Installation Reseaux Communication
Installation Reseaux Communication
Installation Reseaux Communication
C 15-900
Mars 2006
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GUIDE PRATIQUE
__________
édité et diffusé par l'Union Technique de l'Electricité et de la Communication (UTE) – BP 23 – 92262 Fontenay-aux-Roses
Cedex – Tél: 01 40 93 62 00 – Fax: 01 40 93 44 08 – E-mail: ute@ute.asso.fr – Internet: http://www.ute-fr.com/
Impr. UTE © 2006 – Reproduction interdite
UTE C 15-900 –2–
SOMMAIRE
3 DEFINITIONS.................................................................................................................7
5 PHENOMENES ELECTROMAGNETIQUES...................................................................14
5.1 Phénomènes perturbateurs .....................................................................................14
5.2 Perturbations ..........................................................................................................14
5.3 Victimes .................................................................................................................15
5.4 Couplages ..............................................................................................................16
8 VERIFICATIONS TECHNIQUES.......................................................................................61
8.1 Contrôles................................................................................................................61
8.2 Documentation .......................................................................................................62
AVANT-PROPOS
Le présent document inclut une partie de recommandations générales, complétée par une
partie de recommandations particulières, subdivisée selon les secteurs d’activité suivants :
- tertiaire,
- industriel,
- résidentiel.
Ce document ne traite pas des cas extrêmes (Milieux industriels fortement perturbés…) ou
spécifiques (Confidentialité…) qui nécessitent des mesures particulières (Filtrage,
faradisation…).
Le présent document a été validé le 29 mars 2006 par la Commission UTE 15, Coordination
des travaux sur les installations à basse tension.
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UTE C 15-900 –4–
1 DOMAINE D’APPLICATION
Ce document traite des précautions à prendre pour permettre la cohabitation des différents
réseaux de communication entre eux et avec les réseaux d’énergie. Il indique les règles de
l’art pour l’installation (conception et mise en œuvre) des réseaux de communication dans les
limites d’un ensemble immobilier, immeuble ou construction individuelle.
Il concerne aussi bien les travaux à réaliser dans le cadre de constructions neuves, de
rénovations, d’extensions ou de mises à niveau jusqu’aux connecteurs terminaux, terminaux
exclus.
Il couvre toutes les infrastructures de réseaux de communication quels que soient leur
fréquence et leur type de support, par exemple câble à paires symétriques, câble coaxial,
câble à fibre(s) optique(s), etc.
2 REFERENCES NORMATIVES
Les publications citées ci-après constituent des dispositions valables pour le présent guide.
Tout document normatif est sujet à révision et le lecteur est invité à rechercher les éditions
les plus récentes des documents indiqués. L'UTE possède le catalogue des normes en
vigueur.
Textes réglementaires
Arrêté du 14 juin 1969 du ministère chargé des télécommunications relatif à la séparation des
câbles de radiodiffusion modifié par les arrêtés du 22 juin1973 et du 3 mai 1983.
Arrêté du 4 août 1992 du ministère chargé du travail relatif aux prises de terre.
Décret 73-525 du 12 juin 1973 et arrêté du 22 juin 1973 relatifs à l'établissement des lignes
téléphoniques intérieures aux immeubles d'habitation.
3 DEFINITIONS
3.1
adduction
partie de l’infrastructure du câblage, comprise entre le point de raccordement au réseau des
opérateurs et le point de pénétration. Elle peut être souterraine, aéro-souterraine ou
aérienne. Elle est constituée de l’ouvrage de génie civil nécessaire : chambres, conduits,
poteaux, armement…..
3.2
câblage
3.3
câblage capillaire
liaison entre un répartiteur d'étage (dans le cadre du tertiaire) ou une GAINE TECHNIQUE
LOGEMENT (dans le cadre du résidentiel) et les prises de communication. Appelé
raccordement dans le cadre des réseaux coaxiaux et câblage horizontal dans l’édition 2003
de l’EN 50173-1.
3.4
câblage horizontal
terme remplacé dans ce document par câblage capillaire.
3.5
câblage vertical (rocade)
terme remplacé dans ce document par colonne de communication.
3.6
câble de branchement
câble qui relie le dernier répartiteur et le point de livraison (par exemple DTI).
UTE C 15-900 –8–
3.7
3.7.1
câble écranté à paires torsadées (FTP)
câble protégé contre les influences électromagnétiques externes par un écran constitué, par
exemple par un ruban, une tresse, un feuillard ou une combinaison de ces différents moyens.
Paire
Conducteur
Isolation
Ecran
Drain d’écran
Gaine extérieure
Figure 1 – Câble à quatre paires torsadées avec écran par ruban global
3.7.2
câble à paires torsadées écrantées (STP et SFTP)
câble comprenant une ou plusieurs paires dont chacune est individuellement écrantée (STP).
Si ce câble possède en plus un écran global, il est communément appelé « câble à paires
torsadées écrantées avec un écran commun » (SFTP).
Conducteur
Isolation
Ecran
SFTP
Ecran de la paire
Gaine extérieure
3.7.3
câble à paires torsadées non écrantées (UTP)
câble non écranté comprenant une ou plusieurs paires dont aucune n'est écrantée.
Paire
Conducteur
Isolation
Gaine extérieure
Seuls sont considérés dans ce document les câbles capables de véhiculer au moins les
signaux jusqu’à 2 400 MHz.
3.8
câble hybride
câble contenant dans une même gaine des paires et/ou des coaxiaux et/ou des fibres
optiques et/ou des conducteurs d’énergie.
3.9
campus
site comprenant un ou plusieurs bâtiments.
3.10
canalisation
ensemble constitué par un ou plusieurs conducteurs électriques isolés, câbles ou jeu de
barres et les éléments assurant leur fixation et, le cas échéant, leur protection mécanique.
NOTE – Dans ce document, la canalisation est appelée :
- électrique lorsqu’elle contient des conducteurs électriques (soit de communication, soit d’énergie),
- de communication lorsquelle contient des câbles de communication (métalliques ou optiques).
UTE C 15-900 – 10 –
3.11
chemin de câbles
support de câbles constitué d'une base continue et de rebords, et ne comportant pas de
couvercle.
NOTE – Un chemin de câbles peut être perforé ou non.
3.12
classe d’un câblage
voir câblage.
3.13
colonne de communication
liaison entre le répartiteur général (de campus ou de bâtiment) et le ou les répartiteurs
secondaires (de bâtiment ou d’étage). Egalement liaison entre le répartiteur de bâtiment ou
d’étage et le DTI situé dans le tableau de communication de la GAINE TECHNIQUE
LOGEMENT (GTL) .
3.14
conducteur parallèle d’accompagnement
conducteur de protection parallèle aux écrans du câble de transmission des signaux ou
données afin de limiter le courant s’écoulant dans les écrans.
3.15
conduit (circulaire)
enveloppe fermée, de section droite circulaire, destinée à la mise en place ou au
remplacement de conducteurs isolés ou de câbles par tirage, dans les installations
électriques.
3.16
conduit-profilé
enveloppe fermée, de section non circulaire, destinée à la mise en place ou au remplacement
de conducteurs isolés ou de câbles par tirage, dans les installations électriques.
3.17
débit (en bit/s)
quantité d’informations transmise par unité de temps. Elle se mesure en bits/seconde (ou ses
multiples), en octets/seconde ou en caractères/seconde.
3.18
distributeur (d'énergie électrique)
toute personne physique ou morale exploitant un réseau de distribution public d'énergie
électrique ou fournissant au public de l’énergie électrique.
