Rapport 1
Rapport 1
Rapport 1
Introduction Générale
L’énergie, essence de la vie sur terre, était souvent considérée comme un bien précieux
depuis la préhistoire. À la lumière de la 1ère industrielle d’énergie, élément indispensable
dans la plupart des procédés productifs, elle occupera une place prioritaire dans les charges et
impose l’obligation d’une utilisation modérée.
Les industriels vigoureusement touchés suite à la crise pétrolière de 1973, conçoivent la
vitalité des sources énergétiques et décident d’élaborer une politique de maîtrise d’énergie
permanente capable d’assurer leurs intérêts et garantir leur indépendance vis-à-vis des
groupes producteurs de pétrole.
Actuellement, après les deux chocs pétroliers et les fluctuations impressionnantes du prix
du baril, le coût de toutes les énergies est devenu flamboyant et l’utilisation rationnelle de
l’énergie est devenue une nécessité incessante.
Ainsi, l’objectif de ce travail s’inscrit dans l’optique de l’optimisation de la facture
énergétique du complexe Maroc Chimie et l’amélioration de la production d’énergie
notamment de la vapeur et de l’électricité. Ce stage est effectué au sein de la centrale
thermoélectrique qui est le cœur battant de Maroc Chimie et qui alimente les différentes
unités en utilités (vapeur VH, VM, électricité, eau filtrée, air comprimé et air instrument, …).
Le présent travail consiste en premier lieu, à calculer des bilans nominal et actuel de
l’énergie électrique et de la vapeur pour l’état de marche de l’usine. En se basant sur les
résultats obtenus, on va déterminer la puissance de marche optimale de toutes les unités du
complexe Maroc Chimie qui permettra un coût de revient minimal d’électricité et un gain
maximal sur la facture énergétique tout en maximisant le degré d’autonomie électrique.
En deuxième lieu ce projet vise à proposer un plan d’action d’amélioration des écarts
enregistrés au niveau des bilans actuels et déterminer les bilans projetés du complexe pour les
configurations de marche future, et calculer par la suite la facture énergétique correspondante
pour la détermination des configurations de marche optimales à adopter dans l’avenir, ensuite
grâce au logiciel d’optimisation/programmation linéaire LINGO on a réalisé une modélisation
à partir de la détermination de la cadence de chaque unité pour minimiser l’énergie électrique.
En fin on adopte un programme de délestage pour assurer les équipements névralgiques à
la marche future.
Chapitre I :
Présentation de l’entreprise
d’accueil
I- Introduction :
Leader mondial sur le marché du phosphate et des produits dérivés, et première entreprise du
Royaume, le Groupe OCP opère sur les cinq continents.
Son ouverture traditionnelle sur l’international lui a poussé à développer, en permanence, des
capacités d’adaptation, de flexibilité et d’anticipation pour pouvoir répondre aux exigences,
de plus en plus fortes, des clients dans un marché fortement concurrentiel.
Cette partie est consacrée à une présentation globale du groupe Office Chérifien des
Phosphates suivi de celle de la division d’accueil Maroc Chimie.
Cette combustion se fait dans un four en présence d’un excès d’oxygène, c’est une
réaction exothermique.
La chaleur produite est récupérée pour la vaporisation de l’eau en vue de produire de
la vapeur VH.
La conversion :
Les gaz SO2 issus de la chaudière de récupération sont débarrassés de leurs poussières dans
un filtre avant d’être introduits dans un convertisseur à quatre lits catalytiques contenant un
catalyseur à base de Vanadium V2O5. La réaction de conversion est la suivante :
SO2 + 1/2O2 SO3
Absorption :
Cette étape est la phase finale de la fabrication de l’acide sulfurique, elle se fait selon la
réaction suivante :
SO3 + H2 O H2SO4
Cette absorption est réalisée dans une tour dans laquelle les gaz chargés en SO3 sont
arrosés à contre courant par l’acide sulfurique à 98.5%.
b) Atelier sulfurique PSIII :
PPI : -deux unités de capacité unitaire 360 TP2O5/J, utilisant le procédé PRAYON.
Avant d’être broyés, les minerais du phosphate subissent un tamisage pour la séparation des
particules de fines et grosses tailles. Le broyage sert à diminuer la taille des grains du
phosphate pour favoriser la réaction d’attaque par l’acide sulfurique. L’alimentation en
phosphate est faite par trois silos à l’aide des convoyeurs à bandes, tandis que le phosphate
tamisé est stocké dans des silos tampons.
b) Attaque – filtration :
L’opération d’attaque du phosphate se déroule dans une cuve agitée en ajoutant de l’acide
sulfurique H2SO4 et l’acide phosphorique (moyen) recyclé. La cuve d’attaque est équipée par
deux dispersseurs refroidisseurs de la bouillie et d’un ventilateur d’assainissement pour
l’aspiration des gaz résultants.
L’opération de filtration consiste à séparer l’acide phosphorique du gypse dans un filtre
sous vide. Au cours de cette filtration, il y a formation de trois qualités d’acide :
Acide fort : destiné au stockage (30%) ou à la concentration (54%).
À la fin le gypse est lavé par l’eau filtrée chaude à 60°C, ensuite il est évacué vers la mer et
le filtre est relavé pour reprendre un nouveau cycle.
c) Concentration de l’acide phosphorique :
Ce procédé consiste à concentrer sous vide l’acide phosphorique de 30% en P2O5 à environ
54% en P2O5. Cette opération s’effectue dans une boucle de circulation comprenant :
Un filtre qui retient les débris que peut contenir l’acide phosphorique 30% P2O5.
