Initiation Au Linux 2023
Initiation Au Linux 2023
Initiation Au Linux 2023
G3 Informatique
S1 2023
Organisation du module
30 mars 2023
2 AOR1121
Plan
CHAPITRE I: LES GENERALITES
CHAPITRE II: LE NOYAU ET L’ARBORESCENCE DES FICHIERS LINUX
CHAPITRE III: INSTALLATION D’UNE DISTRIBUTION LINUX
CHAPITRE IV: LES COMMANDES SOUS LINUX
Votre téléphone portable, votre tablette, votre ordinateur portable et votre ordinateur de
bureau ont tous besoin d'un système d'exploitation pour exécuter les logiciels (souvent
appelés applications) que vous utilisez.
La principale raison pour laquelle l'apprentissage de Linux est utile dans la vie d’un
informaticien est que Linux est utilisé sur les ordinateurs de bureau et les ordinateurs
portables, les serveurs Web, les appareils mobiles (Android), la technologie du cloud public
(par ex. Google, Amazon, etc.), et l’interconnexion en réseau (c.-à-d. les réseaux Cisco). Bien
que vous n'ayez jamais utilisé Linux sur un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable, il
est probable que vous utilisiez d'autres technologies fonctionnant sous Linux, comme un
téléphone portable fonctionnant sous Android, une tablette ou des sites Web populaires tels
que Facebook, Twitter et Amazon. D’ailleurs, on estime que les serveurs fonctionnant sous
Linux génèrent plus de la moitié des pages Web sur Internet.
Bien avant tous ces systèmes d’exploitation, il y avait Unix. D’un point de
vue historique, ce dernier est considéré comme un système d’exploitation
très ancien. Pourtant, il s’agit d’un système moderne, équipé dès le départ
de fonctionnalités qui ne sont apparues sous une forme comparable chez
Microsoft que bien plus tard (avec Windows NT).
Bien avant tous ces systèmes d’exploitation, il y avait Unix. D’un point de
vue historique, ce dernier est considéré comme un système d’exploitation
très ancien. Pourtant, il s’agit d’un système moderne, équipé dès le départ
de fonctionnalités qui ne sont apparues sous une forme comparable chez
Microsoft que bien plus tard (avec Windows NT).
Le compilateur
Un compilateur est un programme qui est chargé de traduire un programme écrit dans un
langage dans un autre langage. Le langage du programme de départ est appelé le langage
source, le langage du programme résultat le langage cible (source language et target
language en anglais). Le plus souvent, le langage source est un langage dit de haut niveau,
avec des structures de contrôle et de données complexes alors que le langage cible est du
langage machine, directement exécutable par un processeur.
Un interprète est un programme qui est chargé d'exécuter un programme écrit dans un
langage sur un processeur qui exécute un autre langage. Il joue presque le même rôle qu'un
compilateur, mais présente des caractères différents.
Alors qu'un compilateur effectue un travail équivalent à celui d'un traducteur humain qui
traduit un ouvrage d'une langue dans une autre, celui d'un interprète évoque plus d’une
traduction simultanée, qui produit la traduction à mesure que le discours est tenu.
Durée: 5’
Dans les premiers temps de l'informatique, les logiciels étaient distribués avec le
matériel et n'étaient pas considérés comme une marchandise. Cela résultait de la
forte dépendance qu'il existait entre le logiciel, généralement écrit en langage
machine comme l'assembleur, et le matériel. L'apparition de langages
informatiques portables, tel que le C mirent fin à ce couplage. Désormais, vendre
du logiciel était une activité spécialisée et lucrative.
Les logiciels propriétaires sont donc les logiciels dont une licence, souvent
payante, ne donne qu'un droit limité d'utilisation. On n'a la plupart du temps accès
qu'aux binaires de ces logiciels. Certains logiciels propriétaires sont gratuits, on
les appelle alors des freewares (logiciel gratuit ou gratuiciel).
