FA157037
FA157037
FA157037
ICS : 25.220.40
Revêtements métalliques
et autres revêtements inorganiques
Dépôts électrolytiques de nickel,
de nickel plus chrome,
de cuivre plus nickel
et de cuivre plus nickel plus chrome
E : Metallic and other inorganic coatings — Electrodeposited
coatings of nickel, nickel plus chromium, copper plus nickel and
of copper plus nickel plus chromium
© AFNOR 2009 — Tous droits réservés
Analyse Le présent document décrit les caractéristiques des dépôts électrolytiques de nickel,
de nickel plus chrome, de cuivre plus nickel et de cuivre plus nickel plus chrome.
Il ne spécifie pas l'état de surface du métal de base avant le dépôt électrolytique,
et n'est pas applicable aux dépôts sur tôles, bandes ou fils bruts de laminage,
sur éléments de fixation filetés ou sur ressorts en spirale.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
Version française
Metallische und andere anorganische Überzüge — Metallic and other inorganic coatings —
Galvanische Nickel-Überzüge, Electrodeposited coatings of nickel,
Nickel-Chrom-Überzüge nickel plus chromium, copper plus nickel
und Kupfer-Nickel-Chrom-Überzüge and of copper plus nickel plus chromium
(ISO 1456:2009) (ISO 1456:2009)
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande,
Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque,
Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2009 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 1456:2009 F
EN ISO 1456:2009 (F)
Avant-propos
Le présent document (EN ISO 1456:2009) a été élaboré par le Comité Technique ISO/TC 107 «Revêtements
métalliques et autres revêtements inorganiques» en collaboration avec le Comité Technique CEN/TC 262
«Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques», dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en février 2010, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en février 2010.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits
de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s]
pour responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence
Le présent document remplace l’EN 12540:2000.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
Notice d'entérinement
Le texte de l'ISO 1456:2009 a été approuvé par le CEN comme EN ISO 1456:2009 sans aucune modification.
2
ISO 1456:2009(F)
Sommaire Page
Avant-propos..................................................................................................................................................... iv
Introduction ........................................................................................................................................................ v
1 Domaine d'application.......................................................................................................................... 1
2 Références normatives ........................................................................................................................ 1
3 Termes et définitions............................................................................................................................ 3
4 Informations à fournir par l'acheteur à l'applicateur du dépôt ........................................................ 3
4.1 Informations essentielles..................................................................................................................... 3
4.2 Informations supplémentaires ............................................................................................................ 3
5 Désignation ........................................................................................................................................... 4
5.1 Généralités ............................................................................................................................................ 4
5.2 Spécifications relatives à la désignation............................................................................................ 4
5.3 Numéro de condition d'utilisation....................................................................................................... 5
5.4 Type de dépôt de cuivre..................................................................................................................... 13
5.5 Types de dépôt de nickel ................................................................................................................... 13
5.6 Types et épaisseurs de chrome ........................................................................................................ 14
6 Exigences ............................................................................................................................................ 14
6.1 Aspect .................................................................................................................................................. 14
6.2 Épaisseur du dépôt............................................................................................................................. 15
6.3 Dépôts de nickel à double couche ou à triple couche.................................................................... 15
6.4 Adhérence ........................................................................................................................................... 15
6.5 Résistance à la corrosion par essais CASS, Corrodkote et au brouillard salin .......................... 15
6.6 Exigences d'essai STEP..................................................................................................................... 16
6.7 Ductilité ................................................................................................................................................ 16
6.8 Traitements thermiques de relaxation des contraintes avant dépôt............................................. 16
6.9 Traitement de dégazage ..................................................................................................................... 16
6.10 Échantillonnage .................................................................................................................................. 16
Annexe A (informative) Détermination des fissures et des pores dans les dépôts de chrome............... 17
Annexe B (normative) Méthodes d'essai pour mesurer l'épaisseur ........................................................... 20
Annexe C (normative) Essai de ductilité........................................................................................................ 22
Annexe D (normative) Dosage du soufre dans les dépôts électrolytiques de nickel ............................... 23
Annexe E (informative) Méthode d'essai STEP ............................................................................................. 24
Bibliographie .................................................................................................................................................... 26
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
votants.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
L'ISO 1456 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 107, Revêtements métalliques et autres
revêtements inorganiques, sous-comité SC 3, Dépôts électrolytiques et finitions apparentées.
Cette quatrième édition annule et remplace la troisième édition (ISO 1456:2003), qui a fait l'objet d'une
révision technique et rédactionnelle. La présente édition annule et remplace également l'ISO 1458:2002.
Introduction
La présente Norme internationale est une version révisée de l'ISO 1456:2003, Revêtements métalliques —
Dépôts électrolytiques de nickel plus chrome et de cuivre plus nickel plus chrome, qui incorpore
l'ISO 1458:2002, Revêtements métalliques — Dépôts électrolytiques de nickel.
Les dépôts électrolytiques de nickel décoratifs, avec ou sans sous-couches de cuivre et sans couche finale de
chrome, conviennent pour les applications dans lesquelles le ternissement peut être empêché en évitant tout
frottement et toute manipulation lors de l'utilisation, ou grâce au dépôt d'une couche finale d'un métal autre
que le chrome. Ils conviennent également aux applications où le ternissement ne revêt aucune importance. La
résistance à la corrosion dépend du type et de l'épaisseur des dépôts.
