APD Ajdir Scet
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
Par marché N° 471 DR5/05 passé après appel d’offres ouvert, l’Office National d’Eau
Potable (ONEP) Direction Régionale du Centre Nord confie au bureau d’études NOVEC (ex
SCET-SCOM), les études d’assainissement du centre Ajdir situé dans la province d’AL
HOCEIMA.
Cette étude a pour objectifs principaux de définir les dispositions d’ordre technique et
financière permettant d’apporter les meilleures réponses possibles aux problèmes posés par
d’une part la collecte, l’évacuation, l’épuration des eaux usées et d’autre part l’écoulement
des eaux pluviales du centre objet de l’étude.
A l’instar des études d’assainissement de pareils centres au Maroc, les études se déroulent,
suivant les termes de référence, en cinq missions principale :
La présente mission concerne l’étude d’Avant Projet Détaillé (APD). Elle fait suite à l’Avant
Projet Sommaire qui a examiné l’ensemble des solutions envisageables pour
l’assainissement des centres étudiés avant de recommander la solution optimale. L’APS a
défini aussi le phasage des travaux relatifs à la solution retenue et la première tranche de
ces travaux fait l’objet de l’étude détaillée dans le cadre de cette mission.
Pour cela, le rapport d’APD rappelle d’abord sommairement les données de base adoptées
ainsi que les principales options étudiées au terme de l’APS. Il présente ensuite la solution
préconisée pour le centre d’Ajdir, en commun accord avec le Maître d’Ouvrage, après une
analyse comparative des différentes solutions envisageables. Ensuite il définit les critères
de conception et de dimensionnement des différents ouvrages.
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ETUDE D’ASSAINISSEMENT DU CENTRE DE AJDIR
Ce dossier est établi sur la base des levés topographiques, plan d’aménagement du centre
d’Ajdir et études géotechniques effectués au niveau des collecteurs et ouvrages.
5. Situation administrative
Limité par la commune d’Al Hoceima et la mer méditerranée au nord, Ait Kamra à l’Ouest,
Imzouren et Louta au Sud et la province de Nador à l’Est, le centre d’Ajdir est le chef lieu de
la commune rurale et de la Caidat d’Ait Youssef Ou Ali. Il relève du cercle de Beni Ouriaghel
et de la province d’Al Hoceima.
6. Situation Géographique
Le centre d’Ajdir est situé à environ 8 Km au Sud Est de la ville d’Al Hoceima sur la route
nationale N°2 reliant Oujda à Tanger. Le centre est également traversé par la RP5211
menant à Al Hoceima.
X=635 000 m
Y=512 000 m
Z=110 m NGM
7. Données Physiques
1.3.1. Topographie
L’aire d’étude limitée par le plan d’aménagement est située sur un terrain en pente exposé
vers le Nord Est. Le centre d’Ajdir est caractérisé par un relief plus au moins accidenté et
situé entre la côte minimum 5m et maximum 200m NGM
1.3.2. Climatologie
1.3.2.1. La température
Al Hoceima
STATIONS
mm %
SEPT 10,8 4
OCT 27,2 9
NOV 31,8 11
DÉC 37,7 13
JANV 41,0 14
FÉVR 41,0 14
MARS 36,7 12
AVR 34,1 11
MAI 21,5 7
JUIN 10,8 4
JUIL 1,6 1
AOÛT 3,1 1
TOTAL ANNUEL 297,2 100,0
1.3.3. Géologie
Le centre fait partie de la région d'Al Hoceima qui appartient à son tour à la zone rifaine qui
comprend le domaine rifain s'étendant entre l'océan atlantique et l'oued Nekkour. Elle est
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ETUDE D’ASSAINISSEMENT DU CENTRE DE AJDIR
située entre la zone axiale dont, à l'Ouest d'Al Hoceima, le massif de Bokoya formé de séries
calcaires et paléozoïques étroitement imbriquées et la plaine alluviale de Nador.
Les zone planes vouées essentiellement à la culture sont caractérisées par les formes
d'accumulation et d'érosion du quaternaire et du villafranchien, voire du Pliocène.
1.3.4. Hydrologie
Les oueds méditerranéens sont en général de bien plus faible envergure que les oueds
atlantique. Excepté les Oueds Rhis, Nekkour et Kerte, ils ont tous des bassins versants de
quelques centaines de Km² et des cours de moins de 100Km.
Le centre d’Ajdir se trouve sur la rive gauche de l’Oued Rhis qui débouche directement sur la
mer méditerranée.
8. Contexte urbanistique
La superficie urbaine du centre d’Ajdir est de l’ordre de 650 Ha, sa saturation est prévue
pour l’horizon 2042.
Occupation Surface en ha
1-Habitation continue R+2 68,98
2-Zone villas isolées 1 41,84
3-Zone villas isolées 2 36,02
4-Zone villas en bande 49,99
5-Habitat Touristique 14,25
6-Animation Touristique et Hôtellerie 81,28
7-Habitat dispersé 45,00
8-Zone Irriguée 37,62
9 -Administrations 7,37
10-Centre Commercial 2,93
11-Centre Santé 0,76
12-Cimétiere 4,29
13-Comping 0,75
14-Espace vert 17,97
15-Mosquee 1,34
16-Parking 2,99
17-Zone Ecole 14,57
18-Zone non aedificandi 145,60
Les projections démographiques jusqu’à l’horizon 2025 retenues par l’étude préliminaire sont
données dans le tableau suivant :
Tableau 4 : caractéristique de l’occupation du sol
L’estimation des charges polluantes au centre d’Ajdir est donnée dans le tableau suivant :
Charges polluantes
HORIZON 2004 2007 2010 2015 2020 2025
1- POPULATION
Population totale (hab) 3987 4294 4624 5231 5919 6696
Population raccordée (hab) 0 1717 2312 3139 4143 5357
2- CHARGES POLLUANTES
2.1. Ratios des charges polluantes
DBO5 (g/hab./j) 31,0 31,5 32,5 34,0 36,0 39,0
DCO (g/hab./j) = 2.3*DBO5 71,3 72,5 74,8 78,2 82,8 89,7
MES (g/hab./j) = (4/3) * DBO5 41,3 42,0 43,3 45,3 48,0 52,0
2.2. Charges polluantes
DBO5 (kg/j) 0 54 75 107 149 209
DCO (Kg/j) 0 124 173 245 343 481
MES (Kg/j) 0 72 100 142 199 279
3. CONCENTRATION DE L'EFFLUENT
DBO5 (mg/l) 0 518 506 487 500 521
DCO (mg/l) 0 1191 1164 1121 1151 1199
MES (mg/l) 0 690 675 650 667 695
4. CONCENTRATION EN COLIFORMES 3,E+07 3,E+07 3,E+07 3,E+07 3,E+07 3,E+07
FECAUX (U/100 ml)
Dotation unitaire des boues par habitant (l/hab./an) 40 40 40 40 40 40
A l’exception de cinq lotissements réalisés par des particuliers, le centre d’Ajdir est dépourvu
d’un réseau d’assainissement collectif. Tout le centre est assaini d’une manière autonome.
Chaque maison est dotée, dans la plupart des cas d’un puits perdu qui se présente sous
forme d’une excavation pratiquée dans le sol, d’une profondeur allant jusqu’à 3 mètres ; les
dimensions de cette excavation sont variables d’une installation à l’autre. Un lit de pierres y
est parfois déversé pour permettre l’infiltration des rejets au travers. Le puits est ensuite
recouvert d’une dalle en béton.
B1
1.2TYPE D’ASSAINISSEMENT
Dans le cas d’un site urbain équipé d’un réseau de collecte des EU, on a classiquement le
choix entre plusieurs types de collecte : Les deux principaux sont l'unitaire et le séparatif
auxquels on peut ajouter un système intermédiaire, moins fréquent toutefois : le pseudo-
séparatif. Dans un site urbain peu développé ou moins dense, on a souvent affaire au type
Assainissement autonome.
Le système unitaire effectue une collecte conjointe des eaux usées et des eaux pluviales. Il
les achemine par un ouvrage unique vers le milieu récepteur (ou système de traitement). Sur
Figure 1 : Collecteur unique de transport de seaux usées et pluvial (système unitaire)
Le système séparatif est constitué de deux ouvrages en parallèle ; l’un acheminant les eaux
usées et l’autre véhiculant les eaux pluviales. Le système des eaux usées est enterré, tandis
que le système des eaux pluviales peut être enterré ou superficiel. De nombreuses
extensions urbaines ont été réalisées, sur la base de ce système au Maroc, au cours des
dernières années.
Figure 2 : Conduites séparées de transport des eaux usées et pluviales (système séparatif)
Coût d’investissement Pouvant être inférieur au coût Plus élevé que celui d’un
d‘un réseau unitaire, en cas réseau unitaire,en cas de
d’évacuation superficielle des double réseau enterré.
eaux pluviales.
Exploitation Absence d’intrusion de Plus complexe et coût plus
sédiment dans le réseau élevé dans le cas d’un double
Eaux usées, provenant des réseau enterré (double
eaux pluviales. linéaire).
Risques d’erreurs de
branchement.
Epuration Dimensionnement optimisé.
Milieu récepteur Meilleure maîtrise des rejets Aucun traitement des faibles
(épurés ou non) par temps pluies.
sec.
un réseau pour les eaux usées et les eaux de pluie, provenant des toits, terrasses,
jardins, cours des habitations ;
Dans le cas d’un système semi collectif, il consiste en la réalisation d’un réseau de collecte
et de transport des eaux usées vers les ouvrages de prétraitement et d’épuration.
Ce mode d'assainissement est approprié dans les zones urbaines à faible densité, ne
justifiant pas la construction d'un système d'assainissement collectif. Il peut être adopté
comme une solution temporaire, dans le cas de nouveaux développements urbains en
périphérie du centre, en attente de l'extension du réseau d'assainissement collectif. Dans
chaque cas, une analyse, des aptitudes du sol à l’épuration, doit être faite (analyse
pédologique, tests d’infiltration).
Dans le milieu rural marocain, ou les douars de taille inférieure à 200 habitants représentent
environ 40 % et ceux de taille inférieure à 500 habitants représentent plus de 60 %, le
système le mieux adapté est l’Assainissement autonome (semi collectif dans les douars
groupés et semi groupés et individuel dans les douars dispersé ou éclatés).
Il est à préciser que les eaux pluviales ne doivent, en aucun cas, parvenir aux ouvrages de
prétraitement et de traitement, et le réseau, s’il est adopté, doit être séparatif.