Un shareware (partagiciel)
Un shareware, un partagiciel, ou un logiciel à contribution, est un logiciel
propriétaire, qui peut être utilisé gratuitement généralement durant une
certaine période ou avec des fonctionnalités limitées. Après cette période
d'essai, l'utilisateur doit rétribuer l'auteur s'il veut continuer à utiliser le
logiciel ou avoir accès à la version complète.
Scandalisé par les restrictions imposées par les logiciels propriétaires, Richard
Stallman chercheur au laboratoire d'intelligence artificielle du Massachusetts
Institute of Technology, lance en 1983 le projet GNU, qui a pour but de développer un
système d'exploitation libre complet et inspiré d'unix, afin de contrer le
développement croissant des logiciels propriétaires. L'histoire raconte que c'est une
histoire de pilote d'imprimante qui lui a fait prendre conscience du danger de la
logique propriétaire.
Pour donner un cadre juridique aux logiciels du projet GNU, il écrit une licence, la GNU
General Public License alias GPL (il existe une traduction française non officielle).
Cette licence reprend les quatre libertés fondamentales citées précédemment et
impose pour la liberté d'amélioration que les versions modifiées d'un logiciel sous
licence GPL ne peuvent être redistribuées que sous cette même licence. Richard
Stallman invite alors tous les logiciels libres à adopter la licence GPL.
Très tôt, Linus Torvalds adopte la licence GPL pour son noyau Linux. Aujourd'hui,
de très nombreux logiciels libres sont distribués sous Licence GPL (VLC media player
par exemple). Mais la licence GPL n'est pas la seule licence utilisée pour les logiciels
libres. Par exemple, il existe aussi la licence BSD, qui diffère de la licence GPL par le
fait qu'une version modifiée d'un logiciel sous Licence BSD peut être redistribuée sous
une autre licence, même propriétaire.
Par contre, le noyau ne gère pas le mail, l'affichage des pages Web, ou encore le
traitement du texte. Ce sont des programmes ou applications qui s'en chargent. Ces
programmes viennent se greffer sur le noyau, et ils doivent être adaptés à celui-ci.
Linux est multiutilisateurs. C'est-à-dire que tout est prévu pour que plusieurs
personnes utilisent le système, éventuellement simultanément (si le <<réseau>> le
permet).
Linux est multitâches. Cela signifie que plusieurs programmes peuvent s'exécuter
simultanément ; par exemple, vous pourriez rédiger une lettre sur un traitement de
textes, tout en attendant qu'un programme d'images de synthèse termine son calcul,
et ce en même temps qu'un CD diffuse une musique plus ou moins mélodieuse.
Il n'y a pas de limite théorique au nombre d'applications qui peuvent ainsi fonctionner
simultanément : les facteurs limitants sont en premier lieu la quantité de mémoire
dont dispose l'ordinateur, et en second lieu, la puissance du processeur.
Linux ne se suffit pas à lui-même. Avec un simple noyau, on ne peut rien faire ! Le
noyau Linux vient donc à l'intérieur de distributions. On fait souvent un abus de
langage en désignant par le terme Linux ce qui est en fait une distribution GNU/Linux.
Une distribution GNU/Linux, c'est un ensemble cohérent de plusieurs choses :
Un noyau Linux ;
Un ensemble de logiciels de base issus du projet GNU ;
D’autres programmes, en libres (un navigateur Web, un lecteur de Mail, un serveur FTP,
etc…), issus d'autres projets, éventuellement, quelques logiciels propriétaires ;
Une méthode pour installer et désinstaller facilement ces programmes ;
Un programme d'installation du système d'exploitation, etc.
Il existe de nombreuses distributions GNU/Linux : comme par exemple Red Hat,
Mandriva, SUSE, Ubuntu et Debian.
La plupart des distributions sont gratuites, car constituées exclusivement de logiciels
libres .
