Corr Xmen mth222 1718 nv-4
Corr Xmen mth222 1718 nv-4
Corr Xmen mth222 1718 nv-4
1. Montrer que pour que la suite (un )nd’élément de E admette l ∈ E comme limite il faut et
il suffit que la suite réelle d(un , l) admette 0 comme limite.
n
que pour tout entier naturel n > n0 on ait d(un , l) < ε ∀ε > 0 ∃ n0 ∈ N , ∀ n ∈ N , n > n0 =⇒
!
d(un , l) < ε qui est équivalent à lim d(un , l) = 0.
n→+∞
2. Montrer qu’une partie A de E est un fermé si et seulement toute suite convergente d’éléments
de A a sa limite dans A.
R) Supposons A fermé et considérons une suite (xn )n d’éléments de A qui converge vers x,
x ∈ E. Montrons que x ∈ A.
Supposons que x ∈ / A. Alors E\A est un voisinage de x car ouvert. Il existe donc ε0 > 0 tel
que B(x, ε0 ) ⊂ E\A. Puisque (xn )n converge vers x alors il existe un entier n0 tel que pour
tout n > n0 , xn ∈ B(x, ε0 ) ⊂ E\A. Ce qui est absurde car (xn ) ⊂ A.
Réciproque: supposons que toute suite convergente d’éléments de A a sa limite dans A.
Supposons A non fermé alors E\A n’estpas ouvert. Il existe donc x ∈ E\A tel que pour
1
tout entier naturel n, A ∩ B x, 6= ∅. Pour chaque entier n choisissons xn dans
n + 1
1
A ∩ B x, . Alors (xn )n est une suite d’éléments de A qui converge vers x et x ∈
/ A.
n+1
Absurde.
Exercice n◦ 2
1. Soient A et B deux parties fermées non vides disjointes (A ∩ B = ∅) d’un espace métrique
(E , d). On pose:
UA = {u ∈ E / d(u , A) < d(u , B)} ; UB = {u ∈ E / d(u , A) > d(u , B)} ;
I = {u ∈ E / d(u , A) = d(u , B)}
1
(c) Soient (xn )n une suite convergente d’éléments de VA de limite x. Montrer que x ∈ VA
et en déduire que UA est ouvert contenant A.
R) (xn )n étant une suite d’éléments de VA , on a alors d(xn , A) > d(xn , B). D’après la
question 1 de l’exercice 1, on a lim d(xn , A) = d(x, A) et lim d(xn , B) = d(x, B)
n→+∞ n→+∞
car |d(xn , A) − d(x, A)| ≤ d(x, xn ). Puisqu’ il y a conservation des inégalités larges par
passage à la limite, on a d(x , A) > d(x , B) et donc x ∈ VA . Par suite VA est donc un
fermé (d’après la question 2 de l’exercice 1), d’où UA est un ouvert.
Montrons que A ⊂ UA .
Soit u ∈ A. Alors d(u, A) = 0 < d(u, B) car d(u, B) > 0. En effet si d(u, B) était nulle
alors u appartiendrait à B = B (car B fermé) or A ∩ B = ∅ i.e u ∈ / B et donc u ∈ UA
d’où A ⊂ UA .
(d) Soient (yn )n une suite convergente d’éléments de VB de limite y. Montrer que y ∈ VB
et en déduire que UB est ouvert contenant B.
R) Même méthode que ce qui précède.
(e) Montrer que I est fermé
R) I = VA ∩ VB , d’où I est fermé car intersection de deux fermés.
R)
• δ (u , v) = d f (u) , f (v) > 0 car d est une distance.
• δ (u , v) = d f (u) , f (v) = d f (v) , f (u) = δ (v , u)
• δ (u , v) = 0 ssi d f (u) , f (v) = 0 ssi f (u) = f (v) car d est une distance. f étant injective,
on a u = v d’où δ (u , v) = 0 ssi u = v.
• Pour tous u,
v et w éléments
deE, on a :
δ (u , w) = d f (u) , f (w) 6 d f (u) , f (v) +d f (v) , f (w) = δ (u , v) + δ (v , w).
D’après ces quatre points qui précèdent, δ est une distance sur E.
Exercice n◦ 3
Soit f : R2 −→ R l’application définie par:
xp y q
où p , q ∈ N∗ si ( x , y) 6= ( 0 , 0)
x2 − x y + y 2
f ( x , y) =
0 en (0 , 0)
2
p+q−2
x2 + y 2
2
2 2 2 2
1. Montrer que x − x y + y ≥ et en déduire que | f ( x , y) | ≤ 2 x + y
2
R)
• Pour tous réel x et y on a (x − y)2 > 0. C’est à dire x2 + y 2 − 2xy > 0 ou encore
1 2 1
(x + y 2 ) − xy > 0. En ajoutant à chaque membre de cette dernière inégalité (x2 + y 2 ),
2 2
on a
2 2
x +y
x2 − x y + y 2 ≥ .
2
• Pour la déduction, il faut remarquer que pour tous réels x et y on a
1 1 p+q
|x| 6 x2 + y 2 2 et |y| 6 x2 + y 2 2 . ce qui entraine |xp y q | 6 x2 + y 2 2 .
p+q−2
2
2 2
En utilisant le résultat du premier point, on a | f ( x , y) | ≤ 2 x + y .
R)
• f est continue sur R2 \{(0, 0)} car elle est une fonction rationnelle dont R2 \{(0, 0)} est
l’ensemble de définition.
R)
• f est différentiable sur R2 \{(0, 0)} car elle est une fonction rationnelle dont R2 \{(0, 0)} est
l’ensemble de définition.
3
f (x, y)
• Si p + q = 3 en prenant le chemin particulier y = x lim p n’est pas nulle; f
(x,y)→(0,0) x2 + y 2
n’est pas différentiable à l’origine.
• Si p + q < 3 f n’est pas continue à l’origine, elle ne peut donc y être différentiable.
R)
• f est de classe C ∞ sur R2 \{(0, 0)}. Pour qu’elle soit de classe C 1 sur R2 , il suffit que ses
dérivées partielles d’ordre 1 par rapport à x et par rapport à y existent et soient continues
sur à l’origine.
∂f xp−1 y q [(p − 2)x2 − (p − 1)xy + py 2 ]
(x, y) =
∂x (x2 − xy + y 2 )2
et
∂f xp y q−1 [qx2 − (q − 1)xy + (q − 2)y 2 ]
(x, y) = .
∂y (x2 − xy + y 2 )2
∂f ∂f
(x, y) et (x, y).
∂x ∂y
∂f ∂f
Etudions la continuité de ces fonctions en (0, 0) sachant (0, 0) = (0, 0) = 0.
∂x ∂y
On a, pour tous réels x et y,
p−1 q p+q−1
x y 6 x2 + y 2 2
et donc
∂f
(x, y) 6 10(p + 1)(x2 + y 2 ) p+q−3
∂x
2 −−−−−−→ 0, si p + q > 3.
(x,y)→(0,0)
On a de même
∂f
(x, y) 6 10(q + 1)(x2 + y 2 ) p+q−3
∂y
2 −−−−−−→ 0, si p + q > 3.
(x,y)→(0,0)