Memoire Isaac Lwifi Avant Imp
Memoire Isaac Lwifi Avant Imp
Memoire Isaac Lwifi Avant Imp
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT DE MINES
B.P:1825
Sujet :
« AMELIORATION DES PARAMETRES DE CHARGEMENT ET
DE TRANSPORT DE LA MINE DE L’ETOILE »
JUIN 2022
2
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT DE MINES
B.P:1825
Sujet :
« AMELIORATION DES PARAMETRES DE CHARGEMENT ET
DE TRANSPORT DE LA MINE DE L’ETOILE »
REMERCIEMENTS
Nous ne manquerons pas d’exprimer notre gratitude à l’honorable Willy MAGUFULI F12 pour
l’encouragement et le soutient pendant notre cursus académique.
Que tous les amis et compagnons de lutte : Coutumier SALUMU ; Michael MWASAPI ;
Muska MWENZ ; Yollande MILEMBA ; Mike MANDA ; Flavien KAZADI ; Ken KADIATA ;
Chance Tshiruza ; Fabrice MUBAMBE ; Abuba ILUNGA dit ministre.
Et tous ceux qui nous aidé à la réalisation de ce mémoire dont leurs noms ne sont pas repris.
DEDICACE
A mes très chers parents Gilbert PALANGA TSHIHUMBWE et Dorcas TSHIJIKA KEKE
pour l’amour, l’affection et le sens de compréhension.
A l’Oncle Jean- Paul KASELA LWIFI, la tente Gisèle TSHILEMBE et Esperance WAIVA
pour l’amour et le sens de responsabilité dans notre encadrement.
A mes frères et sœurs : Gracia MASAKU ; Zephanie KAILU ; Cedrick LWIFI ; Nathan
MUTEBA ; Paul PALANGA ; Christelle UPEME ; Jemima WAIVA ; Petronie PALANGA pour
l’affection fraternelle.
RESUME
L’objectif de ce mémoire est de faire une étude sur l’amélioration du circuit chargement et
transport de la mine de l’étoile, en vue d’améliorer la production.
Pour arriver à résoudre ce problème, nous nous sommes basés sur le paramètre temps, en
termes de leur cycle complet.
C’est dans cette optique qu’un chronométrage a été entrepris pour prendre les différents temps
qu’effectuent ces deux engins. Une observation de 30 individus pour la pelle et une autre de 42
individus pour les camions. Le temps de cycle de ces engins miniers affectés au bassin VI a fourni les
résultats des temps de cycles respectivement de 29,238 secondes et de 27,68 minutes.
Pour alimenter les usines de traitement avec les minerais issus du bassin VI qui fait l’objet de
ce mémoire, le parc d’engins qui doivent être affecté à la pelle, en se servant de la formule de nombre
d’engins à maintenir à la pelle, nous avons montré un parc de 20 camions par jour.
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................. I
DEDICACE ..............................................................................................................................................II
INTRODUCTION .................................................................................................................................... 1
II.3.3. Distinction de type de camion dans une mine à ciel ouvert suivant le mode de propulsion 30
III.3. Chronométrage des temps des cycles de la pelle 420 affecté au bassin 6 (en secondes) .......... 41
III.4. Chronométrage des temps de cycle du camion HOWO 420 affecté au bassin VI (en minutes) 47
CONCLUSION ...................................................................................................................................... 57
BIBLIOGRAPHE................................................................................................................................... 58
VI
INTRODUCTION
L’organisation de chargement et transport dans une mine à ciel ouvert est un problème très
important, qui conditionne en partie les possibilités de production de l’entreprise. Ces opérations sont
des phases importantes dans l’exploitation des mines. Les produits abattus dans la mine doivent être
chargés sur les engins de transport qui les évacuent vers les remblais ou directement vers les aires de
stockage de l’usine de traitement ou soit directement vers les trémies d’alimentation de l’usine de
traitement. Optimiser l’organisation de ces opérations, revient à l’amélioration de leur fonctionnement,
rendement ainsi que leur utilisation. Les frais de transport dans les mines à ciel ouvert atteignent 30 à
40 % des dépenses totales d’exploitation.
La mine de l’étoile alimente ses usines de traitement par camions avec les minerais provenant
de la mine et ceux venant des aires de stockage. Actuellement la mine de l’étoile est en plein recarrage,
par conséquent l’exploitant est obligé à recourir aux minerais de stockage. Pour alimenter les usines de
traitement, la mine utilise les engins de chargement de marque VOLVO et les engins de transport de
marque HOWO. Nous avons remarqué que, à la mine de l’étoile, le cubage planifié par jour n’est pas
toujours atteint. Sur ce, nous et le service de production de la mine, nous nous sommes fixés de faire
une étude sur l’amélioration du circuit chargement et transport à ladite mine, en vue d’améliorer la
production. Alors la question principale qui se pose sur l’étude est de savoir, comment et sur quel(s)
paramètre(s) allons-nous, nous baser pour résoudre ce problème ?
Pour arriver à résoudre ce problème, nous allons nous baser sur le paramètre temps, en termes
de leur cycle complet. Nous irons sur base de traitement des données de base (de chronométrage) par
approche statistique pour arriver à déterminer le temps moyen de cycle pour les deux opérations. Avec
ce temps moyen, nous allons déterminer le rendement des engins (chargement et transport) ainsi que
leurs productivités. Cette approche va nous permettre de dénicher les causes du non atteint de target de
la mine afin de savoir comment améliorer.
En 1911, une année seulement après sa création la mine de l’Étoile fournit les minerais de la
première coulée industrielle de cuivre ; elle revêt donc une dimension historique très importante.
En 1913, les minerais du site de l’Etoile furent successivement rejoints par ceux de
KAMBOVE et de LUISHIA, puis de Likasi et de SHITURU en 1917. Si bien que la production de
cuivre grimpa de 10 000 t en 1914 à 27 000 t en 1917 (Fetter, 1976).
En 1925, La mine de l’Étoile ferma ces portes, mais fut exploitée traditionnellement par les
méthodes de tranchées et des puits durant la période coloniale jusqu’en 1962 par l’UMHK, qui était
le principal hébergeur, et possédait plusieurs camps dont le camp de l’Étoile, de la RUASHI et de
Lubumbashi.