1.3SYSTEME PRECONISE POUR LE CENTRE D’AJDIR
L’assainissement d'une agglomération est un problème trop complexe pour se prêter à une
solution uniforme et relever de règles rigides. Néanmoins la définition des ouvrages à
construire pour résoudre la problématique de l’assainissement dépend de plusieurs facteurs:
Les données naturelles du site
la géologie,
la topographie
la pluviométrie,
la topographie,
l’hydrographie et le régime des nappes
la nature du site de rejet
Les données relatives à la situation actuelle des agglomérations existantes.
Nature des agglomérations.
Importance de l'agglomération.
Modes d'occupation du sol.
Assainissement en place.
Les données relatives au développement futur de l’agglomération
L’examen et l’analyse des facteurs influant dans le choix du système d’assainissement pour
notre projet à savoir:Les données naturelles du site, les données relatives à la situation
Le système unitaire ne peut être mis en place à cause d’une part de l’absence du
revêtement de la voirie et d’autre part de son coût relativement élevé.
Ce choix peut être justifié également par la présence d’un important réseau hydrographique
qui traverse de l’amont à l’aval l’agglomération, ce qui constituera une opportunité pour
déverser à chaque occasion les eaux pluviales pour qu’elles empruntent le réseau
hydrographique naturel. Le deuxième facteur militant pour l’adoption de ce type de réseau
réside dans la difficulté pour séparer les eaux de toitures des eaux de ménage car les
enquêtes de reconnaissances menées par l’IC montrent que les façades de la majorité des
constructions ne font pas apparaître de descentes des eaux de terrasses. D’autant plus
qu’on ne peut imposer aux constructions existantes l’obligation de séparer les deux type des
eaux
Les eaux pluviales à l’intérieur du site urbain seront drainées superficiellement par des
caniveaux afin de faciliter les opérations d’entretien (évacuation des dépôts) qui s’imposent à
cause du non revêtement des voies.
Pour pouvoir définir les différentes variantes de tracés possibles, il est nécessaire d’abord de
définir les exutoires et de délimiter les bassins versants.
Les eaux usées du présent bassin seront injectées dans le réseau du centre via une station
de pompage SP1.
La superficie de ce bassin est de l’ordre de 320 Ha ; elle a été décomposée en 73 sous
bassins élémentaires de caractéristiques homogènes. Le débit de pointe d’eaux usées
correspondant est d’environ 0,0643 m3/s (0,0393 m3/s pour la rive droite et 0,0205 m3/s pour
la rive gauche)
Cette détermination des exutoire et des deux grands bassins a permis le découpage des
bassin en sous bassins versants élémentaires comme présentés dans le « plan des bassins
versants : eaux usées », tout en prenant en compte le tracé de la voirie.
Les caractéristiques de chaque bassin, l’occupation du sol ainsi Que le calcule des débits
des eaux usées et des eaux des terrasses par bassin élémentaire sont présentés dans des
tableaux en annexe
Comme ce réseau doit suivre à la fois, les voies existantes ou projetées et la topographie
naturelle en minimisant les points de rejet et en maximisant la desserte pour assurer des
conditions d’écoulement satisfaisantes dans les conduites, la variante de tracé est ainsi fixée
par la topographie et l’urbanisation prévue.
Ainsi, pour chaque bassin versant, l’exutoire est bien fixé et les voies orientant les tracés du
réseau sont bien définies; à chaque bassin versant correspond –en principe- un collecteur,
longeant la voie principale de desserte des quartiers. L’ossature du réseau est constituée
principalement de trois collecteurs principaux. Le bassin centre est desservi par deux
collecteurs principaux Coll A et Coll B. Le bassin Nord-ouest est desservi par le collecteur
principal Coll C.
Le collecteur principal coll A dessert la rive droit du Bassin centre sur une longueur
d’environ 3045ml. Il prend naissance à l’intersection de la route nationale N°2 et la RP5211.
Le collecteur longe la RN N°2 jusqu’à la rue N°46 qu’il emprunte en direction Nord-est. Le
collecteur rejoint par la suite son exutoire au niveau de la zone irriguée ou une station de
pompage SP3 est projeté pour refouler les eaux usées vers la station de traitement.
Deux déversoirs d’orage sont prévus sur ce collecteur. Le premier est projeté au niveau du
bassin N°79. Les eaux déversées par le présent déversoir seront acheminées vers le
thalweg par une conduite. Le deuxième est projeté avant la station de pompage.
Le tableau suivant récapitule les différents débits caractéristiques des deux déversoirs :
Le collecteur principal coll B dessert la rive gauche du Bassin centre sur une longueur
d’environ 3425ml. Il prend naissance à l’intersection de la RP5211 et la rue N°80 et longe la
première en direction sud. Le collecteur intègre par la suite la rue N°75 et longe le thalweg
du côté gauche (en suivant les voie d’aménagement) jusqu’à la rue N°59. Après cette rue le
collecteur intègre la rue N°60 avant d’arriver à son exutoire.
Deux déversoirs d’orage sont prévus sur ce collecteur. Le premier est projeté au niveau du
bassin N°38. Les eaux déversées seront rejetées dans le thalweg. Le deuxième déversoir
est projeté au niveau de l’exutoire avant que les eaux intègre la station de pompage SP2 qui
refoulera les eaux usées vers le réseau de la rive droite.
Le tableau suivant récapitule les différents débits caractéristiques des deux déversoirs :
Le collecteur principal coll C dessert le bassin Nord-ouest sur une longueur d’environ
1215ml. Il prend naissance à l’intersection de la RP5211 et la rue N°80 et longe la première
en direction Nord. Le collecteur change de direction et intègre la rue N°91. Le collecteur
emprunte par la suite les rue N°92 et N°100 avant d’arriver à son exutoire où un déversoir
d’orage est prévu. Une station de pompage est également prévue après le déversoir pour
refouler les eaux usées de ce bassin vers le collecteur principal Coll B.
Les débits d’eaux usées et d’eaux pluviales (eaux des terrasses) ont été calculés par sous
bassin versant selon l’approche présentée dans le chapitre des critères de conception. Les
tableaux donnés en annexe présentent la répartition de la population par bassin versant et
les débits générés par sous bassin élémentaire.
Les caractéristiques techniques des bassins élémentaires (linéaire, pente…) sont tirées du
plan d’aménagement et des cartes de restitution à l’échelle 1/2000.
Ainsi, pour les principaux collecteurs d’eaux usées, le dimensionnement a été effectué et les
résultats sont consignés dans les tableaux en annexe.
Le tableau ci après récapitule les linéaire des conduites projetées par diamètres :
- Les eaux usées du collecteur C seront refoulées par la SP1 vers le collecteur
principal B.
- Les eaux usées du collecteur B (y compris ceux injecté par la SP1) seront refoulées
vers le réseau de la rive droite du bassin centre par la SP2.
- Les eaux usées de tout le centre rejoindront ainsi le collecteur A et seront refoulées
par la suite vers la station de traitement via la station de pompage SP3.
a) Le débit de la pompe
Il est choisi selon différents critères qui tiennent compte du débit sur 24 heures, du volume de réserve
nécessaire en fonction de la durée d'une coupure de courant, du nombre de démarrages par heure et
de la vitesse du liquide dans la tuyauterie sachant que ces paramètres n'imposent pas une valeur
particulière du débit de la pompe. Le tableaux ci après présente les débits de pompage, les longueurs
des conduite de refoulement et les hauteurs géométrique relatifs aux différentes stations de
pompage :
2/Limiter les perte de charge pour le débit de point, afin de réduire la puissance dissipée par
frottement et éviter le surdimensionnement des équipement.
Les tableaux suivants présentent les pertes de charge le long des conduites de refoulements
et les vitesses pour différents diamètres de conduite au débit maximum :
Station SP1 :
Tableau 15 : Les perte de charge en fonction du diamètre de la conduite de refoulement (SP1)
Diamètre
Variante nominal Vitesse PDC HMT
(mm) (m/s) (m) (m)
V 1 (DN 63) 57 1.18 36.85 50.85
V 1 (DN 75) 67.8 0.83 15.30 29.30
V 1 (DN 90) 81.4 0.58 6.11 20.11
V 2 (DN 110) 99.4 0.39 2.26 16.26
V 3 (DN 125) 113 0.30 1.20 15.20
V 4 (DN 140) 127.8 0.23 0.66 14.66
V 5 (DN 160) 147.6 0.18 0.33 14.33
V 6 (DN 200) 184.6 0.11 0.11 14.11
V 7 (DN 225) 207.8 0.09 0.06 14.06
V8 (DN250) 230.8 0.07 0.04 14.04
V 9 (DN 315) 290.8 0.05 0.01 14.01
Station SP2 :
Tableau 16 : Les perte de charge en fonction du diamètre de la conduite de refoulement (SP2)
Diamètre
Variante nominal Vitesse PDC HMT
(mm) (m/s) (m) (m)
V 1 (DN 75) 67.8 1.86 48.51 61.51
V 1 (DN 90) 81.4 1.29 19.06 32.06
V 2 (DN 110) 99.4 0.86 6.93 19.93
V 3 (DN 125) 113 0.67 3.64 16.64
V 4 (DN 140) 127.8 0.52 1.97 14.97
V 5 (DN 160) 147.6 0.39 0.96 13.96
V 6 (DN 200) 184.6 0.25 0.32 13.32
V 7 (DN 225) 207.8 0.20 0.18 13.18
V8 (DN250) 230.8 0.16 0.11 13.11
V 9 (DN 315) 290.8 0.10 0.04 13.04
Station SP3 :
Tableau 17 : Les perte de charge en fonction du diamètre de la conduite de refoulement (SP3)
Diamètre
Variante nominal Vitesse PDC HMT
(mm) (m/s) (m) (m)
V 1 (DN 90) 81.4 3.42 473.91 475.91
V 2 (DN 110) 99.4 2.29 169.20 171.20
V 3 (DN 125) 113 1.78 87.69 89.69
V 4 (DN 140) 127.8 1.39 46.81 48.81
V 5 (DN 160) 147.6 1.04 22.55 24.55
V 6 (DN 200) 184.6 0.67 7.33 9.33
V 7 (DN 225) 207.8 0.52 4.06 6.06
V8 (DN250) 230.8 0.43 2.41 4.41
V 9 (DN 315) 290.8 0.27 0.77 2.77
Où
P Puissance en KW
HMT Hauteur manométrique total
en m
Rendement (=0.55)
Q Débit en l/s
Ainsi les puissances des différentes stations de pompage sont présentées dans le tableau suivant :
DEBIT E.U
N° DE COTE COTE REFOULE LONGUEUR DIAMETRE HMT PUISSANCE
NOMINAL
STATION DEPART ARRIVEE (l/s) (m) (mm) Kw
SP 1 130.00 144.00 3.01 1175.00 75 29.30 1.57
SP 2 5.00 11.00 6.70 802.00 110 19.93 2.38
SP 3 10.00 12.00 17.80 3000.00 160 24.55 7.79
Quand aux eaux pluviales, on distingue les eaux de ruissellement à l’intérieur du centre et
les eaux d’apport extérieurs.
