7 - INTERACTIONS MACHINE - RESEAU - Partie II
7 - INTERACTIONS MACHINE - RESEAU - Partie II
7 - INTERACTIONS MACHINE - RESEAU - Partie II
ET CONSTRUCTIONS GRAPHIQUES
EN TURBOMACHINES
Partie II
Effet d’une variation de la vitesse de rotation d’une pompe sur le point
de fonctionnement d’un système dont la caractéristique ne comporte
pas de hauteur statique
Les points A,B,C appartiennent à la
caractéristique de la pompe de
diamètre D tournant à la vitesse N1.
𝜼 𝑵𝟐
Les points A’,B’,C’ sont les points
correspondants des points A,B,C
sur la caractéristique de la même
pompe de diamètre D, mais qui
tourne à présent à la vitesse N2
𝑩
Dans ce cas, le système ne
comporte pas de hauteur
statique et sa caractéristique
𝑯 𝜼 𝑵𝟏 se confond avec une courbe
𝑨 de similitude, sur laquelle le
𝑩′ point de fonctionnement va
𝑨′ se déplacer lors du passage
𝑯′ de N1 à N2 et on aura les
correspondances suivantes
entre les deux points de
𝑪 fonctionnement aux vitesses
𝑪′ N2 et N1:
𝑵𝟏
𝑄 ′ = 𝑄 𝑁2 𝑁1
𝑵𝟐
𝐻 ′ = 𝐻 𝑁2 𝑁1 2
℘′ = ℘ 𝑁2 𝑁1 3
𝜂′ = 𝜂
𝑸′ 𝑸 →𝑸
Fig.19: Effet d’une variation de vitesse sur le point de fonctionnement
d’un système ne comportant pas de hauteur statique
Effet d’une variation de la vitesse de rotation d’une pompe sur le point
de fonctionnement d’un système dont la caractéristique comporte une
hauteur statique
𝑪′ 𝑪 Le point de fonctionnement A à la
vitesse N1 a pour point correspondant
à la vitesse N2 le point A’, mais ce
point n’est pas le nouveau point de
fonctionnement à la vitesse N2. Ce
dernier doit être situé à l’intersection
de la nouvelle caractéristique de la
pompe avec la caractéristique du
𝑩 système, ce sera donc le point B’, qui
est le point correspondant du point B.
𝑨 Point de Le rendement du nouveau point de
fonctinmt 𝜼 𝑵 fonctionnement sera donc 𝜂𝐶′ et non
𝟐 𝜂𝐶 qui est le rendement du point de
fonctionnement initial.
De même, les autres
𝑩′ caractéristiques du point de
Caractéristique 𝑨′ fonctionnement B ne
du système 𝜼 𝑵𝟏 s’obtiennent plus comme
précédemment à partir de
celles du point A par
application directe des
relations de similitude,
𝑵𝟏 puisque ces deux points de
fonctionnement ne sont pas
𝑵𝟐 dans ce cas des points
correspondants. Il est donc
Courbes de indispensable de tracer la
similitude nouvelle caractéristique de la
pompe pour déterminer le
point B’.
𝑸 𝑵𝟐 𝑸 𝑵𝟏 →𝑸
Fig.20: Effet d’une variation de vitesse sur le point de fonctionnement
d’un système comportant une hauteur statique
Effet d’une variation du diamètre d’une pompe sur le point de
fonctionnement d’un système
∆𝑝 ∆𝑝 ℘ ℘
𝑄2 = 𝑄1 ; = ; = ; 𝜂2 = 𝜂1
𝜌 2 𝜌 1 𝜌 2 𝜌 1
Les points correspondants formeront dans ce cas une droite perpendiculaire
à l’axe des débits, d’équation :
𝑄=𝑘
Où 𝑘 est donc le débit délivré par le ventilateur à tous les points
correspondants.