La société Chemicals of Africa (CHEMAF) s’installa vers les années 2002 et étant à ses
débuts, la société Chemicals of Africa achetait sa matière première exclusivement auprès des
dépositaires et des négociants.
Il est évident que l’exploitation minière soit toujours précédée d’une exploration géologique en
vue d’une connaissance fluide des ressources retrouvées, nous conduisant ainsi à un ensemble des
données géologiques, lequel nous permet de reconnaitre les propriétés physico-mécaniques de notre
gisement et de la roche encaissante, les différentes formations rencontrées, les zones minéralisées et
autres élément, grâce à ces données, nous pouvons déterminer les teneurs et estimer le tonnage du
gisement, la nature du minerai, les associations minérales, la profondeur du gisement, les facteurs
qui peuvent nous permettre de passer de la ressource à la réserve minière. Ces facteurs peuvent nous
3
De nos jours l’entreprise Chemicals of Africa a eu à rompre avec plusieurs de ses partenariats,
notamment celui avec l’entreprise MCK, ce qui lui a permis d’être autonome dans le transport et le
chargement dans l’exploitation minière, et de se défaire de certaines dépenses qui étaient étroitement
liées à ses partenariats. Ainsi aujourd’hui l’entreprise CHEMAF utilise ses propres en engins de
chargement et de transport et canalise mieux ses coûts qui étaient à ce dernier
I.2.1. Localisation
La mine Etoile est une mine cupro-cobaltifère à ciel ouvert située à 12 Km à vol d’oiseau du
centre-ville de Lubumbashi dans la province du Katanga. En République démocratique du Congo
(RDC).
La mine d'Etoile est située à une altitude d'environ 1 285 mètres (4 216 pieds) au-dessus du
niveau de la mer. Le climat est subtropical, avec des précipitations annuelles d'environ 1.200
millimètres tombant la plupart du temps dans la période d'octobre à mars. Les températures moyennes
se situent entre 17 ° C et 24 ° C, sans différence marquée entre l'été et l'hiver.
Le gisement d'Etoile se trouve dans la ceinture de cuivre qui s'étend de Luanshya en Zambie à
Kolwezi en RDC. Comme beaucoup de gisements dans le sud du Katanga, il s'agit d'un gisement
stratiforme de cuivre-cobalt. Un bouchon d'oxyde élargi d'environ 50 mètres (160 pieds) recouvre un
dépôt de sulfures stratiformes inclinés.
4
Le secteur d’étude et les villages périphériques jouissent d’un climat tropical avec alternance de
deux saisons dont l’une pluvieuse, qui s’étend sur une période de six à sept mois (Octobre-Novembre à
Mars ou Avril) avec des précipitations sous forme d’averses ; et l’autre sèche allant de Mai à
Septembre.
La moyenne annuelle des précipitations est de 1200 mm et la moyenne annuelle de la température est
d’environ 21,5°C. Il est important de signaler que ces valeurs de température et précipitations sont
fluctuantes au cours d’une année ; la température la plus basse est 9°C, voire 7°C et la plus haute est
34°C, voire 36°C.
I.2.3. Hydrographie
Le gisement Etoile, présente une importante venue d’eau souterraine dans son flac Est,
communément appelé Mille mètres (1000m) ; mais signalons que la mine à ciel ouvert de l’Etoile
présente une présence de cours d’eau et rivière à savoir :
➢ Kebumba
5
➢ Kibasa
➢ Shindaika
Ces dernières sont aux environs du site minier de l’Etoile. Ces eaux rendent l’exploitation
difficile (surtout au secteur Mille mètre) surtout pendant la saison des pluies, celle-ci envahissent la
mine. Les impacts négatifs causés par ces eaux sont :
I.2.4. La végétation
Il s’agit des formations du Protérozoïque qui comprennent trois grands ensembles structuraux qui sont
du bas en haut :
Nous allons présenter en détail uniquement le Katanguien qui est l’hôte des gisements cuprifères du
Katanga en général et de la mine de l’Etoile en particulier :
Les formations sédimentaires et méta sédimentaires qui constituent le Katanguien sont d’une épaisseur
d’environ 10.000 m. Elles s’étendent de la Zambie au Sud jusqu’au Katanga en R.D.C au Nord. Elles
s’observent au sein d’une structure en forme d’arc appelée Arc cuprifère. Les gisements affleurent
dans des méga brèches qui sont des structures tectoniques très complexes.
Figure 2: Situation de la Chaine du Katanga ou Arc Katanguien (encadré) par rapport aux cratons
archéens du Congo-Angola, Tanzanie, Zimbabwe (tiré de M.N. Sebagenzi, 1997)
A.1. Litho stratigraphie du Katanguien
Le Katanguien d’âge Néo protérozoïque consiste en une succession des sédiments déposés
durant la période qui a séparé l’orogénèse kibarienne de la phase ultime de l’orogénèse lufilienne
(entre 1300 et 620 Ma). Il repose en discordance sur le Kibarien et le Bassement plus anciens par
l’intermédiaire d’un conglomérat de base. Il est surmonté de manière discordante, par les terrains
phanérozoïques qui constituent une couverture tabulaire.
7
➢ Kundelungu ;
➢ Nguba ;
➢ Roan
Le Kundelungu est essentiellement constitué des shales plus ou moins gréseux ou argileux avec
alternance de grès feldspathiques dans sa partie terminale (François, 1973).
➢ Sous-groupe de Kalule ;
➢ Sous-groupe de Kiubo ;
➢ Le Petit conglomérat ;
➢ Calcaire ou dolomie ;
Ce groupe qui est essentiellement terrigène varie très souvent en épaisseur et en faciès. Il
est subdivisé en deux Sous-groupes :
➢ Le Sous-groupe de Muombe ;
➢ Le Sous-groupe de Monwezi.
➢ La Dolomie de Kipushi.
➢ Les shales dolomitiques et dolomie (série récurrente) ; shales et grès dolomitiques chloriteux et
hématitiques ;
• R4.1 : shales parfois graphiteux alternant avec des dolomies à un niveau oolithique et
renfermant des bancs d’hématite avec localement des cherts et des roches pyroclastiques
constituant le Mwasha inférieur.