26 AOR1121 30 mars 2023
Une distribution GNU/Linux
Linux ne se suffit pas à lui-même. Avec un simple noyau, on ne peut rien faire ! Le
noyau Linux vient donc à l'intérieur de distributions. On fait souvent un abus de
langage en désignant par le terme Linux ce qui est en fait une distribution GNU/Linux.
Une distribution GNU/Linux, c'est un ensemble cohérent de plusieurs choses :
Un noyau Linux ;
Un ensemble de logiciels de base issus du projet GNU ;
D’autres programmes, en libres (un navigateur Web, un lecteur de Mail, un serveur FTP,
etc…), issus d'autres projets, éventuellement, quelques logiciels propriétaires ;
Une méthode pour installer et désinstaller facilement ces programmes ;
Un programme d'installation du système d'exploitation, etc.
Il existe de nombreuses distributions GNU/Linux : comme par exemple Red Hat,
Mandriva, SUSE, Ubuntu et Debian.
La plupart des distributions sont gratuites, car constituées exclusivement de logiciels
libres .
27 AOR1121 30 mars 2023
28 AOR1121 30 mars 2023
Une distribution GNU/Linux
NB : Si l'on veut être rigoureux, le terme <<Linux>> en lui-même ne désigne que le cœur du système
(appelé le noyau, ou plus communément le kernel), cette zone un peu obscure qui permet d'utiliser le
matériel et de communiquer avec le reste du monde. Mais par lui-même, Linux serait bien incapable
d'enregistrer le moindre texte tapé au clavier !
Une distribution est un assemblage, autour d'un noyau Linux, d'un ensemble plus ou moins
vaste de programmes utilitaires permettant d'utiliser toute la puissance de Linux.
Le secteur de boot d'un disque dur est le secteur qui contient les instructions
nécessaires au lancement de Windows via l'exécution du fichier NTLDR (NT
loader : le "chargeur" de Windows).
Au démarrage d'un ordinateur, lorsque le BIOS a fini sa séquence d'initialisation
(POST = Power-On Self Test) la dernière instruction qu'il exécute envoie la tête
de lecture lire le contenu du secteur de boot sur le disque que le BIOS a
enregistré comme disque de démarrage.
On peut lancer Linux soit à partir d'une disquette soit à partir du disque dur. Une fois le PC
lancé, le BIOS fait différents tests pour vérifier que tout va bien (Cette phase est appelée le
power on self test, ou POST en abrégé.), puis la routine setup cmos, après quoi, Il choisit un
lecteur de disque (normalement le premier lecteur de disquette, s'il y a une disquette dedans,
sinon le premier disque dur ; cependant, cet ordre est configurable) et lit son tout premier
secteur. Celui-ci s'appelle le secteur de boot, dans le cas d'un disque dur, il est aussi appelé
master boot record car un disque dur peut contenir plusieurs partitions, chacune ayant son
propre secteur de boot. Le secteur de boot contient un petit programme « chargeur d’amorce »
dont le rôle est de lire le véritable système d'exploitation sur le disque et de le lancer.
Exemple: LILO, GRUB, LOADLIN.
Architecture en couche
Un système GNU/LINUX peut être vu selon 3 couches complémentaires:
La couche physique: elle comprend les périphériques et le BIOS
la couche système : elle comprend le noyau et les différents processus.
L’interface : elle comprend le Shell et l’interface graphique basé sur Xwindow
33 AOR1121 30 mars 2023
« Chapitre II. Le noyau et
l’arborescence des fichiers
linux
Définition
Le noyau est le cœur de tout système d’exploitation, il gère les ressources de
l'ordinateur et permet aux différents composants - matériels et logiciels - de communiquer
entre eux. En tant que partie du système d'exploitation, le noyau fournit des mécanismes
d'abstraction du matériel, notamment de la mémoire, du (ou des) processeur(s), et des
échanges d'informations entre logiciels et périphériques matériels.
