Ourhoud Injection D' Eau
Ourhoud Injection D' Eau
Ourhoud Injection D' Eau
MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option : Production
Présenté Par :
BEN ABDALLAH Salah Eddine, SANDALI Abdelghani
-THEME-
Jury:
est ignorant.
formation.
Introduction ……………………………………………………...…………………………..... 13
II.1. Etude de la récupération par l’injection d’eau …………………………………………… 13
II.1.1. Définition ……………………………………………………...……………………….. 13
II.1.2. Le But d’injection d’eau ……………………………………………………...………... 13
II.1.3. Mise en œuvre ……………………………………………………...………………….. 14
II.1.4. Principe ……………………………………………………...…………………………. 14
II.1.5. Les configurations d’injection ……………………………………………………...….. 15
II.1.6. Caractéristiques d’injection d’eau ……………………………………………………... 18
II.1.7. Origine de l'eau injecté ………………………………………………………………… 18
II.1.8. Traitement de l'eau d’injection ………………………………………………………… 19
II.1.9. Les problèmes de l'injection d’eau …………………………………………………….. 20
II.1.9.1. Les problèmes de l'incompatibilité entre les eaux d’injection et de formation ……… 20
II.1.9.2. Les percées ……………………………………………………...…………………… 20
II.1.10. Aspect technique et économique de l’injection ……………………………………… 20
Conclusion ……………………………………………………...…………………………...... 21
Partie pratique
Chapitre III : Présentation du champ Ourhoud.
Introduction ……………………………………………………...…………………………..... 34
IV.1. Choix d’eau d’injection par l’organisation Ourhoud …………………………………… 34
IV.2. Origine des eaux utilisées en récupération secondaire au champ Ourhoud ……………. 35
IV.2.1. L’eau de TAGI ……………………………………………………………………….. 35
IV.2.2. L’eau d’Albien/Barrémien …………………………………………………………… 38
IV.3. La quantité d'eau injectée pour chaque type ……………………………………......... 40
IV.4. Système d’injection d’eau après le traitement au champ ……………………………… 40
IV.5. Les problèmes majeurs de l’injection à travers champ Ourhoud ……………………… 41
IV.5.1. Les sulfates de Calcium (CaSO4) ……………………………………………………. 41
IV.5.2. La corrosion bactérienne ……………………………………………………………. 43
IV.6. Contribution de l’injection d’eau à la production au Ourhoud ………………………... 45
IV.6.1 Rapport de l’injection avec la pression ………………………………………………. 45
IV.6.2. Rapport de l’injection avec la production …………………………………………… 46
Conclusion …………………………………………………………………………………….. 47
Conclusion générale et Recommandations ...………………………………………………… 49
Références
Annexe
Liste des figures
Figure I.1 : Présentation générale sur les types de la récupération ……………………………. 3
Figure I.2 : Schéma simplifie de l’injection d’eau et de gaz ………………………………….. 5
Figure I.3 : Le balayage par l’injection de WAG …………………………………................... 7
Figure I.4 : Différents géologie du réservoir ……………………………………...................... 9
Figure I.5 : L’effet de pendage sur le débit fractionnaire ……………………………………... 10
Figure II.1 : Le mécanisme de l’injection d’eau ……………………………………................. 13
Figure II.2 : Schéma simplifie de balayage au réservoir pétrolier …………………………….. 14
Figure II.3 : L’état des fluides dans le réservoir pour les trois étapes de l'injection d'eau ……. 15
Figure II.5 : Schéma d’injection périphérique ……………………………………...…………. 16
Figure II.6 : Schéma d’injection centrale ……………………………………........................... 17
Figure II.7 : Schéma d’injection basal et à la crête ……………………………………............. 17
Figure II.8 : Le schéma des dispositions d’injection régulière ………………………………... 18
Figure III.1 : les dunes de sable au champ Ourhoud …………………………………….......... 23
Figure III.2 : Situation géographique du champ Ourhoud …………………………………….. 23
Figure III.3 : Les partenaires SH-ORD (2012) ………………………………………………... 24
Figure III.4 : Configuration de champ Ourhoud …………………………………………......... 25
Figure III.5 : La structure du champ …………………………………………………………... 27
Figure III.6 : La colonne stratigraphique du champ Ourhoud ………………………………… 29
Figure IV.1 : les eaux utilisées à l’injection d’eau au champ Ourhoud ………………………. 35
Figure IV.2 : Schéma simplifié du traitement de l’eau du TAGI ……………………………... 37
Figure IV.3 : Schéma simplifié du traitement de l’eau d’Albien/Barrémien ………………….. 39
Figure IV.4 : La quantité d'eau injectée pour chaque type …………………………………….. 40
Figure IV.5 : les dépôts des Sulfates de Calcium à travers au champ Ourhoud ………………. 43
Figure IV.6 : La corrosion bactérienne à travers au champ Ourhoud …………………………. 44
Figure IV.7 : Courbe de l’injection d’eau avec la pression (2002 à 2012). Vue de logiciel ….. 45
Figure IV.8 : Courbe de l’injection d’eau avec la pression (2012 à 2019). Vue de tableau …... 45
Figure IV.9 : histogramme de réalisation de production d’huile et l’injection d’eau par année
au 31/05/2020……………………………………...……………………………………........... 46
Liste des tableaux
Tableau I.1 : Performance de différents régimes de drainage ………………………………… 4
Tableau I.2 : Comparaison entre l’injection d’eau et de gaz ………………………………….. 6
Tableau II.1 : quelques processus de traitement d’eau d’injection …………………………… 19
Tableau III.1 : Caractéristique du réservoir d’Ourhoud ……………………………………..... 29
Tableau III.2 : la quantitée d'eau produisé et injecté dans le champ Ourhoud jusqu’à 26/08/2020 30
Nomenclature et abréviations
𝐾 : La perméabilité (md). KOH : hydroxyde de potassium.
Kro : mobilité relative à l’huile. Psi : Pound Square Inch (Unité de pression).
Krw : mobilité relative à l’eau. Dyne : unité de la Tension Inter Facial.
Sdbt : saturation totale du fluide déplacent. m : mètre (Unité de distance).
Sdi : saturation initial du fluide déplacent. Cp : Centpoise unité de la viscosité.
µo : viscosité d’huile. md : milli-darcy (Unité de perméabilité).
µd : viscosité du fluide déplacent (eau). bbl/J : barils par jours.
𝜇𝑡 : La viscosité thermique (cp). °API : American Petroleum Institué.
: La pression capillaire (psi). °C : degré Celsius.
𝛛𝐏𝐜
: Le dérivé de pression capillaire (psi) par Ohm : Unité de résistivité.
𝛛𝐗
g : gramme (Unité de masse).
rapport au X.
l : litre (Unité de volume).
r1, r2 : rayons.
" : pouce (Inch).
Po : la pression dans la phase huile
$ : Dollar.
Pw : la pression dans la phase eau.
% : pourcentage.
σ : La Tension Inter Facial.
ppm : Partie par million.
θ : l’angle de contact (mouillabilité).
TAGI : Triasique Argileux Gréseux
α : l’angle de pendage.
Inférieur.
0 : puits producteur (P).
GOR : Gas Oil Ratio.
∆ : puits injecteur (I).
WAG : Water Alternate Gas.
N2 : Azote.
TIF : Tension Inter Facial.
CO2 : dioxyde de carbone.
MPFM : Multiphase Flow Meter (débitmètre
H2S : hydrogène sulfuré.
Multiphasique).
CaSO4 : sulfate de calcium.
TVR : Tension de vapeur raid
CaCO3 : carbonate de calcium.
MDT: Modular Dynamic Tool.
BaSO4 : sulfate de barium.