• R4.2 : shales carbonés noirs finement lités au sommet, des siltstones dolomitiques
➢ R3.1 : des dolomies gréseuses et talqueuses rose claire à oolites et stromatolithes, argilites
grès-violet ;
➢ R3.2 : des shales à nodules gréseux, en général peu dolomitiques, massifs légèrement
oligistifères vers le bas, siltstones lités vers le haut ;
➢ R3.3 : des dolomies talqueuses à nodules siliceux, des shales talqueux et des grès.
➢ R.2.1.2 : une dolomie micacée à nodules, finement stratifiée (D6 Strate) et une
dolomie siliceuse. C’est une roche siliceuse feuilletée (R.S.F)
➢ R.2.1.3 : une dolomie caverneuse, grise, massive, non micacée, à aspect carié (RSC).
10
➢ R.2.3.1 : dolomies et shales dolomitiques plus ou moins carbonatés, noirs à gris ayant
une épaisseur de 30 à 80 m.
➢ R.2.3.2 : dolomies claires alternant avec des grains fins chloriteux (environ 40 m).
➢ R.1.2 : comporte des conglomérats arkosiques, des quartzites, des grès argileux, et des cherts.
➢ R.1.3 : cette formation est constituée de grès dolomitiques ainsi que des dolomies gréseuses et
talqueuses.
On peut noter que le CMN (R.2.3) est un ensemble extrêmement complexe dans lequel
tous les types de roches sont rencontrés plus bas dans le R2.
11
Lower
Shale à cailloutis ou grès fins feldspathiques
(R 3.1)
Kambove
Dolomies à laminations stromatolitiques et
(R 2.3,
talqueuse, Siltites dolomitiques
CMN)
Shale dolomitique, shale carboné, dolomies
Shales
occasionnelles, grès et arkoses
Dolomitiques
Mines Shale dolomitique, dolomies quartzeuses au
(SD, R 2.2)
(R 2) sommet
Dolomie stromatolitique avec intercalation des
shales (RSC)
Kamoto
Dolomie stratifiée et dolomies laminée litée
(R 2.1)
siliceuses (RSF)
Siltites dolomitiques (RAT grises)
Siltites dolomitiques massive, roses, hématitifères
R 1.3
et chloriteuses
RAT Siltites chloritiques roses à lilas, grès vers le bas,
R 1.2
(R 1) dolomie stromatolique au sommet
Siltites dolomitiques rouges pourpres,
R 1.1
hématitifères
La minéralisation est localisée dans toutes les formations dont elle s’étend, les brèches des
RAT jusqu’aux roche gréso siliceuses.
Le cuivre et cobalt rencontré à la mine de l’étoile se présente sous forme de la malachite CuCO3(OH)
2, chrysocole CuSiO3(H2O)2 pour le cuivre l’hétérogénite (CaOH) pour le cobalt
13
I.3.3. Minéralisation
La minéralisation du gisement de l’Etoile est de configuration sub-verticale, elle s’étend
entre les altitudes 1250 et 970 m soit une épaisseur ou puissance de 280m ; sa longueur ou extension
est de 1400m (1,14km) avec comme largeur de 509m. Dans ce gisement, la minéralisation cupro-
cobaltifere, se trouve sous différentes formes à savoir : sulfurée, carbonatée, silicatée, oxydée, mais
nous y trouvons aussi le minerai natif du cuivre.
Elle est repartie en deux : les oxydes siliceux et les oxydes dolomitiques. Cette zone a une
puissance (ou épaisseur) de 50m de profondeur. Elle comprend :
14
Les oxydes siliceux qui occupent la partie superficielle de la zone superficielle du gisement Etoile, et,
est caractérisée par une altération interne de certains minéraux de la gangue, dont la dolomite par
exemple. Dans cette zone, les roches à grande quantité de silice Finissent par avoir un aspect soit
poreux, caverneux (exemple de RSC) ou siliceux (exemple RSF tandis que celles à grande quantité
d'argile deviennent par aération tendres. Exemple le BOMZ et SDB.
Les oxydes dolomitiques quant à eux occupent la partie inférieure de la zone oxydée. À ce niveau on
note également l’apparition de silicates dont la chrysocolle et sels Rose de cobalt. La zone des oxydes
constitue une réserve de 400.000 TS, les oxydées sont subdivisées en deux parties qui sont :
➢ Dolomitique CaMg(CO3)2
➢ Argileuse (talc) CaCO3 ; Al2Si2O5(OH) 4
➢ Quartzeuse SiO2
C’est une zone secondaire de sédimentation, dans cette zone on trouve le sulfurée et les oxydée, cette
zone prend 140 m de profondeur avec comme réserve géologique de 300.000 TS avec comme teneur
en cuivre 2.05% et teneur en cobalt 0.3 %.
15
➢ Bornite Cu5FeS4
➢ Chalcopyrite Cu2FeS2
➢ Digenite Cu2S4
➢ Cuprite CuO
➢ Chalcosine Cu2S
Elle a 90m de profondeur (puissance ou épaisseur) et c’est la plus vaste en réserve minière
du gisement Etoile avec 10 800 000 tonnes sèche de minerais et une teneur moyenne de 0.3 % de
cobalt et 2.06% de cuivre Comme minéralisation, nous y trouvons :
➢ La bornite : Cu5FeS4
➢ La chalcosine : Cu2S
➢ La caroline : Co2CuS4
➢ La chalcopyrite : CuFeS2
C’est une science ayant pour objectif la description des roches et analyse de leurs caractères
structuraux, minéralogique et chimique. Nous avons pour le cas de Chemaf :
➢ Shale
➢ Shale dolomitique
➢ Dolomie
➢ Calcaire
➢ Roche silico-dolomitique
➢ Quartzite
I.3.4. Tectonique
Au Sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la
convexité est Tournée vers le Sud. Le Roan est remonté de la profondeur et a été extrudé sur
le Kundelungu. Il a été plissé, chevauché, voire charrié, puis disloqué en plusieurs méga
16
fragments de dimensions variables (écailles). On distingue dans cette région trois secteurs aux
effets tectoniques inégaux [Demesmaeker, 1962 et François, 1987] :
II.2.1. Généralités
Dans n’importe quelle activité minière, le chargement représente un facteur déterminant du
prix de revient des matériaux. Les matériaux abattus ou excavés sont ensuite soumis à des opérations
de chargement, transport et mise en terril (stock) s’agissant du minerai, qui font l’essentiel de la
manutention des matériaux.