Un échangeur utilisant la vapeur à 145°C et 3.5 bars pour vaporiser l’eau contenue
dans l’acide.
Un bouilleur sous vide pour séparer les gaz dégagés de l’acide concentré.
Procédé TSP permet de convertir le P2O5 des matières premières en matières fertilisantes.
Ce procédé se passe en quatre étapes:
Granulation : elle se fait dans un tambour rotatif dans lequel la bouillie qui provient
par débordement de la cuve d’attaque est coulée sur le produit recyclé qui joue le
rôle de support de granulation.
Séchage : il consiste à débarrasser les granulés de leur humidité élevée afin d’éviter
les problèmes de colmatage par la suite.
Classification : le produit séché est repris à la sortie du tube sécheur par un élévateur
à godets qui alimente une série de quatre tamis vibrants fonctionnant en parallèle.
Les granulés dont le diamètre est compris entre 2 et 4 mm constituent le produit fini,
tandis que les autres sont soit recyclés (< 2 mm), soit broyés ou concassés (> 4 mm).
Cet atelier est destiné à produire les différentes utilités nécessaire pour le fonctionnement des
unités de production du complexe (à savoir : énergie électrique, vapeur, eau filtrée, eau
désiliciée, eau de mer, Air comprimé…) .Il est composé des sous ateliers de production
suivants :
a) La centrale thermique :
L’eau douce brute provenant de la retenue de Safi à raison d’un débit maxi de 1000 m3/h subit
dans la station TED plusieurs opérations de traitements. Cette station se compose de deux
unités principales :
-Unité d’épuration : consiste à éliminer les matières en suspension et les substances
colloïdales suite à une série d’opérations enchaînées :
Chloration : pour détruire les matières organiques.
Filtration : Les filtres à sable permettent de retenir les fines particules en suspension
qui n’ont pas pu être décantées.
-Unité de déminéralisation : elle a pour rôle d’éliminer les ions contenus dans l’eau filtrée.
Cette unité est dotée de quatre chaînes composées chacune d’une chaîne primaire et d’une
autre secondaire :
Chaîne primaire : destinée à éliminer la majeure partie des ions contenus dans l’eau, elle
comprend :
Un filtre déchloreur contenant 2 m3 de charbon actif qui sert à éliminer le chlore libre.
Un dégazeur commun à toutes les chaînes primaires pour l’élimination du CO2 libre
résultant de l’échange entre la résine cationique forte et les bicarbonates.
Chaîne secondaire : elle sert à capter les fuites ioniques de la chaîne primaire et les sels
d’acides faibles tels que Silice et CO2 l’échange d’ions se fait grâce à un échangeur à lit
mélangé (Mixed Bed) les deux résines (cationiques, anioniques) sont placées à l’intérieure et
séparée par ordre de densité.
c) Station de pompage de l’eau de mer :
La station de pompage de l’eau de mer assure le refoulement de l’eau de mer vers les ateliers
de production. L’eau subit les étapes suivantes :
Tranquillisation : L’eau de mer passe à travers un tunnel pour alimenter un bassin de
tranquillisation pour amortir la houle.
Filtration : L’eau dessablée alimente deux filtres rotatifs du type Beaudry travaillant
en parallèle et pouvant traiter 12 000 m3/h par filtre.
L’eau est alors refoulée à l’aide de 6 pompes (3 pompes BP : 5400m3 /h, 3 pompes HP : 1000
m3 /h) vers les ateliers de production pour les besoins de réfrigération.
d) Station de compression de l’air :
La station de compression d’air assure les besoins en air (7bars) de service et l’air
d’instrumentation, elle est équipée de :
Deux compresseurs ATLAS COPCO ZR5 N°1 et ZR5 N°2 de débit nominal 3000
N.m3/h.
Une pompe surpresseuse (BP) de débit 4000 m3/h et de pression 3 à 4 bars refoulant
vers PSII.
deux pompes de recyclage de débit 2700m3/h qui aspire l’eau de mer chaude du canal
de rejet de la centrale vers une nouvelle utilisation.
SEM2 :
Une pompes surpresseuse (HP) de débits 3200m3/h et de pression 5bars alimentant
PPI et PE.
Elle est composée de deux citernes pour le stockage du fuel lourd de capacité 1000 m 3/h
chacune. La station permet le dépotage des citernes et l’alimentation des ateliers demandeurs.
III. Conclusion :
Acide traité
PSII PPII TA
Soufre 450TP2O5/J
2*1000TMH/J H2SO4 H3PO4 700T/J en
ACP traité
Engrais
TSP
PSIII PPI PE
2300TMH/J 2*360TP2O5/J 2*1215 T
TSP/J
Centrale Thermique
(Energie électrique, Vapeur, eaux,
air….)
Chapitre II :
Description de la nouvelle
Centrale Thermoélectrique
I. Introduction :
Depuis sa création en 1965 le complexe Maroc Chimie vise à réaliser une
autonomie au niveau de la production d’énergie électrique par la centrale
thermoélectrique, cette dernière est une utilité pivot puisqu’elle assure principalement la
production et la distribution de l’énergie électrique et de la vapeur moyenne pression
aux différents utilisateurs de toute la division.
