers
(un niveau ou duplex) ou de nombre de voitures (de deux à sept). Plus de ou du transport de fret constitue l’épicentre de l’activité historique
1 100 trains régionaux de cette gamme sont actuellement en circulation et s’inscrit au cœur du métier du Secteur Transport. Avec plus de
dans neuf pays européens et au Canada. Pour chaque exploitant, la 2 000 locomotives vendues à travers le monde, PRIMA™ apporte depuis
gamme régionale présente une configuration technique adaptée : du dix ans une réponse adaptée aux besoins des opérateurs.
CORADIA Lint™ (diesel, vendu à plus de 14 clients en Allemagne, aux Entièrement compatibles avec les systèmes de signalisation ERTMS et
Pays-Bas, Danemark et Canada), au CORADIA Nordic™ winterisé, pour ETCS, les PRIMA™ franchissent aisément les frontières et empruntent
supporter des températures extrêmement basses ; en passant par les l’ensemble des corridors de fret en Europe. Elles fonctionnent sous
CORADIA Continental™ et Meridian™ (électriques), le CORADIA Duplex™ quatre tensions d’alimentation différentes (25 kV, 15 kV, 1 500 V et
et le CORADIA Polyvalent™ particulièrement modulable (commandé par 3 000 V). Elles sont équipées d’un système de traction indépendant sur
la SNCF dans un contrat-cadre pour 1 000 trains en 2009). chaque essieu réduisant les risques d’immobilisation.
Les composants et pièces utilisés pour toute la gamme CORADIA™ sont Alstom et TMH ont conjointement développé et produit une locomotive
standards, garantissant ainsi une parfaite maîtrise de la maintenance et électrique pour passagers, l’EP20, inspirée de la locomotive PRIMA™,
des coûts, alors que les aménagements intérieurs sont personnalisables spécialement conçue pour le marché de la CEI et qui fonctionne dans
et reconfigurables en fonction des besoins opérationnels spécifiques. des conditions climatiques extrêmes (jusqu’à - 50 °C). Sa conception a
X’TRAPOLIS™ et CORADIA™ sont des produits dont la conception et la été confiée à TRtrans, une société d’ingénierie fondée en décembre 2010
production sont très complexes et nécessitent le choix de fournisseurs et conjointement détenue par TMH et Alstom. Le procédé de conception
particulièrement rigoureux. Les opérateurs peuvent choisir des rames et de fabrication se déroule sur le site TMH de Novotcherkassk, dans
de 27 à 81 mètres de longueur et peuvent bénéficier de nombreuses le Sud de la Russie. L’EP20 dans ses versions kazakhe (la KZ4AT) est
modularités. produite et assemblée dans une usine à Astana (Kazakhstan) ouverte
depuis octobre 2012.
Trains à grande vitesse et trains à très grande vitesse
Depuis 2012, le Secteur Transport a développé une locomotive hybride,
Le PENDOLINO™ est conçu pour rouler à 250 km/h maximum sur
la H3, qui répond aux préoccupations environnementales en réduisant
les lignes à grande vitesse et traditionnelles. Il fonctionne dans des
le bruit, l’émission de gaz polluants et la consommation énergétique.
conditions climatiques extrêmes (de + 45 °C à - 45 °C). Il peut être
équipé de Tiltronix™, la technologie pendulaire d’Alstom qui permet au Composants
train de s’incliner de huit degrés dans les courbes en maintenant sa
Pour l’ensemble de ses trains, Alstom maîtrise tous les aspects de
vitesse à 250 km/h, soit 30-35 % de plus que les trains classiques.
développement technologique, de design, de production, d’essais
Le Secteur Transport compte actuellement 630 trains à très grande et de validation et s’appuie sur un réseau de partenaires et sous-
vitesse en service. La gamme repose sur deux produits phares qui traitants. Certains composants stratégiques mécaniques, électriques et
représentent l’aboutissement de ses 35 ans d’expertise : l’Euroduplex™ électroniques des bogies, des moteurs et des systèmes de traction sont
et l’AGV™ (Automotrice Grande Vitesse). conçus, développés et produits en interne. Ils sont le fruit de plusieurs
décennies d’expérience acquises par les ingénieurs du Secteur Transport,
et sont installés sur la totalité du matériel Alstom, des tramways
jusqu’aux trains à très grande vitesse (de 70 km/h à 350 km/h).
(1) L’UIC (International Union of Railways) estime qu’il existe environ 2 800 trains dépassant la vitesse de 200 km/h en service dans le monde.
1
Qu’ils soient opérateurs ferroviaires publics ou privés, gestionnaires de
commercialisés en dehors d’Alstom.
flotte ou bien spécialistes de la maintenance tout au long du cycle de
Le contrôle de l’ensemble du processus de fabrication de ces composants vie des produits, Alstom accompagne ses clients en leur proposant une
critiques est un atout clé de l’offre de systèmes complets de trains gamme de services personnalisés, que ce soit pour leurs trains, leurs
d’Alstom et reconnu à ce titre par ses nombreux clients. C’est un des infrastructures ou leurs systèmes de contrôle ferroviaire. L’objectif est
segments bénéficiant de fortes innovations. L’utilisation de moteurs de de garantir une gestion globale, sécurisée et optimisée des matériels
traction à aimants permanents, spécifiquement conçus pour la dernière roulants – qu’ils soient ou non fabriqués par Alstom – et des équipements
génération de train à très grande vitesse, en est un exemple récent, tout au long de leur cycle d’exploitation.
tout comme les développements en cours sur les systèmes de traction
L’activité « Services » permet au Secteur Transport d’approfondir sa
utilisant la technologie Silicon Carbide (SiC).
relation avec ses clients et de mieux évaluer leurs besoins et leurs
attentes.
Systems
Infrastructures Maintenance
Transport propose des solutions d’infrastructure adaptées à un Transport est en charge de la maintenance de plus de 8 400 voitures
large éventail de normes. Le Secteur apporte son expérience et ses au travers d’environ 120 dépôts à travers le monde. Les contrats ont
compétences de gestion de projet dans deux domaines principaux : une durée qui varie de 5 à 30 ans. Le savoir-faire de Transport dans
l’électrification et les travaux de voie. la maintenance de matériel roulant est reconnu, et environ 20 % des
matériels gérés par le Secteur sont initialement construits par d’autres
Transport conçoit et installe des systèmes d’électrification et acteurs du marché ferroviaire (source : Alstom).
d’alimentation électrique, et notamment des sous-stations et des
systèmes d’alimentation sans caténaire pour les lignes de tramway Modernisation
(APS™ ou système d’alimentation électrique au sol). Le Secteur La gamme de services fournis par le Secteur Transport comprend
développe également des solutions innovantes et différentiantes telles également la modernisation, qui permet de prolonger la durée de
que HESOP™ (Harmonic and Energy Saving Optimiser), système vie du matériel roulant (il est possible d’atteindre 15 ans de durée
performant de récupération de l’énergie de freinage qui peut être d’exploitation supplémentaire) et des systèmes, mais aussi d’améliorer
réintégrée dans le réseau (jusqu’à 99 % de taux de récupération). les performances, notamment en terme de la consommation énergétique
Ce système est particulièrement adapté aux besoins de transport urbain, (jusqu’à - 35 %) avec la réduction du coût de cycle de vie, ainsi que
permettant une meilleure optimisation des systèmes d’alimentation en le confort de l’environnement passager. Pour les opérateurs ayant la
énergie et la réduction globale de la consommation. capacité industrielle de mener à bien les travaux en interne, le Secteur
Transport propose également des solutions visant à poser des rails étudie la modernisation, gère l’industrialisation et livre les équipements
automatiquement (APPITRACK™) ou à poser des voies sans ballast pour et les pièces à l’entreprise qui réalise le montage. Dans le cas contraire,
les grandes lignes (NBT™). outre la conception et la livraison de kits, il est également en mesure de
prendre en charge la totalité du projet en assurant l’industrialisation de
Ces solutions d’infrastructure facilitent l’incorporation des produits au la modernisation. Cette offre inclut les tests de série et un engagement
sein des solutions intégrées. sur le programme de livraison.
Solutions intégrées Fourniture de pièces de rechange
Alstom associe par ailleurs tous les savoir-faire d’un constructeur multi- Transport propose une gamme de services flexibles allant de la commande
spécialiste pour proposer des solutions intégrées afin de gérer l’ensemble ponctuelle (plus de 600 000 références de pièces de rechange, toutes
d’un système ferroviaire (trains, systèmes d’information, signalisation, conformes aux spécifications des fabricants d’origine) via un catalogue
infrastructure et maintenance). Le Secteur propose ces solutions aussi de pièces détachées, à la pleine prise en charge de la gestion intégrée
bien sur le marché des transports urbains (tramway ou métro) que sur des pièces de rechange, incluant la planification des opérations de
celui des grandes lignes (y compris la très grande vitesse). maintenance et de révision. Le Secteur s’appuie sur un réseau mondial
Agissant en tant que leader ou partenaire de consortium, Alstom pilote de cinq « hubs » dédiés aux pièces de rechange critiques et de 13 ateliers
ou participe à la gestion de ces projets menés dans le cadre de contrats de réparation à travers le monde. Un portail web a été développé pour
dits de « conception, construction, exploitation et maintenance » ou de favoriser les transactions et le suivi des commandes.
partenariats public-privé. La gestion de ces projets englobe la conception,
la construction (hors travaux publics) et donc les risques afférents, en
Assistance technique
particulier la disponibilité des sites impactant le calendrier d’exécution, L’assistance technique comprend la formation des personnels par
la mise en service et la maintenance, ainsi que la coordination financière, 150 experts, notamment des conducteurs de train, le support technique
administrative et technique. Alstom a de nombreux projets de solutions pour la gestion du cycle de vie des produits, le contrôle de la flotte, la
intégrées en cours de réalisation à la clôture de l’exercice 2013/14. gestion de l’obsolescence. Aujourd’hui, Alstom apporte notamment son
expertise technique sur une flotte comprenant plus de 1 700 tramways
Axonis™ représente une des solutions intégrées proposées par Alstom, et la gestion à distance de plus de 600 trains à travers le monde. Cette
étant réalisée en partenariat avec une filiale du groupe Bouygues pour activité représente aujourd’hui un chiffre d’affaires peu significatif mais
les travaux publics pour certains types de segments. Axonis™ est un favorise la proximité avec les clients et la construction de relations de
système de métro léger qui répond aux demandes des villes à la recherche long-terme.
de solutions pouvant être mises en place rapidement et facilement, tout
en offrant un coût de cycle de vie optimum. Pouvant transporter jusqu’à
45 000 passagers par heure et par direction, Axonis™ s’appuie sur des
sous-systèmes et interfaces standards qui facilitent les extensions ou les
modernisations ultérieures du système.
1
Transport Information Solutions (TIS) Smartlock™ et Smartway™
Alstom apporte aux opérateurs et gestionnaires d’infrastructures les Signal Point Machine
moyens d’assurer en toute sécurité et en toute fluidité l’acheminement SMARTLOCK™
SMARTWAY™
des passagers ou des marchandises, optimisant ainsi le rendement des Lamp Status
Lamp Control
réseaux urbains ou grandes lignes. Le Secteur fournit aux opérateurs
ferroviaires et aux gestionnaires d’infrastructure des systèmes de
Switch position
contrôle et d’information ainsi que des équipements embarqués et sur Motor Control
voie qui garantissent l’efficacité et la sécurité de l’exploitation d’une part, Track
l’information et le confort des voyageurs d’autre part. Circuit
1
La nouvelle norme ETCS / ERTMS (European Train Control System / European Rail Traffic Management System) pour l’interopérabilité ferroviaire a
pour vocation d’instaurer un système unique de signalisation commun à l’ensemble des pays de l’Union européenne. Le Secteur Transport, qui a joué un
rôle majeur dans la définition de la norme ETCS/ERTMS, répond à ces problématiques via l’offre ATLAS™, une solution complète qui intègre toutes les
données du réseau afin d’adapter automatiquement la vitesse et la distance entre les trains, y compris lorsque le train traverse les frontières. ATLAS™
permet aux équipements embarqués d’être connectés au centre de contrôle intégré, qui échange en permanence des informations avec les équipements
au sol du réseau et les enclenchements.
Cette solution intégrée équipe plus de 1 500 systèmes embarqués dans plus de 100 types de trains différents.
ATLAS™
GSM-R
Level 2
Level 1
Fixed
Eurobalises
Réseaux urbains L’offre intégrée URBALIS™ s’appuie également sur les enclenchements
L’encombrement des réseaux, la sécurité, la pollution environnementale Smartlock™ et les produits de signalisation Smartway™ développés par
et le manque de solutions de mobilité adéquates sont les principaux défis le Secteur Transport.
que doit relever le transport urbain. L’une des principales solutions à ces
problématiques est l’augmentation de la capacité des lignes urbaines
Systèmes de contrôle et de surveillance du réseau
grâce à l’amélioration des systèmes de signalisation. Alstom répond à ce
et des passagers
besoin depuis plus de 70 ans et continue d’améliorer constamment son Alors que l’exploitation des réseaux ferroviaires se doit d’être toujours
système de signalisation CBTC (contrôle des trains via la communication plus efficace pour optimiser l’utilisation des actifs, les opérateurs ont
en réseau) le plus éprouvé. besoin d’un système de contrôle et de surveillance en mesure de gérer
de manière totalement intégrée l’ensemble des éléments opérationnels
Dans son offre aux réseaux urbains, le Secteur Transport offre des
(contrôle des mouvements des trains, gestion des incidents, allocation
produits (enclenchements et équipements au sol) et solutions (système
des ressources) et fonctionnels (fonctions statiques en station ou à bord
de contrôle automatisé, centre de contrôle) aussi bien embarqués que
des trains). Ce système doit être suffisamment souple pour s’adapter
sur voie.
rapidement à l’organisation et aux procédures d’exploitation de
Transport équipe de nombreuses métropoles mondiales et ses solutions l’opérateur.
CBTC représentent environ 25 % des solutions CBTC déployées dans le
Les solutions du Secteur se concentrent sur la sécurité des passagers et la
monde. Le Secteur a par ailleurs une présence significative en Chine,
gestion des informations qui leur sont destinées. Avec plus de 60 centres
notamment grâce aux activités de sa joint-venture CASCO.
de contrôle installés à travers le monde, Alstom fait partie des quelques
Solution intégrée URBALIS™ acteurs qui bénéficient de la crédibilité et de l’expérience suffisantes pour
URBALIS™ est présent sur plus de 50 lignes de métro à travers le monde conduire des projets impliquant la gestion de plusieurs lignes.
et installé sur près de 630 kilomètres de voies. Centre de contrôle intégré Iconis™
Le Secteur Transport propose URBALIS™ 400 et URBALIS™ Fluence, Le centre de contrôle Iconis™ supervise et contrôle le réseau dans
deux solutions CBTC qui reposent sur un socle technologique commun. toutes ses dimensions. Il orchestre simultanément diverses fonctions
Celui-ci est régulièrement amélioré et propose le niveau le plus élevé de et la gestion du trafic, via Iconis™ ATS (Automatic Train Supervision)
sécurité exigé par les organismes officiels indépendants. pour la supervision automatique des trains urbains, via Iconis™ CTC
URBALIS™ 400 constitue une solution de CBTC idéale pour les opérateurs
yy (Centralised Traffic Control) pour les grandes lignes, et via Iconis™
de transport urbain cherchant à maximiser la performance et la capacité SCADA pour la surveillance de l’infrastructure, en interaction avec les
de leurs lignes utilisant un système d’enclenchement standard. sous-systèmes d’enclenchements et de contrôle automatique des trains
(ATC – Automatic Train Control).
URBALIS™ Fluence est la première solution CBTC centrée sur le train.
yy
Elle innove en simplifiant et en fusionnant au CBTC les fonctions
complexes de tracé d’itinéraires et d’enclenchements.
1
Le système de contrôle automatique Iconis™ garantit le respect des Sécurité
horaires, l’optimisation automatique des itinéraires et le bon usage La protection des voyageurs et de leurs biens contre toute menace
des ressources afin d’éviter tout conflit. Il permet aux exploitants de éventuelle est au cœur des préoccupations du Secteur Transport. Fort de
réseau d’avoir une vision d’ensemble de l’état du trafic sur le réseau son savoir-faire technique permettant une évaluation précise des risques
et d’interagir directement avec le système à ce niveau. Iconis™ peut encourus dans l’ensemble des activités du secteur ferroviaire, le Secteur
prendre différentes formes : d’un simple poste autonome pour une propose un système de sécurité et de surveillance de pointe, modulable,
station indépendante, jusqu’à plusieurs centaines de serveurs et de intégrable et opérationnel en continu, qui assure toutes les fonctions
postes opérateurs interconnectés, pour la gestion de l’intégralité d’un propres à garantir la sécurité des passagers.
réseau.
Les systèmes de sécurité d’Alstom peuvent être intégrables dans des
Information et divertissement des passagers dispositifs plus larges : le système peut être dirigé par un centre intégré
Les opérateurs ferroviaires doivent satisfaire des attentes de plus en de sécurité, qui s’inscrit lui-même dans l’architecture globale du système
plus fortes de la part de passagers désireux de transformer leur temps d’information et de communication ferroviaire. Celui-ci couvre tous les
de transport en un moment productif. Les moyens de communication environnements ferroviaires : stations, voies, tunnels, équipements de
modernes peuvent contribuer à répondre à cette demande, en mettant signalisation, trains, dépôts et centres de contrôle.
à disposition information en temps réel et divertissement audio et vidéo L’intégration de toutes ces informations permet de lier instantanément,
à bord. via le réseau Ethernet, la surveillance globale du réseau (à travers
Alstom s’appuie sur les dernières technologies d’information et de système CCTV, contrôle d’accès, détection des intrusions et détecteurs
communication (TIC) en temps réel. L’architecture système intègre de fumée et d’incendie) à une réponse adéquate (information passager,
annonce audio, interphone, information passagers, info-divertissement, annonces publiques, appels d’urgence, interventions).
afficheurs de réservation de siège, connexion Internet, etc. L’offre du Secteur Transport s’étend de la fourniture de simples
Le système d’information et de divertissement passagers du Secteur composants de sécurité autonomes à des fonctionnalités d’aide à la
Transport (PACIS™) couvre tout type de besoins dans les trains, en gestion d’incidents totalement intégrées au sein du centre de contrôle.
stations et dans les centres de contrôle, de la simple annonce publique Il propose une architecture système de sécurité modulable pour tout type
à la mise à disposition d’Internet à bord par exemple, et ce pour toute la de matériel roulant, station, centre de contrôle ou dépôt (en construction
gamme de matériel roulant d’Alstom. ou en rénovation).
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Le Secteur Transport poursuit son effort d’investissement dans les actuelles et en préparation. L’objectif est aussi de pouvoir transporter
technologies novatrices dans chacun de ses deux pôles d’activités, davantage de passagers dans des conditions de confort optimales.
Trains, Systems & Services (TSS) qui comprend les trains, les services Le programme a été lancé en juillet 2013.
et les infrastructures (voie et électrification) ainsi que les solutions de
systèmes complètes et intégrées et Transport Information Solutions (TIS) CITADIS Spirit™
qui comprend l’ensemble des systèmes de contrôle du trafic ferroviaire Le développement d’un important marché pour les Light Rail Vehicles
(signalisation et systèmes d’information). (LRV) à plancher bas est anticipé en Amérique du Nord dans les années
à venir. Le projet CITADIS Spirit™ a pour objectif de développer une
Les principaux programmes liés à chacun des deux pôles d’activités sont
nouvelle gamme CITADIS™ pour l’Amérique du Nord capable de rouler
présentés ci-après.
à 100 km/h avec une configuration optimisée et des performances
en ligne avec les recommandations de l’APTA. Sa configuration 100 %
Trains, Systems & Services (TSS) « plancher bas » et sa production localisée en Amérique du Nord à un
coût compétitif en font un produit très différenciant. Le programme a
Trains commencé en 2013 et la mise en service complète du premier train est
Smart Metropolis™ prévue à Ottawa au printemps 2018.
Afin de répondre aux nouvelles demandes du marché tout en réutilisant
Locomotive H3
l’expérience des métros de type METROPOLIS™, Alstom a décidé de
Ce programme a pour objectif de développer une locomotive de
lancer la gamme de métros dite « Smart Metropolis™ » en se basant
manœuvre innovante de puissance inférieure à 1 000 kW. Cette
sur les exigences suivantes : modularité, flexibilité, simplicité et agilité.
plateforme de locomotives se décline en quatre versions standardisées :
New Citadis™ version Akku (batteries de 170 kWh) ;
yy
Le marché des « véhicules légers » devrait connaître une forte croissance
version hybride (un groupe électrogène et une batterie de traction) ;
yy
au cours des prochaines années. L’objectif poursuivi est de développer
l’offre actuelle de tramways (gamme CITADIS™) avec des performances version avec un moteur double (deux groupes électrogènes) ;
yy
améliorées grâce à plusieurs configurations, deux types de bogies et version avec un moteur simple (un groupe électrogène).
yy
l’utilisation de moteurs de traction à aimants permanents permettant Ce programme a commencé en 2012 et la première locomotive sera
une réduction de la consommation d’énergie. L’accent a également été présentée à Innotrans 2014.
mis sur la réduction des coûts de maintenance et le respect des normes
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
2
FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE 2013/14
Le Secteur a également lancé sa toute dernière génération de chaudières L’inauguration du Centre Smart Grid de Dubaï marque une étape décisive
à combustion en lit fluidisé circulant (LFC) qui permettra une flexibilité dans l’engagement du Groupe en faveur du développement des réseaux
jusque-là non-atteinte pour une capacité allant jusqu’à 660 MW, tout intelligents aux Émirats Arabes Unis et au Moyen-Orient. Les réseaux
en réduisant les coûts opérationnels grâce à de meilleurs rendements et intelligents étant intégrés aux infrastructures existantes, les clients
une moindre consommation en énergie. de la région bénéficieront des relations étroites entre ce centre et les
centres Smart Grid ultramodernes d’Alstom en France et aux États-Unis
Renewable Power d’Amérique. Ils profiteront, en outre, du soutien continu des experts
En décembre 2013, Renewable Power a achevé l’installation de son d’Alstom partout dans le monde.
éolienne offshore de nouvelle génération, l’HALIADE™ 150 – 6 MW,
sur le site de Belwind en Belgique. Il s’agit de la plus grande éolienne Transport
jamais installée en mer. Quelques mois plus tôt, le prototype testé sur le En mai 2013, le Secteur Transport a lancé deux innovations majeures :
2
site du Carnet en France avait obtenu de la Commission électrotechnique
Axonis™, un système de métro clé en main, disponible en un temps
yy
internationale (CEI) la certification de sa performance, confirmant ses
record, à un coût optimisé et capable de transporter jusqu’à 45 000
spécifications techniques. L’accent a également été mis sur l’extension
passagers par heure et par direction. Ce système a été idéalement
de la gamme d’éoliennes onshore, avec notamment l’installation réussie
conçu pour les villes à forte densité démographique ;
du prototype de la dernière ECO 122 – 2,7 MW en Hollande. Cette
éolienne, adaptée à des conditions de vents plus faibles de classe III Urbalis™ Fluence, une nouvelle solution de signalisation centrée sur
yy
permet à Alstom d’offrir une gamme de solutions adaptée à tous types le train permettant de réduire l’intervalle entre les rames, et donc
de vents, basée sur la combinaison d’une plateforme commune ECO 100 d’augmenter la capacité de transport et de désengorger le réseau.
et de trois dimensions de pales. Transport travaille également sur le développement d’une sous-station
réversible adaptée aux lignes de métros et aux trains périurbains. Déjà
Renewable Power a également poursuivi le perfectionnement de son
disponible sur les lignes de tramways, HESOP™ permettra d’optimiser la
hydrolienne. L’appareil pilote installé en Écosse depuis janvier 2013 a
consommation d’énergie provenant du réseau et de récupérer l’énergie
déjà injecté sur le réseau plus de 100 MWh d’électricité. La réussite de
dégagée au freinage.
ce jalon important permet de renforcer la confiance des clients quant à
la fiabilité et la résistance de la turbine. En novembre 2013, le Secteur a dévoilé sa première rame de tramway
de la gamme CITADIS™ Compact fabriquée sur le site de La Rochelle
Grid en France. Cette première commande est destinée à la communauté
Grid a poursuivi ses investissements de recherche et développement urbaine du Pays d’Aubagne, près de Marseille.
dans les domaines des super-réseaux (Super Grid) et des réseaux En septembre 2013, Transport et son partenaire russe Transmashholding
intelligents (Smart Grid) à travers le développement des technologies (TMH) ont présenté leur nouvelle génération de locomotives de fret,
liées aux équipements électriques de haute tension (HVDC – High la 2ES5 pour la Russie et la KZ8A destinée au marché kazakh et
Voltage Direct Current) et aux sous-stations numériques. produite sur le site d’Electrovoz Kurastyru Zauyty (EKZ), joint-venture
Alstom a achevé, avec succès, les tests de son prototype de disjoncteur entre Alstom, Kazakh Railways (KTZ) et TMH. Ces locomotives sont
courant continu haute tension. La dernière série d’essais a consisté parmi les plus puissantes au monde et ont été conçues pour servir
à reproduire des conditions qui s’apparentent aux contraintes réelles dans des conditions météorologiques extrêmes. Les deux partenaires
d’exploitation d’un réseau de transmission électrique en courant continu ont également signé un partenariat portant sur le développement de la
à haute tension. Ces essais clôturent les travaux pilotés par RTE (1), sur première locomotive russe de fret bi-tension, la 2ES20. Cette nouvelle
l’exploitation et la protection de réseaux à courant continu au sein du locomotive ultra-performante permettra d’améliorer le transport de
projet de recherche européen TWENTIES, cofinancé par le programme marchandises au sein du pays.
FP7 de la Commission européenne. Ces résultats contribuent au Enfin, en mars 2014, le train régional de nouvelle génération CORADIA™
développement et à la mise en œuvre de nouvelles technologies facilitant Régiolis a reçu l’autorisation de mise en exploitation commerciale.
l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique Transport a signé en 2009 avec la SNCF et différentes régions françaises
européen. un contrat-cadre pour la fourniture de 1 000 trains CORADIA™ Régiolis,
Les réseaux intelligents permettent aujourd’hui de favoriser l’émergence dont 216 ont été commandés à ce jour.
d’un nouveau concept de villes éco-responsables : les Smart Cities. En
France, le projet Nice Grid, premier démonstrateur européen de quartier Investissements
solaire intelligent, dont Alstom est partenaire, préfigure ce nouveau Au cours de l’exercice 2013/14, le montant des investissements effectués
modèle urbain. La stabilité et la fiabilité de l’alimentation électrique sont par Alstom s’est élevé à € 565 millions (hors coûts de développement
garanties par les technologies de réseaux intelligents qui interconnectent capitalisés). Le Groupe a renforcé sa présence sur les marchés à forte
les ressources et optimisent leur performance. croissance et modernisé ses sites industriels existants.
Alstom développe MaxSine™ eStorage, une solution qui permet de En Arabie Saoudite, Thermal Power a inauguré un nouvel atelier situé
stocker l’énergie grâce à des batteries et d’optimiser l’équilibrage du dans la ville de Rabigh et destiné à son activité Thermal Services. Cette
réseau pour gérer la distribution d’électricité, en fonction de la demande nouvelle infrastructure permettra de faciliter la maintenance des rotors
des consommateurs. Cette solution constitue une réponse à l’instabilité et des générateurs de grande taille destinés aux turbines à gaz. Le
engendrée sur le réseau électrique par les énergies renouvelables Secteur a également prévu, à terme, d’étendre sa gamme de services à
intermittentes comme l’éolien et le solaire. d’autres composants et aux travaux d’infrastructure.
2
Au Vietnam, Thermal Services a complété son offre de reconditionnement
d’ailettes sur le site de Phu My.
Acquisitions, cessions et partenariats
Au cours de l’exercice 2013/14, Alstom a développé sa position sur
En Inde, le site de production de Sanand, actuellement en construction,
les marchés à forte croissance et étendu sa présence à travers une
devrait être opérationnel en décembre 2014. Cette usine fabriquera
stratégie d’acquisitions ainsi que de partenariats ciblés, et a annoncé un
des composants pour des générateurs ainsi que des turbines à vapeur
programme de cession d’actifs en novembre 2013.
destinés au marché indien.
Renewable Power a particulièrement investi dans des technologies Thermal Power
nouvelles ainsi que sur les marchés à forte croissance tels que le Brésil Thermal Power a renforcé sa présence sur les marchés émergents à
(Hydro et Wind) et la Chine (Hydro). Les deux tiers des investissements travers plusieurs partenariats.
réalisés par le Secteur ont ainsi été destinés à l’activité Wind.
En Chine, le Secteur a signé un accord de licence à long terme avec
Au Brésil, le Secteur a inauguré en août 2013 sa première usine de la société Harbin Turbine Corporation (HTC) autorisant la fabrication,
construction de mâts éoliens en Amérique Latine. Le nouveau site de l'assemblage et la vente de sa turbine à gaz GT13™E2 dans le pays.
Canoas complète le dispositif industriel existant situé à Bahia et qui La signature de cet accord sera suivie par la création d'une joint-venture
produit les nacelles des éoliennes. Avec une capacité de production qui permettra de répondre aux besoins en service après-vente des
estimée à 120 mâts en acier par an (représentant une capacité d’environ clients chinois pour cette turbine. Thermal Power a par ailleurs conclu
350 MW), cette usine a pour objectif d’approvisionner le marché en un partenariat avec l’entreprise chinoise Dongfang Electric (DEC)
croissance de l’éolien en Amérique latine, et plus spécifiquement dans concernant l’approvisionnement en turbines et en générateurs des futurs
le sud du Brésil. projets nucléaires chinois AP 1000.
En Chine, Alstom a déménagé et inauguré une toute nouvelle usine Afin de renforcer sa présence au Moyen-Orient, le Secteur a établi une
à Tianjin. Ce site de production est désormais la plus grande usine joint-venture avec Arabian Bemco visant à construire une usine de
d’équipements hydroélectriques du Groupe. Ce nouveau site, qui abrite composants destinés au marché de la production d’énergie en Arabie
également un centre de R&D, sera en mesure de produire chaque année Saoudite, en particulier les générateurs de vapeur à récupération
jusqu’à 26 groupes turbine-alternateur d’une capacité pouvant atteindre de chaleur (HRSGs). Cette nouvelle infrastructure de production
1 000 MW chacun. d’envergure mondiale viendra compléter l’atelier de Thermal Services
Grid a poursuivi ses investissements sur le marché indien des inauguré cette année à Rabigh.
équipements électriques de haute tension (HVDC) afin de consolider Le 1er avril 2014, Alstom a signé un accord pour céder son activité de
sa position de leader sur le segment du réseau 800 kV. Le Secteur a fabrication d’équipements auxiliaires pour centrales à vapeur, pour
également renforcé sa structure dédiée au HVDC au Royaume-Uni où il une valeur d’entreprise d’environ € 730 millions. Cette vente d’actifs
a choisi d’installer son Centre international de Compétences HVDC. Le non-stratégiques s’inscrit dans le cadre du programme de cessions
lancement des lignes de production des modules et sous-modules VSC annoncé en novembre 2013 par Alstom. La finalisation de la transaction
(convertisseur à source de tension) a également renforcé le savoir-faire est prévue avant la fin du premier semestre de l’exercice 2014/15. Cette
et la capacité de Grid sur le marché de la haute tension. transaction n’est pas remise en cause par les événements survenus
Au cours de l’exercice 2013/14, Transport a réalisé de nombreux après la clôture de l’exercice (voir ci-après – Evénements postérieurs
investissements afin de renforcer son activité dans les pays à forte à la clôture).
croissance tout en modernisant ses infrastructures de production dans
les pays développés. Renewable Power
Dans l’activité Hydro, le Secteur a signé un accord avec l’entreprise
Ainsi, le Secteur a décidé d’accroître sa présence en Russie par le
japonaise Daido Metal prévoyant la fourniture de revêtements
biais d’un nouveau site de production établi en collaboration avec son
perfectionnés pour les paliers de butée utilisés dans les centrales
partenaire russe Transmashholding (TMH). Cette nouvelle usine située à
hydroélectriques.
Novocherkassk, près de Rostov, sera dédiée à la production de variateurs
de traction asynchrones destinés aux locomotives électriques conçues En juillet, Hydro a cédé son activité de fabrication de moteurs à anneau
conjointement par Alstom et TMH telles que la EP20, la 2ES5 et la KZ8A. afin de se recentrer sur son cœur de métier.
En janvier 2014, Transport a annoncé l’installation de sa première Concernant l’activité éolienne, Renewable Power a renforcé son alliance
chaîne de fabrication de tramways en Amérique du Sud. Cette nouvelle avec EDF Énergies Nouvelles et WPD Offshore en signant un accord
chaine de production, située sur le site industriel de Taubaté au Brésil, de partenariat pour la fourniture d’éoliennes en vue de répondre au
est destinée à répondre aux besoins croissants des marchés brésilien et deuxième appel d’offres du gouvernement français. Afin de renforcer son
d'Amérique latine, en commençant par la fabrication des 32 rames de offre d’éoliennes en mer, le Secteur a signé un protocole de collaboration
tramways CITADIS™ commandés par la ville de Rio de Janeiro. exclusive avec STX France. Cet accord porte sur la fourniture de pièces
de transition spécialement conçues pour répondre aux contraintes
Au Canada, Transport a inauguré sa nouvelle usine de fabrication de
techniques de l’éolienne HALIADE™ 150 et permettant de fixer le mât
bogies située dans le complexe industriel de Sorel-Tracy, au Québec.
de l’éolienne à sa fondation. Le Secteur a par ailleurs conclu un accord
Cette usine assemblera plus de 900 bogies destinés à la fabrication de
de partenariat mondial avec Freyssinet pour le développement de grands
nouvelles voitures de métro.
mâts en béton adaptés à l’éolienne ECO 122, destinée aux sites moins
En France, le Secteur a installé sur le site industriel de Belfort son ventés.
nouveau centre de livraison pour les trains à très grande vitesse
Enfin, pour les énergies nouvelles, un accord stratégique a été signé
Euroduplex. Ce centre est équipé d’une voie sur fosse de 200 mètres
avec Soitec afin de répondre à l’appel d’offres publié en France par la
de long permettant des interventions sous véhicule afin de contrôler les
Commission de Régulation de l’Énergie pour la fourniture de centrales
organes de roulement et de frein ainsi que des opérations en toiture sur
solaires photovoltaïques à concentration. Le Secteur a également
toute la longueur de la rame.
2
fournisseur de systèmes de mesure et de solutions d’automatisations de conditions de températures locales.
sous-stations destinés aux opérateurs de transmission et de distribution
d’électricité, permettra au Secteur d’élargir son offre de postes En décembre 2013, Transport a formé, avec Babcock et Costain, une
numériques. joint-venture nommée ABC Electrification, afin de renforcer sa position
sur le marché de l’infrastructure ferroviaire au Royaume-Uni. En
Le Secteur a par ailleurs conclu un accord de partenariat stratégique à février 2014, ABC a fait partie des quatre fournisseurs sélectionnés par
long terme avec Eaton Corporation afin d’exploiter les opportunités de Network Rail pour la réalisation d’un grand programme d’électrification,
projets industriels, de distributions et solutions clé en main relatives la joint-venture ayant remporté deux zones parmi les six du programme.
à la haute, moyenne et basse tension, en particulier en Amérique, au
Moyen-Orient et en Afrique. Le Groupe avait annoncé en novembre 2013 qu’il étudiait l’ouverture
minoritaire du capital d’Alstom Transport. Cette opération a été
Enfin, Grid a établi deux joint-ventures, la première avec Soyuz Holding suspendue compte tenu des événements survenus après la clôture de
(Russie) portant sur la fabrication locale de disjoncteurs haute tension, l’exercice (voir ci-après – Evénements postérieurs à la clôture).
la seconde avec KEPCO afin d’obtenir un accès privilégié au marché
HVDC en Corée du Sud.
2
DEDICATED TO EXCELLENCE
En novembre 2013, Alstom a décidé de lancer, sous le nom « Dedicated À la fin de l’exercice 2013/14, près du tiers de l’objectif d’économies
to Excellence » ou « d2e », un plan de compétitivité dans l’ensemble du prévu par le plan a été atteint, notamment grâce à la mise en place
Groupe. Ce plan vise à renforcer la position concurrentielle de l’entreprise de plans d’actions spécifiques au sein de l’ensemble des Secteurs
tout en s’adaptant à la pression exercée sur les prix dans certains de ainsi qu’au travers d’initiatives développées et partagées au sein du
ses marchés. L’objectif fixé est une réduction de coûts de € 1,5 milliard Groupe. Alstom entend renforcer son objectif d’économies à avril 2016
par rapport à la base de coûts de l’exercice 2012/13, d’ici à avril 2016. à travers différentes actions, et en particulier la mise en place de plans
Ce plan stratégique insiste sur quatre leviers principaux : achats directs, de restructuration supplémentaires chez Thermal Power.
excellence opérationnelle, implantation industrielle et frais généraux.
2
PERSPECTIVES
Alstom a été affecté par le niveau plus faible de commandes en nouvelles en 2014/15 et anticipait une légère baisse de sa marge opérationnelle.
centrales chez Thermal Power en raison des conditions de marchés Compte tenu des événements postérieurs à la clôture mentionnés
difficiles persistantes. La visibilité reste limitée et le calendrier de reprise ci-dessous qui sont susceptibles d’impacter son fonctionnement, le
économique est incertain. En janvier 2014, le Groupe avait indiqué que cet Groupe n’est pas en mesure de confirmer ces prévisions.
environnement continuerait à peser sur sa performance opérationnelle
2
ANALYSE SECTORIELLE
THERMAL POWER
Le Secteur Thermal Power regroupe les activités de construction de centrales, de production d’équipements, de réhabilitation, de conception et de
mise en place de systèmes d’automatisation et de contrôle ainsi que de service de la base installée, pour les centrales à gaz, à vapeur ou nucléaires.
Le tableau suivant présente les principaux indicateurs financiers et opérationnels du Secteur Thermal Power :
% Variation
Thermal Power Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 1 925 21 % 1 758 18 % 9 % 11 %
Europe de l'Est 1 787 20 % 483 5 % 270 % 283 %
Amérique du Nord 1 886 21 % 2 179 23 % - 13 % - 9 %
Amérique du Sud et Centrale 232 3 % 106 1 % 119 % 139 %
Asie/Pacifique 1 461 16 % 2 361 25 % - 38 % - 34 %
Moyen-Orient/Afrique 1 726 19 % 2 687 28 % - 36 % - 35 %
COMMANDES REÇUES PAR DESTINATION 9 017 100 % 9 574 100 % - 6 % - 2 %
En Europe de l’Ouest, Thermal Power a enregistré € 1 925 millions de En Asie/Pacifique, Thermal Power a enregistré € 1 461 millions de
commandes en remportant notamment un contrat en Allemagne pour commandes, en baisse significative par rapport à l’exercice précédent
la construction d'une centrale à gaz à cycle combiné électricité-chaleur marqué par plusieurs contrats incluant la fourniture de composants et
de 450 MW équipée d’une turbine à gaz GT26™ ainsi qu’un contrat de services pour cinq chaudières supercritiques de 660 MW, de groupes
pour l’exploitation et la maintenance de neuf turbines à gaz GT26™ au turbo-alternateurs pour une centrale nucléaire en consortium avec BHEL
Royaume-Uni. Avec 21 % des commandes reçues par le Secteur, l’Europe en Inde, d’une centrale à cycle combiné en Thaïlande ainsi que plusieurs
de l’Ouest a été la principale région commerciale de Thermal Power. commandes pour cinq turbines à gaz GT13™E2 en Chine. Cette année
encore, plusieurs contrats importants ont été signés en Inde pour la
En Europe de l’Est, les commandes reçues ont grimpé de € 483 millions
livraison de chaudières supercritiques à différentes centrales à charbon.
au cours de l’exercice 2012/13 à € 1 787 millions durant l’exercice
Le Secteur a également signé deux contrats en Chine pour la fourniture
2013/14. La signature en Pologne d’un contrat pour la construction
de turbines et de générateurs à vapeur destinés à un réacteur nucléaire
de deux nouvelles unités de 900 MW de la centrale ultra-supercritique
2
AP 1000 et à une centrale à charbon de 2 000 MW.
(USC) à charbon d’Opole a porté la part de la région à 20 % des
commandes totales reçues par le Secteur. Dans la région Moyen-Orient/Afrique, les prises de commandes se sont
établies à € 1 726 millions. Elles ont diminué de 35 % sur une base
En Amérique du Nord, les commandes reçues par Thermal Power se
organique par rapport à l’exercice 2012/13 qui incluait notamment
sont élevées à € 1 886 millions, soit une baisse de 9 % sur une base
la construction d’une centrale à cycle combiné clé en main et le
comparable par rapport à l’exercice précédent. Les principaux contrats
contrat de service long terme associé en Israël ainsi que la livraison
remportés concernent l’activité Thermal Services avec plusieurs contrats
de chaudières supercritiques, de turbines à vapeur et d’alternateurs
de maintenance à long terme pour seize turbines à gaz GT24™ signés
en Arabie Saoudite. Au cours de l’exercice 2013/14, les principales
aux États-Unis d’Amérique ainsi que des contrats d’exploitation et
commandes ont concerné la fourniture et l’exploitation de turbines à gaz
de maintenance de turbines à gaz GT24™ et GT11™ enregistrés au
dont quatre GT26™ et quatre GT13™E2 en Irak, la livraison de quatre
Mexique et au Canada. Concernant les projets de construction de
groupes turbine-alternateur à vapeur et l’équipement associé en Arabie
nouvelles centrales, l’activité Vapeur a signé un contrat pour fournir deux
Saoudite, la modernisation de deux turbines à gaz GT13E2 avec l’offre
chaudières à lit fluidisé circulant de 170 MW au Mexique. L’activité Gaz a
multi-mode MXL2 aux Émirats Arabes Unis ainsi que la fourniture de
remporté une commande pour la fourniture d’un ensemble cycle vapeur
pièces détachées destinées à des centrales à charbon en Afrique du Sud.
destiné à une centrale à cycle combiné aux États-Unis d’Amérique.
Thermal Power a reçu € 232 millions de commandes en Amérique du
Sud et Centrale durant l’exercice 2013/14, principalement grâce à un
contrat pour la fourniture de deux turbines à gaz GT13™E2 destinées à
une centrale à cycle combiné située au Chili ainsi qu’à la signature de
plusieurs contrats de service.
Au cours de l’exercice 2013/14, les principales commandes du Secteur Thermal Power ont été les suivantes :
Pays Description
Afrique du Sud Pièces détachées pour centrales à charbon
Allemagne Construction d'une centrale à gaz à cycle combiné électricité-chaleur équipée d’une turbine à gaz GT26™
Arabie Saoudite Livraison de quatre groupes turbine-alternateur à vapeur de 720 MW
États-Unis d’Amérique Contrats de service long terme pour quatre centrales à gaz équipées de 14 turbines GT24™
et un système de contrôle des émissions
Inde Livraison de deux chaudières supercritiques de 500 MW pour une centrale à charbon
Irak Livraison et maintenance de 4 turbines à gaz GT26™
Irak Livraison et maintenance de 4 turbines à gaz GT13™E2
Pologne Livraison de deux unités de 900 MW pour une centrale ultra-supercritique (USC) à charbon
Royaume-Uni Exploitation et maintenance de neuf turbines à gaz GT26™
2
Chiffre d’affaires
Au cours de l’exercice 2013/14, le chiffre d’affaires de Thermal Power a atteint € 8 787 millions. La baisse du niveau de vente en Europe ayant été
partiellement compensée par une bonne performance dans la région Moyen-Orient/Afrique, le chiffre d’affaires est resté stable par rapport à l’exercice
précédent sur une base comparable.
% Variation
Thermal Power Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 1 876 21 % 2 114 23 % - 11 % - 11 %
Europe de l'Est 1 015 12 % 1 180 13 % - 14 % - 13 %
Amérique du Nord 1 429 16 % 1 467 16 % - 3 % 2 %
Amérique du Sud et Centrale 174 2 % 179 2 % - 3 % 2 %
Asie/Pacifique 2 402 27 % 2 444 27 % - 2 % 3 %
Moyen-Orient/Afrique 1 891 22 % 1 795 19 % 5 % 15 %
CHIFFRE D'AFFAIRES PAR DESTINATION 8 787 100 % 9 179 100 % - 4 % 0 %
Malgré l’exécution d’un important contrat pour une centrale à gaz ainsi En Asie/Pacifique, le chiffre d’affaires de Thermal Power a atteint
que l’avancement de plusieurs contrats de service au Royaume-Uni, le € 2 402 millions, en hausse de 3 % par rapport à l’exercice précédent en
chiffre d’affaires en l’Europe de l’Ouest a diminué de 11 % au cours base comparable et représentant 27 % des ventes du Secteur. La région
de l’exercice 2013/14, à € 1 876 millions. L’achèvement de plusieurs a profité cette année encore de l’avancement de contrats signés il y a
contrats importants en France et au Royaume-Uni a été partiellement deux ans, notamment sur des centrales à charbon en Malaisie, ainsi que
compensé par l’exécution de grands projets clé en main. de l’exécution de plusieurs contrats enregistrés l’année dernière en Inde.
En Europe de l’Est, le chiffre d’affaires de Thermal Power a atteint Au Moyen-Orient/Afrique, le chiffre d’affaires a progressé de 15 %
€ 1 015 millions, soit une baisse de 13 % sur une base comparable par en base comparable par rapport à l’exercice précédent, s’établissant
rapport à l’exercice 2012/13. Les revenus du Secteur dans la région à € 1 891 millions. L’avancement sur de larges contrats enregistrés
proviennent principalement d’un contrat signé en Slovénie pour une l’exercice précédent en Israël et Arabie Saoudite a porté la part de la
centrale à vapeur, d’équipements fournis pour une centrale à schistes région dans les ventes totales de Thermal Power à 22 %.
bitumineux en Estonie et de contrats de service exécutés en Russie.
Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord a augmenté de 2 % sur une Résultat opérationnel et marge
base comparable, à € 1 429 millions. La région a notamment bénéficié opérationnelle
de l’exécution d’un projet de l’activité Vapeur ainsi que des revenus tirés Le résultat opérationnel de Thermal Power a atteint € 930 millions en
de la livraison de trois générateurs de vapeur à récupération de chaleur 2013/14, contre € 959 millions l’exercice précédent. La bonne exécution
aux États-Unis d’Amérique. des contrats ainsi que l’impact du programme de réduction des coûts
En Amérique du Sud et Centrale, le chiffre d’affaires s’est élevé à ont permis au Secteur de maintenir une solide marge opérationnelle à
€ 174 millions pour l’exercice 2013/14, un niveau stable par rapport à 10,6 %, en légère hausse par rapport à 10,4 % en 2012/13.
l’exercice précédent à € 179 millions.
RENEWABLE POWER
Le Secteur Renewable Power regroupe les activités Hydro, Wind et New Energies.
Le tableau suivant présente les principaux indicateurs financiers et opérationnels du Secteur Renewable Power :
Commandes reçues et les Pays-Bas. Au total, le Secteur a vendu plus de 570 éoliennes cette
année contre 370 unités l’année précédente. Malgré l’absence de projets
Les commandes reçues, à € 2 565 millions pour l’année 2013/14 contre de très grande envergure, l’activité Hydro a confirmé sa solidité grâce à
€ 2 029 millions l’exercice précédent, ont augmenté de 40 % sur une une croissance significative des contrats de service et de modernisation.
base comparable. Cette croissance a été soutenue par plusieurs grands L’activité Hydro a enregistré plusieurs projets de nouvelles constructions,
contrats dans l’activité Wind, notamment pour la livraison d’éoliennes notamment en Inde, au Brésil, en Albanie et au Canada.
au Brésil et à de nouveaux marchés comme la Corée du Sud, le Mexique
% Variation
Renewable Power Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 266 10 % 159 8 % 67 % 70 %
Europe de l'Est 203 8 % 30 2 % 577 % 555 %
Amérique du Nord 300 12 % 131 6 % 129 % 142 %
Amérique du Sud et Centrale 1 349 53 % 1 283 63 % 5 % 22 %
Asie/Pacifique 268 10 % 128 6 % 109 % 115 %
Moyen-Orient/Afrique 179 7 % 298 15 % - 40 % - 39 %
COMMANDES REÇUES PAR DESTINATION 2 565 100 % 2 029 100 % 26 % 40 %
Les commandes reçues en Europe de l’Ouest ont atteint € 266 millions, En Amérique du Sud et Centrale, le Secteur a enregistré € 1 349 millions
en hausse de 70 % par rapport à l’année précédente à base comparable, de commandes en 2013/14, soit 53 % du total des commandes du
principalement grâce à des contrats de petite taille pour de nouvelles Secteur, en augmentation de 22 % à base comparable par rapport à
constructions et des services dans les activités Hydro et Wind. l’exercice précédent. Au Brésil, Renewable Power a enregistré une
deuxième phase de l’accord-cadre signé avec Renova l’année dernière
En Europe de l’Est, le Secteur a enregistré € 203 millions de commandes
et une commande significative pour la livraison, l’installation et la mise
en 2013/14 contre € 30 millions en 2012/13, représentant 8 % des
en service d’éoliennes ECO 122 pour deux grandes fermes éoliennes
commandes de Renewable Power. Le Secteur a remporté un contrat
situées dans la partie Nord-Est du pays. Au Brésil encore, l’activité
hydroélectrique en Albanie pour la livraison de six groupes turbine-
Hydro a enregistré plusieurs contrats pour la fourniture d’équipements
alternateur Francis et de systèmes auxiliaires, ainsi que plusieurs
supplémentaires à différentes centrales hydroélectriques.
contrats en Turquie pour la livraison de cinq turbines Francis, de deux
turbines Kaplan et d’équipements associés. En Asie/Pacifique, les commandes reçues sont passées de € 128 millions
l’année dernière à € 268 millions pour l’exercice 2013/14, permettant
En Amérique du Nord, les commandes ont atteint € 300 millions en
à la région de devenir la troisième plus importante en terme d’activité
2013/14, plus de deux fois leur niveau de l’exercice précédent, et ont
commerciale avec 10 % des commandes totales du Secteur. L’activité
représenté 12 % des commandes reçues par le Secteur. Au Canada, le
Hydro a enregistré une commande pour la fourniture de cinq turbines
Secteur a remporté un contrat pour la livraison, l’installation et la mise
Francis pour une nouvelle centrale hydraulique en Inde. L’activité Wind
en service de deux groupes turbine-alternateur à axe vertical Francis
a reçu une commande importante portant sur l’installation et la mise
de 220 MW chacun. Au Mexique, Alstom a remporté un contrat pour
en service de 29 éoliennes ECO 74 sur la ferme éolienne de Hamada,
la livraison de 34 éoliennes ECO 100 pour le site de Sureste ainsi qu’un
au Japon.
contrat de construction d’une centrale géothermique clé en main dans
l’état de Puebla, d’une puissance installée de 25 MW.
2
Au cours de l’exercice 2013/14, Renewable Power a enregistré d’Israël, à Gilboa. Alstom a par ailleurs signé plusieurs contrats dans
€ 179 millions de commandes au Moyen-Orient/Afrique, représentant l’activité Hydro pour équiper une centrale hydroélectrique en Côte
7 % des commandes reçues par le Secteur. Renewable Power fournira d’Ivoire avec trois groupes turbine-générateur Francis de 90 MW et un
des équipements pour la toute première station de pompage-turbinage contrat de service en République Démocratique du Congo.
En 2013/14, les principales commandes du Secteur Renewable Power ont été les suivantes :
Pays Description
Albanie Livraison de 6 groupes turbine-alternateur Francis
Brésil Fourniture, exploitation et maintenance d’éoliennes : 21 ECO 100, 26 ECO 110 et 32 ECO 122
Brésil Fourniture, exploitation et maintenance d’éoliennes ECO 122
Brésil Fourniture d’équipements pour deux centrales hydroélectriques
Canada Fourniture de 2 groupes turbine-alternateur Francis à axe vertical de 220 MW chacun ainsi que les vannes papillons
et les systèmes de régulation pour une nouvelle centrale électrique
Inde Fourniture de 4 turbines Francis de 205 MW et d’une turbine Francis de 30 MW pour une nouvelle centrale hydroélectrique
Israël Fourniture d’équipements pour une station de pompage-turbinage
Mexique Fourniture de 34 éoliennes ECO 100
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires de Renewable Power a augmenté de 9 % sur une base comparable, pour atteindre € 1 829 millions sur l’exercice 2013/14 contre
€ 1 803 millions pour l’exercice précédent. Les ventes du Secteur ont été soutenues par l’achèvement de projets hydroélectriques au Brésil et en Suisse
et l’exécution de projets éoliens au Brésil et au Mexique.
% Variation
Renewable Power Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 332 18 % 264 15 % 26 % 27 %
Europe de l'Est 114 6 % 124 7 % - 8 % - 7 %
Amérique du Nord 313 17 % 288 16 % 9 % 16 %
Amérique du Sud et Centrale 656 36 % 575 32 % 14 % 34 %
Asie/Pacifique 312 17 % 362 20 % - 14 % - 10 %
Moyen-Orient/Afrique 102 6 % 190 10 % - 46 % - 45 %
CHIFFRE D'AFFAIRES PAR DESTINATION 1 829 100 % 1 803 100 % 1 % 9 %
Le chiffre d’affaires en Europe de l’Ouest a atteint € 332 millions, En Asie/Pacifique, le chiffre d’affaires a atteint € 312 million, en baisse
en hausse de 27 % sur une base comparable. Cette performance est de 10 % par rapport à l’exercice précédent sur une base comparable,
principalement due au franchissement de jalons importants sur deux malgré l’exécution de projets hydroélectriques en Inde et en Chine.
projets hydroélectriques en Suisse. En Moyen-Orient/Afrique, la fin de l’exécution d’un contrat éolien au
En Europe de l’Est, le chiffre d’affaires a atteint € 114 millions, en baisse Maroc a entraîné une baisse du chiffre d’affaires de la région de 45 % à
de 7 % par rapport à l’exercice précédent sur une base comparable, base comparable, qui s’est établi à € 102 millions contre € 190 millions
malgré la fourniture d’équipements hydroélectriques en Turquie. l’année dernière. Cependant, le Secteur a débuté l’exécution d’un
important contrat hydroélectrique reçu l’année dernière en Ethiopie.
En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires a atteint € 313 millions contre
€ 288 millions l’année dernière, grâce à l’exécution de plusieurs projets
hydroélectriques au Canada et aux États-Unis d’Amérique. Résultat opérationnel
Le chiffre d’affaires en Amérique du Sud et Centrale a représenté 36 %
et marge opérationnelle
du total du Secteur, atteignant € 656 millions. Le chiffre d’affaires de la Le résultat opérationnel du Secteur pour l’exercice 2013/14 s’est
région a été soutenu par l’exécution de projets Wind et Hydro enregistrés contracté de 7 % à € 82 millions contre € 88 millions pour l’exercice
l’année dernière mais aussi par l’avancement rapide de projets Wind 2012/13. L’évolution de la part relative des trois activités dans le chiffre
enregistrés cette année au Mexique. d’affaires du Secteur a eu un effet légèrement négatif sur la marge
opérationnelle qui passe de 4,9 % pour 2012/13 à 4,5 % cette année.
GRID
Le tableau suivant présente les principaux indicateurs financiers et opérationnels du Secteur Grid au cours de l’exercice 2013/14 :
2
Résultat opérationnel 211 238 - 11 % - 8 %
Marge opérationnelle 5,6 % 6,2 %
Résultat d'exploitation 169 140 21 %
Capitaux employés 2 100 2 182
Commandes reçues commandes du Secteur ont diminué de 26 % sur une base comparable,
passant de € 5 058 millions à € 3 514 millions au cours de l’année
Au cours de l’exercice 2013/14, le marché de la transmission s’est 2013/14. Cette baisse s’explique essentiellement par l’enregistrement au
ralenti, le contexte économique difficile ayant entraîné des délais dans cours de l’exercice 2012/13 de deux commandes HVDC (courant continu
les décisions d’investissements. à haute tension) très importantes en Inde (Champa) et en Allemagne
Dans ce contexte, Grid a maintenu une performance commerciale (Dolwin 3) pour un total de € 1,4 milliard. Hors HVDC, l’activité AC
solide, avec un bon niveau de petites et de moyennes commandes. Les (courant alternatif) a bien résisté.
% Variation
Grid Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 559 16 % 1 652 33 % - 66 % - 66 %
Europe de l'Est 353 10 % 311 6 % 14 % 18 %
Amérique du Nord 389 11 % 418 8 % - 7 % - 2 %
Amérique du Sud et Centrale 372 11 % 332 7 % 12 % 26 %
Asie/Pacifique 932 26 % 1 584 31 % - 41 % - 34 %
Moyen-Orient/Afrique 909 26 % 761 15 % 19 % 23 %
COMMANDES REÇUES PAR DESTINATION 3 514 100 % 5 058 100 % - 31 % - 26 %
En Europe de l’Ouest, les commandes reçues ont atteint € 559 millions Les commandes en Amérique du Sud et Centrale, à hauteur de
en 2013/14, soit 16 % des commandes du Secteur, en baisse de 66 % par € 372 millions, ont représenté 11 % des commandes totales du Secteur.
rapport à l’année dernière sur une base comparable. L’enregistrement du Les commandes reçues cette année ont notamment été soutenues par
contrat HVDC Dolwin 3 pour un montant de € 1,1 milliard avait eu un l’obtention au Brésil d’un projet clé en main de 17 sous-stations 230 kV
impact notable sur les commandes reçues en 2012/13. Comme l’année pour des lignes de transmission.
précédente, les principales commandes ont été enregistrées en France, L’Asie/Pacifique a enregistré un niveau élevé de commandes s’établissant
en Allemagne et au Royaume-Uni. à € 932 millions, soit 26 % des commandes de Grid. Ceci représente
En Europe de l’Est, le Secteur a enregistré € 353 millions de commandes une baisse de 34 % sur une base comparable par rapport à l’exercice
(10 % des commandes du Secteur), en hausse de 18 % par rapport à précédent qui avait été soutenu par l’attribution du projet HVDC de
l’exercice précédent sur une base comparable, soutenu notamment Champa-Kurukshetra en Inde.
par la commande d’une extension de poste à commutation à isolation Au Moyen-Orient/Afrique, Grid a enregistré € 909 millions de commandes
gazeuse au Kazakhstan. (26 % du total des commandes), en croissance de 23 % par rapport à
La région Amérique du Nord a réalisé € 389 millions de commandes, l’année dernière sur une base comparable. En particulier, plusieurs
soit 11 % des commandes du Secteur, un niveau stable par rapport à projets clé en main de grande et moyenne taille ont été attribués en
l’exercice 2012/13 sur une base comparable. La baisse de l’activité Arabie Saoudite. Le marché a bénéficié de nombreux investissements
d’électronique de puissance au Canada a été partiellement compensée dans les infrastructures.
par l’obtention de projets clé en main aux États-Unis d’Amérique.
2
Les principales commandes du Secteur Grid au cours de l’exercice 2013/14 ont été les suivantes :
Pays Description
Brésil 17 sous-stations 230 kV pour des lignes de transmission
Arabie Saoudite Construction de 4 sous-stations/Renforcement de 3 sous-stations
Arabie Saoudite 3 postes 110 kV clé en main – 13,89 kV
Arabie Saoudite Construction de 2 sous-stations 132 kV/Renforcement de 2 sous-stations
Kazakhstan Extension de poste à commutation à isolation gazeuse 110 kV
Irak Construction de 4 sous-stations 132 kV
Qatar Fourniture de transformateurs de puissance et de système d’automatisation
Inde Système d’automatisation et de gestion de réseau
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires de Grid a atteint € 3 777 millions en 2013/14. Sur une base comparable, le chiffre d’affaires est en hausse de 6 %, soutenu par les
avancements réalisés sur les grands contrats HVDC enregistrés au cours des deux exercices précédents.
% Variation
Grid Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 929 25 % 657 17 % 41 % 43 %
Europe de l'Est 314 8 % 388 10 % - 19 % - 17 %
Amérique du Nord 367 10 % 470 12 % - 22 % - 18 %
Amérique du Sud et Centrale 319 8 % 408 11 % - 22 % - 13 %
Asie/Pacifique 1 005 27 % 1 150 30 % - 13 % 1 %
Moyen-Orient/Afrique 843 22 % 756 20 % 12 % 15 %
CHIFFRE D'AFFAIRES PAR DESTINATION 3 777 100 % 3 829 100 % - 1 % 6 %
En Europe de l’Ouest, le chiffre d’affaires s’élève à € 929 millions, en En Asie/Pacifique, le chiffre d’affaires de Grid s’élève à € 1 005 millions,
croissance de 43 % sur une base comparable par rapport à l’exercice soit 27 % du total du Secteur et en augmentation de 1 % par rapport à
précédent, et a représenté 25 % du chiffre d’affaires du Secteur. L’activité l’année dernière en base comparable, avec notamment le début du projet
a été soutenue par l’avancement de travaux sur des sous-stations HVDC HVDC de Champa-Kurukshetra en Inde.
appuyant la production d’énergie éolienne en Allemagne (Dolwin 3) et Au Moyen-Orient/Afrique, le chiffre d’affaires a augmenté de 15 %
sur une liaison HVDC en Suède (South West Link). par rapport à l’exercice précédent à base comparable, pour atteindre
En Europe de l’Est, le chiffre d’affaires du Secteur a atteint € 314 millions € 843 millions, soit 22 % du chiffre d’affaires de Grid. L’activité a été
pour l’année 2013/14, en baisse de 17 % par rapport à l’exercice soutenue par l’exécution de projets en Irak, en Arabie Saoudite, en Libye
précédent sur une base comparable, dû principalement au ralentissement et aux Émirats Arabes Unis.
du marché russe.
Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord a atteint € 367 millions, la Résultat opérationnel
baisse organique de 18 % par rapport à l’exercice 2012/13 étant liée à la et marge opérationnelle
réduction des volumes sur le marché mexicain et au ralentissement des Le résultat opérationnel de Grid a atteint € 211 millions en 2013/14
ventes de systèmes isolés à l’air aux États-Unis d’Amérique. contre € 238 millions l’année précédente. La marge opérationnelle
Le chiffre d’affaires en Amérique du Sud et Centrale a atteint s’établit à 5,6 % contre 6,2 % l’année dernière, pénalisée par la vente de
€ 319 millions, en baisse de 13 % sur une base comparable par rapport à produits conventionnels à faible marge. Néanmoins les efforts réalisés
l’exercice 2012/13 qui avait été soutenu par l’exécution du projet HVDC sur les coûts dans le cadre du programme d2e ont permis de compenser
de Rio Madeira. partiellement l’érosion des prix du marché.
TRANSPORT
Le tableau suivant présente les principaux indicateurs financiers et opérationnels du Secteur Transport pour l’exercice 2013/14 :
2
Résultat opérationnel 330 297 11 % 12 %
Marge opérationnelle 5,6 % 5,4 %
Résultat d'exploitation 252 287 - 12 %
Capitaux employés 1 881 1 924
% Variation
Transport Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 2 591 41 % 4 943 70 % - 48 % - 47 %
Europe de l'Est 112 2 % 149 2 % - 25 % - 21 %
Amérique du Nord 663 10 % 543 7 % 22 % 30 %
Amérique du Sud et Centrale 796 12 % 829 12 % - 4 % 2 %
Asie/Pacifique 535 8 % 401 6 % 33 % 36 %
Moyen-Orient/Afrique 1 705 27 % 244 3 % 599 % 602 %
COMMANDES REÇUES PAR DESTINATION 6 402 100 % 7 109 100 % - 10 % - 9 %
En Europe de l’Ouest, les commandes reçues ont atteint € 2 591 millions, En Europe de l’Est, Transport a enregistré € 112 millions de commandes
soit une baisse de 47 % sur une base organique par rapport à l’exercice durant l’exercice 2013/14 contre € 149 millions en 2012/13. Le Secteur
précédent, qui avait été marqué par un important contrat pour la a notamment conclu un contrat pour la fourniture de 10 000 moteurs
fourniture de trains suburbains en France et par plusieurs contrats pour d’aiguillage pour le Kazakhstan.
des trains régionaux CORADIA™ en Allemagne, en Italie et en Suède. Transport a enregistré € 663 millions de commandes en Amérique du
Durant l’exercice 2013/14, le Secteur a remporté plusieurs contrats en Nord au cours de l’exercice 2013/14, comparé à € 543 millions l’année
France pour des trains inter-cités, des trains régionaux et des tramways. précédente. Le Secteur a remporté un contrat long terme de maintenance
La SNCF a également confirmé une option pour un complément de dix des tram-trains CITADIS™ Spirit d’Ottawa au Canada, la rénovation du
trains double-étages à très grande vitesse, correspondant à un contrat réseau de métro léger de Baltimore aux États-Unis d’Amérique ainsi que
signé en 2007. Au Royaume-Uni, un contrat important a été enregistré l’extension de la ligne 12 du métro de Mexico.
pour la livraison d’infrastructures ferroviaires à la ville de Londres.
En Allemagne, le Secteur a confirmé le succès commercial des deux En Amérique du Sud et Centrale, Transport a signé un total de
précédentes années avec des contrats signés pour la fourniture de trains € 796 millions de commandes comprenant un contrat pour la fourniture
régionaux CORADIA™, dont une commande de 29 trains électriques de 14 tramways CITADIS™ à la ville de Cuenca, en Équateur, ainsi que la
CORADIA™ Continental incluant la maintenance et une option d’achat livraison de 120 voitures destinées à la ligne H du métro de Buenos Aires,
de 23 trains supplémentaires. En Italie, Transport va rénover les trains en Argentine. Au Brésil, le Secteur fournira du matériel roulant et des
régionaux Minuetto, fournir des systèmes de signalisation pour la systèmes à la ligne de tramway reliant Rio de Janeiro et Porto Maravilha.
principale intersection ferroviaire de Rome et moderniser la ligne de Enfin au Chili, Transport a remporté un contrat pour la modernisation
tramway périurbaine Milan-Desio-Seregno. L’Europe de l’Ouest est du métro de Santiago.
restée la première zone commerciale en totalisant 41 % des commandes
reçues par le Secteur.
2
En Asie/Pacifique, les commandes reçues ont atteint € 535 millions Représentant 27 % des commandes reçues par le Secteur, la région
au cours de l’exercice 2013/14, soit une hausse de 36 % sur une base Moyen-Orient/Afrique a enregistré une performance record, devenant
comparable. Transport a remporté un contrat pour l’ajout de huit la deuxième zone commerciale, avec € 1 705 millions de commandes
rames X’TRAPOLIS™ au réseau de trains de banlieue de Melbourne, en enregistrées en 2013/14. Cette performance s’explique principalement
Australie. En Chine, le Secteur a enregistré plusieurs contrats pour la par la signature d’un projet de métro clé en main destiné à équiper trois
fourniture de systèmes de traction destinés à plus de 800 voitures ainsi lignes de la ville de Riyad, en Arabie Saoudite et qui inclut le matériel
que des contrats de services avec plusieurs grandes villes chinoises telles roulant, les infrastructures, la signalisation et la maintenance associée.
que Shanghai, Ningbo et Shenzhen. À Hong Kong, Transport a renforcé Le Secteur a également enregistré des contrats pour la maintenance
sa présence avec la signature de plusieurs contrats, principalement dans de trains inter-cités en Israël et pour la fourniture de deux lignes de
les infrastructures. tramways aux villes de Mostaganem et d’Ouargla en Algérie.
Les principales commandes du Secteur Transport au cours de l’exercice 2013/14 ont été les suivantes :
Pays Description
Allemagne 29 CORADIA™ Continental électriques
Arabie Saoudite Fourniture de 69 rames de la gamme Métropolis™, la signalisation Urbalis, le système de récupération d’énergie
HESOP et la technologie de pose rapide de voies Appitrack.
Argentine 20 trains de 6 voitures chacun pour le métro de Buenos Aires
Brésil Tramway de Porto Maravilha (Rio de Janeiro)
Canada Contrat de maintenance pour les tram-trains CITADIS™ Spirit d’Ottawa
Chili Rénovation du métro de Santiago
États-Unis d’Amérique Rénovation des 53 voitures du métro léger de Baltimore
France 10 trains à très grande vitesse supplémentaires
France 34 CORADIA™ Liner inter-cités
Israël Maintenance de trains inter-cités
Royaume-Uni Livraison d’un projet d’infrastructure ferroviaire pour Londres
Chiffre d’affaires
Au cours de l’exercice 2013/14, le chiffre d’affaires de Transport a augmenté de 9 % sur une base comparable pour atteindre € 5 876 millions comparé
à € 5 458 millions en 2012/13. Cette hausse est principalement due à la bonne exécution de plusieurs projets majeurs, notamment en Europe de l’Est.
% Variation
Transport Exercice clos le Exercice clos le mars 2014/mars 2013
Données en base réelle (en millions d'€) 31 mars 2014 % contrib. 31 mars 2013 % contrib. Réel Organique
Europe de l'Ouest 3 466 59 % 3 536 65 % - 2 % - 1 %
Europe de l'Est 735 13 % 261 5 % 182 % 183 %
Amérique du Nord 308 5 % 358 6 % - 14 % - 10 %
Amérique du Sud et Centrale 375 6 % 399 7 % - 6 % - 1 %
Asie/Pacifique 562 10 % 522 10 % 8 % 12 %
Moyen-Orient/Afrique 430 7 % 382 7 % 13 % 14 %
CHIFFRE D'AFFAIRES PAR DESTINATION 5 876 100 % 5 458 100 % 8 % 9 %
L’Europe de l’Ouest a représenté 59 % du chiffre d’affaires de Transport au En Amérique du Nord, Transport a réalisé € 308 millions de chiffre
cours de l’exercice 2013/14 avec € 3 466 millions, stable par rapport à d’affaires sur l’exercice 2013/14, en baisse de 10 % par rapport à
l’exercice précédent durant lequel deux importants contrats de train ont l’année précédente sur une base comparable. L’exercice 2012/13 avait
été exécutés. Cette année, le chiffre d’affaires de la région a été supporté été marqué par l’avancement d’un projet de métro au Mexique et par
par des contrats de trains à très grande vitesse et de trains de banlieue l’exécution de différents contrats pour des métros et des trains régionaux
vendus en France ainsi que grâce à la livraison de trains régionaux en au Canada.
Allemagne, en Suède et en Italie. Au Royaume-Uni, un contrat pour la Toujours supporté par la livraison de rames de métro au Pérou et au
maintenance des PENDOLINO™ a également été exécuté. Brésil et par l’avancement de projets de métro clé en main au Panama et
Le chiffre d’affaires en Europe de l’Est a presque triplé pour atteindre au Venezuela, l’Amérique du Sud et Centrale a représenté 6 % du chiffre
€ 735 millions avec la livraison de trains à grande vitesse en Pologne et d’affaires de Transport en 2013/14 avec € 375 millions.
de locomotives en Russie et au Kazakhstan.
CORPORATE ET AUTRES 2
« Corporate et autres » comprend toutes les unités supportant les coûts de siège ainsi que l’activité International Network.
Le tableau ci-dessous présente les principales informations financières concernant « Corporate et autres » :
Exercice clos le Exercice clos le
Corporate et autres (en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013
Résultat opérationnel (129) (119)
Résultat d'exploitation (269) (145)
Capitaux employés (39) 81
L’augmentation des charges non opérationnelles est principalement due à l’augmentation des frais juridiques et à l’enregistrement de provisions
spécifiques.
COMPTE DE RÉSULTAT
2
Chiffre d’affaires dernière, confirmant l’engagement du Groupe à préparer son avenir.
Hors capitalisation et amortissement des coûts de développement
Au cours de l’exercice 2013/14, le chiffre d’affaires consolidé s’est capitalisés, les dépenses brutes de R&D ont augmenté de € 794 millions
élevé à € 20,3 milliards, en hausse de 4 % sur une base comparable en 2012/13 à € 815 millions en 2013/14. Le montant des coûts de
par rapport à 2012/13. Les commandes enregistrées durant l’exercice développement capitalisés est passé de € 233 millions à € 279 millions
2012/13 ont commencé à être exécutées, notamment chez Transport sur l’exercice 2013/14, avec la reconnaissance au bilan de technologies
et Grid. La performance opérationnelle de Transport a été portée par la éoliennes offshore et de coûts associés au développement de différents
bonne exécution d’importants contrats enregistrés l’année dernière en nouveaux produits.
France, Allemagne et Italie pour la fourniture de trains périurbains, et
par les jalons significatifs atteints sur des projets de métro et de systèmes Frais commerciaux et administratifs
de signalisation enregistrés durant l’exercice précédent au Venezuela,
au Brésil et au Pérou. Les ventes chez Grid ont bénéficié des progrès Un contrôle strict des coûts a permis de maintenir les frais commerciaux
réalisés sur les projets HVDC de grande envergure, notamment en Inde à un niveau stable par rapport à l’exercice précédent en pourcentage
sur le projet de Champa-Kurukshetra enregistré en 2012/13. Chez du chiffre d’affaires (4,8 % sur une base comparable). Les nouvelles
Renewable Power, des contrats importants signés cette année au Brésil règles d’allocation des coûts utilisées pour la comptabilité projet chez
et au Mexique ont franchi des étapes importantes tandis que l’activité Transport depuis le 1er avril 2013 ont conduit à répartir différemment
Hydro a bénéficié de l’exécution de contrats de service. Les délais certains coûts de structure entre coûts de production indirects affectés
d’enregistrement de certains projets chez Thermal Power ont affecté les aux contrats (diminution estimée du coût des ventes de € 146 millions
ventes de l’année, qui sont restées stables par rapport à l’année dernière pour l’exercice 2013/14) et frais généraux (augmentation estimée
sur une base comparable. des frais commerciaux et des frais administratifs pour respectivement
€ 22 millions et € 132 millions pour l’exercice 2013/14). Hors impact de
Frais de recherche et développement ces nouvelles règles d’allocation des coûts, les dépenses administratives
et commerciales sont restées stables par rapport à l’exercice 2012/13.
Alstom a maintenu en 2013/14 un niveau soutenu de frais de recherche Pour plus d’information sur ce changement d’allocation des coûts de
et développement, à € 733 millions contre € 737 millions l’année projets chez Transport, voir la Note 2.1.3 aux comptes consolidés.
Résultat opérationnel
Le résultat opérationnel du Groupe a atteint € 1 424 millions pour l’exercice 2013/14, contre € 1 463 millions l’année dernière. La marge opérationnelle
a souffert de la croissance des ventes de Thermal Power inférieure aux autres Secteurs et a baissé de 7,2 % en 2012/13 à 7,0 % cette année.
Exercice clos le Exercice clos le % Variation
Groupe (en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013 (*) mars 2014/mars 2013
Résultat opérationnel 1 424 1 463 - 3 %
Coûts de restructuration et de rationalisation (220) (137) 61 %
Autres produits (charges) non opérationnels (196) (137) 43 %
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 1 008 1 189 - 15 %
Résultat financier (308) (266) 16 %
Impôts sur les bénéfices (163) (186) - 12 %
Quote part des résultats nets des sociétés mises en équivalence 29 47 - 38 %
Activités cédées ou en cours de cession - - N/A
Participations ne donnant pas le contrôle (10) (16) - 38 %
RÉSULTAT NET – PART DU GROUPE 556 768 - 28 %
(*) Chiffres ajustés suite à l'application de la norme IAS 19 révisée.
2
BILAN
Groupe Variation
Données en base réelle (en millions d'€) Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013 (*) mars 2014/mars 2013
Goodwill 5 281 5 536 (255)
Immobilisations incorporelles 2 054 1 982 72
Immobilisations corporelles 3 032 3 024 8
Participations dans les sociétés mises en équivalence
et autres titres de participation 620 698 (78)
Autres actifs non courants 533 521 12
Impôt différés 1 647 1 720 (73)
Actifs non courants 13 167 13 481 (314)
Actifs du besoin en fonds de roulement 14 630 15 915 (1 285)
Valeurs mobilières de placement et autres actifs financiers courants 18 36 (18)
Trésorerie et équivalent de trésorerie 2 320 2 195 125
Actifs en cours de cession 293 - 293
Actifs courants 17 261 18 146 (885)
ACTIFS 30 428 31 627 (1 199)
Groupe Variation
Données en base réelle (en millions d'€) Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013 (*) mars 2014/mars 2013
Capitaux propres (Part du groupe
et participations ne donnant pas le contrôle) 5 109 5 087 22
Provisions (courantes et non courantes) 1 901 1 989 (88)
Provisions pour engagements de retraite et assimilés 1 526 1 674 (148)
Dette financière (courante et non courante) 5 721 4 955 766
Impôts différés 176 284 (108)
Passifs du besoin en fonds de roulement (hors provisions) 15 995 17 638 (1 643)
Passifs en cours de cession - - 0
PASSIFS 30 428 31 627 (1 199)
(*) Chiffres ajustés suite à l'application de la norme IAS 19 révisée.
2
Goodwill et immobilisations incorporelles Autres actifs non courants
Au 31 mars 2014, le montant des goodwill s’élève à € 5 281 millions, Les autres actifs non courants s’élèvent à € 533 millions au 31 mars
contre € 5 536 millions à fin mars 2013. La baisse est notamment 2014, par rapport à € 521 millions au 31 mars 2013. Les créances
due au transfert vers le poste d’actifs en cours de cession du goodwill financières relatives au contrat de location de longue durée de trains et
correspondant à l’activité de fabrication d’équipements auxiliaires pour d’équipements associés conclu avec un exploitant de métro à Londres ont
centrales à vapeur de Thermal Power, qui a été approuvé par le Conseil diminué de € 382 millions fin mars 2013 à € 364 millions fin mars 2014.
d’administration le 1er avril 2014 dans le cadre du programme de cession
d’actifs non stratégiques annoncé en novembre 2013 par Alstom. Besoin en fonds de roulement
Les immobilisations incorporelles comprennent les immobilisations Le besoin en fonds de roulement (défini comme les actifs courants hors
incorporelles acquises et les coûts de développement capitalisés. Elles trésorerie et équivalents de trésorerie et valeurs mobilières de placement,
ont légèrement augmenté à € 2 054 millions au 31 mars 2014, comparé diminués des passifs courants hors dettes financières courantes et
à € 1 982 millions au 31 mars 2013 en raison de la capitalisation de incluant les provisions non courantes) s’établit à € (3 266) millions au
certains coûts de développement. 31 mars 2014 contre € (3 712) millions au 31 mars 2013. L’augmentation
du besoin en fonds de roulement s’explique par le niveau plus important
Immobilisations corporelles de contrats de construction en cours (CCIP), principalement sur quelques
projets chez Thermal Power.
Les immobilisations corporelles s’élèvent à € 3 032 millions au 31 mars
2014, comparé à € 3 024 millions au 31 mars 2013.
Impôts différés
Le Groupe a renforcé sa présence industrielle et augmenté ses capacités
de production sur les marchés à forte croissance avec € 565 millions de Les impôts différés actifs nets ont augmenté à € 1 471 millions au
dépenses d’investissement en 2013/14, hors coûts de développement 31 mars 2014, contre € 1 436 millions au 31 mars 2013.
capitalisés, comparé à € 505 millions l’année précédente. En Inde,
Thermal Power a poursuivi la construction de sa nouvelle usine de Provisions courantes et non courantes
Sanand, destinée à l’assemblage de groupes turbine-générateur à vapeur. Les provisions courantes et non courantes sont passées de
Renewable Power a inauguré une usine de fabrication d’éoliennes € 1 989 millions au 31 mars 2013 à € 1 901 millions au 31 mars 2014.
au Brésil et un site industriel dédié à la production d’équipements
hydroélectriques en Chine. Grid a renforcé ses capacités de production
et son savoir-faire dans l’activité HVDC à travers des investissements en
Capitaux propres – part du Groupe et
Inde et au Royaume-Uni. Transport a mis en service de nouveaux sites de participations ne donnant pas le contrôle
production dans les pays à forte croissance, en particulier une chaîne de Au 31 mars 2014, les capitaux propres, y compris participations ne
fabrication de tramway au Brésil et une usine dédiée à la production de donnant pas le contrôle, s’établissent à € 5 109 millions, à comparer à
variateurs de traction asynchrones destinés aux locomotives électriques € 5 087 millions au 31 mars 2013 ajusté suite à l’application de la norme
en Russie. IAS 19 révisée. L’augmentation sur la période comprend les éléments
suivants :
Participations dans les sociétés mises un résultat net (part du Groupe) de € 556 millions au titre
yy
en équivalence et autres titres de de l’exercice 2013/14 ;
participation une distribution de dividendes (part du Groupe) de € (259) millions
yy
Les participations dans les sociétés mises en équivalence et autres titres au titre de l’exercice 2012/13 ;
de participation représentaient € 620 millions au 31 mars 2014 contre des écarts de conversion de € (326) millions au 31 mars 2014.
yy
€ 698 millions au 31 mars 2013. Cette évolution résulte principalement
de l’acquisition à présent terminée de Tidal Generation Limited, qui est Dette financière
désormais consolidée en intégration globale, et de l’écart de conversion
La dette financière brute s’élève à € 5 721 millions au 31 mars
lié au taux de change défavorable du rouble russe, qui a affecté la valeur
2014, contre € 4 955 millions au 31 mars 2013. Cette hausse résulte
de la participation d’Alstom dans Transmashholding.
principalement de l’émission obligataire réalisée en juillet 2013 pour un
montant de € 500 millions.
Voir la note 25 aux comptes consolidés pour des éléments
complémentaires relatifs à la dette financière.
2
Variation nette de la trésorerie liée aux investissements (907) (1 118)
Variation nette de la trésorerie liée au financement 564 180
Augmentation/(Diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie 296 151
Trésorerie et équivalents de trésorerie en début de période 2 195 2 091
Incidence des variations de taux de conversion (148) (49)
Autres variations (23) 2
Trésorerie et équivalents de trésorerie en fin de période 2 320 2 195
(*) Chiffres ajustés suite à l'application de la norme IAS 19 révisée.
Trésorerie nette
Au 31 mars 2014, la dette nette du Groupe s’élevait à € 3 019 millions, contre € 2 342 millions au 31 mars 2013.
Exercice clos le Exercice clos le
Total Groupe (en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013 (*)
Trésorerie/(dette) nette en début de période (2 342) (2 492)
Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie 296 151
Variation nette des valeurs mobilières de placement et des autres actifs et passifs financiers courants (13) 11
Variation nette des obligations (474) (350)
Variation nette des emprunts courants et non courants (346) 174
Diminution des dettes sur contrats de location-financement 38 45
Dette nette des entités acquises à leur date d'acquisition et autres variations (178) 119
Trésorerie/(dette) nette en fin de période (3 019) (2 342)
(*) Chiffres ajustés suite à l'application de la norme IAS 19 révisée.
2
Les notes 24, 25, 26, 30 et 31 aux comptes consolidés fournissent des la politique du Groupe en matière de gestion du risque financier,
yy
informations complémentaires, respectivement, sur les sujets suivants : y compris les risques de change, de taux d’intérêt, de crédit et de
liquidité ;
l‘analyse des engagements de retraite et avantages assimilés ;
yy
les engagements hors bilan ;
yy
la nature et la maturité de la dette financière ;
yy
les engagements de location.
yy
Alstom utilise le cash flow libre aussi bien à des fins d’analyses internes de la trésorerie et équivalents de trésorerie), moins les provisions non
que pour sa communication externe car le Groupe estime qu’il apporte courantes et les passifs courants (à l’exclusion de la dette financière
un éclairage pertinent sur le montant réel de trésorerie générée ou courante).
utilisée par l’exploitation. Les capitaux employés par Secteur et pour l’ensemble du Groupe sont
présentés en note 5 aux comptes consolidés du 31 mars 2014.
Capitaux employés
Les capitaux employés sont utilisés aussi bien à des fins d’analyses
Les capitaux employés sont définis comme étant la somme du goodwill, internes que pour la communication externe dans la mesure où ils
des actifs incorporels, des immobilisations corporelles, des participations apportent un éclairage sur le montant des ressources financières utilisées
dans les sociétés mises en équivalence et titres disponibles à la vente, par un Secteur ou par le Groupe, et sur la profitabilité d’un Secteur ou du
des autres actifs non courants (à l’exclusion des excédents d’actifs de Groupe par rapport aux ressources utilisées.
couverture et des actifs non courants directement associés aux passifs
comptabilisés en dette financière), des actifs courants (à l’exclusion des À fin mars 2014, les capitaux employés ont atteint € 8 161 millions,
valeurs mobilières de placement, des autres actifs financiers courants et comparé à € 7 651 millions à fin mars 2013, ceci étant dû principalement
à l’augmentation du besoin en fonds de roulement.
Trésorerie nette
La trésorerie nette est définie comme la somme de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des valeurs mobilières de placement et autres actifs
financiers courants, et des actifs financiers non courants directement associés aux passifs comptabilisés en dette financière, diminués de la dette
financière courante et non courante.
Exercice clos le Exercice clos le
Total Groupe (en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013
Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 320 2 195
Valeurs mobilières de placement et autres actifs financiers 18 36
Actifs financiers non courants directement associés aux passifs comptabilisés en dette financière 364 382
moins :
Dettes financières courantes 1 314 325
Dettes financières non-courantes 4 407 4 630
TRÉSORERIE/(DETTE) NETTE (3 019) (2 342)
Données organiques Pour calculer les chiffres sur une base organique, les chiffres présentés
sur une base réelle sont ajustés comme suit :
Les chiffres présentés dans cette section incluent des indicateurs de
performance présentés à structure réelle et sur une base organique. Les retraitement des chiffres réels de 2012/13 avec les taux de change
yy
chiffres sont présentés sur une base organique afin d’éliminer l’incidence utilisés dans les comptes consolidés pour l’exercice 2013/14, pour le
des modifications de périmètre et de la conversion en euros des comptes carnet de commandes, les commandes reçues, le chiffre d’affaires et
libellés en devises étrangères. Le Groupe utilise les chiffres présentés le résultat opérationnel ;
sur une base organique à la fois à des fins d’analyses internes et pour ajustements liés aux modifications de périmètre, avec le retraitement
yy
sa communication externe car il estime qu’ils permettent d’analyser et des chiffres 2012/13 des activités cédées en 2013/14, et le
d’expliquer les variations d’une période à une autre. Cependant, ces retraitement des chiffres 2013/14 des activités acquises en 2013/14.
chiffres présentés sur une base organique ne sont pas des indicateurs
de performance selon les principes comptables IFRS.
2
Le tableau qui suit présente l’estimation de l’incidence des variations de taux de change et des variations de périmètre pour tous les indicateurs publiés
dans ce document, à la fois à structure réelle et sur une base organique.
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
3
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 mars 2014
BILAN CONSOLIDÉ
Actif
(en millions d'€) Note Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013 (1)
Écarts d'acquisition (11) 5 281 5 536
Immobilisations incorporelles (11) 2 054 1 982
Immobilisations corporelles (12) 3 032 3 024
Participations dans les sociétés mises en équivalence et autres titres de participation (13) 620 698
Autres actifs non courants (14) 533 521
Impôts différés (9) 1 647 1 720
Total des actifs non courants 13 167 13 481
3
Stocks et en-cours (15) 2 977 3 144
Contrats de construction en cours, actif (16) 3 967 4 158
Clients et comptes rattachés (17) 4 483 5 285
Autres actifs opérationnels courants (18) 3 203 3 328
Valeurs mobilières de placement et autres actifs financiers courants (19) 18 36
Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 320 2 195
Actifs destinés à la vente (28) 293 -
Total des actifs courants 17 261 18 146
TOTAL DE L'ACTIF 30 428 31 627
3
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS
Exercice clos le
(en millions d'€) Note 31 mars 2014 31 mars 2013 (1)
Résultat net 566 784
Dotation aux amortissements, dépréciations et charge relative aux paiements fondés
sur des actions 569 543
Ajustement des flux relatifs aux engagements de retraite et avantages assimilés (17) (24)
Plus/moins-values sur cessions d'actifs (23) 34
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence (nette des dividendes reçus) (13) 7 (18)
Charge d'impôt différé inscrite au compte de résultat (9) (163) (80)
Variation nette de la trésorerie liée à l'exploitation – hors variation du besoin
en fonds de roulement 939 1 239
Variation du besoin en fonds de roulement liée à l'exploitation (20) (300) (150)
Variation nette de la trésorerie liée à l'exploitation 639 1 089
Produits de cession des immobilisations corporelles et incorporelles 34 57
Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles (coûts de R&D capitalisés inclus) (6) (844) (738)
Augmentation/(diminution) des autres actifs non courants (9) 37
Acquisition d'activités après déduction de la trésorerie acquise (105) (472)
Cession d'activités après déduction de la trésorerie nette cédée 17 (2)
Variation nette de la trésorerie liée aux investissements (907) (1 118)
Augmentation/(réduction) de capital y compris celles souscrites par les participations
ne donnant pas le contrôle 36 351
Dividendes versés y compris versements aux participations ne donnant pas le contrôle (267) (243)
Variation des parts d'intérêts sans prise/perte de contrôle des filiales - (48)
Émissions d'emprunts obligataires (25) 500 350
Remboursements d'emprunts obligataires (26) -
Variation nette des emprunts courants et non courants 346 (174)
Variation nette des dettes sur contrats de location-financement (38) (45)
Variation nette des valeurs mobilières de placement et autres actifs
et passifs financiers courants 13 (11)
Variation nette de la trésorerie liée au financement 564 180
(Diminution)/augmentation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie 296 151
Trésorerie et équivalents de trésorerie en début de période 2 195 2 091
Incidence des variations de taux de conversion (148) (49)
Autres variations (23) 2
Trésorerie et équivalents de trésorerie en fin de période 2 320 2 195
Impôts payés (266) (240)
Net des intérêts reçus et payés (202) (186)
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
Exercice clos le
(en millions d'€) Note 31 mars 2014 31 mars 2013 (1)
Analyse de la variation de la trésorerie nette/(endettement net) (2)
Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie 296 151
Variation nette des valeurs mobilières de placement et des autres actifs
et passifs financiers courants (13) 11
Variation nette des obligations (474) (350)
Variation nette des emprunts courants et non courants (346) 174
Variation nette des dettes sur contrats de location-financement 38 45
Dette nette des entités acquises à leur date d'acquisition et autres (178) 119
Diminution/(augmentation) de l'endettement net (677) 150
Trésorerie nette/(endettement net) en début de période (2 342) (2 492)
Trésorerie nette/(endettement net) en fin de période (26) (3 019) (2 342)
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
(2) La trésorerie nette/(endettement net) se définit comme la somme de la trésorerie et équivalents de trésorerie, des valeurs mobilières de placement, des autres
actifs financiers courants et non courants directement associés aux passifs comptabilisés en dette financière (voir Note 14), déduction faite de la dette financière
(voir Note 25).
3
ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES
CONSOLIDÉS
Capitaux
Capitaux propres –
propres – attribuables
Autres attribuables aux
éléments aux participations
Nombre du propriétaires ne donnant Total
(en millions d'€, d'actions en Primes résultat de la société pas le capitaux
à l'exception du nombre d'actions) circulation Capital d'émission Réserves global mère contrôle propres
AU 31 MARS 2012 (1) 294 533 680 2 062 622 3 155 (1 531) 4 308 107 4 415
Variation des autres éléments
du résultat global - - - - (155) (155) (1) (156)
Résultat net de la période - - - 768 - 768 16 784
Total du résultat global - - - 768 (155) 613 15 628
Variation d'intérêts et autres 8 - - (54) - (54) (19) (73)
Dividendes distribués - - - (236) - (236) (10) (246)
Augmentation de capital 13 133 208 92 251 - - 343 - 343
Augmentation de capital dans
le cadre des plans de motivation
et de fidélisation sur le long terme 491 230 3 2 - - 5 - 5
Paiements fondés sur des
actions acquittés en instruments
de capitaux propres - - - 15 - 15 - 15
AU 31 MARS 2013 (1) 308 158 126 2 157 875 3 648 (1 686) 4 994 93 5 087
Variation des autres éléments
du résultat global - - - - (271) (271) (14) (285)
Résultat net de la période - - - 556 - 556 10 566
Total du résultat global - - - 556 (271) 285 (4) 281
Variation d'intérêts et autres 101 - - 11 - 11 (15) (4)
Dividendes distribués - - - (259) - (259) (9) (268)
Augmentation de capital dans
le cadre des plans de motivation
et de fidélisation sur le long terme 543 919 4 1 (3) - 2 - 2
Paiements fondés sur des
actions acquittés en instruments
de capitaux propres - - - 11 - 11 - 11
AU 31 MARS 2014 308 702 146 2 161 876 3 964 (1 957) 5 044 65 5 109
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
NOTES ANNEXES
AUX COMPTES CONSOLIDÉS
SOMMAIRE DÉTAILLÉ DES NOTES ANNEXES
3
Note 8 Résultat financier 110
Note 25 Dette financière 133
Note 9 Impôt sur les bénéfices 111
Note 26 Instruments financiers et gestion
Note 10 Résultat par action 112 des risques financiers 133
Note 11 Écarts d’acquisition et immobilisations Note 27 Autres passifs opérationnels courants 141
incorporelles 113
Note 28 Actifs et passifs destinés à la vente 141
Note 12 Immobilisations corporelles 116
Note 29 Frais de personnel et effectifs 141
Note 13 Participations dans les sociétés mises en
Note 30 Passifs éventuels et contentieux 142
équivalence et autres titres de participation 117
Note 31 Engagements de location 144
Note 14 Autres actifs non courants 118
Note 32 Honoraires des Commissaires aux comptes 145
Note 15 Stocks et en-cours 119
Note 33 Parties liées 145
Note 16 Contrats de construction en cours 119
Note 34 Événements postérieurs à la clôture 146
Note 17 Clients et comptes rattachés 119
Note 35 Principales sociétés du périmètre
Note 18 Autres actifs opérationnels courants 120
de consolidation 147
3
Note 1 • PRÉSENTATION DU GROUPE
Alstom (« le Groupe ») opère sur le marché de la production et de la Renewable Power
transmission de l’énergie au travers des Secteurs Thermal Power,
Renewable Power et Grid ainsi que sur le marché du transport ferroviaire Le Secteur Renewable Power propose des solutions clé en main, des
au travers du Secteur Transport. Le Groupe conçoit, fournit et entretient turbines et alternateurs, des équipements de contrôle-commande et des
pour ses clients une gamme complète de produits et systèmes de services de maintenance dans les Secteurs hydroélectrique et éolien. S’y
technologie avancée et possède des compétences uniques en intégration ajoutent les offres concernant la géothermie et le thermo-solaire.
de systèmes, ainsi qu’en maintenance et service après-vente couvrant la
durée de vie de ces produits et systèmes. Grid
Les activités opérationnelles du Groupe sont organisées en quatre Le Secteur Grid conçoit et fabrique des équipements et des solutions clé
Secteurs : en main pour piloter les réseaux électriques et transporter l’électricité
depuis la centrale jusqu’à l’utilisateur, qu’il s’agisse de sociétés publiques
Thermal Power de distribution, d’industriels ou de sites de production.