Les dépôts électrolytiques décoratifs de nickel plus chrome et de cuivre plus nickel plus chrome sont
appliqués sur des produits manufacturés afin d'améliorer leur aspect et leur résistance à la corrosion. La
résistance à la corrosion dépend du type et de l'épaisseur des dépôts. De façon générale, les dépôts
multicouches de nickel ont une meilleure résistance à la corrosion que les dépôts de nickel monocouche de
même épaisseur, et les dépôts de chrome microdiscontinus offrent une meilleure protection que le chrome
ordinaire.
1 Domaine d'application
La présente Norme internationale spécifie les exigences relatives aux dépôts décoratifs de nickel, de nickel
plus chrome, de cuivre plus nickel et de cuivre plus nickel plus chrome qui sont appliqués sur le fer, l'acier, les
alliages de zinc, le cuivre et les alliages de cuivre, l'aluminium et les alliages d'aluminium pour leur conférer
un aspect agréable et pour améliorer leur résistance à la corrosion. Des désignations de dépôts sont
spécifiées pour différentes épaisseurs et différents types de dépôts, et des indications sont données quant au
choix du dépôt approprié à la condition d'utilisation prévue du produit revêtu.
La présente Norme internationale ne spécifie pas l'état de surface du métal de base avant le dépôt
électrolytique et n'est pas applicable aux dépôts sur tôles, bandes ou fils bruts de laminage, sur éléments de
fixation filetés ou sur ressorts en spirale.
Les exigences concernant les dépôts électrolytiques décoratifs de cuivre plus nickel plus chrome appliqués
sur des produits en matière plastique sont spécifiées dans l'ISO 4525. L'ISO 4526 et l'ISO 6158 spécifient les
exigences applicables respectivement aux dépôts de nickel et de chrome pour des usages industriels.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
ISO 2177, Revêtements métalliques — Mesurage de l'épaisseur — Méthode coulométrique par dissolution
anodique
ISO 2361, Revêtements électrolytiques de nickel sur métal de base magnétique et non magnétique —
Mesurage de l'épaisseur — Méthode magnétique
ISO 2819, Revêtements métalliques sur bases métalliques — Dépôts électrolytiques et dépôts par voie
chimique — Liste des différentes méthodes d'essai d'adhérence
ISO 3543, Revêtements métalliques et non métalliques — Mesurage de l'épaisseur — Méthode par
rétrodiffusion des rayons bêta
ISO 3882, Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Vue d'ensemble sur les méthodes
de mesurage de l'épaisseur
ISO 4519, Dépôts électrolytiques et finitions apparentées — Méthodes d'échantillonnage pour le contrôle par
attributs
ISO 4541:1978, Revêtements métalliques et autres revêtements non organiques — Essai de corrosion
Corrodkote (Essai CORR)
ISO 9587, Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Prétraitements du fer ou de l'acier
visant à réduire le risque de fragilisation par l'hydrogène
ISO 9588, Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Traitements après revêtement sur
fer ou acier pour diminuer le risque de fragilisation par l'hydrogène
ISO 10289, Méthodes d'essai de corrosion des revêtements métalliques et inorganiques sur substrats
métalliques — Cotation des éprouvettes et des articles manufacturés soumis aux essais de corrosion
ISO 10587, Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Essai de fragilisation résiduelle
des articles et tiges filetés avec et sans revêtement métallique extérieur — Méthode de la cale biaise
ISO 27831-2, Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Nettoyage et préparation des
surfaces métalliques — Partie 2: Métaux non ferreux et alliages
3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme internationale, les termes et définitions donnés dans l'ISO 2064,
l'ISO 2080, l'ISO 9587, l'ISO 9588 et l'ISO 16348 s'appliquent.
Lors de la commande de pièces à revêtir par dépôt électrolytique conformément à la présente Norme
internationale, l'acheteur doit indiquer les informations suivantes par écrit, par exemple dans le contrat ou le
bon de commande, ou sur les dessins industriels:
a) la référence à la présente Norme internationale, ISO 1456, et la désignation (voir Article 5);
b) les surfaces fonctionnelles, qui doivent être repérées sur des dessins des pièces ou sur des échantillons
spéciaux;
c) l'aspect requis, par exemple brillant, mat ou satiné, ou brillant, semi-brillant ou mat à haute ou basse
teneur en soufre (voir 5.5 et 6.1); l'acheteur peut aussi fournir et approuver des échantillons présentant la
finition ou la gamme de finitions requise et les utiliser à des fins de comparaison (voir 6.1);
d) le type de dépôt de nickel, par exemple, décoratif, brillant contenant du soufre, semi-brillant ou satiné, à
structure lamellaire; ou brillant à haute teneur en soufre, semi-brillant ou mat à structure lamellaire qui n'a
pas été poli par des moyens mécaniques; ou mat ou semi-brillant qui a été poli par des moyens
mécaniques; ou mat ou semi-brillant à structure en colonne sans soufre, qui n'a pas été poli par des
moyens mécaniques; ou un dépôt à double ou à triple couche (voir 5.5 et 6.3);
e) le type de dépôt de chrome, par exemple régulier, noir, microfissuré ou microporeux (voir 5.6);
g) le type d'essai d'adhérence et l'épaisseur locale minimale à utiliser (voir 6.4 et 6.2);
h) l'ampleur des défauts éventuels tolérés sur toutes les surfaces non fonctionnelles (voir 6.1);
i) la position des marques de contact ou de support sur les surfaces fonctionnelles, si elles sont inévitables
(voir 6.1);
j) la résistance à la traction de l'acier et toute exigence relative à la relaxation des contraintes applicable
avant ou après les traitements de dégazage du fer ou de l'acier pour réduire le risque de fragilisation par
l'hydrogène, ainsi que les méthodes d'essai correspondantes (voir 6.8 et 6.9);
Le cas échéant, l'acheteur doit aussi fournir les informations supplémentaires suivantes:
a) toutes exigences applicables aux essais STEP et le type de méthode d'essai (voir 6.6);
b) l'épaisseur requise aux points qui ne peuvent pas être atteints par une bille de 20 mm de diamètre
(voir 6.2);
5 Désignation
5.1 Généralités
La désignation doit être visible sur les dessins industriels, dans le bon de commande, le contrat ou les
spécifications détaillées relatives au produit.