Bassin extérieur :
Nous rappelons que le centre d’Ajdir est traversé par deux importante Chaâbas. La première
Chaâba draine un bassin de surface d’environ 311ha et traverse le club Med via un canal en
maçonnerie avant de rejoindre la mer méditerranée. Environ deux tiers de la surface de ce
bassin est couverts par le plan d’aménagement.
La deuxième Chaâba qui draine un bassin de surface plus importante, d’environ 648ha,
traverse la partie extrême sud du centre avant de rejoindre le cours d’eau d’un deuxième
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ETUDE D’ASSAINISSEMENT DU CENTRE DE AJDIR
bassin. Ce cours d’eau longe par la suite la limite Sud Est du périmètre urbain pour se jeter
dans la mer méditerranée.
Les apports de la deuxième Chaâba sont acheminés le long du cours d’eau vers la mer et ne
présente aucune menace pour le centre.
Les apports de la partie amont (à l’extérieur du périmètre urbain) du bassin relatif au Chaâba
1 seront acheminés par une ceinture projetée au Sud-ouest du centre vers un dalot (projeté
également) qui traverse la RP5211 et rejet dans le ledit thalweg. Ce dernier est aménagé en
canal en maçonnerie à ça partie avale où la pente est relativement faible (Club Med).
L’objectif de la mise en place d'un réseau pour la collecte des eaux pluviales, concerne la
suppression des nuisances liées aux eaux pluviales : dégâts causés aux constructions,
stagnation à l'intérieur du Centre, submersion des chaussée, etc...
Il s'agit donc, de concevoir un réseau d'eaux pluviales qui puisse évacuer les débits générés
par la pluie, vers le réseau hydrographique traversant le centre et qui rejoint par la suite la
mer méditerranée qui constitue l'exutoire naturel de toutes les eaux pluviales.
Etant donné qu'actuellement, le centre ne dispose pas d'aucun réseau d'évacuation des
eaux pluviales, nous préconisons de promouvoir une collecte et une évacuation superficielle
de ces eaux. Celle-ci constitue une solution adaptée aux données et caractéristiques du
centre.
La topographie du centre Ajdir est caractérisée par des fortes pentes. Cela permit un
écoulement superficiel et une évacuation rapide des eaux de ruissellement et évite par
conséquent la formation des lames d’eau de grande épaisseur. Ainsi, un aménagement des
voies avec des cunettes résoudra en grande partie le problème des eaux pluviale.
Néanmoins, l’analyse des cartes de restitution et du plan d’aménagement ainsi que les sortie
sur terrain, a permis de projeter deux caniveaux.
Le premier caniveau (cani 1) longera la route RP 5211 pour se jeter dans l’affluent de Oud
Islî. Le deuxième caniveau (cani 2) interceptera les eaux de ruissellement de la zone nord et
les rejette dans la mer méditerranée
L’ossature du réseau pluvial, la délimitation des bassins ainsi que l’emplacement des
différents rejets sont présentée dans le plan ci après.
1.4.5 DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’EAUX PLUVIALES
Les débits d’eaux pluviales ont été calculés également par sous bassin versant selon
l’approche présentée dans le chapitre des critères de conception.
Les caractéristiques techniques des bassins élémentaires (linéaire, pente…) sont tirées du
plan d’aménagement et des cartes de restitution à l’échelle 1/2000 et sont données en
annexe.
Ainsi le dimensionnement a été effectué et les résultats sont consignés dans les tableaux en
annexe.
Le tableau suivant présente les linéaires et les sections des caniveaux d’assainissement des
eaux pluviales par bassin :
Total 2470
Le tableau suivant résume le coût des travaux du réseau principale et secondaire des eaux
usées :
Tableau 21: Estimations des coûts d’investissement des ouvrages de collecte (réseau principale et
secondaire)
Prix
Longueurs unitaire en Prix partiel en DH
Désignation (ml) DH H.T
Conduite en diamètre 300mm en
CAO 2357 720.00 1 697 040.00
Conduite en diamètre 400mm en
CAO 11182 878.00 9 817 796.00
Conduite en diamètre 500mm en
CAO 7653 1 077.00 8 242 281.00
Conduite en diamètre 600mm en
CAO 1903 1 368.00 2 603 304.00
Conduite en diamètre 700mm en
CAO 2153 1 646.00 3 543 838.00
Conduite en diamètre 800mm en
CAO 1537 2 009.00 3 087 833.00
Total 28 992 092.00
A ce stade du projet nous estimons le coût du réseau tertiaire et interne des quartiers ainsi
que les branchement à 40% du principale et secondaire. Ainsi nous aurons un coût du
réseau interne d’environ :
Cinq déversoirs d’orage sont prévus sur le réseau. A ce stade de l’étude, un coût forfaitaire
de 35 000,00Dhs par unité sera adopté. Ainsi le coût des trois déversoirs est évalué à :
Le coût du réseau d’assainissement des eaux pluviales est estimé dans le tableau suivant :
Longueurs Prix unitaire Prix partiel en
Désignation (ml) en DH DH H.T
Dalot A (0,75 /0,8) 1230 1 000.00 1 230 000.00
Le coût des stations peut être évalué à ce stade de l’étude par la formule empirique :
C=350000*P0.50
Ce coût est reparti entre le Génie civil et les équipements comme suite :
Equipement 40%
Les coûts des conduites de refoulement par station sont présentés dans le suivant :
Longueurs Prix unitaire en Prix partiel en DH
Désignation (ml) DH H.T
Conduite en diamètre 75mm en PVC 1175 260.00 305 500.00
Conduite en diamètre 110mm en PVC 802 300.00 240 600.00
Conduite en diamètre 160mm en PVC 3000 380.00 1 140 000.00
Total 1 686 100.00
Le coût global des réseaux de collecte est ainsi récapitulé dans le tableau suivant :
Identifier les variantes d’épuration revient à envisager la liste des process de traitement
des effluents qui peuvent être retenus pour l’épuration des eaux usées du centre d’Ajdir.
Ainsi des technologies très diverses ont été développées pour le traitement des eaux
usées. Dans l'optique du choix de la technologie à retenir dans le cadre de la présente
étude, une revue des systèmes de traitement les plus communément utilisés est
proposée, et au terme d’un premier crible on retient et on décrit les variantes qu’il serait
possible de mettre en œuvre. Ces variantes feront l’objet d’un prédimensionnement de
leurs ouvrages et d’une estimation de leurs coûts d’investissement et de fonctionnement.
Une attention particulière sera apportée à l'analyse des avantages et des inconvénients
de chacune d'elles tant au point de vue technique (fiabilité, performance, etc...) que
financier (coût d'investissement et de l'exploitation).
Le présent chapitre passe en revue les différents procédés envisageables, a priori, pour
épurer des eaux usées du centre d’Ajdir. Lors du choix de la technologie à retenir pour le
traitement des eaux usées, la disponibilité du terrain est un critère déterminant. Afin de
faciliter la prise en compte de ce critère, une distinction entre les techniques existantes
sera faite sur cette base. Ainsi nous qualifierons d'intensif, les technologies ayant une
emprise au sol faible à l'opposé des systèmes extensifs qui nécessitent de grande surface
pour leur implantation.
La rétention des matières en suspension de grande taille est assurée par des
paniers ou de grilles (courbes ou droites) placés dans un canal en béton dans
lequel circule l'effluent à traiter. L'espacement entre les barreaux fixe la taille des
matériaux susceptible d'être retenus. Il varie habituellement de 3 à 100 mm et
L'élimination des particules se fait par décantation sous l'effet de leur propre
poids. Le dimensionnement de l'installation (temps de séjour et vitesse
horizontale) permet de fixer la taille et la densité des particules retenues.
La forme des déssableurs est variable; ils peuvent être carré, circulaire ou
rectangulaire. Les plus communs sont les déssableurs couloirs appelés aussi
longitudinaux. Parmi ceux-ci les plus performants sont ceux dont la vitesse
horizontale dans l'ouvrage est maintenue constante grâce à un déversoir à
équation linéaire placé en sortie d'ouvrage.
Les huiles et les graisses ont une densité inférieure à celle de l'eau. On utilise
cette caractéristique pour les séparer de l'eau en diminuant artificiellement leur
densité apparente par adsorption de bulles d'air injectées dans la colonne d'eau
ce qui a pour effet de les faire remonter à la surface. C'est le principe de la
flottaison. Les huiles et les graisses sont ensuite éliminées par écrémage
automatique (racleur) ou manuel de la surface de l'eau.
Un système d’épuration intensif est le plus souvent constitué par la filière suivante :
- un décanteur primaire :
- un bassin d’aération :
- ou un lit bactérien :
- un clarificateur :
- un épaississeur :
- un lit de séchage :
A/ LE LAGUNAGE NATUREL
Il s'agit d'un mode de traitement fondé sur une dégradation naturelle lente des matières
polluantes suivant les processus : aérobie, anaérobie ou une combinaison des deux.
Dans le cas d'un processus aérobie, l'oxygène nécessaire aux réactions d'oxydation est
fourni par photosynthèse des algues présentes dans le bassin. Une des conditions de
fonctionnement aérobie est donc d'assurer la possibilité de pénétration de la lumière dans
l'ensemble du bassin, ce qui entraîne des dispositions constructives réduisant la profondeur
des bassins.
Dans le cas contraire, les couches profondes sont en anaérobiose et la dégradation des
composés organiques s'y effectue par fermentation méthanique, produisant du méthane et
d'autres composés d'anaérobie qui lors de leur diffusion dans les couches superficielles, sont
oxydés en zone aérobie, évitant ainsi les mauvaises odeurs.
D'une manière générale, une filière de traitement par lagunage comporte un ou plusieurs, ou
une association des bassins suivants :
Bassins anaérobies
Bassins facultatifs
Bassin de maturation
Intervenant en fin de filière, ces bassins sont avant tout destinés à la destruction
des germes pathogènes.
B/ INFILTRATION – PERCOLATION
L'objectif du traitement est de débarrasser les effluents bruts d'une partie de leurs
matières en suspension et de leur charge polluante, afin de réduire la superficie
nécessaire à l'infiltration, et ce en réduisant la production de boues.
Bassin d'accumulation
Bassins d'infiltration
- Boues activées
Avantages :
Inconvénients :
- haute technicité
- Lits bactériens
Avantages :
- technicité moyenne
Inconvénients :
Le procédé de lit bactérien est facile à exploiter et peu coûteux en frais de fonctionnement.
Malgré un coût d'investissement relativement élevé, il constitue une alternative intéressante
pour les stations de petites ou moyennes tailles.
