Sequencage Adn Version 1
Sequencage Adn Version 1
Sequencage Adn Version 1
DEPARTEMENT GENETIQUE
SEQUENCAGE DE L’ADN
I – INTRODUCTION……………………………………………..……………3
II – DEFINITION DU CONCEPT………………………………………...
…..3
VI – CONCLUSION…………………………………………………………..10
VII – REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES……………………………...11
I – INTRODUCTION
Le séquençage d’ADN est devenu une technique indispensable dans les laboratoires de
biologie moléculaire. Les connaissances acquises grâce à cette méthode et la possibilité de
séquencer des génomes de grande taille, tel que le génome de l’être humain (Human
Genome Project ), qui a pris plus d’une décennie pour le compléter , ont poussé à
développer des techniques de séquençage de plus en plus sophistiquées.
Ceci dit, le séquençage de l’ADN constitue une méthode dont le but est de déterminer
la succession linéaire des bases A, C, G et T faisant parties de la structure de l’ADN. La
lecture de cette séquence permet d’étudier l’information biologique contenue par celle-ci.
Dans les références bibliographiques, le mot séquençage peut se retrouver sous deux
dénominations différentes. Dans les études de génomes, le terme de reséquençage est utilisé à
la place de séquençage. Cette dénomination, essentiellement utilisée en génétique, désigne le
séquençage d’un segment d’ADN suivi de la comparaison du résultat obtenu avec celui d’une
séquence de référence connue.[3]
Le séquençage d’ADN : soit le reséquençage, soit le séquençage de novo, utilise les mêmes
techniques.
III - IMPORTANCE DU SEQUENCAGE
Le génome humain contient plus de (03) six milliards de paires de bases, qui
représentent notre patrimoine génétique. Seulement la moitié des gènes identifiés ont un
impact fonctionnel connu chez l’humain. Et nous possédons un petit génome indépendant,
celui de la mitochondrie (d’environ 16 500 bases). [2]
Sachant que l’exome, est celui qui comprend uniquement la partie codante du
génome, représente une très faible proportion du génome, c’est cette partie qui est la plus
étudiée.
Les recherches biomédicales et biologiques ont été modifiées grâce à ses séquençages,
en ouvrant la porte à des découvertes dans le domaine médical et dans de nombreuses
disciplines biologiques (anthropologie, agronomie, environnement…).
Les deux premières techniques fondatrices de séquençage de l’ADN, sont celle des
deux américains Maxam et Gilbert et celle du britannique Sanger, qui ont été décrites
simultanément en 1977.
En 2005, est apparu les premiers séquenceurs de nouvelle génération, permettant
une diminution des coûts et une augmentation considérable du débit de séquençage.[1]
Figure 1 Evolution des techniques de séquençage
Un fragment amplifié par PCR et marqué radio activement par le phosphore radioactif
(P32), ensuite ce fragment est modifié par un agent chimique, comme l’hydralazine. Cette
dernière modifie les bases C et T et en milieu alcalin, uniquement les bases C [2].
Par la suite, l’addition de pipéridine casse de manière aléatoire et au moins une fois au
niveau de chaque base C modifié. Des fragments de taille différente sont obtenus en fin du
processus.
L’ADN cible est traité par chacun des produits de modification spécifique de base,
dans quatre tubes séparés :
1. hydralazine C + T ;
2. hydralazine C en milieu alcalin ;
3. diméthyl sulfate G ;
4. acide formique A + G,
Tout cela est suivi d’un traitement par la pipéridine. Les fragments coupés aléatoirement et
au moins une fois après chaque base spécifique sur l’ADN cible sont de taille différente. La
mise de ces derniers dans un gel d’acrylamide spécifique suivie d’une autoradiographie
permet de déduire la séquence de l’ADN au cours de la lecture du gel dans le sens 5′ → 3′ de
bas en haut du gel.[2]
A la fin de la réaction, nous obtiendrons des fragments de taille différente. Puis vient
l’étape de l’analyse de la réaction.
Une adaptation de cette technique consiste à marquer les didésoxynucléotides plutôt
que les amorces, ce qui permet de n’utiliser qu’un seul mélange au lieu des quatre
nécessaires dans le cas d’un marquage des amorces.
Sans cesse améliorée depuis plus d’une dizaine d’années, elle semble atteindre
aujourd’hui ses limites même si des améliorations, notamment la miniaturisation de cette
technique sont en développement.
À ce jour, plus de 280 génomes procaryotes ont ainsi été totalement séquencés. Pour
réaliser le séquençage d’un grand génome (eucaryote ou procaryote, par exemple), une carte
physique du génome est d’abord constituée. Il s’agit d’établir des repères sur le génome à
l’aide de marqueurs spécifiques de chaque chromosome. Schématiquement, deux types de
marqueurs sont utilisés :
C’est est une méthode de séquençage du génome très peu invasive. Cette méthode a
pour objectif de préserver les cellules pour permettre de suivre l’activité des gènes dans le
temps. Elle repose sur la microscopie à force fluidique.
VI - CONCLUSION
La diffusion de la méthode de Sanger, la commercialisation d’automates utilisant des
fluorophores quatre couleurs ainsi que le déploiement de la PCR dans les laboratoires ont
considérablement amélioré les procédures de séquençage.
Puisque le séquençage de nouvelle génération engendre beaucoup d’informations et de
paramètres, il est nécessaire d’apprendre et de manipuler avec aisance les différents outils et
logiciels bio informatiques pour analyser adéquatement les données.