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Chap Ix Organes de Sens

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COURS

ANATOMIE-PHYSIOLOGIE

Les organes des sens

H. ASNAI 2021-2022
ORGANES DES SENS

objectifs
Introduction

I. L’audition
II. La vision

III. Le toucher

IV. La gustation

V. L’olfaction
ORGANES DES SENS

Introduction

• Organes des sens = extensions spécialisées du système nerveux central


• Fonctions sensorielle : voir, entendre, toucher, senior ou toucher
• Organes des sens : recueil information environnements
• Informations : chimiques, électromagnétiques, acoustiques, physique, spatiale
• Chaque organe sensoriel répond grâce à des cellules spécialisées à divers
stimuli
• Sont identifié : mécanorécepteurs, chimio ou chémorécepteurs
• Les informations fournies sont directement transmises au cerveau et
déclenchent des réactions autant conscientes qu’inconscientes.
ORGANES DES SENS

I. L’audition
ORGANES DES SENS

a) Anatomie

• Oreille externe :
--Pavillon de l’oreille : destiné à recueillir les ondes sonores et à les diriger vers
le conduit auditif externe. Formé de cartilage, il possède sur sa partie inférieure un lobule
graisseux qui n’observe que chez l’homme
--Conduit auditif externe : long de 3cm, fermé par le tympan. Le canal auditif
est tapissé par la peau, modifiée dans sa structure et dont les follicules sécrètent le cérumen de
l’oreille

• Oreille moyenne :
--La caisse du tympan : entre le conduit auditif et l’oreille interne. Sa face interne
répond à l’oreille interne et présente la fenêtre ovale. Sa face antérieure présente la trompe
d’Eustache qui aboutit dans le pharynx, à chaque déglutition elle assure l’équilibre de pression
entre l’oreille moyenne et l’extérieur
--Les osselets : marteau, enclume, étrier. Le marteau est en contact avec le tympan et l’étrier
avec ma fenêtre ovale

• Oreille interne :
--Labyrinthe osseux : composé du vestibule et du limaçon (cochlée)
ORGANES DES SENS

a) Anatomie

--Labyrinthe membraneux : composé d’endolymphe et séparé du labyrinthe


osseux par la périlymphe, canaux semi circulaire et nerfs cochléaire
ORGANES DES SENS

--Le vestibule n’intervient pas dans la transmission du son, essentiellement


responsable de l’équilibre grâce à présences de canaux semi-circulaires. Il est
responsable de la perception de la position angulaire de la tête
--Le limaçon : organe tapissé de cellules sensorielles reposant sur la membrane
basilaire. C’est le récepteur cochléaire ou organe de Corti
--Nerf cochléaire et nerf vestibulaire se réunissent pour former les nerfs auditifs
VIII
ORGANES DES SENS

b) Physiologie
• La transmission
--Les vibrations sonores captées par le pavillon de l’oreille sont dirigées par le
conduit auditif externe sur le tympan. Elles sont alors transmises par la chaine
des osselets à la fenêtre ovale la trompe d’Eustache assure l’équilibre des
pressions sur les deux faces du tympan, et ainsi son bon fonctionnement
• La perception
--Les mouvements de l’étrier sont transmis à la périlymphe à travers la fenêtre
ovale ces mouvements excitent les cellules de l’organe de Corti qui
engendrent un influx à travers les voies nerveuses auditives
--Les cellules excitées seront plus ou moins loin dans le limaçon selon la
fréquence des sons perçus

c) Physiologie de l’équilibration
-Dans les canaux semi-circulaires, l’utricule et le saccule, les mouvements de
la tête produisent un mouvement de l’endolymphe qui excite les terminaisons
nerveuses des crêtes vestibulaires. Des influx parcourent alors la portion
vestibulaire du nerf VIII et sont acheminés vers le cerveau
ORGANES DES SENS

II. La vision
ORGANES DES SENS

a) Le globe oculaire

• Enveloppe membraneuse
--Tunique externe : est formé par la sclérotique (ou sclère) et par la cornée
--Tunique moyenne (=l’uvée) : elle comprend 3 parties :
*Choroïde (nourricière),
*Corps ciliaire (contient le muscle ciliaire, produit l’humeur aqueuse, point
d’attache avec le cristallin)
*Iris (donne sa couleur à l’œil, percé en son centre par la pupille)
--Tunique interne (= rétine) : siège des cellules sensorielle (cônes, et
bâtonnets)
*Macula (tache jaune) : zone d’acuité visuelle maximale (maximum de cône)
*Papille (tache aveugle) : absence de cellule car zone d’insertion du nerf
optique
*Cônes : permettent la vision diurne et celle des couleurs
*Bâtonnets : permettent la vision avec luminosité faible ou obscurité
ORGANES DES SENS