CPF: Central Processing Facility.
SrSO4 : sulfate de strontium.
Hu/Ht : hauteur nette/hauteur totale.
Na2CO3 : carbonate de sodium.
EDTA : éthyle diamine tétra acétique.
K2CO 3 : carbonate de potassium.
OWTS: Oily water treatment system.
BaCl2 : chlorure de baryum.
ABWTS: Albian /Barrémian water treatment
NaOH : hydroxyde de sodium.
system.
Résumé
Résumé :
La récupération d’huile par l’injection d'eau est une technique plus couramment utilisé et
marche avec les paramètres de réservoir, elle est utilisée en routine sur les champs pétroliers pour
le poussage d'huile et le maintien de pression. Malgré ces avantages, elle peut provoquer quelques
problèmes.
Notre travail a étudié plusieurs aspects liés à la technique de l’injection d’eau dans le champ
Ourhoud (Hassi Berkine), les sources d'eau d'injection, leur effet sur la production, leur
inconvénients et… etc. Les résultats obtenus révèlent que l’injection d’eau au champ Ourhoud est
efficace et optimisé, il se fait grâce à l’injection des meilleures sources d’eau qui sont l'eau de
l’Albien/Barrémien et de TAGI dans les puits injecteur d’eau qui se trouve au périphérique ou
dispersé, mais il y a des problèmes (les dépôts de sulfates de calcium et la corrosion bactérienne)
qui sont surveillés à partir l'utilisation des produits chimiques.
Les mots clés :
L’injection d'eau, l’Albien/Barrémien, TAGI, les dépôts de sulfates de calcium, corrosion
bactérienne.
: ملخص
تستعمل بشكل,يعد استخالص الزيت عن طريق حقن الماء تقنية شائعة االستخدام كما أنها تتماشى مع خصائص الخزان
يمكن أن تسبب بعض، على الرغم من هذه المزايا.روتيني في الحقول البترولية من اجل دفع الزيت و المحافظة على الضغط
.المشاكل
مصادر,)قمنا من خالل عملنا بدراسة العديد من الجوانب التي تخص تقنية ضخ المياه في حقل أورهود (حاسي بركين
أظهرت النتائج التي تم الحصول عليها أن حقن المياه في حقل أورهود ذو.الخ... سلبياتها, التأثير على اإلنتاج,المياه المضخة
البريميان, ويتم ذلك من خالل ضخ المياه األكثر مالئمة والتي تتمثل في المياه المستخرجة من طبقات االلبيان، كفاءة فعالة ومثالية
لكن يوجد بعض المشاكل مثل (ترسبات كبريتات الكالسيوم,و طاقي في آبار ضخ المياه التي تتواجد متفرقة أو على محيط الحقل
.و التآكل البكتيري) التي يتم مراقبتها من خالل استعمال المواد الكيميائية
:الكلمات المفتاحية
. التآكل البكتيري, ترسبات كبريتات الكالسيوم, طاقي, بريميان/ ألبيان,ضخ المياه
Abstract:
Oil recovery by water injection is a more commonly used technique and works with reservoir
settings, it is routinely used in oil fields for oil poussing and pressure maintenance. Despite these
advantages, it can cause some problems.
Our work has studied several aspects related to the technique of water injection in the Ourhoud
field (Hassi Berkine), the sources of injection water, their effect on production, their drawbacks
and ... etc. The results obtained show that the injection of water in Ourhoud field is efficient and
optimized, it is done thanks to the injection of the best water sources which are the water of the
Albian / Barremian and of TAGI in the wells of water injector that is found on the device or
scattered around, but there are issues (calcium sulfate deposits and bacterial corrosion) that are
monitored from chemical usage.
Keywords:
Water injection, Albian / Barremian, TAGI, calcium sulfate deposits, bacterial corrosion.
Introduction générale
Introduction générale
Le pétrole aujourd’hui est une ressource majeure de l’industrie. Cette énergie non renouvelable
fournit la grande majorité des carburants liquides actuels constitue l’un des piliers de l’économie
mondiale.
Au premier temps, L’exploitation d’un gisement d’hydrocarbure se présente dans sa phase
primaire par une déplétion naturelle quand l’huile remonte spontanément à la surface due à
l’énergie propre du réservoir qu’est provoqué par plusieurs mécanismes de drainage. Cette période
de récupération primaire permet d’obtenir selon les cas 5 à 30% du pétrole en place. [11]
Avec le vieillissement des gisements d’huile, les forces de compression et celle des couches
géologiques, deviennent insuffisantes pour faire jaillir le pétrole en surface, et suite à
l’augmentation continuelle de la demande mondiale en hydrocarbures, on est dans la nécessité
d’augmenter la production d'huile et de gaz d’une manière plus efficace et à un rythme
d’exploitation économiquement acceptable. Le nombre de nouvelles découvertes par année
diminue, C’est pourquoi l'utilisation de la récupération assistée devient de plus en plus impérative.
Elle comprend deux modes de récupération (secondaire et tertiaire) que nécessite l’installation
d’équipements complémentaires dans le puits. [17]
La récupération secondaire peut être réalisée à l’aide d’injection d’eau qu’est la technique la
plus répandue (15 à 20 % du gisement au monde sont activés par ce mode) et parmi les processus
le plus ancien afin d’améliorer le taux de production et permet de maintenir la pression durant
l’exploitation. Il peut être exploité à partir de diverses sources, mais généralement on emploi dans
ce genre d’opération, les eaux des puits spécialement puisés à cet effet. D’autre part, il y a quelques
problèmes où l’eau devient un fluide indésirable ou le problème de dépôt qui se forme aux cours
de l’exploitation représentant une véritable calamité contre laquelle les producteurs de pétrole
luttent depuis des décennies, sans trop de succès.
Dans ce contexte, l’objectif principal de ce travail est d’étudier l’injection d’eau et leur impact
sur la production au niveau de champ pétrolière Ourhoud, l’étude menée a été divisé en quatre
chapitres :
Au premier chapitre on a éclairci l’influence des différents mécanismes de récupération de
pétrole sur le réservoir.
Le deuxième chapitre est consacré à l’étude de la méthode de récupération par l’injection
d’eau (définition, origine, but, principe …etc.)
Le chapitre trois est définie la présentation générale sur le champ pétrolier Ourhoud (Hassi
Berkine) et les caractéristiques de son réservoir.
Dans Le dernier chapitre on a présenté une étude de cas sur l’injection d’eau au champ Ourhoud.
1
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
Introduction :
Les puits de forage utilisés pour la détection du pétrole servent également à son extraction. Au
début de l'extraction, le pétrole jaillit naturellement (extraction primaire). Lorsque la pression
naturelle est épuisée ou insuffisante, des techniques artificielles peuvent être utilisées pour activer
l’extraction.
A partir cette chapitre on va définir Les différents mécanismes de récupération primaires,
secondaires et tertiaire et ses influences sur la performance du réservoir.
3
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
Expansion de Compressibilité
la roche et du de la roche et
liquide de l’eau (5 - 10) %
interstitielle
(30 - 60) %
4
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
2) Injection de gaz :
L’injection de gaz demeure un atout important dans la récupération secondaire, elle est très
utilisée pour les réservoirs à huile légère et pour les formations à forte perméabilité.
L’analyse de déplacement du gaz miscible repose sur les concepts fondamentaux des
écoulements diphasiques (gaz, huile) en terme de perméabilité relative, saturation d’huile de gaz et
de GOR.
5
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
Il est à note qu’actuellement, les deux processus d’injection peuvent être utilisés :
En alternance gaz-eau (WAG) qui s’avère comme étant une alternative intéressante pour
l’amélioration de la récupération d’huile (il atteint 70%) malgré la difficulté de mise en
place de ce processus.
