Biologie Des ro-WPS Office
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La majorité des espèces de rongeurs qui sont considérés comme rongeurs nuisibles peuvent, grâce à des
gestations de courte durée et des portées nombreuses se reproduire extrêmement vite voire de façon
explosive lorsque les conditions sont favorables (par ex. offre de nourriture). En d’autres termes, les
animaux éliminés par les mesures de lutte contre les rongeurs sont très rapidement remplacés et la
densité de la population retrouve en quelques semaines seulement sa taille originale.Si les rongeurs
sont avant tout phytophages, leurs incisives spécialisées pour ronger et leur grosses molaires leur
permettent également de concasser de la nourriture végétale grossière et même de casser des noix. Au
moyen de leurs pattes et de leurs dents, ils décortiquent habilement des graines de céréales et pèlent
des semences. Les rats et les souris mangent parfois des insectes ou d’autres produits animaux (œufs,
oisillons, charognes). Les rats et souris domestiques apprécient également les restes alimentaires
humains (compost, déchets). Les rats font preuve d’une extrême circonspection dans le choix de leur
nourriture. Quand un rat trouve un aliment nouveau ou un appât empoisonné, il n’en mange que très
peu. Si au bout de quelques heures, voire d’une journée, sent mal, il ne consommera plus jamais cet
aliment ou appât. Pendant ce temps, les congénères de la même colonie observent de très près le
comportement de leur «testeur» et éviteront par la suite cette nourriture indigeste ou cet appât. Par
conséquent, les poisons contre les nuisibles à effet rapide ne sont pas efficaces avec les rats dont la
prudence innée ne peut être trompée que par l’apparition tardive des symptômes d’intoxication.
C’est avant tout l’offre de nourriture qui est décisive pour la croissance d’une population de rongeurs. La
quantité de nourriture limite le nombre d’animaux. Dans la nature, la saison, le temps et la végétation
comme bases de nourriture, d’installation de nids et de camouflage – pilotent la taille d’une population
de rongeurs. A cela s’ajoutent les cycles pluriannuels qui dépendent probablement de l’activité solaire,
et se manifestent par exemple par «une année de campagnols roussâtres». Le nombre de rongeurs est
également influencé par la concurrence tant au sein de l’espèce qu’entre différentes espèces, pour
trouver la nourriture et l’espace vital. Les prédateurs et les maladies influencent aussi la mortalité et par
conséquent la taille de la population
Tout d’abord, ils sont en concurrence avec l’homme pour la nourriture: en plus des plantes, des racines
et des réserves de céréales, ils mangent d’autres aliments (humains). James Yeates estime le préjudice
causé aux Etats-Unis par les rongeurs à 19 milliards de dollars par an ou 63 dollars par habitant.
Cependant, 7% seulement des cas dénoncés au service de lutte contre les nuisibles de la ville de Zurich
incriminent des souris ou des rats. Mais les dommages sont tout autant causés par les excréments,
l’urine et les poils qui contaminent les réserves de nourriture. En outre, les rongeurs peuvent
transmettre directement des maladies à l’homme, notamment par les puces et tiques dont ils sont
porteurs, qui à leur tour peuvent infecter l’être humain. En se déplaçant et en construisant des nids, ils
rongent et laissent des trous. Les systèmes de construction souterrains réalisés par de nombreux
rongeurs dans des champs et pâturages peuvent déstabiliser le solsol.
De quelles espèces s’agit-il?
Apparence: pelage gris-brun, ventre brun, oreilles et yeux assez petits, queue plus courte que le mulot
sylvestre, museau pointu.Habitat: maison, jardin, écurie
A. flavicollis)
Apparence: pelage brun, ventre clair, grands yeux en bouton, grandes oreilles, longue queue, museau
pointu, tâche jaune sur une partie de la gorge.Habitat: proximité des maisons, tas de compost, rarement
dans
Apparence: pelage gris-brun, parfois blanc ou tricolore s’il s’agit de rats domestiques en fuite, épaisse
queue nue, avec quelques
rares poils.
humides.
Apparence: pelage gris-brun, plus petit et plus mince que le surmulot, queue plus longue, grandes
oreilles, meilleur grimpeur que le surmulot.Habitat: greniers, avant tout lieux secs en haut des
maisons,devenu très rare en Suisse.
Campagnols (queue nettement plus courte que le corps, oreilles et yeux petits)
Apparence: corps court et trapu, pelage hérissé de couleur grisbrun à noir, queue courte, très petits
yeux et oreilles, museau aplati
Apparence: plus petit que les campagnols, corps assez trapu, museau aplati, queue courte, pelage roux,
fréquent couinement sonore
Habitat: lisières de forêt, haies, jardins.Loirs protégés. Ce ne sont pas des souris!
gées. Il arrive que l’on rencontre un loir gris dans un grenier ou dans une volière. Le laisser tranquille dès
que c’est possible.
Contacter le garde-faune local en cas de conflits ou de dérangement intolérable (par exemple raffut
causé par les loirs vivant
Méthodes de lutte
Des réflexions éthiques et les dispositions de la législation en matière de protection des animaux
obligent, comme pour les expériences sur les animaux, à comparer les éléments négatifs et positifs au
niveau éthique lors de la lutte contre les rongeurs nuisibles. Le bénéfice que l’homme et
l’environnement retirent de la lutte contre les nuisibles doivent peser plus lourd que les coûts qui
englobent également les souffrances infligées aux rongeurs, les conséquences et les dangers de
l’utilisation de substances toxiques pour l’environnement. Lors de l’élimination des rongeurs nuisibles, le
maître-mot doit être: aussi peu que possible et pas plus que nécessaire. Quand il faut lutter contre des
rongeurs, parce que sinon le préjudice subi par les récoltes ou les stocks serait trop grand ou le risque de
diffusion de maladies trop présent, il faut choisir les méthodes optimales pour éviter de faire souffrir les
rongeurs concernés. Cette méthode doit être utilisée de manière correcte et responsable.
On peut déduire de la biologie des espèces de rongeurs nuisibles les plus fréquentes que les mesures de
lutte les plus efficaces sont d’empêcher les animaux d’accéder à leurs ressources, c’est-à-dire aux
sources de nourriture et aux possibilités de nidification. Dans la mesure du possible, il faudrait éviter de
laisser traîner des déchets. Les réserves de nourriture humaine et animale devraient être entreposées
dans des récipients hermétiquement fermés aux souris. Les conteneurs de déchets devraient être
nettoyés régulièrement pour éviter de dégager des odeurs attirant les rongeurs nuisibles. S’il n’y a pas
de conteneurs, les sacs de déchets ne devraient être sortis que le jour du rama