Application des lois de similitude aux ventilateurs : considération des
variations de la vitesse de rotation, du diamètre de la roue et de la
densité de l’air
𝑵 et 𝑫 constants; 𝝆 et 𝑫 constants;
𝝆𝟐 𝝆 variable 𝑵𝟑 𝑵 variable
𝑵𝟐
𝝆𝟏
Lieux des points A 𝑵𝟏 Lieux des points A
𝝆𝟎 𝑵𝟎
→𝑸 →𝑸
𝑫𝟑 𝝆 et 𝑵 constants;
𝑫 variable
𝑫𝟐
𝑸 →𝑸
→
𝑵𝑫𝟑
Fig.21: Effet d’une variation de densité, de vitesse et du diamètre sur les caractéristiques
d’une famille de ventilateurs sous des conditions de similitude géométrique et dynamique
Considérations sur les pompes volumétriques
𝑯 𝑯
Caractéristique
𝟏 du système
𝑵𝟏
𝑵𝟐
𝑸 𝑵𝟐 𝑸𝟏 𝑸
𝑸𝟐 = 𝑸𝟏
𝑵𝟏
𝜼 𝑫𝟏
𝑨′ 𝜼 𝑫𝟐
𝑨 Point de
fonctionnement (2)
𝑩′
𝑩
Point de
fonctionnement (1) 𝑪′
𝑪 𝑫𝟐 = 𝟎. 𝟓𝟔𝟐 𝒎
Caractéristique 𝑫′
du système 𝑫
𝑫𝟏 = 𝟎. 𝟓 𝒎
𝑸 𝒎𝟑 𝒔
Fig.E3: Construction graphique pour la résolution de l’exercice
d’application N°3.
La cavitation dans les pompes et les turbines
Bulles de cavitation dans un cylindre On assiste à la cavitation en action sur le moyeu d’une pompe
où on a créé une dépression centrifuge, vue à partir de l’entrée de cette dernière
Exemples de dégâts occasionnés par la cavitation
Cavitation à poche
(cavitation d’entrée, Cavitation de
bord d’attaque)
• Instabilités
• Vibration
• mais pas d’érosion
Cavitation à
bulles et poche
attachée
La cavitation dans les pompes et les turbines
→ Température (°C)
et la différence :
𝑝𝑖 − 𝑝𝑣
𝜌𝑔
est alors une mesure de la hauteur absolue disponible à l’entrée de la pompe
au-dessus de la hauteur équivalente à la pression de vapeur saturante du
liquide, elle est appelée : hauteur d’aspiration positive nette ou simplement
NPSH (Net Positive Suction Head) :
𝑝𝑖 − 𝑝𝑣 𝑉𝑎2 𝑝𝑎𝑡𝑚 − 𝑝𝑣 𝑉𝑎2
𝑁𝑃𝑆𝐻 = + = − 𝐻𝑎 +
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
Refoulement
𝑷𝒂 𝒁𝒂
Référence 𝑯𝒂
Perte
Perte singulière linéaire singulière à
dans la conduite l’entrée de la 𝒉𝒂
d’aspiration conduite
d’aspiration
𝑽𝟐𝒂 𝟐𝒈
𝑄1 2 𝑄1 2
𝐾𝑠 = 𝜔 =𝜔
𝑁𝑃𝑆𝐸 3 4 𝑔 ∙ 𝑁𝑃𝑆𝐻 3 4
La relation entre le coefficient de Thoma et la vitesse spécifique
d’aspiration peut être établie en divisant la vitesse spécifique de la pompe
par la vitesse spécifique d’aspiration :
3 4
𝜔𝑠 𝑄1 2 𝑄1 2 𝑁𝑃𝑆𝐻 3 4
=𝜔 3 4
𝜔 3 4
= = 𝜍𝑇ℎ
𝐾𝑠 𝑔𝐻 𝑔 ∙ 𝑁𝑃𝑆𝐻 𝐻
Donc :
4 3
𝜔𝑠
𝜍𝑇ℎ =
𝐾𝑠
Pour des pompes géométriquement semblables, les lois d’échelle
s’obtiennent comme suit :
2 2
𝑁𝑃𝑆𝐻 1 𝑁1 𝐷1
=
𝑁𝑃𝑆𝐻 2 𝑁2 𝐷2
La conséquence principale de la cavitation sur les pompe, en plus
de l’érosion et des vibrations, est la possibilité qu’il y ait une chute des
performances.
La cavitation dans les pompes et les turbines
La figure 25 ci-dessous montre un tel effet de la cavitation sur la caractéristique d’une pompe
centrifuge.
Pour obtenir la courbe de performance normale : La vanne d’entrée (1) est complètement ouverte.