3.19
DTI
point de test, usuellement situé à l’intérieur du logement, sert de limite de responsabilité
quant à la maintenance du réseau d’accès.
3.20
gaine technique logement (GTL)
emplacement du logement prévu pour regrouper en un seul endroit toutes les arrivées des
réseaux d’énergie et de communication. La GTL contient le panneau de contrôle, le tableau
de répartition et le tableau de communication, ainsi que des équipements d’autres
applications de communication (TV, satellite, interactivité, LAN, etc.) lorsque ces applications
sont prévues.
– 11 – UTE C 15-900
3.21
goulotte
enveloppe fermée, munie d'un couvercle amovible et destinée à la protection complète de
conducteurs isolés ou de câbles, ainsi qu'à l'installation d'autres matériels électriques.
3.22
grade d’un câblage
voir câblage.
3.23
liaison équipotentielle
liaison électrique mettant au même potentiel, ou à des potentiels voisins, des masses et des
éléments conducteurs.
3.24
liaison équipotentielle fonctionnelle
liaison équipotentielle réalisée à des fins fonctionnelles autres que la sécurité.
3.25
liaison équipotentielle de protection
liaison équipotentielle réalisée à des fins de sécurité.
3.26
limite de propriété
séparation entre deux domaines :
¾ soit entre le domaine public et un domaine privé,
¾ soit entre deux domaines privés.
3.27
local technique opérateurs
emplacement ou local destiné à recevoir les arrivées des réseaux de communication des
opérateurs ainsi que les équipements liés à la commande, la protection et la répartition de
ces réseaux.
3.28
opérateur de réseau
toute personne physique ou morale exploitant un réseau de communication ouvert au public,
par extension l’opérateur du réseau traversant les parties communes d’un habitat collectif.
3.29
point de démarcation
point de l’infrastructure de réseaux à la verticale de la limite du terrain pénétré, (voir annexe
D).
UTE C 15-900 – 12 –
3.30
point de livraison
premier point d’un réseau, en aval du point de démarcation, matérialisé par un point de
coupure, où le service est accessible au client, (voir annexe D).
3.31
point de pénétration bâtiment
point des pénétrations dans un bâtiment.
3.32
point de pénétration final
point de pénétrations dans un logement ou un local tertiaire d’un bâtiment.
3.33
point de raccordement au réseau opérateurs
point de raccordement du câble de branchement sur le dernier répartiteur du réseau
opérateurs.
3.34
répartiteur
équipement utilisé pour les fonctions de regroupement, de brassage et de distribution des
câbles de télécommunication. Il est nommé, de campus de bâtiment, d’étage ou de logement
selon sa localisation et sa fonction, (voir UTE C 90-483).
3.35
réseau
ensemble de matériels, y compris les canalisations, gérés par un ou des
opérateur(s)/distributeur(s) en amont du point de livraison permettant la distribution d'énergie
électrique ou des services de communication.
3.36
réseau de communication
réseau transmettant des services de communication, les signaux véhiculés pouvant être
numériques ou analogiques.
NOTE – Les supports composant ce réseau peuvent être de différents types : paires cuivre, optiques, coaxiaux,
radiofréquences, courants porteurs sur réseau d’énergie.
3.37
réseau équipotentiel
ensemble des structures conductrices interconnectées mettant au même potentiel, ou à des
potentiels voisins, les masses des équipements.
3.38
service de communication
les services de communication transportent, échangent, distribuent ou diffusent des
informations entre équipements.
– 13 – UTE C 15-900
3.39
tableau de communication
ensemble d’éléments de connexion, pouvant intégrer des systèmes de protection et de
coupure, situé dans le logement, qui permet de configurer les liens entre les réseaux d’accès
et les socles de prise de communication.
3.40
utilisateur
toute personne physique ou morale utilisant des services de communication et/ou d'énergie
électrique.
4 ABREVIATIONS ET ACRONYMES
5 PHENOMENES ELECTROMAGNETIQUES
Source Victime
Couplage
Origine des
Mode de Ensemble des
signaux
transmission des matériels pouvant
perturbateurs
perturbations être perturbés
Poste de
soudure à Perturbations Ordinateur
l’arc conduites
5.2 Perturbations
5.2.2 Les différents types de perturbations rencontrées peuvent être classés selon
plusieurs critères :
• fréquence du signal perturbateur (haute et basse fréquence) ;
• mode de transmission (perturbation conduite ou rayonnée).
Ainsi basée sur ces critères, une liste indicative peut être établie telle que ci-dessous :
• harmoniques du 50 Hz ;
• fluctuations de tension ;
• creux de tension et coupures brèves ;
• déséquilibre de tension ;
• courants vagabonds, telluriques.
5.3 Victimes
5.4 Couplages
5.4.1 Généralités
5.4.2.1 Définition
Deux ou plusieurs équipements sont généralement interconnectés par leur(s) réseau(x)
d’alimentation et par des câbles de communication, (voir figure 5). L'ensemble de ces câbles,
y compris les conducteurs de protection, les éléments conducteurs et les écrans éventuels
présentent une impédance, en particulier aux fréquences élevées. Lorsque des courants
d’origines externes (foudre, courants de défaut, courants perturbateurs, harmoniques, etc.)
circulent à travers ces impédances communes, une tension indésirable est développée entre
deux points censés être équipotentiels. Cette tension parasite peut être gênante pour des
circuits électroniques bas niveaux ou rapides.
Par exemple :
- appareils reliés par un conducteur commun de référence (ex : PE, PEN) parcouru par
des variations de courant rapides (dI/dt) ou intenses (courant de défaut, onde de
foudre, court-circuit, variations de charge, hacheurs, courants harmoniques, etc.) ;
- retour commun de plusieurs sources électriques.
5.4.2.2 Principe
Surtension parasite
Equipement 1 Equipement 2
Zx
I2
• •
Borne de
Borne de terre
terre Câble de
communication
Z1
I1
Z2
• • •
Les masses des équipements 1 et 2 sont reliées à une terre commune par des connexions
d'impédances Z 1 et Z 2.
Conducteur
d'accompagnement
Surtension parasite
Equipement 1 Equipement 2
Zx
I2
• • • •
Z sup.
Z1
I1
Z2
• • •
5.4.3.1 Définition
Source et victime sont couplées par les capacités parasites réparties ou non. Le niveau de
perturbation dépend des variations rapides de tension (dV/dt) ainsi que de la valeur de la
capacité de couplage.
Par exemple :
- la proximité source/victime,
- la longueur des câbles mis en parallèle,
- la hauteur des câbles par rapport à un plan équipotentiel (plan de masse),
- l’impédance d’entrée du circuit victime (les circuits à haute impédance d’entrée sont
plus vulnérables),
- la fréquence,
La figure 8 suivante montre le résultat d’un couplage capacitif entre deux conducteurs
(diaphonie).
V source
V victime
5.4.3.2 Principe
source victime
Iv
Vs
Vs Iv
source victime
Couplage capacitif de mode différentiel Couplage capacitif de mode commun
écrans métalliques
source victime
5.4.4.1 Définition
Source et victime sont couplées par un champ magnétique. Le niveau de perturbation dépend
des variations de courant (dI/dt) ainsi que de la valeur de l’inductance mutuelle de couplage.
Par exemple :
- câbles proches soumis à des variations rapides de courant (dI/dt) ;
- court-circuit ;
- courant de défaut ;
- onde de foudre ;
- commande de stator ;
- soudeuse par points.
