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Le Robert Micro

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n o u v e l l e 

édition

La référence pour l’apprentissage


du français
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Les dictionnaires Le Robert dirigés par le linguiste Alain Rey


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micro
dictionnaire d'apprentissage
du français

rédaction dirigée par


Alain Rey

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Micro – 03/10/2017 13:55 – Fichier : A.AWT – Page : 1

aA
a [ɑ] n. m. invar. Première lettre, première voyelle l’aider. ‘ C’est (+ adj.) à... C’est gentil à vous
de l’alphabet. ‘ Loc. De A à Z, depuis A jusqu’à d’accepter, vous êtes gentil d’accepter. IV“ Mar-
Z, du commencement à la fin. Prouver qqch. par quant la manière d’être ou d’agir. 1” Moyen, instru-
A + B, de façon certaine, indiscutable. • abc ment. ˜ avec, par. Aller à pied. Bateau à moteur.
2” Manière. Il vit à l’aise. Acheter à crédit. Tissu
a-, an- Elément exprimant la négation («pas»), à fleurs. ‘ A la... (+ adj., nom, loc.). Parler à la légère,
ou la privation («sans»). ˜ anormal, apolitique. légèrement. Victoire à la Pyrrhus. 3” Prix. Je vous
à [a] prép. Contraction de (à le) en au, de (à les) en aux.
le vends à cinq euros. ˜ pour. Une confiserie à un
I“ Introduisant un objet (complément) indirect. ‘ (D’un
euro. ˜ de. 4” Accompagnement. ˜ avec. Un
verbe) Se décider à partir. Le tabac nuit à la santé.
pain aux raisins. L’homme au chapeau rond.
5” Association numérique. Ils sont venus à dix,
‘ (D’un nom) Le recours à la force. ‘ (D’un adjectif)
Fidèle à sa parole. ‘ A ce que, pour que (+ subjonctif). à plusieurs, en étant dix, plusieurs à la fois.
‘ Deux à deux, deux à la fois. ˜ par. • à-côté,
Je consens à ce que vous partiez, ou que vous
à-coup, adieu, à-Dieu-va(t), afin de, ajouré, alentour,
partiez. II“ Marquant des rapports de direction. 1” Lieu
alors, amont, aparté, à-peu-près, à-pic, aplomb,
de destination. Aller à Paris ; je pense y* aller.
à-propos, au-delà, auparavant, auprès de, autant,
A la porte ! Son voyage à Paris. ‘ De... à... Du
1 autour, 1 aval, avenir, averse, c’est-à-dire, fier-
Nord au Sud. 2” (De... à...) Progression dans une
à-bras, goutte-à-goutte, mort-aux-rats,
série. Du premier au dernier. ‘ (Temps) J’irai de 4
porte(-)à(-)faux
à 6 heures. ‘ (Entre deux numéraux non successifs,
marque l’approximation) ˜ environ. Des groupes de abaisser [abese] v. tr. < conjug. 1 > I“ 1” Faire des-
quatre à dix personnes. 3” Aboutissement à un cendre à un niveau plus bas. ˜ baisser. Abaisser
point extrême. ˜ jusqu’à. Il court à perdre une vitre. / contr. relever / Abaisser une perpendicu-
haleine, au point* de... 4” Destination, but. laire (d’un point à une droite). 2” Diminuer la
˜ pour. Donner une lettre à poster. Une fille à quantité, faire baisser. Abaisser les prix, la tempé-
marier. Un verre à liqueur. Il n’est bon à rien. rature d’une pièce. ˜ diminuer. 3” Abaisser qqn,
‘ (Devant un infinitif) Nous avons à manger, quelque l’humilier. ˜ rabaisser. La misère abaisse l’homme.
chose à manger. ˜ de quoi. Ce travail laisse à ˜ dégrader. / contr. exalter, glorifier / II“ S’abaisser
désirer. 5” Destination de personnes, attribution. v. pron. 1” Descendre à un niveau plus bas. Le
Donner des étrennes aux éboueurs. Salut à tous ! terrain s’abaisse vers la rivière. ˜ descendre.
‘ (En dédicace) A
 mes amis. III“ Marquant des rapports 2” Perdre sa dignité, sa fierté. Il s’abaisse à le
de position. 1” Position dans un lieu. ˜ dans, en. supplier, à des compromissions. ˜ s’avilir. – abais-
Il vit à Paris. S’installer aux Antilles. Un séjour sement n. m. 1” Action de diminuer (une gran-
à la mer. 2” Position dans une situation. Se mettre deur). ˜ diminution. L’abaissement de la
au travail. Il est toujours à travailler. ˜ en train température, d’un prix. / contr. élévation, relève-
de. ‘ E‡tre le premier à faire qqch., le premier qui ment / 2” Vieilli. Etat d’une personne qui a perdu
fait qqch. ‘ A (+ infinitif). A vous priver ainsi, vous sa dignité. ˜ avilissement, dégradation. • rabais-
tomberez malade, en vous privant ainsi... 3” Posi- ser
tion dans le temps. Je m’en irai à cinq heures. A
ces mots, il se fâcha. Emprisonnement à perpétuité. abandonner [abɑ̃dɔne] v. tr. < conjug. 1 > I“ 1” Ne
4” Appartenance. Ceci est à moi. A  qui sont ces plus vouloir (d’un bien, d’un droit). ˜ renoncer
gants ? ‘ A nous la liberté ! Bien à vous. ‘ C’est à.Abandonner ses biens, le pouvoir. Abandonner
à... de (+ infinitif) : il appartient à... de. C’est à moi sa fortune à qqn. ˜ donner, léguer. Abandonner
de l’aider, c’est mon devoir, ou c’est mon tour de à qqn le soin de faire qqch. 2” Laisser au pouvoir
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abaque 2
(de qqch.). Vous m’abandonnez à mon triste sort. 2 abattement n. m. 1” Grande diminution des
3” Quitter, laisser définitivement (qqn dont on forces physiques. ˜ épuisement, faiblesse, fati-
doit s’occuper, envers qui on est lié). Abandon- gue. 2” Dépression morale, désespoir calme.
ner ses enfants, sa femme, ses amis. ˜ délaisser, ˜ découragement, désespoir. E‡tre dans un pro-
plaquer, laisser tomber. 4” Quitter définitive- fond abattement.
ment un lieu. Les jeunes abandonnent la campa-
gne. ˜ déserter. 5” Renoncer à (une action abattis [abati] n. m. pl. 1” Abats de volaille (tête,
difficile, pénible). Abandonner la lutte. ˜ capi- cou, ailerons, pattes, foie, gésier). 2” Fam. Bras
tuler, flancher. Abandonner un travail. ‘ Sans et jambes. ‘ Loc. fam. (Menace de bagarre) Tu peux
compl. J’abandonne ! ˜ démissionner. Athlète qui numéroter tes abattis !
abandonne (en cours d’épreuve, de compéti-
tion). 6” Cesser d’employer. Abandonner une abattoir [abatwa] n. m. 1” Lieu où l’on tue les
hypothèse, un procédé. II“ S’abandonner v. pron. réfl. animaux de boucherie. ˜ 1 abattage. 2” Fig.
1” Se laisser aller à (un état, un sentiment). Envoyer des soldats à l’abattoir, au massacre.
S’abandonner à la rêverie. 2” Se détendre, se lais- abattre [abat] v. tr. < conjug. 41 > I“ Faire tom-
ser aller physiquement. 3” Se livrer avec con-
ber. 1” Faire tomber (ce qui est vertical), jeter à
fiance. ˜ s’épancher. III“ (E‡tre) abandonné, ée
bas. Abattre un arbre, en le coupant à la base.
(passif). Ce chien est abandonné. ‘ Au p. p. adj. Un
village abandonné (par ses habitants). – aban- Abattre un mur, une maison. ˜ démolir. 2” Faire
don n. m. 1” Action d’abandonner, de renoncer tomber (un être vivant) en donnant un coup
à (qqch.) ou de laisser (qqch., qqn). L’abandon mortel. ˜ tuer. Abattre un cheval blessé. Abattre
d’un bien par qqn. ˜ cession, don. Abandon d’un qqn, l’assassiner avec une arme à feu. ˜ fam.
enfant. Abandon d’un projet. / contr. maintien / ‘ A descendre, flinguer, zigouiller. Ils l’ont abattu
l’abandon loc. adv. : dans un état d’abandon, sans d’une balle dans la tempe. 3” Détruire en vol (un
soin. Le jardin est à l’abandon. 2” Action de se avion). 4” Abattre son jeu : déposer, étaler ses
laisser aller, de se détendre. Renversée dans son cartes avant la fin du jeu. ‘ Abstrait. Dévoiler ses
fauteuil, avec abandon. ˜ nonchalance. ‘ Calme intentions et passer à l’action. 5” Abattre de la
confiant. S’épancher avec abandon. ˜ confiance. besogne, en faire beaucoup ; travailler beaucoup
/ contr. raideur ; méfiance / et efficacement. 6” Rendre faible, ôter les forces
de (qqn). Cette grosse fièvre l’a abattu. ˜ épuiser,
abaque [abak] n. m. 1” Boulier-compteur. fatiguer. 7” O
‡ ter l’énergie, l’espoir, la joie à
2” Graphique donnant la solution d’un calcul (qqn). ˜ décourager, démoraliser, déprimer. La
mathématique. fatigue l’abattait complètement. Se laisser abattre.
abasourdir [abazudi] v. tr. < conjug. 2 > II“ S’abattre (sur) v. pron. réfl. 1” Tomber tout d’un
1” Assourdir, étourdir par un grand bruit. coup. ˜ s’affaisser, s’écrouler, s’effondrer. Le
2” Etourdir par la surprise. ˜ hébéter, sidérer, grand mât s’abattit sur le pont. 2” Se laisser tom-
stupéfier. Cette nouvelle m’a abasourdi. ‘ Au p. p. ber (sur), en volant. Les sauterelles s’abattent sur
adj. Je suis tout abasourdi. ˜ ahuri. – abasour- les récoltes. ‘ Abstrait. Se jeter sur (pour piller).
dissant, ante adj. Qui abasourdit. – abattu, ue adj. 1” Qui n’a plus de force, est
très fatigué. ˜ faible. Le convalescent est encore
abat-jour [abaZu] n. m. invar. Réflecteur qui très abattu. 2” Triste et découragé. Depuis la mort
rabat la lumière d’une lampe. Lampe à abat-jour de son frère, il est abattu. • abat-jour, abats, 1 abat-
de soie. Des abat-jour. tage, 2 abattement, abattis, abattoir, rabat, 1 rabat-
tre
abats [aba] n. m. pl. Parties accessoires d’ani-
maux tués pour la consommation. Abats d’ani- abbatial, ale, aux [abasjal, o] adj. Qui appar-
maux de boucherie (cœur, foie, mou, rognons, tient à l’abbaye, ou à l’abbé. Eglise abbatiale.
tripes, langue...). Abats de volailles. ˜ abattis.
Manger des abats. ˜ triperie. abbaye [abei] n. f. Couvent, monastère dirigé
1 abattage [abataZ] n. m. Action d’abattre, de
par un abbé ou une abbesse. Des abbayes gothi-
tuer (un animal de boucherie). L’abattage d’un ques.
bœuf au merlin. abbé [abe] n. m. 1” Supérieur d’un monastère
2 abattage n. m. Avoir de l’abattage : avoir du d’hommes érigé en abbaye. 2” Titre donné à un
brio, de l’entrain, tenir le public en haleine. prêtre séculier. Bonjour, monsieur l’abbé. L’abbé
Actrice, animateur qui a de l’abattage. X. • abbatial, abbaye, abbesse
1 abattement [abatmɑ̃] n. m. Diminution abbesse [abεs] n. f. Supérieure d’un couvent de
d’une somme à payer, d’un impôt. ˜ déduction. religieuses érigé en abbaye.
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3 abolir
abc [abese] n. m. invar. 1” Petit livre pour appren- Entre un croyant et un athée, il y a un abı̂me.
dre l’alphabet. ˜ abécédaire. 2” Ce qu’il faut au 3” Dans des expressions. Situation morale ou maté-
moins savoir (d’un métier, d’un art). C’est l’abc rielle très mauvaise, dangereuse. ˜ perte, ruine.
du métier. E‡tre au bord de l’abı̂me, toucher le fond de l’abı̂me.
