Cloud Computin
Cloud Computin
Cloud Computin
Dans ce chapitre, nous allons présenter les notions fondamentales du Cloud Computing. La
technologie qui la constitue et les différents acteurs du secteur.
Définition
Le Cloud Computing, littéralement l'informatique dans les nuages est un concept qui
consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques
traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur. Il consiste
à proposer des services informatiques sous forme de service à la demande, accessible de
n'importe où, n'importe quand et par n'importe qui. Cette définition est loin d'être simple à
comprendre Toutefois, l'idée principale à retenir est que le Cloud n'est pas un ensemble de
technologies, mais un modèle de fourniture, de gestion et de consommation de services et de
ressources informatiques.
Les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais «Dans le Cloud
» composé d'un certain nombre de serveurs distants, interconnectés au moyen d'une excellente
bande passante, indispensable à la fluidité du système. L'accès au service se fait par une
application standard facilement disponible, la plupart du temps un navigateur web.
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cinquième évolution de l'informatique après le mainframe, le PC, le client serveur, le web et
pour finir le Cloud Computing d'après Microsoft.
Le Cloud Computing peut être comparé à la distribution de l'énergie électrique. Bien que
chaque particulier pourrait produire sa propre énergie électrique (solaire, éolienne), un
opérateur le fait à grande échelle et propose ce service au client à travers un réseau de
distribution (cable électrique). Chaque client est facturé uniquement en fonction de sa
consommation. On retrouve dans cet exemple des analogies dans la terminologie du Cloud
Computing et de la distribution de l'énergie électrique.
Historique
La naissance du Cloud Computing n'a pas une date précise, elle vient d'une évolution de
certaines technologies telles que les web services, ou l'architecture SOA (Service Oriented
Architecture). La notion de Cloud fait référence à un nuage tel qu'on a l'habitude d'utiliser
dans les schémas techniques lorsqu'on veut représenter Internet, d'où la confusion entre
Internet et les services du Cloud Computing.
dans lequel un groupe d'ordinateur se relient pour former un ordinateur virtuel unique
permettant le calcul de haute performance.
Auparavant, seuls les supers ordinateurs permettaient de fournir une forte puissance de calcul
et étaient principalement utilisés par les universités, les gouvernements, ou les universités
pour des opérations complexes telles que prévoir les changements climatiques ou le
comportement des avions en vol.
Désormais, il est possible de rendre disponible cette puissance de calcul à tout le monde, à
tout moment, n' importe où via Internet
Il est courant pour des entreprises de posséder de nombreux serveurs, tels que les serveurs de
mail, de nom de domaine, de stockage pour ne citer que ceux-ci. Dans un contexte
économique où il est important de rentabiliser tous les investissements, acheter plusieurs
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machines physiques pour héberger plusieurs serveurs n'est pas judicieux. De plus, une
machine fonctionnant à 15 pour cent ne consomme pas plus d'énergie qu'une machine
fonctionnant à 90 pour cent. Ainsi, regrouper
ces serveurs sur une même machine peut donc s'avérer rentable si leurs pointes de charge ne
coïncident pas systématiquement.
Enfin, la virtualisation des serveurs permet une bien plus grande modularité dans la répartition
des charges et la reconfiguration des serveurs en cas d'évolution ou de défaillance
momentanée.
L'utilisation optimale des ressources d'un parc de machines (répartition des machines
virtuelles sur les machines physiques en fonction des charges respectives)
L'économie sur le matériel (consommation électrique, entretien physique,
surveillance)
L'installation, tests, développements sans endommager le système hôte
b- Datacenter
Cette infrastructure peut être propre à une entreprise et utilisé par elle seule ou à des fins
commerciales. Ainsi, des particuliers ou des entreprises peuvent venir y stocker leurs données
suivant des modalités bien définies
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Plateforme collaborative
Une plate-forme de travail collaboratif est un espace de travail virtuel. C'est un site
qui centralise tous les outils liés à la conduite d'un projet et les met à disposition des
acteurs.
· Un service de messagerie.
· Un calendrier ;
Bien qu'assez similaire dans leur représentation et leur façon de fonctionner, les
services Internet et les services Cloud Computing sont assez différents.
