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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Amar Télidji -Laghouat-
Faculté de Technologie
Département de Génie Civil

En vue de l’obtention du diplôme de magister

Option: Matériaux composites et calcul de structures

Présenté par :

BOUSSOUAR AISSA

Thème

MODÉLISATION NUMÉRIQUE DE L'EFFET DE LA RÉSISTANCE


MÉCANIQUE SUR LE COMPORTEMENT THERMIQUE DES POUTRES
EN BÉTON ARMÉ DE BARRES EN PRFV

Soutenu publiquement le 20 / 01 / 2016. Devant le jury composé de:

- AMARA SALAH MCA UATL Président


- METICHE SLIMANE MCB USTHB Examinateur
- BELLAKEHAL HIZIA MCB UATL Examinatrice
- ZAIDI ALI Pr UATL Encadreur
- MOUATTAH KADDOUR MCB UATL Co-encadreur

Année universitaire 2015-2016


DÉDICACE
Je dédie ce modeste travail :

A mes parents
A mes frères et mes sœurs
A mes proches familles

A tous mes amis spécialement

KORICHI YOUCEF BACHIRI ATTIA BENGHITE AMAR KABOUCHE AISSA RAZOUG SAFIA

A mes professeurs à l’université AMAR Télidji -Laghouat-


Aux administrateurs de département de génie civil et de faculté de
technologie.

Et à vous.

BOUSSOUAR AISSA

i
Remerciements

J’ai l’honneur d’être dirigé par mon encadreur le Pr. Zaidi Ali, professeur à l’université AMAR Télidji
-Laghouat-. Je tiens à lui témoigner toute ma gratitude et mes remerciements. J'ai bénéficié, grâce à lui,
meilleurs informations, meilleurs conseils, disponibilité pendant toute la durée de ce mémoire et le
temps précieux qu’il m’a apporté pour réaliser ce travail de recherche.

Je remercie également mon Co- encadreur de mémoire, Dr. MOUATTAH Kaddour maitre de
conférences au département de génie civil Université AMAR Télidji -Laghouat- d’avoir accepté de
diriger ce travail de recherche avec disponibilité et ces conseils et qu’il ma encouragée pendant ce
travail de recherche.
Je tiens à exprimer mes remerciements au président du jury le Dr. AMARA SALAH maitre de
conférences au département de génie civil université AMAR Télidji -Laghouat- d’avoir accepté de
présider et juger ce travail de recherche et puis également au Dr. METICHE SLIMANE
maitre de conférences à la faculté de génie civil de l’Université des Sciences et de la Technologie
HOUARI BOUMÉDIENNE (USTHB) -Alger- d’avoir accepté d’examiner et juger ce travail de
recherche et aussi mes remerciements à l’enseignante Melle BELLAKEHAL HIZIA maitre de
conférences au département de génie civil Université AMAR Télidji -Laghouat- d’avoir accepté
d’examiner ce travail de recherche.

Je tiens à exprimer mes vifs remerciements à tous les enseignants du département de GENIE CIVIL.

Enfin, je remercie tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail
de recherche. Merci

BOUSSOUAR AISSA

ii
RESUMÉ:
La corrosion des barres d'acier réduit la durabilité et le bon fonctionnement des structures en béton
armé, et menace leur sécurité. En outre, le coût de la réparation de ces structures est exorbitant; en
conséquence, il est nécessaire de remplacer l'acier par un matériau ayant une excellente résistance à la
corrosion telle que les polymères renforcés de fibres (PRF).
Bien que, les barres de PRF légères se caractérisent par une grande immunité contre la corrosion, de
haute résistance à la traction, d’une longue durée de vie et une mise en place aisée, néanmoins,
l'incompatibilité thermique transversale entre barres de PRF et le béton peut générer des fissures dans le
béton sous haute température et par conséquent la rupture de l'enrobage si l’action du confinement de
béton est insuffisante. L'objectif principal de cette étude est d'analyser, par éléments finis en utilisant le
logiciel ADINA, les effets de la variation de la résistance du béton sur les contraintes et les déformations
thermiques transversales des poutres en béton armé de barres en PRF de verre (PRFV), soumises à des
variations de températures ∆T allant jusqu'à 70°C, dont l'action du confinement de béton est
asymétrique. Aussi, de déterminer la charge thermique (∆Tcr) produisant les premières fissures à
l’interface armature en PRF/ béton et la charge thermique (∆Tsp) produisant la rupture de l'enrobage de
béton en fonction de la résistance à la compression du béton (fc’) et le rapport de l'épaisseur de
l’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF (c/db). Les principaux résultats numériques montrent
que les charges thermiques ∆Tcr produisant les premières fissures dans le béton à l’interface armature en
PRF / béton des poutres, varient de 20 à 35 °C pour des rapports c/db variant de 1 à 3,2 respectivement
dépendant de la classe de béton allant de 25 à 90MPa. Cependant, les charges thermiques ∆Tsp
produisant la rupture de l'enrobage de béton des poutres varient de 30 à 50°C, 45 à 60 °C, et de 55 °C
à plus de 70 °C pour des rapports de c/db de 1; 1,4 et 2 respectivement dépendant de la classe de béton
variant de 25 à 90MPa. Il est à noter que ces charges thermiques ∆T cr et ∆Tsp augmentent avec
l’augmentation de la classe de béton et le rapport c/db. En outre, des comparaisons entre les résultats
numériques et analytiques en termes de contraintes de traction circonférentielle, de déformations
thermiques transversales et des charges thermiques des fissurations, sont présentées.

Mots clés: Béton, barres en PRFV, classe de béton, rapport (c/db), variation de température (∆T),
déformations et contraintes transversales, fissuration, rupture de béton, poutres, confinement
asymétrique.

iii
ABSTRACT:
The corrosion of steel bars reduces the durability and the serviceability of reinforced concrete structures,
and threaten their safety. Furthermore, the repair very cost of these structures; as a consequence, it is
necessary to replace steel by a composite material that have an excellent resistance to the corrosion such
as Fiber Reinforced Polymer (FRP). Although, the FRP bars having light weight, are characterized by a
great immunity against corrosion, high tensile strength, long life and an easy installation. Nevertheless,
the transverse thermal incompatibility between FRP bars and concrete can generate splitting cracks in
concrete under high temperature and consequently the failure of concrete cover if the confining action of
concrete is insufficient. The main objective of this study is to analyze, with Finite Elements using
ADINA software, the concrete strength variation effects on transverse thermal stresses and strains of
concrete beams reinforced with glass FRP (GFRP), submitted to temperature increase up to 70 °C when
the confining action of concrete is asymmetric. Also, to find the thermal loads (Tcr) producing the first
cracks within concrete at the FRP bar/concrete interface and the thermal loads (Tsp) producing the
failure of concrete cover as a function of the compressive concrete strength (fc’) and the ratio of concrete
cover thickness to FRP bar diameter (c/db). The main numerical results show that the first radial cracks
appear in concrete at the FRP bar/concrete interface of beams at thermal loads Tcr varied from 20 to
35°C depending the ratio c/db and the concrete strength fc’ varied from 1 to 3,2 and 25 to 90 MPa,
respectively. However, the failure of concrete cover of beams, is produced at thermal loads Tsp varied
from 30 to 50°C, 45 to 60 °C, and from 55 °C to more than 70 °C corresponding to a ratio c/db of 1;1,4
and 2 respectively. It can be noted that the thermal loads ∆Tcr and ∆Tsp increase with the increase of the
concrete strength range and the c/db’s ratio. Furthermore, comparisons between analytical and nonlinear
numerical results, in terms of circumferential tensile stresses, transverses thermals strains and cracking
thermal loadings, are presented.

Keywords: Concrete, GFRP bars, concrete strength range, c/db’s ratio, Temperature variation (∆T),
strains and stress, cracking, concrete failure, beams, asymmetric confinment.

iv
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1. Généralités……………………….…………………………….……………..………..……….………1
2. Problématique…………………………..…………………………………….…………………...……1
3. Objectifs…………………………………….…..……………………...………………………..……..1
4. L’organisation de mémoire…….…..………………………...……………………………...………….2
CHAPITRE I : REVUE DE LITTÉRATURE
I.1. Introduction………………………….………………………….……………………........................3
I.2. Matrices et renfort..……………………………………………………..……………..……...............3
I.2.1.Résines (matrices)…………………………………………….……...……….……......…......…..3
I.2.1.1.Thermodurcissable……………………………….………………………..…...….......…....…..4
A) Les propriétés mécaniques…………………………………….……………….....…...…..……...…..4
B) Avantages des trois types de résines utilisés……………………………………..…..….…..........……4
C) Inconvénients des trois types des résines…………………….………………........….............…...…5
I.2.1.2.Thermoplastiques………………………………………….………….…..…....………....…5
I.2.1.3.Polymères spéciaux……………………………….…………………......……………...…...5
I.2.2. Renforts (fibres).………………………………………………..…………….....…...…..……..5
I.2.2.1.Fibre de verre…….…………….………………………….….……….....…......…....….…..5
I.2.2.2.Fibre de carbone……………………………………………..……….….….......…….…….6
I. 2.2.3.Fibre d’aramide…………………………………………………….......…..…....…......…..7
I.3. Procédés de fabrication ……………………………………………………...….….....……..…..….8
I.3.1. La pultrusion………………………………………………………..………..……...………...8
I.3.2. Le tressage …………………………………………………………..……........……...….…..9
I.3.3. L’enroulement filamentaire..……………………………………..……..….…....…………....9
I.4. Titres d’exemple de quelques produits de PRF.……………….………………..........…......….......10
I.5. Propriétés physiques des armatures en PRF……………………….……………….……..………...11
I.6. Propriétés mécaniques des armatures en PRF………………………….….…….....…..……….…..12
I.8.1. Module d’élasticité longitudinal (El) …………………………………..…......…………12
I.8.2. Module d’élasticité transversal (Et) ……………………………...…...…...…....…...…..14
I.8.3. Coefficient de Poisson (ν) ………………………………………..……..……....………15
I.7. Comportement mécanique et thermique des éléments en béton armé de barre en PRF selon
la littérature…………………………………………………………………..…………………...15
I.8. Conclusion …………………………………………………………..…………..…...…….…..….18

v
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LA MÉTHODE DES ÉLÉMENTS FINIS
II.1. Introduction……………………………..……………………………………….…..............……..19
II.2. Historique ……………………………………………………………………..….……..……...…..19
II.3. Les équations aux dérivées partielles………………………………….………...….......…......…..19
II.4. Résolution par la méthode de séparation des variables……………………………....…........…......20
II.5. Conditions aux limites………………………………………….….……………..........…....……...20
II.6. Énergie potentielle…………………..…………………….…………..………………..........…......21
II.7. Principe générale……………………………….…………………………..…………….....……....22
II.8.Triangle de Pascal………………………………….……………………..……………......……….23
II.9. Étapes de la méthode des éléments finis………………………..………….….……….….....…….23
II.9.1. Discrétisation et le maillage……………………………………….……………..….……...23
II.9.2. Fonctions de forme(ou d’interpolation)……………………......….…...………….….…….24
II.9.2.1. Élément barre à deux nœuds ………………………...………………….…………25
II.9.3. Matrice de rigidité élémentaire………………….……….…………………….…........…....25
II.9.3.1. Matrice rigidité de l’élément barre……………………………………….….....……26
II.9.3.2. Matrice rigidité de l’élément en poutre…………………….……….………..…...…27
II.9.3.3. Matrice rigidité de l’élément barre dans un repère global……....................….…....29
II.9.4.Formulations des éléments………………….……………………….……………….……….30
II.9.4.1.Élément de référence………………………….………..………..............…...…..30
II.9.4.2.Élément iso paramétrique………………….……………………..…...….....…...30
II. 9.4.2.A.Triangle à 3 nœuds………………………….…….….……………..……31
II.9.4.3.Formulation par la méthode des résidus pondérés…………………………....…...…...32
II.9.4.3.1. Collocation par points ……………………………..….…………......…….33
II.9.4.3.2. Collocation par sous-domaines…………….….....…...…..............…....…...33
II.9.4.3.3. Formulation par la méthode de Galerkine (variationelle)……………...…...33
II.9.5.Points de Gauss pour calcul l’intégrale………………………….………...…...….……...……...28
II.9.6. Vecteur force………………………………………………………………….…...…......……...33
II.9.7. Assemblage et introduction des conditions aux limites…………………………….……..……..33
II.9.8. Utilisation de la méthode des éléments finis pour trouver la solution approchée d'équations
différentielles partielles…………………………………………………………………...……....35
II. 9.8.1. Approximation de l'équation différentielle …………………………………….....……….35
II. 9.8.2. Dérivées de la fonction d'interpolation ……………………………………...……..……...36
II. 9.9. Méthodes de résolutions……………………………….……………....……………..……...…..36
II. 9.9.1. Méthode directe ……………………………….……….….……..........……..36
II. 9.9.1.1. Méthode d’élimination de GAUSS………………….………...…...36
II. 9.9.2. Méthode indirecte………………………………...…………………....…..……..38
II. 9.9.2.1.Méthode de Jacobi………………………...………………………....38
vi
CHAPITRE III: MODÈLE NUMÉRIQUE
III.1. Introduction …………………………..……………………………..…....….….....…...………..39
III.2. Modèle physique...……………………………………………………...……............…...…...….40
III.3. Objectifs .………………………………….……………………...………………….…..…..…..40
III.4. Paramètres d’étude……………………………………………...………...…….…….......……...40
III.5. Description des poutres.………………………………………...…………………....……..……40
III.6. Caractéristiques des matériaux.………………………………………………...….………..……42
III.7. Simulation numérique de l’effet de la résistance du béton sur le comportement thermique des
poutres en béton armé de PRF ………………...………………………………………..………...……44
III.7.1. Définition du logiciel « ADINA » …………………………………….…..….….…...…....44
III.7.2. Etapes de modélisation des poutres……………………………………….……...…....…...44
a) Géométrie et coordonnées des points de la section de la poutre modélisée………...…….44
b) Conditions aux limites………………………………….………………….……….….…...46
c) Conditions de chargement...………………………………………………….……...…......47
d) Maillage.…………………….………………………………………….…………..............47
III.8. Analyse des résultats numériques.……………….…………………………...............................49
III.8.1.Contrainte de traction ………………………………………..………………….……............53
III.8.2. Contraintes de compression radiale du béton…………………………………........................59
III.8.3.Effet du rapport d’enrobage du béton au diamètre des barres (c/db)……...……….…......…..…63
III.8.4. Déformations thermiques.………………………………………................................................65
III.8.5. Charges thermiques de fissuration………………………….….…….........................................71
III.8.5.1. Variation de température ∆Tcr produisant la première fissure à l’interface armature
en PRF/béton……………………………...............................................................................................71
III.8.5.2.Variation de température ∆Tsp produisant la rupture d’enrobage du béton...............................73
III.9.Conclusion…………………..…..…................................................................................................76
CHAPITRE IV : MODÈLE ANALYTIQUE
IV.1. Introduction.…………………………………………………………………………..….………77
IV.2. Présentation du modèle analytique.……………………..………………………..…..…..……....77
IV.3. Contraintes dans le béton exercées par la pression radiale P…..….……….…………..………....78
IV.4. Déformations dans le béton dues à la pression radiale P……...……………...…………………...82
IV.4.1. Le déplacement radial u…………………………………………………..…...……....82
IV.4.2. La déformation radiale cρ dans le béton due à la pression radiale P……..............…....82
IV.4.3. Déformation circonférentielle ct dans le béton due à la pression radiale P
…………………………………………………………………………….…………………….........83
IV.4.4. Déformations dans le béton dues à la pression radiale P et à la variation de
température ΔT.………………………………………………...…….………....……...83

vii
IV.4.5. Déformation transversale de la barre en PRF due à l’effet de la
pression radiale P et à la variation de température ΔT………...……….…...….………...88
IV.4.6. Pression radiale P……………………………………………......……………………... 89
IV.5.Variation de température (ΔTcr ) produisant la première fissure…….....….………............……...89
IV.6.Comportement thermique du béton après fissuration..…………...…………......………...……...91
IV.7.Conclusion..……………………………………………………....………….....….…...….……..97
CHAPITRE V: COMPARAISON DES RÉSULTATS NUMÉRIQUES ET
ANALYTIQUES
V.1.Introduction.……………………………….…………..……………......…………...……………99
V.2. Charges thermiques de fissuration…………………..……………...………….…..…......………100

V.2.1.Variation de température ΔTcr produisant la première fissure…...………….….……….….……100

V.2.2.Variation de température Tsp produisant la rupture complète


d’enrobage de béton.…………………………………..……..……………….…..……………...……100
V.3. Déformations thermiques transversales…………………..…………..……………………..……104

V.3.1. Déformations thermiques transversales à l’interface armature PRF/béton…………...……..…104

V.3.2. Déformations thermiques transversales à la surface externe de l’enrobage

du béton…………………..……………. ……………………………………………………..…..…106

V.4. Contraintes de traction circonférentielle du béton…………...……………..…….……….….…108

V.5. Conclusion…………………..…………………………………..…….….….......……….......…111

CONCLUSION GÉNÉRALE ET RECOMMANDATIONS…...……………..…………………112


BIBLIOGRAPHIES.……………….…………….………....……….……..………….….…..…….115

ANNEXES
- Annexe A
- Annexe B

viii
LISTE DES FIGURES

Figure I.1. Courbes contrainte/déformation des PRF, des fibres et de la matrice


[ISISCANADA.2001]………………………………………………………...……...............……...…..3

Figure I.2. Procédé de fabrication des PRF par pultrusion…………………........………..…..........…….9


Figure I.3. Armature en PRF de nom commercial C-BA……………………………..…….….....…….10
Figure I.4. Armature en PRF de nom commercial V-ROD……………………………..……..……......10
Figure I.5. Treillis en PRF de nom commercial NEFMAC………………………………..…..….....….10
Figure I.6. Armature en PRF de nom commercial ROTAFLEX………………………..……...…..…..10
Figure I.7.Courbes contrainte/déformation de différentes armatures en PRF……………...............…..14

Figure II.1. Discrétisation du domaine de travail…………………………………….…...…….…..…..22


Figure II.2. Triangle de Pascal…………………………………………….…...……..….……........…..23
Figure II.3. Barre à deux nœuds ……………………………………………………..…...………..…..25
Figure II.4. Élément barre dans une base globale………………………………….........................…...29
Figure II.5. Élément parent iso paramétrique triangulaire à trois nœuds………………………......…...31

Figure III.1.Géométrie d’un échantillon de poutres en béton armé de barres en PRFV.………….…...41


Figure III.2.Barres en PRFV de différents diamètres utilisés……………………………..............…...42
Figure III.3.Courbe contraintes-déformations du béton utilisée par ADINA……………..............…...43
Figure III.4.Vue de la demi-section modélisée de la poutre considérée dans l’étude
numérique……………………………………………………………….…………..........................…...45
Figure III.5. Géométrie en surfaces de poutre en béton armé d’une barre en PRF de
verre…………………………………………………………….……………….…..........................…...46
Figure III.6. Conditions aux limites………………………..………………………........................…...46
Figure III.7. Conditions de chargement……………………..…….……………….........................…...47
Figure III.8. Éléments de maillage de type triangulaire à 6 nœuds (T6) du maillage.....................…...48
Figure III.9. Éléments T6 du maillage de la barre en PRF et béton .…………...............................…...48
FigureIII.10(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton à
ΔTcr = 20°C de la poutre prismatique en béton P.#25.30 ayant f c’=25MPa et c/db = 1,2….………...49
FigureIII.10(b) Enrobage de béton totalement fissuré à ΔTsp=35°C de la poutre prismatique en béton
P.#25.30 ayant f c'=90MPa et c/db = 1,2...…………………..……………...................................…...49

FigureIII.11(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton à
ΔTcr=25°C de la poutre prismatique en béton P.#25.30 ayant f 'c =90MPa et c/db = 1,2…….....…...50
FigureIII.11(b) Enrobage de béton entièrement fissuré à ΔTsp = 50°C de la poutre prismatique en béton
P.#25.30 ayant f 'c = 90MPa et c/db = 1,2......................................................................................…...50

FigureIII.12(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton à
ΔTcr = 20°C de la poutre prismatique en béton P.# 16.30 ayant f 'c =25MPa et c/db = 1,9..….......…...50

FigureIII.12(b) Enrobage de béton totalement fissuré à ΔTsp =50 °C de la poutre prismatique en béton
P.# 16.30 ayant f 'c = 25MPa et c/db = 1,9…………………….…………..…................................…...51

ix
FigureIII.13(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton à
ΔTcr =30°C de la poutre prismatique en béton P.# 16.30 ayant f 'c =90MPa et c/db = 1,9..................…...51

FigureIII.13(b) Couronne en béton fissurée formée autour de la barre en PRF de la poutre prismatique
en béton P.# 16.30 ayant f 'c =90MPa et c/db = 1,9..…....................................................................…...52

FigureIII.14. Contrainte de traction transversale du béton de classes 25 et 90MPa en fonction de


la variation de température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,2 et c/db= 1,9
(Comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton pour ΔT=70°C)…….....................…...54

FigureIII.15. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1pour différentes classes de béton (comportement
non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.25)……..……..………………………………..55

Figure III.16. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,4 pour différentes classes de béton
(comportement non Linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#25.35)…………………………………………………………….…...........................................….55
FigureIII.17. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,6 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#13.20)…………………...…......................................................................................................…...56

Figure III.18. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,9 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#16.30)….....…………………………………………………………...........................................….56
FigureIII.19. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,1 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#10.20)…………..….....................................................................................................................…..57
Figure III.20. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,5 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#13.30)…………………………………………………………….…..…....................................…...57
Figure III.21. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,6 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#10.25)……….……..…..….........................................................................................................…...58

FigureIII.22. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 3,2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#10.30)………….…..…..…...........................................................................................................….58

Figure III.23. Distribution typique des contraintes de compression radiale du béton (stress11)
obtenues par ADINA (poutre P.#19.20 ayant c/db= 1,0)……………….………..……………..……..59

Figure III.24. Contrainte de compression de la poutre ayant radiale du béton en fonction de la variation de
température à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1pour différentes classes de béton

x
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#25.25)...........................................................................................................................................…...60
Figure III.25. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db=1,4 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#25.35)..................................................................................................................................................60
Figure III.26. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,6 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#13.20)................................................................................................................................................61
Figure III.27. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,9 (comportement non linéaire de la poutre
prismatique en béton P.#16.30) ………..…..…....................................................................................61
Figure III.28. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,1 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#10.20)................................................................................................................................................62
Figure III.29. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,5 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#13.30)……………….........................................................................................................................62
Figure III.30. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 3,2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#10.30)………….………....................................................................................................................63
Figure III.31. Contrainte de traction du béton de classes 25 et 90MPa en fonction de la distance ρ
(mesurée à partir du cdg de la barre en PRFV) pour des poutres d’enrobage de béton de 20 mm et sous
variation de température de 20°C..........................................................................................................64
Figure III.32. Contrainte de traction du béton de classes 25 et 90MPa en fonction de la distance ρ
(mesurée à partir du cdg de la barre en PRFV) pour des poutres d’enrobage de béton de 20 mm et sous
variation de température de 40°C..........................................................................................................65
FigureIII.33. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à l’interface
armature en PRF/béton pour c/db= 1 et c/db= 1,9 pour des classes de béton f 'c=25MPa et 90MPa
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton)...........................................................66
Figure III.34. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,0 pour différentes classes de béton (poutre
P.#25.25)................................................................................................................................................66
Figure III.35. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db = 1,2 pour différentes classes de béton (poutre
P.#25.30)...............................................................................................................................................67
FigureIII.36. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,3 pour différentes classes de béton (poutre
P.#16.20)...............................................................................................................................................67
FigureIII.37. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,4 pour différentes classes de béton (poutre
P.#25.35)...............................................................................................................................................68
Figure III.38. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,6 pour différentes classes de béton (poutre
P.#13.20)...............................................................................................................................................68

xi
Figure III.39. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,9 pour différentes classes de béton (poutre
P.#16.30)...............................................................................................................................................69
Figure III.40. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 2,0 pour différentes classes de béton (poutre
P.#13.25)...............................................................................................................................................69
Figure III.41. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 2,5 pour différentes classes de béton (poutre
P.#13.30)...............................................................................................................................................70
Figure III.42. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 2,6 pour différentes classes de béton (poutre
P.#10.25)................................................................................................................................................70
Figure III.43. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 3,2 pour différentes classes de béton (poutre
P.#10.30).................................................................................................................................................71
FigureIII.44.Variation de température ∆T cr en fonction de classes de béton (f c’) et le rapport
(c/db)........................................................................................................................................................72
FigureIII.45. Variation de température ∆Tc max en fonction de la classe de béton (f c’) et le rapport (c/db)
.................................................................................................................................................................75

Figure IV.1. Contraintes dans le béton exerce par la pression radiale P................................................77
Figure IV.2.Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en
béton P.#25.25)........................................................................................................................................81
Figure IV.3. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 2 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en
béton P.#13.25).......................................................................................................................................81
Figure IV.4. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 3,2(Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en
béton P.#10.30)......................................................................................................................................82
Figure IV.5. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à l’interface
armature en PRF/béton pour c/db = 1,0 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#25.25)................................................................................................................................................84
Figure IV.6. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à l’interface
armature en PRF/béton pour c/db = 1,6 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en béton P.#
13.20)....................................................................................................................................................85
Figure IV.7.Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à l’interface
armature en PRF/béton pour c/db = 2 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en béton P.#
13.25)......................................................................................................................................................85
Figure IV.8.Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à l’interface
armature en PRF/béton pour c/db = 3,2 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en béton
P.#10.30).................................................................................................................................................86
Figure IV.9.Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à la surface
externe de l’enrobage du béton pour c/db = 1,0 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en
béton P.#25.25).......................................................................................................................................87
Figure IV.10.Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à la surface
externe de l’enrobage du béton pour c/db = 2,0 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en
béton P.#13.25)........................................................................................................................................87
xii
Figure IV.11.Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à la surface
externe de l’enrobage du béton pour c/db = 3,2 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en
béton P.#10.30)........................................................................................................................................88
Figure IV.12. Première fissure dans le béton due à la pression radiale P produite à ΔT=ΔTcr
.................................................................................................................................................................89
Figure IV.13. Poutre prismatique en béton armé de barre en PRFV complètement fissurée à
ΔT=ΔTSP..................................................................................................................................................91
Figure IV.14. Déformation de la couronne en béton fissuré sous la compression radiale à
ΔT > ΔTcr (ligne discontinue indique la forme après déformation)........................................................92

Figure V.1. Section de la poutre prismatique en spécifiant la surface externe de l'enrobage du béton et
l'interface armature en PRF/béton étudiés..............................................................................................99
Figure V.2. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en
béton P.#25.25) ....................................................................................................................................105
Figure V.3. Déformation thermique transversale du béton à l’interface armature en PRF/béton des
poutres P.#13.25 – comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les résultats
analytiques (c/db = 2)............................................................................................................................105
Figure V.4. Déformation thermique transversale du béton à l’interface armature en PRF/béton des
poutres P.#10.30 – comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les résultats
analytiques (c/db =3,2).........................................................................................................................106
Figure V.5. Déformation thermique transversale du béton (εct) à la surface externe de l’enrobage du
béton de poutre P.#25.25– Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les
résultats analytiques pour classe de béton 25et90MPa et le rapport
(c/db = 1)..............................................................................................................................................107
Figure V.6. Déformation thermique transversale du béton (εct) à la surface externe de l’enrobage du
béton de poutre P.#13.25– Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les
résultats analytiques pour classe de béton 25 et 90MPa et le rapport
(c/db = 2)..................................................................................................................................................107
Figure V.7. Déformation thermique transversale du béton (εct) à la surface externe de l’enrobage du
béton de poutre P.#10.30– Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les
résultats analytiques pour classe de béton 25 et 90MPa et le rapport (c/db = 3,2)
................................................................................................................................................................108
FigureV.8. Contraintes de traction circonférentielle du béton à l’interface armature en PRF/béton de
poutres P.#25.25 – comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les résultats
analytiques(c/db = 1) ..............................................................................................................................109
FigureV.9. Contraintes de traction circonférentielle du béton à l’interface armature en PRF/béton des
poutres P.#16.30 – comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et ceux du modèle
analytiques (c/db = 1,9)..........................................................................................................................109

FigureV.10. Contraintes de traction circonférentielle du béton à l’interface armature en PRF/béton des


poutres P.#10.30 – Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et ceux du modèle
analytiques (c/db = 3,2) .........................................................................................................................110

xiii
LISTE DES TABLEAUX

Tableau I.1. Propriétés des résines thermodurcissables(TD).