abcès [apsε] n. m. invar. 1” Amas de pus dans une Course à l’abı̂me.
cavité du corps. Il faut inciser cet abcès. Abcès abı̂mer [abime] v. tr. < conjug. 1 > 1” Abı̂mer qqch.,
artificiel ou de fixation, provoqué pour localiser mettre en mauvais état. ˜ casser, détériorer,
une infection générale. 2” Fig. Crever, vider endommager, esquinter, salir. Abı̂mer un meuble,
l’abcès, extirper un mal, une cause de discorde. un livre, un vêtement. ‘ Au p. p. adj. Un livre tout
abdiquer [abdike] v. tr. < conjug. 1 > 1” Renoncer abı̂mé, déchiré et sali. 2” Fam. Abı̂mer qqn, le meur-
à (une chose). Le président a abdiqué son autorité, trir, le blesser par des coups. ˜ arranger ; fam.
amocher. Un boxeur qui abı̂me son adversaire.
le pouvoir. 2” Sans compl. Renoncer à agir, se
3” S’abı̂mer v. pron. : se détériorer, se salir. Range
déclarer vaincu. ˜ abandonner, céder, démis-
sionner. J’abdique, c’est trop difficile ! 3” Sans
ces photos, elles vont s’abı̂mer.
compl. Renoncer au pouvoir suprême. Le roi abject, ecte [abZεkt] adj. Qui mérite le mépris,
abdiqua en faveur de son fils. – abdication n. f. donne un dégoût moral. ˜ ignoble, infâme,
Action de renoncer au pouvoir suprême, à la infect, répugnant, vil. Un procédé, un chantage
couronne. abject. Il a été abject envers elle. – abjection
[abZεksjɔ̃] n. f. Caractère de ce qui est abject,
abdomen [abdɔmεn] n. m. Cavité qui renferme
les organes de la digestion, les viscères, à la ignoble. ˜ abaissement, avilissement, indignité,
partie inférieure du tronc. ˜ ventre. De gros infamie. Vivre dans l’abjection.
abdomens. – abdominal, ale, aux adj. De l’abdo- abjurer [abZye] v. intr. < conjug. 1 > Renoncer
men. Muscles abdominaux ou, n. m. pl., les abdo- solennellement à sa religion. Le 25 juillet 1593,
minaux. ‘ N. m. pl. Exercices visant à développer Henri IV abjura en l’église Saint-Denis. — adjurer.
les muscles abdominaux. Faire des abdominaux. – abjuration n. f. Action d’abjurer. — adjuration.
abécédaire [abesedε] n. m. Livre pour ablatif [ablatif] n. m. Cas de la déclinaison
apprendre les lettres de l’alphabet. ˜ abc. latine, indiquant qu’un substantif sert de point
abeille [abεj] n. f. Insecte (hyménoptère) vivant de départ ou d’instrument à l’action.
en colonie et produisant la cire et le miel. Un ablation [ablɑsjɔ̃] n. f. Action d’enlever (une
essaim d’abeilles. Il a été piqué par une abeille. partie du corps) par la chirurgie. Pratiquer
Elevage d’abeilles. ˜ apiculture. Les abeilles sont l’ablation d’un rein.
dans la ruche*. -able Elément qu’on joint à un verbe pour faire
aber [abε] n. m. Estuaire profond d’une rivière, un adjectif et qui signifie «qui peut être» (ex. :
en Bretagne. Les abers. récupérable).
aberrant, ante [abεɑ̃, ɑ̃t] adj. 1” Qui s’écarte ablette [ablεt] n. f. Petit poisson à écailles
du type normal. Forme aberrante. / contr. normal / claires, qui vit en troupes dans les eaux douces.
2” Qui s’écarte de la règle, est contraire à la
ablutions [ablysjɔ̃] n. f. pl. 1” Lavage du corps,
raison. Une idée, une conduite aberrante.
comme purification religieuse. 2” Faire ses, des
˜ absurde, insensé. C’est aberrant d’agir comme
ça ! – aberration n. f. 1” Déviation du jugement, ablutions, se laver.
du bon sens. ˜ égarement, folie. Dans un abnégation [abnegɑsjɔ̃] n. f. Sacrifice volon-
moment d’aberration, il lui reprocha sa gentillesse. taire de soi-même, de son propre intérêt.
2” Idée, conduite aberrante. C’est une aberration ! ˜ désintéressement, dévouement, sacrifice. Un
abêtir [abeti] v. tr. < conjug. 2 > Rendre bête,
acte d’abnégation. / contr. égoı̈sme /
stupide. ˜ abrutir. Ces lectures idiotes l’abêtissent. aboiement [abwamɑ̃] n. m. Action d’aboyer,
‘ Pronominalement (réfl.). Il s’abêtit dans ce milieu. cri du chien.
– abêtissant, ante adj. ˜ abrutissant, crétini-
aux abois [ozabwa] loc. adj. 1” Concret. Se dit
sant. Des travaux abêtissants. – abêtissement
d’une bête chassée entourée par les chiens. Un
n. m.
cerf aux abois. 2” Abstrait. Dans une situation
abhorrer [abɔe] v. tr. < conjug. 1 > Littér. Avoir désespérée. Un criminel aux abois.
en horreur (qqn, qqch.). ˜ exécrer, haı̈r. abolir [abɔli] v. tr. < conjug. 2 > Annuler, suppri-
abı̂me [abim] n. m. 1” Concret. Gouffre très pro- mer (ce qui a un effet juridique). Abolir une loi
fond, sans fond. ˜ précipice. 2” Abstrait. Abı̂me ˜ abroger, une peine ˜ annuler. Pétition pour
entre... : grande séparation, grande différence. abolir une loi injuste. ‘ Au p. p. adj. Loi abolie.
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abominable 4
– abolition n. f. Action d’abolir. ˜ suppression. abord, de prime abord : dès la première rencon-
Abolition de l’esclavage. Abolition d’une loi, d’une tre ; à première vue, tout de suite. Au premier
peine. ˜ abrogation, annulation. – abolition- abord, je le trouve assez timide. – d’abord adv. En
nisme n. m. Opinion, action des personnes qui premier lieu dans le temps, avant (autre chose).
veulent abolir qqch. – abolitionniste n. et adj. Demandons-lui d’abord son avis, nous déciderons
Un abolitionniste. ‘ Une campagne abolitionniste. ensuite. Tout d’abord, avant toute chose. Et puis
abominable [abɔminabl] adj. 1” Qui donne de d’abord... ‘ Avant toute chose, pour l’impor-
l’horreur. ˜ affreux, atroce, horrible, mons- tance. L’homme est d’abord un animal. / contr. après,
ensuite /
trueux. Un crime abominable. 2” Très mauvais.
˜ affreux, détestable, exécrable, infect. Un aborder [abɔde] v. < conjug. 1 > I“ V. intr. Arriver
temps abominable. ‘ Il a été abominable avec nous : au rivage, sur le bord. Aborder dans une ı̂le ; au
il nous a insultés et mis à la porte. – abomina- port. II“ V. tr. 1” Heurter (un navire). ˜ abordage.
blement adv. – abomination n. f. 1” Avoir qqch. 2” Arriver à (un lieu inconnu ou qui présente des
en abomination, en horreur. 2” Une abomination, difficultés). Le pilote aborde avec prudence le
ce qui inspire de l’horreur. Ce chantage est une virage. 3” Aborder qqn, aller à qqn (qu’on ne
abomination. connaı̂t pas, ou avec qui l’on n’est pas familier)
pour lui adresser la parole. ˜ accoster. Il fut
abondance [abɔ̃dɑ̃s] n. f. 1” Grande quantité,
quantité supérieure aux besoins. ˜ profusion.
abordé par un inconnu. 4” En venir à..., pour en
parler, en débattre. ˜ entamer. Aborder un sujet,
/ contr. rareté / L’abondance
des légumes sur le mar-
ché. PROV. Abondance de biens ne nuit pas. ‘ Corne une question, un problème. ˜ attaquer. – abor-
dable adj. 1” (Prix) Modéré, pas trop cher. ‘ D’un
d’abondance, d’où s’échappent des fruits, des prix raisonnable. C’est abordable. / contr. cher, ina-
fleurs (emblème de l’abondance). ‘ En abon-
bordable / 2” (Personnes) Qu’on peut aborder
dance loc. adv. : abondamment. ˜ à foison. Prenez (II, 3). – abordage n. m. 1” Assaut donné à un
des fruits, il y en a en abondance. 2” Ressources navire ennemi en s’amarrant bord à bord avec
supérieures aux besoins. Vivre dans l’abondance.
lui (par des crochets, des grappins). A l’abor-
˜ aisance, opulence. – abondant, ante adj. Qui
abonde, est en grande quantité. Une abondante
dage ! 2” Collision de deux navires. • abord,
abords, inabordable
nourriture. ˜ copieux. D’abondantes lectures.
˜ nombreux. / contr. rare ; insuffisant / – abon- abords [abɔ] n. m. pl. Les abords d’un lieu, ce
damment adv. En grande quantité. Saler abon- qui y donne accès, l’entoure immédiatement.
damment. ˜ beaucoup. Servez-vous ˜ alentours, environs. Les abords de cette ville sont
abondamment. ˜ largement. verdoyants.
abonder [abɔ̃de] v. intr. < conjug. 1 > 1” E‡tre en aborigène [abɔiZεn] n. m. et adj. REM. Ne pas pro-
grande quantité. Les marchandises abondent, sont noncer [abɔiZεn]. Personne originaire du pays
en abondance, sont abondantes. Les fautes abon- où elle vit, autochtone d’un pays au moment de
dent dans ce texte. ˜ foisonner. 2” Abonder en : sa découverte. ˜ indigène. ‘ Adj. Population abo-
avoir ou produire (qqch.) en abondance. Ce rigène ; plante, animal aborigène d’Australie,
texte abonde en citations. 3” (Personnes) Abonder d’Amérique.
dans le sens de qqn, être tout à fait de son avis. abortif, ive [abɔtif, iv] adj. Qui fait avorter.
• abondance Pilule abortive.
abonner [abɔne] v. tr. < conjug. 1 > Prendre un s’aboucher [abuʃe] v. pron. < conjug. 1 > S’abou-
abonnement pour (qqn). Abonner un ami à un cher avec qqn : se mettre en rapport avec lui
journal. ‘ Pronominalement (réfl.). S’abonner à un (généralement dans une affaire suspecte, une
théâtre. – abonné, ée p. p. et adj. 1” Qui a pris intrigue).
un abonnement. Lecteurs abonnés. ‘ N. Liste des
abonnés du téléphone. 2” Fam. E‡tre abonné à : être abouler [abule] v. tr. < conjug. 1 > Arg. Donner.
coutumier de. Il a subi de nouveaux échecs ; il y Aboule le fric !
est abonné ! – abonnement n. m. Fait de payer aboulique [abulik] adj. et n. Qui est pathologi-
en une fois pour recevoir qqch. régulièrement quement privé de volonté. ‘ N. Un, une abou-
ou utiliser un service (transports, etc.) pendant lique.
un certain temps. Prendre, souscrire un abonne- aboutir [abuti] v. intr. < conjug. 2 > I“ Aboutir à,
ment à un journal. Abonnement de train. Tarif, dans, sur, sous... 1” Concret. Arriver par un bout ;
carte d’abonnement. • désabonner, réabonner se terminer dans. Le couloir aboutit dans une
abord [abɔ] n. m. Action d’aborder qqn, de chambre. 2” Abstrait. Aboutir à : conduire à..., en
venir le trouver (dans des expressions). E‡tre d’un s’achevant dans. ˜ mener à. Tes projets n’abou-
abord facile, agréable. ˜ accessible. ‘ Au premier tiront à rien. II“ Aboutir : avoir finalement un
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5 abrutir
résultat. ˜ réussir. Les recherches ont abouti. abri [abi] n. m. 1” Endroit où l’on est protégé
L’enquête n’a pas abouti, a échoué. / contr. échouer / (du mauvais temps, du danger). Chercher un abri
– abouti, ie adj. Un projet abouti, mené à bien. sous un arbre. 2” Construction rudimentaire des-
/ contr. inabouti / – aboutissants n. m. pl. Les tenants tinée à protéger le voyageur à la campagne, en
et les aboutissants (d’une affaire), tout ce à quoi montagne ˜ refuge, aux arrêts de train,