Toutefois, ses performances épuratrices sont généralement moyenne et fluctuent avec les
variations de température. C’est pourquoi nous proposons pour la suite des études de
modifier la filière de traitement en remplaçant le décanteur primaire par des bassins
anaérobies afin de réduire les charges polluantes sur le lit bactérien et de compléter le
traitement par des lagunes de maturation afin de traiter la pollution bactériologique.
- Lagunage naturel
Avantages :
- sujétions d'exploitation se limitant à des gros entretiens irréguliers (désherbage des berges des
lagunes pour éviter les moustiques et curage des bassins)
Inconvénients :
- Infiltration - percolation
Avantages :
Inconvénients :
- Exploitation difficile (curage régulier du bassin tampon, conduite des bâchées, scarifications
répétées de la surface des lits afin d'éviter leur encroûtement).
- devenir du grand volume de sable contaminé, notamment par les œufs d'helminthes, lorsque
les bassins d'infiltration-percolation doivent être régénérés après colmatage.
Le système d’épuration par infiltration percolation devient intéressant par rapport aux autres
systèmes lorsque la disponibilité en matériaux filtrant prés du site est importante. Ce qui est
le cas à Ajdir où le sable de mer ou de l’oued Rhiss peut être utilisé au niveau des bassins
d’infiltration.
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Tél. : 037 73.20.22/23 – 73.04.49 - Fax : 037 70.27.66
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ETUDE D’ASSAINISSEMENT DU CENTRE DE AJDIR
Dans la suite de l'étude, nous retenons comme procédés d'épuration le lit bactérien,
l’infiltration percolation et le lagunage naturel. Ces trois procédés sont les plus adaptés au
centre d’Ajdir.
En plus de ces trois procédés d’épuration, nous allons étudier la variante d’épuration des
eaux usées du centre d’Ajdir par la station d’épuration de Beni Bouayache – Imzouren. Cette
possibilité est très intéressante vu le manque de terrains disponibles pour la construction
d’une station d’épuration au environ du centre. Sur le plan technique ce ci nécessitera la
mise en place des ouvrages de transfert des eaux usées de Mnoud vers le réseau de Beni
Bouayach par refoulement.
Il est préférable de ne pas surdimensionner les ouvrages d’épuration pour respecter une
charge nominale prévue à longue échéance (20 ans par exemple) sous peine de s’exposer à
une sous-alimentation de la station et un mauvais fonctionnement du système durant les
premières années de fonctionnement.
Il est plutôt recommandé de prévoir à moyen terme une extension de la station avec la
construction éventuellement d’une deuxième filière en parallèle avec la première. Les deux
horizons que nous prendrons en compte pour le dimensionnement des ouvrages sont:
1 ère phase : 2015
2 ème phase :2025
Les eaux usées épurées seront soit réutilisées en agriculture ou rejetées vers l’oued Rhiss
pendant les périodes où il n’y a pas de demande agricole. Nous adopterons donc les niveaux
d’épuration suivants :
1- POPULATION
Population totale (hab) 4294 4624 5231 5919 6696
2- CHARGES POLLUANTES
2.1. Ratios des charges polluantes
La station d’épuration par lagunage projetée sera composée, outre les ouvrages de
prétraitement, des ouvrages suivants :
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs anaérobies sont
les suivants :
Nombre de bassin 1 1 2 2 2
Volume total des bassins (m3) 629 629 1259 1259 1259
Nombre 1 2
Profondeur 3 3
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs anaérobies sont
les suivants :
Temps de rétention : 30 à 15 j
Nombre de bassin 1 1 2 2 2
Nombre 1 2
où
t = temps de séjour en d
Prédimesionnement du bassin de
maturation M1
ANNEES 2007 2010 2015 2020 2025
Nombre de bassin 1 1 1 1 1
Série 1
1 1
Nombre 1541 1541
Surface unitaire 1,2 1,2
Profondeur
Série 2
2 2
Nombre 1 x 462 2 x 462
Surface unitaire 1,2 1,2
Profondeur
Le prédimensionnement des lits de séchage sera basé sur un cycle de vidange des
bassins anaérobies de 2 ans, et d’une hauteur de boue de 30 cm.
Volume total des boues annuelles (m3) 68,7 92,5 125,6 165,7 214,3
Volume des boues annuelles par bassin (m3) 68,70 92,47 62,78 82,86 107,14
Volume des boues /bassin /cycle de vidange (m3) 137,39 184,95 125,55 165,72 214,3
Volume utile total des lits de séchage (m3) 214 214 214 214 214
hauteur des boues de base de calcul (cm) 31,0 30,0 30,0 30,0 30,0
Surface totale utile des lits de séchage (m²) 443,2 616,5 418,5 552,4 714,3
Superficie unitaire des lits de séchage (m²) 154,1 154,1 154,1 154,1 154,1
hauteur des boues réelle (cm) 22,3 30,0 13,6 17,9 23,2
Nombre 4 6
Surface totale 616 925
nombre Surface
Désignation Longueur Largeur Hauteur
d'unité totale nette
PRETRAITEMENT
PT
M1
MATURATION
SERIE 1 ET 2
BASSINS DE
M2
Vers
Rejet
M3
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ETUDE D’ASSAINISSEMENT DU CENTRE DE AJDIR
La station d’épuration par lit bactérien projetée sera composée, outre les ouvrages de
prétraitement, des ouvrages suivants :
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs anaérobies sont
les suivants :
Nombre de bassin 1 1 2 2 2
Volume total des bassins (m3) 629 629 1259 1259 1259
Température de base 20 20 20 20 20
Nombre 1 2
Profondeur 3 3
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs anaérobies sont
les suivants :
Le tableau suivant montre le sommaire de dimensionnement des lits bactériens pour les
horizons 2005 à 2025.
Taux de recyclage des eaux usées % 82% 62% 45% 46% 52%
Débit moyen diurne (Qmd = Qmj/Cmd) (m3/h) 5,3 7,9 12,2 16,9 23,1
Nbre d'unité 2 2 3 3 3
Nombre 2 3
Prédimensionnement clarificateurs
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des clarificateurs sont les
suivants :
Débit pointe des eaux usées (m3/h) 14,7 19,7 26,9 34,6 44,1
Temps de séjour pour Qpte ts (h) 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5
Vitesse ascensionnelle pour Qpte ts (m/h) 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
Temps de séjour calculé pour Qpte ts (h) 4,9 3,8 4,3 3,3 2,5
Nombre 2 3
Où
t = temps de séjour en d
Prédimesionnement du bassin de
maturation M1
ANNEES 2007 2010 2015 2020 2025
Nombre de bassin 1 1 1 1 1
DBO5 à l'entrée mg/l 60 60 60 60 60
Série 1
Nombre 1 1
Surface 2158 2158
Profondeur 1,2 1,2
Série 2
Nombre 2 3
Surface 616 925
Profondeur 1,2 1,2
Le prédimensionnement des lits de séchage sera basé sur un cycle de vidange des
bassins anaérobies de 2 ans, et d’une hauteur de boue de 30 cm.
Volume total des boues annuelles (m3) 68,7 92,5 125,6 165,7 214,3
Volume des boues annuelles par bassin (m3) 68,70 92,47 62,78 82,86 107,14
Volume des boues /bassin /cycle de vidange (m3) 137,39 184,95 125,55 165,72 214,3
Volume utile total des lits de séchage (m3) 214 214 214 214 214
hauteur des boues de base de calcul (cm) 31,0 30,0 30,0 30,0 30,0
Surface totale utile des lits de séchage (m²) 443,2 616,5 418,5 552,4 714,3
Superficie unitaire des lits de séchage (m²) 154,1 154,1 154,1 154,1 154,1
hauteur des boues réelle (cm) 22,3 30,0 13,6 17,9 23,2
Nombre 4 6
Surface 616 925
nombre Surface
Désignation Longueur Largeur Hauteur
d'unité totale nette
LIT BACTERIEN
LIT 2 LIT
BACTERIEN 1 BACTERIEN 3
CLARIFICATEUR
2 CLARIFICATEUR 3
CLARIFICATEUR 1
M1
MATURATION
SERIE 1 ET 2
BASSINS DE
M2
M3
M4
Vers
Rejet
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ETUDE D’ASSAINISSEMENT DU CENTRE DE AJDIR
La station d’épuration par infiltration percolation projetée sera composée, outre les
ouvrages de prétraitement, des ouvrages suivants :
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs anaérobies sont
les suivants :
Nombre de bassin 1 1 2 2 2
Volume total des bassins (m3) 629 629 1259 1259 1259
Température de base 20 20 20 20 20
Nombre 1 2
Profondeur 3 3
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs anaérobies sont
les suivants :
Bassin d'infiltration
Superficie totale des modules de base 1480 1480 2466 2466 2466
(m²)
nombre de bâchée par jour 1,14 1,72 1,58 2,20 3,00
Nombre 3 5
Nombre 1 1
Le prédimensionnement des lits de séchage sera basé sur un cycle de vidange des
bassins anaérobies de 2 ans, et d’une hauteur de boue de 30 cm.
Volume total des boues annuelles (m3) 68,7 92,5 125,6 165,7 214,3
Volume des boues annuelles par bassin (m3) 68,70 92,47 62,78 82,86 107,14
Volume des boues /bassin /cycle de vidange (m3) 137,39 184,95 125,55 165,72 214,3
Volume utile total des lits de séchage (m3) 214 214 214 214 214
hauteur des boues de base de calcul (cm) 31,0 30,0 30,0 30,0 30,0
Surface totale utile des lits de séchage (m²) 443,2 616,5 418,5 552,4 714,3
Superficie unitaire des lits de séchage (m²) 154,1 154,1 154,1 154,1 154,1
hauteur des boues réelle (cm) 22,3 30,0 13,6 17,9 23,2
Nombre 4 6
Surface 616 925
PRETRAITEMENT
PT
BASSIN DE STOCKAGE
DES BACHEES
BASSINS D'INFILTRATIONS
B1 B2 B3 B4 B5
VERS REJET
- coupe verticale -
vanne d'isolement
150
- coupe horizontale -
2.2.5
La station d’épuration, dont les travaux sont en cours d’achèvement, a été conçue pour
traiter les eaux usées des centres d’Imzourene et Béni Bouayache jusqu’à l’horizon 2020.
Dans le cadre des études d’assainissement en cours réalisées par l’ONEP, il est prévu de
transférer les eaux usées des centres de M’Noud, Ajdir et Sidi Bouafif vers cette station
pour être traitées. Il faut donc évaluer l’incidence de ces débits supplémentaires sur le
fonctionnement de la station et son horizon de saturation.
