PFA Finale
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PFA Finale
Introduction générale
Une imprimante 3D est une imprimante qui permet de produire des objets en relief à
partir d’un dessin informatique. Cette technologie était jusqu’à présent réservée aux ateliers de
design et aux industriels, qui s'en servaient surtout pour modéliser des pièces complexes. Ce
n’est que depuis très récemment qu’elles sont de plus en plus utilisées par les particuliers.
L’objectif de notre travail est de faire une étude et une conception d’une imprimante 3D,
et il est composé de trois chapitres.
Dans le premier chapitre nous citons les différents types et procèdes de l’imprimante 3D
et quelque domaine d’application de l’imprimante. Dans le deuxième chapitre on donne
l’analyse fonctionnelle de l’imprimante 3D. Dans le troisième chapitre nous récapitulons les
variantes solutions que nous avons choisies pour la conception de notre machine tout en
exposant les pièces utilisées, le choix de forme et l’assemblage final.
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Chapitre 1
Chapitre I :
Etude bibliographique
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Chapitre 1
Introduction
Dans ce chapitre, nous focalisons sur l’imprimante 3D en générale, les différents types
de l’imprimante 3D, leur procèdes de fonctionnement, avec quelles matériaux l’imprimante 3D
fonctionne.
C’est une prouesse technique que de pouvoir imprimer en 3D un objet aussi complexe
qu’un réacteur d’avion. Il a fallu plusieurs années aux ingénieurs de GE Aviation pour réussir
cet exploit. Ce réacteur d'environ 30 cm de long est de plus fonctionnel : il a pu, durant le test,
tourner jusqu’à 33.000 tours minute.
Ces cinq maisons aux formes futuristes, les premières à être louées et occupées par des
habitants, seront implantées à Eindhoven aux Pays-Bas. Grâce à cette technique de
construction, de tels bâtiments sera à l’avenir personnalisables au gré des envies des clients
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Chapitre 1
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Chapitre 1
En plus d'être très abordable (par rapport à d'autres procédés), le FDM permet une grande
variété de matériaux et de couleurs (figure 2).
Ici, il n'y a pas de buses ou de lignes en plastique, juste des lasers ultraviolets et des
conteneurs de photopolymère liquide. Comme les systèmes de dépôt de filaments, ce processus
imprime couche par couche. Un laser irradie un liquide qui se solidifie sous l'action de la
lumière ultraviolette. Des plaques immergées dans des cuves supportent le matériau ainsi durci
et descendent, pour le FDM, pour passer d'une couche à la suivante.
Après l'impression, l'objet doit être rincé avec un solvant pour éliminer les résidus de
photopolymère. L'objet est ensuite placé dans un four pour durcir. Augmentez la contrainte que
le processus est relativement lent.
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Chapitre 1
Il existe encore très peu de matériaux disponibles, et bien que le SLA offre une grande précision,
la technologie propose des objets relativement fragiles. Elle se limite donc au prototypage plutôt
qu'à la production d’objet (figure 3).
Développé pour des travaux nécessitant une grande précision, comme la bijouterie ou la
fabrication de prothèses, le procédé DLP s'appuie sur la même technologie que celle qui est
embarquée dans bon nombre de vidéoprojecteurs. Le principe est similaire à la SLA, dans le
sens où la lumière est utilisée pour solidifier un polymère liquide. Une puce composée d'une
matrice de miroirs orientables — parfois plusieurs millions — réfléchit une lumière UV et
projette une sorte d'image correspondant à la forme de la couche à imprimer. Cette lumière
vient donc frapper le polymère qui se trouve dans un bac pour le solidifier. Le traitement se fait
couche par couche, comme dans le cas du SLA (figure 4).
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Chapitre 1
Comme la SLA, le procédé SLS utilise un laser. En revanche, la différence se situe au niveau
du matériau, qui n'est plus liquide, mais sous forme de poudre de plastique, de céramique, de
verre ou de métal ; pour ce dernier, on parle de DMLS (Direct Metal Laser Sintering).
Là aussi, on trouve un bac qui contient le matériau (la poudre), mais c'est un rouleau qui vient
déposer une fine couche (0,1 mm) sur la plateforme d'impression. Le laser entre alors en action
pour solidifier la première couche, puis l'opération se répète pour chaque couche. Une fois le
processus terminé, on retire l'objet puis on le débarrasse des restes de poudre non fusionnée.