Suite aux vieillissements, la dégradation des équipements et le dépassement de la
technologie des groupes turboalternateurs et ses accessoires ainsi que l’extension et
l’aménagements que Maroc chimie à planifier voir une nouvelle ligne sulfurique PSIV,
unité de traitement acide et unité de broyage ,il était évident de recommander à installer
une nouvelle centrale thermoélectrique en intégrant la nouvelle technologie constituée
essentiellement de deux groupes turboalternateurs ayant, chacun, une puissance
nominale de 16,5 MW. Chaque groupe utilise la vapeur haute pression produite par les
chaudières de récupération de l’atelier de production d’acide sulfurique et, en cas de
besoin, de la chaudière auxiliaire à fuel, dont le but est d’augmenter le rendement de
production de l’électricité et de satisfaire les besoins en vapeur moyenne pression des
autres ateliers.
1. La chaudière : [1]
La chaudière auxiliaire BW2 est constituée d’un ensemble d’élément destiné à produire de la
chaleur disponible sous forme d’une vapeur, celle-ci est transmise ensuite à d’autre
transformation en énergie mécanique puis électrique.
La chaudière BW2 est composée essentiellement de :
2. Bassin de filtration :
La station de filtration d’eau de mer est équipé de :
Un bassin de dessablage ;
Un bassin froid ;
Un bassin chaud ;
2 dégrilleurs (un en service et l’autre réserve) ;
2 filtres Beaudry (un en service et l’autre réserve) ;
Canal rejet ;
2 pompes eau de mer vers centrale (une en service et l’autre réserve) ;
2 pompes eau de mer vers SEM n°2 (une en service et l’autre réserve) ;
2 pompes eau de mer vers PS2 (une en service et l’autre réserve) ;
Marque Siemens
Puissance maximale 16,5 MW
Puissance normale 16,5 MW
Vitesse de rotation 8323 tr/min
Pression vapeur 55 57 58
Température vapeur admissible 440 450 460
Enthalpie Kcal/kg 812, 5
Consommation spécifique 6 T/MW
Température d’eau de mer 18°C 20°C
Pour la marche de sécurité des installations de l’usine la centrale est équipée d’un
groupe de secours électrogène de 2MW.
Outre ces groupes, l’installation est reliée au réseau national de l’ONE au moyen d’un
transformateur 60/6,3 KV et à 15 MVA – 50 HZ.
4. Bâche alimentaire :
5. Bâche à condensats :
5.1. Rôle du système :
Ce système a pour fonction de collecter les condensats des CAP et de les envoyer vers la bâche
alimentaire.
6. Echangeur NORIA :
8. Compresseur d’air :
La station de compression d’air assure les besoins en air de service et l’air d’instrumentation
elle est équipée d’un seul compresseur.
1.1. Avec PS 3 :
La centrale assure l’alimentation en :
Eau pré alimentaire pour chaudière ;
Air de service pour amortissement des vibrations dans le bac de dilution d’acide.
Réception du :
Vapeur HP produite par la chaudière ;
1.2. Avec PS 2 :
La centrale assure l’alimentation en :
1.3. Avec PP 1 :
La centrale assure l’alimentation en :
Figure 11: Schéma synoptique des différentes relations de centrale avec PPI
1.4. Avec PP II :
La centrale assure l’alimentation en :
Vapeur MP pour CAP via l’atelier PS2 ;
Eau filtrée pour procédé AP ;
Eau de mer pour CAP et AP.
Réception du :
1.5. Avec PE :
La centrale assure l’alimentation en :
1.6. Avec TA :
La centrale assure l’alimentation en :
Fuel-oil ;
Soude caustique (déminéralisation des eaux filtrée)
Eau de javel (traitement des eaux douces)
Phosphate tri sodique (traitement et conditionnement des eaux)
Super floc (traitement des eaux douces)
Anti-mousse (élimination du mousse d’eau de mer)
Cortrol ; (pour dégazage chimique eau alimentaire)
Steamate ; (correction de pH eau alimentaire)
Optisperse ; (élimination de l’activité biologique dans les circuits d’eau de mer)
La chaux (neutralisation d’acide pour la chaudière lors des travaux dans le foyer ou en
cas d’incident de fuite d’acide sulfurique à la station TED)
Résines cationique et anionique (station TED)
Huiles de lubrification (groupe turboalternateur ; pompes …
VII. Conclusion :
Récapitulation de l’ensemble des échanges (productions, consommations) des utilités :
Vapeur MP PSII, PSIII, GTA ½, Les différents ateliers de Maroc Chimie (AP,
CAP, TSP…)
Energie électrique PC : GTA1/2 Les différents ateliers de Maroc chimie
ONE
Eau de mer PC : PEM, SEM1/2 Les différents ateliers de Maroc chimie
Présentation du sujet ;
Description de la problématique ;
Démarche de résolution de la problématique ;
Formulation du problème ;
Jalonnement du projet.
De Quoi s’agit-il ?
D’après la Tournée d’information dans les services de production, Parmi les axes qui
permettent d’optimiser la facture énergétique de la division Maroc Chimie et d’améliorer
différentes unités, on a choisi de travailler sur la consommation spécifique des utilités, à
savoir l’électricité, la vapeur moyenne pression. Il s’agit de répondre à la question
suivante : Quels sont les pistes d’amélioration permettant de réduire la consommation
spécifique des utilités ?