elle tient et se rapporte. – aboutissement n. m. d’autobus ˜ abribus. 3” A l’abri loc. adv. : à cou-
1” Le fait d’aboutir (II), d’avoir un résultat. vert des intempéries, des dangers. Se mettre à
L’aboutissement de ses efforts. 2” Ce à quoi une l’abri, s’abriter. Les papiers sont à l’abri, en lieu
chose aboutit. ˜ résultat. L’aboutissement de plu- sûr. 4” A l’abri de loc. prép. : à couvert contre
sieurs années de privations. (qqch.). Se mettre à l’abri du vent. ‘ Abstrait. E‡tre
à l’abri du besoin. Il est à l’abri de tout soupçon.
aboyer [abwaje] v. intr. < conjug. 8 > 1” Pousser un ‘ Protégé par (qqch.). Se mettre à l’abri du feuil-
aboiement. Le chien aboie quand un visiteur lage. – abribus [abibys] n. m. invar. Arrêt
arrive. ‘ Prov. Les chiens aboient, la caravane* d’autobus, d’autocar équipé d’un abri pour les
passe. 2” (Suj. personne) Crier (contre qqn). usagers. • abriter, sans-abri
Aboyer contre, après qqn. • aboiement, aux abois
abricot [abiko] n. m. Fruit comestible à noyau,
abracadabrant, ante [abakadabɑ̃, ɑ̃t] adj. à chair et peau jaune orangé. Tarte aux abricots.
Extraordinaire et incohérent. Une histoire – abricotier n. m. Arbre fruitier qui produit
invraisemblable, abracadabrante. – abracada- l’abricot.
brantesque adj. abrier [abije] v. tr. < conjug. 1 > Au Canada Cou-
abrasif, ive [abazif, iv] n. m. et adj. Matière qui vrir, recouvrir, mettre à l’abri.
use, nettoie, polit (une surface dure). Les poudres abriter [abite] v. tr. < conjug. 1 > I“ 1” (Suj. per-
à récurer sont des abrasifs. ‘ Adj. Une matière abra- sonne) Mettre à l’abri. Abriter qqn sous son para-
sive. – abrasion [abazjɔ̃] n. f. Action d’user par pluie. 2” (Abri) Protéger. Un grand parasol qui
frottement. abrite du soleil. ˜ garantir. 3” (Lieu couvert) Rece-
voir (des occupants). ˜ héberger. Hôtel qui peut
abréger [abeZe] v. tr. < conjug. 3 et 6 > 1” Dimi- abriter deux cents personnes. II“ S’abriter v. pron. réfl.
nuer la durée de. Il a abrégé son voyage. 1” Se mettre à l’abri (des intempéries, du dan-
˜ écourter. Abréger sa vie, ses jours (par la fati- ger). ˜ se garantir, se préserver, se protéger.
gue, les excès, le souci). 2” Diminuer la matière 2” Abstrait. S’abriter derrière qqn, faire assumer par
de (un discours, un écrit). ˜ raccourcir, résumer, une personne plus puissante une responsabilité,
tronquer. Abrégez ce texte. / contr. allonger / Abré- une initiative, qu’elle a partagée. – abrité, ée
geons ! au fait ! 3” Abréger un mot, supprimer une adj. Qui est à l’abri du vent. Une terrasse bien
partie des lettres. 4” (E‡tre) abrégé, ée (au passif). abritée.
Mes vacances ont été abrégées. ‘ Au p. p. adj. Mot
abrégé. ˜ abréviation. – abrégé n. m. Discours abroger [abɔZe] v. tr. < conjug. 3 > Déclarer nul
ou écrit réduit aux points essentiels. ˜ résumé. (ce qui avait été établi, institué). ˜ abolir, annu-
L’abrégé d’une conférence, d’un livre. ‘ En abrégé ler. Abroger une loi. – abrogation [abɔgɑsjɔ̃] n. f.
loc. adv. : en résumé, en passant sur les détails. Action d’abroger.
/ contr. détail / – abrégement [abεZmɑ̃] n. m. abrupt, upte [abypt] adj. et n. m. 1” Dont la
L’abrégement d’un texte. ˜ abréviation. / contr. allon- pente est presque verticale. ˜ escarpé, à pic. Un
gement / sentier abrupt. ˜ raide. ‘ N. m. Paroi abrupte.
˜ à-pic. 2” (Personnes) Qui est brusque, très
abreuver [abûve] v. tr. < conjug. 1 > 1” Faire direct. Il a été un peu abrupt avec nous. – abrup-
boire abondamment (un animal). Abreuver un tement adv. Il m’a répondu abruptement.
troupeau. ‘ Pronominalement (réfl.). Le bétail qui
vient s’abreuver. 2” (Suj. personne) S’abreuver, boire abrutir [abyti] v. tr. < conjug. 2 > 1” Rendre stu-
abondamment. 3” Donner beaucoup (de qqch.) pide. ˜ abêtir. Une propagande qui abrutit les
à (qqn). Elle l’abreuvait de caresses, de compli- gens. 2” Fatiguer l’esprit de (qqn), rendre stu-
ments. ˜ combler. Il l’a abreuvé d’injures. ˜ acca- pide. ‘ (Suj. personne) Abrutir un enfant de travail.
bler. – abreuvoir n. m. 1” Lieu aménagé pour ˜ surmener. ‘ (Suj. chose) Ce vacarme m’abrutit.
faire boire les animaux. 2” Au Canada Fontaine à ˜ assourdir, étourdir. – abruti, ie adj. et n. Fam.
eau. Sans intelligence. Cet individu est complètement
abruti. ˜ idiot, stupide. ‘ N. Personne stupide.
abréviation [abevjɑsjɔ̃] n. f. Action d’abréger. Espèce d’abruti ! – abrutissant, ante adj. Qui
˜ abrégement. ‘ Mot abrégé. Liste des abrévia- abrutit (2). ˜ fatigant. Un vacarme, un travail
tions employées dans un ouvrage. – abréviatif, abrutissant. – abrutissement n. m. Action
ive adj. Qui sert à abréger. Signes abréviatifs. d’abrutir, de rendre stupide.
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abscisse 6
abscisse [apsis] n. f. Coordonnée horizontale dition ou de tout rapport avec autre chose.
qui sert avec l’ordonnée à définir la position d’un L’absolu, s’il existe, ne peut pas être connu. 2” Dans
point dans un plan. l’absolu : sans comparer, sans tenir compte des
abscons, onse [apskɔ̃, ɔ̃s] adj. Difficile à com- conditions, des circonstances. On ne peut juger
prendre. Un langage abscons, abstrait et théori- de cela dans l’absolu. – absolument adv. 1” D’une
que. manière absolue. Il veut absolument vous voir.
˜ à tout prix. 2” (Avec un adj.) Tout à fait. ˜ tota-
absence [apsɑ̃s] n. f. I“ 1” Le fait de n’être pas lement. C’est absolument faux. – absolutisme
dans un lieu où l’on pourrait, où l’on devrait n. m. Système de gouvernement où le pouvoir
être. Nous avons regretté votre absence. Son du souverain est absolu. ˜ autocratie, despo-
absence a duré longtemps. ‘ Loc. Briller par son tisme, dictature, tyrannie. – absolutiste adj.
absence, se dit ironiquement d’une absence
remarquée. 2” Le fait de manquer à une séance, absolution [apsɔlysjɔ̃] n. f. Effacement d’une
un cours. Les absences d’un élève. 3” Le fait pour faute par le pardon. Donner l’absolution à un
une chose de ne pas se trouver là où on s’attend pécheur. ˜ absoudre.
à la trouver. ˜ manque. L’absence de feuilles aux absorber [apsɔbe] v. tr. < conjug. 1 > 1” Laisser
arbres. 4” Le fait de ne pas exister. ˜ défaut, pénétrer et retenir (un liquide, un gaz) dans sa
manque ; préf. a-, dés-, in-, non-. L’absence de substance. Le buvard absorbe l’encre. ˜ boire.
fautes dans une dictée. 5” En l’absence de : lorsque 2” (E‡tres vivants) Boire, manger. Il n’a rien absorbé
(qqn) est absent. Il est plus expansif en l’absence depuis hier. ˜ prendre. 3” Faire disparaı̂tre en soi
de ses parents. ‘ A défaut (de qqn qui est absent). (surtout passif). Toutes mes économies sont absorbées
En l’absence du directeur, voyez son adjoint. / contr. par cette dépense. ˜ engloutir. 4” Occuper (qqn)
présence / II“ (Une, des absences) Le fait de ne plus complètement. Ce travail l’absorbe beaucoup.
se rappeler (qqch.). ˜ trou de mémoire. J’ai eu ‘ Pronominalement (réfl.). S’absorber. S’absorber
une absence : je ne me rappelais plus son nom. dans son travail. ‘ E‡tre absorbé dans sa lecture.
– absent, ente adj. I“ 1” Absent de... : qui n’est – absorbant, ante adj. 1” Qui absorbe les
pas (dans le lieu où il, elle pourrait, devrait être). liquides, les gaz. Le buvard est un papier absor-
Il est absent de son bureau, de Paris, de chez lui. bant. Un tissu absorbant. 2” Abstrait. Qui occupe
2” Qui n’est pas là où on s’attendrait à le trouver. (qqn) tout entier. C’est un travail très absorbant.
Le médecin est absent aujourd’hui. ‘ N. Dire du mal – absorption [apsɔpsjɔ̃] n. f. 1” Action d’absor-
des absents. PROV. Les absents ont toujours tort. ber. L’absorption de l’eau par les terrains perméa-
3” (Choses) E‡tre absent quelque part, dans un bles. 2” Action de boire, de manger, d’avaler, de
endroit, de qqch. ˜ manquer. Un texte où la ponc- respirer (qqch. d’inhabituel ou de nuisible). Sui-
tuation est absente. / contr. présent / II“ (Personnes) cide par absorption d’un poison. ˜ ingestion.
Qui n’a pas l’esprit à ce qu’il devrait faire. ˜ dis- 3” Fusion de sociétés, d’entreprises au bénéfice
trait. Il était un peu absent. ‘ Un air absent. d’une seule.
˜ rêveur. / contr. attentif / – absentéisme n. m.
Comportement d’une personne (absentéiste) qui absoudre [apsud] v. tr. < conjug. 51 > 1” Remet-
est souvent absente. – s’absenter v. pron. < con- tre les péchés de (un catholique). Absoudre un
jug. 1 > S’éloigner momentanément (du lieu où pénitent. ˜ absolution. 2” Plaisant. Pardonner à
l’on doit être, où les autres pensent vous trou- (qqn). Je vous absous ! / contr. condamner / ‘ (Pas-
ver). Elle s’est absentée quelques instants. sif) Tu es absous. Elle est absoute. • absolution
abside [apsid] n. f. Extrémité d’une église der- s’abstenir [apstəni] v. pron. < conjug. 22 >
rière le chœur ˜ chevet, lorsqu’elle est en demi- 1” S’abstenir de faire qqch., ne pas faire, volontai-
cercle. rement. ˜ s’empêcher, éviter, se garder. Il s’est
abstenu de me questionner. 2” Sans compl. S’abstenir,
absinthe [apsε̃t] n. f. Liqueur alcoolique verte, ne pas agir, ne rien faire. PROV. Dans le doute,
nocive, en vogue à la fin du XIXe s. abstiens-toi. ‘ Ne pas voter. ˜ abstention. De
absolu, ue [apsɔly] adj. et n. I“ Adj. 1” Qui ne nombreux électeurs se sont abstenus. 3” S’abstenir
comporte aucune restriction ni réserve. ˜ inté- d’une chose, s’en passer volontairement ou ne pas
gral, total. J’ai en lui une confiance absolue. Impos- la faire. S’abstenir de vin. ˜ renoncer à. Les jour-
sibilité absolue. ˜ complet. Pouvoir absolu. naux s’abstiennent de tout commentaire. – abs-
˜ despotique, totalitaire ; absolutisme. Monar- tention [apstɑ̃sjɔ̃] n. f. Absence de vote d’un
chie absolue, roi absolu, qui a le pouvoir absolu. électeur. La motion a été adoptée par vingt voix
2” (Personnes) Qui ne supporte ni la critique ni pour, cinq contre et deux abstentions. – absten-
la contradiction. ˜ autoritaire, entier. / contr. con- tionnisme n. m. Attitude de ceux qui ne votent
ciliant / 3” (Opposé à relatif) Majorité absolue. II“ N. m. pas. – abstentionniste n. Personne qui ne vote
1” Ce qui existe indépendamment de toute con- pas. / contr. votant /
ANNEXES

