La Messe de A À Z
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La Messe de A À Z
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3 septembre 2020
CET ARTICLE FAIT PARTIE DU DOSSIER THÉMATIQUE :LA LITURGIE, L’EGLISE EN PRIÈRE
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A SAVOIR
SC : Sacrosanctum concilium.
CEC : Catéchisme de l’Église catholique.
EG : Evangelium Gaudium La Joie de l’Évangile, Pape François.
Avant la messe
• La croix, signe de notre salut, est précédée de l’encens qui monte vers
Dieu comme une prière de louange et d’adoration et qui est signe de sa
présence parmi nous.
Nous nous levons au début du chant d’entrée pour accueillir le Seigneur par
notre chant, prêts à le suivre et à faire sa volonté. S’il n’y a pas de chant
d’entrée, en semaine par exemple, on lit l’antienne d’ouverture du missel.
Salutation d’ouverture
Ce petit dialogue, qui nous rend attentifs avant des moments importants,
nous rappelle que la liturgie n’est pas un monologue. Elle est un dialogue
entre le Christ et l’Église, exprimé dans les rôles différenciés du sacerdoce
ministériel et du sacerdoce commun.
Préparation pénitentielle
Acclamation du Kyrie eleison. « C´est un chant par lequel les fidèles acclament
le Seigneur et implorent sa miséricorde. » (PGMR, 52).
Gloria
« Le Gloria est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l´Église,
rassemblée dans l´Esprit Saint, glorifie Dieu le Père ainsi que l´Agneau qu’elle
supplie » (PGMR, 53).
« On ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre. Le Gloria est
entonné par le prêtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale
(…) Si on ne le chante pas, il doit être récité par tous, ensemble ou par deux
chœurs qui alternent » (PGMR, 53).
Prière/Collecte
Après un temps de silence, le prêtre prononce une prière qui est appelée
“collecte”, parce qu’elle rassemble les prières de chacun des membres de
l’assemblée.
Rite ou ritualisme ?
Célébrer la liturgie suppose d’être fidèle aux rites proposés afin d’entrer
dans la « foi reçue des apôtres » en accueillant humblement ce mystère qui
nous dépasse. En même temps, le Missel romain offre souvent une certaine
liberté de mise en œuvre et invite à un discernement pastoral. À nous d’en
vivre, afin de ne pas faire du rite un ritualisme. Surtout, rappelons-nous que
manquer de charité est souvent plus grave que de ne pas respecter
parfaitement une rubrique. L’humilité, le discernement, la prière, ainsi qu’une
certaine liberté spirituelle sont indispensables pour vivre une célébration
liturgique authentique.
LA PRÉPARATION PÉNITENTIELLE
2 La liturgie de la Parole
« Le Christ est là présent dans sa Parole, car c’est lui qui
parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures »
(SC, 7).
La première lecture
Elle est tirée de l’Ancien Testament sauf pendant le temps pascal, où on lit
les Actes des Apôtres. Elle est choisie selon trois principes : – Elle se
rattache à l’Évangile du jour. – Les dimanches de Carême, ce sont les récits
des grandes étapes de l’histoire du salut. – En semaine, on lit en continu les
principaux passages d’un même livre.
Le psaume responsorial
La deuxième lecture
Acclamation de l’Évangile
Par l’Évangile, c’est le Christ, Verbe de Dieu et lumière du monde qui parle.
C’est ce qu’exprime la procession de l’évangéliaire accompagné des cierges,
de l’autel jusqu’à l’ambon, et son encensement. Toute l’assemblée se lève
pour l’écouter. L’alléluia qui l’accompagne signifie « Louez Dieu ». C’est le
chant de joie et de victoire du peuple sauvé par son Seigneur (Ap. 19, 1-4…).
Pendant le carême, en signe de pénitence, l’alléluia est remplacé par une
autre acclamation au Christ présent dans sa Parole. Après l’annonce de
l’Évangile par le prêtre, et pendant la réponse « Gloire à toi Seigneur ! »,
chacun se signe de 3 petites croix : sur le front (« que ta Parole pénètre mon
intelligence »), sur les lèvres (« que je la proclame ») et sur le cœur (« qu’elle
demeure en moi »). Après la lecture de l’Évangile, la réponse « Louange à toi,
Seigneur Jésus ! » est une véritable confession de foi : la Parole de Dieu, c’est
le Seigneur Jésus lui-même.
Homélie
« L’homélie fait partie de la liturgie et elle est fortement recommandée car elle
est nécessaire pour nourrir la vie chrétienne. Elle doit expliquer un aspect des
lectures scripturaires, ou bien d’un autre texte de l’ordinaire ou du propre de la
messe du jour, en tenant compte soit du mystère que l’on célèbre, soit des
besoins particuliers des auditeurs » (PGMR, 65).