Les numéros de version du noyau sont composés de trois chiffres : le premier est
le numéro majeur, le second le numéro mineur. Avant l'apparition des versions
2.6.x, les numéros mineurs pairs indiquaient une version stable et les numéros
mineurs impairs une version de développement. Ainsi, les versions 2.2, 2.4 sont
stables, les versions 2.3 et 2.5 sont des versions de développement.
Lorsqu'un ordinateur est mis sous tension, un programme(firmware) se trouvant dans le Bios est
exécuté. Il vérifie l'état de la mémoire vive, initialise les ports d'entrée-sortie puis, sous contrôle du
paramétrage inscrit dans le setup, charge et lance le code se trouvant sur les premiers secteurs du
disque dur; Celui-ci détecte et initialise les périphériques, prépare ses structures de données, puis
lance un premier processus, init. Le processus init, dont le PID vaut 1 par convention, consulte le
fichier /etc/inittab, et lance les applications qui y sont mentionnées.
Le niveau d'exécution par défaut est indiqué en début de fichier, par exemple : Démarrage par
défaut au niveau 5
id:5:initdefault:
Sur la plupart des distributions Linux, le niveau d'exécution 3 correspond à un démarrage avec
tous les utilitaires standards, mais en mode texte (console) alors que les niveaux 4 ou 5
correspondent au démarrage graphique avec X-Window.
46 AOR1121 30 mars 2023
Les niveaux d‘exécution d’un système gnu/linux
.
47 AOR1121 30 mars 2023
La hiérarchie de fichiers sous linux
Pour assurer la compatibilité et la portabilité, les systèmes
Linux respectent l'unique norme FHS (File Hierarchy
Standard). La hiérarchie de base est la suivante :
Exemple: /repertoire/sous-repertoire/fichier.
✓Définition
Un système de fichiers (FS ou File System en anglais) est une méthode d'organisation
des données de manière structurée sur une mémoire de masse afin de rendre possible le
traitement, l'accès, et l'utilisation des dites données.
Le système de fichiers permet aussi de dire qui a le droit de voir tel ou tel fichier. D'autre
part, les systèmes de fichiers récents sont dits "journalisés", c'est-à-dire qu'en cas de crash
(votre pc est éteint brusquement), le système est capable de retrouver ses fichiers sans
trop de problèmes. Règle importante : il ne peut y avoir qu'un seul système de fichiers par
partition.
Minix est le système de fichiers utilisé par le système d'exploitation Minix, le premier à
avoir fonctionné sous Linux. Il a de nombreuses limitations (un maximum de 64 Mo par
partition, des noms de fichiers courts, un seul horodatage, etc.). Néanmoins, il reste très
appréciable pour les disquettes et les disques en mémoire vive.
Ext (Extended File system) est une extension élaborée du système de fichiers minix. Il a été
complètement remplacé par sa seconde version (ext2) et supprimé du noyau (depuis la
version 2.1.21).
Ext2 est un système de fichiers de hautes performances, utilisé par Linux pour les disques
fixes tout autant que pour les supports amovibles. Le second système de fichiers étendu a
été conçu comme une extension du système (ext). Ext2 offre les meilleures performances
(en termes de vitesse et de consommation CPU) de tous les systèmes de fichiers gérés par
Linux.
54 AOR1121 30 mars 2023
Quelques Systèmes de fichiers sous Linux
ext3 est une version d'ext2 gérant la journalisation. On peut basculer facilement
d'ext2 à ext3, et inversement.
ext4 est un ensemble de mises à jour d'ext3 qui apporte des améliorations
notables en terme de performance et de stabilité, ainsi qu'une augmentation
importante des limites des volumes, fichiers et tailles de répertoire.
En effet, Linux distingue quatre types de fichiers. Pourquoi autant ? Parce que
pour Linux tout est fichier. Par exemple, tous les périphériques sont des fichiers.
56 AOR1121 30 mars 2023
Type de fichier sous Linux
✓ Fichiers spéciaux, situés dans /dev, ce sont les points d'accès préparés par le
système aux périphériques. Le montage va réaliser une correspondance de ces
fichiers spéciaux vers leur répertoire "point de montage". par exemple, le fichier
/dev/hda permet l'accès et le chargement du 1er disque IDE.