L'avantage de cette technologie est qu'il y a très peu de déchet et que la poudre non fusionnée
peut être réutilisée par la suite. En revanche, le SLS demande une poudre aux grains homogènes
et un réglage très précis du laser (figure 5) [2]
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Chapitre 1
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Chapitre 1
riches. De plus, les plastiques pour l'impression 3D sont moins chers que les autres matériaux.
Le processus d'impression 3D le plus courant qui utilise des matériaux plastiques est la
modélisation par dépôt de fil fondu (FDM). Dans l'impression 3D FDM, les filaments
thermoplastiques sont fondus et formés couche par couche. Les types de plastiques les plus
couramment utilisés dans l'impression 3D FDM sont : L'acide polylactique, communément
appelé PLA, est un plastique écologique, souvent fabriqué à partir d'amidon de maïs ou de canne
à sucre, qui est biodégradable. Le PLA se présente sous des formes rigides et flexibles et est de
plus en plus utilisé dans l'impression 3D. Comme son nom l'indique, le PLA dur est plus
résistant que le PLA souple et est un plastique polyvalent qui peut être utilisé dans de
nombreuses applications différentes. L'acrylonitrile butadiène styrène, communément appelé
ABS, se caractérise par sa résistance et son prix abordable. Le filament ABS est solide mais
étonnamment flexible. De plus, ce plastique est disponible dans une variété de couleurs, ce qui
le rend idéal pour des applications telles que les jouets. De plus, l'ABS devient de plus en plus
populaire dans les arts et l'artisanat, y compris les bijoux et la décoration intérieure.
3.2. Le métal
Après le plastique, le métal est le matériau le plus populaire pour l'impression 3D. Grâce
à un processus appelé Direct Métal Laser Sintering (DMLS), les matériaux métalliques sont
imprimés en 3D pour diverses applications telles que les pièces aérospatiales. Ces applications
entraînent le besoin de processus de fabrication plus rapides, d'un poids plus léger et d'une
simplification générale du processus de fabrication. En outre, l'impression 3D métal DMLS
gagne également en popularité pour les applications de joaillerie, car les produits peuvent être
fabriqués beaucoup plus rapidement et en plus grands volumes sans travail manuel fastidieux
de détails complexes.
L'utilisation de métal dans l'impression 3D permet d'obtenir des pièces plus solides pour
une variété d'applications et de types de métaux, notamment : Acier inoxydable : utilisé dans
de nombreuses applications, y compris les ustensiles de cuisine, les ustensiles et autres articles
ménagers résistants à la corrosion. Aluminium : idéal pour les pièces métalliques minces. Titane
: Idéal pour les pièces nécessitant une plus grande résistance. Bronze : Utilisé pour les
décorations et installations esthétiques. Or : Utilisé pour les bijoux tels que les boucles
d'oreilles, les bagues, les bracelets et les colliers. L'impression 3D DMLS chauffe et durcit les
poudres métalliques. Cela élimine le besoin de moulage et à la place la poudre métallique est
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Chapitre 1
moulée dans la pièce moulée à l'intérieur de l'imprimante. Après l'impression, les pièces DMLS
peuvent être électropolies pour améliorer la finition de surface.
3.3. Graphène
Le graphène est l'un des matériaux d'impression 3D de plus en plus populaires. Le
graphène est très apprécié pour sa conductivité, sa flexibilité et sa résistance. Par conséquent,
ce matériau d'impression 3D est la solution parfaite pour les pièces d'appareils électroniques
qui nécessitent de la flexibilité. Par exemple écran tactile. Le graphène est également utilisé
dans les matériaux de construction et les panneaux solaires. De plus, le graphène est léger sans
sacrifier la résistance et la polyvalence, ce qui le rend utile dans une variété d'industries.
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Chapitre 1
alternative plus viable aux pièces métalliques et permet de réduire les délais. Outre la fibre de
carbone, des matériaux de renforcement tels que le graphène, la fibre de verre et le Kevlar
peuvent être utilisés.[3]
4.2. AUTOMOBILE
L'industrie automobile a grandement bénéficié de la rapidité d'exécution et de la facilité
de personnalisation offertes par l'impression 3D.