5.4.4.2 Principe
H
H paire boucle
victime i victime
i
câble
boucle perturbateur
câble victime
perturbateur
a) en général :
o en limitant les longueurs parallèles source/victime au strict nécessaire,
o en augmentant la distance entre source et victime,
o en plaçant un conducteur d’accompagnement, mis à la masse aux deux
extrémités et de proche en proche, pour qu’il agisse comme un écran entre
source et victime,
o en écrantant les câbles perturbateurs, les câbles victimes ou les deux (l'écran
sera mis à la terre aux deux extrémités),
o en diminuant les effets de la perturbation (générés par les variations rapides
de courant dI/dt) soit en ajoutant des résistances pures ou à coefficient de
température positif en série sur le câble de communication perturbateur, soit
en plaçant des ferrites sur le câble perturbateur et/ou victime.
b) pour les câbles de communication
o en utilisant des câbles à paires symétriques ou à quartes plutôt que des câbles
multiconducteurs,
o sur un câblage symétrique, en utilisant des équipements symétrisés et
correctement adaptés.
c) pour les câbles d’énergie
o en utilisant des câbles multiconducteurs, de préférence à des conducteurs
isolés ou à des câbles monoconducteurs,
o en les regroupant en trèfles de préférence, dans le cas d’une liaison composée
de conducteurs isolés ou de câbles monoconducteurs.
5.4.5.1 Définition
Lorsqu’un câble est soumis à un champ électrique variable, un courant est induit dans ce
câble. Ce phénomène est appelé couplage champ à câble.
De la même manière, lorsqu’un champ magnétique variable traverse une boucle, il crée une
force électromotrice qui développe une tension entre les deux extrémités de la boucle. Ce
phénomène est appelé couplage champ à boucle.
Le champ électrique (champ E) et le champ magnétique (champ H) sont couplés dans les
systèmes de câblage par les conducteurs et les boucles.
Par exemple :
- équipement de radio transmission (radio téléphone, émetteur radio et télévision,
services mobiles)
- radar
- systèmes d’allumage automobile
– 23 – UTE C 15-900
- soudeuse à arc
- électronique de puissance
- décharge électrostatique
- foudre
5.4.5.2 Principe
Champ E Champ H
Câble de
Equipement Equipement signal Equipement
1 2
i
h h
Surface de la boucle
Plan
6.1 Introduction
La présente section décrit les règles applicables à l'installation des câbles d’énergie et de
communication de l’adduction jusqu'à la prise de communication.
Les composants d’installation doivent être conformes aux normes en vigueur et adaptés aux
réseaux correspondants (réseaux d’énergies ou de communications).
La qualité de la mise en œuvre de ces composants étant déterminante pour le résultat global,
cette mise en œuvre doit être conforme aux normes des réseaux correspondants (réseaux
d’énergies ou de communications) ainsi qu’aux instructions des fabricants.
Ces recommandations générales sont complétées dans le chapitre 7 par des règles
particulières établies pour :
¾ le secteur tertiaire,
¾ le secteur industriel,
¾ le secteur résidentiel.
Le secteur primaire (milieu agricole), selon l’importance de l’installation, sera traité comme un
secteur industriel, résidentiel ou éventuellement tertiaire.
Des règles sont aussi données pour la mise en œuvre de la gaine technique logement (GTL)
et du local ou emplacement technique des opérateurs.
Le point de raccordement au réseau opérateurs, situé sur une voie ou un trottoir est défini par
l’opérateur, (voir annexe D).
Le segment de réseau compris entre ce point et le point de démarcation n’est pas couvert par
ce document.
– 25 – UTE C 15-900
a. réseau souterrain : point de raccordement situé dans une chambre sous chaussée ou
sous trottoir ;
b. réseau aérien : point de raccordement situé sur poteau ou dans une chambre au pied
d’un poteau.
Point de Point de
DTI pénétration démarcation
4 5 6
Câble de
branchement Répartiteur de
distribution
Rue des Acacias
2
10 9 8 7
1
Réseau opérateurs
6.3 Adduction
6.3.1 Généralités
6.3.2.1 Généralités
La pose de câbles par soufflage dans des conduits, tuyaux d'eau, de gaz ou d'égout, n’est
pas traitée.
DTI
Domaine public Domaine privé
Point de Répartiteur
raccordement d’étages
au réseau
des opérateurs Point de Point de
démarcation pénétration
Répartiteur
de distribution
Réseau
opérateurs
Chambre
de tirage
Local
technique
Adduction des
opérateurs
Les fouilles sont les plus rectilignes possible avec un fond de fouille homogène sans corps
saillant.
Les canalisations électriques enterrées doivent être protégées contre les avaries que
pourraient leur occasionner le tassement des terres, le contact des corps durs et le choc des
outils métalliques à main. Les câbles enterrés BT et les canalisations de communication sont
placés entre deux couches de sable de rivière ou de terre meuble de 0,10 m d'épaisseur
chacune.
Lorsque les câbles ne peuvent par eux-mêmes supporter le tassement des terres et le contact
des corps durs, ils comporteront une armure en acier solidaire du câble mise à la terre pour la
protection des personnes, à défaut, une protection mécanique complémentaire contre les
chocs est requise.
Les fouilles nécessaires à la mise en place des canalisations doivent être remblayées et
compactées.
– 27 – UTE C 15-900
Pour la HTA :
Pour la HTB :
o 1,00 m au minimum.
Pour les câbles électriques basse tension et de communication, une protection mécanique
n’est pas requise si la couverture est d’au moins 0,50 m.
En cas de contraintes particulières, la profondeur de pose des câbles électriques peut être
diminuée sous réserve d'une protection mécanique suffisante mettant le câble à l'abri :
- des compressions dues aux efforts de surface ;
- des chocs provoqués par les outils manuels les plus fréquents, pioches, fiches, etc.
Au-dessus de chaque canalisation, même lorsqu'elle est en dessous d'une autre canalisation
d'une tension différente déjà signalée, il doit être posé un dispositif avertisseur conforme à la
norme NF T 54-080 placé à 0,20 m au moins au dessus du câble, selon les termes de l'arrêté
technique. Ce dispositif est de couleur :
- rouge, au dessus des canalisations et prises de terre d'énergie électrique ;
- verte, au dessus des canalisations de communication.
Le dispositif avertisseur n'est pas exigé si le câble est placé dans un conduit posé en sous
œuvre. Il est souhaitable que ce conduit soit identifiable par la couleur appropriée (coloration
totale du conduit ou, à minima, liserés longitudinaux).
NOTE – Les distances données dans cet article sont tirées de l'Arrêté Interministériel du 17 mai 2001 déterminant
les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique.
Cette distance peut être réduite à condition que les installations soient séparées par un
dispositif de protection donnant une sécurité équivalente.
UTE C 15-900 – 28 –
L’adduction du réseau d’énergie électrique basse tension est réalisée selon les prescriptions
de la norme NF C 14-100.
Les principaux câbles utilisés et leurs modes de pose sont les suivants :
Les câbles « H1-XDV-A » sont directement enterrés sous les trottoirs sans protection
mécanique. Sous chaussée, ils sont mis en œuvre dans des conduits.
En mode de pose enterré, les câbles de téléreport conformes à l'UTE C 33-400 sont toujours
armés, qu'ils soient directement enterrés ou sous conduits. Les câbles d’alimentation
électrique et de téléreport peuvent être installés dans un conduit commun, lequel ne doit pas
contenir d'autres câbles.
NOTE – Le câble de téléreport peut être assimilé à un câble d’énergie.
Si les câbles sont placés dans des conduits, lors des changements de direction ne respectant
pas le rayon de courbure minimal du conduit ou lorsque la longueur totale est supérieure à
40 m, des chambres de tirage sont placées tous les 40 m au maximum. Les conduits sont
posés aussi droits que possible pour faciliter le tirage des câbles et sont généralement des
conduits TPC 110 conformes à la NF EN 50086-2-4 (C 68-114), (voir figure 16).