Simultanément dans un même gisement, l’un d’un côté et l’autre de l’autre côté.
6
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
Les divers types de récupération se présentent sans exception sous l’aspect d’un balayage du
réservoir entre puits d’injection et puits de production. Il s’agit d’un écoulement de fluides et, de
ce fait, il existe un certain nombre de caractéristiques de la roche-magasin dont l’influence sur la
récupération est importante. La nature des fluides en place et injectés, elle aussi une influence. [7]
I.1.2.2.1. Influence des caractéristiques pétrophysiques et des fluides :
A. Perméabilité :
Valeur absolue :
L’avancé du front de déplacement est plus rapide dans les couches plus perméables
que dans les autres. Comme le fluide de déplacement, qu’il s’agisse d’eau ou de gaz, a le plus
souvent une viscosité inférieure à celle de l’huile, ce déséquilibre entre l’avancé du front dans les
différentes couches s’accroît encore à chaque instant.
Si les différences de perméabilités sont grandes, lorsque le fluide de déplacement fait irruption
dans les puits de production par les cheminements préférentiels, la récupération est encore faible.
Ainsi une grande hétérogénéité des perméabilités est un élément défavorable à un drainage par
injection.
7
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
B. Porosité :
Plus la porosité est grande, plus la saturation en huile est possible ce qui est un avantage pour
la récupération primaire et secondaire.
C. La saturation des fluides :
Plus la saturation d’huile est importante plus la quantité d’huile à récupérer est importante, une
saturation plus élevée d'huile augmente la mobilité d'huile qui donne une efficacité plus élevée de
récupération.
D. La viscosité des fluides :
La caractéristique essentielle des fluides dont on doit tenir compte dans l’établissement d’un
projet d’un de récupération assistée est la viscosité. Pour les huiles visqueuses le débit fractionnaire
est plus élevé, c’est-à-dire le débit d’huile est faible dans la production totale. D’ailleurs la loi de
Darcy montre de suite que le débit d’huile est plus faible et donc la récupération économiquement
moins intéressante pour les huiles visqueuses.
E. Le rapport de mobilité :
Krw (Sdbt) μo
Le rapport de mobilité : M= .
Kro (Sdi) μd
(I.1)
Krw : mobilité relative à l’eau. Sdi : saturation initial du fluide déplacent (eau).
C’est un paramètre fondamental qui permet de quantifier en partie, l’efficacité d’une injection.
Quand M< 1, l'eau déplace plus lentement que l’huile, et qui mène à une haute saturation
de l'eau a la percée et une bonne efficacité de déplacement.
Quand M>1 l'eau au contraire déplace plus vite l’huile et une percée se manifeste
rapidement avec une mauvaise efficacité de déplacement.
Pour M=1, l’eau et l’huile se déplacent avec le même rythme.
F. Tensions Inter facial:
La Tension Inter Facial (TIF) est une propriété thermodynamique fondamentale d'une interface.
Elle est définie comme l'énergie a exigé pour augmenter l’énergie de l'interface par une unité. TIF
est une mesure de miscibilité ; Les valeurs typiques pour la tension Inter facial pour les systèmes
huile eau sont habituellement entre 10 à 30 dynes/cm à 25°c.
G. Mouillabilité :
Mouiller indique une attraction plus forte de la surface solide pour coïncidez l'autre. Alors
Quand deux phases immiscibles sont en contact avec une surface solide une phase est attirée à la
surface habituellement plus fortement que l'autre phase. Pour un system huile-eau solide, les
énergies aux surfaces sont reliées par l’équation de Young :
OS WS OW Cos (I.2)
8
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
Les forces qui sont présent à la ligne du contact sont, La TIF entre le solide et l’huile, la TIF
entre le solide et l'eau, et la TIF entre l'huile et la phase de l'eau. L'angle du contact est mesuré à
travers le tangent à l'interface et la ligne du contact eau-solide. Cet angle est la mesure du principe
de mouillabilité pour une surface lisse homogène.
A. Géologie du réservoir :
Comme le drainage résulte d’écoulement entre puits d’injection et de production, l’une des
conditions de réussite est qu’aucune barrière imperméable ne s’oppose à cette circulation. Il peut
également arriver qu’une petite faille difficilement réparable empêche tout drainage dans une zone
locale. L’étude fines des carottes et des diagraphies, ainsi surtout que celle des tests d’interférence,
seront essentiels à la connaissance des communications inter puits.
Lorsque l’exploitation primaire d’un champ est commencée avant que la phase de
développement ne soit terminée, ce qui est le cas général, des renseignements très précieux sur ces
intercommunications peuvent être déduits de mesures précises de la pression de couche au moment
du forage des nouveaux puits.
Anticlinal
Faille
Biseau
Dôme de sel
Discordance
9
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
B. Le pendage :
Un autre facteur géologique influant sur l’efficacité d’une récupération secondaire est le
pendage des couches. Son effet est particulièrement sensible lorsqu’il s’agit de drainer une
formation très perméable, la gravité pouvant alors avoir une influence importante même aux
vitesses de déplacement, considérées des couches très inclinées sont plus facile à drainer que des
formations horizontales, car l’effet de pesanteur joue un contre-courant.
En couche inclinée, dans la zone d’écoulement diphasique le débit fractionnaire F d est exprimé
par l’équation :
𝐾.𝐾𝑟𝑜 𝜕𝑃𝑐
1+ ( 𝜇 )[ 𝜕𝑋 −𝑔.∆𝜌𝑜 .sin(𝑎)]
𝑡 .𝜇𝑜
𝐹𝑑 = 𝐾 𝜇 (I.5)
1+𝐾 𝑟𝑜 . 𝜇𝑤
𝑟𝑤 𝑜
C. La profondeur:
Sur le plan technique : Si la profondeur est faible, on est limité en ce qui concerne les
pressions à mettre en œuvre, qui doivent être inférieures aux pressions de fracturation de la
couche ou d’étanchéité des couvertures ; le débit d’injection par puits est donc, lui aussi
limité.
Sur le plan économique : un gisement profond a une pression initiale plus importante et
dispose donc d’une réserve d’énergie interne plus grande, à dépenser pendant la période de
récupération secondaire en est réduit, par ailleurs dans ce cas le coût de forage des puits
injecteurs est plus élevé.
10
Chapitre I Les mécanismes de récupération de pétrole
11
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
Introduction :
Au début de la récupération d'huile, la production des hydrocarbures décrit sous les mécanismes
de drainage naturel et l’activation artificielle des puits, elle se produit par l’énergie initiale de
réservoir à son découverte. Quand l'énergie initiale a été épuisée et le taux de récupération d'huile
est en déclin , la production des hydrocarbures être augmenter par l’utilisation d’une énergie
secondaire dans le réservoir, Les procédés conventionnels de la récupération secondaire
(l'injection d’eau , de gaz) sont d’autant plus efficace qu’ ils permettent un accroissement de
récupération plus important par rapport au simple drainage naturel et à un rythme d’exploitation
économiquement acceptable.
13
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
4. L’eau est un bon vecteur pour les huiles légères, moins bon pour les huiles plus visqueuses.
[14]
Avoir des équipements convenables des puits injecteurs et une amélioration éventuelle de
l’index d’injectivité. Il faut aussi parfois fermer les zones les plus perméables afin d’éviter
l’arrivée précoce de l’eau aux puits producteurs.
Avoir des installations de traitement d’eau pour prévenir l’incompatibilité de l’eau injectée
avec celle du gisement et la roche, assurer une filtration et élimination des bactéries. [7]
II.1.4. Principe :
Soit un réservoir homogène constitué d’une seule couche, dans lequel les fluides s’écoulent
horizontalement avec une saturation constante le long du réservoir.
