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EC-TC-132

Analyse et Conception des Systèmes


Mécaniques 1

SAINT JÉRÔME POLYTECHNIQUE

Ing. TAIWE W.
1
Descriptif et /ou
objectifs du cours

A la suite de ce cours l’élève Ingénieur aura acquis les bases sur les
notions suivantes:

o Le langage technique employé en ingénierie;

o Les fondamentaux de la conception mécanique;

o La modélisation en construction mécanique;

o Les éléments d’assemblage;

o La cotation;

o Les outils de qualité et de décision utilisés en conception mécanique;

o La modélisation des mécanismes;

o La résolution d’un problème de calcul en conception mécanique.


Contenu / Plan

Chapitre 1 : Convention du dessin technique;

Chapitre 2 : Outils d’analyse fonctionnelle;

Chapitre 3 : Modélisation des liaisons;

Chapitre 4 : Assemblages mécaniques;

Chapitre 5 : Notion de côtes tolérances;

Chapitre 6 : Notion de cotation fonctionnelle


Introduction

L’enseignement analyse et conception des systèmes mécaniques est


centrer sur l’etude des systèmes mécaniques existants ou a partir d’un schéma
ou un modèle d’etude donne. Cette étude permet a l’etudiant d’analyser les
solutions technologiques adoptées pour assurer une transmission de puissance.

Un ingénieur est un professionnel traitant de problèmes complexes


d'ingénierie, notamment en concevant des produits, des process si
nécessaire avec des moyens novateurs, et dirigeant la réalisation et la mise
en œuvre de l'ensemble : produits, systèmes ou services.
Quelques Systèmes Mécaniques
Quelques Systèmes Mécaniques
Quelques Systèmes Mécaniques
Représentation du réel
Dessin industriel
Généralités dessin technique

Définition
Le dessin technique - dit aussi dessin industriel est un langage
graphique figuratif pour la représentation, la communication technique,
la conception et l'analyse systémique de produits mécaniques,
électroniques ou mécatroniques.
Généralités dessin technique

Rôle

Le dessin industriel est un outil technique indispensable pour communiquer


sans aucune ambiguïté, notamment entre le concepteur (le Bureau d'Etude) et
le fabricant (l'atelier). Ce langage se doit d'être rigoureux, précis et universel.

Des normes très strictes le régissent et n'admettent aucune


approximation ou imprécision. C'est en fait le véhicule de la pensée technique.

N.B : Il permet : de définir de façon complète une pièce en


vue de sa fabrication: formes, dimensions, matériau.
Généralités dessin technique

définitions

On appelle système mécanique un ensemble organisé de pièces reliées


par des liaisons et destiné à remplir une fonction bien déterminée.
Généralités dessin technique

Définitions
En ingénierie, une Méthode d’analyse et conception est un procède
qui a pour objectif de permettre de formaliser les étapes préliminaires
développement d’un système afin de rendre ce développement plus fidèle
aux besoins du client.

La phase d’analyse permet de lister les résultats attendus, en termes de


fonctionnalités, de performance, de robustesse, de maintenance, de sécurité,
d’extensibilite, etc.

La phase de conception permet de décrire de manière non ambiguë, le plus


souvent en utilisant un langage de modélisation, le fonctionnement futur du
système, afin de faciliter sa réalisation.
Classification des dessins techniques

Les différents types de dessin

En général, le dessin technique est une représentation graphique d’un objet a


l’aide des traits
Nature du dessin

Selon la nature du dessin, il existe les principaux groupes de dessin suivants :

 Abaque : Diagramme permettant de déterminer, sans calculs, les valeurs


approximatives d'une ou plusieurs variables.

 Croquis :Dessin établi, en majeure partie, à main levée sans respecter


nécessairement une échelle rigoureuse.
Classification des dessins techniques

Les différents types de dessin


Nature du dessin

 Epure : Dessin à caractère géométrique tracé avec la plus grande précision

possible;

 Esquisse : Dessin préliminaire des grandes lignes d’un projet;

 Schéma : Dessin dans lequel des graphiques sont utilisés pour indiquer les

fonctions des composants d’un système et leurs relations;

 Avant projet : Dessin représentant, dans ses grandes lignes, une des

solutions viables atteignant l’objectif fixé;


Classification des dessins techniques

Les différents types de dessin


Nature du dessin

 Dessin de définition : Le dessin de définition détermine complètement et sans

ambiguïté les exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le produit dans l’état de

finition prescrit. Il est destiné à faire foi lors du contrôle de réception du produit;

 Dessin d’interface : Dessin donnant les informations pour l’assemblage ou la connexion

de deux ou plusieurs pièces concernées, par exemple, leurs dimensions, l’encombrement,

les performances et les exigences;

 Dessin technique : Informations techniques portées sur un support de données,

présentées graphiquement conformément à des règles spécifiques.


Classification des dessins techniques

Les différents types de dessin


Nature du dessin

 Projet : Dessin représentant tous les détails nécessaires pour définir une
solution choisie;
 Dessin d’ensemble : Dessin d’ensemble montrant tous groupes et parties
d’un produit complètement assemblé.

Pour nos études nous ne retiendrons que deux grandes catégories de


dessins industriels : Dessin d’ensemble et Dessin de définition.

N.B : Les dessins prennent toutes sortes de formes qui se


résument aux suivantes d’après la norme ISO 10209 :
Quelques exemples de dessin

Les différents types de dessin

 Abaque :
Quelques exemples de dessin

Les différents types de dessin


 Croquis:
Quelques exemples de dessin

Les différents types de dessin


 Esquisse:
Quelques exemples de dessin

Les différents types de dessin


 Schéma:
Quelques exemples de dessin

Les différents types de dessin


 Dessin d’avant projet :
Quelques exemples de dessin

Les différents types de dessin


 Dessin d’interface :
Quelques exemples de dessin

Les différents types de dessin


 Dessin technique:
Convention du dessin technique

Les principaux types de dessin


 Le Dessin d’ensemble
Il représente le système technique dans son ensemble. Toutes les
solutions constructives, retenues pour réaliser les fonctions techniques y sont
détaillées.
Exemple : On distingue le dessin d’avant projet et le dessin de projet.
Classification des dessins techniques

Les principaux types de dessin

 Le Dessin de définition d’une pièce


Il représente de manière complète et détaillée une pièce. Y figurent les
formes, les dimensions et les spécifications, c’est-à-dire toutes les informations
nécessaires à sa fabrication.

N.B : Le dessin technique se réalise sur papier ou calque,


ses règles d’exécution sont normalisées.
Classification des dessins techniques

Les principaux types de dessin

Exemple : Le dessin de de définition d’une pièce mécanique.


Convention du dessin technique

Matériels de Dessin Technique


Les instruments de dessin sont : un bloc de papier, des crayons, une
gomme à effacer, un rapporteur d’angles, une équerre 30º-60º, une équerre 45º,
un compas. On peut visualiser ci-dessous :

Equerre 90° ou T de dessin Crayon ou critérium


Tube à dessins ou farde

Latte graduée 50cm (règle) Calculatrice Equerre avec


Gomme rapporteur d’angle

Compas
NORMALISATION NF E 04-505 – ISO 3098

Le but de cette normalisation est d’assurer la lisibilité, l’homogénéité et la


reproductibilité des caractères

L’emploi des caractères normalisés assure :

 La possibilité de microcopier correctement les documents ;

 La lecture possible des reproductions jusqu’à un coefficient linéaire de réduction


de 0,5 par rapport au document original.
ECRITURES

Ecriture type B droite


Echelles en dessin technique

Ecriture type B penchée

Espacement des lettres et des mots (fig8)


Pour obtenir une écriture aisée, il faut respecter l’espacement suivant.
Exposants et racines (fig9)
La valeur de l’exposant ou de la racine est inscrite un corps plus petit.
Fractions (fig10)
L’écriture des fractions doit être conforme à l’un des exemples donnés. En
particulier, pour le premier exemple, la barre de fraction doit être dans le
plan médian du signe « égal ».
Pour garder toute la lisibilité, le
Soulignement : (fig11)
soulignement ne doit pas couper de jambage.
Dimensions générales
Dimensions générales

 Espacement des lettres et des mots : Pour obtenir une écriture aisée, il faut
respecter l’espacement suivant.

