Ouvrages Hydrauliques
Ouvrages Hydrauliques
Ouvrages Hydrauliques
Consignes
Ordinateur, traitement de texte (MSWord ou OpenOffice writer), papier millimtr
IV.1.3. Rpartiteurs___________________________________________________________ 49 IV.2 Bassins de rtention et de dissipation _________________________________________ 51 a) Gnralits _______________________________________________________________ 51 b) Etude ralisation -fonctionnement ____________________________________________ 51 Conclusion ___________________________________________________________________ 52 Activits dapprentissage chapitre 4 ______________________________________________ 52
Conclusion gnrale ________________________________________________________ 54 Bibliographie _____________________________________________________________ 55 Webographie ______________________________________________________________ 56 Glossaire _________________________________________________________________ 56 Annexe 1 coupe type dun barrage en terre _____________________________________ 60
Mots cls
Barrages, vacuateur, boulis, bche, retenue, rservoir, seuil, canaux, radiers, dalot, pont, rpartiteur, bassin de rtention, dissipation, prise deau thalweg, tirant deau, section mouille, primtre mouill, revanche, hauteur critique, gabion, affouillement, batardeau, efficience.
Introduction
Les ouvrages de mobilisation des ressources en eau sont des ouvrages destins recueillir leau pour la satisfaction de besoins divers. Ils sont nombreux et les principaux rencontrs en quipement rural sont abords dans le prsent cours. Il sagit notamment des petits barrages, des boulis et de rservoirs divers. Les paramtres hydrologiques suivants sont utiliss pour le dimensionnement des ouvrages : Pour les barrages : les apports pour dterminer le volume du rservoir crer et le dbit de la crue de projet (dcennale ou centennale) pour dimensionner lvacuateur de crues ; Pour les boulis, les apports pour dterminer le volume ; Pour les bches et rservoirs, les hauteurs de pluies pour dterminer le volume.
Cas particuliers de barrages : Le barrage peut tre souterrain : ouvrage souterrain construit en vue de retenir leau dune nappe souterraine. Exemple : barrage de Nar au Burkina. Barrage de striles : barrage construit avec les striles miniers (rsidus de terres des mines) en vue de stocker les rsidus (liquides ou solides, souvent dangereux) de ces mines. Exigences des barrages Le barrage rpond deux exigences principales : ltanchit : empcher le passage de leau ; la stabilit : rsister la pousse de leau. En plus il doit pouvoir laisser passer les crues sans dommages (disposer dun systme dvacuation des crues) Principaux lments du barrage : - une digue ou barrage principal ; - un vacuateur de crues ; - un ou des ouvrages de prise ; - un ouvrage de vidange. Principaux usages des eaux mobilises par les barrages : Agriculture irrigue Production dnergie Alimentation en eau potable et industrielle Abreuvage des animaux Production halieutique Navigation Protection contre les crues Activits rcratives Lagunage Soutien dtiage Protection contre les remontes deau sale
Niveau plus hautes eaux revanche crte Protection talus aval Talus aval Niveau deau normal Talus amont digue E Protection du talus drain Foss de drainage
Ecran dtanchit
Environnement Les petits barrages sont utiliss gnralement pour les usages suivants : agriculture irrigue ; alimentation domestique ; abreuvage du btail; production halieutique (pche et/ou pisciculture) ; cultures de dcrues ou par inondations. Le chapitre sur les barrages porte sur les petits barrages en terre.
1 : protection
2 : corps de digue
3 : drain et tapis
Barrages noyau Il est constitu dun massif zones dont chacune est constitue dun matriau diffrent Ltanchit est assure par un noyau tanche en matriau argileux au centre ou l amont du barrage Le noyau est maintenu en place (paul) par une ou plusieurs zones en matriaux grossiers relativement permables qui assureront la stabilit. Entre les zones il est ncessaire dinterposer des couches filtrantes de transition en cas de discontinuit de granulomtrie des matriaux.
34 5
43
2 6
Zone impermable
1 : protection 5 : noyau
3 : transition
4 : filtre drain
Barrages masque amont Cest un barrage homogne avec un masque amont qui est une paroi tanche plaque sur le talus amont du barrage tel que le bton bitumineux, gotextile
RN
Masque amont parafouille
Corps de digue
Zone impermable
b) Evaluation des besoins en eau en zone Pour dimensionner la capacit du barrage, il faut valuer les besoins en eaux satisfaire. Lestimation des principaux besoins donne les chiffres suivants ( titre indicatif source annexe N 3): - besoins domestiques : alimentation en eau des populations Centres ruraux : 30 150 l/ personne /jour - besoins du btail : Bovins : 30 Petits ruminants : 20 Chevaux : 25 Porcs : 15
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- besoins agricoles : besoin en eau des plantes par saison Riz : 15 000 20 000 m3/ha Marachage : 5 000 7 000 m3/ha Crale : 7 000 10 000 m3/ha c) Evaluation des apports Le volume deau coul dans le cours deau dpend de plusieurs facteurs : le bassin versant : sa surface, sa forme, la vgtation, le type de sol ; la pluviomtrie : quantit annuelle, frquence, intensit et dure des pluies ; Le volume deau coul peut tre estim par les mesures du dbit ou par lutilisation de plusieurs autres mthodes hydrologiques. d) Capacit de la retenue La capacit de la retenue est dtermine partir des courbes de niveau qui sont traces partir des relevs topographiques de la retenue. Une mthode simple 1 V = ------------- x H x S Formule de Gresillon 2.67 avec V = volume en m3 H = hauteur deau au-dessus du dversoir en m S = surface de la retenue ( la hauteur H) en m2
Surface de la retenue
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Pour dterminer la hauteur du barrage il faut tenir compte des pertes qui se produisent pendant le remplissage et pendant lutilisation. Ces pertes sont dues : lvaporation la surface du plan deau : elle peut atteindre 2 2.5 m dans les zones arides ; linfiltration travers la fondation du barrage : elle peut tre importante dans les sols permables ; linfiltration travers la digue, le long des bajoyers et des ouvrages enterrs : elle peut tre nglige si le barrage est bien construit ; lenvasement de la retenue par les sdiments apports par les eaux: il peut tre important et rapide si le bassin versant est soumis une rosion importante.
