Revision Du Cours de Bapteme
Revision Du Cours de Bapteme
Revision Du Cours de Bapteme
Titres Pages
Introduction 2
Baptême 3-5
Dieu 6-13
Seigneur Jésus-Christ 14-19
Le Saint-Esprit 20-25
Les Ecritures 26-34
L’homme 35-39
Le péché 40-44
Le Salut 45-50
Les anges 51-61
Eglise 62-65
La sainte cène 66-68
Les offrandes et la Dîme 69-71
Conclusion 72
Bibliographie 73
1
INTRODUCTION
Cette brochure est conçu afin d’aider le croyant à être enseigné sur les
bases doctrinales qui sont des fondements solides sur lesquelles doit être fonder
sa foi.
Avec toutes ses sectes qui pullulent partout aujourd’hui, cette brochure
sera utile à quiconque veut avoir une connaissance profonde sur Dieu, Jésus-
Christ, le Saint-Esprit, etc.
Que l’Esprit de Dieu aide chaque lecteur à le comprendre.
2
Le baptême
A. Comment un homme peut-il devenir chrétien ?
B. Comment un homme peut-il grandir en Christ ?
C. Le baptême d’eau
3
2. Que signifie « baptiser » ?
(Jn 3 :2/ Mc 1 :10)
Littéralement ’’baptiser’’ veut dire ’’immerger’’, ’’plonger dans…’’.
Quand Jean baptisait, il le faisait dans le Jourdain ; là où les eaux étaient
profondes. Même Jésus fut baptisé dans ce fleuve par Jean-Baptiste.
’’Et au moment où Il sortait de l’eau…’’ (Mc 1 :10). Cela signifie qu’Il
fut complètement plongé dans l’eau.
Etre baptisé dans l’eau signifie donc être immergé dans l’eau.
3. La signification biblique du baptême d’eau
a) Il symbolise l’union du croyant avec le Christ et son corps (Eglise)
(Rom 6 :1-5/ 1 Cor 12 :13-14/ Gal 2 :20).
Cela montre que le croyant est baptisé en Christ, étant uni en Lui
dans Sa mort et Sa résurrection. Cela indique la mort de son MOI
(la chair) à la croix avec Christ, de son ensevelissement avec Lui
par les eaux du baptême (couché avec Lui dans l’eau) ; sa
résurrection de la mort avec Lui (lorsqu’il est remonté des eaux) en
nouveauté de vie.
b) Il symbolise la purification de ses péchés (Act 2 :28 ; 22 :16).
Dès que le croyant confesse ses péchés au Seigneur, il est
pardonné. Quand il passe à travers les eaux du baptême en
obéissance au Seigneur, la rémission de ses péchés est confirmée
de manière symbolique. Cela le rend aussi conscient du fait qu’il
doit désormais vivre comme quelqu’un qui a été purifié.
c) Il constitue une déclaration publique de sa foi en Christ
(Lc 12 :8-9 / 1 Jn 5 :8)
Le baptême d’eau se fait en présence de témoins.
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Exercice
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Dieu (La théologie)
A. Sa nature
B. Ses attributs
C. La Trinité
Conclusion
Introduction
Dans ce travail, nous ne voulons pas prouver l’existence de Dieu car, elle
est déjà un acquis pour nous.
Nous savons que Dieu est l’être suprême, créateur du monde ; le bien absolu.
Il est difficile aux créatures finis limitées que nous sommes de décrire ce Dieu
infini et illimité. Mais grâce à tous les moyens par lesquels Il s’est révélé à
nous, nous pouvons parler de lui tout en tenant compte de notre raison.
Notre réflexion sera sur la nature, les attributs de Dieu et la trinité.
A. La nature de Dieu
Par la nature de Dieu, nous voulons parler de son essence. Cette essence
comprend les éléments suivants :
1. Sa spiritualité
Dieu est Esprit. Son essence est spirituelle et non matérielle.
a. Dieu est immatériel et incorporel
Jésus a dit : « Un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai »
(Luc 24 :39). Si Dieu est Esprit, Il est donc immatériel et incorporel. Dieu étant
Esprit, Il avait défendu aux enfants d’Israël de le représenter par une image
(Exode 20 :4).
Cet aspect incorporel de Dieu n’a pas empêché les auteurs sacrés d’employer
des images (anthropomorphisme) qui sont des symboles pour aider l’esprit
humain à mieux comprendre les actions de Dieu :
Des mains (Esaïe 65 :2 / Hébreux 1 :10)
Des pieds (Genèse 3 :8 / Psaumes 8 :7)
Des yeux (1 Rois 8 :29 / 2 Chroniques16 :9)
Des oreilles (Néhémie 1 :6 / Deutéronome16 :22)
b. Dieu est invisible
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Dieu est invisible à l’homme (Dt 4 :15 / Jn 1 :18 / Col 1 :15 / 1Tim 1 :17 ;
6 :16). Parce qu’il est invisible, Il défend aux hommes de faire de lui aucune
image (Dt 4 :15-19). Personne ne peut voir Dieu et vivre (Ex 33 :20).
Certains passages utilisent l’expression : « voir Dieu » (Gn 32 :30 / Ex 3 :6 /
Nb 12 :6-8 / Dt 34 :10 / Es 6 :1). Il faut comprendre par cette expression : voir
le reflet de la gloire de Dieu et non son essence.
Dieu se manifeste sous la forme visible à l’homme. Cette manifestation est
appelée la théophanie (Gn 16 :7-14 / Ex 3 :2-5 / Jg 6 :11-23).
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Il est affligé (Gn 6 :6) ; Il se repent (Gn 6 :6) ; Il s’irrite (Dt 1 :37).
Il est jaloux (Ex 20 :5) ; et compatissant (Ps 111 :4).
f. Son immensité
Dieu est infini par rapport à l’espace. Il ne peut être limité ni circonscrit
(1 Rs 8 :27 / 2 Ch 2 :6 / Ps 113 :4-6; 137 :7 / Es 66 :1 / Act 17 :24-28).
Il est à la fois au-dessus de tout et à la fois présent partout.
g. Son éternité
Dieu est infini par rapport au temps. Il n’a ni commencement ni fin. Il est
libre de toute succession de temps et Il est la cause du temps.
Les Ecritures enseignent à maintes reprises que Dieu est Eternel (Gn 21 :33 /
Ps 90 : 2 ; 102 :28 / Es 57 :15 / 1 Tm 6 :16).
Pour Dieu, l’éternité est un ’’maintenant’’, un éternel présent.
Dieu voit le passé et l’avenir de façon aussi précise que le présent.
B. Les attributs de Dieu
Les attributs de Dieu sont les qualités constitutives de son être et de son
caractère. On les classe en deux groupes : ceux qui sont incommunicables à
l’homme donc inimitables et ceux qui sont communicables donc imitables.
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conscience devait arrêter le pécheur dans ses mauvaises voies et l’emmener à
chercher Dieu (Gn 16 :13).
L’omniprésence de Dieu est à la fois une consolation et une mise en garde pour
l’enfant de Dieu (Ps 119 : 175).
Dieu est transcendale signifie que Dieu est au-dessus de toute chose et au-delà
de tout.
b. Omniscience
Dieu a une connaissance infinie et parfaite de tout (Gn 18 :18-19 /
2 Rs 8 :3, 10 / Ps 94 :9 / Prov 15 :3 / Act 15 :8 / 1 Jn 3 :20)
La science de Dieu est parfaite. Il n’a pas à raisonner ou à découvrir les choses
ou à les apprendre graduellement. Sa connaissance du passé, du présent ou de
l’avenir est instantanée.
Dieu prévoit mais ne contraint pas. Il sait d’avance comment une personne va
user de sa liberté et Il ne forcera pas le choix de cette personne.
c. Omnipotence
Dieu tout puissant et Il peut faire tout ce qu’Il veut (Ex 15 :7 / Jb 40 :2).
Dieu peut faire tout ce qu’Il veut sans toutefois contre dire sa nature parfaite
(Hb 1 :13 / 2 Tm 2 :13 / Jc 1 :13).
La puissance souveraine de Dieu liée à son infinité Lui attribue le droit de
propriété sur tout.
L’omnipotence comprend le pouvoir de se limiter soi-même. Dieu s’est
limité lui-même jusqu’à un certain point, en dotant ses créatures rationnelles de
libre arbitre. C’est pourquoi, Il n’a pas gardé le péché hors de l’univers par une
manifestation de Sa puissance et qu’Il ne sauve personne de force.
Pour le chrétien, l’omniprésence de Dieu est une source de grande consolation
et d’espérance, mais pour l’incroyant, un Dieu si puissant est toujours une
menace et une crainte (1 Pie 4 :17 / Ap 19 :15). Même les démons tremblent
(Jc 2 :19), car ils savent que Dieu a pouvoir sur eux (Mt 8 :29).
Un jour, même les plus grands et les plus forts chercheront à se cacher de Dieu
(Ap 6 :15-17 / Es 2 : 10-21) et tout genou fléchira au seul nom de Jésus (Ph
2 :10).
2. Attributs moraux
Ses attributs de Dieu sont communicables et imitables par l’homme :
a. La sainteté
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Dieu est distinct de toutes ses créatures et élevé au-dessus d’elles. Il est
exempt de tout mal et de tout péché.
Dieu étant Saint et l’homme pécheur, il est impossible pour ce dernier de
s’approcher de Dieu. Christ a rendu cela possible par son sacrifice expiatoire
(Rm 5 :2 / Eph 2 :18 / Hb 10 :19).
Ainsi le chrétien étant racheté, doit dans sa vie et ses attitudes de tous les
jours rechercher la sanctification (Hb 12 :14 / 1 Pie 1 :15 / Lev 11 :44).
b. La justice et l’équité
C’est l’aspect de la sainteté de Dieu que l’on voit dans Sa façon de traiter ses
créatures (2 Ch 12 :6 / Esd 9 :15 / Neh 9 :33 / Es 45 :21 / Jn 17 :25).
Le croyant étant justifié par Dieu, doit rechercher la justice dans le monde.
La justice rémunératrice de Dieu, c’est la distribution des récompenses
(Dt 7 :9-13 / Ps 58 :12 / Mt 25 :21 / Rm 2 :7). Cette justice de Dieu est
basée sur l’amour divin, non strictement sur le mérite.
L’infliction des punitions est appelée la justice punitive. C’est
l’expression de la colère de Dieu (Gn 2 :17 / Ex 34 :7 / Rm 1 :32 ; 2 :8 /
2 Thes 1 :8).
Le but principal de la punition, c’est le maintien de la justice. Elle peut
cependant avoir comme but secondaire le retour à une meilleure conduite ou la
dissuasion (1 Tim 5 :20).
La justice de Dieu doit être un encouragement pour le croyant, sachant que Dieu
juge avec justice (Act 17 :31), qu’il est en sécurité dans la justice de Jésus-
Christ (Jn 17 :24 / 1 Cor 1 :30 / 2 Cor 5 :21) et que ses œuvres justes ne
passeront inaperçues (Prov 19 :17 / Hb 6 :10 / Ap 19 :8).
c. La bonté
Dans le sens large du terme, la bonté de Dieu comprend toutes les qualités
qui entrent dans la conception d’un personnage idéal.
La bonté de Dieu comprend Son amour, Sa bienveillance, Sa miséricorde et Sa
grâce.
Contrairement à la conception humaine qui dit que l’amour est aveugle, celui de
Dieu est clairvoyant, saint et universel (Mt 5 :45 / Jn 3 :16 / Rm 8 :38-39).
Pour montrer la profondeur de cet amour, le grec emploie le mot « AGAPE »
dont le sens diffère de ceux de « PHILIA » et « EROS ».
La bienveillance de Dieu se manifeste envers ses créatures en s’occupant
d’eux (Jb 38 :41 / Ps 104 :21 ; 145 :9, 15s / Mt 6 :26).