On suppose que l’injection d’eau a commencé après une période de déplétion naturelle du
réservoir, comme c’est souvent le cas la pression du réservoir est inférieur à la pression de
saturation, par conséquent le gaz se libère, en formant une couche uniforme.
Le commencement de l’injection est accompagné par une augmentation de pression dans le
réservoir, cette augmentation est importante autour des puits injecteurs et diminue dans la direction
des puits producteurs.
Sous l’influence de l’augmentation de pression le gaz se dissout dans l’huile, par conséquent la
production d’huile n’augmente pas avec le début de l’injection, en premier temps il y a une période
de remplissage ‘’fill up’’ durant laquelle un volume d’eau égal au volume de gaz libre, initialement
présent dans le réservoir, est injecté. Durant cette période la majorité de gaz est dissoute dans
l’huile, le reste est produit par les puits producteurs, le remplissage peut être représenté par un
avancement du front d’huile plus rapide que le front d’eau, derrière le front d’huile la saturation de
gaz est à sa valeur résiduelle, l’arrivée du front d’huile aux puits producteurs marque la fin de la
période de remplissage.
14
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
Durant la phase initiale de l’injection, un front d’eau cylindrique se forme autour de chaque
puits injecteur, son rayon augmente avec l’injection.
Derrière le front d’eau la saturation d’huile diminue progressivement jusqu’à atteindre la valeur
de la saturation résiduelle, A la fin de la période de remplissage l’avancement du front continu mais
le débit de production augmente et devient pratiquement égal au débit d’injection (à l’échelle du
réservoir).si la saturation initiale d’eau de la formation est inférieur à celle requise pour
l’écoulement, la production d’huile durant cette seconde phase se fera avec un WOR nul.
L’apparition d’une production d’eau importante signifie la percée du front d’eau dans le puits
considéré, donc la production d’eau augmente rapidement, la récupération de l’huile se trouvant
derrière le front est effectuée par l’injection d’un volume d’eau considérable, Durant cette phase
d’injection après percée, la surface balayée augmente et cela peut fournir une production d’huile
pour justifier la continuation de l’injection, généralement les puits producteurs sont abandonnés à
un Water Cut. [7]
FigureII.3 : L’état des fluides dans le réservoir pour les trois étapes de l'injection d'eau. [7]
15
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
On distingue les schémas d’injection suivants, qui peuvent éventuellement être utilisées
conjointement sur certains réservoirs :
1) Schéma d’injection irrégulier :
a. L’injection périphérique :
Les puits injecteurs sont situés à la frontière externe du réservoir et l'huile est déplacée vers
l'intérieur du réservoir, tels qu’un gisement anticlinal à aquifère sous-jacent soumis à une injection
d’eau comme représenté sur la Figure II.5.
0 : puits producteur∆ : puits injecteur
16
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
b. L’injection concentrée :
L’injection concentrée (centrale) est le cas opposé de L’injection périphérique dans lequel les
injecteurs situent au centre du champ, et L’injection progresse à l'extérieur, tels qu’un gisement
anticlinal à chapeau de gaz, les puits d’injection sont le plus souvent groupé aux environs de top
de l’anticlinal, comme représenté sur la figure II.6.
Dans un gisement monoclinal avec dôme de gaz ou aquifère et soumis à injection d’eau ou de
gaz. Dans ce cas, on a une ou plusieurs lignes de puits d’injection situées vers le haut de la structure
dans le cas d’injection de gaz, vers le bas dans le cas d’injection d’eau, plusieurs projets d’injection
d'eau emploient les modèles basal d'injection avec des avantages additionnels gagnés de la
Ségrégation de pesanteur, comme représenté sur la Figure II.7.
Injecteur d’eau
Ce type d’injection correspond au réservoir à faible pendage et étend, pour obtenir un balayage
uniforme, les puits producteurs et les puits injecteurs sont intercalés. Dans ce cas on obtient une
distribution aussi régulière que celle développée pour la phase d’exploitation naturelle du gisement.
Les dispositions les plus courants sont : (Figure II.8).
(Illustration : O : puits producteur ∆ : puits injecteur)
17
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
18
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
Aquifères régionaux : Cette source d'eau est généralement la plus utilisée et la meilleure, à
cause de sa faible teneur en oxygène et en matière en suspension (pratiquement nulle), En outre
cette eau souvent contient des gaz dissous (H 2 S et CO2) et des bactéries anaérobies réductrices
de sulfates qu'il faut se préoccuper d'éliminer avant d'être injectée.
Les eaux de mer : L'eau de mer est utilisée dans le cas offshore. Cette eau est généralement
très corrosive et exige un traitement qui réduit l'attaque des équipements métalliques.
En effet quel que soit l’origine d'eau injectée, cette dernière est chargée en ions organiques,
inorganiques. Des gaz dissous tel que le CO 2 dissous, O 2 et H2 S, des cations (Ca+2, Ba +2, Fe+2 ). Des
anions (SO4-2 , CO3 -2), et des bactéries. La présence de ces divers ions dissous dans l'eau rend cette
dernière incompatible avec les eaux de gisement ce qui cause des problèmes de corrosion et de
formation des dépôts. [8]
II.1.8. Traitement de l'eau d’injection :
On le traite pour injecter des quantités spécifiques d'eau, de qualité compatible avec la
formation, au meilleur cout et durant toute l'exploitation du champ.
On a le tableau au-dessous représente quelque traitement, ses objectifs et la méthode.
METHODES -
FONCTIONS OBJECTIVES - TRAITEMENTS
EQUIPEMENT
- anti-encrassement: fixation - électrochlorateur
d'organismes vivants - chlore liquide - oxyde de
CHLORINATION - aide à la filtration: élimination de chlore
la floculation du mucus organique - eau de Javel
- bactéricides: décontamination
- élimination des solides en - filtres profonds: sable,
suspension grenat, anthracite
- réduction de la capacité de - filtres de précouche
FILTRATION
bouchage - filtres à cartouche
(régénérables ou jetables)
- hydrocyclones
- élimination de l'oxygène dissous - tour de vide
pour la protection anticorrosion de - tour de décapage de gaz
DEOXYGENATION l'équipement - injection de produits
chimiques
- désoxygénation catalytique
- protection des pompes HP et des - filtres à cartouche
FILTRATION DE puits en cas de panne du système de (régénérables ou jetables)
SÉCURITÉ filtration - filtres de régénération
automatique
- protection supplémentaire des - injection d'inhibiteurs
INHIBITEURS
installations de surface et des compatibles avec l'eau et les
ANTI-CORROSION
équipements de puits traitements
stérilisation de l'eau pour éviter - chloration (pour rappel)
- brancher la formation - injection de bactéricides
CONTRÔLE
- corrosion des équipements - stérilisation par U.V.
BIOLOGIQUE - acidification dans le réservoir - anodes solubles et
revêtements -> ions toxiques
Tableau II.1 : quelque processus de traitement d’eau d’injection. [4]
19
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
Si les sels en solution dans l’eau d’injection sont incompatibles avec les sels en solution dans
l'eau de gisement qui conduit à l’endommagement de la formation, des pertes de production et la
corrosion des équipements sous dépôts. Exemple les Sulfates de Baryum (insoluble à dissoudre).
L’incompatibilité entre les eaux de formation et celle d’injection (l'existence de sulfate et le
PH) qui engendrent des problèmes de corrosion électrochimique et bactérienne (des pipes, des
canalisations et des équipements de surface...), exemple les Sulfates de Baryum (insoluble à
dissoudre).