Le Secteur Thermal Power offre une gamme complète pour la production Transport
d’énergie à partir du gaz ou du charbon. La gamme de solutions s’étend
de l’installation de centrales électriques intégrées à la fourniture de Le Secteur Transport fournit des équipements, des systèmes et des
tous types de turbines, d’alternateurs, de chaudières et de systèmes de services ferroviaires pour les transports urbains, régionaux et grandes
contrôle des émissions. Il propose également un ensemble de services lignes, ainsi que pour le transport de fret.
couvrant notamment la modernisation, la maintenance et l’assistance Les états financiers consolidés sont présentés en euros et ont été arrêtés
à l’exploitation des centrales. Le Secteur fournit en outre des îlots par le Conseil d’administration du 6 mai 2014. Conformément à la
conventionnels pour centrales nucléaires. législation française, ils seront considérés comme définitifs lorsqu’ils
auront été approuvés par les actionnaires d’Alstom lors de l’assemblée
générale annuelle convoquée le 1er juillet 2014.
À l’exception des changements de méthode comptable liés à l’application Changement d’instruments dérivés et prolongation de la comptabilité
yy
d’IAS 19 révisée décrits dans la Note 3, les autres normes, amendements de couverture (amendements à IAS 39).
et interprétations d’application obligatoire à compter du 1er avril 2013 L’impact de l’application de ces amendements sur les comptes consolidés
n’ont pas d’incidence significative sur les comptes consolidés du Groupe. ne devrait pas être significatif.
De plus, depuis le 1er avril 2011, le Groupe applique par anticipation
l’amendement à IAS 1 « Présentation des autres éléments du résultat 2.1.2.2. Nouvelles normes et interprétations non encore
global » qui est désormais obligatoire. Cet amendement demande de adoptées par l’Union européenne et dont
distinguer dans les autres éléments du résultat global, les éléments qui l’application n’est pas encore obligatoire
seront recyclés en compte de résultat de ceux qui ne le seront pas. Cet Instruments financiers :
yy
amendement n’a pas d’impact matériel sur la présentation de l’état du classement et évaluation des actifs financiers (IFRS 9) ;
résultat global consolidé publié par le Groupe. date d’application obligatoire et dispositions transitoires
(amendements à IFRS 9 et IFRS 7).
2.1.2. Nouvelles normes et interprétations
Avantages au personnel : contribution des employés (amendements
non encore d’application obligatoire yy
à IAS 19R) ;
2.1.2.1. Nouvelles normes et interprétations adoptées Droits ou taxes (IFRIC 21) ;
yy
par l’Union européenne non encore d’application
Améliorations annuelles des IFRS 2010-2012 et IFRS 2011-2013.
yy
obligatoire
Le Groupe mène actuellement une analyse pour identifier les impacts
Normes de consolidation (IFRS 10, États financiers consolidés ;
attendus de la première application de ces nouvelles normes,
IFRS 11, Accords conjoints ; IFRS 12, Informations à fournir
amendements et interprétations.
sur les intérêts détenus dans d’autres entités ; IAS 28 révisée,
Participations dans des sociétés associées et des coentreprises)
et amendements liés (Dispositions transitoires)
Le Groupe appliquera les normes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11,
2.1.3. Changement d’estimations comptables
Afin d’améliorer la visibilité et le contrôle des coûts, les modalités
3
d’allocation des coûts pour la comptabilisation des contrats ont été
IFRS 12 et IAS 28 révisée) à compter du 1er avril 2014.
revues à compter du 1er avril 2013, dans le Secteur Transport. Ces
Le Groupe finalise son analyse des impacts attendus de la première nouvelles modalités conduisent à répartir différemment certains coûts
application de ces nouvelles normes. de structure entre coûts de production indirects affectés aux contrats et
frais généraux. Ce changement est analysé comme étant un changement
IFRS 10, États financiers consolidés
d’estimation comptable au regard d’IAS 8, et à ce titre, est appliqué de
Cette norme définit le contrôle comme étant exercé lorsque l’investisseur
façon prospective. L’impact estimé au 31 mars 2014 est une diminution
est exposé à, ou a des droits sur, des rendements variables et qu’il a
de € 146 millions du coût des ventes, avec pour contrepartie une
la capacité d'exercer son pouvoir afin d’influer sur ces rendements.
augmentation des frais commerciaux et des frais administratifs pour
L’impact de l’application de cette nouvelle norme sur les états financiers
respectivement € 22 millions et € 132 millions.
consolidés ne devrait pas être significatif.
3
meilleure estimation de la Direction des avantages et obligations futurs estimations de flux futurs de trésorerie, les taux d’actualisation ainsi
attendus pour ce contrat. Les hypothèses retenues pour déterminer que d’autres variables et requiert donc, l’exercice du jugement de façon
les obligations actuelles et futures tiennent compte des contraintes substantielle.
technologiques, commerciales et contractuelles, évaluées pour chaque Les tests de dépréciation sur les immobilisations incorporelles et
contrat. La commercialisation de produits hautement technologiques corporelles sont également fondés sur des hypothèses. Toute dégradation
expose le Groupe à des risques de défaut de ses produits qui dépassent dans le futur des conditions de marché ou la réalisation de faibles
largement le champ d’application des clauses de garantie habituellement performances opérationnelles pourrait se traduire par l’incapacité de
applicables aux fournisseurs d’équipements. recouvrer leur valeur nette comptable actuelle.
Les obligations afférentes aux contrats de construction peuvent se
traduire par des pénalités pour retard pris dans le calendrier d’exécution Stocks et en-cours
d’un contrat ou par une augmentation imprévue des coûts due aux Les stocks et en-cours sont évalués à la plus faible valeur, soit de leur coût,
modifications du projet, au non-respect des obligations d’un fournisseur soit de leur valeur nette de réalisation. Les dépréciations sont calculées
ou d’un sous-traitant ou à des retards engendrés par des événements sur la base d’une analyse des évolutions prévisibles de la demande, de
ou des situations imprévues. De même, les obligations de garantie sont la technologie et des conditions de marché afin d’identifier les stocks
affectées par les taux de défaillance des produits, l’usure des matériels et en-cours obsolètes ou excédentaires. Si les conditions de marché se
et le coût des opérations à réaliser pour revenir à un service normal. dégradaient au-delà des prévisions, des dépréciations complémentaires
Bien que le Groupe procède à une évaluation régulière et individualisée des de stocks et en-cours pourraient s’avérer nécessaires.
risques, contrat par contrat, le coût réel entraîné par les obligations liées
à un contrat peut s’avérer supérieur au montant initialement estimé. Il 2.3. Principales méthodes comptables
peut donc se révéler nécessaire de procéder à une ré-estimation du chiffre
d’affaires et des coûts à terminaison lorsque le contrat est encore en cours 2.3.1. Principes de consolidation
ou à une ré-estimation des provisions lorsque le contrat est achevé. Filiales
Les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle exclusif font
Estimation des provisions sur litiges l’objet d’une consolidation par intégration globale. Il y a contrôle exclusif
Le Groupe identifie et analyse régulièrement les litiges en cours et le lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger, directement ou indirectement,
cas échéant évalue les provisions sur la base de la meilleure estimation les politiques opérationnelles et financières d’une entité de façon à en
à la date de clôture de la sortie de ressources requise pour éteindre obtenir les avantages, qu’il y ait ou non un lien capitalistique.
l’obligation. Ces estimations prennent en considération l’information
disponible et l’éventail des résultats possibles. Les soldes et transactions intra-groupe sont éliminés.
Le compte de résultat consolidé inclut les résultats des filiales consolidées
Évaluation des impôts différés actif acquises au cours de l’exercice à compter de la date de leur acquisition ;
La détermination du niveau de reconnaissance des impôts différés actif les résultats des filiales cédées au cours de la même période sont pris en
exige l’exercice du jugement de la Direction. Les sources futures de compte jusqu’à leur date de cession.
résultat taxable et les effets des stratégies fiscales d’ensemble du Groupe Les participations ne donnant pas le contrôle dans l’actif net des filiales
sont pris en considération pour cet exercice. Cette évaluation est réalisée consolidées sont présentées sur une ligne distincte des capitaux propres
à partir d’une revue détaillée des impôts différés par juridiction fiscale attribuables aux propriétaires de la société mère. Les participations ne
en prenant en compte la performance opérationnelle passée, présente donnant pas le contrôle comprennent le montant des intérêts minoritaires
et à venir, associée aux contrats en carnet, le budget et le plan à 3 ans, à la date de prise de contrôle et la part des minoritaires dans la variation
la durée du report en arrière et la date d’expiration des déficits fiscaux des capitaux propres depuis cette date. Sauf accord contractuel qui
reportables en avant. indiquerait une allocation différente, les résultats négatifs des filiales
sont systématiquement répartis entre capitaux propres attribuables aux
Évaluation des actifs et passifs sur engagements propriétaires de la société mère et aux participations ne donnant pas le
de retraite et avantages assimilés contrôle sur la base de leurs pourcentages d’intérêt respectifs, et cela
L’évaluation par le Groupe des actifs et passifs afférents aux régimes même si ces derniers deviennent négatifs.
à prestations définies requiert l’utilisation de données statistiques
et autres paramètres visant à anticiper des évolutions futures. Ces Participations dans les joint-ventures
paramètres incluent le taux d’actualisation, le taux d’augmentation des Les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint
salaires ainsi que les taux de rotation et de mortalité. Dans le cas où les sont consolidées par intégration proportionnelle ; la quote-part du
hypothèses actuarielles s’avéreraient significativement différentes des Groupe dans les résultats, les actifs et les passifs de l'entité contrôlée
données réelles observées ultérieurement, il pourrait en résulter une conjointement est intégrée dans les états financiers consolidés. Le cas
modification substantielle du montant de la charge sur engagements de échéant, les principes comptables des joint-ventures sont harmonisés
retraite et avantages assimilés comptabilisée en compte de résultat, des avec les principes comptables du Groupe.
gains et pertes actuariels reconnus en autres éléments du résultat global,
Participations dans les entreprises associées
ainsi que des actifs et passifs liés à ces engagements présentés au bilan.
Les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable,
Évaluation des actifs sans les contrôler, sont comptabilisées selon la méthode de la mise en
équivalence. Le cas échéant, les principes comptables des entreprises
Le modèle des flux futurs de trésorerie actualisés mis en œuvre pour
associées sont harmonisés avec les principes comptables du Groupe.
déterminer la valeur recouvrable des groupes d’unités génératrices
de trésorerie auxquels sont affectés les écarts d’acquisition nécessite Selon cette méthode, les participations dans les entreprises associées
l’utilisation d’un certain nombre de paramètres parmi lesquels les sont inscrites au bilan consolidé à leur coût d’acquisition, y compris
écarts d’acquisition et coûts de transaction. Les compléments de prix
sont initialement évalués à la juste valeur et les ajustements ultérieurs Les regroupements d’entreprises intervenus à compter du 1er avril 2010
sont comptabilisés dans le coût de l'investissement, lorsque leurs sont comptabilisés conformément aux dispositions d’IFRS 3 révisée.
paiements sont probables et peuvent être mesurés avec une fiabilité Le Groupe applique la méthode de l'acquisition pour comptabiliser
suffisante. les regroupements d'entreprises. Le prix d’acquisition aussi appelé
Tout excédent du coût d’acquisition sur la quote-part du Groupe dans « contrepartie transférée » pour l'acquisition d'une filiale est la somme
la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des justes valeurs des actifs transférés et des passifs assumés par
de l'entreprise associée constaté à la date d'acquisition constitue un l'acquéreur à la date d'acquisition et des instruments de capitaux propres
écart d’acquisition. Ce dernier est compris dans la valeur comptable de émis par l'acquéreur. Le prix d’acquisition comprend les compléments
la participation et est pris en considération dans le test de dépréciation éventuels du prix évalués et comptabilisés à leur juste valeur à la date
relatif à cet actif. Dans le cadre d’une acquisition par étapes d’une d'acquisition.
participation dans une entreprise associée, le Groupe utilise la méthode Lors de chaque regroupement d’entreprises, le Groupe peut opter pour
du coût pour comptabiliser le passage de la catégorie « Actifs financiers une comptabilisation de la fraction d’intérêts non acquise :
disponibles à la vente » à la catégorie « Entreprises associées ».
soit à sa juste valeur à la date d’acquisition avec, en conséquence,
yy
Les participations dans les entreprises associées sont présentées sur la comptabilisation d’un écart d’acquisition sur cette fraction non
la ligne du bilan intitulée « Participations dans les sociétés mises en acquise (méthode dite du « goodwill » complet) ;
équivalence et autres titres de participation » et sur une ligne spécifique
du compte de résultat intitulée « Quote-part des résultats nets des soit sur la base de sa quote-part dans l’actif net identifiable de
yy
sociétés mises en équivalence » alors que les mouvements de réserves l’acquise évalué à la juste valeur, ce qui conduit à ne reconnaître que
postérieurs à l’acquisition sont reconnus en réserves. l’écart d’acquisition attribuable aux propriétaires de la maison mère
(méthode dite du « goodwill » partiel).
La quote-part du Groupe dans les pertes enregistrées par une entreprise
3
associée est constatée dans la limite de l’investissement réalisé, sauf si Les coûts directs liés à l’acquisition sont enregistrés en charges dans la
le Groupe a une obligation légale ou implicite de soutien envers cette période au cours de laquelle ils sont encourus.
entreprise. L’écart d’acquisition résultant d’un regroupement d’entreprises est égal
Le cas échéant, la charge de dépréciation des participations dans les à la différence entre :
entreprises associées est enregistrée sur la ligne « Quote-part des la juste valeur du prix d’acquisition augmenté du montant des
yy
résultats nets des sociétés mises en équivalence » du compte de résultat. intérêts minoritaires (participations ne donnant pas le contrôle) dans
l’entreprise acquise ; et
2.3.2. Conversion des états financiers libellés la juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés à la date
yy
dans une monnaie autre que l’euro d’acquisition.
La devise fonctionnelle d’une entreprise consolidée est la devise de
L’évaluation initiale du prix d’acquisition et des justes valeurs des actifs
l’environnement économique de base dans lequel cette entité réalise ses
acquis et passifs assumés est finalisée dans les douze mois suivant la
opérations. Dans la majorité des cas, la devise fonctionnelle correspond à la
date de l’acquisition et tout ajustement est comptabilisé sous forme de
devise locale. Cependant, une devise fonctionnelle autre que la devise locale
correction rétroactive de l’écart d’acquisition. Au-delà de cette période
peut être retenue pour certaines entreprises dès lors qu’elle représente la
de douze mois, tout ajustement est enregistré directement au compte
devise des principales transactions réalisées par l’entité et qu’elle assure
de résultat.
une représentation fidèle de son environnement économique.
Les compléments de prix sont enregistrés initialement à leur juste valeur
Les actifs et passifs des entreprises dont la devise fonctionnelle est autre
et les variations de valeur ultérieures intervenant au-delà de la période de
que l’euro sont convertis en euros au cours en vigueur à la clôture de
douze mois suivant l’acquisition sont systématiquement comptabilisées
chaque période alors que les éléments de compte de résultat et de tableau
en contrepartie du résultat.
des flux de trésorerie sont convertis au cours moyen de la période. Les
écarts de conversion résultant de l’utilisation de cours différents pour Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis mais font l’objet d’un test
la position bilancielle d’ouverture, les transactions de la période et la de dépréciation annuellement, à la date de clôture, ou plus fréquemment
position bilancielle de clôture sont enregistrés directement en autres s’il existe un indice de perte de valeur.
éléments du résultat global. Ces écarts de conversion sont enregistrés en Dans le cas d’une prise de contrôle réalisée par acquisitions successives,
compte de résultat lors de la cession de l’entreprise considérée. la quote-part d’intérêts antérieurement détenue par le Groupe est
Les écarts d’acquisition et les ajustements de juste valeur reconnus lors réévaluée à sa juste valeur à la date de prise de contrôle et tout profit ou
de l’acquisition d’entreprises dont la devise fonctionnelle n’est pas l’euro perte en résultant est comptabilisé dans le compte de résultat.
sont considérés comme des actifs et passifs de ces entreprises ; ils sont
donc exprimés dans la devise fonctionnelle propre de ces entreprises et 2.3.4. Actifs et passifs détenus en vue de la vente
convertis au taux de clôture de chaque période. et activités abandonnées
La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et
2.3.3. Regroupements d’entreprises activités abandonnées » spécifie le traitement comptable applicable aux
Les regroupements d’entreprises intervenus entre le 1er janvier 2004 actifs détenus en vue de la vente, la présentation et les informations à
et le 31 mars 2010 ont été comptabilisés selon les dispositions de la fournir sur les activités abandonnées.
précédente version de la norme IFRS 3.
3
Actifs détenus en vue de la vente Comptabilisation du chiffre d'affaires et du coût des ventes
Les actifs non courants détenus en vue de la vente sont présentés sur Le chiffre d’affaires afférent à la vente de produits manufacturés est
une ligne séparée du bilan dès lors que (i) le Groupe a pris la décision de comptabilisé selon IAS 18, c’est-à-dire principalement lorsque l’essentiel
vendre le (les) actif(s) concernés et (ii) la vente est considérée hautement des risques et avantages attachés à la propriété est transféré au client,
probable. Ces actifs sont évalués au montant le plus faible entre leur ce qui intervient généralement lors de la livraison. Le chiffre d’affaires
valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. afférent aux contrats de services à court terme est comptabilisé à la
réalisation des prestations de service. Tous les coûts de production
Lorsque le Groupe est engagé dans un processus de vente impliquant
engagés ou à engager au titre de la vente sont comptabilisés en coût
la perte de contrôle d’une filiale, tous les actifs et passifs de cette filiale
des ventes à la date de comptabilisation du chiffre d’affaires.
sont classés comme étant détenus en vue de la vente, indépendamment
du fait que le Groupe conserve ou non un intérêt résiduel dans l’entité Le chiffre d’affaires des contrats de construction et contrats de services
cédée après la vente. à long terme est comptabilisé en fonction de l'état d'avancement du
contrat. L'état d'avancement est défini par des jalons qui attestent
Activités abandonnées de l’exécution en termes physiques d’une partie des travaux ou la
Une activité abandonnée est une composante dont l’entité s’est séparée réalisation des services prévus par le contrat. La différence entre le
ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui représente chiffre d’affaires évalué en fonction de l’état d’avancement et le chiffre
une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte, d’affaires comptabilisé au titre des périodes précédentes constitue le
fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne chiffre d'affaires de la période.
d’activité ou d’une région géographique principale et distincte, ou est
Le coût des ventes afférent aux contrats de construction et aux contrats
une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.
de services à long terme est calculé de la même manière. La différence
Dès lors que les critères sont remplis, les résultats et flux de trésorerie entre le coût des ventes évalué en fonction de l’état d’avancement et le
des activités abandonnées sont présentés séparément dans le compte coût des ventes enregistré au titre des périodes précédentes correspond
de résultat et le tableau de flux de trésorerie consolidés pour chaque au coût des ventes de la période. Par conséquent, les ajustements
période. Le Groupe évalue si une activité abandonnée constitue une apportés à l’estimation des revenus et des coûts des contrats, du fait
ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte de changements dans les conditions et la réalisation des travaux, sont
essentiellement sur la base de sa contribution relative dans les états comptabilisés dans le coût des ventes au prorata de l'état d'avancement
financiers consolidés du Groupe. dès que ces changements sont identifiés.
2.3.5. Information sectorielle Si le résultat à terminaison d’un contrat ne peut être déterminé de façon
fiable, tout en demeurant positif dans l’hypothèse la plus probable, le
Les Secteurs opérationnels retenus pour présenter l’information
chiffre d’affaires continue à être comptabilisé selon la méthode des
sectorielle ont été identifiés sur la base du reporting interne utilisé par le
jalons, mais la marge à terminaison est ramenée à zéro.
Président-Directeur Général afin d’allouer les ressources aux différents
Secteurs et d’évaluer leurs performances. Il n’y a pas de regroupement S’il devient probable que le coût à terminaison d'un contrat excède
de Secteurs. son chiffre d’affaires total estimé, la perte attendue à terminaison est
immédiatement comptabilisée en charge au compte de résultat.
Le Président-Directeur Général est le « principal décideur opérationnel »
du Groupe au sens d’IFRS 8. Les coûts de propositions ne présentant pas de probabilités de succès
suffisantes sont comptabilisés directement en charges.
Les méthodes utilisées pour mesurer les indicateurs-clés de chaque
Secteur lors de l’élaboration du reporting interne sont identiques à celles Pour les contrats de construction et de services à long terme, le montant
utilisées pour l’établissement des comptes consolidés. cumulé des coûts engagés à chaque clôture, majoré des marges
constatées et diminué des factures émises, est déterminé contrat par
2.3.6. Chiffre d’affaires et coûts générés contrat. Si ce montant est positif, il est inscrit à l'actif sous la rubrique
par les activités opérationnelles « Contrats de construction en cours, actif ». S’il est négatif, il est inscrit
au passif sous la rubrique « Contrats de construction en cours, passif ».
Évaluation du chiffre d'affaires et du coût des ventes
Le montant du chiffre d’affaires résultant d'une transaction est, en règle La rubrique « Contrats de construction en cours, passif » comprend
générale, fixé par les accords contractuels signés avec le client. également les avances à la commande reçues des clients.
S’agissant des contrats de construction, les réclamations ne sont Comptabilisation des frais de recherche et développement
prises en compte dans la détermination du chiffre d’affaires du contrat et des frais généraux
que lorsqu’il est hautement probable qu’elles généreront un revenu Les frais de recherche sont comptabilisés au compte de résultat à mesure
supplémentaire dont le montant peut être déterminé de façon fiable. qu’ils sont engagés. Les coûts de développement le sont également,
Les pénalités viennent en réduction du chiffre d'affaires du contrat dès à l’exception des dépenses se rapportant à des projets satisfaisant les
lors qu'elles sont probables. critères permettant de les immobiliser (voir Note 2.3.11).
Les coûts de production incluent les coûts directs (tels que matières, Les frais commerciaux et les frais administratifs sont comptabilisés en
main-d'œuvre et coûts de garantie) et les coûts indirects. Les coûts charge lorsqu’ils sont encourus.
d’emprunt sont alloués aux contrats de construction dont la durée
d’exécution est supérieure à un an sur la base des financements requis
2.3.7. Résultat opérationnel
pour l’exécution de ces contrats. Les coûts de garantie sont estimés sur la Le résultat opérationnel est l’indicateur utilisé par le Groupe pour présenter
base du contrat et des données statistiques disponibles en pondérant les le niveau de performance opérationnelle pouvant servir à une approche
résultats possibles en fonction de leur probabilité. Les durées de garantie prévisionnelle de la performance récurrente. Le résultat opérationnel est
peuvent s’étendre jusqu'à cinq ans. Les frais commerciaux et les frais formé de la marge brute, des frais de recherche et développement, des
administratifs ne sont pas inclus dans les coûts de production. frais commerciaux et des frais administratifs. Il comprend notamment
la part de charges sur retraites et avantages assimilés correspondant au lorsqu'ils ont trait aux activités opérationnelles ou dans les charges ou
coût des services rendus au cours de la période, le coût des paiements produits financiers s’ils se rapportent à des activités de financement.
en actions et des programmes de participation des salariés, les profits Afin d’atténuer le risque lié à la volatilité des devises étrangères, le
ou pertes de change relatifs aux activités opérationnelles, ainsi que les Groupe a recours de façon significative à des contrats de couverture.
profits (pertes) sur cession d'immobilisations incorporelles et corporelles Ces instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur
réalisés dans le cadre des activités ordinaires. à la date de clôture.
2.3.8. Autres produits et autres charges Le Groupe applique les règles de la comptabilité de couverture dans
Les produits et charges qui, par nature, ont un degré de prévisibilité la mesure où il est démontré que les relations de couverture entre les
insuffisant, compte tenu de leur caractère inhabituel, anormal ou peu instruments dérivés et les risques couverts remplissent les conditions
fréquent sont présentés en autres produits et autres charges. requises pour en permettre l’application. Une relation de couverture
remplit les conditions requises pour l’application de la comptabilité de
Les autres produits comprennent les profits de cession de participations couverture si, lors de la mise en place de la couverture, elle est désignée
ou d'activités et les profits de cession d’immobilisations corporelles et et documentée et s’il est démontré que la couverture reste efficace
incorporelles résultant d’activités cédées ou d’activités faisant l’objet de pendant toute la durée pour laquelle elle a été initialement mise en place.
plans de restructuration, ainsi que tout produit relatif aux cessions passées.
Deux catégories de relations de couverture peuvent être identifiées :
Les autres charges comprennent les pertes sur cession de participations
ou d'activités et les pertes sur cession d’immobilisations corporelles et la couverture de flux de trésorerie pour couvrir le risque de variation
yy
incorporelles résultant d’activités cédées ou d’activités faisant l’objet de des flux de trésorerie attribuables aux opérations dont la probabilité
plans de restructuration ainsi que tout coût relatif aux cessions passées, de réalisation est élevée ;
les coûts de restructuration, les coûts de rationalisation, les pertes la couverture de juste valeur pour couvrir le risque de variation de
yy
3
de valeur significatives d’actifs, les coûts encourus pour réaliser des juste valeur des actifs, passifs ou engagements fermes.
regroupements d’entreprises, les coûts liés à des litiges n’entrant pas
dans le cours normal des affaires et la charge d’amortissement d’actifs
Couverture de flux de trésorerie
exclusivement acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises Lorsque la comptabilité de couverture de flux de trésorerie est appliquée,
(marge en carnet, relations clients, marges sur stocks), ainsi qu’une la part du profit ou de la perte constatée sur la partie efficace de
partie des charges sur engagements de retraite et engagements assimilés l’instrument de couverture est comptabilisée directement en autres
(incidences des modifications de plan, incidences des réductions et éléments du résultat global. Lorsque la transaction attendue se traduit
fermetures de plans et gains et pertes actuariels relatifs aux avantages ultérieurement par la comptabilisation d'un élément monétaire, les
à long terme autres que postérieurs à l’emploi). montants précédemment comptabilisés en autres éléments du résultat
global sont reclassés au compte de résultat. Si la transaction attendue
Les coûts de rationalisation sont relatifs au plan de compétitivité appelé se traduit par la comptabilisation d’un actif ou passif non monétaire (par
D2E (« Dedicated to Excellence »). Ces coûts sont incrémentaux et sont exemple, stocks ou contrats de construction en cours), le gain ou la perte
encourus sur une courte période. antérieurement reconnu en autres éléments du résultat global est inclus
dans la valeur comptable de l’actif ou du passif considéré.
2.3.9. Charges et produits financiers
Les charges et produits financiers comprennent les éléments suivants : Couverture de juste valeur
Lorsque la comptabilité de couverture de juste valeur est appliquée,
les produits financiers reçus en rémunération de la trésorerie ;
yy
les variations de juste valeur des dérivés et des éléments couverts
les charges d’intérêts relatifs à la dette financière c’est-à-dire la dette
yy sont comptabilisées au compte de résultat et se compensent à hauteur
obligataire, la composante dette des instruments composés, les autres de la part du profit ou de la perte constatée sur la partie efficace de
emprunts et les dettes liées aux contrats de location-financement ; l’instrument de couverture.
les autres charges versées aux établissements financiers au titre des
yy
Quel que soit le type de couverture, la part inefficace de l'instrument
opérations de financement ;
de couverture est comptabilisée au compte de résultat. Les profits et
la composante financière de la charge sur engagements de retraite et
yy pertes de change réalisés ou latents sur les éléments couverts et les
avantages assimilés (intérêts nets sur le passif (l’actif) net et coûts instruments de couverture sont comptabilisés en résultat opérationnel
d’administration) ; s’ils se rapportent à des activités opérationnelles ou en résultat financier
les profits et pertes de change résultant des opérations de
yy s’ils ont trait aux activités de financement.
financement ; Comme la part efficace de l’instrument de couverture compense la
les autres produits et charges relatifs à la trésorerie et équivalents de
yy différence entre le cours comptant à la date de mise en place de la
trésorerie et aux valeurs mobilières de placement. couverture et le cours comptant à la date d’échéance, le chiffre d’affaires
et les coûts relatifs à un contrat client sont comptabilisés tout au long de
2.3.10. Transactions en devise étrangère la vie du contrat au cours comptant de la mise en place de leur couverture
Les transactions libellées en devise étrangère sont initialement sous réserve que les relations de couverture correspondantes continuent
comptabilisées en appliquant au montant en devise étrangère le cours de répondre aux critères d'application de la comptabilité de couverture.
de change du jour entre la devise fonctionnelle de l’entité et la devise Le Groupe a recours à des couvertures d’assurance export afin de se
étrangère à la date de transaction. Les devises détenues et les éléments prémunir contre son risque de change sur certains contrats pendant la
d’actif et de passif devant être reçus ou payés dans le cadre de ces période d’appel d’offres. Lorsque les contrats sont obtenus, les polices
transactions sont réévalués aux cours de change à la clôture de chaque d’assurance sont liquidées et substituées par des contrats de change à
période. Les profits ou pertes de change réalisés à la date de règlement terme comptabilisés selon les principes de la comptabilité de couverture
ainsi que les profits ou pertes latents issus des réévaluations sont de juste valeur décrits ci-dessus.
comptabilisés dans le compte de résultat au sein du résultat opérationnel
3
2.3.11. Immobilisations incorporelles Les coûts d’emprunt attribuables à un actif dont la période de
construction est supérieure à un an sont capitalisés comme un élément
Les immobilisations incorporelles comprennent des actifs incorporels
du coût de cet actif jusqu’à ce que cet actif soit prêt à être mis en service
acquis (comme la technologie et les accords de licence) et les
ou à être vendu.
immobilisations incorporelles générées en interne (principalement les
coûts de développement). Les immobilisations corporelles acquises dans le cadre de contrats de
location-financement ou de location à long terme qui transfèrent la
Actifs incorporels acquis quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont
Les actifs incorporels acquis sont initialement évalués à leur coût et immobilisées. Elles sont comptabilisées à leur juste valeur lors de la
amortis selon le mode linéaire sur leur durée d’utilité estimée. La durée mise en place du contrat de location, ou si elle est inférieure, à la valeur
d’utilité de ces actifs peut s’étendre jusqu’à 20 ans, compte tenu de la actualisée des paiements minimaux revenant au bailleur au titre de la
nature à long terme des contrats et activités susceptibles de les utiliser. location. La dette correspondante vis-à-vis du bailleur figure au bilan
Lorsque l’acquisition de l’actif est une transaction ordinaire, la charge en tant que passif financier. Les paiements au titre de la location sont
d’amortissement de cet actif est enregistrée dans le coût des ventes, les répartis entre les charges financières et le remboursement de la dette
frais de recherche et développement, les frais commerciaux ou les frais liée au contrat de location de façon à obtenir un taux d’intérêt constant
administratifs selon la fonction de l’actif concerné. Lorsque l’actif ne peut sur le capital restant dû.
par nature être acquis que dans le cadre d’un regroupement d’entreprises
Les actifs détenus dans le cadre de contrats de location-financement
(marge en carnet, relations clients), la charge d’amortissement est
sont amortis sur leur durée d’utilité estimée de la même manière que
inscrite en autres charges.
les actifs détenus en propre ou sur la durée du contrat de location, si
Immobilisations incorporelles générées en interne celle-ci est inférieure.
Les coûts de développement ne sont reconnus comme des actifs que si le Les contrats de location qui ne transfèrent pas la quasi-totalité des
projet auquel ils se rapportent remplit les critères suivants : risques et avantages inhérents à la propriété sont classés en tant que
le projet est clairement défini et ses coûts sont identifiés séparément
yy contrats de location simple. Les loyers sont comptabilisés en charges
et évalués de façon fiable ; dans le compte de résultat de façon linéaire sur la durée du contrat de
location correspondant. Les avantages reçus et à recevoir d’un bailleur
la faisabilité technique du projet a été démontrée ;
yy
lors de la conclusion d’un contrat de location simple sont répartis
il est dans l’intention du Groupe d’achever le projet en vue de son
yy linéairement sur la durée du contrat de location.
utilisation ou de sa vente ;
les ressources techniques et financières adéquates sont disponibles
yy 2.3.13. Perte de valeur des écarts d’acquisition,
pour l'achèvement du projet ; des immobilisations corporelles
il est probable que les avantages économiques futurs associés au
yy et incorporelles
projet reviendront au Groupe. Les actifs qui ont une durée de vie indéfinie – principalement les écarts
Les frais de développement capitalisés sont les frais engagés, directement d’acquisition et les immobilisations incorporelles en cours – ne sont pas
attribuables au projet (matériaux, services, redevances...), y compris la amortis mais font l’objet d’un test de dépréciation annuel systématique,
quote-part appropriée des frais généraux. ou dès lors qu’il existe des indices de perte de valeur. Les autres
immobilisations incorporelles et corporelles amorties ne font l’objet d’un
Les coûts de développement immobilisés sont amortis selon le mode test de dépréciation que s’il existe des indices de perte de valeur.
linéaire sur leur durée d'utilité estimée. La charge d’amortissement est
comptabilisée dans les frais de recherche et développement. Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur recouvrable d’un
actif immobilisé à sa valeur nette comptable. Si la valeur recouvrable
2.3.12. Immobilisations corporelles d’un actif ou d’une unité génératrice de trésorerie (UGT) est inférieure à
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition sa valeur comptable, cette dernière est ramenée à la valeur recouvrable
diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. et la perte de valeur est immédiatement comptabilisée au compte de
Quand une immobilisation corporelle est constituée de composants résultat. Dans la situation d’un test de dépréciation d’écart d’acquisition
présentant des durées d’utilité différentes, le coût d’acquisition est affecté à un groupe d’UGT, la perte de valeur est imputée, en premier
réparti entre les différents composants qui sont amortis séparément. lieu, sur la valeur comptable de l’écart d’acquisition, puis sur les autres
actifs au prorata de leurs valeurs comptables.
Les amortissements sont calculés selon le mode linéaire sur la durée
d’utilité estimée de chaque composant. Le tableau suivant présente les Une unité génératrice de trésorerie se définit comme le plus petit groupe
durées d’utilité les plus couramment utilisées : identifiable d’actifs qui génère des entrées de trésorerie largement
indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres groupes
(en années) Durées d’utilité estimées d’actifs. Si un actif ne génère pas d’entrées de trésorerie largement
Bâtiments 7-40 indépendantes de celles d’autres actifs ou groupes d’actifs, la valeur
Matériels et outillages 3-25 recouvrable est déterminée par unité génératrice de trésorerie.
Petits outillages, mobiliers, Pour les besoins internes du management, les écarts d’acquisition
agencements et autres 1-10 résultant de regroupement d’entreprises sont suivis au niveau des
Secteurs tels que décrits en Note 1 : les écarts d’acquisition font donc
l’objet de tests de dépréciation au niveau du groupe d’unités génératrices
Les durées d’utilité estimées sont revues régulièrement et les
de trésorerie que représente chaque Secteur.
changements dans les estimations sont comptabilisés, le cas échéant,
de manière prospective. La charge d’amortissement est enregistrée dans La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur
le coût des ventes, les frais commerciaux ou les frais administratifs selon diminuée des coûts de vente et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité
la fonction des actifs auxquels elle se rapporte. est retenue comme étant représentative de la valeur recouvrable.
L’évaluation réalisée s’appuie sur le plan interne à trois ans du Groupe. s'est déprécié ; le montant de la perte est représenté par la différence
Les flux au-delà de cette période sont extrapolés en appliquant un taux entre la valeur comptable et la valeur actuelle des flux de trésorerie
de croissance perpétuel à long terme pour les années ultérieures. La futurs estimés actualisés en utilisant le taux d’intérêt effectif calculé à
valeur recouvrable est égale à la somme des flux de trésorerie actualisés la date de comptabilisation initiale. Les pertes de valeur peuvent être
et de la valeur résiduelle terminale actualisée. Les taux d’actualisation reprises dans le compte de résultat au cours des périodes ultérieures.
sont déterminés en utilisant le coût moyen pondéré du capital de chaque Les valeurs mobilières sont des actifs détenus à des fins de transaction
Secteur. qui ne peuvent pas être considérées comme des équivalents de trésorerie.
Les pertes de valeur reconnues sur des écarts d’acquisition ne peuvent Elles sont désignées comme des actifs financiers en juste valeur en
faire l’objet de reprise. Les pertes de valeur reconnues sur des actifs contrepartie du compte de résultat. Leurs variations de juste valeur sont
autres que les écarts d’acquisition peuvent faire l’objet de reprises constatées dans les charges et produits financiers.
au cours d'une période ultérieure ; ces reprises sont immédiatement
comptabilisées dans le compte de résultat. La valeur comptable ainsi Instruments financiers dérivés
augmentée ne doit pas excéder la valeur comptable qui aurait été Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés et réévalués à leur
déterminée si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée au cours juste valeur (voir Note 2.3.10 pour les instruments de couverture de
des exercices antérieurs. change et Note 2.3.20 pour les dérivés de taux d’intérêts).
3
à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les dépôts nette de réalisation est comptabilisé en charge opérationnelle. La perte
sont enregistrés en « autres actifs non courants » lorsque leur échéance de valeur peut donner lieu à une reprise en cas d’augmentation de la
initiale est supérieure à trois mois ; ils sont présentés en trésorerie et valeur recouvrable. Dans ce cas, la reprise de la perte de valeur est
équivalents de trésorerie lorsqu’il s’agit de dépôts à vue ou lorsque leur comptabilisée en produit opérationnel.
échéance initiale est inférieure à trois mois.
S’il existe une indication que ces actifs ont perdu de la valeur, ils font
2.3.15. Stocks et en-cours
l’objet d’un test de dépréciation. Tout écart entre la valeur comptable et Les stocks de matières premières et fournitures, les travaux en cours et
la valeur nette de réalisation est comptabilisé en charge financière. La les produits finis sont évalués à la plus faible valeur, soit de leur coût selon
perte de valeur peut donner lieu ultérieurement à une reprise. Dans ce la méthode du coût moyen pondéré, soit de la valeur nette de réalisation.
cas, la reprise de perte de valeur est comptabilisée en produit financier. Le coût des stocks inclut les coûts directs de matières et, le cas échéant,
les coûts directs de main-d’œuvre ainsi que les frais généraux qu’il a été
Participations et actifs représentatifs d’un droit de créance nécessaire d’engager pour les amener à l’endroit et les mettre dans l’état
Les participations dans les sociétés non consolidées sont classées où ils se trouvent. Les travaux en cours comprennent les coûts engagés
en actifs financiers disponibles à la vente. Elles sont initialement dans le cadre de contrat de produits et de contrat de service à court
comptabilisées à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction terme dont l’exécution s’achèvera sur une prochaine période. La valeur
directement attribuables et sont ensuite réévaluées à leur juste valeur. nette de réalisation correspond au prix de vente estimé des produits
dans le cours normal de l'activité diminué des coûts d’achèvement et
La juste valeur des titres cotés correspond à leur valeur de marché à la
des coûts commerciaux estimés à venir.
date de la clôture des comptes. Les titres non cotés sont évalués à partir
d'un modèle de valorisation. Les modifications de juste valeur affectant
cette catégorie de titres sont comptabilisées en autres éléments du
2.3.16. Trésorerie et équivalents de trésorerie
résultat global jusqu’à la date de cession des titres considérés et tant La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les
qu’il n’existe pas d’indication objective que les titres se sont dépréciés. À disponibilités et les placements très liquides ayant une date de maturité
la date de cession ou en cas de perte de valeur significative ou prolongée, inférieure ou égale à trois mois et qui sont facilement convertibles en
le gain ou la perte cumulé(e) antérieurement reconnu(e) en autres un montant déterminable de liquidités et dont le risque de variation de
éléments du résultat global est transféré(e) dans le résultat de la période. valeur n'est pas significatif.
Contrairement aux pertes de valeur constatées sur des titres d’emprunt Les découverts bancaires sont présentés en emprunts dans les passifs
(obligations), les pertes de valeur sur titres de capitaux propres (actions) courants du bilan.
ne peuvent faire l’objet de reprises dans le compte de résultat.
Les participations dans les sociétés non consolidées dont la juste valeur
2.3.17. Impôts
ne peut être déterminée de manière fiable sont évaluées à leur coût. Le Groupe calcule ses impôts sur le résultat conformément aux
Toute perte de valeur comptabilisée pour une participation de ce type ne législations fiscales en vigueur dans les pays où les résultats sont
peut donner lieu à une reprise au cours d'un exercice ultérieur, sauf lors taxables.
de la cession de la participation. La charge d'impôt courante est calculée sur la base des législations
Tous les actifs représentatifs d’un droit de créance que le Groupe a la fiscales adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture des comptes
capacité et l’intention exprimée de conserver jusqu’à leur échéance dans les pays où les filiales et les entreprises associées du Groupe
sont désignés comme des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. exercent leurs activités et génèrent des revenus imposables. Le
Ils sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt management évalue périodiquement les positions fiscales prises au
effectif et éventuellement dépréciés afin de constater les montants regard de la réglementation fiscale applicable dès lors qu’elle est sujette
estimés non recouvrables. Une perte de valeur est comptabilisée au à interprétation, et détermine le cas échéant, les montants qu’il s’attend
compte de résultat lorsqu'il existe une indication objective que l'actif à verser aux autorités fiscales.
3
Les différences temporaires entre la valeur comptable des actifs et Des provisions pour restructuration sont comptabilisées lorsque la
passifs et leur valeur fiscale, les déficits fiscaux reportables et les crédits réorganisation, la fermeture d’un site ou un programme de réduction
d’impôt non utilisés sont identifiés dans chaque entité imposable (ou des effectifs est annoncé avant la date de clôture des comptes, que la
groupe fiscal, le cas échéant). Les impôts différés correspondants sont Direction est engagée vis-à-vis des salariés concernés, et que les coûts
calculés au taux d’impôt adopté ou quasi adopté applicable à l’exercice y afférant ont été évalués de manière fiable. Ces provisions portent sur
au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé. les indemnités de départ et de licenciement des salariés et sur les coûts
estimés de fermeture de sites. En complément de ces provisions, les
Les actifs d’impôt différé sont comptabilisés pour toutes les différences
coûts de restructuration peuvent inclure des dépréciations d’actifs des
temporelles déductibles, les déficits fiscaux reportables et les crédits
activités concernées.
d’impôt non utilisés dans la mesure où sont jugés probables des bénéfices
futurs imposables sur lesquels les différences temporelles déductibles,
les déficits fiscaux reportables et les crédits d’impôt non utilisés pourront
2.3.19. Passifs financiers
être imputés. La valeur comptable des actifs d’impôt différé est revue Dettes obligataires et autres emprunts
à chaque clôture. Les dettes obligataires et les autres emprunts portant intérêts sont
Les passifs d’impôt différé sont comptabilisés pour toutes les différences initialement comptabilisés à leur juste valeur diminuée des coûts de
temporelles imposables, à l’exception de certaines différences entre la transaction directement attribuables à l'émission de la dette. Ces
quote-part du Groupe dans les actifs nets des filiales, joint-ventures passifs financiers sont ensuite évalués à leur coût amorti en appliquant
et entreprises associées et leurs valeurs fiscales. Cette exception la méthode du taux d’intérêt effectif.
s’applique, en particulier, à des résultats de filiales non encore distribués Instruments financiers dérivés
dans l’hypothèse où leur distribution aux actionnaires générerait une
Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés et réévalués à leur
taxation : dès lors que le Groupe a décidé de ne pas distribuer dans un
juste valeur (voir Note 2.3.10 pour les instruments de couverture de
avenir prévisible les profits conservés par la filiale, aucun impôt différé
change et Note 2.3.20 pour les dérivés de taux d’intérêts).
passif n’est comptabilisé.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont compensés lorsque les deux Dettes fournisseurs et comptes rattachés
conditions suivantes sont réunies : Les dettes fournisseurs sont comptabilisées initialement à leur juste
valeur qui, dans la plupart des cas, correspond à leur valeur nominale et
le Groupe a juridiquement le droit de compenser les actifs et passifs
yy
évaluées ensuite à leur coût amorti.
d’impôt courant ; et
les actifs et passifs d’impôt différé ont trait à des impôts relevant
yy 2.3.20. Dérivés de taux d’intérêt
d’une même juridiction fiscale. Le Groupe peut être amené à conclure des transactions de couverture
L’impôt différé est comptabilisé au compte de résultat, à moins qu’il ne afin de se prémunir contre le risque de fluctuation des taux d'intérêt.
se rapporte à des éléments inscrits directement en autres éléments du Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur
résultat global ; dans ce cas, il est également directement enregistré en à la date de clôture. Si les relations de couverture entre les instruments
autres éléments du résultat global. dérivés et les risques couverts remplissent les conditions requises pour
l’application de la comptabilité de couverture, le Groupe applique la
2.3.18. Provisions comptabilité de couverture. La comptabilité de couverture de juste valeur
Tant qu'un contrat de construction ou un contrat de services à long terme s’applique aux emprunts à taux fixe, et la comptabilité de couverture de
demeure en cours, les obligations liées à ce contrat sont prises en compte flux de trésorerie aux emprunts à taux variable.
dans l'évaluation de la marge à terminaison et figurent par conséquent S’agissant des relations de couverture de juste valeur, la réévaluation des
dans les rubriques « Contrats de construction en cours, actifs » ou emprunts à taux fixe est compensée dans le compte de résultat par la
« Contrats de construction en cours, passifs ». variation de la juste valeur de l'instrument dérivé, à l’inefficacité de la
À la date d’achèvement du contrat, ces obligations sont comptabilisées couverture près. S’agissant des relations de couverture de flux de trésorerie,
au passif en tant qu’éléments distincts, si elles répondent aux critères la variation de la juste valeur de l’instrument dérivé est comptabilisée
suivants : directement en autres éléments du résultat global. Lorsque la transaction
attendue se traduit ultérieurement par la comptabilisation d'un élément
le Groupe a une obligation actuelle juridique ou implicite du fait d’un
yy
monétaire, les montants précédemment constatés directement en autres
événement passé ;
éléments du résultat global sont reclassés au compte de résultat.
il est probable qu’une sortie de ressources sans contrepartie
yy
équivalente sera nécessaire pour éteindre l'obligation ; 2.3.21. Paiements fondés sur des actions
une telle sortie de ressources peut être évaluée de façon fiable.
yy Le Groupe effectue en faveur de certains de ses salariés des paiements
Ces obligations sont présentées sous forme de provisions lorsque leur fondés sur des actions, acquittés, soit en instruments de capitaux
échéance ou leur montant est incertain. Dès que cette incertitude propres, soit en trésorerie.
disparaît, elles sont présentées sous forme de dettes fournisseurs ou Paiements fondés sur des actions acquittés en instruments
d’autres passifs courants. de capitaux propres
Les obligations résultant de transactions autres que les contrats de Les paiements fondés sur des actions acquittés en instruments de
construction ou contrats de services à long terme sont directement capitaux propres sont évalués à leur juste valeur à la date d’attribution
comptabilisées dans les provisions dès qu’elles répondent aux critères des droits (hors effet de conditions non liées au marché) selon le modèle
précités. binomial d’évaluation des options ou selon le modèle de Black & Scholes
Si l’effet de la valeur temps de l’argent est significatif, les provisions sont pour les plans émis à compter de 2009. La charge cumulée reconnue
évaluées à leur valeur actuelle. est basée sur la juste valeur à la date d’attribution des droits et sur
l’estimation du nombre d’actions qui seront finalement acquises (avec
prise en compte de l’effet des conditions d’acquisition non liées au charges. Les intérêts nets sur le passif (l’actif) net au titre des prestations
marché). Elle est enregistrée, tout au long de la période d’acquisition définies ainsi que les coûts d’administration sont inclus dans les produits
des droits, dans le résultat opérationnel avec une contrepartie directe (charges) financiers.
en capitaux propres. Le Groupe participe également à des régimes à prestations définies de
À la fin de chaque exercice, le Groupe revoit, sur la base des conditions type multi-employeurs, principalement aux États-Unis et au Canada.
d'acquisition non liées au marché, ses estimations du nombre d'options Les fonds correspondants n’étant pas en mesure de fournir des
qui seront finalement acquises. L’impact de cette ré-estimation est informations suffisantes pour comptabiliser ces régimes comme des
comptabilisé au compte de résultat en contrepartie des capitaux propres. plans à prestations définies, ceux-ci sont comptabilisés comme des plans
à cotisations définies (voir ci-dessous).
Paiements fondés sur des actions acquittés en trésorerie
Les paiements fondés sur des actions acquittés en trésorerie donnent lieu Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies
à la constatation d’un passif égal à la quote-part des biens ou services En situation de régime à cotisations définies, le Groupe paie des
reçus évaluée à sa juste valeur. La juste valeur est réévaluée à chaque cotisations à des fonds administrés de façon indépendante sur la base
date de clôture et aux dates de dénouement, les variations de juste d’un pourcentage fixe de la rémunération des employés. Ces cotisations
valeur étant comptabilisées en résultat. sont enregistrées en charges opérationnelles.
Le Groupe peut également permettre à ses salariés d'acquérir des actions Autres avantages à long terme
ordinaires du Groupe à un prix préférentiel par rapport à leur valeur de
La méthode comptable utilisée pour reconnaître les obligations encourues
marché. Dans ce cas, le Groupe enregistre une charge sur la base de
au titre des autres avantages à long terme est similaire à celle utilisée
son estimation de la décote accordée et du nombre d’actions qui seront
pour les régimes à prestations définies, à la différence près que les gains
acquises.
ou pertes actuariels sont reconnus immédiatement pour leur totalité en
3
« autres produits ou autres charges » dans le compte de résultat.
2.3.22. Engagements de retraite et avantages
assimilés 2.3.23. Engagements hors bilan
Le Groupe offre à ses salariés différents régimes d’avantages postérieurs
à l’emploi tels que retraites, indemnités de départ en retraite et
Engagements découlant de l’exécution d’opérations
couverture médicale, ainsi que divers autres avantages à long terme tels
contrôlées par le Groupe
que médailles du travail et plans de rémunération différée. Les différents Dans le cadre habituel de son activité, le Groupe est engagé par des
avantages offerts à chaque salarié dépendent des législations locales et obligations contractuelles vis-à-vis de ses clients (parmi lesquelles
des pratiques adoptées par chaque filiale. l’obligation de bonne exécution et l’obligation de garantie). Le Groupe
peut être également amené à prendre des engagements dans des
Les plans de couverture médicale du Groupe prévoient généralement contrats de location, ainsi que pour satisfaire à des dispositions d’ordre
une participation des salariés qui fait l’objet de réajustements annuels. fiscal et douanier et à des réglementations liées à l’environnement, la
Avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies santé et la sécurité. Ces obligations peuvent être couvertes ou non par
des garanties émises par des banques ou des compagnies d’assurance.
En situation de régime à prestations définies d'un employeur unique, le
Groupe utilise la méthode des unités de crédit projetées pour déterminer Le Groupe étant en mesure de contrôler l’exécution de ces obligations, un
la valeur actuelle de ses engagements et le coût des services actuels passif n’est déclaré qu’une fois survenu le fait générateur de l’obligation
et passés correspondants. Cette méthode prend en considération les (tel qu’un litige ou un achèvement tardif de contrat), rendant possible
meilleures estimations des hypothèses actuarielles parmi lesquelles le ou probable une sortie de ressources.
nombre d’années de service futur des salariés, leur salaire en fin de Ce passif est déclaré comme un passif éventuel lorsqu‘il est seulement
contrat et leur espérance de vie estimée. considéré comme possible mais demeure non probable ou lorsque, bien
La plupart des plans à prestations définies sont financés par des fonds que probable, il ne peut être évalué de manière fiable.
de pensions ayant une existence légale distincte des entités constituant Lorsque ce passif est probable et peut être mesuré de manière fiable, les
le Groupe. Les actifs détenus par ces fonds sont généralement placés états financiers sont affectés comme suit :
sous forme d’actions et d’obligations. D’autres régimes de retraite
complémentaire accordés par le Groupe à certains employés donnent si le passif supplémentaire est lié directement à l’exécution d’un
yy
lieu à des paiements directs par l’employeur à leur date d’échéance. contrat client en cours, la marge brute du contrat à terminaison est
La majeure partie des régimes de couverture médicale postérieurs à ré-estimée ; la marge cumulée reconnue à l’avancement du contrat et,
l’emploi n’est pas préfinancée. éventuellement, la perte à terminaison sont ajustées en conséquence ;
si le passif supplémentaire n’est pas directement lié à un contrat en
yy
Le Groupe revoit périodiquement l’évaluation des engagements de
cours, un passif est immédiatement constaté au bilan.
retraite et des actifs de chaque régime. Les effets des changements
d’hypothèses actuarielles et des différences entre les hypothèses utilisées Les engagements contractuels des sous-traitants envers le Groupe sont
et les données réelles constatées sont évalués. Le Groupe reconnaît de nature identique à celles du Groupe envers ses clients. Ils peuvent
en autres éléments du résultat global la totalité des gains et pertes être couverts par des garanties du même type que celles fournies par le
actuariels ainsi que l’incidence de tout plafonnement d’actif. Groupe à ses clients.
Le coût estimé des avantages offerts au personnel dans le cadre de Aucun actif éventuel n’est déclaré tant que l’hypothèse d’une obligation
régimes à prestations définies est provisionné sur la durée de service à la charge d’un tiers demeure éloignée ou n’est pas possible. Un
des salariés. Dans le compte de résultat, le coût des services rendus actif éventuel n’est déclaré que quand l’obligation devient probable.
au cours de la période est compris dans le résultat opérationnel. Le Ce n’est que lorsque cette obligation est quasi certaine que le revenu
produit/(coût) des services passés ainsi que les effets des réductions ou supplémentaire résultant de l’engagement d’un tiers est pris en
liquidations des régimes sont comptabilisés dans les autres produits et considération.
3
Engagements découlant de l’exécution d’opérations 2.3.24. Résultat par action
non totalement contrôlées par le Groupe Le résultat de base par action est obtenu en divisant le résultat net
Des obligations envers des tiers peuvent découler de procédures de la période hors charge financière (nette d’impôt) sur obligations
judiciaires, de garanties de crédit couvrant des engagements financiers remboursables en actions par le nombre moyen pondéré d’actions en
délivrés dans le cadre d’opérations de financement des ventes et de circulation au cours de la période ajusté de l’effet dilutif des seules
garanties délivrées lors de cessions d’activités. obligations remboursables en actions restant à convertir (ORA).
Dans le cas de procédures judiciaires, un passif éventuel est déclaré Le résultat dilué par action est obtenu en divisant le résultat net de
lorsque ce passif est seulement considéré comme éventuel mais demeure la période hors charge financière (nette d’impôt) sur obligations
non probable ou lorsque, bien que probable, il ne peut être évalué de remboursables en actions par le nombre moyen pondéré d’actions en
manière fiable. Dans le cas d’engagements découlant de garanties circulation au cours de la période ajusté de l’effet de tous les instruments
délivrées, les passifs éventuels sont déclarés dès que les garanties ont dilutifs (ORA, stock-options, actions de performance).
été délivrées et aussi longtemps qu’elles ne sont pas arrivées à échéance.
Une provision est enregistrée dès que l’obligation est considérée comme 2.3.25. Présentation des états financiers
probable et peut être évaluée de manière fiable. consolidés
Les actifs éventuels découlant de procédures judiciaires ou de garanties Les états financiers consolidés sont présentés en millions d'euros.
obtenues de tiers lors d’acquisition d’activités ne sont déclarés que Certains reclassements ont pu être effectués sur l’exercice antérieur afin
lorsqu’ils deviennent probables. de se conformer à la présentation de l'exercice clos.
Le Groupe appliquant déjà l’option offerte par IAS 19 de comptabiliser l’intégralité des écarts actuariels en autres éléments du résultat global, Alstom
n’est pas impacté par la suppression de la méthode du corridor. Les impacts des autres changements sur les comptes consolidés du Groupe sont
présentés ci-dessous.
3
Résultat avant impôt 964 (41) 923
Impôt sur les bénéfices (193) 7 (186)
Quote-part des résultats nets des sociétés mises en équivalence 47 47
RÉSULTAT NET 818 (34) 784
Attribuable :
yy aux propriétaires de la société mère 802 (34) 768
yy aux participations ne donnant pas le contrôle 16 - 16
Résultat net par action (en €)
yy Résultat de base 2,66 (0,11) 2,55
yy Résultat dilué 2,64 (0,12) 2,52
3
Bilan consolidé retraité
Au 31 mars 2013 Au 31 mars 2012
(en millions d'€) Publié Impacts IAS 19R Retraité Publié Impacts IAS 19R Retraité
ACTIF
Écarts d'acquisition 5 536 5 536 5 483 5 483
Immobilisations incorporelles 1 982 1 982 1 921 1 921
Immobilisations corporelles 3 024 3 024 2 852 2 852
Participations dans les sociétés mises en
équivalence et autres titres de participations 698 698 531 531
Autres actifs non courants 515 6 521 545 6 551
Impôts différés 1 711 9 1 720 1 472 10 1 482
Total des actifs non courants 13 466 15 13 481 12 804 16 12 820
Stocks et en-cours 3 144 3 144 3 138 3 138
Contrats de construction en cours, actif 4 158 4 158 3 752 3 752
Clients et comptes rattachés 5 285 5 285 5 692 5 692
Autres actifs opérationnels courants 3 328 3 328 3 557 3 557
Valeurs mobilières de placement et autres
actifs financiers courants 36 36 13 13
Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 195 2 195 2 091 2 091
Total des actifs courants 18 146 - 18 146 18 243 - 18 243
TOTAL DE L'ACTIF 31 612 15 31 627 31 047 16 31 063
3
Augmentation/(diminution) des autres actifs non courants 37 37
Acquisition d'activités après déduction de la trésorerie acquise (472) (472)
Cession d'activités après déduction de la trésorerie nette cédée (2) (2)
Variation nette de la trésorerie liée aux investissements (1 118) - (1 118)
Augmentation/(réduction) de capital y compris celles souscrites
par les participations ne donnant pas le contrôle 351 351
Dividendes versés y compris versements aux participations ne donnant pas le contrôle (243) (243)
Variation des parts d'intérêts sans prise/perte de contrôle des filiales (48) (48)
Émissions d'emprunts obligataires 350 350
Variation nette des emprunts courants et non courants (174) (174)
Variation nette des dettes sur contrats de location-financement (45) (45)
Variation nette des valeurs mobilières de placement et autres actifs
et passifs financiers courants (11) (11)
Variation nette de la trésorerie liée au financement 180 - 180
(Diminution)/Augmentation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie 151 151
Trésorerie et équivalents de trésorerie en début de période 2 091 2 091
Incidence des variations de taux de conversion (49) (49)
Autres variations 2 2
Trésorerie et équivalents de trésorerie en fin de période 2 195 - 2 195
Impôts payés (240) (240)
Net des intérêts reçus et payés (186) (186)
3
État de la variation des capitaux propres consolidés retraité
Capitaux
Capitaux propres-
propres – attribuables
Autres attribuables aux
éléments aux participations
Nombre du propriétaires ne donnant Total
(en millions d'€, d'actions en Primes résultat de la société pas le capitaux
à l'exception du nombre d'actions) circulation Capital d'émission Réserves global mère contrôle propres
AU 31 MARS 2012 PUBLIÉ 294 533 680 2 062 622 3 226 (1 583) 4 327 107 4 434
Impacts IAS 19R (71) 52 (19) - (19)
AU 31 MARS 2012 RETRAITÉ 294 533 680 2 062 622 3 155 (1 531) 4 308 107 4 415
Variation des autres éléments
du résultat global (191) (191) (1) (192)
Résultat net de la période 802 802 16 818
Impacts IAS 19R (34) 36 2 2
Total du résultat global 768 (155) 613 15 628
Variation d'intérêts et autres 8 - - (54) - (54) (19) (73)
Dividendes distribués - - - (236) - (236) (10) (246)
Augmentation de capital 13 133 208 92 251 - - 343 - 343
Augmentation de capital dans
le cadre des plans de motivation
et de fidélisation sur le long terme 491 230 3 2 - - 5 - 5
Paiements fondés sur des
actions acquittés en instruments
de capitaux propres - - - 15 - 15 - 15
AU 31 MARS 2013 RETRAITÉ 308 158 126 2 157 875 3 648 (1 686) 4 994 93 5 087
Impacts IAS 19R - - - 105 (88) 17 - 17
AU 31 MARS 2013 PUBLIÉ 308 158 126 2 157 875 3 753 (1 774) 5 011 93 5 104
3
AU 31 MARS 2013 (1)
Exercice clos le
(en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013
Europe de l'Ouest 6 603 6 571
dont France 2 020 2 168
Europe de l'Est 2 178 1 953
Amérique du Nord 2 417 2 583
dont États-Unis 1 596 1 689
Amérique du Sud & Centrale 1 524 1 561
Asie/Pacifique 4 281 4 478
Moyen-Orient et Afrique 3 266 3 123
TOTAL GROUPE 20 269 20 269
Les actifs non-courants par pays d’origine sont définis comme les actifs non-courants tels que présentés au bilan à l’exception de ceux directement
associés à la dette financière, aux engagements de retraite et aux impôts différés actifs.
Au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014, le Groupe a investi l’amélioration de l’offre de produits du Secteur Transport (Urbalis
yy
€ 815 millions en recherche et développement afin de développer des fluence, nouveau Citadis, etc.) ;
nouvelles technologies et d’améliorer sa gamme de produits dans les le développement des turbines Haliade™ pour le marché de l’éolien
yy
pays à forte croissance. offshore et des turbines hydroliennes ;
Ces programmes de recherche et développement concernent, le développement des technologies liées aux équipements électriques
yy
principalement : de haute tension (HVDC – High Voltage Direct Current) et aux sous-
le développement des turbines à gaz et équipements associés ;
yy stations numériques dans les domaines du Super Grid et du Smart Grid.
3
Note 7 • AUTRES PRODUITS ET AUTRES CHARGES
Exercice clos le
(en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013 (1)
Plus-values sur cessions d'activités 27 6
Autres produits 27 6
Moins-values sur cessions d'activités (3) (50)
Charges de restructuration et coûts de rationalisation (220) (137)
Dépréciations (70) (37)
Autres (150) (56)
Autres charges (443) (280)
AUTRES PRODUITS (AUTRES CHARGES) (416) (274)
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
Les autres produits comprennent la plus-value de cession de l’activité Les coûts de rationalisation sont les coûts engagés par le Groupe dans
de production de moteurs à anneau, suite à la décision du Secteur le cadre du programme de compétitivité et de maîtrise des coûts, appelé
Renewable Power de recentrer son site de Bilbao sur des activités liées D2E (« Dedicated to Excellence »).
à la production d’hydroélectricité. Sur l’exercice clos le 31 mars 2014, les dépréciations non récurrentes
Les charges de restructuration sont liées à l’optimisation de la base d’actifs concernent principalement le Secteur Transport pour
industrielle du Groupe afin de s’adapter à une demande plus faible dans € 20 millions et le Secteur Renewable Power (activité éolienne) pour
les pays développés, essentiellement en Europe, et à la situation de € 46 millions.
surcapacité globale constatée dans certains segments de production. La ligne « Autres » dans les « Autres charges » s’expliquent principalement
par les coûts liés à des procédures judiciaires n’entrant pas dans le cours
normal des affaires (voir Note 30.2).
Le produit d’intérêts de € 18 millions provient de la rémunération des Les autres charges financières de € (50) millions incluent notamment des
positions de trésorerie du Groupe sur la période. honoraires et commissions d’engagement sur cautions, prêts syndiqués
et autres facilités de crédit pour € (26) millions (€ (19) millions pour
La charge d’intérêts de € (217) millions représente le coût de la dette
l’exercice clos le 31 mars 2013).
financière brute du Groupe.
La charge financière nette sur engagements de retraite et avantages
assimilés de € (69) millions représente la charge d’intérêt sur les
engagements, nette du produit d’intérêts sur les actifs de couverture
calculés en utilisant le même taux (voir Note 24.7).
Au 31 mars 2014, le taux effectif d’impôt s’établit à 23 % et inclut les effets la possibilité pour le Groupe d’utiliser ses reports déficitaires et de
yy
des récentes mesures fiscales en France (contribution exceptionnelle de reconnaître des impôts différés actifs ;
10,7 % et taxe sur les dividendes de 3,0 %). le résultat des contrôles fiscaux ;
yy
3
Les facteurs susceptibles de faire varier ce taux d’une année à l’autre les changements de réglementation locale.
yy
sont notamment :
la répartition par pays du résultat avant impôt ;
yy
Pour l’exercice clos le 31 mars 2014, la différence entre le taux normal d’imposition applicable en France et le taux d’impôt normal applicable dans les
juridictions étrangères provient principalement de la Suisse, du Royaume-Uni et de Chine.
3
9.4. Analyse des actifs et passifs d’impôt différé
Le montant net des actifs et passifs d’impôt différé représente l’effet net des différences temporaires entre la valeur comptable des actifs et passifs
retenus dans les états financiers et leur valeur fiscale. Le tableau suivant fournit l’analyse des actifs et passifs d’impôt différé :
Écarts de
Variation en Variation Variations conversion
Au 31 mars compte de en situation de et autres Au 31 mars
(en millions d'€) 2013 (1) résultat nette (2) périmètre variations 2014
Écart entre valeurs comptable et fiscale des
immobilisations corporelles et incorporelles (93) 92 - - 5 4
Provisions pour avantages au personnel 287 9 (54) - (2) 240
Autres provisions et charges à payer
non déductibles 516 25 - - (98) 443
Différence de méthode de reconnaissance
de la marge des contrats de construction (133) (29) - - 78 (84)
Pertes fiscales reportables 878 49 - - (27) 900
Autres (19) 17 4 - (34) (32)
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS ACTIFS/(PASSIFS) 1 436 163 (50) - (78) 1 471
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
(2) Principalement générée par les pertes et gains actuariels comptabilisés directement en situation nette (voir « État du résultat global consolidé »).
Écarts de
Variation en Variation Variations conversion
Au 31 mars compte de en situation de et autres Au 31 mars
(en millions d'€) 2012 (1) résultat nette (2) périmètre variations 2013 (1)
Écart entre valeurs comptable et fiscale des
immobilisations corporelles et incorporelles (150) 83 - 11 (37) (93)
Provisions pour avantages au personnel 252 (9) 47 - (3) 287
Autres provisions et charges à payer
non déductibles 500 53 - - (37) 516
Différence de méthode de reconnaissance
de la marge des contrats de construction (279) 48 - - 98 (133)
Pertes fiscales reportables 1 035 (106) - - (51) 878
Autres (52) 11 (2) (4) 28 (19)
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS ACTIFS/(PASSIFS) 1 306 80 45 7 (2) 1 436
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
(2) Principalement générée par les pertes et gains actuariels comptabilisés directement en situation nette (voir « État du résultat global consolidé »).
Sur la base d’une extrapolation du plan à trois ans et sur la base de Le montant des impôts différés actifs non comptabilisés s’élève à
la stratégie de recouvrabilité à long terme des reports déficitaires par € 1 113 millions au 31 mars 2014 (€ 1 255 millions au 31 mars 2013).
pays, le Groupe considère comme probable le recouvrement du solde net La majeure partie de ces impôts différés actifs non comptabilisés a
d’impôts différés au 31 mars 2014, soit € 1 471 millions. pour origine des déficits fiscaux (€ 975 millions au 31 mars 2014 et
€ 1 052 millions au 31 mars 2013), dont € 631 millions indéfiniment
reportables au 31 mars 2014 (€ 491 millions au 31 mars 2013).
10.1. Résultat
Exercice clos le
(en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013 (1)
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère 556 768
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère utilisé pour le calcul
du résultat de base et du résultat dilué par action 556 768
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
3
Résultat dilué 1,78 2,52
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
Les mouvements intervenus sur l’exercice sont relatifs à : l’acquisition de la société brésilienne Reason Tecnologia SA,
yy
spécialisée dans les systèmes de mesure et les produits pour réseaux
l’acquisition de Tidal Generation Limited, spécialisée dans les turbines
yy
d’automatisation des postes destinés aux opérateurs de transport et
hydroliennes marémotrices, et à la cession de l’activité de production
de distribution d’électricité, dans le Secteur Grid.
de moteurs à anneau, dans le Secteur Renewable Power ;
3
Les écarts de conversion et autres variations comprennent principalement le reclassement en actifs destinés à la vente relatif à la cession prévue de
l’activité de fabrication d’équipements auxiliaires vapeur (voir Note 28).
Acquisitions et Écarts de
ajustements sur les écarts conversion et
(en millions d'€) Au 31 mars 2012 d'acquisition préliminaires Cessions autres variations Au 31 mars 2013
Thermal Power 3 208 - (3) 16 3 221
Renewable Power 489 - - - 489
Transport 661 29 - 1 691
Grid 1 125 9 - 1 1 135
ÉCARTS D'ACQUISITION 5 483 38 (3) 18 5 536
dont :
Valeur brute 5 483 38 (3) 18 5 536
Dépréciation - - - - -
Les principales hypothèses retenues pour déterminer la valeur recouvrable des écarts d’acquisition sont les suivantes :
Thermal Renewable
Power Power Transport Grid
Valeur nette des écarts d'acquisition au 31 mars 2014 (en millions d'€) 2 904 532 686 1 159
Valeur retenue comme représentative de la valeur recouvrable valeur d'utilité valeur d'utilité valeur d'utilité valeur d'utilité
Nombre d'années pour lesquelles des prévisions
de flux de trésorerie sont disponibles 3 ans 3 ans 3 ans 3 ans
Période d'extrapolation des prévisions de flux de trésorerie 2 ans 2 ans 2 ans 2 ans
Taux de croissance à long terme au 31 mars 2014 2,0 % 2,0 % 1,5 % 2,0 %
Taux de croissance à long terme au 31 mars 2013 2,0 % 2,0 % 1,5 % 2,0 %
Taux d'actualisation après impôt au 31 mars 2014 (*) 8,4 % 8,6 % 8,5 % 8,5 %
Taux d'actualisation après impôt au 31 mars 2013 (*) 9,0 % 9,0 % 9,0 % 9,0 %
(*) L’application de taux d’actualisation avant impôt à des flux de trésorerie avant impôt conduit à une valorisation identique des unités génératrices de trésorerie.
La sensibilité des valeurs d’utilité aux principales hypothèses peut être présentée de la manière suivante :
(en millions d'€) Thermal Power Renewable Power Transport Grid
- 25 bp + 25 bp - 25 bp + 25 bp - 25 bp + 25 bp - 25 bp + 25 bp
Marge opérationnelle (valeur terminale) (189) 189 (56) 56 (153) 153 (79) 79
- 25 bp + 25 bp - 25 bp + 25 bp - 25 bp + 25 bp - 25 bp + 25 bp
Taux d'actualisation après impôt 345 (319) 70 (65) 144 (134) 101 (93)
- 10 bp + 10 bp - 10 bp + 10 bp - 10 bp + 10 bp - 10 bp + 10 bp
Taux de croissance à long terme (122) 125 (22) 23 (44) 45 (31) 32
Au 31 mars 2014, les valeurs recouvrables des quatre Secteurs étaient supérieures à leur valeur comptable et les tests de sensibilité des valeurs d’utilité
aux principales hypothèses confortent l’opinion du Groupe selon laquelle les écarts d’acquisition n’ont pas subi de perte de valeur.
Acquisitions/ Écarts de
Les dépréciations des coûts de développement capitalisés comprennent la dépréciation des technologies des Secteurs Transport et Renewable Power
au 31 mars 2014.
La technologie et les contrats de licence reconnus lors de l’affectation du prix d’acquisition d’ABB ALSTOM POWER en 1999 et 2000 et lors de
l’affectation du prix d’acquisition des activités Grid en 2010 constituent l’essentiel du montant brut présenté en technologie acquise.
3
Note 12 • IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Acquisitions/ Écarts de
Au 31 mars Amortissements/ Variations conversion et Au 31 mars
(en millions d'€) 2013 Dépréciations Cessions de périmètre autres variations (*) 2014
Terrains 196 5 (4) - (10) 187
Bâtiments 1 923 157 (47) - (64) 1 969
Matériel et outillage 2 951 210 (87) (6) (91) 2 977
Constructions en cours 392 110 (4) - (129) 369
Petit outillage, matériel,
mobilier de bureau 496 28 (27) 1 (14) 484
Valeur brute 5 958 510 (169) (5) (308) 5 986
Terrains (10) (1) - - - (11)
Bâtiments (736) (86) 37 - 42 (743)
Matériel et outillage (1 852) (173) 79 4 92 (1 850)
Constructions en cours - (1) - - 1 -
Petit outillage, matériel,
mobilier de bureau (336) (46) 24 (1) 9 (350)
Amortissements/Dépréciations (2 934) (307) 140 3 144 (2 954)
Terrains 186 4 (4) - (10) 176
Bâtiments 1 187 71 (10) - (22) 1 226
Matériel et outillage 1 099 37 (8) (2) 1 1 127
Constructions en cours 392 109 (4) - (128) 369
Petit outillage, matériel,
mobilier de bureau 160 (18) (3) - (5) 134
VALEUR NETTE 3 024 203 (29) (2) (164) 3 032
(*) € (164) millions dont écarts de conversion à hauteur de € (149) millions.
Acquisitions/ Écarts de
Au 31 mars Amortissements/ Variations conversion et Au 31 mars
(en millions d'€) 2012 Dépréciations Cessions de périmètre autres variations 2013
Terrains 195 4 (7) - 4 196
Bâtiments 1 760 61 (24) 63 63 1 923
Matériel et outillage 2 842 155 (155) 5 104 2 951
Constructions en cours 334 188 (4) - (126) 392
Petit outillage, matériel,
mobilier de bureau 584 42 (56) (1) (73) 496
Valeur brute 5 715 450 (246) 67 (28) 5 958
Terrains (9) - (1) - - (10)
Bâtiments (673) (77) 18 3 (7) (736)
Matériel et outillage (1 798) (179) 126 4 (5) (1 852)
Constructions en cours - - - - - -
Petit outillage, matériel,
mobilier de bureau (383) (44) 48 1 42 (336)
Amortissements/Dépréciations (2 863) (300) 191 8 30 (2 934)
Terrains 186 4 (8) - 4 186
Bâtiments 1 087 (16) (6) 66 56 1 187
Matériel et outillage 1 044 (24) (29) 9 99 1 099
Constructions en cours 334 188 (4) - (126) 392
Petit outillage, matériel,
mobilier de bureau 201 (2) (8) - (31) 160
VALEUR NETTE 2 852 150 (55) 75 2 3 024
La valeur nette des immobilisations corporelles en location financement, incluse dans les données ci-dessus, se décompose comme suit :
(en millions d'€) Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013
Terrains 13 13
Bâtiments 50 63
Matériel et outillage 1 1
Petit outillage, matériel, mobilier de bureau 18 13
VALEUR NETTE DES IMMOBILISATIONS EN LOCATION-FINANCEMENT 82 90
Les engagements d’achat d’immobilisations corporelles s’élèvent à € 95 millions au 31 mars 2014. Ils ont trait notamment à la construction d’une
usine en Inde et d’une usine à Saint-Nazaire destinée à l’activité éolienne.
The Breakers Investment B.V. est la participation dans les sociétés mises en équivalence la plus significative. Ses états financiers résumés sont les
suivants :
Date de Total des actifs à Total des passifs à Total chiffre Total
(en millions d'€) clôture la date de clôture la date de clôture d'affaires résultat net
The Breakers Investment B.V.
(Transmashholding) (*) 31 décembre 2013 2 350 1 061 3 465 336
(*) Les états financiers consolidés de The Breakers Investment B.V. ont été établis conformément au référentiel IFRS et convertis en euros aux taux utilisés par Alstom
au 31 mars 2014.
Variation de la période
Exercice clos le
(en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013
Solde d'ouverture 597 377
Quote-part des résultats nets des sociétés mises en équivalence 52 47
Dépréciation (1) (23) -
Quote-part des résultats nets des sociétés mises en équivalence 29 47
Dividendes (36) (29)
Acquisitions 15 80
Transferts consécutifs à un changement de méthode de consolidation (2) (100) 118
Écarts de conversion et autres variations (45) 4
SOLDE DE CLÔTURE 460 597
(1) Les dépréciations concernent SEC Alstom Shanghaï Lingang (Secteur Grid) pour € (13) millions et AWS Ocean Energy Limited (Secteur Renewable Power) pour
€ (9) millions, cédées au cours de l’exercice.
(2) Dont la participation dans BrightSource Energy qui est comptabilisée en titres non consolidés au 31 mars 2014, au regard de l’influence limitée exercée et des
informations financières disponibles.
3
13.2. Titres non consolidés
Informations financières sur les titres non consolidés
Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013 Au 31 mars 2014
Dépréciation/
Variation de la
(en millions d'€) Valeur brute juste valeur Net Net % d'intérêt
Tidal Generation Ltd (1) - - - 50 100,0 %
BrightSource Energy (2) 106 (23) 83 - 26,1 %
SEC Alstom (Shanghai Baoshan)
Transformers Co., Ltd 20 - 20 - 50,0 %
Autres (3) 65 (8) 57 51
TOTAL 191 (31) 160 101
(1) Alstom a terminé l’acquisition de Tidal Generation Limited qui est maintenant consolidée en intégration globale.
(2) Pourcentage d’intérêt : 21,05 % en intégrant les actions dilutives.
(3) Aucun autre investissement n’a une valeur nette supérieure à € 15 millions.
Variation de la période
Exercice clos le
(en millions d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013
Solde d'ouverture 101 154
Variations de juste valeur (1) (15) (1)
Acquisitions 7 62
Transferts consécutifs à un changement de méthode de consolidation (2) 73 (114)
Écarts de conversion et autres variations (6) -
SOLDE DE CLÔTURE 160 101
(1) Variation comptabilisée directement en capitaux propres (en autres éléments du résultat global) en gains/(pertes) sur actifs financiers disponibles à la vente.
(2) Dont la participation dans BrightSource Energy qui est comptabilisée en titres non consolidés au 31 mars 2014, au regard de l’influence limitée exercée et des
informations financières disponibles.
La variation nette de dépréciation des stocks et en-cours comptabilisée au compte de résultat correspond à un produit de € 26 millions pour l’exercice
clos le 31 mars 2014 (produit de € 9 millions pour l’exercice clos le 31 mars 2013).
Les provisions pour dépréciation sont évaluées au cas par cas en prenant soumis à l’apurement des réserves soulevées lors de l’inspection des
en considération le risque de non-recouvrement. En raison de la nature travaux. De telles créances demeurent entièrement recouvrables ; les
des activités exercées par le Groupe, les créances restant impayées coûts à supporter au titre de la levée des réserves sont inclus dans la
au-delà de la date d’échéance contractuelle représentent souvent détermination de la marge à terminaison des contrats considérés.
des montants confirmés par les clients, mais dont le règlement est
3
Note 18 • AUTRES ACTIFS OPÉRATIONNELS COURANTS
(en millions d'€) Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013
Avances à la commande versées aux fournisseurs 525 735
Impôt sur les sociétés 216 184
Autres taxes 866 842
Charges constatées d'avance 238 236
Autres créances 392 408
Instruments dérivés liés aux activités opérationnelles 419 333
Réévaluation des engagements fermes en devises faisant l'objet d'une couverture 547 590
AUTRES ACTIFS OPÉRATIONNELS COURANTS 3 203 3 328
3
Note 22 • PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS
Plans décidés par l'assemblée générale Plans décidés par l’assemblée générale
du 9 juillet 2004 du 26 juin 2007
Plan n° 7 Plan n° 8 Plan n° 9 Plan n° 10 Plan n° 10 Plan n° 11 Plan n° 11
options de options de options de options de actions options de actions
souscription souscription souscription souscription de souscription de
d'actions d'actions d'actions d'actions performance d'actions performance
Date d'octroi 17/09/2004 27/09/2005 28/09/2006 25/09/2007 25/09/2007 23/09/2008 23/09/2008
Période d'exercice 17/09/2007 27/09/2008 28/09/2009 25/09/2010 23/09/2011
16/09/2014 26/09/2015 27/09/2016 24/09/2017 N/A 22/09/2018 N/A
Nombre de bénéficiaires 1 007 1 030 1 053 1 196 1 289 411 1 431
Nombre initial ajusté d'options attribuées/
d'actions de performance attribuables (1) 5 566 000 2 803 000 3 367 500 1 697 200 252 000 754 300 445 655
Nombre ajusté d'options exercées/d'actions
de performance attribuées depuis l'origine 4 790 121 1 874 171 526 967 1 000 220 320 - -
Nombre ajusté d'options/d'actions
de performance annulées depuis l'origine 417 200 266 800 396 250 236 800 31 680 754 300 445 655
Nombre ajusté d'options/d'actions de
performance restant à lever au 31 mars 2014 358 679 662 029 2 444 283 1 459 400 - - -
y.c. options/actions de performance attribuées
aux membres actuels du Comité exécutif - - 325 000 171 100 - - -
Prix d'exercice ajusté (2) (en €) 8,60 17,88 37,33 67,50 N/A 66,47 N/A
Juste valeur des options/actions
de performance à la date d'octroi (en €) 7,30 10,30 12,90 29,24 129,20 16,71 63,54
(1) Le nombre d’options et d’actions de performance et le prix d’exercice des options ont été ajustés en fonction des transactions qui ont impactées le nombre d’actions
après les dates d’octroi.
(2) Prix d’exercice correspondant au cours moyen d’ouverture de l’action constaté pendant les vingt séances de Bourse précédant la date d’octroi des options par le
Conseil d’administration (sans décote, ni surcote).
Au 31 mars 2014, toutes les conditions d’exercice des options attribuées Les plans de motivation et de fidélisation sur le long terme mis en
par les plans 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 13 ont été réalisées. Pour les plans 7, place depuis 2007 combinent l’allocation d’options de souscription et
8, 9 et 10, la fin de la période d’exercice de ces options se situe sept ans l’attribution d’actions de performance.
après la fin de la période d’acquisition de chaque plan. Pour les plans L’attribution de ces droits est subordonnée aux conditions de performance
12, 13, 14, 15 et 16, cette fin de période se situe cinq ans après la fin de décrites ci-après.
la période d’acquisition.
Compte tenu des conditions de performance atteintes pour les exercices clos le 31 mars 2011, le 31 mars 2012 et le 31 mars 2013, 80 % des options
et des actions de performance ont été attribuées et 20 % ont été annulées.
3
871 350 522 220 1 235 120 740 860 1 369 180 804 040 1 312 690 781 540 671 700 1 000 700
556 270 339 788 367 808 223 658 418 428 228 308 181 993 103 948 10 000 23 800
11,26 48,11 7,59 31,35 3,14 19,77 5,80 26,70 3,84 22,62
3
Plan LTI 14 en date du 4 octobre 2011
Le nombre total d’options exerçables et d’actions de performance à attribuer sera fonction du niveau de la marge opérationnelle du Groupe pour les
exercices clos le 31 mars 2012, le 31 mars 2013 et le 31 mars 2014 :
% d'options exerçables et d'actions de performance à attribuer
Exercice clos le Exercice clos le Exercice clos le
31 mars 2012 31 mars 2013 31 mars 2014
Marge opérationnelle supérieure ou égale à 7,5 % 40 % 40 % 20 %
Marge opérationnelle supérieure ou égale à 7 % mais inférieure à 7,5 % 30 % 30 % 10 %
Marge opérationnelle supérieure ou égale à 6,5 % mais inférieure à 7 % 10 % 10 % 0 %
Marge opérationnelle inférieure à 6,5 % 0 % 0 % 0 %
Compte tenu des conditions de performance atteintes pour les exercices clos le 31 mars 2012, le 31 mars 2013 et le 31 mars 2014, 70 % des options
et des actions de performance ont été attribuées, 20 % ont été annulées et 10 % seraient annulées à l’issue du Conseil d’administration du 6 mai 2014.
Compte tenu des conditions de performance atteintes pour les exercices clos le 31 mars 2013 et le 31 mars 2014, 30 % des options et des actions de
performance ont été attribuées, 10 % ont été annulées et 40 % seraient annulées à l’issue du Conseil d’administration du 6 mai 2014.
Évolution
Prix moyen pondéré
Nombre d'exercice par action Nombre d'actions
d'options (en €) de performance
En-cours au 31 mars 2012 8 727 837 37,42 1 920 930
Attribuées 1 312 690 27,70 781 540
Exercées (411 504) 12,95 (79 648)
Annulées (885 445) 42,32 (497 975)
En-cours au 31 mars 2013 8 743 578 36,58 2 124 847
Attribuées 671 700 26,94 1 000 700
Exercées (122 912) 11,61 (340 344)
Annulées (442 434) 29,58 (279 007)
EN-COURS AU 31 MARS 2014 8 849 932 36,49 2 506 196
dont exerçables 6 106 783 N/A
Valorisation
Plan n° 11 Plan n° 11 Plan n° 12 Plan n° 12 Plan n° 13 Plan n° 13 Plan n° 14 Plan n° 14 Plan n° 15 Plan n° 15 Plan n° 16 Plan n° 16
options de actions options de actions options de actions options de actions options de actions options de actions
souscription de souscription de souscription de souscription de souscription de souscription de
d'actions performance d'actions performance d'actions performance d'actions performance d'actions performance d'actions performance 3
Date d'octroi 23/09/2008 23/09/2008 21/09/2009 21/09/2009 13/12/2010 13/12/2010 04/10/2011 04/10/2011 10/12/2012 10/12/2012 01/10/2013 01/10/2013
Durée de vie
de l'opération
(nombre d'années) 3,5 2,5 ou 4,0 3,5 2,5 ou 4,0 3,5 2,5 ou 4,0 4,0 2,5 ou 4,0 4,0 2,5 ou 4,0 3,0 4,0
Fin de la période 22/09/2011 31/05/2011 20/09/2012 31/05/2012 12/12/2013 31/05/2013 03/10/2014 31/05/2014 09/12/2015 31/05/2015 30/09/2016 30/09/2017
d'acquisition ou ou ou ou ou
des droits 22/09/2012 20/09/2013 12/12/2014 03/10/2015 09/12/2016
Prix d'exercice ajusté (*)
(en €) 66,47 N/A 49,98 N/A 33,14 N/A 26,39 N/A 27,70 N/A 26,94 N/A
Cours de l'action à la
date d'octroi (en €) 65,10 65,10 50,35 50,35 35,40 35,40 23,82 23,82 29,77 29,77 26,33 26,33
Volatilité 30 % N/A 30 % N/A 31 % N/A 31 % N/A 30 % N/A 28 % N/A
Taux d'intérêt 4,2 % ou 1,6 % ou 1,4 % ou 1,1 % ou 0,2 % ou
sans risque 4,1 % 4,4 % 2,0 % 2,3 % 1,8 % 2,0 % 1,5 % 1,5 % 0,5 % 0,5 % 0,9 % 0,9 %
Dividendes par action
(en %) 1,3 % 1,3 % 1,3 % 1,3 % 3,1 % 3,1 % 5,0 % 5,0 % 3,4 % 3,4 % 3,8 % 3,8 %
(*) Prix d’exercice correspondant au cours moyen d’ouverture de l’action constaté pendant les vingt séances de Bourse précédant la date d’octroi des options par le
Conseil d’administration (sans décote, ni surcote).
Le modèle de valorisation retenu est un modèle mathématique de type binomial pour le plan 11 et un modèle de Black & Scholes pour les plans 12, 13,
14, 15 et 16, pour lequel est anticipé un exercice des options réparti linéairement sur la période d’exercice. La volatilité retenue est le taux moyen de
volatilité observé pour les sociétés comparables du CAC 40 à la date d’octroi.
Le Groupe a comptabilisé une charge de € 11 millions pour l’exercice clos le 31 mars 2014 et € 15 millions pour l’exercice clos le 31 mars 2013.
3
22.2. Droits à plus-value (Stock Appreciation Rights « SARs »)
Caractéristiques principales
SARs n° 7 SARs n° 8 SARs notionnels (1) SARs n° 9 SARs n° 10
Date d'octroi 01/12/2004 18/11/2005 16/12/2005 28/09/2006 25/09/2007
Date d'acquisition des droits 17/09/2007 27/09/2008 27/09/2008 28/09/2009 25/09/2010
Date d'expiration 16/09/2014 18/11/2015 26/09/2015 28/09/2016 24/09/2017
Nombre de bénéficiaires 114 120 120 134 134
Nombre initial ajusté des droits à plus-value accordés (2) 478 000 234 000 232 000 341 250 59 700
Nombre de droits à plus-value exercés depuis l'origine 408 948 138 150 195 000 172 500 5 600
Nombre des droits à plus-value annulés depuis l'origine 69 052 43 100 37 000 53 125 4 200
Nombre de droits à plus-value restant à lever
au 31 mars 2014 - 52 750 - 115 625 49 900
Prix d'exercice ajusté (3) (en €) 8,60 22,45 17,88 36,05 73,42
(1) Les droits à plus-value du plan notionnel sont plafonnés à € 22,45 et ont été octroyés au cours de € 17,88.
(2) Les droits à plus-value ont été ajustés en fonction des transactions qui ont impacté le nombre d’actions après les dates d’attribution.
(3) Prix d’exercice correspondant au cours moyen d’ouverture de l’action constaté pendant les vingt séances de Bourse précédant la date d’octroi des options par le
Conseil d’administration (sans décote, ni surcote).
Variations
Prix moyen pondéré
Nombre de SARs d'exercice par action (en €)
En-cours au 31 mars 2012 228 635 40,52
Attribués - -
Exercés (5 860) 16,82
Annulés - -
En-cours au 31 mars 2013 222 775 41,04
Attribués - -
Exercés (4 500) 28,11
Annulés - -
EN-COURS AU 31 MARS 2014 218 275 41,31
dont exerçables 218 275
Valorisation
SARs n° 7 SARs n° 8 SARs notionnels (1) SARs n° 9 SARs n° 10
Date d'octroi 01/12/2004 18/11/2005 16/12/2005 28/09/2006 25/09/2007
Durée de vie de l'opération (nombre d'années) 4 4 4 4 4
Fin de la période d'acquisition des droits 17/09/2007 27/09/2008 27/09/2008 28/09/2009 24/09/2010
Prix d'exercice ajusté (2) (en €) 8,60 22,45 17,88 36,05 73,42
Cours de l'action au 31 mars 2014 (en €) 19,82 19,82 19,82 19,82 19,82
Cours de l'action au 31 mars 2013 (en €) 31,75 31,75 31,75 31,75 31,75
Volatilité 16,84 % 16,84 % 16,84 % 16,84 % 16,84 %
Taux d'intérêt sans risque 0,55 % 0,55 % 0,55 % 0,55 % 0,55 %
Dividendes par action (en %) 5,0 % 5,0 % 5,0 % 5,0 % 5,0 %
(1) Les droits à plus-value du plan notionnel ont été octroyés au cours de € 17,88 et sont plafonnés à € 22,45.
(2) Le nombre de SARs et leurs prix d’exercice ont été ajustés en fonction des transactions qui ont impacté le nombre d’actions après les dates d’octroi.
Les droits à plus-value sont valorisés, à la date d’attribution, en utilisant un modèle de Black & Scholes en prenant en compte les termes et modalités
de ces instruments à cette date. Jusqu’au paiement des droits à plus-value, la dette est revalorisée à chaque clôture. Les changements de juste valeur
de cette dette sont comptabilisés au compte de résultat.
Le Groupe a comptabilisé un produit de € 1 million pour l’exercice clos le 31 mars 2014 et un produit nul pour l’exercice clos le 31 mars 2013.
Note 23 • PROVISIONS
Passifs des Écart de
Au 31 mars sociétés conversion et Au 31 mars
(en millions d'€) 2013 Dotations Reprises Utilisations acquises autres variations 2014
Garanties 767 286 (179) (216) - 5 663
Litiges, réclamations et autres 542 237 (132) (112) - (7) 528
Provisions courantes 1 309 523 (311) (328) - (2) 1 191
Litiges et risques fiscaux 180 53 (33) (5) - 6 201
Restructurations 182 88 (25) (81) - (2) 162
Autres provisions non courantes 318 174 (64) (63) - (18) 347
Provisions non courantes 680 315 (122) (149) - (14) 710
TOTAL DES PROVISIONS 1 989 838 (433) (477) - (16) 1 901
3
Garanties 759 416 (206) (207) (1) 6 767
Litiges, réclamations et autres 655 337 (287) (159) (2) (2) 542
Provisions courantes 1 414 753 (493) (366) (3) 4 1 309
Litiges et risques fiscaux 155 68 (42) (4) 5 (2) 180
Restructurations 231 64 (24) (86) - (3) 182
Autres provisions non courantes 418 161 (234) (30) - 3 318
Provisions non courantes 804 293 (300) (120) 5 (2) 680
TOTAL DES PROVISIONS 2 218 1 046 (793) (486) 2 2 1 989
Les provisions pour garantie sont relatives aux coûts estimés restant procédures légales à sa disposition pour prévenir tout dénouement
à encourir sur la durée résiduelle de garantie contractuelle des défavorable et qu’il a constitué toutes les provisions nécessaires pour
contrats terminés. Les provisions pour litiges, réclamations et autres faire face aux décaissements jugés probables sur les procédures estimées
correspondent aux risques opérationnels non directement rattachés aux défavorables.
contrats en cours d’exécution. Les provisions de restructuration sont liées à l’optimisation de la base
Concernant les litiges fiscaux, les déclarations fiscales des entités du industrielle du Groupe afin de s’adapter à une demande plus faible
Groupe sont soumises au contrôle des autorités fiscales dans la plupart dans les pays développés principalement en Europe et à la situation de
des juridictions dans lesquelles le Groupe réalise des opérations. surcapacité globale constatée dans certains segments de production.
