Mdg2016 - GUIDE JEUNES Draft
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Mdg2016 - GUIDE JEUNES Draft
des peuples
et des nations
GUIDE
DES AS S O C I AT I O N S
DES JEUNES RC )
nt ra lis at io n et la Ré sil ie nce Communautaire (PAD
Déce
Programme d’Appui à la
se
Projet d’Appui à la Jeunes
Ce guide a été élaborée par ANDRIAMPARANONY Masy - Consultante Nationale.
L’édition et la conception de ce document a reçu l’appui du PNUD Madagascar
sous le programme d’Appui à la Décentralisation et la Résilience Ccommunautaire (PADRC)
à travers le Projet d’Appui à la Jeunesse.
Au service
des peuples
et des nations
Au service
des peuples
et des nations
GUIDE
DES AS S O C I AT I O N S
DES JEUNES RC )
silience Communautaire (PAD
Décentralisation et la Ré
Programme d’Appui à la
se
Projet d’Appui à la Jeunes
Table des matières
Préambule : Pourquoi un guide pour les associations des jeunes ?.......................................................6
SESSION 2 : Comment créer une association et quels sont leurs droits et obligations?.......................10
1. Points repères : structuration associative.....................................................................................................................................................10
5. Points repères : Savoir convaincre les PTF pour améliorer la capacité de l’association ..................................................18
1.3. Evaluation les ressources nécessaires au projet pour se donner les moyens ....................................................22
4
2.2.3. Gestion et contrôle du budget du projet......................................................................................................................26
.......................................................................................................................................................................................................................................29
2. L’appui-conseil pour les associations des jeunes porteurs de projets avant la création de leur projets .............30
CONCLUSION...............................................................................................................................................31
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................................................................32
5
Préambule : Pourquoi un guide pour les associations
des jeunes ?
La politique nationale de la jeunesse à Madagascar dans son Article 4 souligne le« poids démographique, nantie de pensée et
d’attitudes novatrices», des jeunes qui constituent « une force de changement lui conférant le statut de ressource stratégique
de développement ». L’acte constitutif de l’UA souligne aussi « l’importance de la participation et de l’implication de la jeunesse
dans le développement du continent. Il accorde un degré élevé au développement et à l’autonomisation de la jeunesse qui
représente 40% de la population africaine ».
Malgré les efforts des jeunes qui prennent réellement des initiatives et discutent entre eux de leurs problèmes, leur participation
est encore très peu valorisée par les autorités et les communautés à Madagascar. Les jeunes commencent à se rassembler
en associations pour se faire entendre et agir. Mais ces associations restent occultées dans leur localité et obtiennent peu de
soutien.
La raison d’être de ce guide est d’expliquer aux jeunes la manière « idéale »pour être intégrés à la vie citoyenne. Il tracera des
pistes d’actions pour leur engagement et implication effective. La conception de ce document vise ainsi à les encourager,
les soutenir et promouvoir leurs initiatives et leurs expressions. Il contribuera alors à améliorer leurs capacités à formuler leurs
idées en projet cohérent et pérenne. Les différentes sessions de ce guide concourront à former, sensibiliser et accompagner
les jeunes et leurs associations pour que leur contribution au développement de leur localité soit considérée.
L’élaboration du contenu s’est basée sur une approche adaptée aux jeunes en apportant des réponses pratiques et concrètes.
C’est une méthode de consensus simple où un groupe de travail se réunit et s’accorde sur les bons outils à utiliser. Dans un
souci de mise en valeur des pratiques réelles, notre démarche est cadrée par le recueil des textes ou procédures en vigueur
actuels. Elle est enrichie par les méthodologies développées à l’occasion des diagnostics des associations des jeunes, impulsés
par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et des expérimentations sociales soutenues par le projet VNU au niveau des
maisons de jeunes des 5 régions. Cette approche requiert donc une participation active de toutes les parties prenantes aussi
bien des jeunes eux même que du Ministère tutelle et des partenaires techniques et financières constituant le groupe de
travail. Il a fourni un débat constructif sur chaque zone d’ombre constituant le défi de la vie associative de la jeunesse malgache.
L’appropriation effective de ce guide dépendra en effet de ce niveau de participation des parties concernées.
L’ensemble du processus – analyse critique, recueil des pratiques, animation du groupe de travail et rédaction de la
recommandation - constitue un récapitulatif des repères pour les jeunes, et forment les différentes parties de ce guide; Il a été
soumis au groupe de travail pour validation. Il peut être aussi complété avec les normes et outils administratives requis pour
la structuration d’une association. Les utilisateurs pourront notamment demander l’appui des compétences des différents
services du ministère et des directions régionales de la jeunesse et des sports.
Ainsi, les piliers de la stratégie développés pour guider les jeunes, tournent autour des principes relatifs à la démocratie et la
bonne gouvernance concernant :
>> la structuration des associations et le développement de la vie associative notamment pour une meilleure
collaboration entre les conseils de la jeunesse et les réseaux de jeunes ;
>> la formulation adéquate des aspirations des jeunes en projets pragmatiques avec les principes de la
gestion de projets.
Dans un premier temps, ce document vient aider ceux qui veulent créer une association. Ensuite, il conseille ceux qui sont
déjà actifs au sein d’une association. Une grande partie de ce guide parle de l’élaboration et la réalisation des projets. Enfin,
cette présentation se termine par la proposition des outils en son Annexe partant des conseils pratiques pour l’élaboration des
statuts jusqu’aux différents formulaires et canevas types pour la planification et le suivi de leur Projet.
6
SESSION 1 : Pourquoi se regrouper en
association ?
1. Pour une mise en commun des efforts dans une action commune.
L’association, selon l’Article 2 de l’ordonnance 60 133 du 03 octobre 1960 relative aux associations, est une
convention de deux ou plusieurs personnes qui veulent mettre en commun, d’une façon permanente, leurs
connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices1. L’association constitue ainsi la
structure la plus adaptée d’organisation qui garantira au mieux la mise en œuvre d’une action commune en vue de
la concrétisation d’un objectif commun. Ces membres fondateurs s’associent pour réaliser un projet et poursuivre
la réalisation d’un objectif commun, autrement dit un objet social.
7
2. Pour un but non lucratif
Selon le cadre juridique et principes de base du contrat d’association, les membres des associations mettent en
commun, pour une durée déterminée2 leurs connaissances et leurs moyens pour la promotion d’activités de
nature, notamment professionnelle, sociale, scientifique, religieuse, éducative, culturelle et sportive. «L’association
constitue pour eux la convention régie par les lois en vigueur dans le cadre de laquelle ils (constitués de personnes
physiques ou morales) se regroupent sur une base contractuelle et dans un but non lucratif : l’association revêt,
à la différence de la société commerciale, un caractère non lucratif. Les jeunes sont surtout appelés à adhérer des
associations communautaires ou culturelles.
Le regroupement des jeunes en association permet de les encourager à respecter les règles de la vie de groupe
et gérer des problèmes d’organisation quotidiens. En effet, les jeunes trouveront dans une association l’espace où
ils devront mieux s’organiser et s’adapter afin de mettre à profit leur capacité d’analyse. Le niveau d’engagement
qui se concrétise d’une manière organisée dans les associations pour le bien-être social désigne une forme de
participation active du citoyen. Cette forme de participation qu’on retrouve au niveau d’une organisation d’un
mouvement associatif ou des associations peut être une force de proposition et d’action pour une grande
mobilisation des jeunes qui voudront prendre en main leur vie en tant que citoyen à part entière3. Ainsi, la création
d’une association permet-elle à ses membres de participer volontairement à l’épanouissement de l’individu dans
l’intérêt collectif et en faveur de son environnement.
2. Activités non permanentes différentes de celui du rôle d’ONG de l’Article 2 de l’ordonnance N° 60-133
3. Raison d’être des conseils nationaux de jeunesse ou une Concertation Nationale pour la participation citoyenne
8
4. Pour un meilleur garant des projets de jeunesse
Par rapport au regroupement, l’association constitue le meilleur garant pour la réalisation des projets de jeunesse
et permet de représenter les jeunes au niveau local4. Leurs réflexions, leurs expériences, leurs aspirations regroupés
constituent les éléments déterminants de la définition d’une politique de développement (local et/ou à plus grande
échelle). Elles peuvent rendre à la collectivité des services d’utilité publique, visant notamment l’amélioration du
cadre de vie. Elles sont à même de jeter les bases d’une culture de progrès par la transformation des mentalités qui
devrait s’adapter à un développement durable. Les buts, poursuivis par les jeunes consistent notamment à :
Les fausses idées reçues sur la création des associations Les bonnes idées en la matière
Il faut créer une association pour pouvoir concrétiser des projets La forme associative ne convient pas à tous les projets. Il faut en
plus facilement. premier lieu s’interroger sur le but poursuivi.
Une structure associative permet Une structure associative est moins fiscalisée…mais elle doit
d’éviter les charges fiscales… payer des charges fiscales si elle a des salariés.
La forme associative permettrait d’attribuer le «boni de « L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs
liquidation» à ses membres : si le développement de son activité personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs
a dégagé des bénéfices, son statut permettra de partager des connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager
profits en cas de dissolution. des bénéfices. »
9
SESSION 2 : Comment créer une association
et quels sont leurs droits et obligations?