✓ Fichiers liens symboliques, Ce sont des fichiers qui ne contiennent qu'une
référence (un pointeur) à un autre fichier. Cela permet d'utiliser un même
fichier sous plusieurs noms sans avoir à le dupliquer sur le disque
57 AOR1121 30 mars 2023
Type de fichier sous Linux
Symbolique : à la différence d’un lien physique, celui-ci ne contient que le chemin d’accès
vers le fichier ou répertoire source. Si la source est déplacée ou supprimée, le lien pointe
dans le vide. Ces liens permettent de distinguer le fichier original, ce que ne permettent
pas les liens physiques.
58 AOR1121 30 mars 2023
« Chapitre III. Installation
d’une distribution Linux
Type d’installation
Pour que Linux soit installé de manière pérenne sur un ordinateur, vous avez besoin
de disposer d’une zone libre sur un disque dur. Les trois solutions suivantes sont
envisageables :
✓ Remplacer un système d’exploitation sur le disque dur.
✓ Installer Linux sur un second disque dur.
✓ Partitionner un disque dur existant pour héberger Linux.
Si vous possédez plusieurs ordinateurs dont l’un est disponible, vous avez
de la chance, il pourra être totalement dédié à Linux. Le remplacement d’un
ancien système d’exploitation par Linux est le moyen le plus simple pour
installer Linux sur un ordinateur.
La plupart des distributions Linux incluent
même un processus automatique qui vous guide à travers la configuration
d’un ordinateur totalement dédié au système d’exploitation. Toutefois, il
agit d’un tout ou rien puisque vous remplacez votre ancien système
d’exploitation par Linux !
Le bureau
Configuration d’Ubuntu
•Arrêter le OS
sudo halt
sudo shutdown -h now
•Rédemarrer
sudo reboot
sudo shutdown -r now
•Arrêt ou redémarrage différé
Il est possible de différer l'arrêt ou le redémarrage du système avec la
commande shutdown selon différentes modalités. C'est l'option -h ou -r qui
définit si l'on souhaite l'arrêt (-h pour halt) ou le redémarrage (-r pour
reboot).
70 AOR1121 30 mars 2023
Les commandes de démarrage et d’arrêt du système
✓Affichage inverse
La commande tac est homologue à cat mais affiche le contenu d'un fichier en partant de la
dernière ligne vers la première.
✓Afficher l'entête (head)
La commande head permet de n'afficher que les premières lignes d'un fichier (10 par
défaut).
Voici les options :
-cN : affiche les N premiers octets
-nN : affiche les N premières lignes
-q : n'affiche pas le nom du fichier
-v : affiche le nom du fichier avant d'en afficher l'entête.
Syntaxe : head fichier
Exemple : head /home/bernard/Bureau/cout.txt
Exemple : head -n5 /essai.txt : affichage des 5 premières lignes.
Exemple : head -vc20 essai.txt : affichage des 20 premiers caractères après le nom du fichier
78 AOR1121 30 mars 2023
Les commandes liées aux fichiers
La commande tail permet de n'afficher que les dernières lignes d'un fichier (10 par
défaut). Elle est homologue à head et possède les mêmes attributs
WC : Statistiques
La commande wc permet de compter le nombre de caractères, de mots et de lignes
d'un fichier. Ses options sont :
-l : lignes : compte le nombre de lignes
-w : word : compte le nombre de mots
-c : chars : compte le nombre de caractères
-L : Lengh max ligne : affiche la longueur de la ligne la plus longue
Syntaxe : wc fichier
Exemple : wc mail.txt
Sans options, wc renvoie automatiquement le nombre de lignes (l), de mots (w) et de
caractères
Exemple : wc mail.txt 12 108 671 mail.txt : Dans cet exemple le fichier comporte 12
lignes,
81 108 mots et30671
AOR1121 caractères
mars 2023
Les commandes liées aux fichiers
La commande grep
Une autre commande de base de Linux qui est sans aucun doute utile pour une
utilisation quotidienne est grep. Elle vous permet de rechercher tout le texte d’un
fichier donné.