vaporation apports
infiltration
dpts
infiltration
Figure 2.7 Pertes dune retenue Le volume de la retenue sera gal la somme des besoins en eau et des pertes. Le volume de la retenue doit tre gal ou infrieur au volume des apports sinon la retenue ne se remplirait pas. Le niveau minimum dexploitation est le niveau en dessous duquel les prlvements deau ne sont plus possibles (charge deau faible ou volume insuffisant ; il se situe au-dessus du niveau correspondant aux dpts de sdiments. La hauteur du barrage peut tre dtermine par la mthode graphique ci-dessous :
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Hauteur (m)
Hauteur du barrage vaporation c
c1
b1 a1 Besoins en eau
Volume mort a
Volume total
Volume m3
Figure 2.8 : Dtermination de la hauteur du barrage partir de la courbe hauteur volume Principales tapes de la mthode graphique : i) Volume mort Le volume mort est estim en m3. Quelques valeurs indicatives : Erosion Apports en sdiments en m3/km2/an Faible 250 500 Moyenne 500 1000 Forte 1000 - 2000 Tableau 1 : Valeurs indicatives dapports en sdiments A partir de la superficie du bassin versant et de la dure de vie de louvrage, le volume mort peut tre estim. Le volume mort est port sur labscisse au point (a). (a1) est la projection du volume mort sur la courbe. ii) Besoins en eau Le volume des besoins en m3 est report horizontalement partir de (a1) et lon obtient (b) ; la verticale dresse partir de (b) coupe la courbe en (b1). iii) Evaporation Lvaporation estime en m est reporte verticalement partir de (b1) jusqu (c). De (c) lhorizontale rejoint la courbe en (c1).
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Labscisse de (c1) est le volume normal ou volume de la retenue recherch et son ordonne est la hauteur normale du barrage. La hauteur normale du barrage correspond au niveau de retenue normale (niveau RN ou encore plan deau normal PEN). iv) Revanche + suremplissage de crues A la hauteur obtenue en iii) on ajoute la hauteur de suremplissage due aux crues et la revanche pour obtenir la hauteur totale du barrage. La cote de retenue normale augmente de la hauteur de suremplissage due aux crues donne le niveau des plus hautes eaux (niveau PHE). Le schma en annexe 1 prsence une coupe type de barrage en terre et la terminologie usuelle.
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c) Profil du barrage Pente des talus Les pentes des talus des petits barrages sont donnes dans le tableau ci-dessous : Hauteur du barrage Type de barrage Pentes des talus (m) amont aval Infrieure 5 m Homogne 1/2,5 1/2 zones 1/2 1/2 5 10 m Homogne 1/2 1/2 zones 1/2,5 1/2,5 Tableau 2 : Valeurs indicatives des pentes des talus confirmer par un calcul de stabilit (Sources : Techniques des barrages en amnagement rural) Largeur de la crte La largeur en crte de la digue doit tre de 3 m au minimum pour faciliter la circulation des engins de terrassement avec une lgre pente de 1 2% pour lvacuation des eaux de pluie vers lamont. Si une route passe sur le barrage, la largeur en crte doit tre augmente selon le type dautomobiles. Revanche minimum La revanche minimum est la distance minimale entre le niveau des plus hautes eaux et le la crte de la digue. La hauteur de revanche minimale est de 1 m. La revanche sert viter que les eaux ne dbordent pas sur la crte du barrage sous leffet des vagues.
Revanche
Niveau des plus hautes eaux Hauteur de surremplissage due aux crues Niveau retenue normale
Figure 2.9 Hauteur de surremplissage et revanche Prvention des infiltrations Quelle que soit la nature des couches de fondations ou des remblais, il y a toujours des infiltrations sous la digue et dans les remblais. On peut contrler les infiltrations par les mthodes ci-dessous :
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Mise en place dun drain vertical ou la base du talus aval Cas dun drain la base il est constitu par : o Une couche de sable en contact avec la digue et ou le terrain naturel o Une couche de sable grossier o Une couche de gravier au centre du filtre. Le drain horizontal a une paisseur minimale de 1 m. Construction dun cran dtanchit ou parafouille Il est constitu dune tranche creuse sous la digue et remplie de matriaux impermables ; la tranche est assez profonde pour atteindre la roche ou la couche impermable. Sa largeur minimale est de 3m avec des pentes de 1/1.
Barrage
Zone permable
Ecran tanche
Zone impermable
Figure 2.10 Ecran dtanchit dun barrage Construction dun tapis tanche Le tapis est un prolongement, en matriau impermable, des digues homognes ou du noyau des digues htrognes. Le tapis rallonge le chemin dinfiltration et diminue les pertes deau. Lpaisseur minimale est de 0,5 m.
Tapis dargile
Barrage homogne
Les talus des barrages sont soumis 3 types drosions dues : au ruissellement des eaux de pluies ; laction des vagues ; laction destructrice des animaux ; Protection du talus amont Selon la disponibilit des matriaux, on pourra protger le talus amont du barrage avec : o Des enrochements en vrac Les enrochements ont une dimension de 20 30 cm et tre poss en double couche sur une couche de transition (ou couche de pose) en sable et gravier. o Un perr Des pierres sches de 30 40 cm places et ranges sur une couche de transition (ou couche de pose) en sable et gravier. Protection du talus aval o Engazonnement du talus Les graines sont semes sur une couche de terre vgtale est tale sur le talus. Cette mthode convient dans les zones sans saison sche prolonge. o Couche de pierres ou de graviers Une couche de transition est pose sur le talus avant la pose de la couche de gravier de 30 40 cm.
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30 40 cm H amont aval
1.5H
Seuil
Bassin de dissipation
Evacuateur latral Lvacuateur de crues latral est un chenal ouvert creus dans les berges du cours deau et situ ct dune extrmit de la digue. Son implantation dpend des conditions topographiques et gologiques du site. En gnral, il est compos de : o un chenal damene qui dirige le courant vers le passage ; o un seuil qui dtermine le dbit dcoulement ; o un chenal dvacuation qui raccorde louvrage au lit principal du cours deau. Ce chenal contient des seuils destins rduire lnergie de leau. Le chenal peut tre revtu ou non en fonction de la nature des sols de fondation ; les seuils sont en bton ou en gabions.
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Retenue
Seuil principal
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d) Construction des ouvrages Les matriaux sont transports, dposs et rpandus pour atteindre lpaisseur requise. Si le matriau naturel na pas la teneur en eau requise pour un bon compactage, on procde son humidification soit au banc demprunt soit aprs pandage laide dune citerne munie dune rampe distributrice. Le compactage se fait laide dengins de compactage. Lpaisseur des couches et le nombre de passes de lengin sont dtermins par une planche dessais ralise sur le chantier. La digue est construite avec une surlargeur de 20 40 cm qui permet un bon compactage des talus qui sont ensuite dcoups la pente requise. e) Autres travaux Tolrance de tassement : quand le remblai de la digue est termin, on lui ajoute une hauteur de remblai, denviron 5% de la hauteur du barrage, pour couvrir les tassements futurs.