Grammaire 1551

OrthOGraphe 1573

VOcabulaire 1583

cOnjuGaisOn 1627

prOnOnciatiOn 1651

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GRAMMAIRE

Les cLasses de mots 1553


Les noms 1553
Les déterminants 1553
Les adjectifs 1557
Les verbes 1557
Les pronoms 1558
Les adverbes 1561
Les prépositions 1562
Les conjonctions 1562
Les interjections 1563

La fonction des mots 1564


Le sujet 1564
Les compléments d’objet 1564
Les compléments circonstanciels 1566
Le complément d’agent 1566
Le complément du nom 1567
Les attributs 1567
L’épithète 1568
L’apposition 1568

La phrase 1569
Phrase verbale et phrase non verbale 1569
Phrase simple et phrase complexe 1570
Phrase affirmative et phrase négative 1570
Les types de phrase 1571
Voix active et voix passive 1572

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Les cLasses de mots

Chaque mot de la langue française appartient à une catégorie grammaticale. C’est sa


nature ou sa classe. Dans ce dictionnaire, elle est indiquée pour chaque mot sous forme
abrégée, après la transcription phonétique : voiture n. f. = nom féminin ; confier v. tr.
= verbe transitif.
Voir la liste des abréviations p. XVIII.
ÊÊ
Quelle que soit la place du mot dans la phrase, sa classe ne change pas.
Il y a neuf classes de mots. Il existe cinq classes de mots variables (ils varient en genre,
en nombre et en personne) : les noms, les déterminants, les adjectifs, les verbes et les
pronoms. Il existe quatre classes de mots invariables (leur forme ne change jamais) : les
adverbes, les prépositions, les conjonctions et les interjections.
ÊÊ
Certains mots peuvent appartenir à plusieurs classes : botanique est un adjectif (un
jardin botanique) et un nom féminin (étudier la botanique) ; fort est un adjectif (un
homme fort) et un adverbe (parler fort).

Les noms
Les noms communs

Ils servent à désigner les êtres et les choses qui appartiennent à une même catégorie : les
êtres vivants (un élève, un chat), les choses (une table), les idées (le bonheur, la justice) et
les faits (un accident, une révolution). Ils s’écrivent sans majuscule et sont généralement
précédés d’un déterminant. Ils ont un genre masculin ou féminin : un tas (masculin),
une ombrelle (féminin). Ils ont un nombre singulier ou pluriel : un vase (singulier), des
enfants (pluriel).
On appelle groupe nominal l’ensemble des mots qui sont rattachés directement au
nom. Le groupe nominal minimal est constitué d’un déterminant et d’un nom : la
maison  ; ces chiens. Le groupe nominal étendu est complété par une ou plusieurs
expansions  : un adjectif qualificatif (la maison fleurie), un autre groupe nominal
(quelques feuilles de laurier) ou une proposition subordonnée relative (le bouquet qui
est sur la table).
ÊÊ
Un nom commun peut être formé de plusieurs mots séparés ou non par un trait
d’union. C’est alors un nom composé : un chou-fleur, un porte-monnaie, une pomme
de terre, un compte rendu.
Les noms propres

Ils servent à nommer des entités individuelles : personnes, lieux, monuments, périodes
historiques, événements, etc. Ils commencent toujours par une majuscule et, quand ils
sont précédés d’un déterminant, il s’agit le plus souvent de l’article défini : Victor Hugo,
Paris, les Français, les Alpes, le Panthéon, la Seconde Guerre mondiale.

Les déterminants
Ils sont toujours placés devant le nom avec lequel ils forment le groupe nominal. Ils
s’accordent en genre et en nombre avec lui.
Il existe six sortes de déterminants : les articles, les déterminants numéraux cardinaux,
les déterminants possessifs, les déterminants démonstratifs, les déterminants
interrogatifs et exclamatifs et les déterminants indéfinis.
ÊÊ
Hormis les articles, ces déterminants étaient autrefois classés parmi les adjectifs.
C’est encore le cas dans certaines grammaires et dans certains dictionnaires.

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grammaire 1554
Les articles

Comme tous les déterminants, les articles se placent devant le nom. Ils en indiquent
le genre et le nombre.
Il existe trois sortes d’articles : les articles définis, les articles indéfinis et les articles
partitifs.
Les articles définis le, la et les déterminent soit des êtres ou des choses déjà connus (le
gâteau qu’il mange), soit des êtres ou des choses pris dans un sens général (le chien est le
meilleur ami de l’homme). Ils s’utilisent aussi devant certains noms propres : la France.
ÊÊ
Le et la deviennent l’ devant une voyelle ou un h muet : l’abricot, l’humeur.
ÊÊ
Précédés de la préposition à ou de, les articles le et les se contractent pour former
au (à + le), aux (à + les), du (de + le) et des (de + les) : Je vais au cinéma. Je parle
des enfants de Sophie.
Les articles indéfinis un, une et des déterminent soit des êtres ou des choses qu’on
évoque pour la première fois (un homme est arrivé), soit des êtres ou des choses pris
dans un sens général (un enfant a besoin d’attention).
ÊÊ
Des est remplacé par de devant un adjectif qualificatif (il lit des romans → il lit de
longs romans) et devant un nom COD dans une phrase négative (il a pris des livres
→ il n’a pas pris de livres).
Les articles partitifs du, de la et des déterminent une partie d’un ensemble ou des
objets non comptables  : Il mange du gâteau. Elle boit du café. Ils signifient  : «  une
certaine quantité de ».

Les déterminants numéraux cardinaux



Ils servent à indiquer une quantité précise : trois filles ; vingt pommes ; deux cents ans ;
mille points. Ils s’emploient également pour désigner les années, les heures, les dates et
les personnes d’une dynastie : 1789 ; 8 h 25 ; le 14 octobre ; Louis XIV.
Voir le tableau des noms de nombres, p. 1596.
Ils sont invariables sauf vingt et cent, qui prennent un s quand ils sont multipliés et
qu’ils ne sont pas suivis d’un autre nombre : quatre-vingts ans mais quatre-vingt-un an ;
cinq cents chaises mais cinq cent quatre chaises.
ÊÊ
Quand cent et quatre-vingt sont suivis de millier, million, milliard, qui ne sont pas
des déterminants numéraux mais des noms communs, ils prennent un s s’ils sont
multipliés : quatre-vingts millions ; deux cents milliards.
ÊÊ
Quand cent et quatre-vingt ont une valeur ordinale, c’est-à-dire qu’ils n’indiquent
plus une quantité mais un rang (un numéro de page, une année, etc.), ils restent
invariables : ce livre a deux cents pages mais ouvrez le livre à la page deux cent ; quatre-
vingts ans mais l’année mille neuf cent quatre-vingt.
Pour les ordinaux, voir p. 1557.

Les déterminants possessifs



Ils désignent le possesseur du nom qu’ils accompagnent : la chambre de Manon → sa
chambre ; la chambre des parents → leur chambre.
Ils font partie du groupe nominal et se placent toujours devant le nom qu’ils
déterminent.
Ils s’accordent en personne avec le nom désignant le possesseur (tu manges ta glace ;
Alexis mange sa glace) ainsi qu’en genre et en nombre avec le nom désignant l’être ou
la chose possédée (il te rend ta chemise ; il te rend tes livres).