Où se situe le problème ?
Pour aboutir à des solutions concrètes nous avons limité notre étude sur le grand
consommateur d’énergie et fluides dans la division Maroc Chimie qui est l’atelier
phosphorique : avec ses trois sous-ateliers PPI, PPII et Traitement d’Acide.
Chapitre IV
Etude et Analyse du Bilan de
vapeur et d’Energie Electrique
I. Introduction :
L’équilibrage entre la consommation de la vapeur et la production de l’énergie électrique est
une action très difficile.
La vapeur, produite par innovation des procédés de production d’acide sulfurique, ne semble
pas suffisante de temps à autre d’où un appoint de vapeur produite par la chaudière auxiliaire,
qui a généralement pour premier rôle, le démarrage du complexe. Cette chaudière génère une
consommation du fuel.
Le bilan énergétique, premier facteur de l’évolution de la facture énergétique, nécessite une
étude détaillée sur les productions et les consommations des différentes sortes d’énergies y
compris les vapeurs hautes et moyennes pression et l’énergie électrique, la vapeur Haute
pression dont les caractéristiques (T = 450°C et P = 57 bars) produite par les chaudières de
récupération des unités sulfuriques et en cas de besoin par la chaudière auxiliaire est destiné à
la consommation par les deux groupes turboalternateurs, ces derniers produisent l’énergie
électrique et la vapeur moyenne pression qui est aussi consommée par les ateliers de
production (acide phosphorique 54%, engrais …).
En cas de déficit côté énergie électrique, on fait appel à l’ONE, pour une quantité d’énergie
électrique à consommer .C’est ainsi la naissance de la facture énergétique.
Le calcul de bilan nominal de la vapeur et de l’énergie électrique est basé sur les données des
constructeurs (production et consommation spécifique) ou sur les valeurs retenues de la
meilleure performance enregistrée depuis le démarrage des unités de production.
Le calcul des bilans actuels de la vapeur et de l’énergie électrique est basé sur les données
collectées par les moyens de mesure installés au niveau des unités de production.
a. Les consommations spécifiques :
PSII 60% VM
TS
40% VM
TS
HRS
0,45 TVM/TMH
Un réseau national de l’O.N.E est relié à la centrale par un transformateur de 15MVA sous
6300/6.3KV.
CAS Nominale PSII PSIII Chaudière BW2 Cas Réel PSII PSIII Chaudière BW2
Production T/J Production T/J
TSP L.SUD 1430 TSP L.SUD 1366
TSP L.NORD 1430 TSP L.NORD 1366
MCP 150 MCP 150
PPI AP1/2 360 PPI AP1/2 300
AP3/4 360 AP3/4 300
CAP5 375 CAP5 484
CAP6 375 CAP6
PPII Filtration U PPII Filtration U 523
Filtration P 740 Filtration P
CAP 2x 200 CAP 2x
CAP 2Y 200 CAP 2Y 421
CAP 3X 320 CAP 3X
CAP 3Y 320 CAP 3Y
TA 700 TA 0
TOTAL P2O5 1460 TOTAL P2O5 1123
PSII LX 100% 1000 PSII LX 70% 700
L.Y 100% 1000 LY 60% 600
PSIII 100% 2300 PSIII 90% 2070
Total H2SO4(TMH/J) 4300 Total H2SO4(TMH/J) 3370
Production VH T/H VH vers CP
PSII 100 40 Production VH T/h VH vers CP
PSIII 119,79 71,87 PSII 49 20
BW2 30 0 PSIII 97 58
TOTAL T/H 249 112 BW2 15 0
TOTAL 161 78
Besoin VH Besoin VH
GTA 1 98 GTA 1 78
GTA2 14 GTA2 0
total 112 total 78
Récapitulation :
Les principaux écarts entre le bilan nominal et actuel sont :
Production :
III. Conclusion :
On doit assurer à tout moment l’équilibre production-consommation.
L’analyse détaillée de l’origine des écarts entre le bilan nominal et actuel de vapeur et énergie
électrique est traitée dans le chapitre suivant.
Chapitre V :
Analyse des écarts des bilans et
plan d’actions d’amélioration
I. Périmètre d’étude :
En se référant aux données pour le cas de plusieurs configurations de marche confronté au
cours de l’année 2012. [3]
Le bilan prévisionnelle élucide que les principales écarts sont enregistrés au niveau de:
• Les productions spécifiques en vapeur au niveau de l'atelier sulfurique PS2 à cause de
vieillissement des lignes X & Y
c. Consommation :
La part de la consommation de la vapeur haute pression de chaque atelier de Maroc Chimie
est représentée dans la figure suivante :
Le bilan prévisionnelle élucide que les principales écarts sont enregistrés au niveau de:
- Les productions spécifiques en vapeur au niveau de l'atelier sulfurique PS2.
c. Consommation :
Le tableau suivant regroupe les consommations spécifiques designs et actuelles de la vapeur
moyenne pression(T=264°C P=7bars).
Il ressort de ce tableau que les principales écarts sont chiffrées de 22%, à cause de :
• Les pertes par fuites vapeur ou par purges.
Cette centrale est équipée de deux groupes turbo-alternateurs qui pouvaient avant produire
une puissance maximale égale à 32 MW, mais vu l’indisponibilité a dégradation des
équipements on n’arrive à produire actuellement que 12,2 MW.