Vanne de sortie (8) en position de fermeture totale au départ, on procède à son ouverture progressive
et pour chaque position de la vanne on relève les mesures de pression en (2) et (6), du débit en (7) et
du couple en (4) (Vitesse de rotation connue). Les mesures relevées pour chaque position de la vanne
(8) sont utilisées pour calculer : 𝐻 = 𝑝6 − 𝑝2 𝜌𝑔 ; la puissance utile : ℘𝑢 = 𝜌𝑔𝑄𝐻; la puissance
𝑯 absorbée par la pompe : ℘ = 𝜏 ⋅ 𝜔 , le rendement : 𝜂 = ℘𝑢 ℘. On peut ainsi établir un jeu complet de
caractéristiques pour la pompe dans les conditions d’un fonctionnement sans cavitation.
Pour mettre en évidence l’effet de la cavitation sur la courbe de performance :
Courbe de On ferme partiellement la vanne d’entrée (1) de façon à ce qu’elle introduise
performance dans le circuit d’aspiration une résistance R1 qui va réduire ses capacités
normale 𝑪
𝑩 d’aspiration en favorisant la manifestation du phénomène de cavitation.
𝑨
On reprend la même
procédure d’expérimentation
Courbe du 𝑵𝑷𝑺𝑯 critique
que ci-dessus, et tout se
𝑹 𝑹𝟏
𝑹𝟑 𝟐
𝑸 passera de la même façon
comme dans le cas normal ci-
Légende : dessus, jusqu’au point A qui
1- Vanne d’entrée
correspond au début de la
(aspiration)
2- Manomètre à vide cavitation. A partir de ce
3- Pompe centrifuge point, il devient inutile de
4- Couple-mètre continuer à ouvrir la vanne
5- Moteur (8), le débit n’augmentera
6- Manomètre à pression plus et la hauteur de la
positive
pompe chute soudainement.
7- Débitmètre
8- Vanne de sortie
(refoulement) Fig.25: Banc d’essais pour le tracé de la caractéristique d’une pompe et la
mise en évidence de l’effet qu’a sur elle la cavitation
La cavitation dans les pompes et les turbines
Charge Aspiration
→ 𝑯𝒎𝒂
Intrados:
Zone de surpression
Extrados:
Zone de dépression
Dépression inférieure à Pv
Formation de bulles
Cette valeur de Z signifie que même en négligeant les pertes de charge dans les parties du
système qui viennent avant l’entrée de la pompe, il est nécessaire de placer la pompe près d’un
mètre en-dessous du niveau du plan d’eau dans le bassin pour disposer d’une valeur aussi
élevée du NPSH. Les pertes viendront exiger de baisser davantage le niveau où installer la
pompe.
Exercice sur la cavitation dans une installation de pompe
On remplit une cuve au moyen d’une pompe centrifuge qui débite 50 m3/h à
travers la canalisation représentée ci-dessous. En amont de la pompe 20 m de
conduite rectiligne de diamètre D = 100 mm, en acier inoxydable de rugosité
ε = 0.02 mm, branchée directement en paroi sur le bac d’alimentation et
comprenant un clapet de retenue de coefficient de perte de charge k1 = 0.5 ; en
aval 35 m de conduite identique comprenant deux coudes de coefficient
k2 = 0.25. Le liquide sort en jet horizontal à 17 m au-dessus du niveau dans le bac
d’alimentation, lui-même à 2 m au-dessus de l’axe de la pompe. Le NPSH requis
étant de 0.4 bar, calculer le NPSH disponible et vérifier le bon fonctionnement de
la pompe. Son rendement étant de 62 %, déterminer la puissance du moteur
d’entrainement. Propriétés du liquide pompé : ρ = 950 kg/m3 ; ν = 1.2 x 10-6 m2/s
Pv = 5500 Pa ; Pression atmosphérique : 105 Pa.