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Internet est bien plus ancien que le Cloud Computing. C'est grace à Internet que le
développement du Cloud Computing a été aussi rapide. En effet, on peut parler
d'internet sans Cloud Computing, mais on ne peut pas parler de Cloud Computing
sans Internet. Internet est le moyen le plus utilisé par les fournisseurs de solution de
Cloud Computing pour proposer leur service. Mais, internet peut être dans certains
cas substitué
à tout autre réseau (intranet, réseau téléphonique) comme nous le verrons dans la
suite.
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Les plateformes IaaS offrent des ressources hautement scalables, pouvant
être ajustées sur demande en fonction des besoins de l’utilisateur. Les IaaS
sont donc optimales pour les charges de travail temporaires, expérimentales
ou soumises à des changements inattendus.
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B. Paas : Platform as a service
· La collaboration d'équipe
Ces services sont fournis au travers d'une solution complète destinée aux
développeurs et disponible via Internet
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maintenir, ou le mettre à jour. Toutes ces opérations de maintenance sont
effectuées par le fournisseur de service.
Les trois modèles du Cloud Computing peuvent être résumés dans cette
illustration :
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Figure 10 : répartition des charges en fonction du model de Cloud
reposant sur l'infrastructure offerte par la couche Iaas. Elle permet aux
développeurs d'applications d'avoir une plateforme de travail adaptable,
distribuée et virtualisée dans laquelle ils n'ont plus besoin d'installer
l'architecture sous-jacente (réseaux, matériels, serveur, système
d'exploitation)
déployée dans une plateforme en tant que service. C'est une application
souple qui est accessible uniquement à travers un réseau et qui est le plus
souvent facturée à l'utilisateur final.
Nous pouvons nous résumer avec cette figure qui explique qui contrôle
quoi en fonction du modèle utilisé
Ce type de Cloud est créé et géré en interne pour les besoins d'une
entreprise. Les serveurs hébergeant les services sont localisés dans les
bâtiments de l'entreprise accessible à travers un réseau sécurisé, interne et
fermé. Il est sous l'administration de la direction du service informatique.
Dans ce cas, l'entreprise met sur pied sa propre politique de gestion de son
Cloud.
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Les ressources informatiques ne remplissent plus des rôles prédéfinis et
limités, elles forment un pool flexible dans lequel les processus et le
personnel de l'entreprise viennent puiser en fonction des besoins et au
moment précis où ils en ont besoin
Computing
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Un jeune entreprise qui vient d'être mise sur pied et n'ayant pas d'énormes
ressources pour l'achat de serveurs puissants et des logiciels peut être très
vite compétitive en utilisant le Cloud Computing public.
L'utilisateur n'a aucun effort à fournir, il suffit qu'il demande les services
dont il a besoin.
Par contre, les inconvénients du Cloud public sont tout aussi nombreux.
On peut citer
· Le budget
De plus, pour les entreprises situées dans une zone non desservie par une
excellente connexion Internet, l'investissement pour avoir une bonne
connexion Internet peut ne pas être très raisonnable.
· Le cadre légal
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· La pérennité du service
· Sécurité et confidentialité
· Budget
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La mise sur pied d'une solution Cloud Computing dépend de l'utilisation
qu'on veut en faire. Dans cette partie, on distinguera les cas où l'entreprise
est fournisseur de solution Cloud et le cas où elle est consommatrice de
solution Cloud.
i. Cloud public
Les entreprises qui fournissent une solution Cloud public sont celles qui
disposent d'assez de ressources financière et techniques pour mettre sur pied
d'énormes fermes de serveurs, des logiciels hyper puissants et une couverture
mondiale. Malgré cela, une entreprise peut bien fournir une solution Cloud
pour un pays par exemple. Mais, dans ce cas, parle-t-on encore de Cloud
Computing ? D'après Microsoft, l'un des leaders du marché de Cloud public,
bâtir une ferme de serveurs couteraient environ un milliard de dollars US.
Les plus grandes entreprises mondiales qui offrent des solutions de Cloud
Computing public sont :
· Microsoft
· Amazon
· OVH
Toute entreprise publique ou privée peut mettre sur pied son propre
Cloud. Ceci à des fins purement internes. Pour cela, il faudrait que l'activité
de l'entreprise s'y prête et qu'elle dispose du matériel Adéquoi, d'une
expertise dans ce domaine. Plusieurs entreprises se tournent vers cette
solution car, elles restent propriétaires de leurs données, et contrôlent le
processus du début à la fin.
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> Où sont stockées mes données ?