1. Points repères : structuration associative
Une fois que leur projet est bien défini, les jeunes doivent procéder à la constitution de l’association dans le strict
respect des dispositions de l’Ordonnance 60.133 du 03 octobre 1960 portant régime général de l’Association.
POINTS ESSENTIELS A RETENIR
Références Ordonnance 60.133 du 03 octobre 1960 portant régime général de l’Association.
 Autres textes régissant les associations
Ex : décret n°60-383 du 05 octobre 1960 portant application de l’ordonnance 60-133
Constitution Demande de déclaration d’existence à déposer, en triple exemplaires aux bureaux de la province dans
laquelle l’association aura son siège social (Art 5).
Contenu :
··3 exemplaires de statut contenant sa dénomination et l’objet de l’association, le siège de ses
établissements et les noms, prénoms, professions et domiciles de ceux, qui, à un titre quelconque,
sont chargés de son administration ou de sa direction (Cf. Annexe n°1).
··3 exemplaires PV de l’AG constitutive
··Renseignement sur ses administrateurs à déposer au bureau de la Province
··3 exemplaires de l’état nominatif des membres de bureau : liste nominative constituée de la
signature, des noms et prénoms, de la date et du lieu de naissance.
··Règlement intérieur (Cf. Annexe n°2)
Documents administratifs Récépissé du dépôt de dossiers pour enregistrement de la déclaration de constitution délivrée par la
attestant l’existence province.
juridique Elle est délivrée à l’association après l’examen du dossier de déclaration par l’Administration qui constate
par la suite que l’association est constituée conformément à la loi.
Le statut C’est le statut qui détermine l’objectif, le rôle et la composition des instances dirigeantes de l’association.
Il pose les règles de fonctionnement de l’association. De leur bon fonctionnement dépend la vie et le
dynamisme de l’association.
Comme la loi relative aux associations n’a pas prévu de statuts-types, chaque association devra adapter
son statut à sa situation. Toutefois elle doit aussi consulter les dispositions prévues par le ministère de
la jeunesse et sport (Cf. Annexe n°1)
tut Le règlement intérieur, approuvé par l’assemblée générale et mentionné par le statut, a force de «loi»
pour les seuls membres de l’association. Le règlement intérieur sert à préciser les modalités pratiques
de fonctionnement de l’association. Ces règles sont établies pour améliorer la vie associative et faire
régner la confiance
 Guide pour les Associations des jeunes – Page10|60

entre les membres.
Les modifications ultérieures relèvent généralement de la compétence de l’assemblée générale sauf
stipulations contraires prévues dans le statut.
Il est souhaitable que le règlement intérieur soit remis à chaque membre de l’association ou, au
minimum, affiché en permanence dans les locaux. Les membres de l’association sont tenus de respecter
le règlement intérieur. (Cf. Annexe n°2)
Manuel de procédure pour L’établissement de procédures claires transparentes CF Annexe N°3 est nécessaire pour faciliter les
l’association. contrôles et suivis. Le but est de pérenniser la structure selon les principes suivants :
··Respect des autres et de soi (responsables, membres, visiteurs, etc.)
··La sécurisation des biens de l’association ou la conservation des matériels et entretien des
équipements (ex : les utilisateurs des matériels à louer ou à prêter doivent faire des décharges à
chaque utilisation des matériels pour le suivi des entrées et sorties...)
La déclaration de Dans un délai de deux mois après leur dépôt, les déclarations d’associations seront rendues publiques
l’association(Art.5) et insérées au journal officiel de la République en précisant la dénomination de l’association, son siège
social, son objet et la date de délivrance du récépissé, par les soins de l’administration.
Mutation possible Une association peut se muter en ONG (Article 33 de la loi 96.030 qui régit l’ONG)
Dissolution Dissolution volontaire/statuaire
Dissolution juridique par arrêté du Ministère de l’Intérieur (Article 7 à 11)
10
POINTS ESSENTIELS A RETENIR
Organisation et Le texte de base pour les associations n’exige pas que chaque association possède les 4 organes mais
fonctionnement en se référant à l’Art13 de la loi 96.030 qui régit l’ONG, il est mieux pour une association de grande
envergure5 de posséder :
··Un organe de décision et de délibération : Assemblée Générale
··Un organe d’orientation et de suivi : Conseil d’Administration
··Un organe d’exécution: Comité directeur ou direction;
··Un organe de contrôle : Commissariat aux comptes
Le statut et règlement intérieur déterminent le mode de fonctionnement de la structure associative. Nul
ne peut cumuler les fonctions d’exécution et de contrôles prévus dans ces organes.
Sources, revenus et biens ··Don, legs et cotisation des membres
··Subvention de l’Etat
··Loyers et baux
··Aides matérielles et financières en provenance d’autres organismes
··Autres ressources licites, fruits de ses activités (Art.12)
Utilisation de fonds6 Non mentionné dans le texte de base mais elle doit rester dans les limites définies par son statut et ses
Règlements Intérieurs :
1. la gérance de ses propres fonds
2. le paiement des salaires, des indemnités ou primes du personnel travaillant pour l’objet de
l’association
3. le règlement des charges permanentes
4. les Frais Divers de Gestion (FDG) (Selon les activités et l’envergure de l’association: Article 16 Loi
96.030 du 14 Août 1997 portant régime particulier des ONG à Madagascar)
Obligations Obligation de tenue d’un livre de caisse et d’un rapport financier pour les associations subventionnées
par l’Etat.
Tenue d’une comptabilité de fonds et autres documents (le contrôle est exercé par le Ministère de
l’Intérieur) en général.
Non obligatoire Rapport moral (rapport d’activités) et financier annuel (Article 24, article 9 du décret 60 383).
Avantages Possibilité d’appui au niveau du Regroupements (article mis à jour) :
Regroupements (article Union des associations ayant une administration ou une direction centrale et déclarant les actions qui
mis à jour) : la composent (Article 23).
··Le Conseil National de la Jeunesse (CNJ), au Niveau National ayant son siège à Antananarivo;
··Le Conseil Régional de la Jeunesse (CRJ), au niveau Régional ayant son siège au Chef-lieu de région ;
··Le Conseil communal de la Jeunesse (CCJ), au niveau des districts des communes ayant son siège
au Chef-lieu de district et/ou de commune.
Objectif du regroupement ··expression et concertation entre toutes les organisations, groupements et mouvements associatifs
dans le Conseil de la des jeunes évoluant dans les secteurs économiques, socio-éducatifs culturels et sportifs, visant le
Jeunesse développement, la promotion et l’épanouissement des jeunes ;
··approfondissement et développement des réflexions sur les problèmes auxquels sont confrontés
les jeunes ;
··représentation et plaidoyer des mouvements associatifs pour les actions en faveur de la jeunesse.
11
L’association, une fois déclarée, devient :
Les droits
L’association est d’essence contractuelle. Le contrat qui lie les membres de l’association est soumis aux prescriptions
du code civil. La liberté de s’associer est affirmée. Il n’est plus besoin d’une autorisation préalable pour créer une
association. La création d’une association est un acte volontaire. Tout groupe de personnes physiques et / ou
morales peut créer une association. L’article 6 de l’ordonnance N° 60-133 relative aux associations dispose que
«L’association se constitue librement par la volonté de ses membres fondateurs». Ce sont les membres fondateurs
de l’association qui définissent l’objet de l’association en toute liberté. La seule restriction qui leur est imposée est
de ne pas contrevenir à la loi. Les membres fondateurs déterminent librement les conditions de fonctionnement
de l’association, c’est-à-dire son statut et ses règlements intérieurs.
Toutes les obligations auxquelles sont soumises les associations sont réglementées par l’ordonnance 60 133. Elle
fait obligation à l’association de faire connaître à l’autorité publique compétente toute modification apportée aux
statuts et tous les changements qui interviennent dans ses organes de direction. (Cf. Annexe n°4).
12
SESSION 3 :Comment redynamiser une
association qui existe déjà ?
1. Points repères : Savoir prendre les bonnes décisions selon le principe de la
Bonne Gouvernance.
C’est gérer des imprévus, les conflits, les urgences et réajuster son action :
a. Identifier concrètement la situation. Si elle semble présenter un avantage, vérifié de quel avantage il s’agit.
Dans le cas d’un problème, identifier la nature du problème
b. Chercher à bien comprendre le contexte dans lequel se présente la situation (fixer les conditions et les critères
indispensables pour permettre d’atteindre les objectifs.)
c. Analyser la participation des bénéficiaires ainsi que des personnes qui travaillent au projet
d. Selon les réponses qui émanent des 3 premières étapes, imaginer les diverses décisions qui pourraient être
prises
e. Analyser les alternatives à la lumière des objectifs fixés, et si nécessaire, en discuter avec les personnes
concernées
f. Procéder à une évaluation des décisions à prendre ; s’agit-il :
>> d’une décision rapide pour éviter le blocage d’une ou de plusieurs activités en attendant que soit prise
une décision finale ?
>> d’une décision qui pourrait entrainer d’autres problèmes ?