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Chapitre 1
Par exemple, Volkswagen a traditionnellement utilisé l'usinage CNC pour créer des
accessoires et du matériel personnalisés. La CNC a généralement des temps de production plus
longs et des coûts plus élevés. Les mêmes gabarits et fixations peuvent être imprimés en 3D
pendant la nuit et testés sur la chaîne de montage le lendemain. Les commentaires des
opérateurs ont été intégrés presque immédiatement et le lendemain, le nouveau dispositif était
prêt à être testé jusqu'à ce que l'outil parfait soit créé (figure 7).
4.3. ROBOTIQUE
Le domaine de la robotique et de l'automatisation nécessite souvent des pièces
personnalisées uniques pour développer de nouveaux mécanismes robotiques. L'impression 3D
est devenue l'une des technologies de fabrication les plus importantes de l'industrie en raison
de sa rapidité, de sa plus grande liberté de conception et de sa facilité de personnalisation. Une
large gamme d'options de matériaux aux propriétés uniques vous permet également de créer des
structures uniques telles que : B. Robots "doux". Par exemple, une équipe d'étudiants en
ingénierie de l'Université d'Anvers a construit un bras robotique humanoïde qui peut traduire la
parole en langage des signes et ils ont utilisé l'impression 3D presque exclusivement pour
fabriquer toutes les pièces structurelles personnalisées de leur robot (figure 8).
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Chapitre 1
Par exemple, l'impression 3D est maintenant utilisée pour fabriquer des moules
d'injection à faible volume. Ces moules sont utilisés pour fabriquer des centaines de pièces
(par rapport à plus de 10 000 moules métalliques), mais à une fraction du coût des
moules "conventionnels", du jour au lendemain. Vous pouvez créer Cela le rend idéal pour les
faibles volumes, les faibles coûts de production ou les petits essais avant la production de masse
(Figure 9).
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Chapitre 1
Par exemple, les domaines de la santé et des prothèses ont largement bénéficié de
l'avènement de l'impression 3D. Les moules personnalisés comme les aides auditives ne doivent
plus être fabriqués à la main. L'impression 3D peut être rapidement créée à partir de fichiers
numériques (par exemple, en scannant en 3D le corps d'un patient). Cela réduit
considérablement les coûts (figure 10).
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Chapitre 1
conception et prouve que leur idée de produit fonctionne avant qu'un investissement plus
important ne soit fait.
4.7. DIVERTISSEMENT
L'impression 3D est l'un des outils les plus populaires utilisés par les cinéastes
aujourd'hui car elle peut créer des accessoires incroyables. L'incroyable flexibilité de
conception de l'impression 3D permet aux professionnels du divertissement de donner vie à
leurs fantasmes. Cela peut maintenant être fait beaucoup moins cher et plus rapidement
qu'auparavant.
Un exemple vient de Vitaly Bulgarov, un concepteur dont le curriculum vitae inclut le travail
avec des studios de cinéma, comme Paramount et Dreamworks. Il a utilisé l'impression 3D pour
transformer rapidement ses esquisses informatiques en objets physiques utilisables pour un film
sur lequel il travaillait (figure 12).
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Chapitre 1
4.8. L'ÉDUCATION
La technologie d'impression 3D a un grand potentiel dans l'environnement éducatif.
Avec l'impression 3D, vous pouvez donner vie aux sujets de cours avec des répliques à l'échelle.
Cela donne aux étudiants une expérience pratique (et très précieuse) de la vie réelle.
Par exemple, un étudiant en génie aérospatial de l'Université de Glasgow a collaboré avec Rolls
Royce pour créer un modèle fonctionnel de moteur à réaction imprimé en 3D. Ce modèle aide
les étudiants à fournir une rétroaction immédiate sur les changements qu'ils effectuent pendant
la manipulation et à acquérir une expérience pratique précieuse (figure 13).[3]
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Chapitre 1
• La rapidité
C'est l'un des points forts des imprimantes 3D. Gagnez du temps en utilisant l'impression
3D au lieu d'opter pour les procédés traditionnels. En fait, des modèles simples ou complexes
peuvent être créés en quelques minutes ou en quelques heures. Fini les semaines d'attente pour
construire un prototype. L'impression 3D transforme une idée en toile de fond de couches de
matériaux superposés. D’où la possibilité de réduire le temps de production et de répondre
rapidement aux besoins des clients.
