Commande Foc Msap
Commande Foc Msap
Commande Foc Msap
On note :
Soit :
Ω =ω/ p
- Stator
Au rotor, les enroulements parcourus par un courant continu (dans le cas de la machine à
rotor bobiné) sont remplacés par des aimants permanents alternant pôles nord et pôles sud. Le
flux inducteur balaye les enroulements statoriques et y induit des forces électromotrices
(f.é.m) alternatives. L’interaction des champs statoriques et rotorique donne naissance a un
couple sur l’arbre du moteur et entraine le moteur à vitesse de rotation synchrone. La figure
suivante, présente une machine synchrone à aimants en surface. (f.é.m) alternatives. La figure
suivante, présente une machine synchrone à aimants en surface.
Les aimants sont montés sur la surface du rotor en utilisant des matériaux adhésifs à
haute résistance. Ils offrent un entrefer homogène. Le moteur est le plus souvent à pôles
lisses. Ses inductances ne dépendent pas de la position du rotor. L’inductance de l’axe d est
égale à celle de l’axe q. Cette configuration du rotor est simple à réaliser. Ce type du rotor est
le plus utilisé. Par contre, les aimants sont exposés aux champs magnétisant. De plus, ils sont
soumis à des forces centrifuges qui peuvent causer leur détachement du rotor.
– Aimants en surface (Surface maget type) ; comme montré sur la figure (a).
– Aimants insérés (Inset magnet type) ; comme montré sur la figure (b).
– Aimants enterrés (Ierior magnet type) ; comme montré sur la figure (c).
– Aimants à concentration de flux (Burried magnet type) ; comme montré sur la figure
(d).
Diférents structures des rotors des MSAP.
Les avantages :
L’absence d’enroulement rotorique annule les pertes joules au niveau du rotor.
Le couple volumique et la puissance massique importante permettent une meilleure
compacité.
L’absence des collecteurs et des balais simplifie la construction et l’entretien.
La densité de flux, relativement élevée dans l’entrefer, assure une très bonne performance
dynamique.
Possibilité de supporter des surcharges transitoires importantes et un bon comportement
dynamique en accélération et en freinage.
Très bon rendement et un facteur de puissance élevé (proche de l’unité)
Grande fiabilité.
Fonctionnement à très haute vitesses.
Les inconvénients :
Coût élevé (à cause du prix des aimants).
Problème de tenue en température des aimants
Risque de démagnétisation irréversible des aimants par la réaction d’induit.
Impossibilité de régler l’excitation.
Pour atteindre des vitesses élevées, il est nécessaire d’augmenter le courant statorique afin de
démagnétiser la machine. Ceci entraînera inévitablement une augmentation des pertes
statoriques par effet Joule.
La non-régulation de ce flux ne permet pas une souplesse de contrôle sur une très large plage
de vitesse.
Influence des vibrations et des chocs sur la structure de la machine.
Modèle du MSAP :
Afin de développer un modèle permettant une description dynamique de la machine
synchrone à aimants permanents, on adopte les hypothèses suivantes :
• Le stator est connecté en étoile, avec neutre en l’air pour annuler la composante
homopolaire du courant.
• La saturation est négligée.
• La distribution de la F.m.m. dans l’entrefer est sinusoïdale.
• Les pertes par courants de Foucault et par hystérésis sont négligeables.
La figure suivante donne la représentation des enroulements pour une machine synchrone
triphasée à aimants permanents :
Représentation d’une machine synchrone à aimants permanents dans le repère triphasé.
Vu que les mutuelles inductances entre le stator et le rotor, notées Msr() sont fonction de
l’angle , les équations électriques de la machine dans les axes naturelles sont régies par des
équations différentielles à coefficients non constants, et qui sont pratiquement non commode à
la modélisation. Pour neutraliser ce probleme, on passe à la modélisation dans les axes réunies
d-q via la transformation. Pour ce faire, uniquement la partie statorique subit cette
transformation, car la roue polaire est par construction ordonnée sur l’axe d. Le stator est alors
moélisé par une bobine sur l’axe d et une autre bobine sur l’axe q, et l’aimant permanent
fournit un flux fixe d’amplitude f.
1- Equations Electriques :
[ ] ( )[ ]
{ [ ] ( )[ ]
[ ] ( )[ ]
Avec p() est la matrice de Park, assurant l’égalité des FMM, des puissances électriques et
magnétiques. Le modèle de la machine est alors déduit :
[ ]=[ ] [ ]+ [ ]
Avec est la vitesse électrique du champ tournant statorique, et la transformation de Park est
écrite :
( ) ( ) ( )
[ ]=√ ( ) ( ) ( )
[ √ √ √ ]
2- Equations Magnétiques :
3- L’équation de mouvement :
L’équation mécanique déduite au rotor s’écrit :
Ce - Cr - Cf = J
Ce= =P
P(t)= [Rs( + ) +( + )+ ( )]
Ce = p [ ]
Dans cette expression, le premier terme reflete le couple reluctant, alors que le deuxieme est
dit : couple synchrone, présent seul dans le cas d’une machine à poles lisses (Ld=Lq)
Ainsi regroupé tous les éléments, le schéma structurel suivant représente le modele
dynamique du MSAP
Le moteur utilisé dans les systèmes d’entraînement à vitesses variables, nécessite une
alimentation qui doit fournir l’énergie électrique et la récupérer en cas de freinage. Cette
alimentation est assurée par un onduleur de tension. L’onduleur de tension est un
convertisseur statique permettant la transformation d’une tension continue en une ou des
tensions alternatives, il est tributaire des caractéristiques de la source continue et de la charge
entre lesquelles il est inséré.