Incompatibilité mécanique :
Le seuil de filtration (concernant les particules solides) fait partie des critères de non-colmatage.
C'est un paramètre qui peut être recommandé et mesuré. Les autre paramètres (capacité de
colmatage de l'eau), qui dépendent directement du produit injecté et sont par conséquent d'un
caractère plus extrinsèque, sont plus difficiles à mesurer mais d'une égale importance. [4]
II.1.9.2. Les percées :
Au cours de la vie de la plupart des puits des réservoirs exhibent une récupération d'huile élevée
due par l’injection d’eau ou de gaz, le pourcentage d’eau et de gaz (percée) dans le fluide produit
ne cesse d’augmenter, cette percée représente un problème d’ordre technique et, Economique lors
de l’exploitation des gisements pétroliers. Elle est généralement responsable à la fois d'une
diminution la rapide de productivité ou même la fermeture des puits et d'un accroissement des coûts
opérationnels liés à la nécessité de transporter, séparer et stocker des grandes quantités d'eau et de
gaz. Les problèmes des percées d’eau et de gaz sont devenus l’un des préoccupations majeures des
opérateurs pétroliers et un composant clé des coûts d’exploitation. Afin d’améliorer la production
et la durée de vie des puits, on fait appel à plusieurs techniques pour comprendre les sources, les
causes et les mécanismes des percées. [9]
II.1.10. Aspect technique et économique de l’injection :
L’aspect technique :
Avec une injection d’eau et de gaz ‚le rapport de mobilité M est souvent favorable pour une
huile légère‚ et pas trop défavorable pour une huile plus lourde. L’injection d’eau est favorable
pour les gisements hétérogènes ce qui est souvent le cas sauf pour certains réservoirs carbonatés,
mais l’injection de gaz est favorable pour les gisements non hétérogènes. L’absorption joue un rôle
non négligeable si les débits ne sont pas trop grands. En effet‚ le mélange d’eau injectée avec l’eau
en place peut provoquer des précipités insolubles qui bouchent les puits.
L’aspect économique :
Le coût du procédé d’injection d’eau est minime par rapport à celui du procédé d’injection du
gaz. C’est pour cette raison‚ souvent le nombre des puits d’injection d’eau est plus important que
celui des puits injecteurs de gaz mais Il y a des conditions qui régissent la sélection de procédé
d'injection comme l'aspect technique. [7]
20
Chapitre II Généralités sur l’injection d’eau
Conclusion :
La récupération secondaire des hydrocarbures par l’injection d’eau (water flood) est l’un des
procédés le plus employé au monde à cause de leur efficacité et des grands volumes d’eau. Dans
tous les cas, cette technique est affectée par le risque de l’incompatibilité entre les eaux de
formation et celle d’injection qui engendrent des problèmes de corrosion électrochimique et
bactérienne (des pipes, des canalisations et des équipements de surface...), de colmatage du
réservoir et le bouchage des puits producteurs par formation des dépôts minéraux (CaSO4, CaCO3,
BaSO4, SrSO4...) ;ce qui conduisent à des grands investissements de réparation des installations
(workover) et la diminution de la production ; le but de mettre en place un traitement chimique de
l’eau d’injection est d’éviter tous ces problèmes.
21
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
III.1. Définition :
OURHOUD, c’est un mot Targui qui désigne le pluriel de ROUD qui est la dune.
Situation
géographique du
champ Ourhoud
23
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
24
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
25
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
Le TAGI inférieur à environ 32-58mètres d’épaisseur et est classé du bas vers le haut à travers
un complexe de faciès associés et déposés dans un environnement aride, incluant : tubes provisoire
en tresses, dépôts lenticulaires à faible énergie, dépôts éoliens, dépôts marginaux et sur pilotis,
plaines d’inondation et dépôts distaux de méandres en forme de cloche.
L’orientation des dépôts de l’intervalle complet du TAGI inférieur donne un trend SO -NE et
s’épaissit vers le SE. Ce niveau est formé par les sédiments qui se sont formés sur la discordance
Hercynienne. Au-dessus du contact huile/eau, les grés de la base et du sommet du TAGI inférieur
sont caractérisés par des propriétés réservoir de bonne qualité. Cependant leur étendue latérale
dépend des faciès rencontrés c.-à-d. de l’environnement de dépôt.
26
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
Le TAGI supérieur montre une distribution de l’épaisseur totale qui est essentiellement le
contraire du TAGI intermédiaire, c.-à-d. où le TAGI intermédiaire est fin, le TAGI supérieur est
épais. Il s’épaissit en allant vers S-O et vers N-E de 27 à 42mètres.
Deux axes de dépôts sont définis à l’Ouest et à l’Est du champ. Il en résulte que les niveaux du
TAGI supérieur ont des directions de dépôts multiples au sein de l’unité, avec des changements de
faciès latéraux très variables. Cette unité représente le dernier stade de dépôt du TAGI avant d’être
recouvert par le trias Carbonaté.
Cette période de dépôt commence avec une énergie fluviale élevée qui diminue à la fin du
TAGI. Des failles contemporaines pourraient influencer l’épaisseur de l’intervalle.
27
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
Les roches clastiques épaisses caractérisent la séquence Jurassique Middle - Upper, tel que
l’anhydrite, les sels et les Carbonates de Lias et le Trias constituent une barrière pour une
accumulation des hydrocarbures dans le TAGI de champ.
L’origine continentale a caractérisé le bas sédiment Crétacés interrompu par le dépôt aptien
Carbonaté, la partie supérieure de crétacé a été déposée de Schiste aux carbonates de bas en haut.
Pendant le forage, plusieurs couches de caractéristiques diverses sont rencontrées. Elles sont
nommées suivant leur appartenance de l’ère géologique de leur mise en place. Ainsi on rencontre :
28
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
29
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
Production
14 583 301 346 3 123 713 166 994 442
Albian/Barrémian
Production
749 17 814 189 841 11 256 175
Miocène/Pliocène
Eau de production ( TAGI ) 36 212 915 385 9 092 861 126 383 093
Production Totale 51 544 1 234 545 12 406 415 304 633 710
Injection Eau 51 226 1 227 983 12 345 096 299 774 706
Tableau III.2: la quantitée d'eau produisé et injecté dans le champ Ourhoud jusqu’à
26/08/2020. [service comptabilité des produits (champ Ourhoud)].
30
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
Le pétrole brut ainsi traité et ramené aux spécifications commerciales (densité, TVR, salinité)
est envoyé vers les bacs de stockage. Il provenant des différents puits arrive au CPF à travers 7
satellites.
Arrivé au CPF, le pétrole brut passe par 3 trains composés chacun de :
Une séparation huile / gaz / eau.
Un dessalage électrostatique.
Une stabilisation de brut par distillation atmosphérique.
A partir des bacs de stockage, le brut est repris par une pomperiez d’expédition et est acheminé
par un pipe de 24'' vers le pipe 30'' OH3 (de SH / TRC) situé à 21Km du CPF et au point
kilométrique 0 (PK 0). De là, le pétrole brut produit est acheminé jusqu'à Haoud EL Hamra.
Le gaz lift est prévu pour chaque tête de puits BP et comprend un système de distribution
individuelle et collective qui suit le système de collecte huile via les satellites correspondants.
Les trois puits d’injection gaz, sont situés à l’extrême Nord du champ. Une seule ligne
principale alimente le manifold au satellite 7 où le gaz est séparé en 3 lignes de distribution
alimentant les puits.
L’eau de production traité et l’eau Albien / Barremien sont mélangées en amont des pompes
d’injection d’eau. Les pompes délivrent l’eau vers deux collecteurs, un serve les satellites du Nord
et l’autre ceux du Sud. Chacun d’eux alimente les lignes d’injection d’eau des puits via un manifold
d’injection d’eau sur chaque satellite.