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La miséricorde de Dieu est la preuve de Sa bonté envers ceux qui vivent
dans la misère et la détresse (Es 55 :7 / Eph 2 :4 / Jc 5 :11).
La grâce divine est la présence de la bonté de Dieu à l’égard de ceux qui
ne la méritent pas, à savoir les hommes pécheurs et coupables (Eph 1 :6 ;
6 :7 / 1 Pie 4 :10 ; 5 :12).
d. La vérité
Dieu est la vérité. Sa connaissance, Ses déclarations et Ses représentations se
conforment éternellement à la réalité (Jn 3 :33 ; 17 :3 / Rm 3 :4 / 1 Thes 1 :9 /
Ap 3 :7 ; 6 :10). Dieu est un vrai Dieu en ce qu’Il est aussi bien un Dieu sincère
qu’un Dieu fidèle. Il est la source de toute vérité.
La véracité et la fidélité de Dieu demeurent irréprochables.
Dans la présence de Dieu, l’enfant de Dieu fléchit les genoux et adore.
L’omniscience n’est pas ignorance : Dieu sait tout. L’amour n’est pas
indifférence : Dieu aime. L’omniprésence n’est pas impuissance : Dieu agit.
C. La trinité de Dieu
Les Ecritures enseignent qu’il y a Un seul Dieu et qu’il n’y en a pas d’autre.
Le mot ‘’Trinité’’ signifie qu’il y a un seul Dieu en trois personnes, égales entre
elles, distinctes et inséparables. Ce terme n’existe pas dans la Bible.
Il fut employé dans l’église. Théophile d’Antioche a employé pour la première
fois en grec le mot ’’TRIAS’’ semble-t-il vers 181 après Jésus-Christ.
Tertullien l’a employé en latin ’’TRINITAS’’ vers 220 après Jésus-Christ.
L’A.T n’emploie pas le terme ’’Trinité’’ mais plusieurs textes laissent
des indices relatifs à cette vérité. L’emploi du pluriel (HELOHIM) dans
plusieurs textes originaux de la Bible pour désigner le Dieu Créateur (Gn
1 :26 ; 3 :22 ; 11 :7).
Le N.T nous présente d’une manière plus claire l’enseignement de la
trinité.
Ces trois personnes sont souvent présentées de façon isolées comme dans le cas
du baptême de Jésus-Christ (Mt 3 :16 / Jn 14 :16) ou ensemble (Mt 28 :19 /
1 Cor 12 :4-6 / 1 Pie 1 :2)
Les deux grandes erreurs à éviter sont :
Le Trithéisme qui refuse la Trinité et enseigne qu’il y a trois Dieux.
Le Sabellianisme du nom de l’évêque Sabellius qui soutient l’idée selon
laquelle le Père, le fils et le Saint-Esprit ne sont que trois aspects ou
manifestations de Dieu.
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La Trinité signifie que malgré l’unité de Dieu, il existe effectivement trois
personnes divines, distinctes mais unies. Elles ont toutes les trois, la même
valeur et méritent les mêmes attributs et titres, la même adoration et confiance.
Elles ne sont pas trois Dieux, mais Un seul. Les trois personnes sont unies sans
confusion ou mélange de leurs trois distinctions essentielles sans division de
substance.
Conclusion
Au niveau de la relation entre les trois personnes de la Trinité, l’on parle
de subordination volontaire du Fils et du Saint-Esprit à Dieu le Père malgré que
les trois soient égales (Phil 2 :5-6). C’est ainsi que le Fils a été engendré et non
créé par Dieu le Père (Act 13 :33 / Hb 1 :5) et envoyé par Lui pour la
Rédemption de l’humanité (Mt 10 :40 / Jn 5 :23-24 ; 7 :16). Aussi, le Père et
le Fils envoient le Saint-Esprit (Jn 14 :26 ; 15 :26). Cet ordre dans la relation
trinitaire ne doit jamais être interverti.
Malgré toutes les tentatives d’explication, force est de reconnaître qu’il
s’agit d’un mystère.
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EXERCICE
3. Où est Dieu
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Le Seigneur Jésus-Christ (La christologie)
A. La nature de Christ
B. Les fonctions de Christ
C. L’œuvre de Christ
D. Le triomphe de Christ
Conclusion
Introduction :
Cette étude nous permettra d’avoir un aperçu sur la personne de Jésus-
Christ : sa nature, ses fonctions, ses œuvres et son triomphe.
A. La nature de Christ
Jésus-Christ possède deux natures : la nature divine et la nature humaine.
1. Nature divine
Christ préincarné :
Christ depuis l’éternité était avec Dieu et était Dieu (Jn 1 :1), avant que le
monde n’existe (Jn 17 :5). Il est la Parole (LOGOS) faite chair par laquelle
Dieu a parlé aux hommes (Hb 1 :2).
Paul affirme la préexistence de Christ (Col 1 :15). Il ajoute encore que de lui
viennent toutes choses et que nous avons été créés par lui (1 Cor 8 :6).
Les Ecritures prouvent clairement la préexistence de Christ et son œuvre
créatrice de tout ce qui existe (Gn 1 :26 / Prov 8 :30).
Le Fils de Dieu :
Jésus est le Fils de Dieu dans l’unique sens. Il n’est jamais appelé un Fils de
Dieu au sens général dans lequel les hommes et les anges (Jb 2 :1) sont enfants
de Dieu.
Jésus est présenté comme ayant une relation de parenté avec Dieu, relation qui
n’est pas partagé par aucune autre personne dans l’univers.
2. Nature humaine
L’humanité de Christ a été rarement mise en cause.
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Fils de l’homme :
L’humanité de Christ se justifie par son appellation ’’Fils de l’homme’’.
En Hébreu, l’expression ’’Fils de’’ marque une relation de parenté et de
participation.
Ce titre ’’Fils de l’homme’’ à Christ signifie qu’il participe à la nature
humaine, à ses qualités et soumis aux faiblesses humaines sans pourtant
commettre de péché.
L’humanité du Fils de Dieu fut réelle et non un semblant. Il est dépeint comme
souffrant réellement de la faim, de la soif, de la fatigue, du chagrin et comme
étant sujet en général aux maux de la nature humaine, à l’exception du péché.
Le Christ
Le mot ’’Christ’’ qui est la forme du mot Hébreu ’’Messie’’ signifie ’’celui qui
est oint’’. L’onction symbolisait la consécration qui était donnée parfois aux
sacrificateurs et aux prophètes, elle était surtout destinée aux rois d’Israël qui
gouvernaient en qualité de représentants de YAWE (2 Sam 1 :14).
Cela préfigurait la venue d’un Roi plus grand que David, sur qui reposerait
l’Esprit de l’Eternel, avec une puissance jamais connue jusque-là (Es 11 :1-3).
Fils de David
A cause de sa fidélité, Dieu avait promis à David une dynastie éternelle
(2 Sam 7 :16). Plusieurs prophètes ont aussi parlé de cette promesse (Jér 30 :9 /
Ez 34 :23 / Es 9 :6-7 / Ps 89 :34-37).
L’humanité de Christ est démontrée par son nom Jésus qui veut dire
Sauveur. De par sa naissance, sa croissance et sa famille, Jésus était un humain.
1. Prophète
Le prophète dans l’AT était le représentant terrestre de Dieu ou son agent qui
révélait sa volonté pour le présent et l’avenir.
Jésus a prédit les évènements avenir. Il a aussi dénoncé les maux de la société
de son temps et cela a troublé la conscience de ses contemporains, pour cela il
fut mis à mort. Il était un bon pédagogue.
2. Sacrificateur
Le sacrificateur était intermédiaire entre le pécheur et Dieu. Il était chargé
d’offrir des sacrifices qui attireront la faveur Divine. Jésus est Souverain
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Sacrificateur, Médiateur entre Dieu et les hommes. Au lieu de sacrifier un
agneau, il s’est sacrifié lui-même en mourant à la croix. Il était un sacrifice
parfait, agréable à Dieu et aussi l’unique sacrifice.
3. Roi
Le Messie devait être un grand Roi de la maison de David. Il règnerait sur
Israël et sur les nations, introduirait l’âge d’or, de la justice, de la paix et de la
prospérité (Es 11 :1-9 / Ps 92).
Jésus lui-même déclarait être Roi tout en précisant que son royaume n’était pas
fondé sur le modèle humain (Jn 18 :36). Son règne est eschatologique. Aux
yeux de Dieu le Père, Jésus est Roi et Seigneur du monde
1. La mort de Christ
La mort de Christ est le point clé de la doctrine chrétienne.
La mort de Christ a plus d’importance que sa vie terrestre.
Son importance se justifie par le fait que plusieurs symboles et prophéties s’y
réfèrent : le sacrifice d’Abel (Gn 4 :4) ; le bélier sur le mont Morija (Gn
22 :13) ; l’agneau pascal en Egypte (Ex 12 :1-28) ; les sacrifices des Lévites
(Lev 1-7).
En plus de ces textes relatifs aux offrandes qui sont au nombre de 13 ;
préfiguraient le sacrifice de Christ, des prophéties y font aussi allusion (Es 53 :5
/ Zach 11 :12 7).
L’importance de la mort de Christ est liée à son incarnation, l’objectif principal
de sa venue vers les hommes fut de mourir pour eux (Mt 10 :45 / Hb 2 :9).
Les Evangiles font de la mort de Jésus le thème principal de leur enseignement
(1 Cor 15 :1-5).
En effet, la mort de Christ est la Bonne Nouvelle, car elle indique que
l’homme ne peut mourir pour ses propres péchés.
Si l’on enlève la mort de Christ telle que la Bible la décrit, le christianisme
rejoindrait la plupart des religions du monde qui ne présentent aucun salut pour
l’âme humaine. L’importance de la mort de Christ est notre salut qui est la
preuve essentielle.
2. La résurrection de Christ
La résurrection Jésus-Christ est le miracle du christianisme.
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Son importance se justifie en ce qu’elle est la doctrine fondamentale du
christianisme. Cette résurrection est importante pour le salut du croyant, car il a
fallu que Christ ressuscite afin de baptiser le croyant dans le Saint-Esprit
(Jn 1 :33 / Act 1 :5 ; 2 :32s / 1 Cor 12 :13).
La résurrection de Christ est la preuve de la puissance de Dieu.
La résurrection signifie que Jésus est tout ce qu’il a proclamé être : Fils de Dieu,
Sauveur et Seigneur (Rm 1 :4).
La résurrection de Jésus est unique en son genre, car non seulement son corps
n’a pas connu la corruption, mais malgré les caractéristiques de ce corps
ressuscité, il pouvait passer à travers les portes fermées (Jn 20 :19)
Après cette résurrection, Christ est vivant pour toujours (Rm 6 :9s / 2 Tm
1 :10 / Ap 1 :18).
3. L’Ascension de Christ
Jésus quitte le monde parce que le temps était venu pour lui de retourner à
Dieu le Père. Son départ fut une ‘’montée’’ comme son entrée dans le monde
avait été une ‘’descende’’. Celui qui était descendu est maintenant monté là où
il était auparavant.
Comme son entrée fut surnaturelle, sa montée fut de même.
L’Ascension de Jésus fut graduelle (Act 1 :9).
Jésus est monté au ciel avec son corps de résurrection (Mc 16 :19 / Lc 24 :50-
51 / Jn 20 :17 / Hb 4 :4 / 1 Pie 3 :22).
4. L’Exaltation de Christ
L’Exaltation de Christ est l’acte du Père par lequel Il a donné au Christ
ressuscité et monté au ciel, une position d’honneur et de puissance à sa
droite.
Christ a été « couronné de gloire et d’honneur » (Hb 2 :9). Jean l’a vu dans ce
corps de gloire sur l’île de Patmos (Ap 1 :12-18).
Christ fut exalté parce que Dieu lui a donné un nom qui est au-dessus de tout
nom (Act 4 :12 / Phil 2 :9 / Ap 3 :12) et il fut intronisé à la droite du père
(Mt 28 :18 / Hb 10 :12 / Act 5 :55s).