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grammaire 1556

singulier pluriel

masculin quel quels

féminin quelle quelles

Les déterminants indéfinis



Ils servent à exprimer une nuance de quantité du nom. Celle-ci peut être nulle
(aucun, nul, pas un), partielle ou indéfinie (certains, maints, quelques, divers, différents,
plusieurs), distributive (chaque) ou totale (tout, tous). Ils servent également à exprimer
une nuance d’identité afin d’indiquer une différence (autre), une ressemblance ou une
identité (même, tel). Ils servent enfin à exprimer l’indétermination d’un être ou d’une
chose (n’importe quel, quelconque).
Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils déterminent : tous les matins ;
certaines fois ; n’importe quelle table.
On relève deux formes de déterminants indéfinis :
ƒ les mots simples (aucun, autre, certain, chaque, différents, divers, maint, même,
plusieurs, quelconque, quelque, nul, tel, tout, etc.) ;
ƒ les locutions (je ne sais quel, n’importe quel, pas un, etc.).
ÊÊ
Aucun, nul, pas un et personne sont toujours accompagnés de la négation ne  :
Aucun juré ne comprend pourquoi il a fait ça. Nul passant ne l’avait croisé. Pas une
étoile n’était visible. Personne ne m’a prévenu.
Aucun prend un s seulement devant les noms qui n’ont pas de singulier : aucuns frais,
aucunes mœurs.
Chaque est toujours au singulier : Ils ont parlé à chaque personne présente.
Maint est toujours au pluriel dans l’expression maintes et maintes fois.
Il ne faut pas confondre même déterminant indéfini avec l’adverbe même qui signifie
« y compris » et qui est invariable : Même leurs amis sont venus.
Au singulier, quelque remplace l’article indéfini un pour renforcer l’indétermination :
Il a sûrement eu quelque imprévu. Il sert aussi à exprimer une quantité indéterminée :
Elle lui voue quelque sympathie depuis longtemps. Au pluriel, il remplace l’article indéfini
des et exprime une petite quantité : Reprendrez-vous quelques biscuits ?
Il ne faut pas confondre quelque déterminant indéfini avec l’adverbe quelque qui
signifie « environ » et qui est invariable : Ils habitent à quelque trente kilomètres.
Il ne faut pas non plus confondre quelque avec la locution quelque… que qui introduit
une proposition subordonnée conjonctive d’opposition au subjonctif : Quelque timide
qu’il soit, il fait du théâtre.
Il ne faut pas confondre tout déterminant indéfini avec l’adverbe tout.
ƒ S’il se rapporte à un nom ou un pronom, tout est un déterminant et s’accorde en
genre et en nombre avec le nom ou le pronom qu’il précède : Toutes les filles portaient
des jupes et tous les garçons des pantalons. Tous ceux qui le souhaitent peuvent venir.
ƒ S’il précède un adjectif, un adverbe ou une locution adverbiale, tout est un adverbe
qui ne s’accorde que dans certains cas.
Voir l’accord de l’adverbe tout p. 1562.

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orthographe

Le pLurieL 1575
Le pluriel du nom 1575
Le pluriel de l'adjectif 1575

Les règLes d'accord 1576


L’accord de l’adjectif qualificatif 1576
L’accord du participe passé 1577
employé seul
L’accord du verbe 1578

Les homonymes 1579

La ponctuation 1580

Les majuscuLes 1582

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Le pLurieL

Le pluriel du nom
Le nom simple

En règle générale, on forme le pluriel en ajoutant un s.
Il existe un certain nombre de cas particuliers :

terminaison
terminaison du pluriel exceptions
du singulier
-au, -eau, -eu -aux, -eaux, -eux : -aus, -eus :
tuyaux, châteaux, jeux, etc. landaus, bleus, pneus
-al -aux : -als :
canaux, chevaux, journaux, etc. bals, carnavals, chacals, festivals,
récitals, régals
-ail -ails : -aux :
chandails, cocktails, portails, baux, coraux, émaux, soupiraux,
rails, etc. travaux, vantaux, vitraux
-ou -ous : -oux :
cous, fous, gnous, nounous, sous, bijoux, cailloux, choux, genoux,
etc. hiboux, joujoux, poux

Le nom composé

La marque du pluriel s’ajoute aux éléments des noms composés en fonction de leur
classe d’origine.
Les adjectifs et les noms prennent la marque du pluriel : mes petits-enfants, des coffres-
forts, des portes-fenêtres (porte est ici un nom).
ÊÊ Lorsque les deux éléments sont des noms et que le second est un complément, celui-ci
reste invariable, qu’il soit introduit ou non par une préposition : des pommes de terre, des
pots de chambre, des arcs-en-ciel, des timbres-poste (= des timbres de la Poste).
Les prépositions, les adverbes et les verbes restent invariables  : des contre-allées, des
haut-parleurs, des porte-bébés (porte est ici une forme du verbe porter).
Les éléments savants ne varient pas : des micro-ordinateurs.

Le pluriel de l’adjectif
En règle générale, on forme le pluriel en ajoutant un s : un grand arbre → de grands arbres.
Si l’adjectif est déjà terminé par un s ou un x, il ne change pas au pluriel : des immeubles
bas ; des enfants heureux.
Les adjectifs en -al font leur pluriel en -aux (original → originaux), hormis quelques
exceptions : bancals, fatals, natals, navals, tonals...
ÊÊ Certains adjectifs en -al acceptent le pluriel en -al ou en -aux : austral → australs
ou austraux.
ƒ Parmi les trois adjectifs en -eu, bleu et feu prennent un s (des yeux bleus ; mes feus
parents) tandis que hébreu prend un x (des textes hébreux).
Pour l’adjectif composé, voir ci-après les cas d’invariabilité dans L’accord de
l’adjectif qualificatif.

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orthographe 1576

Les règLes d’accord

L’accord de l’adjectif qualificatif


généralités

L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom qu’il
qualifie, quelle que soit sa fonction : C’est une artiste prodigieuse. Ils sont charmants. Je
trouve les mariés très beaux. Gênée, elle s’est esquivée rapidement.
cas particuliers de l’adjectif attribut

Lorsqu’il est attribut du pronom personnel on, l’adjectif s’accorde :
ƒ au masculin singulier, lorsqu’il désigne une ou plusieurs personnes (on est grand dans
la famille) ;
ƒ au masculin ou au féminin pluriel selon le cas lorsqu’il équivaut à nous (on est
courageuses, on ne va pas se laisser abattre).
Lorsqu’il est attribut du pronom ce, l’adjectif s’accorde au masculin singulier  :
Attention aux légumes, c’est très chaud.
Lorsqu’il est attribut de vous, pluriel de politesse, l’adjectif reste au singulier  : Léa,
vous seriez gentille de m’accompagner.
Lorsqu’il est construit avec avoir l’air, l’adjectif attribut s’accorde obligatoirement avec
le sujet lorsque c’est un nom de chose  : La route a l’air mauvaise. Lorsque le sujet
désigne une personne, l’adjectif peut s’accorder avec le sujet (elle a l’air douce) ou avec
air si l’on veut insister sur l’expression du visage (elle a l’air soucieux). Si l’adjectif est
suivi d’un complément, il reste au masculin singulier : Elles ont l’air sérieux des adultes.
L’adjectif composé

Dans la plupart des cas, les deux éléments s’accordent en genre et en nombre : deux
jeunes sourds-muets ; du poulet à la sauce aigre-douce.
Le premier des deux adjectifs reste parfois invariable, notamment quand il est employé
comme adverbe, comme dans grand-ducal, extrême-oriental, bas breton, haut allemand,
franc-maçonnique, nouveau-né, mort-né, etc.  : la langue haut allemande  ; des symboles
franc-maçonniques.
ÊÊ Quelques adjectifs employés comme adverbes devant un autre adjectif s’accordent
en genre et en nombre :
ƒ nouveau employé devant les participes passés autres que né (nouveaux arrivés,
nouvelles venues) ;
ƒ premier et dernier composés avec le participe passé né (première-née, derniers-
nés) ;
ƒ grand dans des yeux grands ouverts et des fenêtres grandes ouvertes ;
ƒ tout dans tout-puissant, au féminin seulement (des volontés toutes-puissantes).
Dans les adjectifs composés d’un préfixe (terminé par -o ou -i) et d’un adjectif, c’est
l’adjectif qui s’accorde en genre et en nombre, le préfixe restant invariable  : des
traditions sacro-saintes ; des œuvres tragi-comiques.
Les adjectifs invariables

Un certain nombre d’adjectifs ne s’accordent pas.
ƒ Les adjectifs de couleur dérivés d’un nom (chocolat, mandarine, marron, orange,
saumon, etc.) : Il ne met que des chaussures marron.
ÊÊ Mauve, rose, pourpre, fauve, incarnat et écarlate, bien que dérivés d’un nom,
s’accordent en nombre : des rideaux pourpres ; elles sont devenues écarlates.

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1577 orthographe

ƒ Les adjectifs de couleur déterminés par un autre adjectif ou un nom : des rideaux vert
foncé ; des nappes bleu lavande ; des jupes bleu-gris.
ƒ Les adjectifs plein et sauf lorsqu’ils sont employés comme prépositions : Elle a de
l’argent plein les poches. Sa mère, sauf erreur, s’appelle Catherine.
ÊÊ
Lorsque plein et sauf sont placés derrière le nom auquel ils se rapportent, ils sont
adjectifs et s’accordent avec le nom qu’ils qualifient  : Elle est arrivée les mains
pleines de cadeaux. Elles sont rentrées saines et sauves.
ƒ Des adjectifs comme bas, bon, cher, clair, court, droit, dur, ferme, fort, franc, haut, juste,
net, etc. employés comme adverbes après certains verbes : Elle parle trop bas. La vie
coûte cher. Il a gagné haut la main.
ƒ Les adjectifs demi, semi, mi et nu employés dans des mots composés : Ils ont déclaré
une demi-part. Il était dans une semi-conscience. Je l’ai reconnu à mi-distance. Elle est
nu-tête.
ÊÊ
Lorsque nu est placé derrière le nom auquel il se rapporte, il s’accorde en genre et
en nombre : Elle était pieds nus.
ÊÊ
Lorsque demi est placé derrière le nom auquel il se rapporte, il s’accorde en genre
uniquement : Il a attendu deux heures et demie.
ƒ L’adjectif feu signifiant « défunt », lorsqu’il est placé devant le groupe nominal : feu
mes grands-parents.
ÊÊ
Lorsque feu s’intercale entre le nom et son déterminant, il s’accorde en genre et en
nombre : mes feus grands-parents.
ƒ L’adjectif possible, lorsqu’il renforce les adverbes le moins et le plus  : Il faut
convaincre le plus de personnes possible.