2015 2020
DESIGNATION UNITE
B. Bouayach Imzouren Ajdir Mnoud S.Bouafif Total B. Bouayach Imzouren Ajdir Mnoud S.Bouafif Total
5 83 5
Population totale hab 28 891 44 798 231 2 410 2 435 765 34 147 50 117 919 2 596 2 755 95 534
Volumes et débits des eaux usées
Volumes des eaux usées
- Volume moyen journalier annuel des E.U m3/jour 1383 2144 169 68 112 3 877 1688 2477 236 87 127 4615
- Volume de pointe journalier des E.U m3/jour 1798 2788 220 88 146 5 040 2194 3220 306 113 165 5999
Débits des eaux usées
Débit moyen des eaux usées
- Débit moyen horaire annuel m3/h 58 89 7 3 5 162 70 103 10 4 5 192
- Débit moyen horaire de jour de pointe m3/h 74,9 116,2 9,2 3,7 6,1 210,0 91,4 134,2 12,8 4,7 6,9 250,0
- Débit horaire de pointe de temps sec l/s 20,8 32,3 2,5 1,0 1,7 58,3 25,4 37,3 3,5 1,3 1,9 69,4
Débit de pointe des eaux usées
- Coefficient de pointe horaire - 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
- Débit de pointe horaire m3/h 149,8 232,3 18,4 7,3 12,1 420,0 182,9 268,4 25,5 9,4 13,8 499,9
Volumes des eaux claires parasites
Taux de dilution des eaux usées % 30% 30% 15% 15% 10% 30% 30% 15% 15% 10%
Volume des eaux claires parasites m3/jour 414,9 643,3 25,4 10,2 11,2 1 105 506,4 743,2 35,3 13,0 12,7 1310,6
Débit des eaux claires parasites m3/h 17,3 26,8 1,1 0,4 0,5 46 21,1 31,0 1,5 0,5 0,5 54,6
Volumes et débits de temps sec
Volumes
- Volume moyen journalier de temps sec m3/jour 1798 2788 195 78 123 4982 2194 3220 271 100 140 5925
- Volumes de pointe journalière de temps sec m3/jour 2213 3431 246 98 157 6145 2701 3964 342 126 178 7310
Débits
- Débit moyen horaire annuel m3/h 74,9 116,2 8,1 3,2 5,1 207,6 91,4 134,2 11,3 4,2 5,8 246,9
- Débit moyen horaire de jour de pointe m3/h 92,2 143,0 10,2 4,1 6,5 256,0 112,5 165,2 14,2 5,2 7,4 304,6
- Débit horaire de pointe de temps sec m3/h 167,1 259,1 19,4 7,8 12,6 466,0 204,0 299,3 27,0 10,0 14,3 554,5
Charges de pollution
Charge de pollution
- Charge journalière de DBO5 kg/j 904 1401 107 49 65 2526 1168 1714 149 65 76 3172
- Charge journalière de DCO kg/j 1621 2514 245 113 149 4643 2076 3047 343 150 175 5792
- Charge journalière de MES kg/j 1223 1896 142 66 78 3404 1557 2285 199 87 91 4220
Concentrations de pollution (Temps sec)
- Concentration moyenne en DBO5 mg/l 503 503 548 631 528 507 532 532 551 655 544 535
- Concentration moyenne en DCO mg/l 902 902 1260 1451 1209 932 946 946 1266 1506 1253 977
- Concentration moyenne en MES mg/l 680 680 730 841 633 683 710 710 734 873 651 712
Le système de traitement retenu pour les villes de Beni Bouayach et Imzouren est le
lagunage naturel. La filière d’épuration des eaux usées comprend les étapes de
traitements successives réalisées dans les trois types de bassins de lagunage suivants :
étangs anaérobies, permettant de réaliser une décantation des eaux usées et une
digestion anaérobie des matières organiques contenues dans les eaux et les boues
décantées ;
étangs facultatifs, pour la dégradation aérobie des matières organiques contenues
dans les eux usées ;
étangs de maturation, pour parfaire l’épuration des eaux usées et notamment
assurer l’élimination de la pollution bactérienne à un niveau suffisant pour permettre
la réutilisation des eaux épurées en agriculture sans restriction.
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs anaérobies sont
les suivants :
LAGUNAGE ANAÉROBIE
Désignation Unités Valeurs
2015 2020
Population raccordée hab 74 813 88 766
Charge de DBO5 à traiter kg/j 2 526 3 172
Débit moyen journalier (y compris eaux parasites) m³/j 4 982 5 925
Concentration de l'affluent
DBO5 mg/l 507 535
Coliformes fécaux u/100ml 10 000 000 10 000 000
2. CRITÈRES DE DIMENSIONNEMENT
Charge volumique en DBO5
Valeurs limites g/m³/j 100 - 300 100 - 300
Calcul (selon Mara & Pearson, 1987)
10°C < Tair < 20°C g/m³/j 160 160
Temps de séjour j 3-5 3-5
Charge surfacique en DBO5 kg/ha/j > 1 000 > 1 000
3. CARACTÉRISTIQUES DES LAGUNES ANAÉROBIES
Nombre d'unités 4 4
Caractéristiques géométriques
Longueur d'un étang (au plan d'eau) m 70 70
Largeur d'un étang (au plan d'eau) m 36 36
Profondeur des étangs m 4,00 4,00
Pente des talus 3,0 3,0
Surface totale (au plan d'eau) ha 1,01 1,01
Surface totale (au fond) ha 0,22 0,22
Volume total m³ 22674 22674
Volume d'accumulation des boues
Production spécifique de boues m³/hab/an 0,040 0,040
Durée entre deux vidanges des boues années 2 2
Volume d'accumulation des boues m³ 5 985 7 101
Volume utile des lagunes m³ 16 689 15 573
4. VÉRIFICATION
Charge volumique en DBO5 (sans boues) g/m³/j 111 140
(avec boues) g/m³/j 151,3 203,7
Temps de séjour (sans boues) j 3,4 2,6
(avec boues) j 4,6 3,8
Charge surfacique en DBO5 kg/ha/j 4 111 5 163
5. RENDEMENTS
Efficience d'abattement
DBO5 (selon Mara/Pearson, 1987) % 50,0 50,0
Coliformes fécaux % 78,5 74,1
K (selon Marais, 1974 et Demillac, 1982) 1,09 1,09
6. CONCENTRATION DES EAUX TRAITÉES
Nous remarquons que pour l’horizon 2015 tous les critères de dimensionnement des
bassins anaérobies sont vérifiés ; le fonctionnement de ces bassins est donc normal.
Par contre, pour l’horizon 2020, le temps de séjour avec accumulation des boues (2,6
j) est inférieur à la limite de 3 j. L’horizon de saturation des bassins anaérobies est donc
réduit ; il se situe au alentour de 2018.
Les critères de conception retenus pour le dimensionnement des étangs facultatifs sont les
suivants :
Temps de rétention : 30 à 15 j
Nous remarquons que pour l’horizon 2015 tous les critères de dimensionnement des
bassins facultatifs sont vérifiés ; le fonctionnement de ces bassins est donc normal.
Par contre, pour l’horizon 2020, la charge surfacique en DBO5 (141 g/j) dépasse la limite
de 130 g/j. L’horizon de saturation des bassins facultatifs est donc réduit ; il se situe au
alentour de 2018.
où
t = temps de séjour en j
Nous remarquons que pour l’horizon 2015 tous les critères de dimensionnement des
bassins facultatifs sont vérifiés ; le fonctionnement de ces bassins est donc normal.
Par contre, pour l’horizon 2020, les temps de séjours des bassins de maturation primaires
et secondaires sont inférieurs aux limites préconisées (4,2 j au lieu de 5 j et 2,8 j au lieu de
3j).
2.2.5.6 Conclusion
D’après ce qui précède, nous pouvons conclure que le transfert des eaux usées des
centres de Ajdir, Mnoud et Sidi Bouafif vers la station d’épuration de Imzouren et Béni
Bouayache réduira son horizon de saturation (2020) d’environ 2 ans (2018). Avant cette
date, le fonctionnement de la station sera normal.
Les coûts d’investissement de chaque variante sont présentés dans les tableaux des
pages suivantes, qui proviennent des calculs de prédimensionnement des ouvrages
détaillés dans le chapitre précédent et des calculs des métrés effectués pour chaque
variante détaillés en annexe.
Prix
DESIGNATION Unité Quantité Prix total
unitaire
Décapage m² 8009 30 240 269
Terrassement m3 5308 60 318 504
Remblais m3 6384 120 766 070
Béton Armé m3 95 1 200 114 240
Aciers pour béton armé kg 7616 11 83 776
mur en maçonnerie m3 91 500 45 648
Géomembrane ou couche d'argile m² 10495 70 734 643
Substrat pour filtres m3 462 150 69 355
canal de restitution ml 100 350 35 000
Canalisations internes ml 1 000 250 250 000
Prix
DESIGNATION Unité Quantité Prix total
unitaire
Décapage (m²) m² 4496 30 134 879
Terrassement m3 3662 60 219 742
Remblais m3 2082 120 249 885
Béton Armé (m3) m3 300 1 200 359 628
Aciers pour béton armé kg 23975 11 263 727
mur en maçonnerie (m3) m3 91 500 45 648
Géomembrane ou couche d'argile (m²) m² 6174 70 432 151
Substrat pour filtres m3 602 150 90 331
canal de restitution ml 100 350 35 000
Prix
DESIGNATION Unité Quantité unitaire Prix total
Décapage (m²)
m² 3931 30 117 932
Terrassement
m3 5071 60 304 258
Remblais
m3 2466 120 295 863
Béton Armé (m3)
m3 766 1 200 918 741
Aciers pour béton armé
kg 61249 11 673 743
mur en maçonnerie (m3)
m3 91 500 45 648
Substrat pour filtres
m3 8184 150 1 227 583
Géomembrane ou couche d'argile (m²)
m² 2082 70 145 730
canal de restitution
ml 100 350 35 000
ST. POMPAGE
Génie civil Ft 1 340 000,00 340 000,00
Equipements électromécaniques
Ft 1 250 000,00 250 000,00
Equipements électriques
Ft 1 250 000,00 250 000,00
Aménagements des abords Ft 1 140 000,00 140 000,00
TOTAL ST. DE REFOULEMENT: 980 000,00
CONDUITE DE REFOULEMENT
CONDUITE DE REFOULEMENT
Déblais en tranchées en terrain de
toute nature à toutes profondeurs m3 2 400,00 80,00 192 000,00
Remblais primaires m3 960,00 30,00 28 800,00
Remblais secondaires m3 1 440,00 25,00 36 000,00
Lit de pose m3 240,00 150,00 36 000,00
Fourniture, transport et pose de
canalisations en tranchées en
PVC-PN16 de diamètre DN 150 ml 4 000,00 220,00 880 000,00
Ouvrages annexes : regards U 4,00 8 000,00 32 000,00
Ventouse U 2,00 6 500,00 13 000,00
Vidange U 2,00 6 000,00 12 000,00
TOTAL CONDUITE DE
REFOULEMENT 1 229 800,00
TOTAL GENERAL 2 209 800,00
Etant donné que le réseau de collecte des eaux usées et pluviales constitue un tronc
commun pour l’ensemble des variantes, l’analyse comparative concernera essentiellement
la composante épuration.