 Exposants et racines : La valeur de l’exposant ou de la racine est inscrite un


corps plus petit.
Dimensions générales

 Fractions : L’écriture des fractions doit être conforme à l’un des exemples donnés.
En
particulier, pour le premier exemple, la barre de fraction doit être dans le
plan médian du signe « égal ».

 Soulignement : Pour garder toute la lisibilité, le soulignement ne doit pas couper de


jambage.
Présentation des dessins
Les formats
Les formats et la présentation des éléments graphiques permanents (cartouche,
nomenclature,…) sur des feuilles de dessin sont normalisés. Il en résulte notamment :

La norme NF EN ISO 5457


nous présente les types de format
:
Présentation des dessins

Présentation des Formats


Le Cartouche d’inscription

D’apres la NF EN ISO 7200 C’est la carte d’identité du dessin, il rassemble les


renseignements essentiels : échelle principale, titre, symbole ISO de disposition des vues (norme
européenne de projection), format, éléments d’identification (numéro de référence du document,
nom du dessinateur, date …).
La présentation des solides

La représentation des solides est basée sur la méthode de projection orthogonale


utilisée en géométrie descriptive. Les méthodes qui forment le système de
projections normalisés sont :

 Méthode du premier dièdre : Elle est désignée


par la lettre E et le symbole à coté qui doivent
figurer dans le cartouche au-dessous de
l’échelle. Dans cette méthode l'objet est placé
dans le premier dièdre et se situe entre
l'observateur et le plan de projection;
 Méthode du troisième dièdre : Elle est appelée
aussi méthode Américaine et désignée par la
lettre A et le symbole
Le Cartouche d’inscription

Exemple de
cartouche
La nomenclature

Définition
Sa liaison au dessin correspondant est assurée par des repères.
Echelles en dessin technique

Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles) ou petits


(montres, circuits électroniques) il est nécessaire de faire des réductions ou des
agrandissements pour les représenter.

L’échelle d’un dessin est le rapport entre les dimensions dessinées et les
dimensions réelles d’un objet.
Quelques exemples d’échelles :

Echelle Sur le dessin…

1:1 1 cm correspond à 1 cm en réalité

1:2 1 cm correspond à 2 cm en réalité

2:1 2 cm correspondent à 1 cm en réalité


Les traits
Caractéristiques des traits
Un trait se caractérise par :
 Son type (continu, interrompu, mixte) ;S
 a largeur (fort, fin).
Cotations
Définition
La cotation a pour objet d’indiquer avec précision des dimensions des différentes
surfaces sur la pièce.
Projections Orthogonales

Principe
L’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet à définir.
La face observée est ensuite projetée et dessinée dans un plan de projection
parallèle à cette face et situé en arrière de l’objet.
choix d’une vue de face

La vue la plus représentative de la pièce sera choisie comme vue de face. Le dessinateur
sélectionnera parmi les cinq autres vues possibles, celles qui montrent le mieux les formes et
les contours.
La préférence ira aux vues ayant le moins de contours cachés ou de traits interrompus. Les
vues non nécessaires seront éliminées.
Disposition des vues

Suivant les besoins, on utilise différentes représentations du réel, mais


chacune possède ses règles et conventions.
Disposition relative des vues

Dans ce système de représentation, l’observateur se place perpendiculairement à l’une


des faces de l’objet appelé Vue de Face. A partir de cette vue, sorte de vue principale, il est
possible de définir 5 vues orthogonales. La face observée est ensuite projetée et dessinée dans
un plan de projection parallèle à cette face, situé en arrière du système.
Correspondance des vues

Correspondance des vues : La méthode de développement du cube, dont les arêtes


servent de charnières, a pour conséquence de conserver dans plusieurs directions
l’alignement de tous les détails de la pièce
Correspondance des vues

Il y a correspondance entre les vues.


 Cette correspondance permet la construction des vues les unes par rapport aux autres
 Un élément représenté sur une vue pourra être situé sur les autres vues.
Différentes Vues
Vues

Tout objet peut être représenté par six vues. Habituellement, on dessine seulement
celles qui sont nécessaires (2 ou 3). Les vues les plus utilisées forment un L.
L’analyse fonctionnelle

Objectifs
Processus de création
Analyse fonctionnelle
et de réalisation
Expression Produit
Besoin
fonctionnelle industriel

Réalité Modèle Réalité

Services Fonctions Services


attendus associées rendus
(Client) (Entreprise)
- définit à quoi sert le produit
- exprime le pourquoi du produit
avant de savoir comment
- donne son sens, son identité au produit
L’analyse fonctionnelle

Objectifs
Méthode Modèle de
description

Outil de modélisation
Simplifie la complexité du besoin réel par discrétisation

Découpage en services élémentaires attendus

Outil de formalisation
Exprime, formule ce qui va de soi, ce qui va sans dire

Outil de description

Décrit le besoin en termes de finalités et non de fonctionnement


L’analyse fonctionnelle

Objectifs
Méthode

Modèle de description

Expression fonctionnelle
du besoin

Concept de fonction

fonctions
Produit = Environnement
relations
en termes de comportement
L’analyse fonctionnelle

Démarche
L’analyse fonctionnelle

définir la
finalité de l’analyse

point de vue
On distingue 3 points de vue :
• Le point de vue du client
• Le point de vue de l’utilisateur ou exploitant
• Le point de vue du concepteur
qui correspondent à 3 types de besoin :
• description des services attendus (point de vue client)

• description du processus mis en œuvre (point de vue exploitant)

• description du procédé et des principes mis en œuvre (point de


vue concepteur)
L’analyse fonctionnelle

Démarche
3 points de vue

3 types d’analyse
3 outils de description

Outils de description

Besoin Cahier des Charges


point de vue client
1 Fonctionnel

Besoin Diagramme
point de vue exploitant
2 SADT

Besoin Diagramme
point de vue concepteur
3 FAST
L’analyse fonctionnelle

Démarche
Types d’analyse

Principe général = découpage de la complexité en entités plus simples

Découpage de l’environnement du produit


Type 1 Identification des relations produit/environnement
(services élémentaires attendus)
Analyse fonctionnelle externe : analyse relationnelle non hiérarchique

Découpage du processus mis en œuvre par le produit


Type 2 Identification des tâches ou activités à accomplir
(comportements élémentaires attendus)

Découpage du procédé mis en œuvre par le produit


Type 3 Identification des solutions en termes de principes
(solutions élémentaires prévues)

Analyse fonctionnelle interne : analyse descendante hiérarchique


L’analyse fonctionnelle

Démarche
On distingue 4 étapes :

Identification des fonctions


Expression des fonctions
Démarche

Caractérisation des fonctions


Quantification des caractéristiques des fonctions

Expression d’une fonction


Verbe à l’infinitif + un ou plusieurs compléments

une action
une transformation
précisant
une adaptation
une réalisation
L’analyse fonctionnelle

Pratique

Point de vue client

Outil de description :
le CdCF

L’outil se présente sous la forme d’un tableau défini par la norme NF X 50 150.

Ce type d’analyse peut être effectué avec l’aide


d’outils complémentaires.