La désignation spécifie, dans l'ordre suivant, le métal de base, l'alliage spécifique (facultatif), les exigences
relatives à la relaxation des contraintes, le type et l'épaisseur des sous-couches (lorsqu'elles sont présentes),
l'épaisseur et la composition du ou des dépôts de nickel ou d'alliage de nickel (lorsque des dépôts à couche
double ou multicouche sont spécifiés) et les traitements supplémentaires tels qu'un traitement thermique pour
réduire la fragilisation par l'hydrogène (pour la désignation, voir la Bibliographie).
La désignation du dépôt spécifie le métal de base et le type et l'épaisseur des dépôts correspondant à chaque
numéro de condition d'utilisation (voir les Tableaux 1 à 4 pour les différents substrats et dépôts) et comprend
les éléments suivants:
a) la mention «Dépôt électrolytique», le numéro de la présente Norme internationale, ISO 1456, suivi d'un
tiret;
b) le symbole chimique du métal de base (ou du métal principal dans le cas d'un alliage) suivi d'une barre
oblique (/) comme suit:
e) une lettre désignant le type de dépôt de cuivre (voir 5.4), le cas échéant;
i) si une couche finale doit être appliquée sur le nickel, son symbole chimique et un nombre indiquant son
épaisseur locale minimale; si la couche finale est constituée d'un alliage déposé par électrolyse, les
symboles chimiques des principaux constituants de l'alliage (par exemple, le symbole chimique du
chrome (Cr) si le chrome constitue la couche finale);
j) pour une couche finale de chrome, une ou plusieurs lettres désignant le type de chrome et son épaisseur
locale minimale (voir 5.6);
k) les exigences de traitements thermiques entre crochets et désignées comme suit: les lettres SR pour
traitement thermique de relaxation des contraintes avant le dépôt électrolytique et/ou les lettres ER pour
traitement thermique de dégazage après le dépôt électrolytique; entre parenthèses, la température
minimale en degré Celsius (°C); la durée du traitement thermique en heures (h).
Des barres obliques (/) doivent être utilisées pour séparer, dans la désignation, les champs correspondant
aux différentes étapes séquentielles du dépôt. Des barres obliques ou des barres obliques doubles indiquent
qu'une étape du processus n'est pas exigée ou qu'elle a été omise (voir la Bibliographie).
Il est recommandé d'identifier l'alliage spécifique par sa désignation normalisée à la suite du symbole
chimique du métal de base; par exemple, son numéro UNS, ou l'équivalent national ou régional, peut être
placé entre les symboles < >. Par exemple, Fe<G43400> est la désignation UNS d'un acier très résistant.
(Voir la Bibliographie.)
EXEMPLE
Un dépôt sur de l'acier comprenant 20 µm (minimum) de cuivre nivelant ductile plus 30 µm (minimum) de nickel brillant
plus 0,3 µm de chrome microfissuré est désigné comme suit:
Un dépôt sur de l'acier, lorsqu'un traitement thermique de relaxation des contraintes est appliqué à 200 °C pendant 3 h
avant l'application de tout dépôt et qu'un traitement thermique de dégazage après dépôt est appliqué à 210 °C pendant
8 h, est désigné comme suit:
Lors de la commande, la spécification détaillée du produit doit comprendre non seulement la désignation mais aussi un
énoncé explicite des autres exigences essentielles qui permettent d'assurer l'aptitude à l'emploi du produit considéré (voir
Article 4).
Le numéro de condition d'utilisation est donné par l'acheteur pour préciser le degré de protection requis en
fonction de la sévérité des conditions d'utilisation d'un produit, selon l'échelle suivante:
4 Très sévères Utilisation à l'extérieur dans des conditions très sévères, par exemple
composants pour automobiles, accessoires d'accastillage.