3.1CRITERES DE COMPARAISON
Les critères de comparaison doivent être sélectionnés pour permettre d’évaluer le niveau
de performance de chaque variante en évitant la dépendance entre critères.
Critère de coût :
- Coût d’investissement
- Coût d’exploitation
Critère d’adaptabilité :
Critère d’impact :
A/ Critère de coût :
Les calculs détaillés des coûts de revient du mètre cube d’eaux usées aux taux de 8%,
10% et 12 % sont donnés en annexe. Ces coûts intègrent les investissements nets à la
charge du gestionnaire, autrement dit le premier investissement, l’extension, le
renouvellement ainsi que les charges d’exploitation de la station d’épuration.
La note 100 sera attribuée à la variante transfert représentant le coût de revient le plus
bas, la note 64 sera attribuée à la variante lagunage, la note 52,43 sera attribuée à la
variante lit bactérien et la note 46,21 sera attribuée à la variante infiltration percolation
présentant le cout le plus cher.
B/ Critère d’adaptabilité :
La note 100 sera attribuée aux variantes transfert et lagunage vue la facilité de mise en
œuvre des ouvrages et leur exploitation et la note 80 sera attribuée à la variante lit
bactérien présentant des difficultés plus importantes et la note 70 sera attribuée à la
variante infiltration percolation présentant de nombreuse difficultés pour la mise en œuvre
des ouvrages (bassin de stockage et bassins d’infiltration) et leur exploitation.
C/ Critère d’impact :
L’impact sur l’environnement peut être produit par l’impact des rejets à la sortie de la
station sur le milieu récepteur et par l’impact causé par l’implantation des ouvrages sur
l’environnement immédiat de la station (consommation de terrains, odeurs, intégration
paysagère, etc..).
La qualité des rejets des deux variantes d’épuration est comparable ; par contre l’impact
des ouvrages de lagunage, nécessitant une emprise au sol plus importante que les lits
bactériens et les bassins d’infiltration, sur le site d’épuration est plus important.
La note 100 sera donc attribuée à la variante transfert, la note 90 sera attribuée la variante
infiltration percolation nécessitant une surface réduite au sol, la note 80 sera attribuée au lit
bactérien et la note 70 sera attribuée à la variante lagunage.
La pondération des critères a pour objectifs de caractériser le poids relatif que doivent avoir
dans la comparaison des variantes les différents critères pris en considération.
Il est évident que le critère « coûts d’investissement et de fonctionnement » est d’un poids
important. En effet, la mise en place des financements constitue une difficulté majeure pour
la réalisation de tout projet d’assainissement, ce qui amène le concepteur à chercher des
solutions adéquates au coût minimum. Le poids attribué à ce critère est de 0,6 sur une
échelle de 1.
Le critère « impact sur l’environnement » est important puisqu’il intègre l’emprise au sol
des ouvrages d’épuration et peut rendre compte du critère foncier. Le poids attribué à ce
critère est de 0,3 sur une échelle de 1.
Le critère « adaptabilité » caractérise le fait que les solutions proposées sont, en raison de
leur conception générale et de leur fonctionnement, plus ou moins adaptées aux conditions
et aux caractéristiques du centre. Le poids attribué à ce critère est de 0,1 sur une échelle
de 1.
Bouayache
Coûts d'investissement et
de fonctionnement
Note 64 52,43 46,21 100,00
Pondération 0,6 0,6 0,6 0,6
Note pondérée 38,4 31,46 27,73 60,00
Adaptabilité
Note 100 90 70 100
Pondération 0,1 0,1 0,1 0,1
Note pondérée 10 9 7 10
Impact sur l'environnement
Note 70 80 90 100
Pondération 0,3 0,3 0,3 0,3
Note pondérée 21 24 27 30
Note globale 69,4 64,46 61,73 100,00
Donc à ce stade de l’étude, la variante composée d’un réseau pseudo séparatif suivi d’un
transfert des eaux usées vers la station d’épuration d’Imzourene Béni Bouayache sera la
variante retenue pour le centre et fera l’objet d’une étude détaillée lors de la prochaine
mission.
1.8.1. Rappel de la variante retenue pour le système de la collecte des eaux usées et
pluviale du centre d’Ajdir
L’assainissement d'une agglomération est un problème trop complexe pour se prêter à une
solution uniforme et relever de règles rigides. Néanmoins la définition des ouvrages à
construire pour résoudre la problématique de l’assainissement dépend de plusieurs facteurs:
Nous rappelons qu’à l’issu de la mission B3 relative aux études des variante, l’examen et
l’analyse des facteurs influant dans le choix du système d’assainissement pour notre projet à
savoir: Les données naturelles du site, les données relatives à la situation actuelle des
agglomérations existantes, les données relatives au développement futur de l’agglomération,
nous permettent de retenir un mode d’assainissement plus approprié
Le système unitaire ne peut être mis en place à cause d’une part de l’absence du revêtement
de la voirie et d’autre part de son coût relativement élevé.
Ce choix peut être justifié également par la présence d’un important réseau hydrographique
qui traverse de l’amont à l’aval l’agglomération, ce qui constituera une opportunité pour
déverser à chaque occasion les eaux pluviales pour qu’elles empruntent le réseau
hydrographique naturel. Le deuxième facteur militant pour l’adoption de ce type de réseau
réside dans la difficulté pour séparer les eaux de toitures des eaux de ménage car les
enquêtes de reconnaissances menées par l’IC montrent que les façades de la majorité des
constructions ne font pas apparaître de descentes des eaux de terrasses. D’autant plus qu’on
ne peut imposer aux constructions existantes l’obligation de séparer les deux type des eaux.
Les eaux pluviales à l’intérieur du centre seront drainées superficiellement par des caniveaux
afin de faciliter les opérations d’entretien (évacuation des dépôts) qui s’imposent à cause du
non revêtement des voies.
1.8.2. Rappel de la variante retenue pour le traitement des eaux usées du centre d’Ajdir
Identifier les variantes d’épuration revient à envisager la liste des process de traitement
des effluents qui peuvent être retenus pour l’épuration des eaux usées du centre d’Ajdir.
Ainsi des technologies très diverses ont été développées pour le traitement des eaux
usées. Dans l'optique du choix de la technologie à retenir dans le cadre de la présente
étude, une revue des systèmes de traitement les plus communément utilisés à été
proposée, et au terme d’un premier crible on retient et on décrit les variantes qu’il serait
possible de mettre en œuvre. Ces variantes ont fait l’objet, lors de la mission B1, d’un
prédimensionnement de leurs ouvrages et d’une estimation de leurs coûts d’investissement
et de fonctionnement. Une attention particulière a été apportée à l'analyse des avantages
et des inconvénients de chacune d'elles tant au point de vue technique (fiabilité,
performance, etc...) que financier (coût d'investissement et de l'exploitation).
Nous rappelons qu’à l’issu de cet étude des variantes, la variante composée d’un réseau
pseudo séparatif suivi d’un transfert des eaux usées vers la station d’épuration projetée au
niveau du projet touristique de Souani.
Les horizons de calcul sont 2025 et l’horizon du plan d’aménagement. En effet, tous les
ouvrages d’assainissement ne permettant pas une extension simple (notamment les
collecteurs) seront dimensionnés pour l’horizon de saturation du plan d’aménagement afin
d’éviter leur remplacement lors de leur vie utile.
2.2. Calcul des débits d’eaux usées
Les débits d’eaux usées sont déterminés à partir de la dotation nette globale d’eau potable
pronostiquée par l’ONEP jusqu’à l’horizon de planification. Dans le cas de la présente étude
Avec : P = Population
Le taux de rejet (taux de retour à l’égout) est globalement pris égal à 0,8 à l’horizon d’étude.
Les collecteurs seront dimensionnés à saturation ce qui est traduit par une valeur de F égale
à 100% (F=1).
Ce taux de raccordement aura des valeurs inférieures à 100% dans le cas des ouvrages
d’assainissement permettant une extension simple (notamment la station d’épuration).
Le débit moyen journalier en eaux usées Qm,j se compose des eaux usées proprement dites
(Qm,EU) et des eaux parasites ou d’infiltration (QEI). En estimant ces dernières à 15% du
Qm,EU, le débit moyen journalier se calcule ainsi :
Les valeurs adoptées généralement pour A et B sont respectivement 1,5 et 2,5. Les valeurs
du coefficient de pointe journalière sont toutefois limitées à 3. On adoptera les mêmes
principes au centre d’Ajdir.
- du standing de l'usager : plus la consommation est faible et plus ce coefficient tendra vers 1.
Pour le calcul des débits de ruissellement résultant d’une averse en un point d’un bassin
versant urbain, on utilisera le modèle de Caquot.
Le modèle de Caquot, du non de son auteur, a été développé au cours des années 1940. Il
s'agit d'un modèle superficiel, c'est à dire qui il traite de façon globale la totalité de la
superficie drainée, et qui permet de calculer le débit de pointe d'un territoire donné.
Ce modèle tient compte de la capacité des conduites, ce qui n'est pas le cas des méthodes
rationnelles traditionnelles.
Le coefficient K ainsi que les exposants x, y, z, et t sont déterminés à partir des coefficients
a (F) et b(F) des courbes intensités- durée- fréquence de la zone d’étude.
a et b : Paramètres de la loi d’ajustement de Montana. Ils sont relatifs à la région étudiée et à
la probabilité de retour choisie.
Plusieurs modèles ont été proposés pour l'ajustement de l'intensité de pluie. Cependant, celui
de Montana (i = a.tb), reste le plus adapté au contexte marocain généralement.
Nous optons dans le cas du centre d’Ajdir pour les coefficients a et b adoptés à Al Hoceima
indiqués ci-dessous :
Une fois les valeurs des coefficients k, x, y, z et t calculées, il est alors possible d’établir les
formules qui sont donc adaptées au site étudié. Elle se présente comme suit :
Les paramètres équivalents (A, C, I et L) dépendent de l’assemblage des bassins versants. Les
formules appliquées sont données ci-après.