On retiendra principalement
le diagramme Produit-EME.
L’analyse fonctionnelle

Pratique
La norme NF X 50- 1 50
FLEXIBILITE
FONCTION CRITERES NIVEAUX Limites
Classes Taux d’échange
d’acceptation

 Critère: caractère retenu pour apprécier la manière dont une fonction est
remplie ou une contrainte respectée

 Niveau: grandeur repérée dans une échelle adoptée pour un critère d’appréciation
d’une fonction

 Flexibilité: ensemble d’indications exprimées par le demandeur sur les


possibilités de moduler le niveau recherché pour un critère d’appréciation
L’analyse fonctionnelle

Pratique La norme NF X 50- 1 50


FLEXIBILITE
FONCTION CRITERES NIVEAUX Limites
Classes Taux d’échange
d’acceptation

 Classes de flexibilité (F0 à F3): indication littérale placée auprès du niveau d’un
critère d’appréciation permettant de préciser son degré de négociabilité ou
d’impérativité

 Limite d’acceptation: niveau de critère d’appréciation au delà duquel le


besoin est jugé non satisfait

 Taux d’échange: rapport déclaré acceptable par le demandeur entre la variation


du prix et la variation correspondante du niveau d’un critère d’appréciation
L’analyse fonctionnelle

Pratique
Graphe des prestations – "bête à cornes"

o A qui le produit rend-il service ?


À celui qui l’utilise : le client utilisateur

o Dans quel but ?


Pour satisfaire le besoin exprimé

o Sur quoi le produit agit-il ?


Sur l’état d’une matière d’œuvre

Le produit rend service au client en agissant sur la matière d'œuvre pour


satisfaire le besoin. La satisfaction du produit est générée par la
modification de l’état d’une matière d’œuvre.
L’analyse fonctionnelle

Pratique Exemple

Problème : Recherche du besoin exprime


L’analyse fonctionnelle

Pratique
Premier exemple

Problème : Recherche du besoin exprime


L’analyse fonctionnelle

Pratique
Deuxième exemple

Problème : Recherche du besoin exprime


L’analyse fonctionnelle

Pratique
Le diagramme Produit-EME.

EME = Élément du Milieu Extérieur


Représentants de l’environnement du produit

EME1 EME2
R1 R2
R3
EME6 R6 EME3
produit

R5 R4
EME5 EME4

On indique les relations Ri du produit avec son environnement


L’analyse fonctionnelle

Pratique
Parmi toutes les relations, on retient 3 types de relation:

EME1 EME2

Produit

EME3 EME4

1 Relation de causalité entre l’EME1 et l’EME2 grâce au produit

2 Relation d’adaptation de l’EME3 au produit

3 Relation d’adaptation du produit à l'EME4


L’analyse fonctionnelle

Pratique
EME1 EME2
FS1

FS2 Produit
FS3
EME3 EME4

Ces relations sont les fonctions de service.


1 FS1= permettre à l'EME1 de modifier l'état de l'EME2

2 FS2= adapter l’effet du produit sur l'EME3


3 FS3= adapter le produit à l’effet de l'EME4

On distingue : - les fonctions d'usage ou principales (type 1)


- les fonctions d'adaptation ou contraintes (types 2 et 3)
L’analyse fonctionnelle

Pratique
Premier exemple

Système de direction assistée DIRAVI

Problème : Recherche des fonctions de service


L’analyse fonctionnelle

Pratique
premier exemple

Véhicule

FP 3 Système
Conducteur DIRAVI FP 4
FP 2
Roues
FP 1
Énergie
hydraulique

FP 1 : Assister hydrauliquement le conducteur dans la manœuvre des roues

FP 2: Moduler l’assistance avec l’angle de braquage des roues

FP 3: Moduler l’assistance avec la vitesse du véhicule

FP 4: Réguler la vitesse de rappel des roues en position neutre


L’analyse fonctionnelle

Pratique
Deuxième exemple
L’analyse fonctionnelle

Pratique
Point de vue exploitant

Outil de description :
le diagramme SADT

• L’outil se présente sous la forme


d’un ou plusieurs blocs organisés en niveaux.

• Les blocs proviennent du découpage


du processus en comportements élémentaires.

• La formulation de la fonction exprime comment la matière


d’œuvre circule dans le produit ou système industriel.

• Chaque niveau correspond à un niveau d’analyse, en partant du plus général


vers le plus détaillé. La finesse du point de vue définit le niveau d’analyse
L’analyse fonctionnelle

Pratique
Constitution d’un bloc fonctionnel SADT

Énergie Données de contrôle

Matière d’œuvre Formulation de la fonction Matière d’œuvre


exprimant la
transformation de la + Valeur ajoutée
matière d’œuvre.

Désignation de la
structure matérielle
réalisant la fonction

Cette description pourrait être qualifiée de point de vue de la


matière d’œuvre.
Indication du niveau d’analyse Ai
L’analyse fonctionnelle

Pratique Premier exemple climatiseur


L’analyse fonctionnelle

Pratique Troisième exemple

Problème : Rechercher le diagramme SADT de niveau A0 en utilisant


les fonctions données ci-contre
L’analyse fonctionnelle

Pratique

Point de vue concepteur

Outil de description :
le diagramme FAST

• L’outil se présente sous la forme de listes chronologiques


structurées en niveaux d’analyse
du plus général au plus détaillé

• Le découpage fonctionnel vise


la réalisation matérielle des FS.

Il s’agit d’un découpage topofonctionnel


L’analyse fonctionnelle

Pratique

Constitution d’un diagramme FAST

Quand ?

Pourquoi ? FONCTION Comment ?

Construction d’un diagramme FAST

FS FT 1 FT 11 FT 111

FT 2 FT 21

FT 22

FT 3
L’analyse fonctionnelle

Pratique
Premier exemple d’un téléphone

Problème : Recherche des fonctions de service


L’analyse fonctionnelle

Pratique
Deuxième exemple Aspirateur ménager

Problème : Recherche des fonctions


de service
L’analyse fonctionnelle

Pratique
Premier exemple

Problème : Recherche des fonctions de service


L’analyse fonctionnelle

Enseigner
L’analyse fonctionnelle, pourquoi ?

Dans l’industrie :

Expression
Produit
fonctionnelle
industriel
du besoin

Écart

• Définir rigoureusement l’objectif de conception du produit.

• Être capable de mesurer l’écart entre rêve et réalité.

• Élaborer une stratégie de maîtrise prévisionnelle des


prestations.

• Être capable de répondre aux exigences :


coût – qualité - délais
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Définition
Liaison : On dit que deux pièces sont en liaison si elles sont en contact par

l’intermédiaire de surface(s) ou de point(s).

NB: Qu’il subsiste ou non un ou plusieurs degrés de liberté

Liaison complète : Lorsque deux pièces sont liées complètement, l’une


quelconque ne peut avoir aucun mouvement par rapport à l’autre .
NB: les six degrés de liberté sont éliminés,

Assemblage : C’est une liaison complète

Guidage : Liaison incomplète pour laquelle subsiste au moins un degré de liberté


LES liaisons MECANIQUES

Définition
On dit que deux pièces sont en liaison si elles sont en contact par l’intermédiaire
de surface(s) ou de point(s).

Qu’il subsiste ou non un ou plusieurs degrés de liberté.

Objectif :
Lors de l'étude ou de la conception de la partie opérative d'un système, il est
nécessaire de traduire le cahier des charges par un schéma précisant
l'agencement et les mouvements des différents composants.

Cette modélisation, nécessaire à l'étude mécanique, permettra de choisir les


matériaux et de dimensionner les composants de cette partie opérative.
LES LIAISONS MECANIQUES
Liaisons :

On parle de liaison si et seulement si des surfaces de contact existent.

Lorsque deux solides S1 et S2 sont en contact, on dit qu'il existe une liaison,
notée LS1/S2 entre ces deux solides.

L'analyse d'une liaison se fait uniquement entre deux


solides S1 et S2 (ou entre deux classes d'équivalence)
sans tenir compte du reste de l’environnement. S2 S1
LES LIAISONS MECANIQUES

Caractéristiques géométriques des contacts :

Les deux solides en contact sont supposés indéformables.

Contact ponctuel Contact linéaire Contact surfacique


LES LIAISONS MECANIQUES

Caractéristiques géométriques des contacts :

Définir la fonction technique liaison entre deux pièces revient à préciser pour un
type de liaison donné, le nombre de degrés de liberté possibles entre ces deux
pièces.