La mise sur pied d'une solution de Cloud Computing comporte des problèmes
de sécurité inhérents à la solution elle-même. Le fait de centraliser toutes les
informations sur un site pose un grand nombre de problèmes. On peut citer comme
problème potentiel :
d'une même donnée sur plusieurs sites différents. Elle permet une récupération
facile en cas de désastre.
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Chapitre 5 : Etat de l'art
La mutualisation des ressources permet une économie sur les matériels et donc
indirectement une diminution de la consommation électrique grâce aux technologies des
virtualisation et multi-locations, mais ces technologies introduisent certains risques dans le
système. Le partage de l'infrastructure entre plusieurs clients conduit aux risques de la
visibilité des données par d’autres utilisateurs. De plus, les utilisateurs de cloud veulent
garantir que les données critiques ne sont pas accessibles et utilisées illégalement, même par
les fournisseurs du cloud. Le service à la demande est fournit aux clients par des interfaces de
gestion basées sur le web qui provoque la probabilité d'un accès non autorisé à l'interface de
gestion plus élevé que les systèmes traditionnels. Selon , Il existe deux types de
communication, à savoir, la communication externe « entre clients et cloud » et la
communication interne « entre l’infrastructure cloud ». Concernant la première, les
services du cloud sont accessibles via l’internet en utilisant des mécanismes et des protocoles
d’internet standards afin de transmettre des données ou des applications entre les clients et
le cloud. Ce type de communication est similaire à celle de toute autre communication sur
Internet. En effet, les données en transit peuvent être la cible de plusieurs attaques
malveillantes Parmi ces attaques, on peut citer déni de service(DoS), l’écoute, l’usurpation
d’identité, l’home de milieu, etc. Concernant la deuxième, c’est -à-dire la communication
entre les MVs. Cette communication est cible des attaques malveillants à cause de facteurs
suivants, l’infrastructure de communication partagée, le réseau virtuel et la mauvaise
configuration de sécurité. Selon, la sécurité du Cloud doit être l’affaire de tous, à savoir, les
fournisseurs, les prestataires et les utilisateurs. La sécurité du Cloud nécessite une profonde
remise en question des politiques de sécurité des entreprises. Elles doivent aller au-delà de la
gestion étroite des mots de passe et des privilèges de connexion. Il est nécessaire de passer à
l’étape supérieure et de penser la sécurité en termes d’usage et de types des données. Plus
elles sont sensibles, plus la sécurité doit être élevée et plus le choix du type de Cloud est
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critique et crucial. Le niveau de sécurité du Cloud public n’est pas optimisé pour un
usage professionnel, mais sa souplesse d’utilisation et son rapport qualité-prix peut le
rendre séduisant aux yeux de nombreuses petites structures. Le Cloud Privé quant à lui repose
sur le même principe que le Cloud public, mais il est bien sûr détenu par une entreprise et à
destination d’un nombre plus restreint d’utilisateurs, clients ou partenaires de la société
propriétaire. Enfin le Cloud hybride est un mix de Cloud privé et public. Il est constitué de
plusieurs partenaires internes et externes. Son intérêt réside dans sa capacité à faire naviguer
les données entre la partie publique et privée en fonction de leur sensibilité afin d’optimiser
les coûts. Quel que soit son type les fournisseurs de solution Cloud s’appuient sur un mix de
code propriétaire et d’open source pour assurer la sécurité et l’intégrité des données qu’ils
hébergent et protègent. D’après , Quelle que soit la forme du contrat de Cloud Computing,
ce contrat doit absolument inclure ces cinq points clés, à savoir, localisation des données,
loi et Juridiction, niveaux de service fourni par le prestataire de Cloud Computing,
réversibilité et accès aux données et sécurité des données. Par ailleurs, l’ordre d’importance
de ces cinq points clés variera selon le service utilisé (IaaS, PaaS, SaaS) et sa finalité (espace
de stockage, environnement de développement, outil de facturation). D’après, les défis de
sécurité du Cloud sont la dispersion des données et lois internationales relatives au respect de
la vie privée, besoin de gestion de l’isolation, multi- location, défis de la journalisation,
problèmes de propriété de données et garanties de qualité de servie, dépendance d’hypeviseurs
sécurisés, attraction des hackers (cible intéressante), sécurité des OS virtuels dans le Cloud,
possibilité d’interruptions massives de service, besoins de chiffrement pour la sécurité dans
le Cloud, sécurité du Cloud public versus sécurité du Cloud privé et le manque de dispositif
public de contrôle de version des versions du SaaS
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