a) Le globe oculaire

• Milieux transparents
--Le cristallin : lentille biconvexe, transparente et molle. Devant : humeur
aqueuse, derrière humeur vitrée. Lentille déformable, elle permet la mise au
point en changeant ses courbures
>> Si perte d’élasticité = presbytie
>> Si elle devient opaque = cataracte
--L’humeur aqueuse : liquide (produit par le corps cellulaire) transparent
entre la cornée et le cristallin. Continuellement renouvelé, maintien de la
pression oculaire
--L’humeur vitrée : liquide contenue dans une poche, en arrière du cristallin,
maintien la rétine contre les parois de l’œil (90% d’eau)
ORGANES DES SENS

b) Organes annexes

• Appareil lacrymal
--Est constitué de la glande lacrymale (produit les larmes). La production de larmes
rejoint le lac, puis les canalicules de l’angle interne de l’œil pour se terminer dans le sac lacrymal.
Celui-ci se situe à proximité des fosses nasales et communique avec elles par le canal lacrymo-
nasal qui débouche dans le méat inférieur
--Rôle : hydratation cornée, lubrification/mouvement, évacuation du corps
• Les muscles moteurs de l’œil
--Sont destinés à provoquer les mouvements du globe oculaire
• Les paupières
--Assurent la protection de la partie antérieure du globe en lubrifiant l’œil par leurs
clignements réflexes.
--Ce sont des replis cutanées enserrant un squelette fibro-cartilagineux et des
muscles. Les bords sont garnis de cils (à protection)
• La conjonction
--Partie interne de la paupière, recouvre la face profonde des paupières et la face
antérieure du globe, s’arrêtant à la cornée. Elle a un rôle de lubrification
• Le sourcil
--Protège l’œil de l’entrée de la lumière et des gouttes de sueurs coulant du front
ORGANES DES SENS

b) Organes annexes
ORGANES DES SENS

c) Physiologie

Optique
--L’ensemble des milieux transparents forme un système optique qui donne d’un
objetsitué à l’infini donne une image renversée et réduite qui se forme sur la
rétine.
--L’œil se tourne spontanément de manière à ce que cette image se forme dans
la zone de la rétine où les cellules sont plus concentrées. Cette zone est la
tache jaune
à Œil normal = emmétrope
--Rôle de la rétine :
--Les photorécepteurs : cônes et bâtonnets de la rétine transforment l’énergie
des photons en message nerveux
--La perception du mouvement est due à la persistance des images sur la
rétine. Quand l’image d’une nouvelle position d’un objet se forme, celle de la
position précédente est encore présente
--Les pigments de la rétine :
*Rhodopsine (bâtonnets): responsable de la vision crépusculaire
*Érythrosine, chloropsine, cyanopsine (cônes): responsable de la réception
rouge/vert/bleu
ORGANES DES SENS

Accommodation
--Capacité de l’œil à voir des objets nettement grâce à la déformation du cristallin
(grâce aux muscles ciliaire situés à chaque extrémité)
--Quand l’objet se rapproche de l’œil, celui-ci subit une double pression musculaire
verticale élargissant le cristallin latéralement
--Enfin quand l’objet s’éloigne le corps ciliaire se contracte et le cristallin reprend sa
position de ‘repos’
--Même chez le jeune il y a une distance à partir de laquelle un objet qui se
rapproche n’est plus visible nettement à punctum proximum (15cm)

Les voies optiques


--Influx converge vers nerf optique autre œil
--Point de convergence : chiasme optique
-- Message atteint le corps genouillés
--Aire visuelle dans le lobe occipital

Les défauts visuels


-Myopie : gêne pour voir de loin
-Hypermétropie : gêne pour voir de près
-Astigmatisme : voit de près comme de loin de façon médiocre vison déformée
des objets
-Presbytie : difficulté d’assurer l’accommodation pour des objets proches
ORGANES DES SENS