>> d’une décision à reporter à plus long terme afin de permettre de trouver une solution fondamentale et
durable ?
>> d’une décision à laquelle tous doivent prendre part ou qui ne concernent que les dirigeants ?
Pour l’alternative choisie, fixer les conditions conduisant à l’atteinte des objectifs et s’assurant
que les participants appuient la décision dans un souci du principe de la bonne gouvernance.
Résultat attendu basés sur les principes de BG: la mobilisation et participation effective des membres pour la
redynamisation de la vie associative
Les qualités pré-requises Risques engendrés par les Plan de mitigation et recommandations
non-qualités
Existence de missions L’association peut ne pas répondre Il faut bien cerner les objectifs et se concerter avec les
compréhensibles et intégrant aux besoins des jeunes. membres fondateurs pour définir l’objet ou mission
des aspects essentiels à Les jeunes ne comprennent pas leur de l’association.
l’épanouissement des jeunes mission et ne participe plus dans les La pertinence de l’objet est importante pour bien
épousées par les membres. activités : l’association est devenue guider les jeunes membres et avoir leur adhésion et
une coquille vide sans membre. leurs engagements.
Il faut tenir compte des besoins des jeunes membres
de l’association dans la stratégie globale et le Plan de
Travail Annuel.
13
Un bon espace de dialogue est crée Différents conflits de pouvoir L’association doit vérifier :
à partir d’un bon fonctionnement menaceront de dissoudre ··si la structure organisationnelle est cohérente
interne au niveau des différents l’association si les partages des avec les missions de l’organisation : cela doit
organes de l’association. responsabilités entre les organes de faciliter réellement les suivis de mises en œuvre,
l’association et les membres ne se les prises de décisions réelles et les activités
font pas clairement. concrètes au sein de l’association.
··si les rapports entre les entités organiques sont
adéquats et équilibrés : cela doit permettre à
l’utilisation optimale des ressources humaines
et à la bonne coordination des entités.
Résultats attendus basés sur les principes de BG: Existence d’un bon Plan de développement définissant
l’association pendant 5 ans et plus définissant la place et le rôle que les jeunes veulent qu’elle joue, les résultats
qu’ils veulent obtenir dans la société en général, dans leur milieu et auprès de leurs partenaires en particulier pour
la redynamisation de la vie associative.7
Les qualités pré-requises Risques engendrés par les non- Plan de mitigation et
qualités recommandations
Existence de Vision7: de développement L’existence même de l’association est Faire en sorte que les responsables et
harmonisée de l’association créant des remise en question et créée souvent des membres fondateurs de l’association
repères de croissance susceptible conflits entre les membres dans la prise définissent des objectifs pour leur
de décision. Organisation pour le moyen et long
terme. L’association doit élaborer à partir
de cet objectif son plan stratégique et
opérationnel en concertation avec les
autres membres de l’association.
Résultats attendus basés sur les principes de BG: présence d’un climat de confiance engendré par la
transparence des procédures au sein de l’association.89
Les qualités pré-requises Risques engendrés par les non- Plan de mitigation et
qualités recommandations
Existence des textes de base8, cohérents Absence de partages des tâches entre les L’association doit suivre et vérifier :
régissant l’organisation. Bonne application membres qui peut laisser sans suite des ··son système de planification
et respects des procédures9 activités en cours et menace la dissolution
··son système de production
Bonne gestion des ressources, et ou faillite de l’association.
··son système de communication
respect du « value for money » : Bon Tendance à des fonctionnements
fonctionnement interne au niveau de la informels et même illicites. ··son système de suivi et évaluation
mise en œuvre des activités.
Bonne communication et transparence Non accès des membres aux informations Toujours partager les Informations aux
sur les projets, dépenses et autres membres :
informations budgétaires de leur ··par des moyens d’information les
association : stigmatisation des membres plus adaptés. Cf. outils en Annexe
qui ne prennent plus de responsabilité. n°3 : compte rendu aux membres
des rapports d’audit et financiers de
l’association... ; les délibérations au
niveau du Conseil d’Administration;
PV des réunions ; Assemblée
Générale... ;
··sur les projets gérés par l’association.
··sur leurs droits et obligations envers
leur association.
7. Si les missions constituent la raison d’être de l’organisation, la vision constitue sa projection à long terme.
8. Les textes de basses sont constitués par : les statuts, règlement intérieur, manuel de procédure de passation de marchés et de gestion
renfermant l’orthodoxie financière et des procédures comptable ...Délibération du conseil d’Administration, Conventions /contrats /
Protocole d’accord, moyen de recrutement et licenciement de personnel.
9. Cf. les textes de base
14
Résultats attendus basés sur les principes de BG: l’efficacité de l’association ou l’existence des moyens utilisés
pour l’accès des membres aux services au sein de l’association et l’amélioration des services rendus par
l’association.
Les qualités pré-requises Risques engendrés par les non- Plan de mitigation et
qualités recommandations
Accès aux services de soutien disponibles Les membres qui sont des jeunes vont L’institutionnalisation des diverses
pour les besoins des membres de se disputer entre eux s’il n’y a pas stratégies pouvant entraîner les
l’association conformément à l’objet de suffisamment d’encadrement. motivations des membres de l’association
l’association. contribue à l’efficacité de l’association:
exemple soutien technique et financière10.
Satisfaction par rapport aux services L’association risque d’être dissoute si elle Les mécanismes utiles constitués de tout
rendus. n’arrive pas à coordonner ses activités élément nécessaire à la coordination des
car cela peut favoriser une lacune activités de l’association doivent être
financière mais surtout une frustration et développés.
mécontentement des membres.
Efficacité et performance financière Les risques de dépendances financière Faire en sorte que le budget de
peuvent frustrer les membres et l’association donne le maximum de
dissoudre l’association. résultats en termes de fonctionnement
et d’investissement cf Session 4 sur la
gestion de projet
La segmentation des intérêts individuels des membres rassemblés dans l’association nécessite un encadrement
suffisant par le leader de l’association des jeunes. C’est pour cela que la Qualité du leader d’une association est
importante pour préserver l’intérêt commun. Il doit maîtriser l’art de motiver ses membres pour qu’ils consacrent
volontairement leurs efforts à la réalisation des buts communs et reconnaissent la vraie valeur de la vie associative
voire du bénévolat ou du volontariat.
La défaillance ou la dissolution d’une association peut être aussi imputable au comportement ou compétence
et capacité intrinsèque du dirigeant ou à la qualité de son leadership. Avant de diriger un jeune devra faire ses
preuves et acquérir des expériences. Il choisira ensuite son style et forgera son profil en tant que leader. Alors il
pourra installer un climat de bonne gouvernance au niveau de son association et faire en sorte que la redevabilité
soit une culture de société et que les avantages et responsabilités soient bien partagés entre les membres.10
15
Résultats attendus basés sur les principes de BG: résolution des problèmes en prenant en compte le principe
d’inclusion/équité des membres dans la gestion des affaires de l’association et du principe de transparence
et Redevabilité ou obligation de rendre compte11 :
11. Quel genre d’information doit-on partager et à quelle fréquence ? Quel est le dispositif adéquat pour informer les membres du
déroulement de différentes activités de l’association ? (canaux de communication)
16
4. Points repères : La recherche des ressources financières pour redynamiser
l’association. 12
17
5. Points repères : Savoir convaincre les PTF pour améliorer la capacité de
l’association
C’est savoir présenter auprès des partenaires les effets du projet au niveau de la gouvernance et de l’efficacité de
l’aide, ainsi que la durabilité desdits effets.
Améliorer la compréhension de l’aspect du projet au niveau des partenaires et entretenir une relation avec des
interlocuteurs différents, par exemple publics et privés.
>> Trouver les arguments pour présenter les enjeux et justifier le besoin de fonds nécessaires à l’activité.
>> Justifier l’octroi de financements publics (remplir un dossier de subvention, soumettre un bilan d’action).
>> Obtenir un financement de la part d’un partenaire privé (convention, mécénat, etc.).
>> Savoir rendre compte au partenaire de l’utilisation des moyens donnés, évaluer l’action, préserver la
relation partenariale.
18
SESSION 4 : Comment gérer un projet
associatif pour les jeunes ?
Avec la notion de projet, on touche au cœur même du dynamisme associatif. L’association n’est pas un simple
fait juridique. Elle permet, à partir de l’analyse de faits sociaux, de mettre en œuvre des actions pour répondre
aux questions qui se posent. PROJETER, c’est «chercher une stratégie pour répondre à ces questions : impulser le
changement. C’est aussi : rassembler les idées sur ce que l’on veut changer et les moyens pour y parvenir. Le terme
de projet porte à la fois sur le but et sur les moyens.
Qu’est-ce qu’on veut changer, quels sont les moyens à déployer pour y parvenir et comment allons-nous le
réaliser... ?
>> la question est prioritaire dans les préoccupations des membres de l’association.
>> elle est vécue par un public cible important,
>> l’opportunité d’une action est apparente,
>> l’action peut s’intégrer dans une action plus globale
>> par une connaissance préalable du contexte (dans quelles conditions le projet se réalise),
>> par une bonne appréhension du réseau des différents acteurs qui sont concernés (association, institution),
>> par la connaissance du public touché (travaille-t-on déjà avec les gens concernés par le projet et comment)
et des degrés d’implication des niveaux de décision (à quel niveau les décisions sont-elles prises ? le
quartier, la commune).