Prière universelle
– Pour la communauté locale. Il faut que les intentions soient sobres, composées
avec une sage liberté et en peu de mots, et qu’elles expriment la supplication de
toute la communauté » (PGMR, 70-71).
LIRE À LA MESSE
3 La liturgie eucharistique
« À la dernière Cène, le Christ a institué le sacrifice et le
banquet pascal par lequel le sacrifice de la croix est sans
cesse rendu présent dans l´Église lorsque le prêtre,
représentant le Christ Seigneur, accomplit cela même que le
Seigneur lui-même a fait et qu’il a transmis à ses disciples
pour qu’ils le fassent en mémoire de lui. (…) Aussi l’Église a-
t-elle organisé toute la célébration de la liturgie
eucharistique en parties qui correspondent à ces paroles et
à ces actes du Christ. » (PGMR, 72).
Préparation et présentation des dons
Le pain et le vin sont présentés sur l’autel pour que Dieu les consacre par la
puissance de son Esprit. De la même manière, les fidèles s’offrent « en hostie
vivante, sainte, agréable à Dieu » (Rm 12, 1), pour être unis à l’offrande de
Jésus et consacrés par la puissance du même Esprit. Notre participation
active s’exprime par notre don concret à la quête ainsi que l’offrande de tout
ce qui fait notre vie. On encense alors tout ce qui est offert à Dieu : les dons
déposés sur l’autel, le prêtre et toute l’assemblée. Le Christ va tout saisir. «
La procession qui apporte les dons est accompagnée par le chant d’offertoire qui
se prolonge au moins jusqu’à ce que les dons aient été déposés sur l´autel. Le
chant peut toujours accompagner les rites de l’offertoire, même lorsqu’il n’y a pas
de procession des dons » (PGMR, 74).
Prière eucharistique
Quand des enfants participent à la messe, il est important de les aider autant
que possible à entrer dans ce silence et à prendre conscience de ce moment
particulier qui est le centre et le sommet de toute la célébration.
Le missel romain propose quatre prières eucharistiques principales. Toutes
reprennent les éléments principaux suivants (PGMR, 79) :
• L´offrande : « Au cœur de cette mémoire, l’Église, surtout celle qui est
actuellement ici rassemblée, offre au Père, dans le Saint-Esprit, la victime sans
tache. L’Église veut que les fidèles non seulement offrent cette victime sans
tache, mais encore qu’ils apprennent à s´offrir eux-mêmes et soient parfaitement
réunis, de jour en jour, par la médiation du Christ, dans l’unité avec Dieu et entre
eux, pour qu’à la fin Dieu soit tout en tous. Les prières eucharistiques 2, 3 et 4
comportent ici une seconde épiclèse sur le peuple, qui demande par le don
de l’Esprit, l’unité des communiants et leur transformation en offrande
vivante au Père.
• Les intercessions : « On y exprime que l’Eucharistie est célébrée en union avec
toute l’Église, celle du ciel comme celle de la terre, et que l’offrande est faite pour
elle et pour tous ses membres vivants et morts, qui ont été appelés à participer à
la rédemption et au salut obtenus par le Corps et le Sang du Christ. »
• La doxologie finale : « Elle exprime la glorification de Dieu ; elle est ratifiée et
conclue par l’acclamation du peuple : Amen. »
• Le Notre Père. Pris dans l’offrande du Christ et devenus ses frères, nous
disons la prière qu’il nous a transmise et qui nous prépare à recevoir le pain
véritable.
• Le rite de la paix. « L’Église implore la paix et l´unité pour elle-même et toute
la famille humaine, et les fidèles expriment leur communion dans l’Église ainsi
que leur amour mutuel avant de communier au sacrement » (PGMR, 82).
• Le geste de la fraction. « Accompli par le Christ à la dernière Cène (…) [il]
signifie que les multiples fidèles, dans la communion à l’unique pain de vie, qui est
le Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde, deviennent un seul Corps (1
Co 10, 17). Le prêtre rompt le pain et met dans le calice une parcelle de l’hostie
pour signifier l’unité du corps et du sang du Seigneur dans l’œuvre du salut, c’est-
à- dire le corps du Christ Jésus vivant et glorieux. » (PGMR, 83).
La communion
L’IMPORTANCE DU SILENCE
– L’envoi du peuple par le diacre ou le prêtre afin que chacun retourne à ses
bonnes œuvres, en louant et bénissant le Seigneur.
– Le baiser de l’autel par le prêtre et le diacre, suivi de l’inclination profonde vers
l’autel par le prêtre, le diacre et les autres ministres » (PGMR, 90).
L’envoi
– «Allez en paix.»