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Drain : Le drain vertical ou le drain de pied est ralis en mme temps que la digue. Foss de pied : Un foss est ralis lextrmit du drain qui sert vacuer les eaux infiltres et les eaux de ruissellement sur le talus aval
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o Comblement de la retenue par des sdiments Sous leffet de lrosion du bassin, la retenue peut se combler de sdiments et perdre sa capacit de stockage. Il existe plusieurs mthodes pour faire face ce problme : o le dragage de la retenue cest--dire lenlvement des sdiments ; cette mthode qui implique lutilisation dengins de terrassements est trs onreuse ; o le rehaussement de la digue qui est la mthode la plus conomique.
Gain de volume
Ancienne digue
Sdiments
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II.2.3. Fonctionnement
a) Exploitation Les dimensions des boulis (diamtres du plafond et en gueule) sont variables en fonction des besoins, de la ressource disponible et de la nature des sols : o cote du fond est -4 m environ par rapport au terrain naturel ; o pentes des berges sont de 2/1 3/1 ; Le bassin de sdimentation est de forme circulaire avec les dimensions qui peuvent tre les suivantes : o diamtre du plafond : 20 m ; o diamtre en gueule : 30 m ; o cote du fond est -2.5m par rapport au terrain naturel ; o pentes des berges sont de 2/1. La digue concentrique a les dimensions suivantes : o largeur la base : 18 m ; o pentes des talus : 1V/3H. Une couronne autour du bassin est destine aux cultures marachres et au fourrage ; Une deuxime couronne situe au-del de la digue est destine au reboisement ; Des escaliers permettent daccder leau sans dgrader les talus ; Le bouli est entour dune clture pour empcher laccs des animaux. Les abreuvoirs sont raliss en dehors de la zone grillage et sont aliments manuellement. Des ouvertures sont faites dans le remblai pour permettre laccs la zone de reboisement. b) Fonctionnement et entretien Le bouli ncessite en dbut de saison la construction du seuil ou dune diguette en matriau fusible en matriaux traditionnels sur le marigot en aval de la drivation pour le remplissage. Le bouli se vide en saison sche du fait de lutilisation de leau et de lvaporation. Les principaux travaux dentretien du bouli sont : o le nettoyage du bassin principal et du bassin de sdimentation ; o la rparation des dgts dus lrosion dans le chenal. Ces travaux sont excuter par les exploitants.
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digue
seuil
chenal
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couvercle
regard
Bton de propret
rservoir
Regard de puisage
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II.3.3. Fonctionnement
Pour les rservoirs hors sol, leau est prleve par un robinet (cadenass si ncessaire) plac dans un regard ; Ils peuvent tre munis dun regard de puisage et dun tuyau transparent servant de jauge de niveau. Pour les rservoirs enterrs, leau est prleve laide dune puisette ; Le systme de captage des eaux de pluies ncessite des activits dentretien et de protection : - en dbut de saison des pluies, lensemble du systme doit tre nettoy et dbarrass de tous sdiments et dbris ; on procdera au lavage du rservoir ; de mme on procdera au nettoyage des gouttires et tuyaux pour toute priode sche de plus dun mois ; - les eaux des premires pluies sont drives et ne pntrent pas dans le rservoir car elles peuvent contenir des salets ; Un responsable de la gestion du systme est dsign : il veille la bonne utilisation de leau (usage conomique), au contrle de ltat des diffrents ouvrages et entreprend les activits dentretien ou de rparation ncessaires. Exemple dutilisation : rservoirs hors sol ou impluviums dans la province du Yatenga (Nord Burkina) Suite la pollution des eaux souterraines par larsenic, rendant celles-ci impropres la consommation humaine, les impluviums ont t choisis comme une des solutions pour lalimentation des populations en eau potable. Plusieurs de ces ouvrages ont t construits et sont encore en service.
Conclusion
Les ouvrages de mobilisation des eaux de surface prsents dans ce chapitre sont courants en zones rurales, surtout celles arides et sont trs demandes les populations. Ils sont souvent relativement simples mais ncessitent le plus grand srieux aussi bien ltude qu la ralisation compte tenu de leur cot et des importants besoins satisfaire. Les ouvrages hydrauliques ont besoin dtre entretenu et cette activit doit tre mene rgulirement.
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A B C D E
5 4 3,5 3 2
0 90 60 60 60
F G H I J
1 3 4 4,5 5
45 45 60 60 60
1) Sur du papier millimtr, reprsentez le profil de la valle ; (Echelle verticale : 1cm =1m ; chelle horizontale : 1cm = 60 m) ; 2) La hauteur du barrage tant de 4 m au-dessus du terrain naturel au point F, sur le graphique prcdent, tracez la ligne reprsentant la crte et dterminez la hauteur du barrage aux points D, E, G, I ; 3) La distance AJ reprsente t - elle la longueur en crte du barrage ? pourquoi ? 29
Introduction
Les routes jouent un rle important dans le transport de personnes et de marchandises. Elles sont amenes traverser les voies deau diverses (fleuves, canaux, thalwegs et dpressions) qui constituent des obstacles franchir. Toute submersion dune route peut avoir des consquences ngatives suivantes: la gne ou mme la suspension de la circulation ; la dgradation de la route elle-mme (diminution de la portance); Les ouvrages de franchissement sont des ouvrages qui permettent de traverser un cours deau, un thalweg, un canal ou une dpression. Le dimensionnement hydraulique des principaux dentre eux est prsent dans les paragraphes qui suivent.
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route
circulation
balise
Protection aval
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Lcoulement sur le radier est semblable un coulement sur un dversoir seuil pais et le dbit est dtermin par la formule suivante (formule de Bazin) : Q = 1,9 . (0,70 + 0,185. Ham/B) . L . Ham3/2 o Q = dbit de pointe de la crue en m3/s; Ham = hauteur deau sur le seuil en m; B = largeur du radier (distance dans le sens de lcoulement) en m ; L = longueur du radier en m.
Sens de lcoulement
Radier parties courbes La morphologie du site (peu large et profond) peut imposer la ralisation dun radier avec des parties courbes comme lindique la figure ci-dessous.
R1
R2
radier Ham
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Le dbit de lcoulement sur le radier est donn par la formule suivante : Q = 1,136 . (R1+R2) .(0,70 +0,185. Ham/B ) . Ham2 o
Q = dbit de pointe de la crue en m3/s; R1 et R2 = rayons de courbure en m ; Ham = hauteur deau amont en m; B = largeur du radier (distance dans le sens de lcoulement) en m ;
Radier palier horizontal avec parties courbes Il existe une troisime type de radier qui est une combinaison des deux prcdentes reprsent par la figure 3.4 Dans ce cas, le dbit est la somme des dbits : o sur le radier horizontal de longueur L ; o dans les deux parties courbes.