Pour définir les objectifs, il faut affiner les objectifs stratégique de l’association en :
>> vérifiant si la question jugée prioritaire n’est pas une perception, une interprétation, une représentation,
voire un faux problème : c’est l’étude de faisabilité.
>> s’assurant si d’autres questions, plus importantes (parfois non dites) ne sont pas à traiter en premier : c’est
la priorisation
19
Enfin, les objectifs doivent être en conformité à l’objet de l’association ;
Objectif Stratégique:
mission de l’association
Protéger l’environnement
Bien cadrer le champ du défi: Réduire le taux de déchets Cibler 1 fokontany Se concentrer
cerner l’objet du projet associatif dans la ville et 1 marché sur le 1er arrondissement
a. Par l’enquête
L’enquête se réalise avec un questionnaire fermé ou ouvert. Les questionnaires fermés permettent d’avoir une vue quantifiée
de la situation, et les autres formules permettent de dégager une vue plus qualitative. On peut aussi utiliser d’autres méthodes
comme le sondage. Dans ce cas, il s’agit de connaître l’avis d’un échantillon de personnes sur une question précise.
b. Par l’observation
L’observation directe sur le terrain (occupation de l’espace) nécessite une organisation qui permet la synthèse des
résultats par des personnes disponibles dotées du sens de l’observation.
Faire exprimer les membres de l’association au cours de réunions, mais aussi aux divers moments de la vie de
l’association, permet de mieux cerner leurs préoccupations.
13. Note : Articles de presse, ouvrages documentaires divers sont utiles pour cette vérification qui peut se faire selon différentes possibilités.
20
Les composantes du cadre conceptuel du projet
Type de Description des résultats qui forment les Critère d’obtention du changement
changement changements attendus: l’objectif général du
projet
Intrants: C’est l’ensemble des ressources (ex:
financement, personnel, équipement) qui
INTRANTS Pas de changement acquis
constituent le matériel brut pour la réalisation des
activités du projet.
RESSOURCES
Ce sont les résultats obtenus au niveau du projet, Il n’y a pas de changement acquis mais les
EXTRANTS suite au processus ou aux activités utilisant les extrants sont les preuves que les activités ont
ressources ou intrants. eues lieu réellement.
Résultats intermédiaires/effets:
Ce sont les maillons subséquents dans Les changements sont constatés à Moyen terme
l’enchaînement des résultats qui découlent des après l’atteinte des résultats immédiats.
activités et des extrants : l’objectif spécifique du
EFFETS projet.
Résultats immédiats/effets:
CHANGEMENTS
Ainsi, l’élaboration d’une stratégie demande plusieurs connaissances sur leur pratique ou leur compétence par
rapport au projet de l’association concernée.
Il faut définir l’approche et les supports les plus appropriés à la réussite du projet; pour un projet qui concerne le
secteur social, utiliser, par exemple, les supports culturels (rencontres, débats). Les diverses contraintes liées à un
projet peuvent être :
21
1.3. Evaluation les ressources nécessaires au projet pour se donner
les moyens
Parmi les 4 contraintes ci-dessus, le 4ème point semble constituer le plus de poids pour les associations des jeunes.
Créer un comité de pilotage constitué de groupe restreint, désigné par l’ensemble des membres de l’association
pour toute décision concernant le projet ( nombre et qualité, tâches à accomplir, estimation du temps à consacrer
et des compétences pour les Groupes, personnes ressources, experts, etc.)
Désigner un groupe de suivi émanant du comité de pilotage (mais peut s’élargir à tout partenaire); il suit les
modalités d’exécution de l’action et a une fonction de proposition. Il va se soucier de la mise en pratique des règles
de fonctionnement de l’association et comité.
Remarques : la possibilité des sous-groupes par thème est envisagée en fonction de l’envergure du projet.
>> Les moyens ou ressources humaines : personnes ayant des connaissances, des capacités ou simplement
un travail à offrir afin de réaliser les éléments du projet
Se donner les moyens financiers c’est définir un budget prévisionnel en vue de réaliser les activités
>> les moyens Financiers ou ressources financières sont constitués de l’argent pour payer ceux qui travaillent
au projet, pour acheter les matériaux et les équipements nécessaires à sa réalisation
Principe
On peut commencer à chercher avant l’étude de financement si on pourra trouver un bailleur de fonds qui prendra
en charge l’étude. Mais on pourra identifier aussi les sources de financement possibles et les exigences à satisfaire
selon l’objet du projet.
22
A retenir
Efficacité de l’investissement
Quel est le montant du Budget de l’association ?
% de l’investissement
par rapport au budget de l’association
- de 50% - de 70%
C’est se donner les autres moyens matériels possibles comme les moyens de communication visant à faire connaître
le projet et à le promouvoir. Elaborer un plan de communication en s’inspirant de ses expériences ou de ceux des
autres ou en s’assurant du concours de personnes ou d’organismes extérieurs.
>> les autres moyens matériels ou ressources matérielles : sont constitués des matériaux, fournitures et
différents équipements nécessaires pour produire les divers résultats du projet
23
1.4.2. Identifier les acteurs pertinents les responsabilités de chacun.
Identifier la manière dont les différents acteurs s’impliquent dans la mise en place du projet ; ASPECT FONCTIONNEL et
deadline.
>> Gérer au niveau collectif, le temps disponible prévu par chacun des partenaires.
>> Veiller, à ce titre, au remplacement éventuel des personnes ne pouvant assurer leurs tâches.
>> ordonnançant les moyens (programme et supports); les missions (répartitions des tâches); les dépenses
(élaboration de budgets prévisionnels); la recherche et la formation (apports originaux et formation des acteurs),
dans le temps et l’espace, de manière à ce que le projet se déroule dans les conditions et selon les objectifs prévus.
>> gérant les ressources humaines.
>> contrôlant, surveillant les différentes phases prévues au départ et en évaluant le degré de réussite et d’avancement
du projet (indicateurs d’évaluation, tableau de bord).
La bonne réalisation d’un projet est souvent liée à sa bonne gestion. A cet effet il serait utile de se donner les bons outils.
C’est mettre en œuvre l’action en vérifiant l’équilibre entre les prévisions et les réalités et en réajustant les éventuels écarts
entre les deux. Cf. PTA dans les outils en Annexe n°5
• programmer l’action avec rigueur pour que l’on appréhende les ajustements techniques (concernant les
moyens, certaines échéances, etc.).
• se doter d’outils pour repérer l’image du projet par le public, pour préciser les objectifs (analyse des articles de
presse, du sens de la participation du public, etc.).
C’est mettre en œuvre l’action en suivant les missions et répartitions des tâches
• suivre l’engagement de chacun des partenaires et la coordination de l’action,
• créer des outils de travail (récapitulatif de permanence, etc.).
La bonne gestion de l’action fait en sorte que l’ensemble des activités sont liées entre elles avec l’ensemble de ses ressources
(humaine, financière, matérielle) en constituant un projet dans le but d’atteindre un objectif dans une période donnée.
Principe
>> Planifier de façon détaillée leur utilisation et établir certaines règles de fonctionnement
>> Mettre en place un mécanisme de contrôle et de suivi
>> Placer un chef de projet, capable de diriger et de communiquer facilement avec les responsables des organisations
concernées par le projet et les membres de la communauté.
>> Prévoir un certain nombre d’outils pour suivre la réalisation et procéder à l’évaluation.
>> S’assurer que dans la répartition des tâches, cette fonction de surveillance est bien conduite.
>> Tester la pertinence des outils et procéder à un éventuel ajustement.
24
A Retenir
- de 50% + de 90%
Performance à maintenir
L’obtention d’une ressource de financement conséquent est une justification de performance pour une association
Principe
>> Assurer un approvisionnement adéquat et prévenir les achats inutiles au moyen d’un inventaire continu
du matériel
• Acheter seulement les fournitures nécessaires pour le projet et faire ces achats au meilleur prix
• Ne jamais sacrifier la qualité, car il vaut mieux payer un peu plus cher pour s’en assurer
• surveiller constamment la façon dont le matériel est utilisé pour éviter sa disparition et une utilisation
abusive.
• Faire un contrôle d’inventaire permanent pour connaitre la quantité détenue de matériaux, fournitures,
équipements au fur et à mesure des achats et de l’utilisation
Les biens appartenant à une organisation ont une valeur et font partie des moyens dont elles disposent pour
atteindre ses objectifs. Cf. outils en Annexe n°5
25
2.2.2. Gestion financière du projet
>> Séparation de la responsabilité des entrées et sorties de fonds, il faut séparer les responsables d’autorisation
des dépenses et dépositaire de fond : une seule personne ne peut pas tout faire, la gestion financière doit
être confiée à une équipe : nul ne peut être juge et partie: comité de gestion = exécution ; comité de
surveillance = surveille
>> Dépôt de fonds (trésorerie), compte de banque : système comptable transparent : le système comptable
doit rendre les mouvements des fonds accessibles aux membres de l’association.