Ni Cu + Ni Ni + Cr Cu + Ni + Cr
Tableau 1 (suite)
Ni Cu + Ni Ni + Cr Cu + Ni + Cr
Fe/Ni40p/Crr Fe/Cu20a/Ni35p/Crr
Fe/Ni30p/Crmc Fe/Cu20a/Ni25p/Crmc
Fe/Ni30p/Crmp Fe/Cu20a/Ni25p/Crmp
Fe/Ni30p/Crb Fe/Cu20a/Ni25p/Crb
Fe/Ni40s/Crr Fe/Cu20a/Ni35s/Crr
Fe/Ni30s/Crmc Fe/Cu20a/Ni25s/Crmc
Fe/Ni30s/Crmp Fe/Cu20a/Ni25s/Crmp
Fe/Ni30s/Crb Fe/Cu20a/Ni25s/Crb
Fe/Ni40b/Crr Fe/Cu20a/Ni35b/Crr
Fe/Ni30b/Crmc Fe/Cu20a/Ni25b/Crmc
Fe/Ni30b/Crmp Fe/Cu20a/Ni25b/Crmp
Fe/Ni30b/Crb Fe/Cu20a/Ni25b/Crb
Fe/Ni35d/Crr Fe/Cu20a/Ni30d/Crr
Fe/Ni25d/Crmc Fe/Cu20a/Ni20d/Crmc
Fe/Ni25d/Crmp Fe/Cu20a/Ni20d/Crmp
Fe/Ni25d/Crb Fe/Cu20a/Ni20d/Crb
Désignation partielle en condition d'utilisation 5
Fe/Ni45d/Crmc Fe/Cu25a/Ni35d/Crmc
Fe/Ni45d/Crmp Fe/Cu25a/Ni35d/Crmp
Ni Cu + Ni Ni + Cr Cu + Ni + Cr
Tableau 2 (suite)
Ni Cu + Ni Ni + Cr Cu + Ni + Cr
Zn/Ni40p/Crr Zn/Cu20a/Ni35p/Crr
Zn/Ni35p/Crmc Zn/Cu20a/Ni30p/Crmc
Zn/Ni35p/Crmp Zn/Cu20a/Ni30p/Crmp
Zn/Ni35p/Crb Zn/Cu20a/Ni30p/Crb
Zn/Ni40s/Crr Zn/Cu20a/Ni35s/Crr
Zn/Ni35s/Crmc Zn/Cu20a/Ni30s/Crmc
Zn/Ni35s/Crmp Zn/Cu20a/Ni30s/Crmp
Zn/Ni35s/Crb Zn/Cu20a/Ni30s/Crb
Zn/Ni40b/Crr Zn/Cu20a/Ni35b/Crr
Zn/Ni35b/Crmc Zn/Cu20a/Ni30b/Crmc
Zn/Ni35b/Crmp Zn/Cu20a/Ni30b/Crmp
Zn/Ni35b/Crb Zn/Cu20a/Ni30b/Crb
Zn/Ni35d/Crr Zn/Cu20a/Ni30d/Crr
Zn/Ni30d/Crmc Zn/Cu20a/Ni25d/Crmc
Zn/Ni30d/Crmp Zn/Cu20a/Ni25d/Crmp
Zn/Ni30d/Crb Zn/Cu20a/Ni25d/Crb
Désignation partielle en condition d'utilisation 5
Zn/Ni45d/Crmc Zn/Cu25a/Ni35d/Crmc
Zn/Ni45d/Crmp Zn/Cu25a/Ni35d/Crmp
Ni Cu + Ni Ni + Cr Cu + Ni + Cr
Cu/Ni8s Cu/Ni8s/Crr
Cu/Ni8s/Crb
Cu/Ni8b Cu/Ni8b/Crr
Cu/Ni8b/Crb
Désignation partielle en condition d'utilisation 2
Cu/Ni15p Cu/Ni12p/Crr
Cu/Ni10p/Crmc
Cu/Ni10p/Crmp
Cu/Ni10p/Crb
Cu/Ni15s Cu/Ni12s/Crr
Cu/Ni10s/Crmc
Cu/Ni10s/Crmp
Cu/Ni10s/Crb
Cu/Ni15b Cu/Ni12b/Crr
Cu/Ni10b/Crmc
Cu/Ni10b/Crmp
Cu/Ni10b/Crb
Désignation partielle en condition d'utilisation 3
Cu/Ni25p Cu/Ni20p/Crr
Cu/Ni15p/Crmc
Cu/Ni15p/Crmp
Cu/Ni15p/Crb
Cu/Ni25s Cu/Ni20s/Crr
Cu/Ni15s/Crmc
Cu/Ni15s/Crmp
Cu/Ni15s/Crb
Cu/Ni25b Cu/Ni20b/Crr
Cu/Ni15b/Crmc
Cu//Ni15b/Crmp
Cu/Ni15b/Crb
Cu/Ni20d Cu/Ni15d/Crr
Cu/Ni12d/Crmc
Cu/Ni12d/Crmp
Cu/Ni12d/Crb
Tableau 3 (suite)
Ni Cu + Ni Ni + Cr Cu + Ni + Cr
Cu/Ni30p/Crr
Cu/Ni25p/Crmc
Cu/Ni25p/Crmp
Cu/Ni25p/Crb
Cu/Ni30s/Crr
Cu/Ni25s/Crmc
Cu/Ni25s/Crmp
Cu/Ni25s/Crb
Cu/Ni30b/Crr
Cu/Ni25b/Crmc
Cu/Ni25b/Crmp
Cu/Ni25b/Crb
Cu/Ni25d/Crr
Cu/Ni20d/Crmc
Cu/Ni20d/Crmp
Cu/Ni20d/Crb
Désignation partielle en condition d'utilisation 5
Cu/Ni45d/Crmc
Cu/Ni45d/Crmp
Ni Cu + Ni Ni + Cr Cu + Ni + Cr
Al/Ni10b Al/Ni10b/Crr
Désignation partielle en condition d'utilisation 2
Al/Ni25p Al/Ni25p/Crr
Al/Ni20p/Crmc
Al/Ni20p/Crmp
Al/Ni25s Al/Ni25s/Crr
Al/Ni20s/Crmc
Al/Ni20s/Crmp
Al/Ni25b Al/Ni25bCrr
Al/Ni20b/Crmc
Al/Ni20b/Crmp
Al/Ni20d Al/Ni20d/Crr
Al/Ni15d/Crmc
Al/Ni15d/Crmp
Désignation partielle en condition d'utilisation 3
Al/Ni35p Al/Ni35p/Crr
Al/Ni30p/Crmc
Al/Ni30p/Crmp
Al/Ni35s
Al/Ni35b Al/Ni35b/Crr
Al/Ni30b/Crmc
Al/Ni30b/Crmp
Al/Ni30d Al/Ni30d/Crr
Al/Ni25d/Crmc
Al/Ni25d/Crmp
Désignation partielle en condition d'utilisation 4
Al/Ni45d/Crr
Al/Ni35d/Crmc
Al/Ni35d/Crmp
Désignation partielle en condition d'utilisation 5
Al/Ni50d/Crmc
Al/Ni50d/Crmp
Le type de dépôt de cuivre est désigné par le symbole «a» pour le cuivre nivelant ductile déposé par
électrolyse à l'aide de solutions de type acide [voir 4.2 c)].