Ham R1 R2
Figure 3.4 Radier palier horizontal avec parties courbes b) Protection aval des radier contre laffouillement Les risques daffouillement laval dun radier sont levs et pour assurer la prennit de louvrage il est ncessaire de raliser une protection adquate. Comme lindique la figure 3.5, pour un radier surlev, les affouillements se produisent thoriquement sur une longueur maximale, laval du radier de : Xmax = H+p avec : X = la longueur de la zone daffouillement ; p = paisseur de radier ou hauteur du seuil ; H = hauteur deau lamont du seuil.
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h H P
Figure 3.5 Dtermination de la zone daffouillement Pour protger efficacement louvrage, on ralise la protection sur une longueur de X = 2 X (H+p). La protection aval est gnralement faite en gabions semelle de 2m X 1m X 0,5m. Dans le cas dun radier surlev, on amnage les gabions en escalier afin datteindre le fond de la rivire lextrmit de la protection (voir figure 3.6). La protection peut se terminer par un gabion cage 2m X 1m X 1m servant de dissipateur dnergie. Dans le cas dun radier avec des parties courbes, la charge et la hauteur dversante diminuent de laxe de la rivire vers les rives. Dans la dtermination de la longueur de la zone daffouillement, on tiendra compte de la variation de p et H.
Figure 3.6 Coupe dun radier avec protection aval en escalier Si les risques daffouillements sont faibles, la protection aval peut tre allge comme lindique le schma ci-dessous :
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Figure 3.7 Coupe dun radier en zone de faible affouillement c) Signalisation Des balises de signalisation sont places lentre et la sortie du radier ainsi que sur les cts. Elles permettent de signaler la prsence de louvrage et de dlimiter pour les usagers. Il sagit gnralement de piliers en bton arms peints en rouge et blanc denviron 1,50 m de hauteur. d) Entretien du radier Le contrle de louvrage est organis aprs chaque saison pluvieuse et aprs chaque crue importante afin de dtecter les anomalies ou dgradations ventuelles. Lentretien consiste en la rparation des dgradations diverses qui peuvent se produire sur le radier, ses protections (amont ou aval) et les remblais daccs.
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route
balise
Figure 3.8 vue de dessus dun dalot Trois types de dalots sont utiliss : les dalots ordinaires constitus de pidroits verticaux, fonds sur une semelle ou un radier gnral, sur lesquels repose une dalle ou les dallettes en bton arm ; les dalots cadres dans lesquels la dalle, les pidroits et le radier constituent une structure rigide en bton arm ; les dalots portiques semblables aux dalots cadres mais sans radier (les pidroits sont fonds sur des semelles. On adopte les dalots pour des dbits levs, suprieurs 10 m3/s.
Cote amont
H
Cote aval
Figure 3.9 dalot avec sortie noye La formule gnrale applicable dans le cas dun dalot fonctionnant avec une sortie noye est la suivante (obtenue par application du thorme de Bernoulli entre les cotes amont et aval de louvrage): H = Q2/2gSm2 ( Ke + (2gL/K2 Rh4/3 )+1) avec H = surlvation ou diffrence entre la cote amont et la cote aval ; Q = dbit en m3/s Sm = section mouille en m2 L = longueur de louvrage en m ; K = le coefficient de rugosit Rh = rayon hydraulique ; Ke = coefficient dentre du dalot : Ke = 0,4 pour dalots avec murs en aile inclins de 30 75 sur laxe avec toit bord franc; Ke = 0,2 pour dalots avec murs en aile inclins de 30 75 sur laxe avec toit bord arrondi; Pour un dalot rectangulaire de largeur B, de hauteur D et de longueur L, on a Sm = BD, Pm = 2(B+D) et le rayon hydraulique est Rh = BD/ 2(B+D) ; En pratique, connaissant le dbit Q et la vitesse limite (maximum 3 m/s dans les dalots), on dtermine par itration B et D de telle sorte que la surlvation soit compatible avec le projet. Pour faciliter la ralisation, le rapport D/B est limit des valeurs rondes comprises entre 0,5 et 2. b) Revanche Pour un dalot qui peut fonctionner en charge, la revanche est destine constituer une scurit contre les dversements de leau par-dessus les remblais par suite des vagues formes par le vent.
R = h + V2/2g avec h = hauteur des vagues en m ; h = 0,5+ (L)/3 ; L = longueur du plan deau amont en km (formule de Mallet et pacquant) ; V = vitesse de propagation des vagues en m/s ;( V = 1,5 +2/3h) c) Cote de la crue de projet La cote de la crue de projet est dtermine selon la formule de MANNING-SRTICKLER : Q = K. Sm . Rh2/3 . I1/2 o Q dbit de la crue de projet en m3/s ; o Rh = rayon hydraulique (en m) dfini comme le rapport de la section mouille Sm sur le primtre mouill Pm ; o I = pente longitudinale du terrain ; o K = coefficient de rugosit; o Sm = section mouille ; d) Cote minimale des remblais La cote minimale des remblais est donne par : Cote minimum des remblais = cote de la crue de projet + surlvation due louvrage + revanche. e) Sortie libre Lorsque la sortie est libre, deux cas se prsentent (figure 3.10) : si H1 est 1,25D, lcoulement se fait en charge et le dbit est donn par : Q = CS (2gH1-y) si H1 est 1,25D, lcoulement peut se fait surface libre ou pleine charge (en fonction de H1/D et la longueur de louvrage).
H1
D y
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Le radier ou la semelle est en bton arm dos 350 kg/m3 pos sur un bton de propret de 5 cm dpaisseur minimale dos 150 kg/m3; Les pidroits sont en bton arm (dosage 350 kg/m3) ou en maonnerie de moellons; La dalle ou les dallettes sont en bton arm (dosage 350 kg/m3) ; Les deux murs de tte peuvent tre en en bton ou en maonnerie de 40 cm dpaisseur ; par rapport au remblai fini, ils doivent tre visibles sur une hauteur dau moins 40 cm. Les quatre murs en aile en amont et en aval sont sous forme de diffuseur en bton ou en maonnerie pour protger la piste et diriger lcoulement sous le dalot ; La protection amont et aval sert la protection contre lrosion et/ou les affouillements; il peut tre en perr sec ou en gabions (solution plus durable) et il doit mesurer au minimum 2 m. Les balises de signalisation sont places lentre et la sortie du dalot. Le remblayage du dalot et des ses accs se fait en matriaux adquats compacts par couches successives de 0,15m. Le remblai stale de 10 m de part et dautre de louvrage en une pente douce pour permettre aux vhicules de sy engager avec aisance et scurit. Les talus de ce remblai seront protgs par du perr maonn si lcoulement des eaux risque de provoquer lrosion.
d) Entretien du dalot Le contrle de louvrage est organis aprs chaque saison pluvieuse et aprs chaque crue importante afin de dtecter les anomalies ou dgradations ventuelles. Lentretien consiste en la rparation des dgradations diverses qui peuvent se produire sur le radier, ses protections (amont ou aval) et le remblai daccs. Il faut surtout enlever rgulirement tous les dtritus (terres, branchages, ) qui se dposent lentre du dalot et qui peuvent peu peu diminuer la section dcoulement et rendre louvrage inefficace.