Tableau 11: Variation d'énergie électrique en 2012
Utilités Unité Design Actuelle Ecart
Production de GTA 1/2 16,5 MWH 11 MWH 5,5 MWH
l’énergie électrique 16,5 MWH Indisponible 16,5 MWH
c. Consommation :
Le tableau suivant résume la consommation spécifique d’électricité à Maroc Chimie par
atelier :
b. La chaudière auxiliaire :
Définie comme producteur de la vapeur HP en cas de manque et qui agisse sur la facture de
fuel.
En se référant au bilan d’activité de l’année 2012 :
Récapitulation :
A partir du bilan actuel des différentes configurations de marche de la division Maroc Chimie
en 12 mois, on a constaté que ce dernier n’attient pas son fonctionnement nominal en terme
d’énergie électrique et de vapeur VH et VM. Les factures énergétiques des différentes
configurations de marche de l’usine prouvent bien les écarts mentionnés auparavant entre les
niveaux prévisionnels et les niveaux réalisés des deux utilités, d’ou la nécessité de faire une
étude détaillée sur les origines des écarts et leurs impacts économiques sur la production du
complexe afin de proposer des actions d’améliorations adéquates.
Suite aux résultats obtenus à travers l’analyse des causes des écarts enregistrés au niveau du
bilan actuel de la vapeur et l’énergie électrique au sein de la nouvelle centrale
thermoélectrique, il s’est avéré clair qu’il existe des problèmes au niveau des unités de
production de la VH ainsi que la consommation de la VM par les différents utilisateurs.
Les écarts principaux enregistrés sont dues aux vieillissements de l’installation, le titre bas de
l’acide et la non-conformité de la vapeur.
Afin de décortiquer le problème réel de la centrale et de mettre le point sur les différentes
sources de dysfonctionnement et les différents aspects de pertes observées, il est
indispensable de faire une évaluation des écarts marqués auparavant ainsi que leurs impacts
économiques.
Dé calorifugeage
=> Echange
thermique avec
l’atmosphère
Perte de
vapeur
Défaut de Non Corrosion du Fuite sur les
fabrication homogénéité matériel conduites, entre
de matériau les brides.
Mauvaise méthode
de montage
Détérioration les
joints des
Température élevée vannes, les
presses étoupes
*voir l’annexe 3 : les photos de validation de vapeur
Après cet arbre des causes, on constate que les purgeurs sont les principales sources des pertes
de vapeur, on doit changer les purgeurs défectueux pour minimiser les pertes thermiques.
Tableau 19: Etat des purgeurs de vapeur
Etat de Nécessité
Réf Unité/Emplace Etat de marche du pour Action
Nbre Modèle DN
Identif ment marche purgeur l’intervent engagé
auto ion
Arrêt
HP Conduite de
1 Flotteur 20 normal normal chaudièr Programmé
démarrage
e
Consignat
HP ion syst3
1 Flotteur Systéme3VH 20 anormal anormal Programmé
et arrêt
GTA
HP Conduite VH Isolement
1 Flotteur 20 Anormal Anormal Programmé
PS3/PC purgeur
Isolement
HP Conduite VH
1 Flotteur 20 Anormal Anormal VH entre Programmé
PS2/PC
PS2 et PC
MP Conduite VM Arrêt
3 Flotteur 20 Anormal Anormal Programmé
PS3/PC complexe
Consignat
MP Conduite de la
4 Flotteur 20 Normal Anormal ion ligne En cours
ligne 125
125
MP Conduite VM 3 normal/ Arrêt de
11 Flotteur 20 Anormal Programmé
de la CAP5 8anormal la CAP5
Consignat
MP Conduite de
6 Flotteur 20 Anormal Anormal ion ligne En cours
traçage fuel
125
Arrêt des
MP Conduite VM 4normal/11
15 Flotteur 20 Anormal lignes Programmé
vers MP1 anormal
engrais
2. Evaluation des pertes générées par l’utilisation d’un acide à titre bas :
L’acide faible titre 30% entrant à l’unité de concentration influence d’une manière directe la
consommation spécifique de la vapeur moyenne pression car celle-ci dépend de la quantité
d’eau à évaporer et donc du titre d’acide produit.
Le titre est généralement de 54% P2O5 pour un acide à l’entré de 28 à 29% ,on se propose
d’étudier dans ce qui suit les répercusions du titre sur la marche de l’unié de concentration
d’acide phosphorique.
La consommation de vapeur de chauffe depend de la quantité d’eau à évaporer et donc du titre
de l’acide produit.
Cette consommation de vapeur est donnée par : (V.1)
Qv=Cv*Qw
Avec :
Qv : Consommation de vapeur de chauffe en T/TP2O5.
Qw :Quantité d’eau à évaporer de l’acide(T d’eau/T P2O5)
Cv : Quantité de vapeur nécessaire pour évaporer une tonne d’eau de l’acide produit
(Tvapeur/T d’eau évaporer).
L’évaluation de Qw et Qv en fonction du titre de l’acide à l’entrée est donnée par le tableau
suivant :
Tableau 20:le titre d'acide P2O5 à l'entrée des CAP
3
Consomation spécifique de la
1,5
1
0,5
0
Titre d'acide
24 25 26 27 28 29 30 P2O5
Donc il est très important, pour une bonne optimisation de la consommation spécifique de la
vapeur MP d’agir au niveau de l'atelier Réaction Filtration dans le but d’augmenter le titre
d'acide 30% et cela par l’apport d’une quantité d’acide de retour convenable pour faire
solubiliser toute la quantité de phosphate dans le pré mélangeur.