Les caractéristiques exigées de l’actionneur électrique dépendent à la fois de la machine,
de son alimentation et de la commande de l’ensemble. Ces caractéristiques sont :
Lf K1 K2 K3
D1 D2 D3
kf
Cf
Rf
K4 K5 K6
D4 D5 D6
( ) ( )
{ ( ) ( ⁄ )
( ) ( ⁄ )
Chacune des trois diodes D1, D2, D3 à cathode commune conduit lorsque le potentiel de son
anode est le plus positif, donc :
conduit si ( )
Chacune des trois diodes D4, D5, D6 à anode commune, conduit lorsque le potentiel de sa
cathode est le plus négatif, donc :
conduit si ( )
Deux diodes d’un même bras ne peuvent pas conduire simultanément. Lorsque D1 conduit,
l’une des deux diodes D5 et D6 conduit également.
La valeur instantanée de la tension redressée est donnée par :
( ( ) ( ) ( )) ( ( ) ( ) ( ))
Id
D1 D2 D3
Ud
Réseau
D4 D5 D6
triphasé
Ud V1 V2 V3
600
400
200
-200
-400
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Time (s)
MODELISATION DU FILTRE :
Afin de réduire le taux d'ondulation de cette tension redressée, on utilise un filtre passe
bas (Lf Cf), schématisé par la (voir figure suivante):
Lf
Id If
Ic
Ud Cf Udc
Circuit de filtrage.
( )
( ( ) ( ))
{
Où :
( ): tension redressée .
( ) : tension à la sortie du filtre.
D’où la fonction de transfert du filtre ( ):
( )
( )
( ) ( √ )
C’est un filtre de deuxième ordre dont la pulsation de coupure est:
[ ]
√ )
K1 K2 K3
Udc/2 Van
a
Vbn
o b
c
Vcn
K4 K5 K6
Udc/2
Les tensions des phases a, b, c par rapport au point milieu « o » de la source sont données
comme suit :
Pour la phase a : {
Pour la phase b : {
Pour la phase c : {
Avec :
+ + =0 et + + =0
Alors :
( )
En conclusion, ces tensions simples sont représentées sous la forme matricielle suivante :
[ ] [ ][ ] ; [ ] [ ][ ]
COMMANDE VECTORIELLE DU MSAP
L’objectif de la commande vectorielle de la MSAP est d’aboutir à un modèle équivalent
à celui d’une machine à courant continu à excitation séparée, c’est à dire un modèle linéaire et
découplé, ce qui permet d’améliorer son comportement dynamique. Plusieurs stratégies
existent pour la commande vectorielle des machines à aimants permanents. la commande par
flux orienté est une expression qui apparait de nos jours dans la littérature, qui traitent les
techniques de contrôle des moteurs électriques, cette stratégie consiste à maintenir le flux de
réaction d’induit en quadrature avec le flux rotorique produit par le système d’excitation
comme cela est le cas dans une machine a courant continu.
Puisque le principal flux de la MSAP est généré par les aimants du rotor, la solution la plus
simple pour une machine synchrone à aimants permanents est de maintenir le courant
statorique en quadrature avec le flux rotorique (le courant direct Id nul) , indiquant un
fonctionnement à un flux constant, égal au flux de l’aimant permanent f et le courant
statorique est réduit à la seule composant : ( = ). Ce dernier commande le couple
électromagnétique (Ce = p ], qui donne un couple maximal contrôlé par une seule
composante du courant ( ) pour le réglage de la vitesse via la tension , ceci vérifie le
principe de la machine à courant continu.
Les erreurs des courants sont appliquées à l’entrée des régulateurs classiques de type PI.
- Cette référence est limitée au courant maximal. Par contre, le courant Id* est imposé nul
dans ce cas.
- Les sorties du Bloc de découplage * et * passent par une transformation biphasé vers
une autre triphasée, ce qui nous donne les trois tensions de référence *, * et * de la
commande MLI, et qui doit signaux de l'onduleur à MLI.
Les tensions suivant les axes (d,q) peuvent être écrites sous les formes suivantes :
( )
( ) ( )
{
Description du couplage.
Les tensions et dépendent à la fois des courants sur les axes «d» et «q». On est donc
amené à implanter un découplage. Ce découplage est basé sur l’introduction des termes
compensatoires et
avec :{
( )
( )
Avec : {
( )
On aura donc un découplage entre les deux axes. Le courant Id ne dépend que de Vd1, et Iq
ne dépend que Vq1. Les fonctions de transferts intenes des courants Id et Iq s’écrivent de la
façon suivante :
{
: Opérateur de Laplace.
Le schéma de principe de régulation des courants statoriques est représenté par la figure
ci-dessous:
avec :
Soit en résumé :
REGULATEUR DE LA VITESSE
De meme, le schéma de régulation de vitesse est issu du meme principe, avec un temps de
réponse de la boucle de vitesse au moins trois fois plus lent que celui des courants.
Conclusion : Dans ce chapitre, la cmmande à flux orienté du moteur MSAP a été présentée et
synthétisée. En faite, une description et une modélisation de la chaine de commande a été décrite, en
partant de la modélisation du circuit de puissance, l’explication du concept de la commande
vectorielle, et la synthese des differents controleurs.