Les redressements qui peuvent être notifiés à l’issue de ces contrôles Les autres provisions non courantes couvrent des risques sur garanties
peuvent ensuite faire l’objet de transactions avec les autorités concernées données relatives à des cessions, des litiges avec des salariés, des
ou d’appels auprès des tribunaux compétents. Le Groupe considère qu’il désaccords commerciaux et des obligations d’ordre environnemental.
dispose de solides moyens de défense, qu’il met en œuvre toutes les
3
Note 24 • ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILÉS
En complément des régimes obligatoires de Sécurité sociale, le Groupe En Suisse, les régimes de retraite permettent aux membres d’accumuler
a mis en place des régimes d’avantages du personnel. Les régimes à un capital sur un compte individuel crédité d’intérêts au cours de leur
prestations définies s’élèvent à € 5 975 millions au 31 mars 2014 (voir carrière. Lors du départ à la retraite, ce compte est converti en prestations
Note 24.2) et s’analysent comme suit : payées, en rente ou en capital. Ces régimes incluent également des
prestations en cas de décès ou d’invalidité. Le plan principal, qui
des plans de retraite (€ 5 552 millions) ;
yy
représente 85 % des engagements de retraite à prestations définies
d’autres avantages postérieurs à l’emploi (€ 349 millions), comprenant
yy du pays, a été modifié au cours de l’exercice clos au 31 mars 2014.
des plans d’indemnités de fin de carrière en France ainsi que des plans Les principaux changements sont les suivants :
de couverture des frais médicaux principalement aux États-Unis ;
les taux de conversion, qui devaient décroître régulièrement jusqu’en
yy
des régimes d’avantages à long terme (€ 74 millions), qui
yy
2018, vont continuer à diminuer pour 2019. Le taux de conversion
correspondent principalement aux médailles du travail en France et
pour 2019 a été fixé à 5,85 % ;
en Allemagne.
les cotisations seront augmentées de 1 % : augmentation répartie à
yy
24.1. Description des régimes de retraite parts égales entre le salarié et l’employeur, à compter du 1er juillet
2014. Dans le même temps, la contribution aux risques de l’employeur
Les avantages sont octroyés aux salariés au travers des régimes à va diminuer de 0,5 %.
cotisations définies ou de régimes à prestations définies. Dans le
En Allemagne, les différents régimes couvrent les retraites et les risques
cadre des régimes à cotisations définies, le Groupe n’a pas d’autres
de décès et d’invalidité. Dans le passé, les droits à la retraite accumulés
obligations que le paiement de ses cotisations. Les cotisations versées
étaient liquidés en rente. Afin de réduire les risques liés aux régimes
sont comptabilisées dans le résultat de l’exercice.
à prestations définies, ces plans ont été profondément modifiés pour
Les engagements de retraites et avantages assimilés se situent l’acquisition des droits futurs en 2003 pour les salariés du Secteur Grid,
principalement au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne, et aux en 2009 pour les salariés des Secteurs Thermal Power et Renewable
États-Unis. Power et en 2010 pour les salariés du Secteur Transport. Ces plans sont
Les caractéristiques spécifiques des plans de retraite (formules de toujours comptabilisés comme des régimes à prestations définies sous
prestations, politique d’investissement dans les fonds et actifs détenus) IAS 19R, mais présentent des risques bien moindres pour le Groupe.
varient en fonction des lois, des réglementations et des conventions Les cotisations des salariés sont versées sur des plans de retraite à
applicables de chaque pays d’implantation du Groupe. cotisations définies.
Au Royaume-Uni, trois plans de retraite à prestations définies couvrent Aux États-Unis, Alstom finance cinq plans de retraite qualifiés à
différentes populations. Le plan principal, qui représente 90 % des prestations définies et deux plans de couverture des frais médicaux
engagements de retraite à prestations définies du pays, assure le postérieurs à l’emploi. Deux des régimes à prestations définies, soit un
versement d’une rente calculée sur la moyenne des derniers salaires plan dit cash balance et un plan fondé sur le salaire moyen de fin de
et indexée à l’inflation, ainsi que des prestations en cas de décès ou carrière, qui représentent 63 % des engagements à prestations définies
d’invalidité permanente du salarié. Ce plan a été fermé aux nouveaux du pays, ont été fermés à l’ensemble des salariés en 2010. Les salariés
entrants à compter de 2006. ont désormais accès à un plan de retraite à cotisations définies de type
401(k). Les plans de couverture des frais médicaux postérieurs à l’emploi
Conformément à la réglementation britannique, l’employeur et le
ont été fermés en 2002 et 2003 aux nouveaux entrants, à l’exception
Trustee Board établissent tous les trois ans une évaluation actuarielle
d’un petit nombre de salariés syndiqués.
du plan, et signent un accord de refinancement en cas de déficit. L’accord
actuellement en vigueur est celui de l’évaluation d’avril 2012 selon lequel Dans certains pays, ces engagements sont couverts pour tout ou partie
le Groupe a payé £ 35 millions de contributions de refinancement au par des contrats souscrits auprès de compagnies d’assurances ou de
cours de l’exercice clos le 31 mars 2014. Le Groupe paiera £ 36 millions fonds de pension. Dans ce cas, les engagements et les actifs sont évalués
au cours de l’exercice clos le 31 mars 2015, et la prochaine évaluation de manière indépendante.
actuarielle permettra d’établir la situation du fonds en avril 2015. La valeur de marché des fonds vient en déduction du montant de
Les deux autres plans assurent également le versement d’une l’engagement évalué selon la méthode des unités de crédit projetées,
rente de retraite indexée et ont été fermés aux nouveaux entrants le pour la détermination du déficit provisionné, ou des excédents des actifs
1er juillet 2013. de couverture reconnus à l’actif sous réserve de conditions particulières.
3
24.3. Évolution des actifs de couverture
Comme précisé dans la Note 24.1, dans le cadre des régimes à prestations définies, des fonds de pension ont été progressivement constitués par le
versement de cotisations par l’employeur et les salariés, principalement au Royaume-Uni, en Suisse, aux États-Unis et en Allemagne.
(en millions d'€) Au 31 mars 2014 Royaume-Uni Suisse Zone euro Autres (1)
Juste valeur des actifs de couverture
en début d'exercice 4 382 2 038 1 454 329 561
Produit d'intérêts 153 90 33 11 19
(Pertes)/gains actuariels dus à l'expérience sur actifs 73 13 31 13 16
Cotisations versées par le Groupe 136 56 56 1 23
Cotisations des employés 39 3 35 - 1
Liquidations - - - - -
Prestations versées (253) (119) (54) (30) (50)
Écarts de change (8) 44 1 - (53)
JUSTE VALEUR DES ACTIFS DE COUVERTURE
EN FIN D'EXERCICE 4 522 2 125 1 556 324 517
(1) Incluant principalement les États-Unis.
(en millions d'€) Au 31 mars 2013 (2) Royaume-Uni Suisse Zone euro Autres (1)
Juste valeur des actifs de couverture
en début d'exercice 4 097 1 921 1 324 314 538
Produit d'intérêts 170 96 33 14 27
(Pertes)/gains actuariels dus à l'expérience sur actifs 256 127 89 23 17
Cotisations versées par le Groupe 127 37 54 5 31
Cotisations des employés 38 3 34 - 1
Liquidations (13) - - - (13)
Prestations versées (260) (115) (62) (27) (56)
Écarts de change (33) (31) (18) - 16
JUSTE VALEUR DES ACTIFS DE COUVERTURE
EN FIN D'EXERCICE 4 382 2 038 1 454 329 561
(1) Incluant principalement les États-Unis.
(2) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
L’actif de € 22 millions reconnu au bilan, principalement au titre d’un fonds de pension au Royaume-Uni, est justifié par la capacité du Groupe à en
obtenir le remboursement, conformément à l’interprétation IFRIC 14.
(en millions d'€) Au 31 mars 2013 % Royaume-Uni Suisse Zone euro Autres (1)
Actions 1 501 34 % 36 % 35 % 32 % 38 %
Obligations 2 384 55 % 55 % 49 % 67 % 57 %
Actifs immobiliers 405 9 % 8 % 15 % - 1 %
Autres 92 2 % 1 % 1 % 1 % 4 %
TOTAL 4 382 100 % 100 % 100 % 100 % 100 %
(1) Incluant principalement les États-Unis.
Il existe un marché actif pour l’ensemble des actifs de couverture à 24.6. Hypothèses (taux moyens pondérés)
l’exception des actifs immobiliers.
Une évaluation actuarielle des engagements a été réalisée pour les
Les actifs de chaque fonds sont gérés par un comité d’investissement clôtures au 31 mars 2014 et au 31 mars 2013. Ces évaluations prennent
dédié, conformément aux dispositions statutaires et réglementaires en compte :
locales.
des hypothèses de taux de rotation de personnel, de mortalité et
yy
Le Groupe est représenté dans ces comités, et y promeut des stratégies d’évolution des salaires ;
d’investissement simples et diversifiées. L’objectif est de limiter les risques
des hypothèses de départ à la retraite variant entre 60 et 65 ans selon
yy
d’investissement à ceux nécessaires à la couverture des engagements
les pays et législations applicables ;
(gestion actif-passif). Il en résulte une allocation stratégique qui privilégie
les actifs liquides, et notamment les obligations longues. des taux d’actualisation permettant de déterminer la valeur actuelle
yy
des engagements.
Au 31 mars 2014, les fonds ne détiennent pas de titres émis par le
Groupe. 3
Les hypothèses actuarielles utilisées sont déterminées par pays et par plan.
(en %) Au 31 mars 2014 Royaume-Uni Suisse Zone euro Autres (1)
Taux d'actualisation 3,73 4,60 2,25 3,24 4,59
Taux d'augmentation des salaires 2,91 3,80 1,49 2,70 3,45
(1) Incluant principalement les États-Unis.
(en %) Au 31 mars 2013 (2) Royaume-Uni Suisse Zone euro Autres (1)
Taux d'actualisation 3,61 4,50 2,25 3,23 4,06
Taux d'augmentation des salaires 2,88 3,80 1,44 2,63 3,06
(1) Incluant principalement les États-Unis.
(2) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
Au 31 mars 2014, les durations moyennes des engagements sont les suivantes :
(en années) Au 31 mars 2014 Royaume-Uni Suisse Zone euro Autres (1)
Duration moyenne pondérée 14 16 15 12 10
(1) Incluant principalement les États-Unis.
3
Analyse de sensibilité
Une hausse ou une baisse de 25 points de base des principales hypothèses auraient les impacts suivants sur les engagements de retraite et avantages
assimilés :
(en millions d'€) Au 31 mars 2014
Impact d'une hausse ou d'une baisse de 25 points de base sur le taux d'actualisation (195,8)/+ 206,5
Impact d'une hausse ou d'une baisse de 25 points de base sur le taux d'augmentation des salaires + 19,9/(20,0)
Exercice clos le
(en millions d'€) 31 mars 2013 (1) Royaume-Uni Suisse Zone euro Autres (2)
Coût des services rendus (81) (12) (38) (17) (14)
Régimes à cotisations définies (3) (191) (13) - (99) (79)
Résultat opérationnel (272) (25) (38) (116) (93)
Gains/(pertes) actuariels des autres avantages
à long terme (8) - (1) (4) (3)
Pertes (gains) sur services passés 2 - 1 (1) 2
Réductions/liquidations de régimes 8 - - - 8
Autres produits (charges) 2 - - (5) 7
Produits financiers (charges financières) (68) (22) (2) (30) (14)
TOTAL DE LA CHARGE SUR ENGAGEMENTS
DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILÉS (338) (47) (40) (151) (100)
(1) Montants retraités conformément aux changements de méthode comptable liés à l’application d’IAS 19 révisée (voir Note 3).
(2) Incluant principalement les États-Unis.
(3) Y compris € 19 millions de cotisations versées au titre des régimes multi-employeurs et analysées comme des régimes à cotisations définies pour l’exercice clos le
31 mars 2013.
24.8. Cotisations et prestations payées Pour les régimes à cotisations définies, le Groupe estime que les
par l’employeur paiements devraient rester stables au cours des prochaines années, à
périmètre et taux de change constants.
Conformément aux législations et pratiques locales, le Groupe verse des
Les montants estimés de cotisations et prestations qui seront versées au
cotisations aux plans financés, ainsi que des prestations aux bénéficiaires
titre des régimes à prestations définies sont les suivants :
des plans non financés.
€ 229 millions au cours de l’exercice clos le 31 mars 2015 ;
yy
Le montant total des cotisations et prestations versées au titre des
régimes à prestations définies pour l’exercice clos le 31 mars 2014 € 213 millions au cours de l’exercice clos le 31 mars 2016 ;
yy
s’élève à € 191 millions, ce qui couvre à la fois les cotisations liées aux € 222 millions au cours de l’exercice clos le 31 mars 2017.
yy
services rendus au cours de l’exercice et les cotisations exceptionnelles
en cas de sous-financement. Le montant total des versements effectués
dans le cadre des plans à cotisations définies au cours de l’exercice clos
le 31 mars 2014 s’élève à € 205 millions.
Le tableau suivant présente les caractéristiques principales des emprunts obligataires du Groupe :
Valeur nominale Taux d'intérêt Taux d'intérêt
3
(en millions d'€) Date d'échéance nominal effectif
Alstom Septembre 2014 722 23/09/2014 4,00 % 3,89 %
Alstom Mars 2015 60 09/03/2015 4,25 % 4,47 %
Alstom Octobre 2015 500 05/10/2015 2,88 % 2,98 %
Alstom Mars 2016 500 02/03/2016 3,87 % 4,05 %
Alstom Février 2017 750 01/02/2017 4,13 % 4,25 %
Alstom Octobre 2017 350 11/10/2017 2,25 % 2,44 %
Alstom Octobre 2018 500 05/10/2018 3,63 % 3,71 %
Alstom Juillet 2019 500 08/07/2019 3,00 % 3,18 %
Alstom Mars 2020 750 18/03/2020 4,50 % 4,58 %
Le 8 juillet 2013, dans le cadre de son programme Euro Medium Term Les dettes sur contrats de location de longue durée correspondent à
Note coté au Luxembourg, Alstom a procédé à l’émission d’un nouvel des passifs afférents à un contrat de location de trains et équipements
emprunt obligataire pour un montant de € 500 millions. Il donne lieu à connexes (voir Notes 14 et 31).
un coupon annuel de 3 % et arrivera à échéance en juillet 2019.
26.1. Instruments financiers présentés Les principales méthodes d’évaluation retenues sont les suivantes :
dans les états financiers lorsqu’ils ne font pas l’objet de couvertures de taux, les emprunts sont
yy
évalués à leur coût amorti en appliquant la méthode du taux d’intérêt effectif ;
Les principaux passifs financiers du Groupe comprennent des emprunts
ainsi que des dettes fournisseurs et comptes rattachés. L’objectif en raison de leur courte maturité, la juste valeur de la trésorerie, des
yy
principal de ces passifs financiers est d’assurer le financement des équivalents de trésorerie, des créances clients et comptes rattachés et
activités opérationnelles. des dettes fournisseurs et comptes rattachés est considérée identique à
leur valeur comptable ;
Les prêts, les créances clients et comptes rattachés ainsi que la trésorerie
et les équivalents de trésorerie détenus par le Groupe sont générés la juste valeur de la dette financière est déterminée sur la base de prix
yy
directement par les activités opérationnelles. cotés pour les instruments négociés sur un marché ou à partir des taux en
vigueur proposés au Groupe pour des instruments de même échéance.
Le Groupe est exposé aux risques de variations des taux de change et des
La juste valeur des instruments de couverture représente, sur la base des
taux d’intérêts, aux risques de crédit et aux risques de liquidité.
taux d’intérêt et de change à la date de clôture, le montant que le Groupe
devrait recevoir ou payer s’il annulait sa position à cette même date.
3
Exercice clos le 31 mars 2014
Contribution au bilan au 31 mars 2014
Répartition de la valeur comptable Juste valeur des éléments classés
par catégorie d'instruments (*) en instruments financiers
Modèle Modèle
interne interne
Valeur basé non basé
Valeur comptable sur des sur des
comptable des instru PCD au Cours/ données données
Au 31 mars 2014 inscrite au ments non JV par coût prix de marché de marché
(en millions d'€) bilan financiers résultat ADV amorti DER Total cotés observables observables Total
Participations dans les
sociétés mises en équivalence
et titres disponibles à la vente 620 460 - 160 - - 160 - 160 - 160
Autres actifs non courants 533 22 - - 511 - 511 - 147 364 511
Clients et comptes rattachés 4 483 - - - 4 483 - 4 483 - 4 483 - 4 483
Autres actifs courants liés aux
activités opérationnelles 3 203 1 846 547 - 392 419 1 357 - 1 357 - 1 357
Valeurs mobilières
de placement et autres actifs
financiers courants, nets 18 - - - - 18 18 - 18 - 18
Trésorerie et équivalents
de trésorerie 2 320 - 2 320 - - - 2 320 - 2 320 - 2 320
ACTIF 11 177 2 328 2 867 160 5 386 436 8 849 - 8 485 364 8 849
Emprunts non courants 4 009 - - - 4 009 - 4 009 - 4 200 - 4 200
Dettes sur contrats
de location-financement
non courantes 398 - - - 398 - 398 - 398 - 398
Emprunts courants 1 267 - - - 1 254 13 1 267 - 1 277 - 1 277
Dettes sur contrats
de location-financement
courantes 47 - - - 47 - 47 - 47 - 47
Fournisseurs et
comptes rattachés 3 866 - - - 3 866 - 3 866 - 3 866 - 3 866
Autres passifs courants 3 671 1 836 370 - 1 147 319 1 836 - 1 836 - 1 836
PASSIF 13 258 1 836 370 - 10 721 331 11 422 - 11 624 - 11 624
(*) JV par résultat signifie Juste Valeur par résultat ; ADV signifie Actifs Disponibles à la Vente ; PCD signifie Prêts, Créances et Dettes et DER signifie instruments dérivés.
Le montant inscrit en « résultat de change et divers » s’explique principalement par le déport/report sur des couvertures de transactions rattachées aux
activités financières (voir Note 2.3.10) et des honoraires bancaires (voir Note 8).
Le montant inscrit en « résultat de change et divers » s’explique principalement par le déport/report sur des couvertures de transactions rattachées aux
activités financières (voir Note 2.3.10) et des honoraires bancaires (voir Note 8).
3
Contribution au résultat opérationnel pour la période close Il est principalement constitué de deux éléments :
le 31 mars 2013 déports et reports attachés aux transactions remplissant les conditions
yy
Le résultat net de change comptabilisé dans le résultat opérationnel est requises pour l’application de la comptabilité de couverture ;
positif de € 86 millions pour l’exercice clos le 31 mars 2013.
variation de la juste valeur des instruments de couverture non éligibles
yy
à la comptabilité de couverture.
La dette libellée en GBP s’explique essentiellement par l’opération de Le Groupe impose à toutes ses entités opérationnelles d’utiliser des
location à long terme de trains, dont London Underground est partie contrats à terme pour éliminer le risque de change sur toute vente ou
prenante. Cette dette de € 349 millions est contrebalancée par des achat supérieur à € 100 000. Les contrats à terme doivent être réalisés
créances à long terme de même maturité également libellées en livres dans la même devise que les éléments couverts. La politique du Groupe
sterling qui sont comptabilisées en autres actifs non courants (voir est de négocier les dates d’échéance des instruments de couverture
Notes 14, 25 et 31). en les ajustant sur les dates d’échéance des éléments couverts afin
d’obtenir une efficacité maximale des couvertures.
Opérations Le Groupe utilise principalement des instruments financiers dérivés à
Dans le cadre normal de son activité, le Groupe s’expose à des risques terme et des swaps afin d’ajuster la maturité des contrats à terme au
de change sur les appels d’offres remis en devises étrangères, les plus proche de la maturité des flux contractuels sous-jacents. La maturité
contrats attribués et sur tous les décaissements futurs libellés en devises moyenne pondérée du portefeuille de contrats à terme est de un an et
étrangères. Les principales devises sur lesquelles le Groupe a été exposé demi bien que le Groupe ait des dérivés à terme dont la maturité est
de façon significative au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014 sont le supérieure à cinq ans, en cohérence avec le caractère à long terme de
dollar américain et le franc suisse. certains contrats. Le Groupe se couvre sur plus d’une quarantaine de
Pendant la période d’appel d’offres, en fonction de la probabilité devises, avec de nombreux couples de devises différents selon quelle
d’obtention du contrat et des conditions de marché, le Groupe couvre entité du Groupe est exposée. Au 31 mars 2014, le portefeuille du Groupe
généralement une partie des offres en utilisant des options ou, si se compose de contrats à terme de change couvrant € 12,1 milliards de
possible, des polices d’assurance exportation. Une fois le contrat signé, flux sortants (paiements aux fournisseurs) et € 13,5 milliards de flux
le Groupe utilise des contrats à terme pour couvrir son exposition durant entrants (paiements des clients).
la réalisation du contrat (soit comme seuls instruments de couverture,
soit comme compléments aux polices d’assurance exportation).
La juste valeur des instruments dérivés assurant la couverture du risque de change est inscrite au bilan comme suit :
Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013
(en millions d'€) Actifs Passifs Actifs Passifs
Instruments dérivés rattachés à une couverture de juste valeur 423 321 346 367
Instruments dérivés rattachés à une couverture de flux de trésorerie 12 7 20 11
Instruments dérivés rattachés à une couverture d'investissement net - 2 - -
Instruments dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture 1 1 2 3
TOTAL 436 331 368 381
L’application de la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur » La juste valeur de ces instruments représente, sur la base des taux
qui requiert la prise en compte du risque de crédit dans la valorisation d’intérêt et de change à la date de clôture, le montant que le Groupe
des instruments dérivés n’a pas eu d’impact significatif sur les états devrait recevoir ou payer s’il annulait sa position à cette même date.
financiers du Groupe.
La volatilité des taux de change au cours des exercices clos le 31 mars Le tableau ci-après présente la sensibilité du résultat avant impôt du
2014 et le 31 mars 2013 explique le montant de la juste valeur des Groupe à une variation du taux de change du dollar américain et du franc
instruments dérivés (positive ou négative). Les variations de juste valeur suisse. Les effets sur le résultat avant impôt proviennent de certains
des instruments dérivés satisfaisant aux conditions d’application de la instruments dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture.
comptabilité de couverture sont pour l’essentiel compensées par la Les effets sur les produits et charges directement reconnus en capitaux
réévaluation des actifs et passifs sous-jacents (qu’il s’agisse d’actifs et propres résultent de l’évaluation de la part efficace des instruments
passifs comptabilisés au bilan ou d’engagements hors bilan). dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie.
La part efficace des instruments qualifiés de couverture de flux de trésorerie recyclée de capitaux propres à résultat pendant l’exercice clos le 31 mars
3
2014 est positive de € 49 millions.
L’analyse de sensibilité est réalisée sur la base de la position nette de Risque lié aux créances commerciales
trésorerie après couverture au 31 mars 2014, en prenant l’hypothèse Le Groupe considère que le risque d’une défaillance de contrepartie,
que cette position reste constante sur une année. susceptible d’avoir un impact significatif sur sa situation financière et
En l’absence d’instruments de couverture de taux, les effets de son résultat, est limité. En effet, ces contreparties sont généralement
l’augmentation ou de la diminution des taux d’intérêt sont symétriques : bien notées et bénéficient d’une capacité financière suffisante pour
une augmentation des taux d’intérêt de 0,1 % améliorerait le résultat satisfaire leurs obligations contractuelles.
financier net de € 2 millions alors qu’une diminution de 0,1 % le Dans des circonstances particulières, le Groupe couvre par des polices
détériorerait pour le même montant. d’assurance jusqu’à 90 % du risque de contrepartie de certains contrats.
26.4. Gestion du risque de crédit Risque lié aux autres actifs financiers
Le risque de crédit est le risque de perte financière, consécutif au L’exposition du Groupe au risque de crédit lié aux autres actifs financiers
non-respect par un tiers de son engagement d’honorer une dette. est représentée par le risque d’une défaillance de la contrepartie :
Le Groupe est exposé au risque de crédit du fait de ses activités l’exposition maximale est égale à la valeur comptable de ces instruments.
opérationnelles (principalement au travers des créances clients) et Les instruments financiers sont négociés avec plus de 30 contreparties
de par ses activités financières au travers des dépôts, des contrats de différentes et le risque est, donc, très dilué.
couverture de change et des autres instruments financiers contractés
auprès des banques et des institutions financières.
3
Risque lié à la trésorerie et équivalents au capital desquelles elle est majoritaire, ses filiales sont des entités
de trésorerie juridiques distinctes et le paiement de dividendes et l’octroi de prêts,
d’avances et d’autres paiements par lesdites filiales à la société mère
Le risque de crédit lié aux soldes en banques et dans les institutions
peuvent faire l’objet de restrictions légales ou contractuelles et peuvent
financières est géré de façon centralisée par le service Trésorerie du
être conditionnés à la réalisation de bénéfices ou être sujets à d’autres
Groupe conformément à la stratégie du Groupe. Au 31 mars 2014 et
restrictions. Parmi ces limitations, peuvent être mentionnées les
au 31 mars 2013, la trésorerie et les équivalents de trésorerie sont
réglementations locales relatives à l’assistance financière et les lois sur
intégralement placés auprès de contreparties bancaires de premier plan
les bénéfices des sociétés.
notées « Investment Grade ».
La politique du Groupe consiste à centraliser les liquidités des filiales au
La société mère du Groupe a accès aux liquidités des filiales détenues
niveau de la société mère dans la mesure du possible. La trésorerie et les
à 100 % par le biais du paiement de dividendes ou en vertu d’accords
équivalents de trésorerie soumis à des restrictions juridiques au niveau
de prêt entre les sociétés du Groupe. Certaines restrictions locales
des filiales s’élevaient respectivement à € 296 millions et € 490 millions
peuvent cependant retarder ou limiter un tel accès. De plus, bien que
au 31 mars 2014 et au 31 mars 2013.
la société mère ait le pouvoir de contrôler les décisions des filiales
Le Groupe souscrit des dérivés avec des banques de première catégorie dans le cadre de conventions qui prévoient de compenser les montants dus et
à recevoir en cas de défaillance de l’une des parties contractantes. Ces dérivés entrent dans le champ d’application des informations à fournir au titre
d’IFRS 7 sur la compensation et sont présentés dans les tableaux suivants :
Au 31 mars 2014
Montants Montants non compensés dans le bilan
Montants bruts compensés des Solde net des
des actifs et actifs/passifs actifs/passifs
passifs financiers financiers financiers Instruments Cash Montant
(en millions d'€) comptabilisés dans le bilan dans le bilan financiers collatéral reçu net
Instruments dérivés – actifs 437 - 437 (289) - 148
Instruments dérivés – passifs (332) - (332) 289 - (43)
Au 31 mars 2013
Montants Montants non compensés dans le bilan
Montants bruts compensés des Solde net des
des actifs et actifs/passifs actifs/passifs
passifs financiers financiers financiers Instruments Cash Montant
(en millions d'€) comptabilisés dans le bilan dans le bilan financiers collatéral reçu net
Instruments dérivés – actifs 368 - 368 (290) - 78
Instruments dérivés – passifs (381) - (381) 290 - (91)
3 6 000 3,6
(a) Rapport de l’EBITDA (l’EBITDA correspond au résultat d’exploitation majoré des dépréciations et amortissements des actifs immobilisés) à la charge d’intérêts
nette à l’exclusion des intérêts relatifs aux dettes sur contrats de location-financement. Il s’élève à 8,0 pour l’exercice clos le 31 mars 2014 (11,2 pour l’exercice
clos le 31 mars 2013).
(b) L’endettement total maximal est égal à l’en-cours des emprunts, c’est-à-dire le total de la dette financière moins les dettes sur contrats de location-financement.
Ce critère s’appliquerait si le Groupe était noté « non-investment Grade » par les deux agences de notation, ce qui n’est pas le cas au 31 mars 2014.
(c) Rapport de l’endettement net (c’est-à-dire le total des emprunts moins les valeurs mobilières de placement et la trésorerie ou les équivalents de trésorerie) sur
l’EBITDA. Le ratio d’endettement net au 31 mars 2014 est de 1,9 (1,3 au 31 mars 2013).
(398) -
-
-
- (151)
(25)
(1 004)
(57)
(251)
(32)
(1 743)
(325)
(43)
(1)
(1 262)
(16)
3
Emprunts courants (1 267) (209) (1 267) - - - - - -
Dettes sur contrats de location-
financement courantes (47) (28) (47) - - - - - -
Passifs (5 721) (237) (1 314) (176) (1 061) (283) (2 068) (44) (1 278)
TRÉSORERIE/(DETTE) NETTE (3 019) (196) 1 053 (154) (1 029) (254) (1 780) (44) (1 263)
Flux de trésorerie issus des instruments inclus dans les autres actifs et passifs financiers au 31 mars 2014
2015 2016 2017-2019 2020 et au-delà
Flux des exercices clos le 31 mars Valeur Rembour Rembour Rembour Rembour
(en millions d'€) comptable Intérêts sement Intérêts sement Intérêts sement Intérêts sement
Participations dans les sociétés mises
en équivalence et titres disponibles
à la vente 160 - - - - - - - 160
Autres actifs non courants 147 - 95 - 3 - 16 - 33
Clients et comptes rattachés 4 483 - 4 483 - - - - - -
Autres actifs courants reliés
aux activités opérationnelles 938 - 938 - - - - - -
Actifs 5 728 - 5 516 - 3 - 16 - 193
Fournisseurs et comptes rattachés (3 866) - (3 866) - - - - - -
Autres passifs courants (1 517) - (1 517) - - - - - -
Passifs (5 383) - (5 383) - - - - - -
AUTRES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS 345 - 133 - 3 - 16 - 193
3
Instruments financiers détenus au 31 mars 2013
Flux de trésorerie issus des instruments inclus dans la trésorerie/(dette) nette au 31 mars 2013
2014 2015 2016-2018 2019 et au-delà
Flux des exercices clos le 31 mars Valeur Rembour Rembour Rembour Rembour
(en millions d'€) comptable Intérêts sement Intérêts sement Intérêts sement Intérêts sement
Autres actifs non courants 382 26 25 24 28 50 315 - 14
Valeurs mobilières de placement et
autres actifs financiers courants, nets 36 - 36 - - - - - -
Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 195 2 2 195 - - - - - -
Actifs 2 613 28 2 256 24 28 50 315 - 14
Emprunts non courants (4 197) - - (144) (805) (264) (2 120) (79) (1 272)
Dettes sur contrats de location-
financement non courantes (433) - - (28) (44) (57) (364) (3) (25)
Emprunts courants (283) (170) (283) - - - - - -
Dettes sur contrats de location-
financement courantes (42) (31) (42) - - - - - -
Passifs (4 955) (201) (325) (172) (849) (321) (2 484) (82) (1 297)
TRÉSORERIE/(DETTE) NETTE (2 342) (173) 1 931 (148) (821) (271) (2 169) (82) (1 283)
Flux de trésorerie issus des instruments inclus dans les autres actifs et passifs financiers au 31 mars 2013
2014 2015 2016-2018 2019 et au-delà
Flux des exercices clos le 31 mars Valeur Rembour Rembour Rembour Rembour
(en millions d'€) comptable Intérêts sement Intérêts sement Intérêts sement Intérêts sement
Participations dans les sociétés mises
en équivalence et titres disponibles
à la vente 101 - - - - - - - 101
Autres actifs non courants 123 - 75 - 1 - 5 - 42
Clients et comptes rattachés 5 285 - 5 285 - - - - - -
Autres actifs courants reliés
aux activités opérationnelles 1 005 - 1 005 - - - - - -
Actifs 6 514 - 6 365 - 1 - 5 - 143
Fournisseurs et comptes rattachés (4 041) - (4 041) - - - - - -
Autres passifs courants (1 547) - (1 547) - - - - - -
Passifs (5 588) - (5 588) - - - - - -
AUTRES ACTIFS ET PASSIFS
FINANCIERS 926 - 777 - 1 - 5 - 143
3
Au 31 mars 2014, les actifs destinés à la vente s’élèvent à € 293 millions produits : les préchauffeurs d’air et chauffeurs gaz-gaz pour les centrales
et concernent la cession prévue de l’activité de fabrication d’équipements thermiques, les solutions de transfert de chaleur pour la pétrochimie et
auxiliaires vapeur signée le 1er avril 2014 avec Triton, un fonds européen l’industrie ainsi que les broyeurs pour diverses applications industrielles.
d’investissement de premier plan (voir Note 34). Ce montant est Cette activité, dont le siège est situé en Allemagne, emploie plus de 1 500
principalement constitué de goodwill. salariés dans le monde.
L’activité de fabrication d’équipements auxiliaires vapeur fait partie de Le produit de cession devrait significativement excéder la valeur nette
l’offre Vapeur du Secteur Thermal Power et intervient sur les marchés comptable des actifs disponibles à la vente.
des nouveaux équipements et du service après-vente avec trois lignes de
3
Note 30 • PASSIFS ÉVENTUELS ET CONTENTIEUX
30.1. Passifs éventuels garanties permettant l’émission d’instruments jusqu’au 27 juillet 2016
pour un montant de € 9 milliards.
Obligations commerciales Au 31 mars 2014, l’en-cours total des garanties sur contrats délivrées
Les obligations contractuelles du Groupe envers ses clients peuvent par les banques et les sociétés d’assurance s’élève à € 17 milliards
faire l’objet de garanties délivrées par des banques ou des sociétés (€ 15,6 milliards au 31 mars 2013).
d’assurance. Ces garanties peuvent couvrir aussi bien des passifs déjà
Le montant disponible pour émission au titre de la ligne confirmée s’élève
inscrits au bilan que des passifs éventuels.
à € 2,0 milliards au 31 mars 2014 (€ 2,1 milliards au 31 mars 2013).
Au 31 mars 2014, le Groupe dispose, d’une part, de lignes bilatérales Le montant disponible pour émission au titre des lignes bilatérales
non confirmées dans de nombreux pays pour un montant total de s’élève à € 10,9 milliards au 31 mars 2014.
€ 21,4 milliards et, d’autre part, d’une ligne confirmée de cautions et
Les émissions au titre de la ligne de garanties syndiquées sont soumises à certains critères financiers, basés sur les données consolidées du Groupe :
Couverture Endettement Ratio maximal
minimale des total maximal d'endettement
Critères financiers frais financiers (en millions d'€) net total
(a) (b) (c)
3 6 000 3,6
(a) Rapport de l’EBITDA (l’EBITDA correspond au résultat d’exploitation majoré des dépréciations et amortissements des actifs immobilisés) à la charge d’intérêts
nette à l’exclusion des intérêts relatifs aux dettes sur contrats de location-financement. Il s’élève à 8,0 au 31 mars 2014 (11,2 au 31 mars 2013).
(b) L’endettement total maximal est égal à l’en-cours des emprunts, c’est-à-dire le total de la dette financière moins les dettes sur contrats de location-financement.
Ce critère s’appliquerait si le Groupe était noté « non-investment Grade » par les deux agences de notation, ce qui n’est pas le cas au 31 mars 2014.
(c) Rapport de l’endettement net (c’est-à-dire le total des emprunts moins les valeurs mobilières de placement et la trésorerie ou les équivalents de trésorerie) sur
l’EBITDA. Le ratio d’endettement net au 31 mars 2014 est de 1,9 (1,3 au 31 mars 2013).
Financement des ventes Groupe, et parfois, au Groupe solidairement avec ses partenaires dans le
Le Groupe a délivré, jusqu’en 2003, des garanties à des institutions cadre de consortiums. Dans d’autres cas, le Groupe réclame également
financières ayant accordé des financements à des clients du Groupe, des indemnisations, parfois conjointement avec ses partenaires dans le
acheteurs d’équipements ferroviaires. cadre de consortiums.
Au 31 mars 2014, les garanties octroyées au titre du financement des Certaines actions judiciaires engagées contre le Groupe ne font pas
ventes concernent des garanties données dans le cadre d’une location de l’objet d’une demande d’indemnisation chiffrée au début de la procédure.
longue durée de trains et d’équipements connexes exploités par London Les montants retenus au titre de ces litiges sont pris en compte dans
Underground Limited (Northern Line) et s’élèvent à £ 177 millions (soit l’estimation de la marge à terminaison en cas de contrats en cours ou
une contre-valeur de € 214 millions au 31 mars 2014 et € 209 millions inclus dans les provisions et les autres passifs courants en cas de contrats
au 31 mars 2013). terminés, lorsqu’ils sont jugés correspondre à une estimation fiable de
passifs probables. Les coûts effectivement engagés peuvent excéder le
Si la société exploitante, London Underground Limited, décide de ne montant des provisions du fait de nombreux facteurs, notamment du
pas poursuivre le contrat de location au-delà de 2017 et de restituer les caractère incertain de l’issue des litiges.
trains, le Groupe a garanti aux bailleurs une valeur de reprise minimale
des rames et équipements connexes en 2017 de £ 177 millions, nette Autres contentieux
du paiement de £ 15 millions exigible de la société exploitante en cas de
non-extension du contrat. Cet engagement de £ 177 millions fait partie Amiante
de la dette de € 349 millions sur contrats de location à long terme (voir En France, certaines des filiales du Groupe font l’objet de procédures
Note 25). civiles relatives à l’utilisation de l’amiante. Ces procédures sont engagées
par certains de leurs employés ou anciens employés ayant contracté
30.2. Contentieux une maladie professionnelle liée à l’amiante, en vue d’obtenir une
décision leur permettant de recevoir une indemnisation complémentaire
Contentieux dans le cadre des activités courantes de la part des caisses de Sécurité sociale. D’autre part, des salariés et
du Groupe anciens salariés du Groupe non atteints de maladie professionnelle due à
l’amiante ont intenté des actions judiciaires devant les tribunaux français
Dans le cadre de son activité courante, le Groupe est engagé dans
en vue d’obtenir l’indemnisation de préjudices ayant pour origine leur
plusieurs contentieux, principalement liés à des contrats. Ces procédures,
exposition prétendue à l’amiante, dont le préjudice spécifique d’anxiété.
qui concernent souvent des demandes d’indemnisation pour retard
d’exécution ou pour des travaux complémentaires, sont fréquentes dans Aux États-Unis d’Amérique, des filiales du Groupe font également l’objet
les domaines d’activité du Groupe, particulièrement pour des projets à de procédures judiciaires relatives à l’amiante. Le Groupe considère
long terme importants. Dans certains cas, les montants au titre de ces qu’en la matière, il dispose de solides arguments de défense et le nombre
procédures contentieuses, qui peuvent être significatifs, sont réclamés au des procédures en cours est en diminution.
Le Groupe estime qu’en France et aux États-Unis d’Amérique, les cas où allégués. Le 7 octobre 2009, Alstom a été condamné par la Commission
il aurait à supporter les conséquences financières de telles procédures européenne à payer une amende de € 16,5 millions, dont € 13,5 millions
ne constituent pas un risque significatif. Bien que l’issue de l’ensemble conjointement et solidairement avec Areva T&D (Alstom Grid). Alstom
des affaires en cours liées à l’amiante ne puisse être prévue avec une a déposé un recours en annulation de cette décision devant le Tribunal
certitude raisonnable, le Groupe considère que celles-ci ne devraient pas de l’Union européenne le 21 décembre 2009. Les audiences ont eu lieu
avoir d’effets défavorables significatifs sur sa situation financière. le 9 juillet 2012 et la décision est attendue au cours du second semestre
de l’année 2014.
Allégations de pratiques anticoncurrentielles
Équipements GIS Activités de transport
En juillet 2013, l’autorité brésilienne de la concurrence (« CADE ») a
En avril 2006, à la suite d’investigations commencées en 2004, la
perquisitionné plusieurs sociétés engagées dans les activités de transport
Commission européenne a engagé une procédure contre Alstom, ainsi
au Brésil, dont la filiale d’Alstom Transport, à la suite d’allégations de
que contre un certain nombre d’autres sociétés, sur le fondement
pratiques anticoncurrentielles et de paiements illicites. Après une phase
d’allégations de pratiques anticoncurrentielles concernant la vente
d’enquête préliminaire, CADE a notifié en mars 2014 l’ouverture d’une
d’appareillages de commutation à isolation gazeuse (« équipements
procédure administrative à l’encontre de plusieurs sociétés dont la filiale
GIS ») produits par l’ancien Secteur Transmission & Distribution d’Alstom
brésilienne d’Alstom Transport et de certains employés d’Alstom (actuels
cédé à Areva en janvier 2004.
et anciens). Alstom Transport coopère pleinement avec CADE. Les
Le 24 janvier 2007, la Commission européenne a condamné Alstom à sanctions envisageables au Brésil en cas de pratiques anticoncurrentielles
verser une amende de € 65 millions, dont € 53 millions conjointement avérées incluent des amendes, des sanctions pénales et une exclusion
et solidairement avec Areva T&D (Alstom Grid). Alstom a déposé une temporaire des marchés publics. Des sanctions civiles sont également
requête en annulation de cette décision devant le Tribunal de l’Union possibles.
3
européenne. Le 3 mars 2011, celui-ci a réduit le montant de l’amende
infligée à Alstom à € 58,5 millions, dont € 48,1 millions solidairement Allégations de paiements illicites
avec Areva T&D (Alstom Grid). Le 20 mai 2011, Alstom a fait un pourvoi Certaines sociétés du Groupe et/ou certains employés du Groupe
en vue de l’annulation de cette décision devant la Cour de Justice de (actuels et anciens) font actuellement l’objet d’enquêtes par des
l’Union européenne. La décision finale a été rendue le 10 avril 2014 autorités judiciaires (notamment en France, aux États-Unis d’Amérique,
et l’amende confirmée. Cette amende et les intérêts applicables seront au Royaume-Uni et au Brésil) ou par des institutions financières
payés à compter de la notification de leur exigibilité. internationales concernant des allégations de paiement illicites dans
À la suite de la décision de la Commission européenne du 24 janvier certains pays.
2007 visée ci-dessus, National Grid a entamé le 17 novembre 2008 une En 2010, le Département de la Justice américain (DoJ) a commencé
action civile devant la Cour de Londres (High Court of Justice) aux fins à enquêter sur des filiales du Groupe concernant des allégations de
d’obtention de dommages et intérêts contre les constructeurs européens violations potentielles du Foreign Corrupt Practices Act. Le Groupe
d’équipements GIS, dont Alstom et certaines de ses filiales. National travaille activement avec le DoJ pour répondre aux questions et produire
Grid prétend avoir subi un préjudice global de la part de l’ensemble des les documents afférents aux projets spécifiques qui sont dans le champ
constructeurs concernés, d’un montant total réévalué à £ 275 millions, de ses investigations afin de traiter tout cas éventuel de conduite
du fait qu’il a payé des équipements GIS à des prix trop élevés compte inappropriée. À ce stade, les discussions avec le DoJ n’ont pas atteint le
tenu de supposées ententes anticoncurrentielles. Alstom conteste stade d’un éventuel règlement des enquêtes.
le dossier au fond. La Cour de Londres a décidé que les audiences de
Au Royaume-Uni, le Serious Fraud Office (SFO) a ouvert des enquêtes
jugement auraient lieu en juin et juillet 2014. Deux autres actions civiles
en 2010. Tout comme pour les investigations aux États-Unis, le Groupe
similaires introduites en mai et septembre 2010 devant des juridictions
s’attache à mener ces enquêtes à une conclusion rapide.
nationales pour un montant global d’environ € 32 millions sont en cours.
Le Groupe coopère pleinement avec les différentes autorités ou
Le 16 septembre 2013, l’autorité israélienne de la concurrence a rendu une
institutions concernées dans le cadre de l’ensemble de ces enquêtes.
décision mettant en cause la responsabilité d’Alstom et d’autres sociétés
Ces enquêtes peuvent se traduire par des amendes infligées au Groupe,
dans le cadre d’une entente anticoncurrentielle sur le marché israélien
l’exclusion de filiales du Groupe des procédures d’appels d’offres et
des équipements GIS. Cette décision n’impose le paiement d’aucune
peuvent engendrer des actions civiles. Le Groupe n’est pas en mesure à
amende de la part d’Alstom. Alstom prépare sa défense en vue de faire
ce stade de prédire le résultat de ces enquêtes.
appel de la décision. À la suite de cette décision, la société nationale de
distribution de l’électricité israélienne a introduit une action civile contre La Banque Mondiale a sanctionné Alstom pour avoir effectué en
les membres de l’entente alléguée pour un montant de € 784 millions 2002 un paiement irrégulier de € 110 000 concernant un projet de
en décembre 2013. Deux actions de groupe ont également été engagées réhabilitation du secteur de l’électricité en Zambie, projet financé par la
contre les membres de l’entente alléguée pour des dommages résultant Banque Mondiale. Dans le cadre d’un accord de règlement négocié avec
de prix prétendument plus élevés. Ces procédures sont à un stade très Alstom, la Banque Mondiale a annoncé le 22 février 2012 l’exclusion
préliminaire. Alstom conteste vigoureusement ces actions sur le fond et d’ALSTOM Hydro France et ALSTOM Network Schweiz AG (Suisse) ainsi
estime avoir de bons arguments dans le cadre de ces procédures. que leurs filiales des procédures de marchés publics financées par la
Banque Mondiale, pour une période de trois ans. De plus, le Groupe
Transformateurs de puissance a également payé à titre de restitution un montant de $ 9,5 millions.
Le 20 novembre 2008, la Commission européenne a envoyé une Ces exclusions sont applicables par les autres banques multilatérales
communication de griefs à un certain nombre de fabricants de de développement, conformément à leur accord de reconnaissance
transformateurs électriques, dont Alstom, portant sur des allégations de mutuelle des exclusions du 9 avril 2010.
pratiques anticoncurrentielles. Alstom a contesté la matérialité des faits
3
Litige aux États-Unis d’Amérique à la suite d’un accident en janvier 2011 par Alstom. L’homologation définitive des trains a été
dans le métro de Washington D.C. obtenue en juillet 2012. Le 17 décembre 2012, la procédure d’arbitrage
Le 22 juin 2009, une collision entre deux rames du métro de Washington a repris en vue de régler notamment la question des dommages liés
D.C. a eu pour conséquence la mort de 9 personnes et 52 blessés. aux retards du projet. L’exécution du contrat se poursuit ainsi que la
Les réclamations à l’encontre d’Alstom Signaling Inc. représentaient procédure d’arbitrage qui se trouve en début de phase d’audiences et
initialement un montant d’environ $ 475 millions. Le rapport du expertises des dommages réclamés par les parties.
National Transportation Safety Board sur l’origine de cet accident met
Centrale au lignite de Maritza
partiellement en cause du matériel fourni par Alstom Signaling Inc.
En 2006, AES a attribué à Alstom un contrat pour la construction d’une
À ce jour, 120 réclamations ont été enregistrées. Les 29 affaires les plus
centrale au lignite à Maritza en Bulgarie. Durant l’exécution du contrat,
importantes ont fait l’objet d’accords transactionnels, dont l’un reste
Alstom a subi des retards et interruptions de travaux dus pour l’essentiel
soumis à l’approbation du tribunal. Toutes les autres affaires ont fait
à la défectuosité du lignite fourni par AES. En mars 2011, AES a résilié
l’objet de transactions. L’ensemble des réclamations ont été déclarées
le contrat. AES avait auparavant appelé les garanties bancaires. Par
aux assureurs du Groupe et Alstom dispose d’une couverture d’assurance
ordonnance de référé du 10 février 2011, le tribunal de commerce de
adéquate.
Nanterre a fait interdiction à la banque de payer considérant que l’appel
Métro de la ville de Budapest des garanties revêtait un caractère manifestement abusif. AES a fait
En 2006, BKV a attribué à Alstom un contrat pour livrer 22 trains appel de cette décision devant la Cour d’appel de Versailles. Le 6 juillet
Metropolis pour la ligne 2 et 15 trains pour la ligne 4 de la ville de Budapest. 2011, celle-ci a réformé la décision du tribunal de commerce de Nanterre
Durant l’exécution du contrat, Alstom a subi des retards essentiellement et ordonné un paiement à hauteur de € 150 millions environ. Une
imputables à des modifications de qualifications techniques demandées procédure d’arbitrage initiée par Alstom le 22 janvier 2011, notamment
par BKV et au refus par l’organisme hongrois « NKH » de délivrer en pour résiliation non fondée, est en cours. Selon le dernier calendrier
2010 l’homologation définitive des trains (en août 2007, le NKH avait procédural, les audiences de plaidoirie ont été reportées à fin mai 2014.
délivré un agrément préliminaire). Le 19 octobre 2010, BKV a résilié le Il n’y a pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage,
contrat et immédiatement appelé l’ensemble des garanties bancaires y compris toute procédure dont le Groupe a connaissance, qui est en
pour un montant total d’environ € 130 millions. Ce montant a été payé suspens ou dont le Groupe est menacé, susceptible d’avoir ou ayant eu
en juin 2011. En juillet 2011, les parties sont convenues de la remise en au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation
vigueur du contrat et de la suspension de la procédure d’arbitrage initiée financière ou la rentabilité du Groupe.
3
Sous-total 8,7 99 % 11,6 91 % 7,8 98 % 12,7 97 %
AUTRES PRESTATIONS
Juridique, fiscal, social (1) 0,1 1 % 0,5 4 % 0,2 2 % 0,3 3 %
Autres prestations (2) - - 0,6 5 % - - - -
Sous-total 0,1 1 % 1,1 9 % 0,2 2 % 0,3 3 %
TOTAL 8,8 100 % 12,7 100 % 8,0 100 % 13,0 100 %
(1) Assistance fiscale rendue en dehors de la France permettant aux filiales étrangères du Groupe de répondre à certaines obligations déclaratives locales.
(2) Conseil dans le domaine de la « Recherche et Développement », notamment en matière de gestion de projet, au Royaume-Uni.
3
33.3 Montant comptabilisé en charge au titre des rémunérations et autres avantages
accordés aux principaux dirigeants
Le Groupe considère que les principaux dirigeants du Groupe au sens d’IAS 24 sont les membres du Comité exécutif à la date du 31 mars 2014.
Exercice clos le
(en milliers d'€) 31 mars 2014 31 mars 2013
Rémunérations (1) 7 229 8 611
Rémunération fixe 4 659 4 287
Rémunération variable (2) 2 570 4 324
Engagements de retraite et avantages assimilés 3 082 4 195
Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies 2 938 4 047
Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies 144 148
Autres engagements de retraite - -
Autres avantages 1 133 1 129
Avantages en nature 207 131
Paiements fondés sur des actions (3) 926 998
TOTAL 11 444 13 935
(1) N’incluent pas les charges sociales (€ 3 160 milliers au 31 mars 2014 et € 3 126 milliers au 31 mars 2013).
(2) Inclut le plan de rémunération conditionnel à long terme alloué au Président-Directeur Général.
(3) Charge enregistrée dans le compte de résultat au titre des plans d’options de souscription d’actions et de remise d’actions de performance.
3
ALSTOM Transport Holdings BV Pays-Bas 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid Finance BV Pays-Bas 100 % Intégration globale
ALSTOM Renewable Holding BV Pays-Bas 100 % Intégration globale
ALSTOM UK Holdings Ltd Royaume-Uni 100 % Intégration globale
ALSTOM (Switzerland) Ltd Suisse 100 % Intégration globale
SOCIÉTÉS OPÉRATIONNELLES
ALSTOM S&E Africa (Pty) Afrique du Sud 100 % Intégration globale
ALSTOM Power Service (Pty) Ltd Afrique du Sud 100 % Intégration globale
ALSTOM Transport Deutschland GmbH Allemagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid GmbH Allemagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Power GmbH Allemagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Power Systems GmbH Allemagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Boiler Deutschland GmbH Allemagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Power Energy Recovery GmbH Allemagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid Australia Ltd Australie 100 % Intégration globale
ALSTOM Belgium SA Belgique 100 % Intégration globale
ALSTOM Brasil Energia e Transporte Ltda Brésil 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid Energia Ltda Brésil 100 % Intégration globale
ALSTOM Power & Transport Canada Inc. Canada 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid Canada, Inc Canada 100 % Intégration globale
ALSTOM Hydro China Co., Ltd Chine 99 % Intégration globale
Casco Signaling Ltd Chine 50 % Intégration proportionnelle
ALSTOM Middle East FZE Emirat Arabes Unis 100 % Intégration globale
ALSTOM Transporte SA Espagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Renovables Espana, S.L. Espagne 100 % Intégration globale
ALSTOM Estonia AS Estonie 100 % Intégration globale
ALSTOM Power Inc. États-Unis 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid Inc. États-Unis 100 % Intégration globale
ALSTOM Boilers US LLC États-Unis 100 % Intégration globale
ALSTOM Signalling Inc. États-Unis 100 % Intégration globale
ALSTOM Transport SA France 100 % Intégration globale
ALSTOM Power Systems SA France 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid SAS France 100 % Intégration globale
ALSTOM Power Service France 100 % Intégration globale
ALSTOM Hydro France France 100 % Intégration globale
COGELEX France 100 % Intégration globale
ALSTOM T&D India Limited Inde 73 % Intégration globale
3
Société Pays % de détention Méthode de consolidation
ALSTOM India Limited Inde 69 % Intégration globale
ALSTOM Israel Ltd Israël 100 % Intégration globale
ALSTOM Ferrovaria S.p.A Italie 100 % Intégration globale
ALSTOM K.K. Japon 100 % Intégration globale
ALSTOM Services Sdn Bhd Malaisie 100 % Intégration globale
ALSTOM Mexicana S.A. de C.V. Mexique 100 % Intégration globale
The Breakers Investments B.V. (Transmashholding) Pays-Bas 25 % Mise en équivalence
ALSTOM Power Sp.z o.o. Pologne 100 % Intégration globale
ALSTOM Ltd Royaume-Uni 100 % Intégration globale
ALSTOM Transport UK Ltd Royaume-Uni 100 % Intégration globale
ALSTOM Asia Pte Ltd Singapour 100 % Intégration globale
ALSTOM Power Sweden AB Suède 100 % Intégration globale
ALSTOM (Switzerland) Ltd Suisse 100 % Intégration globale
AP O&M Ltd. Suisse 100 % Intégration globale
ALSTOM Renewable (Switzerland) Ltd Suisse 100 % Intégration globale
ALSTOM Grid Enerji Endustrisi A.S Turquie 100 % Intégration globale
Aux Actionnaires
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos
le 31 mars 2014, sur :
le contrôle des comptes consolidés de la société Alstom, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
yy
la justification de nos appréciations ;
yy
la vérification spécifique prévue par la loi.
yy
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
3
permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier,
par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés.
Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes.
Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises
dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3 « Changement de méthode comptable » de l’annexe
aux comptes consolidés qui expose les impacts liés à l’application à partir du 1er avril 2013 de la norme IAS19 révisée « Avantages au personnel ».
1. Contrats de construction
Comme l’indiquent les Notes 2.2, 2.3.6, 2.3.7, 2.3.18, 23 et 30.1 de l’annexe aux comptes consolidés relatives à la comptabilisation du chiffre d’affaires
et de la marge opérationnelle, votre société procède à des estimations pouvant avoir une incidence significative, notamment dans la détermination de
la marge à terminaison de chaque contrat, évaluée sur la base des derniers éléments connus relatifs à son déroulement. Ces estimations sont reflétées
au bilan dans les rubriques « Contrats de constructions en cours, actifs », « Contrats de constructions en cours, passifs » et, dans le cas des contrats
achevés, dans la rubrique « Provisions courantes ». Nos travaux ont consisté à examiner le processus mis en place par votre société dans ce domaine
et à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ses estimations.
3. Contentieux
S’agissant des contentieux, nous avons examiné les procédures en vigueur dans votre société permettant leur recensement, leur évaluation et leur
traduction comptable. Nous nous sommes assurés que l’état des contentieux et les incertitudes éventuelles y afférentes étaient décrits de façon
appropriée dans la Note 30.2 de l’annexe aux comptes consolidés.
Comme le mentionne la Note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés, plusieurs éléments mentionnés aux paragraphes précédents reposent sur des
estimations et des hypothèses qui ont, par nature, un caractère incertain et dont la réalisation est susceptible de différer parfois de manière significative
des données prévisionnelles utilisées, notamment compte tenu du contexte économique et financier actuel.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc
contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
3
III - Vérification spécifique
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi
des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
COMPTES SOCIAUX
Exercice clos le 31 mars 2014
COMPTES DE RÉSULTAT
Exercice clos le
(en millions d'€) Note 31 mars 2014 31 mars 2013
Redevances et autres produits d'exploitation 150 142
Frais administratifs et autres charges d'exploitation (81) (76)
Dotations aux amortissements et aux provisions - (3)
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 3 69 63
Produits d'intérêts 172 156
Charges d'intérêts (172) (156)
Dotations aux provisions (900) -
Frais et primes d'émission d'emprunts rattachés à l'exercice
Différences de change
Résultat financier 4
(5)
(905)
-
(4)
1
(3)
3
Résultat courant (836) 60
Résultat exceptionnel 5 (45) (4)
Produit d'impôt sur les sociétés 6 29 11
RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE (852) 67
Total des produits 353 316
Total des charges (1 205) (249)
3
BILANS
Actif
(en millions d'€) Note Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles 2 2
Titres de participation 7 8 316 9 216
Créances rattachées à des participations 7 7 121 6 686
Total actif immobilisé 15 439 15 904
ACTIF CIRCULANT
Créances 8 117 99
Disponibilités - 2
Comptes de régularisation 9 21 22
Total actif circulant 138 123
TOTAL ACTIF 15 577 16 027
Passif
(en millions d'€) Note Au 31 mars 2014 Au 31 mars 2013
CAPITAUX PROPRES
Capital 2 161 2 157
Primes d'émission, de fusion, d'apport 876 876
Réserve légale 210 206
Réserve indisponible 17 22
Réserve générale 7 470 7 469
Report à nouveau 645 840
Résultat de l'exercice (852) 67
Total capitaux propres 10 10 527 11 637
Provisions pour risques et charges 11 79 48
DETTES
Emprunts obligataires 13 4 684 4 199
Autres emprunts 14 188 -
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 15 10 45
Autres dettes 15 88 95
Comptes de régularisation 17 1 3
Total dettes 4 971 4 342
TOTAL PASSIF 15 577 16 027
NOTES ANNEXES
AUX COMPTES SOCIAUX
SOMMAIRE DÉTAILLÉ DES NOTES ANNEXES
Note 1 Base d’établissement des comptes annuels 154 Note 11 Provisions pour risques et charges 157
Note 2 Description des méthodes comptables 154 Note 12 Obligations remboursables en actions 159
Note 3 Résultat d’exploitation 155 Note 13 Emprunts obligataires 159
Note 4 Résultat financier 155 Note 14 Autres emprunts 160
Note 5 Résultat exceptionnel 155 Note 15 Dettes et entreprises liées 160
Note 6 Impôt sur les sociétés 155 Note 16 Échéancier des dettes à la clôture
de l’exercice 161
Note 7 Titres de participation et créances rattachées 156
Note 17 Produits constatés d’avance 161
3
Note 8 Créances de l’actif circulant 156
Note 18 Autres informations 161
Note 9 Charges à répartir 156
Note 19 Événements postérieurs à la clôture 165
Note 10 Capitaux propres 157
3
Note 1 • BASE D’ÉTABLISSEMENT DES COMPTES ANNUELS
Les comptes arrêtés au 31 mars 2014 ont été préparés conformément Ces comptes ont été préparés selon les mêmes principes et méthodes
aux dispositions définies par le plan comptable général français issu du d’évaluation qu’au 31 mars 2013.
règlement 1999-03 du Comité de la réglementation comptable (CRC),
homologué par décret en date du 22 juin 1999 et aux principes
généralement admis.
Toute augmentation de capital est enregistrée pour la valeur nominale Des instruments financiers (swaps) peuvent être utilisés pour couvrir les
des actions émises. Lorsque le prix d’émission est supérieur à la valeur risques de taux induits par la gestion de la dette obligataire.
nominale, la différence figure en prime d’émission.
Les frais d’augmentation de capital sont imputés sur le montant
2.5. Intégration fiscale
de la prime d’émission. Si la prime est insuffisante pour permettre La Société est société mère d’un groupe d’intégration fiscale français
l’imputation de la totalité des frais, l’excédent des frais est comptabilisé incluant ALSTOM Holdings et plusieurs filiales françaises d’ALSTOM
en immobilisations incorporelles et est amorti sur une durée de cinq ans. Holdings.
Chaque société du groupe fiscal calcule son impôt sur les sociétés sur la
2.3. Provisions pour risques et charges base de ses propres résultats de l'année comme en l’absence d’intégration.
La Société enregistre un produit ou une charge correspondant au solde
Provisions pour litiges et réclamations entre l’impôt dû sur le résultat d’ensemble et la somme des charges
La Société identifie et analyse de façon régulière les contentieux en cours d’impôt constatées par les sociétés intégrées.
dans lesquelles elle est engagée. Lorsque des provisions sont jugées
Les filiales intégrées quittant le groupe d’intégration fiscale perdent
nécessaires, celles-ci sont évaluées sur la base de la meilleure estimation
tout droit sur les crédits d’impôt obtenus et les reports déficitaires et
à la date de clôture de la sortie de ressources requise pour éteindre
moins-values à long terme réalisés pendant la période d’appartenance
l’obligation. Ces estimations prennent en considération l’information
au périmètre d’intégration fiscale et non encore utilisés par la filiale à
disponible et l’éventail des résultats possibles.
la date de sortie.
Lorsque les événements et les circonstances connaissent des évolutions
non conformes aux attentes, les coûts finalement encourus peuvent
différer de ces estimations.
3
Dotation aux provisions (900) -
Frais et primes d'émission sur emprunts rattachés à l'exercice (5) (4)
yy Dotations aux amortissements des charges à répartir (7) (6)
yy Étalement des primes reçues sur émission d'emprunts 2 2
Différences de change - 1
TOTAL (905) (3)
Au 31 mars 2014, la Société a réalisé une évaluation de sa participation L’accroissement des produits d’intérêts s’explique par l’augmentation de
dans ALSTOM Holdings à partir d’une approche multicritères (voir l’en-cours moyen des avances versées à ALSTOM Holdings.
notes 2.1 et 7.1), compte tenu de l’évaluation obtenue, la Société a Les nouvelles émissions obligataires ainsi que l’émission de billets de
déprécié les titres de sa filiale à hauteur de € 900 millions. trésorerie réalisées au cours des deux derniers exercices (€ 850 millions
émis – voir note 13) sont à l’origine de l’augmentation de la charge d’intérêts.
Les charges de l’exercice correspondent aux litiges « allégations de pratiques anticoncurrentielles » et « allégations de paiements illicites » (voir note 11).
3
Note 7 • TITRES DE PARTICIPATION ET CRÉANCES RATTACHÉES
(en millions d'€) Au 31 mars 2013 Dotation Reprise Au 31 mars 2014
Titres de participation
yyALSTOM Holdings 9 216 - 9 216
yyDépréciation - (900) - (900)
TOTAL 9 216 (900) - 8 316
7.1. Titres de participation Au 31 mars 2014, la Société a réalisé une évaluation de sa participation
dans ALSTOM Holdings à partir d’une approche multicritères (voir
La seule filiale significative détenue par la Société au 31 mars 2014 est note 2.1) tenant compte d’une évaluation interne et des valeurs
ALSTOM Holdings qui, elle-même, détient les filiales opérationnelles du envisagées dans le cadre de certaines transactions.
groupe Alstom.
Compte tenu de l’évaluation ainsi retenue, la société a déprécié les titres
de sa filiale à hauteur de € 900 millions.
Les avances effectuées auprès d’ALSTOM Holdings ont des échéances inférieures à un an et peuvent faire l’objet de résiliation anticipée, ce qui assure
leur liquidité.
Au 31 mars 2013, le capital social s'élevait à € 2 157 106 882 divisé en 308 158 126 actions ordinaires d’un nominal de € 7 chacune, entièrement
libérées.
L’assemblée générale ordinaire d’Alstom du 2 juillet 2013 a décidé de des apports en numéraire de € 1 million, résultant de levées d’options
yy
verser au titre de l’exercice clos le 31 mars 2013 un dividende de € 0,84 de souscription d’actions ;
par action, soit un montant total de € 259 millions. le résultat de la période de € (852) millions.
yy
Les « Autres mouvements » de la période ont pour origine :
des souscriptions d’actions à hauteur de 4 millions dans le cadre de
yy
l’actionnariat salarié ;
3
11.1. Provisions pour litiges et réclamations Allégations de paiements illicites
Certaines sociétés du Groupe et/ou certains employés du Groupe
Allégations de pratiques anticoncurrentielles (actuels et anciens) font actuellement l’objet d’enquêtes par des
Équipements GIS autorités judiciaires (notamment en France, aux États-Unis d’Amérique,
au Royaume-Uni et au Brésil) ou par des institutions financières
En avril 2006, à la suite d’investigations commencées en 2004, la
internationales concernant des allégations de paiement illicites dans
Commission européenne a engagé une procédure contre Alstom, ainsi
certains pays.
que contre un certain nombre d’autres sociétés, sur le fondement
d’allégations de pratiques anticoncurrentielles concernant la vente En 2010, le Département de la Justice américain (DoJ) a commencé
d’appareillages de commutation à isolation gazeuse (« équipements à enquêter sur des filiales du Groupe concernant des allégations de
GIS ») produits par l’ancien Secteur Transmission & Distribution d’Alstom violations potentielles du Foreign Corrupt Practices Act. Le Groupe
cédé à Areva en janvier 2004. travaille activement avec le DoJ pour répondre aux questions et produire
les documents afférents aux projets spécifiques qui sont dans le champ
Le 24 janvier 2007, la Commission européenne a condamné Alstom à
de ses investigations afin de traiter tout cas éventuel de conduite
verser une amende de € 65 millions, dont € 53 millions conjointement
inappropriée. À ce stade, les discussions avec le DoJ n'ont pas atteint le
et solidairement avec Areva T&D (Alstom Grid). Alstom a déposé une
stade d'un éventuel règlement des enquêtes.
requête en annulation de cette décision devant le Tribunal de l’Union
européenne. Le 3 mars 2011, celui-ci a réduit le montant de l’amende Au Royaume-Uni, le Serious Fraud Office (SFO) a ouvert des enquêtes
infligée à Alstom à € 58,5 millions, dont € 48,1 millions solidairement en 2010. Tout comme pour les investigations aux États-Unis, le Groupe
avec Areva T&D (Alstom Grid). Le 20 mai 2011, Alstom a fait un pourvoi s'attache à mener ces enquêtes à une conclusion rapide.
en vue de l’annulation de cette décision devant la Cour de Justice de Le Groupe coopère pleinement avec les différentes autorités ou
l’Union européenne. La décision finale a été rendue le 10 avril 2014 institutions concernées dans le cadre de l'ensemble de ces enquêtes.
et l’amende confirmée. Cette amende et les intérêts applicables seront Ces enquêtes peuvent se traduire par des amendes infligées au Groupe,
payés à compter de la notification de leur exigibilité. l’exclusion de filiales du Groupe des procédures d’appels d’offres et
À la suite de la décision de la Commission européenne du 24 janvier 2007 peuvent engendrer des actions civiles. Le Groupe n'est pas en mesure à
visée ci-dessus, National Grid a entamé le 17 novembre 2008 une ce stade de prédire le résultat de ces enquêtes.
action civile devant la Cour de Londres (High Court of Justice) aux fins La Banque Mondiale a sanctionné Alstom pour avoir effectué en
d’obtention de dommages et intérêts contre les constructeurs européens 2002 un paiement irrégulier de € 110 000 concernant un projet de
d’équipements GIS, dont Alstom et certaines de ses filiales. National réhabilitation du secteur de l’électricité en Zambie, projet financé par la
Grid prétend avoir subi un préjudice global de la part de l’ensemble des Banque Mondiale. Dans le cadre d’un accord de règlement négocié avec
constructeurs concernés, d’un montant total réévalué à £ 275 millions, Alstom, la Banque Mondiale a annoncé le 22 février 2012 l’exclusion
du fait qu’il a payé des équipements GIS à des prix trop élevés compte d’ALSTOM Hydro France et ALSTOM Network Schweiz AG (Suisse) ainsi
tenu de supposées ententes anticoncurrentielles. Alstom conteste que leurs filiales des procédures de marchés publics financées par la
le dossier au fond. La Cour de Londres a décidé que les audiences de Banque Mondiale, pour une période de trois ans. De plus, le Groupe
jugement auraient lieu en juin et juillet 2014. Deux autres actions civiles a également payé à titre de restitution un montant de $ 9,5 millions.
similaires introduites en mai et septembre 2010 devant des juridictions Ces exclusions sont applicables par les autres banques multilatérales
nationales pour un montant global d’environ € 32 millions sont en cours. de développement, conformément à leur accord de reconnaissance
Le 16 septembre 2013, l’autorité israélienne de la concurrence a rendu une mutuelle des exclusions du 9 avril 2010.
décision mettant en cause la responsabilité d’Alstom et d’autres sociétés
dans le cadre d’une entente anticoncurrentielle sur le marché israélien 11.2. Provision pour plan
des équipements GIS. Cette décision n’impose le paiement d’aucune de rémunération conditionnel
amende de la part d’Alstom. Alstom prépare sa défense en vue de faire
appel de la décision. À la suite de cette décision, la société nationale de
à long terme
distribution de l’électricité israélienne a introduit une action civile contre Le Président-Directeur Général bénéficiait d’un plan de rémunération
les membres de l’entente alléguée pour un montant de € 784 millions conditionnel à long terme lié à des performances pluriannuelles de
en décembre 2013. Deux actions de groupe ont également été engagées l’entreprise. Ce plan est devenu caduque au cours de l’exercice clos
contre les membres de l’entente alléguée pour des dommages résultant au 31 mars 2014 suite à la non atteinte de l’une des conditions de
de prix prétendument plus élevés. Ces procédures sont à un stade très performance et ne fait donc plus l’objet de la comptabilisation d’une
préliminaire. Alstom conteste vigoureusement ces actions sur le fond et provision.
estime avoir de bons arguments dans le cadre de ces procédures.
Transformateurs de puissance
11.3. Provision pour retraite et avantages
Le 20 novembre 2008, la Commission européenne a envoyé une
assimilés
communication de griefs à un certain nombre de fabricants de La provision pour retraite et avantages assimilés représente la valeur à la
transformateurs électriques, dont Alstom, portant sur des allégations de date de clôture des obligations de la Société vis-à-vis de son Président-
pratiques anticoncurrentielles. Alstom a contesté la matérialité des faits Directeur Général au titre des avantages postérieurs à l’emploi.
allégués. Le 7 octobre 2009, Alstom a été condamné par la Commission Le Président-Directeur Général bénéficie également du dispositif collectif
européenne à payer une amende de € 16,5 millions, dont € 13,5 millions supplémentaire de retraite mis en place en 2004 et pris en compte dans
conjointement et solidairement avec Areva T&D (Alstom Grid). Alstom la détermination de sa rémunération globale. Ce dispositif s’articule
a déposé un recours en annulation de cette décision devant le Tribunal autour d’un régime à cotisations définies et d’un régime à prestations
de l’Union européenne le 21 décembre 2009. Les audiences ont eu lieu définies.
le 9 juillet 2012 et la décision est attendue au cours du second semestre
de l’année 2014.
Le régime à prestations définies bénéficie à l’ensemble des personnes La progressivité des droits potentiels en fonction de l’ancienneté dans
exerçant des fonctions au sein du Groupe en France dont la rémunération le régime représente ainsi chaque année un pourcentage inférieur à
annuelle de base est supérieure à huit fois le plafond annuel de la la limite de 5 % de la rémunération du bénéficiaire fixée par le Code
Sécurité sociale. Il est uniquement acquis si le bénéficiaire achève sa AFEP-MEDEF. De même, le pourcentage maximum du revenu auquel
carrière au sein de la Société et fait valoir ses droits à la retraite. Les donnerait droit le régime de retraite supplémentaire est largement
bénéficiaires licenciés après l’âge de 55 ans, sauf pour faute lourde, inférieur au plafond fixé par le Code AFEP-MEDEF fixé à 45 % du revenu
peuvent également bénéficier de ce régime sous réserve qu’ils n’exercent de référence.
aucune activité professionnelle avant la liquidation de leur retraite. Aucune modification n’a été apportée au cours de l’exercice à ce dispositif
Bien que le régime ne fixe pas de condition d’ancienneté minimum collectif supplémentaire de retraite.
de deux ans requise pour en bénéficier, il reste conforme à l’esprit de la Au titre du régime à prestations définies, le montant des engagements
recommandation AFEP-MEDEF dans la mesure où les droits sont acquis pris en charge par le Groupe s’élève au 31 mars 2014 à € 9 694 000,
progressivement et ne représentent, pour chaque année d’ancienneté montant incluant les indemnités légales de départ à la retraite et un
dans le régime, qu’un pourcentage limité de la rémunération annuelle montant de € 3 028 000 de taxes applicables aux régimes supplémentaires
correspondant à 0,6 % de la rémunération annuelle de référence de retraite telles que majorées depuis le 1er janvier 2013.
comprise entre 8 et 12 fois le plafond de la Sécurité sociale et à 1,2 % de
la rémunération annuelle de référence excédant 12 fois le plafond de la Le régime à cotisations définies vient en complément du régime à
Sécurité sociale. La rémunération annuelle de référence correspond à la prestations définies. Les droits sont acquis annuellement et ne peuvent
moyenne des rémunérations fixes et variables perçues au cours des trois excéder 16 % de quatre fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Les
dernières années précédant la retraite. Cette rémunération annuelle de sommes versées dans le cadre du régime à cotisations définies pour
référence est plafonnée à € 2 millions. Depuis le 1er janvier 2008, ce plafond l’exercice 2013/14 s’élèvent à € 23 783, montant pris en charge par
fait l’objet d’une revalorisation annuelle suivant l’évolution du salaire de Alstom. Sur la base d’une hypothèse de retraite à 65 ans, le Président-
référence utilisé pour la détermination de la retraite complémentaire AGIRC.
Compte tenu de son ancienneté, et sur la base d’une hypothèse de
Directeur Général pourrait prétendre lors du départ à la retraite à une
rente de retraite brute au titre du régime à cotisations définies de l’ordre de
1 % de la rémunération annuelle de référence plafonnée, soit une rente de
3
retraite à 65 ans, le Président-Directeur Général pourrait ainsi prétendre retraite brute totale de l’ordre de 16 % en cumulant la rente issue du régime
lors du départ à la retraite à une rente de retraite brute au titre du régime à prestations définies et la rente issue du régime à cotisations définies.
à prestations définies de l’ordre de 15 % de la rémunération annuelle de
référence plafonnée.
Les intérêts courus au 31 mars 2014, soit € 54 millions, figurent au bilan en complément de l’en-cours dû.
3
Le Groupe a mis en place une facilité de crédit renouvelable d’un montant de € 1 350 millions, à échéance décembre 2016, afin d’augmenter sa liquidité.
Elle est soumise aux critères financiers suivants, basés sur des données consolidées :
Couverture minimale Endettement total maximal Ratio maximal
Critères financiers des frais financiers (en millions d’€) d’endettement net total
(a) (b) (c)
3 6 000 3,6
(a) Rapport de l’EBITDA (l’EBITDA correspond au résultat d’exploitation majoré des dépréciations et amortissements des actifs immobilisés) à la charge d’intérêts
nette à l’exclusion des intérêts relatifs aux dettes sur contrats de location-financement. Il s’élève à 8,0 pour l’exercice clos le 31 mars 2014 (11,2 pour l’exercice
clos le 31 mars 2013).
(b) L’endettement total maximal est égal à l’en-cours des emprunts, c’est-à-dire le total de la dette financière moins les dettes sur contrats de location-financement.
Ce critère s’appliquerait si le Groupe était noté « non-investment Grade » par les deux agences de notation, ce qui n’est pas le cas au 31 mars 2014.
(c) Rapport de l’endettement net (c’est-à-dire le total des emprunts moins les valeurs mobilières de placement et la trésorerie ou les équivalents de trésorerie) sur
l’EBITDA. Le ratio d’endettement net au 31 mars 2014 est de 1,9 (1,3 au 31 mars 2013).
La Société est la tête d’un « groupe de TVA » composé de 10 membres. Ce groupe permet de compenser les déclarations débitrices ou créditrices
des 10 membres.
(en millions d'€)
Primes reçues sur émission d'emprunts
Au 31 mars 2013
3
Montant inscrit en produits constatés
d'avance au cours de l'exercice
-
Produits
de l'exercice
(2)
Au 31 mars 2014
1
3
3
18.2. Options de souscription d’actions et actions de performance
Caractéristiques principales
Plans décidés par l'assemblée générale Plans décidés par l’assemblée générale
du 9 juillet 2004 du 26 juin 2007
Plan n° 7 Plan n° 8 Plan n° 9 Plan n° 10 Plan n° 10 Plan n° 11 Plan n° 11
options de options de options de options de options de
souscription souscription souscription souscription actions de souscription actions de
d'actions d'actions d'actions d'actions performance d'actions performance
Date d'octroi 17/09/2004 27/09/2005 28/09/2006 25/09/2007 25/09/2007 23/09/2008 23/09/2008
Période d'exercice 17/09/2007 27/09/2008 28/09/2009 25/09/2010 23/09/2011
16/09/2014 26/09/2015 27/09/2016 24/09/2017 n/a 22/09/2018 n/a
Nombre de bénéficiaires 1 007 1 030 1 053 1 196 1 289 411 1 431
Nombre initial ajusté d'options attribuées/
d'actions gratuites attribuables (1) 5 566 000 2 803 000 3 367 500 1 697 200 252 000 754 300 445 655
Nombre ajusté d'options exercées/d'actions
gratuites attribuées depuis l'origine 4 790 121 1 874 171 526 967 1 000 220 320 - -
Nombre ajusté d'options/d'actions gratuites
annulées depuis l'origine 417 200 266 800 396 250 236 800 31 680 754 300 445 655
Nombre ajusté d'options/d'actions gratuites
restant à lever au 31 mars 2014 358 679 662 029 2 444 283 1 459 400 - - -
y.c. options/actions gratuites attribuées
aux membres actuels du Comité exécutif - - 325 000 171 100 - - -
Prix d'exercice ajusté (2) (en €) 8,60 17,88 37,33 67,50 n/a 66,47 n/a
Juste valeur des options/actions gratuites
à la date d'octroi (en €) 7,30 10,30 12,90 29,24 129,20 16,71 63,54
(1) Le nombre d’options et d’actions de performance et le prix d’exercice des options ont été ajustés en fonction des transactions qui ont impactées le nombre d’actions
après les dates d’octroi.
(2) Prix d’exercice, retraité suite au regroupement d’actions, correspondant au cours moyen d’ouverture de l’action constaté pendant les vingt séances de Bourse
précédant la date d’octroi des options par le Conseil d’administration (sans décote, ni surcote).
Au 31 mars 2014, toutes les conditions d’exercice des options attribuées Les plans de motivation et de fidélisation sur le long terme mis en
par les plans 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 13 ont été remplies. Pour les plans 7, place depuis 2007 combinent l’allocation d’options de souscription et
8, 9 et 10, la fin de la période d’exercice de ces options se situe sept ans l’attribution d’actions de performance.
après la fin de la période d’acquisition de chaque plan. Pour les plans L’attribution de ces droits est subordonnée aux conditions de performance
12, 13, 14, 15 et 16, cette fin de période se situe cinq ans après la fin de décrites ci-après.
la période d’acquisition.
Compte tenu des conditions de performance atteintes pour les exercices clos le 31 mars 2011, le 31 mars 2012 et le 31 mars 2013, 80 % des options
et des actions de performance ont été attribuées et 20 % ont été annulées.
871 350 522 220 1 235 120 740 860 1 369 180 804 040 1 312 690 781 540 671 700 1 000 700
556 270 339 788 367 808 223 658 418 428 228 308 181 993 103 948 10 000 23 800
11,26 48,11 7,59 31,35 3,14 19,77 5,80 26,70 3,84 22,62
Compte tenu des conditions de performance atteintes pour les exercices clos le 31 mars 2012, le 31 mars 2013 et le 31 mars 2014, 70 % des options
et des actions de performance ont été attribuées, 20 % ont été annulées et 10 % seraient annulées à l’issue du Conseil d’administration du 6 mai 2014.
3
Plan LTI 15 en date du 10 décembre 2012
Le nombre total d’options exerçables et d’actions de performance à attribuer sera fonction du niveau de la marge opérationnelle et du cash-flow libre
du Groupe pour les exercices clos le 31 mars 2013, le 31 mars 2014 et le 31 mars 2015 :
Exercice clos le 31 mars 2013 Exercice clos le 31 mars 2014 Exercice clos le 31 mars 2015
% d'options exerçables % d'options exerçables % d'options exerçables
et d'actions de et d'actions de et d'actions de
performance à attribuer performance à attribuer performance à attribuer
FCF (*) ≥ 0 et FCF ≥ 0 et FCF ≥ 0 et
OM (*) ≥ 7,4 % 40 % OM ≥ 7,6 % 40 % OM ≥ 8 % 20 %
FCF ≥ 0 et FCF ≥ 0 et FCF ≥ 0 et
7,2 % ≤ OM < 7,4 % 30 % 7,3 % ≤ OM < 7,6 % 30 % 7,5 % ≤ OM < 8 % 10 %
FCF ≥ 0 et FCF ≥ 0 et FCF < 0 ou
7 % ≤ OM < 7,2 % 10 % 7 % ≤ OM < 7,3 % 10 % OM < 7,5 % -
FCF < 0 ou FCF < 0 ou
OM < 7 % - OM < 7 % - - -
(*) FCF signifie Free Cash Flow et OM signifie Marge Opérationnelle (« Operating Margin »).
Compte tenu des conditions de performance atteintes pour les exercices clos le 31 mars 2013 et le 31 mars 2014, 30 % des options et des actions de
performance ont été attribuées, 10 % ont été annulées et 40 % seraient annulées à l’issue du Conseil d’administration du 6 mai 2014.
Évolution
Prix moyen pondéré
Nombre d'exercice par action Nombre d'actions de
d'options (en €) performance
En-cours au 31 mars 2012 8 727 837 37,42 1 920 930
Attribuées 1 312 690 27,70 781 540
Exercées (411 504) 12,95 (79 648)
Annulées (885 445) 42,32 (497 975)
En-cours au 31 mars 2013 8 743 578 36,58 2 124 847
Attribuées 671 700 26,94 1 000 700
Exercées (122 912) 11,61 (340 344)
Annulées (442 434) 29,58 (279 007)
EN-COURS AU 31 MARS 2014 8 849 932 36,49 2 506 196
dont exerçables 6 106 783 N/A
18.3. Indemnité ou avantages postérieurs en cas de rupture du mandat à l’initiative de la Société ou à son initiative,
des seuls droits à l’exercice de toutes les stock-options et à la livraison de
au mandat de Président-Directeur toutes les actions soumises à conditions de performance, octroyés avant
Général le terme de son mandat, qui seraient définitivement acquis (vesting) à
Lors de sa réunion du 28 juin 2011 à l’issue de l’assemblée générale la fin de son mandat par suite de la réalisation des conditions prévues
des actionnaires, le Conseil d’administration qui a décidé de maintenir par les plans.
le cumul des fonctions de Président et de Directeur Général et de Ces engagements constituant une poursuite à l’identique des
renouveler M. Patrick Kron dans ses fonctions de Président-Directeur engagements consentis le 26 juin 2007 tels que modifiés les 6 mai 2008
Général pour la durée de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à et 4 mai 2009 et approuvés par l’assemblée générale le 23 juin 2009,
l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les relatifs aux avantages postérieurs au mandat visés à l’article
comptes de l’exercice 2014/15, a également décidé que les engagements L. 225-42-1 du Code de commerce, le Conseil d’administration dans sa
consentis en faveur de M. Patrick Kron le 26 juin 2007 tels que modifiés séance du 28 juin 2011 a approuvé et autorisé en tant que de besoin
les 6 mai 2008 et 4 mai 2009 et approuvés par l’assemblée générale le leur renouvellement. Ils ont été à nouveau approuvés par l’assemblée
23 juin 2009, relatifs aux avantages postérieurs au mandat, seraient générale réunie le 26 juin 2012 et sont présentés dans le rapport spécial
poursuivis à l’identique. des Commissaires aux comptes.
En conséquence, les engagements visés à l’article L. 225-42-1 du Code
de commerce pris en faveur de M. Patrick Kron, Président-Directeur 18.4. Transactions avec des parties liées
Général, concernent comme par le passé, le bénéfice potentiel du Le décret n° 2009-267 du 9 mars 2009 crée une obligation de
dispositif collectif supplémentaire de retraite composé d’un régime à communication en matière de transactions avec des parties liées
cotisations définies et d’un régime à prestations définies dont bénéficient conclues à des conditions autres que les conditions normales de marché.
3
l’ensemble des personnes exerçant des fonctions au sein du Groupe
en France dont la rémunération annuelle de base dépasse huit fois le La Société n’a identifié aucune transaction entrant dans le champ
plafond de la Sécurité sociale mentionné ci-dessus, ainsi que le maintien, d’application de cette mesure.
3
Dans le cadre de cette offre ferme, Alstom ne pourra pas solliciter GE, le Conseil d’administration décidait de soutenir un autre projet,
d’autres offres de la part de tiers pour l’acquisition de tout ou partie Alstom devrait verser à GE une indemnité de rupture égale à 1,5% du
de ses activités Énergie. Cependant, le Groupe s’est réservé le droit prix d’acquisition.
de prendre en considération des offres non sollicitées pour la reprise Le Conseil d’administration a aussi pris connaissance d’une déclaration
de l’ensemble de ses activités Énergie, qui pourraient conduire à une d’intérêt de Siemens portant sur une opération alternative.
meilleure offre pour Alstom. Si, après avoir recommandé l’offre de
AFFECTATION DU RÉSULTAT
Information selon l’article 243 bis du Code général des impôts.
Il sera proposé à la prochaine assemblée des actionnaires d’affecter la perte de € 852 314 976,99 de l’exercice clos le 31 mars 2014 de la manière
suivante :
3
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS
(Exercice clos le 31 mars 2014)
Aux Actionnaires
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos
le 31 mars 2014, sur :
le contrôle des comptes annuels de la société Alstom, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
yy
la justification de nos appréciations ;
yy
les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
yy
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des
conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer
sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article
R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à
l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des
commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec
les documents de base dont elles sont issues.
Contrat de prise ferme dans le cadre de l’émission obligataire réalisée le 23 septembre 2009
Administrateurs intéressés :
M. Georges Chodron de Courcel, Directeur Général Délégué de BNP Paribas
M. Jean-Martin Folz, Administrateur de la Société Générale
Nature et objet :
Le 21 septembre 2009, Alstom a conclu, notamment avec BNP Paribas et la Société Générale, un contrat de prise ferme dans le cadre de l’émission
d’un emprunt obligataire représenté par des obligations, d’un montant nominal de 500 millions d’euros venant à échéance le 23 septembre 2014, et
par lequel les banques se sont engagées à garantir le placement des obligations. L’engagement de prise ferme a été rémunéré par une commission
égale à 0,35 % du montant nominal garanti, soit 1 750 milliers d’euros. Les obligations ont été émises le 23 septembre 2009.
Modalités d’autorisation :
La conclusion de ce contrat de prise ferme a préalablement été autorisée par le conseil d’administration du 21 septembre 2009 et approuvée par
l’assemblée générale du 22 juin 2010.
3
Contrat de prise ferme dans le cadre de l’émission obligataire réalisée le 1er février 2010
Administrateurs intéressés :
M. Georges Chodron de Courcel, Directeur Général délégué de BNP Paribas
M. Jean-Martin Folz, Administrateur de la Société Générale
Nature et objet :
Le 28 janvier 2010, Alstom a conclu, notamment avec BNP Paribas et la Société Générale, un contrat de prise ferme dans le cadre de l’émission
d’un emprunt obligataire représenté par des obligations, d’un montant nominal de 750 millions d’euros venant à échéance le 1er février 2017, et par
lequel les banques se sont engagées à garantir le placement des obligations. L’engagement de prise ferme a été rémunéré par une commission égale à
0,35 % du montant nominal garanti, soit 2 625 milliers d’euros. Les obligations ont été émises le 1er février 2010.
Modalités d’autorisation :
La conclusion de ce contrat de prise ferme a préalablement été autorisée par le conseil d’administration du 22 décembre 2009 et approuvée par
l’assemblée générale du 22 juin 2010.
Engagements visés à l’article L.225-42-1 du Code de commerce pris en faveur de M. Patrick Kron,
Président-Directeur Général d’Alstom
Administrateur dirigeant concerné :
M. Patrick Kron, Président-Directeur Général d’Alstom
Nature et objet :
Votre conseil d’administration du 28 juin 2011 qui a renouvelé M. Patrick Kron dans ses fonctions de Président-Directeur Général pour la durée de son
mandat d’administrateur, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2014/2015, a également
autorisé la poursuite à l’identique des engagements consentis en sa faveur le 26 juin 2007 tels que modifiés les 6 mai 2008 et 4 mai 2009 et approuvés
par l’assemblée générale le 23 juin 2009, relatifs aux avantages postérieurs au mandat. Ces engagements dont la poursuite à l’identique a été approuvée
par l’assemblée générale réunie le 26 juin 2012 sont les suivants :
Contrat de garantie dans le cadre de l’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel
de souscription
Administrateurs intéressés :
. Georges Chodron de Courcel, Directeur Général délégué de BNP Paribas
M
M. Jean-Martin Folz, Administrateur de la Société Générale
Nature et objet :
Le 1er octobre 2012, Alstom a conclu avec un groupe de banques, dont BNP Paribas et la Société Générale, un contrat de garantie dans le cadre
de l’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription par placement privé d’un montant maximum de 350 millions
d’euros prime d’émission incluse, et par lequel les banques se sont engagées à garantir le placement des actions nouvelles. La rémunération des
quatre établissements garants (dont BNP Paribas et la Société Générale) s’est élevée à 6 550 milliers d’euros. 13 133 208 actions ont été émises le
4 octobre 2012 correspondant à une augmentation de capital de 350 millions d’euros, prime d’émission comprise.
Modalités d’autorisation :
La conclusion de ce contrat de garantie a préalablement été autorisée par le conseil d’administration du 1er octobre 2012.
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
4
La section ci-dessous présente les principaux facteurs de risques propres à Alstom et à son environnement de marché. Avec les sections « Rapport de
gestion sur les résultats financiers consolidés exercice 2013/14 » et « Description des activités du Groupe », elle constitue le rapport sur la gestion
du Groupe pour l’exercice 2013/14.
Les procédures de contrôle interne et de gestion des risques sont exposées à la section « Gouvernement d’entreprise – Rapport du Président du Conseil
d’administration » (ci-après le « Rapport du Président du Conseil d’administration »), qui présente notamment les processus annuels d’évaluation
des risques (ou « cartographie des risques du Groupe ») et d’autoévaluation du contrôle interne.
ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
L’évolution tant à court qu’à long terme des marchés d’Alstom dépend Si la situation actuelle incertaine en Europe devait persister durablement
d’un ensemble de facteurs externes, complexes et interdépendants, ou se dégrader, si le ralentissement économique enregistré dans
tels que la croissance économique, la stabilité politique, les politiques certains pays émergents devait s’aggraver ou s’étendre à d’autres
publiques notamment en matière environnementale et de transport, pays, ou si l’environnement économique mondial devait se dégrader,
la disponibilité de l’offre de crédit, le prix et la disponibilité des cela pourrait notamment se traduire par une accentuation de la baisse
combustibles, ainsi que l’évolution de la demande en électricité, qui de la consommation d’électricité, une réduction des investissements
dépend notamment de l’évolution de la situation économique. publics, des difficultés accrues pour obtenir des crédits ou des risques
d’insolvabilité plus importants pour les principaux clients, fournisseurs
Depuis la crise de 2008, l’environnement macro-économique demeure
et sous-traitants d’Alstom, et en conséquence avoir un effet défavorable
volatile et incertain, notamment en Europe où des risques importants
sur l’activité, la situation financière, les résultats ou les perspectives du
demeurent. Les marchés financiers et l’offre de crédit ont été
Groupe.
régulièrement affectés par les craintes persistantes concernant les dettes
souveraines et les déficits budgétaires de plusieurs pays, la possibilité de Les pays dits « émergents », dans lesquels Alstom a développé une
nouvelles dégradations de notations financières ou de défaut de dettes stratégie de renforcement de sa présence, présentent désormais des
souveraines, ainsi que la crainte d’un environnement macro-économique perspectives de croissance revues à la baisse et connaissent également des
durablement affaibli, voire de nouvelles récessions sur un plan global instabilités monétaires voire politiques. Comme en Europe, ces éléments
ou régional. peuvent impacter négativement les politiques publiques. Au-delà de
cet impact immédiat, ces développements peuvent également affecter
Les mesures gouvernementales de réduction des dépenses publiques
négativement l’évolution de l’économie mondiale. Plus généralement,
liées à l’importance de l’endettement et des déficits budgétaires publics,
les activités dans ces pays exposent Alstom à un certain nombre de
mises en œuvre notamment en Europe, pourraient se traduire par une
risques, comme les fluctuations du taux de change, les restrictions liées
réduction accrue des investissements publics, notamment sur le marché
aux transferts de capitaux et une instabilité économique et politique.
des transports ferroviaires (ce qui pourraient limiter le financement de
nouveaux projets) ainsi que par un alourdissement supplémentaire de L’activité, la situation financière, les résultats ou les perspectives du
la pression fiscale dans certains pays. Groupe sont susceptibles d’être directement ou indirectement impactés
par une évolution défavorable de la situation économique et politique de
Les restrictions budgétaires publiques, notamment en Europe, peuvent
ces zones géographiques.
engendrer une diminution des investissements, des délais dans les prises
de commandes, l’exécution des contrats ou les paiements, ainsi qu’une L’analyse de la demande mondiale sur les différents marchés d’Alstom,
diminution des aides à la recherche et au développement. les facteurs clés impactant chacun de ses métiers et l’appréciation par
Alstom de l’impact de la situation économique sur ses activités sont
présentés dans les sections « Description des activités du Groupe »
et « Rapport de gestion sur les résultats financiers consolidés
exercice 2013/14 ».
ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL
Le Groupe est confronté à une concurrence intense, tant de la part de La position concurrentielle d’Alstom dans ses différents métiers est
grands acteurs internationaux traditionnels que d’acteurs régionaux ou présentée dans la section « Description des activités du Groupe ».
de nouveaux concurrents des pays émergents, notamment asiatiques, Le Groupe estime être compétitif sur la plupart de ses marchés. Il
bénéficiant de structures de coûts plus compétitives. Cette concurrence considère que la solidité de son carnet de commandes et l’ensemble
accrue entraîne une pression sur les prix et les marges, mais aussi sur les des mesures qu’il a mises en œuvre, notamment ses plans de réduction
modalités de paiement, la qualité des offres, les délais de fabrication, les des coûts et d’adaptation des effectifs aux évolutions de la demande,
technologies proposées et le service aux clients, ce qui pourrait affaiblir devraient lui permettre de rester performant et faire face à la concurrence,
la position d’Alstom sur certains de ses marchés et avoir par conséquent ainsi qu’à une conjoncture économique qui reste incertaine et contrastée
un effet défavorable sur son activité, sa situation financière, ses résultats en fonction des zones géographiques et des activités. Les mesures prises
ou ses perspectives. par le Groupe pourraient s’avérer insuffisantes en cas de ralentissement
En outre, cette concurrence pourrait encore s’intensifier, en particulier durable de l’économie mondiale, de baisse significative de la demande
dans un environnement économique défavorable. et d’intensification continue de la concurrence.
Par ailleurs, bien qu’Alstom ait développé et continue de développer sa Toute évolution défavorable de l’un des facteurs mentionnés ci-dessus
présence sur de nombreux marchés géographiques, y compris au travers pourrait avoir un effet négatif sur l’évolution des marchés d’Alstom
d’alliances ou de partenariats, l’accès à certains marchés peut être et par conséquent un effet défavorable sur son activité, sa situation
difficile à obtenir, notamment s’il existe un concurrent local bénéficiant financière, ses résultats ou ses perspectives.
d’une forte implantation sur son marché d’origine. Ces situations peuvent
placer Alstom dans une position défavorable par rapport à certains de
ses concurrents et freiner sa stratégie d’expansion sur certaines zones.
4
contrats à long terme, fréquemment réalisés en consortium. Du fait de être amené à faire face à des appels de garanties bancaires à première
la complexité et de la durée des projets dans lesquels Alstom intervient, demande au titre de ses contrats, pour des montants potentiellement
les coûts et la productivité effectifs sont susceptibles de différer de ce importants. Au 31 mars 2014, l’en-cours total des garanties sur contrats
que le Groupe avait prévu à l’origine. Les marges bénéficiaires réalisées délivrées par des banques et sociétés d’assurance s’élève à 17 milliards
sur certains de ses contrats peuvent ainsi s’avérer inférieures à celles (voir la Note 30 des comptes consolidés au 31 mars 2014). Alstom a mis
prévues initialement, voire nulles ou négatives. La variation des coûts en place des procédures strictes de contrôle des risques s’appliquant de
et de la rentabilité de certains contrats au cours de leur exécution peut la soumission des offres à la phase d’exécution et de suivi des contrats,
également affecter de manière importante les résultats et les flux de grâce aux Comités des risques au niveau du Groupe et des Secteurs,
trésorerie du Groupe sur une période donnée. ainsi qu’aux procédures mises en place dans les Secteurs, comme
indiqué dans le rapport du Président du Conseil d’administration à la
Le chiffre d’affaires, les flux de trésorerie et la rentabilité comptabilisés
section « Gouvernement d’entreprise ». Alstom ne peut néanmoins
au titre d’un projet à long terme varient de manière significative en
pas garantir que ces mesures lui permettent de correctement anticiper
fonction de son état d’avancement et dépendent d’éléments, dont
la rentabilité d’un contrat au départ ou d’empêcher ou limiter la
certains sont en dehors du contrôle du Groupe, tels que la survenance
dégradation des conditions d’exécution d’un contrat. Certains de ces
de problèmes techniques imprévus relatifs aux équipements fournis, de
projets font ou pourraient faire l’objet de retards, de surcoûts ou de
reports ou retards dans l’exécution des contrats, de difficultés financières
performances techniques dégradées pouvant entraîner le paiement de
rencontrées par les clients, de retenues de paiement des clients et de
pénalités ou de dommages-intérêts. De telles difficultés pourraient avoir
manquements ou difficultés financières des fournisseurs, sous-traitants
un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière
ou partenaires dans un consortium avec lesquels Alstom peut parfois
du Groupe.
être solidairement responsable.
Par ailleurs, des événements géopolitiques défavorables dans les zones
De plus, de nombreux contrats conclus par Alstom contiennent
géographiques où Alstom intervient peuvent rendre les conditions
l’obligation de respecter des niveaux de performance des équipements
d’exécution des contrats conclus par le Groupe plus difficiles, allonger
livrés ou des calendriers stricts de livraison. Si le Groupe n’était pas
les délais d’exécution ou entraîner des modifications législatives
en mesure de respecter ces obligations, les clients d’Alstom pourraient
ou réglementaires inattendues qui pourraient augmenter de façon
exiger le paiement de pénalités contractuelles, voire la résiliation du
significative les coûts d’exécution initialement prévus par Alstom pour
contrat concerné ou encore le paiement de dommages-intérêts, ce qui
ces contrats. Ces événements pourraient en conséquence avoir un effet
pourrait avoir un impact défavorable sur l’activité, la situation financière,
défavorable sur l’activité, la situation financière, les résultats ou les
les résultats ou les perspectives d’Alstom.
perspectives d’Alstom.
4
INNOVATION
Le Groupe conçoit et fabrique des produits de haute technologie pour transmission d’électricité à haute et ultra haute tension, les réseaux
répondre aux besoins de ses clients et rester à la pointe de l’innovation intelligents, le développement des éoliennes, le renouvellement de la
technologique dans la production et la transmission d’électricité et le gamme de matériel roulant et les systèmes de signalisation évolués. Dans
transport ferroviaire. Les marchés sur lesquels le Groupe opère évoluent un environnement fortement concurrentiel, le Groupe reste toutefois
rapidement avec l’apparition de nouvelles technologies, produits et exposé aux risques de développement de technologies concurrentes
services. Alstom doit anticiper ces changements et intégrer de nouvelles plus innovantes, plus compétitives ou qui seraient introduites sur le
technologies ou de nouveaux produits à son offre commerciale, ce qui marché plus rapidement, mais également au risque que les produits
requiert des dépenses et investissements dont la rentabilité future ne qu’il développe soient mal accueillis par le marché. Ceci pourrait avoir
peut être garantie. un effet défavorable sur l’activité, la situation financière, les résultats ou
les perspectives du Groupe.
Le Groupe a engagé des programmes très importants de recherche
et développement, dont certains concernent la poursuite de la
modernisation de la gamme de turbines d’Alstom, les technologies de
RISQUES OPÉRATIONNELS
4
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
La concurrence sur le marché de l’emploi des cadres et spécialistes intégrer et fidéliser les collaborateurs dont il a besoin pour accompagner
hautement qualifiés requis dans les métiers d’Alstom est forte, son développement, en particulier dans les pays émergents. À l’inverse,
notamment dans certains pays en croissance. Le succès des plans de les mesures d’adaptation des effectifs aux évolutions de la demande
développement d’Alstom dépend en partie de sa capacité à développer les pourraient provoquer des risques sociaux significatifs et susceptibles
compétences, à retenir ses salariés et à recruter et intégrer de nouveaux d’avoir un impact négatif tant sur les économies attendues que sur les
spécialistes. Le Groupe ne peut pas garantir qu’il réussira à recruter, capacités de production du Groupe.
Alstom est aussi engagé dans un programme pluriannuel de des défaillances techniques. En outre, les prestataires externes auxquels
renouvellement de certaines de ses applications importantes visant il est fait recours pourraient s’avérer défaillants.
à s’adapter à l’obsolescence programmée des systèmes, déployer Des défaillances ou des niveaux de fonctionnement non satisfaisants
des solutions standards sur ses principales unités et rationaliser ses des systèmes d'information utilisés par Alstom pourraient entraîner des
processus opérationnels. L’envergure du programme et la complexité investissements supplémentaires, ce qui pourrait affecter la situation
de l’environnement induisent un risque intrinsèque qui ne permet pas à financière et les résultats d’Alstom.
Alstom de garantir sans réserve l’atteinte de ces objectifs dans les délais,
la qualité et les budgets impartis. La fonction systèmes et technologies de l’information est présentée
dans le rapport du Président du Conseil d’administration à la section
Alstom ne peut garantir que le niveau technologique des systèmes « Gouvernement d’entreprise – Rapport du Président du Conseil
d’information qu’il utilise sera en adéquation avec son activité et ses d’administration – Rapport sur les procédures de contrôle interne et de
projets de développement ou que ces systèmes ne seront pas sujets à gestion des risques ».
Le tableau suivant présente la décomposition de la situation nette consolidée du Groupe par principales devises au 31 mars 2014.
(en million d’€) Situation nette consolidée
Euro 1 878
Réal brésilien 761
Roupie indienne 755
Dollar US 516
Autres devises 1 200
TOTAL 5 109
Le tableau suivant montre la sensibilité du chiffre d’affaires et des capitaux propres du Groupe à une variation du taux de change des principales devises
ci-dessous.
Impact sur les capitaux propres avant impôts Impact sur le chiffre d’affaires
(en millions d’€) (en millions d’€)
Exercice 2013/14 Variation de 1 % Variation de 5 % Variation de 1 % Variation de 5 %
Réal brésilien 7,6 38,1 9,9 49,5
Roupie indienne 7,5 37,8 6,7 33,4
Dollar US 5,2 25,8 18,4 92,0
Livre Sterling 1,2 5,8 12,6 63,1
Au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014, la variation des taux de change a eu un impact de € (814) millions sur le montant du chiffre d’affaires
consolidé d’Alstom et de € (326) millions sur ses capitaux propres.
4
Risque de liquidité
En complément de sa trésorerie disponible, qui s’élève à € 2 320 millions remboursement de sa dette présenté ci-dessous, le Groupe considère
au 31 mars 2014, le Groupe dispose d’une facilité de crédit renouvelable qu’il dispose d’une flexibilité financière suffisante pour faire face à ses
d’un montant de € 1,350 milliard, non utilisée à échéance décembre 2016 obligations et besoins financiers.
(la « Facilité de crédit »). Au vu de ces éléments et de l’échéancier de
Montant
Instruments (en millions d’€) Maturité Taux d’intérêt
Marchés de capitaux
Emprunt obligataire 722 23 septembre 2014 4,000 %
EMTN (RMB) 60 9 mars 2015 4,250 %
Emprunt obligataire 500 5 octobre 2015 2,875 %
EMTN 500 2 mars 2016 3,875 %
Emprunt obligataire 750 1er février 2017 4,125 %
EMTN 350 11 octobre 2017 2,250 %
Emprunt obligataire 500 5 octobre 2018 3,625 %
EMTN 500 8 juillet 2019 3,000 %
Emprunt obligataire 750 18 mars 2020 4,500 %
Dans le cadre de ses programmes de cautions et de garanties, le Groupe sont présentés à la Note 26 des comptes consolidés au 31 mars 2014.
dispose d’une facilité d’émissions de cautions confirmée renouvelable Alstom respecte ces critères au 31 mars 2014 et n’anticipe pas de
à échéance 27 juillet 2016 et dont le montant s’élève à € 9 milliards difficultés particulières sur sa capacité à continuer de respecter ces
(la « Facilité confirmée »). Au 31 mars 2014, le montant de l’en-cours critères.
disponible de la nouvelle Facilité confirmée est de € 2 milliards. Le Groupe Alstom est noté par les agences de notation Moody’s Investors Services
dispose également de lignes bilatérales non confirmées dans de nombreux et Standard & Poor’s depuis mai 2008. Les notations ci-dessous font
pays pour un montant total de € 10,9 milliards au 31 mars 2014. l’objet de revues régulières et le Groupe ne peut pas assurer que celles-ci
La Facilité de crédit et la Facilité confirmée d’émission de cautions sont seront maintenues.
soumises à des critères financiers sur la base de données consolidées qui
Agences
Moody’s Investors Services (1)
Notation court terme P-3
Notation long terme Baa3 (perspective négative)
Standard & Poor’s (2)
Notation court terme A-3
Notation long terme BBB - (perspective stable)
(1) Moody’s Investors Services a révisé la note de crédit à long terme de Baa2 à Baa3 (perspective stable) le 20 juin 2013, et révisé la perspective long terme de stable
à négative le 23 janvier 2014.
(2) Standard & Poor’s a révisé la note de crédit à long terme de BBB (perspective négative) à BBB - (perspective stable) et révisé la note de crédit à court terme
de A-2 à A-3 le 24 avril 2014.
Le Groupe considère à ce jour ne pas avoir de risques majeurs sur sa Risque de taux d’intérêt
capacité d’accès aux marchés financiers. Une dégradation de la notation
financière d’Alstom pourrait cependant avoir un effet défavorable sur La politique du Groupe en matière de risque de taux d’intérêt est une
les coûts de ses financements et l’accès à certains financements. Des politique d’endettement à taux fixe. Ainsi l’exposition aux variations de
informations complémentaires concernant la gestion spécifique des taux est essentiellement liée à la gestion de la trésorerie disponible.
risques financiers figurent également dans le rapport du Président du En conséquence, le Groupe ne met pas en œuvre de politique de gestion
Conseil d’administration à la section « Gouvernement d’entreprise ». active de son risque de taux. Toutefois, certaines transactions peuvent
être faites au cas par cas en fonction des opportunités de marché. Des
informations complémentaires figurent à la Note 26.3 des comptes
consolidés au 31 mars 2014.
Risque de crédit et/ou de contrepartie sous-traitants afin de s’assurer de leur capacité financière à réaliser leur
part respective des contrats. Enfin, concernant le risque de contrepartie
Le risque de crédit et/ou de contrepartie correspond au risque qu’une bancaire, la trésorerie et les équivalents de trésorerie du Groupe sont
partie à un contrat avec Alstom manque à ses obligations contractuelles, intégralement placés auprès d’établissements financiers de premier rang.
ce manquement entraînant une perte financière pour Alstom. Le Groupe recourt aux marchés financiers au travers de contreparties
Afin de réduire son exposition dans ce domaine, Alstom analyse les bancaires également de premier plan.
risques de crédit et politiques sur la durée d’exécution de ses projets, Toutefois, parmi les contreparties d’Alstom (notamment clients,
notamment au vu du schéma de financement utilisé par ses clients, et partenaires dans le cadre de consortium ou de joint-venture, fournisseurs
sécurise l’exposition financière identifiée par l’obtention de sécurité de et sous-traitants), une détérioration significative du risque de crédit et/
paiements ad hoc ou par la souscription de police d’assurance-crédit ou politique peut survenir en cours d’exécution du contrat, pouvant les
publics ou privés. Aucun client externe ne représente individuellement amener à se trouver dans l’incapacité de procéder au paiement du contrat
10 % ou plus du chiffre d’affaires consolidé du Groupe, comme indiqué à la livraison ou à interrompre une commande en cours d’exécution. Ces
à la Note 4.3 des comptes consolidés au 31 mars 2014. Alstom analyse risques pourraient avoir des conséquences sur le chiffre d’affaires, la
également la solvabilité financière de ses partenaires, fournisseurs et rentabilité, la situation financière ou les résultats du Groupe.
PLANS DE RETRAITE
4
En application de certains plans à prestations définies du Groupe, ces plans (€ 1 453 millions au 31 mars 2014 contre € 1 657 millions
notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis, Alstom a l’obligation de sous-couverture au 31 mars 2013 avant incidence du plafonnement
de financer la différence entre la valeur de marché des actifs affectés des actifs). Néanmoins toute dégradation de la couverture financière
à ces plans et les niveaux de couverture prévus pour ces plans sur une des plans est susceptible d’entraîner un accroissement des besoins de
période donnée. Le calcul de la dette actuarielle du Groupe est fondé financement avec un effet corrélatif sur la trésorerie du Groupe.
sur un certain nombre d’hypothèses actuarielles qui varient d’un pays Des informations complémentaires portant sur la méthodologie de
à l’autre et qui incluent notamment les taux d’actualisation, les taux valorisation et l’allocation des actifs en couverture, ainsi que sur le
d’augmentation de salaires et les prévisions de mortalité. montant des engagements et des coûts annuels relatifs aux retraites et
Si les données réelles, notamment la performance effective des actifs avantages assimilés figurent dans les Notes 2.3.22 et 24 des comptes
de couverture des plans, différaient significativement des hypothèses consolidés au 31 mars 2014.
utilisées, il pourrait en résulter une modification substantielle, à la Le Comité « Pensions » assure le suivi et le contrôle des plans de retraite et
hausse ou à la baisse de la couverture financière des obligations du autres avantages assimilés, comme exposé dans le rapport du Président
Groupe en matière de retraites. Au cours de l’exercice 2013/14, du Conseil d’administration (voir section « Gouvernement d’entreprise –
l’amélioration des marchés financiers conjuguée à la hausse des taux Rapport du Président du Conseil d’administration – Rapport sur les
d’intérêt a eu, respectivement, pour effet une augmentation de la juste procédures de contrôle interne et de gestion des risques »).
valeur des actifs et une diminution de la dette actuarielle. Ceci s’est donc
traduit globalement par une amélioration de la couverture financière de
4
RISQUES SUR LES ACTIFS INCORPORELS
Les actifs incorporels sont essentiellement composés d’écarts Alstom estime que ses états financiers consolidés donnent une image
d’acquisition et de coûts de développement capitalisés. Au 31 mars 2014, correcte et complète de son patrimoine et de sa situation financière.
les écarts d’acquisition étaient de € 5 281 millions (voir la Note 11 des Toutefois le Groupe ne peut exclure que la survenance d’événements
comptes consolidés au 31 mars 2014) provenant de l’acquisition de futurs, par nature imprévisibles, est susceptible d’entraîner une
sociétés au cours des dernières années. Au 31 mars 2014, les coûts dépréciation de certaines immobilisations incorporelles figurant dans
de développement capitalisés étaient de € 1 369 millions provenant son bilan. Des éventuelles dépréciations significatives (à la suite
des moyens engendrés par le Groupe pour développer de nouvelles des changements d’appréciation des marchés, des opportunités de
technologies/produits. Tous les ans, le Groupe procède à des tests développements, de taux de croissance ou de profitabilité, qu’ils résultent
de dépréciation de ses actifs incorporels non amortis. En outre si un de facteurs exogènes ou endogènes à l’activité) pourraient avoir un effet
événement susceptible d’entraîner une dépréciation de certains actifs défavorable sur le patrimoine, la situation financière et les résultats
intervient, le Groupe procède également à des tests de dépréciation. du Groupe.
4
interdiction d’accéder à des contrats publics ou d’exercer des activités,
et engendrer un effet défavorable sur l’activité, la situation financière,
les résultats ou les perspectives du Groupe ainsi que sur sa réputation.
4
Ces procédures et enquêtes, ainsi que toutes procédures et enquêtes et à assurer le respect par tous les collaborateurs des règles internes,
futures qui pourraient intervenir, peuvent donner lieu à des sanctions ainsi que des lois et règlements en matière de droit de la concurrence
pénales, des amendes qui peuvent être significatives, des dommages dans les pays dans lesquels Alstom exerce ses activités, a été renforcé
et intérêts, la mise en place de programmes de conformité et autres depuis 2012.
mesures correctrices, ainsi qu’une éventuelle interdiction pour les filiales Ce programme s’applique ainsi à tous les employés du Groupe qui sont
d’Alstom de conduire tout ou partie de leurs activités ou de participer impliqués directement ou indirectement dans la gestion ou la direction
à des appels d’offres dans certains pays, pour des périodes plus ou de sociétés du Groupe, dans des activités commerciales ou qui sont
moins longues. Des actions civiles sont également possibles. De telles en contact avec des concurrents, clients, fournisseurs, sous-traitants,
procédures pourraient par ailleurs empêcher le Groupe de bénéficier de distributeurs ou revendeurs. Ce programme, dont la mise en œuvre est
certains financements. Des informations complémentaires sont fournies placée sous la responsabilité du département juridique, est déployé de
à la Note 30.2 des comptes consolidés au 31 mars 2014. manière continue dans les pays où le Groupe exerce ses activités au
L’implication du Groupe dans des enquêtes ou procédures en matière de travers de séances de sensibilisation et de formation des dirigeants et
pratiques anticoncurrentielles, de corruption ou de toutes autres activités employés. Ces formations, basées sur l’instruction du groupe Alstom
illicites, ainsi que tout développement défavorable relatif à ces enquêtes « Conformité au droit de la concurrence » disponible en plusieurs langues
et procédures, y compris des actions civiles, pourrait avoir un effet sur le site Intranet du Groupe, sont adaptées à chaque contexte juridique
défavorable important sur la réputation et l’image du Groupe, ainsi que local. Ce programme a pour objectif permanent de suivre et d’informer
sur l’activité, les résultats et la situation financière du Groupe, compte sur l’évolution des réglementations américaine, européenne et locales
tenu notamment de l’importance des sanctions pouvant être prononcées et d’améliorer les règles internes afin d’assurer le strict respect de
dans ce domaine. l’ensemble des réglementations applicables.
Des procédures strictes sont en place afin d’assurer le respect de Le Groupe dispose de règles et procédures de contrôle interne en
l’ensemble des lois et règlements, notamment ceux relatifs aux règles vue de gérer les risques liés à ces pratiques illicites et pratiques
de concurrence et aux paiements illicites. Dans ce cadre, Alstom anticoncurrentielles, qui ont été renforcées de façon continue depuis
distribue à chaque employé son Code d’éthique, qui requiert notamment plusieurs années, et s’efforce de résoudre de manière appropriée les
le strict respect des règles édictées pour empêcher les pratiques difficultés qui pourraient survenir.
anticoncurrentielles et la corruption, et qui rappelle la Procédure d’Alerte Cependant, compte tenu de l’étendue de ses activités à travers le monde,
mise en place et le rôle des employés du Groupe dans ce domaine. Des Alstom ne peut pas garantir qu’aucun problème ne surviendra, ni que de
informations complémentaires sur les actions menées par Alstom dans telles difficultés ne pourraient pas avoir un effet significatif sur son image
ce domaine sont présentées à la section « Gouvernement d’entreprise – et/ou ses résultats et sa situation financière. Pour plus d’information
Rapport du Président du Conseil d’administration – Rapport sur les sur le système de contrôle interne dans le Groupe, le Code d’éthique
procédures de contrôle interne et de gestion des risques ». d’Alstom et les actions menées par la Direction Éthique et Conformité,
Le Code d’éthique d’Alstom requiert le strict respect par tous les voir la section « Gouvernement d’entreprise – Rapport du Président du
employés du Groupe des règles édictées pour prévenir les pratiques Conseil d’administration – Rapport sur les procédures de contrôle interne
anticoncurrentielles. Le programme développé par le Alstom destiné à et de gestion des risques ».
prévenir toute pratique anticoncurrentielle dans les activités du Groupe
AMIANTE
Le Groupe a par le passé utilisé et vendu des produits contenant de l’application de cette politique auprès de ses fournisseurs, y compris
l’amiante notamment en France dans son ancien Secteur Marine cédé dans les pays où l’utilisation de l’amiante est autorisée. Le Groupe fait
le 31 mai 2006 et dans une moindre mesure dans ses autres Secteurs. l’objet de contentieux relatifs à l’amiante, principalement en France et
La politique du Groupe a consisté depuis de nombreuses années à aux États-Unis, qui sont présentés à la Note 30.2 des comptes consolidés
abandonner définitivement l’utilisation de matériels contenant de au 31 mars 2014.
l’amiante dans l’ensemble de ses unités de production et à promouvoir
4
Il n’est pas possible d’assurer que le Groupe ne supportera pas à
à l’obtention de permis, de licences et/ou d’autorisations ou à des
l’avenir de coûts ou des responsabilités en matière environnementale,
notifications préalables. Les installations d’Alstom doivent être en
y compris au titre d’activités passées ou d’actifs cédés, au titre
conformité avec ces permis, licences ou autorisations et sont soumises
des activités de ses filiales ou de ses sous-traitants y compris à
à des inspections régulières de la part des autorités compétentes. Les
l’étranger, ou au titre d’obligations relatives à la santé et la sécurité.
conséquences environnementales de ses activités mettent en jeu la
Le Groupe ne peut pas non plus garantir que les sommes budgétées
responsabilité d’Alstom en application des réglementations applicables
ou provisionnées pour des remises en état et des investissements
dans le pays où ces activités sont menées.
dans les projets liés à l’environnement, la santé et la sécurité seront
Le Groupe suit les meilleures pratiques visant à réduire les risques suffisantes pour couvrir la charge ou l’investissement nécessaire. De
d’atteinte à l’environnement, à la santé et à la sécurité des salariés de plus, la découverte de faits nouveaux ou de nouvelles situations ainsi
ses activités. Il effectue régulièrement les investissements nécessaires que des modifications législatives, réglementaires ou jurisprudentielles
pour satisfaire aux exigences de la réglementation en vigueur. Bien que en matière d’environnement, santé ou sécurité pourraient avoir pour
le Groupe soit impliqué dans la dépollution de certains lieux industriels conséquence un accroissement des obligations ou des coûts supportés
ou autres sites, il estime que ses sites industriels sont en conformité avec susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, la
leur permis d’exploitation et que ses opérations sont de manière générale situation financière, les résultats ou les perspectives du Groupe, ainsi que
en conformité avec les lois et règlements en matière d’environnement. sur sa réputation. Le Groupe dispose d’une provision de € 36 millions afin
Alstom utilise dans ses procédés de fabrication des agents chimiques de couvrir les risques environnementaux au 31 mars 2014.
ou des composants qui intègrent des agents chimiques. L’évolution des Le Groupe n’exploite pas d’installation figurant sur la liste prévue au
réglementations (tel que le règlement REACH en Europe) peut rendre IV de l’article L. 515-8 du Code de l’environnement. La politique de
ces produits indisponibles sur le marché de l’Union européenne ou gestion des risques en matière d’environnement, de santé et de sécurité
mondial si le produit vient à disparaître. Ceci peut amener Alstom à est présentée à la section « Gouvernement d’entreprise – Rapport du
devoir modifier ses procédés de fabrication, faire face à des ruptures Président du Conseil d’administration – Rapport sur les procédures de
d’approvisionnement, à devoir conduire des programmes de substitution contrôle interne et de gestion des risques ».
4
RISQUES SPÉCIFIQUES LIÉS À LA SÉCURITÉ ET LA SANTÉ
La très grande diversité et la nature des activités d’Alstom, l’hétérogénéité à la Note 30.2 des comptes consolidés au 31 mars 2014. Les activités
des normes et des réglementations de sécurité dans les pays dans lesquels d’Alstom peuvent plus généralement exposer les salariés à des substances
Alstom opère, la diversité des lieux d’intervention, ainsi que l’application qui ne sont pas aujourd’hui considérées comme susceptibles d’avoir des
éventuelle de normes de sécurité différentes par les partenaires et les conséquences sur la santé, mais qui pourraient avec l’évolution des
clients d’Alstom génèrent des risques d’accidents graves, pouvant porter connaissances être analysées différemment dans le futur et conduire des
atteinte à des vies humaines ou à l’intégrité physique des personnes. Ils salariés à rechercher une éventuelle responsabilité d’Alstom à l’avenir.
peuvent également engendrer diverses sanctions, notamment pénales, Bien qu’Alstom ait développé des règles strictes en matière de santé et
civiles ou administratives, y compris la fermeture temporaire d’une sécurité, et déploie des formations ainsi que des audits pour minimiser
installation pendant la phase d’investigation des autorités. ces risques, leur survenance ne peut totalement être exclue. Ces éléments
Par ailleurs, Alstom est concerné par des actions en responsabilité pourraient avoir un effet défavorable sur l’activité, la situation financière,
relatives à l’amiante engagées à l’encontre du Groupe comme indiqué les résultats ou la réputation du Groupe.
ASSURANCES
La politique du Groupe est de souscrire des polices d’assurance La présentation ci-dessous est un résumé des principales polices
auprès d’assureurs présentant une solvabilité de premier rang. Le d’assurance Groupe et ne décrit pas toutes les restrictions et limites
montant d’assurance souscrit est fonction de l’estimation des pertes applicables aux polices souscrites. Ces polices sont négociées pour
maximales anticipées, tant en matière de dommages matériels et pertes des périodes allant généralement de un à deux ans. Pour des raisons
d’exploitation qu’en matière de responsabilité civile. de confidentialité et de protection des intérêts du Groupe, il n’est pas
possible de présenter de manière exhaustive les polices d’Alstom.
Cette estimation est faite dans le cadre des programmes d’audits et de
gestion des risques industriels pour les dommages matériels et pertes
d’exploitation. Pour ce qui concerne la responsabilité civile, l’estimation Dommages Matériels
des besoins en assurance dépend de l’évaluation des risques juridiques et Pertes d’Exploitation
maximums compte tenu des différentes activités du Groupe. Le processus Le programme d’assurance couvre les dommages accidentels et les
annuel d’évaluation des risques qui aboutit à la cartographie des pertes d’exploitation consécutives causées par les incendies, explosions,
risques du Groupe a permis de confirmer que les montants appropriés impacts de véhicules et chutes d’aéronefs, tempêtes, grêle, neige,
d’assurance étaient souscrits pour les risques assurables. Pour plus émeutes, mouvements populaires, dégâts des eaux et événements
d’information, voir également la section « Gouvernement d’entreprise – naturels aux sites industriels, administratifs et commerciaux du Groupe
Rapport du Président du Conseil d’administration – Rapport sur les déclarés aux assureurs :
procédures de contrôle interne et de gestion des risques ».
le programme couvre un montant total de € 410 millions par
yy
Les principaux risques couverts sont les suivants, sous réserve des événement ;
limitations, exclusions et déclarations habituelles liées à ce type
d’assurance : des sous-limites sont applicables notamment pour les événements
yy
naturels (ces limites variant selon les sites assurés et le type
dommages matériels et pertes d’exploitation consécutives aux
yy d’événements), le bris de machine et les événements accidentels
incendies, explosions, événements naturels et autres périls ainsi que autres que ceux nommés dans la police ;
le bris de machine ;
la police est soumise aux limitations et exclusions généralement
yy
responsabilité subie en raison de dommages causes à des tiers par les
yy applicables à ce type d’assurance, notamment : guerre, guerre
opérations, produits ou services ; civile, terrorisme, conséquence de réaction nucléaire, et certaines
dommages en cours de transport, du point de départ du transport au
yy assurances d’événements naturels qui sont spécifiquement assurés
point de déchargement (entrepôt, site de construction ou destination par des pools nationaux ;
finale) ; et la police est en vigueur dans tous les pays où le Groupe a des
yy
dommages en cours de construction et installation, couvrant les
yy implantations industrielles importantes, à l’exception de l’Inde et de
risques en cours d’exécution des contrats. la Chine, où des polices locales spécifiques sont souscrites.
En plus de ses polices Groupe, Alstom souscrit dans les pays dans
lesquels le Groupe est présent des polices d’assurance ayant pour objet
de couvrir des risques spécifiques ou dont l’assurance est obligatoire, tels
que les risques automobiles, d’accident du travail ou de responsabilité
d’employeur.
Responsabilité Civile du fait des et la durée des travaux inférieure à 60 mois. Pour le Secteur Transport,
une police, avec une limite de € 100 millions par événement, est en place.
Opérations ou des Produits et Services Le Secteur Grid bénéficie d’une police avec une limite de € 50 millions
Le programme d’assurance responsabilité civile du Groupe couvre les par événement pour les contrats inférieurs à € 150 millions et d’une
conséquences financières de la responsabilité du Groupe du fait de durée inférieure à 60 mois. Les contrats et activités, notamment Wind,
dommages causés à des tiers du fait de ses opérations, produits ou non couverts par ces polices sont assurés spécifiquement en fonction
services : des besoins. Les polices construction et installation sont soumises
aux limitations et exclusions généralement applicables à ce type
le programme comporte plusieurs lignes d’assurance pour un montant
yy
d’assurance, en particulier risques de guerre, contamination radioactive
total d’assurance de € 700 millions par événement et par année
et terrorisme.
d’assurance et des sous-limites sont applicables ;
la police est soumise aux limitations et exclusions habituelles
yy
généralement applicables à ce type d’assurance, en particulier la
Responsabilité Civile des dirigeants
guerre, les conséquences de réactions nucléaires, les accidents du Le programme d’assurance garantit les conséquences financières et
travail, la responsabilité des mandataires sociaux, la responsabilité les frais de défense subis individuellement ou solidairement par les
automobile, les conséquences d’engagements contractuels exorbitants dirigeants des sociétés du Groupe en raison de réclamations faites à leur
du droit commun et les dommages résultant de l’utilisation de encontre du fait de leur responsabilité civile pour faute dans l’exercice de
produits tels que l’amiante, le formaldéhyde, le plomb, les polluants leur mission de dirigeant.
organiques ainsi que ceux causés par des moisissures toxiques, les Il garantit également les conséquences financières et frais de défense
champs magnétiques et les virus informatiques. subis par la Société en raison de réclamations pour non-respect de la
réglementation applicable aux opérations d’appel public à l’épargne et
Transport de marchandises (Cargo) aux émetteurs faisant appel public à l’épargne pour les seules valeurs
La police d’assurance Cargo du Groupe couvre les dommages aux mobilières émises par des sociétés du groupe Alstom.
marchandises transportées quel que soit le mode de transport : maritime, Ce programme est soumis aux limitations et exclusions généralement
terrestre ou aérien dans le monde entier ; la garantie est étendue aux applicables à ce type d’assurance.
risques de guerre (à l’exception de certains territoires) :
la limite d’assurance de la police est de € 70 millions par événement,
yy Autoassurance
des sous-limites étant applicables notamment pendant le stockage Le Groupe disposait d’un véhicule de réassurance pour auto-assurer les
chez des emballeurs ou sous-traitants ; risques en matière de dommages et pertes d’exploitation, responsabilité
la police est soumise aux limitations et exclusions généralement
yy civile et transport, créé en 2000, qui n’était plus utilisé depuis 2004.
applicables à ce type d’assurance.
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
5
La Société s’attache depuis de nombreuses années à mettre en œuvre les principes de gouvernement d’entreprise publiés par l’AFEP et le MEDEF.
Le Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF dans sa dernière version mise à jour en juin 2013 est le Code de gouvernement
d’entreprise auquel se réfère la Société.
Le rapport du Président du Conseil d’administration prévu à l’article L. 225-37 du Code de commerce ci-après, présente dans sa première
partie consacrée au gouvernement d’entreprise les décisions du Conseil d’administration en la matière.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce
En application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de Ce rapport a été examiné et approuvé par le Conseil d’administration
commerce, le Président du Conseil d’administration vous rend dans sa séance du 6 mai 2014, après examen du chapitre relatif aux
compte, dans le présent rapport établi à cet effet pour l’exercice clos procédures de contrôle interne et de gestion des risques par le Comité
le 31 mars 2014, de la composition du Conseil d’administration, de d’audit et du chapitre relatif au gouvernement d’entreprise par le
l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et Comité de nominations et de rémunération ainsi que par le Comité pour
des hommes, du Code de gouvernement d’entreprise auquel la Société l’éthique, la conformité et le développement durable pour les parties
se réfère, des conditions de préparation et d’organisation des travaux entrant dans le domaine de compétence de ce dernier.
du Conseil, des limitations que le Conseil apporte aux pouvoirs du Les Commissaires aux comptes vous exposeront dans un rapport leurs
Directeur Général, des principes et des règles arrêtés par le Conseil pour observations sur le contenu de ce rapport pour celles des procédures
déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés de contrôle interne qui sont relatives à l’élaboration et au traitement
aux mandataires sociaux, des autres informations requises par l’article de l’information comptable et financière et sur le fait qu’il comporte
L. 225-37 du Code de commerce ainsi que des procédures de contrôle les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de
interne et de gestion des risques mises en place par la Société au niveau commerce.
du Groupe.
Le Conseil d’administration a pour objectif permanent de renforcer Le Conseil d’administration du 6 mai 2014 a également décidé
la diversité et la complémentarité des compétences requises, de renouveler les mandats de quatre administrateurs (la société
d’internationaliser sa composition et d’accroître la représentation des Bouygues SA représentée par M. Philippe Marien, M. Olivier Bouygues,
femmes. Mme Lalita Gupte et Mme Katrina Landis).
En 2014, le Conseil a pris acte de la décision de M. Georges Chodron À l’issue de ces renouvellements et de cette nomination, le Conseil
de Courcel, administrateur depuis 12 ans, de ne pas solliciter le d’administration serait composé de quatorze administrateurs dont dix
renouvellement de son mandat venant à échéance à l’issue de administrateurs indépendants (71 %) et la proportion de femmes au sein
l’assemblée générale convoquée le 1er juillet 2014 afin de permettre du Conseil serait portée de 28 % (4/14) à 36 % (5/14).
son remplacement par un administrateur indépendant et augmenter Le Conseil d’administration de la Société ne comprend pas de représentant
ainsi le taux d’indépendance du Conseil d’administration. Le Conseil des employés. Au sein du groupe Alstom, les dispositions relatives
5
d’administration lui a rendu hommage et l’a remercié de sa contribution à la représentation des salariés dans les conseils d’administration
aux travaux du Conseil au cours de ces années. s’appliquent à la société ALSTOM Transport SA qui modifiera ses statuts
À l’issue d’un processus de sélection piloté par le Comité de nominations au cours de l’année 2014 afin de déterminer les modalités de désignation
et de rémunération avec l’assistance d’un cabinet externe, le Conseil de l’administrateur représentant les salariés.
d’administration réuni le 6 mai 2014 a décidé de proposer à cette assemblée Aux termes du règlement intérieur du Conseil, chaque administrateur
de nommer Mme Bi Yong Chungunco pour une durée de quatre ans. doit détenir un minimum de 500 actions. Le nombre d’actions détenues
Le Conseil d’administration a considéré que Mme Bi Yong Chungunco, est généralement plus élevé. Au 6 mai 2014, les administrateurs
dont la biographie est présentée ci-dessous apporterait au Conseil personnes physiques détenaient ensemble 43 345 actions de la Société
d’administration son expérience de cadre dirigeante dans un grand et la société Bouygues 90 543 867 actions.
5
Au 6 mai 2014, les membres du Conseil d’administration sont les suivants :
Participation à un Comité Fin du Années de
Administrateur Début mandat présence Expérience
Nom Mandat Âge indépendant Audit N&R (1) ECDD (2) 1er mandat en cours au Conseil professionnelle
Patrick Kron Président- 60 2003 2015 13 Industrie
Directeur
Général
Administrateur 2001
Candace K. Beinecke Administrateur 67 √ 2001 2015 13 Juridique
Olivier Bouygues Administrateur 63 √ 2006 2014 8 Industrie
Georges Chodron Administrateur 64 √ 2002 2014 12 Banque,
de Courcel Finances
Pascal Colombani Administrateur 68 √ √ √ 2004 2016 10 Industrie,
Technologie
Jean-Martin Folz Administrateur 67 √ √ 2007 2015 7 Industrie
Président
Lalita D. Gupte Administrateur 65 √ √ 2010 2014 4 Banque,
Finances
Gérard Hauser Administrateur 72 √ √ 2003 2016 11 Industrie
Katrina Landis Administrateur 54 √ √ 2010 2014 4 Industrie
James W. Leng Administrateur 68 √ √ 2003 2015 11 Industrie
Président
Klaus Mangold Administrateur 70 √ √ 2007 2015 7 Industrie
Bouygues SA Administrateur 58 √ 2008 2014 6 Finances
représenté par
Philippe Marien
Amparo Moraleda Administrateur 50 √ √ 2013 2017 1 Industrie
Alan Thomson Administrateur 67 √ √ 2007 2015 7 Finances
Président
(1) Comité de nominations et de rémunération.
(2) Comité pour l’éthique, la conformité et le développement durable.
5
nominations et de rémunération ;
de l’assemblée générale convoquée le 1er juillet 2014 à laquelle sont
la disponibilité du Président-Directeur Général et des Présidents des
yy soumises les nominations d’administrateurs présentées ci-dessus.
Comités du Conseil, administrateurs indépendants, pour dialoguer Les compositions du Comité de nominations et de rémunération et du
avec les investisseurs institutionnels sur les sujets clés de gouvernance Comité pour l’éthique, la conformité et le développement durable seront
de la Société et de développement durable ; alors revues sur la base de la composition du Conseil ainsi décidée par
un examen régulier des règlements intérieurs du Conseil et des
yy l’assemblée.
Comités et l’adaptation, si nécessaire, de leurs dispositions.
Le règlement intérieur du Conseil d’administration modifié le 6 mai 2014
Le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit par ailleurs fixe ainsi qu’il suit les conditions et modalités d’exercice des fonctions de
que le Conseil délibère préalablement sur toute opération : l’Administrateur Référent dont la mission principale sera d’assurer le bon
qui se situerait en dehors de la stratégie annoncée du Groupe ou serait
yy fonctionnement des organes de gouvernance de la Société. Le Conseil
susceptible de l’affecter significativement ; d’administration réuni le 6 mai 2014 a décidé de fixer le montant annuel
des jetons de présence attribués à l’Administrateur Référent à € 27 500.
qui serait susceptible de modifier de façon importante la structure
yy
financière ou les résultats du Groupe ;
d’acquisition et de désinvestissement d’un montant unitaire supérieur
yy
à € 250 millions, de partenariats pour lesquels la contribution du
Groupe est supérieure à € 250 millions, ainsi que sur toute opération
de financement d’un montant unitaire supérieur à € 1 milliard ;
5
Extrait du règlement intérieur du Conseil d’administration concernant l’Administrateur Référent (article 6)
Lorsque les fonctions de Directeur Général et de Président du L’Administrateur Référent peut être Président du Comité de
yy
Conseil d’administration sont réunies, le Conseil d’administration nominations et de rémunération. À ce titre, il veille notamment
désigne, parmi les administrateurs indépendants, un Administrateur aux plans de succession des mandataires sociaux dirigeants, à
Référent. Il est nommé pour une durée de deux ans, qui ne peut la sélection des nouveaux administrateurs et à l’équilibre de la
toutefois excéder celle de son mandat d’administrateur. Il est composition du Conseil d’administration et des Comités.
rééligible. Le Conseil d’administration peut mettre fin à ses fonctions Il peut assister à toute réunion des Comités dont il n’est pas
yy
à tout moment. membre et a accès à leurs travaux et aux informations qui sont
L’Administrateur Référent a pour mission principale de s’assurer du mises à leur disposition.
bon fonctionnement des organes de gouvernance de la Société. 6.2. Relations avec les administrateurs
Dans ce cadre, il exerce les missions et dispose des prérogatives L’Administrateur Référent entretient un dialogue régulier avec les
yy
suivantes : administrateurs et se fait en cas de besoin leur porte-parole auprès
6.1. Fonctionnement du Conseil d’administration et des Comités du Président du Conseil d’administration.
du Conseil d’administration 6.3. Conflits d’intérêts
L’Administrateur Référent est consulté par le Président du Conseil
yy L’Administrateur Référent exerce en matière de conflits d’intérêts
yy
d’administration sur l’ordre du jour des réunions du Conseil une action préventive de sensibilisation auprès des administrateurs.
d’administration et peut proposer l’ajout de points supplémentaires
à l’ordre du jour. Il examine avec le Président du Conseil d’administration les
yy
situations de conflits d’intérêts potentiels.
L’Administrateur Référent peut solliciter du Président du Conseil
yy
d’administration la convocation du Conseil d’administration sur un 6.4. Relations avec les actionnaires
ordre du jour déterminé. L’Administrateur Référent est informé des commentaires
yy
L’Administrateur Référent veille à l’application du règlement
yy et suggestions formulés par les actionnaires en matière de
intérieur lors de la préparation et de la tenue des réunions du Conseil gouvernance et de rémunération des mandataires sociaux. Il veille
d’administration, ainsi qu’à son respect par les administrateurs. à ce qu’il soit répondu à leurs questions, se rend disponible pour
L’Administrateur Référent veille à ce que les administrateurs
yy communiquer avec eux à la demande du Président du Conseil
soient en mesure d’exercer leur mission dans les meilleures d’administration et tient le Conseil d’administration informé de
conditions possibles, et notamment bénéficient d’un haut niveau ces contacts.
d’information en amont des réunions du Conseil d’administration. L’Administrateur Référent rend compte de ses travaux annuellement au
L’Administrateur Référent peut réunir et présider à son initiative,
yy Conseil d’administration et lors de l’assemblée générale des actionnaires.
des réunions des administrateurs n’occupant pas de fonctions Le Secrétariat du Conseil d’administration se tient à la disposition
exécutives ou salariées au sein du Groupe (administrateurs non de l’Administrateur Référent dans le cadre de l’accomplissement de
exécutifs). ses missions.
CANDACE K. BEINECKE
67 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2015.
Premier mandat : 24 juillet 2001 – 26 juin 2007.
Nationalité : américaine.
Adresse professionnelle : Hughes Hubbard & Reed LLP – One Battery Membre du Comité de nominations et de rémunération.
Park Plaza, New York, NY 10004 – 1482 (États-Unis). Détient 600 actions.
Fonction principale : Présidente de Hughes Hubbard & Reed LLP.
5
à New York dont les apports ont contribué aux changements de la ville
–
de New York.
À l’étranger :
–
OLIVIER BOUYGUES
63 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2014.
Premier mandat : 28 juin 2006 – 22 juin 2010.
Nationalité : française.
Adresse professionnelle : Bouygues – 32, avenue Hoche – Membre du Comité de nominations et de rémunération.
75378 Paris Cedex 08 (France). Détient 2 000 actions.
Fonction principale : Directeur Général Délégué de Bouygues * .( )
5
À l’étranger : Représentant permanent de SCDM, Président, au Conseil de SCDM
Énergie (2011) ;
Au sein du groupe Bouygues :
Gérant non associé de SIB (2011).
Président du Conseil et administrateur de Bouygues Europe (Belgique) ;
En dehors du groupe Bouygues : À l’étranger :
Président-Directeur Général et administrateur de SECI (anciennement –
Saur Énergie de Côte d’Ivoire) ; Biographie :
Administrateur de la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) (*),
de la Société de Distribution d’Eau de la Côte d’Ivoire (Sodeci) (*), Ingénieur de l’École nationale supérieure du pétrole (ENSPM),
et de la Société Sénégalaise des Eaux. M. Olivier Bouygues entre dans le groupe Bouygues en 1974. Il débute
sa carrière dans la branche Travaux Publics du groupe. De 1983 à
Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) en dehors 1988, chez Bouygues Offshore, il est successivement Directeur de
du groupe Bouygues : Boscam, filiale camerounaise, puis Directeur Travaux France et projets
spéciaux. De 1988 à 1992, il occupe le poste de Président-Directeur
En France :
Général de Maison Bouygues. En 1992, il prend en charge la Division
Président du Conseil de Finagestion (2009) ; Gestion des Services Publics du groupe qui regroupe les activités France
Représentant permanent de SCDM, Président, au Conseil de SCDM et International de Saur. En 2002, M. Olivier Bouygues est nommé
Investcan et SCDM Investur (2010) ; Directeur Général Délégué de Bouygues.
Membre du Comité de direction de Cefina (2010) ;
Autres mandats et fonctions actuels : Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) :
En France : En France :
Administrateur de Bouygues * ;
( )
Censeur de Safran (*);
Administrateur de Société Foncière, Financière et de Participations Censeur de Scor (*).
(FFP) (*) ;
À l’étranger :
Administrateur de Nexans (*) ;
Membre du Conseil de surveillance de Lagardère SCA (*). Administrateur de la Compagnie Nationale à Portefeuille (Belgique).
PASCAL COLOMBANI
68 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2016.
Premier mandat : 9 juillet 2004 – 24 juin 2008.
Nationalité : française.
Adresse professionnelle : A.T. Kearney – 23, rue de l’Université – Administrateur indépendant.
75007 Paris (France). Membre du Comité d’audit.
Membre du Comité pour l’éthique, la conformité et le développement
Fonction principale : Senior Advisor, A.T. Kearney. durable.
Détient 600 actions.
JEAN-MARTIN FOLZ
67 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2015.
Premier mandat : 26 juin 2007 – 28 juin 2011.
Nationalité : française.
Fonction principale : Administrateur de sociétés. Administrateur indépendant.
Président du Comité pour l’éthique, la conformité
et le développement durable.
Détient 1 000 actions.
5
Autres mandats et fonctions actuels : À l’étranger :
En France : –
Biographie :
Administrateur de Saint-Gobain * ;
( )
Administrateur de Société Générale (*) ; Ancien élève de l’École polytechnique, M. Jean-Martin Folz débute sa
Administrateur d’AXA (*). carrière au ministère de l’Industrie (1972-1978). Il rejoint le groupe
Rhône-Poulenc en 1978. Il devient Directeur Général Adjoint puis
À l’étranger :
Président-Directeur Général de Jeumont-Schneider entre 1984 et 1987.
Administrateur de Solvay (*) (Belgique) (1). Il entre alors chez Péchiney en qualité de Directeur Général jusqu’en
1991, tout en assurant la présidence de Carbone Lorraine. Il devient
Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) :
Directeur Général d’Eridania Béghin-Say et Président de Béghin-Say de
En France : 1991 à 1995. En 1995, il rejoint le groupe PSA Peugeot Citroën dont
Membre du Conseil de surveillance de ONF Participations (SAS) il devient le Président du Directoire en 1997, fonction qu’il quitte en
(2008-2011) ; février 2007. Il est Président de l’AFEP de 2007 à 2010.
Administrateur de Carrefour (*) (2007-2011) ;
Président de l’Association française des entreprises privées (AFEP)
(2007-2010) ;
Président et membre du Conseil d’administration d’Eutelsat
Communications (*) (2011-2013).
5
LALITA D. GUPTE
65 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2014 (nommée le 22 juin 2010).
Nationalité : indienne. Administrateur indépendant.
Adresse professionnelle : Mhaskar Building, 153 C Matunga,
Membre du Comité d’audit.
Sir Bhalchandra Road – Mumbai 400019, Inde. Détient 500 actions.
Fonction principale : Présidente non exécutive de la société ICICI
Venture Funds Management Company Limited.
Autres mandats et fonctions actuels : Administrateur non exécutif du Conseil d’administration de Firstsource
Solutions Ltd (*) (Inde) (2006-2010) ;
En France :
Administrateur non exécutif de Nokia Corporation (*) (Finlande)
– (2007-2011).
À l’étranger :
Biographie :
Présidente non exécutive de Swadhaar FinServe Pvt. Ltd, Mumbai
(Inde) (1) ; Mme Lalita D. Gupte est Présidente de la société ICICI Venture Funds
Management Company Limited. Jusqu’à fin octobre 2006, elle a été
Administrateur non exécutif de Bharat Forge Ltd (*), Pune (Inde) ;
Administrateur non exécutif de Kirloskar Brothers Ltd (*), Pune (Inde) ;
Joint Managing Director et membre du Conseil d’administration de la
banque ICICI Bank Limited. Mme Lalita D. Gupte était responsable du
Administrateur non exécutif de Godrej Properties Ltd (*), Mumbai (Inde) ;
développement des activités internationales d’ICICI Bank depuis 2001.
Administrateur non exécutif de Sesa Sterlite Limited (*), Mumbai (Inde).
Elle a débuté sa carrière en 1971 au sein d’ICICI Limited, dans la Division
Elle est par ailleurs membre du CAPP (Center for Asia Pacific Policy)
des Évaluations de Projets, puis a exercé diverses responsabilités de
Board de RAND.
direction dans les activités de services financiers aux entreprises et de
Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) : banque de détail, la stratégie, les ressources humaines et les activités de
banque à l’international, ainsi que dans d’autres domaines. Elle a été un
En France :
acteur majeur de la transformation d’ICICI Bank, à l’origine spécialisée
– dans le crédit, en un groupe de services financiers diversifiés qui
À l’étranger : privilégie la technologie. Mme Lalita D. Gupte a piloté le déploiement
Administrateur non exécutif de HPCL-Mittal Energy Ltd, Delhi (Inde) global d’ICICI Bank avec la mise en œuvre d’opérations dans plus de
(2007-2013) ; dix-sept pays.
Membre non exécutif du Comité de direction de l’école de filles Mme Lalita D. Gupte a rejoint le Conseil d’administration d’ICICI Limited
Welham (2007-2013) ; en 1994 en qualité d’administrateur exécutif puis de Joint Managing
Membre du Comité consultatif de l’école de gestion Rotman Director jusqu’en 2002 année de la fusion d’ICICI Limited avec ICICI
de l’Université d’Ontario (2007-2013) ; Bank dont elle est restée Joint Managing Director et membre du Conseil
Membre non exécutif du Comité de direction du Narsee Monjee d’administration de 2002 à 2006.
Institute of Management Studies (SVKM’s NMIMS) (2003-2013) ; Mme Lalita D. Gupte a reçu de nombreuses distinctions.
Membre non exécutif du Comité consultatif indien de Rothschild Mme Lalita D. Gupte est titulaire d’une licence d’économie (Hons)
(India) Private Limited (2007-2012) ; et d’un master en gestion. Elle a effectué le programme avancé de
management (Advanced Management Programme) de l’Insead.
GÉRARD HAUSER
72 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2016.
Premier mandat : 11 mars 2003 – 9 juillet 2004.
Nationalité : française.
Fonction principale : Administrateur de sociétés. Administrateur indépendant.
Membre du Comité de nominations et de rémunération.
Détient 5 002 actions.
Autres mandats et fonctions actuels : Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) :
En France : En France :
Administrateur de Technip * ;
( )
Président-Directeur Général de Nexans (*) (17 octobre 2000 –
Administrateur d’Ipsen (*) ; 26 mai 2009) et administrateur jusqu’en octobre 2011 ;
Administrateur de Delachaux ; Administrateur d’Aplix (12 juin 1998 – 14 janvier 2009) ;
Président du Conseil de surveillance de Stromboli Investissement (SAS). Administrateur de Faurecia (*) (22 juillet 2003 – 23 avril 2009).
À l’étranger : À l’étranger :
Administrateur de Mecaplast (Monaco). –
KATRINA LANDIS
54 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2014 (nommée le 22 juin 2010).
Nationalité : américaine. Administrateur indépendant.
Adresse professionnelle : BP Alternative Energy – 1101 New York
Membre du Comité pour l’éthique, la conformité et le développement
Avenue NW – Washington, DC – USA 20005 (États-Unis).
durable.
Autres mandats et fonctions actuels : Alternative Energy dont elle était Directeur Général depuis 2009, les
activités BP Shipping (fret et transport de marchandises), Integrated
En France :
Supply and Trading (approvisionnement et trading intégrés), Group
– Technology (technologie Groupe), et Remediation Management
À l’étranger : (gestion de la dépollution et de l’assainissement).
Mme Landis a rejoint la division Alternative Energy de BP en 2008
Membre du Comité consultatif de l’American Center of Renewable
en qualité de Vice-Présidente Groupe, puis a été nommée, en 2009,
Energy.
Directeur Général de cette même division. Auparavant, elle a occupé
Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) : différentes fonctions de direction, notamment Directeur des Opérations
de BP Alternative Energy, de 2008 à 2009, Vice-Présidente Groupe de
En France : BP Integrated Supply and Trading (approvisionnement et trading de
– BP), de 2007 à 2008, et Directeur Général de BP Integrated Supply and
Trading – Oils America, de 2003 à 2006. Avant de rejoindre le groupe
À l’étranger :
BP en 1992, Mme Landis a détenu et dirigé une société de conseil.
Directeur Général et Group Vice President de BP Alternative Energy Mme Katrina Landis est membre du Comité consultatif international
(2009-2013) ; (Global Advisory Committee) du réseau de la Journée de la Terre
Directeur d’Exploitation et Group Vice President de BP Alternative (Earth Day Network) pour le programme « Women and the Green
Energy (2008-2009) ; Economy ® » (Les femmes et l’économie verte), et a été nommée
Membre du Conseil d’administration (administrateur non exécutif) ambassadrice auprès du programme « U.S. Clean Energy Education &
de Hydrogen Energy International Limited (2008-2009). Empowerment » (Habilitation et éducation pour une énergie propre)
Biographie : du département américain de l’Énergie. Elle détient un diplôme en
psychologie de l’Université de Mary Washington, ainsi qu’un diplôme
Depuis le 1er mai 2013, Mme Landis assume les fonctions de Vice- en informatique de l’Université de l’Alaska. Elle a en outre obtenu un
Présidente Exécutive de BP plc (division Corporate Business Activities). MBA de cadre dirigeant à l’Université du Michigan et à Stanford.
Son portefeuille d’activités s’est élargi et inclut en plus de la division
JAMES W. LENG
68 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2015.
5
Premier mandat : 18 novembre 2003 – 26 juin 2007.
Nationalité : britannique.
Adresse professionnelle : AEA Investors (UK) Limited – Administrateur indépendant.
78 Brook Street – London, W1K 5EF (Royaume-Uni). Président du Comité de nominations et de rémunération.
Autres mandats et fonctions actuels : Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) :
En France : En France :
– –
À l’étranger : À l’étranger :
Administrateur de Pregis Holding I Corporation ; Membre du Conseil de surveillance de Convenience Food Systems
Administrateur de Pregis Holding II Corporation ; (7 juillet 2004 – 15 janvier 2009) ;
Administrateur indépendant (Senior Independent Director) de Genel Administrateur (Non-Executive Director) de Rio Tinto plc
Energy plc et Président du Comité de rémunération ; (14 janvier 2009 – 7 février 2009) ;
Président Europe de AEA Investors (UK) LLP ; Administrateur (Non-Executive Director) de Rio Tinto Limited
Administrateur de Aon plc (UK). (14 janvier 2009 – 7 février 2009) ;
5
Président (Chairman) de Tata Steel Europe Limited Biographie :
(14 novembre 2008 – 31 mars 2009) ; M. James W. Leng est administrateur non exécutif d’Alstom dont il
Vice-Président (Deputy Chairman) de Tata Steel Limited (*) préside le Comité de nominations et de rémunération. Il est Président
(17 mai 2007 – 7 juillet 2009) ; Europe de AEA Investors (UK) LLP, une société américaine de private
Président de Doncasters Group Limited (20 décembre 2006 –
equity. Il est administrateur indépendant de Genel Energy plc. Il est
31 décembre 2009) ;
également Président de la Fondation Guyll-Leng créée en 2010 pour
Administrateur (Non-Executive Director) de CforC Limited
assister les enfants défavorisés. De 2003 à 2008, il a été le Président
(29 avril 2009 – 15 décembre 2010) ; de Corus Group plc, une entreprise spécialisée dans l’acier, vendue
Administrateur (Non-Executive Director) de Vallares Holding Co. au groupe indien Tata Steel dont il était également le Vice-Président
Limited (2 juin 2011 – 21 novembre 2011) ; jusqu’en juillet 2009. Il a été Président non exécutif de Doncasters
Administrateur (Non-Executive Director) de TNK-BP Limited Group Ltd (mécanique de précision), de TNK-BP (pétrole et gaz),
(15 janvier 2009 – 31 décembre 2011) ; administrateur non exécutif de Pilkington plc (verre), de Hanson plc
Administrateur (Non-Executive Director) du ministère de la Justice (produits de construction), de IMI plc (société d’ingénierie), de HSBC
(4 janvier 2011 – 2 août 2012) ; Bank plc, administrateur non exécutif de JO Hambro Investment
Administrateur (Non-Executive Director) de JO Hambro Investment Management Ltd, et administrateur référent non exécutif au ministère
Management Ltd (12 octobre 2010 – 10 août 2012) ; de la Justice, un département du gouvernement britannique. Parmi ses
Administrateur (Non-Executive Director) de HSBC Bank plc mandats exécutifs, il a été le Président-Directeur Général de Laporte plc,
(12 octobre 2010 – 31 décembre 2013) ; une société internationale spécialisée dans les produits chimiques et
Président non exécutif de HSBC Bank plc auparavant, celui de Low & Bonar plc, une société spécialisée dans
(6 août 2012 – 31 décembre 2013). les matériaux divers et l’emballage. Il a débuté sa carrière chez John
Waddington plc en qualité de Directeur Général d’un certain nombre de
leurs filiales spécialisées dans les biens de consommation et l’emballage.
KLAUS MANGOLD
70 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2015.
Premier mandat : 26 juin 2007 – 28 juin 2011.
Nationalité : allemande.
Adresse professionnelle : Mangold Consulting GmbH – Administrateur indépendant.
Leitz‑Strasse 45 – 70469 Stuttgart (Allemagne). Membre du Comité de nominations et de rémunération.
AMPARO MORALEDA
50 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2017 (nommée le 2 juillet 2013).
Nationalité : espagnole. Administrateur indépendant.
Adresse professionnelle : Rodriguez Marin, 21-3° 28002 Madrid
Membre du Comité d’audit.
(Espagne). Détient 500 actions.
Fonction principale : Administrateur non exécutif de sociétés.
ALAN THOMSON
67 ans. Expiration du mandat en cours : AG 2015.
Premier mandat : 26 juin 2007 – 28 juin 2011.
Nationalité : britannique.
Adresse professionnelle : HAYS plc – 250 Euston Road, Londres Administrateur indépendant.
(Royaume-Uni). Président du Comité d’audit.
Autres mandats et fonctions actuels : chez Price Waterhouse à Paris. De 1975 à 1979, il a été Directeur
Financier, puis Directeur Général de Rockwell International SA à Paris
En France :
et de 1979 à 1982, Directeur Financier du Département Automobiles
– de Rockwell International, dans un premier temps aux États-Unis
À l’étranger : (1979-1980) puis au Royaume-Uni (1980-1982). De 1982 à 1984, il
a été le Directeur Financier de Raychem Ltd, division d’une société
5
Président de Polypipe Group plc (*) (Royaume-Uni) ;
de matériel scientifique cotée en Bourse au Royaume-Uni. De 1984
Président de Bodycote plc (*) (Royaume-Uni) ;
à 1992, il a été Directeur Financier d’une division de Courtaulds plc,
Administrateur de HSBC Bank plc (Royaume-Uni).
société britannique cotée en Bourse. De 1992 à 1995, M. Alan Thomson
Mandats échus (exercés au cours des cinq dernières années) : a occupé le poste de Directeur Financier du groupe et Directeur au
siège social de Rugby Group plc, société britannique de matériaux
En France : de construction cotée en Bourse et, de 1995 jusqu’à son départ en
– retraite en septembre 2006, il a occupé le poste de Directeur Financier
de Smiths Group plc, société britannique d’ingénierie cotée en Bourse.
À l’étranger :
M. Alan Thomson a été nommé Président de Bodycote plc, société
Administrateur indépendant (Senior Independent Director) britannique d’ingénierie cotée, en avril 2008. M. Alan Thomson a
de Johnson Matthey plc (*) (Royaume-Uni) (2002-2011). été nommé Président de HAYS plc, société de recrutement cotée, en
Biographie : novembre 2010. De 2010 à 2011 M. Alan Thomson était Président de
l’Institut écossais des experts comptables.
Après avoir étudié l’économie et l’histoire à l’Université de Glasgow, M. Alan Thomson a été nommé en mars 2014, Président de
où il a obtenu une maîtrise ès lettres en 1967 et obtenu un diplôme Polypipe Group plc, une société britannique cotée de matériaux de
d’expertise comptable en 1970, M. Alan Thomson est devenu membre construction. M. Alan Thomson est également administrateur de la
de l’Institute of Chartered Accountants of Scotland (Institut écossais des banque HSBC Bank plc depuis avril 2013.
experts comptables). De 1971 à 1975, il a été responsable des audits
5
PHILIPPE MARIEN
58 ans. Membre du Comité d’audit.
Nationalité : française. Désigné en qualité de représentant permanent de la société
Bouygues (*).
Adresse professionnelle : Bouygues – 32, avenue Hoche –
75378 Paris Cedex 08 (France). Expiration du mandat de la société Bouygues :
Fonction principale : Directeur Financier du groupe Bouygues. AG 2014 (mandat renouvelé le 22 juin 2010).
Bouygues SA
Société anonyme au capital de € 319 264 996.
Siège social : 32, avenue Hoche – 75378 Paris Cedex 08 (France).
Détient 90 543 867 actions au 6 mai 2014.
Autres mandats actuels de la société Bouygues : Autres mandats de M. Philippe Marien en qualité de représentant
permanent de Bouygues SA :
En France :
Représentant permanent de Bouygues, administrateur de Bouygues
Administrateur de Bouygues Construction ;
Construction ;
Administrateur de TF1 (*) ;
Représentant permanent de Bouygues, administrateur de TF1 (*) ;
Administrateur de Colas (*) ;
Représentant permanent de Bouygues, administrateur de Colas (*) ;
Administrateur de Bouygues Telecom ;
Représentant permanent de Bouygues, administrateur de Bouygues
Administrateur de C2S ;
Immobilier.
Administrateur de Bouygues Immobilier ;
Administrateur de 32 Hoche ;
Autres mandats de M. Philippe Marien au sein du groupe Bouygues :
Membre du Conseil d’administration de l’Organisme gestionnaire
du Centre Gustave-Eiffel ; Administrateur de Bouygues Telecom ;
Membre du Conseil d’administration de la Fondation Dauphine ; Administrateur de Bouygues Europe (Belgique).
Membre du Conseil d’administration du GIE Registrar.
Mandats de M. Philippe Marien hors groupe Bouygues :
Mandats échus de la société Bouygues (exercés au cours des cinq Directeur Général de SCDM ;
dernières années) : Liquidateur de Finamag.
En France :
Mandats échus de M. Philippe Marien (exercés au cours des cinq
Administrateur de Société Technique de Gestion (SOTEGI) (2008) ; dernières années) :
Administrateur de Bouygues Bâtiment International (2008) ;
Représentant permanent de Bouygues, administrateur de Bouygues
Administrateur de Bouygues Travaux Publics (2008) ;
Telecom (2009) ;
Administrateur de Bouygues Bâtiment Île-de-France (2008) ;
Président du Conseil d’administration de Bouygues Telecom (2013).
Administrateur de CATC (2008).
Absence de conflits d’intérêts ou de condamnation Comme l’an dernier, le Conseil s’est référé à la définition donnée par le
Code AFEP-MEDEF et a considéré qu’un administrateur indépendant
La présente section est établie sur la base des informations transmises
est un administrateur qui n’entretient aucune relation de quelque
par les membres du Conseil d’administration en réponse au questionnaire
nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction qui puisse
annuel qui leur est adressé par la Société.
compromettre l’exercice de sa liberté de jugement.
À la connaissance de la Société, aucun membre du Conseil
Il a pris en compte la totalité des critères recommandés par le Code
d’administration :
AFEP-MEDEF pour apprécier l’indépendance de ses membres et
n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude au cours des cinq
yy considéré que pour être qualifié d’indépendant, un administrateur ne
dernières années ou d’une incrimination et/ou sanction publique doit pas :
officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires ;
être salarié ou dirigeant mandataire social de la Société ou d’une
yy
n’a été associé en qualité de dirigeant à une faillite, une mise sous
yy société qu’elle consolide et ne pas l’avoir été au cours des cinq années
séquestre ou une liquidation au cours des cinq dernières années ; précédentes ;
n’a déjà été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre
yy être dirigeant mandataire social d’une société dans laquelle la Société
yy
d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur,
émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires ou dans laquelle un salarié ou un dirigeant mandataire social de la
d’un émetteur au cours des cinq dernières années. Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un
À la connaissance de la Société, il n’existe pas à ce jour de conflits mandat d’administrateur ;
d’intérêts entre les devoirs des membres du Conseil d’administration et être, directement ou indirectement, client, fournisseur, banquier
yy
leurs intérêts privés ou leurs autres obligations. Les conflits d’intérêts d’affaires ou de financement significatif de la Société ou de son
potentiels sont essentiellement ceux qui pourraient éventuellement Groupe, ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part
résulter d’accords conclus entre Bouygues SA et Alstom. Bouygues SA ou significative de l’activité ;
des sociétés de son groupe peuvent être conduites à conclure avec Alstom
avoir de lien familial proche avec un mandataire social ;
yy
ou ses filiales, notamment en application du protocole de coopération
non exclusive conclu entre les deux groupes le 26 avril 2006, divers avoir été auditeur de l’entreprise au cours des cinq années
yy
contrats ayant pour objet la réalisation d’infrastructures de transport précédentes ;
ou de production d’électricité. Il pourrait également en être ainsi à être administrateur de la Société depuis plus de douze ans ;
yy
l’occasion d’accords de service ou de financement conclus entre Alstom être, contrôler ou représenter un actionnaire détenant seul ou de
yy
et BNP Paribas dans la mesure où M. Georges Chodron de Courcel est concert plus de 10 % du capital ou des droits de vote au sein des
par ailleurs Directeur Général Délégué de BNP Paribas. assemblées de la Société.
En cas de conflit d’intérêt, la Charte de l’administrateur annexée Chaque administrateur est invité à transmettre annuellement à la
au règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que Société une déclaration au titre de chacun de ces critères.
l’administrateur doit informer le Conseil d’administration, dès qu’il en
Conformément à la recommandation du Code AFEP-MEDEF, le Conseil
a connaissance, de toute situation de conflit d’intérêt, même potentiel,
d’administration peut estimer qu’un administrateur, bien que remplissant
et doit s’abstenir de participer aux débats et au vote de la délibération
les critères d’indépendance, ne soit pas qualifié d’indépendant et
correspondante. Il doit présenter sa démission en cas de conflit d’intérêt
inversement.
qui ne peut être résolu à la satisfaction du Conseil d’administration.
Sur cette base, le Conseil d’administration a décidé de reconduire les
Par ailleurs, à la connaissance de la Société :
qualifications arrêtées en 2013 considérant que neuf administrateurs
il n’existe aucun arrangement ou accord conclu avec des actionnaires,
yy devaient être qualifiés d’administrateurs indépendants (M. Pascal
5
clients, fournisseurs ou autres en vertu desquels un membre du Colombani, M. Jean-Martin Folz, Mme Lalita D. Gupte, M. Gérard
Conseil d’administration a été nommé en cette qualité ; Hauser, Mme Katrina Landis, M. James W. Leng, M. Klaus Mangold,
il n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil
yy Mme Amparo Moraleda et M. Alan Thomson) sur les quatorze
d’administration de la Société ; administrateurs composant le Conseil.
il n’existe pas de contrats de services liant les membres du Conseil
yy L’opinion du Conseil selon laquelle M. Jean-Martin Folz devait être
d’administration à la Société ou à l’une quelconque de ses filiales et considéré comme indépendant a pris en compte le fait que, malgré
prévoyant l’octroi d’avantages au terme d’un tel contrat. les relations entre le Groupe et d’une part, la Société Générale (l’une
des banques auxquelles le Groupe a recours régulièrement), et d’autre
Indépendance des administrateurs part, AXA (l’un des principaux assureurs du Groupe), dont M. Folz est
Ainsi que le prévoient le Code AFEP-MEDEF et le règlement intérieur respectivement administrateur, M. Folz n’avait jamais exercé de fonction
du Conseil d’administration, le Conseil d’administration examine exécutive au sein de la Société Générale ou d’AXA.
annuellement la situation de chaque administrateur au regard de critères
d’indépendance. Il a procédé à cet examen le 6 mai 2014 sur la base
des propositions du Comité de nominations et de rémunération qu’il a
acceptées.
5
L’opinion du Conseil selon laquelle M. James W. Leng devait être débats et au vote de la délibération correspondante. Elle précise qu’il
considéré comme indépendant a également pris en compte le fait qu’il doit présenter sa démission en cas de conflit d’intérêts qui ne peut être
avait été récemment nommé administrateur non exécutif de la société résolu à la satisfaction du Conseil d’administration. Lors de son entrée
Aon plc avec laquelle le Groupe a des relations dans quelques pays que en fonction, puis annuellement, l’administrateur est tenu de déclarer
le Conseil a par ailleurs jugé non significatives. à la Société l’existence ou non d’une situation de conflit d’intérêt,
même potentiel, dans le cadre d’un questionnaire que lui adresse la
Le Conseil a également estimé que M. Pascal Colombani, M. Gérard
Société. Il est tenu de faire part à la Société de toute évolution rendant
Hauser, Mme Lalita D. Gupte, Mme Katrina Landis, M. Klaus Mangold,
sa déclaration inexacte ou de répondre à la demande du Président du
Mme Amparo Moraleda et M. Alan Thomson satisfaisaient chacun des
Conseil d’administration à tout moment, conformément à la Charte de
critères ci-dessus et devaient être considérés comme indépendants.
l’administrateur dont le volet concernant les conflits d’intérêt a été mis
Le Conseil d’administration a pris en considération le fait que M. Alan
à jour et complété en mai 2013.
Thomson avait récemment été nommé administrateur non exécutif de la
société HSBC Bank plc avec laquelle le Groupe a des relations bancaires. S’agissant des informations non publiques acquises dans le cadre de
ses fonctions, la charte rappelle que l’administrateur est astreint à un
Outre M. Patrick Kron, Président-Directeur Général de la Société,
véritable secret professionnel et doit en protéger personnellement la
Mme Candace K. Beinecke, Présidente du cabinet d’avocats Hughes
confidentialité.
Hubbard & Reed, l’un des cabinets conseil de la Société, M. Olivier
Bouygues, Directeur Général Délégué de la société Bouygues SA, la La charte rappelle également que l’administrateur respecte par ailleurs
société Bouygues SA qui détient au 6 mai 2014 29,33 % du capital de la les dispositions du Code AFEP-MEDEF et les dispositions légales
Société, et M. Georges Chodron de Courcel, Directeur Général Délégué en vigueur en ce qui concerne les règles de cumul des mandats.
de BNP Paribas, l’une des banques auxquelles le Groupe a recours Chaque administrateur doit informer la Société des mandats exercés
régulièrement, ne sont pas indépendants. dans d’autres sociétés y compris sa participation aux Comités du
conseil de telles sociétés françaises ou étrangères. Il doit porter à la
Ainsi, le Conseil d’administration a qualifié neuf administrateurs connaissance de la Société tout nouveau mandat ou responsabilité
d’indépendants sur quatorze (64 %), ce qui excède la proportion de professionnelle dans les meilleurs délais. Lorsqu’il exerce des fonctions
la moitié préconisée par le Code AFEP-MEDEF pour les sociétés exécutives dans la Société, il doit en outre recueillir l’avis du Conseil
à capital dispersé et la règle retenue par le Conseil figurant dans d’administration avant d’accepter un nouveau mandat social dans une
son règlement intérieur. société extérieure au Groupe.
La Charte de l’administrateur rappelle également l’obligation pour les
administrateurs de se conformer aux règles internes du Groupe, et plus
Règles de comportement généralement aux dispositions législatives ou réglementaires applicables,
en matière d’abstention d’intervention sur les titres de la Société, telles
Charte de l’administrateur que figurant dans le Code de conduite du Groupe relatif aux informations
Le règlement intérieur du Conseil comporte en annexe la Charte de privilégiées et à la prévention du délit d’initié.
l’administrateur qui énonce les droits et devoirs des administrateurs et
dont le contenu est pour l’essentiel conforme aux recommandations du Code de conduite relatif aux informations privilégiées
Code AFEP-MEDEF. Le règlement intérieur du Conseil et la Charte de et à la prévention du délit d’initié
l’administrateur ont été mis à jour le 6 mai 2014 afin de formaliser Le Code de conduite relatif aux informations privilégiées et à la prévention
davantage les recommandations du Code AFEP-MEDEF et prévoir la du délit d’initié définit les situations dans lesquelles les personnes
nomination d’un Administrateur Référent dont le règlement intérieur a concernées doivent s’abstenir d’effectuer des transactions sur les titres
défini les missions et prérogatives (voir page 194). de la Société. Ces principes sont également repris dans le Code d’éthique
du Groupe présenté dans la seconde partie du présent rapport.
Avant d’accepter sa fonction, tout administrateur doit prendre
connaissance des textes légaux ou réglementaires liés à sa fonction, des Le Code d’éthique du Groupe et le Code de conduite sont remis à
statuts de la Société et du Code d’éthique du Groupe, ainsi que des règles chaque administrateur lors de son entrée en fonction et après chaque
de fonctionnement interne au Conseil d’administration, aux Comités du modification. Le respect des règles de confidentialité fait également
Conseil, et de la Charte de l’administrateur. À tout moment, chaque partie des règles essentielles du Code d’éthique du Groupe.
administrateur peut consulter le Secrétaire du Conseil d’administration Le Code de conduite, approuvé par le Conseil d’administration, s’applique
sur la portée de ces textes et sur les droits et obligations liés à sa fonction. aux administrateurs, dirigeants et personnes assimilées aux dirigeants
Chaque administrateur doit consacrer à ses fonctions le temps et ainsi qu’aux salariés du Groupe qui ont accès de manière occasionnelle
l’attention nécessaires et doit participer, sauf impossibilité réelle, à ou régulière à des informations privilégiées.
toutes les réunions du Conseil d’administration et des Comités dont il Il intègre la faculté pour les dirigeants de recourir aux mandats de gestion
est membre, ainsi qu’aux assemblées générales des actionnaires. programmée et la possibilité de poursuivre l’exécution de tels mandats
La charte mentionne l’obligation pour tout administrateur d’informer pendant les périodes d’abstention fixées par le Code. À la connaissance
le Conseil d’administration, dès qu’il a connaissance d’une situation de la Société, il n’existe à ce jour aucun mandat de gestion programmée.
de conflit d’intérêts, même potentiel, et de s’abstenir de participer aux
Conformément aux dispositions du Code de conduite, les délibère préalablement sur toute opération qui se situerait en
yy
opérations sur les titres de la Société ne sont pas autorisées dehors de la stratégie annoncée par le Groupe ou qui serait
pendant : susceptible de l’affecter significativement ou de modifier de façon
importante la structure financière ou les résultats du Groupe ;
les 30 jours calendaires qui précèdent la communication au
yy
public des résultats annuels et des résultats semestriels d’Alstom approuve préalablement les opérations d’acquisition et
yy
et jusqu’au deuxième jour de Bourse inclus suivant la date de la de désinvestissement d’un montant unitaire supérieur à
communication au public de l’information ; € 250 millions, les opérations de partenariat pour lesquelles la
contribution du Groupe est supérieure à € 250 millions, ainsi
les 15 jours calendaires qui précèdent la communication au
yy
que les opérations de financement d’un montant supérieur à
public du chiffre d’affaires et des commandes (ou autres
€ 1 milliard ;
résultats) des premier et troisième trimestres de chaque exercice
social et jusqu’au deuxième jour de Bourse inclus suivant la date approuve préalablement les investissements de croissance
yy
de la communication au public de l’information, et en tout état organique d’un montant supérieur à € 250 millions et les
de cause ; opérations de restructuration interne significatives à l’occasion
notamment de la revue annuelle du budget et du plan
en cas de détention d’une information privilégiée et jusqu’au
yy
stratégique ;
deuxième jour de Bourse inclus suivant la date à laquelle cette
information est rendue publique. est informé régulièrement et peut avoir connaissance à tout
yy
moment de l’évolution de l’activité et des résultats du Groupe,
des risques significatifs du Groupe, de la situation financière,
Le calendrier de ces périodes d’interdiction, comme le Code de conduite, de l’endettement, de la trésorerie et plus généralement des
est consultable en ligne sur le site Intranet de la Société. engagements du Groupe ;
L’ouverture de chaque période d’interdiction est par ailleurs notifiée par constitue un ou plusieurs Comités spécialisés dont il fixe les
yy
e-mail aux personnes concernées. À cet e-mail est joint le calendrier attributions et la composition ;
actualisé des périodes d’interdiction. approuve la composition du Comité exécutif du Groupe ;
yy
Le règlement intérieur du Conseil, de même que ce code auquel le fixe la rémunération (au sens large) des mandataires sociaux
yy
règlement intérieur fait référence, rappellent par ailleurs aux mandataires et procède annuellement à l’évaluation des performances du
sociaux et personnes assimilées aux dirigeants, leurs obligations légales Président-Directeur Général hors la présence de celui-ci ;
en matière de déclarations d’opérations réalisées sur les titres de la revoit et approuve annuellement les informations publiées dans
yy
Société par eux-mêmes ou par les personnes qui leur sont proches. le Rapport annuel de la Société sur ses pratiques et structures de
gouvernement d’entreprise, y compris la présentation de la politique
Conditions de préparation suivie en matière de rémunération des mandataires sociaux.
et d’organisation des travaux Le Conseil doit en outre examiner son fonctionnement au moins
du Conseil d’administration une fois par an et mettre en œuvre tous les trois ans une évaluation
formalisée.
Organisation et fonctionnement du Conseil
Le règlement intérieur En pratique, le Conseil procède annuellement à une évaluation
Les modalités d’organisation et de fonctionnement du Conseil sont formalisée de son fonctionnement et de celui de ses Comités et confie
précisées dans le règlement intérieur du Conseil, dont l’objet est de cette évaluation à des consultants externes tous les trois ans.
compléter les dispositions légales et statutaires en vigueur.
Le règlement est examiné régulièrement par le Conseil afin de
Six réunions au minimum sont programmées chaque année.
5
déterminer si ses dispositions doivent être adaptées ou précisées pour Formation des administrateurs
répondre à la réglementation en vigueur ou pour améliorer l’efficacité Lors de son entrée en fonction, l’administrateur reçoit toutes les
et le fonctionnement du Conseil et de ses Comités. Les dernières informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut se
modifications visant à préciser et garantir les pratiques de bonne faire communiquer tous les documents qu’il estime utiles.
gouvernance sont intervenues le 6 mai 2014, sur recommandations du
Des entretiens avec les responsables des principales fonctions centrales
Comité de nominations et de rémunération (voir page 204).
sont organisés, ainsi que des réunions dans les Secteurs du Groupe
comprenant une présentation approfondie des activités et des visites de
Le règlement intérieur précise notamment que le Conseil sites de production afin que les administrateurs rencontrent les équipes
d’administration : de direction et approfondissent leur connaissance des éléments propres
doit être composé d’au moins la moitié d’administrateurs
yy à la Société, ses métiers et ses marchés.
indépendants, tel que déterminé et revu annuellement par Dans le cadre du développement des actions de formation continue,
le Conseil d’administration sur proposition du Comité de il est également proposé à tous les administrateurs de se joindre à
nominations et de rémunération ; ces programmes d’intégration et de formation dédiés aux nouveaux
détermine, sur proposition du Directeur Général, la stratégie du
yy administrateurs.
Groupe, revoit régulièrement les orientations précédemment
Lors des évaluations annuelles du fonctionnement du Conseil, il est
arrêtées, contrôle la gestion et veille à la qualité de l’information
demandé aux membres d’indiquer s’ils éprouvent le besoin d’actualiser
fournie aux actionnaires ainsi qu’aux marchés financiers ;
leurs connaissances ou d’étendre leur compétence.
examine et approuve le budget annuel et le plan à moyen terme ;
yy
5
Le règlement intérieur du Conseil précise que la formation complémentaire La composition, les attributions et les modalités de fonctionnement de
dont chaque administrateur peut bénéficier, s’il le juge nécessaire, porte chaque Comité sont également définies par un règlement intérieur qui
non seulement sur les spécificités du Groupe, ses métiers et secteurs a été proposé par chaque Comité concerné et approuvé par le Conseil
d’activités, mais également sur tous aspects comptables ou financiers. d’administration. Chaque Comité revoit annuellement son règlement
afin de tenir compte de l’évolution de la réglementation ou des
Chaque année, une séance du Conseil se tient sur l’un des principaux
recommandations et peut soumettre au Conseil les modifications qu’il
sites du Groupe et donne lieu à une présentation approfondie de l’activité
estime appropriées.
concernée, à des visites de sites de production et des échanges avec les
dirigeants opérationnels. L’expérience et les compétences des administrateurs sont prises en
compte par le Conseil pour leurs participations aux Comités.
Information des administrateurs Aux termes des règlements intérieurs du Comité d’audit et du Comité pour
Avant chaque réunion du Conseil et des Comités, les administrateurs l’éthique, la conformité et le développement durable, ceux-ci doivent être
reçoivent avec un préavis raisonnable (généralement d’une semaine) composés d’au moins trois membres dont les deux tiers au moins y compris
un dossier sur les sujets à l’ordre du jour qui nécessitent une analyse et le Président du Comité doivent être des administrateurs indépendants.
une réflexion préalable. En ce qui concerne le Comité de nominations et de rémunération, le
En dehors des séances du Conseil, le Président informe règlement préconise qu’il soit composé de trois membres au moins et
systématiquement les administrateurs de toute évolution affectant que la majorité de ses membres soient indépendants dont le Président du
de manière significative les opérations ou informations qui leur ont Comité qui a une voix prépondérante en cas de partage des voix.
été préalablement communiquées ou les sujets qui ont été débattus Dans le cadre de ses travaux, chaque Comité peut rencontrer tout
en séance, et leur adresse de façon régulière toutes les informations cadre dirigeant du Groupe qu’il estime approprié, recourir aux services
importantes concernant la Société. Le règlement intérieur du Conseil d’experts sur sa seule décision et réclamer toutes informations qui lui
prévoit notamment une information préalable du Conseil pour toute sont utiles pour mener à bien ses missions.
opération d’acquisition, de cession ou de partenariat d’un montant
supérieur à € 100 millions. En outre, chaque membre d’un Comité peut proposer la tenue d’une
réunion s’il estime nécessaire de débattre d’une question particulière.
Les administrateurs reçoivent également tous les communiqués de
presse qui n’ont pas fait l’objet d’une approbation expresse par le Chaque Comité prépare un rapport sur son activité durant l’exercice
Conseil ainsi que les principaux articles de presse et rapports d’analyse écoulé qui figure dans le Rapport annuel (voir ci-après).
financière.
Les règlements intérieurs du Conseil d’administration et des
Tout administrateur peut demander à tout moment des informations
Comités du Conseil, la Charte de l’administrateur annexée au
complémentaires au Président du Conseil qui juge de leur opportunité.
règlement intérieur du Conseil, dont de larges extraits figurent
Il leur est également possible de demander à rencontrer les dirigeants du
dans le présent rapport, ainsi que le Code de conduite relatif
Groupe y compris hors la présence de mandataires sociaux.
aux informations privilégiées et la prévention des opérations
Les administrateurs peuvent également être amenés à participer à des d’initiés auquel le règlement intérieur du Conseil se réfère, sont
groupes de travail mis en place au sein de la Société sur des sujets qui disponibles sur le site Internet d’Alstom (www.alstom.fr, section
feront l’objet d’une présentation au Conseil. « Découvrez-nous / Gouvernement d’entreprise »).
Les dirigeants opérationnels ou les responsables fonctionnels du Groupe,
ainsi que des personnes extérieures au Groupe participent aux séances à
la demande du Président, en fonction des sujets à l’ordre du jour. Évaluation annuelle du fonctionnement du Conseil
et des Comités et les suites données
Comités du Conseil
Dès l’introduction en Bourse de la Société en 1998, le Conseil Depuis 2004, le Conseil procède annuellement à une évaluation
d’administration a constitué deux Comités, le Comité d’audit et le Comité formalisée de son organisation et de son fonctionnement en
de nominations et de rémunération qui ont chacun un rôle d’étude et de application de son règlement, mise en œuvre à partir d’un
préparation des principales délibérations du Conseil entrant dans leurs questionnaire préparé par le Comité de nominations et de
attributions afin d’améliorer l’efficacité du Conseil, seul habilité à prendre rémunération, adressé à chaque administrateur et traité
des décisions. de manière indépendante. Il peut avoir recours à un expert
En septembre 2010, le Conseil d’administration a décidé la création indépendant spécialisé dans de telles évaluations.
d’un troisième Comité, le Comité pour l’éthique, la conformité et le
développement durable.
Ces évaluations portent notamment sur la composition du Conseil, la
Chaque Conseil d’administration est ainsi généralement précédé de
périodicité et la durée de ses réunions, les sujets traités et le temps
la réunion de l’un ou de plusieurs Comités en fonction des points à
alloué, la qualité des débats, les travaux des Comités, l’information et
l’ordre du jour du Conseil. Les Comités rendent compte au Conseil de
la formation des administrateurs, leur rémunération et leur accès aux
leurs travaux et observations et lui soumettent selon le cas, leurs avis,
dirigeants du Groupe. Les administrateurs sont également invités à
propositions ou recommandations. Compte tenu des contraintes de
formuler leurs avis et suggestions sur chacun des thèmes évalués ainsi
voyage des administrateurs étrangers, les Comités d’audit se tiennent
que sur la contribution des membres aux travaux du Conseil.
généralement la veille des Conseils, et non deux jours avant comme
recommandé par le Code AFEP-MEDEF, sauf exception, sur la base de La synthèse des appréciations individuelles collectées par le Comité sur
documents préalablement adressés aux participants (une semaine avant une base anonyme est préparée par le Comité puis discutée par le Conseil
la réunion). Pour l’examen des comptes annuels, il est arrivé au Comité d’administration en mai. Une démarche analogue est simultanément
d’audit de se réunir plusieurs jours avant la tenue du Conseil. suivie pour évaluer le fonctionnement de chaque Comité.
Conformément au Code AFEP-MEDEF, l’examen et l’évaluation du À l’occasion des arrêtés de comptes annuels et semestriels, et de
fonctionnement du Conseil et des Comités sont confiés à échéances façon régulière, le Conseil a examiné la situation financière du Groupe,
régulières à des consultants externes sélectionnés par le Comité de l’évolution de sa trésorerie, de son endettement, de sa liquidité et de
nominations et de rémunération. La dernière évaluation est intervenue sa notation financière. Il a pris connaissance de l’ensemble des risques
au cours du dernier trimestre de l’exercice 2013/14 et menée par le significatifs auxquels le Groupe est confronté, de leur évolution et des
cabinet Spencer Stuart. Les résultats ont été présentés et débattus lors plans d’actions déployés. Il a revu et approuvé la section sur les facteurs
du Conseil d’administration réuni le 19 mars 2014. de risques qui a été insérée dans le Document de Référence relatif à
l’exercice 2012/13 de la Société. En novembre 2013, le Conseil a délibéré
Le rapport a conclu que, depuis la dernière évaluation externe la
sur le plan de compétitivité d2e et approuvé l’étude de la vente d’une
performance globale du Conseil s’était améliorée. Il a fait ressortir la
participation minoritaire dans Alstom Transport et la cession d’actifs non
grande qualité de l’information transmise aux administrateurs, de
stratégiques. En janvier 2014, le Conseil a délibéré sur la révision des
la réunion annuelle du Conseil organisée sur les sites du Groupe et
prévisions de résultats du Groupe antérieurement publiées. Il a approuvé
du séminaire d’une journée consacré à la stratégie du Groupe. Il a
en mars 2014 la cession de l’activité d’équipements auxiliaires pour
également souligné le rôle accru des Comités et la bonne intégration
centrales à vapeur dans le cadre de la mise en œuvre du plan de cession
des nouveaux membres. Les recommandations émises ont porté sur
d’actifs non stratégiques.
le souhait de débattre collectivement de façon encore plus approfondie
de la stratégie à long terme du Groupe, notamment, en valorisant Un point sur le développement des activités du Groupe a été présenté
pleinement le séminaire stratégique annuel organisé par le Conseil. lors de chaque séance du Conseil.
Elles ont également souligné la nécessité de consacrer plus de temps En matière de gouvernance, le Conseil d’administration a délibéré en
à la revue des plans de succession des administrateurs et du dirigeant mai 2013 sur l’application par la Société des recommandations du Code
mandataire social. L’évaluation a également fait ressortir qu’il serait AFEP-MEDEF à l’occasion de son examen du rapport du Président
opportun de créer une fonction d’administrateur référent dans la mesure joint au rapport de gestion. Il a délibéré sur la composition du Conseil
où le maintien d’une direction combinant les fonctions de Président et de d’administration et du Comité d’audit dans la cadre de la succession de
Directeur Général était toujours jugée la plus appropriée. M. Jean-Paul Béchat.
Activité du Conseil au cours de l’exercice 2013/14 En mai 2013, le Conseil a également examiné les politiques du Groupe
Le Conseil d’administration s’est réuni à sept reprises au cours de en matière d’égalité professionnelle et salariale et d’environnement,
l’exercice (six fois au cours de l’exercice précédent). Le taux de présence santé et sécurité. Il a délibéré sur les résultats de l’autoévaluation
a été de 94 % (99 % au cours de l’exercice précédent). du fonctionnement du Conseil et des Comités au cours de l’exercice
2012/13, l’indépendance des administrateurs, et plus généralement
Au cours de l’exercice 2013/14, le Conseil a continué à porter une
approuvé le projet de rapport du Président du Conseil d’administration
attention toute particulière à l’examen de divers éléments de la stratégie
établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce et
du Groupe lors de séances auxquelles ont participé plusieurs dirigeants
la section « Gouvernement d’entreprise » du Document de Référence
du Groupe.
2012/13 avant son dépôt auprès de l’AMF. Il a approuvé la section
Le Conseil a également débattu de la stratégie à court terme dans les « Développement durable » de celui-ci après avoir entendu le rapport
différents métiers du Groupe lors des sessions dédiées au budget et du Comité pour l’éthique, la conformité et le développement durable.