L’accord du participe passé employé seul


Le participe passé employé seul obéit aux règles de l’accord de l’adjectif qualificatif.
Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte :
une grande porte fermée.
Il existe quelques cas particuliers.
Attendu, (non/y) compris, entendu, excepté, ôté, passé, supposé, vu placés devant
le nom s’emploient comme des prépositions et restent invariables : Tout est compris,
excepté la boisson. Passé six heures, le magasin sera fermé.
ÊÊ
Ces participes s’accordent quand ils sont placés derrière le nom : Tout est compris,
la boisson exceptée. Il est six heures passées.
Étant donné et mis à part peuvent être accordés ou non, qu’ils soient placés devant ou
derrière le nom : Mis(es) à part de petites rentes annuelles, il n’a aucun revenu.
Ci-annexé, ci-inclus et ci-joint restent invariables lorsqu’ils sont employés comme
adverbes. Dans ce cas, ils sont généralement placés en tête de phrase (ci-joint les pièces
à verser au dossier) ou devant un nom sans déterminant (vous trouverez ci-inclus copie
de l’arrêté municipal).
ÊÊ
Ces participes s’accordent quand ils sont employés avec la valeur d’un adjectif
qualificatif. Veuillez trouver mon CV et ma lettre de motivation ci-joints.
Approuvé, lu et vu sont toujours invariables lorsqu’ils sont employés dans des locutions
comme lu et approuvé.
Pour l’accord du participe passé aux temps composés, voir p. 1628.

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vocabulaire

petite histoire de la langue


française 1585
Quelques dates clés 1585
L'évolution du français 1585

la formation des mots 1588


La dérivation 1588
La composition 1592
Les autres procédés de formation 1592

les synonymes, antonymes


et paronymes 1593
Les synonymes 1593
Les antonymes ou contraires 1594
Les paronymes 1594

les mots de liaison


ou connecteurs 1594

tableau des noms de nombres 1596

petit dictionnaire des suffixes


du français 1599

dérivés des noms de lieux 1613

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petite histoire de la langue française
Le français est une langue romane, comme l’espagnol, l’italien, le portugais, le
roumain, l’occitan et le catalan, et plus particulièrement une langue gallo-romane.
Romane, parce qu’elle est héritée de la langue parlée par les Romains (elle s’opposait
au ixe siècle à francique, langue parlée par les Francs, appelée aussi tudesque). Gallo-
romane, parce qu’elle est issue du latin populaire parlé en Gaule.
Le lexique du français s’est enrichi au cours des siècles notamment par des emprunts
à d’autres langues avec lesquelles la France et le français ont eu des contacts au cours
de leur histoire.

Quelques dates clés


813 Lors du concile de Tours, est fait mention pour la première fois de la langue
romane («  rusticam Romanam linguam  »)  : les sermons doivent être prononcés en
« langue romane rustique » ou en « tudesque » (la langue des Francs) pour qu’ils soient
compris de tous, ce qui sous-entend que le latin classique n’était plus compris.
842 Deux des petits-fils de Charlemagne, Louis le Germanique et Charles le Chauve,
font alliance contre leur frère aîné, Lothaire, qui avait hérité de son père le titre
impérial. Ils prêtent serment, Louis en « tudesque » pour être compris par les soldats
de Charles, Charles en « roman » pour être compris par ceux de Louis. Les Serments
de Strasbourg sont le premier témoignage d’une langue différente du latin : le roman.
1066 Conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie.
Naissance de l’anglo-normand.
1539 L’édit de Villers-Cotterêts, de François Ier, réorganise la justice et prescrit l’usage
du français pour les ordonnances et les jugements des tribunaux, en lieu et place du
latin.
1539 Premier dictionnaire du français : le Dictionnaire françois-latin de Robert Estienne.
1550 Premier Tretté de la Grammere françoeze de Louis Meigret.
1635 Fondation de l’Académie française par Richelieu.
1694 Première édition du Dictionnaire de l’Académie française.
1972 Création des commissions de terminologie et de néologie, mises en place pour
proposer des équivalents français de termes étrangers, en particulier anglais.

l’évolution du français
On distingue trois principaux stades dans l’histoire de la langue française :
ƒ l’ancien français, entre le xe siècle (avènement de Hugues Capet, premier roi à ne pas
parler le germanique et résidant à Paris) et le milieu du xive siècle ;
ƒ le moyen français, entre le milieu du xive siècle et 1600 ;
ƒ le français moderne, à partir de 1600.
l’ancien français

Cette période est marquée par la perte de la déclinaison à deux cas. C’est le cas régime,
correspondant à l’accusatif latin, qui est à la base du lexique hérité du latin. Cependant,
certains mots gardent la trace de cette déclinaison à deux cas comme pâtre, issu du cas
sujet, et pasteur, issu du cas régime.
Le lexique présente de nombreux régionalismes picards et normands. Au cours du xiie
siècle, le prestige de la cour allant grandissant, l’ancien français évolue vers la variante
parlée et écrite en Île-de-France.
À cette période, le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, s’empare de
l’Angleterre (1066), entraînant à sa suite ses chevaliers originaires des régions de l’ouest

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vocabulaire 1586

de la France. Ce sont leurs dialectes, avec le normand comme point fort (parlé encore
dans les îles anglo-normandes), qui servent de base à l’anglo-normand.
Plus tard (1154), Aliénor d’Aquitaine apporte à l’Angleterre ses possessions françaises
du Sud-Ouest, où l’on parle gascon. Le comté de Ponthieu, de langue picarde, devient
anglais (1279). L’anglo-normand s’enrichit ainsi d’apports picards et gascons, ce qui
explique qu’à cette époque près de 60 % du lexique anglais, langue germanique, était
d’origine française (aujourd’hui, il n’est plus que d’environ 33 %).
ÊÊ Ce fait permet de comprendre les nombreux emprunts entre le français et l’anglais :
par exemple, l’ancien français bougette « petite bourse, petit sac » est passé en anglais
et est devenu budget, dont le sens a évolué et que le français a emprunté à son tour.
Dès le xie siècle, le lexique s’enrichit de nombreux emprunts au latin. C’est pour cette
raison que certains mots ont une même origine latine mais des formes différentes. L’un
est un mot hérité du latin, l’autre est emprunté au latin : c’est ce que l’on appelle des
doublets.
ÊÊ Séparer et sevrer remontent tous deux au latin separare, l’un par voie savante,
séparer, l’autre par voie populaire, sevrer.
L’ancien français est également marqué par des emprunts à l’arabe. En effet, les
intellectuels occidentaux vont alors chercher, dans les zones d’échange entre Orient
et Occident (la Sicile et l’Espagne), ce que les Latins ne leur avaient pas transmis  :
la philosophie mais surtout les sciences et les techniques des Grecs et des Arabes
(algèbre, alchimie, botanique, astronomie et agronomie).
ÊÊ C’est surtout aux xiie et xiiie siècles que les emprunts à cette langue pénètrent le
français, soit directement, soit par l’intermédiaire du latin médiéval, de l’espagnol
ou de l’italien  : abricot, alchimie, algèbre, almanach, ambre, azur, chiffre, coton,
épinard, girafe, hasard, jupe, magasin, matelas, orange, satin, sucre, zénith… sont
d’origine arabe.

le moyen français

Cette période voit la consécration du parler normalisé de Paris.
La découverte de l’imprimerie, à la fin du xve siècle, pousse les imprimeurs, au siècle
suivant, à essayer de mettre au point un système graphique normalisé, ce qui engendrera
des querelles autour de l’orthographe et des «  réformes  » bien plus audacieuses que
celles que l’on connaît aujourd’hui.
Les premiers dictionnaires, fruit du travail des imprimeurs, voient le jour.
Parallèlement, s’engage une véritable réflexion sur la langue, qui se traduit par les
premières grammaires comme le Tretté de la Grammere françoeze de Meigret en 1550,
écrit en orthographe « non conventionnelle ».
La traduction de textes juridiques, médicaux, philosophiques latins en «  langue
vulgaire », c’est-à-dire en français, demande un vocabulaire approprié de même que,
plus tard, la rédaction de textes directement en français. C’est pourquoi les lettrés et
les écrivains comme Rabelais innovent tout en continuant à faire des emprunts au latin.
C’est cependant la créativité lexicale qui marque cette période : sur accoster a été créé
accostage, sur bâtir, bâtisseur, sur embarquer, embarquement, etc.
Les guerres d’Italie, au xive siècle, puis l’arrivée sur le trône de France de Catherine
de Médicis avec sa cour italienne, au xvie siècle, entraînent une véritable déferlante
d’emprunts à l’italien dans les domaines :
ƒ militaire (alerte, escadron, infanterie) ;
ƒ de l’architecture (appartement, balcon, esplanade) ;
ƒ de la banque et du commerce (banque, escroquer, faillite, négociant) ;

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1587 vocabulaire

ƒ des arts (académie, mosaïque, saltimbanque) ;


ƒ de la musique (duo, sourdine, trio, violon) ;
ƒ de la mode (escarpin, moustache, perruque, plastron, veste) ;
ƒ des mœurs, du comportement, des attitudes (batifoler, caresse, capricieux, courtisan,
délicatesse, fougue ) ;
ƒ de la gastronomie (macaron, saucisson, sorbet, vermicelle).
Les xve et xvie siècles sont aussi les siècles des grandes découvertes et de la conquête
du Nouveau Monde. Les emprunts aux langues amérindiennes, soit directs, soit par
l’intermédiaire de l’espagnol ou du portugais, concernent essentiellement des mots
désignant :
ƒ des végétaux ou des produits dérivés connus ou même cultivés aujourd’hui en
Europe (avocat, cacahouète, cacao, papaye, patate, tomate) ;
ƒ des animaux (caïman, cobaye, lama, piranha) ;
ƒ des objets ou des techniques (barbecue, boucaner, canot, pirogue).

le français moderne

Les quatre siècles qui suivent sont marqués par la codification de la langue et par la
norme, celle du français de Paris, imposée par l’Académie française à partir du xviie
siècle.
Dès la fin du xviiie siècle et jusqu’au milieu du xixe siècle, le lexique français s’enrichit
d’emprunts à l’allemand, surtout dans le domaine des sciences, des techniques
(physique et chimie) et des sciences humaines (philosophie, philologie, linguistique,
psychanalyse)  : anthropologie, aspirine, autisme, barbiturique, chromosome, classique,
littérature, morphologie, pessimisme, pulsion, stylistique, etc.
L’apport le plus important est constitué cependant par les emprunts à l’anglais. Après
que l’anglais a emprunté massivement au français jusqu’au xve siècle par l’intermédiaire
de l’anglo-normand, l’équilibre s’instaure à partir du xviie siècle avec des mots comme
paquebot, verdict ou romantique.
Au xviiie siècle, le français emprunte des mots du domaine de la politique, de l’économie
ou des mœurs : colonisation, exportation, humour, sentimental.
Le mouvement s’amplifie à partir du xixe siècle si bien que, dans les années 1960, on
fait la chasse aux anglicismes, au « franglais ». Des commissions se mettent en place,
en France et au Canada, pour proposer des équivalents français aux mots anglais qui
tentent de s’implanter.
À la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle, les technologies de l’information
apportent leur lot d’anglicismes tandis que les agences de publicité et de marketing
recourent à l’anglais pour séduire le client.
ÊÊ L’anglais, langue de l’Angleterre, du Commonwealth et des États-Unis a également
servi de diffuseur à des mots venant de différentes langues : de l’hindi (bungalow,
punch, pyjama, shampoing), du malais (mangrove), du chinois (ketchup, kumquat),
de langues polynésiennes (tabou, tatouer), de langues d’Australie (boomerang,
kangourou), de langues amérindiennes d’Amérique du Nord (mocassin, totem) ou
de l’espagnol d’Amérique (lasso, marijuana).
Dans un même temps, la mondialisation et le multiculturalisme ont favorisé
les emprunts à de nombreuses langues, essentiellement dans les domaines de la
gastronomie, de la culture, de la civilisation et de la religion. On peut ainsi relever des
emprunts :
ƒ à l’arabe (burqa, chorba, niqab) ;  au yiddish (bagel) ;
ƒ à l’espagnol (bodega, ola) ;  à l’espagnol d’Amérique (mérengué, tortilla) ;