[ISIS CANADA, 2001] ………………………………………………..…………………………………4
Tableau I.2. Propriétés mécaniques et physiques des fibres de verre.
[ZAIDI et MASMOUDI, 2013] …………………………………………………….…..….….…………6
Tableau I.3. Propriétés mécaniques et physiques des fibres de carbone.
[ZAIDI et MASMOUDI, 2013] …………………………………………………………………….……7
Tableau I.4. Propriétés mécaniques et physiques des fibres d’aramide.
[ZAIDI et MASMOUDI, 2013] …………………………………………………………………………8
Tableau I.5. Densités typiques des barres d’armature en PRF.…………….……………….……….…11
Tableau I.6. Coefficients d’expansion thermique typiques des barres d'armature en PRF
[ACI 440.1R.01, 2001] ……………………………………….……….....……….………….…….……11
Tableau I.7. Comparaison des propriétés mécaniques en traction des barres d’armatures en PRF et
acier [ACI, 2003].………………………………………….….....……………………………..………14

Tableau II.1. Types des éléments finis…………………………..….........………....………...………24

Tableau III.1. Détails des poutres en béton armé de barres en PRF……………….…………...….…..41


Tableau III.2. Propriétés mécaniques des barres en PRFV.………………….…….………..………..42
Tableau III.3. Propriétés du béton.………………..………………..….....…………………....….……44
Tableau III.4. Coordonnées des points de la section de la poutre modélisée P.#10.20.…….....…...…45
Tableau III.5.Variation de température pour chaque incrément du temps.………........………….……47
Tableau III.6. Comparaison entre trois types de maillage..……………………………........………48
TableauIII.7. Variation de température critique (ΔTcr) en fonction de la résistance
à la compression (fc28)…………………………………………………….…………..………..………53
Tableau III.8. Variation de température (ΔTcr) produisant la première fissure radiale à l’interface
armature/béton…………………………………....……...............………….…..…………...……….…73
Tableau III.9. Variation de température ∆Tsp, en fonction variation classe de béton
(f c’) et le rapport (c/db)……………………………....…….............................……….……….…..……74

Tableau IV.1.Variation de température (ΔTcr) qui produit la première fissure dans le béton à
l’interfacearmature/béton..………….……..……………………...............…..……….……………...…90
Tableau IV.2. Variation de température ∆Tsp produisant la rupture d’enrobage du béton,
Aiello et coll……………….………………..……………………...............………...……….….......…96
Tableau IV.3. Variation de température ∆Tsp produisant la rupture d’enrobage du béton,
Zaidi et Coll.……………….………………..……………..………....................…….…….….….....…97

Tableau V.1. Comparaison des valeurs de ΔTcr en fonction de (f c’) et (c/db)………..................….....100


Tableau V.2. Comparaison des valeurs de ΔTsp en fonction de (f c’) et (c/db)…………..........…...…..101

xiv
LISTE DES SYMBOLES

a : rayon de l’armature en PRF;


b: distance mesurée à partir de centre de gravité de la barre en PRFV jusqu'à la surface
externe d'enrobage;
c : épaisseur d’enrobage du béton;
db : diamètre de la barre d’armature;
Ec : module d’élasticité du béton;
El : module d’élasticité de la barre en PRF dans la direction longitudinale;
Et : module d’élasticité de la barre en PRF dans la direction transversale;
fc28 : résistance à la compression du béton;
fct28 : résistance à la traction du béton;
ffu : résistance à la traction ultime de la barre en PRF;
L : longueur des échantillons des poutres prismatiques en béton;
P : Pression radiale exercée par la barre en PRF sur le béton;
r : rapport du rayon de la distance b au rayon de la barre r = b/a = 2.c/db +1 ;
Tg : température de transition vitreuse;
c : coefficient d’expansion thermique du béton;
l : coefficient d’expansion thermique longitudinal de la barre en PRF;
t : coefficient d’expansion thermique transversal de la barre en PRF;
T : variation de température;
Tcr : variation de température produisant la première fissure dans le béton à l’interface armature en
PRF/béton;
Tsp : variation de température produisant la rupture de l’enrobage du béton;
∆Tcmax : variation de température produisant la fissuration maximale dans l’enrobage du béton;
ft : déformation circonférentielle de la barre en PRF;
ct : déformation circonférentielle dans le béton;
vc: coefficient de Poisson du béton;
vtt : coefficient de Poisson de la barre en PRF dans la direction transversale (le premier indice indique la
direction transversale de l’application de la contrainte et le deuxième indice indique la direction
transversale dans laquelle on détermine la déformation);
vlt : coefficient de Poisson de la barre en PRF dans la direction longitudinale.

xv
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
Introduction générale

INTRODUCTION GÉNÉRALE
1. Généralités
Les structures en béton armé d’acier, tels que les ponts, ont connu des dégradations atroces à cause
des problèmes liés principalement à la corrosion des aciers. Les coûts de leur réhabilitation et de leur
réparation sont très élevés. La solution la plus efficace à ce problème est de substituer les armatures
en aciers par un matériau résistant à la corrosion tel les polymères renforcés de fibres (PRF).
Cependant, l’utilisation des armatures en PRF entraîne un problème lié à la performance structurelle
et surtout dans les zones à climat chaud. L’incompatibilité thermique entre les barres en PRF et le
béton engendre des contraintes de traction élevées dans le béton sous haute température et
éventuellement la rupture de l’enrobage de béton si l’action de confinement du béton est insuffisante.
Ce qui conduit à la réduction de la durabilité et la résistance des structures en béton armé de barres en
PRF.

2. Problématique
Les fissures de béton dans les structures en béton armé sont diverses et de différentes natures,
certaines parmi-elles sont inévitables. Sous variation de température les barres en PRF exercent une
pression radiale sur le béton qui les enrobe. Cette pression peut causer des fissures de traction
radiales ou circonférentielles dans le béton dépendant de la nature de la variation de température
(haute ou basse température). Ces fissures peuvent nuire l’adhérence entre les barres et le béton, et
par conséquent diminuer la capacité portante de la structure. Plusieurs recherches expérimentales ont
été réalisées sur le comportement des éléments en béton armé de barres en PRF sous les effets des
gradients thermiques. Bien que des modèles numériques ont été établis afin de prédire la température
de l’apparition de la première fissure dans le béton à l’interface barre/béton et la température
conduisant à la rupture complète de l’enrobage de béton sous haute température pour des classes de
béton très restreintes et ceci pour des éléments en béton renforcé de barres en PRF de confinement
symétrique. Cependant, le problème traité dans ce mémoire portant sur l’étude de l’effet de la
variation de la résistance mécanique de béton sur le comportement thermique des poutres en béton
armé de barre en PRF de confinement asymétrique, qui n’a pas été analysé suffisamment par les
travaux de recherches antérieurs, permet de fournir aux ingénieurs de génie civil des règles utiles
pour la conception des enrobages en béton des structures en béton armé de barres en PRF de
confinement asymétrique sous haute température pour différentes classes de béton.

3. Objectifs:
L’objectif de ce projet est d’étudier, à l’aide de la méthode des éléments finis, l’effet de la
résistance mécanique du béton sur le comportement thermique des enrobages du béton entourant les
barres en PRF dans des poutres prismatiques de confinement asymétrique. Éventuellement, de
déterminer le rapport de l’épaisseur d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) en
fonction de la classe du béton et la variation de température afin d’éviter la rupture de l’enrobage du
béton.

1
4. L’organisation de mémoire :

Le manuscrit de ce mémoire comprend cinq chapitres cités ci-dessous en plus de l’introduction


générale et les conclusions :
 Revue de littérature : Elle résume les principales définitions relatives au matériau de PRF
(polymère renforce de fibre), les caractéristiques de ce produit et son comportement dans les
structures en béton. Ainsi, les principaux travaux de recherches réalisés antérieurement sur le
comportement thermique des structures en béton armé de barre en PRF clôturée par des conclusions
tirés de ces travaux de recherches antérieurs.
 Notions sur la méthode des éléments finis : Ce chapitre présente des généralités et quelques
notions fondamentales sur la méthode des éléments finis ainsi les principales étapes à suivre pour la
résolution des problèmes physiques à l’aide de cette méthode.
 Modèle numérique : Ce chapitre analyse les effets de la résistance mécanique de béton et le
rapport c/db sur le comportement thermique des poutres (prismatiques) en béton armé à barres en
PRF de verre (PRFV) en termes de contraintes et déformations en fonction de la variation de
température. Ces contraintes et déformations permettent d’évaluer la variation de température (∆Tcr)
produisant la première fissure dans le béton à l’interface armature/béton, et la variation de
température (∆Tsp) produisant la rupture totale d’enrobage du béton en fonction de la classe de béton
et le rapport d’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF (c/db).
 Modèle analytique : Ce chapitre décrit le modèle analytique utilisé basé sur la théorie d’élasticité
linéaire permettant de prédire les contraintes de traction et de compression ainsi les déformations
en fonction de la variation de température, le rapport c/db et la classe de béton.
 Comparaison des résultats numériques et analytiques : Ce chapitre compare les résultats
numériques et analytiques en termes de contraintes thermiques transversales, de variation de
température (∆Tcr) produisant la première fissure dans le béton à l’interface armature/béton, et de
variation de température (∆Tsp) produisant la rupture totale d’enrobage du béton des poutres en
béton armé de barres en PRFV de confinement asymétrique.

2
CHAPITRE I

REVUE DE LITTÉRATURE
Chapitre I Revue de littérature

I. REVUE DE LITTÉRATURE

I.1. Introduction:

Les produits en PRF (polymère renforce de fibre) sont constitués d’une résine appelée matrice et des
fibres appelée renforts, comme il est montré à la figure I.1, les fibres sont plus résistantes que la matrice.
Dans la mesure où les fibres fournissent la résistance et la rigidité au PRF, le volume des fibres devrait
être supérieur à 10 %. Les propriétés mécaniques du produit final en PRF dépendent de :
- La qualité des fibres, leur forme, leur orientation, leur adhésion à la matrice.
- Rapport volumique en fibres,
- Procédé de fabrication.

Figure I.1. Courbes contrainte/déformation des PRF, des fibres et de la matrice [ISIS1 CANADA,
2007].
I.2. Matrices et renforts :

I.2.1. Résines (matrices) :

Trois types des résines (matrices) existent :

-Thermodurcissable.

-Thermoplastiques.

-Polymères spéciaux.

1
Intelligent Sensing for Innovative Structures.

3
Chapitre I Revue de littérature

I.2.1.1. Thermodurcissable :

Ce sont des produits résultant d’une réaction de combinaisons classiques entre des molécules différentes
avec élimination des résidus de la réaction; ces réactions exothermiques (et progressives) conduisent
à une chaine linéaire ou à un réseau à plusieurs dimensions.
Les résines thermodurcissables (TD) sont les plus utilisées en génie civil à une masse moléculaire moins
élevée et une faible viscosité et sont fabriquées dans un état liquide pour obtenir une bonne
imprégnabilité des fibres. Les plus utilisées sont : les polyesters, les vinylesters et les époxydes.
Ces résines ont :
- Bonne stabilité thermique. - Réaction chimique irréversible.
- Faible déformation à la rupture. - Faible résistance à l’impact.
- Courte durée de vie. - Temps de fabrication assez long.
- Bonne résistance chimique ainsi qu’un fluage et une relaxation de contrainte faibles.

A) Propriétés mécaniques :
Quelques résines thermodurcissables sont présentées au Tableau I.1:
Tableau I.1.Propriétés des résines thermodurcissables(TD).[ISIS CANADA, 2007]

Résine Masse Résistance en Module en Retrait à la cure


volumique traction [MPa] traction [GPa] [%]
spécifique

Époxyde 1,20 - 1,30 55- 130 2,75 - 4,10 1,00 - 5,00


Polyester 1,10 - 1,40 34,5- 103,5 2,10 - 3,45 5,00 - 12,00
Vinylester 1,12 - 1,32 73 - 81 3,00 - 3,35 5,40 - 10,30

B) Avantages des trois types de résines utilisés:


De la manière suivante [ZAIDI et MASMOUDI, 2006 ] ‘Mémoire de Doctorat2’ :
 Pour les résines époxydes :
- Excellente résistance aux solvants et aux produits chimiques.
- Faible retrait au moulage et excellente résistance en tension et au fluage.
- Température de transition vitreuse élevée et bonnes propriétés électriques (isolation).
- Excellente adhésion à plusieurs substrats et aux matériaux métalliques.
 Pour les résines polyesters :
- Un coût faible; une polymérisation rapide; une viscosité faible et une stabilité dimensionnelle.
- Une balance entre leurs résistances mécaniques et chimiques; et facilité de mise en œuvre.
2
Comportement thermique d’éléments en béton armé de barres en polymères renforcés de fibres (PRF),
4
Chapitre I Revue de littérature

 Pour les résines vinylesters :


- Excellente résistance en tension et Viscosité faible.
- Flexion et résistance à la fissuration supérieures aux polyesters.
- Excellente résistance aux produits chimiques y compris les alcalis.
- Bonne adhésion aux fibres de verre et polymérisation rapide.
- Résistance à la chaleur supérieure aux polyesters.

C) Inconvénients des trois types des résines :

 Résines époxydes :
- Coût élevé par rapport au vinylester et iso-polyester ; réticulation lente.
 Résines polyesters :
- Grand retrait volumétrique ; sensibilité à certains solvants ; absorption d’humidité.
- Dégradation à la lumière par les rayons ultra-violets.
 Résines vinylesters :
- Retrait volumétrique élevé. - Adhésion modérée au carbone et l’aramide.
- Coût élevé par rapport au polyester.

I.2.1.2. Thermoplastiques :

Ce sont des matières plastiques qui se ramollissent lorsqu’on les chauffent au-dessus d’une certaine
température.

I.2.1.3. Polymères spéciaux : Ils sont classée dans les catégories suivantes :
Polymères fluores ; silicones ; caoutchoucs synthétiques ou élastomères de synthèse élastique.

I.2.2. Renforts (fibres) : Il existe trois types de fibres qui sont les suivantes :

- Fibres de verre.
- Fibres de carbone.
- Fibres d’aramide.

I.2.2.1.Fibres de verre :
Fibres de verre présentent une large gamme de propriétés : leur rapport résistance/coût élevé, leur
disponibilité, leur facilité de mise en œuvre et sa haute résistance font que les fibres de verre soient les
plus utilisées dans l’industrie.

5
Chapitre I Revue de littérature

- Les différents types de fibres de verre:

- Verre E (Electrical) étant un excellent isolant électrique.


- Verre S (Strenght) ayant une haute résistance et rigidité à la traction.
- Verre C (Chemical) ayant une résistance élevée aux produits chimiques.
- Verre AR (Alkali Résistant) ayant une résistance aux alcalis.
Les principales propriétés mécaniques et physiques des fibres de verre sont présentées dans le
Tableau I.2.
Tableau I.2. Propriétés mécaniques et physiques des fibres de verre. [ISIS, CANADA, 2007]

Résistance Module Coefficient


Type de en traction d'élasticité Allongement d'expansion Coefficient
verre [MPa] [GPa] relatif thermique de Poisson
[%] [×10-6/°C]
Verre type E 3500 - 3600 72,5 - 75 4,8 5,0 0,2
Verre type S 4600 - 4900 85,5 - 87 5,6 2,9 0,22
Verre AR aucune valeur aucune valeur
résistant 1800 - 3500 70 - 76 2,0-3,0
aux alcalis

I. 2.2.2. Fibres de carbone :

Les fibres de carbone sont caractérisées par leur très haute résistance à la traction, leur haut module
d’élasticité, leur rapport rigidité/densité élevé, leur faible coefficient d’expansion thermique
longitudinal, leur faible sensibilité aux charges de fatigue et une excellente résistance aux produits
chimiques et à l’humidité.

- Fibres de carbone peuvent être classées selon le type de précurseur:

- Fibres isotropiques «PITCH» caractérisées par un module d’Young élevé.

- Fibres polyacrilonitrile «PAN» caractérisées par une résistance ultime et un coût très élevés.
Comme elles peuvent être classées selon le module d’élasticité. Les principales propriétés
mécaniques et physiques des fibres de carbone sont reportées au Tableau I.3.

6
Chapitre I Revue de littérature

Tableau I.3. Propriétés mécaniques et physiques des fibres de carbone. [ISIS, CANADA, 2007]

Résistance Module Coefficient


Type de carbone en traction d'élasticité Allongement d'expansion Coefficient
[MPa] [GPa] relatif thermique de Poisson
[%] [×10-6/°C]
Haute 3500 200 - 240 1,3 - 1,8 (fl)*
résistance
PAN (-1,2) à ~ 0,2
Haute 2100 - 350 - 650 0,4 - 0,8 (-0,1)
module 4000 (ft) **
7 à 12
Normale 780 - 38 - 40 2,1 - 2,5 (-1,6) à aucune
PITCH 1000 (-0,9) valeur
Haute 3000 - 400 - 800 0,4 - 1,5 (fl)
module 3500
* (fl) : Coefficient d'expansion thermique longitudinal.
* * (ft): Coefficient d'expansion thermique transversal.

I. 2.2.3. Fibres d’Aramide :

Les fibres d’aramide ou polyparaphénylène – térephtalamide PPD-T sont caractérisées principalement


par leur haute résistance (les fibres d’aramide sont cinq fois plus résistantes que l’acier pour un même
poids), leur grande résistance à l’usure, leur faible densité et leur haute stabilité thermique. Il est à
souligner que les fibres d’aramide se détériore par l’exposition aux rayons ultra-violets, c’est la raison
pour laquelle elles doivent être coulées dans une matrice protectrice.

- Les types de fibres d’aramide :

- Kevlar (Dupont, USA).

- Twaron (Akzo, Hollande).

- Technora (Teijin, Japon).

Les principales propriétés mécaniques et physiques des fibres d’aramide sont présentées dans le
Tableau I.4.

7
Chapitre I Revue de littérature

Tableau I.4. Propriétés mécaniques et physiques des fibres d’aramide. [ISIS, CANADA, 2007]

Type Résistance Module Allongement Coefficient Coefficient


d’aramide en traction d'élasticité relatif d'expansion de Poisson
[MPa] [GPa] [%] thermique
(×10-6)
Kevlar 29 3620 82,7 4,4 --
Kevlar 49 2800 130 2,3 -2,0 (fl),
59(ft)
Kevlar 129 4210 110 -- --
0,35
Kevlar 149 3450 172 - 179 1,9 --
Twaron 2800 130 2,3 -2,0 (fl),
59(ft)
Technora 3500 74 4,6 --

I.3. Procédés de fabrication :

Les trois procédés de fabrication des produits en matériaux composites de PRF les plus utilisées sont
cités ci-dessous :
I.3.1. La pultrusion :

La pultrusion est une technique commune pour la fabrication des éléments en PRF de grande longueur
et de section constante tels que les barres d’armatures, les câbles, les poutres, les tubes, les plaques, etc.
Une représentation schématique de ce procédé de fabrication est montrée à la figure I.2. Les brins de
matériaux de renfort (fibres) sont tirés des bobines à travers un bassin de résine dans lequel ils sont
saturés, puis ils passent à travers une filière constituée d’un certain nombre d’orifices jusqu’à un moule
chauffant (four). La vitesse du tirage à travers le moule est prédéterminée par le temps de cure
nécessaire. Pour s’assurer d’une bonne adhérence avec le béton, la surface des barres est habituellement
tressée, déformée, ou recouverte de sable.

8
Chapitre I Revue de littérature

Figure I.2. Procédé de fabrication des PRF par pultrusion

I.3.2. Le tressage :
Le terme utilisé pour l’entrecroisement de deux ou plusieurs fils pour former une structure intégrée.

I.3.3. L’enroulement filamentaire :

L’enroulement filamentaire est un procédé de fabrication par lequel les fibres continues sont
imprégnées d’une matrice et enroulées autour d’un substrat (tambour, tube, cylindre, etc.).
Dans ce procédé, l’épaisseur, l’angle et la fraction volumique des fibres sont contrôlés. Le produit final
est alors cuit en utilisant un système de chauffage constitué par exemple de lampes chauffantes. Ce
procédé de fabrication est principalement employé pour la production de conduits, de tubes et de
réservoirs. [ISIS CANADA, 2007].

9
Chapitre I Revue de littérature

I.4. Titres d’exemple de quelques produits de PRF :


Une représentation schématique est montrée à la figure I.3 des quelques produits commerciales de PRF
de nom commercial C-BAR, des armatures en PRF à la figure I.4 de nom commercial V-ROD, et des
treillis en PRF de nom commercial NEFMAC, et des armatures en PRF de nom commercial
ROTAFLEX de figure I.5 et figure I.6 respectivement.

Figure I.3. Armature en PRF de nom commercial C-BAR

Figure I.4. Armature en PRF de nom commercial V-ROD

Figure I.5. Treillis en PRF de nom commercial NEFMAC

Figure I.6. Armature en PRF de nom commercial ROTAFLEX

10
Chapitre I Revue de littérature

I.5. Propriétés physiques des armatures en PRF:

Les propriétés physiques des armatures en PRF sont : la densité ; la température de transition vitreuse
(Tg) ; le coefficient d’expansion thermique (CET). La densité des barres d’armatures de PRF dépend
principalement du pourcentage et des types de fibres utilisées, sa valeur varie entre 1,25 et 2,10 g/cm³ ce
qui représente une valeur relativement faible par rapport à celle de l’acier qui est de 7,9 g/cm³. Le
Tableau I.5 présente quelques valeurs de la densité des barres d’armatures en PRF [ACI, 2003].
Tableau I.5. Densités typiques des barres d’armature en PRF.
Type de barre PRFV PRFC PRFA
Densité [g/cm³] 1,25 à 2,10 1,50 à 1,60 1,25 à 1,40

Les propriétés thermiques des fibres sont différentes dans la direction longitudinale et transversale.
Comme indiqué au Tableau I.6, les barres d’armature fabriquées à partir de ces fibres ont des
coefficients d’expansion thermique différents dans les deux directions. Les caractéristiques thermiques
du produit en PRF changent selon : le type de matrice ; le type de fibre et de la fraction volumique en
fibres. [ISIS CANADA, 2007]
 Les PRF de fibres de carbone (PRFC) ont un coefficient d’expansion thermique dans la direction
longitudinale de près de zéro (ERKI et RIZKALLA, 1993).
 les PRF de fibres d’aramide (PRFA) ont un coefficient d’expansion thermique négatif. les PRFA
se contractent avec l’augmentation de la température et prennent de l’expansion avec une
diminution de température.
Les PRF de fibres de verre (PRFV) ont un coefficient d’expansion longitudinal comparable à celui du
béton. Les coefficients d’expansion thermique pour certaines barres d’armature en PRF sont donnés
dans le Tableau I.6.

Tableau I.6.Coefficients d’expansion thermique typiques des barres d'armature en PRF[ACI, 2003].

Coefficient d'expansion thermique


(x 10-6/°C)
Direction PRFV PRFC PRFA
Longitudinale 6 à 10 -1 à 0 - 6 à -2

Transversale 21 à 23 22 à 23 60 à 80

11
Chapitre I Revue de littérature

I.6. Propriétés mécaniques des armatures en PRF :

Les propriétés mécaniques des matériaux composites sont beaucoup influencées par la liaison créée
entre les fibres et la matrice durant la phase d’élaboration du matériau composite. Ces propriétés
dépendent des proportions de fibres et de résines utilisées, du conditionnement du renfort (orientation
des fibres) et du processus de fabrication. Le comportement mécanique des matériaux composites
unidirectionnels est élastique.

I.6.1. Module d’élasticité longitudinal (El) :

Le module d’élasticité, El, des barres d’armature en PRF dans le sens des fibres est déterminé

selon GAY(1997):
Supposons que la liaison entre les fibres et la matrice est parfaite, la déformation longitudinale du
composite, l , peut être considérée identique à celles des fibres, fl, et de la matrice, ml:

l = fl = ml (I.1)

La force axiale F dans le composite est équilibrée par la somme des forces dans les fibres et la résine :

F =σfl Af + σml Am (I.2)


σfl :la contrainte dans les fibres ; σml : la contrainte dans la matrice ;
Af: la section des fibres ; Am : la section de la matrice.

Le matériau étant supposé linéaire élastique, on peut écrire :

 F 
 l 
 A El 

  fl 
 l  = εfl
 E fl 

  ml  (I.3)
 l ml  
 E ml 
Avec Efl : module d’élasticité longitudinal des fibres; Em : module d’élasticité de la matrice,

El : module d’élasticité longitudinal du composite; A : la section du composite.

La teneur en volume de fibres (Vf ) et la teneur en volume de la matrice ( Vm ) sont données par:

12
Chapitre I Revue de littérature

(I.4)

La teneur en volume totale est :


(I.5)
Vf + Vm= 1
Il est possible de passer de la teneur en volume à la teneur en masse et réciproquement.
ρf , ρm et ρc sont respectivement les masses volumiques des fibres, de matrice et du composite.
vf, vm et vc sont respectivement les volumes des fibres, de matrice et du composite.
Mf, Mm et Mc sont respectivement les masses des fibres, de matrice et du composite; on a :
la teneur en masse des fibres :
(I.6)

la teneur en volume des fibres : (I.7)

de l’équation I.6 et I.7, on obtient :


 Wf . c  (I.8)
Vf   
 f 
de l’équation I.3 et I.4 dans l’équation I.2, on obtient :

El= Efl .Vf + Em.Vm (I.9)

L’équation I.9 est appelée la règle de mélange. En pratique, le module d’élasticité de la matrice est
négligé devant celui des fibres, et l’équation I.9 devient :

(I.10)
El= Efl .Vf

Le tableau I.7 compare les propriétés mécaniques en traction des armatures en PRF et d’acier.
La figure I.7 illustre la résistance et le module d’élasticité de différentes armatures en PRF.