Type d’assemblage en série en parallèle
Pente équivalente
Allongement équivalent L (
0,84b
) (
0,84b
)
1 0,287b 1 0,287b
2 A k 2 A k
( ) ( )
L k L (max Q )
avec k = bassin N° ‘’k’’ Lk, Ik, Qk = allongement, pente et débit du bassin ‘’k’’
Pour le calcul des apports extérieurs en provenance des versants ceinturant des centres, on
utilisera la méthode rationnelle avec temps de concentration donné par la formule de
KIRPICH.
Cette formule est mieux adaptée pour le calcul des débits des bassins versants non urbanisés
ayant des pentes très fortes.
avec :
Q = débit (m3/s)
(KIRPICH)
avec :
On rappelle que le calcul sera effectué pour une période de retour de 20 ans.
Les valeurs attribuables au coefficient de ruissellement « C » pour les bassins extérieurs (zones
rurales) sont classées comme suit :
Bassins de grandes dimensions et recouverts de végétation C= 0,11
Superficies cultivées et terrains vagues des zones suburbaines 0,22
Terrains non aménagés, non rocheux et avec moyenne 0,32
Terrains non aménagés, rocheux avec une forte pente 0,43
Le débit de dimensionnement se compose des eaux usées d’une part et d’une partie ou la
totalité des eaux pluviales selon le système de collecte adopté, d’autre part. La contribution
des eaux de pluie dépend directement de la surface raccordée au réseau.
Les ouvrages de drainage des eaux pluviales des centres sont dimensionnés pour le débit
d’eaux pluviales calculé par les formules données précédemment
Pour le dimensionnement des ouvrages spéciaux tels que bassins de retenue, il est proposé
de procéder ainsi :
Période de retour : 10 ans
R=
Dans le cas des collecteurs du réseau d'eaux usées, les paramètres de la formule sont les
suivants :
R = D/2
S =
Dans le cas des caniveaux en béton de section rectangulaire du réseau d'eaux pluviales, les
paramètres sont les suivants :
Ks = 70
R =
S = Lxh
Avec:
L = Largeur du caniveau (m)
h = hauteur d'eau dans le caniveau (m)
Le dimensionnement des ouvrages de collecte doit être mené en s'efforçant de respecter les
conditions d'écoulement exprimées par des limites de vitesse.
• Vitesse maximale
On admet comme règle générale qu'il est souhaitable de ne pas dépasser une vitesse
d'écoulement à pleine section de 4 m/s.
• Vitesse minimum
Théoriquement, l'autocurage est supposé assurer si pour un débit égal au dixième du débit à
pleine section, la vitesse est supérieure ou égale à 0,60 m/s. Cette vitesse correspond à la
force tractrice nécessaire au charriage d'éléments fins de diamètre au plus égal à 0,5 mm
(sable). Pour les gros éléments, un curage serait nécessaire.
On donnera donc autant que possible aux collecteurs une pente minimum permettant
d'atteindre cette vitesse pour un débit de 1/10 du débit à pleine section.
Les déversoirs d'orage retenus sont des déversoirs latéraux. Ils seront dimensionnés afin de
ne déverser que pour des débits amont supérieurs à deux fois le débit de pointe de temps
sec.
Le choix de ces coefficients est motivé par le souci de ne pas surdimensionner les ouvrages à
l'aval des déversoirs (station de refoulement, station d'épuration).
Les déversoirs sont dimensionnés en application des la formules suivantes :
Déversoir latéral
C’est à dire
Avec :
Q : Débit déversé (m3/s).
µ : Coefficient de débit (0.40 - 0.43).
g : Accélération de la pesanteur =9,81m/s²
L : Longueur du seuil (m).
H : Hauteur de la lame déversante.
• Le débit de la pompe
Il est choisi selon différents critères qui tiennent compte du débit sur 24 heures, du volume de
réserve nécessaire en fonction de la durée d'une coupure de courant, du nombre de
démarrages par heure et de la vitesse du liquide dans la tuyauterie sachant que ces
paramètres n'imposent pas une valeur particulière du débit de la pompe.
V = Vo +
Avec :
Elle est définie comme la somme de la hauteur géométrique et les pertes de charges
HMT =Hg + Ht
• La hauteur géométrique : Hg
C'est la différence de côte entre le niveau démarrage de la pompe et le niveau d'eau dans
l'ouvrage d'arrivée de la station d'épuration.
On distingue :
• La puissance de la pompe
La puissance nécessaire à l'entraînement d'une pompe est :
P =
Avec :
P = Puissance en kw
Q = Débit de la pompe en l/s.
r = rendement
Les formules adoptées pour l’évaluation des pertes de charge linéaires le long de la conduite
de refoulement sont celles de Darcy-Weisbach et Colebrook.
J =
Pour pouvoir définir les différentes variantes de tracés possibles, il est nécessaire d’abord de
définir les exutoires et de délimiter les bassins versants.
La superficie de ce bassin est de l’ordre de 85 Ha ; elle a été décomposée en 23 sous bassins
élémentaires de caractéristiques homogènes. Le débit de pointe d’eaux usées correspondant
est d’environ 0,0124 m3/s.
Les eaux usées du présent bassin seront injectées dans le réseau du centre via une station
de pompage SP1.
La superficie de ce bassin est de l’ordre de 320 Ha ; elle a été décomposée en 73 sous
bassins élémentaires de caractéristiques homogènes. Le débit de pointe d’eaux usées
correspondant est d’environ 0,0643 m3/s (0,0393 m3/s pour la rive droite et 0,0205 m3/s pour
la rive gauche)
Cette détermination des exutoire et des deux grands bassins a permis le découpage des
bassin en sous bassins versants élémentaires comme présentés dans le « plan des bassins
versants : eaux usées », tout en prenant en compte le tracé de la voirie.
Les caractéristiques de chaque bassin, l’occupation du sol ainsi Que le calcul des débits des
eaux usées et des eaux des terrasses par bassin élémentaire sont présentés dans des
tableaux en annexe
Comme ce réseau doit suivre à la fois, les voies existantes ou projetées et la topographie
naturelle en minimisant les points de rejet et en maximisant la desserte pour assurer des
conditions d’écoulement satisfaisantes dans les conduites, la variante de tracé est ainsi fixée
par la topographie et l’urbanisation prévue.
Ainsi, pour chaque bassin versant, l’exutoire est bien fixé et les voies orientant les tracés du
réseau sont bien définies; à chaque bassin versant correspond –en principe- un collecteur,
longeant la voie principale de desserte des quartiers. L’ossature du réseau est constituée
principalement de trois collecteurs principaux. Le bassin centre est desservi par deux
collecteurs principaux Coll A et Coll B. Le bassin Nord-ouest est desservi par le collecteur
principal Coll C.
Le collecteur principal coll A dessert la rive droit du Bassin centre sur une longueur
d’environ 3045ml. Il prend naissance à l’intersection de la route nationale N°2 et la RP5211.
Le collecteur longe la RN N°2 jusqu’à la rue N°46 qu’il emprunte en direction Nord-est. Le
collecteur rejoint par la suite son exutoire au niveau de la zone irriguée ou une station de
pompage SP3 est projeté pour refouler les eaux usées vers la station de traitement.
Deux déversoirs d’orage sont prévus sur ce collecteur. Le premier est projeté au niveau du
bassin N°79. Les eaux déversées par le présent déversoir seront acheminées vers le thalweg
par une conduite. Le deuxième est projeté avant la station de pompage.
Le tableau suivant récapitule les différents débits caractéristiques des deux déversoirs :
Le collecteur principal coll. B dessert la rive gauche du Bassin centre sur une longueur
d’environ 3425ml. Il prend naissance à l’intersection de la RP5211 et la rue N°80 et longe la
première en direction sud. Le collecteur intègre par la suite la rue N°75 et longe le thalweg du
côté gauche (en suivant les voie d’aménagement) jusqu’à la rue N°59. Après cette rue le
collecteur intègre la rue N°60 avant d’arriver à son exutoire.
Deux déversoirs d’orage sont prévus sur ce collecteur. Le premier est projeté au niveau du
bassin N°38. Les eaux déversées seront rejetées dans le thalweg. Le deuxième déversoir est
projeté au niveau de l’exutoire avant que les eaux intègre la station de pompage SP2 qui
refoulera les eaux usées vers le réseau de la rive droite.
Le tableau suivant récapitule les différents débits caractéristiques des deux déversoirs :
Le collecteur principal coll. C dessert le bassin Nord-ouest sur une longueur d’environ
1215ml. Il prend naissance à l’intersection de la RP5211 et la rue N°80 et longe la première
en direction Nord. Le collecteur change de direction et intègre la rue N°91. Le collecteur
emprunte par la suite les rue N°92 et N°100 avant d’arriver à son exutoire où un déversoir
d’orage est prévu. Une station de pompage est également prévue après le déversoir pour
refouler les eaux usées de ce bassin vers le collecteur principal Coll. B.
Nous rappelons que les débits d’eaux usées et d’eaux pluviales (eaux des terrasses) ont été
calculés par sous bassin versant selon l’approche présentée dans le chapitre des critères de
conception de la mission B1. Les tableaux donnés en annexe présentent la répartition de la
population par bassin versant et les débits générés par sous bassin élémentaire.
Les caractéristiques techniques des bassins élémentaires (linéaire, pente…) sont tirées du
plan d’aménagement et des cartes de restitution à l’échelle 1/2000.
Ainsi, pour les principaux collecteurs d’eaux usées, le dimensionnement a été effectué et le
tableau ci après récapitule les linéaire des conduites projetées par diamètres :
Diamètres
(mm) Longueurs (ml)
300 2357
400 11182
500 7653
600 1903
800 3690
Total 26785
La réalisation des stations de pompage pour la collecte et l’évacuation des eaux usées du
centre d’Ajdir est rendue nécessaire à cause de la configuration topographique du site
caractérisée par l’existence de deux grands bassins versants d’expositions différentes et d’un
thalweg profond traversant le centre du Sud vers le Nord. Cette configuration du terrain
nécessitera la réalisation de deux stations de pompage sur le réseau in site et une troisième
station qui servira pour transférer les eaux usées du centre d’Ajdir vers le réseau
d’assainissement du centre de Sidi Bouaffif pour rejoindre par la suite la station d’épuration de
Imzouren – Béni Bouayach. Ainsi :
- Les eaux usées du collecteur C seront refoulées par la SP1 vers le collecteur principal
B.
- Les eaux usées du collecteur B (y compris ceux injecté par la SP1) seront refoulées
vers le réseau de la rive droite du bassin centre par la SP2.