Le choix des engins de chargement est primordial aussi puisqu’il a une influence directe
sur la production de la mine. Il existe plusieurs types des moyens de chargement, et chacun d’eux a ses
propres capacités et performances. Les paramètres de mesure de ces performances sont :
➢ la capacité du godet ;
➢ le temps de cycle ;
➢ la force de pénétration ;
➢ la hauteur et la profondeur de creusement ;
18
flotte d’engins. Les engins de réserve sont localisés à la maintenance. Connaissant toutes ces
différentes classes d’heures, nous définissons :
➢ Le coefficient de mise à disposition ;
➢ Le coefficient d’utilisation effective ;
➢ Le coefficient utilisation absolue.
a. Coefficient de mise à disposition, 𝑪𝑴𝑫
C’est le rapport entre les heures de mise à disposition et les heures possibles.
𝐇𝐌𝐃
𝐂𝐌𝐃 = 𝐇𝐏
*100 (%) (II.1)
b. Coefficient d’utilisation effective, CUE
C’est le rapport entre les heures d’utilisation effective de l’engin et les heures de mise à
disposition.
𝐇𝐔𝐄
𝐂𝐔𝐄 = 𝐇𝐌𝐃*100 (%) (II.2)
Ainsi, le coefficient d’utilisation absolu est le rapport entre les heures d’utilisation effective de
dimensions de l'engin de transport en particulier, les hauteurs de levage et les capacités du godet. En
conditions d'adhérence précaires, il est possible d'adapter des systèmes de chaînes ou de tuiles pour
réduire l'usure des pneus et améliorer la pénétration au tas. Toutefois dans ce cas particulier il est
préférable d'orienter le choix de la machine vers une chargeuse sur chenille, tracteur à chaînes qui,
présente un meilleur potentiel de productivité.
b. Pelle hydraulique
Pour ce type de pelle, le mouvement du triplet Fleche, Balancier et Godet se réalise par le
biais des vérins judicieusement placés et qui sont actionnées par un groupe hydraulique de puissance
via des conduites et une série des distributeurs. Il existe deux sortes de pelles hydrauliques :
➢ Pelle en butte
Le chargement suit le mouvement du godet vers l’avant. Ce qui implique que les chenilles
reposent sur le même plan que celui du pied de butte. Lorsqu’on exploite un gradin, la pelle se trouve
au niveau inférieur du gradin à excaver. Elle travaille donc au-dessus du niveau sur lequel elle repose.
On dit que la pelle travaille en butte.
23
II.2.3.3. La dragline
Le parc de ces matériels s'est considérablement réduit au cours de ces vingt dernières
années sous la concurrence des pelles hydrauliques. L'équipement dragline est cependant toujours
utilisé pour les grands travaux de découverture des mines à ciel ouvert en Amérique du Nord, Afrique
et Australie. A sec, l'avantage de la dragline sur la pelle hydraulique réside dans le fait que l'on peut
stocker des quantités importantes de matériaux grâce à la hauteur de gerbage et la portée importante de
ces machines. Il devient alors possible d'extraire des tranches importantes de gisement que l'on pourra
par la suite homogénéiser en fonction de la demande du marché.
Figure 6:Dragline
par l’intermédiaire d’une roue à godet fixée au bout d’un bras, les godets déversant les produits abattus
sur un ensemble des convoyeurs à bande portés par la machine, la caractéristique essentielle de ces
machines est qu’elles ne peuvent extraire que des matériaux relativement friables (terre, sable, argile,
gravier, phosphate,…), il existe toutefois quelques opération où des roues pelle opèrent sur des
matériaux ébranlés à l’explosif. La granulométrie et l’abrasivité des produits abattus sont alors un
point crucial, un autre point majeur concernant l’applicabilité des roues pelles est le colmatage du
matériau abattu, notamment au niveau des godets de la roue. Il existe une très vaste gamme de roue
pelles depuis des petites machines compactes pour de terrassement de génie civil jusqu’à des machines
géantes utilisées essentiellement pour l’extraction du recouvrement et du minerai dans des grandes
mines à ciel ouvert de lignite ou de phosphate en particulier. Comme une pelle (mais à la différence
d’une dragline), la roue pelle n’a de sens qu’associée au système de transport qui évacue les produits
qu’elle abat.
Figure 7: Roue-pelle
Dans le cadre de ce travail, nous utilisons les paramètres techniques de la pelle hydraulique
notamment le temps de cycle, le rendement volumétrique, capacité horaire de cette pelle.
II.2.3.3. Le temps de cycle de chargement
C’est l’ensemble de tous les temps que l’on suppose invariable, du cycle de l’engin si les
conditions de travail restent les mêmes pour tout le cycle de son mouvement.
Il comporte quatre phases dont le temps d’arrachement de la roche (Tcavage), le temps de
giration de la pelle (Tg), le temps de déversement de produit contenu dans le godet (Tdev) et le temps
de giration retour du godet à la position de creusement (Tgiration retour).
Le temps de cycle de chargement est donné par l’expression mathématique II.4 (Muhota, 2021) :
Si l’unité de transport est placée au même niveau et à côté du matériau à excaver (Caterpillar,
2000) estime un temps de cycle compris entre 10 et 17 secondes.
𝟑𝟔𝟎𝟎.𝐂𝐠.𝐊
𝐃′ = [m3/h] (III.6)
𝐓𝐜𝐲𝐜𝐥.𝒇
Avec :
3600 : nombre des secondes en une heure ;
Cg : capacité du godet ;
Tcycl : temps de cycle de la Pelle ;
f : coefficient de foisonnement ;
II.3.1. Généralités
Dans une exploitation à ciel ouvert, le transport consiste à déplacer les stériles de
recouvrement et les minerais depuis les fronts d’extraction jusqu’aux aires de stockage ou aux terrils.