13
Chapitre I Revue de littérature

Tableau I.7.Comparaison des propriétés mécaniques en traction des barres d’armatures en PRF
et acier [ACI, 2003].
Type de barre Acier PRFV PRFC PRFA

Résistance ultime (MPa) 483 - 690 483 - 1600 600 - 3690 1720 - 2540

Module d’élasticité (GPa) 200 35 - 51 120 -580 41 - 125

Déformation à la rupture(%) 6 - 12 1,2 – 3,1 0,5 – 1,7 1,9 – 4,4

Figure I.7.Courbes contrainte/déformation de différentes armatures en PRF [ISIS CANADA, 2001].

I.6.2. Module d’élasticité transversal (Et) :

Le module d’élasticité, Et des barres de PRF dans la direction transversale aux fibres est évalué
selon GAY (1997):
m et ft les déformations respectivement de la matrice et des fibres dues à une contrainte σt appliquée
dans la direction transversale aux fibres.
La déformation transversale du composite t est:
(I.11)
t = m . Vm + ft .Vf
Implique que :
Utilisant la loi de HOOKE , l’équation I.11 devient :

(σt / Et) = (σt / Em) .Vm + (σt / E ft ) .Vf (I.12)

14
Chapitre I Revue de littérature

Ce qui donne :

(I.13)

Eft : le module d’élasticité des fibres dans la direction transversale aux fibres.

I.8.3. Coefficient de Poisson (ν):

Le coefficient de Poisson longitudinal des PRF, νlt , caractérise la déformation dans la direction

transversale t du composite due à un chargement appliqué dans la direction longitudinale l .

Il peut être évalué à partir des coefficients de Poisson des fibres νf et de la matrice νm .

Il est donné par :

ν lt = νf .Vf + νm . Vm (I.14)

Le coefficient de Poisson transversal des PRF, νtt , caractérise la déformation dans la direction
transversale t du composite due à une force appliquée dans la même direction.
Le coefficient νtt est beaucoup plus proche de celui de la résine.

I.7. Comportement mécanique et thermique des éléments en béton armé de barre en PRF
selon la littérature :

Les résumés des travaux de recherches qui ont été réalisés sur le comportement thermique des éléments
en béton armé de barres en PRF sont les suivants :

HAMDI, B ( juin 2011) et ZAIDI, MASMOUDI, R.,AMARA,S.,MOUATTAH,K. (November 2012)


(2012) ont étudié à l’aide de la méthode des éléments finis le comportement thermique des poutres en
béton armé de barres en PRFV sous haute variation de température allant jusqu’à +60°C. Les
principaux résultats trouvés montrent que les déformations thermiques transversales, à l'interface
armature en PRF/béton, prédites par le modèle numérique sont en bon accord avec les résultats
analytiques jusqu'à ∆T, généralement, autour de 35°C. Cependant pour
∆T> 35°C les déformations numériques sont importantes à cause de la présence de fissures dans le béton
qui n’est pas prise en compte dans le modèle analytique.
La variation de température ∆Tcr produisant les premières fissures dans le béton à l’interface
barre /béton prédites par les modèles analytiques et numériques sont plus proches de la valeur moyenne
de +25 °C pour des rapports d’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF (c/db )

15
Chapitre I Revue de littérature

variant entre 1,0 et 2,5. Un rapport supérieur à 1,6 semble être suffisant afin d'éviter la rupture
d'enrobage du béton pour des poutres prismatiques en béton armé de barres en PRF de verre sous des
variations de température allant jusqu'à 60 °C et de résistance à la traction du béton fct = 4,1MPa.

ZAIDI, A. et MASMOUDI, R. (2009) ont analysé l’expansion thermique des barres en PRF de verre
(PRFV). Cette étude a permis de déterminer les coefficients d’expansion thermique (CTE) des barres en
(FRPV) en utilisant la technique des jauges de déformations de et celle de TMA (Thermo Mechanical
Analysis ), ainsi d’ évaluer la température de transition vitreuse (Tg) en utilisant les techniques DSC
( Differential Scanning Calorimetry) et DMA( Dynamic Mechanical Analysis). Les principaux
résultats de cette étude montrent que : le coefficient d’expansion thermique transversale est de
33(x10-6mm/mm/°C), cependant le coefficient d’expansion thermique longitudinale est de
8,9 (x10-6mm/mm/°C). En conséquence, le rapport entre les coefficients d’expansion thermique
transversale et longitudinale est égale à 4.

ZAIDI, A. et MASMOUDI, R. (March 2008) ont examiné expérimentalement le comportement des


barres en PRF et de l’enrobage du béton en utilisant des échantillons de dalles en béton armé des
barres en PRF de verre soumises à une charge thermique variant de -30 à +80 °C. Les résultats
expérimentaux montrent que la rupture de l’enrobage de béton est survenue à une température variant
entre +50 et +60 °C pour les dalles ayant un rapport d’ enrobage de béton au diamètre de la barre en
PRF c/db inferieur ou égale à 1,4. Un rapport c/db supérieur ou égale à 1,6 semble être suffisant pour
éviter la rupture de l’enrobage de béton pour les dalles de béton sous haute température, allant jusqu'à
+60°C. Les premières fissures apparaissent dans le béton à l’interface barres en PRF/béton à une
température d’environ +40 °C.

ZAIDI, A. et MASMOUDI, R. (May 2007) ont étudié le comportement thermique des éléments en
béton armé de barres en PRF de verre (PRFV), particulièrement, les déformations thermiques
transversales dans l’enrobage du béton et les barres en PRF. Les auteurs ont développé un modèle
théorique, validé expérimentalement, capable de prédire la variation de température produisant la
rupture d’enrobage du béton. La variation de température produisant la première fissure radiale dans le
béton à l’interface armature en PRF/béton en fonction du rapport d’épaisseur d’enrobage du béton au
diamètre de la barre en PRF. Les résultats obtenus montrent que la rupture d’enrobage du béton se
produit pour un rapport d’épaisseur d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF c/db≤ 1,4 pour
des poutres en béton armé de barres en PRFV Isorod testées sous température allant de -30 °C à +80 °C.

16
Chapitre I Revue de littérature

ABDALLA, H. (May 2006) a effectué des études, théorique et expérimentale afin d’analyser l’effet de
l’enrobage du béton sur le comportement des éléments en béton armé de barres en PRF dans un climat
chaud. L’étude analytique linéaire a été effectuée sur des cylindres en béton, de 76 mm de diamètre,
renforcé de barre en PRF de verre (PRFV) de 12; 16 et 25 mm de diamètre, soumis à des variations de
température de 20 à 80 °C. Les résultats montrent que les contraintes de traction maximales dans le
béton diminuent de façon significative pour des rapports d’enrobage du béton au diamètre des barres en
PRF (c/db) supérieurs à 1,5. L’analyse numérique non linéaire utilisant la méthode des éléments finis
(programme ABAQUS), a été réalisée sur des éléments en béton, de section rectangulaire, armé de barre
en PRFV de 16 mm de diamètre avec des enrobages de 20 et 30 mm d’épaisseur, soumis à des variations
de température (ΔT) allant jusqu'à 50°C. L’auteur montre que pour ΔT= 50°C et lorsque le rapport
c/db =1,25; les contraintes de traction maximales dans le béton à l’interface prédites par le modèle
numérique sont de 11% plus faibles que celles évaluées par le modèle analytique. Cependant pour c/db =
1,87; ces contraintes de traction sont plus petites de 14 % que celles obtenues par le modèle analytique.

AIELLO, M.A., FOCACCI, F., et NANNI, A. (Nov.1999) ont analysé à l’aide d’un modèle analytique
et numérique l’effet de la variation de température sur la performance structurale des éléments en béton
(cylindres et poutres) renforcé des barres en PRF d’aramide et en PRF de verre en variant l’enrobage du
béton et la forme de la section. Les résultats obtenus sont comparés à ceux du laboratoire. Les deux
modèles analytique et numérique ont été établis sur des suppositions à savoir le comportement élastique
des matériaux, l’absence des armatures transversales et l’absence des conditions aux limites de
chargement. Les résultats obtenus montrent qu’une fissure longitudinale s’est développée dans
l’enrobage du béton; les courbes représentant la variation de température (menant à la rupture du béton)
en fonction du rapport c/db montrent que les prédictions analytiques et numériques présentent une
tendance presque linéaire cependant les résultats expérimentaux se retrouvent entre les deux courbes
théoriques (analytique et numérique) pour un rapport de c/db ≥1,5.

17
Chapitre I Revue de littérature

I.8. Conclusion :
Les travaux de recherches effectués auparavant ont analysé, théoriquement et expérimentalement,
l’effet thermique sur le comportement de l’enrobage de béton entourant les barres en PRF pour des
classes de béton couramment utilisées tout en variant les paramètres tels l’épaisseur d’enrobage de
béton, diamètre de la barre, variation de la température, humidité relative, forme de l’élément de béton
etc. Cependant, certains paramètres n’ont pas été suffisamment investigués tels que l’effet de la
variation de la résistance mécanique du béton sur le comportement thermique des poutres en béton armé
de barres en PRF dont l’action du confinement du béton est asymétrique.

18
CHAPITRE II

NOTIONS SUR LA
MÉTHODE DES ÉLÉMENTS
FINIS
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

II. NOTIONS SUR LA MÉTHODE DES ÉLÉMENTS FINIS

II.1.Introduction:

La méthode des éléments finis, est la méthode de discrétisation la plus utilisée car elle peut traiter des
problèmes de géométrie complexe et couvre de nombreux domaines de la physique. La mise en
œuvre de l’outil informatique consiste à utiliser une approximation par éléments finis des fonctions
inconnues pour discrétiser une forme intégrale. Vu qu’elle nous permet d’avoir des solutions aux
équations aux dérivées partielles (EDP), qu’on doit préalablement transformer à des systèmes
d’équation algébriques et permet de résoudre un problème dont la solution analytique ne peut
éventuellement pas être déterminée et fournit une solution approchée de la solution exacte. Les
problèmes rencontrés dans la pratique : problème stationnaire ou non stationnaire, linéaire ou non
linéaire, définis dans un domaine géométrique quelconque à une, deux ou trois dimensions. De plus
elle s’adapte très bien aux milieux hétérogènes souvent rencontrés dans la pratique.

II.2.Historique :

Les mathématiciens et les ingénieurs ont abordé différemment la discrétisation des problèmes
continus. Les premiers ont développé des techniques générales s’appliquant directement aux
équations différentielles régissant le problème, telle que les approximations aux différences finies,
les différents procèdes de résidus pondérés ou les techniques approchées de détermination du point
stationnaire de fonctionnelle définies de façon adéquate. De son côté, l’ingénieur à souvent une
approche plus intuitive du problème en créant une analogie entre les vrais éléments discrets et des
parties finies d’un domaine continu. Les résultats fondamentaux du domaine d’approximation ont
été obtenus par chercheurs RITZ et de GALERKINE.
Puis COURANT établit les bases de la M.E.F en montrant que la résolution de certains problèmes
de milieux continus est possible en effectuant une discrétisation du domaine en utilisant les
méthodes d’approximation variationelle. Il est important de souligner que l’essor de la méthode des
éléments finis a été atteint grâce aux travaux des chercheurs dans le domaine de génie civil (tels que
Zienkiewicz).
II.3. Équations aux dérivées partielles :
Les équations aux dérivées partielles apparaissent constamment en mécanique de solides et de
liquides, en thermodynamique, en électromagnétisme et dans d’autres domaines de la physique,
noté le déplacement (u) comme étant l’inconnu principale. Sous la forme d’équation:

(II.1)

19
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

Les coefficient a ,b ,c peuvent dépendre de x et y ,et ou la fonction f est linéaire en :


u u
u, ,
x y
L’équation est dite de type :
Elliptique si b2 - 4 a c < 0 (exemple : équation de la place).
Parabolique si b2 - 4 a c = 0 (exemple : équation de chaleur).
Hyperbolique si b2 - 4 a c > 0 (exemple : équation d’onde).
II.4. Résolution par la méthode de séparation des variables :

C’est la méthode la plus utilisée, son principe consiste à mettre l’inconnue sous forme d’un produit
partielles, chacune ne dépend que d’une seule variable.
Si on prend ΔV = 0 en deux dimensions :

(II.2)

Avec :
V  X ( x).Y ( y) (II.3)
Par l’application de la méthode de séparation des variables, l’équation II.2 devient:

(II.4)

Si on met :

L’équation II.4 devient:


X" Y"
 (II.5)
X Y
Oǔ λ appelé la constante de séparation :
X" Y"
   (II.6)
X Y
II.5. Conditions aux limites :
Soit un problème définit dans un domaine R, limite par la frontière ∂R .

Les conditions aux limites peuvent être de trois natures :

Dirichlet : Dans ce type de conditions, la valeur de la variable dépendante est imposée

sur la frontière du domaine de calcul.

20
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

 f (II.7)

Newman : La variable dépendante n’est pas connue sur la frontière mais sa dérivée bien définie.

 (II.8)
k  f
n

Mixte : Une combinaison linéaire des deux premières conditions est imposée sur la frontière.

 k  f , k  0 (II.9)
n

II.6. Énergie potentielle :

La méthode de résolution s’inspire généralement de celle de Rayleigh – Ritz qui consiste via une
minimisation de l’énergie potentielle, en une recherche des termes d’une fonction approximant le champ
inconnu et satisfaisant les conditions aux limites. On définit l’énergie potentielle ( En p ) comme étant
la différence entre l’énergie de déformation (Wn d ) et le travail ( T ) des forces de volumes et
de surfaces et ponctuelles :

En p = Wn d - T (II.10)

Tels que :
Tr (II.11)
Wn d = ∫ v [ε ] . [ σ ]dv

Avec, [ε ]Tr : matrice de déformation transposé, [ σ ] : matrice de contrainte.

T= ∫v { U }Tr . { f v }dv + ∫s { U }Tr . { f s }ds + { N }Tr . { p } (II.12)

Avec : { U }Tr : vecteur déplacement transposé, { N }Tr :vecteur d’interpolation transposé,


{ f v } : vecteur force de volume, { f s } : vecteur force de surface.{ p }:vecteur force ponctuelle.
Tels que la dérivation de l’énergie potentielle par rapport au déplacement :
Enp (II.13)
0
u
permet de donner sous la forme d’un système algébrique : [K]{ U }={ F } qui peut être résolue par
l’un des méthodes de l’analyse numérique.

21
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

II.7. Principe générale :


Le principe générale de la méthode des éléments finis (MEF) qui permet de résoudre de manière
discrète (par l’utilisation des éléments finis), une équation différentielle partielle (EDP) dont on
cherche une solution approchée « suffisamment » fiable.
Système physique continu EDP système physique discret algébrique à résoudre.
En générale, cette EDP porte sur une fonction u, définie sur un domaine, elle comporte des conditions
aux limites permettant d'assurer: existence et unicité de solution.
On considère donc le problème posé sur la géométrie approchée par un domaine polygonal ou
polyédrique par morceaux. Donc choisir un espace d'approximation de la solution du problème. Dans
la MEF, cet espace est défini à l'aide du maillage du domaine (ce qui explique aussi pourquoi
il est nécessaire d'approcher la géométrie).
Le maillage du domaine permet de définir un pavage dont les pavés sont les éléments finis.
Un élément fini est la donnée d'une cellule élémentaire et de fonctions de base de l’espace
d’approximation dont le support est l’élément, et définies de manière à être interpolant.
Il existe de nombreux logiciels exploitant la méthode des éléments finis et permettant de résoudre
des problèmes dans divers domaines. Il est important que l'utilisateur garder un œil critique vis-à-vis
de solutions approchées, aucun logiciel ne fera tout pour l'utilisateur. La solution trouvée, il reste
cependant à déterminer les caractéristiques de la méthode ainsi développée, notamment :
- l'unicité de l'éventuelle solution, ou encore la stabilité numérique du schéma de résolution.
-Il est essentiel de trouver une estimation juste de l'erreur liée à la discrétisation, et montrer
que la méthode ainsi écrite converge, c’est.à.dire que l'erreur tend vers 0, si la finesse du maillage
tend elle aussi vers 0.

Avec, h : paramètre lié à la taille de l’élément (longueur, aire ou volume)

Domaine réel (  ), Frontières(  ), Domaine discrétisé  h


Figure II.1. Discrétisation du domaine de travail

Dans le cas d'une EDP linéaire avec opérateur symétrique, il s'agit finalement de résoudre une équation
algébrique linéaire, inversible dans le meilleur des cas.

22
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

II.8. Triangle de pascal :


Triangle de pascal utiliser pour le choix d’une base d’approximation pour la fonction de type
d’élément fini comme indique la figure II.2.

Figure II.2. Triangle de Pascal

II.9. Étapes de la méthode des éléments finis :


1. Discrétisation,
2. Calcul de la matrice de rigidité élémentaire,
3. Calcul de la matrice de rigidité globale (assemblage),
4. Introduction des conditions aux limites,
5. Résolution du système obtenu,
6. Critique des résultats.

II.9.1. Discrétisation et le maillage :

La méthode des éléments finis propose de découper le système réel en un certain nombred'éléments à
géométries simples. Cette procédure est appelée discrétisation car le milieu continu est remplacé par
une série d'éléments discrets. La méthode des éléments finis a développé une série de types d’éléments
finis de maillage, qui pour le début, peuvent être classifiés (Tableau II.1) comme suit :
- Éléments finis unidimensionnels (généralement des barres).
- Éléments finis bidimensionnels (plaques et mêmes volumes à épaisseur faible).
- Éléments finis tridimensionnels (blocs massifs).
Le problème peut être totalement résolu, si l'on connaît le champ de déplacement en tout point du
milieu.

23
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

Tableau II.1. Types des éléments finis.

paraboliques
Éléments Linéaires cubiques
(quadratiques)

Unidimensionnels

Bidimensionnels

Tridimensionnels

Autres types Masse Ressort Contact

II.9.2. Fonctions de forme (ou d’interpolation) :


Le point clé de l'analyse par éléments finis est de définir l'interpolation du champ continu
u (x, y, z) à partir des valeurs nodales ui ( i étant le numéro du nœud considéré).

Il est à rappeler que ce champ u (x ,y, z) n'est qu'une approximation du champ réel û(x,y,z).
L'expression générale de l'approximation est ainsi donnée par :
(II.14)
u( x, y, z)  u( x, y, z)   noeuds Ni ( x j , y j , z j )  ui
Ni(x, y, z) est la fonction de forme (ou fonction d'interpolation) associée au nœud, et ui : la valeur du
déplacement au même nœud.
Les fonctions de forme Ni(x, y, z) représentent le poids associé à chacun des nœuds de l'élément.
Elles permettent de prédire l'évolution du champ à l'intérieur du domaine d'interpolation.
Cette condition implique qu'une fonction Ni(x, y, z) doit avoir la valeur 1 au nœud i et 0 à tous
les autres nœuds :

Ni ( x j , y j , z j )  {10 au noeud
aux noeud
j =i
ji
(II.15)

Dans la MEF, les déplacements sont interpolés à partir des déplacements nodaux, comme ce qui suit :
 u1 
w 
 u   N1    
1
0 N2 0 
     u2 
(II.16)
 w  0 N1 0 N2  w 
 2
Donc on a : 
  

24
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

{} = [ N ]{U} = [B] {U} (II.17)

Avec : [B] : matrice de dérivée de la fonction d’interpolation

II.9.2.1. Élément barre à deux nœuds :

La formule de Lagrange et les coordonnées d’élément barre :


n
n
P( x)   yiNi ( x)
 ( x  xj )
, N ( x) 
j 1 (II.18)
1 n


j 1,i  j
( xi  xj )

Figure II.3. Barre à deux nœuds

Le déplacement :
U(x) =N1(x) U1+ N2(x) U2 donc U(x) =(1- x/l) U1+(x/l) U2 (II.19)

La matrice [B] de barre à deux nœuds (une dimension) :


[B]=[-1/L 1/L ] (II.20)
avec, L: longueur de barre

II.9.3. Matrice de rigidité élémentaire :

Matrice de rigidité élémentaire, en partant de l’expression de l’énergie de déformation spécifique


(énergie rapportée à l’élément de volume) pour un matériau élastique :

    H    
T
(II.21)
U0 
2
On aura :
1 1 1 1
U 0 dV       H     dV       B    H    B     dV      K    
T T
U  (II.22)
T T

2V 2V 2V 2

Donc, l’expression suivante [K] s’appelle matrice de rigidité élémentaire :


 K     B    H    B  dV
T

V
(II.23)
Avec, [H] : la matrice des propriétés du milieu, {}:vecteur déplacement en tous points.
La matrice transposée de la matrice de dérivée de la fonction d’interpolation est notée [B]t,
{}t: vecteur déplacement transpose

25
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

II.9.3.1. Matrice rigidité de l’élément barre :

Peut démontrer par l’énergie de déformation :

(II.24)

En fonction du déplacement. Intervenir la dérivée du déplacement :

donc (II.25)

q et qtr : vecteur déplacement en tout point et sa transposé

Donc :

(II.26)

Donc la matrice de rigidité de l’élément barre est donnée par :

(II.27)

On peut aussi utiliser l’intégrale par partie.

26
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

II.9.3.2. Matrice rigidité de l’élément en poutre :

Matrice rigidité de l’élément en poutre, d’après l’hypothèse de Bernoulli : section initialement plane
et perpendiculaire à la ligne moyenne reste plane et perpendiculaire à la ligne après déformation, on a
la relation :

(II.28)

Avec : W(x) : fonction de déforme (flèche) ;θ(x) : dérivé fonction de déforme; S : désigné la surface.

L’énergie de déformation :

(II.29)

I : désigné l’inertie d’une section :

(II.30)

Lorsque remplace l’inertie de (II.37) à l’équation (II. 36) obtient:

(II.31)

Il faut choisir une fonction de forme pour la déformé de la poutre : un polynôme de degré 3
tels que (a,b,c,d) constants.
W(x)= ax3+bx2+ c x +d (II.32)
Et leur dérivée :
W’(x)= 3ax2+2b x + c (II.33)
On souhaite d’exprimer : W(x) en fonction déplacements W1, W2 , et rotations θ1,θ 2.
Les conditions sont :

La fonction de déformé soit :


(II.34)

27
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

Avec :

N1(x)= 2 x3 / L3 – 3x2/L2 +1 ; N2(x)= x3 / L2 – 2x2/L +x

N3(x)= -2 x3 / L3 + 3x2/L2 ; N4(x)= x3 / L2 – x2/L

Donc pour la matrice de rigidité on a de même façon de la barre :


On remarquant que q ne dépend pas de x :

(II.35)

Donc : la dérivée deux fois par rapport à x de la fonction d’interpolation :

N’’1(x)= 2/l ( -3 / l + 6x/l2 ) ; N’’2(x)= 2/l ( – 2+3x/l )

N’’3(x)= 2/l ( 3 / l - 6x/l2 ) ; N’’4(x)= 2/l ( -1 +3 x/l )

Et on remplace dans l’intégrale :

(II.36)

Donc la matrice de rigidité de l’élément poutre en flexion :

(II.37)

28
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

II.9.3.3. Matrice rigidité de l’élément barre dans un repère global :

Les barres sont positionnées arbitrairement dans l’espace et font des angles avec le repère global
(figure II.5) ci-dessous:

Figure II.4. Élément de barre dans une base globale

On note θ l’angle entre l’axe X du repère global et l’axe x repère local.

Le vecteur déplacement dans le repère global :


(II.38)

En projetant sur les axes :


(II.39)

En notant dans repère global : ux1 et uy1 déplacement nœud 1 et ux2 et uy2
déplacement nœud 2 sous forme matricielle :

(II.40)

29
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

Tr : matrice transformation, Q : vecteur déplacement de nœuds dans repère global.

En remplacent dans l’énergie de déformation on trouve :

(II.41)

Matrice rigidité de l’élément barre dans repère global:

(II.42)

Note que [K](G) : matrice rigidité de repère global ,[K](e) : matrice rigidité élémentaire.
Remarque :

Tout principe énoncé le déplacement, à partir ce principe peut dériver la matrice de rigidité.
II.9.4. Formulations des éléments :
II.9.4.1. Élément de référence:

Un élément de référence Ωr est un élément de forme très simple, repéré dans l’espace de référence,
qui peut être transformé de chaque élément réel Ωe par une transformation géométrique bijective τe
au lieu de travailler sur les coordonnées (x,y,z) on travaille sur (ξ,η,ζ) un autre intérêt réside dans
l’utilisation de l’intégration numérique fortement facilitée par les tableaux disponibles.
II.9.4.2. Élément iso paramétrique :
Un élément est dit isoparamétrique si les mêmes fonctions d’interpolations sont
prises pour le déplacement et la géométrie. Ceci implique que les nœuds
géométriques soient confondus avec les nœuds d’interpolations. La formulation
isoparamétrique permet d’avoir par exemple des éléments non rectangulaires, des
éléments avec des côtés courbes ou des éléments présentant des singularités
utilisés dans la mécanique de la rupture. Un système de coordonnées auxiliaire
doit être introduit. Ce système dénommé (,) s’appelle système naturel de
coordonnées. Son origine, le système de coordonnées XY est située au milieu
des coordonnés des nœuds définis par  =  1 et  =  1. Indifféremment de la
forme ou des dimensions physiques de l’élément ou Indépendamment de son
orientation dans le système global d’axes de coordonnées XY. Généralement les
axes  et  ne sont pas orthogonaux et n’ont pas une orientation particulière par
rapport au système d’axes XY.

30
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

II.9.4.2.A. Triangle à 3 nœuds :

Figure II.5. Élément parent iso paramétrique triangulaire à trois nœuds

Les fonctions de forme peuvent être calculées en résolvant le système II.24:

(II.43)

On peut résoudre ce système par la méthode de Cramer, la solution s’écrit sous la forme :

A : désigne l’aire de triangle (constant), les déplacements d’un point quelconque sont interpolés à
partir des degrés de liberté nodaux en utilisant les mêmes fonctions de forme:

u   Niui et w   Ni wi (II.44)

Les déplacements u et w sont parallèles aux axes X et Y, mais pas aux axes et . Pour l’écriture
de la matrice [B] il faut établir la relation entre les gradients dans les deux systèmes de coordonnées.
Considérons l’un de ces gradients de déformation:

On ne peut pas écrire immédiatement le résultat parce que u est défini comme la fonction de

 et  et non pas en fonction de X et Z. Dans ce cas on commence par différentier par rapport à
 et  en utilisant la règle des chaines:

31
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

(II.45)

[J] s’appelle la matrice de Jacobi (le Jacobien).