Un dépôt de cuivre initial, de 5 µm à 10 µm d'épaisseur, est normalement appliqué sur le fer ou l'acier à l'aide
d'une solution de cyanure de cuivre avant le dépôt électrolytique du cuivre acide ductile afin de prévenir un
dépôt au trempé et des dépôts de faible adhérence. La couche initiale de cuivre (dépôt amorce de cuivre) ne
peut être substituée à aucune partie du cuivre acide ductile spécifié dans le Tableau 1.
Les alliages de zinc sont tout d'abord recouverts d'un dépôt électrolytique de cuivre afin de garantir
l'adhérence des dépôts ultérieurs de nickel. La couche initiale de cuivre est généralement déposée par
électrolyse à l'aide d'une solution de cyanure de cuivre, mais des solutions de cuivre alcalin sans cyanure
peuvent également être utilisées. L'épaisseur minimale de la couche initiale de cuivre est comprise entre 8 µm
et 10 µm. Pour les pièces de forme complexe, il peut s'avérer nécessaire de porter l'épaisseur minimale de
cuivre à 15 µm environ afin de garantir une couverture adéquate des zones à faible densité de courant, en
dehors des surfaces fonctionnelles. Le cuivre nivelant ductile déposé par électrolyse en utilisant des solutions
de type acide est généralement appliqué sur le dépôt initial de cyanure de cuivre lorsque l'épaisseur de cuivre
spécifiée est supérieure à 10 µm.
Sur l'aluminium et les alliages d'aluminium, un dépôt au trempé de zinc ou d'étain et un dépôt électrolytique
de cuivre ou d'autres sous-couches sont nécessaires dans le cadre de la préparation de l'électrodéposition
afin de garantir l'adhérence (voir l'ISO 27831-2) avant d'appliquer les dépôts de nickel désignés indiqués dans
le Tableau 4.
Les types de dépôt de nickel doivent être désignés par les symboles suivants:
⎯ b, pour le nickel décoratif, contenant du soufre, brillant, semi-brillant ou satiné, à structure lamellaire;
⎯ i, pour le nickel brillant, semi-brillant ou mat à haute teneur en soufre, à structure lamellaire, qui n'a pas
été poli par des moyens mécaniques;
⎯ p, pour le nickel mat ou semi-brillant qui a été poli par des moyens mécaniques;
⎯ s, pour le nickel semi-brillant ou mat, sans soufre, à structure en colonne qui n'a pas été poli par des
moyens mécaniques;
⎯ d, pour des dépôts de nickel à double ou à triple couche satisfaisant aux exigences indiquées dans le
Tableau 5.
Lorsqu'un nickel brillant, semi-brillant ou mat, contenant du soufre, ou non, ayant, ou non, été poli par des
moyens mécaniques, est requis, l'acheteur doit le spécifier [voir 4.1 d)].
La teneur en soufre est spécifiée pour indiquer le type de solution de dépôt électrolytique de nickel à utiliser. Il
n'existe aucune méthode simple de détermination de la teneur en soufre d'un dépôt de nickel sur pièce
revêtue. Un dosage précis est néanmoins possible si l'éprouvette est préparée spécialement par les
méthodes spécifiées dans l'Annexe D. Il est habituellement possible d'identifier le type et de déterminer les
rapports d'épaisseur des couches de nickel par examen au microscope d'une section polie et décapée d'une
pièce préparée suivant les indications de l'ISO 1463, ou par l'essai STEP. La méthode d'essai permettant de
déterminer l'allongement spécifique (ou ductilité) est décrite dans l'Annexe C.
Tableau 5 — Exigences applicables aux dépôts de nickel à double couche ou à triple couche
Fraction Épaisseur
Allongement Différence de potentiel
massique de en pourcentage de l'épaisseur
Couche spécifique mV soufre totale de nickel
(type de nickel)
% Nickel double Nickel triple % Double couche Triple couche
Le type et l'épaisseur de chrome doivent être désignés par les symboles suivants, placés après le symbole
chimique, Cr, comme suit:
⎯ r, pour le chrome ordinaire ayant une épaisseur locale minimale de 0,3 µm;
⎯ mc, pour le chrome microfissuré ayant une épaisseur locale minimale de 0,5 µm, plus de 200 fissures par
centimètre dans toutes les directions et formant un réseau serré sur toute la surface fonctionnelle,
lorsque la détermination est effectuée selon l'une des méthodes spécifiées dans l'Annexe A; certains
dépôts peuvent nécessiter une épaisseur de chrome nettement plus forte (0,8 µm ou plus) pour obtenir la
microfissuration requise, auquel cas l'épaisseur locale minimale doit être incluse dans la désignation du
dépôt, comme suit: Crmc (0,8);
⎯ mp, pour le chrome microporeux ayant une épaisseur locale minimale de 0,3 µm et contenant au moins
10 000 pores au centimètre carré, lorsque la détermination est effectuée selon l'une des méthodes
spécifiées dans l'Annexe A. Les pores doivent être invisibles à l'œil nu ou avec une correction oculaire.
Le chrome microporeux s'obtient par le dépôt de chrome sur une couche mince spéciale de nickel contenant
des particules inertes non conductrices, appliquée elle-même sur du nickel b, s ou d (voir 5.5). L'épaisseur de
cette couche spéciale de nickel n'est pas prise en compte pour l'épaisseur totale requise de nickel.