• Le coût
Dans le processus de création des pièces imprimées, les modifications constituent des
étapes inévitables. Cependant, ces modifications, vous pouvez les atténuer avec l’impression
3D. En effet, vous pouvez apporter tous les changements nécessaires à un design avant de
consentir à son impression.
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Chapitre 1
Les imprimantes 3D sont utilisées partout dans le monde, ce qui crée des problèmes
d'authenticité. L'impression 3D peut dupliquer n'importe quelle pièce, ce qui peut conduire à
des situations de duplication illégale, notamment dans le secteur industriel.
Les imprimantes 3D sont certes à la portée de tous, mais une seule personne peut réellement
être satisfaite du plastique. Il en va de même pour les dimensions de l'imprimante 3D, qui sont
réduites. Il est difficile pour les particuliers d'utiliser une imprimante 3D grandeur nature avec
des matériaux autres que le plastique. En fin de compte, bien que l'impression 3D présente de
nombreux avantages utiles, ses limites ne peuvent être ignorées.[4]
Conclusion :
Dans ce chapitre on a présente une idée générale sur l’imprimante 3D, leur développement au
cours de temps, leurs différentes types et principe de fonctionnement avec les différents types
de matériaux utilisée par l’imprimante 3D.
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Chapitre 2
Chapitre II
Analyse fonctionnelle
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Chapitre 2
Introduction :
Ce chapitre est consacré à une analyse globale du système tout en utilisant les diffèrent
outils de l’analyse fonctionnelle.
• Enonce du besoin
Filament de
Opérateur
matériau
Imprimante
3D
• Valider le besoin
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Chapitre 2
➢ Création d’un nouveau système permettant une représentation des organes avec
une qualité supérieure
Pensez-vous que les risques d’évolution ou de disparation de ce besoin sont réel dans
un proche avenir ?
➢ NON
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Chapitre 2
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Chapitre 2
Figure 17 : FAST.
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons effectué l’analyse externe et interne de l’imprimante 3D.
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Chapitre 3
Chapitre 3
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Chapitre 3
Introduction :
Notre projet consiste à concevoir une imprimante 3D, et pour cela nous avons en premier
lieu définis les fonctions qui sont indispensables, tel que le guidage des éléments, la fixation
des pièces et la transmission de mouvements, ensuite on a dessiné les pièces de notre machine
avec les formes et les dimensions convenables, après on a défini les matériaux de chacune selon
sn importance dans l’assemblage.
L’imprimante 3D est une machine qui permet d’imprimer des objets en trois dimensions,
à partir de diverses matières, et selon différents procédés, cet appareil est constitué de glissières
pour assurer le guidage des éléments, des courroies et des tiges filetées pour assurer la
transmission et des vis pour la fixation de toutes les pièces ; et voilà un schéma simplifié pour
notre imprimante :
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Chapitre 3
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Chapitre 3
Ces critères sont remplis en sélectionnant avec soin trois composants physiques :
• Guide linéaire
En mécanique, le guidage est une action assurée par un joint cinématique dans un
mécanisme. Par exemple une glissière assure un guidage en translation. Les glissières de
guidage constituent l’un des organes les plus importants dans les machines-outils. Elles font
partie de l’âme mécanique d’une machine et contribuent pour une large part à sa précision, ses
performances et sa durée de vie
Figure 20: Guide linéaire avec Le palier à douille SCS8UU pour (EXTRUDEUR).
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Chapitre 3
Figure 21: Guide linéaire avec le palier à douille pour le plateau d'impression.
3. Transmission :
La transmission est chargée de transférer le mouvement entre les actionneurs et le
chariot dans notre cas soit l’extrudeur soit le plateau d’impression. Contrairement aux
actionneurs pneumatiques ou hydrauliques qui produisent naturellement le mouvement linéaire,
la transmission qui utilise des actionneurs électriques doit également être capable de convertir
le mouvement rotatif en un mouvement désiré. Doit également être en mesure de convertir le
mouvement rotatif en mouvement linéaire
• Par courroies :
Les courroies ordinaires, telles que les courroies trapézoïdales des voitures, n'ont pas
besoin d'agir comme une unité de précision et ont donc une surface lisse.