à la planification à laquelle participent notamment les Présidents de
Le Conseil a également fixé en mai 2013, sur proposition du Comité de
chaque Secteur du Groupe, les autres membres du Comité exécutif
nominations et de rémunération, le montant de la rémunération variable
et le Directeur de la Stratégie et du Développement. Il a revu à cette
du Président-Directeur Général pour l’exercice 2012/13 en fonction des
occasion l’évolution des marchés, le portefeuille d’activités du Groupe et
objectifs financiers et personnels atteints, sur la base du mode de calcul
l’environnement concurrentiel ainsi que la mise à jour de la cartographie
précédemment déterminé par le Conseil. Le Conseil a également arrêté
5
des risques établie pour chaque Secteur et pour le Groupe.
les objectifs pour la détermination de sa rémunération variable pour
Sur la base d’un ordre du jour établi par l’ensemble des administrateurs, l’exercice 2013/14 et son mode de calcul en fonction des réalisations, et
le Conseil a également consacré une journée à l’analyse approfondie fixé sa rémunération fixe annuelle pour l’exercice 2013/14.
de la stratégie à long terme, des perspectives d’évolution de certains
En octobre 2013, il a décidé, sur proposition du Comité de nominations
marchés clés, des perspectives des différents Secteurs du Groupe et de
et de rémunération, l’attribution d’un nouveau plan de motivation
leurs opportunités de croissance.
et de fidélisation sur le long terme comportant l’octroi d’options de
Une séance du Conseil, tenue à Singapour, a donné lieu à des souscription d’actions et l’attribution gratuite d’actions de performance
présentations des activités du Groupe en Asie du Sud Est. Cette séance entièrement conditionnés à l’atteinte des objectifs financiers du Groupe.
a été suivie de la visite de réalisations du Groupe dans la région tant dans Il a spécifiquement approuvé l’attribution du mandataire social dirigeant
la génération et la transmission d’électricité, que le transport urbain. dont il a fixé les limites et conditions en complément des dispositions
Le Conseil a débattu et délibéré de tous les autres sujets importants applicables aux autres bénéficiaires du plan.
concernant le Groupe. Lors de ses réunions, le Conseil a notamment Au cours de l’exercice, le Conseil a également :
délibéré sur les sujets ci-dessous.
arrêté les résolutions et les documents prévus par la loi concernant
yy
Il a examiné et arrêté les comptes sociaux et consolidés de l’exercice l’assemblée générale annuelle des actionnaires ;
2012/13, les comptes consolidés du premier semestre de l’exercice
renouvelé la délégation financière au Président-Directeur Général en
yy
2013/14, ainsi que les rapports de gestion y afférents. Il a revu les
matière d’émission de produits obligataires ;
projets de communiqués sur ces résultats avant leur diffusion.
autorisé la mise en œuvre d’un programme de rachat d’actions de
yy
la Société ;
5
suivi l’évolution des principales enquêtes et litiges en cours, et reçu
yy
une information régulière sur les systèmes de contrôle interne et de d’apprécier la validité des méthodes choisies pour traiter les
yy
gestion des risques au travers des travaux du Comité d’audit, ainsi opérations significatives ainsi que celles à l’occasion desquelles
que sur les procédures, les actions et l’organisation du Groupe en aurait pu se produire un conflit d’intérêt ;
matière d’éthique, de conformité et de développement durable au d’examiner la présentation de la Direction Générale sur
yy
travers du suivi des travaux du Comité pour l’éthique, la conformité l’exposition aux risques (y compris les risques juridiques) et
et le développement durable ; les engagements hors bilan significatifs lors de l’examen des
pris connaissance des plans de succession des cadres dirigeants et
yy comptes par le Comité ;
supérieurs du Groupe ; d’examiner et évaluer au moins une fois par an, l’efficacité des
yy
évalué les performances du Président-Directeur Général lors de sa
yy procédures de contrôle interne et des procédures de gestion des
réunion annuelle en mars, sans la présence de ce dernier. risques mises en place, y compris celles relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière ; il
Les travaux des Comités ont fait l’objet de rapports par leurs Présidents
s’assure que les principaux risques sont identifiés, gérés et
et ont été débattus par le Conseil.
portés à sa connaissance, étant précisé qu’il reçoit l’avis du
Les Commissaires aux comptes ont participé aux deux réunions du Comité pour l’éthique, la conformité et le développement
Conseil consacrées à l’arrêté des comptes annuels et semestriels. durable sur la cartographie des risques en matière d’éthique et
conformité, responsabilité sociale et développement durable et
Comité d’audit sur les procédures de prévention des risques identifiés ;
d’examiner et évaluer annuellement l’organisation et le
yy
Le Comité d’audit, constitué en 1998, se compose actuellement fonctionnement de l’Audit Interne ; le Comité approuve le
de six membres : M. Alan Thomson, Président du Comité qui a programme d’audit interne, suit son évolution et les résultats
succédé à M. Jean Paul Béchat à compter du 2 juillet 2013, des plans d’actions ;
M. Georges Chodron de Courcel, Mme Lalita D. Gupte, M. Pascal
d’examiner avec les Commissaires aux comptes, la nature,
yy
Colombani, M. Philippe Marien et Mme Amparo Moraleda.
l’étendue et les résultats de leur audit et travaux effectués, leurs
Il comprend quatre membres indépendants sur six, dont le observations et suggestions notamment quant aux procédures
Président du Comité, ce qui correspond à la proportion des deux de contrôle interne et de gestion des risques, aux pratiques
tiers recommandée par le Code AFEP-MEDEF. comptables et au programme d’audit interne ;
Mme Lalita D. Gupte, M. Philippe Marien et M. Alan Thomson d’examiner et donner son avis au Conseil sur le projet de rapport
yy
présentent des compétences particulières en matière financière du Président du Conseil d’administration à l’assemblée générale
ou comptable en raison de leur formation ou de leur expérience sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques
professionnelle tel que décrit dans leurs biographies. Mme Lalita mises en place par la Société ;
D. Gupte et M. Alan Thomson sont par ailleurs indépendants. d’examiner et contrôler la procédure d’appel d’offres
yy
pour la sélection des Commissaires aux comptes et faire
une recommandation au Conseil d’administration sur les
Attributions Commissaires aux comptes proposés à la désignation par
Le Comité agit sous la responsabilité du Conseil d’administration et a l’assemblée générale, et sur le montant des honoraires que la
pour mission générale d’assister le Conseil d’administration dans le suivi Société se propose de leur verser ;
des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations d’approuver la Charte d’audit externe régissant les relations
yy
financières et comptables. Il est chargé d’assurer le suivi (i) du processus avec les Commissaires aux comptes et examiner chaque année
d’élaboration de l’information financière, (ii) de l’efficacité des systèmes le montant des honoraires versés par le Groupe aux réseaux
de contrôle interne et de gestion des risques, (iii) du contrôle légal des auxquels ils appartiennent, y compris au titre des prestations non
comptes annuels et des comptes consolidés par les Commissaires aux directement liées à la mission de Commissaires aux comptes ;
comptes et de l’indépendance des Commissaires aux comptes.
de veiller à l’indépendance des Commissaires aux comptes,
yy
examiner avec ces derniers les risques pesant le cas échéant
Dans le cadre de ses attributions, le Comité est chargé, aux sur leur indépendance et les mesures de sauvegarde prises pour
termes de son règlement intérieur mis à jour en mai 2011 : atténuer ces risques et approuver préalablement toute mission
d’examiner le périmètre de consolidation et les projets d’états
yy hors audit mais accessoire ou directement complémentaire à
financiers consolidés et sociaux et de rapports y afférents qui l’audit des comptes qui leur serait confiée (toute autre mission
seront soumis au Conseil d’administration, et d’en débattre avec étant exclue).
la Direction Générale et les Commissaires aux comptes ;
d’examiner avec la Direction Générale et les Commissaires aux
yy
Le Comité peut être chargé de toute autre mission que le Conseil
comptes, les principes et méthodes comptables généralement
d’administration ou le Comité estime nécessaire ou opportun. Il peut
retenus appliqués pour la préparation des comptes ainsi que les
faire appel sur ses seules décisions à toute assistance externe qu’il juge
traitements comptables différents, ainsi que toute modification
nécessaire.
de ces principes, méthodes et règles comptables, en s’assurant
de leur pertinence ; Le Comité consacre annuellement un point de son ordre du jour à
l’évaluation annuelle de son fonctionnement. Sauf décision contraire
d’examiner et suivre le processus de production et traitement de
yy
du Comité, les Commissaires aux comptes sont présents à toutes les
l’information comptable et financière servant à la préparation
réunions.
des comptes ;
Activité du Comité d’audit au cours de l’exercice 2013/14 Le Directeur de l’Audit Interne a présenté au Comité les rapports semestriel
Le Comité d’audit s’est réuni à quatre reprises au cours de l’exercice et annuel d’activité de l’Audit Interne pour 2013 et le programme d’audit
2013/14 (quatre fois au cours de l’exercice précédent). Le taux de interne pour les quatre années à venir a été revu et approuvé.
présence a été de 96 % (96 % pour l’exercice précédent). Le Comité a examiné les montants des honoraires versés aux Commissaires
Le Directeur Financier, le Directeur de l’Audit Interne, le Group Controller aux comptes au titre de l’exercice 2013/14. La Charte d’audit externe
et le Directeur Juridique ainsi qu’un représentant de chacun des deux régissant les relations entre la Société et ses Commissaires aux comptes
cabinets de Commissaires aux comptes étaient présents aux quatre énumère les missions préalablement autorisées qui peuvent être
réunions. D’autres cadres dirigeants, parmi lesquels le Directeur réalisées par les Commissaires aux comptes dans des limites prédéfinies.
de l’Informatique, le Directeur du Contrôle des Offres et des Projets, Le Comité s’est assuré que le travail réalisé par les Commissaires aux
le Directeur de la Trésorerie ainsi que plusieurs représentants de la comptes s’inscrivait dans le cadre de ces directives.
Direction Financière des Secteurs, ont également participé aux réunions IFACI a renouvelé la certification indépendante du Département de
du Comité. l’Audit Interne et la Charte de l’audit interne a été amendée.
Le Comité a examiné les comptes sociaux et consolidés au 31 mars 2013 Une appréciation du fonctionnement du Comité a fait partie de l’évaluation
ainsi que les comptes semestriels consolidés au 30 septembre 2013 du Conseil d’administration au cours de l’exercice 2013/14. Les résultats ont
(comptes, annexes et rapports de gestion ou d’activité) en mai et en été débattus lors d’une réunion du Conseil d’administration en mars 2014.
novembre 2013 respectivement. En mai 2013, il a également revu le
Après chaque réunion, le Comité a rendu compte de ses travaux au
Document de Référence relatif à l’exercice 2012/13 avant son dépôt
Conseil d’administration et lui a communiqué ses commentaires sur les
auprès de l’AMF et, plus particulièrement, la section relative aux risques,
questions essentielles ainsi que ses propositions d’amélioration.
ainsi que la partie du rapport du Président du Conseil d’administration
relative aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques
Comité de nominations et de rémunération
qu’il a approuvées.
Sur la base des présentations réalisées par la Direction Générale et les Le Comité de nominations et de rémunération, constitué en
Commissaires aux comptes, le Comité s’est assuré de la pertinence des 1998, est actuellement composé de cinq membres : M. James
méthodes et traitements comptables utilisés dans les états financiers. W. Leng, Président du Comité depuis le 18 novembre 2003,
Comme les années précédentes, l’arrêté des comptes annuels et Mme Candace K. Beinecke, M. Olivier Bouygues, M. Gérard Hauser
semestriels a donné lieu à des présentations détaillées par la Direction et M. Klaus Mangold.
Financière de chaque Secteur, des principaux risques auxquels le Groupe Trois membres du Comité sur cinq sont indépendants, y compris
est confronté (risques liés à l’activité, à l’exécution des contrats, aux le Président du Comité, ce qui correspond au Code AFEP-MEDEF
principaux litiges), de l’évolution de la trésorerie, des engagements qui recommande qu’il y ait une majorité d’administrateurs
hors bilan et des provisions. À l’issue de chacune des réunions d’arrêté indépendants dans les Comités de rémunération.
des comptes, le Comité s’est réuni avec les Commissaires aux comptes
hors la présence de la direction pour vérifier que toutes les questions
pertinentes avaient bien été posées. Attributions
En octobre 2013, lors d’une réunion spécifique, le Directeur de l’Audit
Interne a présenté une situation de l’audit et du contrôle interne. Aux termes de son règlement intérieur, le Comité est chargé
Le Group Controller a présenté la nouvelle organisation du Corporate d’examiner et de faire des recommandations ou des propositions
Controlling ainsi qu’une situation détaillée de la Recherche et du au Conseil sur les sujets suivants :
Développement. Le Directeur de la Trésorerie a également présenté au la dissociation ou le cumul des fonctions de Président du Conseil
yy
5
Comité la structure du Centre Régional de Trésorerie. d’administration et de Directeur Général ;
En mars 2014, le Directeur de l’Informatique a présenté en détail la nomination (ou la révocation) du Président du Conseil
yy
l’évolution de l’organisation de l’informatique du groupe Alstom. d’administration et du Directeur Général ;
La méthode de la cartographie des risques, outil d’identification et la nomination de nouveaux administrateurs, y compris en cas de
yy
de suivi des risques intégré à l’exercice budget/plan à trois ans, a été vacance imprévisible ; en particulier, le Comité de nominations et
examinée ainsi que les plans d’action mis en place et les résultats de rémunération organise une procédure appropriée de sélection
actualisés ont été présentés par le Directeur de l’Audit Interne au niveau des futurs administrateurs indépendants et réalise ses propres
du Groupe et des Secteurs en mars 2014. études sur les candidats potentiels avant qu’aucune démarche
Le Comité a revu les procédures existantes de contrôle interne mises en n’ait été faite auprès d’eux ;
place au sein du Groupe et l’évaluation du contrôle interne effectuée par la nomination (ou la révocation), sur proposition du Directeur
yy
la Société au travers des questionnaires annuels d’évaluation. Il a pris Général, de tout autre dirigeant mandataire social de la Société
connaissance des résultats détaillés de la campagne annuelle de contrôle et des membres du Comité exécutif ;
interne et des plans d’actions entrepris pour améliorer le contrôle interne les plans de succession des dirigeants mandataires sociaux de
yy
et le contrôle des risques, éliminer les faiblesses et assurer la conformité la Société ;
avec les réglementations applicables. Les résultats des plans d’action lui
l’application par la Société des principes de gouvernement
yy
ont été présentés. Le Comité a également entendu les observations et
d’entreprise auxquels la Société se réfère, notamment s’agissant
recommandations des Commissaires aux comptes sur le contrôle interne
de la politique de rémunération des dirigeants mandataires
en mars 2014.
sociaux. Le Comité donne un avis au Conseil sur la partie du
Rapport annuel consacrée à l’information des actionnaires sur
ces sujets et sur les travaux du Conseil ;
5
d’autoévaluation du fonctionnement du Conseil d’administration et des
la composition et le fonctionnement du Conseil d’administration
yy Comités pour l’exercice 2012/2013. Le résultat de l’évaluation a été
et des Comités du Conseil d’administration (y compris le Comité également débattu par le Conseil en mai 2013.
de nominations et de rémunération) ;
Il a également revu le statut des administrateurs indépendants prenant
la définition d’administrateur indépendant de la Société et la
yy en compte l’ensemble des critères AFEP-MEDEF.
liste des administrateurs indépendants, qui figureront dans le
Rapport annuel de la Société ; Le Comité a examiné les candidatures potentielles à la succession d’un
administrateur ayant mis un terme à son mandat après douze années
l’ensemble des éléments composant la rémunération des
yy
d’exercice de la fonction d’administrateur.
dirigeants mandataires sociaux de la Société, y compris les
attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions Le Comité a sélectionné une candidate en remplacement de cet
et d’actions de performance, ainsi que les rémunérations et administrateur et en a fait recommandation au Conseil. Le Comité a
avantages de toute nature (y compris les avantages en matière également lancé en octobre 2013 la recherche de nouvelles candidatures
de retraite et indemnités de départ) versées par la Société ou aux fonctions d’administrateur dans la perspective d’un nouveau départ
les autres sociétés du Groupe. Le Comité de nominations et de d’administrateur en juillet 2014.
rémunération examine et procède notamment à la définition Le Comité a enfin décidé de recommander au Conseil de proposer à
des règles de détermination de la part variable, veille à leur l’assemblée générale d’augmenter le montant de l’enveloppe des jetons
cohérence avec l’évaluation annuelle des performances des de présence des réunions du Conseil et des Comités compte tenu de
dirigeants mandataires sociaux et la stratégie d’Alstom, et l’évolution de la fréquence des réunions et des nouvelles modalités de
contrôle ensuite l’application de ces règles ; répartition des jetons de présence applicables au 1er octobre 2012.
la politique générale de la Société en matière de plans d’options
yy Le Comité a fait des propositions au Conseil sur la rémunération variable
de souscription ou d’achat d’actions, y compris la périodicité des du Président-Directeur Général au titre de l’exercice 2012/13 et les
attributions, ainsi que tout plan d’options envisagé, y compris objectifs pour sa rémunération variable 2013/14 en application des
leurs bénéficiaires ; mêmes critères et méthodes que pour les exercices précédents. Il a été
la politique générale de la Société en matière de plans
yy informé des rémunérations des autres membres du Comité exécutif qu’il
d’actionnariat du personnel et tout plan envisagé ; a approuvées.
les jetons de présence des administrateurs et leurs règles de
yy En octobre, une étude comparative internationale a été présentée au
répartition. Comité pour chaque membre du Comité exécutif, cette étude prenant
en compte la rémunération totale y compris les plans de rémunération
à long terme.
Le Comité de nominations et de rémunération décide s’il doit procéder,
sur proposition du Directeur Général, à la définition des rémunérations Le Comité a par ailleurs examiné et recommandé au Conseil la proposition
de tout ou partie des membres du Comité exécutif ainsi que des règles d’attribution, dans un nouveau plan d’intéressement à long terme, d’une
et critères utilisés pour l’évaluation annuelle de ceux-ci et notamment combinaison d’options et d’actions entièrement conditionnelles.
pour l’évaluation de la part variable de leur rémunération ou s’il est Le Comité a également débattu de certains changements concernant
simplement informé de celles-ci. les conditions de performance et la période à prendre en compte
Le Comité de nominations et de rémunération élabore également, pour apprécier celles-ci. Il a examiné les caractéristiques de ces
et soumet à l’approbation du Conseil d’administration, un procédé attributions et la liste des bénéficiaires. Il a également revu et approuvé
d’évaluation formalisée du Conseil d’administration et des Comités les propositions d’attributions au Président-Directeur Général ainsi
devant être réalisée au minimum tous les trois ans. Hors la présence des qu’aux autres membres du Comité exécutif. Le Comité a sélectionné le
administrateurs concernés, le Comité de nominations et de rémunération consultant externe désigné pour procéder à l’évaluation formalisée du
prépare l’évaluation annuelle du Président du Conseil d’administration fonctionnement du Conseil d’administration menée au cours du dernier
et des dirigeants mandataires sociaux de la Société, conformément aux trimestre de l’exercice 2013/14 et dont les résultats ont été débattus par
principes appliqués pour les autres cadres dirigeants du Groupe. le Comité et le Conseil en mars 2014.
Le Comité consacre annuellement un point de son ordre du jour à En novembre 2013, le Comité a revu les plans de succession pour les
l’évaluation annuelle de son fonctionnement. positions de Directeurs et dirigeants au sein du Groupe, y compris pour
le Comité exécutif. Une revue générale des Comités de direction des
Le Comité de nominations et de rémunération traite de toute autre Secteurs et des fonctions centrales a également été effectuée.
question liée à l’un de ces sujets que le Conseil d’administration ou le
Comité estime utile ou opportune. Comité pour l’éthique, la conformité
Activité du Comité de nominations et de rémunération et le développement durable
au cours de l’exercice 2013/14
Le Comité de nominations et de rémunération s’est réuni à quatre Le Comité pour l’éthique, la conformité et le développement
reprises au cours de l’exercice 2013/14 (quatre fois au cours de l’exercice durable, constitué le 28 septembre 2010, se compose de trois
précédent) et le taux de présence de ses membres à l’ensemble de ces membres : M. Jean-Martin Folz, Président du Comité, Mme Katrina
réunions a été de 88 % (100 % pour l’exercice 2012/2013). Landis et M. Pascal Colombani (par ailleurs membre du Comité
d’audit).
Dans le cadre de ses travaux en matière de gouvernance, le Comité a
procédé à la revue annuelle des pratiques de la Société sur la base du Les trois membres du Comité sont indépendants.
Code AFEP-MEDEF de juin 2013 et recommandé quelques modifications
du règlement intérieur du Conseil. Il a examiné et débattu les rapports
Attributions
Le Comité donne son avis au Comité d’audit sur la cartographie
Aux termes de son règlement intérieur modifié le 3 mai 2011, le des risques en matière d’éthique, conformité, responsabilité sociale
Comité est chargé d’examiner et de faire des recommandations ou et développement durable et sur les procédures de prévention de
des propositions au Conseil sur les sujets suivants : ces risques.
5
d’Alstom au cours de l’exercice 2012/13.
reçoit chaque année la présentation de la cartographie des
yy
Il a été tenu informé lors de chacune de ses réunions de l’évolution des
risques du Groupe en matière de responsabilité sociale et de
procédures et enquêtes significatives en cours.
développement durable ; il examine les risques identifiés ; il est
tenu informé de leur évolution et des caractéristiques de leurs ***
dispositifs de gestion ; Le Comité EC&S a également revu et approuvé l’activité du Groupe
examine et évalue les procédures de reporting et de contrôle
yy en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE), en
relatives aux indicateurs extra-financiers (reporting particulier :
environnemental, santé et sécurité, social et indicateurs
le développement des actions de RSE au niveau des pays avec une
yy
utilisés) ;
attention particulière portée à l’évolution de la réglementation en
examine les grands axes de la communication aux actionnaires
yy Inde ;
et autres parties prenantes en matière de responsabilité sociale
la poursuite des actions engagées en matière d’approvisionnement
yy
et développement durable ; il examine également le projet de
durable avec une généralisation de l’évaluation des fournisseurs
Rapport annuel du Conseil d’administration sur les conséquences
et la définition de guides à l’attention des directions en charge des
sociales et environnementales des opérations menées par la
achats du Groupe visant à privilégier les sources d’approvisionnement
Société sur lequel il donne son avis au Conseil ;
durables pour les produits et solutions.
examine et suit les notations obtenues par le Groupe de la part
yy
des agences de notation extra-financières.
5
Il a également reçu toutes les informations concernant les actions de liée aux résultats de l’entreprise. Elle est généralement complétée
communication interne et externe visant à accroître la visibilité de la d’une attribution d’options de souscription d’actions et d’actions de
fonction et améliorer la perception du Groupe. Les divers supports de performance entièrement conditionnelle.
communication mis en place (lettre d’information mensuelle, films
La politique de rémunération et l’ensemble des éléments composant la
pédagogiques) ont été systématiquement adressés aux membres du
rémunération du Président-Directeur Général, y compris les avantages
Comité.
en matière de retraite, sont revus chaque année par le Comité de
Il a été informé et a étudié les évaluations faites par les agences de nominations et de rémunération et par le Conseil d’administration,
notation extra-financières. s’appuyant notamment sur des analyses préparées avec l’aide de
Il a reçu une information détaillée sur le fonctionnement et les objectifs consultants indépendants externes qui éclairent le Conseil sur les
de la Fondation d’entreprise Alstom. Il a revu la sélection des projets pratiques du marché.
soutenus par celle-ci en 2013. Ces analyses permettent de comparer le niveau et la structure de
Il a continué à suivre les performances du Groupe en matière de sécurité la rémunération du dirigeant avec ceux d’autres sociétés de taille
au travail auxquelles il a continué à porter une attention soutenue. comparable du CAC 40 (niveau et progression de la rémunération,
En particulier, l’exécution et les résultats du plan de lutte contre les positionnement et poids respectif de chacune des composantes de la
accidents graves (AZDP) ont été présentés lors de chaque réunion du rémunération) et des sociétés internationales opérant dans des métiers
Comité et ont été débattus. similaires.
Le Comité a été informé de la désignation d’une responsable de la diversité La politique de rémunération est ensuite définie de façon à tenir compte
et de l’égalité professionnelle pour le Groupe. Il a revu la situation de de l’intérêt et de la stratégie de l’entreprise et de ses performances et de
la politique du Groupe en ce domaine et approuvé les différents actions l’évolution de la rémunération du dirigeant sur plusieurs années. Elle est
mises en œuvre au sein du Groupe pour améliorer la situation en matière cohérente avec la politique de rémunération de l’ensemble des cadres
d’égalité professionnelle et salariale entre les hommes et les femmes dirigeants du Groupe.
et plus généralement gérer les talents et la diversité. Il a approuvé les Pour l’exercice 2013/14, la structure de la rémunération totale du
objectifs et indicateurs extra-financiers retenus en ce domaine. Président-Directeur Général est la suivante :
Il a revu les principaux indicateurs extra-financiers utilisés par le Groupe.
23 % Stock options / Actions 38,5 % Rémunération
*** de performance fixe annuelle
Depuis 2006, la rémunération annuelle fixe et variable de M. Patrick Kron a évolué comme suit :
Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice
2006/07 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11 2011/12 2012/13 2013/14
(en €) (en €) (en €) (en €) (en €) (en €) (en €) (en €)
Rémunération fixe 1 035 000 1 035 000 1 035 000 1 065 000 1 100 000 1 130 000 1 130 000 1 200 000
Rémunération variable 1 430 000 1 500 000 1 300 000 1 000 000 1 075 000 1 160 000 1 420 000 1 034 000
(% fixe) (138 %) (145 %) (125 %) (94 %) (98 %) (103 %) (126 %) (86 %)
TOTAL 2 465 000 2 535 000 2 335 000 2 065 000 2 175 000 2 290 000 2 550 000 2 234 000
Rémunération variable
Pour l’exercice précédent, la rémunération brute variable de
La part variable de la rémunération du Président-Directeur Général est M. Patrick Kron était de € 1 420 000 correspondant à 125,7 % de la
plafonnée à un pourcentage de la partie fixe. Elle est liée à la réalisation rémunération brute fixe de cet exercice. La part correspondant aux
d’objectifs fixés à l’avance pour l’exercice par le Conseil d’administration, objectifs financiers était de 89,3 % au sein de la fourchette 0-120 %
sur proposition du Comité de nominations et de rémunération. Ces objectifs et la part correspondant aux objectifs spécifiques de 36,4 %.
sont constitués d’objectifs financiers du Groupe et d’objectifs spécifiques
liés à la réalisation d’objectifs personnels qui sont revus chaque année et
en fonction des priorités stratégiques définies pour le Groupe. L’évaluation
Avantages de toute nature
de la réalisation des objectifs et le montant de la part variable sont
ensuite déterminés par le Conseil qui arrête les comptes de l’exercice, sur Le Président-Directeur Général bénéficie d’une voiture de fonction
proposition du Comité de nominations et de rémunération. correspondant à un avantage en nature de € 2 917 par an ainsi que,
comme pour les autres salariés en France au-delà d’un certain niveau de
Depuis le 1er avril 2006, la rémunération variable du Président-Directeur responsabilités, d’une couverture supplémentaire santé et d’un contrat
Général varie dans une fourchette de 0 à 160 % du salaire de base d’assurance en cas de décès ou d’invalidité, dont les coûts sont supportés
annuel. La part variable liée aux objectifs financiers peut varier dans pour partie par la Société.
une fourchette de 0 à 120 % de la rémunération fixe et la part variable
liée aux objectifs spécifiques de 0 à 40 %, en fonction des réalisations. Attribution d’options de souscription conditionnelles
Pour une réalisation conforme aux objectifs fixés, la rémunération et/ou d’actions de performance
variable « cible » représente 100 % de la rémunération fixe avec la part Le Président-Directeur Général a reçu une attribution d’options de
variable liée aux objectifs financiers représentant 60 % de la rémunération souscription conditionnelles et d’actions de performance au titre du
de base annuelle et celle liée aux objectifs qualitatifs spécifiques 40 % plan LTI n° 16 mis en place au cours de l’exercice 2013/14 par le Conseil
de celle-ci. Le Conseil se réserve cependant la possibilité d’ajuster à la d’administration réuni le 1er octobre 2013.
hausse ou à la baisse le résultat des calculs déterminant cette partie
variable au sein de la fourchette précitée, en fonction de son appréciation Caractéristiques de la politique d’attribution
globale de la performance réalisée. Le niveau de l’attribution déterminé par le Conseil d’administration sur la
proposition du Comité de nominations et de rémunération, tient compte
Pour l’exercice 2013/14 les objectifs financiers du Groupe étaient le
de l’ensemble des éléments de la rémunération du Président-Directeur
résultat opérationnel tant en valeur absolue qu’en pourcentage, la marge
Général et des pratiques de marché suivies par des sociétés cotées
brute des commandes reçues pendant l’exercice tant en valeur absolue
comparables.
qu’en pourcentage et le cash flow libre avec un poids relatif de chacun
Conformément à la tendance observée sur le marché, le Comité a
5
de ces indicateurs de 30 %, 30 % et 40 % respectivement.
recommandé pour le plan LTI n° 16 d’augmenter la proportion d’actions
Les objectifs personnels correspondaient aux objectifs stratégiques de
de performance et de diminuer la proportion d’options de souscription.
l’entreprise, avec, parmi les priorités fixées, favoriser le développement
du Groupe sur certains marchés, dont l’Asie, appuyé sur une politique
adaptée d’investissement et de recherche et développement, améliorer
la performance opérationnelle, lancer les actions nécessaires pour
permettre une meilleure mobilité stratégique et mettre en œuvre un
ensemble d’actions destinées à promouvoir l’efficacité de l’organisation.
5
Conformément à la loi et au Code AFEP-MEDEF, depuis 2007, le Conseil
Les principales caractéristiques de la politique d’attribution fixe également pour chaque attribution le nombre d’actions que le
appliquées au Président-Directeur Général sont conformes aux mandataire social est tenu de conserver jusqu’à la fin de ses fonctions.
recommandations du Code AFEP-MEDEF de juin 2013 et sont les Jusqu’à présent, l’obligation de conservation applicable portait sur un
suivantes : nombre d’actions correspondant à 25 % du gain net théorique calculé
lors de chaque levée d’options ou de l’attribution définitive des actions.
périodicité : Attribution régulièrement effectuée fin septembre
yy
sauf exception ; Le Conseil d’administration du 1er octobre 2013 a décidé de renforcer
absence de décote : Oui (options de souscription) ;
yy ces obligations de conservation et, avec l’accord du Président-Directeur
Général, de les substituer aux obligations de conservation antérieurement
conditions de performance : Oui, depuis l’exercice 2006/07,
yy
fixées par le Conseil. Elles s’appliquent en conséquence aux plans
100 % des options ou des actions sont attribuées sous conditions
LTI n° 10, LTI n° 12, LTI n° 14, LTI n° 15 et LTI n° 16. En application des
de performance du Groupe à satisfaire au cours d’une période de
nouvelles obligations de conservation, le Président-Directeur Général
trois exercices suivant l’attribution des options (voir ci-après) ;
sera tenu de conserver au nominatif :
limites applicables à l’attribution : Oui, depuis l’exercice 2009/10
yy
s’agissant des actions de performance, un nombre d’actions
yy
(voir ci-après) ;
correspondant à 50 % des actions de performance qui lui seront
obligation de conservation : oui, obligation renforcée au cours de
yy définitivement attribuées au terme de la période d’acquisition ;
l’exercice 2013/14 (voir ci-après) ;
s’agissant des stock-options, un nombre d’actions issues de chaque
yy
obligation d’acquisition : Non, supprimée au cours de l’exercice
yy levée d’options correspondant à 50 % du gain net théorique (après
2013/14 suite au renforcement de l’obligation de conservation impôt et prélèvement sociaux) calculé à la date de la levée d’options.
applicable au Président-Directeur Général (voir ci-après) ;
Ces obligations de conservation cesseront lorsque le Président-Directeur
prohibition des instruments de couverture : Oui ;
yy
Général aura atteint un objectif cible de détention d’actions au nominatif
périodes d’interdiction des levées et des ventes : Oui.
yy jusqu’au terme de ses fonctions représentant en valeur trois années de
sa dernière rémunération brute fixe annuelle. Le calcul sera effectué en
prenant en compte le cours de l’action lors de l’attribution définitive pour
Les caractéristiques générales des options de souscription conditionnelles les actions de performance, et lors de chaque levée d’options pour les
et des actions de performance attribuées au Président-Directeur Général options.
sont identiques à celles de l’ensemble des autres attributions du plan.
À celles-ci s’ajoutent les limitations ou obligations spécifiques fixées Le Conseil d’administration du 1er octobre 2013, après avoir pris
par le Conseil d’administration en application de la réglementation connaissance des recommandations du Comité de nominations et
et des recommandations du Code AFEP-MEDEF sur la rémunération de rémunération, a par ailleurs décidé, que compte tenu du niveau
des dirigeants. Les caractéristiques générales, dont les conditions de significatif des nouvelles obligations de détention et conservation
performance, figurent aux pages 233 à 239 du Document de Référence ainsi fixées, il n’y avait plus lieu d’imposer au Président-Directeur
pour l’exercice 2013/14 déposé auprès de l’AMF. Les attributions sont Général l’achat d’une quantité définie d’actions de la Société lors de la
par ailleurs effectuées dans le respect des sous-plafonds d’attribution disponibilité des actions de performance tel que recommandé par le Code
pour les dirigeants mandataires sociaux fixés dans les résolutions de AFEP-MEDEF. Le Conseil d’administration a en conséquence décidé de
l’assemblée générale. supprimer l’obligation de procéder à l’acquisition d’un nombre d’actions
de la Société équivalent à 25 % du nombre d’actions de performance
Dans le cadre de ces plans qui combinent, depuis l’exercice 2007/08, effectivement livrées applicable aux plans LTI précédents.
l’attribution d’options de souscription conditionnelles et d’actions de
performance, le pourcentage d’options de souscription allouées, par Par ailleurs, les règles de conduite internes au Groupe, visant à prévenir
rapport au total des options de souscription et actions de performance, les délits et manquements d’initié, interdisent toute cession d’actions
croît avec le niveau hiérarchique et la performance individuelle. En durant les périodes de 30 jours calendaires précédant la publication des
conséquence, le Président-Directeur Général reçoit un pourcentage plus résultats annuels et semestriels d’Alstom (cette période étant réduite à
important d’options de souscription que d’actions de performance que 15 jours calendaires s’agissant des résultats trimestriels) et jusqu’au
les autres bénéficiaires. deuxième jour de Bourse inclus suivant la date à laquelle l’information
a été rendue publique, ainsi qu’en cas de détention d’information
Le Conseil d’administration du 1er octobre 2013 a réitéré les principes privilégiée et jusqu’au deuxième jour de Bourse inclus suivant la date
suivants pour les attributions en faveur des mandataires sociaux à laquelle l’information a été rendue publique. Pendant les périodes
dirigeants sur la base du Code AFEP-MEDEF de juin 2013 : autorisées, ces règles internes prescrivent la consultation préalable du
la valeur IFRS 2 de toute attribution est limitée à une année de
yy Directeur Juridique et du Directeur Financier en cas de doute sur la
rémunération fixe et variable cible, cette dernière correspondant à capacité de réaliser une opération.
la rémunération obtenue lorsque les réalisations sont strictement en Conformément au Code AFEP-MEDEF, le dirigeant mandataire social
ligne avec les objectifs fixés ; ne peut également pas exercer pendant ces périodes d'interdiction les
le montant total des attributions annuelles aux mandataires
yy options qui lui ont été attribuées, y compris s'il s'agit de levée simple
sociaux ne doit pas excéder 2,5 % de l’enveloppe globale autorisée d’options non suivie d'une cession des actions.
par l’assemblée générale pour les attributions de stock-options et
Conformément au Code AFEP-MEDEF révisé en juin 2013, M. Patrick Kron
d’actions gratuites au sein du Groupe, ni 5 % de l’attribution totale
a par ailleurs confirmé en octobre 2013 son engagement de ne pas utiliser
annuelle (calculée, le cas échéant, en équivalent stock-options en cas
d’instruments de couverture sur les options de souscription d'actions, les
d’attribution combinée de stock-options et d’actions de performance).
actions sous-jacentes ou les actions de performance attribuées par la
Société pendant toute la durée de son mandat. À la connaissance de la
Société, aucun instrument de couverture n’est mis en place.
5
condition de performance liée aux résultats de l’exercice 2013/14
équivalent stock-options, une action de performance ayant été
arrêtés par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22
retenue comme équivalant six options de souscription) et 1,43 %
aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14). En conséquence, pour
de l’enveloppe globale autorisée par l’assemblée générale du
le plan LTI n° 14, seuls 70 % des droits à attribution gratuite d’actions
2 juillet 2013 (voir également tableau 4 ci-après). Les valorisations
initialement attribués à M. Patrick Kron lui sont définitivement acquis
des options et des actions de performance estimées à la date
par application des conditions de performance prévues au plan. Pour le
d’attribution du plan selon la méthode IFRS 2 sont respectivement
plan LTI n° 15, 50 % des options et des droits à actions de performance lui
de € 315 900 et € 400 400.
ayant été initialement attribués sont annulés, 30 % sont définitivement
acquis, le solde étant soumis aux résultats de l’exercice 2014/15.
5
Ce plan visait à aligner les intérêts du dirigeant avec celui des actionnaires Aucune modification n’a été apportée au cours de l’exercice à ce dispositif
et tenait compte de l’ensemble des éléments de la rémunération du collectif supplémentaire de retraite.
Président-Directeur Général. Le montant total de la rémunération Au titre du régime à prestations définies, le montant des engagements
susceptible d’être versée à terme en une seule fois en 2014, 2015 ou pris en charge par le Groupe s’élève au 31 mars 2014 à € 9 694 000,
2016, était plafonné et sa détermination subordonnée à des critères montant incluant les indemnités légales de départ à la retraite et un
de performance internes et externes à l’entreprise prenant en compte : montant de € 3 028 000 de taxes applicables aux régimes supplémentaires
la performance de l’action de la Société par rapport à celle de l’indice
yy de retraite telles que majorées depuis le 1er janvier 2013.
Euro Stoxx Industrial Goods & Services mesurée fin décembre 2013 ;
Le régime à cotisations définies vient en complément du régime
les niveaux de marge opérationnelle du Groupe sur les trois exercices
yy à prestations définies. Les droits sont acquis annuellement et ne
2010/11, 2011/12 et 2012/13 ; peuvent excéder 16 % de quatre fois le plafond annuel de la Sécurité
le taux de rendement dégagé pour les actionnaires (TSR) sur la
yy sociale. Les sommes versées dans le cadre du régime à cotisations
période précédant le versement de la rémunération. définies pour l’exercice 2013/14 s’élèvent à € 23 783, montant pris en
charge par Alstom. Sur la base d’une hypothèse de retraite à 65 ans,
Par application de la première condition relative à la performance de
le Président‑Directeur Général pourrait prétendre lors du départ à la
l’action de la Société mesurée fin décembre 2013, aucune rémunération
retraite à une rente de retraite brute au titre du régime à cotisations
ne pourra être versée au Président-Directeur Général au titre de ce plan.
définies de l’ordre de 1 % de la rémunération annuelle de référence
Ce plan est devenu caduc.
plafonnée, soit une rente de retraite brute totale de l’ordre de 16 % en
Régime de retraite supplémentaire cumulant la rente issue du régime à prestations définies et la rente issue
Le Président-Directeur Général bénéficie également du dispositif collectif du régime à cotisations définies.
supplémentaire de retraite mis en place en 2004 et pris en compte dans Indemnité ou avantages postérieurs au mandat
la détermination de sa rémunération globale. Ce dispositif s’articule
Lors de sa réunion du 28 juin 2011 à l’issue de l’assemblée générale
autour d’un régime à cotisations définies et d’un régime à prestations
des actionnaires, le Conseil d’administration qui a décidé de maintenir
définies.
le cumul des fonctions de Président et de Directeur Général et de
Le régime à prestations définies bénéficie à l’ensemble des personnes renouveler M. Patrick Kron dans ses fonctions de Président-Directeur
exerçant des fonctions au sein du Groupe en France dont la rémunération Général pour la durée de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à
annuelle de base est supérieure à huit fois le plafond annuel de la l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les
Sécurité sociale. Il est uniquement acquis si le bénéficiaire achève comptes de l’exercice 2014/15, a également décidé que les engagements
sa carrière au sein de la Société et fait valoir ses droits à la retraite. consentis en faveur de M. Patrick Kron le 26 juin 2007 tels que modifiés
Les bénéficiaires licenciés après l’âge de 55 ans, sauf pour faute lourde, les 6 mai 2008 et 4 mai 2009 et approuvés par l’assemblée générale le
peuvent également bénéficier de ce régime sous réserve qu’ils n’exercent 23 juin 2009, relatifs aux avantages postérieurs au mandat, seraient
aucune activité professionnelle avant la liquidation de leur retraite. poursuivis à l’identique.
Bien que le régime ne fixe pas de condition d’ancienneté minimum de En conséquence, les engagements visés à l’article L. 225-42-1 du Code
deux ans requise pour en bénéficier, il reste conforme à l’esprit de la de commerce pris en faveur de M. Patrick Kron, Président-Directeur
recommandation AFEP-MEDEF dans la mesure où les droits sont acquis Général, concernent comme par le passé, le bénéfice potentiel du
progressivement et ne représentent, pour chaque année d’ancienneté dispositif collectif supplémentaire de retraite composé d’un régime à
dans le régime, qu’un pourcentage limité de la rémunération annuelle cotisations définies et d’un régime à prestations définies dont bénéficient
correspondant à 0,6 % de la rémunération annuelle de référence l’ensemble des personnes exerçant des fonctions au sein du Groupe
comprise entre 8 et 12 fois le plafond de la Sécurité sociale et à 1,2 % en France dont la rémunération annuelle de base dépasse huit fois le
de la rémunération annuelle de référence excédant 12 fois le plafond de plafond de la Sécurité sociale mentionné ci-dessus, ainsi que le maintien,
la Sécurité sociale. La rémunération annuelle de référence correspond en cas de rupture du mandat à l’initiative de la Société ou à son initiative,
à la moyenne des rémunérations fixes et variables perçues au cours des des seuls droits à l’exercice de toutes les stock-options et à la livraison de
trois dernières années précédant la retraite. Cette rémunération annuelle toutes les actions soumises à conditions de performance, octroyés avant
de référence est plafonnée à € 2 millions. Depuis le 1er janvier 2008, le terme de son mandat, qui seraient définitivement acquis (vesting) à
ce plafond fait l’objet d’une revalorisation annuelle suivant l’évolution la fin de son mandat par suite de la réalisation des conditions prévues
du salaire de référence utilisé pour la détermination de la retraite par les plans.
complémentaire AGIRC.
Ces engagements constituant une poursuite à l’identique des
Compte tenu de son ancienneté, et sur la base d’une hypothèse de engagements consentis le 26 juin 2007 tels que modifiés les 6 mai 2008
retraite à 65 ans, le Président-Directeur Général pourrait ainsi prétendre et 4 mai 2009 et approuvés par l’assemblée générale le 23 juin 2009,
lors du départ à la retraite à une rente de retraite brute au titre du régime relatifs aux avantages postérieurs au mandat visés à l’article
à prestations définies de l’ordre de 15 % de la rémunération annuelle de L. 225-42-1 du Code de commerce, le Conseil d’administration dans sa
référence plafonnée. séance du 28 juin 2011 a approuvé et autorisé en tant que de besoin
La progressivité des droits potentiels en fonction de l’ancienneté dans le leur renouvellement. Ils ont été à nouveau approuvés par l’assemblée
régime représente ainsi chaque année un pourcentage inférieur à la limite générale réunie le 26 juin 2012 et sont présentés dans le rapport spécial
de 5 % de la rémunération du bénéficiaire fixée par le Code AFEP-MEDEF. des Commissaires aux comptes.
De même, le pourcentage maximum du revenu auquel donnerait droit le
régime de retraite supplémentaire est largement inférieur au plafond fixé
par le Code AFEP-MEDEF à 45 % du revenu de référence.
TABLEAU DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DU CODE AFEP-MEDEF EN MATIÈRE DE RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX
Jetons de présence versés aux administrateurs € 27 500 par administrateur (précédemment fixé à € 22 500) – majoré
Les administrateurs ne perçoivent pas de rémunération autre que des d’une somme complémentaire de € 15 000 pour le Président du
jetons de présence. Depuis le 1er avril 2005, le Président du Conseil Comité d’audit et de € 10 000 pour chacun des Présidents du Comité
d’administration a renoncé à percevoir des jetons de présence. de nominations et de rémunération et du Comité pour l’éthique, la
conformité et le développement durable. La partie variable est répartie
Le montant maximum des jetons de présence pouvant être réparti au à raison de € 3 500 (précédemment fixée à € 3 000) par participation
titre d’un exercice entre les membres du Conseil d’administration a été aux séances du Conseil et de € 3 000 par participation aux séances des
fixé à € 1 million par l’assemblée générale mixte du 2 juillet 2013. Il sera Comités.
proposé à l’assemblée générale convoquée le 1er juillet 2014 de porter
ce montant maximum à € 1 300 000 à compter de l’exercice en cours Sur la base de ces modalités, le montant total des jetons de présence
débuté le 1er avril 2014. Cette augmentation de l’enveloppe fixée l’an versés au cours de l’exercice 2013/14 s’est élevé à € 844 813 (€ 708 500
dernier s’avère nécessaire compte tenu notamment de l’augmentation au titre de l’exercice précédent). Le montant dû au titre de l’exercice
anticipée du nombre de réunions du Conseil et des Comités au cours de représente environ 85,85 % (€ 858 500) de l’enveloppe autorisée et la
l’exercice en cours liée à la réception et à l’examen de l’offre ferme reçue partie variable représente une part prépondérante du montant total
de General Electric relative à l’acquisition des activités Énergie d’Alstom. correspondant à 54,28 %. Parties fixe et variable ont été mises en
paiement pour moitié au cours de l’exercice 2013/14 et pour le solde au
Les règles de répartition des jetons de présence sont décidées par le cours de l’exercice 2014/15.
Conseil d’administration sur proposition du Comité de nominations et
de rémunération. Les principes fixés dans le règlement intérieur du Tableaux de synthèse des rémunérations des
Conseil sont qu’ils se composent d’une partie fixe et d’une partie variable mandataires sociaux issus des recommandations
proportionnelle à la participation des administrateurs aux séances du AFEP-MEDEF et de la position-recommandation
Conseil d’administration et des Comités, et que les Présidents des
de l’AMF n°2009-16 du 10 décembre 2009
Comités bénéficient d’une partie fixe complémentaire. Partie fixe et
partie variable sont payées pour moitié au cours de l’exercice et pour le Les tableaux 2 et 3 contiennent l’ensemble des rémunérations brutes
solde au cours de l’exercice suivant. et avantages de toute nature versés (ou dus) par la Société et les
sociétés contrôlées par la Société au sens de l’article L. 233-16 du Code
Les règles de répartition en vigueur telles que modifiées par le Conseil de commerce, aux mandataires sociaux, tel que requis par l’article
5
d’administration à compter du 1er octobre 2012 prévoient que la partie L. 225-102-1 du Code de commerce.
fixe est répartie entre les administrateurs à raison d’un montant de
TABLEAU 1 – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS CONDITIONNELLES ET ACTIONS DE PERFORMANCE
ATTRIBUÉES À CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL AU 31 MARS 2014
5
TABLEAU 2 – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DE CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL AU 31 MARS 2014
TABLEAU 3 – TABLEAU SUR LES JETONS DE PRÉSENCE ET AUTRES RÉMUNÉRATIONS PERÇUS PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX
NON DIRIGEANTS AU 31 MARS 2014 (1)
Les jetons de présence répartis aux administrateurs au titre d’un exercice sont versés pour moitié au cours de l’exercice (jetons afférents au premier
semestre de l’exercice) et pour le solde au cours de l’exercice suivant (jetons afférents au second semestre de l’exercice), comme indiqué dans le tableau
ci-dessus.
TABLEAU 4 – OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS ATTRIBUÉES DURANT L’EXERCICE 2013/14 À CHAQUE DIRIGEANT
MANDATAIRE SOCIAL AU 31 MARS 2014 PAR L’ÉMETTEUR OU PAR CHAQUE SOCIÉTÉ DU GROUPE
TABLEAU 5 – OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS LEVÉES DURANT L’EXERCICE 2013/14 PAR CHAQUE DIRIGEANT
MANDATAIRE SOCIAL AU 31 MARS 2014
Options levées par les dirigeants Nombre d’options Prix d’exercice Année
mandataires sociaux (liste nominative) N° et date du plan levées durant l’exercice (en €) d’attribution
Patrick Kron Néant - - -
Président-Directeur Général
Le récapitulatif du nombre total d’options détenues par M. Patrick Kron au 6 mai 2014 est le suivant :
Nombre Prix d’exercice Date d’échéance
d’options unitaire (en €) des options
Plan 2006 n° 9 (1) 240 000 (2) 37,33 27 septembre 2016
Plan 2007 n° 10 (LTI n° 10) (1)
115 000 (3) 67,50 24 septembre 2017
Plan 2009 n° 12 (LTI n° 12) 32 000 (3) (4) 49,98 20 septembre 2017
Plan 2011 n° 14 (LTI n° 14) 70 000 (3) (5) 26,39 3 octobre 2019
Plan 2012 n° 15 (LTI n° 15) 50 000 (3) (6) 27,70 9 décembre 2020
Plan 2013 n° 16 (LTI n° 16) 90 000 (3) 26,94 30 septembre 2021
(1) Chiffres ajustés pour tenir compte de la division par deux du nominal de l’action réalisée le 7 juillet 2008.
(2) Dont 144 000 étaient des options conditionnelles (condition réalisée au 31 mars 2008).
(3) 100 % des options ont été attribuées sous conditions de performance et sont assorties d’une obligation de conservation d’une partie des actions souscrites par
M. Patrick Kron jusqu’à l’expiration de ses fonctions et jusqu’à l’atteinte d’un niveau cible de détention d’actions.
(4) L’attribution initiale portait sur 80 000 options. Par application des conditions de performance, 60 % de ces options ont été annulées (voir la Note 22 aux comptes
consolidés au 31 mars 2014). Le nombre d’options subsistant s’élève ainsi à 32 000.
(5) L’attribution initiale portait sur 100 000 options. Par application des conditions de performance liées aux résultats des exercices 2011/12, 2012/13 et 2013/14
approuvés par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés au 31 mars 2014), 30 000 options, soit 30 % de l’attribution
initiale, ont été annulées. Le nombre d’options subsistant s’élève ainsi à 70 000.
5
(6) L’attribution initiale portait sur 100 000 options. Par application des conditions de performance liée aux résultats des exercices 2012/13 et 2013/14 approuvés
par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés au 31 mars 2014), 50 000 options, soit 50 % de l’attribution initiale, ont été
annulées et 30 000 options, soit 30 % de l’attribution initiale, sont à ce jour acquise. Le solde sera fonction des résultats de l’exercice 2014/15.
L’historique des plans d’options est présenté en pages 235 et 236 du Document de Référence pour l’exercice 2013/14 déposé auprès de l’AMF.
5
TABLEAU 6 – ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES DURANT L’EXERCICE 2013/14 À CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL
AU 31 MARS 2014 PAR L’ÉMETTEUR OU PAR TOUTE SOCIÉTÉ DU GROUPE
Actions de performance
attribuées durant l’exercice Valorisation des
au dirigeant mandataire Nombre actions selon la
social par l’émetteur et par d’actions méthode retenue
toute société du Groupe attribuées pour les comptes Date
(liste nominative) N° et date du plan durant l’exercice consolidés (en €) d’acquisition Date de disponibilité
Patrick Kron Plan LTI n° 16 du 20 000 (*) 400 400 2 octobre 2017 Dès l’attribution définitive
Président-Directeur Général 1er octobre 2013 sauf pour les actions soumises
à l’obligation de conservation
(*) Attribution entièrement conditionnelle et assortie d’une obligation de conservation d’une partie des actions par M. Patrick Kron jusqu’à l’expiration de ses fonctions
et jusqu’à l’atteinte d’un niveau cible de détention d’actions. Les conditions de performance sont précisées en page 215 et dans la Note 22 aux comptes consolidés
au 31 mars 2014.
Le récapitulatif du nombre de droits à attribution gratuite d’actions de performance dont bénéficie M. Patrick Kron au 6 mai 2014 est le suivant :
Nombre d’actions Valorisation unitaire
Plan de performance (en €) (4) Date d’attribution définitive des actions
Plan 2011 (LTI n° 14) 7 000 (1) (2)
18,60 Cinquième jour ouvré suivant le jour de la
publication des comptes consolidés 2013/14
Plan 2012 (LTI n° 15) 5 000 (1) (3) 24,40 Cinquième jour ouvré suivant le jour de la
publication des comptes consolidés 2014/15
Plan 2013 (LTI n° 16) 20 000 (1) 20,02 Cinquième jour ouvré suivant le jour de la
publication des comptes consolidés 2015/16
(1) Attributions entièrement conditionnelles et assorties d’une obligation de conservation d’une partie des actions par M. Patrick Kron jusqu’à l’expiration de ses
fonctions et jusqu’à l’atteinte d’un niveau cible de détention d’actions.
(2) Par application des conditions de performance (voir la Note 22 aux comptes consolidés au 31 mars 2014), 3 000 droits à attribution d’actions, soit 30 % de
l’attribution initiale ont été annulés. L’attribution définitive de 7 000 actions, soit 70 % de l’attribution initiale, est à ce jour acquise.
(3) Par application des conditions de performance liée aux résultats des exercices 2012/13 et 2013/14 approuvés par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la
Note 22 aux comptes consolidés au 31 mars 2014), 5 000 droits à attribution d’actions, soit 50 % de l’attribution initiale, ont été annulés et l’attribution définitive
de 3 000 actions, soit 30 % de l’attribution initiale, est à ce jour acquise. Le solde sera fonction des résultats de l’exercice 2014/15.
(4) Les actions de performance sont valorisées lors de l’attribution selon la méthode IFRS 2 après prise en compte d’une décote liée à la probabilité de présence dans
la Société mais avant effet de l’étalement de la charge (voir la Note 22 aux comptes consolidés au 31 mars 2014).
L’historique des plans d’actions de performance figure aux pages 238 et 239 du Document de Référence pour l’exercice 2013/14 déposé auprès de l’AMF.
TABLEAU 7 – ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES DURANT L’EXERCICE POUR CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL
AU 31 MARS 2014
Nombre d’actions
Actions de performance devenues disponibles pour N° et date devenues disponibles Conditions Année
les dirigeants mandataires sociaux (liste nominative) du plan durant l’exercice d’acquisition d’acquisition
Patrick Kron - Néant - -
Président-Directeur Général
Synthèse des différences par rapport aux Délai d’examen des comptes par le Comité d’audit
recommandations du Code AFEP-MEDEF Le Code précise : « Les délais d’examen des comptes doivent être
suffisants (au minimum deux jours avant l’examen par le Conseil). »
Échelonnement des mandats des administrateurs Cette recommandation ne peut être respectée mais les projets de
Le Code précise : « L’échelonnement des mandats doit être organisé de comptes sont envoyés aux administrateurs très en amont.
façon à éviter un renouvellement en bloc et à favoriser un renouvellement
En effet, « compte tenu des contraintes de voyage des administrateurs
harmonieux des administrateurs. »
étrangers, les Comités d’audit se tiennent généralement la veille des
La durée du mandat d’administrateur est de quatre ans. Aucun Conseils, et non deux jours avant comme recommandé par le Code
échelonnement n’a été organisé dans les statuts dans la mesure où les AFEP-MEDEF, sauf exception, sur la base de documents préalablement
renouvellements sont répartis sur trois années consécutives. adressés aux participants (une semaine avant la réunion). Pour l’examen
(Voir la rubrique « Composition du Conseil d’administration », page 191) des comptes annuels, il est arrivé au Comité d’audit de se réunir plusieurs
jours avant la tenue du Conseil ».
(Voir les rubriques « Informations des administrateurs » et « Comités du
Conseil », pages 206)
Régime de retraite supplémentaire des nouvelles obligations de détention et de conservation fixées lors
de l’attribution du plan LTI n° 16, il n’y avait plus lieu d’imposer au
Le Code précise : « (…) les bénéficiaires doivent satisfaire des conditions
Président-Directeur Général l’achat d’une quantité définie d’actions de
raisonnables d’ancienneté dans l’entreprise, d’au minimum deux ans,
la Société lors de la disponibilité des actions de performance tel que
fixées par le Conseil d’administration ou le Directoire pour bénéficier des
recommandé par le Code AFEP-MEDEF.
prestations d’un régime de retraite a prestations définies. »
(Voir la rubrique «Attribution d’options de souscription conditionnelles
Bien que le régime ne fixe pas de condition d’ancienneté minimum requise
et/ou d’actions de performance », page 214)
pour en bénéficier, il reste conforme à l’esprit de la recommandation
AFEP-MEDEF dans la mesure où les droits sont acquis progressivement
par année d’ancienneté et ne représentent chaque année qu’un Participation aux assemblées générales
pourcentage limité de la rémunération correspondant au maximum à Tout actionnaire a le droit de participer aux assemblées générales dans
1,2 % par an sur un montant plafonné. les conditions visées par la loi et l’article 15 des statuts de la Société.
(Voir la rubrique « Régime de retraite supplémentaire », page 216) Les dispositions de l’article 15 des statuts figurent en page 309 du
Document de Référence pour l’exercice 2013/14 déposé auprès de l’AMF
Obligation d’achat suite à l’attribution d’actions et mis en ligne sur le site Internet de la Société.
de performance Les membres du Conseil d’administration sont généralement présents
Le Code précise : « Par ailleurs il convient de conditionner (…) suivant des aux réunions de l’assemblée générale des actionnaires.
modalités fixées par le conseil et rendues publiques à leur attribution, les
actions de performance attribuées aux dirigeants mandataires sociaux à Éléments susceptibles d’avoir
l’achat d’une quantité définie d’actions lors de la disponibilité des actions une incidence en cas d’offre publique
attribuées. »
Ces éléments du rapport du Conseil d’administration à l’assemblée
Le Conseil d’administration réuni le 1er octobre 2013, après avoir générale prévus par l’article L. 225-100-3 du Code de commerce,
pris connaissance des recommandations du Comité de nominations figurent pages 322 et 323 du Document de Référence pour l’exercice
et de rémunération, a décidé, que compte tenu du niveau significatif 2013/14 déposé auprès de l’AMF.
5
les risques. L’objectif est également d’allouer les ressources nécessaires gestion des risques et de contrôle interne : cadre de référence ».
pour maîtriser ces risques en accord avec les objectifs stratégiques et
opérationnels du Groupe. Objectifs
La présente section a été établie sur la base des contributions de la Le système de contrôle interne mis en place fournit une assurance
Direction de l’Audit Interne et du Contrôle Interne, de la Direction raisonnable que :
Financière incluant la Direction du Contrôle des Offres et des Projets
la conformité aux procédures et instructions, y compris les lois et
yy
ainsi que la Direction des Systèmes & Technologie de l’Information,
réglementations applicables, est respectée ;
de la Direction des Ressources Humaines, de la Direction Juridique,
de la Direction de l’Éthique et de la Conformité, de la Direction de l’information produite est fiable, exhaustive et de qualité, notamment
yy
l’Environnement, l’Hygiène et la Sécurité ainsi que des Directions l’information financière ;
sectorielles de la Recherche et du Développement. les opérations sont réalisées de manière optimale et les processus
yy
de contrôle interne sont efficaces, en particulier ceux concernant la
Périmètre du contrôle interne protection des actifs ;
Le système de contrôle interne décrit ci-dessous couvre la société mère les objectifs dans le cadre de l’activité du Groupe sont atteints en
yy
ALSTOM et toutes les sociétés consolidées (le « Groupe » ou « Alstom »). prenant en compte l’identification et la maîtrise des risques ;
le risque de fraude est minimisé ; et
yy
les contrôles, y compris ceux visant à maîtriser les risques, sont
yy
largement compris et partagés à tous les niveaux du Groupe et les
mesures appropriées sont prises pour réduire et minimiser ces risques.
5
Le contrôle interne comprend cinq composantes qui sont liées entre elles Les Instructions Groupe définissent l’organisation du Groupe, ainsi que
et qui ont été mises en place dans le Groupe : les responsabilités et le rôle des différentes fonctions dans le Groupe.
Elles exigent également de se conformer au Code d’éthique, au Manuel
l’environnement de contrôle qui couvre l’intégrité, les règles
yy
de Contrôle Interne et au Manuel de Reporting et de Comptabilité.
d’éthique, les compétences, les autorisations, les responsabilités et le
développement du personnel ; La Société dispose, depuis son introduction en Bourse, d’une Instruction
l’évaluation des risques, c’est-à-dire l’identification, l’analyse et la
yy Groupe qui comporte un Code de conduite relatif à la prévention
réduction de ces risques ; des opérations d’initié qui définit les situations dans lesquelles les
collaborateurs concernés doivent s’abstenir d’effectuer des transactions
les activités de contrôle, à savoir les dispositions et procédures qui
yy
sur les titres de la Société.
assurent que les instructions de la Direction sont mises en œuvre ;
Ce code comporte en annexe un rappel des dispositions légales et des
l’information et la communication : les informations appropriées
yy
sanctions. Ce code, régulièrement mis à jour et pour la dernière fois
doivent être identifiées, collectées et communiquées sous une forme
en mai 2011, s’applique aux administrateurs, dirigeants et personnes
et dans des délais qui permettent aux personnes concernées d’exercer
assimilées aux dirigeants ainsi qu’aux salariés du Groupe qui ont accès
leurs responsabilités ; et
de manière occasionnelle ou régulière à des informations privilégiées
le pilotage, qui inclut les vérifications de contrôle interne ainsi que
yy (ces personnes étant désignées comme « initiés »).
l’Audit Interne. Ce processus évalue la qualité et la performance des
différents systèmes dans la durée, et selon un calendrier établi. Il est en ligne sur le site Intranet du Groupe et est adressé à tout nouvel
initié dont la Société tient la liste à jour. Ces personnes sont informées
Par essence, le système de contrôle interne ne peut fournir une garantie et doivent accuser réception de leur inscription sur la liste des initiés.
absolue que ces risques ont été totalement éliminés. Il doit les ramener
à un niveau acceptable. Cette information comporte l’envoi de l’Instruction Groupe et du Code de
conduite, accompagnés du calendrier des périodes générales d’abstention
Composantes du contrôle interne d’intervention sur les titres. Les collaborateurs sont également informés
de leur retrait de la liste.
Environnement de contrôle Le Groupe dispose d’un Code d’éthique qui s’applique à chaque
Organisation collaborateur du Groupe à travers le monde. Le Code d’éthique est
traduit en 22 langues, anglais, français, allemand, arabe, chinois, croate,
Le Groupe a mis en place une organisation structurée, qui est responsable
espagnol, finnois, grec, hongrois, hindi, indonésien, italien, japonais,
de la définition des exigences en matière de contrôle interne, de la
néerlandais, polonais, portugais, portugais-brésilien, roumain, russe,
rédaction du Manuel de Contrôle Interne, de la production et la mise
tchèque, turc. De nouvelles langues peuvent être mises à disposition
à jour du Questionnaire de Contrôle Interne, et du suivi des résultats.
selon les besoins. Il est distribué à chaque collaborateur du Groupe et est
Lorsque des défaillances sont identifiées, des plans d’actions détaillés également transmis aux partenaires externes du Groupe.
sont mis en place pour corriger ces faiblesses dans des délais appropriés
Le Code d’éthique a pour objectif de promouvoir un comportement
avec l’assistance des équipes de contrôle interne des Secteurs, et suivis
équitable et honnête envers toutes les parties prenantes : les clients, les
par l’équipe centrale du contrôle interne sous la responsabilité du
fournisseurs et les sous-traitants, les concurrents, les actionnaires, les
Directeur du Contrôle Interne.
collaborateurs, les gouvernements, les organismes de réglementation
Une communauté d’experts du contrôle interne, constituée de et le public. Chaque employé a pour responsabilité de se conformer aux
l’équipe centrale, des équipes sectorielles et de relais dans les principes et aux règles du Code d’éthique.
unités de consolidation (« unité »), a été déployée. Elle communique
Le Code d’éthique prescrit des règles de conduite, concernant en
régulièrement afin de partager les bonnes pratiques et conduire les
particulier :
changements nécessaires. Par ailleurs, chaque Président de Secteur
définit l’organisation interne de son Secteur, afin d’assurer l’efficacité et le respect total des lois, des réglementations et autres obligations en
yy
la performance de l’activité. vigueur dans tous les pays où le Groupe est établi ;
Les Secteurs sont organisés en activités auxquelles sont rattachées de la prévention de la corruption et le bannissement des paiements et
yy
nombreuses unités, chacune ayant à sa tête un Directeur Général et pratiques illicites ;
un Directeur Financier responsables pour leur périmètre, qui comprend la conformité aux lois de la concurrence entre les entreprises et
yy
l’environnement de contrôle. En outre, l’approche d’amélioration l’interdiction des accords et ententes avec les concurrents ; et
continue retenue intègre des points d’avancement réguliers du contrôle le contrôle interne et la diffusion d’information afin de garantir la
yy
interne lors des revues d’activités. qualité et la fiabilité de l’information financière.
Instructions et codes du Groupe Le Code d’éthique édicte des règles de comportement essentielles
Le Groupe a établi un ensemble d’instructions qui constitue le corpus concernant les relations avec les partenaires commerciaux, les
des règles internes (les « Instructions Groupe ») et figure sur le site engagements d’Alstom comme entreprise socialement responsable, les
Intranet d’Alstom. politiques de ressources humaines et la protection des biens du Groupe.
Les Instructions Groupe traitent de sujets importants pour le Groupe et Les sujets traités incluent la façon dont Alstom envisage les relations
sont d’application obligatoire pour l’ensemble du Groupe, qu’il s’agisse avec les clients, les fournisseurs et sous-traitants, conseillers d’affaires,
des Secteurs, des activités, des unités, des pays ou des fonctions. les marchés publics, le contrôle des exportations et les restrictions
Lorsqu’une Instruction Groupe est émise, toutes les unités doivent commerciales, le blanchiment d’argent, les conflits d’intérêts, les
s’assurer que toute procédure, règle, directive ou autre communication cadeaux et invitations, le financement d’activités politiques, les
préexistante, à quelque niveau que ce soit, est revue de façon à se dons aux organisations caritatives, le sponsoring, la protection de
conformer à ladite Instruction Groupe. l’environnement, la santé et la sécurité, la sûreté des personnes, les
relations sociales, la diversité et l’égalité des chances, la gestion de Évaluation et gestion des risques
carrière des collaborateurs, la protection des données individuelles, le
respect des règles de confidentialité, la propriété intellectuelle, l’utilisation Objectifs
des moyens de communication de l’entreprise, la prévention des délits Depuis l’exercice fiscal 2006/07, une évaluation des risques est réalisée
d’initiés et la communication avec les médias et les investisseurs. dans le cadre du cycle budgétaire et du plan à trois ans.
Par ailleurs, le Code d’éthique détaille la Procédure d’Alerte qui permet L’objectif est de recenser, d’analyser et d’anticiper les principaux risques
à tout collaborateur ou toute personne ou tierce partie entretenant un du Groupe, et d’en mesurer l’évolution. Il est aussi de s’assurer qu’ils
lien avec Alstom de signaler une violation des règles de prévention de sont pris en compte et que la stratégie et les moyens mis en place au sein
la corruption, du droit de la concurrence et des règles boursières et du Groupe sont efficaces pour les réduire et les contrôler.
comptables. Ce dispositif de gestion des risques est préparé avec la contribution
Le Code d’éthique présente le Programme d’Intégrité d’Alstom, mis des quatre Secteurs, de leurs équipes de Direction, de la Direction de
en œuvre et suivi dans l’ensemble du Groupe sous la responsabilité du l’Audit Interne et du Contrôle Interne, de la Direction Financière et
Directeur de l’Éthique et de la Conformité. en collaboration avec les Directions suivantes : Contrôle des Offres et
des Projets, Systèmes et Technologies de l’information, Ressources
Humaines, Juridique, Éthique et Conformité, et Environnement, Hygiène
Le Code d’éthique se réfère aux Instructions du Groupe qui
et Sécurité. Le siège assure la coordination entre les différents acteurs du
définissent de manière plus détaillée les règles et procédures
dispositif d’évaluation des risques.
mises en place pour s’assurer du respect de ces principes et
valeurs fondamentaux. Le Code d’éthique est disponible sur le Évaluation
site Internet d’Alstom (www.alstom.com/ethics). La mise à jour de la cartographie des risques et les caractéristiques
essentielles du dispositif de gestion des risques sont présentées
annuellement au Comité d’audit et au Conseil d’administration.
Le Manuel de Contrôle Interne et le Manuel de Reporting
et de Comptabilité Le Comité pour l’éthique, la conformité et le développement durable
reçoit la cartographie des risques en matière d’éthique, de conformité, de
Le Manuel de Contrôle Interne définit les normes, instructions et
responsabilité sociale et de développement durable et donne son avis au
pratiques nécessaires à la création et au maintien d’un environnement de
Comité d’audit sur les risques identifiés et les procédures de prévention
contrôle satisfaisant, notamment en matière d’informations financières
des risques existantes.
au sein du Groupe. Il est en ligne sur le site Intranet du Groupe.
Le processus d’évaluation des risques du Groupe permet d’apprécier
Le Manuel de Contrôle Interne contient un certain nombre de principes
dans quelle mesure des événements incertains peuvent affecter la
obligatoires dans toutes les unités, et qui doivent être respectés en
capacité du Groupe à atteindre ses objectifs opérationnels.
permanence, notamment :
Ces événements sont considérés sous deux angles : probabilité et impact.
la séparation des responsabilités avec des vérifications internes
yy
La probabilité représente la possibilité qu’un événement donné se réalise
pratiquées en continu ;
et l’impact représente sa conséquence. Une combinaison de méthodes
les délégations de pouvoirs, obligatoires dans toutes les unités.
yy quantitatives et qualitatives est utilisée pour conduire à cette évaluation.
La Direction de chaque entité, unité, activité, Secteur, au niveau des pays Le processus de cartographie des risques permet également de confirmer
ou du siège, est responsable du développement, de la mise en place, du que des assurances ont été souscrites pour les risques assurables (voir
fonctionnement et de la surveillance des systèmes de contrôle interne en le paragraphe « Assurances » de la section « Facteurs de risques » du
conformité avec le Manuel de Contrôle Interne, et doit confirmer qu’elle Document de Référence 2013/14 déposé auprès de l’AMF). La mise en
s’est acquittée de ces tâches.
5
œuvre de ce dispositif de gestion des risques ne peut toutefois fournir
Le Manuel de Reporting et de Comptabilité définit les règles et les une garantie absolue sur l’évaluation des risques qui a été faite ou sur
procédures du Groupe concernant la comptabilité et la consolidation, la l’atteinte des objectifs du Groupe.
définition des principaux indicateurs financiers, le reporting de gestion
Gestion des risques
le plan à trois ans, ainsi que le processus budgétaire et prévisionnel.
Coordonnés par le Département du Contrôle Interne, les Secteurs et les
Formation fonctions centrales mettent à jour la cartographie des risques dans le
Depuis 2006, Alstom University développe les formations appropriées cadre du cycle d’établissement du budget annuel et du plan à trois ans.
afin de s’assurer que les exigences et les bases du contrôle interne sont Pour chaque Secteur, l’évaluation des risques est approuvée par l’équipe
comprises. de direction sous la supervision du Président du Secteur. L’évaluation des
Les sessions de formation sur le contrôle interne font partie d’un risques pour les activités transverses est réalisée par les responsables
programme d’amélioration continue qui implique les Secteurs, le Réseau concernés au niveau des fonctions centrales.
International Alstom et les fonctions centrales du Groupe. Au cours Chaque Président de Secteur est responsable de la gestion effective des
des exercices 2012/13 et 2013/14, plus de 200 personnes ont suivi risques propres à son Secteur. Par ailleurs, chaque Directeur fonctionnel
un module de formation. Initialement concentré sur la communauté (Financier, Juridique, Ressources Humaines, Éthique et Conformité…) est
financière, un module de formation en ligne a également été développé responsable de la gestion des risques relatifs à ses propres processus.
pour la communauté non financière.
Les cartographies des risques du Groupe, des Secteurs et des fonctions
Corporate sont présentées et revues par le Comité d’audit.
5
Pilotage du contrôle interne sans délai, que l’information appropriée est communiquée à la Direction
Générale pour permettre des décisions rapides.
La Direction de chaque unité a la responsabilité de maintenir le contrôle
interne dans la durée. Un Questionnaire de Contrôle Interne (ou Le Comité de l’information du Groupe est constitué du Directeur
« Questionnaire d’autoévaluation ») a été développé. Son application Financier, du Directeur Juridique, du Directeur du Contrôle Interne, du
aux unités est différenciée en fonction de leur contribution aux états Contrôleur Financier Groupe (Senior Vice President Finance Corporate
financiers du Groupe et de leurs risques. Il couvre l’ensemble du Controller), du Directeur du Contrôle des Offres et des Projets et d’un
périmètre de consolidation du Groupe. membre de la Direction Générale de chacun des Secteurs.
Lorsque les résultats du Questionnaire d’autoévaluation indiquent que Chaque Secteur a mis en place son propre Comité de l’information qui
les contrôles ne sont pas au niveau exigé, des plans d’actions correctifs rend compte au Comité de l’information du Groupe des résultats de
sont mis en place. Les progrès des plans d’actions sont régulièrement son examen des contrôles et procédures d’information du Groupe et de
suivis. Les résultats du Questionnaire d’autoévaluation sont approuvés l’évaluation de leur efficacité au sein de son Secteur.
par la Direction des unités (à savoir le Directeur Général et le Directeur Le Comité de l’information du Groupe s’est réuni à deux reprises au cours
Financier) et sont soumis à des revues à la fois par les équipes de de l’exercice 2013/14 sous la présidence du Directeur Financier.
contrôle interne des Secteurs et par l’Audit Interne. Les résultats sont
présentés une fois par an au Comité d’audit. Les comptes consolidés au 31 mars 2013, le rapport de gestion du
Groupe, ainsi que toutes autres informations communiquées dans le
Les bonnes pratiques de contrôle interne identifiées au cours de Rapport annuel ont été analysés. Les comptes semestriels consolidés
l’autoévaluation sont publiées sur le site intranet des Secteurs afin au 30 septembre 2013 ont également été revus. Lors des revues des
d’assurer une large distribution à l’ensemble des unités. comptes consolidés, le Comité a examiné les informations destinées à
Au cours de la dernière campagne d’autoévaluation menée en être publiées afin de les vérifier et de confirmer leur pertinence, leur
octobre 2013, plus de 5 000 utilisateurs ont été mobilisés et la Direction exactitude, leur exhaustivité et leur contenu.
du Contrôle Interne composée de 31 personnes dont quatre spécialisées
dans les systèmes d’information ont apporté leur support aux unités.
La Direction Financière
La fonction financière contrôle les activités, opérations et projets, afin
Principaux acteurs du contrôle interne d’optimiser la profitabilité et la trésorerie du Groupe, tout en fournissant
une information fiable aux parties prenantes internes et externes.
et gestion des risques
En particulier, la Direction Financière du Groupe définit les principes et
Principaux acteurs du contrôle interne les règles financières du Groupe dans les domaines du contrôle des offres
et des projets, du financement, de la trésorerie, du contrôle interne, de
La Direction Générale la comptabilité, de la fiscalité et du contrôle de gestion.
Le Président-Directeur Général est responsable des systèmes de contrôle
Plus précisément, la Direction du Contrôle de Gestion et de la Comptabilité
interne et de gestion des risques, et il lui appartient de s’assurer que les
Groupe a la responsabilité de concevoir et de diffuser dans le Groupe
procédures de contrôle interne et de gestion des risques sont conçues et
les procédures comptables appropriées, en conformité avec les lois et
mises en œuvre de façon efficace dans le Groupe. Le Management est
les normes comptables, d’analyser la performance et les prévisions du
responsable du développement, de la mise en œuvre et de la surveillance
Groupe et de produire les états financiers consolidés du Groupe et ceux
des systèmes de contrôle interne et doit fournir toute assurance
de la société mère, ainsi que l’information financière destinée aux parties
nécessaire à ce sujet.
prenantes externes.
Le Comité d’audit Le Département Fiscal définit les règles et la planification fiscale
Le Comité d’audit examine et évalue deux fois par an les procédures d’ensemble pour le Groupe et assure le respect des règles en vigueur
de contrôle interne, notamment celles relatives à la remontée des concernant les déclarations fiscales et le paiement des impôts.
informations financières contribuant à la préparation des comptes du
Groupe. Le Comité d’audit procède également à la revue et l’évaluation La Direction de l’Audit Interne
de la cartographie des risques, qui comprend l’évaluation du système Le Directeur de l’Audit Interne, qui a la responsabilité du département,
d’appréciation et de gestion des risques. rapporte au Président-Directeur Général et travaille en étroite
collaboration avec le Directeur Financier, le Directeur Juridique et le
Dans le cadre du Comité d’audit, le contenu du programme prévisionnel
Directeur Éthique & Conformité.
des activités d’audit interne fait l’objet d’un examen sur la base duquel
la Direction de l’Audit Interne développe un plan pluriannuel d’audits et Depuis 2009, les compétences en matière de systèmes d’information
détermine l’allocation correspondante des ressources. ont été développées progressivement, et les effectifs du second bureau
à Kuala Lumpur (Malaisie) ont été renforcés. Depuis 2008, la fonction
Le Comité d’audit fait un compte rendu au Conseil d’administration. Pour
contrôle interne a été placée sous la responsabilité du Directeur de
plus d’information concernant le Comité d’audit, voir la première partie
l’Audit Interne afin d’accroître les synergies entre contrôle interne et
du rapport sur le Gouvernement d’entreprise.
audit interne.
Les Comités de l’information (Disclosure Committees) La fonction principale de la Direction de l’Audit Interne est de conseiller le
Le Président-Directeur Général et le Directeur Financier ont mis en Président-Directeur Général ainsi que le Comité d’audit sur l’adéquation
place des Comités de l’information au niveau du Groupe et des Secteurs, et l’efficacité du système de contrôle interne à tous les stades de l’activité
afin de les assister dans l’évaluation de l’efficacité des contrôles et du Groupe. Elle fonctionne conformément à la Charte d’audit interne
des procédures d’information du Groupe destinées à assurer que les telle qu’approuvée par le Comité d’audit et a le pouvoir d’examiner tout
informations importantes, financières ou non financières, appelées à aspect des opérations, quel qu’il soit.
être publiées, sont enregistrées, traitées, synthétisées et communiquées
En particulier, la Direction de l’Audit Interne évalue les contrôles destinés La Direction de l’Éthique et de la Conformité
à assurer : L’éthique et la conformité sont une des plus hautes priorités du Groupe.
la conformité avec les lois en vigueur, ainsi qu’avec les règles et
yy La Direction de l’Éthique et de la Conformité est responsable du
procédures internes ; Programme d’Intégrité d’Alstom visant à la mise en place d’une culture
d’intégrité, ainsi que de l’application de toutes les règles relatives à
la protection physique des actifs matériels et immatériels, y compris
yy
l’éthique des affaires et à l’intégrité personnelle. En septembre 2010, le
l’identification des risques correspondants ;
Conseil d’administration a créé le Comité pour l’éthique, la conformité
la disponibilité, la fiabilité, l’intégrité et la confidentialité de
yy et le développement durable qui se compose depuis sa création de trois
l’information et du reporting ; et administrateurs indépendants.
l’efficience des processus, des fonctions et des activités.
yy
Le Comité pour l’éthique, la conformité et le développement durable
L’Audit Interne peut également participer à des missions spécifiques analyse et contrôle les politiques d’Alstom en matière d’éthique et de
telles que des opérations de cession ou acquisition d’activités, de mise en conformité ainsi que les systèmes et procédures en place pour la mise
place de systèmes d’information, d’assistance ou d’investigation. Un rôle en application de ces politiques. Il rend régulièrement compte au Conseil
additionnel consiste à recommander les améliorations souhaitables dans d’administration. Le Directeur Éthique & Conformité d’Alstom en est le
les procédures du Groupe et à promouvoir les bonnes pratiques chaque secrétaire pour la partie Éthique & Conformité.
fois que cela est possible.
Le rôle principal de la Direction de l’Éthique et de la Conformité du
La Direction de l’Audit Interne prend en compte la cartographie des Groupe et des Secteurs est principalement de :
risques et les profils de risques des unités dans l’établissement de ses
promouvoir et expliquer la culture d’intégrité d’Alstom en s’assurant
yy
programmes d’audit.
que les standards les plus élevés en matière d’éthique et de conformité
Après chaque mission d’audit interne est diffusé un rapport qui précise sont appliqués dans l’ensemble du Groupe ;
les constatations faites et les recommandations effectuées. Ces différents assurer la conformité aux réglementations et lois internationales et
yy
rapports sont synthétisés dans les rapports biannuels d’audit interne nationales, ainsi qu’aux règles du Groupe ;
portant sur les résultats d’ensemble des audits internes effectués, ainsi
prévenir toutes activités illégales ou tous paiements illicites ;
yy
que sur tout autre sujet affectant le contrôle interne, lesquels sont
ensuite présentés au Comité d’audit. Ces rapports constituent la base contrôler le processus de nomination des conseillers d’affaires
yy
de la revue par le Comité d’audit de l’efficacité des travaux de l’Audit proposés par les Secteurs dans le cadre de leur développement
Interne. commercial, incluant la vérification préalable de l’intégrité de ces
conseillers ;
En octobre 2007, la Direction de l’Audit Interne d’Alstom a obtenu la
certification IFACI qui lui a été renouvelée en novembre 2013 pour une mettre en place les règles et procédures nécessaires ; et
yy
période de trois ans. L’IFACI est la branche française de l’Institute of mesurer continuellement la performance du Programme d’Intégrité
yy
Internal Auditors (IIA). Cette certification atteste que l’Audit Interne d’Alstom.
d’Alstom satisfait aux exigences de l’IIA en termes d’indépendance et La Direction de l’Éthique et de la Conformité comprend 40 personnes.
d’objectivité, de compétences et de rigueur professionnelle, d’assurance La Direction de l’Éthique et de la Conformité a toute autorité et
qualité et d’actions d’amélioration, ainsi que de communication des indépendance grâce à son rattachement au Directeur Juridique du Groupe.
résultats. De plus, elle a un accès direct au Président-Directeur Général, ainsi
La Direction du Contrôle Interne qu’au Comité pour l’éthique, la conformité et le développement durable.
Le Directeur Éthique & Conformité est donc parfaitement indépendant
La Direction du Contrôle Interne au niveau Groupe a pour mission
et dispose d’un accès non filtré aux autorités de gouvernance d’Alstom.
la promotion et la coordination de toute action ou projet ayant pour
but de définir les exigences Groupe en matière de contrôle interne,
ou de mettre à jour le Manuel de Contrôle Interne et le Questionnaire
d’autoévaluation. Elle assure également le suivi des résultats globaux
Par ailleurs, la Direction de l’Éthique et de la Conformité comprend
un Compliance Officer en charge du développement du Programme
d’Intégrité d’Alstom, un Compliance Officer en charge de la vérification
5
des campagnes d’autoévaluation, des défaillances majeures détectées préalable des conseillers d’affaires et un Compliance Officer en charge
et de leurs plans d’action. de la vérification et du contrôle des paiements aux conseillers d’affaires.
La Direction du Contrôle Interne du Groupe est relayée dans chaque Les Compliance Officers des Secteurs sont responsables de l’application
Secteur par une équipe d’experts en contrôle interne. des règles et principes en matière d’éthique et de conformité et
rapportent directement au Directeur de l’Éthique et de la Conformité du
Les Directions du Contrôle Interne de chaque Secteur ont pour
Groupe, tout en gardant un lien fonctionnel avec le Directeur Juridique
mission d’assister le management des unités et des opérations dans
de leur Secteur. Il existe par ailleurs des Compliance Officers dans un
l’application des règles de contrôle interne, la résolution des défaillances
certain nombre de pays où le Groupe a une présence particulièrement
et l’amélioration en général du contrôle interne. Elles suivent ainsi au
importante.
plus près les résultats des campagnes d’autoévaluation, participent
aux projets importants de leur Secteur (tels que la mise en place de Au cours de l’exercice fiscal 2013/14, de nouveaux Compliance Officers
nouveaux systèmes d’information ou l’intégration de nouvelles entités) ont été nommés respectivement en Russie, Afrique du Sud et en Asie
afin d’apporter leur expertise, et proposent diverses initiatives pour de l’Est Pacifique. Un Compliance Officer supplémentaire a été nommé
répondre aux défis de contrôle interne spécifiques à leur Secteur. en Chine. Un Compliance Officer en charge de la formation et de la
coordination, un Responsable de la vérification préalable de la sélection
En décembre 2010, la Direction du Contrôle Interne s’est vue décerner
des conseillers d’affaires, un Responsable de la vérification et du
au nom du Groupe le « Grand Prix du contrôle interne » par l’IFACI.
contrôle des paiements et un Responsable de projet ont été recrutés
pour renforcer l’équipe du siège.
5
Les Responsables de la Conformité des processus de nomination des et des règles boursières et comptables. La Procédure d’Alerte a été
conseillers d’affaires dans les Secteurs, ont un lien fonctionnel avec le modernisée en juillet 2013 grâce à l’ajout de deux nouveaux moyens de
Compliance Officer de leurs Secteurs. signalement : un site internet sécurisé (www.alstom.ethicspoint.com)
et une ligne téléphonique, accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7
Afin de renforcer les ressources du Département Éthique & Conformité,
et 365 jours sur 365.
une communauté d’environ 300 Ambassadeurs Éthique & Conformité
aujourd’hui recrutés sur la base du volontariat existe depuis mai 2010 Au début de l’année 2014, l’audit du Programme d’Intégrité a été lancé
afin de promouvoir la culture d’intégrité du Groupe. dans l’objectif d’obtenir le renouvellement de la certification donnée par
ETHIC Intelligence préalablement obtenue en 2009 et 2011.
L’organisation de l’Éthique et de la Conformité est en contact régulier
avec les fonctions du Groupe, en particulier la Direction Juridique, la La Direction des Systèmes et Technologies de l’Information
Finance, l’Audit Interne, les Ressources Humaines et la Communication,
La fonction systèmes et technologies de l’information (IS&T) regroupe
afin de mieux définir et promouvoir les principes éthiques d’Alstom à
les Directions des Systèmes d’Information du Groupe, des Secteurs et le
travers l’ensemble du Groupe.
Centre de Services Partagés (ITSSC).
Les Instructions du Groupe décrivent aux collaborateurs les règles et
Leur mission principale est de fournir des solutions et des services IS&T
procédures qui doivent être strictement appliquées dans les domaines
visant à :
des cadeaux et invitations, du financement des activités politiques, des
dons à des organisations caritatives, du sponsoring, des partenaires appuyer les métiers, les opérations et les projets du Groupe ;
yy
commerciaux, des sociétés de conseil et des conflits d’intérêts. En 2013, soutenir l’évolution stratégique du Groupe, l’efficacité opérationnelle,
yy
deux nouvelles Instructions du Groupe ont été publiées sur la prévention l’amélioration des processus et la productivité des Secteurs par le
de la corruption avec les fournisseurs et les sous-traitants et dans le choix de technologie optimisée, innovante, rentable, sûre et conforme.
cadre des partenariats et des consortiums.
En octobre 2012, le Directeur des Systèmes d’Information du Groupe
Durant l’exercice 2013/14, environ 4 800 personnes ont suivi les sessions et le Comité exécutif IS&T ont lancé le programme IS&T 2015 approuvé
de formation de la Direction de l’Éthique et de la Conformité, portant le par le Comité exécutif d’Alstom. Ce programme vise à faire de l’IS&T un
nombre total de personnes formées à travers le monde à environ 14 300 intégrateur de solution et un partenaire métier pour le Groupe à travers
depuis le lancement du programme de formation en 2006. trois piliers : la valeur ajoutée aux métiers, la qualité de service et une
Pour s’assurer que tous les cadres et ingénieurs du Groupe comprennent gestion efficace des coûts IS&T.
et acceptent les principes exprimés dans le Code d’éthique, un module de Dans le cadre de ce programme des initiatives permettent de renforcer
formation en ligne appelé e-Ethics, a été déployé dans le monde entier. le contrôle interne IS&T :
Tous les cadres et ingénieurs du Groupe ont l’obligation de suivre ce la centralisation de la gestion des actifs informatiques ;
yy
module. En mars 2012, il a été lancé officiellement dans le Secteur Grid. la modernisation des infrastructures (réseau, téléphonie, Windows 7
yy
À fin mars 2014, plus de 60 000 collaborateurs ont suivi la formation en et communication unifiée) ;
ligne e-Ethics depuis son lancement en 2010.
la mise hors service de systèmes obsolètes et la rationalisation des
yy
Un effort en matière de communication a été déployé tant pour les applications existantes ;
collaborateurs que les partenaires existants.
le déploiement de nouveaux outils afin de sécuriser l’espace de
yy
Pour que les collaborateurs soient bien informés, sont mis à leur travail ; et
disposition : l’adaptation des procédures de sécurité de l’IS&T aux nouveaux
yy
une section dédiée et régulièrement mise à jour dans Altair (Intranet
yy environnements informatique (Cloud, réseaux sociaux...).
d’Alstom), intitulée « Ethics and Compliance » contenant non seulement En termes d’organisation, le Centre de Services Partagés (ITSSC), couvre
les Instructions du Groupe relatives à l’Éthique et Conformité mais désormais l’ensemble des pays et des secteurs où opère le Groupe.
également des informations sur la prévention de la corruption et le
droit de la concurrence, une lettre d’information mensuelle, ainsi que Les nouvelles structures de gouvernance renforcent la capacité du
des études de cas E&C apportant aux collaborateurs des conseils pour Groupe à gérer le risque IS&T au travers d’une gestion centrale des
savoir comment réagir en cas de dilemme éthique ; systèmes et de l’infrastructure du Groupe et d’un meilleur contrôle des
activités informatiques. Un département « Stratégie et Transformation »
des informations périodiques dans le journal interne d’Alstom,
yy
assiste le Directeur des Systèmes d’Information du Groupe pour établir
Newsflash et des articles dans les journaux internes locaux (niveau
les principes IS&T, l’architecture d’entreprise, les règles et processus, et
pays ou niveau site) ;
appliquer des pratiques communes dans les services et les standards.
une vidéo à vocation éducative, disponible en anglais et en français
yy
sur les sites internet et intranet, a été diffusée pour traiter du thème Gestion des risques spécifiques
de la prévention de la corruption ;
Risques liés aux contrats
une campagne d’affichage dans tous les sites.
yy
Le Comité des risques Groupe (Corporate Risk Committee)
Pour les partenaires externes :
Le Comité des risques du Siège, présidé par le Président-Directeur
une section dédiée, intitulée « Éthique » sur le site Internet d’Alstom
yy Général, examine les risques dans le cadre de la soumission des offres
www.alstom.com permettant de télécharger le Code d’éthique. et l’exécution des contrats, ainsi que des résultats de l’Audit Interne ou
La Procédure d’Alerte permet à tout collaborateur ou à toute personne d’autres sujets particuliers.
ou tierce partie entretenant un lien avec Alstom de signaler une violation
des règles de prévention de la corruption, du droit de la concurrence
Le Comité des risques du Siège est composé du Président-Directeur Son organisation centralisée facilite le contrôle et le suivi des risques
Général, du Directeur Financier, du Directeur Juridique, du Directeur financiers en requérant notamment que toute transaction financière soit
de l’Audit Interne, du Directeur du Réseau International Alstom, du effectuée ou du moins supervisée par la salle des marchés du Groupe.
Directeur du Financement des Projets et des Exportations et du Directeur La Trésorerie Groupe est seule autorisée à contracter des emprunts
du Contrôle des Offres et des Projets. Il se réunit mensuellement afin : et à investir les excédents de trésorerie du Groupe hormis dans les
d’évaluer les risques afférents aux principaux appels d’offres revus
yy pays soumis à des restrictions locales. Dans ces cas, l’implication et
dans le mois précédent et d’un montant excédent un certain seuil l’autorisation de la Trésorerie Groupe demeurent obligatoires avant toute
ou dérogeant à des critères prédéterminés. Les offres revues par la contractualisation.
Direction du Contrôle des Offres et des Projets doivent obligatoirement La Trésorerie a également défini une liste de banques auprès desquelles
être approuvées par le Président-Directeur Général ou le Directeur les unités sont autorisées à ouvrir des comptes. Pour plus d’information
Financier ou le Contrôleur Financier Groupe (« Senior Vice President sur la gestion des différents risques financiers, voir la Note 26 aux
Finance Corporate Controller ») avant la date de soumission ; comptes consolidés au 31 mars 2014.
d’être informé des revues de projets auxquelles a participé la Direction
yy
du Contrôle des Offres et des Projets durant le mois précédent ; Le Comité « Pensions »
de faire le point sur les éléments relevés par l’Audit Interne, le Réseau
yy Le suivi et le contrôle des plans à prestations définies sont assurés par
International et/ou le Département Finance Export ; le Comité « Pensions » composé des Directions de la Trésorerie, de la
Consolidation et des Rémunérations & Avantages sociaux du Groupe,
d’être informé des questions spécifiques ou sujets (par exemple la
yy selon les principes suivants :
cartographie des risques, la politique de remise d’offres pour les pays
catégorisés comme sensibles) pouvant être soulevés en fonction une gestion des actifs et des passifs équilibrée de chaque plan, afin
yy
des circonstances et susceptibles d’avoir un impact sur l’activité des de ne prendre que les risques de marché nécessaires au Groupe pour
Secteurs. faire face à ses engagements sociaux ;
Le Manuel de Contrôle Interne précise que les revues de projet tenues une stratégie d’investissements simples assurant une visibilité sur les
yy
dans les Secteurs doivent faire l’objet de comptes rendus écrits et se risques engagés ;
tenir tous les trois mois pour les contrats pouvant avoir un effet majeur une politique globale sur les avantages sociaux qui spécifie les principes
yy
sur la performance de l’unité concernée, et tous les six mois dans les de conception, de financement et d’investissement, d’administration
autres cas. et de gouvernance des plans de pensions ;
De même, chaque Secteur a mis en place des procédures d’examen des une Charte de responsabilité en vertu de laquelle les changements à
yy
risques cohérentes avec les principes en vigueur dans le Groupe. la conception, au financement et investissement et à l’administration
des plans de pension doivent être autorisés par des membres désignés
En particulier, la Direction du Secteur concerné doit être informée :
de la Direction du Groupe.
de toute modification importante après la soumission de l’offre
yy
Le Comité se réunit trimestriellement afin de suivre l’évolution des
concernant les hypothèses de l’offre initiale et de l’impact corrélatif
différents plans.
sur l’appréciation des risques correspondants ;
de tout changement substantiel dans l’objet d’un contrat susceptible
yy Risques liés au commerce international
d’impacter son résultat. La Direction de l’Éthique et de la Conformité
Les procédures sectorielles de revue des offres commerciales incluent En fonction des circonstances le Groupe peut être conduit à utiliser des
une liste d’éléments devant systématiquement être revus et contrôlés. conseillers d’affaires pour élaborer des offres commerciales compétitives.