Etude économique d'action d'amélioration du titre 30% :
Ainsi pour un titre qui présente une dégradation de 1% par rapport au titre recommandé, la
consommation en vapeur augmentera de 0,16 Tvap/TP2O5.
L’augmentation de la consommation spécifique de la vapeur entraine une perte évalue à :
0,16*19= 3,04 Dh/TP2O5 (Le prix d’une tonne de VM est 19 DH)
D’après cette étude, il apparait bien l’intérêt d’utiliser un acide à un titre élevé, ce qui va
engendrer un gain annuel :
Tableau du suivi
Sujet d’étude : Vapeur (A fréquence hebdomadaire) Réaliser par: Mlle SABIR Fouzia
Date début de l’étude :../ ../2013
-Taux de disponibilité
(%) Quantité réalisée cumul / Quantité prévue cumul.
Production Consommation TVH/TMH
De spécifique de vapeur TVM/TMH Débitmètre
Vapeur
Qualité de VH et VM Taux de satisfaction/ écoute client
b. Amélioration énergétique :
Situation traditionnelle :
La consommation énergétique du circuit peut être optimisée non par des vannes, mais en
réduisant la vitesse de rotation de la pompe au moyen de la variation de vitesse de son moteur
électrique. Pour cela, l’alimentation du moteur électrique par un Variateur Électronique de
Vitesse est la solution technique la mieux adaptée.
La figure ci-dessous présente un exemple de gain énergétique réalisé par l’emploi de la
variation électronique de vitesse sur une pompe.
Les pompes d’eau de mer qui se trouvent à Maroc Chimie fonctionnent à pleine débit
8760h /an et ils sont Entrainée par des moteurs à vitesse fixe.
Tableau 21: Les données techniques sur les pompes et les différents consommateurs
Moteur SIEMENS
Pompe Consommation
Consommateur
par Atelier Ouverture
Débit P. de la Appel
Désignation nominal ref HM Courant tension Puissance Vitesse vanne de crt
(m3/h) Marque (bar) (mCE) (A) (V) (KW) (tr/min) (A)
Pompe Ensival 30 50% 74.8
PS2 4000 4.5 44.2 77 6300 680 980 PS2
924/P03A/B Moret 3000
Bassin L3X 800
L3Y 600
De L2X 620
Pompe Ensival L2Y 600
Filtration 50% 130
PPII 924/P04A/B 5540 Moret 63.3 156 6300 1380 745 LP 620
PU 128
Ensival Condenseur
5000 50% 50
PC pompe 5100 Moret 21 54.5 6300 480 740 Echangeur
noria
Sulzer
pompe BP BMN 22
n°1 3000 500 360 3.5 18 23.5 6300 207 1500 PS3 3000 100%
CAP5 1200
IDP 4AP 1300
350
56
LNN
pompe HP 3200 475 5 45 63 6300 560 1500
TSP 250 100%
SEM2 pompe HP
28
sulzer 1200 Sulzer 5 55 30 6300 290 1500 CAP6 1200 60%
Q v : Le débit volumique
Ht : La hauteur manométrique
P : La puissance
N, N’ : la vitesse de rotation de
(VI.1) roue
A l’aide de base des données Oracle le prix de deux variateurs de vitesse est illustré dans le
tableau suivant :
Economie annuelle :
V. Conclusion :
Chapitre VI :
Bilan énergétique projeté
I. Introduction :
Le groupe office chérifien des phosphates OCP a prévu l’augmentation de la production
d’acide sulfurique. Cet agrandissement nécessitera la mise en place d’une nouvelle ligne
sulfurique nommée PSIV d’une capacité de 3410 TMH/J. Cette nouvelle ligne sera conçue
pour fonctionner avec un temps de panne minimal et un rendement élevé. Dans ce chapitre
nous allons élaborer le bilan énergétique prévu pour cette nouvelle ligne afin de déterminer la
facture énergétique et les configurations de marche optimales.
La création de nouvelle ligne sulfurique simultanée avec l’ajout de 3eme groupe
turboalternateur de même caractéristiques de la GTA1/2 et nouvelle chaudière de capacité
70TVH/h.
32% 23%
44,81 62,529
22%
70T/h 1 PSIV
1PSIV 0
56% 2
73% 174,045T/ PSIII
72T/H h 2PSIII 46% 3
90 Chaudière
3nouvelle 4
chaudière GTA1/2/3
Figure 40: les ressources de vapeur haute Figure 40:les producteurs de vapeur moyenne pression
pression
Pour l’énergie électrique : La quantité importante de vapeur VH produite permet de faire
fonctionner les trois turboalternateurs simultanément, ce qui permet d’obtenir 33,54 MWH
production maximale. L’échange d’énergie avec l’ONE sera diminué voire éliminé.
Interprétation : Les résultats du bilan projeté et de la facture énergétique prouvent que la
nouvelle ligne sulfurique PSIV va agir sur la disponibilité de la VH et de la VM ce qui
engendre une production maximale de l’énergie électrique au niveau des trois GTA et une
performance remarquable au sein des ateliers de production.