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Selon leur fonction, on rencontre les ponts suivants : pont route qui porte une route ou une autoroute ; pont rail qui porte une voie ferre ; passerelle qui porte une voie pitonne ; pont aqueduc ou aqueduc est un pont qui porte une canalisation deau ; pont-canal qui porte un canal.
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La hauteur naturelle de leau est dtermine partir de la crue de projet qui est elle-mme estime par les mthodes hydrologiques. La hauteur est calcule partir des formules usuelles de dbit (Manning-Strickler) et des caractristiques gomtriques de la section dcoulement. La crue de projet prendre en compte dpend de limportance de la route. b) Surlvation de la cote provoque par louvrage ; Le dbit de la crue de projet correspond la pointe de lhydrogramme de la crue de projet ; il sagit dun dbit qui est observ pendant un temps relativement court et il nest pas conomique de raliser un ouvrage capable de le faire passer sans entrave. Il est dusage de dimensionner le pont avec un passage infrieur celui requis par le dbit de pointe de la crue de projet ; lorsque celui-ci arrive, il y a un tranglement de la section dcoulement, ce qui entrane une surlvation du niveau deau lamont du pont. La prsence des piles participe aussi la surlvation du niveau deau. c) Tirant dair Un cours deau transporte souvent des dtritus et corps flottants qui peuvent obstruer la section dcoulement sous le pont et mettre en danger louvrage tant entendu que le tablier du pont nest pas dimensionn pour supporter des charges horizontales importantes. En plus toute submersion du pont entrane linterruption du trafic et des risques de destruction des remblais daccs. Le tirant dair est prvu pour diminuer le risque dobstruction partielle ou totale du pont. Il dpend des risques de charriage et de limportance de louvrage. Pour des ponts de longueur infrieure 50 m, on adopte gnralement un tirant deau au moins gal : 1 m en zone dsertique et sahlienne ; 1,50 m en zone de savane ; 2 m en zone vgtation arbustive dense ; 2,50 m en zone forestire. d) Entretien Le contrle de louvrage est organis de faon rgulire et surtout aprs chaque crue importante afin de dtecter les anomalies ou dgradations ventuelles. Du point de vue du dimensionnement hydraulique, en plus du risque dobstruction du passage, le pont est confront aux risques daffouillements, autour des piles, qui constituent une des causes les plus frquentes des accidents sur ces ouvrages. Laffouillement est li la diminution de la section dcoulement au droit de louvrage, ce qui augmente la vitesse dcoulement. Il existe diffrentes mthodes de protection des piles des ponts contre les affouillements qui sont prises en compte dans la conception de louvrage : tapis denrochement, caissons de fondation,
Lentretien courant consiste en la rparation des dgradations diverses qui peuvent se produire sur les remblais daccs et en lenlvement rgulier tous les dtritus (branchages, ) qui se
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dposent lentre du pont et qui peuvent peu peu diminuer la section dcoulement et rendre louvrage inefficace. Il existe aussi une surveillance spcialise qui concerne les structures du pont (tat du bton, capacit des piles, des poutres et du tablier).
Conclusion
Les ouvrages de franchissement prsents ci-dessus sont des ouvrages qui passent souvent inaperus tant quils jouent leur rle. Leur dysfonctionnement peut avoir de nombreuses consquences fcheuses (perte de temps, inaccessibilit, dommage aux moyens de transport, allongement des itinraires ). Leur bon fonctionnement dpend beaucoup du dbit de la crue choisie pour leur dimensionnement. Il est donc indispensable daccorder le plus grand soin ltude hydrologique pralable. Comme tous les autres ouvrages de gnie civil les ouvrages de franchissement ont besoin dun entretien rgulier !
Exercice 3.2 Soit vacuer un dbit de pointe de 14 m3/s. La cote maximale admissible du remblai au franchissement est de 14,40 m, le fond du thalweg tant de 10,0m, soit une hauteur de remblai de 4,40m. La cote maximale de leau laval est de 13,00m. La largeur du dalot est prise gale 4 m. La largeur de la plate-forme routire au droit du franchissement est de 9 m (y compris la voie pitonne. La pente des talus est de 1/1. Le dalot a des murs en aile inclins de 45 sur laxe avec toit bord chanfrein Ke = 0,2 ; K = 60 ; v = 2m/s. Calculez : 1) 2) 3) 4) la longueur de louvrage ; la surlvation du niveau deau la revanche en sachant que la longueur du plan deau est de 0,8 km ; la cote minimale des remblais ; est elle compatible avec la cote maximale admissible ?
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Introduction
Les ouvrages de rgulation et de protection regroupent plusieurs catgories douvrages : - les ouvrages de transport : canaux, conduites, - les ouvrages de rpartition de leau : partiteurs, modules, pertuis ; - les ouvrages de protection : bassin de tranquillisation, dversoirs latraux, siphons. Leurs rles sont le transport de leau, sa rpartition en fonction des besoins du rseau et la protection de ce rseau. La plupart de ces ouvrages sont prsents ci-dessous :
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Lutilisation de celle de MANNING- STRICKLER est prsente ci-dessous : V = K. R2/3 . I1/2 o o V est la vitesse de lcoulement en m/s o R est le rayon hydraulique (en m) dfini comme le rapport de la section mouille Sm sur le primtre mouill Pm o I est la pente longitudinale du canal varie de 1/10 000 (10 cm/km) 1/100 (10 m/km) o K est un coefficient de rugosit ; Et Q = V . Sm avec o Q : dbit dans le canal m3/s o Sm : section mouille m2 o V : vitesse de lcoulement en m/s
h Pm Sm
h : tirant deau L : largeur au miroir ou largeur en gueule Figure 4.3 Elments gomtriques dune section droite Etat des canaux bon Assez bon 91 83 71 72 33 30 71 67 50 44 40 36 33 30
Parfait Canaux artificiels - nature des surfaces Ciment liss Canaux revtus en bton Pierres sches Moellons dresss Canaux et fosss en terre, droits et uniformes Canaux en terre, larges mandres Canaux fond en terres, ct avec des pierres 100 83 40 77 58 44 36
mauvais 77 56 29 58 40 36 29
Tableau 5 Quelques valeurs du coefficient de rugosit K utilises dans la formule de MANNING- STRICKLER (Source annexe bibliographique 1) Note : Le coefficient de rugosit est souvent not n avec K= 1/n
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Pour un dbit donn (dtermin par les besoins satisfaire laval et les pertes), on recherche cala section la plus conomique. Mais gnralement ce sont les considrations pratiques dexcution et dexploitation qui guident le choix de la forme du canal. Les sections-types les plus couramment rencontres sont les sections rectangulaires et trapzodales. b) Caractristiques des canaux Pentes des talus et vitesse admissible La pente du canal et celle des talus doit tre telle que la vitesse de leau assure un dbit suffisant sans entraner une rosion du fond et des parois. La pente longitudinale dun canal varie de 1/10 000 (10 cm/km) 1/100 (10 m/km). Un canal ne doit pas avoir de contre pente et son plafond doit sabaisser constamment et rgulirement de lamont vers laval. Lorsque la pente est trop forte, on introduit des chutes dans le trac du canal. Les vitesses dcoulement sont comprises entre 0,5 et 1m/s pour les canaux en terre et entre 0,75 m/s et 1,5 m/s pour les canaux revtus. Les pentes des talus des canaux trapzodaux varient de 2/3 pour les canaux en terre 1/1 pour les canaux revtus. Les canaux rectangulaires ont toujours des parois verticales et sont toujours revtus.