>> Classement des documents comptables : Il faut pouvoir vérifier les transactions (documents comptables,
pièces justificatives) vente, achat, don, prêt, emprunt.
A retenir
Note : celui qui manipule l’argent, ne peut pas s’accorder lui-même d’autorisation à cette fin.
Délimitation de ce qui a été fait comme dépense et de ce qui en reste de fonds (contrôle périodique ex mensuel)
Pratique
>> Ne jamais faire de ratures sur les écritures comptables dans un cahier. Si une erreur doit être corrigée, celui
qui l’a commise doit apposer sa signature ou ses initiales à côté de la correction.
>> Après avoir fait une écriture dans un cahier de caisse, il faut toujours se donner la peine de passer les
écritures dans des autres outils de gestion et de réunir des pièces justificatives
>> Ne pas oublier pour chaque dépense effectuée de mettre un numéro sur chaque pièce justificative
>> Noter chacune des feuilles du cahier de caisse et de tous les autres
Principe
Etablir avec les bailleurs de fonds, dans le protocole du projet, les règles à suivre :
26
>> Calendrier de décaissement en fonction du calendrier des activités
>> Modification à apporter au budget
Etablir un échéancier des débourses, pour les principales activités et rubrique de dépense, étape par étape selon
le budget figurant dans le document de projet.
Suivre en permanence l’exécution du budget prévisionnel afin de réajuster les lignes de dépenses en fonction des
recettes.
Si la nécessité de réviser le budget s’impose, en informer les bailleurs de fonds le plus rapidement possible.
Eventuellement, chercher à diversifier les sources de financement au cas où les fonds du projet sont insuffisants.
A Retenir
- de 50% + de 90%
27
Etape 3 : Suivi et évaluation du projet
C’est analyser les aspects positifs et négatifs de sa réalisation et en tirer les leçons. Savoir faire un bilan de l’action
après avoir construit des indicateurs. Les multiples projets de l’association mis en cohésion, nourrissent le projet
global de l’association et doit contribuer à l’atteinte de l’objectif de l’association ou SA MISSION
Examen continue de la bonne exécution des activités et des tâches, en accord avec l’échéancier et le budget établi
au début du projet (phase de construction ou d’investissement)
Examen des résultats et impacts du projet pour vérifier si les objectifs ont été atteints, et si non, pour quelle raison.
L’évaluation peut viser les objectifs spécifiques du projet ; alors elle porte sur la période d’investissement ou de
construction et examine si les activités du projet ont donné les résultats prévus.
Elle peut viser l’objectif général du projet ; elle cherche alors à mesurer les effets et les impacts du projet et ne peut
être réalisée qu’après que le projet ait fonctionné pendant un temps suffisant pour que les impacts apparaissent.
En d’autre terme, tout projet doit être évaluable par étapes et à son terme. Un bilan général doit être dressé
exprimant tant les points forts que les faiblesses par rapport aux changements attendus. Dans ce sens, IL FAUT :
28
3.3. Tirer parti des acquis et négocier des moyens d’action
Tirer des enseignements quant aux approches qui ont le mieux fonctionné, à quel endroit et pourquoi : Cf. Stratégie ?
Suivi Évaluation
OBJECTIFS
··Suivre l’avancement du projet par rapport à la planification ··Vérifier le bien-fondé du projet, c’est-à-dire s’il était justifié
établie de l’entreprendre
··Identifier les problèmes qui surviennent dans l’exécution ··Comparer les résultats obtenus avec ceux prévus
··Apporter des correctifs dans la stratégie et dans l’exécution ··Examiner si la gestion du projet a été efficace
du projet ··Identifier les impacts positifs ou négatifs du projet
··Informer le bailleur de fonds et les autres intervenants de la ··Tirer des leçons recommandations
situation du projet
>> Coordonner l’action des services déconcentrés de l’État pour assurer une meilleure information des
associations, simplifier les procédures et clarifier les relations.
>> Animer le développement de la vie associative autour de projets associatifs, en facilitant l’engagement
bénévole et la prise de responsabilités civiques, des jeunes.
>> Favoriser la professionnalisation et le développement des compétences associatives en mobilisant les
politiques et les financements publics.
>> Se constituer en tant qu’interlocuteur des responsables associatifs pour faciliter la concertation et
la consultation. En outre, il développe des relations partenariales et évaluées entre l’État et le monde
associatif.
>> Apporter un savoir-faire aux jeunes qui désirent créer leur association : aide à l’initiative des jeunes.
29
Dans la mission d’accueil et d’information des associations par le
conseil de la jeunesse
Le CN est l’entité qui se constitue en tant que réseau l’espace ressources pour les associations, au sein des services de l’État.
Il coordonne les fonctions d’accueil, diffuse les informations, assure le suivi de la formation des associations membres
ainsi que la liaison avec les responsables associatifs et les collectivités territoriales. Bref, l’Etat affirme sa présence en étant
un des dispositifs d’accueil et d’information pour les associations qui facilitent la vie des associations des jeunes.
Il faut
• avoir la motivation, la confiance en soi, le sens de la communication : il faut prendre conseil auprès d’un
maximum de personnes et avoir un réseau pour obtenir un maximum de sponsors avant de se lancer
• trouver une personne de confiance pour un soutien moral et financier : parmi les amis, la famille, un responsable
dans le ministère, dans une entreprise….
• être patient : ne pas espérer trop rapidement des résultats.
• Chercher d’autres moyens quand les services ordinaires ne peuvent plus vous appuyer
En tant que jeune, on acquiert de l’expérience, apprend à agir et gérer un budget, à trouver par lui-même des partenaires
et des financements, à surmonter toutes les difficultés en développant ses qualités personnelles et de nouvelles
compétences comme le travail en équipe. On peut donc relever un défi avec beaucoup d’audace et un sérieux fiable qui
peut séduire les sponsors.
• Essayer de réunir un maximum de données autour de son projet. Faire le tour de différentes personnes et
organismes qui peuvent s’y intéresser.
• Il faut attacher une certaine importance à la présentation de projet, il arrive que l’on soit jugé sur la forme
autant que sur le fond lorsque l’on présente un projet. Il ne s’agit pas seulement d’avoir de bonnes idées, le
dossier doit être bien bouclé avant d’être présenté.
• Il faut chercher à associer toutes les parties prenantes pour obtenir des appuis financiers.
• Les porteurs de projets doivent être enthousiastes, créent, se remettent en cause, et avancent.
• Il faut éviter les routines dans les démarches mais avancer à coup de petits défis permanents.
Bref :
• Demander l’aide des anciens qui peuvent les orienter et inventer des projets qui peuvent être récompensés.
• Il ne faut jamais hésiter à monter des projets : les premières démarches sont difficiles mais dans tous les cas on
n’a rien à perdre. Au pire, les échecs permettront de cerner les points faibles des projets.
• Avoir une vision : c’est être fasciné et encouragé par la passion de vouloir contribuer à valoriser un objectif.
30
CONCLUSION
Les jeunes, surtout s’ils sont débutants dans la vie associative, ont besoin d’être guidés pendant leurs premiers pas et
accompagnés tout au long de leur progression. Ils ont besoin de conseils et d’explications sur l’association,… Les laisser,
livrés à eux-mêmes, découvrir seuls cette expérience c’est risquer de voir leur association échouer.
Cela signifie que la présence du Ministère de tutelle et son appui seront nécessaires pour mettre à la disposition des
jeunes un vivier suffisant de personnes ressources qui pourront les former et les informer, les motiver et les accompagner
qu’ils soient membres d’associations ou non
Des connaissances doivent être maitrisées dès l’émergence d’idées de regroupement en association. Ce document
permettra donc aux jeunes de comprendre qu’une association est un grand projet en soi et qui doit évoluer
continuellement. A eux de voir les spécificités de leurs initiatives et de l’améliorer au fur et à mesure. Mais même si les
outils comme ce guide existent, ils ne sont pas efficaces s’ils se trouvent entre les mains des personnes qui ne savent pas:
La proposition des outils partant des conseils pratiques pour l’élaboration des statuts jusqu’aux différents canevas qui
aide les associations dans leur structuration, la planification et le suivi des Projets complèteront les conseils de ce guide.
Ces outils sont constitués par des conseils pratiques :
Ils permettent aussi de voir les responsabilites/droits et devoirs/obligations des membres de l’association selon les
différents organes de l’association ; ils sont renfloués par les guides de procédure pour les fiches d’activités que les
associations sous la tutelle du MJS ont déjà l’habitude d’utiliser comme canevas type pour :
Nous espérons que ce guide a éclairé les jeunes sur des points de réflexion à approfondir. Il a fait en sorte de ventiler
le travail à accomplir avant de se lancer dans la création d’une association afin de pérenniser sa structure. La clé du
développement d’une association réside dans la capacité à mettre en place une bonne gouvernance et un leadership
qui pourraient mobiliser suffisamment les ressources pour atteindre l’objectif de l’association. Il faudra aussi anticiper
l’arrivée de nouveaux membres et fidéliser en même temps les anciens qui se rallient avec la mission de l’association
pour réduire au minimum le turn-over et favoriser au maximum l’alternance au pouvoir.