En général, le transport dans une mine à ciel ouvert est caractérisé, par les particularités ci-après :
➢ Transport très intensif (avec des produits à transporter allant à des dizaines de millions de
tonnes par an) ;
➢ Itinéraire de transport constant avec une distance relativement stable pour une période
déterminée ;
➢ Charges dynamiques au chargement et déchargement ;
28
➢ Forte dépendance du transport avec les autres opérations technologiques s’effectuant au niveau
de l’exploitation à ciel ouvert ;
➢ Coût du transport des roches élevé.
Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de transport très particulier et cela
pour plusieurs raisons :
➢ Les fonds des carrières et les points de déchargement des produits se déplacent de
manière continue dans les limites de la carrière. Ce qui demande les ripages
(déplacements latéraux et périodiques) des voies ferrées ainsi que la reconstruction
et l’entretien des routes ;
➢ Les pentes considérables qu’il faut gravir en passant d’un gradin à l’autre dans un
espace assez limité ;
➢ Un grand tonnage à déplacer.
L’organisation de transport est un problème très important à ne jamais négliger, qui
conditionne en partie les possibilités de production de l’entreprise. Les frais de transport dans les
mines à ciel ouvert atteignent 30 à 40 % des dépenses totales d’exploitation (Kamulete, 2013).
D’une façon générale, on distingue les types et le mode de transport : les types de transport
déterminent l’itinéraire du matériel roulant, c’est ainsi que le transport du minerai et du stérile peut se
faire soit par les mêmes voies (transport dit du type concentré), soit par des voies différentes (transport
dit du type séparé ou dispersé).
Nous distinguons les camions à propulsion mécanique ou assisté par trolley. Tous les
camions utilisés peuvent avoir les caractéristiques suivantes :
➢ le chauffage du fond de la benne par les gaz d’échappement du moteur afin d’éviter
le colmatage par les produits humides et collants dans la benne du camion.
II.3.3. Distinction de type de camion dans une mine à ciel ouvert suivant le mode de propulsion
En tenant compte du mode de propulsion, nous distinguons deux types de camions dans
les mines à ciel ouvert contemporaines :
𝐑𝐡𝐝 = 𝐍 ∗ 𝐂𝐛 ∗ 𝐊𝐫 (III.8)
Avec :
➢ N : le nombre de cycles par heure ;
➢ Cb : la capacité nominale du bac du camion ;
➢ Kr : le coefficient de remplissage du camion.
Pour déterminer le nombre de cycles par heure, nous utilisons la formule III.9 ci-après :
𝑪𝑼𝑨
𝐍 = 𝟔𝟎 𝐓𝐜𝐲𝐜𝐥 (III.9)
Avec :
➢ 60 : le nombre des minutes en une heure ;
➢ CUA : le coefficient d’utilisation absolue de la benne ;
➢ Tcycl : le temps de cycle en minutes.
Les tombereaux, grâce à leur grande mobilité, leur bonne manœuvrabilité et leur adaptation à
des conditions topographiques, géologiques et climatiques difficiles, sont très utilisés dans les mines à
ciel ouvert pour le transport des matériaux.
32
Pour faire l’estimation de la durée de cycle d’un engin de transport (temps de chargement, trajet
en charge, déchargement, trajet à vide, attentes) et de sa production, il faut utiliser les informations
fournies par le constructeur de l’engin et en particulier les abaques qui tiennent compte de :
➢ L’effort à la jante-vitesse ;
➢ Temps de trajet à vide et en charge que l’on applique aux différentes sections du trajet.
Il faut noter qu’actuellement la tendance se tourne de plus en plus vers le calcul à l’aide des
programmes sur ordinateur intégrant toutes les informations sur les matériels fournies par les
constructeurs et les conditions d’utilisations particulières de chaque chantier.
Comme il a été évoqué ci-dessus, la production d’un tombereau dépend de plusieurs facteurs,
notamment la qualité de la piste, la vitesse de circulation et la capacité de la benne. Cette production de
tombereau est donnée par la relation ci-après (RAMBININTSOATIANIAVO, 2004) :
𝑷𝒕 = 𝑮 × 𝒏 × 𝒌𝒈 × 𝑲𝒎 (𝐈𝐈. 𝟏𝟎)
Où :
𝟑𝟔𝟎𝟎
𝒏= (𝐈𝐈. 𝟏𝟏)
𝐓𝐜
Avec :
Le coefficient qui tient compte de l’utilisation de la capacité du tombereau est défini par la relation :
33
𝑮′
𝒌𝒈 = (𝐈𝐈. 𝟏𝟐)
𝐆
Avec :
𝐂 × 𝛒𝐦 × 𝐤 𝐫
𝑮′ = 𝐂 × 𝛒𝐟 × 𝒌𝒓 = (𝐈𝐈. 𝟏𝟑)
𝐤𝐟
C : capacité de la benne, en m3 ;
ρf : masse volumique du matériau à l’état foisonné, en t/m3 ;
kr : coefficient de remplissage de la benne ;
ρm : masse volumique du matériau en place ;
kf : coefficient de foisonnement.
La durée du cycle se décompose en temps de chargement tc, temps de trajet en charge ttc, temps
de déchargement td, temps de trajet à vide ttv et temps de manœuvres sur les lieux de chargement et de
déchargement tm.
𝑳𝒕𝒄
𝒕𝒕𝒄 = 𝟑𝟔𝟎𝟎 × × 𝒌𝒗 (𝐈𝐈. 𝟏𝟓)
𝑽𝒕𝒄
𝑳𝒕𝒗
𝒕𝒕𝒗 = 𝟑𝟔𝟎𝟎 × × 𝒌𝒗 (𝐈𝐈. 𝟏𝟔)
𝑽𝒕𝒗
Où :
vtc, vtv : respectivement vitesses moyennes de circulation du tombereau en charge et à vide en km/h ;
Pour assurer efficacement les travaux de transport, il faut réduire le plus possible
l’immobilisation de l’engin de transport. En effet, dans ces travaux ce sont les engins de transport qui
assurent la production, la chargeuse qui les charge participe à celle-ci et cela de manière indispensable.
Dans ce cadre, il faut limiter au minimum les temps d’attente des engins transport.