Figure 4.4 : Canal trapzodal Les diffrents lments sont : B : largeur du plafond (de 0,20 m 1,00 m) ; H : hauteur totale du canal ; h : tirant deau ; R : revanche (R = 3/10 H) comme H = h+R, R = 3/7*h : angle du talus avec lhorizontale (pour le fruit usuel du talus de 2V/3H, = 34.
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Figure 4.5 : Canal rectangulaire (Pm = B + 2.h ; Sm = B.h) Les diffrents lments du canal rectangulaire sont : B : largeur du plafond (de 0,20 m 1,50 m avec B = environ 2h) ; H : hauteur totale du canal ; h : tirant deau ; R : revanche (R = h/3) Revtement des canaux Le revtement dun canal remplit trois rles : - diminuer la rugosit des berges pour faciliter lcoulement de leau; - assurer ltanchit des berges du canal ; - accroitre la rsistance des talus lrosion Les canaux trapzodaux peuvent ne pas tre revtus tandis que les canaux rectangulaires sont toujours revtus. Les revtements peuvent tre de diffrentes natures : Revtement en maonnerie Ce type de revtement est moins onreux (si le cot de la main duvre est faible) mais dexcution lente ; par ailleurs il entrane des frottements levs et donc des vitesses faibles. Revtement en bton Il se prsente sous la forme de bton appliqu directement sur le canal avec ou sans armatures ou bien dun revtement prfabriqu. Lpaisseur varie de 5 cm 15 cm. Ces revtements rsistent lrosion et permettent de grandes vitesses dcoulement, ce qui entrane la rduction de la section du canal. Ils sont par contre coteux et sensibles aux sous-pressions et aux variations de tempratures ; il est ralis avec des joints dont lespacement est denviron 50 fois lpaisseur.
c) Efficience
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Les pertes deau dans les canaux sont souvent importantes alors que leau est parfois rare et coteuse ; ces pertes sont les suivantes : o les pertes par vaporation : elles sont peu importantes et sont souvent ngliges ; o les pertes par percolation : elles sont fonction de la nature du terrain, de la hauteur deau, de la vitesse dcoulement, du profil du canal, de la prsence de la vgtation. Au total les pertes dans un canal varient de 5 40% ; les valeurs les plus utilises sont comprises entre 10 et 20 %. Lefficience dun canal exprime son efficacit ou son rendement ; une efficience de 0,8 signifie que les pertes dans le canal sont de lordre de 20% du dbit. Le dbit de dimensionnement dun canal est donc le rapport du dbit thorique (calcul) par lefficience. d) Surveillance des canaux La surveillance de ltat des canaux se fait en : contrlant le dbit des contre-canaux ; une augmentation de ce dbit peut signaler une fuite travers le revtement ou une dgradation des parois ; vrifiant ltat du revtement et des berges ; contrlant le niveau deau dans les remblais.
IV.1.2. Seuils
Les dversoirs sont des orifices de grandes dimensions ouverts la partie suprieure. La crte constitue le seuil du dversoir, les cts sont les joues. Les dversoirs fournissent rgulation statique et sre.
Seuil ou Crte
joue
Dversoir
Figure 4.1 Vue dun dversoir La cote de la crte et la largeur dversante sont dtermines en fonction du dbit et des caractristiques du canal ; lemplacement du dversoir est fix en fonction de la position des prises deau. Le but du dversoir ou du seuil est de maintenir devant chaque prise un plan deau compatible avec son fonctionnement.
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Charge h
Ecoulement Dversoir
e Orifice de vidange
Figure 4.2 Coupe dun dversoir Les dversoirs peuvent tre : seuil mince : e h/2 (plaque mince destin la mesure des dbits) ; seuil pais : e > h/2 ce sont les seuils utiliss pour la rgulation des dbits dans les canaux dirrigation. De faon gnrale la formule du dbit sur un dversoir est la suivante : Q = m . l . (2g)1/2 . h3/2 en m3/s O m = coefficient fonction de la forme et de lpaisseur du seuil l = largeur dversante ou longueur du seuil en m h = hauteur deau sur le seuil en m. Plusieurs formules permettent de dterminer le dbit un dversoir ; parmi elle, la formule de BELANGER : Q = 0,385 . l . (2g)1/2 . h3/2 Pour les seuils pais et les bords arrondis, Q = 0,40 . l . (2g)1/2 . h3/2 Les dversoirs favorisent les dpts lamont ; on prvoit donc la partie basse du seuil un pertuis munis dune vannette pour lvacuation des dpts.