Les coefficients de la matrice [J] sont obtenus à partir de la relation :
X  Ni Y  Ni X  Ni Y  Ni (II.45-a)
 Xi ,  Yi ,  Xi ,  Yi
       
Les déformations z et xz s’obtiennent de la même façon, la matrice [B] élément triangle à 3
nœuds :

(II.46)

Donc on peut détermine la matrice de rigidité :


1 1

 k    [ B]T  [ H ]  [ B] dV    [ B]T  [ H ]  [ B]  t  J d  d (II.47)


1 1

t : représente l’épaisseur de l’élément.  J : le déterminant de J.

II.9.4.3. Formulation par la méthode des résidus pondérés :


La méthode des résidus pondérés consiste à approcher partiellement l’annulation du résidu
d’une équation différentielle pour trouver une solution discrète approximative, illustrons le concept
par l’exemple qui suit.
Soit l'équation différentielle et la condition initiale suivante:
du
 u (II.48)
dx

Avec la condition aux limites : u=1 à x=0

u= c0  c1 x  c2 x 2 0  x 1 (II.49)

Supposons que l'on désire connaître la solution dans l'intervalle :

32
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

Posons alors une solution approchée. Cette solution approchée doit satisfaire les conditions aux
limites : c0 = 1 et c1 et c2 restent des coefficients indéterminés.
Afin de les déterminer nous devons émettre un critère qui nous permettra d'ajuster ces coefficients
à la vraie solution. Considérons le résidu R1:
(II.50)

Si : u est la solution exacte, R1 = 0. Remplaçons u par la solution approchée :

(II.51)
Devons donc essayer de rendre ce résidu nul par un moyen quelconque. Le choix de cette fonction
approchée doit satisfaire les conditions aux limites ou initiales. Plusieurs moyens sont disponibles,
passons en revues les plus utilisées.
II.9.4.3.A. Collocation par points :
Comme nous avons deux paramètres, il faut alors écrire deux équations.
Imaginons que nous imposons que le résidu s'annule en deux points de l'intervalle :

(II.52)

II.9.4.3.B. Collocation par sous-domaines :


Choisissons un autre critère : la moyenne du résidu sur deux sous intervalles constituant le domaine,
doit s'annuler :

(II.53)

II.9.4.3.C. Formulation par la méthode de Galerkine (variationelle) :


La méthode de Galerkine est une méthode de résidus pondérés consistant à choisir comme
pondération, les fonctions de base qui ont servi à construire la fonction d'interpolation.

 partir de la forme générale :


(II.54)

On choisit : w  N 

Ceci permet d'écrire la méthode de Galerkine sous forme :

(II.55)
Les fonctions de pondération N sont introduites dans la forme intégrale sous forme d'un vecteur
colonne pour respecter les lois du produit matriciel et ainsi obtenir autant d'équations qu'il y a
33
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

de fonctions de base. La méthode de Galerkine est souvent présentée dans la littérature sous forme
variationelle, c'est.à.dire en posant :
W  u (II.56)

u : est la première variation de u.


La variation est ensuite exprimée par interpolation nodale soit :

 u   N  un    u N  (II.57)


La forme devient :
(II.58)

Enfin puisque les u ne sont pas fonctions du domaine géométrique D peuvent être extraits de
l'intégration, on retrouve la forme :

W 1   N  R1(u )dD  0 (II.59)


D

L'intégrale qui consiste à formuler l'intégrale d'un tout comme la somme des intégrales des parties,
ainsi l’expression précédente devient :
(II.60)
W1    N  R1( N u)dD  0
e

Les fonctions N sont alors associées spécifiquement à un élément à ses inconnues, mais expriment
aussi le fait que les autres inconnues ne participent pas à l’approximation.
Finalement la formule générale :

K u  F  (II.61)

II.9.5. Points de Gauss pour calcul de l’intégrale :

Méthode d’intégration numérique de Gauss est très utilisée, remplaçons l’intégrale d’une fonction
polynomiale y(ξ) par une combinaison linéaire de ses valeurs aux points d’intégration ξ i :

(II.62)

D’une façon : Wi : poids (i=1 ,….,r :nombres des points, Wi > 0,-1 < ξ i<+1 ). L’ordre de fonction

de Gauss d’ordre (2r-1).

(II.63)

34
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

(II.64)

II.9.6. Vecteur force :

Les charges dans la MEF sont toujours positionnées dans les nœuds, dans la formule (II.12)
le travail (T) des forces de volumes et de surfaces et ponctuelles :

T= ∫v { U }Tr . { f v }dv + ∫s { U }Tr . { f s }ds +{ N }Tr . { p }

II.9.7. Assemblage et introduction des conditions aux limites :

L'assemblage consiste à prendre en compte les contributions de tous les systèmes élémentaires pour
construire un système linéaire global que l'on devra résoudre. L'assemblage est le tableau d'adressage
des degrés de liberté qui permet de passer du système élémentaire local (sur un élément K) au
système global (sur tout le domaine) en fonction de la numérotation des degrés de liberté.
L’assemblage est l’opération qui construit la matrice de rigidité globale [K], et la valeur de charge.

K    
K 
e

(II.65)
élément
Des sollicitations {F} à partir des matrices élémentaires [K] et des vecteurs élémentaires.
Après assemblage, nous obtenons la forme matricielle suivant :

 K U   Fi   Fd  (II.66)

[K] :la matrice de rigidité globale, {U} :le vecteur de déplacement.


{Fi}: le vecteur de forces inconnues, {Fd}: le vecteur de forces données.
II.9.8. Utilisation de la méthode des éléments finis pour trouver la solution approchée d'équations
différentielles partielles :
II.9.8.1. Approximation de l'équation différentielle :
La possibilité d'approximer sur un domaine restreint une fonction continue par une fonction
d'interpolation. Déterminant ainsi un processus de discrétisation, pouvons alors remplacer
dans une équation différentielle la fonction inconnue par la fonction d'interpolation. Cependant, ceci
conduit à une expression qui est fonction d'un certain nombre de valeurs discrètes de u.
Le nombre d'inconnues étant supérieur au nombre d'équations, il est impossible de trouver une
solution unique. Il faut donc écrire un certain nombre de critères pour obtenir suffisamment
d'équations et ainsi construire un système à solution unique. Soit l'équation différentielle :

35
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

L( x)  f  0 (II.67)

Accompagnée de conditions aux limites, soit :


(II.68)
B(u )  g

Remplaçons u par une fonction d'interpolation, il est évident que la fonction d'interpolation doit
pouvoir être ajustée aux conditions aux limites. En général, pour les équations différentielles du
premier ordre, cela ne pose pas de problèmes puisque les conditions d'ordre 0 peuvent être introduites
en termes de valeurs ponctuelles sur les limites.

II.9.8.2. Dérivées de la fonction d'interpolation :

Dans le cas que nous considérons ici, c'est.à.dire l'emploi de fonctions d'interpolation Polynomiales
de degré 1, Il est évident que seules les dérivées jusqu'à l'ordre 1 existent.
Ceci est extrêmement important en ce qui concerne le choix du degré d'une fonction d'interpolation
en fonction de l'ordre de l'équation différentielle. Par exemple, une fonction d'interpolation linéaire
(de degré 1) ne pourra pas être directement utilisée pour approximer une dérivée de seconde puisque
sa dérivée d'ordre 2 est nulle.
Les dérivées des fonctions d'interpolation peuvent s'écrire, à une dimension par exemple :

u '( x)   N ' x( x)  u (II.69)

u ''( x)   N ' xx( x)  u (II.70)

II.9.9. Méthodes de résolutions :

Pour résoudre un système d’équations algébriques linéaires de la forme :

(II.71)
On a deux méthodes citées ci-après :
II.9.9.1. Méthode directe :

II.9.9.1.1. Méthode d’élimination de GAUSS :

La méthode d’élimination de Gauss a pour but de transformer le système d’equation II.70 à un


système équivalent de la forme où [A] transformer à une matrice triangulaire supérieure et { b }est
un second membre convenablement modifie,(condition ayant la même solution après modification
de système). Le système peut être alors résolu par une méthode de substitution rétrograde. Au cours
de la transformation, on utilise essentiellement la propriété selon laquelle on ne change pas la

36
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

solution du système quand on ajoute une équation donnée une combinaison linéaire des autres
équations, considérons une matrice inversible : A  R nn
Dont le terme diagonal a11est supposé non nul, on pose :
A(1) = A et b(1) = b. On introduit les multiplicateurs :

ai(1) (II.72)
m11  (1)
1
i=2,3,……n
(1)
a11
a i1 : les désignent les éléments de A(1) . On peut éliminer l’inconnue x1 des lignes
i = 2, . . ., n
en leur retranchant mi1 fois la première ligne et en faisant de même pour le membre de droite.
On définit :

aij(2)  aij(1)  mi1a1(1)j , i,j=2,……n, (II.73)

bi(2)  bi(1)  mi1b1(1) , i=2,……n, (II.74)


(1)
bi(1) : sont les composantes de b et on obtient un nouveau système de la forme :

 a11
(1) (1)
a12 a1(1)
n
  x1   b1(1) 
 (2)     (2)  (II.75)
 0 a22 a2(2)
n  2
x b
 2 
    
     (2) 
 0 an(2)   xn  bn 
(2)
2 ann

que l’on note A(2)x = b(2) et qui est équivalent au système de départ, on peut à nouveau transformer
ce système de façon à éliminer l’inconnue x2 des lignes 3, . . ., n .
En poursuivant ainsi, on obtient une suite finie de systèmes
pour k ≥ 2, la matrice A(k) est de la forme suivante :
 a11(1) a12(1) a1(1)n 
 (1)  (II.76)
 0 a22 a2(2)n 
A x  b ,.........1  k  n
(k ) (k )
 
A( K )   (1) (k ) 
 0 0 akk akn 
 
 
 0 
(1) (k )
0 ank ann

On a supposé a11(1)  0 pour i=1,…..k.1. Il est clair que pour k = n


On obtient alors le système triangulaire supérieur A(n) x = b(n) suivant:

37
Chapitre II Notions sur la méthode des éléments finis

 a11
(1) (1)
a12 a1(1)
n
  x1   b2(1) 
 (1)     (2) 
 a22 a2(2)
n  2
x b2 
     
     (II.77)
 0    
 0 (n)    
ann   n  bn 
x (n) 

II.9.9.2. Méthode indirecte :


II.9.9.2.1. Méthode de Jacobi :
Pour une donnée initiale arbitraire x0, on calcule x i( k+1) selon la formule :
 n

1  (k ) 
x( k 1)
 bi   aij x j (II.78)
aii   ,i=1,………,n
i
i 1

 j i 

38
CHAPITRE III

MODÈLE NUMÉRIQUE
Chapitre III Modèle numérique

III. MODÈLE NUMÉRIQUE

III.1. Introduction :

La modélisation numérique a pour objectif de simuler numériquement le comportement de


systèmes physiques, en utilisant les outils informatiques, les étapes à suivre dans une telle
simulation numériques ont les suivantes:

- La description du système physique étudié et du problème posé (modèle physique).

- La traduction du problème en modèle mathématique (modèle mathématique).

- L’établissement d’un modèle numérique (ou algébrique) qui peut être résolu sur ordinateur

et qui fait appel à des méthodes de discrétisation telle que la méthode des éléments finis.

- L’écriture d’un programme qui simule le comportement du système physique (modèle

informatique). Diverses erreurs peuvent être produites dans les différents modèles ou lors du

passage d’un modèle à l’autre, dont les trois principaux types sont :

-L’erreur sur le choix du modèle mathématique, qui représente la différence entre la solution
exacte du modèle mathématique et le comportement réel du système physique.
-L’erreur de discrétisation qui représente la différence entre la solution exacte du modèle
mathématique et la solution exacte du modèle numérique.
-L’erreur d’origine informatique due à la précision limitée des calculs effectués par l’ordinateur
et éventuellement à des fautes de programmation.
La modélisation consiste à maîtriser ces erreurs d’une manière à s’assurer que la solution fournie par
le logiciel est assez proche du comportement réel du système physique étudié.

Le modèle numérique établi dans ce chapitre à l’aide de la méthode des éléments finis, en utilisant
le logiciel ADINA, permet d’analyser la distribution des contraintes et les déformations thermiques
dans l’enrobage du béton et les barres en PRF sous variation de température (∆T) variant de 0 à + 70°C
en variant le rapport d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) et la classe de béton.
Aussi, il permet de déterminer la variation de température (ΔTcr) produisant la première fissure dans le
béton à l’interface armature/béton ainsi que la variation de température (ΔTsp) au-delà de laquelle
l’enrobage du béton est totalement fissuré en fonction du rapport (c/db) et la classe de béton (résistance
caractéristique du béton à la compression).

39
Chapitre III Modèle numérique

III.2. Modèle physique :


La description du système physique inclut :
-La représentation de sa géométrie.
-Les variables inconnues qu’ on cherche à évaluer.
-Les lois de la physique qui régissent le comportement.
-Les valeurs des propriétés physiques supposées connues.
-Les sollicitations, les conditions aux limites et éventuellement les conditions initiales pour
le problème traité.

III.3. Objectifs :

L’objectif de cette modélisation numérique est d’étudier l’effet de la variation de la résistance du


béton sur le comportement thermique des enrobages du béton entourant les barres en PRF dans des
poutres prismatiques de confinement asymétrique. Éventuellement, de déterminer le rapport de
l’épaisseur d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) en fonction de la classe du béton
et la variation de température critique afin d’éviter la rupture de l’enrobage du béton.

III.4. Paramètres d’étude :


Les paramètres d’étude dans cette phase d’analyse sont comme suit :
 Diamètre des barres : les barres en PRF de verre (PRFV) N°.10, N°.13, N°.16 , N°.19 et N°.25,
ont été utilisées.
 Rapport c/db variant de 1 à 3,2.
 Température variant de +20 à +90 °C ( puisque la température de référence T° est de
+20 °C donc ΔT varie de 0 à +70 °C).
 Résistance du béton à la compression varie de 25 à 90 MPa.

III.5. Description des poutres :

Trois différentes sections rectangulaires (b1x h) des poutres en béton ont été utilisées à
savoir :76x100 ; 100x125 et 100 mm x150mm. La longueur des échantillons de poutres a été de
380mm. Les poutres ont été renforcées avec une barre en PRF de verre (PRFV). Les détails des
poutres sont présentés dans le tableau III.1 et la figure III.1 ci-dessous. Les enrobages en bétons
sélectionnés ont été conçus de façon à obtenir une large gamme de rapport d’épaisseur d’enrobage du
béton au diamètre de la barre en PRF c/db variant de 1à 3,2. Comme expliqué au tableau III.1
l’identification des poutres indique la forme (P=Prismatique) suivie par le diamètre de la barre en PRF
et l’épaisseur d’enrobage du béton.

40
Chapitre III Modèle numérique

Tableau III.1. Détails des poutres en béton armé de barres en PRF.

Largeur Hauteur Diamètre Enrobage


d’échantillons d’échantillons de barre du béton c
Échantillons c/db
(mm)
b1 (mm) h (mm) db (mm)

P.#10.20a 76 100 9,5 20 2,1


P.#10.25 76 100 9,5 25 2,6
P.#10.30 76 100 9,5 30 3,2
P.#13.20 76 100 12,7 20 1,6
P.#13.25 76 100 12,7 25 2,0
P.#13.30 76 100 12,7 30 2,5
P.#16.20 76 100 15,9 20 1,3
P.#16.25 76 100 15,9 25 1,6
P.#16.30 76 100 15,9 30 1,9
P.#19.20 100 125 19,1 20 1,0
P.#19.25 100 125 19,1 25 1,3
P.#19.30 100 125 19,1 30 1,6
P.#25.25 100 150 25,4 25 1,0
P.#25.30 100 150 25,4 30 1,2
P.#25.35 100 150 25,4 35 1,4

a
P : Poutre prismatique en béton ; Ø10 : diamètre nominal de la barre en PRF ;
c =20 mm : épaisseur d’enrobage du béton.

Figure III.1.Géométrie d’un échantillon de poutre en béton armé de barres en PRFV

41
Chapitre III Modèle numérique

III.6. Caractéristiques des matériaux :


a) Barres en PRFV:
Cinq diamètres de barres en PRFV ont été utilisés dans cette étude à savoir : 9,5 ; 12,7 ; 15,9 ; 19,1
et 25,4 mm. Une représentation schématique est montrée à la figure III.2 barres en PRFV de différents
diamètres utilisés.

Figure III.2. Barres en PRFV de différents diamètres utilisés

Les propriétés mécaniques en traction des barres en PRFV telle la résistance à la traction ultime (ffu), le
module d’élasticité longitudinal (El), le coefficient de Poisson longitudinal (vlt) et la déformation
ultime sont présentés dans le Tableau III.2. Le module d’élasticité transversal (Et ) et le coefficient de
Poisson transversal (vtt ), sont égaux à 7,1 GPa et 0,38 respectivement.
Le coefficient d’expansion thermique transversale (αt) et celui dans la direction longitudinale (αl) sont
respectivement 33.10-6 /°C et 9. 10-6 /°C.

Tableau III.2. Propriétés mécaniques des barres en PRFV. [ACI,440.3R-04]

Désignation Diamètre de Résistance Module Déformation Le coefficient de


de barre barre, db ultime à la d’élasticité Ultime en Poisson
[mm] traction*, ffu longitudinal*, traction (%) longitudinal (vlt)
[MPa] El [GPa]
N°.10 9,5 627 ± 22 42 ± 1 1,8 ± 0,2
N°.13 12,7 617 ± 16 42 ± 1 1,5 ± 0,2
N°.16 15,9 535 ± 9 42 ± 1 1,4 ± 0,2 0,28 ± 0,02
N°.19 19,1 600 ± 15 40 ± 1 1,5 ± 0,2
N°.25 25,4 N/a N/a N/a
* Basé sur 5 échantillons identiques.

42
Chapitre III Modèle numérique

b) Béton :
Les propriétés du béton telles la résistance en compression (fc’), la résistance en traction (fr),
le module d’élasticité longitudinal (Ec), sont résumées dans le Tableau III.3.

 Module d’élasticité :
Pour un béton de masse volumique (c) compris entre 1500 et 2500 kg/m3, le module d’élasticité peut
être calculé comme suit [ISIS CANADA, 2007]:

  
1, 5

Ec  (3300 f c'  6900) c  (III.1)


 2300 

 Résistance en traction :
Avant fissuration, le béton est supposé se comporter comme un matériau élastique.
la résistance en traction (fr) peut être déterminé avec l’équation suivante [ISIS CANADA, 2007] :

f r  0,6 f 'c (III.2)

λ : coefficient tenant compte de la densité du béton (λ=1 pour un béton de densité normale).
Le béton est considéré comme un matériau de comportement non linéaire, la figure III.3 montre
l’allure de la courbe des contraintes-déformations du béton utilisée dans le programme ADINA

Figure III.3. Courbe contraintes-déformations du béton utilisée par ADINA


 Le coefficient de Poisson c, le coefficient d’expansion thermique c et la densité de béton γc,
sont considérés respectivement de 0,17 ; 11,6.10-6 /°C et 2,4 g/cm3.

43
Chapitre III Modèle numérique

Tableau III.3. Propriétés du béton.

fc’ fr Ec
[MPa] [MPa] [MPa]
25 3 24944,06
30 3,286 26620,68
35 3,549 28164 ,34
40 3,794 29601,14
45 4,024 30950,61
50 4,242 32227,00
55 4,449 33441,00
60 4,647 34600,91
65 4,837 35713,46
70 5,019 36783,97
75 5,196 37816,89
80 5,366 38815,92
85 5,531 39784,18
90 5,692 40724,36

III.7. Simulation numérique de l’effet de la résistance du béton sur le comportement thermique


des poutres en béton armé de PRF :

III.7.1. Définition du logiciel :

Le logiciel ADINA est une abréviation composée des lettres significatives ordonnées dont la
signification est : (A: Automatic; D: Dynamic; I: Incremental; N : Nonlinear; A : Analysis), ce logiciel
est un programme d’éléments finis pour la simulation des phénomènes physiques.

III.7.2. Etapes de modélisation des poutres :


Vue la symétrie de la section de la poutre prismatique par rapport à l’axe oz, l’étude peut être effectué
uniquement pour la moitié de la section comme le montre dans la figure III.4.
a) Géométrie et coordonnées des points de la section de la poutre modélisée :
Le tableau III.4 à titre d’exemple présente les coordonnées des points de la section en béton armé de la
poutre modélisée P.#10.20.

44
Chapitre III Modèle numérique

Tableau III.4. Coordonnées des points de la section de la poutre modélisée P.#10.20.

Points X2(Y) X3(Z)


1 38 100
2 0 100
3 0 0
4 38 0
5 0 80
6 0 75.25
7 0 70.5
8 4.75 75.25
9 4.042 84.042
10 4.042 71.208
11 38 75.25

Figure III.4.Vue de la demi-section modélisée de la poutre considérée dans l’étude numérique

45
Chapitre III Modèle numérique

Figure III.5. Géométrie en surfaces de poutre en béton armé d’une barre en PRF de verre

b) Conditions aux limites :


-L’étude du modèle s’effectue en deux dimensions (2D) car les déformations thermiques transversales
dues à l’effet de la compatibilité des déformations axiales sont négligeables.

- Le nombre de degrés de liberté à considérer est égal à 2.

- Les déplacements suivants l’axe (oy) et l’axe (oz) à considérés sont comme suit:

 z=0 Uz = 0 et Uy ≠0
 y=0 Uz ≠ 0 et Uy = 0

Figure III.6. Conditions aux limites

46
Chapitre III Modèle numérique

c) Conditions de chargement :

La variation de température ∆T est appliquée statiquement de façon uniforme et homogène sur toutes
les surfaces des deux matériaux, béton et armature en PRFV. La variation de température ∆T augmente
par incrément de 5 °C comme l’indique le tableau III.5 et la figure III.7.

Figure III.7. Conditions de chargement

Tableau III.5. Variation de température pour chaque incrément du temps.

d) Maillage :
Le choix de l'élément triangulaire à 6 nœuds (T6) au logiciel ADINA a pour but de donner plus de
précision aux résultats de calcul numérique. Un élément triangulaire à 6 nœuds (figure III.8) est utilisé
pour le maillage des deux surfaces des matériaux (PRF et béton) comme le montre la figure III.9. Le
Tableau III.6 montre la comparaison entre trois types de maillage; triangulaire à 3 nœuds (T3),
triangulaire à 6 nœuds (T6), quadratique à 8 nœuds (Q8) en utilisant logiciel ADINA.

47
Chapitre III Modèle numérique

Tableau III.6. Comparaison entre trois types de maillage

Type de maillage Q8 T6 T3
Nombres d’équations 2090 1274 14640
Nombres d’éléments 348 300 14402
Nombres des nœuds 1077 641 7402
Contrainte 3.85469E+0 3.71751E+0 3.58886E+0
circonférentielle (MPa)
Contrainte 3.61123E+0 3.56330E+0 3.50635E+0
radiale (MPa)

On remarque que pour un test numérique dans le logiciel ADINA, d’une poutre prismatique à
enrobage de 35mm et d’ armature en PRF de diamètre 25mm (P#25-35), de classe de béton de 40MPa
et de variation de température de 70°C, l'élément de forme triangulaire à 6 nœuds (T6) est le meilleur
choix avec un nombre d’éléments égale à 300 moins que les autres types de maillage. Aussi, de
nombre d’équations 1274 et de nombres des nœuds égale à 641 comme le montre Tableau III.6
ci-dessus.

Figure III.8. Éléments de maillage de type triangulaire à 6 nœuds (T6) du maillage

- Eléments agrandis -

Figure III.9. Éléments T6 du maillage de la barre en PRF et béton

48
Chapitre III Modèle numérique

III.8. Analyse des résultats numériques :

Les figures III.10 à III.13 montre le développement des fissures dans le béton à l’interface armature
PRF/béton et à travers l’enrobage de béton des poutres en béton armé de PRFV ayant des rapports c/db
= 1,2 et 1,9 pour des classes de béton de 25MPa et 90MPa.
On remarque que l’enrobage de béton est totalement fissuré pour les poutres de rapport c/db = 1,2
et de classe de béton de 25MPa et 90MPa, aussi pour les poutres de rapport c/db =1,9 et de classe
25MPa comme le montre les figures III.10(b) au III.12(b).
Cependant, la couronne des fissures n’atteint pas la surface extérieure de l’enrobage de béton pour les
poutres de rapport c/db=1,9 et de classe de béton de 90MPa comme le montre la figure III.13(b).

Première fissure dans le béton

Figure III.10(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton
à ΔTcr = 20°C de la poutre prismatique en béton P.#25.30 ayant fc' =25MPa et c/db = 1,2

Enrobage
de béton L’enrobage du béton est totalement fissuré

Figure III.10(b) Enrobage de béton totalement fissuré à ΔTsp=35°C de la poutre prismatique en béton
P.#25.30 ayant fc' =25MPa et c/db = 1,2

49
Chapitre III Modèle numérique

Première fissure dans le béton

Figure III.11(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton
à ΔTcr=30°C de la poutre prismatique en béton P.#25.30 ayant fc' =90MPa et c/db = 1,2

Enrobage L’enrobage du béton est totalement fissuré


de béton

Figure III.11(b) Enrobage de béton entièrement fissuré à ΔTsp = 50°C de la poutre prismatique en
béton P.#25.30 ayant fc' = 90MPa et c/db = 1,2

Première fissure dans le béton

Figure III.12(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton
à ΔTcr = 20°C de la poutre prismatique en béton P.# 16.30 ayant fc' =25MPa et c/db = 1,9

50
Chapitre III Modèle numérique

L’enrobage du béton totalement fissuré

Enrobage
de béton

Figure III.12(b) Enrobage de béton totalement fissuré à ΔTsp =50 °C de la poutre prismatique en béton
P.# 16.30 ayant fc' = 25MPa et c/db = 1,9

Premières fissures dans le béton

Figure III.13(a) Développement des premières fissures dans le béton à l’interface armature PRF/béton
à ΔTcr =30°C de la poutre prismatique en béton P.# 16.30 ayant fc' =90MPa et c/db = 1,9

51
Chapitre III Modèle numérique

L’enrobage du béton partiellement fissuré

Figure III.13(b) Couronne en béton fissurée formée autour de la barre en PRF de la poutre
prismatique en béton P.# 16.30 ayant fc' =90MPa et c/db = 1,9 ( ΔTsp > 70°C )

52
Chapitre III Modèle numérique

III.8.1. Contraintes de traction:

Les figures III.14 et III.15 à III.22 montrent les courbes des contraintes de traction du béton en
fonction de la variation de température à l’interface armature/béton des poutres prismatiques en béton
armé de barres en PRFV ayant des rapports de l’épaisseur d’enrobage du béton au diamètre de la barre
en PRF (c/db) variant entre 1,0 et 3,2 correspondantes respectivement aux valeurs de classe de béton
variant de 25 à 90 MPa, sous chargement thermique allant jusqu’à 70°C. On remarque que la première
fissure est produite dans le béton à l’interface armature/béton lorsque la contrainte de traction
circonférentielle du béton atteint la résistance à la traction du béton (fct) et ceci pour différentes classes
de béton utilisées. De la figure III.15 on remarque que les courbes des contraintes de traction
augmentent linéairement jusqu’aux valeurs de variation de températures ΔTcr de 20°C, 25°C et 30°C
correspondant respectivement aux valeurs de classes de béton de 25 MPa, (30 à 40MPa), (45 à
60MPa), (65 à 85MPa) et 90MPa pour des poutres de rapport c/db =1. À partir de ces valeurs de ΔTcr
les contraintes de traction (stress22) dans le béton diminuent à cause de l’apparition des premières
fissures dans le béton à l’interface armature/béton, due au dépassement de la résistance à la traction du
béton (fct) pour chaque classe de béton. On remarque aussi que la variation de températures ΔTcr
produisant les premières fissures dans le béton augmente avec l’augmentation de la classe de béton
(résistance à la compression fc28). De plus, l’enrobage de béton des poutres de rapport c/db =1 est
totalement fissuré.
Les valeurs de variation de températures (ΔTcr) produisant les premières fissures dans le béton à
l’interface armature/béton en fonction de la classe de béton (résistance à la compression) pour un
rapport d’épaisseur d’enrobage au diamètre da la barre PRF( c/db ) égale à 1, sont reportées au
Tableau III.7.
Tableau III.7. La variation de température critique (ΔTcr) en fonction de la résistance
à la compression (fc28)
fc28 [MPa] 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
ΔTcr[°C] 20 20 20 20 20 20 20 25 25 25 25 25 30 30

De ce tableau on peut observer que l’augmentation de la classe de béton de 25 jusqu'à 60 MPa, de 60


à 85MPa, améliore la température critique de fissuration de 20%. En outre l’augmentation de la classe
de béton de 25 à 90MPa engendre une croissance ΔTcr de 50%.
On peut noter encore que l’évolution de la température de fissuration est faible et quasiment nulle
pour les intervalles de classe de béton [25 ; 55MPa], [60 ; 80MPa] et [85 ; 90MPa].
En général, les mêmes remarques peuvent être notées pour des poutres ayant des rapports c/db variant
de 1,2 à 3,2 (figures III.16 à III.25). Il est à souligner que la charge thermique produisant les premières

53
Chapitre III Modèle numérique

fissures dans le béton à l’interface armature/béton augmente en général avec l’augmentation du rapport
c/db pour des mêmes classes de béton assez élevées comme le montre les figures III.15 à III.22.
À titre indicatif, la figure III.14 prouve qu’un rapport c/db passant de 1 à 3,2 la charge thermique ΔTcr
augmente de 25 % environ pour la classe de béton de 45 MPa et aussi de 90 MPa.