Nbre de degrés de liberté + Nbre degrés de liaison = 6


Décomposition du déplacement d'un solide
dans un repère
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison ponctuelle de normale Z


z
z
Z Y

x X
y
x y x

Degrés de liberté
Nature du contact : Point
Tx Rx
Ty Ry
0 Rz
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison linéaire rectiligne de normale Z d’axe x


z
z
Z z

x y
y
x y x

Nature du contact : Ligne Degrés de liberté

rectiligne
Tx Rx
Ty 0
0 Rz
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison linéaire annulaire d’axe x


z
z
Z z

x y
y
x y x

Nature du contact : Ligne circulaire Degrés de liberté

Tx Rx
0 Ry
0 Rz
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison appui plan de normale Z

z
z
Z z

x y
y
x y x

Nature du contact : Surface plane Degrés de liberté

Tx 0
Ty 0
0 Rz
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison rotule de centre A


z
z
Z z

A A A
x y
y
x y x

Nature du contact : Surface sphérique Degrés de liberté


ou
Deux lignes circulaires 0 Rx
0 Ry
0 Rz
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison pivot glissant d’axe x

z
z
Z z

x y
y
x y x

Degrés de liberté
Nature du contact : Surface cylindrique
Tx Rx
0 0
0 0
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison hélicoïdale d’axe x


z
z
Z z

x y
y
x y x

Nature du contact : Surface hélicoïdale Degrés de liberté

Tx Rx Tx et Rx liés

0 0
0 0
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison pivot d’axe x


z
z
z
Z

x y
y
x y x

Nature du contact : Surface cylindrique Degrés de liberté


+ surface plane
+ point 0 Rx
0 0
0 0
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison glissière d’axe x

z
z
Z z

x y
y
x y x

Nature du contact : Au moins 2 Surfaces Degrés de liberté


planes sécantes
Tx 0
0 0
0 0
LES LIAISONS MECANIQUES

Liaison encastrement

Degrés de liberté

0 0
0 0
0 0
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Réalisation

Lorsque l’on s’intéresse aux moyens de réalisation, on distingue principalement :

Les assemblages démontables;

Les assemblages non démontables (permanents).


LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblage complet ou partiel

Un assemblage peut être complet ou partiel.

 Assemblage complet : aucun mouvement


n’est possible entre les pièces assemblées.

 Assemblage partiel : une ou plusieurs


possibilités de mouvement existent entre les
pièces assemblées.
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblage démontable ou non démontable


(permanent)

 Assemblage démontable:
Suppression de la liaison sans détérioration
des pièces ou des éléments liés.
 Assemblage non démontable (permanent):
La suppression de la liaison sans provoque
la détérioration des pièces ou des éléments
liés.
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblage élastique ou rigide

Assemblage élastique : le déplacement


d’une pièce provoque la déformation d’un
élément élastique (ressort, caoutchouc).

Assemblage rigide : n’est élastique dans


aucune direction de déplacement
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblage réglable ou non réglable

 Assemblage réglable:
Possibilités d’avoir des positions
relatives différentes sans modifier la
nature du contact.

 Assemblage non réglable:


Aucun réglage n’est possible, les
pièces liées ont une position relative
définie d’une façon unique
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblage par obstacle ou par adhérence

Lorsqu’un élément fait obstacle au mouvement entre des deux


pièces assemblées, on est en présence d’un assemblage que l’on
qualifie d’assemblage par obstacle.

Si l’assemblage est obtenu par le phénomène d’adhérence dû au


frottement entre les pièces. Il est qualifié d’assemblage par
adhérence
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblage direct ou indirect

 L’assemblage indirect nécessite un ou des éléments intermédiaires.

 L’assemblage direct est tel que les pièces liées sont directement en contact.
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblages démontables : moyens

o Par éléments filetés & éléments de freinage

o Par obstacle

o Par adhérence
Assemblages démontables : moyens

éléments filetés
Vis Pièce constituée d’une tige filetée sur tout ou partie de sa longueur, avec

d’assemblage ou sans tête, mais comportant un dispositif d’immobilisation ou


d’entraînement.

Ensemble constituée d’une vis à tête et d’un écrou et destiné normalement


Boulon à assurer un serrage entre la face d’appui de la tête et celle de l’écrou.
Écrou : Pièce taraudée comportant un dispositif d’entraînement et destinée
à être vissée.

Tige comportant un filetage à ses deux extrémités, et destinée à assurer un


serrage entre la face d’une pièce dans laquelle l’une des extrémités vient
Goujon s’implanter à demeure par vissage et la face d’appui d’un écrou vissé sur
l’autre extrémité

Vis de La vis exerce par son extrémité une pression sur la pièce à assembler.
pression
Assemblages démontables : moyens

éléments filetés

Par vis d’assemblage Par boulon


Assemblages démontables : moyens

éléments filetés

Par goujon
Par vis de pression
Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage

 Freinage par adhérence

 Freinage par obstacle


Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par adhérence

Il assure une sécurité relative, on distingue les éléments suivants :

• Rondelle à dents (éventails);

• Rondelle conique lisse

• (Belleville)Rondelle élastique (Grower) :

• Contre écrou,

• Écrou auto freiné (Nylstop)


Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par adhérence

Rondelle à dents (éventails)

Détail :
Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par adhérence

Rondelle conique lisse (Belleville)


Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par adhérence

Rondelle élastique (Grower)

Détail :
Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par adhérence

Contre écrou
Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par adhérence

Écrou auto freiné (Nylstop)


Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par obstacle

Il assure une sécurité absolue On distingue:

• Plaquettes, arrêtoir à ailerons;

• Goupille « V »,

• Rondelle frein.
Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage

 Freinage par obstacle

Plaquettes, arrêtoir à ailerons


Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par obstacle

Goupille « V »
Assemblages démontables : moyens

éléments de freinage
 Freinage par obstacle

Rondelle frein
Languette de la rondelle
rabattue dans une encoche
Rondelle
de l’écrou
frein

Clé

Écrou à encoches
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
Les pièces utilisées sont pour la plupart des cas des pièces standard:

• Les Goupilles

• Anneaux élastiques

• Dentelures.

• Cannelures

• Clavettes
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
 Les Goupilles

Quelques types de goupilles:

• Goupille cylindrique

• Goupille élastique (Mécanindus) .

• Goupille fendue (symbole « V »)

• Goupille cavalier

• Goupille cannelée
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
• Goupille cylindrique

 Montée serrée,

 Sans jeu entre la goupille et le perçage,

 Goupille de précision pour positionnement


précis de 2 pièces l’une par rapport à l’autre
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
• Goupille élastique (Mécanindus)

 Elle est maintenue dans son logement


par expansion élastique,.

 Elle se loge dans un trou brut de


perçage beaucoup moins onéreux.
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
• Goupille fendue (symbole « V »)

 Elles servent à freiner ou à arrêter des


axes, tiges, écrous Goupille « V »

• Goupille cavalier

 Elles servent à freiner ou à arrêter des


axes, tiges, écrous

Goupille cavalier
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle

• Goupille cannelée

La réalisation de trois fentes à 120° provoque un léger gonflement de la matière en


périphérie qui assure le maintien en position par coincement dans le logement
cylindrique
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
 Anneaux élastiques

Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique
par rapport à une autre.

o Pour arbre
A montage radial
A montage axial

o Pour alésage
A montage radial
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
• Pour arbre (radial) • Pour arbre (axial)

Pour arbre Pour arbre


A montage radial A montage axial
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
• Pour alésage (radial)

Pour alésage
A montage radial
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
 Dentelures

Les axes dentelés permettent :

la transmission d’un couple


le calage angulaire d’un organe de commande
dans plusieurs positions

L’immobilisation de l’organe est réalisée par:


Dentelures
ajustement serré (sans jeu)
ou par pincement (voir assemblage par adhérence).
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
 cannelures

Les cannelures sont utilisées pour transmettre un couple entre


arbre et moyeu. Elles sont plus performantes que les goupilles
et les clavettes mais réservées à des fabrications en série Cannelures

Moyeu
Arbre cannelé
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
 Clavettes

3 - Clavette
Un clavetage se réalise entre un arbre (1) et un moyeu (2)
s’assemblant par l’intermédiaire de formes cylindriques ou
coniques.