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Chapitre 3
Un système à vis sans fin se compose d'une vis, qui est mise en rotation par le moteur,
et d'un écrou qui se déplace dans les deux sens sur la longueur de la vis.
Avec un moteur, et d'un écrou qui se déplace de façon bidirectionnelle sur la longueur
de la vis lorsqu'elle tourne. Ce mécanisme convertit le mouvement de rotation relatif entre une
vis et un écrou en un mouvement linéaire. La vis-mère présente de nombreux avantages
mécaniques. Tout d'abord, elle présente une densité de forces élevée, ce qui signifie que le
système est capable de positionner des charges lourdes. Deuxièmement, le système à vis n'est
pas susceptible de reculer si l'angle d'attaque est suffisamment faible, et la charge verticale
n'entraînera pas la rotation de la vis. La charge verticale n'entraîne pas la rotation de la vis.
L'élimination du jeu permet à la vis de s'auto-bloquer facilement pour les applications
verticales, car le moteur d'entraînement ne peut pas tourner. N’a pas besoin d'exercer un couple
de maintien pour maintenir les positions verticales du chariot.
L'inconvénient de l'utilisation de vis sans fin est que les systèmes ne peuvent pas se
déplacer rapidement, et la vitesse de déplacement maximale est limitée, car elles génèrent de la
chaleur de manière significative en raison de la friction de glissement entre la vis et l'écrou. La
perte d'énergie élevée due au frottement signifie qu’un couple plus important est exigé par le
système d'entraînement, ce qui réduit son efficacité. Si le système subit d'importante, la
dilatation des composants mécaniques due aux effets Thermiques peut dégrader la répétabilité
et la précision d'un système.
Pour ces raisons, les vis sans fin ne sont pas des choix idéaux pour les mouvements
fréquents dans les directions X et Y de l'imprimante 3D. mais offrent exactement les
caractéristiques requises Pour les mouvements lents tels que le levage/abaissement de la plate-
forme le long de l'axe Z (figure 22). Afin de réduire le frottement des vis d'entraînement, la
plupart des machines modernes ont été conçues pour réduire le frottement des vis
d'entraînement.[6]
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Chapitre 3
4. Actionneurs
4.1. Moteurs électriques
Un moteur électrique est une machine électromécanique capable de transformer
l'énergie électrique en énergie mécanique. Les moteurs électriques sont tous réversibles : ils
sont capables de produire du courant électrique si on les fait tourner par un moyen mécanique.
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Chapitre 3
✓ Moteurs universels
✓ Moteurs sans balais.
✓ Moteurs pas à pas
Le moteur pas à pas est un autre genre de moteurs électriques que l’on trouve dans les organes
servocommandes (permettant de contrôler un mécanisme), comme les moteurs de
positionnement des têtes de lecture/écriture des disques durs d’ordinateurs. Les moteurs pas à
pas (figure24) présentent une très grande précision et une durée de vie quasi illimitée, l’usure
mécanique étant pratiquement inexistante On peut classer les moteurs pas à pas en trois
catégories :
Il s’agit d’un moteur qui comporte un rotor à encoches se positionnant dans la direction de la
plus faible réluctance. Ce rotor, en fer doux, comporte moins de dents qu'il n'y a de pôles au
stator. Le fonctionnement du moteur est assuré par un pilotage du type unipolaire et l'avance du
rotor est obtenue en excitant tour à tour une paire de pôles du stator (figure 25).
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Chapitre 3
Un aimant permanent est solidaire de l'axe du moteur (rotor). Des bobines excitatrices
sont placées sur la paroi du moteur (stator) et sont alimentées Chronologiquement. Le rotor
s'oriente suivant le champ magnétique créé par les bobines (figure 26).