Exercice sur la cavitation dans une installation de pompe: Solution
Pour savoir si la pompe fonctionne correctement ou pas, il faut calculer le NPSH disponible
pour le comparer au NPSH requis fourni par le constructeur de la pompe. Commençons par
calculer les pertes de charge dans la partie aspiration de l’installation. Ces pertes de charge
comprennent les pertes de charge singulières à l’entrée de la conduite (𝑘0 = 0.5) et au
niveau du clapet anti-retour (𝑘1 = 0.5), et les pertes de charge linéaires dans les 20 m de
conduite d’aspiration. Pour évaluer ces dernières, il faut déterminer le coefficient de
frottement à partir du diagramme de Moody. Calculons donc à cet effet le nombre de
Reynolds :
𝐷𝑉 𝐷 4𝑄 4𝑄 4 ⋅ 50 3600
𝑅𝑒𝐷 = = 2
= = −6
= 1.5 ⋅ 105
𝜈 𝜈 𝜋𝐷 𝜋𝜈𝐷 𝜋 ⋅ 1.2 ⋅ 10 0.1
La rugosité relative valant : 𝜀 𝐷 = 0.02 100 = 0.0002, le diagramme de Moody
donne pour le coefficient de frottement :
𝑓 = 0.018
Les pertes de charge de la conduite d’aspiration se calculent donc comme suit :
𝑓𝐿𝑎 𝑄 2 𝑄2 0.018 20 50 3600 2 50 3600 2
𝑎 = + 𝑘0 + 𝑘1 = + 0.5 + 0.5
12𝐷5 12𝐷4 12 0.1 5 12 0.1 4
= 0.58 + 0.16 = 0.74 𝑚
A présent, appliquons l’équation de Bernoulli entre le plan d’eau dans le réservoir et l’entrée
de la pompe :
𝑝𝑎𝑡𝑚 𝑝𝑒 𝑉𝑒2
= + + 𝑍𝑒 + 𝑎
𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑝𝑒 − 𝑝𝑣 𝑉𝑒2 𝑝𝑎𝑡𝑚 − 𝑝𝑒
𝑁𝑃𝑆𝐻 𝑑 = + = − 𝑍𝑒 − 𝑎
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔
Exercice sur la cavitation dans une installation de pompe: Solution
𝑝𝑒 − 𝑝𝑣 𝑉𝑒2 100 000 − 5 500
𝑁𝑃𝑆𝐻 𝑑 = + = − −2 − 0.74 = 11.4 𝑚
𝜌𝑔 2𝑔 950 ⋅ 9.81
Par ailleurs, on a pour le NPSH requis:
0.4 ⋅ 105
𝑁𝑃𝑆𝐻 𝑟 = = 4.3 𝑚
950 ⋅ 9.81
On voit donc bien que le NPSH disponible est largement plus grand que le NPSH requis, ce
qui garantit un fonctionnement de la pompe en toute sécurité en ce qui concerne le risque
d’apparition du phénomène de cavitation.
2- Connaissant le rendement de la pompe, pour calculer la puissance qui lui sera fournie par
le moteur d’entrainement, il est nécessaire de calculer la puissance utile qu’elle transmet au
fluide. Et pour ce faire, on doit commencer par le calcul de la hauteur totale de la pompe
qui, au point de fonctionnement sera égale à la hauteur que lui opposera le système. Cette
dernière s’obtient par la sommation des pertes de charge dans la conduite d’aspiration (déjà
évaluées à 0.74 m), des pertes de charge dans la conduite de refoulement et de la hauteur
statique (égale à 17 m selon l’énoncé). Il reste donc à déterminer les pertes de charge dans
la conduite de refoulement :
𝑓𝐿𝑟 𝑄 2 𝑄2 0.018 35 50 3600 2 50 3600 2
𝑟 = + 2𝑘2 + 1 = + 2 ⋅ 0.5 + 1
12𝐷5 12𝐷4 12 0.1 5 12 0.1 4
= 1.013 + 0.241 = 1.25 𝑚
La hauteur résistante contre laquelle la pompe va travailler sera donc :
𝐻𝑟 = 𝐻𝑠𝑡 + 𝑎 + 𝑟 = 17 + 0.74 + 1.25 = 19 𝑚
Exercice sur la cavitation dans une installation de pompe: Solution
La puissance utile fournie au fluide sera donc :
ℊ𝑢 = 𝜌𝑔𝑄𝐻 = 950 ⋅ 9.81 ⋅ 50 3600 ⋅ 19 = 2459.3 𝑊
La puissance fournie par le moteur à la pompe s’obtient en divisant la puissance utile par le
rendement :
ℊ𝑢 2459.3
ℊ= = = 3966.6 𝑊 ≃ 3.97 𝑘𝑊
𝜂 0.62
Problème de synthèse sur un système de ventilation
avec :
2
𝐿 1 2 𝐿 1 4𝑄 8𝑓𝐿𝜌𝑄 2 8 ∙ 0.032 ∙ 20 ∙ 1.2 2