Par exemple, grep blue notepad.txt recherchera le mot blue dans le fichier notepad.
Les lignes qui contiennent le mot recherché s’afficheront entièrement.
92
Syntaxe
AOR1121
: apt install VLC ou apt –get install vlc
30 mars 2023
Gestion des paquets sous Linux
1. Le compte root
Le compte administrateur ou super-utilisateur sous linux se nomme root. Le compte
root possède son propre répertoire personnel directement sous la racine : /root.
Si vous voulez réaliser une opération qui concerne la modification du système, par
exemple ajouter un compte utilisateur, changer la configuration réseau, ajouter une
imprimante, alors vous devrez être administrateur et la réaliser sous le compte root.
Son utilisation permanente est cependant déconseillée pour plusieurs raisons :
▪ En étant connecté en root, vous pouvez faire toutes sortes de modifications sur
votre système et ceci sans avertissement, au risque de faire des erreurs graves.
▪ Votre système devient plus vulnérable aux attaques extérieures.
1. Le compte utilisateur
Pour pouvoir utiliser Ubuntu, vous avez ouvert une session avec le compte et le mot de
passe que vous aviez choisi lors de l’installation. Pour l’instant, c’est le seul compte
dont vous disposez, c’est un simple compte utilisateur.
Après l’ouverture de votre session, vous disposez d’un environnement personnel au
niveau de votre bureau (fond d’écran. . .) et surtout d’un répertoire personnel où seront
enregistrés vos nouveaux fichiers et dossiers.
Sous linux, les répertoires personnels des utilisateurs sont dans /home, « / » étant le
répertoire racine.
Par exemple si votre nom de connexion est « bernard », votre répertoire personnel est
:/home/bernard.
Les dossiers et fichiers que vous y créerez ne seront accessibles que par vous et par root.
96 AOR1121 30 mars 2023
Les comptes sous linux
.
98 AOR1121 30 mars 2023
Gestion des groupes
.
99 AOR1121 30 mars 2023
Gestion des groupes
.
100 AOR1121 30 mars 2023
Gestion des droits d’accès aux fichiers
.
101 AOR1121 30 mars 2023
Gestion des droits d’accès aux fichiers
Exemple :
-rw-rx-r--: fichier ordinaire : lecture et écriture permise pour le propriétaire,
lecture et exécution pour le groupe et seulement lecture pour les autres. Il
est donc impossible aux membres du groupe et aux autres utilisateurs
d’écrire dans ce fichier.
La protection d’un fichier ne peut être modifier que par le propriétaire. La
commande utilisée est : chmod (Change Mode)Il existe deux modes
d’utilisation de cette commande :
Par un nombre octal
chmod [nombre octal] fichier
.
103 AOR1121 30 mars 2023
Gestion des droits d’accès aux fichiers
Symbolique ou lettrée
chmod [who]op[permission] fichier
who : est une combinaison de lettre
Représentation binaire
u = user = propriétaire
7 = 1x2^2 + 1x2^1 + 1x2^0
o = other = autres
5 = 1x2^2 + 0x2^1 + 1x2^0
a = all = tous
op : + ajoute un droit d’accès
- supprime un droit d’accès
. = affecte un droit de manière absolue
104 AOR1121 30 mars 2023
Permission : r, w, x
Gestion des droits d’accès aux répertoires
L’interprétation des droits des répertoires est différente de celle des fichiers. Les
informations concernant un répertoire sont données par la commande :
ls –dl répertoire.
L’interprétation des protections est :
r : autorise la lecture du contenu du répertoire, permet de voir la liste des fichiers
(et sous-répertoires) contenu dans le répertoire.
w : autorise la création, la suppression et le changement du nom d’un élément du
répertoire. Cette permission est indépendante de l’accès aux fichiers du
répertoire.
x : autorise l’accès au répertoire ( à l’aide de la commande cd).