Éléments constitutifs :
Rainure de clavette dans l’arbre
Rainure de clavette dans le moyeu
Arbre
Clavette
Moyeu
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle

• Clavetage: réalisation

y
y

Jeu

z O O x
Assemblages démontables : moyens

Par obstacle
Type de clavette

Clavette parallèle forme A Clavette parallèle forme C

Clavette disque
Clavette parallèle forme B
Assemblages démontables : moyens

Par adhérence

 Par déformation ou pincement

 Par tampons tangents

 Par coincement
Assemblages démontables : moyens

Par adhérence

 Par déformation ou pincement

La liaison est assurée par déformation


d’une des deux pièces à lier

 Par coincement

La conicité des pièces à lier est telle


que l’adhérence entre les matériaux
maintient les pièces liées
Assemblages démontables : moyens

Par adhérence
 Par tampons tangents
Le rapprochement des deux tampons
assure le maintien en Position (MAP) des
pièces à lier Tampon
LES ASSEMBLAGES MECANIQUES

Assemblages permanents

o Par rivetage,

o Par collage,

o Par emmanchement,

o Par soudage,

o Par sertissage,

o Par insertion au moulage.


Assemblages permanents

Par rivetage
La liaison entre deux pièces minces (tôles) est réalisée par déformation de
l’extrémité d’un rivet. Cette déformation est appelée « rivure ».
Assemblages permanents

Par collage

 La construction collée est un mode d’assemblage qui utilise les qualités


d’adhérence de certaines matières synthétiques.
 Les principaux adhésifs sont : Polychloroprène « Néoprène », Polyamide,
Epoxyde « Araldite », Silicone…

A éviter : Risque A préférer !!!


de pelage
Assemblages permanents

Par emmanchement

 Avant le montage, la cote effective de l’arbre (d2) est légèrement supérieur


à la cote effective de l’alésage (d1).

 Montage par presse ou par retrait…


Assemblages permanents

Par soudage

 Soudage autogène

 Brasage

 Soudage électrique par résistance


Assemblages permanents

Par soudage
 Soudage autogène

Les pièces à assembler, de même nature ou de composition voisine, participent à la


constitution du cordon de soudure . L’assemblage est « homogène », c’est à dire
« fait du même métal ».

Exemple : le soudage au chalumeau


oxyacéthylénique surtout employé pour
souder des tôles minces.
Assemblages permanents

Par soudage
 Brasage

hétérogène. La formation du cordon de soudure est assurée par la seule intervention


du métal d’apport qui agit comme une colle (les pièces conservent leurs contours
primitifs).

• Brasage tendre : Soudage à l’étain pour


souder des fils électriques;
• Brasage fort : Soudage à l’argent ou au
cuivre pour souder des canalisations.
Assemblages permanents

Par soudage
 Soudage électrique par résistance

Il n’y a aucun apport en métal. Le passage du courant crée un


échauffement qui provoque une fusion locale et le soudage des pièces.

• Soudage par point;


• Soudage à la molette :

N.B: Surtout employé pour les travaux de tôlerie.


Assemblages permanents

Par sertissage
Couvercle

Le rebord du corps
est rabattu sur le
couvercle

Le sertissage consiste à rabattre ensemble les


bords de deux pièces en tôle, ou le bord d’une Corps
pièce contre celui d’une autre, afin de les
assembler.
Couvercle

Corps
Assemblages permanents

Par insertion au moulage

La pièce est emprisonnée au moulage dans la matière constitutive d’une autre


pièce.
Cotation Fonctionnelle

Cotation

Rôles

Elle permet, avec le dessin de définition, la fabrication de la pièce.

Coter, c’est inscrire les dimensions (ou cotes) strictement nécessaires afin que
le lecteur du dessin y retrouve rapidement, sans mesurer et sans calculer, les
renseignements nécessaires.
Cotation Fonctionnelle

Cotation
Types de cotes

o La cotation d’un dessin comprend deux étapes. La première définit les formes
générales de l’objet, la deuxième précise la situation des différentes parties de
l’objet;

o Les cotes de grandeur hors tout indiquent la dimension la plus grande de


l’objet dans le sens de la longueur, de la largeur et de la hauteur;

o Les cotes de position indiquent l’emplacement des formes, les unes par rapport
aux autres.
Cotation Fonctionnelle

Cotation
Description
Une cote comprend 4 parties :

① Les lignes d’attache : En trait fin, elles prolongent les traits du détail du dessin et
dépassent légèrement la ligne de cote,

② La ligne de cote : En trait fin, elle est perpendiculaire aux lignes d’attache et tracée à
7mm minimum d’un autre trait (dessin ou autre cote),

③ Les flèches : En trait fort, elles terminent la ligne de cote et touchent la ligne
d’attache. Elles se placent à l’intérieur ou à l’extérieur de la ligne de cote (si manque de
place).
Cotation Fonctionnelle

Cotation
Description
Une cote comprend 4 parties :

④ Les chiffres : (la cote elle-même). Ils se placent au milieu et toujours au-dessus (2
mm environ) de la ligne de cote.
Cotation Fonctionnelle

Cotation

Recommandations (conventions)

 Ne jamais utiliser une ligne de dessin comme ligne d’attache ou de cote,

 Un axe peut servir de ligne d’attache, jamais de ligne de cote,

 Une ligne de cote doit être placée, si possible, toujours en dehors du tracé du

dessin,

 Eviter que 2 lignes de cotes se coupent (ou coupent une ligne dessin)

Un diamètre est repéré par un symbole Ø, un rayon par la lettre R.


Cotation Fonctionnelle

Tolérances géométriques
Tolérances de forme
Les spécifications de forme sont intrinsèques à l'élément tolérancé (la planéité
d'une surface par exemple est indépendante des autres surfaces de la pièce).
Cotation Fonctionnelle

Tolérances géométriques
Tolérances d’orientation
Une tolérance d’orientation d’un élément est donnée obligatoirement par rapport à
un autre élément pris comme référence.

Remarque : Pour l’inclinaison, il est nécessaire d’indiquer, en plus, l’angle par


rapport à l’élément de référence.
Cotation Fonctionnelle

Tolérances géométriques
Tolérances de Position
La localisation théorique de l’élément est définie, par rapport au système de
référence, au moyen de cotes encadrées. (Remarque : une cote encadrée est
l’indication graphique d’une « dimension théorique exacte ».
Une dimension théorique exacte définit la position, l’orientation ou le profil théorique
exact d’un élément.)
Cotation Fonctionnelle

Tolérances géométriques
Cadre de Tolérance

Les exigences sont indiquées dans un cadre rectangulaire divisé en deux cases ou
plus (5 maxi). Ces cases contiennent, de gauche à droite, dans l’ordre suivant

 Le symbole de la caractéristique géométrique ;

 La valeur de la tolérance ; cette tolérance est précédée du signe Ø si la zone


de tolérance est circulaire ou cylindrique, ou de SØ si la zone de tolérance est
sphérique ;

 Le cas échéant, la ou les lettres permettant d’identifier la référence ou le


système de référence.
Cotation Fonctionnelle

Tolérances géométriques
Cadre de Tolérance
Les exigences sont indiquées dans un cadre rectangulaire divisé en deux cases ou
plus (5 maxi). Ces cases contiennent, de gauche à droite, dans l’ordre suivant
Cotation Fonctionnelle

Tolérances géométriques
Cadre de Tolérance

 Lorsque la tolérance s’applique à plus d’un


élément (six éléments par exemples), ceci doit
être indiqué au-dessus du cadre.