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b) Etude et ralisation
Pour un partiteur fixe : La formule gnrale du dbit sur un dversoir est la suivante : Q = m . l . (2g)1/2 . h3/2 en m3/s o m = coefficient fonction de la forme et de lpaisseur du seuil avec m de 0,38 0,41 l = largeur dversante ou longueur du seuil en m h = hauteur deau sur le seuil en m. Le seuil qui est la partie la plus importante du partiteur, doit avoir les caractristiques minimales suivantes : Hauteur du seuil : s 1,5 hc avec hc = hauteur critique de lcoulement Longueur du seuil : l 10 hc Epaisseur du seuil : 3,5 hc.
seuil
Q/2 Q
30 Mur de sparation
Q/2
f
hc seuil 17 hc 20 hc
h0 parafouille S radier
hc
hauteur critique
S
Hauteur du seuil
Ho
Hauteur deau amont
f
hauteur du canal
c paisseur du canal
i
Epaisseur du radier
c) Fonctionnement
Dans le partiteur, le partage du dbit est assur au moyen dun volet vertical arte frontale, de mince paisseur, dans les proportions fixes par les dbits drivs. Pour que le partage ne soit pas influenc par les variations des dbits affluents ni par le rgime dcoulement dans les canaux drivs, il est indispensable que dans la section o le partiteur fait le fractionnement, lcoulement soit torrentiel. Pour obtenir cet coulement torrentiel, on peut soit: - surlever le plafond du canal par un seuil (cas du partiteur fixe figure 4.7) ; - rduire la largeur du canal ; - combiner les deux systmes. Cest gnralement le systme de surlvation du plafond par un seuil qui est utilis.
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ho
h ho
s p
seuil
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4.9 Vue dun bassin de tranquillisation Dans un rseau dcoulement surface libre, les bassins de tranquillisation se rencontrent aux endroits suivants : - aux sorties des prises deau (prise deau de barrages) ; - aux sorties de conduites dalimentation par pompage ; - laval de chutes sur le canal. Lnergie de lcoulement est dissipe par le ressaut hydraulique; louvrage est en bton pour viter les affouillements.
Conclusion
Les ouvrages de rgulation et de protection sont des ouvrages essentiels sur un rseau dirrigation ; le bon fonctionnement dun primtre dpend de la bonne ralisation et du bon entretien de ces ouvrages.
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h b
Canal rectangulaire
Canal trapzodal
2) Applications Soit un canal trapzodal dont les caractristiques sont ci-dessous : largeur du plafond : 4 m pentes des cts : 1/1 rugosit des parois : 75,2 pente du fond : 0,30 m/km tirant deau : 1,60 m a) calculez le rayon hydraulique ; b) calculez la vitesse de lcoulement ; c) calculez le dbit de lcoulement ;
Exercice 4.2 Dans un canal trapzodal (voir figure ci-dessous) en bton liss a les caractristiques suivantes : un talus 2V/3H et une largeur au plafond de 0,40 m pente longitudinale 1/1000 ;
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Dterminez le tirant deau (h), la hauteur totale (H) et la largeur en gueule (B) pour les dbits suivants : - 66 l/s ; 103 l/S ; 120 l/s ; 149 l/s.
H
h
Exercice 4.3 Soit un canal trapzodal ayant les caractristiques suivantes : Largeur du plafond : 0,50 m ; Largeur en gueule : 2,50 m ; Hauteur totale : 0,50 m ; Epaisseur du revtement : 0,15 m. 1) reprsentez le canal lchelle 1/50 ; 2) dterminez la pente des talus.
Conclusion gnrale
Les ouvrages hydrauliques sont des ouvrages importants pour la satisfaction des besoins en eau des populations, pour la scurit alimentaire et pour le dveloppement rural en gnral.
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Ils doivent toujours faire lobjet dtudes srieuses en relation avec leurs dimensions et tre raliss selon les rgles de lart, par des techniciens comptents, ce qui garantira leur efficacit et leur longvit. On ninsistera jamais assez sur la ncessit de lentretien des ouvrages qui doit tre systmatique et rgulier. Les ouvrages prsents dans ce cours sont les principaux utiliss dans les domaines de la mobilisation de la ressource, de son transport en coulement surface libre ainsi que la rgulation et la protection. Les ouvrages hydrauliques (siphons, dversoirs scurit, prise deau.) ne sont pas prsents dans ce cours. Les tudiants intresss par ces ouvrages pourront se reporter aux documents cits en bibliographie.
Bibliographie
1. Hydraulique gnrale et applique M. Carlier Editions Eyrolles
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2. Les ouvrages dun petit rseau dirrigation Techniques rurales en Afrique SOGETHA 3. Petits barrages en terre PSTP OIT/PNUD fascicule N5 4. Techniques des barrages en amnagement rural, Ministre de lAgriculture Rpublique Franaise 5. Mmotech gnie civil 6. Captage de leau : guide pour les planificateurs et chefs de projets ; Service documents techniques IRC Danida. 7. Conception et optimisation dun rseau dirrigation Labaye, Y., Olson M.A., Galand A., Tsiourtis N. FAO Bulletin 44. 8. Les rseaux dirrigation : thorie, technique et conomie des arrosages Ollier, CH., Poire M. 9. Hydraulique routire Nguyen van Tuu, BCEOM, Ministre de la coopration, Rpublique Franaise
Webographie
Les rfrences en ligne des documents : liens des sites ou pages web de rfrence
Glossaire
Les dfinitions des mots rencontrs dans le document
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Affouillements : creusement du fait de laction rosive de leau ; pages 21, 33, 34, 39, 41, 52 ; Batardeau : ouvrage provisoire isolant de la rivire tout ou une partie du chantier afin que les travaux se fassent sec ; pages 4, 20 ; Bassin de sdimentation : bassin permettant la dcantation de leau ; pages 23, 24 ; Bouli : rservoir creus dans le sol, pour recueillir les eaux de ruissellement en saison de pluies ; pages6, 23, 24 ; Cavalier dun canal : partie en remblai du profil dun canal trapzodal ; page 45 ; Chute : dplacement vers le bas de leau dun cours deau ou dun canal due une dnivellation abrupte du lit ; pages 17 ; 45 ; 51 ; 52 ; Contre - canal : petit canal au pied du cavalier pour recueillir les eaux dinfiltration du remblai et les eaux ruisseles sur eux ; page 47 Crte : partie suprieure de tous les types de barrages ; page 7 ; Crue : coulement dun cours deau avec un dbit trs suprieur au module ; pages 7, 8, 14, 17, 18, 19, 21, 30, 32, 33, 35, 36, 38, 39, 40, 41, 42 ; Dalot : petit pont destin au franchissement de petites dpressions et thalwegs. ; pages 30, 31, 35, 36, 37, 38, 39, 42 ; Dversoir : orifice ouvert sa partie suprieure ; pages 47,48, 49, 55 ; Drain : lment en sable ou gotextile