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Chapitre 3
➢ Moteur hybride :
Le moteur pas à pas hybride allie le principe du moteur à réluctance variable à celui du
moteur à aimant permanent. Le rotor du moteur hybride comprend 2 structures régulières de
dents. Ces 2 blocs sont décalés d’une ½ dent l’un par rapport à l’autre et sont fixés de part et
d’autre d’un aimant permanent magnétisé axialement. Le circuit magnétique du stator possède
plusieurs pôles constitués de paquets de tôles entourés chacun d’une bobine ; les paquets de
tôles se terminant par des dents. Une phase est constituée de plusieurs dents ; 4 dans la plupart
des cas. Tous les pôles de la phase sont décalés de façon à assurer le déphasage de 90° (figure
27)
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Chapitre 3
Sur l’axe Y :
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Chapitre 3
Sur l’axe Z :
6.1. La poutre :
➢ Forme :
C’est la pièce qu’on a choisi pour le châssis de notre imprimante, à laquelle on a donné
une forme géométrique en X, qui nous permet de placer d’autres pièces sur chacun de ces côtés
d’une part, et d’autre part elle peut résister à des efforts importants.
Notre châssis se compose des poutres à différentes longueurs suivant X, Y et Z (figure 28) .
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Chapitre 3
Cette pièce sert d’encastrement pour les glissières sur l’axe Z, elle assure leur fixation,
et les empêchent de bouger elle aussi fixe et rassemble les poutres entre elles, réalisent l’angle
90° (figure 29).
Cette pièce sert d’encastrement pour les glissières sur l’axe X, elle assure leur
fixation, et les empêchent de bouger dans notre imprimante 3d on a deux formes illustrées
dans la figure c'est dessous.
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Chapitre 3
➢ Forme :
Elle sert à fixer le pignon avec une tige pour assurer une bonne transmission, (figure
31).
C’est la pièce qui nous permet de placer le moteur ou on veut sur le châssis, (figure 32).
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Chapitre 3
6.6. Accouplement
➢ Forme :
C'est une pièce qui est destinée pour assurer la liaison entre deux systèmes,
généralement destinée à transmettre un mouvement, (figure33).
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Chapitre 3
➢ Forme :
a) Lit chauffant
Il reçoit la pièce imprimée, et assure l'adhésion des premières couches.
b) Couche isolante
Elle sépare le lit chauffant et la table.
c) Le support :
Sert de support pour les deux tables, et assure leurs déplacements sur l'axe X.
Le porte moteur horizontal, sert à porter le moteur horizontal avec son pignon et la
courroie, porte les deux glissières horizontales, la glissière et l'arbre fileté sur le plan vertical
Le porte moteur horizontal, sert à porter le moteur horizontal avec son pignon et la
courroie, porte les deux glissières horizontales, la glissière et l'arbre fileté sur le plan vertical
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Chapitre 3
6.10. L'extrudeur :
➢ Forme :
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Chapitre 3
L'alimentation électrique est un élément clé pour l'imprimante 3D. Elle fournit l'énergie
nécessaire pour faire fonctionner les moteurs pas à pas qui contrôlent les mouvements de
l'extrudeuse et du plateau d'impression. Elle alimente également le système de chauffage qui
permet de faire fondre le filament et de l’extruder (figure 38).
La carte mère est l'un des composants les plus importants de l'imprimante 3D. Elle est
responsable de la communication entre les différents composants de l'imprimante 3D tels que
les moteurs pas à pas, les capteurs et les éléments chauffants. La carte mère contrôle également
le mouvement de l'extrudeuse et la température du lit chauffant. En outre, elle est responsable
de la lecture des fichiers G-code et de leur conversion en mouvements physiques (figure 39).
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Chapitre 3
7. Calculs Analytiques :
7.1 Calcule de système courroie dentée et de poulie :
➢ Mise en œuvre de l’axe Y :
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Chapitre 3
L'équation est simple : comptez le nombre de dents sur la poulie et multipliez-le par le
pas de la courroie
𝐷=𝑝×𝑁 (I)
Où :
- 𝐷 est la distance de déplacement par tour, en millimètres ;
- 𝑝 est le pas de la courroie, en millimètres ;
- 𝑁 : est le nombre de dents de la poulie
Comme la poulie utilisée sur l'axe Y a 20 dents et que la courroie dentée utilisée est de
type standard GT2-2mm, la distance de déplacement par tour est calculée comme suit :
AN :
𝐷= 20 × 2 = 40 (mm)
En outre, étant donné que le moteur pas à pas reçoit des signaux d'entrée sous la forme
d'un certain nombre de "pas" pour faire tourner l'arbre du moteur, le système de contrôle doit
savoir combien de pas le moteur doit faire pour déplacer le chariot d'un millimètre.