 S’il est nécessaire de spécifier plus d’une


caractéristique géométrique pour un élément, les
exigences peuvent être données dans des cadres de
tolérance placés l’un au-dessous de l’autre.
Cotation Fonctionnelle

Tolérances géométriques
Eléments de Tolérance

 Sauf cas particuliers, le cadre de tolérance est relié à l’élément tolérancé par
une ligne de repère, raccordée à l’un ou l’autre des côtés du cadre et terminée par
une flèche qui aboutit :
Terminologie

Les Surfaces Elémentaires :


Terminologie
Les Formes Techniques :
Terminologie
Les Formes Techniques :
Terminologie
Les Formes Techniques
Terminologie
Les Formes Techniques :
Terminologie
Terminologie

Les Surfaces Elémentaires :


Terminologie
Terminologie

Les Eléments Standards


Les Profiles
Terminologie

Les Eléments Standards


Les Eléments d’Assemblages
Terminologie

Les Eléments Standards


Les Eléments de Guidage en rotation
Terminologie

Les Eléments Standards


Les Eléments De Transmission De Mouvement
Terminologie

Les Eléments Standards

Autres Éléments D’assemblages


Terminologie

Les Eléments Standards


Les Eléments De Transmission De Mouvement
Terminologie

Les Surfaces Elémentaires :


Terminologie

Les Surfaces Elémentaires :


Selon AFNOR, la conception est « l’activité
créative qui, partant des besoins exprimés et des
connaissances existantes, aboutit à la définition d’un
produit satisfaisant à ces besoins et industriellement
réalisables » (AFNOR, 1988).

Pour SEVILA, cité par Marouzé (1999) la conception est «


l’ensemble des actes professionnels (génération des concepts,
globaux ou de détails, pratiques ou théoriques) qui permettent
le développement d’un produit nouveau, depuis l’élaboration
de son cahier des charges, jusqu‘à la définition des conditions
de son usage et de sa maintenance chez l’utilisateur, en passant
par celles de ses méthodes de production et de mise sur le
marché par l’entreprise équipementière qui les fabrique ».
Type de conception
On peut classer la conception en trois types:

 La conception innovante: on ne s’appui pas sur l’existant;


 La conception routinière: on part d’un prototype que l’on améliore;
 La conception par similitude: on s’inspire d’un phénomène ou d’un objet existant.
Nous pouvons citer quelques méthodes de conception : l’analyse de la valeur ; l’analyse
fonctionnelle et le Quality Function Deployement (QFD).
L’analyse de la valeur : La définition normalisée par NF X 50-150 insiste sur les
caractères de créativité et de pluridisciplinarité de la méthode : « méthode de compétitivité et
de créativité, organisée, visant la satisfaction du besoin de l’utilisateur par une démarche
scientifique de conception à la fois fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire ».
Une autre définition moins abstraite : « approche méthodique, organisée, visant à faire
assurer à un produit, service, etc. les fonctions demandées par l’utilisateur ; avec le niveau de
qualité recherché, au moindre coût ».
Limites : La principale limite de la démarche d’analyse de la valeur est la séparation
fondamentale entre l’analyse du problème de conception (détermination des besoins : le
Cahier des Charges Fonctionnel issu de l’analyse fonctionnelle) et sa résolution.
− Le Quality Function Deployement (QFD) se définit comme une méthodologie globale
et organisée de la conception visant à comprendre et intégrer la voix du client tout au long
du développement du produit, de la conception à la livraison du produit. Il permet de
développer pas à pas et en détail chaque fonction ou opération, notamment celles délicates
du point de vue qualité, afin de systématiquement relier les objectifs et les moyens de les
atteindre.
Limites : bien que présentée sous une forme très quantitative, elle se construit néanmoins sur
des corrélations et des classements plus ou moins subjectifs réalisés par les concepteurs (et
non directement par les clients) (MATHELIN, 2006).

L’analyse de la valeur : La définition normalisée par NF X 50-150 insiste sur les


caractères de créativité et de pluridisciplinarité de la méthode : « méthode de compétitivité et
de créativité, organisée, visant la satisfaction du besoin de l’utilisateur par une démarche
scientifique de conception à la fois fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire ».
Une autre définition moins abstraite : « approche méthodique, organisée, visant à faire
assurer à un produit, service, etc. les fonctions demandées par l’utilisateur ; avec le niveau de
qualité recherché, au moindre coût ».
Limites : La principale limite de la démarche d’analyse de la valeur est la séparation
fondamentale entre l’analyse du problème de conception (détermination des besoins : le
Cahier des Charges Fonctionnel issu de l’analyse fonctionnelle) et sa résolution.
Fonction : une fonction est une action ainsi que la norme NF X 50-150 la définit :
« action d’un produit ou de l’un de ses constituants exprimée exclusivement en termes de
finalité ».

Utilisateur : Le petit Larousse définit l’utilisateur comme une personne qui fait usage
d’un bien ou un service. L’utilisateur est celui qui, se servant d’un produit, satisfait son
besoin fondamental ; c’est lui qu’il faut considérer plus particulièrement au moment de la
conception.
Critère : un critère d’appréciation d’une fonction de service est un caractère
retenu pour apprécier la manière dont la fonction est remplie.

Niveau : Le niveau d’un critère d’appréciation représente la grandeur repérée


dans l’échelle adopté pour un critère d’appréciation d’une fonction de service.
Dans sa vie quotidienne l’Homme éprouve un ensemble de besoins à satisfaire qui sont de différentes
natures:

Les besoins primaires: sont ceux qui sont indispensables à la vie tels que la nourriture, l’habillement,… .
Les besoins secondaires: c’est ce qui est nécessaire, mais non indispensable à la survie tels que la
lecture, les loisirs… .
Les besoins tertiaires: sont ceux qui comprennent le superflu tels que les gadgets, les futilités…

Le besoin est une nécessité ou un désir éprouvé par un utilisateur.

Le besoin : ce qui est nécessaire à l’utilisateur ou désiré par lui


(NF-EN- 1325 - Le besoin concerne la nature des attentes de l’utilisateur ce dernier peut être un
individu, une collectivité, une entreprise.

I.1.1. Différents types de besoin Du point de vue de l’entreprise le besoin peut être :
• explicite: besoins exprimés clairement par le client par le biais d’un document généralement un
cahier des charges. ;
• implicite: besoins que le client ressent parfaitement mais qui ne sont pas exprimés.
• latent: besoins potentiels non encore détectés et auxquels on n’a pas encore de réponse
Notion d’exigence

L’exigence est un besoin ou une attente pouvant être formulés, habituellement


implicites, ou imposés.
Le terme exigence couvre aussi bien les exigences du marché (clients) que celles qui sont internes à
l’entreprise et réglementaires.
Cycle de vie d’un
produit
 Definition:
Produit : ce qui est le résultat d’activités ou de processus (NF-EN- 1325-1). Un
produit peut être un matériel, un processus, un service.
Le produit est ce qui est fourni à un utilisateur pour répondre à un besoin.
 Types de produits :

Service : activité qui ne produit pas


Matériel : • Fluide (gaz ou liquide) exemple Butane,
directement de bien concret,
essence, eau • Matière première : exemple :
Exemple : - société de gardiennage, -
minerai, bois, sel • Objet : exemple : ordinateur,
banques,
réfrigérateur
Processus : • Processus industriel : exemple : - peinture de la carrosserie d’une voiture, - extraction
d’huiles à partir des olives • Processus administratif : exemple : - l’obtention de la carte d’identité
nationale - obtention du Baccalauréat ou permis de conduire

Remarque : Le terme "système" est souvent utilisé


à la place de celui de "produit". En effet, le concept
de système a une signification ou connotation plus
riche : il regroupe tous les types de produits
mentionnés ci-dessus (matériel, service et
processus).
Cycle de Vie d’un
Produit
Un produit industriel, que qu’il soit, répond pratiquement au même parcours de sa naissance
jusqu'à sa disparition. Les différentes étapes de son cycle de vie sont les suivantes :
Qualité du produit
La qualité d’un produit (ou d'un service) est l'aptitude à satisfaire le besoin du client en assurant les
exigences suivantes :
• La conformité à l’usage : la satisfaction d’utilisation du produit
• La sûreté de fonctionnement : décrit la disponibilité d’utilisation du produit et les facteurs qui la
conditionnent : la fiabilité, les règles de maintenance et logistique de maintenance,
• Le respect des délais : de fabrication et de livraison.
• L’optimisation du coût : minimisation de la charge ou la dépense supportée par le fabricant.