Pour ce faire, je vais effectuer une étude d’optimisation des ressources en élaborant un
programme d’optimisation et en appliquant le processus de recherche opérationnelle qui
permet de trouver une solution optimale grâce à la modulation mathématique.
a. Données des problèmes :
Avec Ci et Pi, respectivement la cadence et la production des lignes CAP de PPI et PPII.
L’autonomie en énergie électrique :
MODEL:
@bnd(0, C5,1);
@bnd(0,C6,1);
@bnd(0,C2x,1);
@bnd(0,C2y,1);
@bnd(0,C3x,1);
@bnd(0,C3y,1);
@bnd(0,CGTA1,1);
@bnd(0,CGTA2,1);
@bnd(0,CGTA3,1);
@bnd(0,CV3,1) ;
@bnd(0,CV4,1) ;
D5=C5*39 ;
D6=C6*39;
D2x=C2x*17.5;
D2y=C2y*17.5;
D3x=C3x*28;
D3y=C3y*28;
(C5*16+C6*16+C2x*9+C2y*9+C3x*13+C3y*13)*24*12*30=530323;
elecproduite =12*CGTA1+12*CGTA2+12*CGTA3;
VHproduite=72* CV3+174.045* CV4;
VMproduite= CV3* 90+ CV4* 62.529+ 40*(CGTA1+CGTA2+CGTA3) ;
Remarque : Les capacités de production ainsi que les consommations électriques sont
remplacés par leurs valeurs maximales. La résolution de ce programme donnera juste la
valeur de la cadence de chaque unité pour minimiser l’énergie électrique.
IV. Conclusion :
Le démarrage de la nouvelle ligne sulfurique PSIV s’avère profitable : la quantité de vapeur
produite va permettre de satisfaire la demande de toutes les lignes concentration d’acide
phosphorique à Maroc Chimie, et s’assurer l’alimentation en énergie électrique, par le biais
des groupes turboalternateurs, pour les différents ateliers de Maroc Chimie.
Chapitre VII:
Programme de délestage
I. Introduction :
Dans un réseau électrique, le délestage consiste à arrêter volontairement l'approvisionnement
d'un ou de plusieurs consommateurs pour rétablir rapidement l'équilibre entre la production et
la consommation du réseau. Il s'agit d'une mesure de sauvegarde destinée à éviter les risques
d'effondrement en tension ou en fréquence qui pourraient entraîner la coupure de la totalité
d'un sous-réseau.
Maroc Chimie possède un mécanisme de délestage à base de relais permettant de soulager les
producteurs d’énergie en cas de surcharge, mais ce mécanisme n’est pas automatisé, non
optimal pour la puissance délestée et difficile à maintenir et localiser ses pannes. D’où
l’importance d’installer un système de délestage plus sophistiqué qui permet de garantir un
bon temps de réponse, un délestage de puissance optimale (juste ce qu’il faut délester) et un
contrôle commande automatique à distance via un poste de supervision.
Le délestage électrique est une procédure permettant de soulager un réseau électrique quand
l’énergie électrique produite est déficitaire. C’est un moyen qui assure l’équilibre de la
production de l’énergie électrique avec la consommation.
C’est aussi un moyen de sécurité pour certaines installations névralgiques quand la coupure
de l’électricité pour de longue durée cause des dégâts dans ces installations. Le délestage
permet aussi de protéger les groupes turboalternateurs, le réseau et les moteurs
consommateurs de l’énergie contre tout déséquilibre pour la fréquence et la tension.
2. Principes de délestage :
Le délestage a pour but de préserver la continuité d’alimentation pour les clients prioritaires
en limitant ou en interrompant l’alimentation de certains consommateurs ou de certains
réseaux de distribution.
Le système EMS surveille la puissance consommée totale et la puissance produite totale. S’il
y a plus de puissance consommée que produite plus longtemps que la durée paramétrée alors
il y a apparition du défaut différence puissance. Il apparaît dans le bandeau haut. Il reste actif
tant que la puissance produite n'est pas supérieure ou égale à la puissance consommée.
La puissance consommée totale est la somme des puissances actives des consommateurs
branchés.
Le système EMS surveille la puissance totale ONE. Si celle-ci est supérieure à la consigne
plus longtemps que la durée paramétrée alors il y a apparition du défaut Puissance Max ONE.
Il apparaît dans le bandeau haut. Il reste actif tant que la puissance totale ONE n'est pas
inférieure ou égale à la consigne.
La puissance totale ONE est la somme des puissances actives des sources ONE.
Les crans de délestage sont 6 sorties TOR du système EMS. Ils permettent de graduer le
délestage des différents ateliers. L'activation des sorties est représentée dans le bandeau haut.
Rapport de Projet de Fin d’Etudes 73
Chapitre VII : Programme de délestage
On définit pour chaque cran de délestage, une puissance consommée théorique par boucle de
consommateurs.
Les ateliers sont regroupés par boucle:
Le système EMS remet à jour en permanence la somme par crans pour les boucles des
consommateurs branchées.
On peut forcer une sortie cran de délestage. Dans ce cas, les différents défauts délestage sont
inhibés.