Bref, les chapitres exposés dans ce guide ont essayé de cerner la problématique autour des associations des jeunes pour
en construire des recommandations adéquates ; Ils sont importants pour le (re)démarrage mais ne sont pas exhaustives.
Des recherches personnelles pourraient être entreprises pour compléter les connaissances sur la structuration des
associations, la gestion de projets et de la gouvernance démocratique au sein des associations de jeunesse qui sont des
sujets très vastes.
31
BIBLIOGRAPHIE
>> Texte et lois sur les ONG et association ou autres textes régissant les associations à Madagascar :
>> Autonomisation des jeunes pour un avenir durable / Stratégie du PNUD pour la jeunesse 2014-
2017
>> Programming Volunteerism for Development Guidance Note, Bonn, Germany (February 2009)
>> Défi jeunes Annuaires de la lauréate édition 1998, ministère de la Jeunesse et des Sports France.
Autre sources :
>> Rapport de mission de suivi des maisons de Jeunes Juillet septembre 2015 par : RATOVOSON
Juliana, Point Focal « Jeunes », Directeur Des Partenariats et du Développement et SAID Hortense
Marie Eva, Responsable Prospection des Partenariats.
32
GUIDE
DES AS S O C I AT I O N S
DES JEUNES RC )
tral is at io n et la Ré si lie nce Communautaire (PAD
Décen
Programme d’Appui à la
se
Projet d’Appui à la Jeunes
ANNEXES
33
ANNEXE 1 : CONSEILS PRATIQUES POUR L’ELABORATION DES
STATUTS
a. Le principe général
Les statuts posent les règles de fonctionnement des associations de manière à leur assurer un fonctionnement
régulier et durable. Comme la loi relative aux associations n’a pas prévu de statuts-types, les statuts sont à adapter
à chaque situation. Toutefois il est conseillé de consulter les dispositions prévues par le ministère de la jeunesse et
sport.
Les membres fondateurs doivent obligatoirement inclure dans le statut les clauses suivantes :
b. La dénomination
Le nom de l’association doit figurer en premier dans les statuts. L’association une fois déclarée possède un droit
privatif sur son nom, et les conséquences qui découlent de ce droit est que toute association peut réclamer sa
protection en justice.
Les fondateurs d’une association, doit s’assurer que le nom choisi pour la nouvelle association ne soit pas déjà
utilisé par une autre association.
c. L’objet
La définition de l’objet de l’association varie en fonction de l’activité choisie par ses membres. Les rédacteurs des
statuts doivent veiller à ce que la définition de l’objet de l’association ne soit ni trop longue ni trop courte, mais
qu’elle englobe toutes les activités de l’association et qu’elle indique les moyens utilisés en vue de la réalisation de
ses objectifs. Cet objet doit être bien défini dans les statuts.
d. Le siège
Les statuts ont également pour fonction de fixer le siège de l’association qui peut être fixé à n’importe quel endroit.
34
e. La durée
Les statuts doivent préciser la durée d’existence l’association. En règle générale, la durée de vie d’une association
est illimitée, c’est-à-dire que les fondateurs n’ont pas l’idée de la limiter dans le temps.
f. La dissolution
Il leur reste toutefois la possibilité de dissoudre l’association selon des modalités à prévoir dans les statuts. Lorsque
la durée de vie de l’association est déterminée, il faut indiquer, dans les statuts, le nombre d’années prévues pour
cette durée.
Au sujet de la composition de l’association, il faut définir les différentes catégories de membres : préciser s’il s’agit
de membres actifs, membres d’honneur, membres bienfaiteurs, etc.
Les conditions d’adhésion, de démission ou d’exclusion des membres doivent également être déterminées avec
exactitude.
Le mode d’administration et de gestion de l’association doit aussi faire l’objet d’une attention particulière. La
composition des organes de direction, les conditions à remplir pour être élu aux organes de direction et la durée
du mandat doivent être précisées.
Il est important de déterminer qui a le droit de faire quoi et pourquoi. Les attributions de chacun doivent être
définies et en particulier celles du président, du secrétaire et du trésorier.
Il y a lieu également de prévoir et de déterminer les compétences de l’organe délibérant : L’assemblée générale.
Les statuts de toute association doivent prévoir l’existence d’une assemblée générale des membres. Ils doivent
également indiquer les modalités pratiques pour la convocation, le déroulement et la validité des votes de
l’assemblée générale.
h. Le caractère apolitique
Il est aussi important d’inscrire dans les statuts la mention : «l’association ne poursuit aucun but lucratif».
35
ANNEXE 2 : CONSEILS PRATIQUES POUR L’ELABORATION DU
REGLEMENT INTERIEUR.
Le règlement intérieur peut fixer la fréquence des réunions des organes de direction de l’association et des
commissions de travail si elles existent, préciser certains aspects liés au fonctionnement interne de l’association,
déterminer les conditions d’utilisation du matériel, arrêter les horaires d’ouverture des locaux, définir les tâches des
responsables techniques, etc.
Il n’existe pas de règlement intérieur type. Chaque association, de par sa spécificité l’adapte à sa situation. Les points
détaillés ci-dessus sont donc des orientations pour l’association des jeunes et ne doivent pas être en contradiction
avec les dispositions statutaires.
a. Modalité générale
Art.2 : L’Assemblée Générale a établi pour la bonne marche de l’Association les règlements suivants :
i. Le président
Art. 3 : Veille à la bonne marche – exécution des décisions et des directives de l’Assemblée Générale et du bureau.
Il représente l’Association. Il signe les conventions, les chèques et autres documents nécessaires à la marche de
l’Association.
ii. Le vice-président
Art.4 : Remplace de plein droit le Président en cas d’absence de celui-ci. Le Président peut lui déléguer par écrit
tout ou partie de ses attributions.
iii. Le trésorier
Aucun retrait ni décaissement ne peut être effectué sans décision du bureau. La décision doit être prise au cours
d’une réunion à laquelle assistent au moins deux tiers (2/3) de ses membres. Toutes les décisions prises au niveau du
bureau et à l’Assemblée Générale doivent être enregistrées. Le Trésorier ne peut être remplacé dans ses fonctions
que sur sa demande écrite et approuvée par les membres du bureau.
36
iv. Le secrétaire général
• Assurer la tenue du registre des procès-verbaux des réunions de l’Association (Assemblée Générale et
bureau).
• Expédier les affaires courantes de celle-ci
• Signer et délivrer les reçus.
Remettre les cotisations ou les fonds résultants des activités ou provenant des dons au Trésorier. Prendre en charge
les dons en nature.
Art.7 : Il assure toutes les communications de l’association vers l’extérieur, la recherche et le suivi des partenariats,
la relation avec l’administration avec le Président.
Art. 8 : Il coordonne l’équipe technique, composée principalement de techniciens et toute autre fonction relative à
la technique dans le domaine d’intervention de l’Association. Il représente et rend compte leurs missions au bureau.
vii. Le conseiller
Art.9 : Il conseille et assiste le bureau dans toutes les démarches et activités menées par l’Association.
d. Démission - sanctions
Art.12 : La démission d’un membre n’est approuvée que par décision de l’Assemblée Générale suite à une lettre de
démission émanant de ce dernier.
Un membre qui soumet une lettre de démission consent à renoncer à tous ses droits au sein de l’Association
14. Les modalités d’adhésion dépendent de l’objectif de l’association et de ses besoins spécifiques
37
Art.13 : Les actions :
• Usage frauduleux du nom de l’Association
• Détournement de fonds de l’Association
Conduisent à une exclusion immédiate
Toutefois, l’Association peut engager une poursuite judiciaire en son encontre.
e. Réunions– cotisations
Art. 14 : Une Assemblée Générale Ordinaire se tient une fois par an. Des Assemblées Générales Extraordinaires pourraient
se tenir en cas de besoin. L’ordre du jour doit être fixé à l’avance.
Art.15 : Chaque nouveau membre doit s’acquitter de droit d’adhésion dont le montant est fixé à……….Ar, payable au
moment de l’adhésion.
Art.16 : Tous les membres doivent verser annuellement une somme de ………..Ariary.
Art.17 : La double signature du Président et du Trésorier sera obligatoire pour toutes dépenses.
Art. 19 : Chaque membre de l’Association doit s’acquitter de sa cotisation. Le non-paiement pourra être la raison de sa radiation. Il
est impératif que chaque membre participe à l’exécution des activités définies et arrêtées par l’Assemblée Générale et le Bureau.
Le Bureau doit être avisé par écrit ou par voie téléphonique, ou par courriel en cas d’empêchement et ce, pour de motifs précis.
Art.20 : En général, les travaux pour le compte de l’Association ne sont pas rémunérés.
g. Droits sociaux
Art .21 : En cas d’hospitalisation d’un des membres, une somme de ……………….Ariary sera remise à la personne
visitée.
Art.22 : En cas de décès d’un des membres, de son (sa) conjoint (e), d’un de ses enfants, d’un de ses parents, une somme
de ………Ar sera remise.
Une somme de ……………Ar sera remise en cas de mariage civil et/ou religieux d’un membre.
h. Dispositions complémentaires
Art.24 : Toutes dispositions antérieures au présent Règlement Intérieur s’avère nulles et sans valeur.