Dans son exaltation, les anges, les dominations et les autorités lui sont tous
soumis (1 Pie 3 :22). Toutes choses ont été mises sous ses pieds (Eph 1 :22).
Dans son état exaltation, Christ remplit le rôle du Souverain Sacrificateur
(Hb 4 :4 ; 5 :5-10 ; 9 :24) offrant son propre sang (1 Jn 2 :15) et priant pour
que les siens soient gardés et unis (Lc 22 :32 / Jn 17).
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Jésus est assis sur son propre trône (Mt 25 :31) et dirige maintenant les affaires
de son corps qui est l’église (Eph 1 :22).
5. Le triomphe de Christ
Christ par sa mort, a rendu « impuissant celui qui avait le pouvoir de la
mort, c’est-à-dire le Diable » (Hb 2 :14). A la croix, il a triomphé des
puissances ténébreuses, les a dépouillées et exposées en public (Col 2 :15).
Au terme des heures du calvaire, avant de remettre son esprit entre les mains de
son Père, Jésus a dit : « C’est accompli » (Jn 19 :30). Il entre dans le séjour de
la mort comme Vainqueur, car cette forteresse inexpugnable (qu’on ne peut pas
prendre d’assaut) gardée par Satan lui-même, est désormais prise : « Il a brisé
les portes d’airain, et a mis en pièces les barres de fer » (Ps 107 :16). La
mort fut engloutie dans la victoire (1 Cor 15 :54), car le tombeau fut ouvert et
vide.
Conclusion
Le triomphe de Christ est le fondement de la foi chrétienne. Ce triomphe
ne se limite pas sur sa propre résurrection, car la Bible dit : « l’heure vient à
laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en
sortiront » (Jn 5 :28 / Ps 2 / Ap 19 :6-16).
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Exercice
7. Qu’a fait Jésus pour nous sauver ? (Luc 19 :10/ Eph 2 :13-14/ 1 Tim
1 :15/ 1 Jean 3 :8)
9. Jésus a-t-il payé la dette des péchés de tous les hommes ? (1 Tim 2 :6/
Jean 1 :12 ; 3 :36)
10. Pourquoi Jésus peut-Il pardonner aux hommes leurs péchés ? (Rom
6 :23/ 2 Cor 5 :21)
11. Lorsque nous appelons Jésus ’’Seigneur’’, qu’est-ce que cela signifie
(Luc 6 :46/ Rom 14 :9/ 1 Cor 12 :3/ Col 4 :1/ 1Pierre 3 :15)
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12. Jésus est notre Sauveur, que fait-Il en plus de cela ? (Act 4 :12/ 1 Cor
1 :30/ Rom 8 :34/ Mat 8 :16-17/ Apoc 11 :15/ Jean 5 :22
A. La personne du Saint-Esprit
B. Les œuvres du Saint-Esprit
C. Les dons du Saint-Esprit
Conclusion
Introduction
Le Saint-Esprit est la troisième personne de la trinité divine,
consubstantielle (même substance, inséparable) aux deux autres et leur égal en
toutes choses.
Dans ce chapitre, on étudiera la personne du Saint-Esprit, ses œuvres et ses
dons.
A. La personne du Saint-Esprit
Quand nous lisons Actes 1 :8 : « Vous recevrez une puissance, le Saint-
Esprit survenant sur vous ... », on pourrait apercevoir l’Esprit comme une
puissance, une force venant de Dieu, une bénédiction qu’Il nous accorde.
Le Saint-Esprit est Dieu. On l’appelle Dieu le Saint-Esprit. Il est une
personnalité divine, troisième personne de la trinité.
L’Esprit est associé au Père et au Fils et placé sur le même pied qu’eux
(Mt 28 :19 / 2 Cor 13 :14).
L’Esprit étant une Personne et non une chose, on peut :
Lui mentir (Act 5 :3)
Le tenter (Act 5 :9)
Lui résister (Act 6 :51)
L’attrister (Eph 4 :30)
L’outrager (Hb 10 :29)
Le blasphémer (Mt 12 :31)
L’invoquer (Ez 39 :9)
Le Saint-Esprit agit comme une personne :
Il demeure (Jn 14 :17)
20
Il enseigne, Il rappelle (Jn 14 :26)
Il rend témoignage (Jn 15 :26)
Il convainc de péché (Jn 16 :8)
Il conduit dans la vérité (Jn 16 :13)
Il entend, Il dit, Il parle, Il annonce, Il inspire l’Ecriture et Il parle par
elles (Act 1 :16 / 2 Pie 1 :21)
Il appelle au ministère (Act 13 :2)
Il envoie ses ouvriers (Act 13 :4)
Il ne permet pas certaines actions (Act 16 :6-7)
Il intercède (Rm 8 :26)
Jésus lui a donné le nom de Paraclet. Ce nom est une épithète qui ne s’applique
qu’à une personne. C’est un des mots des Ecritures qui sont intraduisibles et
impossibles de transposer dans aucune langue.
Le Paraclet ne plaide pas en faveur des hommes devant Dieu, ce qui est l’œuvre
de Jésus-Christ, mais il est venu sur la terre pour plaider la cause de Dieu devant
les hommes, pour intercéder auprès d’eux en faveur de Christ. Il est venu sur la
terre pour gagner au Seigneur, qu’Il représente, tous les domaines de l’être
humain, sa vie et ses activités.
Les noms qu’on lui attribue : Consolateur ou Avocat ne rendent pas tous
le sens du terme grec.
Les caractéristiques du Saint-Esprit sont nombreuses :
Il est l’Esprit Saint (1Thes 4 :3, 7-8 / Rm 1 :4)
Il est l’Esprit d’adoption (Rm 8 :15 / Gal 4 :4-6)
Il est l’Esprit d’amour (Gal 5 :22 / 2 Tm 1 :7
Il est l’Esprit d’adoration (Jn 4 :23 / Phil 3 :3)
Il est l’Esprit qui glorifie Christ en s’effaçant lui-même (Jn 16 :14-15 /
1 Cor 12 :3)
Il est l’Esprit de vie (Jn 3 :6-8 ; 10 :10 / Rm 8 :2)
Il est l’Esprit de vérité (Jn 14 :16-17 ; 15 :26 ; 16 :13)
Il est l’Esprit de puissance (Act 1 :8 / Rm 15 :13)
21
Dans l’A.T, Il était sur des personnes pour un ministère précis : Saül ; Othniel,
Jephté etc.
Il convainc le non croyant de péché et l’emmène à découvrir son besoin de
salut. Il restreint et contrôle l’effet du mal.
Dans l’A.T, le Saint-Esprit agissait temporairement, car Il pouvait être retiré
(Jg 16 :20 / 1 Sam 16 :14 / Ps 51 : 13).
22
l’intelligence qui se montre dans la découverte du sens d’un nombre mystérieux
ou d’une vision (Ap 13 : 18 ; 17 :9). L’habileté dans la conduite des affaires
(Act 6 :3). Une prudence sincère dans les relations avec ceux du dehors (Col
4 :5). L’adresse et la discrétion quand on communique les vérités chrétiennes
(Col 1 :28), etc.
23
Dieu est Puissant, Il peut saisir une personne et parler par sa bouche comme Il le
fit autrefois. Cependant, lorsque ces ’’prophètes’’ se trompent, se contredisent
et délivrent des messages nettement inférieurs aux révélations bibliques, nous
sommes forcés de constater que là se glisse la contrefaçon, la fausseté.
Conclusion
Chaque chrétien doit renouveler son zèle et son entière consécration entre
les mains de Dieu. L’obéissance à Sa Parole, le permettra d’octroyer à chacun
des charismes pour l’édification de l’Eglise qui est le Corps de Christ.
24
Exercice
7. Qu’est-ce que Dieu donne à celui qui se repent et qui croit en Jésus
comme son Sauveur personnel ? (Act 2 :38 / Jean 3 :6 / Rom 8 :16/ 2
Cor 1 :22 / 1 Cor 6 :19)
25
12. As-tu le Saint-Esprit en toi ? (Réponse personnelle)
Introduction
Dieu s’est révélé à l’homme pour prouver son existence par la création.
Il s’est révélé à certains hommes qui se sont approchés de Lui par la foi et dans
l’humilité tels que : Adam, Abel, Enoc, Noé, Abraham, Isaac et Jacob. Ils ont
été bénéficiaires de révélations particulières, sous forme orale, par l’entremise
d’anges ou directement en vision ou en songe.
Dieu sachant qu’une telle révélation transmise de génération en génération, ne
garde pas longtemps son intégralité. Il faille que les enseignements divins soient
écrits. Ainsi Dieu prépare ses serviteurs qui ont cette lourde tâche de mettre par
écrit sa Parole.
Nous étudierons la Révélation et l’Autorité des Ecritures, ensuite, la
crédibilité des Ecritures ; la Bible, un livre indestructible et une conclusion
mettra fin.
26
Ici, il s’agit de la doctrine qui expose comment Dieu se manifeste et fait
connaître ses vérités à l’homme qui ne peut lui-même atteindre cet être
suprême, invisible et ’’mystérieux’’.
La révélation est importante, parce que Dieu désire communiquer avec ses
créatures, car celles-ci sont douées de capacité de communier avec Lui sur le
plan moral, intellectuel et spirituel.
Dieu par la révélation, montre qu’il n’est pas un Dieu lointain ou silencieux
ou indifférent aux problèmes des hommes faits à son image.
L’homme vit qu’en fonction de son créateur et le salut de cet homme
déchu passe par la révélation du Tout Puissant (Jn 17 :3).
Il y a plusieurs révélations que nous allons voir maintenant :
La révélation universelle
Par ces révélations, appelées universelles, Dieu se révèle à tous les hommes
sans exception :
La révélation par la nature
La puissance et la grandeur de Dieu se voient à l’œil nu quand on contemple ses
œuvres (Ps 119 :2-5 / Rom 1 :19). L’évidence de cette révélation naturelle est
si visible qu’elle doit emmener tout homme honnête et sincère à réaliser sa
finitude en face de ce Dieu qui se révèle à travers sa créature.
La révélation par la voix de Dieu dans la conscience de l’homme
L’homme créé à l’image de Dieu est doué d’un sens moral et spirituel
comprenant les principes de la loi divine qui sont gravé dans son cœur. Cette
conscience chez l’homme se manifeste par l’appréciation du bien et le rejet du
mal comme contraire à la volonté de Dieu.
Tout être humain est sensible à la notion du bien et du mal, il sait qu’il doit
s’attacher à l’un et rejeter l’autre et c’est le rôle de la conscience qui est la voix
de Dieu dans le cœur du genre humain. Par elle, Dieu préserve le monde rebelle
de sombrer dans la perversion totale (Rom 2 :14-16).
La conscience contient aussi le sentiment de culpabilité, le désir de justification
et le sens de la responsabilité devant Dieu pour une faute commise.
Même si certains s’efforcent d’étouffer cette voix divine dans leur conscience,
leur culpabilité les dérange et les retombées du mal accompli (péché) les
poursuivent.
La révélation sous forme des théophanies
Ici, ce sont les apparitions de Dieu de façon directes ou sous le titre de ’’l’ange
de l’Eternel’’.
27
Ces révélations divines ont été faites aux serviteurs de l’Eternel comme
Abraham (Gn 17 :1-22 ; 18 :1), Jacob (Gn 32 :20), Moïse (Ex 3 :2-6 ; 33 :11)
et Gédéon (Jg 6 :12, 14-18).
Selon l’interprétation de (Ex 23 :20-21 / Es 63 :9/ Act 7 :38), cet ange de
l’Eternel serait la manifestation anticipée de Jésus-Christ.
La révélation par les prophètes
Dieu s’est révélé aux prophètes afin qu’ils aillent révéler sa volonté et son
dessein à son peuple.