L'huile d'Ourhoud est de haute qualité (~43º API) mais elle a un GOR faible, donc une très
bonne candidate pour l'injection de gaz miscible qui permet la réduction de la viscosité et de la
densité d'huile et le gonflement de celle-ci.
31
Chapitre III Présentation du champ Ourhoud
Pour cela Le (WAG) à Ourhoud est mis en application comme processus de récupération
secondaire ayant pour but l’accélération et l’augmentation de taux de récupération et surtout
assurant un meilleur contact entre le gaz miscible et le volume de réservoir.
Le processus de WAG consiste à l’injection alternative d’eau et de gaz soit six mois pour
chacun. QB16 était choisi comme le premier candidat et actuellement ce system est en cour
d’exécution pour d’autres puits.
32
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Introduction :
L’injection utilisée dans la récupération du pétrole, peut être tirée de diverses sources ; les
rivières et les lacs sont souvent mis à contribution. Mais généralement on emploi dans ce genre
d’opération, des eaux de puits spécialement fores à cet effet. L’ors qu’il s’agit de l’organisation
Ourhoud qui localise dans une région riche des eaux souterrains.
IV.1. Choix d’eau d’injection par l’organisation Ourhoud :
Dans le but de maximiser la récupération d’huile, il faut choisir l’eau d’injection qui marche
avec les paramètres de réservoir, les propriétés de l’eau de réservoir et n’oublier pas le cout de
forage.
Après des études effectuées par les ingénieurs de l’organisation Ourhoud, ils ont conclu que :
1- Les formations de l’albien et de barrémien s’avèrent être les meilleur sources d’eau
d’injection d’appoint pour le programme de récupération assistée sur le gisement
d’Ourhoud.
2- L’évaluation géologique et géophysique indique que les aquifères de l’albien et du
barrémien sont régionalement étendus, et que le soutirage anticipé pourra facilement être
obtenu considérant une quantité d’eau importante en place.
3- Les résultats des essais en laboratoire, confirmés par les modèles de précipitation
théoriques, indiquent que les eaux de l’albien et du Barrémien et du TAGI sont
mutuellement compatibles, en surfaces et dans les conditions du réservoir. [19]
4- Les essais en laboratoire indiquent une compatibilité entre la formation du TAGI et l’eau
simulée du barrémien.
5- Les conclusions concernant les compatibilités de l’eau du Barrémien devraient être
applicables à l’eau de l’Albien, considérant leur similitude de composition.
6- Des données des aquifères, obtenues à partir du puits d‘eau pilote, seront nécessaires pour
optimiser la stratégie de complétion, la géométrie de puits, l’espacement entre les puits et
le nombre de puits d’eau nécessaires.
7- Les essais en laboratoire indiquent une corrosion dans les puits d’eau du Barrémien et
des dépôts de sulfate calcium au niveau des puits d’eau Albien.
8- Une complétion multiple des formations de l’Albien et de Barrémien permettra de
maximiser la productivité et de minimiser tout impact sur un même aquifère et le nombre
de puits d’eau nécessaires.
9- Les intervalles du Mio-pliocène et du Turonien ne sont pas recommandés comme aquifère
potentiel dans le cadre des opérations d’injection d’eau sur le gisement d’Ourhoud.
10- Le cout de forage d’eau Albien =2,7milion $ et la complétion= 61000 $, pour le Barrémien
le cout de forage =3,44 7milion $ et la complétion= 103000 $. (2012)
Donc, les formations de l’Albien et Barrémien s’avèrent être les meilleures sources d’eau
d’injection d’appoint pour le programme de récupération assistée sur le gisement d’Ourhoud, a vec
l’eau de séparation (l’eau de TAGI).
34
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Depth
Group Formation
(m) SEP
TER
CRETACEOUS
Barremian
OIL
JURASSIC
WATER
TRIASSIC
3000
TAGI
Carb
Paramètre Valeur
pH 4.5
35
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Sodium 78186
Potassium 4513
Calcium 27611
Magnesium 15812
Bicarbonates 64
Sulfates 221
Chlorides 209719
Lithium 32.5
Iron 2298
Strontium 413.6
Barium 5
Lead 5.5
Manganese 268
Silicon 16
Zinc 165
Boron 21
Nitrates 144
Fluoride 2.35
36
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
37
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
d. Biocide : Le biocide est injecté en aval des filtres à cartouches de l’OWTS et dans la ligne
d’aspiration des pompes d’injection d’eau. Le biocide est utilisé pour empêcher la formation
de bactéries, de champignons et d’algues dans les réservoirs. On utilise deux formes de
biocide. Pour éviter qu’il ne se développe une résistance à un biocide particulier, on alterne
chaque semaine le type de biocide utilisé.
e. Inhibiteur de Corrosion : L’inhibiteur de corrosion est injecté de manière contenue en aval
des filtres à cartouche de l’OWTS, et dans la conduite d’aspiration des pompes d’injection
d’eau. Il est utilisé pour prévenir la corrosion provoquée par le sulfure d’hydrogène et le
dioxyde de carbone.
f. Inhibiteur d’Entartrage : L’inhibiteur d’entartrage réduit de manière importante la
déposition de tartre de carbonate de calcium, de sulfate de calcium et le sulfate de baryum.
Il est injecté de manière contenue au refoulement des pompes d’eau de production de
l’OWTS.
On envisage d’utiliser un produit chimique inhibiteur de tartre courant pour ces deux services
en utilisant une hauteur de refoulement différente pour alimenter les deux utilisateurs. [10]
IV.2.2. L’eau d’Albien/Barrémien :
1) L'analyse chimique de l'eau d'Albien et de Barrémien :
pH 7 7.24
38
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
39
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
20,00
15,00
10,00
5,00
Anneé
0,00
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Les quantité de l'eau de l'albien injecté Les quantité de l'eau de Baremien injecté
Les quantité de l'eau de TAGI injecté Les quantités d'eau injecté annuel
Figure IV.4 : La quantité d'eau injectée pour chaque type. (voir l’Annexe A.1)
Remarque :
De 2012 à 2015 on observe que la quantité des eaux d'injection de TAGI faible et
constante à cause de la diminution des quantités de l'eau d'injection (alors que la quantité
d'eau produite diminue) et au même temps les problèmes de production augmente
puisque les concentrations des eaux de l'Albien et Barrémien grand (l'incompatibilité).
Après 2015 jusqu’à 2020 on a une augmentation des eaux de TAGI injecté qui est
accompagné de la diminution des quantités de l'eau d'injection (alors que la quantité
d'eau produite augmente et on compte d'une grande diminution (ou disparition) des
problèmes de production puisque on diminue les concentrations des eaux de l'Albien et
Barrémien (l'incompatibilité).
Alors on peut conclure que les problèmes d'injection d'eau peuvent être disparait ou diminue
avec le temps à cause de changement des conditions (les types des fluides ou leurs concentration).
40
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
41
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Ces sels sont plus gênants, car leurs produits de solubilité sont bas et les dépôts sont durs et
compacts. Ce problème semble fortement lié à plusieurs facteurs dont les conditions
thermodynamiques dans lesquelles ils se forment.
c) Les Facteurs favorisants à la formation de CaSO4 :
Présence de Ca++ et SO4--.
Etat de saturation Ks = 6,1 .10 -5 .
L’influence de PH 6 à 8.
Conditions thermodynamiques Favorables Température de 50 à 60 °C, pression de 7 bar.
Conditions hydrodynamiques Favorables (la turbulence initie l’étape de germination).