De préférence les câbles seront posés en conduit ce qui facilite leur remplacement ainsi que
l’adjonction éventuelle de nouveaux câbles.
Dans le cas de pose en conduit, une chambre conforme à la norme NF P 98-050 de 0,30 m x
0,30 m x 0,30 m minimum ou une boîte murale de 0,20 m x 0,15 m x 0,07 m minimum est
installé au point de démarcation ou de pénétration dans le domaine privé et à chaque point de
changement important de direction de la canalisation et, si besoin, au point de pénétration
dans le bâtiment.
Si les câbles sont placés dans des conduits, des chambres de tirage sont placées sur leurs
parcours :
- lors des changements de direction ne respectant pas le rayon de courbure minimal du
conduit,
- tous les 40 m au maximum, (voir figure 16).
Pour l’habitat individuel, il convient d'installer au minimum 2 conduits, de diamètre extérieur
minimum 28 mm pour les tubes TLST (tube pour ligne souterraine de télécommunications) ou
de diamètre 32 mm pour les autres conduits avec un diamètre extérieur maximum de 45 mm ;
pour les immeubles voir § 7.
Les conduits sont constitués de produits conformes à la norme NF EN 50086-2-4 (C 68-114)
ou de tubes marqués TLST conformes à la NF T 54-018.
Chaque conduit est aiguillé avec un filin imputrescible dépassant de 0,50 m de part et d'autre
destiné à introduire « l’aiguille tire câble».
Les conduits débouchent directement soit dans le local opérateur (résidentiel collectif,
tertiaire et industriel) soit dans la gaine technique logement (résidentiel individuel). Le rayon
de courbure minimal des conduits est de 0,40 m.
– 29 – UTE C 15-900
Il est recommandé de tenir compte des besoins du réseau de télévision par câble pour le
dimensionnement de la canalisation.
30 cm 30 cm
10 cm
Point de
démarcation
30 cm
O 45 mm maxi
Chambre
opérateurs
Les règles concernant la pose des câbles sur poteaux sont données au 5.4.3 de l’EN 50174-
3.
Les câbles utilisés en adduction aérienne peuvent être soit de type auto-porteur, soit de type
à porteur intégré. Ils seront choisis en fonction de la portée maximum entre points d’ancrage,
de leur résistance à la traction et aux vibrations dues au vent, en tenant compte de la
surcharge due à la glace et à la neige.
L’ancrage des câbles ou de leurs porteurs aux bâtiments ne doit se faire qu’après s’être
dûment assuré que la charge maximale au point de fixation ne dépassera jamais la résistance
à la charge de la structure concernée.
Il convient d’éviter la fixation directe de filins porteurs à des bâtiments dans des zones
sismiques.
A l’entrée des bâtiments, la pénétration des câbles doit être étanchéifiée de manière à éviter
la pénétration de poussière, d’eau, d’animaux. Dans tous les cas une « goutte d’eau » devra
être effectuée avant que les câbles ne pénètrent dans le bâtiment.
Point de pénétration
Goutte
d’eau
Les règles concernant le partage des poteaux entre un réseau aérien BT et un réseau de
communication sont données au 5.11 de la EN 50174-3.et à l’arrêté technique, article 52.
– 31 – UTE C 15-900
Sur un même poteau, un même mur, un même support ou un même toit, les règles suivantes
doivent être appliquées :
a) les supports adjacents de câblages pour les réseaux de communication doivent être
séparés de 0,3 m au minimum ;
b) les faisceaux pour les réseaux de communication ne sont pas autorisés à se croiser sauf
en présence d’un support supplémentaire sur le poteau.
Le point de pénétration n’est pas obligatoirement confondu avec le point de démarcation, (voir
figure 18). Le point de pénétration est l’endroit matérialisé où les canalisations entrent dans
un bâtiment.
Adduction
Point de pénétration
DOMAINE PRIVE
Point de démarcation
DOMAINE PUBLIC
Il est recommandé, pour éviter les boucles d'induction et faciliter les interconnections des
terres, de regrouper en un même point la pénétration des canalisations électriques, de
communication, ainsi que les canalisations métalliques d'eau, de gaz, etc.., (voir figures 19 et
20).
Toutes ces canalisations sont reliées à la borne principale de terre par l'intermédiaire de la
liaison équipotentielle principale.
Cette arrivée dans le bâtiment est située de préférence en sous-sol ou à défaut au rez-de-
chaussée du bâtiment lorsque l’adduction est souterraine, et obligatoirement en parties
communes pour les bâtiments à usage collectif.
Elle doit :
- permettre d'assurer la continuité du câblage, au plus court et directement jusqu’à la
gaine technique logement ou jusqu’au local technique opérateurs/distributeurs (s’il
existe), à l'intérieur du bâtiment, sans contraintes excessives (rayon de courbure,
continuité dimensionnelle de la canalisation...),
- être étanche aux écoulements : eaux, etc.
Si ce cheminement est réalisé sous conduit, leur nombre et leur dimension sont les mêmes
que ceux relatifs à l'adduction, (voir tableaux dans 7.1.2).
Pour une protection optimale contre les perturbations électromagnétiques, les blindages et les
écrans doivent être reliés entre eux et à la liaison équipotentielle principale (LEP) du bâtiment
à l’aide de conducteurs de faible impédance dans la gaine technique logement ou dans le
local opérateur. On peut également réaliser cette liaison au point de pénétration.
– 33 – UTE C 15-900
En outre, les tuyauteries métalliques doivent être aussi reliées à la LEP, (voir figures 19 et
20).
Alimentation
Téléphone de puissance
Téléphone Alimentation
de puissance Prise de terre par
boucle de fond de
fouille
LEP
U U
Coaxial
Coaxial audiovisuel
audiovisuel
6.6.1 Généralités
Les opérateurs et/ou le responsable du site sont amenés à installer des matériels liés au
réseau tels que distributeurs d’étage, distributeur de bâtiment, distributeur de campus ou
répéteurs, amplificateurs, multiplexeurs dans les immeubles ou les sites commerciaux ou
industriels.
Ces équipements, selon leurs types et fonctions, sont installés soit à chaque niveau de
l’immeuble, dans des emplacements techniques, soit au rez-de-chaussée, en sous-sol, dans
des locaux techniques opérateurs, lorsqu’ils alimentent l’immeuble entier.
Le choix d'un local ou emplacement technique opérateurs est fonction du nombre de
logements de l'immeuble et/ou du nombre de locaux à usage commercial, ou de l’importance
du site tertiaire ou du site industriel. Le choix minimum d’un emplacement technique
opérateurs ou d’un local technique opérateurs est pour :
− Un site résidentiel :
a) Immeuble ≤ 25 logements et/ou locaux à usage professionnel: nécessité d'un
emplacement technique opérateurs ;
b) Immeuble > 25 logements et/ou locaux à usage professionnel: nécessité d'un local
technique opérateurs ;
UTE C 15-900 – 34 –
Il doit être situé dans un endroit des parties communes facilement accessibles. Il doit être
clos et accessible à tous moments aux seuls agents autorisés.
Ce local ou emplacement doit être non inondable et isolé des intempéries (conditions
climatiques intérieures). Il est recommandé que les murs, sol et plafond ne génèrent pas de
poussières. Il est supposé répondre à l'environnement électromagnétique de la catégorie
résidentielle, commerciale et petite industrie et doit accueillir des équipements respectant au
minimum les normes en vigueur 1 sans mesure de protection complémentaire contre les
perturbations électromagnétiques.