Dieu a choisi des hommes avec leurs faiblesses, leurs limites, leurs
connaissances et Il leur a révélé Sa Parole (Ex 4 :10-12).
Ainsi de Moïse à Jésus-Christ, Dieu a suscité toute une lignée de prophètes par
lesquels, Il s’est révélé au peuple d’Israël. Mais malheureusement, celui-ci n’a
pas souvent prêté l’oreille à la voix de ces hommes.
Le prophète Amos confirme cette révélation de Dieu à ses prophètes dans Amos
3 :7 : « Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à
ses serviteurs les prophètes. ».
La révélation en Jésus-Christ
Après les différentes révélations citées haut, qui sont indirectes et partielles,
Dieu s’est révélé d’une manière beaucoup plus complète en Jésus-Christ. Cette
révélation visible et complète avait déjà été annoncé de façon voilée dans
L’Ancien Testament (Deut 18 :15 / Ps 2 :2 / Es 35 :4 ; 53 :1-12).
L’accomplissement de toutes les prophéties sur la révélation en Jésus-Christ est
résumé par l’Epître aux Hébreux en ces mots : « Après avoir autrefois, à
plusieurs reprises et de plusieurs manières parlé à nos pères par les
prophètes, dans les derniers temps, nous a parlé par le fils … » (Heb 1 :1-2).
Christ ainsi révélé est l’incarnation de Dieu et la Parole faite chair. Non
seulement il nous révèle Dieu, mais il est lui-même cette révélation (Jn 1 :18 ;
14 :9/ Mt 11 :27).
Christ est la pleine révélation de Dieu donc à ce titre, il possède tous les
attributs de Dieu tels que la toute-puissance, la sainteté absolue, l’amour parfait,
l’omniprésence, l’omniscience sauf l’expression de son abaissement volontaire
dans Matthieu 24 :36 qui dit : « Pour ce qui est du jour et de l’heure,
personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le fils, mais le Père seul. »).
Christ est la révélation totale de Dieu, en qui habite toute la plénitude divine
(Col 2 :9).
Après la révélation, voyons l’Autorité des Ecritures :
La Bible étant reconnue comme Parole inspirée et révélée de Dieu, elle est
par conséquent revêtue de l’Autorité de son auteur divin. Personne d’autre, ni
aucune puissance n’oserait lui donner ni ôter ce caractère.
Elle oblige l’homme : son intelligence, sa conscience et son cœur. Les hommes,
les confessions de foi et les églises sont tous sujets de l’autorité des Ecritures.
Dieu a parlé ; nous devons nous soumettre : « Ainsi parle l’Eternel » est notre
norme.
Devant la Bible, l’église s’y soumet et invite les autres à s’y soumettre. Une
fois mis en contact avec la Bible (Parole de Dieu), les fidèles ne dépendent plus
de l’église pour y croire.
L’autorité de la Bible vient directement de Dieu. D’ailleurs une autorité
quelconque dépend d’une autorité supérieure, mais l’autorité souveraine par
définition ne peut dépendre que d’elle-même, autrement, elle ne serait pas
suprême. La Bible, Parole de Dieu possède cette autorité suprême. C’est pour
cela J.M Nicole écrit que la confession de la Rochelle, Article 5 : « Ni
l’antiquité, ni les coutumes, ni la multitude, ni la sagesse humaine, ni les
jugements, ni les arrêts, ni les écrits, ni les décrets, ni les conciles, ni les
30
visions, ni les miracles doivent être opposés à cette Ecritures Saintes, mais au
contraire, toutes choses doivent être examinées, réglées et reformées selon
elle ».
La Bible a été donnée pour provoquer notre foi et diriger notre vie. Son
autorité s’impose à nous dans le domaine de la foi et de la vie.
Tous ceux qui doutent encore de l’autorité de la Bible, et qui contestent
encore de quelque chose, qu’ils retiennent que la Bible est infaillible. Ils n’ont
qu’à se soumettre à la Bible, car la Bible dit que tout homme peut être menteur,
mais que Seul Dieu reste vrai (Rom 3 :4).
B. La crédibilité de la Bible
Un livre est digne de foi s’il rapporte véridiquement les sujets traités. On dira
qu’il est altéré si le texte actuel est différent de l’original.
La crédibilité de la bible renferme la conformité du texte actuel avec
l’original, la véracité des documents et la pureté du texte.
31
Assyrie (2 Rs 17 :3-6). L’histoire montre qu’il régna de 722 à 705 avant Jésus-
Christ. Son nom n’est mentionné qu’une seule fois dans la Bible (Es 20 :1).
Belschatsar (Dan 5 :1-30) et Darius le Mède (Dan 5 :31-6 :28) ne sont plus
aujourd’hui considérés comme des personnages fictifs.
L’histoire a prouvé et continue de prouver que les faits bibliques ont été des
faits réels et non des histoires inventées.
Preuve archéologique
L’archéologie confirme aujourd’hui à plusieurs reprises les récits bibliques.
Des chercheurs ont trouvé à Babylone une tablette donnant un récit du déluge
qui a des similitudes marquées avec le récit biblique.
Il n’y a pas de doute sur le récit de Genèse 14. Une découverte des inscriptions
de la vallée de l’Euphrate montre que les quatre (04) rois mentionnés dans la
Bible comme ayant participés à cette bataille sont des personnages historiques.
Des tablettes de Nuzi nous révèlent le geste de Sara et de Rachel qui ont donné
leurs servantes à leurs maris.
Les hiéroglyphes égyptiens indiquent que l’on connaissait l’écriture plus de
1000 ans avant Abraham.
L’archéologie confirme également qu’Israël vécut en Egypte, qu’il était en
esclavage dans ce pays, et qu’il quitta finalement la région.
L’archéologie a démontré que les Hittites, dont l’existence était mise en
doute, était un puissant peuple d’Asie Mineure et de Palestine ayant vécu à la
période indiquée dans la bible. Les tablettes de Tel el Amarna prouvent la
véracité du livre des juges.
Sachons que plus la science de l’archéologie progressera, plus de nouvelles
informations seront découvertes qui viendra confirmer l’exactitude du récit
biblique.
La Bible est un livre exceptionnel. Quand l’on réalise que très peu de livres,
quelle que soit leur qualité sont condamnés à la disparition, le constat est que la
Bible est un livre à part.
Au cours de l’histoire, des efforts ont été faits pour la détruire ou lui enlever
son autorité. Des édits royaux ou impériaux décrétèrent sa destruction, les
scolastiques privilégièrent la confession de foi au détriment de la Bible, et
plusieurs autres formes d’attaques. Toutes ses tentatives ont été faites pour
réduire à néant la Bible. Mais malgré tout cela, la Bible poursuit son expansion
32
d’une manière rapide et elle est lue par des millions de personnes. C’est donc ce
caractère indestructible qui montre effectivement qu’elle est la Parole écrite et
la révélation de Dieu.
Conclusion
33
Exercice
34
13.Que doit faire le chrétien de la Bible ? (Psaumes 119 :11)
L’homme (L’Anthropologie)
A. L’origine de l’homme
B. La nature de l’homme
C. L’image de Dieu en l’homme
Conclusion
Introduction
La science nous éclaire sur l’expression du genre humain et non sur
l’origine de l’homme.
La Bible est le seul livre qui nous dit d’où vient l’homme.
Dans ce travail, l’origine de l’homme, sa nature et l’image de Dieu en lui seront
étudiés.
A. L’origine de l’homme
L’origine de l’homme a depuis longtemps préoccupé la nature humaine.
Deux grandes lignes de pensées se dégagent dans la recherche de la réponse à
cette préoccupation : l’hypothèse évolutionniste et l’enseignement biblique.
1. Hypothèse évolutionniste
L’hypothèse évolutionniste enseigne que les espèces supérieures se sont
développées à partir des êtres inférieurs. Ce qui revient à dire que « ce qui fut
une fois escargot devint un poisson ; ce qui fut une fois poisson devint un
reptile, ce qui fut une fois reptile devint un oiseau … et ce qui fut une fois un
singe devint une créature humaine ».
Cette théorie soutient ainsi qu’au départ, il eut une cellule originelle contenant
une étincelle de vie à partir de laquelle toutes les choses se sont développées du
végétal à l’homme. Les tenants de cette théorie évolutionniste se servent de
données scientifiques pour soutenir leur position.
Mais la faiblesse de la tendance évolutionniste radicale est qu’elle n’a pas été
capable jusqu’à ce jour, de donner l’origine de la cellule vivante à partir de
laquelle les autres espèces ont évolué.
En dehors de cette théorie évolutionniste radicale, il y a d’autres tendances
moins catégoriques qui sont :
35
Des évolutionnistes théistes enseignent que l’homme a évolué à partir
d’une forme inférieure.
Les évolutionnistes par paliers soutiennent comme la tendance
créationniste que l’homme est une créature directe et immédiate de Dieu.
Certains évolutionnistes affirment que le corps humain s’est développé
selon un long processus durant lequel Dieu est intervenu pour créer
l’âme.
Un autre groupe d’évolutionnistes déclarent qu’Adam a été créé à l’image
de Dieu au même titre que tant autres de son espèce.
Vu toutes ces théories, le constat est qu’il est impossible de donner l’origine
de l’homme à partir des données scientifiques. Il est impossible que l’homme
définisse lui-même son origine.
Les Saintes Ecritures sont la seule source de vérité qui enseigne l’origine de
l’homme.
2. Enseignement biblique
Même si la théorie évolutionniste pouvait un jour prouver son enseignement
de la vie par étapes, elle ne sera jamais capable d’expliquer l’origine du premier
être vivant. C’est ainsi que les Saintes Ecritures lui donneront une explication
raisonnable de l’origine de l’homme. En effet, seule la Bible nous enseigne
clairement que Dieu ’’créa’’ l’homme. Plusieurs de ses passages soutiennent
cette vérité (Gn 1 :27 ; 5 :1 / Deut 4 :32 / Es 45 :12 / 1 Cor 11 :9). Dieu ’’fit’’
l’homme, c'est-à-dire le façonna à partir de la poussière de la terre (Gn 1 :26 ;
2 :22 ; 6 :6 / Ps 100 :3 ; 103 :14 / 1Tm 2 :13).
De même que Dieu forma la nature matérielle de l’homme à partir de la
poussière, Il forma aussi l’immatériel de son souffle. Ces deux idées sont dans :
(Gn 2 :7 / Jb 33 :4 / Eccl 12 :9). En ce qui concerne les deux premiers
descendants de la race humaine : Adam et Eve, Dieu les créa mâle et femelle
(Gn 1 :27 ; 2 :7 / Mt 19 :4). Mais il convient de retenir qu’Eve n’a pas été créée
directement par Dieu comme l’homme, mais provient de la côte d’Adam
(Gn 2 :21 / 1 Cor 11 :8). L’homme n’était pas créé vivant comme le croiraient
les évolutionnistes, mais il devint vivant par la puissance de son Créateur
(Gn 3 :19). Il ne s’agit pas d’un retour à l’état d’un quadrupède selon la pensée
de certains évolutionnistes. D’ailleurs l’Apôtre Paul déclare que la chair des
quadrupèdes et celle des oiseaux, des poissons et des hommes est différente
(1 Cor 15 :39).
Pour l’origine de l’homme, la Bible est la seule source fiable qui l’atteste
clairement. Toutes les autres argumentations en dehors de celles des Saintes
Ecritures ne sont que le fruit de l’imagination de l’homme et sont donc non
fiables.
B. La nature de l’homme
36
D’après l’enseignement de Genèse 2 :7, l’homme est composé d’une
substance matérielle (corps) et d’une substance immatérielle (âme – esprit).