La nature des parois
d) Lutte contre la formation du dépôt de CaSO 4 :
1/ Traitement curatif : Deux méthodes sont connues pour le traitement curatif :
Grattage mécanique : il est Déconseillé car le dépôt est très adhérant en plus il y a le
risque d’abîmer la surface du métal ce qui favorise une corrosion sévère.
Dissolution / dislocation chimique : Elle se fait soit par chélation soit par conversion.
Chélation : Elle consiste à faire passer le calcium en solution sous forme de complexe
en utilisant d'EDTA (sel éthyle diamine tétra acétique).
Conversion : Elle consiste à convertir le sulfate de calcium en carbonate ou hydroxyde
de calcium en utilisant un convertisseur (carbonate de sodium Na2CO 3, carbonate de
potassium K2CO3 , hydroxyde de sodium NaOH, hydroxyde de potassium KOH, …etc.).
L’expérience a montré que le moyen le plus efficace est la conversion par utilisation de la soude
caustique NaOH. [14]
2/ Traitement préventif :
Deux méthodes peuvent être envisagées pour l’inhibition du sulfate de calcium :
Désulfuration :
Cette méthode consiste à soustraire les sulfates par phénomène d’osmose inverse ou par
précipitation avec le chlorure de baryum BaCl2 .
Les inconvénients de cette méthode sont :
Le coût très élevé pour l’osmose inverse,
Utilisation des bacs supplémentaires,
Impossibilité d’un traitement de grande quantité.
Utilisation d’inhibiteurs :
Plusieurs produits ont été utilisés avec effectivité notamment, les poly phosphates, les
phosphates organiques et les phosphonates organiques. Leur principe d’action est d’empêcher le
deuxième stade de la réaction de cristallisation d’avoir lieu. C'est-à-dire, éviter l’agglomération des
nuclides (particules microscopiques de CaSO4) formées lors du premier stade de cristallisation.
42
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Figure IV.5 : les dépôts des Sulfates de Calcium à travers au champ Ourhoud.[14]
IV.5.2. La corrosion bactérienne :
La corrosion des métaux est un processus électrochimique caractérisé par la dissolution d'un
métal de valence zéro (M°). La réaction électrochimique impliquée est une réaction d’oxydation
où le métal perd des électrons et passe de son état de valence zéro à une forme ionique M n+ :
M → Mn++ ne-
Ce problème se manifeste sur tous les puits producteurs d’eau, il commence à la sortie de la tête
de puits surtout les producteur d’eau et il s’arrêt au niveau de l’aspiration car les conditions de
prolifération des bactéries sont réunies :
a) Définition des bactéries :
D’une manière générale, on définit les bactéries comme étant les organismes les plus simples.
Elles sont monocellulaires et assimilent les éléments nutritifs du milieu environnant. De par leur
taille très petite (0.2 à plusieurs centaines de microns de long et de 0,2 à 3 microns de large). Elles
peuvent pénétrer facilement dans les piqûres et les crevasses métalliques (Guy. M -1985).
b) La cause principale de la corrosion :
Les bactéries sulfato-réductrices :
Parmi les bactéries associées à la corrosion, on peut citer les bactéries sulfato-réductrices
(BSR). Elles prolifèrent dans un intervalle de température variant de 0 à 75°C et présentent une
meilleure croissance à un pH allant de 6 à 8.
Il faut souligner qu’en présence d’air, elles ne meurent pas mais vivent au ralenti. Ce qui
explique leur existence dans les circuits de refroidissement (Chantereau –1980).
43
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Dans le domaine pétrolier les méthodes sont nombreuses, à Ourhoud la méthode repose sur
l’injection en continue d’un inhibiteur de corrosion pour isoler le métal interne suite d’une injection
alternée des produits différents (bactéricide). [10]
1/ Inhibiteurs utilisés :
Les inhibiteurs utilisés sont les oxydants tels que ; chlore, brome, iode, bichromate de
potassium.
2/ Les bactéricides :
L’aldéhyde formique sous forme de solution.
Les détergents anioniques.
Les détergents cationiques.
Biocide.
44
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Figure IV.7 : Courbe de l’injection d’eau avec la pression (2002 à 2012).Vue de logiciel.
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
années
Les quantités d'eau injecté annuel (10^6 m^3) La pression de gisement (10^2 psi)
Figure IV.8 : Courbe de l’injection d’eau avec la pression (2012 à 2019).(Voir l’Annexe A.1)
L’interprétation :
En 2002 l’or du commencement de la production au champ d’Ourhoud on note une baisse
significative de la pression de réservoir était de 5000psi car on a une on a une aquifère
actif qui nécessite l'injection d'eau.
Après 2003 à 2008 avec l’augmentation du nombre de puits producteurs (64 puits), la
pression de réservoir a été influencée par la déplétion (4500 – 4000 psi) était accompagné
par une augmentation de la capacité d’injection qui a atteint 51000 (m3/jour)
45
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
De 2009 à 2012, il n’y a pas de nouveaux puits producteurs car l’injection était priorisée
afin de rétablir l’était de pression dans le réservoir. L’injection d’eau a atteint durant cette
période 53000 (m3/jour) contre une pression de 47000 (psi).
De 2013 à 2017, une baisse de pression à cause de la diminution de l'injection d'eau.
De 2016 jusqu’à 2020 ; presque une pression constante accompagne l'augmentation des
quantités d'eau injecté que signifie que l'injection reste efficace pour le maintien de
pression.
La pression de réservoir s’avère être en relation directe avec le rapport production/injection.
Plus ce rapport est maintenu autour de 1, plus la pression de réservoir est à des niveaux acceptables.
Et aussi il est influencé par les nouveaux puits producteurs.
IV.6.2. Rapport de l’injection avec la production :
25
20
15
106 M3
10
0
20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
02 03 04 05 06 07 08 09 10 12 13 14 15 16 17 18 19
l'injection d'eau 0 9,01 13,7 15,6 16,5 16,8 18,2 19,4 11,1 18,6 15,8 13,6 13,3 17,0 20,7 21,0 20,2
production de pétrole 0,22 10,1 13 13 13,6 13,8 13,4 12,2 7,39 10,1 8,32 7,52 6,77 6,38 6,18 5,21 4,35
46
Chapitre IV Etude de l'injection d'eau dans le champ Ourhoud (Etude de cas)
Durant les années (2010 – 2012) ; plus l'injection augmente plus la production augmente
car il n'y a pas de nouveau puits producteurs pour rétablir l'état de pression de gisement.
Pour les années 2012 à 2015, on remarque une diminution de la production qui est
accompagné de la diminution de l'injection, en raison de la baisse de pression dans le
champ (puisque l'injection diminue) et l’effet des quelques problèmes qui concerne
l’injection d’eau.
De l’année 2015 à 2020, On note une baisse de production, malgré l’augmentation
significative de la quantité d’eau injectée et la disparition des problèmes de l'injection
d'eau, qui est montre que ce type de récupération devient n'est pas plus efficace comme
au début.
Conclusion :
En raison de l’injection d’eau dans le réservoir du gisement d’Ourhoud, le scénario de maintien
de pression consiste à produire l’eau de l’Albien/Barrémien et TAGI et puis l’injecter dans les puits
injecteur d’eau qui se trouve dispersé et au périphérique, l’eau injectée remplace les vides d’huile
produite, balayée la roche réservoir, modifie les caractéristiques de fluide de réservoir positivement
( viscosité, densité et diminué la salinité) et on obtient de maintien de pression dans le gisement
qui permet la production total avec un débit exigé.