- Les eaux usées de tout le centre rejoindront ainsi le collecteur A et seront refoulées
par la suite vers le réseau du centre de Sidi Bouafif par l’intermédiaire de la SP3.
une salle de commande qui sera doté d’un ensemble d’armoires électriques
d’alimentation, de commande, protection et signalisation pour l’ensemble de la
station de pompage ;
un coffret avec automate programmable complet avec tous les accessoires pour
assurer la commande automatique de l’ensemble de la station de pompage et pour
la gestion centralisée ;
équipement d’éclairage intérieur et extérieur de la station ;
Il est choisi selon différents critères qui tiennent compte du débit sur 24 heures, du volume de
réserve nécessaire en fonction de la durée d'une coupure de courant, du nombre de
démarrages par heure et de la vitesse du liquide dans la tuyauterie sachant que ces
paramètres n'imposent pas une valeur particulière du débit de la pompe. Le tableau ci après
présente les débits de pompage, qui correspondent aux débits de pointe des bassins versants
aboutissant à chaque station :
2/Limiter les pertes de charge pour le débit de pointe, afin de réduire la puissance dissipée
par frottement et éviter le surdimensionnement des équipements.
Le matériau adopté pour les conduites de refoulement est le PVC, vu son coût faible pour les
petits diamètres.
Les conditions de débit de refoulement, l’estimation des pertes de charges ainsi que les
hauteurs totales de refoulement sont résumées dans le tableau suivant :
géométrique
Conduite de
Perte de
Hauteur
charge
refoulement
STATION Débit HMT
Diamètre Longueur
l/s mm m m m m
S.P 1 : 3,01 75 1175 59 16,72 75,72
S.P 2 : 6,71 110 802 6 7,59 13,59
S.P 3 : 15,1 160 3000 2 20,13 22,13
3.1.8.
Nous optons pour des bâches d’aspiration des stations de refoulement de forme
rectangulaire. Elles doivent satisfaire aux exigences suivantes :
Ne pas avoir une taille trop grande qui conduirait à la stagnation des effluents et donc
favoriser la production de sulfure d’hydrogéné (H2S)
V (m3) = 0,9 * Q / n * Z
Avec :
V : Volume utile de la bâche
Q : Débit de la station en (l/s)
n : Nombre de pompes fonctionnant en parallèle
Pour les trois stations de pompage, nous optons pour 2 groupes de pompage identiques (dont
un de secours).
Les pompes seront installées sur le même plan. Le fonctionnement des pompes sera en
permutation circulaire.
Les résultats du calcul des volumes des bâches sont donnés dans les tableaux suivants :
Valeurs
Profondeur de la
Cote radier de la
Hauteur utile de
théoriques
Cote fil d'eau
Démarrages
Surface du
Cote maxi
d'arrivée
d'arrivée
la bâche
Cote TN
Volume
STATION
bâche
bâche
radier
utile
m m m m
m m m3 m² d/h
NGM NGM NGM NGM
S.P 1 : 87,00 85,5 146 84,62 2,38 0,23 0,9 4,00 3
S.P 2 : 5,00 4,00 11,0 3,03 1,97 0,32 1,50 4,80 4
S.P 3 : 10,00 9,00 12,0 6,86 2,14 0,49 3,4 7,00 4
a/ Vannes d’isolement
Afin d’isoler les stations de refoulement des réseaux amont, une vanne d’isolement sera
installée sur l’arrivée de chacune de stations de pompage. Les vannes seront de type vanne
murale à commande manuelle et seront installées dans les regards en amont des stations.
b/ Panier dégrilleur
c/ Groupes électropompes
SP 1 :
Débit par pompe 3 l/s
HMT 75,22 m
Rendement du GEP 60 % minimum
SP 2 :
Débit par pompe 6,7 l/s
HMT 13,59 m
Rendement du GEP 60 % minimum
Fréquence de démarrage admissible : maximum 4 dém / heure
SP 3 :
Débit - 2 pompes en parallèle 15,1 l/s
HMT 22,13 m
Rendement du GEP 60 % minimum
Fréquence de démarrage admissible : maximum 4 dém / heure
e/ Tuyauterie
Les colonnes montantes seront réalisées en acier inox et seront constituées de :
un divergent,
une conduite de refoulement
un clapet anti-retour, type assainissement
une vanne de même diamètre que la colonne montante avec un manomètre en
amont pour les besoins de contrôle et du suivi de la pression de refoulement.
L’ensemble des tuyauteries à l’intérieur des bâches d’aspiration, y compris les manchettes de
traversée, sera réalisé en acier – inoxydable. Le reste des tuyauteries seront réalisées en
acier galvanisé à chaud - avant assemblage.
f/ Manutention
La manutention des pompes et des paniers dégrilleurs sera verticale. Elle s’effectuera avec
un chariot porte palan roulant à entraînement manuel.
Chaque pompe sera matériellement guidée dans les manutentions verticales entre le pied
d’assise et la dalle supérieure de la station.
Pendant les manutentions, les ouvertures doivent être munies de protection assurant les
sécurités du personnel d’exploitation.
Les puissances d’utilisation des installations des stations en marche nominale sont
présentées dans le tableau ci-après :
Q HMT Pp
STATION
l/s m % kW
SP 1 : 3,01 75,72 60 3,72
SP 2 : 6,71 13,59 60 1,49
SP 3 : 15,1 22,13 60 5,46
Vu les faibles puissances des stations de refoulement projetées, celles ci seront alimentées
en énergie électrique directement à partir du réseau basse tension du centre d’Ajdir.
Les démarrages des groupes électropompes dans les stations de refoulement seront réalisés
en mode direct.
e/ Armoires électriques
f/ Automatisme et instrumentation
Les coûts d’investissement des stations de pompage sont récapitulés dans les tableaux
suivants :
Bassin extérieur :
Nous rappelons que le centre d’Ajdir est traversé par deux importante Chaâbas. La première
Chaâba draine un bassin de surface d’environ 311ha et traverse le club Med via un canal en
maçonnerie avant de rejoindre la mer méditerranée. Environ deux tiers de la surface de ce
bassin est couverts par le plan d’aménagement.
La deuxième Chaâba qui draine un bassin de surface plus importante, d’environ 648ha,
traverse la partie extrême sud du centre avant de rejoindre le cours d’eau d’un deuxième
bassin. Ce cours d’eau longe par la suite la limite Sud Est du périmètre urbain pour se jeter
dans la mer méditerranée.
Les apports de la deuxième Chaâba sont acheminés le long du cours d’eau vers la mer et ne
présente aucune menace pour le centre.
Les apports de la partie amont (à l’extérieur du centre) du bassin relatif au Chaâba 1 seront
acheminés par une ceinture projetée au Sud-ouest du centre vers un dalot (projeté
également) qui traverse la RP5211 et rejet dans le ledit thalweg. Ce dernier est aménagé en
canal en maçonnerie à sa partie avale où la pente est relativement faible (Club Med).
L’objectif de la mise en place d'un réseau pour la collecte des eaux pluviales, concerne la
suppression des nuisances liées aux eaux pluviales : dégâts causés aux constructions,
stagnation à l'intérieur du Centre, submersion des chaussées, etc....
Il s'agit donc, de concevoir un réseau d'eaux pluviales qui puisse évacuer les débits générés
par la pluie, vers le réseau hydrographique traversant le centre et qui rejoint par la suite la
mer méditerranée qui constitue l'exutoire naturel de toutes les eaux pluviales.
Etant donné qu'actuellement, le centre ne dispose pas d'aucun réseau d'évacuation des eaux
pluviales, nous préconisons de promouvoir une collecte et une évacuation superficielle de ces
eaux. Celle-ci constitue une solution adaptée aux données et caractéristiques du centre.
La topographie du centre Ajdir est caractérisée par des fortes pentes. Cela permet un
écoulement superficiel et une évacuation rapide des eaux de ruissellement et évite par
conséquent la formation des lames d’eau de grande épaisseur. Ainsi, un aménagement des
voies avec des cunettes résoudra en grande partie le problème des eaux pluviales.
Néanmoins, l’analyse des cartes de restitution et du plan d’aménagement ainsi que les sortie
sur terrain, a permis de projeter deux caniveaux.
Le premier caniveau (cani 1) longera la route RP 5211 pour se jeter dans l’affluent de Oued
Islî. Le deuxième caniveau (cani 2) interceptera les eaux de ruissellement de la zone nord et
les rejette dans la mer méditerranée
L’ossature du réseau pluvial, la délimitation des bassins ainsi que l’emplacement des
différents rejets sont présentée dans le plan ci après.
Les débits d’eaux pluviales ont été calculés également par sous bassin versant selon
l’approche présentée dans le chapitre des critères de conception.
Les caractéristiques techniques des bassins élémentaires (linéaire, pente…) sont tirées du
plan d’aménagement et des cartes de restitution à l’échelle 1/2000 et sont données en
annexe.
Ainsi le dimensionnement a été effectué et les résultats sont consignés dans les tableaux en
annexe.
Le tableau suivant présente les linéaires et les sections des caniveaux d’assainissement des
eaux pluviales par bassin :
Total 2470
Le coût global de la variante retenue est récapitulé dans le tableau suivant (détail : voir
mission B3) :
Afin d’éviter d’alourdir inutilement le coût des investissements, le phasage ne doit pas
dépasser le besoin en assainissement des horizons correspondants aux différentes phases.
A premier temps, une première tranche et qui fera l’objet d’une étude approfondie dans les
phases ultérieures de la présente étude, s’avère nécessaire.
Afin de définir ladite première tranche de réalisations, une mission a été effectuée sur terrain
en présence des représentants des collectivités locales et de l’Office National d’Eau Potable.
Le phasage du réseau d’eaux usées a été établi sur la base des éléments techniques, à
savoir la densité urbaine des quartiers, le taux de remplissage, la structure du tissu urbain et
enfin la localisation géographique et l’importance des quartiers.
1ère tranche 2008 – 2020 : Elle comprendra l’ensemble des ouvrages d’assainissement
nécessaires pour répondre au développement du centre à court et moyen termes.
2ème tranche 2020 – 2030 : correspond aux ouvrages à réaliser à partir de 2020 pour
accompagner le développement du centre à long terme.
Le linéaire du réseau d’eaux usées à réaliser en 1ère tranche est consigné dans le tableau ci-
après :
Diamètres Longueurs
(mm) (ml)
315 PVC 4700
400 BA 1600
500 BA 2180
600 BA 1500
800 BA 3050
Total 13 030
La station de refoulement SP3 et sa conduite de refoulement des eaux usées, sera également
réalisée à la première tranche.
Le tableau ci après présente le linière du réseau d’assainissement des eaux pluviale à réalisé
en première tranche :
Ce coût est calculé sur l’horizon de l’étude (jusqu’à 2030) à partir du rapport des charges
actualisées et de la production actualisée, il contient :
- Le coût d’investissement ;
-Le coût de l’entretien ;
- Le coût de renouvellement.
Dans ce qui suit on présentera le coût de développement pour différent taux d’actualisation :