Ainsi, la taille de la chargeuse devra être définie de telle façon que
(RAMBININTSOATIANIAVO, 2004) :
En effet, si tc × N > Tc, l’efficience de la chargeuse influera à 100% sur la production. Par
contre, si tc × N < Tc, l’efficience de la chargeuse pourrait être respectée sans influence sur la
production totale puisque dans ce cas elle attendra les engins de transport.
b) Détermination de l’effectif des tombereaux
Le nombre de tombereaux nécessaires pour le transport d’une quantité donnée de matériau dans
une mine à ciel ouvert dépend de la quantité journalière du matériau à transporter, de la production par
poste et du nombre de postes par jour. L’effectif des tombereaux est donné par
(RAMBININTSOATIANIAVO, 2004) :
𝐤 𝐫 × 𝐐𝐣
𝐍𝐬 = (𝐈𝐈. 𝟏𝟖)
𝐏𝐩 × 𝐧𝐩
Où :
La production effective par poste d’un tombereau est déterminée à partir de la production
horaire.
𝑷𝒑 = 𝐆 × 𝐧 × 𝒌𝒈 × 𝑻𝒑 × 𝐊 𝐦 (𝐈𝐈. 𝟏𝟗)
Où :
Pour obtenir l’effectif (le parc) des tombereaux, il faut tenir compte des entretiens et pannes
subis par les engins de transport dans les conditions réelles d’exploitation, c’est à dire tenir compte du
coefficient de disponibilité D. Par conséquent, le parc des tombereaux est donné par la relation :
𝑵𝒔
𝑵𝒑 = (𝐈𝐈. 𝟐𝟎)
𝐃
Selon l’état des engins de transport, on peut estimer la valeur de leur disponibilité à D = 0,7 à 0,9.
Ces opérations se situent sur un parcours dont la longueur, les pentes et la nature de la piste
sont sujettes à des variations. Dans ce cas, il est nécessaire de trouver la distance à laquelle le nombre
donné d’unités de transport peut permettre d’obtenir un débit voulu (par exemple le transport des
produits, minerais ou stériles du front de travail de l’excavateur jusqu’aux remblais à minerais ou aux
terrils).
Dans toute opération de ce genre, nous devons maintenir l’équilibre entre le débit de
l’excavateur et celui des unités de transport, c’est-à-dire qu’au fur et à mesure que le parcours
s’allonge, il faudra mettre en service le nombre nécessaire d’unités de transport pour que l’engin de
chargement puisse fonctionner avec un coefficient d’utilisation absolu supérieur à 90 %.
36
De ces considérations, il s’agit de déterminer la longueur du trajet au-delà de laquelle les unités
de transport n’arrivent plus à temps au lieu de chargement et fixer, par conséquent, le moment où nous
devons introduire une nouvelle unité de transport dans le circuit. Cette longueur s’appelle distance
critique pour le nombre d’unités de transport donné.
Si nous tolérons l’allongement des parcours supérieur à la distance critique, l’excavateur subit
des pertes à cause de l’attente d’unités de transport. Par contre, si nous devançons le moment auquel la
distance critique est atteinte, les engins de transport se trouveraient en attente devant l’excavateur.
Avec :
𝑽𝒎 × 𝒕𝒄
∆𝑳 = (𝐈𝐈. 𝟐𝟐)
𝟐
Avec :
➢ ΔL : l’augmentation de distance en m ;
➢ 𝑉𝑚 : la vitesse en moyenne en m/s ;
➢ 𝑡𝑐 : le temps de chargement en s.
Le temps mis par un camion pour effectuer un cycle complet est donné par l’expression
suivante :
37
𝟔𝟎 𝟔𝟎 𝑳
𝑻 = 𝒕𝒎𝒄 + 𝒕𝒂 + 𝒕𝒄 + (𝑽 + 𝑽 ) . 𝟐 + 𝒕𝒎𝒅 + 𝒕𝒅 [𝐦𝐢𝐧] (𝐈𝐈. 𝟐𝟑)
𝟏 𝟐
Avec :
𝑻 𝒕𝒎𝒄 + 𝒕𝒂 + 𝒕𝒎𝒅 + 𝒕𝒅 𝟑𝟎 × 𝑳 𝟏 𝟏
𝑵= =𝟏+ + ( + ) (𝐈𝐈. 𝟐𝟒)
𝒕𝒄 𝒕𝒅 𝒕𝒄 𝑽𝟏 𝑽𝟐
III.1. Généralités
La productivité des engins de chargement et de transport affectés au déplacement des
remblais à minerais est la problématique qui fait même l’objet principal de ce mémoire. C’est dans
cette optique qu’il sera question de faire une étude statistique de différents temps qu’effectuent ces
engins miniers pendant le travail en faisant le chronométrage.
3. Amplitude (a)
C’est la longueur d’une classe et son expression mathématique est donné par :
𝑬
𝒂 = (𝒌−𝟏) (III.3)
6. Fréquence (𝐟𝐢)
C’est la proportion d’individus de la population ou de l’échantillon appartement à la classe.
𝒏𝒊
𝒇𝒊 = (III.6)
𝑵
III.3. Chronométrage des temps des cycles de la pelle 420 affecté au bassin 6 (en
secondes)
Dans le tableau III, nous y notons les différents temps qui font l’objet dans la formule du
temps de cycle de la pelle VOLVO EC 480DL.