47
Conclusion générale et recommandations
Conclusion générale
Au terme de ce modeste travail, nous avons pu éclairer tous les aspects et les concepts
théoriques et pratiques liés à la technique de récupération par l'injection d'eau au champ Ourhoud
et leur effet sur la production, et nous avons atteint aux résultats et synthèses suivantes :
Le gisement du champ Ourhoud est considéré comme le deuxième plus grand gisement en
Algérie avec une surface d’exploitation de 263,4Km2. Initialement il produit au moyen
secondaire (récupération secondaire) à cause de l'aquifère de réservoir est inactif, l'injection
d'eau et de gaz qui a commencé 25/01/2003 et 20/02/2003 respectivement.
L'injection d'eau est la méthode de récupération d'huile la plus couramment utilisé dans le
champ Ourhoud, il peut être effectué sur la zone d’huile (injection dispersée), ou bien dans
l’aquifère (injection périphérique).
Le champ d’Ourhoud fait partie de Sahara septentrional qui possède deux grands aquifères,
le complexe terminal qui renferme la nappe de Mio-pliocène et la nappe de Turonien (peu
importante), et le continental intercalaire qui renferme les deux nappes Albien et le
Barrémien. Où ces dernières formations s’avèrent être les meilleures sources d’eau
d’injection d’appoint pour le programme de récupération assistée sur le gisement d’Ourhoud,
tout en utilisant l’eau de séparation (l’eau de TAGI). Ils sont traités et mélangées entre eux,
orientée vers les deux collecteurs alimentant les puits injecteurs.
Le but de l'injection d'eau est d’augmenter la récupération, où l'injection en ligne d'eau et de
gaz a permis de récupérer 24% de réserve en place, de maintenir la pression de réservoir, et
dernièrement éliminer éventuellement l’eau salée contenue dans la production si sa décharge
en surface pose des problèmes particuliers.
La pression de réservoir s’avère être en relation directe avec le rapport production/injection
et aussi la production est influencée par la pression et les autres paramètres de réservoir et
leurs fluides.
Malgré ses avantages, cette méthode peut provoquer quelques problèmes de production qui
sont contrôlé par l’organisation Ourhoud à l’aide de l'injection des produits chimiques. Les
plus répandus sont :
1 . Le dépôt du Sulfate de Calcium à cause de l’incompatibilité de deux eaux (l’eau
d’Albien/barrémien et l’eau de TAGI). Le traitement de ce dépôt est la désulfuration
ou l’utilisation des inhibiteurs (les poly phosphates, les phosphates organiques et les
phosphorâtes organiques).
2 . La corrosion bactérienne qui traite par les oxydants tels que ; chlore, brome, iode,
bichromate de potassium. Soit par Les bactéricides (les détergents anioniques, les
détergents cationiques, biocide)
Les problèmes d'injection d'eau peuvent être disparait ou diminue avec le temps à cau se de
changement des conditions (les types des fluides ou leurs concentration) où ils diminuent lors
de l'utilisation de l'eau de TAGI à des grandes quantités.
49
Conclusion générale et recommandations
Recommandations
D’après notre étude, les recommandations suivantes doivent être prises en considération :
Concernant l'injection d'eau dans le réservoir :
Respecter les débits d'injection recommandés pour une meilleure efficacité de balayage.
Dans les zones de faible perméabilité, Augmenter le débit d’injection.
Parfois fermer les puits injecteurs dans les zones les plus perméables afin d’éviter le
problème de venue d’eau.
Diminuer l'utilisation des eaux de l'Albien et Barrémien et les remplacer par l'eau de TAGI
pour éviter les problèmes de production.
La lutte contre la formation des dépôts de Sulfate de Calcium (CaSO 4) avec :
L’utilisation le grattage mécanique (une opération Scale Blaster avec Coiled Tubing) et le
chélation la conversion.
Le pompage d’eau à sous pression dans les têtes des puits.
Traitée et contrôlée l'eau d’injection par les antis dépôt (les inhibiteurs) et prévoir des mini
stations pour traite les puits éloignés des stations de traitement.
Utiliser des peintures riches en Zinc pour le problème de la corrosion bactérienne.
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Références
Références
[1] M. LATIL, "cours de production TOM6, récupération assisté", édition Technip, 1975.
[2] SADOK F, "effet de l’injection d’eau de production sur la perméabilité des réservoirs pétroliers
non cimentés", thèse de Doctorat, université Paris-Est, 2015.
[4] "Manuel de traitement des eaux d'injection", Technip 1972, ISBN : 2-7108-0222-8.
[5] "Ahmed Tarek, Reservoir engineering Handbook", Gulf professional publishing 2001, ISBN:
088415-770-9.
[7] FELIOUNE M, KOUIDRI I, " étude de la performance de l′injection d′eau dans la zone12
champs du Hassi Messaoud ", mémoire de Master, Université Ouargla, 2014.
[10] Rapporte de l’injection d’eau Ourhoud : Evaluation des risques de dépôts Traitement de l’eau
d’injection établir par l’organisation.
[12] HAMIDOUCHE N, TAZARART T, "Etude d’élimination des sels dans le pétrole brut
d’Ourhoud (Hassi-Messaoud)", mémoire de Master, université Bejaia, 2013.
[15] BOUZIANE Y, HAFIDI S, "contribution des essais de puits dans l’analyse de l’injection d’eau
au champ de HMD", mémoire de Master, université Ouargla, 2015.
[16] ATLILI M, "cours production 3ème année LMD, récupération assistée", 2014.
[17] ALLALOU S, MAENE H, "prétraitement des eaux d’injection nécessitant un chauffage dans
le but de prévenir les problèmes de dépôt de carbonate de calcium", mémoire de Master, université
Boumerdès, 2017.
[18] Analyses chimique de l’eau d’injection et de Flow Back Water organisation Ourhoud Rapporte
N : 02TEI/2004 rapport établi par Mr Arroussi Hassi Massoud 02/08/2004.
[19] Etude de compatibilité des produits avec l’eau d’injection et de formation du champ Ourhoud
rapporte N : 09/02/0027/O2 Etude réalisée par : Mr Bellal Belaid – Mme Fatma Zohra (service
traitement des Eaux).
[20] Rapporte de ressources en eau Gisement de Qoubba (Ourhoud) établir par l’organisation.
Annexe
Annexe
Les
Les Les Les
quantités Le débit de
quantité de quantité de quantité de La pression Le débit de
d'eau production
l'eau de l'eau de l'eau de de gisement production
injecté de pétrole
l'albien Barremien TAGI (psi) de gaz (Sm3)
annuel (barils)
injecté(m3) injecté(m3) injecté(m3)
1- (m3)
2012
18 664
7 274 863,00 4 358 520,00 6 597 078,00 4 858 64 065 670,38 1 266 572,00
164,00
2013
15 807
6 483 769,00 2 064 614,00 6 879 420,00 5 017 52 322 445,73 1 300 523,00
754,00
2014
13 623
5 676 933,00 993 195,00 6 625 847,00 4 858 47 270 223,72 1 216 031,00
138,00
2015
13 308
5 113 623,00 839 223,00 7 001 826,00 4 785 42 609 053,50 1 279 023,00
697,00
2016
17 049 11 201
4 454 839,00 1 076 335,00 4 771 40 124 810,91 1 606 928,00
479,00 422,00
2017
20 734 15 015
4 789 636,00 735 360,00 4 495 38 853 254,65 1 764 576,00
216,00 211,00
2018
21 030 15 751
4 251 045,00 835 006,00 4 466 32 753 938,14 1 442 071,00
074,00 326,00
2019
20 220 15 346
3 781 298,00 931 384,00 4 466 27 386 958,24 1 030 823,00
405,00 270,00
2020
8 261
1 845 170,00 37 419,00 6 291 294,00 4 553 10 096 948,02 341 630,00
461,00