6
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

5 90 MPa ; c/db=3,2

90 MPa ; c/db=1
4

45 MPa ; c/db=3,2
3

45 MPa ; c/db=1
2

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80

Variation de temperature [°C]

Figure III.14. Contrainte de traction transversale du béton de classes 45 et 90MPa en fonction de


la variation de température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1 et c/db= 3,2
(Comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton)

54
Chapitre III Modèle numérique

Contrainte de traction du béton σt [MPa] 8

7 c/db=1 25MPa
30MPa
35MPa
6
40MPa
45MPa
5 50MPa
55MPa
4 60MPa
65MPa
70MPa
3 75MPa
80MPa
2 85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.15. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db=1 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.25)

8
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

7 25MPa
c/db=1,4
30MPa
6 35MPa
40MPa
45MPa
5
50MPa
55MPa
4 60MPa
65MPa
3 70MPa
75MPa
80MPa
2 85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80

Variation de temperature [°C]

Figure III.16. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,4 pour différentes classes de béton
(comportement non Linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.35)
55
Chapitre III Modèle numérique

8
Contrainte de traction du béton σt [MPa]
7
c/db=1,6 25MPa
30MPa
6 35MPa
40MPa
5 45MPa
50MPa
55MPa
4 60MPa
65MPa
3 70MPa
75MPa
2 80MPa
85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80

Variation de temperature [°C]


FigureIII.17. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température
à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,6 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#13.20)

8
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

7 25MPa
c/db=1,9 30MPa
6 35MPa
40MPa
5 45MPa
50MPa
55MPa
4 60MPa
65MPa
3 70MPa
75MPa
80MPa
2 85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.18. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,9 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#16.30)

56
Chapitre III Modèle numérique

7 25MPa
c/db=2,1
30MPa
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

6 35MPa
40MPa
45MPa
5
50MPa
55MPa
4 60MPa
65MPa
3 70MPa
75MPa
80MPa
2 85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.19. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,1 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.20)

7
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

c/db=2,5 25MPa
30MPa
6 35MPa
40MPa
5 45MPa
50MPa
55MPa
4 60MPa
65MPa
3 70MPa
75MPa
80MPa
2
85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80

Variation de temperature [°C]

Figure III.20. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,5 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#13.30)
57
Chapitre III Modèle numérique

Contrainte de traction du béton σt [MPa] 7

6
c/db=2,6
25MPa
30MPa
35MPa
5 40MPa
45MPa
50MPa
4
55MPa
60MPa
3 65MPa
70MPa
75MPa
2 80MPa
85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.21. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,6 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.25)

8
σt [MPa]

7 c/db=3,2 25MPa
30MPa
6 35MPa
40MPa
45MPa
Contrainte de traction du béton

5 50MPa
55MPa
4 60MPa
65MPa
70MPa
3
75MPa
80MPa
2 85MPa
90MPa
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80

Variation de temperature [°C]


Figure III.22. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à
l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 3,2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.30)

58
Chapitre III Modèle numérique

III.8.2. Contraintes de compression radiale du béton:


Les figures III.24 à III.30 montrent les courbes de variation des contraintes de compression radiale
dans le béton en fonction de la variation de température et la classe de béton à l’interface
armature/béton des poutres prismatiques en béton armé de barres en PRFV pour des rapports de
l’épaisseur d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF c/db variant entre 1,0 à 3,2. On
constate que les courbes de contraintes de compression sont linéaires jusqu’aux valeurs de ∆Tcr à partir
desquelles les courbes changent leurs allures et deviennent non linéaires à cause de la formation des
fissures dans le béton à l’interface. De plus, on remarque que la contrainte de compression radiale
augmente avec l’augmentation de la classe de béton et le rapport c/db, et que la charge thermique ∆Tcr
produisant les premières fissures à l’interface armature/béton augmente généralement avec
l’accroissement de la classe de béton et le rapport c/db. À titre indicatif, pour un rapport c/db=1, les
charges thermiques ∆Tcr, produisant les premières fissures dans le béton à l’interface armature/béton
sont de 20°C et 30°C correspondant respectivement aux classes de béton de 25MPa et 90MPa. Il est à
noter que les contraintes de compression sont maximales à l’interface armature/béton et diminuent
ensuite à travers l’enrobage du béton jusqu’à leurs valeurs minimales au niveau de la surface externe
de la poutre prismatique en béton (figure III.23). Aussi, il est à souligner que lorsque le rapport c/db
augmente, la valeur de la profondeur critique de la fissuration diminue. Ce qui peut être expliqué par
le fait que les contraintes de compression radiale et mêmes de traction circonférentielle dans le béton
diminuent lorsque le rapport c/db augmente. Même remarque peut être aussi signalée pour l’effet de la
résistance mécanique de béton.

Figure III.23. Distribution typique des contraintes de compression radiale du béton (stress11)
obtenues par ADINA (poutre P.#19.20 ayant c/db= 1,0)

59
Chapitre III Modèle numérique

Variation de temperature [°C]

Contrainte de compression du béton σc 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80


0
25MPa
30MPa
-1 35MPa
40MPa
-2 45MPa
50MPa
[MPa]

55MPa
-3
60MPa
65MPa
-4 70MPa
75MPa
-5 80MPa
85MPa
-6 90MPa
c/db=1

-7

Figure III.24. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db=1 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.25)

Variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton σc [MPa]

25MPa
-1 30MPa
35MPa
40MPa
-2
45MPa
50MPa
-3 55MPa
60MPa
65MPa
-4 70MPa
75MPa
-5 80MPa
85MPa
90MPa
-6 c/db=1,4

-7

Figure III.25. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db=1,4 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.35)

60
Chapitre III Modèle numérique

Variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Contrainte de compression du béton σc [MPa]
0

25MPa
-1
30MPa
35MPa
-2 40MPa
45MPa
50MPa
-3
55MPa
60MPa
-4 65MPa
70MPa
-5 75MPa
80MPa
85MPa
-6
90MPa

-7 c/db=1,6

-8

Figure III.26. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,6 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#13.20)

Variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton σc

25MPa
-1 30MPa
35MPa
-2 40MPa
45MPa
-3 50MPa
[MPa]

55MPa
-4 60MPa
65MPa
70MPa
-5
75MPa
80MPa
-6 c/db=1,9 85MPa
90MPa
-7

-8

Figure III.27. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 1,9 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#16.30)

61
Chapitre III Modèle numérique

Variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton σc [MPa]

25MPa
-1 30MPa
35MPa
-2 40MPa
45MPa
-3 50MPa
55MPa
60MPa
-4
65MPa
70MPa
-5
75MPa
80MPa
-6 85MPa
c/db= 2,1 90MPa
-7

-8

Figure III.28. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,1 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.20)

Variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton σc

25MPa
-1 30MPa
35MPa
40MPa
-2
45MPa
50MPa
[MPa]

-3 55MPa
60MPa
65MPa
-4 70MPa
75MPa
-5 80MPa
85MPa
c/db=2,5 90MPa
-6

-7

Figure III.29. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 2,5 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#13.30)

62
Chapitre III Modèle numérique

Variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton σc

25MPa
-1 30MPa
35MPa
40MPa
-2 45MPa
50MPa
[MPa]

-3 55MPa
60MPa
65MPa
-4 70MPa
75MPa
80MPa
-5 85MPa
90MPa
-6
c/db=3,2

-7

Figure III.30. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db= 3,2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.30)

III.8.3. Effet du rapport d’enrobage du béton au diamètre des barres (c/db):


Les figures III.31 et III.32 présentent les contraintes de traction circonférentielle du béton de classes 25
et 90 MPa en fonction de la distance ρ mesurée à partir du centre de gravité de la de barre en PRFV
jusqu’à la surface externe de l’enrobage de béton, à de variation de température de 20°C et 40°C,
respectivement et pour une épaisseur d’enrobage de béton de 20 mm pour différente diamètres de
barres en PRFV. On remarque que la contrainte de traction du béton est maximale à l’interface
armature/béton puis diminue à travers l’enrobage du béton jusqu'à sa valeur minimale au niveau de la
surface externe de la poutre prismatique en béton. On remarque encore que la contrainte de traction du
béton diminue avec l’augmentation du rapport de l’épaisseur d’enrobage du béton au diamètre de la
barre en PRF (c/db), elle est moins importante pour des rapports (c/db) supérieurs à 2.

63
Chapitre III Modèle numérique

ΔT = 20°C
Contrainte de traction de béton σt [MPa]

5 25MPa ; c/db=1 ; P-19-20

90MPa ; c/db=1; P-19-20


4
25MPa ; c/db=1,3; P-16-20

90MPa ; c/db=1,3; P-16-20


3

c/db=1,6;
25MPa ; c/db=1,6 P-13-20
; P13-20

2 c/db=1,6;
90MPa ; c/db=1,6 P-13-20
; P13-20

c/db=2,1;
25MPa; c/db=2,1 P-10-20
; P10-20
1
90MPa ; c/db=2,1; P-10-20

0
0 5 10 15 20 25 30 35

db / 2 c = enrobage
Distance ρ(mm)

Figure III.31. Contrainte de traction du béton de classes 25 et 90MPa en fonction de la distance ρ


(mesurée à partir du cdg de la barre en PRFV) pour des poutres d’enrobage de béton de 20 mm et sous
variation de température de 20°C.

64
Chapitre III Modèle numérique

σt (MPa)
5
ΔT = 40°C
25MPa ;
c/db=1;;P-P-19-20
19-20
4
c/db=1 ; ;P-19-20
Contrainte de traction

90MPa ; P- 19-20
25MPa ; c/db=1,3 ;;P-P-16-20
16-20
3
90MPa ; c/db=1,3 ;;PP-16-20
16-20
2 25MPa ; c/db=2,1 ;;PP-10-20
10-20
90MPa ; c/db=2,1 ; PP-10-20
10-20
1

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
db / 2 c = enrobage
Distance ρ(mm)

Figure III.32. Contrainte de traction du béton de classes 25 et 90MPa en fonction de la distance ρ


(mesurée à partir du cdg de la barre en PRFV) pour des poutres d’enrobage de béton de 20 mm et sous
variation de température de 40°C.

III.8.4. Déformations thermiques :

Les figures III.33 à III.43 présentent les courbes de déformations transversales en fonction de la
variation de température et la classe de béton, à l’interface de la barre en PRF/béton des poutres en
béton armé de barres en PRFV de rapport d’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de barre en
PRF (c/db) variant de 1,0 à 3,2. Ces figures montrent que les courbes de déformation sont linéaires
jusqu'à ce que les charges thermiques (ΔT) atteignent leurs valeurs de fissuration (ΔTcr) à partir
desquelles les courbes de déformations deviennent non linéaires et exhibent des valeurs assez
importantes à cause de la formation de couronne de fissures dans le béton entourant la barre en PRF.
Aussi, on remarque que l’effet de la classe de béton sur les déformations thermique transversale est
relativement faible pour des charges thermiques inférieures à ΔTcr comme le montre la Figure III.33
Cependant, pour des charges thermiques supérieures à ΔTcr les déformations transversales diminuent
avec l’augmentation de la classe de béton à cause de l’accroissement de la rigidité de la poutre en
béton.

65
Chapitre III Modèle numérique

6000
5500
[µm/m]
90MPa
5000
c/db=1,9
4500
ε ct

4000
Déformation transversale de béton

3500 90MPa
3000 c/db=1
2500
2000 25 MPa
1500
c/db=1,9
1000
500
25 MPa
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 c/db=1
Variation de temperature [°C]

Figure III.33. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 1 et c/db= 1,9 pour des classes de béton
fc' =25MPa et 90MPa (comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton)

6000
Déformation transversale de béton ε ct [µm/m]

5500
5000 25MPa
30MPa
4500 35MPa
4000 c/db=1 40MPa
45MPa
3500 50MPa
3000 55MPa
60MPa
2500 65MPa
2000 70MPa
75MPa
1500 80MPa
1000 85MPa
90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.34. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 1,0 pour différentes classes de béton
(poutre P.#25.25)

66
Chapitre III Modèle numérique

7000
6500
Déformation transversale de béton ε ct

6000 25MPa
5500 30MPa
c/db=1,2
35MPa
5000
40MPa
4500 45MPa
4000 50MPa
[µm/m]

3500 55MPa
60MPa
3000 65MPa
2500 70MPa
2000 75MPa
80MPa
1500
85MPa
1000 90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75
Variation de temperature [°C]

Figure III.35. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db = 1,2 pour différentes classes de béton
(poutre P.#25.30)

6000
5500
Déformation transversale de béton ε ct

5000 25MPa
30MPa
4500 c/db=1,3 35MPa
4000 40MPa
45MPa
3500 50MPa
[µm/m]

3000 55MPa
60MPa
2500 65MPa
2000 70MPa
75MPa
1500 80MPa
1000 85MPa
90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.36. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 1,3 pour différentes classes de béton
(poutre P.#16.20)

67
Chapitre III Modèle numérique

6000
5500
εct
25MPa
5000
30MPa
Déformation transversale de béton

4500 c/db=1,4 35MPa


40MPa
4000
45MPa
3500 50MPa
[µm/m]

55MPa
3000
60MPa
2500 65MPa
70MPa
2000 75MPa
1500 80MPa
85MPa
1000 90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.37. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 1,4 pour différentes classes de béton
(poutre P.#25.35)

7000
Déformation transversale de béton εct

6500
6000 25MPa
5500
c/db=1,6 30MPa
5000 35MPa
40MPa
4500
45MPa
[µm/m]

4000 50MPa
3500 55MPa
60MPa
3000
65MPa
2500 70MPa
2000 75MPa
1500 80MPa
85MPa
1000
90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.38. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 1,6 pour différentes classes de béton
(poutre P.#13.20)

68
Chapitre III Modèle numérique

6000
5500
Déformation transversale de béton εct

5000 25MPa
c/db=1,9 30MPa
4500 35MPa
4000 40MPa
45MPa
3500 50MPa
[µm/m]

3000 55MPa
60MPa
2500 65MPa
2000 70MPa
75MPa
1500 80MPa
1000 85MPa
90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.39. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 1,9 pour différentes classes de béton
(poutre P.#16.30)

6000
εct

5500
5000 25MPa
Déformation transversale de béton

30MPa
4500 35MPa
4000 c/db=2 40MPa
45MPa
[µm/m]

3500 50MPa
3000 55MPa
60MPa
2500 65MPa
2000 70MPa
75MPa
1500 80MPa
1000 85MPa
90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.40. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 2,0 pour différentes classes de béton
(poutre P.#13.25)

69
Chapitre III Modèle numérique

6000
Déformation transversale de béton εct
5500
5000 25MPa
c/db=2,5 30MPa
4500 35MPa
4000 40MPa
45MPa
[µm/m]

3500 50MPa
3000 55MPa
60MPa
2500 65MPa
2000 70MPa
75MPa
1500 80MPa
1000 85MPa
90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.41. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 2,5 pour différentes classes de béton
(poutre P.#13.30)

6000
5500
Déformation transversale de béton ε ct

5000 25MPa
c/db=2,6 30MPa
4500 35MPa
4000 40MPa
45MPa
3500 50MPa
[µm/m]

3000 55MPa
60MPa
2500 65MPa
2000 70MPa
75MPa
1500 80MPa
1000 85MPa
90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure III.42. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 2,6 pour différentes classes de béton
(poutre P.#10.25)

70
Chapitre III Modèle numérique

6000
5500
Déformation transversale de béton εct

25MPa
5000 c/db=3,2
30MPa
4500 35MPa
40MPa
4000
45MPa
3500 50MPa
[µm/m]

55MPa
3000
60MPa
2500 65MPa
70MPa
2000
75MPa
1500 80MPa
85MPa
1000 90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature (°C)

Figure III.43. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 3,2 pour différentes classes de béton
(poutre P.#10.30)

III.8.5. Charges thermiques de fissuration :

III.8.5.1. Variation de température ∆Tcr produisant la première fissure à l’interface armature


en PRF/béton :

La figure III.44 et le Tableau III.8 montrent la variation de température ΔTcr produisant les premières
fissures radiales dans le béton à l’interface armature/béton en fonction du rapport de l’épaisseur
d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) et la classe de béton des poutres en béton
armé de barres en PRFV de confinement asymétrique.
On remarque que les premières fissures se produisent dans le béton à l’interface à ΔTcr variant de 20
à 35°C respectivement pour des rapports c/db variant de 1 à 3 dépendant de la classe de béton allant de
25 à 90MPa.

71
Chapitre III Modèle numérique

35
Variation de temperature ΔTcr [°C]

25MPa
30
30MPa

40MPa

50MPa
25

60MPa

70MPa

20 80MPa

90MPa

15
1 1,5 2 2,5 3 3,5

Rapport c/db

Figure III.44. Variation de température ∆T cr en fonction de classes de béton (fc ’ ) et le rapport (c/db)

Ceci montre que la variation de température ΔTcr produisant la première fissure dans le béton à
l’interface augmente avec l’augmentation du rapport c/db et la classe de béton. Une augmentation de la
classe de béton de 25 à 90MPa engendre une augmentation de ΔTcr de 50% et 75% correspondant
respectivement au rapport c/db égale à 1 et 3,2. L’effet positif de la classe de béton est plus clair pour
un rapport c/db ≥ 2. D’après ce graphe on peut conclure que pour les régions de sud de l’Algérie de
température climatique au plus égale à 40°C ( correspondant à une augmentation de température ΔT
de 20°C), par rapport à la température de référence 20°C, la fissuration de béton au niveau de
l’interface armature/béton peut être évitée totalement pour les structures en béton armé de PRF de
verre (PRFV) ayant un rapport c/db supérieur à 2,5 et un béton de résistance à la compression au moins
égale à 35MPa.

72
Chapitre III Modèle numérique

Tableau III.8. Variation de température (ΔTcr) produisant la première fissure radiale à l’interface
armature/béton

Résistance à la compression du béton (fc') en [MPa]


25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
c/db ΔTcr (°C)
1,0 20 20 20 20 20 20 20 25 25 25 25 25 30 30
1,2 20 20 20 20 20 25 25 25 25 25 25 30 30 30
1,3 20 20 20 20 25 25 25 25 25 25 30 30 30 30
1,4 20 20 20 20 25 25 25 25 25 25 30 30 30 30
1,6 20 20 20 25 25 25 25 25 25 30 30 30 30 30
1,9 20 20 20 25 25 25 25 25 25 30 30 30 30 30
2,0 20 20 20 25 25 25 25 25 25 30 30 30 30 30
2,1 20 20 20 25 25 25 25 25 30 30 30 30 30 30
2,5 20 20 20 25 25 25 25 25 30 30 30 30 30 30
2,6 20 20 25 25 25 25 25 30 30 30 30 30 30 30
3,2 20 20 25 25 25 25 25 30 30 30 30 30 35 35

III.8.5.2.Variation de température ∆Tsp produisant la rupture d’enrobage du béton :

Le Tableau III.9 présente la variation de température ∆Tsp produisant la rupture d’enrobage du béton
en fonction du rapport c/db et la classe de béton. On remarque que la rupture de l’enrobage du béton
se produit à des charges thermiques ∆Tsp variant de 30 à 50°C, 45 à 60°C, et de 55 à plus de 70°C
pour des rapports c/db respectivement 1 ; 1,4 ; 2 dépendant de la classe de béton variant de 25 à
90MPa. Aucune rupture d’enrobage de béton n’a été observée pour des poutres en béton armé de
PRFV ayant un rapport c/db =3,2 soumises à des charges thermiques allant jusqu’a70°C pour des
différentes classes de béton (25 à 90MPa) utilisées dans cette étude. Aussi, on remarque que les
charges thermiques ∆Tsp augmentent avec l’augmentation de la classe de béton et le rapport de
l’épaisseur de l’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) à cause de la diminution de
l’effet de la pression radiale exercée par la barre en PRF sur l’enrobage de béton. Il est à souligner que
pour les régions d’extrême sud Algérien de température au plus égale à 70°C (correspondant à une
augmentation de température de 50°C par rapport à la température référence de 20°C) la rupture
d’enrobage de béton peut être évitée pour un rapport c/db ≥ 2 et une classe de béton au moins égale à
25MPa.

73
Chapitre III Modèle numérique

Tableau III.9. Variation de température ∆Tsp, en fonction de la variation classe de béton (fc')
et le rapport (c/db)
Résistance à la compression du béton (fc') en [MPa]
25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
c/db ΔTsp (°C)
1,0 30 35 40 40 45 45 50 50 50 50 50 50 50 50
1,2 35 40 40 40 45 45 50 50 50 50 50 50 50 50
1,3 40 40 45 45 50 50 55 55 55 55 55 55 55 55
1,4 45 45 45 45 50 50 60 60 60 60 60 60 60 60
1,6 50 50 50 50 55 60 60 60 60 60 60 60 60 60
1,9 50 50 55 55 60 60 60 60 65 65 >70 >70 >70 >70
2,0 55 55 60 60 65 65 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70
2,1 55 55 60 60 65 65 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70
2,5 55 55 65 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70
2,6 60 60 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70
3,2 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70 >70

D’après la figure III.45 on remarque que la variation de la classe de béton influe énormément sur la
charge thermique critique (∆Tcmax)1 au-delà de laquelle se produit la rupture de béton particulièrement
pour les faibles rapports (c/db). Cependant, l’influence de la variation de la classe de béton sur la
charge thermique ∆Tcmax diminue pour des poutres en béton armé de PRFV de confinement
asymétrique ayant un rapport c/db elevée (c/db ≥ 2) soumises à des charges thermiques allant jusqu’à
70°C et aussi pour des classes de béton f’c ≥ 75 MPa. Il est à noter que les courbes ∆Tcmax (Figure
III.45) sont semblables pour des valeurs de classes de béton f’c ≥ 75 MPa.

1
∆Tcmax : variation de température produisant la fissuration maximale dans l’enrobage du béton.
74
Chapitre III Modèle numérique

70
Variation de temperature ΔTcmax ( °C )
65
25MPa
60
30MPa
55
40MPa
50
50MPa
45

60MPa
40

35 75MPa

30
1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4 2,6 2,8 3 3,2 3,4
Rapport c/db

Figure III.45. Variation de température ∆Tcmax en fonction de la classe de béton (fc') et le rapport (c/db)

75
Chapitre III Modèle numérique

III.9. Conclusion :

Les principales conclusions tirées de l’analyse des résultats numériques du présent chapitre, sont
les suivantes :
 Les courbes de contraintes de traction thermique transversales dans le béton, prédites par le modèle
numérique à l’interface armature en PRF/béton des poutres, sont linéaires jusqu’aux valeurs de
∆Tcr variant de 20 à 35°C dépendant de la classe du béton variant de 25 à 90MPa et de rapport de
l’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF (c/db). Pour des valeurs de
variation de température (∆T) supérieures à ∆Tcr , les contraintes de traction diminuent
brusquement à cause de l’apparition des premières fissures dans le béton à l’interface armature
PRF/béton.
 Les charges thermiques numériques ∆Tcr produisant les premières fissures dans le béton à
l’interface de barre en PRF/béton des poutres varient de 20°C à 35°C pour des classes de béton
variant de 25 à 90MPa et des rapports de l’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de la barre en
PRF (c/db) variant de 1 et 3,2.

 Les charges thermiques numériques ∆Tcr augmentent avec l’augmentation du rapport c/db et la
classe de béton. Une augmentation de la classe de béton de 25 à 90MPa produit une augmentation
de ∆Tcr de 50% et 75% correspondant respectivement au rapport c/db de 1 et 3,2.

 Les charges thermiques numériques ∆Tsp produisant la rupture de l’enrobage du béton des poutres
en béton armé de barres en PRFV de confinement asymétrique, varient de 30 à 50°C, 45à 60°C, et
de 55 à plus de 70°C pour des rapports c/db de 1; 1,4 et 2 respectivement dépendant de la classe
de béton variant de 25 à 90MPa. Ces charges thermiques des ruptures augmentent avec
l’augmentation de la classe de béton et le rapport c/db.

 Aucune fissure radiale n’a atteint la surface externe de l’enrobage de béton des poutres en béton
armé de barre en PRF sous charge thermique allant jusqu'à 70°C pour des bétons ordinaires de
classe 40MPa et de rapport c/db >2,5.

 Pour les régions d’extrême sud de l’Algérie de températures climatiques au plus égale à 70°C
(correspondant à une charge thermique de 50°C par rapport à la température de référence de 20°C),
un rapport c/db ≥ 2 et une classe de béton au moins égale à 25MPa semblent suffisants afin d’éviter
la rupture de l’enrobage de béton des poutres en béton armé de barre en PRF de confinement
asymétrique.