En ce qui concerne la substance immatérielle, il y a deux groupes de pensées ou
théories :
1. La Dichotomie
Cette théorie affirme que l’homme a deux parties :
Le corps
L’esprit et l’âme sont confondus (Gn 41 :8 / Ps 42 :7 / Mt 20 :28 ;
27 :50)
2. La Trichotomie
Cette théorie soutien que l’homme a trois parties :
Le corps
L’esprit
Et l’âme (1Thes 5 :23/ Heb 4 :12)
Nous retenons que ces deux théories ont des soutiens bibliques.
L’homme est un être complexe et c’est l’union du corps et de l’âme ou du corps,
de l’âme et de l’esprit que dépend la vie.
C. L’image de Dieu en l’homme
La Bible écrit que Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre
ressemblance. » (Gn 1 : 26 ; 5 :1).
Cette ressemblance de l’homme à Dieu n’est pas physique parce que Dieu est
Esprit et n’a donc pas de membres comme un homme. Il est incorporel.
Dieu en faisant l’homme à son image, lui a doté des attributs qui appartiennent à
Sa propre nature en tant qu’Esprit.
Voici quelques éléments qui constituent l’image divine en l’homme :
1. Parenté avec Dieu
Quelqu’un a dit : « Dieu est Esprit et l’âme humain est esprit ». Les
attributs essentiels d’un esprit sont la raison, la conscience et la volonté. Un
esprit est un agent rationnel, moral et par conséquent libre.
Les relations entre Dieu et ses créatures vivantes consistaient pour elles à obéir
aveuglement aux instincts implantés en elles par le Créateur, mais la vie qui
inspirait l’homme émanait de la personnalité de Dieu. Dieu en souffla dans ses
narines le souffle de vie (Gn 2 :7), le dota ainsi d’une nature capable de
connaître, d’aimer et de servir Dieu. A cause de cette image divine, tous les
hommes sont, de par leur création, enfants de Dieu, mais à cause du péché,
cette image a été défigurée. Les hommes doivent être nés de nouveau (Eph
4 :24) pour être réellement les fils de Dieu.
2. Caractère moral
37
La distinction du bien et du mal appartient à l’homme seul, les animaux
n’ont pas cette notion.
3. La raison
L’animal est une simple créature de la nature, l’homme est au-dessus de la
nature. Il est capable de réflexion personnelle et il peut raisonner sur les causes
des choses. Dieu a fait de lui une créature pensante, ainsi il a pensé aux
inventions merveilleuses qui ont jailli de son esprit : exemples : les voitures, les
bateaux, les avions, les fusées, les satellites, la musique, etc.
La tragédie de l’histoire de l’homme, c’est qu’il s’est servi de ce don pour
détruire, allant jusqu’à renier son Créateur.
4. Domination sur la terre
Dans Genèse 1 :27-28, Dieu donna le pouvoir à l’homme de dominer sur
toute la terre. Ce pouvoir que l’homme a de dominer sur les créatures de Dieu
est dû au fait qu’il est formé à l’image de Dieu. L’homme devrait être le
représentant visible de Dieu en relation avec les créatures qui l’entourent. C’est
ce pouvoir qui lui permet de dompter les animaux sauvages : terrestres, marins
et aériens.
5. La ressemblance sociale
La nature sociale de Dieu est fondée sur les affections. Il a doté l’homme
d’une nature sociale comme est sa nature. Par conséquent, l’homme cherche la
camaraderie. Cette communion, l’homme l’avait avec Dieu son Créateur
(Gn 3 :8). Dieu a également pourvu à l’amitié humain : Il créa la femme
(Gn 2 :18).
L’amour humain et les intérêts sociaux proviennent directement su fait que
l’homme est doté d’une nature sociale.
Conclusion
Nous venons de voir un aperçu sur l’origine de l’homme, sa nature et sa
création à l’image de Dieu.
La Bible est le seul livre qui nous donne ses détails avec précisions.
L’homme est celui que Dieu a le plus élevé parmi ses créatures,
malheureusement cet homme n’a pas gardé son honneur et sa dignité.
38
Exercice
39
Le péché (l’Hamartiologie)
A. L’origine du péché
B. La nature du péché
C. Les conséquences du péché
Conclusion
Introduction
Le péché est le grand drame dans l’histoire de l’humanité. Le péché
originel a entrainé plusieurs facettes que l’homme a du mal à sans défaire n’eut
été la grâce de Dieu.
Dans ce travail, l’origine du péché, sa nature et ses conséquences seront
esquissés ; et une conclusion mettra fin au travail.
A. L’origine du péché
Le péché était présent dans l’univers avant la chute d’Adam et Eve (Gn
3 :1 / Jn 8 :44). Son origine fait partir d’un mystère que Dieu seul détient la
réponse. La Bible ne nous révèle pas son origine de façon explicite. Seulement
elle s’intéresse à l’origine du péché dans la vie de l’homme qui a eu un
antécédent qui est la loi.
La loi divine
La Bible enseigne qu’Adam et Eve sont les premiers parents de la race
humaine. Leur premier descendant étant né après le péché, tous les autres sont
devenus pécheurs par engendrement naturel. C’est pourquoi, pour mieux
comprendre la chute, il faut parler de la loi divine, qui est au départ de la chute.
En général, une loi est l’expression d’une volonté rendue pratique par une
puissance. Ce qui revient à dire que la loi implique un législateur, un sujet,
l’expression d’une volonté et une force qui l’exécute.
Pour ce qui concerne la loi divine, elle est l’expression de la volonté de Dieu
mise en exécution par sa puissance. Elle se compose de la loi naturelle qui est
en rapport avec l’univers matériel et la loi moral qui est liée à la constitution des
êtres rationnels et libres. Cette loi morale suppose un auteur ou législateur, un
40
agent moral libre, la puissance qui applique l’ordre, l’obligation d’obéissance
par l’agent et enfin des sanctions en cas de désobéissance.
B. La nature du péché
Le péché est un mal moral dont l’homme se rend coupable et souillé, lorsque
conscient de son devoir en tant qu’une créature rationnelle, il agit contrairement
à ce qu’il devrait faire. Le péché est aussi une violation de la loi divine, c'est-à-
dire une non-conformité à la loi de Dieu ou une transgression de ses
commandements.
Le péché se mesure par rapport à Dieu et à sa volonté. Pécher, c’est se
détourner de la voie que Dieu a prescrite (Ex 32 :8), pour suivre sas propres
voies (Es 53 :6). Pécher, c’est aller à l’encontre de Dieu, s’éloigner de Dieu,
lui tourner le dos, le défier, l’ignorer.
Plusieurs mots parlent de péché dans la Bible (Gn 18 :20 / Ex 23 :31 / Lev
26 :40 / Prov 11 :31 / Act 17 :30 / Rom 3 :23 ; 5 :19 ; 11 :20 / Eph 2 :1 /
Tit 2 :14 / 1 Tim 1 :9,13 ; 2 :14 / 1 Pie 4 :18 / 1 Jn 1 :9).
Le péché est lié à la nature et à la conduite. Il est la nature de l’homme et
s’extériorise par des actes ou péchés.
Le péché est aussi une culpabilité parce qu’elle transgresse la loi et une
souillure en tant que principe (Es 1 :5 / Jér 17 :9).
Cette nature pervertie de l’homme ne signifie pas son incapacité de différencier
le bien du mal, d’avoir des vertus ou d’apprécier celles des autres. Mais elle
signifie que l’homme nait perverti et dans son état ingénéré, il est tout à fait
incapable de changer sa situation par ses propres efforts.
Bien qu’il soit difficile de déterminer ce qu’est réellement le péché, les
contextes Vétérotestamentaires et Néotestamentaires pourront nous aider à
définir le péché de plusieurs manières :
Le péché est lié à l’orgueil qui est l’amour exagéré se soi (Es 53 :6), qui
est différent de l’amour normal de soi qui est la base de la dignité
personnelle, de l’amélioration de soi et de la considération pour les
autres.
Cet orgueil qui est péché est une forme d’idolâtrie.
Sur le plan moral, il signifie : manquer le but (Gn 4 :6), se perdre, être
léger dans la balance de Dieu. Il veut dire aussi perversité (Prov16 :26-
28).
Dans le domaine des relations fraternelles, le péché est la violence ou
conduite injurieuse (Gn 6 :11 / Ez 7 :23 / Prov 16 :29). Le péché ici est
l’oppression de l’homme par l’homme.
L’image d’Israël qui est le peuple ’’saint’’, ’’mis à part’’ pour Dieu et
séparé des choses profanes (impures), le péché signifie une offense contre
la sainteté de Dieu.
En rapport avec la vérité, le péché désigne la tromperie et la fausseté
41
(Ps 58 :3 / Es 28 :15). La Bible présente le premier pécheur comme
menteur (Jn 8 :4) et le premier péché est le mensonge (Gn 3 :4).
Pour la sagesse, le péché est défini comme l’action méchant de l’homme
qui manque de raisonnement honnête et qui n’oriente pas sa vie selon la
volonté de Dieu. Ainsi le péché est vu comme ’’être dépourvu de sens ’’
(Prov 7 :7 ; 9 :4). Alors le pécheur est appelé ’’un insensé’’ (Prov
15 :20) et un moqueur (Ps 1 :1 / Prov 14 :6).
Le péché est montré comme une dette (Mt 6 :12). Tout péché commis
représente une dette contractée.
Le péché est aussi une désobéissance (Heb 2 :2), qui est écouté sans faire
attention.
Le péché signifie une chute, ou faute ou tombé à côté (Eph 1 :7).
Le péché est défini comme une défaite, qui a manqué le but de Dieu.
Le péché, c’est une impiété, qui veut dire sans culte, sans respect
(Rom 1 :18 / 1Tim 2 :16). L’homme impie est celui qui ne pense pas du
tout ou peu aux choses sacrées, qui ne lui apportent aucun sentiment de
respect et de vénération.
Le péché est décrit comme une erreur. Hébreux 9 :7 parle des péchés
commis par insouciance, par inadvertance, ou ignorance qui sont
différents de ceux commis sciemment.
Après la présentation de quelques aspects de la nature du péché, voyons ses
conséquences.
C. Les conséquences du péché
La désobéissance d’Adam qui a été un péché grave a eu de nombreuses
conséquences à plusieurs niveaux :
Relations rompues
La relation qui était la première communion entre eux et Dieu, fut rompue
après leur désobéissance (Gn 2 :6). Devenu victime d’une conscience coupable
qui ne leur donnait pas la paix interne, ils cherchèrent à fuir Dieu leur Créateur
(Gn 3 :8). Loin de reconnaître leur faute, ils s’accusèrent et accusèrent le
serpent (Gn 3 :12-13).
Après leur acte, le premier couple sentit la honte, la déchéance et la corruption.
Voyant leur impossibilité de paraître devant Dieu dans leur nouvel état, ils se
firent des ceintures de feuilles de figuier (Gn 3 :7).
La mort physique fait partir de la peine du péché (Gn 3 :19 / Rom 5 :12). Cette
sentence est intervenue quelques siècles plus tard. Mais la mort spirituelle s’est
déclarée aussitôt. Ils se sont trouvés séparés de Dieu. C’est pourquoi ils fuyaient
sa présence en se cachant. Or sans contact avec celui qui est la source de vie (Ps
36 :10), l’homme a beau aller et venir, manger et boire, travailler et dormir, il
ne vit pas vraiment. Dans ce sens-là, le jour même où Adam a goûté au fruit
défendu, il est mort.
42
D’autres conséquences du péché sur le corps sont : la maladie physique, les
douleurs imposées à l’homme et à la femme (Gn 3 :16-19).
Universalité du péché
Le péché d’Adam et Eve a eu des répercutions profondes sur toute la race
humaine (Rom 5 :12-19). En Adam, il y a solidarité raciale du fait qu’il était le
représentant de la race humaine. Une mauvaise nature fut transmise à leurs
descendants. Ainsi la postérité d’Adam a hérité de sa nature pécheresse, c'est-à-
dire d’une perversité de pensée, de disposition, de volonté, de conscience et
d’affectivité (Marc 7 :20-23 / Rom 3 :10-18). La pensée de l’homme naturel
est conditionnée, gouverné par son inimitié contre Dieu. Et pour ce fait, la
colère de Dieu est la réponse inévitable et nécessaire de sa justice à cette révolte
de l’homme (Jn 3 :36 / Rom 1 :18 ; 2 :5 / Eph 5 :6).