𝐸𝑡𝑜𝑢𝑟 × 𝐹𝑚
𝐸𝑝𝑎𝑠 = (II)
𝐷
- 𝐸pas/𝑚𝑚 est le nombre de pas nécessaires pour déplacer le chariot d'un millimètre ;
Le moteur utilisé pour l'actionnement possède généralement une résolution de 200 pas
par révolution, et que le pilote à (microstepping) divise généralement chaque pas en 16 pas plus
petits, le nombre de pas nécessaires pour un millimètre est calculé comme suit :
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Chapitre 3
200 × 16
AN : 𝐸𝑝𝑎𝑠/𝑚𝑚 = = 80𝑝𝑎𝑠/𝑚𝑚
40
Comme pour l'axe Y, le chariot de l'axe X est équipé d'une courroie dentée GT2-2mm
avec poulie à 20 dents. D’où on à la même distance de déplacement de même pour le nombre
de pas puisque on a utilisé le même type de moteur
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Chapitre 3
➢ Condition de résistance :
Mfmax
σf = ≤ 𝑅𝑝𝑒
Rf (IV)
Avec :
σf : contrainte normale maximale.
Rf : module de résistance à flexion.
Mf: des moments fléchissant ; on prend Mfmax comme donnée
𝜋×𝑑 3 (V)
𝑅𝑓 =
32
➢ Applications numériques :
Sur l’axe Y :
On a: Mf max = 702 N.mm
Rf = (3,14. (8)3) /32
Rf = 50,24 mm3
𝟕𝟎𝟐
Donc : 𝛔𝐟 =
𝟓𝟎.𝟐𝟒
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Chapitre 3
Sur l’axe X :
On a: Mf max = 4743.75 N.mm
Rf=50.24 mm3
4743.75
Donc :σf =
50.24
➢ Résultats :
A partir des valeurs trouvées lors de nos calculs, on distingue que la condition de
résistance est vérifiée, et que les glissières qu’on a utilisées résistent largement à la flexion.
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté les systèmes de guidage, transmission et les
actionneurs et nous avons présenté les mouvements de l'imprimante dans une schéma
cinématique puis on fait la justification de choix des pièces de notre imprimante 3D avec le rôle
assuré par chaque pièce et dernièrement on fait une petite étude sur la résistance à la flexion des
éléments les plus sollicités de notre imprimante et le calcule de système courroie dentée et de
poulie pour l'axes X et Y.
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Conclusion générale
Conclusion générale
L'impression 3D est maintenant appliquée dans divers domaines, notamment l'aérospatiale,
l'automobile, l'électronique, la médecine et l'éducation. Surtout dans notre domaine
d’ingénieures, elle aide les ingénieurs et les créateurs à créer et réaliser toutes les formes et les
pièces voulues. Elle facilite le processus d’innovation puisqu’elle les permet de gagner le temps
et l’argents (par exemple l’imprimante 3D de notre école elle facilité la réalisation d’un drone
comme projet de fin d’année). On essaie dans ce projet de fin d’année de mettre en valeur
l’importance de l’imprimante 3D, de faire la conception de l’imprimante de type FDM et de
faire l’étude que de partie mécanique de l’imprimante puisqu’elle représente une grande partie
électronique concernant le câblage nécessaire pour l’imprimante et leur câblage avec
l’ordinateur le réglage de composant électronique (capteur fin course, le carte RAMS, les
plateaux chauffants,) et la programmation de carte Arduino etc. …
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Références bibliographiques
Références Bibliographiques
[1] www.futura-sciences.com ‘actualité sur l’impression 3d ‘, consulté le 20 avril
[3] www.3ds.com ‘Quels sont les matériaux les plus couramment utilisés pour
l'impression 3D’, consulté le 20 avril
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Annexes
Annexes
Annexe 1
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Annexes
Annexe 2
HANA HOSSNI 50
Annexes
Annexe 3
HANA HOSSNI 51
Annexes
Annexe 4
HANA HOSSNI 52
Annexes
Annexe 5
HANA HOSSNI 53
Annexes
Annexe 6
HANA HOSSNI 54
Annexes
Annexe 7
HANA HOSSNI 55
Annexes
Annexe 8
HANA HOSSNI 56
Annexes
Annexe 9
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