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coNjuGAISoN

L'accord du participe passé 1628

tabLeaux de conjugaison 1630


Verbes réguliers 1630
• Conjugaison 1 : aimer ; arriver ;
forme pronominale se reposer 1630
• Conjugaison 2 : finir 1633
Verbes irréguliers 1634
• Conjugaisons 3 à 8 : verbes irréguliers en -er 1634
• Conjugaison 9 : aller 1636
• Conjugaisons 10 à 22 : verbes irréguliers en -ir 1638
• Conjugaisons 23 à 33 : verbes irréguliers en -oir 1640
• Conjugaison 34 : avoir 1642
• Conjugaisons 35 à 60 : verbes irréguliers en -re 1642
• Conjugaison 61 : être 1649

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ACCORD DU
Auxiliaire AVOIR
OBJET DIRECT v. intr. Nous avons ri (passé composé)
Il m’a prêté des outils
Les outils qu’il m’a prêtés
Vos outils, je vous les ai rendus
Cette décision, c’est lui qui l’a prise
On vous a reçue, madame
L’impression qu’il m’a faite est excellente
Une des personnes que j’ai vues
Après l’avoir vue, j’ai changé d’avis
Dès qu’il nous a eu quittés, j’ai dormi
Combien as-tu écrit de pages ? Combien de pages as-tu écrites ?
Quelle joie nous avons eue !
impers. La patience qu’il a fallu ; la chaleur qu’il a fait
double objet La récompense que j’avais espéré qu’on lui donnerait
La secrétaire que j’avais prévenue que nous viendrions
OBJET INDIRECT Ces histoires nous ont plu [à nous]
On vous a écrit, madame
ELLIPSE DE AVOIR Bien reçu ta longue lettre
Vu la loi de 1994
VERBES DE mesure Les cinquante kilos qu’elle a pesé
MESURE Les trente ans qu’il a vécu
Les millions que cela a coûté
objet Les voitures qu’on a pesées
Les horreurs qu’il a vécues
Les efforts qu’il nous a coûtés
ATTRIBUT Ce médicament les a rendus malades
Il l’a traitée d’arriviste
v. d’opinion On les a crus (ou cru) morts
Il l’aurait souhaitée (souhaité) plus attentive
Une maison qu’on aurait dite (dit) récente
INFINITIF IMMÉDIAT On les a laissés partir
On les a laissé emmener [par qqn]
Les musiciens que j’ai entendus jouer
La musique que j’ai entendu jouer [par qqn]
faire Les paquets qu’il a fait partir
(invar.) Les paquets qu’il a fait expédier [par qqn]
v. d’opinion La lettre qu’il a dit, affirmé, nié avoir écrite
Des tableaux qu’on avait cru, estimé, être des faux
ellipse du v. J’ai fait tous les efforts que j’ai pu [faire]
Il a eu tous les honneurs qu’il a souhaité [avoir]
PRÉPOSITION ET INFINITIF Les chemises que j’ai mis (mises) à sécher
La difficulté que nous avons eu (eue) à surmonter
La difficulté que nous avons eue à le convaincre
AVEC LE PRONOM L’ Elle était partie, comme je l’avais imaginé
Elle était encore plus belle que je ne l’avais imaginé [cela], que
je ne l’avais imaginée [elle]
EMPLOYÉ AVEC EN OBJET Des pays, j’en ai vu ; j’en ai vu des pays !
DIRECT Des fautes, s’il en a commis
quantité J’ai donné des conseils plus que je n’en ai reçu (ou reçus)
Des pays, j’en ai tant vu (ou vus)
Des pages, combien en as-tu écrit (ou écrites) ?
OBJET INDIRECT Il gardait les cadeaux qu’il en avait reçus [de sa femme]

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Micro_p
PARTICIPE PASSÉ
Auxiliaire ÊTRE

VERBES NON PRONOMINAUX


v. intr. Nous sommes partis
p. p. adj. Nous sommes (on est) séparés et mécontents
Nous lui sommes attachés et reconnaissants
passif Elles ont été félicitées ; ayant été félicitées
Bientôt nous sera confiée une mission
ellipse du v. Inventée ou pas, son histoire est crédible
Sa mission terminée, il revint
Fini (ou finis), les soucis ! [c’est fini ou ils sont finis]
Sept ôté de dix [le nombre sept]

VERBES PRONOMINAUX

ESSENTIELS Elle s’est enfuie. Elles se sont tues. Elle s’y est mal prise.
Ils se sont emparés de l’objet ; ils s’en sont emparés
ACCIDENTELS OBJET DIRECT réfl. Elle s’est brûlée [brûler qqn]
Elle s’est crue malade, elle s’est crue arrivée
Elle s’est mise à chanter, à nous taquiner
Autrefois s’est produite une chose analogue
Ils se sont aperçus de leur erreur, ils s’en sont aperçus
Elle s’est persuadée qu’on la trompait
récipr. Ils se sont rencontrés au théâtre
On s’est bien connus, lui et moi
passif Ces modèles se sont bien vendus
(impers.) Il s’est vendu mille exemplaires du livre
OBJET INDIRECT réfl. Elle s’est plu, déplu, complu dans cette situation [plaire à qqn]
Elle s’est plu à les contredire
Ils se sont cru (ou crus) obligés d’attendre
Elle s’est brûlé la main
Elle s’est permis certaines choses ; les choses qu’elle s’est
permises
Elles se sont donné des objectifs ; elles s’en sont donné
Elle s’est imaginé qu’on la trompait
récipr. Ils se sont parlé et ils se sont plu
Ils se sont succédé et ils se sont nui
Ils se sont écrit des lettres ; les lettres qu’ils se sont écrites ;
des lettres, ils s’en sont écrit
AVEC L’INFINITIF OBJET DIRECT Ils se sont laissés mourir [ils meurent]
IMMÉDIAT Ils se sont vus vieillir
OBJET INDIRECT Ils se sont laissé convaincre, faire [on les convainc]
Elles se sont vu infliger une amende
SE FAIRE attribut Elles se sont faites plus aimables
Elles se sont fait belles (se faire beau : loc. verbale)
récipr. Ils se sont fait des farces
réfl. Elle s’est fait des idées ; les idées qu’elle s’est faites
inf. Nous nous sommes fait prendre, avoir
Elle s’est fait raccompagner par Paul
Ils se sont fait faire le même costume

Pour l'accord du participe passé employé seul, voir p. 1577.

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prononciation

principes de notation
de la prononciation 1652

alphabet phonétique 1657

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159

PRINCIPES DE NOTATION DE LA PRONONCIATION


Dans ce dictionnaire comme dans les autres dictionnaires Le Robert,
nous avons choisi de noter les sons grâce aux symboles de l’Association
phonétique internationale (A.P.I.), notation adoptée dans tous les pays
(voir tableau p.1657). Même si certains symboles sont peu familiers (ex. :
ch noté [ʃ]), nous avons voulu faire prendre conscience au lecteur de la
différence entre la langue orale et la langue écrite. Il y a 6 voyelles à l’écrit
(a, e, i, o, u, y) et 16 à l’oral (voir tableaux des voyelles).
Nous avons transcrit en alphabet phonétique tous les mots situés à la tête
d’une série (imprimés dans un corps typographique plus grand) ainsi que
les mots isolés. Les dérivés et composés réguliers ne posant aucun problème
de prononciation ne comportent pas de transcription phonétique. Les mots
qui ne suivent pas les règles générales de la correspondance entre l’écriture
et la prononciation (voir tableaux) sont transcrits ; il peut s’agir de mots
savants ou d’emprunts, mais également de mots fréquents.

CORRESPONDANCE ENTRE L’ÉCRITURE DES MOTS


ET LEUR PRONONCIATION
Dans les tableaux, nous avons choisi la graphie la plus fréquente ou la plus connue de
chaque son distinctif à l’oral, suivie du symbole phonétique correspondant et nous avons
indiqué d’autres graphies régulières possibles.

Les consonnes

Remarques : La lettre x correspond aux sons [ks] (fixer, extrait) sauf :


− dans les mots commençant par ex- suivi d’une voyelle et leurs dérivés (examen,
inexistant) où on prononce [gz].
− au début des mots, on a tendance à prononcer plus souvent [gz]. Ainsi, autrefois on
disait xylophone [ksilɔfɔn], maintenant on dit plutôt [gzilɔfɔn].
La lettre h ne correspond à aucun son en français, sauf parfois dans des onomatopées
(hum [hm]).
Les mots commençant par h devant lesquels on ne fait ni la liaison ni l’élision sont précédés
d’un astérisque. Des mots commençant par une autre lettre que h sont également précédés
de l’astérisque (*ouistiti, *yaourt, etc.).

Les doubles consonnes : Elles ont tendance à se prononcer comme une seule consonne
(allée, arrêt). On entend parfois encore une consonne double dans certains mots (collègue,
grammaire), surtout après un préfixe (illégal).
-cc- devant i, e, y se prononcent [ks] : occident.
-gg- devant i, e, y se prononcent [g] : suggérer.

Les consonnes finales : À la fin des mots, les consonnes b, c, ck, f, g, l, q, ss, th sont
généralement prononcées (club, bac, rock, vif, grog, bal, coq, miss, bismuth).
− r est généralement prononcé (tour, finir) sauf dans la plupart des finales en -er (boucher,
chanter).
− les consonnes d, p, s, t, x, z sont généralement muettes (pied, trop, bas, sot, deux, assez).
− m et n à la finale nasalisent généralement la voyelle précédente (fin, faim).