Ces éléments incluent notamment le profil du client, l’organisation Afin de pouvoir contrôler les relations entre les conseillers d’affaires et les
contractuelle du projet et les partenaires, le risque fournisseur et de
sous-traitance, les risques liés à la technologie utilisée et autres risques
techniques, la pertinence et la fiabilité des coûts estimés, le calendrier de
Secteurs, des instructions ont été mises en place et sont contrôlées par
la Direction de l’Éthique et de la Conformité. La Direction de l’Éthique
et de la Conformité s’assure qu’elles sont strictement appliquées par
5
réalisation, les modalités du contrat, la sécurisation des paiements, les les Secteurs et que tous les outils et moyens d’enquête externes de
garanties bancaires, l’exposition au risque de change, le risque pays, les vérification de l’intégrité et de la compétence des conseillers d’affaires
aspects fiscaux, les éléments financiers majeurs (prix de vente, marges, sont utilisés.
risques et opportunités et provisions afférentes, profil de trésorerie du
projet, etc.). Depuis le début des années 2000, Alstom a constamment renforcé ses
procédures internes, en accroissant la centralisation du contrôle.
L’application de ces procédures est supportée dans chaque Secteur par
un outil spécifique de reporting et de validation. Jusqu’en janvier 2014, Alstom a utilisé des consultants commerciaux en
support de ses propres équipes commerciales dans un certain nombre
Risques liés aux marchés de pays. Ces consultants commerciaux étaient rémunérés sur la base
La Trésorerie Groupe du projet spécifique pour lequel ils avaient été retenus. Le recours
aux consultants commerciaux a très nettement diminué au cours de
La fonction trésorerie définit les règles et procédures concernant la
ces dernières années du fait notamment du fort développement des
gestion des liquidités, la couverture des risques de change, ainsi que les
opérations internationales du Groupe et de l’augmentation considérable
cautions et garanties. De plus, elle gère les risques associés (risques de
de ses ressources commerciales internes. Afin de réduire encore
marché, de liquidité, de change et de taux d’intérêt), les relations avec
davantage les risques de non-respect des règles de conformité, le Groupe
les filiales, la structure de centralisation de la trésorerie et le processus
a décidé de cesser de faire appel à de tels consultants commerciaux à
de compensation des flux internes.
compter du 17 janvier 2014.
5
Risques juridiques La validation de ces actions est faite suivant le référentiel interne du
Groupe par un réseau d’évaluateurs externes et internes accrédités,
La fonction juridique
qui assurent également une fonction de conseil dans les plans de
La fonction juridique a pour mission de superviser et réduire les risques déploiement.
juridiques liés aux activités du Groupe, ainsi que de participer aux efforts
du Groupe pour assurer la conformité aux lois applicables et au Code Par ce programme les objectifs du Groupe sont :
d’éthique d’Alstom. Elle est composée des Directions Juridiques des assurer un haut niveau de standard en matière de contrôle des
yy
Secteurs, de Juristes Pays et d’une Direction Juridique Centrale. risques industriels toujours au-dessus ou au moins égal aux exigences
Les Directions Juridiques des Secteurs sont dirigées par un Directeur réglementaires locales ;
Juridique Secteur rapportant fonctionnellement au Directeur Juridique évaluer l’impact sur l’environnement et la santé des employés des
yy
Groupe et opérationnellement à son Président de Secteur. Elles sont nouveaux procédés industriels avant leur implantation, l’arrêt ou la
en charge de gérer les affaires juridiques pour leur Secteur. Elles ont transformation des procédés existants ;
notamment pour mission de participer à la négociation des contrats, de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue pour diminuer
yy
l’appel d’offres à la signature. Elles participent également au suivi de les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre
l’exécution des contrats (contract management), à la gestion des risques et de Composés Organiques Volatils et réduire les risques liés aux
juridiques et au support juridique pendant toute la phase d’exécution déchets ou aux pollutions accidentelles ;
des projets.
assurer aux salariés du Groupe et à tous les prestataires intervenant
yy
Les principaux risques en relation avec l’exécution des contrats sont sur les projets la diminution constante des risques d’accidents ou de
présentés à la section « Facteurs de risques » du Document de Référence maladie professionnelle auxquels ils sont exposés.
2013/14 déposé auprès de l’AMF.
Une attention particulière est portée aux activités à hauts risques
Les Juristes Pays, nommés dans différents pays où le Groupe est présent, réalisées par les salariés du Groupe ou des sous-traitants dans l’exécution
fournissent un support juridique à un ou plusieurs Secteurs et sont des contrats.
également en charge du droit des sociétés pour leurs pays. Les Juristes
Un plan de prévention spécifique est piloté au niveau de la Direction
Pays sont rattachés fonctionnellement au Directeur Juridique Groupe
EHS du Groupe pour réduire l’occurrence des accidents graves.
et à d’autres membres de la fonction juridique et opérationnellement à
Ce plan est présenté régulièrement au Comité exécutif du Groupe et au
leur Président Pays.
Comité du Conseil d’administration pour l’éthique, la conformité et le
La Direction Juridique Centrale est dirigée par le Directeur Juridique Groupe développement durable (plan « Zéro Déviation »).
qui rapporte au Président-Directeur Général. La Direction Juridique
La gestion du risque industriel a pour objet de minimiser l’exposition
Centrale fournit un support juridique au Conseil d’administration et à la
du Groupe aux accidents et dommages et d’assurer la continuité dans
Direction Générale, ainsi qu’aux autres fonctions centrales, Secteurs et
l’exécution de nos projets. Ce volet comprend les risques d’incendie et
Pays en fonction des besoins, en matière de résolution des différends,
de catastrophes naturelles ainsi que les bris de machines, le vol et les
d’acquisitions et cessions d’activités, de finance et droit boursier,
dommages intentionnels.
d’assurance, de propriété intellectuelle, de droit de la concurrence,
d’achats et de droit pénal. La Direction de l’Éthique et de la Conformité La prévention incendie et catastrophe naturelle est régulièrement revue
lui est rattachée. par des évaluateurs externes spécialisés procédant à des audits formels,
et par des auto-évaluations.
Le Directeur Juridique participe à l’ensemble des séances du Conseil
d’administration, du Comité d’audit et du Comité pour l’éthique, la La Direction Environnement, Santé et Sécurité du Groupe assure la
conformité et le développement durable. Il fait un compte rendu régulier cohérence des programmes de prévention et la mise à jour du référentiel
sur l’évolution des principales procédures judiciaires ou enquêtes en cours. correspondant. Le système de reporting des indicateurs EHS couvre
l’ensemble des activités et des centres opérationnels et assure la remontée
La Direction Juridique Centrale gère notamment les différends majeurs
périodique des chiffres permettant de piloter la gestion des risques.
concernant le Groupe et la conformité aux lois applicables incluant des
enquêtes pénales. Elle supervise le reporting sur l’exposition du Groupe Au cours de l’exercice 2013/14, 170 évaluations EHS ont été réalisées,
en matière de différends et prépare l’Annual Litigation Report du Groupe dans le cadre du plan de réduction des accidents graves et du contrôle
(rapport sur les principaux litiges en cours ou potentiels), qui est soumis des activités à haut risque : plan « Zéro Déviation » et menées par des
annuellement au Comité de l’information Groupe, au Comité d’audit auditeurs internes spécialement formés. Par ailleurs, chaque site a
ainsi qu’aux Commissaires aux comptes du Groupe. La fonction juridique réalisé une auto-évaluation mensuelle sur la base des directives sécurité
mène à tous les niveaux du Groupe (Secteur, Pays, Central) des actions de ce plan. En matière d’environnement, 100 % des sites industriels
de formation en matière de gestion des risques juridiques. du Groupe de plus de 200 personnes sont, au 31 mars 2014, certifiés
suivant la norme ISO 14001.
Les principaux risques juridiques et les principaux différends sont
présentés respectivement à la section « Facteurs de risques » et à la Risques liés à la conception et l’utilisation
Note 30.2 aux comptes consolidés du Document de Référence 2013/14 de technologies complexes
déposé auprès de l’AMF. La gestion des risques liés à la conception et l’utilisation de technologies
Risques liés à l’environnement, l’hygiène et la sécurité complexes est régie par une instruction qui définit la façon dont le Groupe
gère le développement de ses biens et services, avec notamment les
La Direction Environnement, Hygiène, Sécurité du Groupe (EHS) est
revues de fin de phase (ou gate reviews) obligatoires à chaque étape de
responsable de la définition et de la mise en place de la politique de
développement technologique, de développement produit et d’exécution
gestion des risques environnementaux, santé et sécurité au travail.
de contrat.
Elle est assistée dans ce rôle par le réseau des responsables EHS, organisé
par Secteur, activité et sites opérationnels qui assurent effectivement le
déploiement de cette politique.
Chaque Secteur a développé et mis en place ses propres procédures et Pour le Secteur Renewable, dans le domaine de la fourniture de
sa propre organisation, dans le respect de l’instruction Groupe précitée. composant hydro-électrique, le principal risque est associé à des
environnements spécifiques et/ou à des configurations hydrauliques
Au sein du Secteur Transport, le Comité d’approbation des technologies
particulières où la turbine doit satisfaire à des exigences des rendements
ou Technology Approval Board est responsable de la validation des
déterminés.
nouvelles technologies ou nouvelles architectures pouvant être utilisées
dans le développement d’un produit ou d’un système. Afin de réduire ce risque, des essais sur maquette permettent d’optimiser
les formes hydrauliques, l’objectif étant d’obtenir la validation de ce
Le Comité de suivi des développements ou Development Review Board
prototype par des clients.
régit le développement en amont des produits destinés aux plates-
formes, et s’assure que les critères de performance, de qualité, de coûts Cette pratique diminue les risques technologiques lors de la phase de
et de planning sont respectés. Toutes les revues de fin de phase des réalisation du projet. La conception mécanique utilise des technologies
étapes de développement technologique et de produit sont validées par matures qui fournissent des bases de comparaison pour les évolutions de
les Comités de suivi. Un tableau de bord permet de suivre l’avancement performance définies contractuellement et les systèmes électriques sont
de ces différentes revues. testés en usines et évalués à chaque étape de la fabrication.
Dans les Secteurs Thermal Power et Renewable Power, le Comité Pour le Secteur Grid, les processus de R&D reposent sur plusieurs étapes
d’investissement R&D s’assure que l’ensemble du portefeuille de (pré-études, R&D et validation) qui se concluent par une revue de fin de
développement des Secteurs est examiné et contrôlé. Le Département phase réalisée par les responsables de la ligne de produit ou du Secteur
Technologie du Secteur est responsable du déploiement et de la mise en pour les projets majeurs. Ceci permet de réduire les risques de mise en
place des processus permettant de s’assurer que les programmes de R&D œuvre des technologies complexes ou nouvelles. Un manuel de R&D
sont exécutés dans les temps, dans les limites du budget, et qu’ils font rassemblant les outils, les contrôles et les bonnes pratiques a été rédigé
l’objet d’un reporting adéquat. et diffusé.
Au sein du Secteur Grid, chaque activité à la charge d’identifier les risques Le risque lié à la conception et à l’utilisation de technologies complexes
associés aux projets de R&D ainsi que de définir les moyens de les réduire est pris en compte de plusieurs façons :
ou de les éliminer dans le respect des processus Qualité du Secteur. élaboration et application de standards par les centres de compétence
yy
Le processus qualité pour les nouvelles technologies (Technology sur l’ensemble d’un produit et pour tous les sites de production ;
Development Quality) est supervisé par des Comités de pilotage dans processus d’identification et de gestion des risques durant la phase
yy
lesquels sont représentées les fonctions de R&D et Marketing au niveau de développement mais également durant la phase d’engineering.
du Secteur et des Lignes de Produits concernées.
Pour le Secteur Transport, les risques générés par l’utilisation de
Principaux risques liés à l’utilisation technologies complexes sont évalués à chaque étape du processus de
de technologies complexes R&D. Les étapes de validation des nouvelles technologies permettent la
L’utilisation de technologies complexes expose le Groupe à un certain création de nouveaux standards qui réduisent les risques associés aux
nombre de risques. Les fonctions de R&D et d’ingénierie ont mis en nouveaux projets.
place des plans d’action et des procédures afin d’en atténuer les effets. Dans l’activité Transport Information Solutions (TIS), le risque peut
Pour le Secteur Thermal Power, le risque industriel et technologique être lié à la disponibilité des nouveaux systèmes et des équipements ou
lié à l’activité de livraison de centrale « clé en main » est atténué par : peut être associé aux performances des systèmes de protection livrés
aux clients, notamment lorsque ceux-ci s’appliquent à des densités de
l’emploi de technologies et de procédés qui ont été déjà expérimentés,
yy
trafic ferroviaire élevées. Afin de gérer cette situation, TIS utilise une
mais qui sont employés dans une configuration particulière où le
méthodologie de développement, de validation, de qualification et de
fonctionnement et les performances nécessitent une adaptation des
5
certification visant à s’assurer de l’intégrité et la sécurité des opérations
composants ;
réalisées sur les équipements.
le choix de fournisseurs qui requiert la mise en place d’une évaluation
yy
Les risques technologiques, industriels et juridiques dans le cadre
de la maîtrise des technologies employées ;
spécifique de l’exécution de programmes R&D, impliquant un partenaire
l’exposition aux risques de défaillance d’un composant majeur ou
yy peuvent apparaître principalement dans deux étapes importantes :
d’un faible niveau de performance des équipements qui fait l’objet
de stratégies visant à réduire la probabilité d’occurrence et l’impact les développements technologiques conjoints ;
yy
potentiel. la concession de licences sur les technologies ou équipement
yy
innovants.
Le traitement des risques relatifs à l’utilisation de technologies complexes
doit être aussi différencié en fonction des composants qui sont mis en Dans les deux cas, le choix du partenaire scientifique, technique ou
œuvre. industriel se révèle critique et fait l’objet d’un processus d’évaluation
strict.
Les nouveaux développements ou leurs évolutions sont validés dans les
laboratoires, les centres de tests et sur les sites d’exploitation, grâce à Les Secteurs gèrent les risques d’utilisation de technologies complexes
des modèles réduits ou bien à l’échelle ; des essais sont réalisés afin de suivant différents processus au cours de toutes les étapes du
valider les performances définies par le client sur ces modèles de tests développement de la R&D et de la technologie et jusqu’à l’exécution du
pour les turbines à vapeurs et les turbines à gaz de grande taille qui projet. Il s’agit d’un processus d’amélioration continue. Néanmoins les
équipent les centrales électriques. différents processus d’évaluation des risques mis en place ne sont pas
une garantie absolue de l’atteinte des objectifs du Groupe.
Des plateformes modulaires permettent de réutiliser des sous-systèmes
afin d’améliorer la qualité, de réduire les coûts et les délais et ainsi de
limiter l’occurrence du risque présent à chaque étape de la réalisation.
5
Procédures utilisées dans le cadre Reporting financier
de la production des états financiers L’application et le respect de ces principes, règles et procédures sont
du Groupe et autres informations sous la responsabilité de chaque Directeur Financier d’unité. Tous les
Directeurs Financiers d’unité rapportent directement aux responsables
comptables et financières financiers des activités et Secteurs concernés et, en dernier lieu, au
Les comptes des unités de reporting sont préparés conformément Directeur Financier du Groupe.
aux règles comptables du Groupe. Les données sont ensuite ajustées,
Les Directeurs Financiers d’unités doivent s’assurer que les éléments
si nécessaire, pour produire les comptes sociaux et fiscaux locaux.
qui sont fournis par les remontées d’information à travers le système de
Un logiciel de consolidation intégré est utilisé à la fois pour la remontée
consolidation du Groupe, qui couvre tout le périmètre, sont en ligne avec
des informations de gestion et pour produire les états financiers du
les informations appelées à être publiées, avec le résultat de la période
Groupe. Les outils de consolidation permettent de réconcilier les
considérée et avec la position financière à la fin de la période considérée.
données de contrat et les reportings financiers. Les principaux processus
de remontée d’information facilitent la consolidation des données Pour pouvoir établir des états financiers consolidés conformes aux
financières destinée à la production des états financiers consolidés et normes IFRS, la Direction est amenée à procéder à certaines estimations
des données prévisionnelles. et à retenir des hypothèses qu’elle considère comme réalistes et
raisonnables. Ces estimations et hypothèses affectent le montant des
Normes comptables actifs et passifs, les capitaux propres, le résultat, ainsi que le montant
Les états financiers consolidés sont préparés conformément aux normes des actifs et passifs éventuels, tels que présentés à la date de clôture.
IFRS adoptées par l’Union européenne. Les états financiers consolidés La Direction revoit régulièrement ses estimations sur la base des
sont en conformité avec les règles comptables, comme détaillé dans la informations dont elle dispose. Les résultats peuvent être différents des
Note 2 des états financiers consolidés au 31 mars 2014. estimations en raison de changements de situation.
Pour plus d’informations sur l’utilisation des estimations, voir la Note 2.2
Processus de clôture des comptes aux comptes consolidés au 31 mars 2014.
Les unités de reporting produisent des états mensuels qui sont utilisés Les estimations des flux de trésorerie représentent les meilleures
pour déterminer le résultat opérationnel, le flux de trésorerie et le bilan. estimations de la Direction des flux de ressources pour remplir les
obligations contractuelles. Les estimations font l’objet de révisions en
Rôle de la Direction du Contrôle de Gestion raison de changements susceptibles d’intervenir dans la réalisation des
et de la Comptabilité Groupe contrats.
La liste des entités à intégrer par mise en équivalence ou à consolider
La Direction examine régulièrement l’efficacité du contrôle interne sur les
par intégration proportionnelle ou globale est dressée par la Direction du
remontées d’information financière avec, en particulier, le souci d’assurer
Contrôle Financier Groupe. Cette Direction vérifie également la qualité
la ponctualité et l’exactitude des enregistrements des transactions et des
des remontées d’information soumises par les unités, en se concentrant
actifs. En outre, elle vérifie que les opérations ont été enregistrées en
principalement sur les éliminations des opérations internes, le traitement
accord avec les normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par le Groupe
comptable des opérations de la période ayant un caractère non récurrent,
et décrites dans le Manuel de Reporting et de Comptabilité qui définit les
et les mouvements entre les bilans d’ouverture et de clôture utilisés pour
règles et procédures comptables du Groupe.
préparer l’état relatif aux flux de trésorerie et les réconciliations entre
entités juridiques et entités de reporting.
Cette Direction vérifie également les résultats des procédures, en
particulier en matière de taux de change, d’éliminations internes, de Levallois-Perret, le 6 mai 2014
transferts aux intérêts minoritaires et d’identification des effets des Le Président du Conseil d’administration
modifications dans le périmètre de consolidation. Les états financiers
consolidés du Groupe sont également analysés en détail, afin d’identifier
et de vérifier les principales contributions par Secteur, activité ou filiale,
ainsi que la substance des transactions reflétées dans les comptes.
COMITÉ EXÉCUTIF
COMPOSITION AU 6 MAI 2014
Le Comité exécutif est composé des personnes suivantes :
Date d’entrée au
Principale fonction Comité exécutif Âge
Patrick Kron Président-Directeur Général janvier 2003 60
Philippe Cochet Vice-Président Exécutif, Président du Secteur Thermal Power juillet 2011 54
Jérôme Pécresse Vice-Président Exécutif, Président du Secteur Renewable Power juillet 2011 47
Henri Poupart-Lafarge Vice-Président Exécutif, Président du Secteur Transport octobre 2004 45
Grégoire Poux-Guillaume Vice-Président Exécutif, Président du Secteur Grid juillet 2011 44
Nicolas Tissot Directeur Financier mai 2010 46
Keith Carr Directeur Juridique juillet 2011 48
Bruno Guillemet Directeur des Ressources Humaines juillet 2011 57
5
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI
EN APPLICATION DE L’ARTICLE L. 225-235 DU CODE
DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ ALSTOM
(Exercice clos le 31 mars 2014)
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société Alstom et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce,
nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code
de commerce au titre de l’exercice clos le 31 mars 2014.
Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle
interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de
commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise.
Il nous appartient :
de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures
yy
de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et
d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient
yy
pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France.
Autres informations
Nous attestons que le rapport du Président du conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L.225-37 du Code de
commerce.
5
exceptionnellement réalisées en décembre.
depuis l’exercice 2008/09. Absence de décote : Oui.
yy
Les bénéficiaires des options et des actions de performance sont Durée des options : huit ans (depuis le plan LTI n° 12).
yy
généralement sélectionnés parmi les Directeurs de centres de profits, les
Différé d’exercice : trois ans.
yy
Directeurs fonctionnels, les Présidents de Pays, les Directeurs de grands
projets et plus généralement les titulaires de postes clés salariés du Cessibilité des actions : Au terme d’une période de trois ans
yy
groupe Alstom et de ses filiales qui ont contribué de manière significative depuis le plan LTI n° 16 (sauf exception voir ci-dessous).
aux résultats du Groupe. Conditions de performance : Oui (depuis l’exercice 2006/07,
yy
la totalité des options sont consenties sous conditions de
Pour le plan LTI n° 16 consenti au cours de l’exercice 2013/14, le nombre
performance du Groupe à satisfaire au cours d’une période de
de bénéficiaires (1 814) correspond à environ 2 % des effectifs du Groupe
trois exercices suivant l’attribution des options (voir ci-dessous).
(taux constant depuis 2004).
Obligation de conservation : Oui pour les membres du Comité
yy
Pour les membres du Comité exécutif, les attributions individuelles
exécutif depuis l’exercice 2007/08 (voir ci-dessous).
tiennent compte du niveau des responsabilités et sont en ligne avec les
pratiques du marché. Elles sont consenties dans le cadre du plan mis en
place annuellement ; les caractéristiques des options et/ou actions de
Pour chacun des plans, le prix d’exercice, fixé par le Conseil
performance attribuées aux membres du Comité exécutif sont identiques
d’administration le jour où les options sont consenties, ne comporte
à celles de l’ensemble des autres attributions.
aucune décote. Il correspond à la moyenne des vingt cours de Bourse
Le plan LTI n° 16 du 1er octobre 2013 porte sur un nombre total d’options ayant précédé la date du Conseil d’administration ayant consenti les
conditionnelles (671 700 options consenties) et d’actions de performance options.
5
La durée de vie des plans d’options qui était de dix ans a été réduite Les actions sont généralement attribuées à l’issue d’une période
à huit ans à compter du plan LTI n° 12 consenti en 2009. Les options d’acquisition qui est, pour les résidents français, d’environ trois ans après
ne sont généralement exerçables qu’à l’expiration d’une période de la date d’attribution par le Conseil ou de quatre ans pour les bénéficiaires
vesting de trois ans à compter de leur attribution. En France, pour les non résidents français, sous réserve de la satisfaction de conditions de
attributions réalisées avant le 28 septembre 2012, les bénéficiaires performance internes à la Société. Pour le plan LTI n° 16, cette période
résidents français doivent en outre conserver les actions souscrites suite est de quatre ans pour l’ensemble des bénéficiaires. Il s’agit, dans
aux levées d’options jusqu’à l’expiration d’une période de quatre ans chaque cas, d’actions nouvelles qui seront créées lors de leur attribution
suivant la date d’attribution du plan. définitive par prélèvement sur les réserves.
Depuis l’exercice 2006/07, la totalité des options consenties sont Dans le cadre des plans LTI mis en place depuis 2007, l’attribution gratuite
conditionnelles et soumises à des conditions de performance interne définitive des actions aux bénéficiaires est subordonnée à la réalisation
exigeantes et prédéterminées qui sont présentées dans le tableau de conditions de performance du Groupe constatées au terme ou sur
ci-après. une période de trois exercices qui sont identiques à celles conditionnant
l’exercice des options de souscription d’actions. L’attribution définitive
La condition de performance retenue depuis 2006 est le niveau de
est également soumise à des conditions de présence dans le Groupe, sauf
marge opérationnelle future du Groupe, critère également retenu pour
exception prévue par le plan.
les actions de performance et les objectifs du Groupe.
Le plan LTI n° 16 attribué le 1er octobre 2013, fixe le pourcentage
Pour le plan LTI n° 16 consenti au cours de l’exercice 2013/14, l’exigence
de l’atteinte de niveaux prédéterminés de marge opérationnelle du d’actions attribuées définitivement en fonction de l’atteinte de niveaux
Groupe en amélioration progressive sur les exercices 2014/15 et 2015/16 prédéterminés de marge opérationnelle du Groupe pour les 2014/15 et
cohérents avec les prévisions à trois ans du Groupe lors de l’attribution, 2015/16 et requiert l’absence de cash flow libre négatif pour chaque
est complétée par l’exigence d’une absence de cash flow libre négatif exercice, comme pour les options de souscriptions consenties dans le
pour ces deux exercices (voir la Note 22 aux comptes consolidés de cadre de ce plan (voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice
l’exercice 2013/14). Le fait que seules les performances des deuxième 2013/14).
et troisième exercices sociaux suivant celui de l’attribution du plan Sous réserve de la satisfaction des conditions fixées, l’attribution
soient prises en compte, renforce le caractère exigeant et long terme des définitive des actions au titre du plan LTI n° 16 pourra intervenir, sauf cas
conditions de performance des plans mis en place par la Société, avec d’attribution définitive anticipée, quatre ans après la date d’attribution
pour ce plan LTI n° 16 un maximum de 40 % des attributions pouvant par le Conseil, sous réserve que le bénéficiaire fasse toujours partie du
être définitivement acquises au cours du deuxième exercice suivant Groupe sauf exception prévue par le plan.
l’attribution du plan et 60 % au cours du troisième exercice.
À ce jour, il n’a pas été jugé approprié d’ajouter aux critères de Obligations de conservation pour
performance internes, un critère externe basé sur les performances les membres du Comité exécutif –
du Groupe par rapport à des concurrents dont le périmètre n’est pas Règles de conduite
strictement comparable.
Depuis le plan 2007 (LTI n° 10), le Conseil d’administration a fixé pour
L’exercice des options est en outre soumis à la condition de présence du chaque plan les règles de conservation applicables aux bénéficiaires
bénéficiaire dans le Groupe, sauf exception. membres du Comité exécutif.
Ces derniers doivent conserver au nominatif, pendant toute la durée
Principales caractéristiques des actions de leurs fonctions, un nombre d’actions issu des levées d’options et de
de performance l’attribution gratuite consenties dans le cadre de ces plans correspondant
à 25 % du gain net théorique (après impôt et prélèvements sociaux)
Périodicité : Attribution annuelle fin septembre de
� calculé à la date de chaque levée d’options et à la date de l’attribution
chaque année. En 2010 et 2012, les attributions ont été définitive des actions de performance.
exceptionnellement mises en place en décembre. Les règles de conservation applicables au Président-Directeur Général ont
Conditions de performance : Oui. L’attribution définitive de la
yy été renforcées par le Conseil d’administration réuni le 1er octobre 2013
totalité des actions est subordonnée à la réalisation de conditions (voir page 214).
de performance du Groupe à satisfaire au cours d’une période de
Par ailleurs, les règles du Code interne du Groupe visant à prévenir
trois exercices suivant l’attribution des options.
les opérations d’initiés interdisent notamment toute cession d’actions
Date de livraison : En une seule fois au terme d’une période
yy pendant les périodes précédant l’arrêté des résultats ainsi qu’en cas de
de quatre ans pour l’ensemble des bénéficiaires (pour les détention d’information privilégiée. Toute demande de levée d’options
attributions consenties jusqu’à l’exercice 2012/13 cette période fait l’objet d’une procédure d’autorisation préalable par la Direction
était d’environ trois ans pour les résidents français et de quatre des Ressources Humaines du Groupe afin de veiller au respect des
ans pour les résidents hors de France). périodes d’interdiction par les bénéficiaires inscrits sur les listes d’initiés
Obligation de conservation : aucune lorsque les actions sont
yy du Groupe (voir également pages 204 et 205). À ces obligations
attribuées au terme d’une période de quatre ans, deux ans dans d’abstention applicables aux seuls initiés, s’ajoutent les obligations
les autres cas. légales spécifiques applicables à l’ensemble des attributaires d’actions de
Obligation spécifique de conservation pour les membres du
yy performance, qu’ils aient ou non le statut d’initié, leur interdisant toute
Comité exécutif : Oui depuis l’exercice 2007/08 (voir ci-dessous). cession d’actions de performance pendant les périodes définies par la loi.
5
pouvant être souscrites
au 31 mars 2014 par
les membres du Comité
exécutif (2) (3)
dont nombre d’actions - - 240 000 115 000 32 000 - 80 000 (8) 90 000 (9) 90 000
pouvant être souscrites
par M. Patrick Kron
au 31 mars 2014
(1) Prix sans décote correspondant au cours moyen de l’action pendant les vingt séances de Bourse ayant précédé la tenue du Conseil d’administration ayant décidé
le plan. Pour le plan n° 7, le prix d’exercice d’origine a été multiplié par 40 pour tenir compte du regroupement des actions de la Société réalisé le 3 août 2005.
(2) Le plan d’options n° 7 a été ajusté pour prendre en compte l’opération de regroupement des actions de la Société réalisée le 3 août 2005 effectuée à raison d’une
action nouvelle de € 14 de nominal pour 40 actions anciennes de € 0,35 de nominal, puis les plans d’options n° 7, 8, 9 et 10 ont été ajustés pour tenir compte de
la division par deux du nominal de l’action de € 14 à € 7 réalisée le 7 juillet 2008.
(3) Il s’agit des membres du Comité exécutif au 31 mars 2014 et non ceux qui en étaient membres lors de l’attribution.
(4) 60 % des options initialement attribuées ont été annulées par application de la condition de performance liée aux résultats de l’exercice 2011/12 (voir la Note 22
aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
(5) 20 % des options initialement attribuées ont été annulées par application des conditions de performance liées aux résultats des exercices 2010/11, 2011/12 et
2012/13.
(6) 20 % des options initialement attribuées ont été annulées par application de la condition de performance liée aux résultats de l’exercice 2011/12 et 2012/13 (voir
la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
(7) 10 % des options initialement attribuées ont été annulées par application de la condition de performance liée aux résultats du groupe Alstom de l’exercice 2012/13.
(8) Postérieurement au 31 mars 2014, 10 % des options initialement attribuées ont été annulées par application de la condition de performance liée aux résultats de
l’exercice 2013/14 approuvés par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
(9) Postérieurement au 31 mars 2014, 40 % des options initialement attribuées ont été annulées par application de la condition de performance liée aux résultats de
l’exercice 2013/14 approuvés par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
5
MODALITÉS D’EXERCICE/CONDITIONS DE PERFORMANCE (10) (11)
Plan n° 10 Plan n° 12 inclus Plan n° 13 inclus Plan n° 14 inclus Plan n° 16 inclus
inclus dans le dans le plan dans le plan dans le plan Plan n° 15 inclus dans le plan
Plan n° 7 Plan n° 9 plan LTI n° 10 LTI n° 12 LTI n° 13 LTI n° 14 dans le plan LTI n° 15 LTI n° 16
(options (options (options (options (options (options (options (options
conditionnelles) Plan n° 8 conditionnelles) conditionnelles) conditionnelles) conditionnelles) conditionnelles) conditionnelles) conditionnelles)
100 % des
yy 100 % des
yy yy100 % des yy100 % des yy100 % des options yyLe pourcentage yyLe pourcentage yy Le pourcentage yyLe pourcentage
options options options options exerçables à partir d’options d’options d’options d’options
exerçables exerçables exerçables exerçables du 21 septembre exerçables exerçables exerçables à partir exerçables varie
depuis le à partir du à partir du à partir du 2012 si la marge à partir du à partir du du 10 décembre en fonction
17 septembre 27 septembre 28 septembre 25 septembre opérationnelle 13 décembre 4 octobre 2014 2015 varie en des niveaux
2007 suite à 2008 2009 si 2010 si 2011/12 du 2013 varie varie en fonction fonction de niveaux de marge
la réalisation la marge la marge Groupe (« Marge en fonction de niveaux prédéterminés de opérationnelle du
des conditions opérationnelle opérationnelle 2011/12 ») est de niveaux prédéterminés marge opérationnelle groupe Alstom au
suivantes : 2007/08 2009/10 supérieure ou prédéterminés de marge du Groupe au titre des exercices
L’exercice du Groupe du Groupe égale à 8,7 %. de marge opérationnelle titre des exercices 2014/15 et
de 50 % des (« Marge (« Marge yy80 % des options opérationnelle du du Groupe 2012/13, 2013/14 2015/16 (les
options était 2007/08 ») est 2009/10 ») est exerçables si la Groupe au titre au titre des et 2014/15 (les « Marges »)
conditionné à supérieure ou supérieure ou Marge 2011/12 des exercices exercices « Marges ») et et nécessite
l’atteinte de égale à 7,5 %. égale à 8,5 %. se situe entre 2010/11, 2011/12, nécessite un cash un cash flow
deux objectifs yy80 % des yy80 % des 8,2 % (inclus) et 2011/12 et 2012/13 et flow libre (« CFL ») libre (« CFL »)
à la clôture options options 8,7 % (exclus). 2012/13 (les 2013/14 (les supérieur ou égal à supérieur ou
de l’exercice exerçables exerçables yy60 % des options « Marges »). « Marges »). zéro pour chaque égal à zéro pour
2005/06, si la Marge si la Marge exerçables si la yyPour que la yyPour que la exercice. chaque exercice.
qui ont été 2007/08 se 2009/10 est Marge 2011/12 totalité des totalité des yy Pour que la totalité yyPour que la
réalisés : un situe entre comprise entre se situe entre options soit options soit des options soit totalité des
cash flow libre 7 % (inclus) et 8 % (inclus) et 7,2 % (inclus) et exerçables les exerçables les exerçables, les options soit
du Groupe 7,5 % (exclus). 8,5 % (exclus). 8,2 % (exclus). Marges doivent Marges doivent Marges doivent exerçables, les
positif et yy40 % des yy40 % des yy40 % des options être supérieures être supérieures être supérieures ou Marges doivent
une marge options options exerçables si la ou égales à ou égales à égales à des niveaux être supérieures
opérationnelle exerçables exerçables Marge 2011/12 7,5 %. 7,5 %. prédéterminés et ou égales à
du Groupe si la Marge si la Marge se situe entre yyAucune option yyAucune le CFL de chaque des niveaux
supérieure ou 2007/08 est 2009/10 est 6,5 % (inclus) et ne sera exerçable option ne sera exercice doit être prédéterminés et
égale à 5 % en inférieure à comprise entre 7,2 % (exclus). si les Marges exerçable si les supérieur ou égal à 0. le CFL de chaque
normes IFRS. 7 %. 7,5 % (inclus) yyAucune option sont inférieures à Marges sont yy Aucune option ne exercice doit être
Condition et 8 % (exclus). exerçable si la 6,5 %. inférieures à sera exerçable si supérieur ou égal
réalisée : 100 % yy Aucune option Marge 2011/12 Pour plus de détails 6,5 %. les Marges sont à 0.
des options exerçable est inférieure à voir la Note 22 aux Pour plus de inférieures à 7 % ou yyAucune option
sont exerçables si la Marge 6,5 %. comptes consolidés détails voir les CFL sont négatifs. ne sera exerçable
depuis le 2009/10 est Atteinte de la de l’exercice la Note 22 Pour plus de détails si les Marges
28 septembre 2009. inférieure à condition : 40 % 2013/14. aux comptes voir la Note 22 des sont inférieures
7,5 %. des options Atteinte des consolidés comptes consolidés de à 7,2 % pour
Condition initialement conditions : de l’exercice l’exercice 2013/14. l’exercice
réalisée : 100 % attribuées sont 80 % des options 2012/14. Statut d’atteinte 2014/15 ou
des options exerçables initialement Statut d’atteinte des conditions : à ce à 7,4 % pour
sont exerçables depuis le attribuées seront des conditions : jour, 30 % des options l’exercice
depuis le 21 septembre 2012. exerçables à seules 70 % sont acquises et 2015/16 ou
25 septembre 2010. compter du des options 50 % sont annulées les CFL sont
13 décembre 2013. initialement par application négatifs.
attribuées seront de la condition de Pour plus de détails
exerçables à performance liée aux voir la Note 22 aux
compter du résultats des exercices comptes consolidés
4 octobre 2014. 2012/13 et 2013/14. de l’exercice
Le solde sera fonction 2013/14.
des résultats de
l’exercice 2014/15.
(10) L’exercice est également subordonné à des conditions de présence dans le Groupe sauf exception prévue par le plan.
(11) Les seuils de marge opérationnelle pour l’exercice 2011/12 auxquels se réfère le plan LTI n° 12 ont été ajustés par le Conseil d’administration pour prendre en compte
l’impact temporaire dilutif de l’intégration de Grid (voir la Note 21 aux comptes consolidés de l’exercice 2010/11).
Le plan n° 11 est devenu caduc en totalité par suite de la non-réalisation dans la section relative à la rémunération des mandataires sociaux du
des conditions de performance liées aux résultats de l’exercice clos au rapport du Président du Conseil d’administration (voir pages 220 et
31 mars 2011. Aucune option n’a été exercée au titre de ce plan. 212). Le Président-Directeur Général n’a levé aucune option au cours
de l’exercice.
Seules 40 % des options du plan LTI n° 12 et 80 % des options du
plan LTI n° 13 sont devenues exerçables par suite de l’application des Aucune option n’a été attribuée par la Société à d’autres mandataires
conditions de performance prévue à ces plans. sociaux de la Société au cours de l’exercice 2013/14.
Postérieurement à la clôture de l’exercice 2013/14, 10 % et 40 %
respectivement des options des plans LTI n° 14 et n° 15 ont été Options de souscription conditionnelles
annulées suite à l’application de la condition de performance liée aux consenties au cours de l’exercice 2013/14
résultats de l’exercice 2013/14 approuvés par le Conseil d’administration aux dix salariés non mandataires sociaux
le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice
2013/14). En conséquence seules 70 % des options du plan LTI n° 14
d’Alstom ayant reçu les plus importantes
seront donc exerçables par application des conditions de performance attributions
prévues au plan. Le nombre total d’options conditionnelles attribuées au titre du plan
LTI n° 16 aux dix salariés non mandataires sociaux ayant reçu les plus
Options de souscription conditionnelles importantes attributions s’élève à 200 000 options.
consenties aux mandataires sociaux
d’Alstom au cours de l’exercice 2013/14
et options levées par ces derniers
Le nombre total d’options attribuées au cours de l’exercice 2013/14 au
titre du plan LTI n° 16 à M. Patrick Kron, Président-Directeur Général et
seul dirigeant mandataire social d’Alstom au 31 mars 2014, est indiqué
5
Résumé des principales caractéristiques des plans d’attribution gratuite d’actions
de performance consentis en cours de validité à la clôture de l’exercice 2013/14
Le nombre total d’actions pouvant être créées au titre des plans d’attribution gratuite d’actions de performance non encore définitivement attribués
représente 0,69 % du capital arrêté au 31 mars 2014 (sous réserve de la satisfaction des conditions de performance relatives aux exercices 2014/15 et
2015/16 – voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
Plan 2010 (LTI n° 13) Plan 2011 (LTI n° 14) Plan 2012 (LTI n° 15) Plan 2013 (LTI n° 16)
(actions de performance) (actions de performance) (actions de performance) (actions de performance)
Date d’assemblée 22 juin 2010 22 juin 2010 22 juin 2010 2 juillet 2013
Date du Conseil 13 décembre 2010 4 octobre 2011 6 novembre 2012 1er octobre 2013
Nombre initial 1 716 bénéficiaires 1 832 bénéficiaires 1 763 bénéficiaires 1 814 bénéficiaires
de bénéficiaires
Nombre initial de 740 860 actions (4) 804 040 actions (5) 781 540 actions (6) 1 000 700 actions
droits à attribution
d’actions (ajusté
le cas échéant)
Nombre de droits à 276 432 actions 575 272 actions (6) 677 522 actions (7) 976 900 actions
attribution d’actions
subsistant au
31 mars 2014
Attribution définitive Pour les bénéficiaires
yy yy Pour les bénéficiaires Pour les bénéficiaires
yy Le 2 octobre 2017
yy
des actions (sous des sociétés des sociétés des sociétés françaises :
conditions de françaises : 237 480 françaises : le le cinquième jour ouvré
performance) ont été livrées cinquième jour suivant le jour de
en mai 2013. ouvré suivant le jour publication des comptes
Pour les bénéficiaires
yy de publication des consolidés 2014/15
des sociétés hors comptes consolidés (soit en mai 2015).
de France : le 2013/14 (soit en Pour les bénéficiaires des
yy
15 décembre 2014. mai 2014). sociétés hors de France :
yy Pour les bénéficiaires le 12 décembre 2016.
des sociétés
hors de France :
le 5 octobre 2015.
Pourcentage du 0,090 % 0,186 % (6) 0,219 % (7) 0,316 %
capital susceptible
d’être créé (calculé
sur le capital
au 31 mars 2014)
Nombre d’actions 736 actions 34 400 actions (6) 38 700 actions (7) 110 000 actions
pouvant être livrées
aux membres du
Comité exécutif au
31 mars 2014 (1)
Plan 2010 (LTI n° 13) Plan 2011 (LTI n° 14) Plan 2012 (LTI n° 15) Plan 2013 (LTI n° 16)
(actions de performance) (actions de performance) (actions de performance) (actions de performance)
Conditions yy Le pourcentage yy Le pourcentage yy Le pourcentage d’actions yy Le pourcentage
de performance (2) d’actions d’actions définitivement livrées varie d’actions
définitivement livrées définitivement livrées en fonction des niveaux définitivement livrées
varie en fonction des varie en fonction des de marge opérationnelle varie en fonction des
niveaux de marge niveaux de marge du Groupe au titre des niveaux de marge
opérationnelle du opérationnelle du exercices 2012/13, opérationnelle du
Groupe au titre des Groupe au titre des 2013/14 et 2014/15 (les groupe Alstom au
exercices 2010/11, exercices 2011/12, « Marges ») et nécessite un titre des exercices
2011/12 et 2012/13 2012/13 et 2013/14 cash flow libre (« CFL ») 2014/15 et 2015/16
(les « Marges »). (les « Marges »). supérieur ou égal à zéro (les « Marges ») et
yy Pour que la totalité des yy Pour que la totalité des pour chaque exercice. nécessite un cash
actions soient livrées actions soient livrées yy Pour que la totalité des flow libre (« CFL »)
les Marges doivent être les Marges doivent être actions soient livrées, supérieur ou égal
supérieures ou égales supérieures ou égales les Marges doivent être à zéro pour chaque
à 7,5 %. à 7,5 %. supérieures ou égales à des exercice.
yy Aucune action ne sera yy Aucune action ne sera niveaux prédéterminés et le yy Pour que la totalité des
livrée si les Marges livrée si les Marges CFL de chaque exercice doit actions soient livrées,
sont inférieures à sont inférieures à être supérieur ou égal à 0. les Marges doivent
6,5 %. 6,5 %. yy Aucune action ne sera être supérieures ou
Pour plus de détails voir Pour plus de détails voir livrée si les Marges sont égales à des niveaux
la Note 21 aux comptes la Note 22 aux comptes inférieures à 7 % ou si les prédéterminés et le
consolidés de l’exercice consolidés de l’exercice CFL sont négatifs. CFL de chaque exercice
2013/14. 2013/14. Pour plus de détails voir doit être supérieur ou
Atteinte de la condition : Statut d’atteinte des la Note 22 aux comptes égal à 0.
80 % des actions conditions : 70 % des consolidés de l’exercice yy Aucune action ne sera
initialement attribuées actions initialement 2013/14. livrée si les Marges
ont été ou seront attribuées seront Statut d’atteinte des sont inférieures à
livrées en application livrées en application conditions : la livraison 7,2 % pour l’exercice
des conditions de des conditions de de 30 % des actions 2014/15 ou 7,4 % pour
performance. performance. initialement attribuées est l’exercice 2015/16
à ce jour acquise et 50 % de ou si les CFL sont
l’attribution sont annulés par négatifs.
application des conditions Pour plus de détails voir
de performance liées aux la Note 22 aux comptes
résultats des exercices consolidés du groupe
2012/13 et 2013/14. Le solde Alstom de l’exercice
sera fonction des résultats de 2013/14.
l’exercice 2014/15.
Période de
conservation
des actions
Deux ans, sauf pour
les actions qui seront
attribuées le 15 décembre
Deux ans, sauf pour
les actions qui seront
attribuées le 5 octobre
Deux ans, sauf pour les
actions qui seront attribuées
le 12 décembre 2016 sauf
Néant (3)
5
2014 sauf exception 2015 sauf exception exception prévue dans le
prévue dans le plan (3). prévue dans le plan (3). plan (3).
(1) Il s’agit du Comité exécutif dans sa composition au 31 mars 2014. Les nombres de droits dont bénéficie M. Patrick Kron, au titre des plans LTI n° 14, n° 15 et n° 16
sont précisés dans la section relative à la rémunération des mandataires sociaux du rapport du Président du Conseil d’administration (voir page 220).
(2) Les attributions définitives sont également subordonnées à des conditions de présence dans le Groupe, sauf exception prévue par plan.
(3) Une obligation spécifique de conservation s’applique aux bénéficiaires du plan qui sont membres du Comité exécutif (voir page 214 pour le Président-Directeur Général
et page 234 pour les autres membres du Comité exécutif).
(4) 20 % des droits initialement attribués ont été annulés par application des conditions de performance liées aux résultats des exercices 2010/11, 2011/12 et 2012/13
(voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
(5) 20 % des droits initialement attribués ont été annulés par application des conditions de performance liées aux résultats des exercices 2011/12 et 2012/13 (voir la
Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
(6) Postérieurement au 31 mars 2014, 10 % des droits initialement attribués ont été annulés par application de la condition de performance liée aux résultats de l’exercice
2013/14 approuvés par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
(7) Postérieurement au 31 mars 2014, 40 % des droits initialement attribués ont été annulés par application de la condition de performance liée aux résultats de l’exercice
2013/14 approuvés par le Conseil d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14).
5
Le plan d’attribution d’actions de performance LTI n° 11 est devenu mandataire social dirigeant d’Alstom au 31 mars 2014, est indiqué dans
caduc suite à la non-atteinte des conditions de performance liées aux la section relative à la rémunération des mandataires sociaux du rapport
résultats de l’exercice 2010/11. Aucune attribution définitive d’actions du Président du Conseil d’administration (voir pages 212 et 220).
de performance n’a eu lieu au titre de ce plan. Pour les plans LTI n° 12 Il n’y a eu aucune attribution gratuite d’actions à d’autres mandataires
et LTI n° 13, seuls 40 % et 80 % des droits à attribution gratuite d’actions sociaux de la Société au cours de l’exercice 2013/14 ou au titre des plans
sont respectivement définitivement acquis par application de la condition précédemment attribués.
de performance prévue au plan.
Postérieurement à la clôture de l’exercice 2013/14, 10 % et 40 % des Actions attribuées gratuitement au cours
droits à attribution gratuite d’actions des plans n° 14 et n° 15 ont été de l’exercice 2013/14 aux dix salariés non
respectivement annulés par application de la condition de performance
liée aux résultats de l’exercice 2013/14 approuvés par le Conseil
mandataires sociaux d’Alstom ayant reçu
d’administration le 6 mai 2014 (voir la Note 22 aux comptes consolidés les plus importantes attributions
de l’exercice 2013/14). En conséquence, pour le plan LTI n° 14, seuls Le nombre total de droits à actions de performance attribuées
70 % des droits à attribution gratuite d’actions sont définitivement acquis gratuitement au titre du plan LTI n° 16 aux dix salariés non mandataires
par application des conditions de performance prévues au plan. sociaux ayant reçu les plus importantes attributions s’élève à
105 000 actions.
Actions attribuées gratuitement Par ailleurs, le nombre total d’actions de performance attribuées
aux mandataires sociaux d’Alstom gratuitement de façon définitive au titre du plan LTI n° 13 aux dix
au cours de l’exercice 2013/14 salariés non mandataires sociaux ayant reçu de façon définitive les plus
importantes attributions s’élève à 17 240 actions.
Le nombre total de droits à actions de performance attribuées au titre
du plan LTI n° 16 à M. Patrick Kron, Président-Directeur Général et seul
Ces actions gratuites seront créées et livrées en une seule fois le par le plan. Les actions seront librement cessibles dès leur livraison sauf
1er juillet 2014 à l’issue de la période d’acquisition, qui s’achèvera le pour les bénéficiaires résidents français ou soumis à un régime de Sécurité
30 juin 2014 (sauf cas d’attribution définitive anticipée), sous réserve sociale français à la date de livraison des actions, pour lesquels la période
que le salarié fasse toujours partie du Groupe sauf exception prévue d’acquisition pourra être suivie d’une période d’incessibilité de deux ans.
Participation
Toutes les sociétés françaises du Groupe concernées par la loi du 7 novembre 1990 ont signé des accords de participation. Un accord de participation
dérogatoire au bénéfice d’au moins 90 % des salariés des sociétés françaises du Groupe est entré en vigueur le 30 septembre 2011. Les sommes versées
au titre de la participation légale des salariés en France au cours des trois dernières années sont les suivantes :
Exercice clos le 31 mars (en millions d’€) 2011 2012 2013
Participation des salariés 20,3 18,9 17,2
Intéressement
5
Plus de 98 % des salariés des filiales françaises du Groupe bénéficient d’un accord d’intéressement, à ce jour. Les sommes versées au titre de
l’intéressement pour l’exercice 2013/14 ne sont pas à ce jour connues, car leur montant dépend de critères définis dans le cadre d’accords spécifiques
à chaque filiale, dont les résultats sont connus dans les six mois de la clôture de l’exercice, soit au 30 septembre de chaque année. Les sommes versées
au titre de l’intéressement au cours des trois derniers exercices sont les suivantes :
Exercice clos le 31 mars (en millions d’€) 2011 2012 2013
Intéressement des salariés 44,2 19,7 36,4
5
Au cours de l’exercice 2000/01, la Société a procédé en août 2000 à Dans le cadre de la formule dite « à effet de levier », l’effet de levier
une augmentation de capital réservée, qui a donné lieu à la création de apporté par la banque partenaire, a pris, dans certains cas, la forme
1 689 056 actions de € 6 de valeur nominale, émises au prix de € 24 par d’une attribution de Stock Appreciation Rights (SARs) par l’employeur.
action (soit l’équivalent, après division du nominal, de 84 452 actions En conséquence, l’opération a donné lieu à une augmentation de capital
nouvelles au prix de € 480 par action). Ces deux opérations ont été réservée à la société Sharing Plus, société détenue par l’établissement
directement souscrites par les salariés. de crédit intervenant à la demande de la Société pour la mise en place de
En novembre 2004, une nouvelle augmentation de capital a été l’offre dite « à effet de levier » dans certains pays hors de France, portant
offerte aux salariés (et anciens salariés) dans huit pays dont la France. sur la souscription de 256 808 actions d’une valeur nominale de € 14
Environ 13 000 salariés ont souscrit à cette augmentation de capital, chacune, émises au prix unitaire de € 113,93, représentant un montant
au travers d’un fonds commun de placement en France, et par voie de nominal d’augmentation de capital de € 3 595 312 (correspondant,
souscription directe hors de France. Elle s’est traduite par la souscription après la division du nominal, à l’équivalent de 513 616 actions aux prix
de 49 814 644 actions de € 0,35 de valeur nominale émises au prix de € 56,97).
unitaire de € 0,35 (soit l’équivalent, après division du nominal, de
2 490 732 actions nouvelles au prix de € 7 par action), offertes à la Alstom Sharing 2009
souscription avec un abondement (pour les seuls salariés) de € 0,135 Au cours de l’exercice 2008/09, un plan d’actionnariat dénommé
par action ancienne plafonné à un montant de € 810 par souscripteur. « Alstom Sharing 2009 » réservé aux salariés (et anciens salariés) du
Groupe ayant trois mois d’ancienneté, a été proposé dans 22 pays dont
Alstom Sharing 2007 la France, au travers d’une offre dite « Two for One 2009 » et d’une
offre dite « classique ». Environ 28 % de l’effectif permanent éligible du
Au cours de l’exercice 2007/08, un plan d’actionnariat dénommé
Groupe (soit environ 18 400 salariés) ont souscrit à cette augmentation
« Alstom Sharing 2007 » réservé aux salariés (et anciens salariés) du
de capital.
Groupe ayant trois mois d’ancienneté, a été proposé dans 19 pays dont
la France. Au total, 1 million d’actions (soit l’équivalent de 2 millions Elle s’est traduite par la souscription, le 30 avril 2009, de 743 606 actions
d’actions après division par deux du nominal de l’action) ont été offertes d’une valeur nominale de € 7 chacune, représentant un montant nominal
dans le cadre d’une formule dite « à effet de levier » et d’une formule dite d’augmentation de capital de € 5 205 242 (soit 0,26 % du capital au
« classique », l’offre de souscription d’actions étant faite dans le cadre du 31 mars 2009), émises au prix unitaire de € 30,84 par action faisant
plan d’épargne groupe Alstom (« PEG »). ressortir une décote de 20 % par rapport à la moyenne des cours de
l’action pendant les vingt jours de Bourse ayant précédé la fixation du
Environ 32 % de l’effectif permanent éligible du Groupe (soit environ
prix. Les actions souscrites sont indisponibles jusqu’au 30 juin 2014 sauf
18 800 salariés) ont souscrit à cette augmentation de capital soit en
cas de déblocage anticipé.
direct, soit par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement
d’entreprise (« FCPE »), en fonction des pays. Elle s’est traduite par la Par ailleurs, hors de France, l’abondement offert dans le cadre de l’offre
souscription de 350 012 actions d’une valeur nominale de € 14 chacune Two for One 2009 a été remplacé par une attribution gratuite d’actions
(soit 700 024 actions de € 7 de valeur nominale après division par deux mise en œuvre par le Conseil d’administration réuni le 4 mai 2009 (voir
du nominal), représentant un montant nominal d’augmentation de page 240 concernant cette attribution gratuite).
capital de € 4 900 168, émises au prix unitaire de € 113,93 par action
L’opération a également donné lieu, le 30 avril 2009, à une augmentation
(soit € 56,97 après division du nominal) faisant ressortir une décote de
de capital réservée à la société Sharing Plus, société détenue par
20 % par rapport à la moyenne des cours de l’action pendant les vingt
l’établissement de crédit intervenant à la demande de la Société pour la
jours de Bourse ayant précédé la fixation du prix.
mise en place de la protection de la contribution personnelle de l’offre
Les actions souscrites étaient indisponibles jusqu’au 30 juin 2013 sauf Two for One 2009 dans certains pays hors de France (sous la forme d’une
cas de déblocage anticipé. attribution de Stock Protection Rights par l’employeur), portant sur la
En France, les salariés ont bénéficié dans la formule dite « à effet de souscription de 348 505 actions d’une valeur nominale de € 7 chacune,
levier » d’un abondement pour un montant correspondant au montant émises au prix unitaire de € 30,84, représentant un montant nominal
de leur contribution personnelle limité à la souscription de 4 actions de d’augmentation de capital de € 2 439 535.
€ 14 chacune au prix de souscription (soit 8 actions de € 7 de valeur Au 31 mars 2014, les salariés et anciens salariés du Groupe détiennent
nominale après division). Hors de France, l’abondement a été remplacé 1,27 % du capital de la Société directement ou au travers d’un fonds
par une attribution gratuite d’actions mise en œuvre par le Conseil commun de placement (voir page 319).
d’administration réuni le 18 mars 2008 (voir page 240 concernant cette
attribution gratuite).
Nommés par l’AGO du 23 juin 2009 pour une durée de six exercices expirant à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les
comptes de l’exercice 2014/15.
5
RÉMUNÉRATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
POUR L’EXERCICE 2013/14
La rémunération des Commissaires aux comptes pour l’exercice 2013/14 figure dans la Note 32 aux comptes consolidés de l’exercice 2013/14.
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
6
« Répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins » (1)
Demain, la planète comptera près de 9 milliards d’habitants dont la plupart vivront en milieu urbain. Ils auront besoin d’une énergie
propre et abordable ainsi que de moyens de transport efficaces. Les infrastructures de transport et énergétiques actuelles devront être
repensées, de façon à éviter les effets à long terme sur l’environnement, la santé et le changement climatique. L’ensemble des acteurs du
développement économique en a désormais conscience.
Alstom se situe au cœur de ces enjeux et contribue au développement durable à travers un modèle d’entreprise responsable, d’abord en se
donnant les moyens de créer les technologies durables de demain, pour la génération et la transmission d’électricité, ainsi que pour les transports,
puis en intégrant les préoccupations sociales et environnementales dans toutes ses activités et ses relations avec les parties prenantes.
Transformer les défis globaux Il apparaît donc clairement que le monde est confronté à des défis
en opportunités stratégiques environnementaux et sociaux croissants :
la population mondiale va croître pour dépasser les 9 milliards
yy
En octobre 2013, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution
d’individus en 2050, d’où une augmentation des besoins mondiaux
du climat (GIEC) a mis en évidence l’impact de l’activité humaine sur
en énergie et infrastructures. D’ici à 2035, la demande mondiale
le climat. Le rapport du GIEC, ainsi que les trois autres qui suivront,
en énergie devrait augmenter de plus d’un tiers, alors que 60 % des
exercent une pression accrue sur les négociateurs pour parvenir à un
infrastructures qui fourniront l’électricité sont encore à construire (3) ;
nouvel accord global en 2015, en commençant par les participants au
COP19 (2) en 2013. Ce dernier s’est conclu à Varsovie (Pologne) par une plus de 70 % de la population mondiale vivra en zone urbaine en
yy
feuille de route vers un nouvel accord climatique global, à conclure lors 2050. Du fait de la croissance économique, la mobilité deviendra plus
du COP21 qui se tiendra en 2015 à Paris (France). Celui-ci vise à obtenir importante ; les distances parcourues par voyageur, ainsi que le temps
des engagements de réduction des émissions de CO2 qui seront autant de trajet journalier par habitant, devraient doubler (4) ;
d’éléments moteurs en termes de réglementation et d’investissements les croissances démographique et économique augmentent les
yy
dans les infrastructures. émissions de gaz à effet de serre (GES) et accroissent la pression
Un autre défi transfrontalier appelant à la coopération internationale exercée sur les ressources naturelles, entraînant des changements
concerne les ressources en eau potable. Alors que 148 pays partagent climatiques substantiels.
au moins un bassin hydrographique transfrontalier, l’urbanisation L’interaction entre énergie, environnement et développement incite
galopante, le changement climatique et les besoins accrus en nourriture chaque acteur à adopter une approche holistique. Pour que l’action
exercent une pression croissante sur les ressources en eau potable. des entreprises soit un levier de changement, il est essentiel que la
Afin d’explorer les enjeux clés et d’attirer l’attention sur les bénéfices Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) soit traitée à un niveau
de la coopération en matière de gestion de l’eau, 2013 a été déclarée stratégique.
« Année Internationale de la coopération dans le domaine de l’eau » par
les Nations Unies.
Alstom considère que la prise en compte des signes d’alerte précurseurs En support de cette stratégie, la politique RSE d’Alstom s’articule autour
qui annoncent les tendances globales constitue un avantage concurrentiel de trois axes principaux, guidés par des objectifs quantifiés et évalués.
clé pour mener le Groupe vers une croissance de long terme. Dans cette Ces objectifs sont traduits en plans d’action qui créent un cercle vertueux
optique, la mise en œuvre d’une Politique de Responsabilité Sociale de progrès économiques, sociaux et environnementaux.
d’Entreprise (RSE) est primordiale, à la fois pour anticiper et gérer de Alstom s’efforce ainsi :
façon proactive les risques et les opportunités.
avec ses technologies et solutions, d’aider ses clients à limiter
yy
Cette approche transversale permet au Groupe : effectivement l’impact de leur activité sur l’environnement en :
d’éviter les coûts défensifs – liés par exemple à une non-conformité,
yy soutenant le développement des énergies renouvelables,
que ce soit avec les lois ou normes internationales ou locales, ou
améliorant l’efficacité énergétique de tous les produits nouveaux
encore aux attentes des clients, des investisseurs ou de la société
et existants,
civile ;
appliquant les principes de développement durable et d’éco-conception ;
de renforcer sa réputation et de mobiliser ses ressources humaines
yy
internes ; avec ses partenaires et parties prenantes, de travailler ensemble
yy
dans un intérêt mutuel en :
de générer des gains d’efficacité sur les produits et les processus ;
yy
évaluant les besoins existants et futurs de ses clients et en adaptant
d’identifier et d’évaluer les marchés émergents et futurs.
yy
son offre en conséquence,
Cette approche centrée sur le progrès implique de garder une longueur
développant une chaîne d’approvisionnement durable,
d’avance, de façon à mieux saisir toutes les problématiques de
développement durable du Groupe. Cette position permet à Alstom progressant dans l’identification des impacts sociaux et environne
de définir et mettre en œuvre une politique de RSE intégrée, qui a mentaux de projets,
été appuyée par le top management et largement diffusée au sein de s’impliquant dans la vie des communautés environnantes ;
l’entreprise en décembre 2013. Cette politique, décrite ci-dessous, est dans sa façon de mener ses opérations, d’être une référence pour :
yy
disponible sur le site www.alstom.com.
appliquer les normes d’éthiques les plus élevées,
Une politique intégrée de Responsabilité offrir à ses collaborateurs les conditions de travail les meilleures
et les plus sûres,
Sociale d’Entreprise (RSE)
réduire l’empreinte environnementale de tous ses sites.
La stratégie d’Alstom repose sur trois piliers :
Les plans d’action ayant trait à cette politique sont exposés dans
la croissance sur le plan géographique et des activités, ainsi que dans
yy les sous-sections relatives au « développement durable dans les
le développement des « activités de service » ; solutions des Secteurs », ainsi que dans les sections « Performance
la technologie : pour être à l'avant-garde en termes de produits et
yy environnementale », « Performance sociale » et « Relations avec les
solutions innovants et respectueux de l'environnement ; parties prenantes externes ».
l’excellence opérationnelle : pour maximiser la valeur pour les clients,
yy Le Groupe s’engage à mettre en œuvre cette politique et à faire respecter
actionnaires et employés, à partir d'une organisation allégée et de ses règles internes dans toutes ses opérations.
ressources optimisées.
Une organisation dédiée à Pour soutenir et renforcer la mise en place de la politique RSE au
tous les niveaux du Groupe niveau local, le Groupe s’appuie sur un réseau international, Alstom
International Network, qui compte 56 Présidents pays couvrant
Une équipe centrale, placée sous la responsabilité du Directeur de la 179 pays. Le rôle des Présidents pays consiste à représenter le
Stratégie et du Développement du Groupe, définit et supervise la mise Groupe localement et à développer les relations avec les institutions,
en œuvre de cette politique RSE. Elle est soutenue par des équipes organisations et communautés du pays. Dans tous les principaux pays
dédiées dans chaque Secteur, chargées de déployer les politiques du où le Groupe est implanté, le Président pays est assisté par un spécialiste
6
Groupe, ainsi que des programmes en lien avec les activités du Secteur. de la RSE qui est en liaison avec l’équipe centrale.
L’objectif est de diffuser et partager la vision RSE du Groupe au sein de
l’organisation, pour que chaque employé la connaisse, la comprenne, s’y Évaluation de la pertinence de la politique
engage et y participe activement.
RSE par rapport aux attentes des parties
Depuis 2010, au sein du Conseil d’administration, le Comité en charge prenantes
de l’éthique, de la conformité et du développement durable suit de près
la politique et les actions RSE du Groupe. Ce comité, composé de trois Les actions RSE du Groupe sont de plus en plus attendues par :
administrateurs indépendants, se réunit trois fois par an pour examiner ses collaborateurs (résultat de l’enquête d’opinion menée en 2011) ;
yy
et évaluer la stratégie du Groupe, ses politiques et les procédures
ses clients (recours accru aux critères RSE dans les appels d’offres) ;
yy
sur les sujets relatifs à la RSE et au développement durable (voir
section Gouvernance d’entreprise – Rapport du Président du Conseil les autorités publiques (émergence de nouvelles réglementations
yy
d’administration – Comités du Conseil). concernant la RSE) ;
ses actionnaires et investisseurs potentiels.
yy
6
Afin de clarifier ces attentes et d'évaluer la pertinence de la politique RSE mesurée en utilisant les informations recueillies auprès de différentes
d'Alstom à cet égard, le Département RSE a mené, pour la première fois en sources (1). L’impact de ces mêmes enjeux sur la performance de l’activité
2013/14, une vérification de matérialité : sur un grand nombre d’enjeux du Groupe a été évalué avec une perspective de trois à cinq ans. Cette
relatifs au développement durable, 13 d’entre eux ont été sélectionnés évaluation a été réalisée suivant les trois axes de la stratégie d’Alstom
comme les plus pertinents pour l’activité d'Alstom. L’importance de ces (croissance, technologie et excellence opérationnelle) auxquels a été
enjeux pour les parties prenantes, telle que comprise par Alstom, a été ajouté l’impact sur la réputation du Groupe.
MATRICE DE MATÉRIALITÉ
Compétitivité du Trilemme
Importance pour les différentes parties prenantes
Ethique
important
Chaîne d’approvisionnement
responsable
Sécurité et bien-être
Interaction avec
les communautés locales
Empreinte environnementale Accès à des produits
des sites de production éco-conçus innovants
Égalité
des chances
moyen
Pour plus d’information sur la matrice de matérialité RSE d’Alstom – et la méthodologie d’approche –, consulter www.alstom.com.
Évaluation de la performance RSE Cette agence de notation a attribué cette année une note de 77/100
du Groupe par des tiers indépendants à la performance globale de développement durable, avec un résultat
particulièrement favorable pour la dimension économique. Cette
La performance d’Alstom en matière de responsabilité sociale est année, Alstom a sensiblement renforcé sa position en matière de
régulièrement évaluée par différentes agences de notation, avec des politique environnementale, de relations clients et de stratégie sur les
méthodes et des critères variés. En 2013, le Groupe a notamment été évalué marchés émergents. Le Groupe a aussi obtenu le meilleur score de sa
par RobecoSAM pour le DJSI, et le CDP (précédemment Carbon Disclosure catégorie de référence pour la qualité de ses conditions de travail et
Project), ainsi que par Eiris, Vigeo, l’Empreinte Écosociale et Ecovadis. de sa chaîne d’approvisionnement ;
Ces évaluations contribuent à l’identification et à l’analyse des pistes
depuis 2010, Alstom est évalué par le CDP sur son approche de
yy
de progrès.
transparence quant à la publication d’informations sur le changement
Ainsi : climatique ; en décembre 2013, le Groupe a obtenu une note de 92/B
en septembre 2013, Alstom a été sélectionné pour la troisième année
yy (transparence/performance). Pour la deuxième année consécutive,
consécutive, afin de faire partie des indices Dow Jones Sustainability Alstom fait partie du Carbon Disclosure Leadership Index pour les
Index (DJSI) – World & Europe, suite à son évaluation par RobecoSAM. entreprises françaises.
(1) Principales sources : évaluations d’agences de notations spécialisées dans la RSE, enquêtes réalisées auprès des clients par les Secteurs, enquête réalisée auprès de
parties prenantes internes et externes, enquête d’opinion RSE conduite auprès des collaborateurs du Groupe…
LA GESTION DE L’INNOVATION
La notion de développement durable a modifié le paysage concurrentiel catégorie « innovation verte » (énergie, transmission et transport
et la façon dont les entreprises définissent leurs stratégies en termes de propres), il faut souligner :
produits, technologies, processus et modèles d’entreprise. L’innovation –– un nouveau procédé de rénovation des défecteurs des turbines
est un élément de différenciation majeur pour l’ensemble de la sphère Francis à base de matériaux composites qui permet d’améliorer
économique. Alstom, dont la mission consiste à développer les futurs l’efficacité de centrales hydrauliques,
technologies et systèmes de production et transmission d’électricité, ainsi
–– une nouvelle conception de centrales électriques permettant de
que de transport ferroviaire, considère l’innovation comme un bras de
récupérer les énergies fatales (1) et de chauffer des quartiers,
levier du développement économique, notamment par un renforcement de
améliorant ainsi l’efficacité globale de la centrale sans
la stratégie en matière d’innovation ouverte. Le programme d’innovation
augmentation de son empreinte au sol,
d’Alstom est également un élément clé du premier axe de la politique RSE
du Groupe « avec les technologies et solutions d’Alstom ». un recensement des indicateurs de publications internationales
et de brevets démontre que le Groupe conserve sa position de
Eu égard à ces éléments, et malgré un contexte économique difficile,
pointe en matière de technologie pour les domaines de l’énergie
les dépenses de R&D pour l’année fiscale s’élèvent à € 733 millions
et des transports. Durant les cinq dernières années, 1 700
(vs. € 737 millions en 2012/13), soit près de 4 % du chiffre d’affaires.
nouvelles familles de brevets – soit une augmentation de 30 %
Afin de renforcer cette vision stratégique, la Direction de l’Innovation sur la période – ont été publiées par plus de 2 300 inventeurs,
a été créée en mars 2012, directement rattachée au Président- faisant état de la richesse et de la diversité des compétences
Directeur Général, visant à stimuler les synergies inter-Secteurs et à des employés du Groupe. Les publications scientifiques dans des
renforcer l’ouverture vers l’extérieur, de façon à élargir le portefeuille journaux et conférences à fort impact sont suivies sur la base de
technologique d’Alstom et à acquérir de nouvelles compétences sur les données mondiale de Thomson Reuters (Web of Science). Avec plus
solutions émergentes. de 1 200 références au cours des cinq dernières années, le chiffre
La stratégie d’innovation au niveau Groupe a été mise en place en représente une augmentation de 30 % sur la période ;
coordination avec les Secteurs, et en complément de leurs projets le renouvellement scientifique et technologique implique l’ensemble
yy
respectifs. Elle s’articule autour des programmes suivants : des Secteurs du Groupe et se décline suivant un large éventail de
partenariats, d’alliances et de laboratoires communs pour développer
un système de management de l’innovation qui repose sur cinq
yy
de nouvelles connaissances, compétences et acquisitions à la pointe
piliers :
de la recherche. Tout au long de cette année, des actions ont été
un Comité de pilotage de l’innovation, composé des Vice-
poursuivies et développées, par exemple dans le cadre de relations
Présidents R&D et Innovation de chaque Secteur, se réunit tous les avec des universités et des organismes de recherche de premier plan
trois mois sous la présidence du « Chief Innovation Officer » afin dans le monde entier, ou la signature de nouveaux accords stratégiques
de partager les informations sur l’état d’avancement des projets, avec certains des meilleurs centres de recherches mondiaux dans des
de stimuler les synergies entre les Secteurs et de présenter les domaines transverses du Groupe, comme la maintenance prédictive,
nouvelles opportunités, l’électronique de puissance, les logiciels embarqués et les bases de
un Comité scientifique et technologique international présidé
données. Ce programme s’articule de la façon suivante :
par Jean Jouzel, Prix Nobel de la paix avec le Groupe d'experts l’innovation ouverte dans le Groupe est aujourd’hui une réalité,
intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), et composé avec une forte augmentation des partenariats avec les universités
d’experts scientifiques et technologiques indépendants, émet son (plus de 180 partenariats sont recensés dans plus de 20 pays),
opinion et fournit des conseils sur la politique d’innovation du
l’implication du Groupe dans des centres de recherches publics-
Groupe, en se focalisant sur l’état de l’art de la technologie, en lien
privés sur le modèle de l’innovation ouverte a été renforcée. En sus
avec les stratégies et tendances mondiales,
de la participation d’Alstom au Comité de liaison industriel du MIT, à
une plateforme collaborative présentant des fonctionnalités de
l’IMS Center à l’université de Cincinnati, au CPES à Virginia Tech, à
traitement de données et de visualisation, permet de supprimer l’Electric Power Research Institute (EPRI)/États-Unis d’Amérique, à
les barrières de communication entre les Secteurs, de stimuler la plateforme Power Electronics en Allemagne (ECPE), au University
les synergies en matière de R&D, de démultiplier la R&D et les High Voltage Network et au programme « Catapult Center » au
partenariats externes, ainsi que de doter le Groupe d’un outil d’aide Royaume-Uni, de la participation, en France, aux Instituts de
à la définition d’orientations au niveau R&D et innovation, recherches technologiques (IRT) (Jules Verne à Nantes, SystemX à
un concours de l’innovation au niveau Groupe « INove You »
stimule les coopérations internes, crée des synergies et favorise
l’innovation transversale. Ces dernières années, un certain nombre
Paris) et aux Instituts de la transition énergétique (ITE) (SuperGrid et
Railenium) dans le domaine des réseaux de distribution électriques
avancés, des matériaux et des transports innovants, de l’implication
6
de projets sélectionnés ont contribué au succès d’Alstom sur le dans le réseau français du stockage électrochimique, de nouveaux
marché, témoignant de l’importance de l’innovation en termes de partenariats stratégiques ont été signés avec les objectifs suivants :
compétitivité industrielle. En 2013, la sixième édition du concours –– renforcer la présence d’Alstom sur le continent asiatique en
de l’innovation a donné lieu à une participation record depuis son termes de R&D et innovation :
lancement en 2008, 510 projets innovants ayant été proposés dans
-- un laboratoire commun a été créé avec l’Université City U
l’ensemble des domaines d’activité du Groupe par 1 900 personnes
à Hong Kong, Chine, dans le domaine des futurs systèmes
dans le monde entier, dans l’ensemble des Secteurs et fonctions
urbains avancés pour les « villes intelligentes »,
(R&D, ingénierie, communication, ressources humaines, EHS
et gestion de projets). Parmi les projets récompensés dans la -- un projet de laboratoire commun est en discussion avec une
grande université asiatique sur les nouveaux systèmes urbains,
(1) Pertes thermiques dans ce cas.
6
–– renforcer la présence d’Alstom dans le domaine de l’industrie la création d’un portefeuille de produits et procédés respectueux de
yy
numérique : l’environnement au niveau du Groupe traduit la volonté d’Alstom de
-- un laboratoire commun a été créé en France avec l’Institut participer de façon active aux grands enjeux environnementaux, tout
national de recherche en informatique et automatique en maintenant la compétitivité économique du Groupe. Cette initiative
(INRIA), l’objectif étant un renforcement de ses compétences a pour objectifs de :
dans le domaine du numérique (simulation, cybersécurité, positionner Alstom sur le marché comme capable d’identifier et
contrôle commande, traitement des données, réseau de de satisfaire les attentes de ses clients et ses parties prenantes en
communication…), matière de développement durable, par une approche responsable
-- un accord stratégique est en cours de finalisation avec l’École qui respecte l’équilibre économique, social et environnemental des
polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Suisse, sur de solutions actuelles et à venir,
nouvelles approches d’analyses et de contrôle des futurs disposer d’une offre concrète de produits, systèmes et services aux
réseaux électriques, performances environnementales élevées,
le Groupe a soutenu de nouvelles chaires dans les universités de
mettre en place une méthodologie efficace d’innovation, permettant
Zürich (ETH) en Suisse, Witwatersrand en Afrique du Sud, King une amélioration continue de l’empreinte environnementale des
Abdullah en Arabie Saoudite dans le domaine de la production offres commerciales du Groupe.
d’énergie, et avec l’Institut national polytechnique (INP) Grenoble Ce programme consolidé au niveau Groupe se décline dans chacun
dans le domaine des énergies renouvelables, des Secteurs en fonction des tendances et spécificités des marchés.
la participation à des projets collaboratifs industriels a été
Un schéma de gouvernance a été mis en place, de façon à définir des
maintenue en France (Alstom est partie prenante dans dix pôles de critères associés aux produits pour chacun des Secteurs concernés et
compétitivité majeurs), avec une forte implication dans les projets à consolider ensuite une offre globale au niveau du Groupe.
du grand emprunt, ainsi que dans les projets européens soutenus Ce programme s’appuie sur deux principaux piliers, à savoir un
par la Commission européenne. Aux États-Unis d’Amérique, le programme d’éco-conception et un portefeuille de produits, systèmes
partenariat avec le Département de l’Énergie a été développé et services au niveau du Groupe, se déclinant ensuite dans les
dans le domaine de la production d’énergie et de sa transmission. trois domaines d’activité du Groupe : la production d’électricité, la
Au Canada, le partenariat avec l’agence de financement de la transmission d’électricité et le transport ferroviaire.
recherche au Québec a été renforcé dans les domaines des énergies
Ce programme est élaboré dans les Secteurs et coordonné au niveau
renouvelables et dans celui des réseaux ;
Groupe. Il se doit en effet d’être concret et représentatif d’une réelle
le programme de fonds d’investissements et d’amorçage traduit la
yy volonté d’intervention active dans le domaine du développement
volonté d’Alstom de participer au renforcement des écosystèmes de durable et responsable.
l’innovation en France et à l’étranger, de pouvoir s’appuyer sur des
Des équipes pluridisciplinaires ont été créées pour travailler sur :
réseaux de collaborateurs du meilleur niveau et d’être en position idéale
pour détecter les futures ruptures technologiques. Ce programme est la définition des indicateurs pertinents pour évaluer les
organisé en deux volets, à savoir le fond d’investissement ASTER et un performances à travers les différents cycles de vie,
programme d’incubation/amorçage (Horizon GreenTech ventures), la définition d’indicateurs pour la sélection des produits qui seront
afin de permettre à Alstom d’être un acteur de premier plan en matière intégrés au portefeuille,
de structuration des écosystèmes de l’innovation dans les pays à fort l’évaluation des performances des produits/systèmes/services
potentiel d’innovation. Le fonds ASTER, qui dispose aujourd’hui d’un actuels du Groupe par rapport à ces critères,
portefeuille de 30 sociétés, est très actif. Au cours de cette année, le
la définition de recommandations pour les futurs programmes de
fonds a investi dans quatre nouvelles sociétés. En ce qui concerne
R&D.
l’amorçage, l’incubateur Horizon Green Tech a soutenu quatre
nouvelles start-ups ; par ailleurs, un nouvel incubateur va être lancé Ce programme est aujourd’hui en phase pilote dans chacun des
dans une région d’Asie du Sud très active en matière d’innovation ; Secteurs d’activités et la première version du portefeuille est prévue
pour la fin de l’exercice 2014/15.
6
Les Secteurs Power partagent le point de vue des acteurs majeurs
concernant le trilemme de l’énergie (viabilité économique, responsabilité l’intégration du développement durable dans les lignes directrices
environnementale et fiabilité de l’accès à l’énergie), à savoir que concernant la gestion des produits et le contrôle qualité.
l’intégration de ces trois aspects à tous les projets est indispensable à
une croissance durable du secteur de l’énergie.
6
Suivis des améliorations clés obtenues grâce Cette étape de validation était une étape nécessaire pour permettre
au développement de nouveaux produits l’intégration des études ACV au processus de développement de
Parmi les lancements de produits les plus significatifs, tout d’abord dans nouveaux produits des Secteurs Power. Une ACV sera ainsi réalisée pour
le Secteur Thermal Power, la nouvelle chaudière 660 MW Ultra Super tous les nouveaux produits, ce qui permettra également de mesurer par
Critique à Lit Fluidisé Circulant est un exemple d’amélioration sur les trois la suite les améliorations d’un modèle (ou d’une génération de produits)
leviers du trilemme de l’énergie : un gain de trois points de rendement à l’autre.
énergétique qui permet de réduire la consommation de combustible, les Le logiciel donne accès à différentes méthodologies d’évaluation d’impact
émissions de CO2 de 6 %, ainsi que le coût de l’électricité. Il faut signaler les du cycle de vie. Les produits des Secteurs Power doivent être évalués
équipements de pointe en termes de système de contrôle de la qualité de selon au moins deux méthodologies : IPCC (1) (2007), pour estimer les
l’air, lesquels permettent une réduction des émissions de SOx et de NOx et impacts sur le changement climatique, et ReCiPe, pour évaluer les
ainsi de l’empreinte environnementale. Enfin, la conception de cyclones de impacts sur l’écosystème, les ressources et la santé. Par exemple :
grande efficacité assure une grande flexibilité d’utilisation des combustibles.
dans le Secteur Thermal Power :
yy
La nouvelle offre de réhabilitation MXL2 de la turbine à gaz GT13E est
viennent s’ajouter aux analyses de cycle de vie précédentes,
un autre exemple de réussite en termes d’amélioration sur les trois
l’évaluation de la turbine nucléaire à vapeur ARABELLE™ 1000
leviers. Avec un gain d’1 % de rendement sur les turbines à gaz GT13E
ainsi que celle d’un séparateur électrostatique de poussière. Ces
déjà installées, cette nouvelle offre permet de réduire les coûts et les
premières analyses vont servir de références pour les prochaines
émissions de CO2, tout en augmentant d’un tiers les intervalles de
ACV. Elles permettent d’identifier des pistes d’amélioration, par
maintenance, d’où une réduction significative des coûts d’exploitation
exemple l’utilisation accrue de matières recyclées, le travail sur la
et une amélioration de la sécurité de l’approvisionnement en énergie.
masse du produit et la valorisation des déchets ;
La nouvelle ailette terminale de module basse pression LP75 (75 pouces) dans le Secteur Renewable Power :
yy
développée pour les turbines nucléaires à vapeur permet de réduire
au sein de l’activité Wind, deux des trois plateformes les plus
de 20 % les pertes d’échappement et d’obtenir un gain de puissance
récentes ont été évaluées : l’ECO-100, qui concerne les éoliennes
d’environ 10 MW. Non seulement cette solution diminue les coûts, le
d’une puissance pouvant aller jusqu’à 3 MW, ainsi que la plateforme
combustible nécessaire à la production d’une puissance similaire et la
offshore, qui concerne les éoliennes de 6 MW (Haliade™ 150),
quantité de déchets à gérer, mais elle améliore par ailleurs la flexibilité
de la turbine via l’augmentation de sa gamme de puissance. au sein de l’activité Hydro, les premières analyses ont été réalisées
sur les turbines Francis, qui représentent environ 60 % du marché
Dans le Secteur Renewable Power, et l’activité de l’éolien en particulier,
mondial des turbines hydroélectriques.
une étape clé a été franchie en novembre 2013, avec l’installation de
la nouvelle éolienne offshore Haliade™ 150-6 MW. Il s’agit de la plus Les programmes au niveau de l’exécution
grande éolienne jamais installée en mer. Elle offre un rendement de des projets
15 % supérieur à celui des éoliennes offshore existantes. La technologie
éprouvée Alstom Pure Torque® et l’alternateur à entraînement direct L’activité Hydro, par exemple, promeut le développement durable dans
équipant la turbine garantissent une fiabilité optimale. la mise en œuvre de projets hydroélectriques par son engagement
dans l’Association des équipementiers hydroélectriques (HEA) (2) et
Des progrès ont été également réalisés dans l’activité Hydro grâce à par sa promotion du protocole pour l’évaluation responsable de ses
l’approche « Pit Stop » : pour réduire le temps d’interruption de service projets (3). Cet outil permet d’encourager les bonnes pratiques des
jusqu’à 75 % ; pour mettre en place des solutions respectueuses de projets hydroélectriques par l’évaluation des quatre principales étapes
l’environnement (pallier, moyeu et roulement 100 % sans huile) ; de leur développement et de guider ainsi la performance du secteur en
pour améliorer la fiabilité et la disponibilité des équipements, grâce matière de développement durable. Les efforts d’Alstom se portent sur
à l’expertise acquise au fil des 6 000 évaluations menées sur plus de la diffusion du Protocole, afin de favoriser sa reconnaissance générale
2 000 alternateurs à travers le monde. Cette offre de services et de et d’encourager le développement des compétences pour l’utiliser en
réhabilitation permet à Alstom d’aider ses clients à réduire leurs coûts interne.
globaux d’utilisation.
De mai à juillet 2013, l’Association internationale de l’énergie
Intégration de l’analyse de cycle de vie hydroélectrique (IHA) a mené une évaluation (4) du plus grand projet
dans le développement des produits d’installation d’EDF de France (Romanche Gavet, 94 MW), comprenant
Le logiciel Aveny pour l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) a été développé les équipements d’Alstom (turbines, alternateurs, système d’excitation
pour être facile à utiliser et pour être adapté à la spécificité des et vannes). Les résultats de cette évaluation fondée sur le Protocole
équipements de production d’énergie. Chaque activité a testé le logiciel pour l’évaluation responsable des projets hydroélectriques reflètent
ainsi que les procédures dédiées sur au moins un de leurs produits clés. une bonne performance en matière de développement durable. EDF
Cette phase d’essais a permis de confirmer la compatibilité de l’approche et ses partenaires ont atteint cette performance grâce à un ensemble
développée par Thermal Power (aussi bien le logiciel, la méthodologie, de bonnes pratiques : le système de management d’EDF, une attention
les livrables) avec les divers équipements des Secteurs Power. particulière à la conformité aux exigences législatives et des relations de
travail étroites entre EDF et les communautés locales. Alstom participe niveaux les plus bas, réduisant ainsi les risques liés au changement
activement auprès d’EDF à la mise en valeur des meilleures pratiques climatique (2).
EHS sur le site de construction.
Depuis 2010, les Secteurs Power d’Alstom évaluent régulièrement la
Depuis 2013, Alstom approfondit son approche interne de gestion contribution de leur portefeuille à la réduction des émissions de CO2
des impacts environnementaux et sociaux des projets ; en intégrant pour leurs clients (3). Basée sur le standard international du GHG
progressivement des outils internes et de nouveaux processus à tous protocol, l’approche de quantification d’Alstom propose en outre une
les stades des projets, depuis l’appel d’offres jusqu’à l’exécution. base de données unique au monde, qui permet de suivre l’évolution des
Actuellement, le Groupe teste ces outils et processus sur quelques facteurs d’émissions des marges d’exploitation et d’opération, reflétant
projets d’une de ses activités. L’objectif est de développer l’outil et de les scenarii de référence des différents réseaux nationaux depuis 2002.
l’étendre à tous les projets, en priorité ceux dont les risques d’impact La dernière analyse (en 2013) couvre les projets mis en service en 2012
environnemental et social sont élevés. et fournit une image globale des réalisations sur les dix dernières années
(2003 à 2012) (4).
Les programmes au niveau du portefeuille d’offres De même que les années précédentes, les résultats sont vérifiés par
Si les Secteurs Power d’Alstom sont convaincus qu’à chaque étape PricewaterhouseCoopers Audit au regard de la norme ISO 14064-3. Le
du cycle de vie, des améliorations peuvent être réalisées pour réduire « Rapport d’assurance raisonnable » sur les projets de 2012 a été publié
l’impact de ses produits, les analyses déjà effectuées ont clairement en mars 2014. Il est disponible auprès des Secteurs Power d’Alstom.
établi que l’impact principal est celui de la phase d’utilisation du produit
par le client. Les sections suivantes présentent une vue d'ensemble des Plus de 1 500 projets de nouvelles installations et de réhabilitation ont
principaux programmes en cours au « niveau portefeuille d’offres », permis aux propriétaires de ces centrales de réduire les émissions de
afin d’évaluer la contribution des solutions existantes aux défis CO2 de 1,2 gigatonne (chiffre cumulé sur 2003-2012). Sur une base
développement durable des clients. annuelle, les solutions d’Alstom ont permis de réduire un chiffre cumulé
de plus de 200 millions de tonnes de CO2 à fin 2012, d’où un taux de
Contribution des offres d’Alstom pour lutter croissance annuel composé (TCAC) de 22 % (33 % pour les projets de
contre le changement climatique Renewable Power et 17 % pour les projets de Thermal Power) au cours
Les émissions de CO2 liées à l’énergie ont continué d'augmenter de 8 % de la période d'analyse. L’étude démontre que toutes les technologies
entre 2007 et 2011, la part constante des émissions provenant de la des solutions du portefeuille d’Alstom peuvent contribuer à réduire les
production d'énergie restant stable à 42 % (1). Le secteur énergétique, émissions. Seulement 6 % des projets comptabilisés (92 projets) n’y
et en particulier celui de la production d'énergie, est un levier clé pour contribuent pas et sont considérés comme faisant partie du scénario
parvenir à stabiliser les concentrations atmosphériques de CO2 aux de référence.
CUMUL GLOBAL DES ÉMISSIONS ÉVITÉES (ANNUELLES ET TOTALES) DANS LE SECTEUR ÉLECTRIQUE GRÂCE À LA MISE EN SERVICE DES
PROJETS THERMAL POWER & RENEWABLE POWER ENTRE 2003 ET 2012 (BASÉ SUR LES DONNÉES OPÉRATIONNELLES DES CENTRALES
DURANT LEUR PREMIÈRE ANNÉE DE SERVICE)
Cumul global des émissions annuelles évitées – Alstom Renewable Power Cumul total des émissions évitées (2003-2012)
Cumul global des émissions annuelles évitées – Alstom Thermal Power
Source : Alstom
6
(1) Estimations Alstom basées sur les données fournies par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE).
(2) Selon l’Agence Internationale de l’Énergie Perspectives Énergétiques Mondiales (AIE PEM) 2013, l’intensité en carbone de la production énergétique devrait diminuer de
586 kg/MWh en 2011 à 409 kg/MWh en 2035 dans le cadre du « Scénario Nouvelles Politiques » (contre 480 kg/MWh dans le scénario de référence « Politiques Actuelles »).
Toutefois, une moyenne de 156 kg/MWh en 2035 serait nécessaire pour atteindre l’objectif de stabilisation du réchauffement climatique à 2 °C (« Scénario 450 »).
(3) Pour plus de détails sur l’approche de quantification Alstom, veuillez consulter les documents de référence Alstom pour 2012/13 et 2011/12 et www.alstom.com.
(4) Par rapport à l’étude de l’année précédente (en 2012) couvrant les projets entre 2002 et 2011, les projets mis en service en 2002 ne sont plus pris en compte dans
l’évaluation actuelle. Alstom adopte une approche prudente en ne considérant que les contributions de réduction des émissions des dix premières années d’exploitation.
Bien que les normes internationales sur les marchés de carbone (tels que le Mécanisme de Développement Propre) permettent une révision de la référence de base
après une première période d’accréditation (7 à 10 ans après le début de l’opération), l’approche Alstom considère que ces projets deviennent partie intégrante du
scénario de référence de leur réseau électrique après les 10 premières années d’exploitation.
6
L'intensité des émissions de CO2 du portefeuille analysé (1) est estimée à Cet engagement est basé sur de nombreux programmes R&D visant à :
391 kg par MWh pour les nouvelles centrales et à 481 kg par MWh pour développer des références techniques pour mesurer l’empreinte en
yy
l’ensemble des projets. Grâce aux progrès d'Alstom sur l'augmentation eau des différentes technologies des centrales électriques ;
de la part de solutions sans carbone ou faiblement émettrices et à
l'amélioration de l'efficacité énergétique des solutions thermiques, ce identifier des axes majeurs pour améliorer cette empreinte ;
yy
chiffre est de 18 % au-dessous de la moyenne mondiale de la production évaluer les technologies de pointe les plus prometteuses et développer
yy
énergétique en 2011 (2) (586 kg par MWh). Par rapport à l'intensité des solutions futures pour optimiser l'empreinte en eau.
mondiale moyenne des émissions de la production énergétique à fin S'appuyant sur ces opportunités techniques, Alstom est également
2002, le bilan des émissions liées aux solutions d’Alstom équivaut à un activement engagé avec des parties prenantes clés dans une perspective
taux de réduction annuel composé de 2,2 %. Ce taux de réduction est de gestion efficace de l’équilibre eau/énergie. Début 2014, Alstom a été
même plus élevé que celui estimé par l'Agence internationale de l’énergie invité par la Banque Mondiale à rejoindre le « Groupe de Référence du
(AIE) dans le cadre du « Scénario Nouvelles Politiques » (1,5 %) au cours Secteur Privé » et à participer au lancement de sa nouvelle initiative
de 2012 à 2035 (3). « Thirsty Energy » (l’Énergie a soif).
Contribution des offres d’Alstom pour conserver Contribution des offres d’Alstom pour atténuer la pollution
les ressources en eau de l'air causée par l'utilisation de combustibles fossiles
On estime que les croissances démographique et économique auront un L'eau propre et l'air pur sont essentiels au développement durable et
impact sur la concurrence entre les secteurs pour l’accès à l’eau. Selon à une meilleure qualité de vie. Le secteur de la production d'électricité
l’AIE (4), le prélèvement en eau du secteur de l'énergie devrait augmenter (et en particulier la combustion dans les chaudières) est une source
de 20 % entre 2010 et 2035, entraînant toutefois une augmentation de importante de polluants atmosphériques (6), car il est – et continuera à
la consommation de plus de 85 %. La disponibilité en eau, en termes être – dominé par l'utilisation de combustibles fossiles d'ici à 2035 (7).
de quantité, mais aussi de qualité, deviendra également plus complexe Parmi les substances atmosphériques nocives, quatre types de polluants
du fait des nombreux impacts du changement climatique tels que la sont souvent identifiés en tant que facteurs déterminants pour la qualité
hausse de la température ambiante de l'air et de l'eau, de conditions de l'air : les particules (PM), les oxydes de soufre (SOx), les oxydes
météorologiques extrêmes, de l'élévation du niveau des mers et des d'azote (NOx) et les métaux lourds représentés par le mercure (Hg).
périodes de sécheresse plus longues et plus récurrentes. Ces aspects se
vérifieront tout particulièrement pour l’eau nécessaire à la production Avec plus de 80 années d'expérience, Alstom est le fournisseur leader
électrique. sur le marché des Systèmes de Contrôle de Qualité de l'Air (SCQA). En
2013, afin d'évaluer la contribution de ces solutions à limiter la pollution
Afin de répondre aux besoins en eau spécifiques aux projets et aux de l'air, Alstom a développé et mis en œuvre une nouvelle méthodologie
contraintes locales de ses clients, Alstom propose une vaste gamme de fiable et vérifiable par des auditeurs tiers (8). Pour ce premier cycle de
solutions permettant (5) : quantification, l'approche met l’accent sur les réductions d’émissions
la réduction de la dépendance à l’eau et l’adaptation à la disponibilité
yy de NOx et de SO2, pour les opérateurs de centrales électriques et pour la
des ressources : grâce à un portefeuille diversifié de technologies Société dans son ensemble. L’étude couvre le bénéfice apporté par les
réduisant à la fois le volume et l’impact des prélèvements d’eau pour SCQA installés par Alstom au cours des dix dernières années (2003-2012)
la production d’énergie. Le portefeuille de produits des Secteurs Power sur des centrales électriques à charbon, existantes ou nouvelles.
permet également de faire face à l’incertitude sur l’impact à long L’estimation des émissions évitées est basée sur une comparaison du
terme du changement climatique et aux changements saisonniers de taux d’émissions d’une centrale par rapport au taux d'émission de
disponibilité en eau ; la même centrale en opération sans SCQA (estimation de la quantité des
l’augmentation de l’efficacité de l’utilisation de l’eau : grâce à des
yy émissions captées) et par rapport à une moyenne d'émission du réseau
solutions pour réduire l’intensité de consommation d’eau de qualité électrique auquel la centrale est connectée, avant la mise en service de
supérieure durant la phase d’opération de la centrale ; l’équipement (estimation de la quantité des émissions réduites).