La démarche de « projet » consiste à concevoir, innover, créer et réaliser un produit à partir d’un
besoin à satisfaire.
Le produit envisagé peut être entièrement nouveau ou être l’évolution d’un système existant.
A chaque phase on peut associer un outil d’expression de l’analyse fonctionnelle.
Généralités et
définitions

Présentation :
Historique :
Les premières méthodes assimilables à de l’AF ont été mises en pratique aux Etats Unis en 1947
chez (General Electric). La méthode APTE est développée dans les années 1960.
L’outil SADT est développé en 1977 et se généralise dans les années 1980.
Etapes de l’Analyse Fonctionnelle :

L’analyse fonctionnelle permet d’utiliser ou d’améliorer ou de créer un produit. Elle est la base de
l’établissement du cahier des charges fonctionnel. Selon qu’on s’intéresse aux fonctions de service ou
qu’on s’intéresse aux fonctions techniques, on parle, alors, d’analyse fonctionnelle externe ou interne.
Analyse fonctionnelle
externe
Analyse fonctionnelle externe
L'analyse fonctionnelle externe, décrit le point de vue de l'utilisateur et ne s'intéresse au produit qu'en
tant que "boite noire" capable de fournir des services dans son environnement durant son cycle
d'utilisation.

Nous utilisons donc pour concevoir le produit l’analyse fonctionnelle avec comme principaux outils :
 La bête à cornes, qui permet d'exprimer la recherche du besoin ;
 Le diagramme pieuvre, qui permet de définir les liens (c’est-à-dire les fonctions de service) entre le
système et son environnement. Ce diagramme permet de recenser la plupart des fonctions du système ;
 Le cahier des charges, qui permet de décrire et lister les fonctions primaires, secondaires et
contraintes du système étudié ;
Recherche et formulation du besoin : Le plus souvent, on utilise les 2 outils ou représentations
normalisés suivantes :
• Le diagramme de la "Bête à cornes" ;
• L'Actigramme de la fonction globale.
Recherche des fonctions de service :

La fonction de service est l’action attendue d’un produit (ou réalisée par lui) pour répondre à un
élément du besoin d’un utilisateur donné.
Elle est décrite par un verbe à l'infinitif suivi d'un complément ; Elle peut être une fonction :
• d'usage, car elle justifie le pourquoi de l'utilisation du système ;
• d'estime, car elle concerne l'aspect d'esthétisme, de qualité, de coût, etc.
Elle doit faire abstraction de la solution technique qui pourrait la matérialiser.

On distingue deux types de fonctions de service : • les Fonctions Principales (FP) sont l’expression
même du besoin. Chaque FP doit être représentée par une relation entre au moins deux milieux
extérieurs via le produit. • les Fonctions Contraintes (FC) représentent toutes les contraintes
générées par les milieux extérieurs au produit.

Cette recherche consiste à faire figurer sur un


graphique les éléments environnants le produit.
On distingue deux types de fonctions de service :
• les Fonctions Principales (FP) sont l’expression même du besoin. Chaque FP doit être
représentée par une relation entre au moins deux milieux extérieurs via le produit.
• les Fonctions Contraintes (FC) représentent toutes les contraintes générées par les milieux
extérieurs au produit.
Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF)
La caractérisation des différentes fonctions de service débouche sur l’écriture de Cahier des Charges
Fonctionnelles (CdCF) C’est l’ensemble des données qui représente la référence permanente que tout
concepteur doit posséder pour concevoir des solutions, les analyser et effectuer un choix.
Le Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF) Qu’est
ce qu’un CdCF
Analyse Fonctionnelle Interne Elle permet de s’intéresser aux constituants du système appelés «
solutions techniques »pour réaliser les fonctions de service et donc satisfaire le besoin.

L'analyse fonctionnelle interne, décrit le point de vue du concepteur en charge de fournir le produit
devant répondre au besoin de l'utilisateur. Lors de cette phase de conception, les fonctions de service ou
d'usage vont être obtenues à l'aide de fonctions techniques.

Fonctions techniques Une fonction technique représente une action interne au système, pour assurer
une ou des fonctions de service ; elle est définie par le concepteur. On la qualifie aussi de fonction
constructive, parce qu’elle participe à construire techniquement le système.

Recherche des fonctions techniques: Pour réaliser cette phase d'analyse fonctionnelle du produit, on
dispose de plusieurs outils, que nous allons décrire ci-dessous.
Diagramme FAST : Function Analysis System Technic.
Lorsque les fonctions de services sont identifiées, cette méthode les ordonne et les décompose suivant
une logique fonctionnelle pour aboutir (vers la droite) aux solutions technologiques de réalisation. Elle
s’appuie sur la technique interrogative suivante :
Diagramme de causes à effet - Ishikawa

Présentation et démarche
Le diagramme de cause à effet ou diagramme d’Ishikawa ou encore méthode des 5M (Matière, Main
d’œuvre, Matériel, Méthode, Milieu). est une démarche qui permet d’identifier les causes possibles d’un
problème ou un défaut (effet). Il convient ensuite d’agir sur ces causes pour corriger le défaut en
mettant en place des actions correctives appropriées.
Elle consiste à classer les temps d’arrêts des équipements par ordre décroissant. Puis à établir un
graphique faisant correspondre les pourcentages du temps d’arrêts aux différents équipements. Elle
permet de classer les causes selon les effets qu’elles génèrent.

Vilfredo Pareto (1848 – 1923) est un socio-économiste


italien né à Paris. Il étudia la répartition des impôts
fonciers aux Etats-Unis et constata que 15 % des
contribuables payaient 85 % des impôts. Il en a tiré la
règle des 85-15 ou encore 80-20 qui peut s’appliquer aux
problèmes les plus divers :

La classe A est celle de la minorité d’éléments (en


général 20%) responsable de la majorité des effets
(en général 80%).
La classe B est intermédiaire. Elle est composée
généralement des 30% d’éléments responsable de
15% d’effets.
La classe C est celle de la majorité d’éléments (en
général 50%) responsable de la minorité des effets
(en général 20%).
Application de la loi de Pareto : système de
fabrication de gâteaux fourrés

Pour un secteur ou un système donné l’application de la loi de Pareto impose plusieurs étapes :

a) Objectif et limite de l’étude


L’objectif est l’analyse des temps d’arrêt d’une ligne de fabrication de gâteaux fourrés sur une période de
fonctionnement d’une année.
Le résultat de cette analyse doit fournir les éléments de décision concernant la maintenance de cette ligne
de fabrication (fig. 2a).
b) Choix des éléments et du critère de classement
L’ensemble des sous-systèmes fonctionnels constituant cette ligne de fabrication représente les éléments
de cette étude.
L’étude de la période antérieure permet d’affecter à chaque sous-système la somme des temps d’arrêt
correspondante (fig. 2b).
c) Classement des éléments
Les éléments sont classés par valeur décroissante des temps d’arrêt, avec en plus le calcul de la valeur
cumulée et du pourcentage correspondant (fig. 2c).
d) Représentation graphique des résultats : courbe ABC
En portant :
• en abscisse : les sous-systèmes classés suivant la valeur décroissante des heures d’arrêt qui leur so
affectées ;
• en ordonnées : les valeurs cumulées des heures d’arrêt, on trace une courbe, dite courbe ABC (fi
2d).
Dans cet exemple d’application cette courbe détermine effectivement trois zones :
• Zone A : 30 % des sous-systèmes cumulent 70 % des heures d’arrêt ;
• Zone B : 30 % des sous-ensembles cumulent 21 % des heures d’arrêt ;
• Zone C : 40 % des sous-systèmes cumulent 9 % des heures d’arrêt.
e) Propositions de décisions
C’est évident que les sous-systèmes de la zone A doivent bénéficier en priorité des interventions du
service de maintenance.
Les trois sous-systèmes concernés sont :
• Le dispositif de reprise vers le surgélateur (rep. 9),
• Le laminoir R2B (rep. 3),
• L’alimentation de l’enfourneur (rep. 4).
Pour mieux décider des actions de maintenance à mettre en œuvre il est proposé d’appliquer la loi de
Pareto à l’analyse des modes de défaillance des deux premiers sous-systèmes.