42
28 6 8 7 6
29 4 8 7 4
30 5 6 5 4
1) Nombre de classes
𝟏𝟎 𝟏𝟎
𝒌=𝟏+ ∗ 𝒍𝒐𝒈𝑵 = 𝟏 + ∗ 𝒍𝒐𝒈𝟑𝟎 = 5,9≈6 classes
𝟑 𝟑
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=11- 4=7
3) Amplitude
𝑬 𝟕
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=1,42
4) Limite supérieure
𝒂 𝟏,𝟒𝟐
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟏𝟏 + =11,71
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟏,𝟒𝟐
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟒 − =3,28
𝟐
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=13- 5=8
3) Amplitude
𝑬 𝟖
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=1,62
4) Limite supérieure
𝒂 𝟏,𝟔𝟐
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + = 𝟏𝟏 + =13,81
𝟐 𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟏,𝟔𝟐
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟓 − =4,18
𝟐
2) Etendue
45
4) Limite supérieure
𝒂 𝟎,𝟔𝟎𝟗
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟕 + =7,304
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟎,𝟔𝟎𝟗
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟒 − =3,69
𝟐
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=6- 3=3
3) Amplitude
𝑬 𝟑
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=0,609
46
4) Limite supérieure
𝒂 𝟎,𝟔𝟎𝟗
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟔 + =6,304
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟎,𝟔𝟎𝟗
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟑 − =2,695
𝟐
Tableau 8:: Calcul statistique du temps moyen de giration retour au chargement de la pelle
Classes Ni Xi fi=ni/N fi*Xi Xi-X (Xi-X)2 fi*(Xi-X)2
2,695 - 3,304 8 3,0 0,27 0,80 -1,26 1,59 0,42
3,304 - 3,913 0 3,6 0,00 0,00 -0,65 0,42 0,00
3,913 - 4,523 12 4,2 0,40 1,69 -0,04 0,00 0,00
4,523 - 5,132 6 4,8 0,20 0,97 0,57 0,32 0,06
5,132 - 5,741 0 5,4 0,00 0,00 1,18 1,39 0,00
5,741 - 6,351 4 6,0 0,13 0,81 1,79 3,19 0,43
30 1 4,26 0,91
Le tableau VII montre qu’une étude statistique sur 30 observations a donné un temps de
giration retour au chargement moyen de 4,26 secondes et une variance de 0,91.
Le tableau VIII résume les résultats des calculs statistiques des différents temps moyens
qui constituent le temps de cycle de la pelle.
Tableau 9: : Résultats des calculs statistiques des différents temps moyens qui entrent dans le
calcul de temps de cycle.
Tcavage Tgiration Tdeversement Tgiration retour
Pelle VOLVO 6,748 9,44 8,79 4,26
47
Pour le coefficient de foisonnement (f); à la mine de l’Etoile, il est pris à une valeur de 1,4.
Considérant l’ensemble des données précitées, nous pouvons faire les calculs de différents paramètres
comme suit :
𝐊 = 𝟎, 𝟗. 𝟎, 𝟕𝟕. 𝟏, 𝟐𝟓 = 𝟎, 𝟖𝟔𝟔
𝟑𝟔𝟎𝟎.𝟑,𝟑.𝟎,𝟖𝟔𝟔 𝟏𝟎𝟐𝟖𝟖,𝟎𝟖
𝐃′ = = = 𝟐𝟓𝟏, 𝟔𝟔 m3/h
𝟐𝟗,𝟐.𝟏,𝟒 𝟒𝟎,𝟖𝟖
III.4. Chronométrage des temps de cycle du camion HOWO 420 affecté au bassin
VI (en minutes)
Dans le tableau IX, nous y notons les différents temps qui font l’objet dans la formule du temps
de cycle du camion affecté au bassin VI.
Tableau 10: : Temps de cycle du camion HOWO 420 affecté au bassin VI.
Avec :
Tc : le temps de chargement du camion ;
Td : le temps de déchargement des matériaux ;
Ta : le temps d’aller ;
Tr : le temps de retour ;
Tatt : le temps d’attente au chargement ;
Tmc : le temps de manœuvre au chargement.
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=2,18- 1,1=1,08
3) Amplitude
𝑬 𝟏,𝟎𝟖
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=0,199
4) Limite supérieure
𝒂 𝟎,𝟏𝟗𝟗
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟐, 𝟏𝟖 + =2,27
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟎,𝟏𝟗𝟗
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟏, 𝟏 − =1
𝟐
50
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=1,5- 0,11=1,39
3) Amplitude
𝑬 𝟏,𝟑𝟗
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=0,256
4) Limite supérieure
𝒂 𝟎,𝟐𝟓𝟔
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟏, 𝟓 + =1,62
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟎,𝟐𝟓𝟔
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟏 − =0,01
𝟐
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=14,6-8,36=6,24
3) Amplitude
𝑬 𝟔,𝟐𝟒
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=1,15
4) Limite supérieure
𝒂 𝟏,𝟏𝟓
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟏𝟒, 𝟔 + =15,17
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟏,𝟏𝟓
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟕, 𝟕𝟖 − =7,78
𝟐
Le tableau XII montre le calcul statistique du temps moyen d’aller du camion HOWO.
Le tableau XII montre qu’une étude statistique sur 42 observations a donné un temps
d’aller moyen du camion de 11,15 minutes et une variance de 1,21 minute.
d. Calcul du temps de retour du camion :
1) Nombre de classes
𝟏𝟎 𝟏𝟎
𝒌=𝟏+ ∗ 𝒍𝒐𝒈𝑵 = 𝟏 + ∗ 𝒍𝒐𝒈𝟒𝟐 = 6,4≈6 classes
𝟑 𝟑
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=10,17-7,25=2,92
3) Amplitude
𝑬 𝟐,𝟗𝟐
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=0,53
4) Limite supérieure
𝒂 𝟎,𝟓𝟑
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟏𝟎, 𝟏𝟕 + =10,43
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟎,𝟓𝟑
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟕, 𝟐𝟓 − =6,98
𝟐
Le tableau XIII montre le calcul statistique du temps moyen de retour du camion HOWO.
Le tableau XIII montre qu’une étude statistique sur 42 observations a donné un temps de
retour moyen du camion de 8,66 minutes et une variance de 0,59 minute.
e. Calcul du temps d’attente à la pelle du camion :
1) Nombre de classes
𝟏𝟎 𝟏𝟎
𝒌=𝟏+ ∗ 𝒍𝒐𝒈𝑵 = 𝟏 + ∗ 𝒍𝒐𝒈𝟒𝟐 = 6,4≈6 classes
𝟑 𝟑
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=11,45-0,15=11,3
3) Amplitude
𝑬 𝟏𝟏,𝟑
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=2,088
4) Limite supérieure
𝒂 𝟐,𝟎𝟖𝟖
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + 𝟐 = 𝟏𝟏, 𝟒𝟓 + =12,49
𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟐,𝟎𝟖𝟖
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟓 − = -0,89
𝟐
Le tableau XIV montre le calcul statistique du temps moyen d’attente à la pelle du camion
HOWO.
Le tableau XIV montre qu’une étude statistique sur 42 observations a donné un temps
d’attente à la pelle moyenne du camion de 4,47 minutes et une variance de 10,24 minutes.