Après une certaine période d'utilisation, les dépôts de chrome mp ou mc tendent à perdre leur lustre, perte qui
peut être inacceptable dans certaines applications. Cette tendance peut être réduite en augmentant
l'épaisseur minimale du dépôt de chrome jusqu'à 0,5 µm chaque fois qu'un chrome microporeux ou
microfissuré est spécifié dans les Tableaux 1 à 4.
6 Exigences
6.1 Aspect
Sur la surface fonctionnelle, le dépôt ne doit pas présenter de défauts tels que cloques, piqûres, rugosités,
fissures ou surfaces non recouvertes, et il ne doit être ni taché ni décoloré. L'ampleur des défauts éventuels
qui peuvent être tolérés sur les surfaces non fonctionnelles doit être spécifiée par l'acheteur [voir 4.1 h)].
Lorsque des marques de contact sur la surface fonctionnelle ne peuvent être évitées, leur emplacement doit
être spécifié par l'acheteur [voir 4.1 i)]. L'aspect doit être uniforme et de la couleur convenue. Des échantillons
approuvés de produits doivent être utilisés pour comparaison [voir 4.1 c)].
L'épaisseur de dépôt spécifiée dans la désignation doit être l'épaisseur locale minimale. L'épaisseur locale
minimale d'un dépôt électrolytique doit, sauf spécification contraire de la part de l'acheteur, être mesurée en
tout point de la surface fonctionnelle pouvant être atteint par une bille de 20 mm de diamètre [voir 4.1 g)
et 4.2 b)].
L'épaisseur de la couche appliquée par électrodéposition doit être mesurée à l'aide de l'une des méthodes
indiquées à l'Annexe B.
Les exigences applicables aux dépôts de nickel à double couche ou à triple couche sont récapitulées dans le
Tableau 5.
6.4 Adhérence
Le dépôt doit adhérer suffisamment au métal de base, de même que les diverses couches d'un dépôt
multicouche de nickel entre elles, pour que le dépôt satisfasse aux conditions de l'essai à la lime ou de l'essai
de choc thermique spécifiées dans l'ISO 2819 [voir 4.1 g)]. Il ne doit se produire ni décollement du dépôt de
son substrat ni séparation des couches du dépôt.
Les pièces revêtues doivent être soumises à l'un des essais de corrosion indiqués dans le Tableau 6 pendant
la durée spécifiée appropriée à la condition d'utilisation particulière. L'essai particulier à utiliser dans chaque
cas doit être spécifié par l'acheteur [voir 4.1 f)]. Les essais de corrosion accélérée décrits dans l'ISO 4541 et
dans la Bibliographie sont utiles pour le contrôle de la continuité et de la qualité du dépôt et ne sont pas des
essais de corrosion des métaux. Cependant, la durée et les résultats de ces essais peuvent n'avoir que peu
de rapport avec la durée de vie de la pièce finie. Les résultats obtenus ne sont donc pas à considérer comme
une indication sûre de la résistance à la corrosion des dépôts testés dans tous les environnements dans
lesquels ils peuvent être utilisés. Après avoir été soumises à l'essai de corrosion approprié, les pièces doivent
être examinées et évaluées conformément à l'ISO 10289. L'évaluation minimale après l'essai de corrosion
doit être égale à 9.
Lorsque l'acheteur le spécifie, les différences de potentiel électrochimique entre les différentes couches de
nickel des dépôts multicouches doivent être mesurées au moyen de l'essai STEP [voir 4.2 a)]. Voir l’Annexe E
et la Bibliographie pour les méthodes d'essai STEP.
6.7 Ductilité
L'allongement spécifique ou ductilité de la couche semi-brillante de nickel des dépôts de nickel multicouches
et des sous-couches de cuivre doit être conforme aux spécifications du Tableau 5, lorsque l'essai est réalisé
conformément à la méthode spécifiée à l'Annexe C.
Les pièces en acier ayant une résistance à la traction égale ou supérieure à 1 000 MPa (31 HRC) et pour
lesquelles des contraintes de traction ont été générées par l'usinage, le meulage, le dégauchissage ou
l'emboutissage à froid doivent subir un traitement thermique de relaxation des contraintes avant le nettoyage
et le dépôt du métal, conformément aux modes opératoires et classes de l'ISO 9587 [voir 4.1 j)], sauf
spécification contraire de la part de l'acheteur.
Les aciers comportant des oxydes ou des incrustations doivent être nettoyés avant d'appliquer les dépôts.
Dans le cas d'aciers très résistants, des produits de nettoyage alcalins anodiques et alcalins non
électrolytiques, ainsi que des modes opératoires de nettoyage mécanique, sont utilisés de préférence afin
d'éviter le risque de fragilisation par l'hydrogène pendant les opérations de nettoyage.
Les pièces en acier ayant une résistance à la traction supérieure ou égale à 1 000 MPa (31 HRC) ainsi que
les pièces ayant subi une trempe superficielle doivent être soumises à un traitement thermique de dégazage,
conformément aux modes opératoires et aux classes de l'ISO 9588, sauf spécification contraire de la part de
l'acheteur [voir 4.1 j)].
L'efficacité du traitement de dégazage doit être déterminée conformément à l'ISO 10587, pour ce qui
concerne la fragilisation résiduelle par l'hydrogène des articles filetés, et à l'ISO 15724 pour le mesurage de
l'hydrogène relatif diffusible dans les aciers, sauf spécification contraire de la part de l'acheteur.
Les ressorts ou autres pièces flexibles revêtus d'un dépôt électrolytique ne doivent pas être fléchis avant le
traitement thermique de dégazage.