 Les courbes de déformations thermiques transversales, à l’interface armature PRF/béton des


poutres prédites par le modèle numérique sont linéaires jusqu’aux valeurs de ∆Tcr à partir
desquelles les courbes deviennent non linéaires à cause de la formation de couronne de fissures
dans le béton.
 L’effet de la classe de béton sur la déformation thermique transversale numérique à l’interface
armature PRF/béton est relativement faible pour des charges thermiques inferieures à ∆Tcr.
Cependant, pour des charges thermiques ∆T supérieures à ∆Tcr, la déformation thermique
transversale diminue avec l’augmentation de la classe de béton.

76
CHAPITRE IV

MODÈLE ANALYTIQUE
Chapitre IV Modèle analytique

IV. MODÈLE ANALYTIQUE


IV.1. Introduction:

L’étude analytique basé sur la théorie d’élasticité linéaire, permet de déterminer les contraintes

et les déformations thermiques dans une poutre prismatique en béton armé de barre en PRF

sous une variation de température ΔT. Le modèle étudié est basé sur les hypothèses suivantes :

-Une adhérence parfaite entre le béton et la barre en PRF.

-La barre en PRF et le béton présentent un comportement élastique linéaire.

-La section de la poutre prismatique reste plane après déformations thermiques.

-Absence des armatures transversales afin d’évaluer uniquement la contribution de l’enrobage du


béton pour soutenir les contraintes de traction due à la variation de température.

IV.2. Présentation du modèle analytique :

La différence entre les coefficients d’expansion thermique transversale des barres en PRF et du

béton dans les structures en béton armé engendre une pression radiale (P) à l’interface

armature/béton sous chargement thermique comme l’indique la figure IV.1 ci-dessous :

Figure IV.1.Contraintes dans le béton exerce par la pression radiale P

 Il est à noter que le modèle analytique présenté dans ce chapitre est inspiré du modèle ZAIDI et
MASMOUDI (2006) établi pour un cylindre en béton armé de barre en PRF centrée au milieu
sous une variation de température ∆T.

77
Chapitre IV Modèle analytique

IV.3.Contraintes dans le béton exercées par la pression radiale P :


On note u le déplacement radial de la surface cylindrique de rayon ρ, donc u  du d
d
est le déplacement radial de la surface cylindrique de rayon ( ρ + dρ). La déformation radiale (ρ )

et la déformation circonférentielle (t) dans un élément du béton situé à un rayon (ρ)

mesuré à partir du centre de gravité de la barre en PRFV ancrée dans le béton, sont :
du (IV.1)
 
d
u (IV.2)
t 

Les expressions de la contrainte radiale (σρ) et de la contrainte circonférentielle (σt), en fonction

des déformations de l’élément considéré, déterminées par la théorie d’élasticité pour les cylindres

creux sous pression hydrostatique interne P en considérant la solution en contraintes planes,

sont données par [Zaidi, 2006] :

 du u
 
Ec
   v   
Ec

 d c  
v (IV.3)
1  vc 1  vc
2 c t 2
 

t 
Ec
 t  vc    Ec 2  u  vc du  (IV.4)
1  vc 1  vc   d 
2

Avec :

υc : coefficients de Poisson de béton ; Ec: module d’élasticité longitudinal de béton.

L’équation d’équilibre du même élément du cylindre est déterminée en faisant la somme des forces
suivant la direction de la bissectrice de l’angle φ en négligeant les termes de second ordre; on trouve :

d     t (IV.5)
 0
d 
remplaçant les expressions de σρ et σt (équations VI.3 et VI.4) dans l’équation VI.5, on obtient

l’équation d’équilibre en terme de déplacement :

d 2u 1 du u
  0 (IV.6)
d 2  d  2

La solution générale de cette équation différentielle est de la forme :

78
Chapitre IV Modèle analytique

B1
u  A1  (IV.7)

Les constantes A1 et B1 sont déterminées par les conditions aux limites interne et externe.

Substituant l’expression de u de l’équation VI.7 dans les équations VI.3 et VI.4, on obtient :

 1  vc 
11  vc   B1
Ec
  ( )  
(IV.8)
 2 
A
1  vc
2

(IV.9)
 1  vc 
11  vc   B1
Ec
 t ( )    2 
A
1  vc
2

Les conditions aux limites de la poutre prismatique au niveau de la surface interne (ρ = a)
et la surface externe (ρ = b), sont comme suit :

  (   a)   P (IV.10)

  (   b)  0 (IV.11)

Les constantes A1 et B1sont obtenues en utilisant les conditions aux limites ci- dessus dans

l’équation VI.8, on a donc :

1  vc a 2
A1  P (IV.12)
Ec b 2  a 2

1  vc a 2b 2 (IV.13)
B1  P
Ec b 2  a 2

Les expressions de la contrainte radiale σρ et de la contrainte circonférentielle σt du béton dues

à la pression radiale P sont obtenues en substituant les expressions des constantes A1 et B1

(équations VI.12 et VI.13) dans les équations VI.8 et VI.9, on a donc :

a 2 P  b2  (IV.14)
  2 1  
b  a 2   2 

a2P  b2  (IV.15)
t  2 1  
b  a 2   2 

79
Chapitre IV Modèle analytique

a : le rayon de l’armature en PRF qui est égal à db / 2; b=(a+c) avec c : l’épaisseur d’enrobage de
béton. Posant r = b/a, les équations VI.14 et VI.15 deviennent :

P  b2  (IV.16)
   2 1  2 
r 1  

P  b2  (IV.17)
 t  2 1  2 
r 1  

La contrainte de traction circonférentielle maximale dans le béton due à la pression radiale P,


à l’interface armature/béton où ρ = a, est donnée par :
r2 1
 t max  2 P (IV.18)
r 1
Les figures IV.2 à IV.4 montrent les courbes des contraintes de traction du béton prédites par
le modèle analytique, à l'interface armature en PRF/béton, des poutres prismatiques en béton armé de
barre en PRF de verre ayant un rapport d'épaisseur d'enrobage du béton au diamètre de la barre en
PRFV (c/db) égale à 1 ; 2 et 3,2 tout en variant la charge thermique de 0 à 70°C et la classe de béton
de 25 à 90MPa . D’après ces figures on peut remarquer que les courbes analytiques donnent des
contraintes de traction du béton à l'interface armature en PRF/béton assez élevées, ces contraintes
analytiques dépassent la résistance à la traction de béton. Aussi, les contraintes de traction dans le
béton sont linéaires car le modèle analytique est basé sur la théorie d’élasticité qui ignore la présence
des fissures dans le béton. En outre, il est à noter que les contraintes de traction transversales dans le
béton augmentent avec l’augmentation de la classe de béton et la diminution du rapport (c/db).

80
Chapitre IV Modèle analytique

16
15
14 25 MPa
13 30 MPa
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

12 c/db=1 35 MPa
11 40 MPa
45 MPa
10
50 MPa
9 55 MPa
8 60 MPa
7 65 MPa
6 70 MPa
75 MPa
5 80 MPa
4 85 MPa
3 90 MPa
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure IV.2.Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1 (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique
en béton P.#25.25)

15
14
13 c/db=1,9 25 MPa
30 MPa
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

12
35 MPa
11
40 MPa
10 45 MPa
9 50 MPa
55 MPa
8
60 MPa
7 65 MPa
6 70 MPa
5 75 MPa
80 MPa
4
85 MPa
3 90 MPa
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure IV.3.Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,9 (Modèle analytique linéaire de la poutre
prismatique en béton P.#16.30)

81
Chapitre IV Modèle analytique

15
14
Contrainte de traction du béton σt [MPa]
13 c/db=3,2 25 MPa
12 30 MPa
11 35 MPa
40 MPa
10 45 MPa
9 50 MPa
8 55 MPa
60 MPa
7 65 MPa
6 70 MPa
5 75 MPa
80 MPa
4
85 MPa
3 90 MPa
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure IV.4.Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 3,2(Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique
en béton P.#10.30)

IV.4. Déformations dans le béton dues à la pression radiale P :

IV.4.1. Déplacement radial u :

De l’équation IV.7 on obtient le déplacement radiale u(ρ) suivant :

1  vc P 1  vc b 2 P (IV.19)
u(  )   
Ec r 2  1 Ec r 2  1 

IV.4.2. Déformation radiale cρ dans le béton due à la pression radiale P :


du
 c (  ) 
d (IV.20)
La dérivé de l’équation (IV.19) donne :

P  b2   b 2 
 c (  )  1  2   vc 1  2  (IV.21)
Ec (r 2  1)      

Donc :

 c (  ) 
1
   vc t  (IV.22)
Ec
82
Chapitre IV Modèle analytique

IV.4.3. Déformation circonférentielle ct dans le béton due à la pression radiale P:

u(  )
 ct (  )  (IV.23)

P  b2   b 2  (IV.24)
 ct (  )  1  2   vc 1  2 
Ec (r 2  1)      

 ct (  ) 
1

 t  vc   (IV.25)
Ec

IV.4.4.Déformations dans le béton dues à la pression radiale P et à la variation de température


ΔT :

La déformation radiale (cρ) dans le béton due à la pression radiale (P) et à la variation de
température ΔT est donnée par :

P  b2   b 2  (IV.26)
 c (  )  1  2   vc 1  2    c T
Ec (r 2  1)      

Avec αc : le coefficient d’expansion thermique du béton.

La déformation circonférentielle ct dans le béton due à la pression radiale P et à la variation de


température ΔT est :

P  b2   b 2 
 ct (  )  1  2   vc 1  2    c T
(IV.27)
Ec (r 2  1)      

Avec (c) : Le coefficient d’expansion thermique de béton.

La déformation circonférentielle (ct) dans le béton, à l’interface armature/béton (ρ = a), due à la


pression radiale P et à la variation de température ΔT, est donnée par :

P  r 2 1 
 ct   2  C    c T (IV.28)
Ec  r  1 
La déformation circonférentielle (ct) dans le béton, à la surface externe de l’enrobage de béton
(ρ = b), due à la pression radiale P et à la variation de température ΔT, est donnée par :

 2P  (IV.29)
 ct      c T
 c
E ( r 2
 1) 

83
Chapitre IV Modèle analytique

Les figures IV.5 à IV.8 présentent les courbes des déformations circonférentielles du béton prédites
par le modèle analytique à l’interface armature/béton, en fonction de la variation de température ΔT
et la classe de béton des poutres en béton renforcé de barre en PRFV pour des rapports de l’épaisseur
d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) variant entre 1,0 à 3,2. D’après ces figures
on remarque les courbes de déformations thermiques transversales augmentent linéairement avec la
variation de température. On remarque aussi que les déformations transversales diminuent avec
l’augmentation de la classe de béton. De plus on peut observer que l’influence du rapport c/db sur les
déformations est relativement faible.

1500
Déformation transversale de béton εct

1250 25MPa
c/db= 1
30MPa
35MPa
1000 40MPa
45MPa
50MPa
[µm/m]

750 55MPa
60MPa
65MPa
500 70MPa
75MPa
80MPa
250 85MPa
90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure IV.5. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température et la classe de


béton à l’interface armature en PRF/béton pour c/db = 1,0 (Modèle analytique linéaire de la poutre
prismatique en béton P.#25.25)

84
Chapitre IV Modèle analytique

Déformation transversale de béton ε ct 1500

25MPa
1250
c/db= 1,6 30MPa
35MPa
1000 40MPa
45MPa
[µm/m]

50MPa
750 55MPa
60MPa
65MPa
500 70MPa
75MPa
80MPa
250 85MPa
90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure IV.6. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température et la classe


de béton à l’interface armature en PRF/béton pour c/db = 1,6 (Modèle analytique linéaire de la poutre
prismatique en béton P.# 13.20)

1500
Déformation transversale de béton ε ct

1250 25MPa
30MPa
35MPa
c/db= 2 40MPa
1000
45MPa
[µm/m]

50MPa
750 55MPa
60MPa
65MPa
500 70MPa
75MPa
80MPa
250 85MPa
90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure IV.7. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température et la classe


de béton à l’interface armature en PRF/béton pour c/db = 2 (Modèle analytique linéaire de la poutre
prismatique en béton P.# 13.25)

85
Chapitre IV Modèle analytique

Déformation transversale de béton εct [µm/m] 1500

25MPa
1250 c/db= 3,2
30MPa
35MPa
40MPa
1000
45MPa
50MPa
55MPa
750
60MPa
65MPa
70MPa
500
75MPa
80MPa
85MPa
250
90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure IV.8. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température et la classe


de béton à l’interface armature en PRF/béton pour c/db = 3,2 (Modèle analytique linéaire de la poutre
prismatique en béton P.#10.30)

Les figures IV.9 à IV.11 présentent les courbes des déformations du béton en fonction de la variation
de température ΔT de modèle analytique à la surface externe de l’enrobage du béton des poutres en
béton renforcé par barre en PRFV pour des classes de béton variant de 25à 90MPa et des rapports de
l’épaisseur d’enrobage du béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) variant entre 1,0 à 3,2. Les
principales remarques tirées de ces figures, sont les suivantes :
On remarque que les courbes des déformations du béton en fonction de la variation de température
ΔT de modèle analytique à la surface externe de l’enrobage du béton sont linéaires car le modèle
analytique utilisé ne prend pas en compte la présence des fissure dans le béton. Aussi, on remarque
que les déformations transversales à la surface extérieure diminue avec l’augmentation de la classe
du béton à cause de l’accroissement de la rigidité de la section de béton. En outre, on peut noter que
l’influence de la variation de la classe de béton sur les déformations transversales est quasiment
faible pour des rapports de c/db assez grands (supérieurs à 2).

86
Chapitre IV Modèle analytique

1250

c/db= 1
Déformation transversale de béton ε ct

25MPa
1000 30MPa
35MPa
40MPa
45MPa
750
50MPa
[µm/m]

55MPa
60MPa
500 65MPa
70MPa
75MPa
80MPa
250 85MPa
90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure IV.9. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température et la


classe de béton à la surface externe de l’enrobage du béton pour c/db = 1,0 (Modèle analytique
linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.25)

1250
Déformation transversale de béton ε ct

25MPa
1000 30MPa
c/db= 2 35MPa
40MPa
45MPa
750
[µm/m]

50MPa
55MPa
60MPa
500 65MPa
70MPa
75MPa
80MPa
250 85MPa
90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure IV.10. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température et la


classe de béton à la surface externe de l’enrobage du béton pour c/db = 2,0 (Modèle analytique linéaire
de la poutre prismatique en béton P.#13.25)

87
Chapitre IV Modèle analytique

1250
Déformation transversale de béton ε ct
25MPa
1000 c/db= 3,2 30MPa
35MPa
40MPa
45MPa
750 50MPa
[µm/m]

55MPa
60MPa
500 65MPa
70MPa
75MPa
80MPa
250 85MPa
90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure IV.11. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température et la


classe de béton à la surface externe de l’enrobage du béton pour c/db = 3,2 (Modèle analytique
linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.30)

IV.4.5. Déformation transversale de la barre en PRF due à l’effet de la pression radiale P

et à la variation de température ΔT :

De la même manière que précédemment, il est possible de déterminer la déformation de la barre en

PRF sous pression externe due à la réaction du béton sur la barre en PRF. Le déplacement

radial u [Zaidi, 2006] est donnée par:

(1  vtt ) P
u(  )    (IV.29)
Et
Et : le module d’élasticité de la barre en PRF dans la direction transversale.
vtt : est le coefficient de Poisson de la barre en PRF dans la direction transversale (le premier indice
indique la direction transversale de l’application de la contrainte et le deuxième indice indique la
direction transversale dans laquelle on détermine la déformation).
La déformation circonférentielle ft de la barre en PRF due à la pression radiale P est donnée par :
u(  ) (1  vtt ) P
 ft   (IV.30)
 Et

La déformation circonférentielle de la barre en PRF due à la pression radiale P et à la variation de


température ΔT, est donnée par :

88
Chapitre IV Modèle analytique

(1  vtt ) P
 ft   t T  (IV.31)
Et

αt : le coefficient d’expansion thermique transversale de la barre en PRF.

IV.4.6. Pression radiale P :

La pression radiale P exercée par la barre en PRF sur le béton due à la variation de température

ΔT est déterminée en utilisant l’équation de compatibilité des déformations transversales

à l’interface armature/béton. À partir des équations IV.28 et IV.31, on peut écrire [Zaidi,2006] :

(1  vtt ) P  r 2 1 
 t T  P  2  c    c T (IV.32)
Et Ec  r  1 
De l’équation ci-dessus, l’expression de la pression radiale P est donnée par :

 t   c )T
P (IV.33)
1  r²  1  1
   c   1   tt 
Ec  r ²  1  Et

( t   c )T : la déformation thermique différentielle transversale qui est la principale source de la


pression radiale. r =(2 c+ db)/( db) : constant

Avec, db : diamètre de la barre (db = 2a) ; c : épaisseur d’enrobage du béton.

IV.5.Variation de température (ΔTcr ) produisant la première fissure :

Figure IV.12. Première fissure dans le béton due à la pression radiale P produite à ΔT= ΔTcr

La première fissure radiale apparaît dans le béton à l’interface armature en PRF/béton ( ρ = a )

lorsque la contrainte circonférentielle maximale (Eq.IV.18) atteint la résistance à la traction du béton


(fct) :

89
Chapitre IV Modèle analytique

r2 1
 t max  2 P  f ct (IV.34)
r 1
La variation de température (ΔTcr) qui produit la première fissure dans le béton à l’interface
armature/béton est obtenue à partir des équations IV.33 et IV.34 on a donc [Zaidi, 2006]:
1 r 2  1  vc 1  vtt  f ct
Tcr    2    (IV.35)
 E c r  1  E c Et  ( t   c )
Le tableau IV.1 montre la variation de température (ΔTcr) qui produit la première fissure radiale dans
le béton à l’interface armature/béton en fonction du rapport de l’épaisseur d’enrobage du béton au
diamètre de la barre en PRF (c/db) variant entre 1,0 à 3,2 et la classe de béton variant de 25 à 90MPa.
On remarque que la variation de température ΔTcr produisant la première fissure dans le béton à
l’interface varie de 16,12 °C à 29,97 °C dépendant du rapport c/db et la classe de béton. Pour une
augmentation de la classe de béton de 25 à 90MPa, la charge thermique ΔTcr augmente d’une valeur
de 60 % environ pour les différents rapports c/db. Cependant pour une même classe de béton, ΔTcr
augmente environ 11% et 4% correspondant respectivement aux augmentations du rapport c/db de 1 à
2 et de 2 à 3,2.

Tableau IV.1. Variation de température (ΔTcr) qui produit la première fissure dans le béton à
l’interface armature/béton.

(fc’) c/db
en 1 1,2 1,3 1,4 1,6 1,9 2 2,1 2,5 2,6 3,2
(MPa) ΔTcr (°C)
25 16,12 16,67 16,84 17,06 17,36 17,70 17,77 17,87 18,03 18,16 18,33
30 17,22 17,81 18 18,25 18,57 18,94 19,02 19,13 19,30 19,44 19,62
35 18,21 18,85 19,05 19,32 19,67 20,07 20,15 20,27 20,45 20,60 20,80
40 19,12 19,80 20,02 20,30 20,67 21,10 21,18 21,31 21,51 21,67 21,88
45 19,97 20,69 20,91 21,21 21,61 22,06 22,15 22,28 22,49 22,66 22,88
50 20,76 21,52 21,75 22,07 22,49 22,96 23,06 23,20 23,42 23,59 23,83
55 21,51 22,30 22,55 22,88 23,32 23,81 23,91 24,06 24,29 24,47 24,72
60 22,22 23,05 23,31 23,65 24,11 24,62 24,73 24,88 25,12 25,31 25,57
65 22,90 23,75 24,02 24,38 24,85 25,39 25,50 25,66 25,90 26,1 26,37
70 23,54 24,43 24,71 25,08 25,57 26,12 26,24 26,41 26,66 26,86 27,15
75 24,17 25,09 25,37 25,76 26,26 26,84 26,95 27,13 27,39 27,60 27,89
80 24,76 25,72 26,01 26,41 26,93 27,52 27,64 27,82 28,09 28,31 28,61
85 25,34 26,32 26,62 27,03 27,57 28,17 28,30 28,48 28,76 28,99 29,30
90 25,91 26,91 27,22 27,64 28,2 28,82 28,95 29,14 29,43 29,66 29,97

On peut conclure que la charge thermique ΔTcr augmente avec d’augmentation de la classe de béton
et le rapport c/db. Néanmoins, l’effet de rapport c/db sur ΔTcr est relativement faible particulièrement
pour des rapports c/db ≥ 2.

90
Chapitre IV Modèle analytique

IV.6. Comportement thermique du béton après fissuration :

Figure IV.13. Poutre prismatique en béton armé de barre en PRFV complètement


fissurée à ΔT=ΔTSP
Une couronne circulaire en béton fissuré est formée lorsque ΔT > ΔTcr, le rayon interne et le rayon
externe sont respectivement a et ρcr .

Les conditions aux limites de surfaces de la couronne fissurée sont [Zaidi, 2006] :

  (   a)   P t  0 pour   a,  cr  (IV.36)

ρ Є [a, ρcr] la contrainte radiale est considérée inversement proportionnelle à ρ, on a :

C1 (IV.37)
  ( ) 

Pour ρ Є [a , ρcr]; avec C1 : constante de proportionnalité.

Les conditions aux limites de surfaces de la couronne fissurée σρ(a) = -P sont utilisées dans
l’équation de σρ ci-dessus, on obtient C1= - a P. Remplaçant l’expression de C1 dans l’équation de la
contrainte radiale σρ ci-dessus, on a donc :
a
  ( )   P (IV.38)

Pour ρ Є [a , ρcr]

ρ = ρcr, la contrainte radiale :

91
Chapitre IV Modèle analytique

a (IV.39)
  (  cr )   P
 cr
La déformation radiale :
du a (IV.40)
 c (  )   P
d Ec 
La diminution de l’épaisseur du béton fissuré due à la compression radiale :
aP  cr (IV.41)
u1  ln( )
Ec a
La déformation circonférentielle à l’interface armature/béton est donnée par:
P 
 ct  u1 / a   ct  ln( cr ) (IV.42)
Ec a

Figure IV.14. Déformation de la couronne en béton fissuré sous la compression

radiale à ΔT > ΔTcr (ligne discontinue indique la forme après déformation)

Pour le béton non fissuré : ρ ≥ ρcr

Pour le béton non fissuré situé entre le rayon interne ρcr et le rayon externe b, la contrainte
radiale (σρ) et de la contrainte circonférentielle ( σt) sont :

 cr2  b2  a
  ( )  2 1  2  P (IV.43)
b   cr2     cr

 cr2  b2  a (IV.44)
 t ( )  2 1  2  P
b   cr2   
 cr
92
Chapitre IV Modèle analytique

À ρ = ρcr la contrainte circonférentielle σt (ρcr) est égale à la résistance à la traction du béton (fct).

 cr2  b2  a
1  2  P  f ct (IV.45)
b 2   cr2   cr   cr
Donc, on obtient l’équation suivante :

  cr   1 P   cr    cr   1 P 
3 2
(IV.46)
            0
 b   ct 
r f b   b   ct 
r f

Cette équation permet de déterminer le rayon ρcr correspondant à la variation de température

ΔTsp au-delà de laquelle l’enrobage du béton est totalement fissuré.

L’augmentation du rayon due à la compression radiale hors duquel le béton n’est pas fissuré
a
( la zone non fissurée est considérée comme cylindre creux sous pression interne de P ),
 cr
est donnée par :
aP b 2   cr2 (IV.47)
u2  (  vc )
Ec b 2   cr2

Il est à noter que l’augmentation ua du rayon a due à la compression radiale lorsque ΔT > ΔTcr

est la somme de la diminution de l’épaisseur du béton fissuré (équation IV.41) et l’augmentation

du rayon hors duquel le béton n’est pas fissuré (équation IV.47).

aP  cr aP b 2   cr2 (IV.48)
ua  ln( ) (  vc )
Ec a Ec b 2   cr2

En termes de déformation circonférentielle due à la compression radiale et à la variation de

température lorsque le béton est fissuré, l’équation IV.48 devient :

P    cr  b 2   cr 2  (IV.49)
 ct  ln     v c    c T
Ec   a  b 2
  cr
2

À partir des équations IV.31et IV.49, l’équation de compatibilité de déformations transversales

à l’interface armature/béton lorsque le béton est fissuré, donnée par :

93
Chapitre IV Modèle analytique

P    cr  b 2   cr2 
 vc    c T   c T 
1  vtt  P
ln   2 (IV.50)
  a  b   cr
2
Ec  Et
La solution de l’équation IV.46 dépend de la forme de la section de béton. Des solutions ont été
proposées par certains auteurs dont les équations sont :

 Equation Aiello et coll. (2001) :

Dans les cas des problèmes réels et pratiques (1 ≤ c/db ≤ 3 ou 3 ≤ r ≤ 7), l’équation IV.46 :
1 P
a une seule solution significative lorsque le rapport est situé entre 0,1 et 0,3.
r f ct
La pression radiale maximale P que le béton peut supporter est donnée par :

P = 0,3 fct r (IV.51)

La couronne en béton fissuré au-delà duquel l’enrobage du béton est complètement fissuré :

ρcr = 0,48b (IV.52)

La variation de température ΔTsp au-delà de laquelle l’enrobage du béton est totalement fissuré,
est déterminée à partir de l’équation IV.50 en substituant P et ρcr par leurs expressions données
respectivement par les équations IV.51et IV.52:

 0,3 f ct r 
Tsp   ln(0,48r )  1,6  vc   0,3 f ct r 1  vtt  1 (IV.53)
 Ec Et  t  c

 Equation de Zaidi et Coll :

Zaidi et Coll. (2007) proposent un modèle empirique, permettant de prédire la charge thermique
(Tcr) produisant la rupture d'enrobage du section des poutres en béton armé de barre en PRF.
L'équation proposée est obtenue de la manière suivante :

La première fissure apparaît dans le béton à l’interface armature en PRF/béton lorsque la contrainte
circonférentielle du béton atteint la résistance à la traction du béton
(équation (IV.34)) :

P r 2 1
Cette équation devient :  (IV.54)
f ct r 2  1
La rupture d’enrobage du béton des poutres se produit pour un rapport d’épaisseur d’enrobage du

béton au diamètre de la barre en PRF c/db ≤1,4 qui est déterminé expérimentalement à partir des

poutres en béton armé de barres en PRFV testées sous température de -30°C à + 80°C.