54
2) Etendue
E= Xmax -Xmin=2,35-0,1=2,25
3) Amplitude
𝑬 𝟐,𝟐𝟓
𝒂 = (𝒌−𝟏) = (𝟔−𝟏)=0,41
4) Limite supérieure
𝒂 𝟎,𝟒𝟏
𝑳𝒔𝒖𝒑 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 + = 𝟐, 𝟑𝟓 + =2,55
𝟐 𝟐
5) Limite inférieure
𝒂 𝟎,𝟒𝟏
𝑳𝒊𝒏𝒇 = 𝑿𝒎𝒊𝒏 − 𝟐 = 𝟎, 𝟏 − =0,1
𝟐
Tableau 17: : Résultats des calculs statistiques des différents temps moyens qui entrent le calcul
de temps de cycle du camion.
Tc (min) Td (min) Ta (min) Tr (min) Tatt (min) Tmc (min)
1,36 0,98 11,15 8,66 4,47 1,06
Camion
55
D’autre part :
𝟎,𝟖𝟑𝟕
𝐍 = 𝟔𝟎 𝟐𝟕,𝟔𝟖 = 1,814 cycles/heure
Rd = N x Cb x Kr
= 1,814 x 16 x 1
= 29,024 m³/h
𝑪𝑼𝑬.𝑻𝒄𝒚𝒄𝒍
𝐍= 𝑪𝑼𝑩.𝑻𝒄
(III.17)
56
Avec :
N : le nombre d’unités de transport ;
CUE : le coefficient d’utilisation effective de la pelle ;
Tcycl : la durée du cycle complet de la benne ;
CUB : le coefficient d’utilisation effective de la benne ;
, ,
0,9 ∗ 27,68
𝐍= = 20,35 ≈ 𝟐𝟎 𝒄𝒂𝒎𝒊𝒐𝒏𝒔
0,9 ∗ 1,36
57
CONCLUSION
Ce travail a fourni les paramètres de marche des engins miniers utilisés à la mine de
l’Etoile pour la reprise des stocks du bassin VI notamment la pelle VOLVO EC 480DL et le camion
HOWO 420. Ainsi que la productivité des minerais planifiés pour alimenter les usines n’est pas atteint.
Pour ce faire, une démarche a été menée pour faire une amélioration de cette productivité. C’est dans
cette optique qu’un chronométrage a été entrepris pour prendre les différents temps qu’effectuent ces
deux engins.
Une observation de 30 individus pour la pelle VOLVO et une autre de 42 individus pour
les camions. Le temps de cycle de ces engins miniers affectés au bassin VI a fourni les résultats des
temps de cycles respectivement de 29,238 secondes et de 27,68 minutes.
Pour alimenter les usines de traitement avec les minerais issus du bassin VI qui fait l’objet
de ce mémoire, le service de production de la mine utilise tout au plus 15 camions dont la moyenne
journalière est de 12 camions affectés à cette fin. Mais après le calcul du parc d’engins qui doivent être
affecté à la pelle, en se servant de la formule de nombre d’engins à maintenir à la pelle, nous avons
montré un parc de 20 camions HOWO par jour.
Eu égard de ce qui précède, nous pouvons proposer au service de production ce qui suit :
➢ Augmentation de nombre d’engins ;
➢ Réduire le temps d’attente à la pelle ainsi que le temps d’aller et de retour des
camions tout en tenant compte de l’état des routes ;
➢ Réduire le temps de déchargement de la pelle ;
Pour ce faire, nous suggérons aux futurs chercheurs de prendre en compte des intempéries,
l’état des pistes, l’amabilité des opérateurs qui pourraient avoir une influence sur la productivité de la
mine.
58
BIBLIOGRAPHE
1. Cahen, L. (1963) ; Glaciations anciennes et dérive des continents. Annales. Soc. Géol. Belga.
86 B 79 B 84 ;
2. Cailteux, J., et Kampunzu, A.B., (1995); The Katanga tectonic breccias in the Shaba
province (Zaire) and their genetic significance. In: Wendorff, M., Tack, L. (Eds) late
Proterozoic Belts in Central and Southwest Africa. Musée Royal de l’Afrique Centrale,
Tervuren, Belgique, Annales Sciences Géologiques 101, 36-76 ;
3. François, A. (1973) ; L’extrémité occidentale de l’arc cuprifère Shabien. Etude géologique.
Département géologique de la Gécamines, Likasi, Zaïre, p.113
4. Demesmaeker, (1962) ; La tectonique des gisements cuprifères stratiformes du Katanga. Sd ;
5. Fetter B., (1976); The create of Elisabethville 1910- 1940. The journal of Africa History,
Volume 19, Issue 1, January 1978, pp. 146-148;
6. Guide Caterpillar, 2000. Consulté le 17/03/2022 à 20 heures 45 minutes ;
7. Hustrulid et al., 2013; Open pit mine planning et Design. 3rd Ed. Leiden: CRC Press;
8. Kamulete M. (2013) ; Cours d’exploitation de mines. Troisième graduat mines, Université de
Lubumbashi, Faculté Polytechnique, Lubumbashi. Inédit ;
9. Kumwimba S. (2020) ; Cours de probabilité et statistique. Bac II mines, Université de
Lubumbashi, Faculté Polytechnique, Lubumbashi. Inédit ;
10.Muhota A. (2021) ; Cours d’exploitation de mines. Bac III mines, Université de Lubumbashi,
Faculté Polytechnique, Lubumbashi. Inédit ;
11.Rambinintsoatianiavo R. (2004) ; Contribution à l’étude de l’exploitation des gisements de
nickel-cobalt : cas du projet d’Ambatovy- Analamay. Mémoire de fin d’étude, Université
d’Antananarivo, Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, département Mines ;
12.M.N. SEBAGENZI, (1997) ; Signification tectonique du couplage d’anomalies
gravimétriques négative-positive de la chaine Katanguienne (Néoprotérozoïque) du Sud- Est
du Congo et du Nord de la Zambie (Afrique Centrale) : Interprétation préliminaire. Annales de
la Societé Géologique de Belgique, tome 120, fascicule 2, 1997, 2ème semestre, pp.161-174 ;
13. www.chengdatrailer.com/truck/dump-truck/howo-sinotruk-420. Le 23/04/2020 à 12h30’) ;
14. www.europe-tp.com consulté le 04/04/2022 à 15h30’