N.B : Dans ce cas la courbe n’apporte


aucune aide à la prise de décision.
Aucune action prioritaire ne peut être
justifiée. C’est l’ensemble du sous-
système qui est à revoir.
Données :
Un examen des données rassemblées par le service de qualité dans un atelier de fabrication des chemises
au cours d'une période de 50 jours, fait ressortir un taux de réparation des retouches très élevé.
Ayant pris note de la situation, l'entreprise décide d'entreprendre une action corrective systématique qui
consiste à donner la priorité aux types des retouches les plus importants.
1ère étape :
•Classer les éléments par valeur décroissante en
fonction de la quantité des retouches.
•Faire le cumul des résultats dans le même ordre.
•Calculer les pourcentages.
En les regroupe dans le tableau suivant :
2ème étape :
•Choisir l'échelle. par raison de faciliter de lecture, le
graphique s'inscrira dans un carré.
•Rapporter les éléments en abscisses.
•Rapporter les valeurs en ordonnées : les quantités à
gauches et le cumul des pourcentages à droite.
•Tracer la courbe et déterminer les zones A, B et C.

Interprétation de la courbe
Zone A : 30% des défauts présentent 80% de la
totalité des réparations.
Zone B : 30% des défauts présentent 15% de la
totalité des réparations.
Zone C : 40% des défauts présentent 5% de la
totalité des réparations.
Conclusion
Les types des défauts qui demandent des remèdes
urgents sont les types F, A et I
C'est-à-dire le montage du col, montage du poignet
et le plaquage des poches.
L’AMDEC peut s’appliquer à tous les systèmes risquant de ne pas tenir les objectifs
de fiabilité, maintenabilité, qualité du produit fabriqué et/ou de sécurité.
On différencie plusieurs types d’AMDEC :
•L’AMDEC PRODUIT : Elle sert à assurer la fiabilité d’un produit en améliorant sa
conception.
•L’AMDEC PROCESSUS : Assure la qualité d’un produit en améliorant les opérations de
production de celui-ci.
•L’AMDEC MOYEN DE PRODUCTION : Elle assure la disponibilité et la sécurité d’un
moyen de production en améliorant sa maintenance.
Pour réaliser une AMDEC, il faut bien connaître le fonctionnement du système, du processus
ou du produit analysé ou, à défaut, avoir les moyens de se procurer l’information auprès de
ceux qui la détiennent.
La méthode AMDEC se déploie en 4
étapes :
•La préparation
•La décomposition fonctionnelle
•La phase d’analyse
•La mise en place et le suivi des plans
d’actions
La préparation
A ce stade, il convient de définir le périmètre et les objectifs de l’analyse ainsi que les
participants (typologie, nombre, niveau de compétence, etc…) et leur niveau de contribution
(participation aux réflexions, suivi des plans d’actions etc…).
La phase de préparation est aussi le moment où l’on met en place les outils nécessaires à
l’analyse. Une grille permet de formaliser sur un même document les points clés de l’étude
AMDEC (analyse des modes de défaillance / risques, évaluation § cotation, plans d’actions,
etc…).

La décomposition fonctionnelle
Il s’agit d’identifier clairement les éléments à étudier et les fonctions / phases à étudier :
•les fonctions de la machine, dans le cas d’une AMDEC Moyen de production ;
•les fonctions du produit, dans le cas d’une AMDEC Produit ;
•les phases du processus, dans le cas d’une AMDEC Processus
Le but étant d’analyser, pour chaque fonction, les risques de dysfonctionnement.
L’analyse fonctionnelle facilite grandement l’analyse des défaillances et permet au groupe de
travail d’adopter un langage commun et d’obtenir un découpage clair des fonctions ou phases
sujettes à analyse.
L’analyse AMDEC et la définition des actions
A partir de chaque fonction du produit ou du moyen de production ou phase du processus
identifiée, pour chaque défaillance possible, le groupe de travail doit noter sa criticité selon des
critères à définir ensemble, basés la plupart du temps sur une cotation préalablement définie.
Exemple de critères (pour une AMDEC Moyen de production) :
La combinaison (multiplication) de ces
critères permet ensuite d’obtenir factuellement un
niveau de criticité (C) et selon ce niveau on
décide des actions (et des délais) à entreprendre :

En conclusion
L’analyse AMDEC est une recherche longue mais fructueuse qui s’intègre parfaitement dans
une démarche d’analyse et de prévention des risques. En outre, la formalisation induite par la
grille d’analyse permet de conserver et de capitaliser les informations relatives aux
caractéristiques des moyens de production, des produits et des processus.
Outils de diagnostic
Les outils de diagnostic diffèrent suivant leur champ d’application :
a) Cas d’un diagnostic relatif à un mode de défaillance bien spécifié :
- diagramme de diagnostic,
- fiche de diagnostic, Début

analyse des discordances sur GRAFCET

Constatation de la panne

La réparation des équipements


électroniques impose une démarche
Recherche logique des
causes possibles

Élimination

méthodique de recherche de panne ainsi


de la cause
possible
Vérification des hypothèses
vérifiée
de pannes

qu’une bonne connaissance du principe


de fonctionnement des différents étages Vérification

fonctionnels. Cette démarche Remise en état provisoire ou


définitive

méthodique est donnée par


l’organigramme présenté ci – dessous : Mauvais
Essai

Bon

Fin
Début

L’unité centrale n’est alimentée que


quelques secondes

Disque dur défectueux

Élimination
de la cause
Si le disque dur a un problème, alors: possible
- une phase de pré démarrage est vérifiée
effectuée (l’UC reste alimentée)
- dialogue avec l’utilisateur (il y‘a au moins
affichage); exemple: OS NOT FOUND;
- le démarrage s’arrête à un

Or aucune des
constatations ci – dessus
n’est observée.
Début

Début

L’unité centrale ne démarre quelques


secondes
L’unité centrale ne démarre quelques
secondes

Alimentation défectueuse
Carte mère défectueuse

- Après arrêt de l’alimentation, des composants - Aucun court – circuit n’est constaté;
essentiels (microprocesseur et son ventilateur, disque - Le ventilateur de l’alimentation étant défectueux
dur, lecteurs externes) s’arrêtent, mais des diodes (mais l’alimentation fonctionne), la chaleur a pu se
nous informent que certaines parties de la carte mère propager sur la carte mère et ainsi entrainer la
restent alimentées; défaillance de plusieurs composants.
- mais le fait que le ventilateur de l’alimentation ne
tourne pas nous montre que l’alimentation est quand
même défectueuse.

Des tests (sur le circuit et hors circuit) montrent que


plusieurs composants (condensateurs, transistors) sont
défectueux; donc l’hypothèse est confirmée.
Une étude poussée nous a montré
que des composants étaient
défectueux (condensateurs)

- remplacement des
- remplacement des composants défectueux (non
composants défectueux (non effectué cause de manque de
effectué cause de manque de pièces de rechange);
pièces de rechange); - remplacement de la carte
- remplacement de mère (non effectuée).
l’alimentation (non effectuée).

Mauvais
Essai Essai

bon

FIN

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