Dans une habitation individuelle, il n’y a pas de local ou emplacement opérateur. Le matériel
de communication sera installé dans le tableau de communication sauf prescriptions
contraires.
Le tableau de communication est utilisé pour effectuer la connexion des réseaux de
communication entrants avec les installations internes au logement. Le tableau de
communication facilite les modifications ou extensions du câblage résidentiel.
Une connexion au réseau d’équipotentialité du bâtiment doit pouvoir être réalisée à une
distance inférieure à 1,5 m du tableau de communication.
L’accès au réseau énergie peut être exigé au niveau du tableau de communication. Deux
socles de prise 16 A 250 V 2P + T sont réservées à cet effet et doivent être situés à une
distance maximale de 1,5 m du tableau de communication.
———————
Toujours matérialisé, cet emplacement n’est accessible qu’aux seuls agents autorisés.
L’emplacement technique commun aux opérateurs a les dimensions minimales suivantes :
- Largeur : 0,40 m,
- Profondeur : 0,30 m,
- Hauteur : toute la hauteur entre sol et plafond (2,20 m minimum).
La paroi constituant le fond de cet emplacement doit être d'au moins 0,10 m d'épaisseur,
constituée de matériaux suffisamment résistants pour permettre tout scellement ou fixation.
Cet emplacement ne doit supporter aucune autre canalisation encastrée ou apparente.
Afin de pouvoir accéder et maintenir correctement les équipements de communication
implantés dans cet emplacement technique, il est nécessaire d'avoir un accès face à cet
emplacement d'un minimum de 0,70 m.
Les cotes indiquées ci-dessus sont des valeurs minimales. Dans des circonstances
particulières, il peut être indiqué, dans l'intérêt de la sécurité, d'adopter des valeurs plus
importantes. D'autres considérations, telles que positions de travail, facilités d'évacuation,
etc. peuvent également nécessiter d’augmenter ces valeurs.
Pour les bâtiments d'habitation collective comportant plus de 25 logements et pour les
bâtiments tertiaires et analogues (voir article 6.6.1), il est nécessaire de prévoir un local
technique commun aux opérateurs de dimensions minimales suivantes :
- Superficie au sol = 6 m² minimum,
- Largeur = 3 m dont 1,5 m réservé à la télédistribution,
- Hauteur = toute la hauteur entre sol et plafond (2,20 m minimum).
Les parois constituant ce local doivent être d'au moins 0,10 m d'épaisseur, constituées de
matériaux suffisamment résistants pour permettre tout scellement ou fixation. Hormis
l’alimentation en énergie des équipements liés à l’utilisation de ce local, à l’intérieur de celui-
ci, les parois ne doivent supporter aucune autre canalisation noyée, encastrée ou apparente.
Ce local est fermé par une porte munie d'une serrure dont la clé d'accès est commune aux
opérateurs. Il n’est accessible qu’aux seuls agents autorisés.
6.6.3 Conditions de cheminement des canalisations
Les dispositions nécessaires sont prises pour que les conditions climatiques à l'intérieur du
local respectent les conditions suivantes :
- - 5 °C à + 40 °C,
- 5 % à 95 % d’humidité.
UTE C 15-900 – 36 –
Ces dispositifs font partie de l'installation électrique des services généraux de l'immeuble.
La borne ou collecteur de terre est reliée à la borne principale ou à la liaison équipotentielle
principale si elle existe par un conducteur (6 mm² minimum) conforme aux prescriptions de la
norme NF C 15-100, 444. Ce conducteur est de couleur Vert-et-Jaune. (Annexe A de la
norme NF C 15-100, tableau 51B) .
Dans le cas où ce local ou emplacement n’existe pas, les arrivées des réseaux opérateurs
doivent être placées dans un ou plusieurs coffrets ou armoires fermés à clef.
Le repiquage ou la prolongation d’une ligne existante est interdit sur les réseaux de
communication.
6.6.5.3 Rénovation
6.7.1 Généralités
Le présent article décrit les règles relatives aux cheminements des réseaux de
communication et des réseaux d’énergie.
– 37 – UTE C 15-900
Cet article traite du cheminement depuis le local technique ou la gaine technique logement
(GTL) jusqu'aux socles de prises terminales permettant le raccordement de matériels
d'utilisation (téléphone, télévision, ordinateur, etc.). Ce cheminement est constitué par la
colonne de communication (6.7.2) et par le câblage capillaire (6.7.3).
Logement individuel
Câblage capillaire
Colonne de
communication
Répartiteur
général (de
bâtiment)
Les bâtiments d'habitation collectifs de plus d'un étage sur rez-de-chaussée doivent être
pourvus d’une gaine technique pour les réseaux de communication (article R. 111-14 du code
de la construction). La distribution d’énergie est réalisée par la colonne électrique réservée à
cet usage, (voir NF C 14 100).
Dans l’habitat individuel, la colonne de communication est réduite à la longueur de câble
comprise entre le point de pénétration et le DTI situé dans le tableau de communication de la
Gaine Technique Logement. Pour l’accessibilité aux câbles de la colonne de communication,
il est recommandé que le cheminement de la colonne de communication soit distinct du
cheminement du câblage capillaire. Ceci peut être effectué en plaçant les câbles dans des
conduits séparés ou des compartiments de goulotte distincts.
Dans le cas d’un logement ne comportant qu’une seule prise de télévision de type coaxial, la
prise terminale est assimilée au DTI.
Dans les parties non privatives, la colonne de communication est rendue inaccessible aux
personnes non autorisé.
Cette gaine technique est réservée à la pose des câbles de communication et des dispositifs
communs nécessaires à la distribution des services de radiodiffusion sonore et de télévision.
Elle est obligatoirement placée dans les parties communes de l'immeuble et accessible à
chacun des niveaux à partir des paliers, couloirs ou dégagements communs. Leur accès se
fait au moyen de portes à charnières, munies de fermetures (carré ou serrure).
La colonne de communication ne doit pas traverser des locaux à risque d'incendie (locaux
BE2) ou à risque d’explosion (BE3).
UTE C 15-900 – 38 –
Le croisement entre les canalisations de natures différentes doit être réalisé à angle droit à
chaque fois que possible et en respectant les rayons de courbure des câbles.
Les parties verticales de la colonne de communication suivent, autant que possible, un tracé
rectiligne sans changement de direction.
Suivant l’arrêté du 14 juin 1969 – article 2, une distance minimum de 20 cm entre les câbles
de communication et « les canalisations électriques de toutes natures» est demandée.
Suivant l’arrêté du 22 juin 1973 – article 2, les câbles de communication « sont placés sur des
supports réservés à cet effet ».
Les dimensions minimales des gaines techniques (figure 22) sont les suivantes :
Pour faciliter la mise en place des équipements de technologie actuelle, il est recommandé
que la porte d'accès ait une hauteur minimale de 2,00 m et ouvre sur la largeur de la gaine à
0,05 m près. (Largeur de l’accès minimum : Lp dans la figure 22).
Les traversées de plancher doivent en principe, se faire par un percement en fond de gaine,
sur toute la largeur de celle-ci et sur une profondeur d'au moins 0,10 m.
L
0,10
PERCEMENT
P
Lp
———————
Le passage restant libre au niveau de chaque plancher dans la gaine de colonne doit être
obturé par une plaque pleine rigide, ou autre système en matériau incombustible et respecter
la réglementation s'appliquant au bâtiment concerné. Cette obturation doit être capable de
supporter le poids d'un homme.