94
Chapitre IV Modèle analytique

Le rapport maximum de c/db qui donne la rupture d’enrobage du béton des poutres est de

1,4 ; ce qui implique que le rapport r est de :

2c  d b (IV.55)
r  3,8
db

Substituant la valeur de r donnée par l’équation 4.53 dans l’équation 4.52, on obtient :

P
 0,87 (IV.56)
f ct

Le rayon externe ρcr de la couronne en béton fissuré est obtenu en substituant les rapports P/fct
(équation IV.56) et r (équation IV.55) par leurs valeurs dans l’équation IV.46, on obtient une
équation de 3ième degré en ρcr :

  cr     
3 2
(IV.57)
   0,23 cr    cr   0,23  0
 b   b   b 

La résolution de cette équation donne trois racines dont deux sont éliminées car elles sont

loin de la réalité pratique et la troisième est donnée par : ρcr = 0,72 b


ρcr = 0,72 b
(IV.58)
Pour un rapport r = b/a, la pression radiale P à partir de laquelle l’enrobage du béton est entièrement
fissuré, est déterminée à partir de l’équation IV.46en substituant le rayon ρcr par son expression
donnée par l’équation IV.58, donc :
0,23 f ct .r  1 
 ln(0,72r )  3,2  vc   1  vtt 
1
Tsp  (IV.59)
 t   c   Ec Et 

Le tableau IV.2 présente les valeurs de la variation de température ∆Tsp produisant la rupture
d’enrobage du béton prédites par l’équation d’ Aiello (IV.53), en fonction de la classe de béton
variant de 25 à 90MPa et le rapport d’épaisseur de l’enrobage au diamètre de barre en PRF c/db
variant de 1,0 à 3,2.
On remarque que la variation de température ∆Tsp augmente avec l’augmentation de la classe de
béton et aussi le rapport c/db.
Comme le montre le tableau IV.2, la charge thermique ∆Tsp varie de 21,53 à 33,09°C ; 28,73 à
43,53°C ; 40,04 à 59,87°C ; 47,86 à 71,07°C et de 64,19 à 94,35 correspondant respectivement
au rapport c/db de 1 ; 1,4 ; 2 ; 2,5 et 3,2 dépendant de la classe de béton variant de 25 à 90MPa.
Pour une augmentation de la classe de béton variant de 25 à 90MPa, la charge thermique ∆Tsp
augmente avec un taux de 50% environ pour les différents rapports c/db . Cette augmentation

95
Chapitre IV Modèle analytique

est due à l’accroissement de la rigidité de la poutre en béton armé de PRFV. Aussi, on peut observer
que pour une même classe de béton, le taux d’augmentation de ∆Tsp selon le modèle d’Aiello est
de 83% et 60% environ correspondant respectivement aux augmentations de ∆Tsp du rapport c/db
de 1 à 2 et 2 à 3,2.
Tableau IV.2. Variation de température ∆Tsp produisant la rupture d’enrobage du béton selon
Aiello et coll.

Résistance du béton à la compression (fc’) en (MPa)


25 30 40 50 60 70 80 90
c/db ΔTsp(°C)
1 21,53 22,85 25,11 27,05 28,76 30,30 31,72 33,09
1,2 25,09 26,60 29,2 31,41 33,36 35,12 36,74 38,24
1,3 26,50 28,09 30,81 33,13 35,18 37,02 38,72 40,29
1,4 28,73 30,44 33,36 35,85 38,05 40,03 41,85 43,53
1,6 32,44 34,34 37,61 40,37 42,82 45,01 47,03 48,90
1,9 38,44 40,67 44,46 47,68 50,52 53,06 55,40 57,57
2,0 40,04 42,35 46,28 49,62 52,55 55,20 57,62 59,87
2,1 42,73 45,18 49,35 52,89 55,99 58,79 61,35 63,74
2,5 47,86 50,57 55,19 59,10 62,53 65,92 68,45 71,07
2,6 53,31 56,30 61,39 65,7 69,48 72,87 75,98 78,87
3,2 64,19 67,73 73,75 78,84 83,29 87,29 90,96 94,35

Le Tableau IV.3 présente les valeurs de la variation de température ∆Tsp produisant la rupture
d’enrobage du béton en fonction de la classe de béton variant de 25 à 90MPa et du rapport
d’épaisseur d’enrobage au diamètre de barre en PRF c/db variant de 1,0 à 3,2 selon l’équation de
Zaidi et Coll. (Eq.IV.59). D’après le Tableau IV.3 on remarque que la charge thermique ∆Tsp prédite
par modèle de Zaidi augmente avec l’augmentation de la classe de béton et aussi le rapport c/db car
pour une classe de béton variant de 25 à 90MPa, la charge thermique ∆Tsp varie de 24,2 à 34,3°C ;
31,8 à 44,7°C ; 43,5 à 60,8°C ; 51,5 à 71,7°C et 68,2 à 94,4°C correspondant respectivement aux
rapports c/db de 1 ; 1,4 ; 2 ; 2,5 et 3,2. L’augmentation de la classe de béton de 25 à 90 MPa
engendre un accroissement de ∆Tsp de 40% environ pour des différents rapports c/db. Cependant,
pour une même classe de béton, la charge thermique ∆Tsp s’élève d’un taux de 78% et 56%
respectivement pour une augmentation du rapport c/db de 1 à 2 et 2 à 3,2. Il est clair que le taux
d’augmentation de la charge thermique ∆Tsp est moins important pour des rapports c/db supérieurs à
2 à cause de la diminution de la pression radiale exercée par la barre en PRFV sur le béton pour des
valeurs de c/db importantes.

96
Chapitre IV Modèle analytique

Tableau IV.3. Variation de température ∆Tsp produisant la rupture d’enrobage du béton, selon
Zaidi et Coll.
Résistance du béton à la compression (fc’) en (MPa)
25 30 40 50 60 70 80 90
c/db ΔTsp(°C)
1 24,20 25,41 27,45 29,16 30,64 31,96 33,16 34,27

1,2 27,95 29,34 31,67 33,62 35,31 36,81 38,18 39,44


1,3 29,43 30,89 33,33 35,37 37,15 38,72 40,16 41,48
1,4 31,76 33,33 35,96 38,14 40,04 41,73 43,27 44,69
1,6 35,63 37,37 40,29 42,73 44,84 46,71 48,42 49,99
1,9 41,85 43,88 47,27 50 ,10 52,55 54,72 56,69 58,52
2,0 43,50 45,60 49,12 52,05 54,58 56,84 58,88 60,77
2,1 46,27 48,50 52,23 55,33 58,01 60,40 62,56 64,56
2,5 51,53 54,00 58,12 61,55 64,51 67,14 69,53 71,74
2,6 57,11 59,83 64,37 68,14 71,40 74,29 76,91 79,33
3,2 68,17 71,40 76,75 81,20 85,04 88,44 91,53 94,37

IV.7.Conclusion :
Ce chapitre décrit les modèles analytiques développés au littérature. L’analyse des résultats
analytiques permet de tirer quelques conclusions telles que:

 La variation de température ΔTcr prédites par le modèle analytique produisant la première fissure
dans le béton à l’interface armature/béton des poutres en béton armé de PRFV varie de 16 °C à
30°C pour un rapport d’enrobage de béton au diamètre de barre en PRF c/db variant de 1,0 à 3,2 et
une classe de béton variant de 25 à 90 MPa.
 La charge thermique ΔTcr augmente avec l’augmentation de la classe de béton et le rapport c/db .
Néanmoins, l’effet de rapport c/db sur ΔTcr est relativement faible particulièrement pour les
rapports c/db supérieurs à 2.
 La charge thermique ΔTsp prédite par le modèle d’Aiello, produisant la rupture d’enrobage de
béton des poutres en béton armé de PRFV, varie de 21,5 à 33,1°C ; 28,7 à 43,5°C ; 40 à 59,9°C
47,9 à 71,1°C et de 64,2 à 94,3°C correspondant respectivement aux rapports c/db de 1 ; 1,4 ; 2 ;
2,5 et 3,2 dépendant de la classe de béton allant de 25 à 90MPa.
 La charge thermique ΔTsp évaluée par le modèle de Zaidi, produisant la rupture d’enrobage de
béton des poutres en béton armé de PRFV, en faisant varier la classe de béton de 25 à 90MPa, est
de 24,2 à 34,3°C ; 31,8 à 44,7°C ; 43,5 à 60,8°C ; 51,5 à 71,7°C et 68,2 à 94,4°C correspondant
respectivement aux rapports c/db de 1 ; 1,4 ; 2 ; 2,5 et 3,2.

97
Chapitre IV Modèle analytique

 Selon les modèles analytiques, l’augmentation de la classe de béton de 25 à 90MPa produit un


accroissement de la charge thermique de rupture de l’enrobage de béton ΔTsp de 40% selon le
modèle de Zaidi et de 50% selon le modèle d’Aiello et ceci pour des différentes valeurs de
rapports c/db. Ceci implique que la charge thermique ΔTsp d’un béton de haute performance est de
1,4 à 1,5 fois celle d’un béton ordinaire. En conséquence, les béton de haute performance
retardent énormément la rupture d’enrobage du béton armé de PRFV.
 Les courbes de déformations thermiques transversales déterminées par le modèle analytique basé
sur la théorie d’élasticité, sont linéaire. Ces déformations diminuent avec l’augmentation de la
classe de béton. Néanmoins, l’influence de la variation de la classe de béton sur les déformations
thermiques transversales est relativement faible pour des rapports de c/db importants à cause de la
diminution de la pression radiale exercée par la barre sur le béton pour des valeurs de c/db assez
grandes (c/db ≥ 2 )

98
CHAPITRE V

COMPARAISON DES
RÉSULTATS NUMÉRIQUES
ET ANALYTIQUES
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

V. COMPARAISON DES RÉSULTATS NUMÉRIQUES ET ANALYTIQUES


V.1. Introduction :

Ce chapitre présente la comparaison des résultats prédits par le modèle numérique non-linéaire à
ceux obtenus à partir du modèle analytique en termes des déformations thermiques transversales,
des contraintes de traction, des charges thermiques ∆Tcr produisant la première fissure dans le
béton à l’interface armature PRF/béton et les charges thermiques ∆Tsp produisant la rupture totale
d’enrobage du béton en fonction la classe de béton et le rapport d’épaisseur de l’enrobage de béton
au diamètre de la barre en PRF (c/db) pour des poutres prismatique en béton armé de barres en
PRFV de confinement asymétrique (FigureV.1) soumises à des hautes variations de températures.

Figure V.1. Section de la poutre prismatique en spécifiant la surface externe de l'enrobage du béton
et l'interface armature en PRF/béton étudiés

99
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

V.2. Charges thermiques de fissuration :

V.2.1.Variation de température ΔTcr produisant la première fissure :


Le Tableau V.1 présente la comparaison entre les charges thermiques ΔTcr, produisant la première
fissure radiale dans le béton à l’interface armature/béton, prédites par le modèle numérique et celles
obtenues par le modèle analytique pour des poutres prismatiques en béton armé de barres en PRF
tout en faisant varier la résistance à la compression du béton (fc’) de 25 à 90MPa et le rapport de
l’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF(c/db) de 1 à 3,2.

On peut remarquer que la variation de température ΔTcr augmente avec l’augmentation de la classe
de béton et le rapport (c/db). Aussi, on peut remarquer que les valeurs de ΔTcr prédites par le
modèle numérique sont relativement proches de celles obtenues par le modèle analytique. L’écart
entre les valeurs de ΔTcr des deux modèles ne dépasse en aucun cas la valeur de 5°C pour une
même classe béton et même rapport c/db. Ceci est dû à l’incrément de la charge thermique ΔT qui
est fixé à 5°C pour ADINA (voir Tableau III.5).
Tableau V.1. Comparaison des valeurs de ΔTcr en fonction de (fc’) et (c/db).
fc’ c/db
(MPa) 1 1,4 1,6 2 3,2
ΔTcr (°C)
*Anal *Num Anal Num Anal Num Anal Num Anal Num
25 16,1 20 17,0 20 17,3 20 17,7 20 18,3 20
30 17,2 20 18,2 20 18,5 20 19,0 20 19,6 20
35 18,2 20 19,3 20 19,6 20 20,1 20 20,8 25
40 19,1 20 20,3 20 20,6 25 21,1 25 21,8 25
45 19,9 20 21,2 25 21,6 25 22,1 25 22,8 25
50 20,7 20 22,0 25 22,4 25 23,0 25 23,8 25
55 21,5 20 22,8 25 23,3 25 23,9 25 24,7 25
60 22,2 25 23,6 25 24,1 25 24,7 25 25,5 25
65 22,9 25 24,3 25 24,8 25 25,5 25 26,3 30
70 23,5 25 25,0 25 25,5 30 26,2 30 27,1 30
75 24,1 25 25,7 30 26,2 30 26,9 30 27,8 30
80 24,7 25 26,4 30 26,9 30 27,6 30 28,6 30
85 25,3 30 27,0 30 27,5 30 28,3 30 29,3 35
90 25,9 30 27,6 30 28,2 30 28,9 30 29,9 35
fc’: Résistance du béton à la compression, *Anal : Analytique, *Num : Numérique.

V.2.2.Variation de température Tsp produisant la rupture complète d’enrobage de béton :

Le tableau V.2 présente la comparaison entre les variations de température Tsp, produisant la
rupture d’enrobage du béton, obtenues par le modèle numérique et celles obtenues par les modèles
analytiques pour des poutres en béton armé de barres en PRFV de classe de béton variant de 25 à

100
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

90MPa et du rapport de l’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de barre en PRF (c/db ) variant
de 1 à 3,2. D’après ce tableau en remarque que les valeurs de Tsp prédites par le modèle numérique
sont relativement supérieures par rapport à celles obtenues par les équations d’Aiello et Zaidi. Ceci
est dû d’une part à l’incrément de l’augmentation de la température ΔT qui est fixé à 5°C au
logiciel ADINA (voir Tableau III.5) et d’autre part à la présence des éléments en béton qui ne sont
pas totalement fissurés dans la couronne circulaire de béton fissuré entourant la barre en PRFV, et
qui emmagasinent encore de l’énergie ce qui a retardé la rupture de béton. On recommande pour
des futures études de diminuer l’incrément de l’augmentation de la charge thermique à 2°C au lieu
de 5°C.
Tableau V.2. Comparaison des valeurs de ΔTsp en fonction de (fc’) et (c/db).

ΔTsp (°C)
fc’ (MPa) c/db
Equation Aiello Equation de Zaidi Modèle numérique
1 21,53 24,20 30
1,2 25,09 27,95 35
1,3 26,50 29,43 40
1,4 28,73 31,76 45
1,6 32,44 35,63 50
25 1,9 38,44 41,85 50
2 40,04 43,50 55
2,1 42,73 46,27 55
2,5 47,86 51,53 55
2,6 53,31 57,11 60
3,2 64,19 68,17 70
1 22,85 25,41 35
1,2 26,60 29,34 40
1,3 28,09 30,89 40
1,4 30,44 33,33 45
1,6 34,34 37,37 50
30 1,9 40,67 43,88 50
2 42,35 45,60 55
2,1 45,18 48,50 55
2,5 50,57 54,00 55
2,6 56,30 59,83 60
3,2 67,73 71,40 >70
1 24,03 26,49 40
1,2 27,96 30,57 40
1,3 29,51 32,17 45
35 1,4 31,97 34,71 45
1,6 36,05 38,91 50
1,9 42,65 45,67 55
2 44,41 47,46 60

101
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

2,1 47,36 50,46 60


2,5 52,99 56,17 65
2,6 58,97 62,22 >70
3,2 70,89 74,22 >70
1 25,11 27,45 40
1,2 29,2 31,67 40
1,3 30,81 33,33 45
1,4 33,36 35,96 45
1,6 37,61 40,29 50
40 1,9 44,46 47,27 55
2 46,28 49,12 60
2,1 49,35 52,23 60
2,5 55,19 58,12 >70
2,6 61,39 64,37 >70
3,2 73,75 76,75 > 70
1 26,11 28,34 45
1,2 30,34 32,68 45
1,3 32,01 34,39 50
1,4 34,65 37,09 50
1,6 39,03 41,55 55
45 1,9 46,12 48,74 60
2 48,01 50,64 65
2,1 51,18 53,84 65
2,5 57,21 59,90 >70
2,6 63,62 66,32 >70
3,2 76,38 79,06 > 70
1 27,05 29,16 45
1,2 31,41 33,62 45
1,3 33,13 35,37 50
1,4 35,85 38,14 50
1,6 40,37 42,73 60
50 1,9 47,68 50 ,10 60
2 49,62 52,05 65
2,1 52,89 55,33 65
2,5 59,10 61,55 >70
2,6 65,7 68,14 >70
3,2 78,84 81,20 > 70
1 27,92 29,92 50
1,2 32,41 34,49 50
1,3 34,18 36,29 55
1,4 36,98 39,12 60
1,6 41,63 43,81 60
55 1,9 49,13 51,36 60
2 51,13 53,35 >70
2,1 54,48 56,71 >70
2,5 60,86 63,07 > 70
2,6 67,64 69,82 >70
3,2 81,13 83,18 > 70
60 1 28,76 30,64 50

102
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

1,2 33,36 35,31 50


1,3 35,18 37,15 55
1,4 38,05 40,04 60
1,6 42,82 44,84 60
1,9 50,52 52,55 60
2 52,55 54,58 >70
2,1 55,99 58,01 >70
2,5 62,53 64,51 > 70
2,6 69,48 71,40 >70
3,2 83,29 85,04 > 70
1 29,54 31,32 50
1,2 34,26 36,08 50
1,3 36,12 37,95 55
1,4 39,06 40,91 60
1,6 43,94 45,80 60
65 1,9 51,82 53,66 65
2 53,91 55,74 >70
2,1 57,43 59,24 >70
2,5 64,11 65,86 > 70
2,6 71,22 72,88 >70
3,2 85,35 86,79 > 70
1 30,30 31,96 50
1,2 35,12 36,81 50
1,3 37,02 38,72 55
1,4 40,03 41,73 60
1,6 45,01 46,71 60
70 1,9 53,06 54,72 65
2 55,20 56,84 >70
2,1 58,79 60,40 >70
2,5 65,92 67,14 > 70
2,6 72,87 74,29 >70
3,2 87,29 88,44 > 70
1 31,02 32,57 50
1,2 35,94 37,51 50
1,3 37,89 39,46 55
1,4 40,95 42,52 60
1,6 46,04 47,59 60
75 1,9 54,26 55,73 > 70
2 56,43 57,89 >70
2,1 60,10 61,51 > 70
2,5 67,07 68,37 > 70
2,6 74,47 75,64 >70
3,2 89,17 90,03 > 70
1 31,72 33,16 50
1,2 36,74 38,18 50
1,3 38,72 40,16 55
80
1,4 41,85 43,27 60
1,6 47,03 48,42 60
1,9 55,40 56,69 > 70

103
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

2 57,62 58,88 >70


2,1 61,35 62,56 > 70
2,5 68,45 69,53 > 70
2,6 75,98 76,91 >70
3,2 90,96 91,53 > 70
1 32,38 33,72 50
1,2 37,49 38,82 50
1,3 39,51 40,83 55
1,4 42,70 43,99 60
1,6 47,98 49,22 60
85 1,9 56,50 57,62 > 70
2 58,76 59,84 >70
2,1 62,56 63,57 > 70
2,5 69,78 70,65 > 70
2,6 77,44 78,14 >70
3,2 92,68 92,97 > 70
1 33,09 34,27 50
1,2 38,24 39,44 50
1,3 40,29 41,48 55
1,4 43,53 44,69 60
1,6 48,90 49,99 60
90 1,9 57,57 58,52 > 70
2 59,87 60,77 >70
2,1 63,74 64,56 > 70
2,5 71,07 71,74 > 70
2,6 78,87 79,33 >70
3,2 94,35 94,37 > 70
fc’: Résistance du béton à la compression.

V.3. Déformations thermiques transversales :

V.3.1. Déformations thermiques transversales à l’interface armature PRF/béton :

Les figures V.2 à V.4 montrent la comparaison entre les courbes analytiques et numériques des
déformations thermiques transversales à l’interface armature en PRF/béton en fonction de la
variation de température et les classes de béton typique (25 et 90MPa) pour des rapports c/db de 1 ;
2 et 3,2 respectivement. D’après ces figures, on remarque que les valeurs de déformation thermique
transversale prédites par le modèle numérique, à l’interface armature en PRF/béton, sont en bon
accord avec les résultats analytiques jusqu’aux valeurs de ΔTcr variant de 20 à 35°C, dépendant de
la classe de béton et du rapport c/db, à partir desquelles le modèle numérique non linéaire exhibent
des valeurs assez importantes à cause de la présence des fissures dans le béton à l’interface et qui
n’a pas été prise en considération dans le modèle analytique basé sur la théorie d’élasticité.

104
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

6000
Déformation transversale de béton εct
5500 Modèle numérique
5000 f'c= 25MPa
4500 c/db=1
4000 Modèle analytique
3500 f'c= 25MPa
[µm/m]

3000
2500 Modèle analytique
2000 f'c= 90MPa
1500
1000 Modèle numérique
500 f'c= 90MPa
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure V.2. Déformation thermique transversale du béton à l’interface armature en PRF/béton des
poutres P.#25.25 – Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les résultats
analytiques (c/db = 1)

5000

4500
Déformation transversale de béton εct

4000 Modèle numérique


c/db= 2
f'c=25MPa
3500

3000 Modèle analytique


f'c=25MPa
[µm/m]

2500

2000 Modèle analytique


f'c=90MPa
1500
Modèle numérique
1000
f'c=90MPa
500

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure V.3. Déformation thermique transversale du béton à l’interface armature en PRF/béton des
poutres P.#13.25 – Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les résultats
analytiques (c/db = 2)

105
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

5000
Déformation transversale de béton εct
4500

4000 Modèle numérique


f'c=25MPa
3500 c/db=3,2
Modèle analytique
[µm/m]

3000
f'c=25MPa
2500

2000 Modèle analytique


f'c=90MPa
1500
Modèle numérique
1000
f'c=90MPa
500

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure V.4. Déformation thermique transversale du béton à l’interface armature en PRF/béton des
poutres P.#10.30 – Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les résultats
analytiques (c/db =3,2)

V.3.2. Déformations thermiques transversale à la surface externe de l’enrobage du béton:

Les figures V.5 à V.7 montrent la comparaison entre les courbes analytiques et numériques de
déformations thermiques transversales du béton sur la surface externe de l'enrobage des poutres
prismatiques en béton armé de barres en PRF de verre. Ces figures typiques montrent que les
déformations transversales à la surface externe de l’enrobage de béton obtenues à partir du modèle
numérique non-linéaire sont similaires à celles prédites par le modèle analytique linéaire jusqu’aux
valeurs de ΔT variant de 30 à 65°C à partir desquelles les déformations numériques sont
relativement plus grandes particulièrement pour les faibles rapports c/db ( ≤ 2) et faible classe de
béton (25MPa). Cette augmentation de la déformation est due à la fissuration partielle ou totale de
l’enrobage de béton qui n’a pas été considérée dans l’établissement du modèle analytique linéaire.

106
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

3000
Déformation transversale de béton εct 2750
2500
c/db=1 Modèle numérique
2250 f'c= 25MPa
2000
Modèle analytique
1750
f'c=25MPa
[µm/m]

1500
1250 Modèle numérique
f'c=90MPa
1000
750
Modèle analytique
500 f'c=90MPa
250
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

FigureV.5. Déformation thermique transversale du béton (εct) à la surface externe de l’enrobage du


béton de poutre P.#25.25– Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les
résultats analytiques pour des poutres de rapport c/db = 1 et de classe de béton 25 et 90MPa

3000
2750
Déformation transversale de béton ε ct

2500
Modèle numérique
2250 c/db= 2 f'c=25MPa

2000
Modèle analytique
1750 f'c=25MPa
[µm/m]

1500
1250 Modèle analytique
f'c=90MPa
1000
750
Modèle numérique
500 f'c=90MPa

250
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

FigureV.6. Déformation thermique transversale du béton (εct) à la surface externe de l’enrobage du


béton de poutre P.#13.25– Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les
résultats analytiques pour des poutres de rapport c/db = 2 et de classe de béton 25 et 90MPa

107
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

3000
2750
Déformation transversale de béton
2500 Modèle numérique
c/db=3,2
2250 f'c=25MPa

2000
εct [µm/m]

Modèle analytique
1750 f'c=25MPa
1500
1250 Modèle analytique
f'c=90MPa
1000
750
Modèle numérique
500 f'c=90MPa

250
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

FigureV.7. Déformation thermique transversale du béton (εct) à la surface externe de l’enrobage du


béton de poutre P.#10.30– Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les
résultats analytiques pour des poutres de rapport c/db = 3,2 et de classe de béton 25 et 90MPa

V.4. Contraintes de traction circonférentielle du béton:


Les figures V.8 à V.10 illustrent la comparaison entre les courbes analytiques prédites par le modèle
analytique et les courbes numériques obtenues par ADINA en termes des contraintes de traction
circonférentielle du béton, à l'interface armature en PRF/béton, des poutres prismatiques en béton
armé de barre en PRF de verre ayant un rapport d’enrobage de béton au diamètre de barre en PRF
(c/db) de 1 ; 1,9 et 3,2 respectivement, et ceci pour trois classes typiques de béton (25 ; 50 et 90
MPa). Á partir de ces figures, on peut noter que les contraintes de traction circonférentielle dans le
béton, à l’interface armature en PRF/béton, prédites par le modèle numérique sont en bon accord
avec celles évaluées par le modèle analytique linéaire jusqu’aux valeurs de ΔTcr, à partir
desquelles le modèle numérique donne des valeurs plus faibles à cause des fissures qui n’ont pas été
prises en considération dans le modèle analytique linéaire.

108
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

16
Contrainte de traction du béton σt 15
Modèle numérique
14
fc'=25 MPa
13
12 Modèle analytique
11 c/db=1 fc'=25 MPa
10 Modèle numérique
[MPa]

9 fc'=50 MPa
8
Modèle analytique
7 fc'=50 MPa
6
5 Modèle numérique
4 fc'= 90 MPa
3 Modèle analytique
2 fc'=90 MPa
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure V.8. Contraintes de traction circonférentielle du béton à l’interface armature en PRF/béton


de poutres P.#25.25 – Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et les
résultats analytiques(c/db = 1)

15
14
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

13
Modèle numerique
12
c/db=1,9 fc'=25 MPa
11 Modèle analytique
10 fc'=25MPa

9 Modèle numerique
fc'=50 MPa
8
7 Modele analytique
fc'=50 MPa
6
Modèle numérique
5 fc'=90MPa
4
Modèle analytique
3 fc'90 MPa
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

FigureV.9. Contraintes de traction circonférentielle du béton à l’interface armature en PRF/béton


des poutres P.#16.30 – Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et ceux du
modèle analytiques (c/db = 1,9)

109
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

14
13
σt
12 Modele numérique
11 c/db=3,2 fc'=25MPa
Contrainte de traction du béton

10 Modele analytique
fc'=25MPa
9
Modèle numérique
8 fc'=50MPa
[MPa]

7 Modèle analytique
6 fc'=50MPa
5 Modèle numérique
fc'=90MPa
4
Modèle analytique
3 fc'=90MPa
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]
FigureV.10. Contraintes de traction circonférentielle du béton à l’interface armature en PRF/béton
des poutres P.#10.30 – Comparaison entre les résultats numériques obtenus par ADINA et ceux du
modèle analytiques (c/db = 3,2)

110
Chapitre V Comparaison des résultats numériques et analytiques

V.5. Conclusion:

L’analyse comparative des résultats analytique et numériques traitée dans ce chapitre permet de
tirer les conclusions les suivantes :

 Les charges thermiques ΔTcr produisant les premières fissures dans le béton à l’interface
armature PRF/béton des poutres, prédites par le modèle numérique sont presque similaires à
celles obtenues par le modèle analytique.