La création soumise à la vanité
La création dans son ensemble a subi les conséquences de la chute :
dérèglement de la nature, maladie et souffrance, mort de la flore et de la faune
(Rom 8 :19-20).
L’une des conséquences fut relative au milieu ambiant : le serpent fut maudit
(Gn 3 :14), le sol fut maudit et le travail de l’homme fut pénible. Adam et Eve
furent ensuite chassés du jardin et livrés à eux-mêmes.
Cette situation provisoire attend la création de nouveaux cieux et d’une
nouvelle terre dans laquelle règnera la justice.
Conclusion
Ce chapitre a permis de toucher quelques enseignements sur le péché.
L’antécédent du péché qui est la loi divine a été vu, ainsi que la nature et les
conséquences du péché.
L’homme est incapable de se sauver lui-même de l’emprise du péché.
Jésus-Christ seul est celui qui a accompli cette tâche.
43
Exercice
44
Le salut (La sotériologie)
A. La conversion
B. La justification
C. La régénération
D. La sanctification
Conclusion
Introduction
Le salut ici c’est échappé à la colère de Dieu. Par sa mort expiatoire, le
Seigneur Jésus-Christ a acquis le salut de l’homme. L’application de ce salut
dans la vie du chrétien comprend : la conversion, la justification, la
régénération et la sanctification.
A. La conversion
En effet, puisque les Ecritures appellent l’homme à se tourner vers Dieu
(Es 31 :6 / Ez 14 :6; 18 :32 / Mt 18 :3 / Act 3 :19 / Heb 6 :1). La conversion
est donc la réponse de l’homme à cet appel. Elle comprend la repentance et la
foi.
1. La repentance
Son importance en a fait le message principal des prophètes de l’A.T et
l’enseignement du N.T (2 Rs 17 :13 / Jér 8 :6 / Mc 1 :15 / Act 20 :21).
La conversion comprend un caractère intellectuel qui est un changement de
point de vue à propos du péché, de Dieu et de soi-même (Jb 42 :5 / Ps 51 :5 /
Lc 15 :17 / Rom 1 :32).
A propos de la conversion, le catéchisme de Westminster qui l’associe à
la repentance déclare : « la repentance (conversion) est une grâce salvatrice
par laquelle le pécheur, à cause d’une vraie perception de son péché et
comprenant la miséricorde de Dieu en Christ, avec haine de douleur pour son
45
péché, s’en détourne pour aller à Dieu, avec l’intention de s’efforcer par la
suite à une nouvelle obéissance ».
Dans la conversion, intervient la foi. L’on dit à cet effet que la vie
d’un homme est dirigée par ce qu’il croit et par ce en quoi il a foi.
2. La foi
Elle a deux sources :
- Source divine (Rom 12 :3 / 1 Cor 12 :9 / Gal 5 :22 / Héb 12 :2).
- Source humaine (Lc 17 :5 / Mc 9 :24 / Act 4 :4 / Rom 10 :17)
Cette foi en nous, produit des résultats comme :
Le salut (Gal 3 :5 / Rom 5 :1 / Act 26 :18)
L’assurance (Rom 3 :20 / 1 Jn 3 :24 / Es 26 / Héb 4 :3)
Et les bonnes œuvres (Mt 7 :17)
En effet, même si nous ne sommes pas sauvés par des bonnes œuvres (Rom
3 :20 / Eph 2 :9), nous sommes néanmoins sauvés par elles (Eph 2 :10). Les
bonnes œuvres vont de pair avec la foi (Mt 5 :16 / Jc 2 :17-26). Paul rappelle
que les œuvres sont l’aboutissement de la foi (Tite 1 :16 ; 3 :8), car ces bonnes
œuvres sont le fruit de l’Esprit (Gal 5 :22ss / Eph 5 :9).
B. La justification
La justification fait suite à la conversion.
Elle est l’acte de Dieu par lequel Il déclare juste celui qui croit en Jésus-Christ.
C’est un état d’acception dans lequel se trouve le croyant (Rom 5 :2). Ainsi
donc, sans considérer son passé pécheur et son imperfection présente.
Le croyant occupe une position sûre vis-à-vis de Dieu et ’’Justifié’’, verdict de
Dieu que personne ne peut contredire (Rom 8 :34). Cette justification est un
changement de position, car le pécheur autrefois condamné est maintenant
acquitté.
Le croyant est justifié par Dieu non à cause de ses œuvres, mais :
par la grâce de Dieu (Rom 3 :24 / Tite 3 :5)
par le sang de Jésus-Christ (Rom 5 :9 / Héb 9 :22)
et la foi (Rom 5 :1 ; 10 :10)
La justification a des effets positifs dans la vie du croyant. En effet par elle, le
chrétien :
bénéficie de la rémission de ses péchés (Rom 4 :7 / 2 Cor 5 :19).
n’est plus sous la condamnation (Rom 8 :1, 33)
vit dans une relation de paix avec Dieu (Rom 5 :1 / Eph 2 :14-17).
46
étant justifié par Christ, il bénéficie du titre d’héritier (Tite 3 :7) et même
aussi d’une vie ’’juste’’ devant Dieu (Phil 1 :11).
est assuré d’être glorifié (Mt 13 :43 / Gal 5 :5).
C. La régénération
Pour faire la différence entre la conversion et la régénération, THIESSEN
affirme que du côté de Dieu, le changement du cœur est appelé régénération ou
la nouvelle naissance alors qu’on l’appelle conversion du côté humain.
La régénération est définie comme étant la transmission de la vie divine à l’âme
(Jn 3 :5 ; 10 :10 / 1 Jn 5 :11), elle est aussi la transmission d’une nouvelle
nature (2 Pie 1 :4) ou d’un nouveau cœur (Jér 24 :7 / Ez 11 :19). Elle fait du
croyant une nouvelle créature (2 Cor 5 :17 / Eph 2 :10).
Puisque l’homme dans son état naturel de pécheur est coupé de Dieu, la
régénération est seul moyen par lequel l’homme doit passer pour voir le
Royaume de Dieu (Jn 3 :3 / Héb 12 :14 / 1 Jn 3 :1).
Les effets positifs de la régénération sont manifestés dans la vie du croyant. On
peut retenir tout d’abord qu’une âme régénérée surmonte la tentation (1 Jn
3 :9 ; 5 :4,18). Ceci revient à dire qu’une personne régénérée pratique la justice
même si cela n’exclut pas toute possibilité de pécher à cause de sa nature
charnelle. On remarque aussi que ce type de croyant aime ses frères et Dieu
(1 Jn 5 :1-2 ; 4 :19).
Il éprouve aussi de l’amour pour la Parole de Dieu (1 Pie 2 :2), pour ses
ennemis (Mt 5 :44) et pour les âmes perdues (2 Cor 5 :14).
Par ailleurs, l’âme régénérée voit des besoins par Dieu (Mt 7 :11) et Dieu lui
révèle sa volonté (1 Cor 2 :10-12 / Eph 1 :11). Il est aussi gardé par Dieu (1 Jn
5 :18) et devient par la foi héritier de Dieu et cohéritier avec Jésus (Rom 8 :17)
D. La sanctification
Les Saintes Ecritures parlent de l’importance de cette doctrine en plusieurs
termes (Héb 12 :14/ 1 Pie 1 :15).
Les mots : « sanctification », « sainteté », « consécration » sont synonymes.
La sanctification implique la séparation qui caractérise tout ce qui sépare Dieu
Saint de tout ce qui est terrestre. Réalité qui explique aussi la relation du croyant
qui est séparé du monde et mis à part pour Dieu (1 Cor 1 :2 / 1 Pie 1 :2). Ce qui
suppose de sa part un éloignement de toute souillure. Par la sanctification, tous
les croyants séparés du péché et du monde, sont dédiés ou consacrés à Dieu.
Puisque Dieu est pur, ceux qu’Il appelle à Lui doivent participer à cette
nature. De même que les prêtres devaient se sanctifier eux-mêmes avant de
47
s’approcher de Dieu (Ex 19 :22), le chrétien doit aussi se séparer de tout ce qui
est impur en général (2 Cor 6 :17) et en particulier de sa propre nature
corrompu (Rom 6 :11-13 / Eph 4 :25-32 / Col 3 :5-9).
Le temps de la sanctification
La sanctification est à la fois un acte et un processus. En tant qu’acte, elle se
produit au moment où l’on croit en Jésus-Christ. C’est pourquoi, les chrétiens,
quel que soit le degré de leur foi, sont appelés des saints (1 Cor 1 :2 / Héb
10 :10 / Jude 3).
Cette sanctification de position a été acquise pour tout chrétien par la mort de
Christ (Héb 13 :12) et par union au croyant (Col 3 :3). Comme processus, la
sanctification dure toute la vie.
Effet, bien que le croyant soit sanctifié par le Sacrifice de Jésus-Christ et occupe
une position de saint, il doit mener une vie de sanctification progressive en
cherchant à devenir de plus en plus conforme à l’image de Christ. Ce progrès
dans la sanctification n’est possible que lorsque le chrétien mène une vie de
consécration totale à Dieu. C’est alors que le Saint-Esprit détruira en lui les
œuvres de la chair (Rom 8 :13) et produira en lui l’obéissance à la Parole de
Dieu (1 Pie 1 :22) et le fruit de l’Esprit (Gal 5 :22).
La sanctification en tant que processus, le croyant se purifiera lui-même de
toute souillure de la chair et de l’esprit (2 Cor 7 :1).
La perfection terrestre n’est pas non seulement biblique mais l’imperfection
n’est pas scripturaire. Le croyant ne doit pas fermer les yeux sur ces péchés au
nom de certaine grâce à « bon marché » qui permet tout. En effet, l’apôtre
condamne un tel type de vie et conclut que tous ceux qui vivent dans le péché
n’hériteront pas le royaume de Dieu (1 Cor 6 :10).
La sanctification complète et finale se fera au retour de Christ ou à notre mort.
Les moyens divins de la sanctification
Il existe quelques fausses théories sur les différents moyens de sanctification
telles que « l’extirpation », « le légalisme » et « l’ascétisme ».
En dehors de ces points de vue erronés, les moyens donnés aux hommes pour
leur sanctification sont : le sang de Christ, le Saint-Esprit et la Parole de
Dieu.
Le sang de Jésus (1 Jn 1 :7)
Le croyant est sanctifié par le sang de Jésus et mis à part pour Dieu. De l’état de
pécheur impur, il est transformé en un saint adorateur, uni en communion
permanent avec le Seigneur Jésus-Christ (Héb 2 :11).
Le Saint-Esprit (1 Cor 6 :11 / 2 Thes 2 :13 / 1 Pie 1 ; 2 :16)
48
Le Saint-Esprit produit l’œuvre intérieure de la sanctification. Ces différents
passages présentent la sanctification comme le commencement de l’œuvre de
Dieu dans les âmes des hommes pour une pleine connaissance de la justification
par la foi (Rom 15 :16).
La Parole de Dieu (Jn 15 :3 ; 17 :17/ Eph 5 :26)
La Parole de Dieu est aussi un moyen de sanctification extérieure. D’après
1 Pierre 1 :23 (à lire), les chrétiens sont décrits comme étant nés de la Parole
de Dieu. C’est donc cette Parole qui rend conscient les hommes de leur folie et
de la méchanceté de leur cœur. Ainsi, en répondant à l’appel de la parole
commence un processus de sanctification qui dure toute la vie. En prenant la
Parole comme miroir de leur vie (Jac 1 :22-25). Les âmes régénérées doivent
rejeter journellement les souillures de leurs imperfections.