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1591 1653
1591 prononciation
LA PRONONCIATION
LA PRONONCIATION
Les consonnes
Les
Les consonnes
du français
du français
français

LABIALESLABIALES DENTALES
DENTALES PALATALES
PALATALES
ou VÉLAIRES
ou VÉLAIRES

p [p] p [p]apporter
papa, t [t] tard,
papa, apporter t [t]
bateau,
tard,brouette k [k]
bateau, brouette k [k]
képi, breakképi, break
-b- devant
-b- consonne -th- théâtre,
devant consonne -th- thym
théâtre, thym -kh- khan -kh- khan
sourde : sourde : -c- devant -c- a, o, u : cap,
devant a, corps,
o, u : cap, corps,
absurde, obscur
absurde, obscur cure cure
devant une devant
consonne
une consonne
: :
cri, clou cri, clou
à la finaleà: labac, bec, :soc
finale bac, bec, soc
-cc- devant-cc- a, devant
o, u ou a, o, u ou devant
devant
: accord, occa-
consonne consonne : accord, occa-
sion sion
-qu- (-q en
-qu-finale) : quatre,
(-q en finale)coq: quatre, coq
-ck- nickel,
-ck-stocknickel, stock
b [b] b [b]
bain, habit,bain, habit,d abbé,
abbé, [d] dos,d radeau, radeau, caddieg [g]
[d] dos,caddie g [g] gare
gare
lob lob -g- -g- a, devant
devant o, u : a, o, u :
gai, fagot, gai,
figurefagot, figure
devant une devant
consonne
une consonne
: :
gris, glissergris, glisser
à la finaleà: lagag finale : gag
-gg- -gg- a, devant
devant o, u ou a, o, u ou devant
devant
: toboggan,: toboggan,
consonne consonne ag- ag-
graver graver
-gu- -gu- i, devant
devant e, y : guitare,
i, e, y : guitare,
guenon guenon
parfoisa,devant
et parfoiset devant o a, o
dans les conjugaisons
dans les conjugaisons
: :
naviguons,naviguons,
naviguant naviguant
-gh- ghetto
-gh- ghetto

f [f] f [f]
file, affaire,
file,
café s [s]
affaire, café si s [s] si ch [₁] chapeau,
ch [₁] hacher,
chapeau,vache
hacher, vache
-ph- photographie
-ph- photographie-s- au début -s- au desdébut
mots des: sacmots -sh-: sac short,
-sh-cashshort, cash
devant une devantconsonne : -sch- : schéma
une consonne -sch- schéma
poster, scandale
poster, scandale
après uneaprès consonne : val-
une consonne : val-
ser ser
-ss- entre-ss- voyelles
entreetvoyelles
en fin de et en fin de
mot : brosse, motpoisson,
: brosse,cross
poisson, cross
-c- devant -c- i, e,devant
y : cirage,
i, e,cerise,
y : cirage, cerise,
foncé, cymbalefoncé, cymbale
-ç- devant -ç- a, devant
o, u : glaçon,
a, o, uça, : glaçon, ça,
reçu reçu
-sc- devant -sc- e, i,devant
y : scélérat,
e, i, yscier
: scélérat, scier
-ti- + voyelle nation, démo-
-ti- +: voyelle : nation, démo-
cratie saufcratieaprèssaufs : après
bas- s : bas-
tion [-tj©] tion [-tj©]
v [v] veau, cave avis,zcave
v [v]avis,veau, [z] zoo,z bazar,
[z] zoo,
gazbazar, gaz j [=] jeu,j [=]
bijou jeu, bijou
-w- wagon
-w- wagon -s- entre-s-voyelles poison, : poison,
entre: voyelles -g- devant -g- e,devant
i, y : e,genou,
i, y : genou,
base base girafe, gymnastique
girafe, gymnastique
en liaisonen : les amis :[lezami]
liaison les amis [lezami]
-ge- devant-ge- a, devant
o : geai,a, o : geai,
deux amis deux amis [dVzami]
[dVzami] nageons nageons

m [m] mou,
m [m]
ami, mou,
hommeami, nhomme
[n] nid,n année,
[n] nid, année, bonne gn [₉] agneau,
bonne gn [₉]vigne
agneau, vigne
ng [₈] dans
ng des
[₈] emprunts
dans des emprunts
: :
camping camping

l [l] lait,l [l]


allée, lait,
bal allée, bal
r [î] riz,r arrêt,
[î] finir
riz, arrêt, finir
-rh- rhume -rh- rhume

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prononciation 1654
159
Les voyelles

En principe, le français oral, selon l’usage encore en vigueur dans la région parisienne,
distingue 16 voyelles différentes. Certaines oppositions ont tendance à régresser, en
particulier la différence entre [a] et [ɑ] (mal [mal] et mâle [mɑl]), encore vivante surtout en
région parisienne, la différence entre [ε̃] et [̃] (brin [bε̃] et brun [b̃]) plutôt sensible dans
le sud de la France. À Paris, l’opposition entre [e] et [ε] se maintient en syllabe finale de
mot (vallée [vale] et valet [valε]) mais tend à disparaître en syllabe non finale. D’autres sont
sujettes à des variations selon les régions, y compris parfois chez une même personne
en fonction de la situation de communication. Pour ces raisons, malgré une différence de
transcription, nous avons considéré comme homonymes des mots comme pâte et patte ou
encore pécheur et pêcheur.

Les voyelles orales


Elles sont produites avec le voile du palais relevé pour empêcher l’air de s’échapper par le
nez. La différence de timbre résulte du déplacement de la langue de haut en bas (voyelles
fermées ou ouvertes) et d’avant en arrière de la cavité buccale. Certaines voyelles sont
prononcées avec les lèvres étirées (ex. : i [i] lit), d’autres avec les lèvres arrondies (ex. : u
[y] lu).
L’opposition entre le a d’avant [a] et le a d’arrière [ɑ] tend à disparaître au profit d’un a
ouvert situé vers le centre de la bouche. Certains mots prononcés autrefois avec [ɑ] sont
peu utilisés dans la langue parlée (las, tâche).
Le e caduc [ə], dit parfois improprement e muet, autrefois prononcé comme une voyelle
centrale, tend à se confondre avec -eu- [ø] ou [] et l’on entend peu de différence entre je
dis [ədi] et jeudi [ødi], je ne vaux rien [ənvojε̃] et jeune vaurien [nvojε̃]. Le e caduc, qui
autrefois tombait régulièrement précédé d’une seule consonne prononcée, semble de nos
jours tomber moins souvent, soit sous l’influence du midi de la France, soit sous l’influence
du style soutenu proposé par les médias.
Certaines régions de France conservent une différence dans la longueur des voyelles (ex.
: il tète/la tête). Cette différence est actuellement peu sensible à Paris, alors qu’elle se faisait
régulièrement sentir au xviiie siècle.
Pour les voyelles dites à deux timbres (é fermé [e], è ouvert [ε] ; eu fermé [ø], eu ouvert
[], o fermé [o], o ouvert [ɔ]), un grand nombre de Français ne font plus la différence et en
particulier en syllabe non finale de mot. La tendance serait d’avoir une voyelle ouverte en
syllabe fermée (syllabe terminée par une consonne prononcée), et une voyelle fermée en
syllabe ouverte (terminée par la voyelle), selon le modèle : boucher [buʃe], bouchère [buʃε];
sot [so], sotte [sɔt].

Les voyelles nasales


Elles sont produites en abaissant le voile du palais et en laissant l’air s’échapper par le nez
pendant l’articulation de la voyelle. Sauf dans le midi de la France, elles ne sont pas suivies
de la prononciation d’une consonne nasale.
On a une voyelle nasale soit en fin de mot (bon [bɔ̃], faim [fε̃]) soit devant une consonne
prononcée ou non (temps [tɑ̃], bonté [bɔ̃te], ampoule [ɑ̃pul]).
Quand une ou deux consonnes nasales sont suivies d’une voyelle écrite, on prononce
une voyelle orale suivie de la consonne (ami, homme, année).
La distinction entre brin et brun tend à disparaître et brun se prononce souvent comme
brin avec [ε̃].

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1655 prononciation
1593 1593 LA PRONONCIATION
LA PRONONCIATION
Les voyelles
Les
Les voyelles
orales orales
voyelles orales

AVANT AVANT ARRIÈREARRIÈRE


+ fermées+ fermées
étirées étirées arrondiesarrondies
i [i] lit, épi, lit, épi, amieu [y]
i [i] amie lu,u vue,
[y] utile
lu, vue, utile ou [u] hibou,
ou [u]
joue,hibou,
outil joue, outil
-y- cycle,-y-whisky
cycle, whisky
-ï- maïs -ï- maïs
é [e] été é [e] été eu [V] bleu,eu [V]
deux bleu, deux au [o] au [o] haut
haut
-er chanter,
-er pêcher
chanter, pêcher -œu- nœud, -œu-bœufs
nœud, bœufs -ô- côte-ô- côte
-ez chantez,
-ez assez
chantez, assez-eu- devant : chanteuse
-eu- [z]devant [z] : chanteuse
-eau- beau-eau- beau
monosyllabes : et, les, des,
monosyllabes : et, les, des, -o (fin-ode mot) bravo,
(fin : de mot)sot: bravo, sot
mes, tes, ces,
mes,sestes, ces, ses -o devant : rose [z] : rose
-o [z]devant
-e- devant -e- 2 devant
consonnes2 consonnes
identiquesidentiques
suivies suivies
d’une: essai
d’une voyelle voyelle : essai
ê [œ] prêt,ê bête
[œ] prêt, bête eu [Œ] devanteu [Œ]consonne
devant consonneo [1] devant o [1] une
devant
consonne
une consonne
-è élève -è élève : chanteur, :seul
prononcéeprononcée chanteur, seul prononcéeprononcée
: sol, poster: sol, poster
-ei peine-ei peine -œu- cœur,
-œu-bœufcœur, bœuf
-ai- épais,-ai-balai
épais, balai
-ès près -ès près
-et poulet-et poulet
-ey poney-ey poney
-ay tramway
-ay tramway
-e- devant-e- consonne
devant consonne
: cher,
prononcéeprononcée : cher,
chef, avec,chef,
cette,avec,
sel cette, sel
+ ouvertes+ ouvertes
a [a] patte,
a [a]
ami patte, ami â [—] pâteâ [—] pâte
-as bas, pas
-as bas, pas

-e- [2] prononcé


-e- [2] prononcé
ou non selon
ou non
la place
selonde
la ce
place
sonde
et ce
selon
sonleetstyle
selon le style
— monosyllabes : le, me, ne,
— monosyllabes : le,seme, ne, se
— fin: battre
— fin de mot de mot : battre
— devant —une
devant
seule une
consonne
seule consonne
ou une consonne
ou une consonne r ou l de
suivie de suivie : petit,
r ourepli,
l : petit,
vendredi
repli, vendredi

Les voyelles
Les voyelles
Les voyelles
nasales nasales
nasales

in, im [ö]in,fin,
im impossible, un, um [e]
[ö] fin, impossible, un,un,
umbrun,
[e] un, brun,on, om [©] on,monter,
om [©]tomber,
monter, tomber,
brin brin parfum parfum plomb, sonplomb, son
pain,aim-
-ain, aim- -ain, faimpain, faim -eun- à jeun
-eun- à jeun
-ein- plein, peinture
-ein- plein, peinture
-yn, ym- -yn,syndicat,
ym- sympathie
syndicat, sympathie
chien,
-ien- [jö] -ien- [jö]il vient
chien, il vient
moyen
-yen [jö] -yen [jö] moyen
européen
-éen [eö] -éen [eö] européen
loin,[wö]
-oin- [wö] -oin- moinsloin, moins
an, am [ó]
an, banc,
am [ó]lampe
banc, lampe
entrer,
-en, em- -en, em- vent,
entrer,
temps,
vent, temps,
emporter emporter
-aon faon, paon,faon,
-aon taonpaon, taon
-aen Caen
-aen Caen

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