A l'intérieur des gaines techniques du bâtiment, les câbles de communication d'une part, les
câbles de télévision d'autre part, sont mis sur des parcours distincts et nettement séparés.
Les distances de séparation sont fonction du mode de pose concerné et du type de câbles
utilisé, (voir figures 30 et 31).
Ces distances sont basées sur l’expérience terrain pour les applications connues jusqu’à
100 Mbit/s.
Pour des longueurs plus grandes que 35 m, les distances de séparation du tableau 1
s’appliquent sur toute la longueur, sauf les 15 derniers mètres connectés à la prise.
Câble d’énergie
Coffret
Tableau
Distance de séparation
Prise
Câble de communication écranté < 15 m
Aucune distance
de séparation
nécessaire pour
> 20 m - Aucune distance de séparation des raisons de CEM
nécessaire pour des raisons de CEM
L'utilisation de supports est nécessaire pour le maintien des câbles de communication. Les
caractéristiques de ces supports doivent être adaptées aux conditions d'influence externes
des locaux (humidité, corrosion, etc.).
Il est préférable de positionner les réseaux en fonction de leur sensibilité aux perturbations
électromagnétiques, les plus sensibles étant placés au plus proche des plans de masse, (voir
figure 32). Les planchers haut et bas, où sont fréquemment présents des éléments
métalliques, constituent des plans de masse lorsqu’ils sont raccordés au réseau
d’équipotentialité, (voir figure 40).
En partant du plan de
masse, installer les
réseaux dans l’ordre
décroissant de
sensibilité
Énergie (BT)
Communication
La mise en œuvre des supports de canalisations doit respecter le rayon de courbure spécifié
des câbles. Celui-ci est donné dans la norme des câbles.
Des accessoires spécifiques doivent être utilisés pour les changements de direction des
supports (dans le plan horizontal ou vertical).
Les câbles de communication sont correctement rangés et si nécessaire maintenus à l'aide
d'accessoires de fixation ne contraignant pas leur gaine extérieure. Les contraintes exercées
peuvent entraîner des déformations mécaniques pouvant avoir des répercussions sur les
performances du câble.
L'utilisation de chemins de câbles ou goulottes métalliques réduit l'effet des perturbations
électromagnétiques si une liaison équipotentielle de faible impédance est assurée. Pour
atteindre cet objectif, il convient d'appliquer les recommandations décrites en 6.7.2.4.
– 47 – UTE C 15-900
Pour le câblage capillaire, les câbles en paires torsadée doivent être conformes à la série NF
EN 50288 (C 93-542) pour le tertiaire et l’industrie, à la série NF EN 50441 (C 93-531 parties
11, 12, 13 et 14) pour le résidentiel et les câbles coaxiaux doivent être conformes à l’UTE C
90-132.
Pour éviter les dégradations de service liées aux perturbations électromagnétiques, il est
recommandé d'utiliser des câbles écrantés composés de paires ou de quartes torsadées,
voire des câbles à fibres optiques pour véhiculer les signaux de communication.
Les circuits d’énergie et de communication peuvent être réalisés en câbles hybrides
(assemblage de circuits d’énergie et de communication) adaptés aux tensions d’alimentation
prévues.
6.8 Raccordements
6.8.1 Généralités
Les écrans des câbles de communication prévus pour améliorer les performances
électromagnétiques doivent être correctement raccordés pour obtenir ce résultat. Pour que
l'écrantage soit pleinement efficace, le contact entre l’écran du câble et l’écran du connecteur
doit être maintenu sur la totalité de la périphérie (soit 360°). Le drain éventuel du câble doit
être raccordé à la borne de terre fonctionnelle de ce connecteur.
Pour assurer une efficacité optimum, il convient que la continuité des écrans des réseaux de
communication soit assurée jusqu’au connecteur d’entrée des terminaux.
Les liaisons des écrans et conducteurs de protection avec les appareils de classe I ou II sont
explicités dans l’annexe C.
L’écran doit être raccordé aux deux extrémités afin de conserver les performances du
système.
NOTE – Ce raccordement est considéré sans danger du fait du rapport des sections entre le conducteur de
protection (PE) et l'écran, le courant de défaut circulant dans le chemin le moins impédant (conducteur PE).
UTE C 15-900 – 48 –
6.8.3.1 Cheminement
Si une transmission de signaux est prévue entre des bâtiments avec des prises de terre
séparées, il convient :
- soit de réaliser une liaison par câbles non métalliques à fibres optiques,
- soit de réaliser une liaison par câble à conducteurs métalliques posés sur des supports
isolants et de ne pas raccorder à la terre les écrans éventuels.
NOTE − Cette dernière solution peut conduire à des dysfonctionnements.
6.9.1 Généralités
L'installation de mise à la terre est définie pour assurer les fonctions suivantes :
En cas d’utilisation de câble écranté, le réseau équipotentiel fonctionnel assure les fonctions
suivantes :
Les réseaux équipotentiels et de mise à la terre doivent être interconnectés et présenter une
faible impédance pour écouler aussi bien les courants de défaut que les courants haute
fréquence des appareils ou systèmes électroniques.
– 49 – UTE C 15-900
6.9.2 Terminologie
3
7
M M M
6 C
1 1 5 1
10
II I 1
4 1 4
2 B B 2
P
9 8 9
T2 T1
III
T3 T3
M Masse
P Canalisation métallique d'eau
C Elément conducteur
B Borne principale de terre
T1 Prise de terre (Plaque de terre ou piquet)
T2 Prise de terre (Boucle à fond de fouille)
T3 Prise de terre (en Patte d’Oie, ici utilisée pour le paratonnerre)
I Installation de mise à la terre
II Réseau des conducteurs d'équipotentialité et de mise à la terre (fonctionnelle et de
protection)
III Réseau des prises de terre interconnectées
1 Conducteur de protection
2 Conducteur de liaison équipotentielle principale
3 Conducteur de liaison équipotentielle supplémentaire
4 Conducteur de descente d'une installation de protection contre la foudre
5 Conducteur de protection et de mise à la terre fonctionnelle (ici ceinturage
d'équipotentialité)
6 Conducteur de mise à la terre fonctionnelle
7 Conducteur de liaison équipotentielle fonctionnelle
8 Conducteur d'interconnexion des terres
9 Conducteur de terre
10 Conducteur d'équipotentialité supplémentaire (si besoin)
UTE C 15-900 – 50 –
Toutes les prises de terre d'un bâtiment (de protection, fonctionnelle et de paratonnerre)
doivent être interconnectées (Figure 35) pour éviter :
Dans le cas de plusieurs bâtiments, si l'interconnexion des prises de terre entre plusieurs
bâtiments ne peut être réalisée, il est préconisé de réaliser une isolation galvanique (par
exemple liaisons à fibre optique) sur les réseaux de communication.
Joint de contrôle
Borne principale
de terre
Les connexions des conducteurs de mise à la terre fonctionnelle et de protection sur la borne
principale de terre doivent être réalisées individuellement.
Ainsi lorsqu’un conducteur est déconnecté, la liaison de tous les autres conducteurs demeure
assurée.
– 51 – UTE C 15-900
6.9.4.1 Généralités
Les différents schémas des liaisons à la terre sont décrits dans la NF C 15-100, 312.2.
Lorsque des parafoudres sont installés notamment dans le cas de lignes aériennes, le choix
et la mise en œuvre doivent être conformes au guide UTE C 15-443.