.
105 AOR1121 30 mars 2023
Gestion des droits d’accès aux répertoires
.
106 AOR1121 30 mars 2023
Changer des permissions
.
107 AOR1121 30 mars 2023
Changer des permissions
La méthode lettrée
Comme nous l’avons déjà signalé, il existe trois groupes de trois lettres ou
symboles. Chacun de ces groupes désignent une personne ou un groupe de
personnes en particulier. La méthode lettrée attribue à chacun de ces groupes
une lettre particulière : u pour l’utilisateur possédant le fichier, g pour le groupe
et o pour les autres (pour other en anglais). Elle attribue également Pour chacune
des permissions, la lettre r pour la lecture, w pour l’écriture et x pour l’exécution.
Pour ajouter une permission, nous utiliserons le symbole +, pour en enlever, nous
utiliserons le symbole -.
Exemple : chmod u+rwx bernard
.
108 AOR1121 30 mars 2023
Changer des permissions
La méthode Octal
La deuxième méthode est une méthode un peu moins intuitive. Elle est basée sur
le tableau suivant : La commande a utilisé est toujours chmod. Elle prend comme
arguments la somme des permissions sélectionnées dans le tableau et le(s)
fichier(s) sur lequel vous voulez les appliquer.
Exemple : chmod 764 nom_fichier Nous mettons pour l’utilisateur les
permissions de lecture, d’écriture et
d’exécution ; pour le groupe les
permissions de lecture et d’écriture ; pour
les autres uniquement la permissions de
lecture. La sélection dans le tableau nous
donne : 400+200+100+40+20+4 = 764
.
109 AOR1121 30 mars 2023
Changer le propriétaire
Chaque utilisateur inscrit dans le système fait partie d’au moins un groupe. Un utilisateur peut être
seul dans un groupe, mais lorsque plusieurs utilisateurs travaille sur un même projet, il devient alors
nécessaire de les réunir dans un seul et même groupe. Un des objectifs étant de faciliter les
échanges de fichiers. Sous Unix, en gros, l’échange de fichiers revient à en changer son propriétaire.
La commande chown permet d’effectuer une telle action. Sa syntaxe est la suivante : chown
<nouvel_utilisateur> <fichier>*
Exemple :
$ ls -l
-rw-r--r-- 1 jean users 4990 Sep 28 20:17 cours.html
$ chown david cours.html
$ ls –l
-rw-r--r-- 1 david users 4990 Sep 28 20:17 cours.html
Une option de chown est à connaître :
chown -R (récursif) permet de modifier les permissions d'un répertoire et de ses sous-répertoires :
.
110 AOR1121 30 mars 2023
Droit d’accès à ma création d’un fichier
La protection d’un fichier, ainsi que le nom du propriétaire (le vôtre) et le nom du groupe
auquel vous appartenez, sont établis à sa création et ne peuvent être modifiés que par son
propriétaire.
La commande umask permet de définir un masque de protection des fichiers (et
répertoires) lors de leur création. Cette commande se trouve en général dans le fichier.
bashrc, mais elle peut être exécutée à tout moment. Le masque est exprimé en base 8.
Exemple : umask 022
La valeur 022 est soustraite de la permission permanente (111 111 111) :
111 111 111 <= permission permanente
000 010 010 <= on enlève les bits dont on ne veut pas
111 101 101 => 755
Ou encore la forme symbolique: umask u=rwx,g=rx,o=rx
111 AOR1121 30 mars 2023
.
Configuration des cartes réseaux sous Ubuntu
Réallumer l’interface
Faire une présentation sur l’installation d’une distribution linux et donner quelques
éléments de différence entre la distribution installée et Ubuntu.
Faire une présentation sur l’installation d’une distribution linux et donner quelques
éléments de différence entre la distribution installée et Ubuntu.