Conclusion
Dieu dans sa préscience, était conscient, même avant de créer l’homme,
que celui-ci tomberait dans le péché et deviendrait complètement perdu. Il le
créa néanmoins pour sa gloire et pour son dessein, et, prépara un moyen de
rédemption. Ainsi la régénération, la justification et la sanctification sont les
moyens par lesquels l’homme peut de l’état pécheur devenir enfant de Dieu et
avoir le salut qu’il avait perdu par le péché.
49
Exercice
50
Les anges (l’Angélologie)
Introduction
L’homme est environné d’un monde d’esprits plus nombreux, puissants et
riches en ressource que notre monde visible d’êtres humains.
Des esprits, bons et mauvais font leur chemin au milieu de nous. Avec la vitesse
de l’éclair et sans bruit, ils se déplacent d’un endroit à l’autre. Ils habitent avec
nous dans l’étendue des espaces aériens.
Certains d’entre eux s’intéressent à notre bonheur, d’autres tiennent à nous faire
du mal.
Les auteurs sacrés nous parlent un peu de ce monde invisible afin que
nous soyons à la fois encouragés et mis en garde.
Dans ce travail, nous allons voir l’origine et la nature des anges, leurs
classifications ; leurs œuvres et leur sort. Ensuite, nous parlerons de Satan et
une conclusion mettra fin au travail.
A. L’origine et la nature des anges
1. L’origine des anges
Les Ecritures parlent de l’existence des anges, aussi bien les bon, que les
mauvais. Ces créatures n’ont pas existé, car elles font partie de la création de
Dieu (Ps 148 :2-5 à lire). Toutes choses ont été faites par Jésus et pour Lui (Jn
1 :3 / Col 1 :16 / Eph 6 :16).
51
Dieu seul possède l’immortalité (1 Tim 6 :16) montre que les anges ont été
créés par Dieu et doivent la prolongation de leur existence au fait que le
Créateur le soutient continuellement.
Nulle part dans la Bible n’est écrite le moment de leur création de façon précise.
Il est probable qu’ils sont créés avant la création des cieux et de la terre
(Gn 1 :1), car selon Job 38 :4-7, ’’les fils de Dieu poussaient des cris de joie’’
quand Dieu posa les fondations de la terre.
Les anges existaient déjà dans Genèse 3 :1, quand Satan, un ange Angélique, fit
son apparition.
En ce qui concerne leur nombre exact, la Bible ne donne pas de chiffre précis,
mais elle dit que leur nombre est très grand (Dan 7 :10 / Mt 26 :53 / Héb
12 :22 / Apoc 5 :11 à lire).
2. La nature des anges
Plusieurs éléments sont relatifs à la nature des anges :
Des créatures : les anges sont des êtres créés. Ils ont été tirés du néant
par la toute-puissance de Dieu. Ils furent créés très longtemps avant la
création du monde, et avant que la rébellion de Satan et ses alliés ait lieu,
laissant deux catégories d’anges, les bons et les mauvais.
Etant des créatures, ils refusent de se laisser adorer (Apoc 19 :10 ; 22 :8,
9), et l’homme de son côté, ne doit pas les adorer (Col 2 :18).
Les esprits : les anges sont des esprits. Ils sont incorporels. Ils sont très
différents des hommes, ils ne sont pas limités par des conditions
physiques et naturelles. Ils sont appelés des « vents » ou « esprits » (Héb
1 :7 / Ps 104 :4). Ils apparaissent et disparaissent à volonté, voyageant
avec une rapidité inimaginable, sans user de moyens naturels. Ils ont le
pouvoir de prendre la forme des corps humains pour rendre leur présence
visible (Gen 18 :9 ; 19 :1-3 / Lc 1 :26 / Jn 20 :12 / Héb 13 :2). Ils ne
sont ni omniprésents, ni omniscients.
Immortels : la mort n’a aucun pouvoir sur les anges. Les paroles de Jésus
explique aux Sadducéens que les ressuscités seront comme les anges (Lc
20 :34-35), signifie qu’ils seront immortels.
Nombreux : les Ecritures enseignent que leur nombre est très grand
(Dan 7 :10/ Mt 26 :53/ Lc 2 :13/ Héb 12 :22 à lire). Leur Créateur et
leur Maître est par conséquent appelé « l’Eternel des armées ».
Ils sont supérieurs aux hommes en forces et en puissance (Mt 28 : 2 / Act
5 : 19 ; 12 :17 / 2 Pie 2 :11). Mais leur puissance et leur force sont
limitées.
52
Sans sexe : on parle des anges au masculin. En réalité, ils n’ont pas de
sexe ; ils ne se propagent pas (Lc 20 : 34-36). Ils sont une armée créée
par Dieu. Ils ne se marient pas et ne sont pas non plus donnés en mariage.
Ils sont appelés ’’fils de Dieu’’ dans l’AT (Jb 1 :6 ; 2 :1) mais il n’est
jamais question des fils des anges.
Les anges forment une troupe et non une race.
Les anges qui sont gardés en prison : (2 Pie 2 :4 / Jude 6), il semble
que ces deux personnes parlent des mêmes. Ces anges déchus sont
incarcérés, dans les abîmes de ténèbres et réservés pour le jugement du
grand jour.
Les anges qui sont en liberté : leur principale occupation semble être de
soutenir leur chef Satan dans sa guerre contre les bons anges, le peuple de
Dieu et la cause de Dieu. Il est question d’eux dans Ephésiens 1 :21 :
« toute domination, … toute autorité, … toute puissance, … toute
dignité » (voir Eph 6 :12 / Col 2 :15).
Les démons : on les identifie aux anges déchus en liberté. Leur travail est
de posséder des individus et cela fait partir de leurs efforts continuels, et,
dans le but de contre carrer le programme de Dieu, plutôt que simplement
un désir de se revêtir d’un corps humain. Ils sont appelés ’’esprits
impurs’’ (Mc 9 :25). Ils sont la cause des maladies (Mt 9 :32 ; 12 :22),
des blessures personnelles (Mc 9 :18) et d’autres défauts de conformation
et difformités (Lc 13 : 1-17). Ils s’opposent à l’œuvre de Dieu en
54
corrompant la saine doctrine (1 Tim 4 :1-3), la sagesse divine (Jc 3 :15)
et la communion chrétienne (1 Cor 10 :20s).
Sous l’autorité de Satan, ils sont les ennemis de Dieu et de son Royaume.
55
- Les anges ont accompagné Christ lors de son Ascension (Act 10s).
- Les anges suivent avec intérêt le plan de salut réalisé par le Christ (1 Pie
1 :12).
Certaines œuvres des anges s’accompliront dans l’avenir lors du retour de
Christ. Ce jour-là, ils seront très actifs :
- Le retour de Christ sera signalé par la voix d’un archange (1Thes 4 :16).
- Ils seront très actifs pendant la tribulation en tant qu’agents de jugement
(Apoc 7 :2 ; 16 :1).
- Le Seigneur Jésus viendra dans sa puissance accompagnée des anges dans
une flamme de feu (2 Thes 1 :7 / Jude 14).
- Les anges rassembleront les élus d’Israël au retour de Christ (Mt 24 :31).
- Lors de la moisson à la fin du monde, les anges sépareront les faux
d’avec les vrais, les méchants d’avec les justes (Mt 13 :39, 49s).
- Ils se tiendront devant les portes de la nouvelle Jérusalem comme
sentinelles pour s’assurer que rien d’impur ni de souillé n’entrera jamais
dans la ville (Apoc 21 :12).
c. Le sort des bons anges
Nous pouvons croire que les bons anges continueront de servir Dieu
pendant toute l’éternité. Jean a eu une vision de la nouvelle Jérusalem, de
nouveaux cieux et de la nouvelle terre, c’est une vision du futur, et il a vu des
anges aux portes de la ville (Apoc 21 :19, 21). Ce passage montre que les anges
continueront de servir Dieu leur Créateur et surement ils poursuivront leur
service à l’endroit qui leur aura été désigné.
56
- Ils possèdent parfois des êtres humains et même des animaux (Mt 4 :24 /
Mc 5 :8-14 / Lc 8 :2 / Act 8 :7 ; 16 :16).
- Dieu se sert d’eux parfois dans l’accomplissement de ses desseins (Jg
9 :23/ 1Rs 22 :21-23/ Ps 78 :49).
Sachons que les mauvais anges sont adorés par les hommes quand ceux-ci
font ou s’adonnent à certaines pratiques telles que :
- La pratique de ’’dire de bonne aventure’’ : l’augure et la prévision de
l’avenir par le moyen des signes naturels : exemple : le vol des oiseaux
ou la disposition des entrailles, etc. (Ez 21 :21).
- L’hydromancie ou la prévision de l’avenir à partir de l’apparence de l’eau
versée dans une vase ou l’objet plongé dans l’eau (Gn 44 :5).
- L’astrologie ou la détermination de la soi-disant influence des étoiles sur
le destin d’une personne (Es 47 :13).
Ces pratiques sont une forme de démonologie. Chaque fois qu’une personne
essaie de lire l’avenir par une sorte d’inspiration divine (Act 16 :16), elle le fait
en réalité avec l’aide des démons.
L’on adore les mauvais anges dans d’autres pratiques qui sont :
- La viande sacrifiée aux idoles, qui est en réalité sacrifiée aux démons (1
Cor 10 :19s).
- Le spiritisme, qui est la croyance que les vivants peuvent communiquer
avec les morts et que les esprits des morts peuvent manifester leur
présence aux hommes.
- La nécromancie, qui se fait par l’intermédiaire d’un être humain reconnu
comme médium.
- Les enchantements sont une forme de démonisme (Lev 19 :31 ; 20 :6,
27 / Es 8 :19).
Le démonisme se retrouve aujourd’hui dans l’adoration des rivières (eaux),
des arbres, des montagnes, des forêts dites sacrées, des masques, dans la
consultation des marabouts et des devins, etc.
En ces temps modernes, le démonisme a changé de visage. Il se retrouve dans la
vénération des hommes : appelés ’’idoles’’ : footballeurs, chanteurs, comédiens,
artistes, hommes politiques, etc.
57
Quand Christ reviendra, les croyants joueront un rôle important dans le
jugement des mauvais anges (1 Cor 6 :3).
La finalité est que, Satan et les mauvais anges seront jetés dans l’étang de feu
(Apoc 20 :10).
D. Satan
Certaines personnes pensent que le Diable n’existe pas. Et il est content
quand l’on pense ainsi.
Dans la guerre qu’il mène, il emploie le camouflage sur une vaste échelle. Et le
comble de ses astuces est de faire croire aux gens qu’il n’existe pas.
Ici, nous allons voir son origine, ses œuvres et son sort final.
1. Origine d Satan
La conception populaire d’un Diable cornu, aux pieds fourchus, avec une
fourchette, personnage laid, vient de la mythologie païenne et non de la Bible.
Selon les Ecritures, Satan, à l’origine Lucifer : qui signifie : porte lumière, était
le plus glorieux des anges (lire Esaïe 14 :12-15/ Ez 28 :12-19). Il est une
créature de Dieu (Col 1 :16), et tout ce que Dieu avait fait était très bon (Gn
1 :31).
Comment le mal a-t-il pu germer dans le cœur de cet esprit céleste ? Cela reste
un mystère complet. Il aspire orgueilleusement à être ’’semblable au Très
Haut’’. Il est arrogant à cause de sa beauté et de la place qu’il occupait. Dieu, le
Tout puissant, le chassa avec ses acolytes du ciel où était leur demeure.
58
Dragon signifie ’’Serpent’’ ou ’’monstre marin’’. Le Dragon est la
personnification de Satan, comme il l’est de pharaon (Ez 29 :3 ; 32 :2).
Le Dragon en tant qu’animal marin peut très bien représenter l’activité de
Satan dans les mers du monde.
Serpent signifie : sa ’’malhonnêteté’’, sa ’’fausseté’’ (Gn 3 :1 / Apoc
12 :9/ 2 Cor 11 :3).