(1) Estimée comme moyenne pondérée en fonction de l’électricité produite par ces projets.
(2) Selon AIE PEM (2013).
(3) Estimation basée sur une baisse de la moyenne mondiale des émissions de 586 kg/MWh en 2011 à 409 kg/MWh en 2035 dans le cadre du « Scénario Nouvelles
Politiques » (AIE PEM 2013).
(4) AIE (Agence Internationale de l’Énergie) – Perspectives Énergétiques Mondiales 2012 (« Scénario Nouvelles Politiques »).
(5) Pour plus de détails sur la stratégie et les solutions Alstom, consulter www.alstom.com.
(6) Comme aux États-Unis, et malgré les progrès réalisés dans la régulation et la limitation des émissions atmosphériques des centrales électriques depuis le « Clean Air
Act » dans les années 1990 (près de 80 % de baisse des émissions de NOx et de SO2 par MWh produits à partir de sources émettrices entre 1995 et 2012), les centrales
électriques contribuent encore à 13 % des émissions atmosphériques totales de NOx, à 60 % des émissions de SO2 et à 50 % des émissions atmosphériques de mercure
(Source : Agence Américaine de protection de l’environnement, 2014).
(7) D’après l’AIE PEM 2013, la portion provenant de la génération d’électricité par combustion de sources fossiles est estimée à 68 % en 2011 vs. 57 % en 2035 du « scénario
nouvelles politiques ».
(8) Pour plus d’information sur la nouvelle approche, consulter www.alstom.com.
42 systèmes de Réduction Catalytique Sélective (RCS pour NOx/NO2) et captées est équivalent aux émissions annuelles totales de la production
96 systèmes de Désulfuration des fumées (pour le SO2) ont été mis en d'électricité en Allemagne ou en Espagne en 2011 (1). La quantité
opération dans 18 pays au cours des 10 années d'analyse. Fin 2012, les annuelle cumulée des émissions SO2 éliminées dépasse de 20 % les
propriétaires d'équipements ont été en mesure d’éliminer 189 000 tonnes émissions annuelles en 2011 de la production d'énergie dans la totalité
de NOx et 2,7 millions de tonnes de SO2 par an (émissions cumulées). des 28 États membres de l'UE (1), cette quantité étant équivalente à
Grâce à des taux d'élimination élevés allant jusqu'à 92 % pour les NOx 83 % des émissions de SO2 du même secteur aux États-Unis d’Amérique
et 99,5 % pour le SO2, le montant annuel cumulé des émissions de NOx en 2012 (2).
CUMUL GLOBAL DES ÉMISSIONS NOX/SO2 ANNUELLES CAPTÉES ET RÉDUITES GRÂCE À LA MISE EN SERVICE DE PROJETS DE SYSTÈMES
DE CONTRÔLES DE LA QUALITÉ DE L’AIR ENTRE 2003 ET 2012 (BASÉ SUR LES DONNÉES OPÉRATIONNELLES DES CENTRALES DURANT
LEUR PREMIÈRE ANNÉE DE SERVICE)
Cumul des émissions annuelles captées Cumul des émissions annuelles réduites
(Milliers tonnes/an) (Milliers tonnes/an)
2 700 900
2 400 800
2 100 700
605 616
1 800 600
553
1 500 492 500
2 700
1 200 2 393 400
2 089
335 1 909
900 300
Cumul des émissions NOx annuelles captées Cumul des émissions NOx annuelles réduites
Cumul des émissions SO2 annuelles captées Cumul des émissions SO2 annuelles réduites
Source : Alstom
Note :
– cumul des émissions annuelles captées : quantité de polluant atmosphérique capté grâce aux équipements SCQA ;
– cumul des émissions annuelles réduites : réduction des émissions de polluant atmosphérique comparée au taux d’émission du réseau électrique auquel la centrale est
connectée.
L'impact d’Alstom sur la réduction d’émissions est comptabilisé pour La réduction annuelle cumulée de SO2 est comparable aux émissions
les trois premières régions en termes de capacité installée analysée totales provenant, en 2011, de la production d'électricité en Pologne
(États-Unis d’Amérique, Union européenne et Chine), couvrant 100 % et Bulgarie combinés, pays à forte intensité de combustibles fossiles (4).
de la capacité installée d’équipements pour les NOx et plus de 85 % pour
La moyenne pondérée de l’électricité produite du taux d’émissions
les SO2. Par rapport aux niveaux d’émissions de leur réseau électrique (restant) est estimée, pour les 138 projets, à 0,44 kg par MWh pour
respectif, les centrales équipées avec les solutions Alstom ont permis les émissions de NOx et à 0,73 kg par MWh pour le SO2. Ces taux sont
d’éviter 85 000 tonnes de NOx et 616 000 tonnes de SO2 par an à
respectivement inférieurs de 24 % et 36 % aux taux d'émissions moyens
fin 2012. Les émissions de NOx évitées sont équivalentes à 36 % des
de toutes les sources d'électricité émettrices aux États-Unis d’Amérique
émissions annuelles de voitures particulières en France en 2011 (3). en 2012 (5) (6).
6
(1) Selon le Registre européen des rejets et transferts de polluants (novembre 2013).
(2) Selon l’Agence Américaine de Protection de l’Environnement – Programme des données sur les marchés de l’air (novembre 2013).
(3) Selon l’Agence européenne de protection de l’environnement – Visualisation des données sur les émissions de polluants de l’air (janvier 2014).
(4) Selon le Registre européen des rejets et transferts de polluants (novembre 2013).
(5) Estimation basée sur des données fournies par l’Agence américaine de la protection de l’environnement et ENERDATA (décembre 2013).
(6) Les États-Unis d’Amérique ont un long historique en matière de régulation de la pollution de l’air (depuis le début des années 1990 avec la mise en place du « Clean
Air Act ») et font état des taux de réduction des émissions les plus élevés au cours des cinq dernières années (2008-2012) : - 13,6 % de taux de réduction annuel
composé des émissions de NOx et - 18,8 % sur les émissions de SO2 provenant du secteur de l’énergie électrique (selon les données fournies par l’Agence américaine
de la protection de l’environnement en 2013).
6
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES SOLUTIONS
DU SECTEUR GRID
Le secteur de l’énergie est confronté à des défis à la fois nouveaux Les réseaux intelligents
et complexes : d’ici 2035, la demande mondiale d’électricité devrait Un peu partout dans le monde, l’infrastructure des réseaux électriques
augmenter de 33 %, la production des énergies renouvelables devrait évolue pour s’adapter aux défis qui viennent d’être évoqués : envolée
représenter près du tiers de la production électrique totale, et le prix de de la demande énergétique, nécessité d’intégrer des sources d’énergie
l’électricité devrait augmenter de 15 % par rapport au prix actuel. Environ renouvelables intermittentes et nombre accru d’interconnexions
1,5 milliard de personnes dans le monde n’ont par ailleurs toujours pas régionales. Qui plus est, les marchés de l’énergie s’acheminent vers
accès à l’électricité (1). Certains pays ont pour objectif d’améliorer leur une plus grande déréglementation, avec des consommateurs qui jouent
efficacité énergétique et des infrastructures vieillissantes devront être désormais de plus en plus la carte de la pro-activité dans la gestion de
remplacées (2). leur consommation d’électricité. L’offre Smart Grid répond à ces défis et
Le Secteur Grid est confronté, pour sa part, à des défis spécifiques. à l’évolution du marché : des réseaux avec un meilleur rendement, plus
Par exemple : capacitaires et plus stables, qui facilitent le développement d’une offre
énergétique durable, plus performante et plus économique.
l’électricité est la composante de la demande mondiale d’énergie
yy
qui enregistre la croissance la plus rapide. En fonction des scénarios Pour accomplir cette transformation, le Secteur Grid propose un
envisagés, la consommation d’électricité devrait augmenter de 115 portefeuille de systèmes combinant ses technologies clés – salles de
à 150 % entre 2007 et 2050 (3). Toutefois, 8 % de l’électricité produite contrôle intelligentes, électronique de puissance et postes électriques
sont perdus pendant la phase de transmission (4) et l’intégration au numériques. Installés auprès des grands opérateurs dans le monde,
réseau de sources d’énergie renouvelables intermittentes (éolien et ces systèmes sont capables de suivre en temps réel la demande et la
solaire) affecte sa stabilité. De surcroît, dans les grands pays comme production d’électricité et de distribuer de façon optimale l’énergie,
la Chine et l’Inde, où la demande énergétique connaît une brusque réduisant ainsi les émissions de CO2. De plus, les réseaux intelligents
accélération, des milliers de kilomètres peuvent séparer les centrales permettent aux fournisseurs d’électricité de contrôler, précisément
électriques des clients à desservir. Plus que jamais, les réseaux et en temps réel, les conditions d’exploitation de leurs équipements,
électriques doivent donc être fiables, efficaces, et maintenir à leur conditions qui peuvent parfois largement dépasser leur capacité de base.
minimum les pertes énergétiques et l’impact environnemental ; En conséquence, la gestion en ligne des équipements aide les clients à les
les réseaux doivent aussi intégrer des sources d’énergie renouvelables
yy exploiter plus près de leurs limites, avec une plus grande souplesse et la
intermittentes, sans compromettre leur stabilité, en gérant possibilité dans certains cas de différer des investissements.
l’augmentation de la consommation de manière durable ; Le Secteur Grid est aussi un leader en matière de projets pilotes de villes
les préoccupations sont de plus en plus importantes quant aux
yy intelligentes, transformant les quartiers urbains actuels ou futurs en
risques associés à l’utilisation de l’hexafluorure de soufre (SF6) pour « éco-cités » autonomes. On peut ici citer les exemples d’IssyGrid ou de
isoler les équipements électriques, en raison de ses conséquences NiceGrid en France, et le quartier des docks de Philadelphie, aux États-
non négligeables sur le réchauffement climatique. Pourtant, compte Unis. Ces projets de « micro-réseaux » utilisent des salles de commande
tenu de ses propriétés diélectriques, et de ses propriétés de coupure intelligentes pour surveiller et gérer les ressources énergétiques
d’arc et d’isolation, l’utilisation du SF6 est essentielle pour le secteur distribuées en milieu urbain, y compris les immeubles intelligents, les
électrique haute tension. Les sous-stations isolées au SF6 – Poste véhicules électriques, les installations de stockage, les programmes
Sous Enveloppe Métallique (PSEM) – sont beaucoup plus compactes d’effacement, la micro-production locale et les compteurs intelligents.
que les sous-stations isolées à l’air, donc peuvent être situées au plus Ces technologies permettent en outre aux consommateurs proactifs de
près des consommateurs, ce qui permet de réduire les pertes en ligne, surveiller leur consommation en temps réel et d’ajuster l’utilisation en
contributeur majeur au réchauffement climatique global. Actuellement, fonction des besoins.
aucune solution alternative n’est disponible sur le marché. Dans le cadre du projet NiceGrid, le Secteur Grid est chargé de
l’intégration du Network Energy Manager (NEM), la solution de
Produits, solutions et services durables gestion intelligente de l’énergie qui optimise l’ensemble des ressources
Les solutions respectueuses de l’environnement du Secteur Grid énergétiques locales à la disposition du district solaire de Carros en
facilitent l’intégration des énergies renouvelables au réseau, l’efficacité temps réel. Alstom a également livré et installé sa solution de stockage
énergétique et les réductions d’émission de CO2. Le Secteur Grid est d’énergie MaxSine™ eStorage, lequel permet à l’opérateur français de
devenu un leader sur ce nouveau marché hautement compétitif des distribution de l’énergie ErDF de bénéficier d’une capacité de stockage
solutions intelligentes, qui comprend le réseau intelligent, les super- de 1 MWh au poste source et de fournir ainsi une énergie stable, fiable
réseaux et l’intégration des énergies renouvelables au réseau. et propre, grâce à des réseaux électriques mieux gérés.
(1) Source : « Achieving Universal Energy Access » – United Nations Foundations (unfoundation.org), 2012.
(2) Source : Agence internationale de l’Énergie, 2012.
(3) Source : Agence Internationale de l’Énergie, 2010.
(4) Source : Banque mondiale, 2010.
6
Méthodes de production durable : Grâce à sa méthodologie d’analyse du cycle de vie, les solutions
nouvelles mises en œuvre par le Secteur Grid offrent des améliorations
éco-conception des produits et analyse environnementales significatives par rapport aux versions de produits
du cycle de vie précédentes, satisfont aux réglementations environnementales
L’éco-conception implique l’intégration de critères environnementaux internationales et locales, ainsi qu’aux directives d’Alstom en matière
dès la conception d’un produit, afin de minimiser son impact d’Environnement, Santé et Sécurité (EHS).
environnemental à chaque étape du cycle de vie. Le processus d’éco- Le développement des technologies de coupure sans SF6 au niveau de
conception du Secteur Grid s’appuie sur la norme IEC 62430, qui tension 72,5 kV basées sur les ampoules à vide a ainsi permis de réduire
spécifie les standards et procédures utilisés pour intégrer les facteurs l’impact environnemental global du disjoncteur d’environ 12 %. L’impact
environnementaux à la conception et au développement des produits, carbone a été diminué de 26 % par rapport au disjoncteur équivalent SF6.
ainsi qu’aux matériaux utilisés. Le Secteur Grid assure à ses concepteurs
Alstom travaille également sur l’identification de technologies
de produits une formation adéquate en matière d’éco-conception.
alternatives ayant les mêmes caractéristiques que le SF6, mais limitant
L’éco-conception utilise une approche basée sur l’analyse du cycle de vie l’impact sur l’environnement.
(ACV) – évaluation de l’impact environnemental d’un produit donné,
L’éco-conception a également permis d’évaluer l’impact environnemental
à chaque étape de son cycle de vie : matières premières, fabrication
d’une station 300 kV DC basée sur la technologie HVDC MaxSine™
(réduction des ressources naturelles dans les composants) ; exploitation
développée par Alstom.
des produits (diminution des émissions de CO2, limitation des risques
environnementaux, efficacité énergétique, etc.) ; fin de vie (recyclage des
produits). L’ACV permet aux Départements R&D d’identifier, avec une Comme pour les autres Secteurs, les relations avec les parties prenantes
précision accrue, les processus et phases dont l’impact environnemental (tels que clients, fournisseurs, institutions externes) et les communautés
sera le plus important dans la production des équipements, et donc de locales font partie intégrante de la stratégie développement durable du
mettre en lumière les domaines qui doivent bénéficier prioritairement Secteur Grid. Pour plus d’informations, se référer aux informations
d’améliorations au niveau de la conception. Le Secteur Grid utilise cette fournies dans la section « Relations avec les parties prenantes externes »).
méthodologie pour mesurer et améliorer l’impact environnemental d’un
nombre croissant de produits, débouchant sur la création de profils
environnementaux pour ces produits.
(1) Source : « Transport outlook – Seamless Transport for Greener Growth » – International Transport Forum – 2012.
(2) Source : « High Speed Rail – Fast Track to Sustainable Mobility » (Trains à grande vitesse – Voie rapide vers la mobilité durable) de l’Union internationale des chemins de fer.
Alstom a mis en service à Paris (France), la 1 500e rame CITADIS™. Conscients que l’énergie peut représenter jusqu’à 20 % des coûts
Avec plus de 6 milliards de passagers transportés, on estime que la d’exploitation, les opérateurs sont de plus en plus attentifs à l’efficacité
gamme CITADIS™ a permis d’éviter à ce jour le rejet d’environ 5 millions énergétique des systèmes qu’ils acquièrent. La sous-station réversible
de tonnes de CO2. Toutes les rames offrent un maximum de confort et HESOP™ développée par Alstom pour les réseaux urbains permet
de fluidité, et garantissent un accès facile. Livrée et aménagements de réinjecter dans le réseau la quasi-totalité de l’énergie électrique
intérieurs personnalisables, alimentation par le sol et végétalisation des susceptible d’être récupérée sur les trains équipés d’un système de
voies permettent une intégration parfaite dans l’environnement. freinage régénératif. La ligne de tramway suburbain de Milan-Desio-
Seregno (Italie) sera prochainement équipée pour la Cooperativa
Capitalisant sur son expérience, le dialogue avec ses clients et l’analyse
de l’expérience passager, Alstom fait encore évoluer sa gamme : Muratori e Cementisti (CMC) avec huit sous-stations HESOP™.
amélioration de la fluidité grâce aux portes doubles, chaîne de traction Fort de son expérience des projets clefs en main, Alstom fournira
optimisée pour une consommation énergétique plus faible et des coûts aussi à la ville de Riyad (Arabie Saoudite) sa solution de métro
d’exploitation réduits. entièrement intégrée pour équiper trois nouvelles lignes. Elle combine
Alstom est le seul constructeur disposant d’une gamme complète de les sous-systèmes de métro les plus performants à travers la gamme
solutions d’alimentation sans caténaires pour les tramways, à même METROPOLIS™, la signalisation URBALIS™, le système de récupération
de répondre aux besoins de l’ensemble de ses clients : alimentation d’énergie HESOP™ ainsi que la technique de pose de voie mécanisée
électrique par le sol (APS), la seule technologie éprouvée fonctionnant APPITRACK™, qui, en autorisant une pose quatre fois plus rapide que
sans caténaire sur une distance illimitée, et batteries ou super capacités les procédés manuels classiques, réduit la durée des chantiers et les
embarquées offrant de l’autonomie sur de petites distances. Par exemple, nuisances potentielles associées.
à Rio de Janeiro (Brésil), pour le projet Porto Maravilha, c’est une Pour les longs trajets quotidiens au sein de zones périurbaines en
solution combinée intégrant l’APS et des super capacités embarquées, expansion, Alstom offre aussi des solutions de transport public de grande
pour franchir les zones sans alimentation, qui a été retenue. capacité confortables et fiables. Ses trains suburbains (X’TRAPOLIS™) et
De plus, un système de stockage par volant d’inertie en matériaux tram-trains (CITADIS™ Dualis et CITADIS Spirit™) qui circulent sur les
composites fait également l’objet d’essais approfondis sur le site de réseaux urbains et les lignes principales, constituent un maillon essentiel
Tarbes (France) dans le cadre d’un partenariat exclusif avec Williams du système intermodal.
Hybrid Power.
Le transport régional, au quotidien
Le métro est une solution de transport urbain efficace et équilibrée Les trains régionaux relient les territoires et contribuent à leur croissance
associant large capacité de transport, emprise au sol limitée et faible économique. Ils offrent au quotidien un service de transport domicile-
impact sur l’environnement. Ne rejetant que très peu de polluants dans travail entre les nouvelles zones urbaines. Les besoins auxquels ils
l’atmosphère, les réseaux de métros participent activement à préserver répondent sont aussi divers que les zones qu’ils desservent : grande
la qualité de l’air dans les centres-villes. Alstom propose, à travers des capacité et haute fréquence de service, transport à grande vitesse pour
projets clés en main basés sur la gamme de trains METROPOLIS™ et les longues distances, modularité, conditions climatiques extrêmes…
les solutions de signalisation URBALIS™, des systèmes de transport Alstom propose une gamme de solutions offrant un choix très large de
complexes offrant une grande fiabilité, une extrême fluidité et un coût configurations pour répondre à tous ces besoins à travers sa gamme
global de possession optimisé. CORADIA™.
Les solutions de signalisation URBALIS™ d’Alstom garantissent un La version Regiolis, déclinée de la plateforme CORADIA™ Polyvalent
contrôle automatique des rames et une gestion plus sûre du trafic. Elles affiche un profil environnemental hautement performant : une bonne
permettent aussi aux opérateurs de transport d’accroître la capacité des efficacité énergétique avec un système de ventilation ajustable pour
réseaux en faisant circuler plus de trains sur une même infrastructure, optimiser les flux d’air en dehors des périodes de pointe, et des modes de
limitant ainsi globalement les impacts environnementaux. URBALIS™ veille optimisés, une démarche spécifique pour favoriser l’utilisation de
Fluence, le dernier-né des systèmes, offre davantage d’intelligence matériaux propres et recyclables, et de bonnes performances en termes
embarquée permettant une réduction de 20 % des équipements et jusqu’à d’émissions de bruit extérieur.
30 % d’économie d’énergie globale grâce à l’optimisation de l’exploitation.
C’est la solution qui est actuellement mise en œuvre dans le cadre de Le nouveau CORADIA™ Lint, pour le réseau diesel de Cologne en
la rénovation du métro sans conducteur de Lille (France), ligne 1. Allemagne, dévoilé en janvier 2014, dispose de blocs-moteurs diesel
équipés de catalyseurs destinés au traitement des gaz d’échappement
En 2013, Alstom a également lancé AXONIS™, un nouveau système afin de garantir la conformité à la réglementation européenne de la
de métro léger, rapide à construire, économique, et facile à insérer phase IIIB applicable aux moteurs thermiques des trains. La nouvelle
dans l’environnement urbain. Ce système répond particulièrement aux architecture permet aussi d’arrêter un moteur lorsque toute la puissance
besoins des villes connaissant une croissance rapide et une forte densité
6
n’est pas requise, pour une économie de carburant atteignant 10 %.
de population.
6
Des lignes à grande vitesse qui relient utiliser des matières premières propres, recyclables et naturelles ;
yy
les territoires limiter les émissions atmosphériques ;
yy
Contribuer à rendre le rail concurrentiel par rapport à l’avion et à la route faciliter l’élimination en fin de vie des produits notamment pour les
yy
est une des priorités stratégiques d’Alstom qui s’attache à fournir des activités de maintenance.
solutions compétitives. Cette politique est déployée dans les processus de conception qui
Alstom a vendu plus de 720 trains à très grande vitesse ce qui lui donne permettent de garantir la conformité lors de l’exécution des projets,
une expérience incomparable dans ce domaine. Les deux produits de sa avec le soutien d’un réseau de plus de 60 experts (éco-concepteurs,
gamme actuelle représentent le meilleur de cette expertise : acousticiens, experts matériaux, énergéticiens…).
l’Euroduplex est le seul train à très grande vitesse à deux niveaux
yy Des évaluations de cycle de vie sont menées pour aider aux choix
complètement interopérable en Europe. Il circule depuis décembre 2013 techniques dans de nombreux projets tels que le tramway CITADIS™
sur la nouvelle liaison ouverte par la SNCF et RENFE entre Paris Compact d’Aubagne, France, ou encore les nouveaux métros. Les
(France) et Barcelone (Espagne). C’est la 16e frontière franchie par Déclarations Environnementales Produits offrent aux clients une vision
une flotte à grande vitesse Alstom ; exhaustive des impacts sur l’environnement tout au long du cycle de vie.
l’AGV™ combine architecture articulée et motorisation répartie. Il a
yy En 2013, Alstom a publié la Déclaration Environnementale Produit d’une
été conçu en mettant l’accent sur la réduction de la masse du train de ses solutions Metro (DT5) (1).
et sur l’optimisation de l’aérodynamisme ce qui contribue à sa très En février 2014, le site de Villeurbanne a été le premier site d’Alstom,
bonne performance énergétique avec une consommation d’énergie et l’un des premiers en France, à étendre son certificat ISO 14001
globale inférieure d’environ 20 % à celle des trains concurrents. pour le management environnemental, à ses activités de conception et
Sur ce segment de marché, le confort des passagers est un point développement de produits via l’écoconception.
essentiel. Compartiments spacieux, larges couloirs, grandes surfaces La démarche d’écoconception s’applique également aux services. Par
vitrées, faibles niveaux sonores intérieurs et équipements multimédias exemple, l’activité Pièces Détachées en France a lancé des initiatives en
permettent à l’AGV™ de proposer un confort inégalé aux millions de matière de groupage des livraisons, d’utilisation d’emballages à former
passagers qui l’utilisent. permettant d’éviter l’usage du scotch, et de calage à base de carton
recyclé pour une offre plus écologique.
Une locomotive hybride pour réduire les émissions
atmosphériques Amélioration de l’efficacité énergétique
Alstom a conçu une locomotive de manœuvre hybride, la H3, alliant Alstom s’attache en permanence à réduire la consommation énergétique
un générateur diesel, un moteur de traction électrique et des batteries. de ses trains et systèmes. Les trains conçus aujourd’hui consomment
Cette technologie réduit la consommation de carburant de près de jusqu’à 20 % de moins que les précédentes générations grâce à :
50 % par rapport aux solutions classiques et permet de limiter les la réduction de la masse, par l’utilisation de matériaux composites et
yy
émissions et les nuisances sonores pour les opérations à l’intérieur la re-conception de pièces (ex. : la caisse légère en acier inoxydable de
des bâtiments. Les contrats avec Volkswagen et Deutsche Bahn Regio l’X’TRAPOLIS™ Mega conçu pour PRASA, Afrique du Sud) ;
Bayern, en Allemagne, sont actuellement en cours pour la livraison de
respectivement trois et cinq locomotives hybrides. l’optimisation de l’aérodynamisme ;
yy
une meilleure efficacité des systèmes de traction électrique ou diesel
yy
Conception de systèmes ferroviaires (moteurs à aimants permanents, système de pilotage des blocs-
durables moteurs optimisé, nouvelles chaînes de traction) ;
des équipements auxiliaires à faible consommation (éclairage,
yy
En matière de produits et services, Alstom privilégie systématiquement
conditionnement de l’air) ;
une approche axée sur le cycle de vie des produits qui maximise les
bénéfices environnementaux et économiques au fil du temps. la récupération de l’énergie de freinage ;
yy
des modes de veille optimisés.
yy
Éco-conception des produits et services Pour réduire la consommation d’énergie des systèmes existants,
Alstom a entamé une réflexion poussée sur l’éco-conception dans le Alstom a développé une gamme complète de services pour l’efficacité
milieu des années 1990. Sa politique d’éco-conception mise à jour en énergétique qui comprend des solutions de cartographie énergétique et
septembre 2013 définit les priorités suivantes : d’optimisation, notamment la modernisation des chaînes de traction,
améliorer l’efficacité énergétique des systèmes ferroviaires ;
yy la mise en œuvre d’outils d’éco-conduite, ainsi que les solutions de
stockage et de contrôle de l’énergie.
réduire les émissions sonores et les vibrations ;
yy
(1) www.environdec.com.
Grâce à un programme collaboratif avec la Railway Procurement Agency, privilégiant le rivetage et le boulonnage lors de l’assemblage des
yy
l’agence irlandaise en charge du développement des infrastructures pièces pour en faciliter le recyclage ;
ferroviaires, deux tramways de Dublin ont été équipés d’appareils mettant à disposition des clients, des informations relatives à la
yy
de mesure intelligents pour analyser les principales sources de sécurité des matériaux et des instructions quant à la déconstruction ;
consommation d’énergie, identifier les pistes potentielles d’optimisation,
assurant le suivi et la substitution des matières dangereuses ciblés
yy
et évaluer les bénéfices des optimisations testées (pilotage du système
par le règlement européen sur l’enregistrement, l’évaluation,
de ventilation-chauffage, petit stockage d’énergie pour la récupération
l’autorisation et la restriction des produits chimiques (REACH (1)).
d’énergie de freinage).
Depuis trois ans, la démarche sur les substances, menée en collaboration
Réduction du bruit avec tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement, a permis de
Le bruit constitue une préoccupation majeure, essentielle pour détecter et résoudre de nombreux cas d’utilisation de substances
l’acceptation des projets ferroviaires et capitale pour le confort du annexe XIV ou candidates du règlement REACH. Pour des informations
passager. Les outils de simulation développés par Alstom pour les détaillées, se reporter à la section « Performance Environnementale/
systèmes ferroviaires permettent de définir des solutions optimisées en Gestion de substances controversées ».
intégrant les dernières innovations telles que :
Le passager au cœur de l’innovation
re-conception des systèmes de ventilation, chauffage, climatisation
yy
Convaincu que le confort des passagers constitue l’élément clé
(résonateurs, conduites micro-perforées) pour une réduction du bruit
permettant de modifier les comportements au profit d’une mobilité
intérieur ;
durable, Alstom place le passager au cœur de sa politique d’innovation.
nouveaux amortisseurs de roue pour les tramways afin d’éviter les
yy
grincements ; Les nouveaux produits Alstom offrent de grandes fenêtres et de larges
couloirs, réduisent les émissions sonores, proposent la vidéosurveillance
re-conception des rotors des moteurs à traction (trains régionaux,
yy et de nouveaux systèmes d’information passagers, et garantissent
métros) ; l’accessibilité pour tous. Les ingénieurs d’Alstom conçoivent des
réduction du bruit électromagnétique durant les phases d’accélération
yy produits qui anticipent les besoins des utilisateurs de demain. Ils
(METROPOLIS™ Amsterdam) ; prennent notamment en compte l’augmentation de la taille moyenne
optimisation des portes ;
yy des passagers et le vieillissement de la population.
optimisation de la ventilation : aération naturelle ou mise en veille des
yy Alstom s’engage à faciliter l’accès et les déplacements à bord, à adapter
systèmes pendant les arrêts ; l’ergonomie, notamment au moyen de commandes visuelles et sensibles
développement de blocs-moteurs à faibles émissions, montés sur le
yy au toucher, et à améliorer les systèmes d’information des passagers
toit (CORADIA™ Regiolis) ; grâce à des cartes avec ligne active et à des signaux visuels et sonores.
traverses à haute atténuation permettant de réduire les vibrations des
yy Le nouveau PENDOLINO™ pour l’opérateur polonais PKP Intercity
voies de façon équivalente aux systèmes de voie sur dalles flottantes, propose ainsi des aménagements spécifiques pour les personnes
mais à moindre coût. malvoyantes tels que des inscriptions en Braille pour identifier les sièges.
En moyenne, les nouveaux trains présentent actuellement un niveau Par l’application de ces innovations qui s’ajoutent à l’élimination
d’émissions sonores inférieur de 3 à 5 dB par rapport aux générations des substances controversées (voir paragraphe dédié dans la section
précédentes. « Performance environnementale »), Alstom contribue à l’amélioration
de la santé et de la sécurité des passagers qui sont les « consommateurs
Utilisation de matériaux propres et recyclables finaux » des produits d’Alstom.
Alstom est proactif dans les choix de conception afin de favoriser les
matériaux recyclables. Les trains sont désormais recyclables à plus de Comme pour les autres Secteurs, les relations avec les parties prenantes
90 % et valorisables à plus de 97 % (y compris la valorisation d’énergie). (clients, fournisseurs, institutions externes) ainsi que les communautés
La conception permet aussi de réduire les risques et d’anticiper la fin locales, font partie intégrante de la stratégie développement durable du
de vie en : Secteur Transport. Pour plus d’information, se référer aux informations
fournies dans la section « Relations avec les parties prenantes externes ».
privilégiant les peintures hydrosolubles et les huiles biodégradables
yy
dans la plupart des trains ;
(1) Règlement européen n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil, du 18 décembre 2006, concernant l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la restriction
des substances chimiques.
6
LA STRATÉGIE RELATIVE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le Groupe adopte une approche pragmatique, afin de s’assurer une réglementation environnementale). Cette situation entraînera une
bonne préparation face aux conséquences éventuelles du changement augmentation de la demande pour tous les produits et les services sur
climatique et à leurs impacts pour Alstom et ses partenaires. Au niveau lesquels Alstom concentre des efforts de longue date, avec la volonté de
du Groupe, Alstom met l’accent sur la réduction de l’impact sur ses les rendre aussi respectueux de l’environnement que possible. Le Secteur
opérations. Les Secteurs et les Businesses doivent être prêts à faire Renewable Power se développera de manière significative en raison
face aux éventuels effets sur leurs opérations et définir une stratégie d’une forte demande pour les énergies renouvelables, mais les autres
pour adapter leur portefeuille de produits en vue du changement Secteurs élaborent également de nouvelles solutions pour répondre à
climatique. En bref, le changement climatique génère certes des risques des préoccupations environnementales particulières. Cette stratégie a
supplémentaires que le Groupe est prêt à affronter, mais crée également déjà été évoquée de manière exhaustive aux sous-sections précédentes
de nouvelles opportunités pour Alstom. relatives au « développement durable dans les solutions des Secteurs »,
ainsi que dans le chapitre 1 – Description des activités, Secteur Thermal
Risques Power – mais cette présentation peut être complétée par deux exemples
représentatifs :
Une démarche rigoureuse est en place à l’échelle du Groupe pour faire
face aux risques. Thermal Power : la Capture et le Stockage/Utilisation du Carbone
yy
(CSC/U) est un nouveau segment dans lequel Alstom occupe une
D’un point de vue global, Alstom dispose d’un processus annuel
position de leader. Plusieurs démonstrateurs d’Alstom fonctionnent
d’évaluation des risques ; afin de répondre au mieux au défi du
avec succès, et le Groupe possède la technologie et le savoir-faire
changement climatique, le Groupe a mis en œuvre, pour l’exercice
nécessaires à leur déploiement à l’échelle commerciale dès lors que la
2013/14, un nouvel indicateur qui s’intitule « Risque du changement
demande augmentera (entraînée par des contraintes réglementaires
climatique ». Le Groupe a évalué l’impact sur ses activités de production,
ou la hausse des prix du CO2) ;
ses sites et ses immeubles, de conditions météorologiques extrêmes
comme les cyclones tropicaux ou extra-tropicaux, les tempêtes de grêles, Grid : l’évolution de la législation concernant le SF6 pourrait avoir un
yy
les inondations, les ondes de tempête et les raz-de-marée. La méthode impact sur l’activité liée aux produits contenant ce gaz (interdiction,
d’évaluation prend en compte les installations dont la valeur cumule des plus probablement taxes). Le Secteur Grid prend de l’avance dans
dommages matériels et pertes d’exploitation supérieurs à € 50 millions. les programmes de R&D repoussant les limites de tension pour les
Les installations recensées présentent le plus fort taux d’exposition produits sans SF6 et en réduisant le volume de SF6 dans ses nouveaux
évalué à partir d’un ensemble d’indices et de probabilités indiqués par produits. Comme mentionné précédemment, le Secteur Grid travaille
les compagnies d’assurance en fonction des zones géographiques où toutefois sur l’identification de technologies ayant les mêmes
sont réalisées les activités du Groupe. caractéristiques, mais limitant l’impact sur l’environnement.
Par ailleurs, Alstom prend dès maintenant des mesures pour modifier De plus, le changement climatique se traduira par une demande pour les
ses processus si besoin est. La gestion des sites industriels du Groupe produits et services les mieux adaptés aux nouvelles conditions. Alstom
en est le principal exemple. Concernant la sélection de nouveaux sites prend en compte ces nouvelles exigences dans ses feuilles de route de
ou la réalisation d’importants investissements sur des sites existants, le R&D. Ceci est illustré par les exemples suivants :
Groupe a intégré le « niveau de préparation » et le « degré d’exposition » Transport : le matériel roulant et les infrastructures ferroviaires doivent
yy
du site aux effets du changement climatique comme l’un de ses critères être conçus pour résister à des événements climatiques de plus en plus
de classement. fréquents tels que les tempêtes, les inondations ou les températures
Avec la mise en œuvre d’autres pratiques d’évaluation et de gestion extrêmes. Alstom dispose d’une vaste expérience dans la fourniture
proactive des risques, le Groupe vise à réduire l’occurrence d’impacts de systèmes ferroviaires adaptés aux conditions climatiques locales,
négatifs ; les mesures de protection/atténuation devraient contribuer à que ce soit des climats à hautes températures (ex. : Dubaï, Émirats
réduire l’intensité de ces impacts. Arabes Unis ; Caracas, Venezuela) ou à très basses températures
(ex. : Russie, Kazakhstan). En outre, Alstom participe activement
Opportunités aux discussions de l’UNIFE sur la nécessité d’adapter les systèmes
ferroviaires au changement climatique, et soutient le Climate Change
Alstom s’est doté des moyens nécessaires pour bénéficier des nouvelles & Standardisation Sector Position Paper publié par le CER et l’UNIFE
opportunités offertes par le changement climatique, et sera bien le 20 décembre 2012 ;
positionné pour disposer d’un avantage concurrentiel.
Thermal Power : grâce au bon positionnement des activités
yy
Tout d’abord, la visibilité accrue des perspectives de changement thermiques au Moyen-Orient, le Groupe propose des centrales
climatique incitera les gouvernements et organismes de réglementation thermiques capables de fonctionner avec peu d’eau eu égard aux
à mener des actions pour en limiter l'ampleur en réduisant les émissions faibles ressources en eau de ces régions. Dans un monde où les
de gaz à effet de serre. Le type de mesures et règlements variera compte ressources en eau sont en passe de devenir un problème majeur sur
tenu des résultats des conférences internationales telles que les COP20 l’ensemble de la planète, et plus seulement au Moyen-Orient, Alstom
et 21, mais dans tous les cas des décisions seront prises, comme par bénéficiera d’un avantage compétitif lié aux développements déjà
exemple en Chine (systèmes d'échange des émissions de carbone effectués à cet égard.
dans certaines régions) ou en Californie (mise en place d’une stricte
PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE
Le rapport présente les résultats du Groupe en matière d’empreinte En 2013, le Groupe a réalisé ses objectifs en matière de réduction de
environnementale de ses sites permanents. l'intensité énergétique et des émissions de gaz à effet de serre (GES),
de réduction des émissions de composés organiques volatils (COV) et de
Cinq indicateurs environnementaux sont suivis, pour lesquels le Groupe
taux de valorisation des déchets. Tous ses grands sites industriels (> 200
s’est fixé des objectifs de réduction de l’impact environnemental.
salariés) sont à présent certifiés ISO 14001 et la consommation d’eau
D’autres indicateurs et actions menées en faveur de l’environnement
des sites permanents diminue. L’objectif spécifique au Secteur Grid,
sont également présentés, y compris l’application de nouvelles
portant sur les émissions d’hexafluorure de soufre (SF6), n’a pas été
réglementations ou directives.
atteint, mais des mesures fortes ont été adoptées pour combler l’écart.
Dans cette section du rapport, les résultats environnementaux sont
présentés en année calendaire et les résultats liés aux certifications par Cette section a été revue par PricewaterhouseCoopers, nommé Organisme
exercice fiscal. Tiers Indépendant en application de l’article 225 de la loi Française
« Grenelle 2 ». Un échantillon de 44 unités réparties dans 10 pays a été
examiné. Le rapport d’examen est disponible à la fin de ce chapitre.
CONSOMMATION D’ÉNERGIE
6
Objectif : réduction de 20 % de l’intensité énergétique des sites Résultat : à fin 2013, on constate une réduction de l’intensité énergétique
permanents en 2015 (année de référence 2008). (77) de 18 % par rapport à l’année de référence 2008 (94) ; les résultats
sont en bonne voie pour atteindre l’objectif d’intensité énergétique de 75
L’intensité énergétique est définie par la quantité d’énergie consommée
d’ici 2015. Cette année, grâce à de nombreux plans d’actions contribuant
rapportée au chiffre d’affaires. Les indicateurs sont calculés compte tenu
à 80 % du résultat, l’intensité énergétique de tous les Secteurs a évolué
du chiffre d’affaires de l’exercice.
à la baisse, une part de 20 % du résultat étant due à un hiver plus chaud
en Europe, d’où une consommation modérée de gaz et de vapeur pour
le chauffage des bâtiments par rapport à l’année précédente.
6
INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE ALSTOM (*) (en MWh/million d’€ de CA)
90 81 80
78 76 Objectif 2015 :
80 75
70
60
50
40 80 81 77
30
20
10
0
2011 2012 2013 2014 2015
(*) Sont exclues, les quantités d’énergies liées à l’activité de test de l’unité de Recherche & Développement (R&D) de Birr en Suisse (gaz et fioul).
La consommation d’énergie du Groupe a diminué entre 2012 et 2013 réinjectée dans le réseau de distribution suisse, sans impact significatif
(- 5 %). sur le facteur d’émission de CO2 de l’électricité du pays. Cette activité
La consommation de gaz naturel a diminué de 9 %, la consommation étant par nature intermittente, elle varie nettement d’une année sur
d’électricité est restée stable et la consommation de fioul lourd a évolué à l’autre, et ne peut pas être intégrée à l’objectif global fixé par le Groupe.
la baisse. La poursuite des programmes d’économie d’énergie contribue Elle est donc comptabilisée séparément. Aucun test significatif n’a été
à ces résultats. réalisé cette année, ce qui conduit à une consommation de gaz naturel
de 21 GWh en 2013.
L’activité de Recherche & Développement de Birr (Suisse) teste des
prototypes de turbine à gaz en situation de fonctionnement réel, en Pour en savoir plus sur les résultats détaillés des Secteurs, sur les bonnes
utilisant du gaz naturel et du fioul lourd, et produit donc de l’électricité pratiques et les programmes qui ont contribué à atteindre les objectifs
du Groupe : www.alstom.com.
Émissions de GES liées aux opérations Le Groupe mesure séparément les GES provenant de la consommation
d’énergie et des émissions fugitives de perfluorocarbures (PFC) et
Objectif : réduction de 20 % de l’intensité des émissions de GES des sites hydrofluorocarbures (HFC) (kilotonnes eq-CO2) et les GES provenant
permanents en 2015 (année de référence 2008) (1). des émissions de SF6 (le SF6 est un gaz spécifique au Secteur Grid).
L’intensité des émissions de gaz à effet de serre est définie par les tonnes À ce titre, la comparaison par rapport à l'objectif fixé pour 2008 est
équivalent-CO2 produites rapportées au chiffre d’affaires en fin d’année limitée aux émissions de GES provenant de la consommation d'énergie
fiscale. (kilotonnes équivalent CO2) sur des sites permanents.
(1) Sont exclues, les émissions de CO2 liées aux émissions fugitives de SF6 du Secteur Grid et les émissions liées aux énergies consommées lors des activités de test de
l’unité de Recherche & Développement de Birr (gaz et fioul) – mis à jour par rapport aux documents de références des années précédentes.
Résultats : à fin 2013, la réduction de l’intensité des émissions de GES provenant des consommations d’énergie (24) est de 11 % par rapport à l’année
de référence 2008 (27).
INTENSITÉ DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (*) (en tonnes équivalent CO2/million d’€ de CA)
30
25 24
25 23
Objectif 2015 :
22
20
15
25 25 24
10
5
0
2011 2012 2013 2014 2015
(*) Sont exclues, les émissions de CO2 liées aux émissions fugitives de SF6 du Secteur Grid et les émissions liées aux énergies consommées lors des activités de test de
l’unité de Recherche & Développement de Birr (gaz et fioul) – mis à jour par rapport aux documents de références des années précédentes.
Les émissions directes et indirectes de CO2 liées à la consommation d’énergie ont diminué de 4 % entre 2012 et 2013.
Émissions de GES liées à l’utilisation En matière de réduction de l’impact environnemental, le Secteur Grid
du SF6 s’est fixé pour objectif prioritaire de diminuer le SF6 contenu dans les
produits et les pertes de SF6 dues aux processus, phases de production,
Objectif : réduction de l’intensité de SF6 de 8 % entre 2012 et 2015. de tests et de mise en service des équipements.
Le Secteur Grid a été intégré au groupe Alstom en juin 2010, ce qui rend Le facteur essentiel d’un processus d’amélioration continue dans le
la comparaison avec l’année de référence 2008 impossible. respect de l’environnement reste toutefois l’application, au quotidien, de
59 % des émissions totales (directes et indirectes) de gaz à effet de serre bonnes pratiques de manipulation par l’ensemble des acteurs impliqués
du Secteur Grid sont dues à l’utilisation du SF6.
Aucun autre Secteur d’Alstom n’utilise de SF6. De par ses propriétés
dans le cycle de vie du gaz.
En 2013, le Secteur Grid a manipulé environ 870 tonnes de SF6, dont
6,3 tonnes ont été rejetées dans l’atmosphère par les sites de production,
6
diélectriques uniques, ce gaz est essentiel au métier du Secteur Grid
ainsi qu’à ses clients. Il est utilisé dans les appareillages à haute et durant les phases de tests et d’opérations de remplissage, ce qui
moyenne tensions et dans tous les composants des GIS (Gas Insulated représente un taux de fuite de 0,7 % (taux identique à 2012).
Substations), en raison de ses propriétés d’isolation. Son pouvoir de Pour le Secteur Grid, ces émissions correspondent à environ 80 % des
réchauffement global est cependant près de 24 000 fois supérieur à celui émissions totales directes de gaz à effet de serre en équivalent CO2. Grid
du CO2. Il s’agit ainsi de l’un des gaz à effet de serre les plus puissants, s’est engagé à les réduire, dans le cadre de sa politique d’éco-conception,
d’où la nécessité de limiter autant que possible ses émissions dans en diminuant la masse de SF6 contenue dans les sous-stations, ainsi que
l’atmosphère. par une mise en place des meilleures pratiques de manipulation sur les
sites de production, de façon à réduire les pertes.
6
Depuis 2012, cet indicateur est suivi chaque année sur la base d’une Au-delà de la réglementation européenne de certification sur les gaz
évolution en ligne avec l’objectif initial du Groupe en matière de gaz à à effet de serre fluorés, le Secteur Grid déploie, dans le monde entier,
effet de serre, soit - 8 % entre 2012 et 2015 (i.e. une moyenne de - 2,5 % un programme de formation sur la gestion du SF6. Ce programme
par an). vise à donner aux collaborateurs les compétences requises en matière
d’impacts environnementaux de ce gaz, de risques pour la sécurité et
En 2013, les analyses ont confirmé que la ligne de produits de sous-
de techniques appropriées de manipulation pour réduire les fuites. En
stations GIS maîtrisait la gestion de SF6. En conséquence, la priorité
sus des programmes de formation existants, un nouveau programme
s’est portée sur la fiabilité des mesures d’émissions SF6 de la ligne de
e-learning sur le SF6 est lancé en 2014. La deuxième partie de la
produits des sous-stations « Air Insulated Substation » (AIS), dorénavant
formation portera sur la manipulation pratique.
principale contributrice et moins avancée sur ce sujet.
Le Secteur Grid est également activement engagé dans l'identification
Cette année, suite à l'amélioration du suivi du SF6 dans la ligne de
de technologies alternatives, dotées des mêmes caractéristiques que le
produits de sous-stations AIS, on a constaté une augmentation des
SF6, mais avec un moindre impact sur l'environnement.
émissions de SF6.
Un exemple d'amélioration de la gestion du SF6 a été identifié sur un site
américain. Grâce à l'amélioration de la surveillance du SF6, des fuites ont
pu être détectées par caméra infrarouge et des mesures correctives ont
été immédiatement mises en œuvre.
INTENSITÉ DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE LIÉES AU SF6 (en tonnes équivalent CO2 /million d’€ de CA des équipements SF6 )
160
140 132
121 (*)
120
Objectif 2015 : - 2 % par an
100
80
141
132
60
40
20
0
2012 2013 2014 2015
(*) L’objectif 2015 a été déterminé sur la base des données de 2012, mais en 2013, des imprécisions concernant les données de 2012 ont été découvertes sur quelques sites.
Il est important de noter qu’en 2013, une sélectivité renforcée en matière L’utilisation croissante des outils de messagerie interne tels que Lync®
de déplacements aériens, de même qu’un recours accru à des moyens ou Communicator®, largement déployés dans le Groupe, permet d’éviter
alternatifs de communication, ont contribué à la réduction des émissions des voyages.
de CO2 du Groupe liées aux déplacements par avion, ainsi qu’à la baisse Pour plus d’informations détaillées, consulter la section « Performance
des coûts y afférente (- 12 % des émissions de CO2 liées aux voyages sociale », paragraphe dédié à Alstom Collaborative Way (ACW).
aériens).
Les initiatives ci-dessous représentent des alternatives qui contribuent Utilisation d’énergies renouvelables
à éviter des émissions de CO2 liées aux déplacements professionnels.
Le Groupe a signé des contrats pour l’approvisionnement en électricité
Le développement de réunions virtuelles à travers provenant de sources d’énergie renouvelables (dans les cas où cet
approvisionnement est supportable sur un plan économique) : Alstom
le Groupe
est entièrement alimenté en électricité verte au Royaume-Uni (40 GWh
Depuis 2009, Alstom a investi dans la téléprésence, moyen de provenant de sources d’énergies renouvelables : 74 % d’énergie éolienne,
communication innovant qui participe activement à la réduction 14 % de biomasse, 7 % d’hydraulique et 5 % provenant d’autres sources)
d’émissions de CO2 du Groupe, en diminuant à la fois le temps passé ainsi qu’en Belgique. Ces contrats couvrent les années 2013 et 2014.
à voyager et les frais de voyage. Cette technologie CISCO® propose
une image et un son de haute définition, permettant l’organisation de En Allemagne, le site de Kassel utilise des sources d’énergie renouvelables
réunions virtuelles aussi efficaces que les réunions où les participants et dispose, depuis 2008, d’un contrat d’énergie 100 % verte d’origine
sont physiquement présents. Elle accélère également la prise de hydraulique.
décisions. En France, le Groupe a également signé, pour 2014 et 2015, un contrat
de fourniture d’électricité pour ces principaux sites incluant 30 %
d’énergies renouvelables.
CONSOMMATION D’EAU
Consommation d’eau des sites permanents concernés ont été identifiés, représentant une consommation globale en
situés dans les zones en stress hydrique eau de 966 milliers de mètres cubes, soit 22 % de la consommation d’eau
totale des sites permanents du Groupe.
Le Groupe a actualisé sa cartographie des zones en stress hydrique,
En 2013, le Groupe ayant décidé qu’un suivi des seules zones en stress
compte tenu de la nouvelle carte publiée par le World Resources
hydrique était trop restrictif, son objectif de réduction de la consommation
Institute (1) en 2012. Suite à une première simulation basée sur les zones
en eau a été étendu à l’ensemble des sites.
d’extrême, très forte ou forte pénurie en eau, 80 sites (> 200 employés)
5 000
4 500 4 228
3 500 4 699
4 619
4 403
6
3 000
2 500
2 000
2011 2012 2013 2014 2015
En 2013, la consommation globale a diminué de 6 %. Environ 35 % recherche et développement, dans des systèmes de refroidissement en
de la consommation d’eau sont impactés par un petit nombre de boucle ouverte ou pour réaliser des tests, sans affecter significativement
consommateurs aux volumes importants, qui utilisent l’eau à des fins de la qualité, la température de l’eau ou le milieu naturel.
6
Détails sur la consommation d’eau
CONSOMMATION D’EAU SUR LES SITES PERMANENTS
CONSOMMATION D'EAU UTILISÉE POUR DES TESTS OU DANS DES SYSTÈMES DE REFROIDISSEMENT EN BOUCLE OUVERTE INCLUS
DANS LA CONSOMMATION D’EAU TOTALE
Globalement, les impacts sur la qualité des eaux rejetées par les installations de production du Groupe sont considérés comme relativement limités.
Émissions de Composés Organiques le Groupe s’est amélioré non seulement en termes de précision des
Volatils non méthaniques (COV) informations, mais également concernant la méthode de mesure des
émissions de COV. Au sein du Secteur Thermal Power, l’installation d’un
Objectif : réduction des émissions de COV non méthaniques de 2 % par système de captage de COV sur un site majeur a entraîné une réduction
an jusqu’en 2015. importante des émissions.
En 2013, grâce à l’analyse en profondeur réalisée par le Secteur En conséquence, les émissions de COV ont nettement diminué par
Renewable Power et l’emploi d’une nouvelle méthodologie de comptage, rapport à 2012 (- 35 %).
1 400
1 227
1 155
1 200
Objectif : - 2 % par an
1 000
800
600 1 227
1 005
400 804
200
0
2011 2012 2013 2014 2015
Pour en savoir plus sur les résultats détaillés relatifs au COV, les bonnes pratiques et les programmes qui contribuent à atteindre les objectifs du Groupe :
www.alstom.com.
MATIÈRES PREMIÈRES
Alstom, en qualité de société d’ingénierie, n’utilise pas une quantité significative de matières premières au sens propre, mais plus généralement des
produits semi-finis ou composants. Néanmoins, dans le cadre de sa politique de développement durable, Alstom encourage ses fournisseurs à réduire
autant que possible la quantité de matières premières.
POLLUTION SONORE
6
Partie intégrante du processus d’amélioration continue d’Alstom, le référentiel EHS « EHS Roadmap » comporte un chapitre de gestion environnementale,
dont une section est dédiée à la « gestion du bruit ». L’analyse du bruit est également traitée à travers les processus Alstom d’évaluation des risques
et des impacts.
6
GESTION DES DÉCHETS
100 %
90 % Objectif :
80 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 % 77 % 77 % 78 %
30 %
20 %
10 %
0%
2011 2012 2013 2014 2015
Source : Alstom
Le taux de valorisation des déchets a augmenté cette année à 78 %, conformément à l’objectif fixé par le Groupe pour 2015.
Production de déchets
PRODUCTION DE DÉCHETS SUR LES SITES PERMANENTS
Élimination de l’amiante a mis en place des instructions encadrant les procédures de surveillance
et de protection des personnels, ces instructions ayant depuis lors été
Depuis 2006, l’utilisation d’amiante ou de matériaux contenant de régulièrement revues et améliorées.
l’amiante est rigoureusement interdite pour tous les produits du Groupe.
Dans ce cadre, Alstom s’est fixé un objectif ambitieux : l’éradication
L’éradication de l’amiante sur les sites opérationnels fait partie intégrante de l’amiante, dans des conditions économiquement et raisonnablement
de la politique d’Alstom depuis de nombreuses années. Le Groupe utilise réalisables. Pour atteindre cet objectif, des enquêtes relatives à l’amiante
en effet des matériaux sans amiante dans les bâtiments (loués ou ont été organisées dans toutes les unités, suivies de plans d’élimination
achetés) et les équipements du monde entier, y compris dans les pays dont les coûts ont été estimés.
où l’amiante est autorisée. Depuis les années 2006 et 2007, le Groupe
Application de la réglementation REACH au sein de l’Espace économique européen, rappelle à ses fournisseurs
les prescriptions concernant les substances et produits concernés par la
En tant que fournisseur de produits et services complexes intervenant directive REACH et collecte auprès d’eux les informations sur la présence
dans un environnement international, Alstom est concerné par la directive éventuelle de substances SVHC, identifie les produits à risque par ses
REACH (1) pour ses activités de conception, de production d’équipements experts internes, utilise si nécessaire des produits de substitution et met
et d’exécution de projets sur et à partir du territoire européen. à jour ses procédures internes de gestion des risques chimiques.
Les impacts potentiels sont principalement de deux natures : Depuis trois ans, la démarche proactive du Secteur Transport sur
une obligation d’information des clients quant aux substances
yy les substances a permis de détecter et résoudre de nombreux cas
extrêmement préoccupantes (dites « SVHC ») ; d’utilisation de substances extrêmement préoccupantes selon le
règlement européen REACH. En effet, plus de 21 000 utilisations dans
un risque de défaut d’approvisionnement pour des substances
yy
les articles de substances candidates à l’autorisation sont désormais
critiques, lesquelles devraient être retirées de la vente par les
sous surveillance. Concernant les substances soumises à autorisation,
fournisseurs.
publiées à l’annexe XIV du règlement REACH, 960 ont été détectées et
Aujourd’hui, le Groupe considère de façon générale qu’il : sont en cours de traitement avec les fournisseurs. Ainsi, 82 % des cas
n’importe pas directement et ne fabrique pas de substances SVHC en
yy relevant de l’annexe XIV sont actuellement sécurisés et 100 % le seront
quantité supérieure à 1 tonne par an dans ses entités européennes ; il avant les échéances légales.
ne lui est donc pas nécessaire d’enregistrer de substances chimiques ;
ne fournit pas de produits contenant plus de 0,1 % en masse de
yy Nanotechnologies
substance SVHC. Il ne lui est donc pas nécessaire de notifier à l’Agence Alstom n’ajoute actuellement aucun nanomatériau dans ses produits.
européenne des produits chimiques (ECHA) ou de communiquer à ses
Dans le domaine des composants d'isolateurs électriques (l'électronique
clients la présence de substances très préoccupantes incluses dans la
de puissance, commutateurs et traversées) ou de l’étude de leur
liste des substances répertoriées par l’Agence européenne de produits
utilisation dans les peintures ou revêtements (revêtements hydrophobes
chimiques (ECHA) ;
ou ayant des propriétés de régénération), la recherche et développement
met en place des mesures pour limiter les risques humains et
yy met cependant en œuvre d’infimes quantités de nanotechnologies
environnementaux relatifs à l’utilisation de produits chimiques. (quelques centaines de grammes dans des échantillons de laboratoire
Afin de s’assurer du respect de la réglementation, Alstom recourt à de petits composants en polymère).
des représentants exclusifs pour l’importation de produits chimiques
BIODIVERSITÉ
Une évaluation de la biodiversité réalisée en mars 2013, portant sur Des sites Alstom au Brésil, au Mexique, en Indonésie, en Espagne, au
les 70 principaux sites de production d’Alstom (> 200 salariés) a mis Portugal et en Turquie sont situés dans de vastes zones de biodiversité
en évidence que 63 d’entre eux sont situés à plus d’un kilomètre de (régions d’importance pour la conservation (4)), mais ces sites couvrent
zones protégées (2) et/ou de sites prioritaires pour la conservation de des surfaces très réduites par rapport à la taille des « hot spots » de
la biodiversité (3). Par conséquent, 90 % des principaux sites d’Alstom la biodiversité.
n’opèrent pas au sein ou au voisinage de zones protégées (2) ou de Le graphique sur la biodiversité est disponible sur www.alstom.com.
sites prioritaires pour la conservation de la biodiversité (3). Alstom ne
possède actuellement aucun site relevant des sous-catégories de zones Source pour les définitions de IUCN I-VI, Natura 2000, « hotspots » de
protégées (IUCN I, II, III et VI) et de sites prioritaires pour la conservation la biodiversité, etc. : http://www.biodiversitya-z.org/area_types/1.
de la biodiversité : Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux
(ZICO) et Alliance for Zero Extinction (Alliance pour une extinction zéro).
(1) Règlement européen n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil, du 18 décembre 2006, concernant l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la restriction
des substances chimiques.
(2) Zones protégées : IUCN I-VI, sites du patrimoine mondial, Natura 2000, Ramsar, OSPAR, convention de Barcelone, sites du patrimoine ASEAN.
(3) Sites prioritaires pour la conservation de la biodiversité : Zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) et « Alliance for Zero Extinction » (Alliance pour une
extinction zéro).
(4) Régions d’importance pour la conservation : zones d’espèces d’oiseaux endémiques, zones de nature sauvage riches en biodiversité et « hotspots » de la biodiversité.
6
SENSIBILISATION DES COLLABORATEURS
En 2011, le Secteur Renewable Power a lancé le projet « We Share the utiliser les économies réalisées pour faciliter l’accès à l’énergie sur les
yy
Power », dont le but est de réduire la consommation d’énergie, afin de sites où Alstom est présent (barrages, usines, etc.).
faciliter l’accès à l’énergie et contribuer à atteindre l’objectif du Groupe En 2013, le projet a été étendu à d’autres Secteurs à travers les journées
en matière de réduction de l’intensité énergétique. Le projet poursuit « Energy Saving Days » organisées en France, Espagne, Inde, Chine,
trois objectifs principaux :
Canada et au Brésil. Durant ces journées, des équipes de volontaires
inciter à la mise en place d’actions d’efficacité énergétique dans les
yy rivalisent pour trouver les meilleurs moyens de réduire les coûts de
usines, grâce à des « quick wins » ; l'énergie.
créer une communauté de partage des bonnes pratiques entre les
yy Des conférences de sensibilisation sur le thème des économies d'énergie
employés, des pratiques applicables dans les usines, mais aussi dans se sont tenues dans les locaux du siège parisien (deux conférences
tout bâtiment et même à domicile ; d’une heure en 2013).
(1) LEED (Leadership in Energy and Environmental design) certification agency ; USGBC (United States Green building council), Étast-Unis, 1999.
(2) BREAM (Building Research Establishment Assessment Method) certification agency ; BRE (Building Research Establishment), Royaume-Uni, 1990.
(3) HQE (Haute qualité environnementale) certification agency ; Assohqe (Association pour la haute qualité environnementale), France, 2002.
PERFORMANCE SOCIALE
6
maladies professionnelles. L’efficacité d’une performance en matière de Objectifs Sécurité :
santé ne peut être considérée comme pleinement réussie que si l’intégrité aucun accident mortel (employés et sous-traitants) ;
yy
physique ou la santé des employés du Groupe et de ses sous-traitants est
un taux de fréquence des accidents de travail (TF1) égal à 1 en
yy
mise en danger au cours de leurs activités.
2015/16.
Cette section a été revue par PricewaterhouseCoopers, nommé
Résultat : Taux de fréquence 1 (TF1) des accidents de travail : 1,2 à
« Organisme Tiers Indépendant » en application de l’article 225 de la
fin mars 2014.
loi française « Grenelle 2 ». Un échantillon de 44 unités dans 10 pays a
été examiné. Le rapport d’examen est disponible à la fin de ce chapitre.
6
TAUX DE FRÉQUENCE 1 (TF1)
(Nombre d’accidents avec arrêt de travail par million d’heures travaillées, employés Alstom jusqu’en 2009, employés & sous-traitants à partir de 2010)
8 7,6
7
5,5
6
4,6
5
4
2,8
3 2,3
1,9 1,8
2 1,4
1,2
1
0
3
6
4
00
00
00
00
01
01
01
01
01
/2
/2
/2
/2
/2
/2
/2
/2
/2
03
03
03
03
03
03
03
03
03
Source : Alstom
Alstom a mis en place, avec la même ambition que pour ses propres Avec la réduction globale du nombre d‘accidents, le TF1 a diminué
employés, le suivi de la performance sécurité de ses sous-traitants. Le de 74 % depuis 2008, mais le nombre d’accidents graves reste encore
TF1 concernant les employés des sous-traitants est très proche de celui élevé. Par conséquent, la sécurité reste une priorité absolue pour tous
des employés du Groupe. Cependant, pour ce qui est des accidents graves, les Secteurs.
le nombre de victimes est nettement plus élevé chez les sous-traitants.
(1) Pour plus d’information sur ce programme, se référer au Document de Référence 2012/13 (p. 249-250) et www.alstom.com.
Les directives de sécurité d’Alstom ont été élargies pour couvrir deux raccordements électriques et autres travaux. Les interventions
activités « à hauts risques » supplémentaires et les exigences critiques quotidiennes comme les grandes révisions supposent d’exécuter des
sont passées à 50, leur application étant assurée par une politique activités à haut risque, telles que les travaux en hauteur ou à proximité
stricte de « tolérance zéro ». Au cours de l’exercice 2013/14, une d’équipements électriques, la manutention de charges à l’aide de
seconde campagne de 169 audits a été organisée en application du plan grues ou la réalisation de tâches dans des espaces confinés. Pourtant,
« AZDP ». Pour mener ces audits, le Groupe a organisé, au préalable, une l’équipe a sans cesse amélioré la sécurité du travail en anticipant et
formation de trois jours pour plus de 230 professionnels EHS. en maîtrisant les risques pour éviter les accidents. Par ailleurs, les
membres de l’équipe sont encouragés à signaler tout quasi-accident
Les maladies professionnelles et à s’interroger en permanence sur l’efficacité des procédures. La
Eu égard à l’absence de définition internationale des maladies communication a été l’une des clés de ce succès, de courtes sessions
professionnelles, la consolidation des données dans ce domaine consacrées à la sécurité et des formations ayant permis de maintenir
s’avère difficile. C’est pourquoi les chiffres publiés ci-après donnent le niveau d’information nécessaire de l’équipe. Dans la droite ligne
une estimation du nombre de maladies professionnelles enregistrées et du plan Zéro Déviation d’Alstom, la sécurité est définie comme la
communiquées au niveau du Groupe. première priorité, car la réalisation d’une tâche en toute sécurité est
tout aussi importante que la rapidité de son exécution ;
En 2013/14, 60 maladies professionnelles ont été enregistrées, selon la
définition du référentiel de reporting du groupe Alstom. la sécurité est une priorité permanente pour les équipes de Thermal
yy
Power intervenant sur le site EDF de Flamanville 3, en Normandie
Programmes de sensibilisation à la sécurité (France), la future centrale nucléaire EPR en cours de construction.
et reconnaissance de la performance Les actions entreprises par l’activité Nucléaire d’Alstom en matière
d’EHS ont porté leurs fruits. Le taux de fréquence des accidents de
Alstom s’efforce d’atteindre l’objectif « zéro accident ». Voici quelques
travail a ainsi été ramené de 26 à 1,46 en neuf mois seulement,
exemples qui contribuent à la performance du Groupe en matière de
favorisant l’ancrage d’une véritable culture de la sécurité parmi le
santé et de sécurité pour l’exercice 2013/14 :
personnel de l’entreprise et de ses sous-traitants.
l’équipe Thermal Services de la centrale de Kalaeloa, à Hawaï (États-
yy
Unis d’Amérique), a passé le cap de onze ans sans accident avec arrêt, Évaluation des accords collectifs
soit 4 018 jours. Cette centrale en cogénération à cycle combiné de
208 MW fonctionne 24 heures sur 24 et 365 jours par an, et une
sur la santé/sécurité
révision majeure de turbine est effectuée chaque année. Ce record Des indicateurs relatifs à la sécurité au travail sont souvent inclus,
équivaut à près de 750 000 heures de travail en toute sécurité pour en tant que critère de calcul, dans les accords d’intéressement ou
les 30 collaborateurs à plein-temps d’Alstom et les deux employés du de participation aux résultats. Des comités d’hygiène et de sécurité
client affectés à ce site. Durant ces onze dernières années, l’équipe résultant de réglementations ou accords locaux existent sur la plupart
a réalisé douze révisions majeures de turbines, deux réhabilitations des sites industriels.
complètes de chaudières de récupération, 1 200 démarrages de Tous les responsables opérationnels dont l’action a un impact EHS ont
turbines à combustion, des centaines de chargements de combustible un objectif lié aux résultats ou actions EHS.
ainsi que de multiples remplacements d’équipements mécaniques,
Dans certains pays tels que la Pologne, la prise en charge par l’employeur de la cotisation d’assurance est considérée comme un avantage soumis à
fiscalité, ce qui a conduit certains collaborateurs à refuser cet avantage. 6
6
EFFECTIF DU GROUPE AU 31 MARS 2014
Les effectifs indiqués dans les tableaux ci-dessous comprennent les contrats à durée indéterminée et les contrats à durée déterminée.
Note : Alstom SIRH est le système d’information des Ressources Humaines, base de données mondiale utilisée pour la gestion des ressources humaines.
Répartition hommes/femmes (par rapport à l’effectif total par région, ALD incl.)
% des effectifs
Amérique % des totaux au
Afrique/ Asie/ Amérique centrale et effectifs 31 mars
Moyen-Orient Pacifique Europe du Nord du Sud totaux 2013
Hommes 2 794 16 187 45 849 8 079 6 385 84 % 84 %
Femmes 478 2 646 9 696 1 560 1 045 16 % 16 %
Source : Alstom SIRH.
RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR RÉGION (EFFECTIF TOTAL) RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EMBAUCHES EN CONTRAT
À DURÉE INDÉTERMINÉE EN 2013/14
11 %
1%
20 % 14 % Amérique du Sud 20 % Asie & Pacifique
3% 6 % Afrique
12 % Amérique du Nord et Moyen Orient
6
Asie & Pacifique
70 % Afrique
59 % et Moyen Orient 48 % Europe
Europe
Source : Alstom SIRH
Amérique du Nord
Amérique du Sud
13 % 10 %
5% 8%
2005/06 2013/14
Source : Alstom SIRH
6
Des relations dynamiques Une politique d’intégration des nouveaux
avec les universités embauchés
Alstom ayant recruté plus de 8 200 personnes au cours de l’exercice Le recrutement est suivi de nombreuses actions pour faciliter l’intégration
2013/14, il est essentiel de trouver les bonnes compétences. Des des nouveaux embauchés.
relations avec les écoles et les universités sont développées dans plus de Des sessions d’intégration « Alstom Connection », organisées au niveau du
35 pays. Elles répondent à un triple objectif :
Groupe, permettent aux managers nouveaux venus, ayant entre 12 et 18
faire connaître l’entreprise et identifier de futurs collaborateurs ;
yy mois d’ancienneté au sein du Groupe, de se familiariser avec les activités
établir des partenariats, y compris dans la recherche et le
yy et les valeurs du Groupe, de rencontrer ses dirigeants, de visiter ses
développement ; sites et de se constituer un premier réseau de relations internes. Durant
le dernier exercice, aucune session ne s’est tenue en raison de l’accent
participer à l’effort d’éducation et de formation dans les pays où le
yy
mis sur les intégrations individuelles. Des événements spécifiques ont
Groupe est présent.
été organisés pour favoriser l’intégration des collaborateurs : « HR In
Dans un certain nombre de pays d’implantation, Alstom dispose Motion » qui regroupe les nouveaux venus dans la fonction RH.
d’une expérience de longue date en matière de partenariats avec les
Dans le Secteur Grid, le programme d’intégration « Newscomer’s
universités. Quelques exemples sont disponibles sur www.alstom.com.
Discovery Kitchen » a été lancé en janvier 2013 ; depuis cette date, plus
Par ailleurs, Alstom promeut l’apprentissage et accueille un nombre de 800 nouveaux embauchés ont eu accès à une session d’intégration
croissant d’apprentis. Les tuteurs sont très fortement impliqués dans le en ligne, en sus de la journée d’accueil.
suivi des apprentis. Des sites français tels que La Courneuve (Thermal
Des programmes locaux sont par ailleurs mis en place pour faciliter
Power) et Reichshoffen (Transport) ont lancé des initiatives depuis
l’intégration des nouveaux recrutés. Par exemple en Inde, 47 nouveaux
plusieurs années, afin d’améliorer le recrutement et la formation des
ingénieurs ont bénéficié d’un programme d’intégration complet, the
jeunes entrant dans ce type de dispositif. À Reichshoffen, le Groupe
« Young Engineers Graduate (YEG) Integration Programme », destiné à
dispose d’un Centre de formation des apprentis comptant 23 apprentis
faciliter la transition entre le campus et la vie d’entreprise. Le programme
au 31 mars 2014. Plus de 850 apprentis ont été recrutés dans le monde
se concentre sur des comportements plutôt que sur des compétences
durant l’exercice.
techniques. Le programme a inclus un audit EHS d’une journée, de
façon à mettre en évidence l’importance de ce sujet pour le Groupe. Le
programme dure 49 jours, suivis d’une formation au poste de travail.
Son objectif est de promouvoir une nouvelle génération d’ingénieurs
disposant de compétences techniques, de construire un vivier de talents
et de préparer les futurs managers du Groupe.
6
Alstom demande aussi à ses fournisseurs et sous-traitants d’adhérer
yy Dans le cadre des revues de performance pour cet exercice (qui
à une charte qui exige leur conformité à la Déclaration universelle des s’achèvent en avril 2014 selon le cycle RH), et après une discussion
droits de l’Homme des Nations Unies, aux Conventions fondamentales approfondie avec le collaborateur, la mise en œuvre des valeurs fait
de l’Organisation internationale du travail, aux principes directeurs l’objet d’une appréciation annuelle par le responsable hiérarchique ;
de l’OCDE, aux règles de conduite de la Chambre de commerce un plan d’actions pour encourager leur implication dans la vie du
yy
internationale ainsi qu’à toute autre convention ou réglementation Groupe – dont quelques-unes majeures sont décrites ci-après –
internationale, nationale et locale applicable à leurs activités dans mesuré à l’aide d’indicateurs spécifiques.
le(s) pays où ils interviennent. Ils doivent notamment respecter les
règles suivantes : L’implication des collaborateurs dans l’entreprise
l’élimination de toute forme de travail illégal ou forcé,
L’implication et la motivation des collaborateurs sont décisives pour
l’élimination du travail des enfants : les fournisseurs et sous-
Alstom, dont la force est fondée sur leur dynamisme et leur créativité.
traitants d’Alstom ne font en aucun cas travailler des personnes Plusieurs actions sont menées pour cette implication.
n’ayant pas atteint l’âge minimal légal et s’interdisent de soutenir
Une politique de santé et de bien-être
le travail des enfants, sauf dans le cadre d’un programme officiel de
formation des jeunes approuvé par les pouvoirs publics, Dans plusieurs pays, des programmes permettent d’améliorer la santé
et le bien-être au travail. Un certain nombre d’exemples sont disponibles
l’élimination de toute forme de discrimination en matière d’accès
sur www.alstom.com.
à l’emploi,
le respect des dispositions légales applicables en matière de durée
Les systèmes de rémunération
maximale du travail et nombre de jours de repos minimum, L’évolution des rémunérations
le respect des dispositions légales applicables en matière de salaire
En raison de la diversité du Groupe, de la dispersion des activités
minimum, dans de nombreux pays, de l’influence de l’inflation et de la situation
le respect de la liberté d’association de leurs employés en accord
économique locales, aucun indicateur pertinent n’a été développé pour
avec les dispositions légales locales, mesurer l’évolution des rémunérations. Alstom a pour règle de revoir
au moins une fois par an les salaires de base de ses employés et d’avoir
le respect des dispositions légales applicables en matière de
des négociations ouvertes avec les représentants du personnel, dans la
licenciement ;
mesure où de tels représentants existent.
dans le cadre de l’évaluation des projets, le respect des droits de
yy
l’Homme fait partie des critères examinés par le Comité des risques Les systèmes de rémunération liés à la performance
du Groupe, car le non-respect de ces droits peut avoir de lourdes Un système de rémunération variable
conséquences sur la faisabilité même d’un projet, son financement
Le plan de rémunération variable d’Alstom est basé sur deux critères
ou ses conditions de réalisation, ainsi que sur l’image du Groupe ;
de performance : l’atteinte des résultats financiers (comptant pour
en 2013, Alstom a créé, au niveau Groupe, une nouvelle position de
yy 60 % de la rémunération variable cible) et la réalisation d’objectifs
« Diversité et Égalité des chances », afin de renforcer l’égalité des individuels (comptant pour 40 % de la rémunération variable cible). La
chances au sein du Groupe. rémunération variable cible correspond à la prime versée dès lors que
100 % des objectifs individuels et financiers sont atteints. Dans le cas où
Le sentiment d’appartenance au Groupe les résultats financiers excèdent les objectifs fixés, la prime versée peut
La création d’une culture commune est importante pour souder le dépasser la rémunération variable cible.
Groupe et renforcer le sentiment d’appartenance de ses collaborateurs. L’éligibilité et les taux de rémunération variable sont liés au
Ce sens de l’appartenance s’appuie sur : positionnement du poste et sont influencés par la pratique du marché
une culture commune autour de ses valeurs et de son Code d’Éthique
yy local dans chaque pays. Plus de 32 800 collaborateurs (dont 85 %
(décrit ci-dessus) : sont des cadres) bénéficient de ce plan de rémunération variable au
31 décembre 2013.
Les trois valeurs d’Alstom « confiance, esprit d’équipe, sens de l’action »
contribuent au sentiment d’appartenance. Elles sont explicitées à En raison de la volonté du Groupe de développer et renforcer la qualité et
travers des actions de sensibilisation et de formation mises en place la sécurité au travail, tout comme la performance durable, la part variable
localement, supportées par un programme de formation à distance de la rémunération d’un certain nombre d’équipes de direction inclut des
e-learning. Depuis octobre 2011, 5 933 personnes ont suivi ce module indicateurs prenant en compte ces éléments. Selon les Secteurs, ces
de formation relatif aux valeurs d’Alstom, dont 1 585 durant l’exercice. éléments peuvent représenter jusqu’à 20 % de la part variable.
Si des besoins d’amélioration sont identifiés lors de la revue de L’intéressement aux résultats
performance, un plan de développement spécifique sera élaboré, sa La politique d’Alstom favorise la reconnaissance de la performance
mise en œuvre étant suivie par les RH. collective. L’intéressement aux résultats est mis en place dans 13 pays –
Depuis l’exercice 2012/13, le processus de revue de performance à savoir France, Brésil, Canada, Chili, Chine, Croatie, Finlande, Irlande,
porte une attention particulière à la mise en œuvre des valeurs du Italie, Mexique, Pologne, Royaume-Uni, États-Unis d’Amérique –
Groupe. Non seulement le collaborateur et son supérieur hiérarchique couvrant ainsi près de 52 000 collaborateurs du Groupe, selon l’enquête
discutent de la performance globale dans la fonction, mais ils sociale réalisée auprès de 27 pays couvrant 91 % des effectifs. Pour
échangent également sur la façon dont le collaborateur a utilisé et l’exercice 2013/14, environ 40 000 collaborateurs ont reçu un paiement
mis en œuvre les valeurs d’Alstom dans ses activités quotidiennes. au titre de la performance collective.
Les plans de participation aux bénéfices sont souvent calculés sur des œuvre au titre de la politique de bien-être et de diversité. Le programme
critères convenus, incluant la réduction du taux de fréquence d’accidents a pour objectif d’aider les collaborateurs, dans le monde entier, à
de travail ou des indicateurs liés à la sécurité (comme le nombre envoyer leurs enfants à l’étranger, pour être hébergés dans la famille
d’inspections générales sécurité en France chez Grid). Ces plans incluent d’un collègue en vue d’une ouverture culturelle et linguistique. Alstom
aussi des indicateurs de l’activité tels que la réduction du taux de déchets considère que l’éducation est essentielle, tout comme la découverte
ou des points de mesure de la qualité. de nouvelles cultures et d’autres pays, et l’apprentissage de langues
étrangères.
Des plans d’actionnariat salariés
Le programme ACE est animé sur une plateforme Intranet, permettant
Depuis son introduction en Bourse, la société holding du groupe Alstom
aux collaborateurs de consulter et/ou déposer des offres. Un forum de
a procédé à cinq augmentations de capital réservées aux salariés. Un
discussion permet, le cas échéant, de préparer l’échange.
plan d’attribution d’actions gratuites a été mis en œuvre en mai 2006
pour l’ensemble des salariés. Au 31 mars 2014, les salariés et anciens
salariés du Groupe détiennent 1,27 % du capital d’Alstom, directement
Les indicateurs pour mesurer l’engagement
ou au travers d’un Fonds commun de placement (FCPE). Les indicateurs retenus sont le taux de démission au niveau du Groupe
et les enquêtes d’opinion au niveau des Secteurs.
Des campagnes de communication ont été lancées autour des
programmes d’actionnariat réservés aux salariés. Ces programmes sont Le taux de démission, qui traduit également la réalité de la situation
assortis d’une période de conservation, à l’issue de laquelle une nouvelle générale de l’emploi dans les zones géographiques d’activité du Groupe,
campagne à destination des participants doit être déployée. est un des indicateurs de la satisfaction des collaborateurs du Groupe. Il
fait l’objet d’un suivi attentif, tant sectoriel que régional.
Programme d’échanges culturels pour les enfants
des collaborateurs
Lancé en février 2014, le programme d’échanges culturels Alstom
Cultural Exchange Programme (ACE), est une initiative RSE mise en
Taux de démission
TAUX DE DÉMISSION DES EFFECTIFS PERMANENTS PAR RÉGION
Le taux de démission semble se stabiliser dans le Groupe, mais des disparités demeurent selon les pays.
6
Alstom conduit des enquêtes focalisées sur l’engagement des
informatique particulier a été mis en place pour ceux ne disposant pas
collaborateurs, lesquelles fournissent, entre autres, des informations
d’un ordinateur (principalement les ouvriers). Cette enquête, comme
sur le climat social. Du fait de la spécificité de chaque Secteur, ces
la précédente, donnera lieu à des plans d’action qui seront adaptés en
enquêtes ne sont pas réalisées au niveau du Groupe ; chaque Secteur les
fonction des équipes.
mène de manière indépendante. Ces enquêtes ont pour but de collecter
les opinions et d’évaluer l’engagement des employés concernant les
décisions de leur Secteur d’appartenance (vision/direction/stratégie),
afin de mettre en place des plans d’action.
(1) Définition du taux d’absentéisme : nombre de jours perdus en raison d’absences rapportés à 1 000 heures de travail prévues, sur la base de l’effectif total et sur une
même période (exemple pour un pays où les heures de travail annuelles sont de 1 800 heures, ce taux est équivalent à 4,3 % des employés absents).
6
Grid une communication renforcée envers les audiences interne et externe,
yy
Des enquêtes auprès des employés ont eu lieu en 2006, 2008, et la grâce à :
dernière date de juin 2011, avec un taux de réponse de 63 %. Quatre une newsletter mensuelle RSE à l’attention de tous les employés,
zones d’amélioration ont été identifiées et des actions ont été lancées cinq films d’animation de courte durée supplémentaires, permettant
en février 2012 dans les domaines suivants : insuffler une culture de la d’appréhender des réalités complexes d’une manière légère. Au
qualité, intensifier la communication directe entre le management et les total 10 sujets concernant la RSE ont été traités (disponibles sur le
équipes, améliorer leur perception d’une image compétitive, développer site www.alstom.com) :
les talents individuels et favoriser la reconnaissance salariale.
–– éco-cités,
Transport –– éco-conception,
En octobre 2012, le Secteur Transport a conduit une enquête d’opinion à –– support aux communautés locales autour des activités,
l’ensemble de ses collaborateurs. Plus de 14 600 personnes ont répondu
–– solutions existantes pour réduire les émissions de CO2,
(62 %). Des actions ont été lancées pour conduire à des améliorations
dans les domaines RSE, Achats, Ingénierie, Technologies de l’information –– les achats responsables,
et ceux relatifs à la Russie. –– éthique et conformité,
Enquête d’opinion dédiée au développement durable –– mobilité durable,
En novembre 2011, Alstom a mené une enquête auprès de 60 000 –– les bâtiments éco-construits,
collaborateurs, en sept langues, afin d’évaluer leur sensibilité aux sujets –– les enjeux de l’hydroélectricité,
de développement durable et de responsabilité sociale, leur connaissance –– la politique RSE ;
de ces sujets en général et plus particulièrement de la politique d’Alstom.
Ils ont également été invités à faire des suggestions d’actions et à un module de formation en e-learning sur la RSE à l’attention de tous
yy
indiquer s’ils étaient volontaires pour agir (pour plus d’informations sur les collaborateurs, disponible en anglais, français et espagnol ;
les résultats, consulter le Document de Référence 2011/12). la mise à disposition d’une présentation et d’une fiche de synthèse sur
yy
la responsabilité sociale d’Alstom, à l’attention des collaborateurs et à
La campagne de sensibilisation, qui a été le plan d’action le plus
usage interne et externe.
important résultant de cette enquête et a commencé en 2012/13, a été
poursuivie cette année avec :
une nouvelle action de communication de la politique RSE auprès des
yy
collaborateurs, avec le soutien du top management ;
6
Le Groupe déploie une stratégie de gestion des carrières dans
technologies critiques couvrant les disciplines les plus importantes,
différentes fonctions : Finance, RH, EHS, Juridique et Communication,
nécessaires à la création des produits d’Alstom.
pour développer les communautés d’experts. Ces communautés sont
Thermal Power gérées au niveau du Groupe. En sus de la gestion des communautés,
yyLe programme des experts, couvrant une communauté de 10 Senior les « Opérations » ont été prises en compte et une cartographie des
Experts, 132 Experts et 430 Principal Engineers, promeut l’expertise compétences a été mise en place, avec une définition des parcours
de haut niveau acquise par certains collaborateurs. professionnels dans la fonction Qualité. Un nouveau référentiel de
compétences dans le domaine de la qualité a été mis en œuvre. Les
communautés opérationnelles seront gérées par les Secteurs, mais
seront déployées dans le cadre d’une approche transversale.
6
Les programmes de développement des managers Un entretien annuel de performance
Pour ce qui concerne les compétences de leadership et management : Objectif : faire bénéficier tous les collaborateurs du Groupe d’un entretien
le Programme « Futur Leader Technique » (the Future Technical Leaders
yy annuel de performance.
Programme) a été créé avec le MIT Sloan, et sa première promotion Indicateur : nombre d’ingénieurs et cadres ayant bénéficié d’un entretien
a réuni, en mars 2014, 20 participants. Ce programme est centré annuel.
sur le développement de potentiels techniques de haut niveau, pour
2011/12 2012/13 2013/14
des positions de direction dans les fonctions de R&D et d’ingénierie ;
38 800 42 500 43 900
le programme accéléré de management AMP (Accelerated
yy
Management Programme) est entré dans sa troisième année, avec Source : Alstom SIRH, valeurs arrondies.
une forte participation de collaborateurs venant des pays émergents
(60 %). Un nouveau programme sera lancé en 2014, toujours centré sur Les valeurs indiquées pour 2013 et 2014 reflètent une mesure
la diversité, en incluant surtout des femmes et des collaborateurs hors intermédiaire, la date butoir de réalisation des entretiens ayant été
Europe de l’Ouest. L’objectif est une focalisation sur le « leadership » : décalée de fin mars (date de fin d’exercice) à la fin du mois d’avril.
se motiver, gérer ses partenaires, conduite du changement et Tous les ingénieurs et cadres sont obligatoirement soumis à ce
leadership de transition. Cette année, 60 salariés auront été formés processus, lequel inclut la fixation d’objectifs et l’élaboration d’un
dans le cadre de ce programme. Le Groupe s’intéresse également plan de développement. Pour en accroître l’efficacité, la formation
à l’évolution des stagiaires des précédentes sessions, ci-dessous un des responsables relative au développement des collaborateurs a été
exemple de résultats de la première session : renforcée. Le processus est optionnel et recommandé pour les autres
collaborateurs du Groupe.
CHANGEMENT DE FONCTION CHANGEMENT DE SECTEUR
Comme indiqué précédemment, une discussion sur la mise en œuvre des
22 % Oui 3 % Oui valeurs du Groupe est incluse depuis 2013, permettant de renforcer la
connaissance du processus de revue de performance par les managers.
La mobilité interne
90 % Non Objectif : réaliser au moins 60 % de nominations de cadres dirigeants
par promotion interne.
Source : Alstom Indicateur : Taux de promotion interne des cadres dirigeants (1 596
personnes).
la session annuelle de l’AMS (Advanced Management Seminar),
yy 2011/12 2012/13 2013/14
destiné à la préparation des futurs dirigeants, a réuni 41 managers,
85 % 80 % 75 %
dont huit femmes. En 2014, il a été décidé de ne pas organiser de
session, mais de capitaliser sur le développement des participants Source : Alstom SIRH.
formés précédemment ;
dans le Secteur Grid : la seconde session du programme FMP (Future
yy Dans la plupart des grands pays où Alstom est présent, des échanges
Management Programme) s’est tenue en Asie, la première session mensuels permettent d’identifier les compétences disponibles, les
ayant eu lieu au Moyen-Orient. D’autres programmes comparables besoins des activités et de faciliter les mouvements entre Secteurs.
ont été lancés en Allemagne, au Royaume-Uni et au Brésil, dans le but En outre, le déploiement d’e-Talent (le logiciel commun d’offres d’emplois)
de préparer les futurs responsables de lignes de produits. a permis d’accroître de 20 % en 2010 à 43 % en 2011 la publication
sur le site Intranet des postes vacants. En 2012, ce pourcentage s’est
Un plan de gestion des carrières réduit à 33 %, en raison de l’expérimentation de l’utilisation des réseaux
La gestion des carrières s’appuie sur la combinaison de trois processus sociaux pour identifier et attirer des candidats et s’établit à 48 % en 2014.
mis en œuvre dans le Cycle Annuel de Performance (People Management L’objectif est d’atteindre 60 % d’ici 2015. La publication des postes
Cycle) qui démarre chaque année au 1er mars. Le Cycle Annuel de à pourvoir permet la transparence, des mobilités plus faciles et de
Performance prend en compte les priorités des activités et conduit à nouvelles opportunités de carrière.
des progrès.
Cette année, Alstom propose aux managers et aux employés de suivre un PART DES POSTES VACANTS PUBLIÉS À L’INTERNE
module e-learning centré sur la gestion de la performance, les nouvelles
définitions d’appréciation de la capacité d’évolution et la nouvelle 2011/12 2012/13 2013/14
structure du plan de développement. 43 % 33 % 48 %
Source : Alstom SIRH.
Réalisations 2013
Alstom University (AU)
Formation en présentiel
En juillet 2013, Alstom University et l’organisation Talent Management
nombre de sessions : 770 ;
yy
ont fusionné pour devenir « Learning Solutions and Alstom University »,
l’un des quatre piliers de l’organisation de gestion des talents. par ailleurs, Alstom University a organisé 190 sessions d’examen pour
yy
la délivrance du « passeport EHS » à plus de 2 000 collaborateurs.
La nouvelle vision consiste à produire les solutions de formation pour
construire « one Alstom » et développer les collaborateurs pour réaliser Formation à distance
les objectifs des activités. nombre de licences activées : 814 ;
yy
Les nouvelles missions consistent ainsi à : nombre de sessions virtuelles : 105, pour un total de
yy
1 258 collaborateurs ;
définir et assurer la cohérence de la stratégie globale de formation en
yy
lien avec les objectifs stratégiques du Groupe ; nombre de participants formés en modules e-learning créés sur
yy
mesure pour Alstom : 49 771, dont le module e-Ethics (plus de
faciliter l’identification des besoins de formation ;
yy
10 000) pour la promotion du Code d’Éthique d’Alstom et des valeurs
construire et gérer l’offre globale de formation ;
yy du Groupe et le module High Risk Activities (plus de 34 900) sur la
assurer l’ingénierie de formation et mettre en œuvre les solutions
yy prévention des accidents ;
d’apprentissage, afin de développer les salariés et permettre la
Dans le Secteur Grid, des programmes de développement des
réalisation des objectifs du Groupe.
compétences ont été démarrés pour plusieurs fonctions : EHS et ventes.
Dans une optique d’efficacité accrue, l’objectif est l’adoption d’une Ils visent à renforcer la performance et l’excellence opérationnelle, ainsi
approche holistique de l’apprentissage au sein du Groupe. que le développement des compétences individuelles et des carrières.
Objectif : concevoir et dispenser un socle de formation commun à Le programme commence par une évaluation en ligne des compétences
l’ensemble des activités du Groupe. clefs et des compétences techniques de la fonction. Le collaborateur et
son responsable hiérarchique analysent l’écart par rapport aux niveaux
Indicateur : nombre de collaborateurs formés par les campus Alstom requis. Le programme est poursuivi par des actions de développement
University. individuelles et collectives.
2011/12 2012/13 2013/14
Alstom Collaborative Way (ACW)
8 231 15 817 11 191
Établi en 2008, le programme Alstom Collaborative Way (ACW) a
Source : Alstom University.
joué un rôle déterminant pour le développement d’une culture de
partage et d’apprentissage entre les collaborateurs. La mise en place
d’outils collaboratifs au service des communautés d’experts a permis la
promotion, le développement et le partage des meilleures pratiques et
du savoir-faire. 6
6
DÉPLOIEMENT D’ALSTOM COLLABORATIVE WAY
Au cours de l’exercice, l’utilisation des conférences web a été généralisée. les retours d’expérience a été construit. Une plateforme collaborative –
Leur nombre a augmenté de 385 % et le nombre d’utilisateurs de 268 %, KT WiKi – a par ailleurs été développée, assurant la mise en relation de
permettant ainsi de réduire les coûts liés aux voyages et d’accélérer le la communauté et des acteurs du KT : managers, experts, spécialistes
processus de prise de décisions. et employés clés.
En avril 2012, dans les Secteurs Thermal Power et Renewable Power, le
Gestion/transfert des connaissances manuel de KT a été distribué à 1 900 managers dans tous les Businesses.
Eu égard à l’environnement de haute technologie dans lequel Alstom Cette année, 52 sessions de formation KT sur les processus et outils ont
évolue, au contexte de forte concurrence et aux effectifs vieillissants permis l’implication de plus de 390 managers (65 % des participants
dans certaines régions, la gestion et le transfert des connaissances venant des pays BRIC). Plus de 430 membres de la communauté KT
(Knowledge Management/Transfer) constituent un axe critique pour le sont connectés au travers de la plateforme collaborative.
Groupe. Depuis 2008, un projet Knowledge Transfer (KT) a pour objet
l’amélioration de nos capacités à transférer les connaissances dans le Actuellement, plus de 100 projets de KT sont en cours, avec un processus
cadre du réseau global du Groupe, de façon à établir, suffisamment tôt, de suivi comprenant des revues de validation (gate reviews) et des
des unités locales pleinement opérationnelles et proches du marché. Un revues trimestrielles. Treize projets ont été finalisés et ont passé la revue
cadre commun – manuel KT Handbook incluant des modèles, processus, de clôture (closure gate review). La plupart des projets sont conduits en
recommandations et outils – basé sur les bonnes pratiques internes et Chine (48) et en Inde (32).
La proportion de femmes dans les effectifs varie beaucoup d’un pays à l’autre.
Le Groupe ne s’est pas fixé d’objectifs spécifiques sur la proportion de femmes au sein de ses effectifs, mais mène une politique active en faveur de
leur intégration.