Début
Oui
Problème résolu <= Non
Activation du premier
cran
Oui
Non
La différence est supérieure à la somme du
cran 1 alors on active directement le cran 2
Non Oui
La différence est supérieure à la somme du cran 1 + cran 2
alors on active directement le cran 3
Oui
Non
La différence est supérieure à la somme du cran 1 + cran 2 +
cran 3 alors on active directement le cran 4
Non Oui
La différence est supérieure à la somme du cran 1 + cran 2 + cran 3 +
cran 4 alors on active directement le cran 5
Non Oui
Délester les boucles de consommateurs par déclenchement de leurs disjoncteurs
Fin
Si l'activation des crans de délestage n'a pas permis de faire disparaître le ou les défauts
délestage alors on peut directement délester les boucles de consommateurs par déclenchement
de leurs disjoncteurs. Le compteur de niveau de priorité est représenté sur le bandeau haut. Le
niveau de priorité de chaque boucle des consommateurs est paramétré dans la vue Délestage.
Plus le niveau de priorité est faible, plus la boucle sera débranchée rapidement. Quand on a
tous les crans de délestage actifs et la présence d'un des défauts délestage alors on incrémente
le compteur de Niveau priorité à la cadence de la consigne de temps.
S’il n'y a plus de défaut Fréquence Mini, Puissance ONE max et Différence puissance alors le
compteur est remis à zéro.
L'incrémentation du compteur de niveau de priorité peut être inhibée par le bouton shunt.
Dans ce cas, il y a le message Délestage atelier indisponible qui apparaît dans le bandeau
haut.
1.6. Inconvénients :
L’arrêt de l’un des moteurs qui entraîne l’une des charges secourues pour une longue durée
peut engendrer une défaillance au niveau de l’installation suite à un colmatage de produit ou
autre incident indésirable. D’où la nécessité de garder ces moteurs en marche le plus
continuellement possible.
En général, on a maintenu en service les sources chaudes et froides à savoir les ateliers
sulfuriques et les stations de pompage et de surpression de l’eau de mer en marche car elles
constituent les piliers fondamentaux de la production au sein du complexe.
On conclut que notre système de délestage va cibler les ateliers de production simples qui ne
sont pas secourus et qui bouffent plus d’énergie (les lignes de broyages et les lignes de
réaction filtration).
Pour appliquer le système de délestage, il est nécessaire de prendre en compte trois mesures
pour répondre à l'objectif :
- Les risques probables (incendie, explosion, corrosion ....) en cas d'arrêt brusque.
Afin de mieux gérer le système de délestage et pour identifier le fonctionnement des unités de
Maroc Chimie selon leurs ordres de priorités, on a fait un diagnostic des unités à délester, les
résultats sont regroupés dans les tableaux suivants :
Les unités de production d’acide sulfurique et la centale thermoélectrique sont les derniers
unités qu’on doit délester pour faciliter le démarage à chaud de complexe.
P délestage = 10,5 MW
On assure la différence de puissance par le GTA et par le groupe Diesel.
3. Algorithme proposée :
L'algorithme de la méthode proposée est présenté dans la figure :
Non
Est-ce qu’il y a un risque de
délestage ?
Oui
Résolution
Oui
La différence de charge à délester= 0 ?
Non
Délestage
V. Conclusion :
La puissance électrique sera indispensable pour assurer le fonctionnement de toutes les unités
de Maroc Chimie, pour compenser ce besoin on aura recours au délestage, c.-à-d. sacrifier par
certaines unités de Maroc Chimie qui ne représentent pas un risque en cas d'arrêt et qui ne
sont pas indispensables pour le fonctionnement des unités de la production.
Conclusion Générale
Notre projet de fin d’étude s’inscrit dans le cadre de l’optimisation énergétique qui représente
un souci majeur pour toutes les industries à cause de la flambée des prix et de la diminution
continue des ressources disponibles. Ceci se traduit par leur adhésion dans des processus
d’élimination des pertes en énergie et aussi par l’amélioration des systèmes de récupération de
l’énergie dégagée par les procédés de production. Les consommations d’énergie électrique, de
la vapeur constituent une part importante du coût de production de l’acide phosphorique et
des engrais. Dans le but de diminuer le coût de revient de la tonne de P 2O5 produite, et
minimiser la facture énergétique on s’intéressera à l’analyse de tous les paramètres agissants
sur le rendement du complexe, ceci en vue de proposer un plan d’action pour minimiser les
pertes énergétiques.
- Dans un premier temps, on a étudié le bilan énergétique design et actuel de l’usine tout en
calculant la facture énergétique de chaque bilan pour aboutir à un programme de marche
optimal sur le plan énergétique,
- Par la suite, on a déterminé l’origine des écarts entre le bilan énergétique design et actuel et
évaluer les pertes en termes d’argent.
- Pour réduire la facture énergique et améliorer la performance des unités de production nous
avons proposé les actions d’améliorations concernant :
L’augmentation du titre d'acide phosphorique 30% ce qui va engendrer un gain annuel
de 1,23MDH/an.
La minimisation des pertes thermiques par changement des purgeurs.
Etablissement un tableau de suivi pour contrôler l’énergie thermique.
L’installation des variateurs de vitesse pour minimiser la consommation d’énergie
électrique des motopompes provoquent un gain de 8 939109,15 DH/an.
- Suite à l’extension de Maroc Chimie on calcule le bilan réel projeté ainsi que la facture
énergétique résultante de ce bilan. Puis on a réalisé une modélisation à l’aide de logiciel
LINGO permettant de fournir une vision claire de la situation future par rapport aux objectifs
fixés.
Enfin, on a étudié un système de délestage pour remplacer le système existant dans le cadre
d’assurer la sécurité des équipements névralgiques.