∆𝑝𝑓 = 𝑓 𝜌𝑉 = 𝑓 𝜌 = 2 5 = 𝑄 = 19.92 ∙ 𝑄 2
𝐷 2 𝐷 2 𝜋𝐷2 𝜋 𝐷 2
𝜋 ∙ 0.5 5
2
1 1 4𝑄 8𝜌𝑄2 180° 8 ∙ 1.2 2
∆𝑝𝑠 = 𝑘 𝜌𝑉 2 = 𝑘 𝜌 = 𝑘 2 4 = 0.2 + 1.05 + 1.25 90°−𝜃 𝑄
2 2 𝜋𝐷2 𝜋 𝐷 𝜋 2 ∙ 0.54
180°
= 0.2 + 1.05 + 1.25 90°−𝜃 15.563 ∙ 𝑄 2
Ce qui donne pour 𝜃 = 60° :
180°
∆𝑝𝑠 = 1.25 + 1.2590°−60° 15.563 ∙ 𝑄 2 = 78.82 ∙ 𝑄 2
Problème de synthèse sur un système de ventilation : Solution
La caractéristique du système aura donc pour équation dans ce cas :
∆𝑝 𝑠𝑦𝑠𝑡 = ∆𝑝𝑓 + ∆𝑝𝑠 = 19.92 ∙ 𝑄 2 +78.82 ∙ 𝑄 2 = 98.74 ∙ 𝑄 2
2- Si le registre est ouvert davantage pour que l’angle de fermeture ne sera plus que de 30°, afin
de réduire une concentration en CO2 trop importante, le coefficient de perte de charge
singulière va décroitre et les pertes de charge singulières deviennent :
180°
∆𝑝𝑠 = 1.25 + 1.25 90°−30° 15.563 ∙ 𝑄 2 = 3.20 15.563 ∙ 𝑄 2 = 49.85 ∙ 𝑄 2
4- Aux questions 1 et 2, les débits de fonctionnement ont été obtenus grâce au réglage de
l’angle de fermeture du registre sur 60° et 30° respectivement. A présent, il est proposé de
supprimer les singularités et de procéder au réglage du débit grâce à la variation de vitesse. La
question se pose alors de savoir quelles vitesses 𝑁2 et 𝑁3 doit avoir le ventilateur pour extraire
les mêmes débits 𝑄2 = 𝑄𝐴 = 2.15 𝑚3 𝑠 et 𝑄3 = 𝑄𝐵 = 2.50 𝑚3 𝑠 correspondant
respectivement à 𝜃 = 60° et 𝜃 = 30° dans le cas où le réglage se fait grâce à un registre.
Pour répondre à cette question, on doit d’abord déterminer les points de fonctionnement (2) et
(3), puis appliquer les relations de similitude pour 𝜌 et 𝐷 constants.
Dans ces nouvelles conditions, la résistance du système est constituée uniquement par les
pertes de charge linéaires du conduit d’extraction (puisque les singularités ont été supprimées et
que la pression à l’intérieur de la bibliothèque est égale à la pression atmosphérique), on aura
donc pour équation de la caractéristique du système :
∆𝑝 𝑠𝑦𝑠𝑡 = ∆𝑝𝑓 = 19.92 ∙ 𝑄 2
Problème de synthèse sur un système de ventilation : Solution
On trace cette nouvelle caractéristique du système, qui est en même temps une courbe de
similitude étant donné qu’elle passe par l’origine des coordonnées, et on obtient les
coordonnées de son point d’intersection avec la caractéristique du ventilateur correspondant à
la vitesse de rotation originelle 𝑁1 = 2800 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛, soit le point (1) sur la figure :
𝑄1 = 3.70 𝑚3 𝑠 𝑒𝑡 ∆𝑝 1 = 272.3 𝑃𝑎
Les points (1), (2) et (3) sont tous sur la même courbe de similitude, ce sont donc des points
correspondants et on peut appliquer entre eux les relations de similitude pour trouver les
vitesses recherchées. Dans ce cas, l’une des relations de similitude (voir le cours) établit que les
débits sont directement proportionnels aux vitesses de rotation, ce qui nous conduit aux
résultats suivants :
𝑄2 2.15
𝑁2 = 𝑁1 = 2800 = 1627 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝑄1 3.70
𝑄3 2.50
𝑁3 = 𝑁1 = 2800 = 1892 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝑄1 3.70
A. . B C
.
1
2 . . 3 Caractéristique du
système
correspondant à
une régulation par
variation de vitesse
𝑄 𝑚3 𝑠
Caractéristique du système
pour θ = 60° mais avec un
local en surpression