40 %
34
30 % 28
25
22 22
20 19 19 19
20 % 18 18
16 16 15 15 14 14 14 14 13
11 10 10
10 % 8 7
5
0%
e
ur
Ro ne
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ce
da
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Ch
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Tu
Me
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Be
Au
Es
Sin
ab
All
ya
Ar
Ro
ts
ira
Ém
Soutien d’initiatives pour la promotion des femmes en France, un nouveau partenariat a été créé avec l’association
yy
Dans plusieurs pays, pour trouver des collaboratrices, Alstom s’implique, « Déployons nos Elles », une organisation à but non-lucratif qui fait
aux côtés d’associations, dans la promotion des métiers de l’industrie : la promotion des emplois industriels dans les collèges, en organisant
des échanges avec les femmes ingénieurs et des visites d’atelier.
aux États-Unis d’Amérique, Alstom a établi plusieurs partenariats et
yy L’initiative « Elles bougent » a été poursuivie ;
participé à de nombreux programmes et activités, ce qui démontre
le Groupe prend part au programme « EVE », dont le but est de
yy
son engagement en faveur de la diversité et de l’égalité des chances,
développer le leadership féminin en « aidant chaque femme à
en particulier pour les femmes. Le Groupe est membre de l’Equal
augmenter sa performance et à devenir actrice du changement ».
Employment Advisory Council (EEAC), organisation qui se consacre
exclusivement à la mise en œuvre de programmes concrets pour
Initiatives pour lutter contre la discrimination
éliminer les discriminations dans l’emploi. Alstom est aussi membre
de l’Industrial Liaison Group (ILG), qui soutient la discrimination Des actions concrètes de lutte contre la discrimination et le harcèlement
positive et l’égalité des chances, en travaillant étroitement avec le ont été menées. Pour plus de détails, consulter les documents de
Bureau du gouvernement américain en charge de ces questions référence des années précédentes.
(US Goverment Office of Federal Contract Compliance Programs & En France, des accords ont été signés avec les représentants du
Employment Opportunities Commission). L’ILG a pour rôle de :
défendre les positions et points de vue de ses membres,
personnel, afin d’accélérer la lutte contre les discriminations couvrant
plus de 2 800 employés. 6
commenter et réagir sur les initiatives législatives et réglementaires,
informer ses membres sur les évolutions, notamment
réglementaires, de l’égalité des chances et de la discrimination
positive ;
6
L’égalité des chances dans la politique du Groupe Ci-dessous les résultats d’une enquête réalisée dans les 26 principaux
pays, afin de mesurer la part de collaborateurs avec un handicap dans les
Dans la continuité des initiatives déjà mises en œuvre telles que le
effectifs. Les données collectées sont uniquement significatives dans les
programme WEB (Women Empowerment for Business) ou le programme
pays où la législation locale stipule un pourcentage minimum d’emploi
« EVE » (pour plus d’informations, voir paragraphe précédent), Alstom
de personnes handicapées.
a lancé un plan d’action global, afin d’encourager la diversité au sein
de ses équipes. Le programme est mis en œuvre au travers de plans
d’action par pays, sous la responsabilité du Directeur RH pays, avec une POURCENTAGE D’EMPLOI DE TRAVAILLEURS EN SITUATION
coordination centrale. DE HANDICAP
En matière de handicap, Alstom a lancé le déploiement d’une politique 2011 2012 2013
centrée sur cinq domaines complémentaires : l’accès à l’emploi et France 3,4 % 3,9 % 3,5 %
l’employabilité, la sensibilisation, l’accès aux locaux et à l’information,
Allemagne 5,5 % 5,5 % 5,6 %
ainsi que les partenariats avec les organismes de soutien. Chaque unité est
encouragée à intégrer cette initiative dans ces processus. Alstom organise Italie 2,7 % 2,4 % 2,4 %
chaque année des formations internes, destinées à aider les équipes RH Espagne 0,4 % 0,9 % 0,6 %
à faire face aux diverses situations de handicap, ainsi qu’à préparer les Source : Alstom – Enquête sociale réalisée dans 26 pays représentant 93 %
entretiens d’embauche et l’intégration de personnes ayant un handicap. de l’effectif.
3 708
2 556 3 025
2 053 2 538 2 218 1 907 1 586 1 149
21 94 437 425 58 552 4 92 3 10 1 5
15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 65-70 70-75 75-80 80-85
Femmes
Hommes Source : Alstom SIRH
Par ailleurs, 1 233 personnes de plus de 45 ans ont été recrutées au cours de l’exercice, soit 15 % des recrutements.
PYRAMIDE DES ÂGES DES NOUVEAUX EMBAUCHÉS 2013/14 EN CONTRAT À DURÉE INDÉTERMINÉE
2 130
1 865
1 225
932
800
557
349
233
90 75 14 5
15-20 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 65-70 70+
6
RELATIONS AVEC LES PARTIES PRENANTES EXTERNES
les nouveaux indicateurs du système ACT (Act for Customer Trust), qui
yy le Secteur Grid assure enfin une formation technique via son Institut
yy
reflètent ce qui importe pour les clients : respect des engagements, technique, afin d’accompagner les clients tout au long de la durée de vie
résolution rapide des problèmes avec un minimum d’effort des clients. de leurs équipements. Un réseau de 20 centres répartis dans le monde
Quelques exemples d’actions : entier assure des formations techniques localement accessibles, grâce
à une pédagogie éprouvée, dispensée par 200 formateurs certifiés
en complément des actions locales, le Secteur Grid réalise une fois
yy ou via un programme de formation en ligne d’une quarantaine de
par an une enquête de satisfaction couvrant la totalité des questions modules. Au cours de l’année écoulée, le Secteur Grid a réalisé plus
relatives à la satisfaction clients, auprès de quelque 20 000 contacts de 20 000 journées de formation dans le monde.
dans le monde. Cette enquête inclut désormais la perception qu’ont
les clients des performances de développement durable du Secteur
Grid et leurs attentes dans ce domaine. Les retours clients négatifs
Dans le Secteur Transport
sont traités au cas par cas, par le biais d’un processus de rappel client, Le Secteur Transport a pour objectif d’assurer une relation constante avec
et si besoin enregistrés dans le système ACT. Ils sont ensuite analysés ses clients, à toutes les étapes de leur cycle d’achat, depuis l’expression
pour établir des plans d’amélioration au niveau du Secteur ; de leur besoin jusqu’à l’après-vente. Par exemple :
le Secteur Grid renforce les liens déjà étroits établis avec le client
yy en 2013, Alstom s’est doté d’un outil moderne de gestion de la
yy
via la gestion des comptes clés (entre 150 et 180 comptes clés relation client, « wall.C ». Cet outil a été déployé au sein des équipes
couvrant 80 % des ventes, incluant services publics et industries). Commerciales, Stratégie et Marketing, lesquelles regroupent plus de
Le responsable grands comptes a pour mission de promouvoir et 500 personnes. wall.C fournit une vision complète de tous les clients
développer la proximité avec le client, afin d’assurer sa fidélisation et favorise une meilleure collaboration au sein de l’entreprise, afin
et d’accroître sa satisfaction. Un plan annuel des grands comptes de mieux répondre à leurs besoins. Dans sa première version, wall.C
permet un suivi approfondi de ces comptes, en incluant notamment permettait de gérer les comptes clients, les opportunités commerciales
des entretiens avec les clients clés, dans le but de bénéficier de retours et les enquêtes de satisfaction clients. Depuis mars 2014, le périmètre
d’informations sur les coûts, la qualité, les délais de livraison, les de wall.C a été étendu à 500 personnes supplémentaires, de façon
services et les relations clients. Ces informations sont documentées à couvrir les activités d’offres et d’analyse des appels d’offres
et traduites en plans d’action clairs pour chaque compte clé individuel, remportés/perdus ;
utilisées pour ajuster la stratégie et développer des produits et pour faire suite à une enquête de satisfaction clients stratégiques,
yy
services personnalisés. Dans un contexte international en mutation réalisée en 2012 auprès des décideurs de ses clients à travers le
permanente, le responsable grands comptes organise régulièrement, monde, Alstom a relancé une approche systématique d’enquêtes
pour chaque compte stratégique, un événement dédié aux grands de satisfaction opérationnelles au niveau des projets en exécution.
comptes qui permet de mieux comprendre le secteur d’activité du Cette initiative a pour but non seulement de créer un cadre commun
client, de développer des solutions communes et d’évaluer des pour des enquêtes régulières menées dans le cadre de la certification
technologies nouvelles ; ISO 9001, mais aussi de constituer une culture commune de la
par ailleurs, le Secteur Grid réunit régulièrement des groupes
yy satisfaction clients au sein d’Alstom. Concrètement, il s’agit d’une
d’utilisateurs dans le monde entier, afin d’aborder différents aspects démarche systématique et cyclique sur une année, documentée à
des solutions de gestion des réseaux, de l’automatisation des postes chaque étape dans wall.C. Les responsables de comptes planifient
à isolation gazeuse et postes isolés dans l’air. En 2013, par exemple, les enquêtes à réaliser, sur une base annuelle, en collaboration avec
la division en charge des solutions de gestion des réseaux a organisé les directeurs de projets. Les enquêtes sont ensuite programmées et
trois réunions de groupes d’utilisateurs couvrant toutes les régions, menées, suivies d’une analyse de leurs résultats et de la définition
auxquelles ont participé quelque 450 clients. Ces réunions permettent d’un plan d’action spécifique au projet. Le responsable de compte
aux participants d’échanger leurs points de vue avec leurs pairs, informe le client, explique les résultats de l’enquête et lui présente le
discuter avec les experts Alstom et se tenir informés des dernières plan de remédiation ;
tendances et des développements de l’industrie. En restant ainsi à les « Clubs Clients » font désormais partie du métabolisme commercial
yy
l’écoute de ses clients, le Secteur Grid bénéficie d’un panorama unique du Secteur Transport. Après la première édition du Club Metro en
et précis sur les attentes de ses clients, lui permettant de veiller à février 2013, un Club Coradia Nordic a été lancé en mai, suivi d’un
l’évolution de ses solutions en fonction de leurs besoins et des défis Club Pendolino en novembre, à l’occasion du 25e anniversaire du
auxquels ils sont confrontés. Les groupes d’utilisateurs permettent en premier train Pendolino. Les Clubs Clients ont vocation à être des
outre au Secteur Grid de dévoiler ses derniers produits et solutions, forums internationaux permettant aux clients de partager leurs
tout en donnant l’occasion à ses spécialistes et à ses équipes retours d’expériences et opinions avec leurs pairs et Alstom. Ils se
commerciales d’élargir la base de données clients, de développer réunissent tous les 12-18 mois chez l’un des clients membres du Club.
les relations et d’identifier de nouvelles opportunités commerciales. Ces réunions permettent à Alstom d’être à l’écoute de ses clients, de
En novembre 2012, à Barcelone, la division en charge des postes
électriques isolés dans l’air a ainsi pu démontrer sa technologie
de postes numériques devant 80 clients de 35 pays. À Dubaï, la
mieux comprendre leurs défis et leurs besoins spécifiques, tout en leur
présentant de nouvelles solutions mises en œuvre chez le client-hôte.
Ils renforcent également la proximité clients en dehors de tout cadre
6
division en charge des postes à isolation gazeuse a, quant à elle, contractuel. Les clients participant à ces clubs sont principalement des
dévoilé ses derniers développements en termes de postes électriques responsables de la stratégie, des directeurs techniques et des directeurs
et de solutions numériques pour les Smart Grids à 180 clients de d’exploitation ferroviaire. Les secondes sessions du Club Metro et
52 sociétés ; du Club Coradia Nordic se tiendront au premier semestre 2014 ;
le Secteur Grid est un membre actif de la CIGRE (Conférence
yy en juillet 2013, le Secteur Transport a inauguré son « Knowledge
yy
Internationale des Grands Réseaux Électriques), une instance au sein Centre » au nord de Paris. Ce site est partagé avec les Secteurs Power
de laquelle des experts internationaux partagent leurs connaissances, et Grid. Doté de moyens d’enseignement modernes, il constitue une
échangent leurs bonnes pratiques et mutualisent leurs compétences nouvelle plaque tournante pour développer et fournir des formations
pour créer les réseaux électriques de demain ; clients, sur site et à travers le monde ;
6
depuis de nombreuses années, le Secteur Transport développe et
yy d’infrastructure de transport public font tout particulièrement état
dispense un vaste éventail de formations à l’attention de ses clients, d’une forte demande de formation de leurs conducteurs, techniciens
souvent intégrées aux contrats de vente d’équipement. Aujourd’hui, et équipes de maintenance. Alstom répond à cette demande avec une
ces formations sont gérées de manière structurée et systématique. équipe de formateurs et des formations conçues pour s’adapter aux
Les pays qui engagent pour la première fois des investissements besoins spécifiques des pays émergents.
6
Le système d’évaluation s’appuie sur les principes du Pacte mondial des valeur responsable, pouvant être notamment à l’origine de la montée en
Nations Unies, la norme ISO 26000 et le Global Initiative Reporting. compétence des fournisseurs au niveau local ou de la co-construction de
Le Groupe a mis en place des réunions téléphoniques d’information à solutions innovantes.
l’attention de ses fournisseurs pour les aider à comprendre ce système Alstom Maroc a par exemple mis en place une équipe de trois
yy
d’évaluation. Au terme de l’année fiscale 2013/14, 1 605 fournisseurs personnes, dédiées au développement des PME françaises désirant
ont été évalués, ce qui représente plus de 50 % du volume total des achats grandir avec le Groupe grâce à une localisation partielle au Maroc ;
de production du Groupe.
de même en Russie, des actions sont en cours pour aider des
yy
Plan d’actions correctives fournisseurs à s’implanter et éventuellement trouver des partenaires
locaux ;
Lorsque les résultats de leur évaluation ne sont pas jugés satisfaisants,
les fournisseurs doivent concevoir, mettre en place et déployer des plans en Inde, dans le cadre d’une nouvelle législation nationale qui
yy
d’action pour remédier aux faiblesses identifiées. Les équipes d’achat prend effet en 2014 et prévoit qu’une part du résultat des grandes
d’Alstom les accompagnent dans leur processus d’amélioration. C’est entreprises doit être investie dans la RSE, Alstom a lancé un groupe
ainsi par exemple que le Groupe a travaillé avec un de ses fournisseurs de travail incluant l’équipe d’achat locale, sur la façon dont ce
chinois de fonderie d’aluminium afin d’améliorer la qualité de l’air budget peut être utilisé. L’objectif est d’aider les fournisseurs indiens
et de réduire les risques liés à la sécurité au sein de son usine. Cette d’Alstom volontaires à progresser en développement durable : plan
collaboration a notamment permis de réduire de 95 % les émissions d’amélioration, formation, certification, etc., via des prestataires
de polluants locaux par l’installation d’un système de collecte des externes rémunérés par le Groupe.
poussières. Raisonnant en entreprise étendue, Alstom développe des partenariats
Lorsque les plans d’action sont mis en œuvre, les fournisseurs doivent à moyen et long terme avec un panel restreint de fournisseurs
faire l’objet d’une nouvelle évaluation. Dans le cas où un fournisseur stratégiques. Le programme « Leading Partners » du Secteur Transport, a
non conforme ne souhaite ni mettre en place des actions correctives, ni pour objectif d’identifier et de sélectionner des fournisseurs best-in-class
s’engager à progresser, Alstom peut être amené à rompre la relation de et capables de déployer des axes de différenciation forts. Capitalisant
collaboration avec ce fournisseur. ainsi sur une excellence opérationnelle durable, Alstom travaille avec ses
partenaires sur le développement d’avantages compétitifs : innovation
Intégration des bonnes pratiques et collaboration, ingénierie, processus, éco-conception et également
développement international.
et amélioration continue
Lancement de nouvelles initiatives
Conduite du changement avec les acheteurs
Alstom a également initié de nouveaux projets, notamment pour des
Alstom travaille avec un grand nombre de fournisseurs dans le monde
« achats respectueux de l’environnement », c’est-à-dire l’achat de
entier ; l’ensemble de la démarche est donc porté par les services
produits ou services dont les impacts environnementaux sont réduits ou
achat et a pour finalité l’intégration du développement durable
limités. Une cinquantaine d’appels d’offres pour des « produits verts »
comme élément de la culture achat. Conscient que cette dynamique
ont ainsi été réalisés au cours de l’année, dans différents pays, dans des
nécessite une implication forte de la part des acheteurs, Alstom a
familles de produits comme l’impression, le matériel informatique, le
développé un programme de communication et de formation adapté
facility management, la restauration collective, les chariots élévateurs,
à ses communautés achat et qualité-fournisseur. L’objectif de ces
etc. Pour les aider dans leur démarche, des fiches de recommandations
formations est une meilleure compréhension des exigences d’Alstom
expliquant les enjeux développement durable et les critères de sélection
en matière d’achats durables, d’évaluation des fournisseurs et de leur
par famille de produits sont à la disposition des acheteurs. Plus
accompagnement dans l’établissement d’un plan d’action corrective.
d’information sur www.alstom.com.
Pour permettre une large diffusion dans les pays où Alstom est implanté,
ces formations sont assurées en ligne ou en présentiel. Elles sont revues Afin de pérenniser la démarche, Alstom collabore avec ses partenaires
chaque année et évoluent avec la maturité en développement durable avec une approche « produit responsable » intégrant éco-conception et
des acheteurs et des fournisseurs. Au 31 mars 2014, 960 membres de analyse de cycle de vie. Cette approche collaborative a aussi permis de
la communauté achat ont suivi cette formation. développer des technologies plus respectueuses de l’environnement.
À titre d’exemples, des solutions de planchers à base de liège ont pu être
Développement des partenariats développées dans le cadre d’une coopération entre le Secteur Transport
avec les fournisseurs et son fournisseur ; de son côté, le Secteur Grid a créé avec un prestataire
des filtres permettant de purifier le SF6 et de favoriser son recyclage.
La reconnaissance des fournisseurs et des sous-traitants comme
partenaires du Groupe passe par leur intégration au sein de la chaîne de
Indicateurs clés
2011/12 2012/13 2013/14
Nombre de chartes signées par des fournisseurs (cumul) 8 500 10 900 16 900
Nombre de fournisseurs évalués (cumul sur 4 années fiscales) 1 225 1 515 1 605
Nombre de collaborateurs ayant suivi une formation aux achats responsables
dans le cadre d’un programme spécifique (cumul sur 4 années fiscales) 680 780 960
6
(Science, Technology, Engineering and Maths), afin de participer à des
recommandé pour les autres. Le plan d’action locale RSE est défini après
événements à un niveau national et régional, destinés à promouvoir
identification des parties prenantes, de leurs attentes et des enjeux du
l’intérêt des métiers de l’industrie pour les hommes comme pour les
Groupe dans le pays.
femmes. Cette participation représente l’équivalent de 500 heures de
volontariat par an.
(1) 15 pays : Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Espagne, États-Unis d’Amérique, France, Inde, Indonésie, Italie, Mexique, Pologne, Royaume-Uni, Turquie et Suisse.
6
Dans la plupart des pays, Alstom fournit des opportunités de stages en Allemagne, en juillet 2013, le ministre fédéral de l’Intérieur a
yy
aux étudiants. Par exemple, en Chine, HUST (HuaZhong University souligné la contribution des salariés d’Alstom, ces derniers ayant
of Science & Technology) et la filiale Wuhan Boiler Company Ltd ont travaillé jour et nuit pendant la crue de l’Elbe. Les collaborateurs ont
mis en place l’un des premiers centres expérimentaux de formation à aussi fait des dons, complétés par le Groupe ;
l’ingénierie, sous l’égide du Bureau de l’Éducation Secondaire. Dans en Indonésie, en février 2014, de la nourriture et des médicaments
yy
le cadre de cet accord, 90 étudiants ont bénéficié d’une formation ont été collectés pour les victimes de l’éruption du Mont Sinabung,
professionnelle et de stages. ayant entraîné l’évacuation de 20 000 personnes depuis le mois de
Ce soutien à des étudiants peut aussi permettre d’aider un immigrant à septembre 2013 ;
trouver un emploi par le biais d’un stage, tel que cela a été le cas en Suède, en Italie, en janvier 2014, plus de 600 personnes ont participé, à
yy
ou de financer un concours de mathématiques, par exemple en Pologne. Bologne, à l’achat d’un équipement qui permet la conservation de la
Pour plus d’exemples, consulter www.alstom.com. nourriture. Cette initiative a pour objectif de fournir à la Mensa Della
Fraternita trente repas par jour à partir des mets non consommés de
Actions en faveur du développement la cantine ;
local : support à des entreprises locales en Malaisie, 273 employés ont participé à un programme de
yy
sensibilisation des étudiants à la protection des coraux dans trois îles ;
La politique RSE d’Alstom prend en compte l’impact des activités du
en Malaisie et en Indonésie, les collaborateurs qui permettent des
yy
Groupe sur le développement local. Outre le support apporté à de jeunes
recrutements ont droit à une somme qu’ils affectent à une opération
entreprises innovantes, la participation au développement local en
caritative de leur choix. Cette pratique permet de promouvoir une
contribuant à des programmes nationaux et internationaux de recherche
culture RSE dans l’entreprise ;
et technologie, ainsi qu’à des pôles de compétitivité (voir la section
Développement durable et RSE – Gestion de l’innovation), Alstom prend au Mexique, en 2013, deux « jours écologiques » ont été organisés
yy
en considération les marchés locaux. pour 143 collaborateurs, lesquels ont contribué à améliorer les
conditions de vie de 12 familles en difficultés de la Piedra Grande
Quand Alstom développe de nouvelles activités ou de nouveaux marchés,
Community, dans l’État de Mexico, avec la construction de réservoirs
il s’attache à trouver des fournisseurs locaux. Par exemple, en avril 2012,
d’eau de pluie, de potagers bio, de fourneaux écologiques et de
Alstom, conjointement avec EDF, a remporté trois appels d’offres pour
séchoirs solaires ;
des projets de parcs éoliens offshore. Le Groupe a donc décidé de créer
de nouvelles usines à Cherbourg et à Saint-Nazaire, de même qu’un en Pologne, des fournitures et de l’argent ont été collectés auprès
yy
centre d’ingénierie, la création d’emplois étant estimée à 1 000 emplois des employés pour des familles dans le besoin, des orphelinats et des
directs et 4 000 indirects. Alstom a décidé de consacrer 5 % des heures de refuges pour les animaux ;
travail liées à la construction de ces usines à l’insertion de personnes en au Royaume-Uni et en Irlande, en juin 2013, une politique sur le
yy
difficulté d’accès à l’emploi. Dans le cadre du marché de l’éolien offshore, volontariat a été adoptée. Elle a notamment pour objectif d’encourager
le Groupe a par ailleurs tenu 13 journées de réunions BtoB avec plus les donations en argent et en temps (chaque collaborateur bénéficiant
de 350 entreprises, de façon à aider les industriels, les fournisseurs et d’un jour par année fiscale pour participer à une action de volontariat)
les sous-traitants locaux à obtenir des marchés, en leur décrivant les et de donner aux collaborateurs un accès au site Intranet du Groupe
opportunités à venir. 80 entreprises, dont 65 PME, ont répondu aux de ce pays pour promouvoir le financement d’activités caritatives.
appels d’offres. L’objectif est de construire une filière française pour
l’éolien offshore. Faciliter l’accès à l’emploi
Alstom participe à des projets avec les PME au sein du programme Alstom est conscient de sa responsabilité en matière d’accès à d’emploi,
d’investissement pour le Futur (sous-stations hydroliennes). notamment des jeunes, et met en place des initiatives locales dans ce
sens. La plupart des emplois proposés par Alstom requièrent en effet
À travers le fonds d’investissement ASTER, Alstom investit dans des des compétences très techniques et spécialisées, d’où la difficulté à
start-ups dans les domaines de l’énergie, de la mobilité et des énergies vertes. trouver des personnes qualifiées. Il est donc essentiel d’embaucher des
jeunes et de les former. Il s’agit d’un investissement à long terme. Alstom
Support aux besoins sociaux locaux prend également en considération les attentes des autorités locales en
Pour renforcer ses actions caritatives, Alstom encourage le volontariat matière d’emploi, par exemple en recrutant des jeunes issus de zones
de ses collaborateurs et leur sensibilisation quant à l’importance de la défavorisées.
solidarité. Par exemple : Pour plus d’information : www.alstom.com
en Australie, les collaborateurs du Groupe ont décidé de concentrer les
yy
actions caritatives sur une seule organisation, et ont choisi le Children’s
Actions caritatives
Cancer Institute Australia (CCIA). Le CCIA est un institut de recherche Alstom encourage les initiatives menées en faveur des communautés
médicale indépendant qui travaille sur les causes, les traitements, la locales. Le budget total destiné aux œuvres caritatives n’est pas
prévention et la guérison des cancers chez les enfants. L’objectif est entièrement identifié au niveau du Groupe : les actions, principalement
de collecter AUD 35 000 (l’équivalent de € 35 par salarié) par an ; d’ordre social, sont définies en fonction des besoins locaux, et sont
déployées en collaboration étroite avec les associations locales.
en Chine, le 18 mai 2013, 136 employés et leurs familles ont participé
yy
à une marche destinée à la collecte de fonds pour l’éducation des La liste des plans d’actions par pays ainsi que celle des contributions
enfants de travailleurs migrants. De plus, 70 collaborateurs et leurs caritatives sont disponibles sur www.alstom.com.
familles se sont investis dans le « Sunvillage » qui accueille les enfants
de personnes condamnées. Ce programme comprend des dons en
espèces, de vêtements et de livres, ainsi que les frais relatifs à
l’éducation de jumelles, Li Yubin et Li Yufeng, pour un an ;
Depuis sa création en 2007, la Fondation d’entreprise Alstom a financé développement de l’éco-tourisme en respectant les traditions de
yy
un grand nombre de projets : 11 en 2008, 13 en 2009, 19 en 2010, la population indigène à travers un programme touchant 1 000
16 en 2011, 15 en 2012 et 16 en 2013.Tous ces projets ont été présentés personnes, au Brésil ;
et soutenus par des collaborateurs du Groupe. Ils sont axés sur la réhabilitation d’un train « Petite Roselle » pour développer l’activité
yy
protection de l’environnement, doivent répondre à des besoins locaux d’une ligne ferroviaire touristique, en France ;
et être développés avec des acteurs locaux. La Fondation bénéficie d’un programme de développement social et économique d’un village situé
yy
budget de € 1 million par an. à proximité du site de Durgapur, en Inde ;
Forte de son succès, la Fondation a été renouvelée pour cinq ans en protection du site « Huacas Del Sol y de la Luna » et de ses peintures
yy
juin 2012, dotée sur cette période du même budget que précédemment. murales, au Pérou ;
La Fondation s’oriente désormais vers un soutien croissant aux projets programme de valorisation des déchets dans les écoles et les temples,
yy
fondés sur l’innovation. en Thaïlande ;
Le Conseil d’administration de la Fondation, qui effectue chaque année création de 20 fermes modèles produisant des aliments riches en
yy
la sélection des projets à financer, est composé de représentants de micronutriments et en vitamine A pour lutter contre la cécité, au
l’entreprise et de personnalités extérieures telles que Claude Mandil Vietnam.
(ancien Directeur de l’Agence internationale de l’énergie), Cécile Vic
(Déléguée Générale de la Fondation Air France) et Jacques Attali Préservation de la nature
(Président de PlaNet Finance). Robert Barbault, Directeur du
Département Biodiversité au Muséum d’histoire naturelle, administrateur Les deux projets de conservation de la nature sélectionnés cette année
de la Fondation depuis sa création, et qui a activement participé à ses permettent aux communautés locales de prendre conscience des
travaux, est décédé le 12 décembre 2013. améliorations qui peuvent être apportées :
Les 16 projets soutenus par la Fondation en 2013/14 peuvent être restauration de deux lacs envahis par les déchets dans la région de
yy
classés sous trois chapitres. Chennai, en Inde ;
création de parcs dans la banlieue de Lima et soutien à une
yy
Accès à l’énergie organisation qui forme des femmes isolées aux métiers de la
construction, au Pérou.
Les huit projets de cette catégorie ont pour objectif de faciliter l’accès à
l’électricité et à l’énergie dans le respect de l’environnement : Deux projets ont été abandonnés, notamment parce que les conditions
de réussite n’étaient pas réunies, et un projet au Mexique a été retardé
électrification d’un village de 17 maisons avec de la pico-hydro
yy
en raison des intempéries qui ont frappé ce pays à l’automne 2013.
électricité, au Bhoutan ;
Pour plus d’information sur les projets de la Fondation d’entreprise
électrification d’un village de 200 maisons avec une installation hydro
yy
Alstom, consulter : www.foundation.alstom.com.
électrique de 30 kW, au Cameroun ;
électrification de quatre villages de 70 maisons en moyenne avec des
yy
pico-turbines hydroélectriques, au Laos ;
construction d’un barrage de 900 kW, au Népal ;
yy
électrification d’une école et création d’une station de recharge
yy
d’électricité de 3 kW avec des éoliennes, au Kenya ;
électrification de 30 centres médicaux avec des panneaux solaires
yy
dans la région des AFAR, en Éthiopie ;
6
électrification d’un orphelinat et d’un centre de formation avec des
yy
panneaux solaires, au Cambodge ;
production de biogaz à partir des déchets de la cuisine d’une
yy
association servant 130 000 repas par jour à des écoliers, en Inde.
6
MÉTHODOLOGIE
Introduction sous la responsabilité d’Alstom (sous-traitants). Pour ce qui est de la
performance environnementale, toutes les activités permanentes du
Le contenu de ce chapitre consacré au Développement Durable et à Groupe sont couvertes. Certains chantiers temporaires ne sont pas
la Responsabilité Sociale d’Alstom a été préparé par l’équipe centrale couverts quand l’activité d’Alstom représente seulement une partie d’un
RSE d’Alstom, avec la collaboration de parties prenantes internes : site plus grand.
les Secteurs, concernant la description de leur stratégie respective et
la relation avec les clients, ainsi que plusieurs fonctions support telles Pour les aspects Santé et Sécurité, le reporting est réalisé mensuellement
que les services Achats, Ressources Humaines, Stratégie, Gestion des sur près de 760 sous-unités (unités élémentaires de reporting) à l’aide
Risques, Éthique et Conformité, Environnement-Santé et Sécurité, ainsi de 15 indicateurs de base.
que le réseau international d’Alstom (Présidents Pays). Pour les aspects environnementaux, le reporting est réalisé
Les avis des parties prenantes externes utilisés pour construire la matrice trimestriellement sur environ 470 sous-unités, à l’aide de 40 indicateurs
de matérialité ont été collectés à partir de plusieurs enquêtes menées de base.
entre 2011 et 2013. La définition des indicateurs et la procédure de reporting sont décrites
La collecte et la consolidation de l’ensemble des informations ont dans un document établi au niveau du Groupe, le manuel de reporting
fait l’objet d’un processus dédié entre janvier et avril 2014, sous la EHS, sous la responsabilité du Vice-Président Environnement, Santé et
supervision d’un Comité éditorial et de validation présidé par le Directeur Sécurité.
de la Stratégie et du Développement. Ce comité a en particulier validé
les choix durant trois réunions sur ladite période. Reporting social et actions vis-à-vis
Cette section a fait l’objet d’une revue par PricewaterhouseCoopers, des communautés locales
nommé Organisme Tiers Indépendant en application de l’article 225 de Les indicateurs relatifs au reporting social proviennent :
la loi Française « Grenelle 2 ».
d’un Système d’Information Ressources Humaines (SIRH) dénommé
yy
« ALPS », basé sur le logiciel Peoplesoft, couvrant l’ensemble de
Principes de reporting l’organisation ;
Toutes les données déclarées (indicateurs) proviennent de différents d’une enquête menée dans 26 pays sur les données de l’année
yy
systèmes de reporting internes, tels que détaillés dans les sous-sections calendaire 2013 – Algérie, Allemagne, Australie, Belgique, Brésil,
respectives. Canada, Chine, Croatie, Émirats Arabes Unis (EAU) Espagne,
Ces indicateurs sont définis en référence à la Global Reporting Initiative Estonie, France, Inde, Indonésie, Italie, Malaisie, Mexique, Pologne,
(GRI). Cependant, certains indicateurs ne sont pas disponibles à ce jour Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Singapour, Suède, Suisse, Turquie,
de manière consolidée, ou n’ont pas été considérés comme pertinents, États-Unis d’Amérique –, ce qui représente 93 % des effectifs du
compte tenu soit de la diversité des activités du Groupe, soit de la Groupe. Dans quelques cas limités, le nombre de pays a dû être réduit
difficulté à adopter des définitions communes pour tous les sites du du fait de données peu fiables, mais le périmètre de couverture est
Groupe dans le monde. Dans ce cas, ils ne sont pas mentionnés ou sont resté suffisamment représentatif.
donnés pour un périmètre plus restreint, alors précisé. De plus, et pour illustrer les différentes sections avec des initiatives
Une synthèse des indicateurs et chiffres clés se trouve dans la section réalisées au niveau local, les actions suivantes sont menées par l’équipe
dédiée à la fin de ce chapitre, qui inclut les informations visées à centrale RSE :
l’article L. 225-102-1 du Code de commerce et de ses décrets et arrêtés une enquête portant les bonnes pratiques menées à travers le monde,
yy
d’application, ainsi qu’au décret n° 2012-557 du 24 avril 2012 relatif avec le support des Présidents Pays ;
à l’obligation de transparence des entreprises en matière sociale et
la collecte de tous les articles concernant la RSE parus dans le
yy
environnementale.
magazine hebdomadaire interne du Groupe (Newsflash).
6
Référence
Indicateurs 2011/12 2012/13 2013/14 GRI (2) Page
Non-GRI
Eau utilisée pour des tests ou dans des systèmes de refroidissement
en boucle ouverte (en milliers de m3) 1 432 1 785 1 527 Non-GRI 268
Sites de production d’Alstom (> 200 salariés) situés
à plus d’un kilomètre de zones protégées - 63 63 Non-GRI 271
Part de sites de production d’Alstom (> 200 salariés) qui n’opèrent pas
au sein de ou au voisinage de zones protégées (en %) - 90 % 90 % Non-GRI 271
Émissions de CO2 liées aux déplacements aériens (en kilotonnes eq. CO2) 136 131 115 Non-GRI 266
Émissions de CO2 liées aux déplacements en train (en kilotonnes eq. CO2) - - 2 Non-GRI 266
INDICATEURS DES SYSTÈMES DE MANAGEMENT
Non-GRI
Part des usines ayant plus de 200 salariés certifiées ISO 14001 (en %) 83 % 97 % 100 % Non-GRI 263
Nombre d’évaluations officielles « Alstom Zero Deviation Plan » - 160 169 Non-GRI 275
INDICATEURS SOCIAUX
Emploi
Effectifs, Absents Longue Durée (ALD) inclus 93 998 94 545 94 719 LA1 276
Répartition par région (ALD incl.) LA1 276
yyEurope 54 586 55 550 55 545
yyAmérique du Nord 10 306 10 266 9 639
yyAmérique centrale et du Sud 5 763 5 954 7 430
yyAsie/Pacifique 20 386 19 575 18 833
yyAfrique/Moyen-Orient 2 957 3 200 3 272
Répartition par catégorie (cadres, ALD incl., en %) 47,21 % 50,04 % 50,91 % LA1 276
Répartition par Secteur (ALD incl.) LA1 276
yyThermal Power 37 991 36 741 36 963
yyRenewable Power 9 563 9 757 9 209
yyGrid 19 088 17 984 17 159
yyTransport 25 332 27 284 28 341
yyCorporate & autres 2 024 2 779 3 047
Répartition par type de contrat (ALD incl.) LA1 277
yyContrats à durée indéterminée (CDI) 85 449 86 252 86 125
yyContrats à durée déterminée (CDD) 8 549 8 293 8 594
yyIntérimaires 8 401 8 035 8 020
yyStagiaires 2 388 2 265 2 208
Évolution au cours de l’exercice (ALD incl.) LA2 277
yyEmbauches en CDI 9 922 9 905 8 275
yyEmbauches en CDD 8 176 7 645 7 189
yyDémissions 4 200 3 274 3 212
yyLicenciements économiques 651 837 693
yyLicenciements hors économiques (effectif permanent) - 656 731
yyAutres départs (incl. retraites, hors cessions et acquisitions) 4 505 3 393 3 238
Nombre d’ingénieurs et cadres ayant bénéficié d’un entretien annuel 38 800 42 500 43 900 LA2 284
Relations sociales
Nombre de collaborateurs qui sont couverts par une convention collective nationale
ou un accord d’entreprise (en %) 72 % 71 % 81 % LA4 289
Référence
Indicateurs 2011/12 2012/13 2013/14 GRI (2) Page
Santé et sécurité du travail
Nombre d’accidents mortels (salariés Alstom) 4 1 0 LA7 274
Nombre d’accidents mortels en lien avec les activités d’Alstom (sous-traitants) 7 4 5 LA7 274
Nombre d’accidents graves de travail reportés (accidents mortels inclus) - 29 37 LA7 274
Taux de fréquence d’accidents de travail (employés et sous-traitants) 1,8 1,4 1,2 LA7 274
Taux de gravité d’accidents de travail (employés d’Alstom) 0,06 0,06 0,06 LA7 274
Absents Longue Durée (LTA) 1 353 1 639 1 717 LA7 276
Taux d’absentéisme - 2,6 2,4 LA7 281
Formation
Nombre de collaborateurs formés en EHS lors de formation en salle 1 700 3 358 2 914 LA12 274
Nombre de collaborateurs formés en EHS en formations e-learning - - 35 196 LA12 274
Nombre moyen d’heures de formation 19 h 19 h 15 h LA10 285
Nombre total d’heures de formation - - 1 286 445 h LA10 285
Part des salariés ayant suivi une formation (en %) 74 % 68 % 67 % LA12 285
Nombre de collaborateurs formés par Alstom University 8 231 15 817 11 191 LA12 285
Diversité et égalité des chances
Proportion de femmes (en %) 16 % 16 % 16,3 % LA13 287
Proportion de femmes managers (en %) 15 % 15,3 % 16,2 % LA13 287
Proportion de femmes chez les cadres dirigeants (en %) 11 % 11,6 % 11,8 % LA13 287
Proportion d’emploi de travailleurs en situation de handicap par pays (en %) LA13 288
yy France 3,4 % 3,9 % 3,5 %
yy Allemagne 5,5 % 5,5 % 5,6 %
yy Italie 2,7 % 2,4 % 2,4 %
yy Espagne 0,4 % 0,9 % 0,6 %
Corruption
Nombre de personnes ayant participé à une session sur la conformité
(cumul depuis 2006, approx.) 7 200 9 500 14 300 SO3 279
Droit de l’Homme
Nombre de fournisseurs évalués (cumul sur 4 années fiscales) 1 225 1 515 1 605 HR 2-6-7 294
Non-GRI
Nombre de maladies professionnelles enregistrées - 82 60 Non-GRI 275
Taux de promotion interne des cadres dirigeants (en %) 85 % 80 % 75 % Non-GRI 284
Nombre de collaborateurs bénéficiant d’un plan de rémunération variable 25 000 34 400 32 800 Non-GRI 280
Nombre de collaborateurs couverts par un accord d’intéressement aux résultats 37 000 52 000 52 000 Non-GRI 280
Part de collaborateurs couverts par un dispositif de prévoyance
en cas de décès accidentel (en %) 99 % 99,5 % 97,3 % Non-GRI 275
Part de collaborateurs dont le dispositif de prévoyance prévoit une indemnité
au moins égale à un an de salaire de base (en %) 94 % 91 % 93,7 % Non-GRI 275
Part des postes vacants publiés à l’interne (en %) 43 % 33 % 48 % Non-GRI 284
Nombre de chartes signées par des fournisseurs (cumul) 8 500 10 900 16 900 Non-GRI 294
Nombre de collaborateurs ayant suivi une formation aux achats responsables
dans le cadre d’un programme spécifique (cumul sur 4 années fiscales) 680 780 960 Non-GRI 294
6
Nombre d’heures de sous-traitance sur les sites et chantiers (en millions) 115 120 125 Non-GRI 293
6
RAPPORT DE L’UN DES COMMISSAIRES AUX COMPTES,
DÉSIGNÉ ORGANISME TIERS INDÉPENDANT,
SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES
ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT
DANS LE RAPPORT DE GESTION
Exercice clos le 31 mars 2014
Aux actionnaires
Alstom
3, avenue André Malraux
92309 Levallois-Perret, Cedex.
(1) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information.
1. A
ttestation de présence Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus
importantes (précisées en annexe) :
des Informations RSE
au niveau de l’entité consolidante nous avons consulté les
yy
Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les
responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous
en matière de développement durable, en fonction des conséquences avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations
sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que
engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et
qui en découlent. leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion ;
de gestion avec la liste prévue par l’article R.225-105-1 du Code de au niveau d’un échantillon représentatif d’entités, comprenant les
yy
commerce. sub-units de CAMACARI – BAHIA et TAUBATE au Brésil, de BEIJING,
En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons SUZHOU et WUHAN en Chine, de KARLOVAC en Croatie, de TAMPERE
vérifié que des explications étaient fournies conformément aux en Finlande, de LA COURNEUVE, MASSY 1, MASSY 2, SAINT-OUEN,
dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du Code de commerce. TARBES, VALENCIENNES, VILLEURBANNE et AIX-LES-BAINS GIS
en France, de MANNHEIM et MONCHENGLADBACH en Allemagne,
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre
de CHENNAI, PALLAVARAM, DELHI – NOIDA, DURGAPUR et
consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article
VADODARA en Inde, de ELBLAG et KATOWICE en Pologne, de
L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3
GEBZE en Turquie, de JUPITER – FLORIDA et WINDSOR aux Etats
du Code de commerce avec les limites précisées dans le paragraphe
Unis, que nous avons sélectionnées en fonction de leur activité, de
méthodologie du chapitre développement durable environnemental du
leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation
rapport de gestion.
et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour
Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des
ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des tests de détail sur la base d‘échantillonnages, consistant à vérifier les
Informations RSE requises. calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives.
L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 24% des effectifs
2. A
vis motivé sur la sincérité pour les informations sociales et en moyenne 21% des informations
des Informations RSE quantitatives environnementales.
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur
Nature et étendue des travaux cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Nous avons mené plus d’une centaine d’entretiens avec près de cent Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le
cinquante personnes responsables de la préparation des Informations cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations.
RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des
informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles
interne et de gestion des risques, afin : d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement
professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance
d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de
yy modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des
leur pertinence, leur exhaustivité, leur fiabilité, leur neutralité, travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de
leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes
échéant, les bonnes pratiques du secteur ; au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle
de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation,
yy interne, le risque de non-détection d’une anomalie significative dans les
de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de
contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Conclusion
Informations RSE. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie
Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations
en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère,
au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et conformément aux Référentiels.
environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de
6
développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
6
Annexe : Liste des informations Informations environnementales
que nous avons considérées Organisation de la société pour prendre en compte les questions
yy
comme les plus importantes environnementales et, le cas échéant, démarches d’évaluation ou de
certification en matière d’environnement ;
Informations sociales Montant des provisions et garanties pour risques en matière
yy
Effectif total, dont indicateur effectif du Groupe au 31 mars 2014 ;
yy d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de
nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en
Répartition des salariés par sexe, dont indicateur répartition des
yy
cours ;
effectifs totaux Hommes/Femmes ;
Mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets
yy
Répartition des salariés par zone géographique, dont indicateur
yy
dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement, dont
répartition des effectifs totaux par Région ;
indicateur émissions de COV (1) ;
Embauches et licenciements, dont indicateur nombre d’embauches
yy
Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets,
yy
et de licenciements ;
dont indicateurs production de déchets dangereux et déchets
Absentéisme, dont indicateur taux d’absentéisme ;
yy non-dangereux, quantité de déchets éliminés (non valorisés) ;
Organisation du dialogue social, notamment les procédures
yy Consommation d’eau et approvisionnement en eau en fonction des
yy
d’information et de consultation du personnel et de négociation avec contraintes locales, dont indicateurs consommations d’eau du réseau
celui-ci, dont indicateur pourcentage des collaborateurs couverts par public, de nappe phréatique et de surface ;
une convention collective ;
Consommation d’énergie et recours aux énergies renouvelables, dont
yy
Conditions de santé et de sécurité au travail ;
yy indicateurs consommations de gaz naturel, de butane/propane et
Accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, dont
yy autres gaz, de fioul, de vapeur/réseau de chaleur, d’électricité, de
indicateurs nombre d’accidents mortels (employés Alstom), nombre charbon et autres combustibles ;
d’accidents mortels en lien avec les activités Alstom (sous-traitants), Rejets de gaz à effet de serre, dont indicateurs émissions de CO2
yy
nombre d’accidents graves de travail reportés, taux de fréquence directes (2), émissions de CO2 indirectes (3), émissions de SF6.
d’accidents de travail (employés Alstom), taux de gravité d’accidents
de travail (employés Alstom) ; Informations sociétales suivantes
Nombre d’heures de formation, dont indicateur nombre moyen
yy Impact territorial, économique et social de l’activité de la société en
yy
d’heures de formation par salarié ; matière d’emploi ;
Mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes,
yy Prise en compte dans la politique d’achat de la société des enjeux
yy
dont indicateurs proportion des femmes, proportion des femmes sociaux et environnementaux ;
managers, proportion des femmes chez les cadres dirigeants ; Importance de la sous-traitance et la prise en compte dans
yy
Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective.
yy les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur
responsabilité sociale et environnementale, dont indicateurs nombre
de fournisseurs évalués, signature de la Charte Développement
Durable par l’ensemble des fournisseurs ;
Actions engagées pour prévenir la corruption.
yy
6
Actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de l’environnement 272
Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions 262
Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement 185
3.2. Pollution et gestion des déchets
Mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant
gravement l’environnement 268-269
Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets 270
Prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité 269-271
6
Pages du Document de Référence
3.3. Utilisation durable des ressources
Consommation d’eau et approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales 267-268
Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation 269
Consommation d’énergie et mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux
énergies renouvelables 263-264, 267
Utilisation des sols 269
3.4. Changement climatique
Rejets de gaz à effet de serre 264, 267
Adaptation aux conséquences du changement climatique 262
3.5. Protection de la biodiversité
Mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité 271
4. Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable
4.1. Impact territorial, économique et social de l’activité de la Société
Impact territorial, économique et social en matière d’emploi et de développement régional 295-297
Impact territorial, économique et social sur les populations riveraines ou locales 295-297
4.2. Relations entretenues avec les personnes et organisations intéressées par l’activité de la Société,
notamment les associations d’insertion, les établissements d’enseignement, les associations de défense
de l’environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines
Conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations 290-297
Actions de partenariat ou de mécénat 290-297
4.3. Sous-traitance et fournisseurs
Prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux 293
Importance de la sous-traitance et prise en compte dans les relations avec les fournisseurs
et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale 280, 293-294
4.4. Loyauté des pratiques
Actions engagées pour prévenir la corruption 278-279, 293
Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs 261
4.5. Autres actions engagées en faveur des droits de l’Homme 279-280
5. Information en matière de risques technologiques (Article L. 255-102-2 du Code de Commerce) (*) 185
(*) Non applicable
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont clairement identifiés dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFA
7
INFORMATION SUR LE GROUPE ET LA SOCIÉTÉ MÈRE
HISTORIQUE
Le Groupe a été créé en 1989, par The General Electric Company, plc dénommée ALSTOM Holdings, est la sous-holding du Groupe qui détient
(« GEC ») et Alcatel, ses deux actionnaires à parité, avec pour objectif les filiales opérationnelles du Groupe (voir ci-après « Organigramme
de rassembler au sein d’un même groupe des activités jusqu’alors simplifié au 31 mars 2014 »).
conduites par certaines de leurs filiales respectives. La société commune Depuis l’introduction en Bourse d’ALSTOM en 1998, le périmètre
était une société holding de droit néerlandais GEC ALSTHOM NV. Ce d’activité du Groupe a sensiblement évolué. La plus significative des
rapprochement, effectué durant une période de consolidation dans le opérations fut l’acquisition en deux phases des activités de production
secteur de l’énergie, visait à bénéficier de diverses complémentarités d’énergie d’ABB : constitution d’une société commune en juillet 1999,
existant parmi les produits et marchés respectifs d’Alcatel et de GEC. puis rachat de la part d’ABB dans cette société commune en mai 2000.
À la fin de l’année 1997, les deux actionnaires ont décidé d’introduire Parallèlement, le Groupe s’est recentré sur ses activités de base, en
cette société sur les Bourses de Paris, New York et Londres et de céder cédant notamment ses activités Contracting en juillet 2001.
sur le marché une partie de leurs titres. Ils ont choisi Paris comme
Le Groupe a procédé à la cession de ses Secteurs Transmission &
place principale de cotation et ont décidé de transférer à une société
Distribution en 2004 et Marine en 2006. En juin 2010, Alstom a acquis
anonyme de droit français, dénommée ALSTOM (anciennement Jotelec),
les activités Transmission d’Areva devenues le Secteur Grid du Groupe.
l’ensemble des activités jusqu’alors conduites par GEC ALSTHOM NV.
Préalablement à l’introduction en Bourse d’ALSTOM (ou « la Société »), Les activités opérationnelles du Groupe sont organisées depuis juillet
la quasi-totalité des actifs détenus directement ou indirectement par 2011 autour de quatre Secteurs : Thermal Power, Renewable Power,
GEC ALSTHOM NV a été transférée à une de ses filiales françaises, Grid et Transport.
ALSTOM France SA détenue à 100 % par ALSTOM. Cette entité, désormais
IDENTITÉ DE LA SOCIÉTÉ
7
ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 309
Informations complémentaires
Information sur le Groupe et la société mère
7
Déclaration de franchissement de seuil Identification des titres au porteur
de participation (Extrait de l’article 7 des statuts)
(Extrait de l’article 7 des statuts) La Société pourra, dans les conditions prévues par la loi, demander à
Outre l’obligation légale d’informer la Société de la détention de certaines tout organisme ou intermédiaire habilité, tout renseignement relatif
fractions du capital ou des droits de vote, toute personne physique à ses actionnaires ou détenteurs de titres conférant immédiatement
ou morale ou tout actionnaire qui viendrait à détenir directement ou ou à terme le droit de vote, leur identité et le nombre de titres qu’ils
indirectement, seul ou de concert au sens des articles L. 233-10 et détiennent.
suivants du Code de commerce un nombre d’actions de la Société égal
ou supérieur à 0,5 % du nombre total d’actions ou de droits de vote doit, Répartition statutaire des bénéfices
dans un délai de cinq jours de Bourse à compter du franchissement de (Extrait de l’article 20 des statuts)
ce seuil de participation, en informer la Société par lettre recommandée
avec accusé de réception. Cette déclaration est renouvelée dans les Le bénéfice de l’exercice est constitué par les produits de l’exercice,
mêmes conditions chaque fois qu’un nouveau seuil d’un multiple de déduction faite des frais généraux et autres charges sociales de la
0,5 % du nombre total d’actions ou de droits de vote est franchi jusqu’à Société y compris tous amortissements et provisions. Sur le bénéfice de
50 % inclus. l’exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est prélevé
5 % au moins pour constituer le fonds de réserve légale ; ce prélèvement
Pour la détermination de ces seuils, il sera également tenu compte cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserve atteint le dixième du
des actions assimilées aux actions possédées telles que définies par capital social.
les dispositions législatives et réglementaires des articles L. 233-7 et
suivants du Code de commerce. Le solde, diminué comme il vient d’être dit et augmenté, si l’assemblée
générale en décide ainsi, du report bénéficiaire et de prélèvements sur les
Dans chaque déclaration visée ci-dessus, le déclarant devra certifier que réserves dont elle a la disposition, sous déduction des sommes reportées
la déclaration faite comprend bien tous les titres détenus ou possédés à nouveau par ladite assemblée ou portées par elle à un ou plusieurs
au sens de l’alinéa précédant. Il devra également préciser : son identité fonds de réserve, est réparti par l’assemblée générale entre les actions.
ainsi que celle des personnes physiques ou morales agissant de concert
avec lui, le nombre total d’actions ou de droits de vote qu’il détient La perte, s’il en existe, est, après l’approbation des comptes par
directement ou indirectement, seul ou de concert, la date et l’origine du l’assemblée générale, reportée à nouveau, pour être imputée sur les
franchissement de seuil, ainsi que le cas échéant, les informations visées bénéfices des exercices ultérieurs jusqu’à extinction.
au troisième alinéa du I de l’article L. 233-7 du Code de commerce. L’assemblée générale peut accorder à chaque actionnaire pour tout ou
Tout actionnaire dont la participation au capital ou en droits de vote partie du dividende ou des acomptes sur dividende mis en distribution
devient inférieure à l’un des seuils susmentionnés est également tenu une option pour le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende
d’en informer la Société dans le même délai de cinq jours de Bourse et en numéraire ou en actions de la Société, dans les conditions légales et
selon les mêmes modalités. réglementaires en vigueur.
Les statuts ne contiennent pas de dispositions ayant pour effet de
retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle.
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
Le Groupe est propriétaire ou bénéficie de licences permettant l’utilisation licence n’a, à elle seule, à ce jour, une importance significative pour les
de diverses marques, brevets et autres droits de propriété intellectuelle. activités du Groupe.
Tous ces droits contribuent à la bonne marche de l’activité, mais aucune
PROPRIÉTÉ IMMOBILIÈRE
Dans le cadre de ses activités, le Groupe dispose de sites immobiliers sur L’amortissement comptabilisé y afférent s’élève à € 754 millions. Ces
lesquels il détient des droits de natures différentes. La majeure partie des montants n’incluent pas les locations simples.
sites industriels importants est détenue en pleine propriété. Les immobilisations corporelles du Groupe sont soumises à des charges
Le Groupe a mis en place une stratégie de location de ses immeubles telles que les réparations et l’entretien courants nécessaires à un bon
de bureaux, ainsi en est-il notamment du siège du Groupe et des fonctionnement, au respect des normes et à la qualité, en incluant les
Secteurs. La valeur brute des terrains et bâtiments détenus en pleine domaines environnementaux, hygiène et sécurité.
propriété et en crédit-bail au 31 mars 2014 s’élève à € 2 156 millions.
7
Pays Site Secteur principal
Finlande Tampere Grid
France Aix-les-Bains Grid
La Rochelle Transport
Belfort Thermal Power & Transport
Grenoble Renewable Power
Le Creusot Transport
Ornans Transport
Reichshoffen Transport
Saint-Ouen Transport
Tarbes Transport
Valenciennes Transport
Villeurbanne Grid & Transport
Inde Bangalore Transport
Chennai Transport & Grid
Coimbatore Transport
Durgapur Thermal Power
Hosur Grid
Naini Grid
Shahabad Thermal Power
Vadodara Renewable Power & Grid
Indonésie Surabaya Thermal Power
Italie Bologne Transport
Nola Transport
Noventa di Piave Grid
Savigliano Transport
Sesto Transport
Japon Kobe Thermal Power
Mexique Toluca Grid
Morelia Thermal Power
Pologne Elblag Thermal Power
Katowice Transport
Wroclav Thermal Power
Portugal Setubal Thermal Power
République tchèque Brno Thermal Power
Royaume-Uni Stafford Grid & Thermal Power
Rugby Thermal Power
Suisse Birr Thermal Power
Oberentfelden Grid
Turquie Gebze Grid
CONTRATS IMPORTANTS
Au cours des deux années précédant immédiatement la publication du présent Document de Référence, à la Note 4 des comptes consolidés au
présent Document de Référence, Alstom et/ou des sociétés membres 31 mars 2014 et dans la section « Rapport de gestion sur les résultats
du Groupe n’ont pas signé de contrats importants. financiers consolidés exercice 2013/14 – Faits marquants de l’exercice
2013/14 » et à la section ci-dessous « Information sur les participations
Les principales acquisitions, cessions, partenariats, sociétés communes,
prises et cédées au cours de l’exercice ».
et variations du périmètre de consolidation sont identifiés dans le
7
Limited et Costain Limited ont créée une société commune dénommée
ABC Electrification Limited ayant comme activité l’électrification
7
CHANGEMENT SIGNIFICATIF DE LA SITUATION FINANCIÈRE
OU COMMERCIALE
À la connaissance de la Société et à la date du présent Document de Référence, aucun changement significatif de la situation financière ou commerciale
n’est survenu depuis le 6 mai 2014, date d’arrêté des derniers comptes sociaux et consolidés publiés.
NOTATIONS FINANCIÈRES
ALSTOM est noté par les agences de notation Moody’s Investors Services et Standard & Poor’s depuis mai 2008. Ces notations, et leur évolution au
cours de l’année sont les suivantes à la date du 6 mai 2014.
Agences Mai 2013 Mai 2014
Moody’s Investors Services
Notation court terme P-2 P-3
Notation long terme (1) Baa2 (perspective négative) Baa3 (perspective négative)
Standard & Poor’s
Notation court terme A-2 A-3
Notation long terme (2) BBB (perspective négative) BBB - (perspective stable)
(1) Moody’s Investors Services a révisé la note de crédit à long terme de Baa2 à Baa3 (perspective stable) le 20 juin 2013, et révisé la perspective long terme de stable
à négative le 23 janvier 2014.
(2) Standard & Poor’s a révisé la note de crédit à long terme de BBB (perspective négative) à BBB–(perspective stable) et révisé la note de crédit à court terme de
A-2 à A-3 le 24 avril 2014.
AUTORISATIONS FINANCIÈRES
Section incluant l’information en application de l’article L. 225-100 du Code de commerce.
Le tableau ci-dessous résume les autorisations financières en cours de validité à la date du 6 mai 2014 et leur utilisation au cours de l’exercice :
7
ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 315
Informations complémentaires
Information sur le capital social
7
Montant nominal Échéance de
Montant nominal utilisé au cours l’autorisation/
Nature de l’autorisation maximum autorisé de l’exercice écoulé Solde disponible Durée
ÉMISSIONS RÉSERVÉES AUX SALARIÉS ET DIRIGEANTS
Délégation en vue de l’émission d’actions 2 % du capital social à la date de Néant Montant maximum 26 août 2014
et d’autres titres donnant accès au capital, l’assemblée générale, diminué autorisé (durée : 26 mois)
réservés aux adhérents d’un plan de tout montant émis en vertu
d’épargne Groupe de la résolution n° 15 (1) (4)
(AGM 26 juin 2012, résolution n° 14)
Autorisation d’attribution gratuite 1 % du capital social à la date de 1 000 700 actions 2 084 157 actions, 1er septembre 2016
d’actions à émettre ou existantes l’assemblée générale, s’imputant soit environ 0,32 % soit 0,68 % du (durée : 38 mois)
(AGM 2 juillet 2013, résolution n° 9) sur le plafond de la résolution du capital au jour capital (8) s’imputant
n° 10 ci-dessous (5) de l’attribution (7) sur le plafond de
la résolution n° 10
ci-dessous
Autorisation de consentir des options 2,5 % du capital social à la date 671 700 options 7 040 443 options, 1er septembre 2016
de souscription ou d’achat d’actions de l’assemblée générale, diminué soit environ 0,22 % diminué de tout (durée : 38 mois)
(AGM 2 juillet 2013, résolution n° 10) de tout montant émis au titre du capital au jour montant émis au titre
de la résolution n° 9 ci-dessus (5) de l’attribution (7) de la résolution n° 9
ci-dessus, soit un
solde disponible de
6 039 743 options soit
1,96 % du capital (8)
RACHAT D’ACTIONS ET RÉDUCTION DE CAPITAL
Autorisation de rachat d’actions 10 % du capital au 31 mars 2013 Néant Montant nominal 2 janvier 2015
(AGM 2 juillet 2013, résolution n° 7) maximum autorisé (durée : 18 mois)
Autorisation de réduire le capital 10 % du capital Néant Montant nominal 2 juillet 2015
par annulation d’actions maximum autorisé (durée : 24 mois)
(AGM 2 juillet 2013, résolution n° 8)
(1) Plafonnement global des augmentations de capital de ces sept autorisations à € 600 millions soit 29,1 % du capital au 31 mars 2012 (hors ajustements éventuels).
(2) Plafonnement global des émissions de titres de créances au titre de ces autorisations à € 2 milliards.
(3) Plafonnement global des augmentations de capital de ces quatre autorisations à € 300 millions soit 14,6 % du capital au 31 mars 2012 (hors ajustements éventuels).
(4) Plafonnement global des augmentations de capital au titre de l’épargne salariale à 2 % du capital (hors ajustements éventuels).
(5) Plafonnement global des attributions de stock-options et d’actions de performance à 2,5 % du capital à la date de l’assemblée (hors ajustements éventuels).
Ce montant ne s’impute pas sur le plafond global de € 600 millions.
(6) Sur la base du capital au 31 mars 2012.
(7) Correspondant au plan LTI n° 16 soumis en totalité à des conditions de performance décidé le 1er octobre 2013 (voir section « Gouvernement d’entreprise – Intérêts
des dirigeants et salariés dans le capital » et voir la Note 22 des comptes consolidés au 31 mars 2014).
(8) Sur la base du capital au 31 mars 2014.
Il sera proposé lors de la prochaine assemblée générale appelée à se tenir dont le plafond de 10 % n’est pas autonome. La délégation proposée
le 1er juillet 2014, de renouveler l’ensemble des délégations d’émissions dans la 16e résolution d’augmenter dans la limite de 15 % le montant de
de titres de capital venant à échéance en 2014 de sorte que la Société l’émission initiale avec ou sans droit préférentiel n’est pas autonome et
puisse continuer à disposer des moyens de financer sa stratégie de s’inscrirait dans les limites des plafonds autorisés pour l’émission initiale
croissance et saisir les opportunités de marché. et du plafond global fixé par la 13e résolution.
Dans le cadre des délégations financières proposées, le montant total Il sera également proposé de renouveler les autorisations
des augmentations de capital qui seraient autorisées (13e, 14e, 15e, d’augmentations de capital relatives aux opérations d’actionnariat
16e et 17e résolutions y compris les émissions au titre des opérations salariés (18e et 19e résolutions) dans la limite d’un plafond spécifique qui
d’actionnariat salarié objets des 18e et 19e résolutions) serait plafonné resterait fixé à 2 % du capital au jour de l’assemblée et s’imputerait sur
à environ 50 % du capital au 31 mars 2014 (contre 30 % pour les le plafond global d’augmentation de capital de € 1 080 millions visé à la
autorisations précédentes), soit € 1 080 millions (plafond global) 13e résolution. Ces autorisations ont vocation à développer l’actionnariat
dont un maximum de € 215 millions, soit environ 10 % du capital au salarié qui s’établit à 1,27 % du capital de la Société au 31 mars 2014
31 mars 2014 (contre 15 % pour les autorisations précédentes), pour (directement ou au travers du Fonds Commun de Placement Alstom).
les délégations d’augmentation de capital sans droit préférentiel de Il sera également proposé lors de la prochaine assemblée générale de
souscription (par voie d’offre au public ou de placement privé), y compris renouveler l’autorisation de rachat d’actions de la Société (voir page 321
les augmentations de capital en rémunération d’apports (17e résolution) ci-après).
ÉVOLUTION DU CAPITAL
Montant nominal
Nombre de l’augmentation Montant
d’actions ou de la réduction de variation Nombre
créées ou de capital de la prime cumulé Capital
annulées (en €) (en €) d’actions (en €)
31 MARS 2011 294 419 304 2 060 935 128
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(30 avril 2011) 20 649 144 543 280 713,68 294 439 953 2 061 079 671
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 mai 2011) 19 750 138 250 307 890,50 294 459 703 2 061 217 921
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(30 juin 2011) 48 484 339 388 793 850,70 294 508 187 2 061 557 309
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 juillet 2011) 7 513 52 591 72 048,00 294 515 700 2 061 609 900
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 août 2011) 133 931 176,00 294 515 833 2 061 610 831
Augmentation de capital du fait de l’attribution
d’actions de performance au titre du plan LTI 10
(30 septembre 2011) 118 480 829 360 - 294 634 313 2 062 440 191
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 octobre 2011) 515 3 605 800,00 294 634 828 2 062 443 796
Réduction de capital suite à l’annulation d’actions
rachetées (3 novembre 2011) (150 000) (1 050 000) (2 684 901,12) 294 484 828 2 061 393 796
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(30 novembre 2011) 8 358 58 506 59 072,00 294 493 186 2 061 452 302
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 décembre 2011) 4 966 34 762 13 225,60 294 498 152 2 061 487 064
Réduction de capital suite à l’annulation d’actions
rachetées (16 janvier 2012) (50 000) (350 000) (855 242,07) 294 448 152 2 061 137 064
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 janvier 2012) 8 600 60 200 41 600,00 294 456 752 2 061 197 064
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et d’ORA (1) (29 février 2012) 58 608 410 256 595 490,40 294 515 360 2 061 607 520
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 mars 2012) 18 320 128 240 103 808,00 294 533 680 2 061 735 760
31 MARS 2012 294 533 680 2 061 735 760
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(30 avril 2012) 3 079 21 553 26 075,52 294 536 759 2 061 757 313
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 mai 2012) 81 657 571 599 3 214,40 294 618 416 2 062 328 912
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(30 juin 2012) 190 071 1 330 497 907 313,60 294 808 487 2 063 659 409
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et d’ORA (1) (31 juillet 2012) 5 353 37 471 17 840,00 294 813 840 2 063 696 880
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 août 2012) 16 291 114 037 81 745,60 294 830 131 2 063 810 917
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(30 septembre 2012) 17 830 124 810 72 793,60 294 847 961 2 063 935 727
Augmentation de capital sans droit préférentiel
de souscription, dans le cadre d’une offre visée à
l’article L. 411-2-II du Code monétaire et financier
(4 octobre 2012) 13 133 208 91 932 456 250 735 537,71 307 981 169 2 155 868 183
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 octobre 2012) 367
(1) Obligations subordonnées 2 % décembre 2008 remboursables en actions de la Société.
2 569 560,00 307 981 536 2 155 870 752
7
ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 317
Informations complémentaires
Information sur le capital social
7
Montant nominal
Nombre de l’augmentation Montant
d’actions ou de la réduction de variation Nombre
créées ou de capital de la prime cumulé Capital
annulées (en €) (en €) d’actions (en €)
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(30 novembre 2012) 28 600 200 200 162 688,00 308 010 136 2 156 070 952
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 décembre 2012) 27 311 191 177 231 520,00 308 037 447 2 156 262 129
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 janvier 2013) 20 419 142 933 147 649,60 308 057 866 2 156 405 062
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(28 février 2013) 25 526 178 682 154 020,48 308 083 392 2 156 583 744
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et d’ORA (1) (31 mars 2013) 74 734 523 138 641 448,52 308 158 126 2 157 106 882
31 MARS 2013 308 158 126 2 157 106 882
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et d’ORA (1) (30 avril 2013) 816 5 712 4 310,40 308 158 942 2 157 112 594
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et de l'attribution d'actions de performance au titre
du plan LTI n° 13 (31 mai 2013) 244 680 1 712 760 43 072,00 308 403 622 2 158 825 354
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(27 juin 2013) 1 500 10 500 2 400,00 308 405 122 2 158 835 854
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et de l'attribution gratuite d'actions dans le cadre
du Sharing Plus 2007 (31 juillet 2013) 86 663 606 641 9 600,00 308 491 785 2 159 442 495
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 août 2013) 6 700 46 900 40 416,00 308 498 485 2 159 489 395
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et de l'attribution d'actions de performance au titre
du plan LTI n° 12 (30 septembre 2013) 133 250 932 750 203 619,20 308 631 735 2 160 422 145
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(31 octobre 2013) 7 000 49 000 48 320,00 308 638 735 2 160 471 145
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et d’ORA (1) (31 décembre 2013) 44 609 312 263 155 018,60 308 683 344 2 160 783 408
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options,
d’ORA (1) et de l'attribution d'actions de performance
au titre du plan LTI n° 13 (31 janvier 2014) 9 808 68 656 18 892,00 308 693 152 2 160 852 064
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
(28 février 2014) 500 3 500 800,00 308 693 652 2 160 855 564
Augmentation de capital du fait de l’exercice d’options
et d’ORA (1) (31 mars 2014) 8 494 59 458 42 037,60 308 702 146 2 160 915 022
31 MARS 2014 308 702 146 2 160 915 022
(1) Obligations subordonnées 2 % décembre 2008 remboursables en actions de la Société.
RÉPARTITION DU CAPITAL
Information en application des articles L. 225-102 et L. 233-13 du Code de commerce.
Le tableau ci-dessous indique, à la connaissance de la Société la détention du capital et des droits de vote par les actionnaires détenant plus de 0,5 %
du capital et des droits de vote au 31 mars 2014 :
Capital au 31 mars 2014 Capital au 31 mars 2013 Capital au 31 mars 2012
% du capital % du capital % du capital
Nombre et des droits Nombre et des droits Nombre et des droits
d’actions de vote (1) d’actions de vote (1) d’actions de vote (1)
Public 147 545 217 47,79 % 159 101 838 51,64 % 148 630 540 50,46 %
Bouygues SA 90 543 867 29,33 % 90 543 867 29,38 % 90 543 867 30,74 %
FMR LLC 12 420 078 4,02 % 3 057 003 0,99 % 7 229 711 2,45 %
Franklin Resources Inc. 12 323 344 3,99 % 21 595 004 7,01 % 16 225 465 5,51 %
State Street Corporation 6 295 305 2,04 % - - - -
UBS Investment Bank 4 977 268 1,61 % 1 523 431 0,49 % 3 680 708 1,25 %
Norges Bank 4 623 147 1,50 % 5 835 364 1,89 % 5 835 364 1,98 %
Amundi 4 601 874 1,49 % 6 211 754 2,02 % 5 432 726 1,84 %
Aviva Investors France 4 096 878 1,33 % - - - -
Employés (2) 3 921 725 1,27 % 4 024 891 1,31 % 4 260 214 1,45 %
Caisse des Dépôts et Consignations 3 112 659 1,01 % 3 056 418 0,99 % 3 155 418 1,07 %
AXA SA 3 063 367 0,99 % 3 096 450 1,00 % - -
Crédit Suisse Group AG 3 056 647 0,99 % 2 526 162 0,82 % 1 665 544 0,57 %
Natixis Asset Management 2 868 506 0,93 % 4 409 981 1,43 % 4 438 557 1,51 %
Covea Finance 1 996 760 0,65 % - - - -
DNCA Finance & DNCA Finance Luxembourg 1 634 710 0,53 % 1 444 960 0,47 % - -
Edmond de Rothschild Asset Management 1 620 794 0,53 % 1 731 003 0,56 % 3 435 566 1,17 %
TOTAL 308 702 146 100,00 % 308 158 126 100,00 % 294 533 680 100,00 %
(1) % calculés sur la base du capital au 31 mars de chaque année et non pas sur la base du capital à la date de la déclaration.
(2) Actions détenues par les salariés et anciens salariés du Groupe au 31 mars 2014, dont environ 0,80 % détenu directement et environ 0,47 % détenu au travers
d’un fonds commun de placement d’entreprise.
À la connaissance de la Société, sur la base des déclarations de Paulson & Co. Inc. a notifié qu’il détenait au 8 mai 2014, 5 000 000
yy
franchissement de seuil reçues, à l’exclusion des notifications de actions (soit 1,62 % du capital et des droits de vote d’ALSTOM) ; et
franchissement de seuils reçues d’intermédiaires inscrits, aucun autre York Capital Management a notifié qu’il détenait au 15 mai 2014
yy
actionnaire ne détient, directement ou indirectement, plus de 0,5 % un nombre d’actions représentant 0,66 % du capital et des droits de
du capital ou des droits de vote de la Société au 31 mars 2014. vote d’ALSTOM.
Après le 31 mars 2014, la Société a reçu les déclarations de À la connaissance de la Société, il n’existe pas de pacte d’actionnaires
franchissement de seuils suivantes : portant sur le capital de la Société.
Amundi a notifié qu’il détenait au 3 avril 2014, 4 654 519 actions
yy Au 6 mai 2014, à la connaissance de la Société, 43 345 actions
(soit 1,50 % du capital et des droits de vote d’ALSTOM), et 6 491 600 Alstom sont détenues par les administrateurs personnes physiques et
actions au 2 mai 2014 (soit 2,10 % du capital et des droits de vote 29 786 actions par les membres du Comité exécutif (hors le Président-
d’ALSTOM) ; Directeur Général), ce qui représente au total environ 0,02 % du capital
AXA SA a notifié qu’il détenait au 9 avril 2014, 1 287 929 actions
yy et des droits de vote. Au 6 mai 2014, Bouygues SA, administrateur
(soit 0,42 % du capital et des droits de vote d’ALSTOM) ; personne morale depuis le 18 mars 2008, détient 29,33 % du capital et
UBS Investment Bank a notifié qu’il détenait au 15 avril 2014,
yy des droits de vote.
5 929 458 actions (soit 1,92 % du capital et des droits de vote Un état récapitulatif des opérations visées à l’article L. 621-18-2 du Code
d’ALSTOM) et au 9 mai 2014, 1 523 431 actions (soit 0,52 % du monétaire et financier figure à la section « Gouvernement d’entreprise –
capital et des droits de vote d’ALSTOM) ; Intérêts des dirigeants et salariés dans le capital ».
Franklin Resources Inc. a notifié qu’il détenait au 29 avril 2014,
yy La Société ne détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire
7 610 713 actions (soit 2,47 % du capital et des droits de vote de sociétés qu’elle contrôle, aucune de ses actions et chaque membre
d’ALSTOM) ; du Conseil d’administration détient au moins le nombre d’actions
FMR LLC a notifié qu’il détenait au 7 mai 2014, 12 193 550 actions
yy d’administrateur recommandé par la Charte de l’administrateur annexée
(soit 3,95 % du capital et des droits de vote d’ALSTOM) ; au règlement intérieur du Conseil d’administration, soit 500 actions.
7
ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 319
Informations complémentaires
Information sur le capital social
7
TITRES ET DROITS ÉMIS DONNANT ACCÈS AU CAPITAL
Les titres et droits émis donnant accès au capital se composent : Au 31 mars 2014, 79 650 ORA, soit 0,01 % de l’émission étaient détenues
par des porteurs qui n’avaient pas encore notifié à la Société leur choix
des droits d’attribution gratuite d’actions ; et
yy
concernant le remboursement des ORA, entre le nombre entier d’actions
d’options de souscription d’actions.
yy immédiatement inférieur (avec paiement par la Société d’une soulte en
Les obligations 2 % décembre 2008 subordonnées remboursables espèces) ou supérieur (avec paiement par le porteur d’une soulte en
en actions de la Société (« ORA ») ont été remboursées en actions le espèces).
31 décembre 2008, comme précisé ci-dessous.
Il n’existe pas d’autres titres donnant accès au capital. Droits à attribution gratuite d’actions
Voir les sections :
Obligations 2 % décembre 2008 « Gouvernement d’entreprise – Intérêt des dirigeants et salariés dans
yy
subordonnées remboursables en actions le capital – Plans d’options de souscription d’actions et d’attribution
de la Société (« ORA ») d’actions de performance » ;
La Société a procédé en décembre 2003 à l’émission d’obligations 2 % « Gouvernement d’entreprise – Intérêt des dirigeants et salariés dans
yy
décembre 2008 subordonnées remboursables en actions de la Société le capital – Plans d’attribution gratuite d’actions au bénéfice des
(ou « ORA »), avec maintien du droit préférentiel de souscription, pour souscripteurs hors de France des offres Alstom Sharing ».
un montant de € 901 313 660,80, pouvant conduire à l’émission d’un
maximum de 643 795 472 actions nouvelles, selon une parité de Options de souscription d’actions
0,0628 action de € 7 de nominal pour une obligation, après ajustement Voir la section « Gouvernement d’entreprise – Intérêt des dirigeants et
des bases de remboursement suite aux opérations réalisées sur le capital salariés dans le capital – Plans d’options de souscription d’actions et
de la Société. d’attribution d’actions de performance ».
Au 31 décembre 2008, les ORA ont été remboursées en actions,
conformément aux conditions de l’emprunt.
CAPITAL POTENTIEL
Nombre total Montant d’augmentation % du capital
d’actions pouvant de capital correspondante social au
être émises (en €) 31 mars 2014
Actions à provenir de l’exercice d’options de souscription
en cours de validité (*) 8 228 556 57 599 892 2,67 %
Actions à provenir des plans d’attribution d’actions de performance (*) 1 856 703 12 996 921 0,60 %
Actions à provenir des droits à attribution gratuite d’actions au bénéfice
de souscripteurs hors de France des offres Alstom Sharing 113 406 793 842 0,04 %
TOTAL (*) 10 198 665 71 390 655 3,31 %
(*) Sous réserve de la satisfaction de l’ensemble des conditions de performance liées aux exercices 2014/15 et 2015/16. Voir section « Gouvernement d’entreprise –
Intérêt des dirigeants et salariés dans le capital – Plans d’options de souscription d’actions et d’attribution d’actions de performance » et la Note 22 aux comptes
consolidés au 31 mars 2014.
RACHAT D’ACTIONS
Information en application de l’article L. 225-211 du Code de commerce. en vue d’assurer la liquidité et d’animer le marché du titre de la Société
yy
par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un
Utilisation par le Conseil d’administration contrat de liquidité conforme à une Charte de déontologie reconnue
de l’autorisation conférée par l’assemblée par l’Autorité des marchés financiers ;
générale ainsi qu’en vue de mettre en œuvre toute pratique de marché qui
yy
viendrait à être admise par l’Autorité des marchés financiers, et
L’assemblée générale mixte du 2 juillet 2013 a autorisé le Conseil plus généralement, réaliser toute autre opération conforme à la
d’administration, conformément aux articles L. 225-209 et suivants du réglementation en vigueur.
Code de commerce, à acquérir, sur le marché et hors marché et par tous
moyens, des actions Alstom dans la limite de 10 % du capital social au L’acquisition, la cession, le transfert ou l’échange de ces actions pourra
31 mars 2013, soit un nombre théorique de 30 815 812 actions, pour être effectué, dans le respect des règles édictées par les autorités de
un prix maximum d’achat de € 70, sous réserve des ajustements liés aux marché, sur les marchés réglementés ou de gré à gré, y compris sur les
opérations sur le capital, et pour une durée de dix-huit mois à l’issue de systèmes multilatéraux de négociations (MTF), ou via un internalisateur
l’assemblée, expirant le soit le 2 janvier 2015. La Société n’a pas fait systématique par tous moyens, y compris par transfert de blocs, par
usage de cette autorisation au cours de l’exercice 2013/14. l’utilisation ou l’exercice de tout instrument financier, produit dérivé,
notamment par la mise en place d’opérations optionnelles telles que des
Descriptif du programme de rachat achats et ventes d’options, et à tout moment dans les limites prévues par
les lois et règlements en vigueur, sauf en période d’offre publique visant
d’actions Alstom soumis à l’approbation le capital de la Société.
de l’assemblée générale mixte du
1er juillet 2014 Part maximum du capital et nombre maximum
de titres susceptibles d’être rachetés
En application de l’article 241-2, I du Règlement général de l’Autorité
des marchés financiers, la section ci-dessous constitue le descriptif du Le Conseil d’administration pourra, conformément aux dispositions
programme de rachat d’actions qui sera soumis à l’approbation de la des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce, acquérir des
prochaine assemblée générale mixte appelée à se tenir le 1er juillet 2014. actions de la Société dans la limite d’un nombre d’actions représentant
10 % du capital social de la Société au 31 mars 2014, soit un nombre
Nombre de titres et part du capital détenus théorique de 30 870 214 actions de € 7 de nominal et un montant
directement ou indirectement par Alstom théorique maximal de € 1 852 212 840 sur la base du prix maximum
d’achat fixé ci-après.
Alstom ne détient directement ou indirectement aucune des actions
composant son capital social et aucun titre donnant accès à son capital Prix maximum d’achat
social.
Le prix d’achat ne pourra dépasser € 60 par action, sous réserve des
Répartition par objectifs des titres de capital ajustements liés aux opérations sur le capital de la Société. En cas
détenus d’opérations sur le capital de la Société, et plus particulièrement
en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves et
Non applicable. attribution gratuite d’actions, ainsi qu’en cas soit d’une division ou d’un
regroupement de titres, le prix maximum d’achat indiqué ci-dessus sera
Objectifs du programme de rachat d’actions ajusté par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre
Le programme de rachat d’actions pourra être mis en œuvre : de titres composant le capital avant l’opération et le nombre de ces titres
en vue d’annuler des actions acquises dans les conditions prévues
yy après l’opération.
par la loi ;
dans le but d’attribuer ou céder des actions aux salariés, anciens
yy
Durée
salariés ou mandataires sociaux de la Société et de ses filiales au Le programme expirera à l’issue d’une période de dix-huit mois à
sens des articles L. 225-180 ou L. 233-16 du Code de commerce, compter de l’assemblée générale appelée à se tenir le 1er juillet 2014,
notamment dans le cadre de plans d’épargne salariale, d’options soit le 1er janvier 2016.
d’achat d’actions ou d’attribution gratuite d’actions dans les
conditions prévues par la loi ;
Caractéristiques des titres susceptibles d’être
rachetés
en vue de conserver les actions et le cas échéant de les céder, les
yy
transférer ou les échanger dans le cadre ou à la suite de toutes Actions cotées sur Nyse Euronext Paris (compartiment A).
opérations de croissance externe dans la limite prévue par l’article Libellé : ALSTOM.
L. 225-209 alinéa 6 du Code de commerce ; Code ISIN : FR0010220475.
Mnémonique : ALO.
en vue de remettre des actions lors de l’exercice de droits attachés à
yy
des valeurs mobilières donnant accès au capital ;
7
ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 321
Informations complémentaires
Information sur le capital social
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TITRES NON REPRÉSENTATIFS DU CAPITAL
Le 1er octobre 2013, le Conseil d’administration a renouvelé la délégation de pouvoirs au Président-Directeur Général, pour une durée d’un an, à l’effet
d’émettre, en une ou plusieurs fois, des obligations dans la limite d’un montant nominal de € 2 milliards.
Faisant usage de cette autorisation, la Société a procédé à l’émission visée ci-dessous, dans le cadre de son Euro Medium Term Note Programme
(« Programme EMTN ») enregistré auprès de la Commission de surveillance du Secteur financier du Luxembourg.
Date d’autorisation Date d’émission Montant Maturité Taux d’intérêt
1er octobre 2012 8 juillet 2013 € 500 millions 8 juillet 2019 3 %
Règles spécifiques applicables La ligne de crédit confirmée d’un montant de € 1,350 milliard, à échéance
décembre 2016 et signée le 16 décembre 2011, qui n’est pas utilisée à
à la nomination et au remplacement ce jour, contient une clause de changement de contrôle permettant à
des membres du Conseil d’administration chaque établissement partie au contrat d’annuler son engagement de
ainsi qu’à la modification des statuts crédit et d’exiger le remboursement anticipé de sa participation à la ligne
de la Société de crédit en cas de changement de contrôle d’Alstom.
7
Royaume-Uni et aux États-Unis. Au cours de l’exercice, le Groupe a
vapeur et turboalternateurs.
également eu l’occasion de présenter ses orientations dans les domaines
de la gouvernance et de la responsabilité sociale et environnementale.
7
Actualité boursière Contacts
Au cours de l’exercice 2013/14, le cours de l’action Alstom a baissé de Delphine Brault – Vice-Présidente Relations Investisseurs
37,6 %. Au 31 mars 2014, le cours de l’action s’élevait à € 19,82 et la Alstom
capitalisation boursière du Groupe atteignait € 6,12 milliards. 3, avenue André-Malraux
92300 Levallois-Perret
Au service des investisseurs Tél. : 33 1 41 49 20 00
www.alstom.com/fr Fax : 33 1 41 49 79 25
La rubrique « Investisseurs » du site Internet Alstom est un espace E-mail : investor.relations@chq.alstom.com
en accès libre, spécialement conçu pour les actionnaires contenant France : Numéro vert - 0800 50 90 51, du lundi au vendredi de 9 heures
toutes les informations relatives à la communication financière du à 19 heures.
Groupe : cotation du cours de l’action Alstom, possibilité de télécharger
l’historique du cours sur les cinq dernières années, résultats financiers, Depuis l’étranger : + 33 1 71 29 80 75 (appel facturé selon les tarifs de
présentations, Documents de Référence, lettres aux actionnaires, agenda l’opérateur).
des grands rendez-vous, réponses aux questions les plus fréquemment
posées, ainsi qu’un service d'abonnement pour recevoir les communiqués
de presse du Groupe par email. Des exemplaires imprimés du Document
de Référence et des lettres aux actionnaires sont disponibles, en français
et en anglais, sur simple demande adressée au Département Relations
Investisseurs.
PARIS
qualifié de non sponsorisé (unsponsored) et n’a aucun lien de quelque
Place de cotation : Euronext Paris nature que ce soit avec la Société. Ceci signifie que la Société ne peut
Code Isin : FR0010220475 être considérée comme tenue d’assurer un bon fonctionnement du
programme ou de protéger les droits des porteurs d’ADRs, et la Société
Mnémonique : ALO déclare expressément n’assumer aucune responsabilité et n’accepter
Valeur nominale : € 7 aucune juridiction des tribunaux américains au titre de tels programmes.
Les personnes qui décident de déposer des actions de la Société dans ces
Nombre d’actions : 308 702 146
programmes ou d’acquérir ces ADRs le font à leurs propres risques et sur
Capitalisation boursière : € 6 118 476 534 la base de leur propre analyse du programme.
Principaux indices : CAC 40
SBF 120
Euronext 100
45 €
40 €
35 €
30 €
Alstom
CAC 40
25 €
20 €
15 €
Avril 2013 Mai 2013 Juin 2013 Juill. 2013 Août 2013 Sept. 2013 Oct. 2013 Nov. 2013 Déc. 2013 Janv. 2014 Fév. 2014 Mars 2014
Structure de l’actionnariat
D’après une enquête d’actionnariat réalisée par Euroclear France et Orient STRUCTURE DE L’ACTIONNARIAT PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
Capital, le capital d’Alstom est détenu par environ 250 000 actionnaires.
Au 31 mars 2014, le capital se répartissait comme suit :
3 % Reste du Monde
18 % Reste de l’Europe
1 % Salariés 58 % Investisseurs 7 % Royaume-Uni 54 % France
institutionnels et Irlande
11 % Actionnaires
individuels 18 % Amérique du Nord
29 % Bouygues
Source : Alstom
Source : Alstom
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ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 325
Informations complémentaires
Organigramme simplifié AU 30 avril
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ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ AU 30 AVRIL
ALSTOM
(France)
1 ALSTOM Holdings
(France)
4 ALSTOM NL Service
3 ALSTOM S&E (Pty)
Provision Ltd – (Royaume-Uni) (Afrique du Sud)
3 ALSTOM Power O&M Ltd
4 ALSTOM Transport UK Ltd (Suisse)
(Royaume-Uni)
1 ALSTOM Termik Enerji AS
4 SIGNALLING SOLUTIONS (Turquie)
LIMITED – (Royaume-Uni) 50 %
3 ALSTOM Middle East FZE
4 ALSTOM Signaling Inc (Émirats Arabes Unis)
(États-Unis)
1 ALSTOM Power Inc
4 ALSTOM Transportation Inc (États-Unis)
(États-Unis)
Nota : Les sociétés sont détenues à 100 % directement ou indirectement, sauf indication contraire. Le numéro en bleu attribué
à certaines filiales indique leur lien en capital direct ou indirect avec la société holding portant le même numéro, en noir.
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ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 327
Informations complémentaires
Information sur le Document de Référence
7
INFORMATION SUR LE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
Patrick Kron
Président-Directeur Général
TABLE DE CONCORDANCE
Rubriques de l’annexe I du Règlement européen n° 809/2004 Pages du Document de Référence
1 Personnes responsables 328
2 Contrôleurs légaux des comptes 243
3 Informations financières sélectionnées
3.1 Informations historiques 66 à 67 ; 328
3.2 Informations intermédiaires N/A
4 Facteurs de risque 127 ; 128 à 132 ; 133 à 140 ;
142 à 144 ; 157 à 159 ; 174 à 187
5 Informations concernant l’émetteur
5.1 Historique et évolution de la Société
5.1.1. Raison sociale et nom commercial 1 ; 308
5.1.2. Lieu et numéro d’enregistrement 308
5.1.3. Date de constitution et durée de vie 308
5.1.4. Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d’origine, adresse
et numéro de téléphone du siège social 1 ; 308
5.1.5. Événements importants dans le développement des activités N/A
5.2 Investissements
5.2.1. Principaux investissements réalisés au cours des trois derniers exercices 62 à 66 ; 79 à 82 ; 106 ; 107 à 109
5.2.2. Principaux investissements en cours 62 à 66 ; 79 à 82 ; 106 ; 107 à 109
5.2.3. Principaux investissements envisagés 117
6 Aperçu des activités
6.1 Principales activités 6 à 10 ; 12 à 20 ; 22 à 25 ; 27 à 32 ; 34 à 37 ;
40 à 45 ; 48 à 50 ; 52 à 58 ; 68 à 77
6.2 Principaux marchés 6 à 10 ; 12 à 20 ; 22 à 25 ; 27 à 32 ; 34 à 37 ;
40 à 45 ; 48 à 50 ; 52 à 58 ; 68 à 77
6.3 Événements exceptionnels ayant influencé les principales activités ou les principaux marchés N/A
6.4 Dépendance éventuelle à l’égard de certains brevets, licences, contrats ou procédés N/A ; 311
6.5 Éléments fondateurs de toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle 10 ; 25 ; 37 ; 50
7 Organigramme
7.1 Description sommaire 326
7.2 Filiales importantes 147 à 148 ; 165
8 Propriétés immobilières, usines et équipements
8.1 Immobilisations corporelles importantes 107 à 109 ; 116 à 117 ; 311 à 312
8.2 Questions environnementales pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles N/A
9 Examen de la situation financière et du résultat
9.1 Situation financière 62 à 84
9.2 Résultat d’exploitation
9.2.1. Facteurs importants influençant sensiblement le revenu d’exploitation 62 à 84
9.2.2. Explication de l’évolution importante du chiffre d’affaires net ou des produits nets 62 à 84
9.2.3. Facteurs externes (gouvernementaux, économiques, budgétaires, monétaire ou
politique) ayant influencé (ou pouvant influencer) sensiblement les activités 8 à 10 ; 23 à 25 ; 36 à 37 ; 49 à 50
10 Trésorerie et capitaux
10.1 Capitaux de l’émetteur 79 à 81 ; 90 ; 121 ; 157
10.2 Source, montant et description des flux de trésorerie 62 ; 81 ; 88 à 89
10.3 Conditions d’emprunt et structure de financement 62 ; 133 ; 133 à 140 ; 159 à 161
10.4 Restriction éventuelle à l’utilisation des capitaux ayant influé sensiblement ou pouvant influer
sensiblement sur les opérations de l’émetteur 138 ; 159 à 160 ; 179 à 182
10.5 Sources de financement attendues pour honorer les engagements visés au 5.2.3 et 8.1 N/A
11 Recherche et développement, brevets et licences 20 à 21 ; 32 à 33 ; 45 à 47 ; 58 à 59 ;
62 à 63 ; 78 ; 109 ; 311
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ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 329
Informations complémentaires
Table de concordance
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Rubriques de l’annexe I du Règlement européen n° 809/2004 Pages du Document de Référence
12 Information sur les tendances
12.1 Principales tendances ayant affecté la production, les ventes et les stocks, les coûts et les prix
de vente depuis la clôture du dernier exercice écoulé 67
12.2. Tendances connues, incertitudes, demandes, engagements ou événements susceptibles 6 à 10 ; 10 à 11 ; 22 à 25 ; 26 à 27 ;
d’influencer significativement les perspectives, au moins pour l’exercice en cours 35 à 37 ; 38 à 39 ; 48 à 50 ; 51 à 52
13 Prévisions ou estimations du bénéfice N/A ; 67
14 Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction Générale
14.1 Organes d’administration et de direction 191 à 202 ; 231
14.2 Conflits d’intérêt au niveau des organes d’administration et de direction 203 à 204
15 Rémunération et avantages
15.1 Rémunérations versées et avantages en nature 146 ; 166 ; 212 à 218 ; 231
15.2 Sommes provisionnées ou constatées aux fins de pensions, retraites ou autres avantages 128 à 132 ; 154 ; 157 à 159 ; 216 ; 231
16 Fonctionnement des organes d’administration et de direction
16.1 Date d’expiration des mandats actuels 192
16.2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration 203 à 204
16.3 Informations sur le Comité d’audit et le Comité de rémunération 192 ; 206 à 210 ; 224
16.4 Gouvernement d’entreprise en vigueur dans le pays d’origine de l’émetteur 190 ; 203 à 221
17 Salariés
17.1 Nombre de salariés 66 ; 141 ; 276 à 277
17.2 Participation dans le capital social et stock-options 122 à 126 ; 162 à 164 ; 233 à 242
17.3 Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur 241 à 242 ; 280
18 Principaux actionnaires
18.1 Participations détenues au-delà des seuils devant être déclarés (participations connues) 319
18.2 Existence de droits de vote différents N/A, 309 ; 314
18.3 Contrôle de l’émetteur N/A
18.4 Accord éventuel, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure,
entraîner un changement de son contrôle N/A
19 Opérations avec des apparentés
20 Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats
de l’émetteur
20.1 Informations financières historiques 86 à 148 ; 149 à 150 ; 151 à 166 ;
168 ; 328
20.2 Informations financières pro forma N/A
20.3 États financiers 86 à 148 ; 151 à 166
20.4 Vérification des informations historiques annuelles
20.4.1. Vérification des informations financières historiques 328
20.4.2. Autres informations figurant dans le Document de Référence et vérifiées
par les contrôleurs légaux 169 à 171 ; 232 ; 302 à 304 ; 305 à 306
20.4.3. Informations financières figurant dans le Document de Référence et non tirées
des états financiers vérifiés de l’émetteur 82 à 83
20.5 Dates des dernières informations financières 304
20.6 Informations financières intermédiaires et autres
20.6.1. Informations financières trimestrielles ou semestrielles établies depuis la date
des derniers états financiers vérifiés N/A
20.6.2. Informations financières intermédiaires des six premiers mois de l’exercice qui suit
la fin du dernier exercice vérifié N/A
20.7 Politique de distribution des dividendes 167 ; 322
20.8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 142 ; 158
20.9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale N/A, 314
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ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14 331
332 ALSTOM – DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2013/14
Conception et réalisation :
Crédits photos : ©ALSTOM Transport/TOMA - C.Sasso, ©Alstom Corporate Communications/Eric Lamperti, ©(C) NREL/D. Schroeder, ©Alstom,
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Ce document a été imprimé en France par un imprimeur certifié Imprim’Vert sur un papier recyclable, exempt de chlore élémentaire,
certifié PEFC, à base de pâtes provenant de forêts gérées durablement sur un plan environnemental, économique et social.
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