Les dépôts décrits dans la présente Norme internationale ne sont que très rarement, voire jamais, appliqués
sur des pièces en acier dont la résistance à la traction est supérieure à 1 000 MPa et ne sont que très
rarement, voire jamais, soumis à un traitement thermique. S'ils sont appliqués sur des aciers susceptibles de
présenter une fragilisation par l'hydrogène et qu'un chauffage est requis après l'électrodéposition, l'acheteur
doit avoir conscience que ce chauffage peut provoquer une décoloration ou une fragilisation des dépôts de
nickel contenant du soufre.
6.10 Échantillonnage
La méthode d'échantillonnage doit être choisie parmi les méthodes spécifiées dans l'ISO 4519. Le niveau de
réception doit être fixé par l'acheteur.
Annexe A
(informative)
A.1 Généralités
Il est habituellement possible de détecter les microfissures par un examen au microscope sans prétraitement.
Cependant, la méthode de dépôt de cuivre est recommandée comme moyen d'identifier les fissures (voir A.3)
en cas de litige et elle est nécessaire pour identifier les micropores.
Les dépôts microfissurés ou microporeux sont tous deux censés présenter un certain nombre de fissures ou
de pores pour assurer la résistance à la corrosion spécifiée.
A.3 Méthode de dépôt de cuivre par essai au sulfate de cuivre pour les fissures et
les pores
A.3.1 Principe
Le dépôt électrolytique de cuivre à partir d'une solution de sulfate acide à faible densité de courant ou à faible
tension ne se produit que sur la couche inférieure de nickel exposée du fait des discontinuités du chrome.
L'utilisation d'un microscope est nécessaire pour dénombrer les discontinuités.
Il est préférable de réaliser ces deux essais dès que le dépôt électrolytique est terminé. En cas de
contretemps, dégraisser soigneusement l'éprouvette avant de procéder à l'essai, en évitant tout traitement
électrolytique.
Dans cette méthode, la densité de courant au niveau d'une seule fissure ou d'un seul pore varie selon le total
de fissures ou de pores de l'éprouvette.
Cette méthode, utilisant un courant constant, peut être utilisée comme moyen rapide permettant soit d'évaluer
l'uniformité des fissures ou des pores par un examen visuel, soit de les dénombrer. Dans ce dernier cas, un
microscope doit être utilisé.
Couvrir les bords non recouverts par un dépôt de chrome et tous les fils en contact avec les électrodes qui
utilisent des matières non conductrices. Utilisant l'éprouvette comme cathode, l'immerger dans la solution
suivante:
⎯ température 20 °C ± 5 °C
Rincer à l'eau froide et chaude et sécher à l'air libre (voir l'ISO 27831-2).
Avant de plonger l'éprouvette et les anodes dans le bain, il est essentiel de les relier à l'alimentation électrique.
En cas de contretemps, dégraisser et nettoyer conformément à l'ISO 27831-2 ou utiliser l'une des méthodes
données ci-dessous.
Pour un léger contretemps, dégraisser dans un solvant alcalin à moins de 65 °C et nettoyer dans l'acide
sulfurique à entre 5 % et 10 % en volume (H2SO4, 1,84 g/l) en rinçant de manière appropriée (voir
l'ISO 27831-2) et sans sécher avant de plonger dans la solution mentionnée ci-dessus.
Si l'essai est effectué plusieurs jours après le dépôt de chrome, plonger l'éprouvette dans une solution
contenant 10 g/l à 20 g/l d'acide nitrique (HNO3, 1,42 g/cm3) pendant 4 min à environ 65 °C avant de
procéder au dépôt de cuivre pour faciliter l'identification des fissures ou des pores.
Procéder à la détermination, en comptant les nodules de cuivre, sur une longueur de référence jusqu'à
dénombrer au moins 40 fissures ou 200 pores au moyen de microscopes métallurgiques à réticules calibrés
ou de micrographies couvrant les champs représentatifs des éprouvettes.
Dans cette méthode, les densités de courant au niveau de toutes les fissures ou pores sont identiques, quel
que soit le nombre de fissures ou de pores de l'éprouvette. Cette méthode, utilisant une tension constante,
permet de dénombrer les pores avec une plus grande fidélité et une reproductibilité plus élevée.
A.3.2.2.1 Appareillage
L'appareillage, représenté à la Figure A.1, est constitué d'une anode en cuivre sous la forme d'un disque d'un
diamètre de 17 mm et d'une épaisseur de 4 mm, comportant un creux de 6 mm de diamètre.
Légende
1 microscope
2 électrolyte à base de sulfate de cuivre
3 anode en cuivre sous forme de disque
4 disque isolant neutre
5 éprouvette
6 source de courant à tension constante
⎯ température 20 °C ± 5 °C
Remplir le creux de la cellule d'un électrolyte à base de cuivre, placer l'équipement sous un microscope pour
le mesurage et le relier à l'alimentation électrique. Sur les surfaces humides, répéter deux fois l'opération de
remplissage afin d'obtenir une surface d'électrolyte uniforme ou légèrement convexe.
Déterminer le nombre de pores en dénombrant les nodules de cuivre déposés sur une surface connue en
utilisant un grossissement de ×50 à ×200. Le résultat est donné en pores par centimètre carré.
Annexe B
(normative)
B.1 Généralités
L'ISO 3882 passe en revue les méthodes de mesurage de l'épaisseur des revêtements métalliques et autres
dépôts inorganiques. Les méthodes suivantes sont largement utilisées.
Utiliser la méthode spécifiée dans l'ISO 1463 avec, si nécessaire, le réactif acide nitrique/acide acétique
glacial spécifié par cette méthode ou, pour les dépôts cuivre plus nickel, une solution de 1 partie en volume
d'acide nitrique (masse volumique = 1,40 g/ml) pour 5 parties en volume d'acide acétique glacial.