Belzébul signifie en Syriaque : ’’dieu du fumier’’ ou en d’autres termes
’’maître de la maison’’ (Mt 10 :25 ; 12 :24-27 / Mc 3 :22 / Lc 11 :15-
19).
Bélial ou Béliar signifie : ’’indigne’’ ou ’’pervers’’ (1 Sam 10 :27 ;
30 :22 / 2 Sam 23 :6 / Jg 20 :13).
Lucifer signifie : ’’l’étoile du matin’’, littéralement ’’être lumineux’’
(Es 14 :12 / 2Cor 11 :14).
On lui attribue une série de noms d’un caractère légèrement différent. Plusieurs
mots et expressions le décrivent, et sont ses œuvres :
Le Malin : il est malin, méchant, cruel et tyrannique sur tout ce qu’il peut
contrôler et il est là pour faire le mal chaque fois que c’est possible (Mt
13 :19 / Eph 6 :16 / 1 Jn 2 :13s ; 5 :19).
Le tentateur : il incite constamment l’homme à pécher et les efforts
répétés qu’il y consacre. Il présente des excuses les plus plausibles pour
pécher et suggérer les avantages les plus saisissantes du péchés (Mt 4 :3 /
1 Thes 3 :5).
Le dieu de ce monde (siècle) : en tant que tel, il a ses serviteurs (2 Cor
11 :15), ses doctrines (1 Tim 4 :1), ses sacrifices (1 Cor 10 :20) et ses
synagogues (Apoc 2 :9). Il parraine la religion de l’homme naturel et
c’est lui qui est derrière les fausses sectes et systèmes qui ont affligé la
véritable église au cours du siècle.
Le prince de la puissance de l’air : en tant que tel, il est le chef des
mauvais anges (Eph 2 :2 / Mt 12 :24 ; 25 :41 / Apoc 12 :7 ; 16 :13s). Il a
une vaste armée de subalternes pour accomplir ses désirs, et il règne en
despote.
Le prince de ce monde : cela semble faire allusion à son influence sur
les gouvernements de ce monde (Mt 4 :8s).
Les organisations du mal sont organisées et Satan est à leur tête. Dieu lui a fixé
certaines limites et lorsque le temps sera venu, il sera supplanté par le règne du
Seigneur Jésus, qui règnera avec justice.
3. La destiné de Satan
59
Dieu a annoncé un décret contre celui qui a causé la chute l’homme (Lire
Gn 3 :15). L’humiliation du serpent jusque dans la poussière fut l’image
prophétique de la dégradation finale et de la défaite du ’’Serpent ancien’’,
appelé le Diable.
La carrière de Satan fut une rétrogression continuelle. Au début, il a été jeté
hors du ciel (Apoc 12 :9), pendant le millenium, il sera emprisonné dans
l’abîme et après mille ans, il sera jeté dans l’étang de feu (Apoc 20 :10).
Ainsi la parole de Dieu nous donne l’assurance de la défaite ultime du mal.
Prenons courage et restons attacher à Jésus-Christ.
Conclusion
Les anges sont des esprits au service de Dieu. Il les envoie pour
accomplir ses desseins.
Le Diable dans sa chute, a entrainé le tiers des anges qui sont devenu les
mauvais anges appelés démons, à sa solde (Apoc 12 :4). Ils s’opposent aux
plans de Dieu et sont la cause de tous les maux.
Dieu a programmé un jour où Il mettra fin à leurs activités et restaurera
la terre avec une véritable justice.
60
Exercice
61
Eglise
Définition
A. Différentes églises
B. Eglise Corps et Epouse de Christ
C. La mission de l’église
Définition
Eglise vient du mot grec ’’ekklêsia’’ qui veut dire ’’un groupe appelé
hors de’’. L’Eglise, c’est l’ensemble de ceux que Dieu a appelé hors du monde
pour les sauver. Un groupe particulier des croyants qui appartient à Dieu.
A. Différentes Eglises
Il y a deux églises :
1. Eglise visible ou locale
Ici, il est question d’une assemblée particulière de croyante dans un certain
lieu et à un moment particulier.
Paul fait allusion aux églises locales individuels de :
- Corinthe (1 Cor 1 :2 ; 2 :17)
- Galatie (Gal 1 :2, 22)
- Philippe (Phil 4 :15)
- Colosses (Col 4 :15, 16)
- Thessalonique (2 Thes 1 :1)
L’église locale qui était au temps du NT était composée de juifs et des
gentils unis sur un pied d’égalité à titre de cohéritier avec christ (Eph 2 :6).
Il désigne une communauté, une dénomination. Partout ou plusieurs
chrétiens se réunissent au nom de Jésus-Christ et pratiquent le baptême et
62
célèbrent la sainte cène, c’est l’église locale. Les membres se connaissent et se
côtoient fraternellement. Cette église est visible.
2. Eglise universelle
Il s’agit d’un large groupe de tous les chrétiens nés de nouveau, de toutes
races, de tous peuples, de toutes ethnies de tous les temps et de toutes les églises
ou dénominations.
Il s’agit de tous les chrétiens rachetés par Jésus-Christ (Lire Apo 5 :9 ; 7 :9).
Cette Eglise est invisible. On ne peut la voir, ni compter les membres. Nul ne
sait qui en fait partie, seul le Seigneur connait ceux qui Lui appartient.
Chacun doit faire l’effort pour appartenir à cette Eglise. C’est elle que le
Christ viendra chercher bientôt.
B. Eglise : Corps et Epouse de Christ
Que l’église soit locale ou universelle, elle est le Corps et l’Epouse de Christ.
1. Eglise : Corps de Christ
Paul déclare ceci : « Christ est le Chef de l’église qui est son corps » (Eph
5 :2).
Le corps humain a beaucoup de membres, tous différents les uns des autres.
Chacun a un travail à faire pour être utile au corps entier. L’image du corps
montre la diversité des membres du corps.
Dans l’église, il y a des jeunes, des vieux, des enfants, des illettrés, des
universitaires, des sans-emplois, des travailleurs, des pauvres, des riches, des
cultivateurs, des planteurs.
Dans l’église, il y a des Pasteurs, des Evangélistes, des Missionnaires, des
Diacres, des Prédicateurs, des chantres, de simples chrétiens, qui rendent
témoignage dans leur ville et village.
Les églises peuvent porter des noms différents, célébrer leur culte de
façon diverses. Ce qui est important, c’est que chaque membre de l’église et
chaque église soit soumis à Jésus-Christ, le Chef de l’église.
L’image du corps souligne aussi l’Unité de l’église. Paul déclare :
« Maintenant donc il y a plusieurs membres et un seul corps » (1 Cor 12 :20).
L’Eglise de Jésus-Christ, l’Eglise Universel est unie. Tous ceux qui
appartiennent réellement à Christ sont unis en Lui malgré les différences
humaines : races, langues, dénominations, églises locales. L’Unité qui existe
entre tous les vrais enfants de Dieu doit se manifester.
Trop souvent, des chrétiens ou des églises méprisent d’autres chrétiens ou
d’autres églises. Trop souvent, on attache plus d’importance à l’ethnie, à la
région, au peuple ou aux responsables des églises qu’à la seule chose
nécessaire : Jésus-Christ et Sa Parole. C’est pour cela que Paul dit : « Je vous
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exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un
même langage, et à ne point avoir de division parmi vous, mais à être
parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment »
(1 Cor 1 :10).
L’unité des églises ne peut se faire que par l’obéissance à la Parole de Dieu
et le souci de voir régner l’amour fraternel. Nous ne pouvons ne pas être
d’accord sur tous les points. Mais nous devons rester attacher à Jésus-Christ
comme le seul Sauveur et travailler ensemble en demandant à Dieu de nous
éclairer (Phil 3 :15-16 à lire).
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Exercice
3. Est-ce que tous ceux qui se disent membres d’une église locale sont
véritablement des chrétiens ? (Jean 3 :5 / Mat 7 : 21-23)
7. Est-ce normal qu’un chrétien préfère rester à la maison pour adorer Dieu
plutôt que d’aller à l’église ? (Heb 10 :25)
9. Quelles sont les 02 (deux) ordonnances que tout chrétien doit observer ?
(Act 2 :38 / Rom 6 :3-4 / Mat 26 :26-28 / 1 Cor 11 :23-26)
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La sainte cène
A. La cène et la Paque
B. Le sens du pain et du vin
C. Un repas de communion
D. Comment prendre la sainte cène ?
A. La cène et la Paque
En souvenir de la sortie d’Egypte, l’Eternel avait ordonné aux israélites de
célébrer un repas chaque année pour fêter leur libération de l’esclavage en
Egypte. La Pâque rappelait la délivrance de l’esclavage et annonçait le sacrifice
du Messie.
Jésus ordonne à ses disciples de célébrer ce repas pour leur libération de la
malédiction du péché.
La sainte cène rappelle le sacrifice de Christ (Mat 26 :26-29/ Luc 22 :19-20 à
lire).
La sainte cène est un repas de souvenir, de mémoire (1 Cor 11 :26 à lire).
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La sainte cène est un repas de mémoire. Les chrétiens prenant se repas se
souviennent de toutes les souffrances de Christ jusqu’à sa mort.
C. Un repas de communion
On désigne la sainte cène par le mot ’’communion’’. Cène qui signifie repas
est une démonstration de l’amour fraternel qui unit les disciples de Jésus-Christ.
Mettre la main ensemble dans le plat est le geste qui exprime le mieux l’amour
fraternel.
Cette communion établit est très solide à cause des éléments : le pain et le vin
qui représentent le corps et le sang de Jésus-Christ, qui ont du prix aux yeux de
Dieu
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Exercice
6. Un chrétien qui ne confesse pas ses péchés et qui prend quand même la
sainte cène, quelles peuvent-être les conséquences ?
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Les offrandes et la dîme
Introduction
A. Qu’est-ce l’offrande ?
B. Qu’est-ce que la dîme ?
C. Comment donner à Dieu ?
Introduction
« Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la
nourriture dans ma maison… » (Malachie 3 :10)
A. Qu’est-ce que l’offrande ?
L’offrande est un bien matériel ou financier que le chrétien offre à Dieu en
guise de sa reconnaissance de tous ses biens faits à son égard.
B. Qu’est-ce que la dîme ?
La dîme est la dixième de tous les revenus du chrétien qui appartient à Dieu.
Il doit mettre à part pour le Seigneur, Son Dieu, la dixième de tout ce qu’il
gagne : argent, produit de champ, gros bétail, menu bétail, volaille, dons reçus,
etc.
L’église est une ambassade du royaume de Dieu sur la terre. C’est elle qui
doit faire connaître le nom de Dieu aux hommes. Les ouvriers des églises :
Pasteurs, les Evangélistes, les Missionnaires, tous ceux qui consacrent tout leur
temps à un ministère doivent vivre. C’est un mauvais témoignage s’ils sont mal
entretenus.
Que dirait-on d’un pays dont l’ambassadeur et ses collègues mèneraient une vie
misérable ?
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Que penseraient les non croyants, s’ils voient les serviteurs de Dieu dans la
misère ?
Les gens du monde mettent beaucoup de moyens : financiers et matériels,
pour faire les campagnes politiques, des campagnes publicitaires, des choses
vaines.
Combien de chrétiens sont prêts donner les moyens matériels ou
financiers pour les campagnes d’évangélisation ? Beaucoup préfèrent investir
les affaires personnelles, dans des choses du monde que d’investir pour le salut
des âmes.
Le devoir de chaque chrétien devait et doit être de donner pour
l’évangélisation.
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Exercice
3. Quand une église ne prend pas soin du serviteur de Dieu qui est avec
elle, qu’est-ce que cela témoigne ?
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Conclusion
Nous osons croire que le lecteur a été édifié et qu’un plus lui a été donné
pour sa connaissance.
A Dieu la gloire !
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Bibliographie
Brochures
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