38
ANNEXE 3 : ANNEXE 3 : CONSEILS PRATIQUES POUR LES
ASSEMBLEES GENERALES
L’Assemblée constitutive.
• L’aspect administratif : l’autorité compétente exige, lors des formalités de déclaration de l’association,
que le dossier de déclaration de l’association soit accompagné du procès-verbal de l’Assemblée Générale
constitutive.
• L’aspect juridique : le contrat d’association est réalisé et l’association constituée dès que les statuts sont
signés après avoir été approuvés par l’Assemblée Générale.
• L’aspect pratique : l’Assemblée Générale constitutive désigne les premiers dirigeants de l’association.
En général, l’Assemblée Générale constitutive a pour fonction d’adopter les statuts de l’association et
d’élire les membres de ses organes de direction. Il s’agit, à travers l’Assemblée Générale constitutive, de
formaliser le contrat d’association qui va lier les membres associés.
S’agissant du déroulement de l’Assemblée Générale constitutive, la loi n’édicte aucune disposition particulière. De
plus, l’Assemblée Générale constitutive ne peut être régie par des dispositions statutaires, avant leur adoption, les
statuts sont réputés inexistants.
L’adoption des statuts revêt une signification importante dans la mesure où elle est considérée comme l’adoption
du pacte qui définit les buts de l’association et régit les rapports entre les membres qui la composent.
Une fois les statuts adoptés et l’association déclarée, toute personne qui adhère à l’association s’engage à respecter
les statuts et les membres fondateurs ne disposent que des pouvoirs que leur confèrent ces mêmes statuts.
39
Ordre du jour type d’une Assemblée Générale
D’une manière générale, l’ordre du jour de l’assemblée générale s’articule autour des points suivants :
Remarque :
Les travaux de l’assemblée générale font l’objet d’un procès-verbal qui sera transcrit dans le registre des délibérations
de l’assemblée générale et signé par le président et le secrétaire.
Lors de l’assemblée générale, il est tenu une feuille de présence à signer par tous les membres présents.
Toute modification des statuts et tout changement intervenus dans les organes de direction de l’association,
doivent donner lieu, et ce en application de l’article relatif aux associations, à une déclaration auprès de l’autorité
compétente dans les trente (30) jours qui suivent les décisions prises.
Il est précisé que ces changements et ces modifications, dans l’article pré cité, ne sont opposables aux tiers qu’à
partir de leur publication dans au moins un quotidien d’information à diffusion nationale.
40
Procès-verbal type d’une Assemblée Générale
Association
Adresse
Tél.
Il a été établi une feuille d’émargement, signée par les membres présents en leur nom propre ou en tant que mandataire.
Celle-ci figure en annexe du présent procès-verbal.
M. .……….……… commissaire aux comptes de l’association [le cas échéant, ou vérificateur des comptes], régulièrement
convoqué, était présent [ou absent].
M. .……….……… et M. .……….……… ont été désignés comme scrutateurs.
Plus de .……… [la moitié, les ¾,...] des membres étaient présents ou représentés. L’Assemblée a donc pu valablement délibérer,
conformément à l’article .……… des statuts.
Le Président a précisé que l’ensemble des documents ont été adressés à chacun des membres en accompagnement des
convocations [ou ont été déposés au siège de l’association le…………………………].
Il a été fait lecture des différents rapports ……………… [Financier, moral, etc.].
Lors du débat qui a suivi, les éléments suivants ont été avancés :
.…………………………………………………………………………
A l’issue du débat entre les membres [indiquer l’essentiel de ce qui a été dit], le président de séance a mis aux voix les questions
suivantes, conformément à l’ordre du jour :
Rapport moral et financier : l’Assemblée Générale adopte la délibération à la majorité de ..........voix [à l’unanimité le cas échéant];
41
Approbation du budget : cette résolution est adoptée à l’unanimité [ou la majorité de … / est rejetée par … voix contre …] ;
Renouvellement des mandats de membres du Conseil d’Administration : l’Assemblée renouvèle
MM……………………………………………………………………………[noms et prénoms] en qualité de membres du
Conseil d’Administration.
Ceux-ci exerceront leur fonction conformément aux statuts pour une durée de .………
Désignation des commissaires aux comptes [le cas échéant, ou vérificateur des comptes]:
MM……………………………………………………[noms et prénoms] sont désignés comme commissaires aux comptes
de l’association[le cas échéant, ou vérificateur des comptes].
…………………………………………………………………………………………
Il est dressé le présent procès-verbal de la réunion, signé par le Président de séance et le Secrétaire de séance.
A……………….…………….., le …………………………
[ noms et signatures]
42
Pouvoir (ou mandat de représentation ou procuration)
donne pouvoir à M..……… aux fins de me représenter lors de l’Assemblée Générale ordinaire qui se
.……….……….……….………
.……….……….……….………
M. .……….……… pourra, en mon nom, prendre part à l’ensemble des délibérations, voter ou s’abstenir, et participer
à tous les débats prévus à l’ordre du jour.
A .……….……….………, le .……….……….………,
Signature
43
ANNEXE 4 : RESPONSABILITES/DROITS ET DEVOIRS/
OBLIGATIONS DES MEMBRES DE L’ASSOCIATION15
a. Les responsabilités/droits
Les droits des membres de l’association, tout comme leurs obligations, sont fixés par les statuts. L’exercice des
droits doit s’opérer conformément aux statuts. En application des dispositions statutaires, tout membre qui remplit
ces obligations a le droit :
La qualité de membre actif permet à chacun non seulement de voter mais également d’être élu au sein des
instances dirigeantes de l’association. Un membre actif est à la fois électeur et éligible.
Le fait de disposer, en tant que membre actif, d’un certain nombre de droits ne signifie nullement vouloir faire tout
et n’importe quoi.
Il y a des limites à ne pas franchir sous peine de porter préjudice au fonctionnement de l’association. Un simple
membre, et il faut le savoir, n’a pas le droit de s’ingérer, de se mêler de la gestion quotidienne de l’association.
La gestion est de la compétence des dirigeants et à leur tête le président. Ils ont été élus pour cela. Charge à ceux
qui les ont élus de statuer sur leur gestion à l’occasion de l’assemblée générale en leur renouvelant le mandat qu’ils
détiennent ou en le leur retirant en cas de mauvaise gestion.
D’une manière générale, les droits des membres, ou plutôt leurs pouvoirs lorsqu’ils sont rassemblés en assemblée
générale, sont les suivants :
Les membres ont également le droit d’être informés sur le fonctionnement et la gestion de l’association, donc
d’entendre et de discuter le rapport moral, le rapport financier et le bilan annuel des activités et, en fonction des
enseignements tirés du bilan annuel, élaborer un nouveau programme d’action.
Comme les droits ne sont pas exempts de devoirs, le premier devoir des membres de l’association est de se sentir
aussi responsables que les dirigeants du bon fonctionnement de l’association.
15. Les différentes catégories de membres : l’association peut regrouper des personnes physiques et/ ou morales qui se différencient
selon leur mode d’adhésion ou leur activité dans l’association. La clarté des statuts sur leurs droits et obligations est un facteur de bon
fonctionnement.
> Les membres fondateurs sont les personnes qui ont créé l’association.
> Les membres actifs sont ceux qui adhèrent aux buts de l’association, s’acquittent d’une cotisation annuelle, participent
régulièrement aux activités de l’association et contribuent à la réalisation de ses objectifs.
44
La première obligation d’un membre est d’ordre moral; c’est de participer à la vie de son association et de contribuer
activement à la réalisation de ses objectifs. Il a également pour obligation de s’acquitter de sa cotisation annuelle.
Modalités d’adhésion
accomplir une démarche en vue de l’adhésion à l’association, être accepté par l’instance habilitée de l’association.
Pouvoirs
Ils ont le droit de vote dans l’assemblée générale et sont éligibles dans les instances de l’association. Les membres
donateurs sont des personnes qui font des dons à l’association.
Les membres bienfaiteurs sont des personnes qui s’acquittent d’une cotisation plus élevée que les membres actifs
et apportent un soutien moral et matériel à l’association.
Les membres d’honneur sont des personnes qui rendent des services signalés à l’association.
Les membres de ces catégories peuvent assister aux assemblées générales sans participer au vote.
Aucune association ne saurait fonctionner convenablement sans une structure dirigeante au sein de laquelle les
responsabilités et les tâches sont bien définies et bien réparties entre l’ensemble des éléments qui forment sa
composante : assemblée générale et bureau exécutif
L’assemblée générale est l’organe suprême et souverain dans une association à fonctionnement démocratique. Il
convient de souligner l’importance capitale des statuts quant à la définition de la place, des compétences et des
règles de fonctionnement de l’assemblée générale des membres.
L’assemblée générale est compétente pour entendre les rapports d’activités, les rapports financiers. Il s’agit de
rapports-bilans que présentent les dirigeants de l’association à l’ensemble des membres présents à l’assemblée
générale devant lesquels ils sont responsables.
A l’issue des débats, les membres de l’assemblée générale statuent sur la gestion des dirigeants de l’association.