qui sert recueillir les eaux qui sinfiltre dans et sous la digue ; pages 8, 9, 16, 21 ; Ecran dtanchit: tranche creuse sous la digue et remplie de matriaux impermables pour assurer ltanchit de la fondation ; pages 7, 16 ; Efficience : rendement dun canal ; cest le rapport entre le dbit la fin et le dbit au dbut du canal ; page 47 ; Exutoire : zone o svacue leau (lac, canal) ; page 36 ; Foss dvacuation : foss situ lextrmit du filtre qui sert vacuer les eaux infiltres et les eaux de ruissellement sur le talus aval ; Fruit : inclinaison sur la verticale ; sa mesure exprime la tangente de langle sur la verticale ; page 45 ; Gabion : Cage paralllpipdique rectangle en grillage galvanis et rempli de matriau pierreux de granulomtrie approprie ; page 34 ,35; Gabion semelle : gabion dont lpaisseur est gale la moiti de la largeur ; page 34 ; Gabion cage : gabion dont la hauteur est gale au double de la largeur ; page 34 ; Gotextile : tissu synthtique utilis comme filtre dans les ouvrages en terre ; page 9; Glissements : dplacement vers le bas de la pente dune masse de terrain ; page 14 ; Gouttire : petit canal fix la base dun toit, destin recueillir les eaux de pluies ; pages 26, 28 ; Hauteur du barrage : distance verticale entre la crte du barrage et le point le plus bas de la fondation (hauteur sur fondation) ou du terrain naturel (hauteur sur TN) ; pages 12, 13, 15, 20 ; Hauteur de chute : diffrence entre le niveau deau lamont et laval dune dnivellation ; pages 17 ; 51 ; Hauteur critique : pour canal donn, cest la hauteur deau qui correspond au dbit maximal pour une nergie spcifique donne. Elle est rgie par la formule Q2.L/gS3 = 1 (Q = dbit, S =section mouille, L = largeur du miroir) ; page 49 ;
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Infiltration : pntration de leau dans le corps de louvrage ; pages 12 ; 14 ; 15 ; 16 ; 21 ; Joue dun dversoir : paroi latrale du dversoir ; pages 47 ; Largeur dversante : partie du dversoir sur laquelle leau dverse, quivaut la longueur du seuil ; page 48 ;49 ; Longueur en crte : longueur dveloppe de la crte du barrage ; page 60 ; Mare : tendue deau stagnante ; page 23. Masque amont : zone mince et impermable place sur le parement amont dun barrage en remblai ; pages 9. Mur bajoyer ou mur guideau ou mur en ailes : mur latral dun dversoir ou dun dalot destin supporter la pousse du remblai et diriger lcoulement sous louvrage; pages 35, 36, 37, 39, 42,49. Mur de tte: mur qui surplombe le pidroit dun dalot, qui supporte le remblai et qui permet de signaler la prsence de celui-ci ; pages 36, 39. Niveau minimum dexploitation : niveau en dessous duquel lutilisation de leau nest possible ; page 12. Niveau des plus hautes eaux : niveau atteint lors des crues exceptionnelles ; page 14 ; Niveau de retenue normale (R.N): niveau maximal du plan deau en exploitation normale ; page 14 ; Noyau : zone dun barrage en remblai constitu dun matriau relativement impermable, gnralement largile ; pages 9, 14, 16 ; Parafouille : cran dtanchit ; pages 9, 16, 50 ; Parapet : mur construit sur la crte du parement pour la protection de louvrage contre le batillage ; page 60 ; Parement: pente ou face extrieure amont ou aval du barrage* ; pente des berges dun canal ; voir talus Percolation : infiltration ; Primtre mouill : longueur de la ligne de contact entre le fond et la section mouille ; pages 4 ; 38 ; 44 ; Perr : pierres disposes rgulirement sur le talus dun ouvrage pour le protger contre lrosion ; pages 17 ; 39 ; Pidroits : murs verticaux dun ouvrage (dalot ou pont) ; pages 35, 36 ; 39 ; Pont : ouvrage permettent de franchir sec les cours deau importants ; pages 5 ; 31 ; 39 ; 40 ; 41; 42 ; Prise deau : ouvrage permettant de prlever leau dans une retenue ou dans une rivire ; page 19 ; Renard hydraulique : infiltration deau dans le remblai ou la fondation suivie de transport de matriaux pouvant crer un orifice entre lamont et laval ; page 21 ; Revanche : distance verticale entre le niveau des plus hautes eaux ou le niveau de retenue normale et la crte du barrage ; distance entre le niveau maximum deau dans un canal et le sommet de la paroi ; pages 4 ; 15 ; 37 ; 38 ; 45 ; 46 ; 59 ; Retenue : lac artificiel cr par un barrage ; pages 4 ; 10 ; 11 ; 12 ; 14 ; 19 ; 22 ; 29 ; Ressaut hydraulique : surlvation de la surface libre dun courant lorsquun rgime torrentiel devient fluvial sur une coute distance ; il saccompagne dune perte de charge ; pages 51 ; 52 ; Risberme : banquette horizontale sur le parement amont ou aval du barrage ; page 60 ;
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Section mouille : portion de la section transversale occupe par le liquide ; pages 4 ; 37; 38 ; 53 ; Sdimentation ou alluvionnement : dpt des particules terreuses contenant dans leau lorsque la vitesse dcoulement de celle-ci diminue ; Seuil : paroi horizontale dun dversoir ; pages 4 ; 5 ; 18 ; 21 ; 23 ; 24 ; 32 ; 33 ; 43 ; 47; 48 ; 49 ; 50 ; 51 ; 56 ; Surlargeur : largeur supplmentaire des remblais au moment du compactage ; elle est enleve en fin de compactage ; Talus : parement ; pages 9 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17 ; 20 ; 21 ; 23 ; 24 ; 39 ; 45 ; 46 ; 58 ; Tassements : affaissements ; pages 14 ; 20; 21 ; Thalweg : zone basse dune valle ; pages 4 ; 5 ; 30 ; 42 ; Thorme de Bernouilli : en tout point dun filet liquide, pris dans une masse liquide de fluidit parfaite en mouvement permanent et soumis la seule action de la pesanteur, cote, la hauteur reprsentative de la pression et la hauteur reprsentative de la vitesse forment une somme constante ( z + P/ + V2/2g = Constante) ; page 37 Tirant deau : hauteur deau au-dessus du fond ; pages 4 ; 40 ; 4 ; 44 ; 45 ; 46 ; Vidange de fond : ouvrage permettant de vider le barrage pour entretien ou pour chasser les sdiments accumuls dans la retenue ; page 19 ; Volume mort : volume destin couvrir les apports solides ; page 13 ; Volume de la retenue : quantit deau retenue du fait de la ralisation du barrage ; page 14 ; Volume du barrage : quantit de matriaux utiliss pour la construction du barrage ; page 14 ;
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RN (PEN)
PHE
enrochement de protection filtre filtre parement aval drain horizontal recharge amont noyau recharge aval drain pied aval
pied amont
Niveau minimum dexploitation Noyau
Volume mort
Cavalier dinjection Ecran dinjection Terrain de fondation TERMINOLOGIE COMMUNE AUX BARRAGES REMBLAI
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