6.9.4.2 Schéma TN
a) Schéma TN-C :
En schéma TN-C, le conducteur PEN transmet les courants harmoniques et d’autres
perturbations de tension et, de ce fait, ne peut pas assurer une équipotentialité fonctionnelle
efficace. Si la distribution est en TN-C il est fortement recommandé d’adopter le schéma TN-S
dès la pénétration dans les bâtiments ou à partir du tableau général basse tension.
b) Schéma TN-S
La distribution du conducteur PE distinct du neutre permet d’interconnecter les masses en
minimisant la transmission des perturbations véhiculées par le conducteur neutre.
6.9.4.3 Schémas TT ou IT
b) dans les schémas IT, l’équipement doit résister à la tension composée entre phases et
masse.
6.9.5 Mesures complémentaires pour réduire les surtensions et les effets des
perturbations électromagnétiques
- équipotentialité des enveloppes métalliques et des écrans par des liaisons les plus
courtes possibles ;
- réduction de la surface des boucles d'induction par le choix d'un cheminement commun
pour les canalisations des divers systèmes ;
- mesures complémentaires (filtres, parafoudres, etc.) pour les matériels sensibles.
6.9.6.1 Généralités
Le réseau d’équipotentialité est destiné à mettre au même potentiel les écrans des câbles à
leurs deux extrémités afin d’éviter les perturbations électromagnétiques induites dues aux
courants circulants dans ces écrans.
Du coté du socle de prise de communication, le raccordement n’est possible que si la prise
est prévue à cet effet.
Dans le cas de réseaux de communication métalliques non écrantés, la présence d’un réseau
équipotentiel n’a aucun effet sur les perturbations électromagnétiques induites dans les
câbles. Ces réseaux sont donc très vulnérables à moins d’installer les câbles dans des
enveloppes métalliques fermées raccordées à la terre aux deux extrémités.
Conformément à la norme NF C 15-100, les conducteurs de protection sont interconnectés et
raccordés à la terre. Ce réseau peut servir de base au réseau d’équipotentialité fonctionnel.
En fonction du niveau envisagé de perturbations électromagnétiques, les mesures
complémentaires suivantes sont applicables et correspondent à une protection croissante.
Le ceinturage d’équipotentialité est installé en boucle fermée à chaque niveau d'un bâtiment.
Il est de préférence en cuivre, nu ou isolé, et accessible dans la mesure du possible sur toute
sa longueur, en montage apparent ou en goulotte. Il peut recevoir tous les conducteurs de
mise à la terre (de protection ou fonctionnelle).
Ce réseau est applicable aux petites installations (résidentielles, tertiaires, etc...) et d'une
manière générale aux équipements qui ne communiquent pas entre eux.
Sont interconnectées les masses des socles de prises de communication des divers matériels
d’utilisation raccordés au tableau de distribution, (voir figure 36B).
y
Tableau de Tableau de
distribution distribution y
Matériels Matériels
d'utilisation d'utilisation
Borne(s) Borne(s)
principale(s) principale(s) y
de terre de terre
Ce réseau est applicable aux petites installations avec différents îlots de matériels
interconnectés.
Matériels
y d'utilisation
y
y y
Tableau
de distribution
y
y
Borne(s)
principale(s)
y y
de terre
y y
y y
cconducteurs
onducteurs de mise
mise ààlalaterre
terre(fonctionnelle et/ou
(fonctionnelle de protection)
et/ou de protec tion)
y coconducteurs
nducteurs de
deliaison équipotentielle
liaison La longueur
fonctionnelle.
équipotentielle fonctionnelle. de ces conducteurs
La longueur de ces
doit
co être la plus
nducteurs courte
doit être possible (par exemple
la plus courte < 50
possible cm)e xemple < 50 cm)
(par
Figure 22 - Exemple de réseau à mailles multiples en étoile
Figure 37 – Exemple de réseau à mailles multiples en étoile
Ce réseau est applicable aux installations avec une forte densité de matériels interconnectés
correspondant à des utilisations critiques.
La réalisation du réseau de conducteurs d'équipotentialité maillé tire profit des structures
métalliques existantes. Il est complété par des conducteurs pour constituer le maillage.
La dimension des mailles est fonction du niveau choisi de protection contre la foudre, (voir
NF C 17-100), du niveau d'immunité des matériels de l'installation et des fréquences utilisées
dans les liaisons de transmission.
Les dimensions des mailles doivent être adaptées à celles de l’îlot à protéger mais ne doivent
pas dépasser 2 m x 2 m dans les zones où des équipements sensibles aux perturbations
électromagnétiques sont implantés.
Il convient en particulier à la protection des autocommutateurs privés et des systèmes
informatiques centralisés.
Dans certains cas, certaines parties de ce réseau peuvent être maillées plus finement afin de
tenir compte d'exigences spécifiques.
UTE C 15-900 – 54 –
Maille
Tableau Matériels
de distribution d'utilisation
Borne(s)
principale(s)
de terre
Dans les bâtiments à plusieurs étages, il est recommandé d’installer à chaque niveau un
ceinturage d'équipotentialité. Chaque ceinturage est interconnecté aux autres ceinturages par
au moins deux conducteurs, (voir figures 39 et 40).
Réseau de
conducteurs de
protection en étoile
Réseau à maillage
commun
Ceinturage
d’équipotentialité
Borne(s)
principale(s)
de terre
Réseau de
conducteurs de
protection en étoile
Réseau à maillage
commun
Réseau à mailles
multiples en étoile
Ceinturage
d’équipotentialité
Borne(s)
principale(s)
de terre
7 RECOMMANDATIONS PARTICULIERES
7.1.1 Introduction
7.1.2 Adduction
Il est nécessaire de réaliser une étude de câblage afin de définir les besoins exacts et
l’emplacement des conduits et des chambres éventuelles.
En cas d’adduction souterraine, il convient de suivre les recommandations ci-dessous pour
évaluer le nombre minimal de conduits à installer.
jusqu'à 1000 m² 6
de 1 000 à 2 500 m² 8
de 2 500 à 5 000 m² 12
de 5 000 à 10 000 m² 15
plus de 10 000 m² étude particulière
7.1.3 Cheminements
Pour les applications 10 Gbits/s, les câbles sont installés de manière à éviter ou réduire la
diaphonie exogène (diaphonie entre paires de câbles différents) : par exemple distances de
quelques mm entre câbles de communication, permutation des positions des câbles le long du
cheminement.
Les câbles apparents sont maintenus tous les 80 cm au maximum en parcours vertical.
Lors de l’utilisation du mode de pose par fixation directe les câbles sont fixés tous les 40 cm
au maximum en parcours horizontal.
7.1.4.1.1 Généralités
Ils doivent donc dès leur conception intégrer des mesures permettant de réduire les effets de
ces perturbations.
Un réseau d’équipotentialité sera donc créé dès le début des travaux en reliant toutes les
parties métalliques de la structure du bâtiment et en le raccordant à la borne principale de
terre.
La borne principale de terre du bâtiment peut être étendue pour recevoir un ou plusieurs
ceinturages d'équipotentialité de manière à ce que les masses des matériels de traitement de
l'information puissent être connectées par le chemin le plus court possible, au ceinturage
d'équipotentialité qui constitue la référence de potentiel, (voir figures 39 et 40).
- Tous les éléments conducteurs : les écrans, les gaines et armures conductrices des
câbles de communication ;
- Les masses des matériels de communication ;
- Les conducteurs de mise à la terre des dispositifs de protection contre les surtensions ;
- Les conducteurs de mise à la terre des systèmes d'antennes ;
- Le conducteur de mise à la terre du pôle relié à la terre d'une alimentation en courant
continu pour un matériel de traitement de l'information ;
- Les conducteurs de terre fonctionnelle ;
- Les conducteurs de descente des installations de protection contre la foudre ;
- Les conducteurs de la liaison équipotentielle supplémentaire.