C’est aussi l’assemblée générale qui élit ou renouvelle les mandats des dirigeants de l’association. Elle revêt ainsi
un caractère électif.
L’assemblée générale a aussi pour rôle d’adopter le règlement intérieur et se prononce également sur les
modifications à apporter aux statuts ou même à une ‘éventuelle dissolution de l’association.
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II. Les réunions de l’assemblée générale
La loi n’évoque pas la périodicité des réunions de l’assemblée générale. Elle est convoquée dans les cas prévus dans
les statuts chaque fois que l’intérêt de l’association l’exige et au moins une fois par an et c’est pourquoi on parle
d’assemblée générale ordinaire annuelle.
L’assemblée générale peut être appelée à se réunir de manière extraordinaire selon des modalités à prévoir dans les
statuts chaque fois qu’un ou plusieurs problèmes importants ou délicats se présentent à l’association.
L’assemblée générale c’est la possibilité offerte aux membres présents de discuter entre eux de la situation de
l’association, d’avancer des propositions pour un meilleur fonctionnement de l’association. CF annexe n°3
En règle générale, le bureau est composé d’un président, d’un secrétaire, d’un trésorier, d’un ou plusieurs vice -
présidents et éventuellement des conseillers.
Il est à noter que le bureau est un organe collégial soumis au principe délibératif.
Normalement le bureau se réunit régulièrement (au moins une à deux fois par mois) et chaque fois que l’intérêt de
l’association l’exige.
Les convocations aux réunions du bureau, les délibérations et les votes interviennent dans les conditions fixées par
le statut.
Toutes les délibérations et décisions prises doivent faire l’objet de procès-verbaux (CF. Outils en ANNEXE 3).
Les dirigeants sont élus parmi les membres de l’association au cours de l’assemblée générale.
La charge de responsable signifie dans beaucoup de cas un travail très important (elle n’a rien d’honorifique).
Ce travail implique souvent des responsabilités bien lourdes à porter, surtout pour la personne qui se voit confier
les fonctions de président. Les organes de direction de l’association sont élus et renouvelés selon des principes
démocratiques et aux échéances fixées dans les statuts.
La loi laisse l’entière liberté aux membres de l’association de déterminer, dans les statuts, le nombre de dirigeants
et l’étendue des pouvoirs à leur conférer. La seule obligation est de déclarer à l’autorité compétente le nom, la
signature, l’état civil, la profession, le domicile et la nationalité de ceux qui, à un titre quelconque, sont chargés de
l’administration de l’association.
Il faut rappeler que les dirigeants sont des mandataires qui ont été désignés pour agir au nom de l’association.
Leurs attributions, en particulier celles du président, du secrétaire et du trésorier, doivent être déterminées avec
précision dans les statuts.
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I. Le président
Il représente l’association en justice et dans tous les actes de la vie civile. Il est le garant du bon fonctionnement de
l’association. C’est à lui qu’échoit la responsabilité de l’association. En tant que principal animateur de l’association,
il lui appartient de susciter l’esprit d’équipe qui doit animer tous les membres de l’association.
II. Le secrétaire
Le secrétaire est le collaborateur le plus direct du président puisqu’il assure le fonctionnement administratif
quotidien de l’association. Il tient les différents registres, il rédige les procès-verbaux des réunions des organes de
direction et de l’assemblée générale, il est responsable des archives et il tient la correspondance et convoque aux
réunions, sur instruction du président, les membres des organes de direction de l’association.
III. Le trésorier
Le trésorier est responsable de la gestion financière et du patrimoine de l’association. Il appose, avec le président,
sa signature sur le compte de l’association. Il tient la comptabilité de l’association. Il effectue les paiements, perçoit
les recettes et assure le suivi de la gestion financière de l’association. Il gère le patrimoine de l’association.
Le trésorier prépare également le budget de l’association, établit les demandes de subventions et recherche des
ressources supplémentaires.
2. Le contrôle
Du fait de leurs activités et des moyens qu’elles emploient, les associations sont soumises à des contrôles
divers. Les associations doivent informer l’autorité publique concernée des modifications statutaires, des
changements intervenants dans l’administration de l’association ou du transfert du siège social.
Les actes essentiels de la vie de l’association doivent être portés à la connaissance de l’Administration.
Le contrôle ne constitue pas une restriction à la liberté de l’action associative; c’est un moyen d’évaluation et,
par conséquent, de reconnaissance de l’utilité sociale de l’association.
De plus, l’association peut faire l’objet d’un contrôle financier de la part des services concernés de l’autorité
ayant accordé une subvention de l’Inspection générale des finances et de la Cour des comptes.
3. La dissolution
«La dissolution d’une association peut être volontaire ou prononcée par voie judiciaire» (article 4).
Les membres de l’association décident d’un commun accord de se séparer pour diverses raisons,
notamment:
47
Les conditions et les modalités de la dissolution doivent être prévues dans les statuts; il convient de les respecter.
En vertu de l’article relatif aux associations : «La dissolution de l’association par voie judiciaire peut intervenir à la
demande de l’autorité publique ou sur plainte de tiers, lorsque l’association exerce des activités non prévues dans
ses statuts.» Dans le cas de dissolution judiciaire, deux situations peuvent se présenter :
>> l’association est frappée de nullité, par exemple si elle exerce des activités illégales,
>> l’association n’observe pas certaines règles de forme prévues par la loi régissant les associations.
Remarque :
Même si elle n’apparaît pas explicitement à travers les dispositions du titre III de l’article relative aux associations,
traitant de la suspension et la dissolution de l’association, il est recommandé de procéder à la déclaration de la
dissolution volontaire de l’association auprès de l’autorité compétente.
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ANNEXE 5 : GUIDE DE PROCEDURE POUR LES FICHES D’ACTIVITES
PERIODE
ACTIVITES TACHES RESULTATS ATTENDUS RESPONSABLES
(Vanim-potoana)
(Asa atao) (Fizaran’asa) (Vokatra andrasana) (Mpiandraikitra)
1er tri 2e tri 3e tri 4e tri
(Fandaharan’asa)
(Asa atao) JANV FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC
1- X X X X X
49
2. TABLEAU DES AUTRES ACTIVITES A EFFECTUER
(Tabilaon’asaataoisakynyvanim-potoana)
(Tabilaon’nyfampiasanyfitaovanaenti-miasa)
MOYENS
ACTIVITES HUMAINS MATERIELS FINANCIERS CALENDRIER
(Asa atao) (Teti-andro)
(Olona) (Fitaovana) (Vola)
Nom et signature
50
4. FICHE DE SwUIVI
(Takelakafanaraha-maso)
Le responsable
Nom et signature
(Takelakafanaraha-masoireofitaovana)
Le Responsable logistique
Nom et signature
51
6. ETAT DE PAIEMENT
(Lisitrafandoavan-karama)
Date
7. RAPPORT D’ACTIVITES
Signature
Le responsable du Local
52
ACHAT
(Takelakynyentanailaina)
2.
9. BON DE COMMANDE
(Takelakafanafaran’entana)
N° d’ordre ARTICLES Quantités P.U.(ariary) Montant (Ariary)
(Laharana) (Entanahovidiana) (Isa na fatra) (Vidin’nysinganairayfatra) (Lela-vola)
1
Signature
53
10. BON DE RECEPTION
(Takelakafandraisanaentana)
N° Quantités P.U.(ariary)
ARTICLES Montant (Ariary)
D’ordre livrées (Vidin’ny singa
(Entana vidiana) (Lelavola)
(Laharana) (Isa na fatra) irayfatra)
Signature
11. PAIEMENT
(Fandoavam-bola)
FACTURE
1.
2.
La présente facture est arrêtée à la somme de ………………………. Ariary (Valeur en chiffre Ar)
Signature
Nom du Fournisseur
54
12. ENREGISTREMENT (Firaiketana an-tsoratra)
DATE QUANTITE
ARTICLES QUANTITE ENTREES SORTIES
(Entana) (isan’ny tafiditra) (isan’ny nivoaka)
Daty……
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VENTE
(Fivarotana)
Date de la demande
Demande à adresser à
Monsieur/Madame Le responsable
Objet de la demande :
Monsieur/Madame,
Dans l’attente d’une suite favorable de votre part, recevez, Monsieur/Madame le directeur nos
remerciements.
Signature du demandeur
56
14. 23. CONTRAT DE SERVICE
(Taratasy fifanarahana)
Et
Monsieur ou Madame ……………………………………………., ci-après dénommé le Locataire.
Il a été, d’un commun accord, arrêté et convenu ce qui suit :
1. LOCATION
Le présent contrat est une reconnaissance mutuelle entre les soussignés que L’association
…………………………………. loue ………………………. à Monsieur ou Madame ………………
3. ACCORD
Ce contrat deviendra effectif après que Monsieur ou Madame ………………………………….. aura lu et
accepté les responsabilités et tâches sus mentionnées et à compter de la date de sa signature.
Par ailleurs, les deux parties s’engagent, avant toute autre procédure, à poursuivre le règlement de leurs
différents éventuels par voie de conciliation.
POINTS A EVOQUER:
…………………………………….
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RECAPPITULATION DES PROCEDURES A SUIVRE
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