III. Le toucher
• Avec sa surface, la peau est le plus grand organe de l’homme. Elle nous permet
les sensations cutanées (tactiles, thermiques, douloureuses)
• Le toucher probablement le sens le plus dispensable à la survie de l’être humain.
Permet le contact avec l’environnement et fonctionne comme un système d’alarme
naturel
• Sans le toucher, il serait impossible de faire la distinction entre un lieu dangereux
et un lieu sûr
ㄨ Tissu cutané = épiderme et derme
ㄨ Tissu sous cutané = hypoderme
ORGANES DES SENS

a) La sensibilité mécanique cutanée

• Seuil et discrimination spatiales


-La peau a une innervation très riche dont densité varie fonction territoire. Face et
extrémités doigts très richement innervé
• Structure anatomique
-Le sens du toucher est dû à la présence de nombreux récepteur et corpuscules
superficiels ou profonds situés sous la peau. Chacun d’entre eux ont une tâche
particulière
◦Les corpuscules de Pacini : informe relatives au tact et à la pression
◦Les corpuscules de Meissner : informent le cerveau que la peau a été touchée
◦Les disques de Merkel : informe le cerveau lorsque la peau est touchée de façon
continue
◦Les corpuscules de Ruffini et Krause : informe sur tout ce qui est thermique,
pression, douleur
◦Les corpuscules de Golgi : sensible à la pression légère
-La couche la plus externe de la peau, l’épiderme contient un réseau de terminaisons
nerveuses libres, chargées de transmettent l’info de la douleur et sont chargées de
transformer les infos recueillis par les récepteurs sensorielle en influx nerveux
électriques
ORGANES DES SENS

b) Les sensations tactiles


--Perçues par les mécanorécepteurs. La peau est excitée par un solide, liquide ou
gaz.
Elle ressent alors les différences de pression entre 2 régions voisines
--Si pression faible : sensation tactile
--Si pression forte : sensation de pression
--On distingue 3 qualités principales : sensibilité à la pression, à la vibration et le tact

c) Les sensations thermiques


--Perçues par les thermorécepteurs qui réagissent aux stimuli de chaleur et de froid
--Ces sensation dépendent essentiellement de la situation dans la laquelle se trouve le
sujet quelques instants avant la stimulation
--Sensation thermique douloureuse : supérieur à 44°C et inférieur à 17°C

d) Les sensations douloureuses


--Perçues par les nocicepteurs qui reçoivent un stimulus nocif qui lèsent les tissus.
Cela nous permet de nous protéger contre les atteintes plus graves. Leur activité
provoque lun sensation consciente de la douleur
--Les excitants mécaniques, à l’origine d’une douleur sont : piqure, coupure,
substances irritantes…
ORGANES DES SENS

IV. La gustation
ORGANES DES SENS

IV. La gustation

• La langue :
rôle : mastication, phonation, déglutition. Muscle mobile humide
tapissé de cellule sensorielle
• Les glandes salivaires : sécrètent la salive, chargé d’humecter les aliments
pour que les papilles gustatives en perçoivent le gout
--2 sortes de papille gustatives :
◦Papille caliciformes : détectent l’amer et l’acide
◦Papilles fongiformes : détectent le sucré et le salé
Elles renferment des bourgeons gustatifs en relation avec le nerf gustatif
--2 sortes de papille tactiles
◦Papilles filiformes : rôle abrasif, ne détectent pas le goût
◦Papilles foliées : détectent l’acidité
--Les bourgeons gustatifs sont sensibles aux substances liquides ou solides solubles
dans la salive
ORGANES DES SENS

IV. La gustation

NB: La gamme des saveurs se réduit à 4 éléments seulement : amer, acide, salé, sucré,
Chacune d’elle correspond à une zone sensible de la langue et probablement un certain type
de bourgeon
-Ce manque de diversité des saveurs est compensé par l’intervention d’autres sens
-Toutes ces stimulations sensitives permettent de donner plus de goût aux aliments et
déclenche par voie réflexe à la sécrétion de la salive et du suc gastrique
ORGANES DES SENS

V. L’olfaction
ORGANES DES SENS

V. L’olfaction

• L’olfaction est la fonction sensorielle qui correspond à la perception


généralement consciente des substances volatiles présentes dans l’air
• Cette fonction est assurée par la muqueuse olfactive composée de cellules
glandulaires qui sécrètent un mucus et assurent ainsi le lavage permanent de la
muqueuse
• C’est la moins bien connue des fonctions sensorielles
• Muqueuse olfactive est difficile d’accès
• Elle est très peu développée chez l’homme
• Les axones des cellules olfactives traversent la lame criblée de l’ethmoïde
• Leur ensemble constitue le nerf olfactif
• Le neurone olfactif aboutit au bulbe olfactif et de là l’influx est transmis à
l’encéphale
• Muqueuse olfactive : permet le discernement des molécules odorantes. Ces
molécules gazeuses sont recueillies par les cils sensitifs des cellules olfactives et
déclenchent ainsi des impulsions nerveuses
• Le sens olfactif humain est fort peu développé en comparaison avec certaines
espèces animales
ORGANES DES SENS

• Physiologie de l’olfaction
2 voies : directe et indirecte

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