7.2.1 Introduction
7.2.3 Cheminements
Les composants pour le câblage ainsi que les types de supports doivent être choisis pour les
conditions d’influences externes de l’emplacement où ils sont installés.
Le câblage inter-bâtiment doit être traité suivant les mêmes règles que l’adduction.
7.2.4 Raccordements
Les prises de communication doivent être choisies de façon à ce que l’interface de
transmission, raccordée ou non, soit protégée contre les agressions des influences externes.
Les prises destinées à des applications particulières doivent être conformes à l’interface
spécifiée dans le document décrivant la dite application.
7.3.1 Introduction
Le guide UTE C 90-483 décrit des systèmes de câblage résidentiel interne au logement ou à
la maison. Ce guide donne des règles pour le choix des composants, le câblage des réseaux
de communication résidentiel et leurs cheminements du dispositif de terminaison intérieure
(DTI) à la prise de communication.
Ces recommandations particulières s’appliquent pour le câblage des bâtiments à vocation
résidentielle comportant des logements équipés de réseaux de communication et
éventuellement de réseaux de contrôle commande. Ces bâtiments peuvent inclure de petits
locaux tertiaires : bureaux à domiciles, commerces, professions libérales, etc.
L’adduction va du point de raccordement du réseau des opérateurs au point de pénétration de
chaque bâtiment, (voir figure 41 ci-après).
UTE C 15-900 – 60 –
LOTISSEMENT
DOMAINE PRIVE
Adduction
Point de pénétration
Adduction
Point de démarcation
Adduction
7.3.2 Adduction
moins de 10 logements 2
de 10 à 30 logements 4
de 30 à 200 logements 6
au-dessus de 200 logements 8
Dans tous les cas, il est nécessaire de réaliser une étude de câblage afin de définir les
besoins exacts.
Les câbles doivent cheminer dans des conduits ou goulottes. Les poses par collage ou
agrafage ne peuvent être exceptionnellement tolérées que dans le cas de rénovation sur
demande du client final.
Les câbles de communication doivent emprunter des cheminements qui leurs sont
exclusivement réservés, d’une section minimale de 300 mm² (la plus petite dimension ne
pouvant être inférieure à 10 mm) ou un conduit de diamètre minimal extérieur de 25 mm.
Dans les systèmes de goulottes, des compartiments doivent leur être exclusivement réservés.
Pour les locaux résidentiels qui n'offrent qu'un nombre limité d'applications électroniques, le
réseau des conducteurs de protection réalisé en étoile est suffisant, (voir figures 36A et 36B).
8 VERIFICATIONS TECHNIQUES
8.1 Contrôles
Les dysfonctionnements liés au non-respect des règles de ce guide ne peuvent pas être mis
en évidence par des mesurages simples. En application de la NF EN 50174-1 (C 90-480-1)
les contrôles visuels sont donc essentiels pour éviter des remises en état coûteuses.
Lors de ces contrôles, il faut vérifier :
8.2 Documentation
En application de la norme NF EN 50174-1 (C 90-480-1) :
- Ce dossier technique doit contenir l’ensemble des résultats des contrôles indiqués en
8.1.
Lorsqu’une installation est composée de parties communes et privatives, la documentation
liée à celle-ci comportera un dossier séparé pour chaque partie.
– 63 – UTE C 15-900
En prenant en compte des sols dont la résistivité moyenne est inférieure ou égale à
500 Ωm, il est recommandé de respecter entre ouvrages, prises de terre incluses les
distances indiquées dans le tableau suivant.
Par distance minimale, il faut entendre : plus courte distance entre éléments conducteurs
constitutifs d’une prise de terre ou entre câble souterrain et élément constitutif de la prise de
terre.
Ouvrages
d’Energie
1) Sauf cas exceptionnel nécessitant une étude particulière, ces distances seront multipliées :
• par 2 pour des résistivités moyennes comprises entre 500 et 3 000 Ω.m ;
• par 3 pour des résistivités moyennes supérieures ou égales à 3 000 Ω.m.
2) Les conduits doivent assurer une rigidité diélectrique de 8 kV à 50 Hz pendant 1 minute.
3) Chambres avec équipements actifs de transmission.
UTE C 15-900 – 64 –
Résistivité (Ω.m)
Sol
Minimum Moyenne Maximum
Terreau 1 50
Glaise 2 100
Sable et gravillons 50 1 000
Calcaire de surface 100 10 000
Calcaire 5 4 000
Schiste argileux 5 100
Grès 20 2 000
Granit, Basalte 10 000
Gneiss décomposé 50 500
Ardoise 10 100
Pâturage, collines, terre arable 30
Plaines, marécages, forêt dense 100
Pâturage, moyenne montagne, forêts 200
Sol rocheux, haute montagne 10 500 1 000
Pays sablonneux sec et bord de mer 300 500 10 000
Villes, zone industrielle 1 000 10 000
Remblais 6 25 70
Mélange de graviers, grès avec un peu
500 1 000 10 000
d’argile et de granit
– 65 – UTE C 15-900
B.1 Généralités
Afin de réduire le risque d’interruption des services de communication, il s’avère nécessaire
d’intégrer les infrastructures physiques de communication dans la conception et la
construction des bâtiments. Une disponibilité maximale du trafic demande la sécurisation
physique du réseau d’accès à la boucle locale qui est la portion du réseau des opérateurs la
plus fragile.
Effectivement la boucle locale concentre 80 % des incidents. La redondance des installations
et équipements permet de diminuer un tel pourcentage.
Le raccordement sécurisé est plus particulièrement utilisé dans le cadre des bâtiments autres
que résidentiels. La fibre optique est principalement utilisée pour ce type de raccordement.
La qualité d’une installation de réseaux de communication d’immeubles est fonction de la
mise en œuvre des infrastructures, des réseaux et des équipements annexes
(alimentation …).
NOTE – La boucle locale est la partie du réseau d’accès des opérateurs comprise entre le répartiteur du premier
site opérateur (anciennement central téléphonique, site de commutation et/ou de transmission) et le point de
livraison.
IMMEUBLE CLIENT
Câble optique
en boucle
Gaine
technique
interne
en boucle Doublement
des locaux
techniques
Lorsqu’un équipement est de classe II et qu’il comporte une enveloppe métallique, cette
enveloppe ne peut être raccordée à la terre pour des raisons fonctionnelles, sauf si cette
nécessité est reconnue dans la norme correspondante.
Dans tous les cas, si le câble a un écran, le drain de celui-ci est raccordé aux deux
extrémités à la borne de terre fonctionnelle du connecteur.
UTE C 15-900 – 68 –
Raccordement résidentiel
DOMAINE PRIVE
Point de démarcation
DTI
Point de pénétration
Adduction
DOMAINE PUBLIC
– 69 – UTE C 15-900
Raccordement de lotissement
Point de
raccordement
Point de au réseau
raccordement des
Lotissemen t opérateurs
Adduction
Lotissemen t
Point de pénétration
Point de démarcation
LOTISSEMENT
DOMAINE PUBLIC DOMAINE PRIVE
Point de
raccordement
Immeuble
Adduction
Immeuble
DTI
Point de pénétration
Point de démarcation
IMMEUBLE
DOMAINE PUBLIC DOMAINE PRIVE
Gaine technique
Colonne de Communication
=
Colonne montante
+
Câble de Branchement
Câble de Branchement
Pénétration logement
Local
opérateurs Câblage
Immeuble
Réseaux
opérateurs
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