 Les charges thermiques ΔTsp, produisant la rupture de l'enrobage de béton des poutres,
prédites par le modèle numérique sont relativement supérieures à celles évaluées par les
modèles analytiques d’Aiello et Zaidi pour certains rapports c/db et classes de béton. Ceci
est dû d’une part à l’incrément de l’augmentation de température ΔT fixé à 5°C au logiciel
ADINA et d’autre part à la présence des éléments en béton qui ne sont pas totalement
fissurés dans la couronne en béton fissurée entourant la barre en PRFV, ce qui a retardé la
rupture de béton contrairement aux modèles d’Aiello et Zaidi qui négligent la résistance du
béton à la traction dans la couronne en béton fissuré.

 Les déformations thermiques transversales obtenues par le modèle numérique, à l’interface


armature PRF/béton des poutres, sont on bon accord avec les résultats analytiques jusqu’aux
valeurs de ΔTcr variant de 20 à 35 °C, dépendant de la classe de béton et de rapport c/db
à partir desquelles le modèle numérique donne des valeurs assez importantes à cause de la
présence des fissures dans le béton à l’interface et qui n’a pas été considérée dans le modèle
analytique linéaire.

 Les déformations thermiques transversales numériques à la surface externe de l’enrobage de


béton sont similaires à celles prédites par le modèle analytique jusqu’aux valeurs de ΔT
variant de 30 à 65°C à partir desquelles les déformations numériques sont relativement plus
grandes particulièrement pour les faibles rapports c/db et les faibles classes de béton. Cette
augmentation de déformation est due à la fissuration partielle ou totale de l’enrobage de
béton qui n’a pas été prise en compte dans le modèle analytique.

 Les résultats numériques en termes de contraintes de traction circonférentielle, à l’interface


armature PRF/béton, sont en bon accord avec les résultats analytiques jusqu’aux valeurs de
ΔTcr produisant les premières fissures dans le béton à l’interface. Cependant, pour des
charges thermiques ΔT supérieures à ∆Tcr , les résultats analytiques sont plus grands car le
modèle analytique ignore la présence des fissure dans le béton.

111
CONCLUSION
GÉNÉRALE ET
RECOMMANDATIONS
Conclusion générale et recommandations

CONCLUSION GÉNÉRALE ET RECOMMANDATIONS


L’analyse des résultats prédits par le modèle numérique non-linéaire et le modèle analytique en
termes de contraintes de traction, de déformations transversales, de charges thermiques ∆Tcr
produisant la première fissure dans le béton à l’interface armature/béton et les charges thermiques
∆Tsp produisant la rupture totale d’enrobage du béton, en fonction la classe de béton et le rapport
d’épaisseur de l’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF (c/db) pour des poutres
prismatiques en béton armé de barres en PRF de verre (PRFV) de confinement asymétrique soumises
à des hautes variations de température, permet de dresser les conclusions suivantes :

1- Les courbes de contraintes de traction thermique transversales dans le béton, prédites par le
modèle numérique à l’interface armature en PRF/béton des poutres, sont linéaires jusqu’aux
valeurs de ∆Tcr variant de 20 à 35°C dépendant de la classe du béton variant de 25 à 90MPa et
de rapport de l’épaisseur d’enrobage de béton au diamètre de la barre en PRF (c/db). Pour des
valeurs de variation de température (∆T) supérieures à ∆Tcr , les contraintes de traction diminuent
brusquement à cause de l’apparition des premières fissures dans le béton à l’interface armature
PRF/béton.

2- Les charges thermiques numériques ∆Tcr produisant les premières fissures dans le béton à
l’interface de barre en PRF/béton varient de 20°C à 35°C pour des classes de béton et des
rapports c/db variant respectivement de 25 à 90 MPa et de 1 à 3,2.

3- Les charges thermiques numériques ∆Tsp produisant la rupture de l’enrobage du béton des
poutres en béton armé de barres en PRFV de confinement asymétrique, varient de 30 à 50°C, 45
à 60°C, et de 55 à plus de 70°C pour des rapports c/db de 1; 1,4 et 2 respectivement dépendant
de la classe de béton variant de 25 à 90MPa. Ces charges thermiques des ruptures augmentent
avec l’augmentation de la classe de béton et le rapport c/db.

4- Aucune fissure radiale n’a atteint la surface externe de l’enrobage de béton des poutres en béton
armé de barre en PRF sous charge thermique allant jusqu'à 70°C pour des bétons ordinaires de
classe 40MPa et de rapport c/db > 2,5.

5- Pour les régions d’extrême sud Algérien de température climatique au plus égale à 70°C
(correspondant à une charge thermique de 50°C par rapport à la température de référence de
20°C), un rapport c/db ≥ 2 et une classe de béton au moins égale à 25 MPa semblent être
suffisants afin d’éviter la rupture de l’enrobage de béton des poutres en béton armé de barre en
PRF de confinement asymétrique.

6- L’effet de la classe de béton sur la déformation thermique transversale numérique à l’interface


armature PRF/béton est relativement faible pour des charges thermiques inferieures à ∆Tcr.
Cependant, pour des charges thermiques ∆T supérieures à ∆Tcr, la déformation thermique
transversale diminue avec l’augmentation de la classe de béton.

7- Selon les modèles analytiques, l’augmentation de la classe de béton de 25 à 90MPa produit un


accroissement de la charge thermique de rupture de l’enrobage de béton ΔTsp de 40% selon le
modèle de Zaidi et de 50% selon le modèle d’Aiello et ceci pour des différentes valeurs de
rapports c/db. Ceci implique que la charge thermique ΔTsp d’un béton de haute performance est

112
de 1,4 à 1,5 fois celle d’un béton ordinaire. En conséquence, les bétons de haute performance
retardent énormément la rupture d’enrobage du béton des structures en béton armé de barres en
PRFV.

8- Les courbes de déformations thermiques transversales déterminées par le modèle analytique basé
sur la théorie d’élasticité, sont linéaires. Ces déformations diminuent avec l’augmentation de la
classe de béton. Néanmoins, l’influence de la variation de la classe de béton sur les déformations
thermiques transversales est relativement faible pour des rapports de c/db importants à cause de
la diminution de la pression radiale exercée par la barre sur le béton pour des valeurs de c/db
assez grandes(c/db >2).

9- Les charges thermiques ΔTcr produisant les premières fissures dans le béton à l’interface
armature PRF/béton des poutres, prédites par le modèle numérique sont presque similaires à
celles obtenues par le modèle analytique.

10- Les charges thermiques ΔTsp, produisant la rupture de l'enrobage de béton des poutres, prédites
par le modèle numérique sont relativement supérieures à celles évaluées par les modèles
analytiques d’Aiello et Zaidi pour certains rapports c/db et classes de béton. Ceci est dû d’une
part à l’incrément de l’augmentation de température ΔT fixé à 5°C au logiciel ADINA. D’autre
part à la présence des éléments en béton qui ne sont pas totalement fissurés dans la couronne en
béton fissurée entourant la barre en PRFV. Ce qui a retardé la rupture de béton contrairement aux
modèles d’Aiello et Zaidi qui négligent la résistance du béton à la traction dans la couronne en
béton fissuré.

11- Les déformations thermiques transversales obtenues par le modèle numérique, à l’interface
armature PRF/béton des poutres, sont en bon accord avec les résultats analytiques jusqu’aux
valeurs de ΔTcr variant de 20 à 35 °C, dépendant de la classe de béton et de rapport c/db à partir
desquelles le modèle numérique donne des valeurs assez importantes à cause de la présence des
fissures dans le béton à l’interface et qui n’a pas été considérée dans le modèle analytique
linéaire.

12- Les déformations thermiques transversales numériques à la surface externe de l’enrobage de


béton sont similaires à celles prédites par le modèle analytique jusqu’aux valeurs de ΔT variant
de 30 à 65°C à partir desquelles les déformations numériques sont relativement plus grandes
particulièrement pour les faibles rapports c/db et les faibles classes de béton. Cette augmentation
de déformation est due à la fissuration partielle ou totale de l’enrobage de béton qui n’a pas été
prise en compte dans le modèle analytique.

13- Les résultats numériques en termes de contraintes de traction circonférentielle, à l’interface


armature PRF/béton, sont en bon accord avec les résultats analytiques jusqu’aux valeurs de ΔTcr
produisant les premières fissures dans le béton à l’interface. Cependant, pour des charges
thermiques ΔT supérieures à ∆Tcr, les résultats analytiques sont plus grands car le modèle
analytique ignore la présence des fissures dans le béton.

113
Les recommandations que l’on peut tirer de cette étude, sont les suivantes :

 Refaire cette étude pour des poutres en béton armé de barres en PRF de carbone et
d’aramide de confinement asymétrique.
 Étudier le comportement des éléments en béton armé de barres en PRF de carbone sous
charges combinées mécanique et thermique.
 Refaire cette étude pour des poutres en béton armé de barres en PRF sous basses
températures en variant la classe de béton et le rapport d’épaisseur d’enrobage de béton
au diamètre de la barre en PRF c/db .
 Etudier le comportement thermique des poutres en béton armé de barres en PRF en
augmentant la charge thermique ∆T de 0 à 70°C avec un incrément de 2°C au lieu de
5°C étudié dans ce mémoire, on proche aux résultats du modèle analytique.

114
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111
ANNEXES
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

CONTRAINTES DE TRACTION TRANSVERSALE DU BÉTON :

8
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

7 c/db=1,2 25MPa
30MPa
6 35MPa
40MPa
5 45MPa
50MPa
55MPa
4
60MPa
65MPa
3 70MPa
75MPa
2 80MPa
85MPa
1 90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure A.1. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de poutre prismatique en béton P.#25.30)

8
Contrainte de traction du béton σt [MPa]

7 c/db=1,3 25MPa
30MPa
6 35MPa
40MPa
5 45MPa
50MPa
4 55MPa
60MPa
65MPa
3 70MPa
75MPa
2 80MPa
85MPa
1 90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure A.2. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,3 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#16.20)
P1
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

7
Contrainte de traction du béton σt [MPa]
6 c/db=2 25MPa
30MPa
35MPa
5 40MPa
45MPa
4 50MPa
55MPa
60MPa
3 65MPa
70MPa
75MPa
2
80MPa
85MPa
1 90MPa

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80

variation de temperature [°C]


Figure A.3. Contrainte de traction transversale du béton en fonction de la variation de
température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db = 2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#13.25)

CONTRAINTES DE COMPRESSION RADIALE DU BÉTON :

variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton σc

25MPa
-1
30MPa
35MPa
-2 40MPa
45MPa
-3 50MPa
[MPa]

55MPa
-4 60MPa
65MPa
70MPa
-5 75MPa
80MPa
-6 85MPa
90MPa
-7 c/db=1,2

-8

Figure A.4. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db=1,2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.30)
P2
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
[MPa] 0
25MPa
-1 30MPa
σc

35MPa
du béton

-2 40MPa
45MPa
-3 50MPa
55MPa
Contrainte de compression

60MPa
-4
65MPa
70MPa
-5
75MPa
80MPa
-6 85MPa
90MPa
-7
c/db=1,3
-8

Figure A.5. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db=1,3 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.# 16.20)

variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton

25MPa
30MPa
-1
35MPa
40MPa
-2 45MPa
σc [MPa]

50MPa
55MPa
-3 60MPa
65MPa
-4 70MPa
75MPa
80MPa
-5 85MPa
90MPa
-6 c/db=2

-7

Figure A.6. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 2 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#13.25)

P3
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
Contrainte de compression du béton
25MPa
-1 30MPa
35MPa
40MPa
-2 45MPa
50MPa
σc [MPa]

-3 55MPa
60MPa
65MPa
-4 70MPa
75MPa
-5 80MPa
85MPa
-6 90MPa
c/db=2,6
-7

-8

Figure A.7. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 2,6 pour différentes classes de béton
(comportement non linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.25)

Variation de temperature [°C]


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Contrainte de compression du béton σc

0
-1 25MPa
30MPa
-2
35MPa
-3 40MPa
-4 45MPa
[MPa]

50MPa
-5 55MPa
-6 60MPa
-7 65MPa
70MPa
-8 75MPa
-9 80MPa
85MPa
-10 c/db= 1
90MPa
-11
-12

Figure A.8. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db=1 pour différentes
classes de béton (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en béton P.#25.25)

P4
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

Variation de temperature [°C]


Contrainte de compression du béton σc 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
0
-1 25MPa
-2 30MPa
35MPa
-3 40MPa
-4 45MPa
[MPa]

50MPa
-5
55MPa
-6 60MPa
65MPa
-7
70MPa
-8 75MPa
-9 80MPa
c/db= 3,2 85MPa
-10 90MPa
-11
-12
-13

Figure A.9. Contrainte de compression radiale du béton en fonction de la variation de


température à l’interface armature en PRF/béton de la poutre ayant c/db=3,2 pour différentes
classes de béton (Modèle analytique linéaire de la poutre prismatique en béton P.#10.30)

DÉFORMTIONS THERMIQUES TRANSVERSALES DU BÉTON :

7500
Déformation transversale de béton ε ct

7000
6500 25MPa
6000 30MPa
5500 35MPa
c/db=1 40MPa
5000
45MPa
[µm/m]

4500
50MPa
4000 55MPa
3500 60MPa
3000 65MPa
2500 70MPa
75MPa
2000
80MPa
1500 85MPa
1000 90MPa
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure A.10. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température à


l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,0 pour différentes classes de béton (poutre
P.#19.20)
P5
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

9000
8500
Déformation transversale de béton 8000
7500 25MPa
7000 c/db=1,3 30MPa
35MPa
6500
40MPa
6000
45MPa
5500
[µm/m]

50MPa
5000
55MPa
4500
60MPa
4000
65MPa
3500 70MPa
3000 75MPa
2500 80MPa
2000 85MPa
1500 90MPa
1000
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure A.11. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,3 pour différentes classes de béton (poutre
P.#19.25)

c/db=1,6

Figure A.12. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton pour c/db= 1,6 pour différentes classes de béton (poutre
P.#19.30)

P6
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

5000

Déformation transversale de béton [µm/m] 4500


25MPa
4000 30MPa
c/db=2,1 35MPa
3500 40MPa
45MPa
3000
50MPa
2500 55MPa
60MPa
2000 65MPa
70MPa
1500 75MPa
80MPa
1000 85MPa
90MPa
500

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
variation de temperature [°C]

Figure A.13. Déformation transversale du béton en fonction de la variation de température


à l’interface armature en PRF/béton des poutres ayant c/db= 2,1 pour différentes classes de béton
(poutre P.#10.20)
DÉFORMTIONS THERMIQUES Á LA SURFACE EXTERNE DE
L’ENROBAGE DE BÉTON :
4500
4250
4000
Déformation transversale de béton εct

25MPa
3750
3500 30MPa
3250 35MPa
40MPa
3000 c/db=1
2750 45MPa
2500 50MPa
[µm/m]

2250 55MPa
2000 60MPa
1750 65MPa
1500 70MPa
1250 75MPa
1000 80MPa
750 85MPa
500 90MPa
250
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75
Variation de temperature [°C]

Figure A.14. Déformation thermique transversale du béton (εct) en fonction de la variation de


température à la surface externe de l’enrobage du béton des poutres ayant c/db= 1,0 pour
différentes classes de béton (P.#25.25)

P7
ANNEXE (A) Contraintes et déformations

Déformation transversale de béton εct 3500


3250
3000 25MPa
2750 30MPa
35MPa
2500
40MPa
2250 45MPa
[µm/m]

2000 50MPa
1750 55MPa
c/db=1,9 60MPa
1500 65MPa
1250 70MPa
1000 75MPa
80MPa
750
85MPa
500 90MPa
250
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Variation de temperature [°C]

Figure A.15. Déformation thermique transversale du béton (εct) en fonction de la variation de


température à la surface externe de l’enrobage du béton des poutres ayant c/db= 1,9 pour
différentes classes de béton (P.#16.30)

4500
Déformation transversale de béton εct [µm/m]

4250
4000
25MPa
3750
30MPa
3500
35MPa
3250
40MPa
3000
45MPa
2750
50MPa
2500
c/db=3,2 55MPa
2250
60MPa
2000
65MPa
1750
70MPa
1500
75MPa
1250
80MPa
1000 85MPa
750 90MPa
500
250
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75

Variation de temperature [°C]

Figure A.16. Déformation thermique transversale du béton (εct) en fonction de la variation de


température à la surface externe de l’enrobage du béton des poutres ayant c/db=3,2 pour
différentes classes de béton (P.#10.30)

P8
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA
i.ADINA : logiciel numérique base sa calcul sur la méthode des éléments finis et traite les
problèmes en :1D,2D,3D. Type des problèmes :
ADINA structures , ADINA Thermal , ADINA CFD (fluides).

Figure A.1. Abréviation

ii.Les étapes du modélisation d’une poutre prismatique :


ADINA structures, statics, Problème en 2D

1.Les étapes du Modélisation d’une poutre (P #10.20-76-100) par ADINA :

 Définition des données du modèle :

Choisir Control→Heading, ADINA affiche la fenêtre suivante (Figure A.2). Écrire un titre du
problème « P #10.20-76-100 » puis, cliquer sur “OK”.

Figure A.2. Choix titre du problème ou modèle

 Choix condition d’appuyé (liberté et fixité) :

Choisir Control→ Degrees of Freedom, libéré (X-Translation, X-Rotation), (Y-Rotation and Z-


Rotation butons) puis cliquer sur “OK”. Figure A.3.

Figure A.3. Choix condition d‟appuyé

P1
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA
 Choix la fonction de temps :
Choisir Control→ Define time step,number of steps(14),constant (1) puis cliquer sur
“OK”.figure A.3.1.

Figure A.3.1.Choix nombre étape de la fonction de temps et le pas


Choisir Control→ Define time function ,number of steps(14),constant (1) puis cliquer sur
Graph (vérifier le graph) puis sur “OK”. Figure A.3.2.

Figure A.3.2.Choix nombre étape de la fonction de temps et le pas


 Choix solution :
Choisir Control→ solution process→cliquer sur iteration tolerences.figure A.4.1.

Figure A.4.1. solution process


Puis modifier convergences criteria (Energie) →Energie tolerance(1),upper Bound(1) puis
cliquer“OK”. Figure A.4.2.
P2
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.4.2. iteration Tolerences

 Géométrie et coordonnées des points :


Choisir Geometry → Define coordinate système icône → cylindrique puis cliquer sur
“OK”.figure A.4.

Figure A.4. Définition des coordonnes de système


Choisir Geometry →points cliquer icon entrer les points→voir Tableau1.
puis cliquer sur “OK”. Figure A.4.1.
Vue la symétrie de la section de la poutre prismatique par rapport à l‟axe oz,
TABLEAU 1. Points de modèle par symétrie
X1(X) X2(Y) X3(Z) SYSTEM
1 0.0 38.0 100.0 0
2 0.0 0.0 100.0 0
3 0.0 0.0 0.0 0
4 0.0 38.0 0.0 0
5 0.0 0.0 80.0 0
6 0.0 0.0 75.25 0
7 0.0 0.0 70.5 0
8 0.0 3.3587572 78.608787 0
9 0.0 4.75 75.25 0
10 0.0 3.3587572 71.891243 0
11 0.0 38.0 75.25 0

P3
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.4.1.points de modèle


Choisir Geometry →line→ cliquer icon define entrer les points entre lignes(deux types
lignes straight et Arc).puis cliquer sur “OK”.

Figure A.4.2.ligne de modèle

Choisir Geometry →surface→ cliquer icon define entrer les points de surface(4points)de
type (Vertex) puis cliquer sur “OK”.

Figure A.4.3.surface de modèle

Icons define points,lignes,surface par numero. Figure A.4.4

P4
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.4.4.Points,lignes,surfaces de modèle


 Définition et application des conditions aux limites :
Cliquer sur l‟icone (Apply fixity), ADINA affiche la fenêtre (Figure A.5.1),cliquer sur
define (Figure A.5.2)→ cliquer sur Add et puis entrer dans new name (YT) (Figure A.5.3),et
cliquer apply→et puis (ZT) et cliquer apply→apply fixity→apply to Lines→ Figure
A.5.4.fixation de sens par lines. Cliquer sur“OK”.

Figure A.5.1. conditions aux limites

P5
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.5.2. conditions aux limites

Figure A.5.3.definition sens de fixation

Figure A.5.4.fixation de sens par lines

Cliquer sur 'Plot icon' , la fenêtre de graphique comme dans la Figure A.5.5

P6
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.5.5.ADINA 'Plot icon'


 Définition et application de chargement :
Cliquer sur l‟icone (Apply Load) →load type(Temperature) →apply to (surface) Figure
A.6.1→cliquer Define→entrer Magnitude de charge Figure A.6.2. .Cliquer sur“OK”.

Figure A.6.1.Application de charge thermique

P7
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.6.2.Magnitude de charge


cliquez sur „Load Plot icon‟ Figure A.6.2.

Figure A.6.2. ADINA 'Plot icon' charge thermique


 Définition de deux matériaux (PRF,Béton) :

Cliquer sur 'Manage Materials icon' , puis sur le bouton 'Elastic Isotropic',
Add → Material Number: 1(PRF) Figure A.6.1, écrire les propriétés telques :
Young‟s Modulus : 7100
Poisson‟s Ratio : 0,38
Density : 2
Coef.of Thermal Expansion : 3,3E-5

P8
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.6.1. Définition de matériau (Barre PRF)


Model→Materials→others→ Concrete→ Add → Material Number : 2 (Béton) Figure
A.6.2, Basic →cliquer sur OK :, écrire les propriétés telques :
Initial Value : 0,17 Density : 2,4
Tangent Modulus of Zero Strain : 24944,06
Uniaxial Out of Tensile Stress : 3
Post-Cracking Stress : 3
Uniaxial Maximum Compressive Stress : - 25
Uniaxial Maximum Compressive Strain of Above Stress : - 0,0025
Uniaxial Ultimate Compressive Stress : -20
Uniaxial Ultimate Compressive Strain : -0,0035
Mean Coef.of of Thermal Expansion: 11,6E-6

P9
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.6.2.Caractéristique de béton

Cliquer sur MORE :


Puis cliquer sur Graph Figure A.6.3.

Figure A.6.3.Courbe contrainte- déformation du béton utilisée par ADINA

P10
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

 Définition Groupe d'élément : Cliquer sur 'Define Element Groups icon' , ajouter
'Group Number': 1. placer le 'Type' : 2-D Solid. placer 'Element Sub-Type': Plane
Stress.'Defaut Material': 1 (Figure A.23). puis cliquer sur Add,'Group Number': 2.
'Type': 2-D Solid. 'Element Sub-Type': Plane Stress.'Defaut Material': 2
et cliquer sur OK. (Figure A.24)

Figure A.7.1. Elément PRF groupe 1

Figure A.7.2. Elément Béton groupe 2

 Définition les surfaces en contact: Cliquer sur icon 'Define Contact Groups' , ajouter
'Group Number': 1. placer le 'Type' : 2-D Solid. Puis cliquer sur OK.

Definir le peremetre de contacte par ligne de chaque surface entre les deux materiaux :

P11
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA
Surface 1(PRF) limiter par ligne 13 et ligne 14 de surface 3 et 4 de surface beton. Figure A.8.1
Surface 2(PRF) limiter par ligne 15 et ligne 14de de surface 5 et 6 de surface beton.
Figure A.8.2

Figure A.8.1. Contacte surface1(PRF) avec le béton(S3,S4) par ligne13 et 14

Figure A.8.2. Contacte surface2(PRF) avec le béton(S5,S6) par ligne15 et 16


de même manière pour 3 ; 4 ;5 ; 6 et cliquer sur OK.

Cliquer sur le bouton „Define Contact Pairs‟ → Add → Contact Pair Number : 1 →
Target Surface : 1 → Contactor Surface : 3 Figure A.8.3., Add → Contact Pair Number : 2
→ Target Surface : 1 → Contactor Surface : 4 et de même manière pour 3; 4 → OK.

P12
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.8.3.Définition contacte pair


 Maillage :
Choisir Meshing →Mesh Density → surface → surface 1 (nombre division u= 2,v=2) save
Choisir Meshing →Mesh Density → surface → surface 2 (nombre division u= 2,v=2) save
Surface 1 et 2(PRF).maillage aux choix. Figure A.9.1. de même pour 3,4,5,6puis cliquer save
Figure A.9.2.

Figure A.9.1.Maillage surface1 de PRF

P13
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.9.2.Maillage surface3 de béton

Cliquer sur(Mesh surface icon) →Element group1→surface1 et 2→Node per element


6→Triangular (triangle à6 nœuds T6) →apply.

Figure A.9.3.choix élément de maillage (T6)


Et même pour élément groupe 2(béton) des surfaces 3,4,5,6.

Et finalement le modèle d‟une poutre (P #10.20-76-100) complet 'Save icon' → vérifier


que Type : 'ADINA-IN Database Files (*.idb)', Nom du fichier : P #10.20-76-100→
Enregistrer.
P14
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.10.Modele d‟une poutre (P #10.20-76-100)


iii.2.Execution et analyse :

Figure A.11.Enregistrer le modèle


Ouvrir le modele puis cliquer sur l‟icon (Data File/Solution) pour faire le calcule vérifier
si le Type : ADINA-IN Database Files (*.dat).

P15
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.12.Analyse de modèle

ADINA affiche la fenêtre suivante et faire le calcul, quand il est terminé affiche le message que
le travail est terminé, puis fermé les fenêtres de graphique.

Choisir “Post-Processing”, ouvrir le fichier open file → „ Porthole P #10.20 (.*Por*)‟

Figure A.13.Analyse de modèle

Barre de guide :
P16
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Choisir List→ Extreme values →Zone → Figure A.14.

Figure A.14.Affiche les résultats de modèle


les résultats de modèle sont :
Déplacement ,contrainte(stress),déformation (strain)……………………………ect, à titre
d‟exemple :contrainte thermique radiale (stress22) :

P17
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.15.1.Affiche résultat de contrainte 22

Cliquer sur RESULT CONTROL pour déclaré coordonner de système cylindrique (1) Figure
A.15.2.

Figure A.15.2.Coordonner cylindrique


Déclare le pas par : cliquer sur Responge range start time (1) et End time(1) puis cliquer OK.

P18
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.15.3.le pas de temps


Puis cliquer sur apply pour afficher le résultat. Figure A.15.4.

Figure A.15.4.resultat afficher

Cliquer Icon create vector plot Figure A.16. dessiner fissure première dans le modele

P19
ANNEXE (B) Présentation logiciel ADINA

Figure A.16.vecteur plot

Cliquer Icon create band plot tracer les contraintes de modèle avec barre valeurs.

Figure A.17.vecteur create band plot.


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Fin.

P20

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