NOTE L'utilisation de ces réactifs d'attaque permet de distinguer et donc de mesurer l'épaisseur des différentes
couches de dépôts double ou triple couche.
La méthode coulométrique spécifiée dans l'ISO 2177 peut être utilisée pour mesurer l'épaisseur du dépôt de
chrome, l'épaisseur totale de nickel, l'épaisseur de cuivre et l'épaisseur d'une couche d'alliage de cuivre, de
composition connue, en tout point de la surface fonctionnelle qui peut être atteint par une bille de 20 mm de
diamètre.
En cas de litige, la méthode coulométrique doit être utilisée pour mesurer l'épaisseur du dépôt de chrome et
des dépôts de nickel d'épaisseur inférieure à 10 µm. La méthode au microscope doit être utilisée pour
mesurer l'épaisseur des dépôts de nickel ou des sous-couches de 10 µm et plus.
La méthode au microscope électronique à balayage spécifiée dans l'ISO 9220 peut être utilisée pour mesurer
l'épaisseur des couches individuelles de dépôts multicouches.
L'épaisseur de chacune des couches de nickel des dépôts double et triple couche peut être mesurée en
utilisant l'une des méthodes d'essai STEP (voir l'Annexe E et la Bibliographie).
NOTE Cette méthode est sensible aux variations de la perméabilité des dépôts.
B.3.2 Méthode par rétrodiffusion des rayons bêta (uniquement applicable en l'absence de
sous-couches de cuivre)
Cette méthode détermine l'épaisseur totale du dépôt, y compris celle d'une sous-couche de cuivre, le cas
échéant. L'épaisseur de la sous-couche peut néanmoins être distinguée de celle du dépôt extérieur en
utilisant la présente méthode en association avec la méthode spécifiée dans l'ISO 2177 pour les dépôts de
nickel et de chrome, ou avec la méthode spécifiée dans l'ISO 2361 pour les dépôts de nickel.
Annexe C
(normative)
Essai de ductilité
L'essai sert à vérifier que le type de nickel déposé remplit les conditions spécifiées dans le Tableau 5, mais il
peut être utilisé pour estimer la ductilité de dépôts de cuivre et autres.
C.2 Principe
L'essai consiste à plier une éprouvette revêtue de nickel sur un mandrin de diamètre spécifié de façon à
produire dans le dépôt un allongement minimal de 8 %, puis à procéder à un examen visuel du dépôt afin de
détecter tout signe de fissuration.
C.3 Appareillage
C.3.1 Mandrin, de 11,5 mm ± 0,1 mm de diamètre.
Polir une tôle de métal de base approprié, similaire à celui des pièces devant être revêtues, la tôle pouvant
être en laiton si le métal de base est un alliage de zinc. Utiliser une tôle de dimensions suffisantes pour
pouvoir y découper la bande d'essai après avoir découpé une bordure de 25 mm de largeur sur le pourtour.
Procéder au dépôt électrolytique de nickel sur la face polie à raison de 25 µm d'épaisseur, dans les mêmes
conditions et dans les mêmes bains que les pièces correspondantes.
Découper l'éprouvette dans la tôle revêtue à l'aide d'une cisaille plate ou à guillotine. Ébarber ou chanfreiner
proprement, à l'aide d'une lime ou d'une meule, les arêtes longitudinales de cette bande, au moins sur la face
revêtue.
Annexe D
(normative)
Cette méthode est applicable aux dépôts électrolytiques de nickel ayant une fraction massique de soufre
comprise entre 0,005 % et 0,5 %.
NOTE Dans le commerce, il existe des appareils qui mesurent le dioxyde de soufre produit par la combustion par
des méthodes de détection aux infrarouges et par des méthodes de détection de la conductivité thermique, et qui
permettent une lecture directe de la teneur en soufre grâce à leur microprocesseur intégré.
Annexe E
(informative)
E.1 Généralités
Lorsque l'acheteur le spécifie [voir 4.2 a)], utiliser l'une des deux méthodes décrites dans les
Références [10] et [18] de la Bibliographie.
Dans les dépôts de nickel à triple couche, la différence de potentiel STEP entre la couche de nickel spéciale
d'activité élevée et la couche brillante de nickel se situe dans une plage comprise entre 15 mV et 35 mV, et la
couche ayant une activité élevée est toujours plus active (anodique) que la couche brillante de nickel.
La différence de potentiel STEP entre la couche fine de nickel située juste au-dessous du chrome (appliquée,
par exemple, afin de provoquer la microporosité ou la microfissuration) et la couche brillante de nickel se situe
entre 0 mV et 30 mV, et la couche brillante de nickel est toujours plus active (anodique) que la couche fine de
nickel appliquée avant le chrome.
Bien que des valeurs STEP universellement reconnues n'aient pas encore été établies, il existe un certain
consensus sur les plages requises. Par exemple, la différence de potentiel STEP entre la couche semi-
brillante et la couche brillante de nickel se situe dans une plage comprise entre 15 mV et 200 mV, et la
couche semi-brillante de nickel est toujours plus noble (cathodique) que la couche brillante de nickel.
L'essai STEP est une modification de la méthode coulométrique de détermination de l'épaisseur par
dissolution anodique, décrite dans l'ISO 2177, la différence essentielle étant l'incorporation d'une électrode de
référence normalisée dans la cellule coulométrique. Les variations de potentiel sont enregistrées en fonction
du temps lorsque le dépôt multicouche de nickel subit une dissolution anodique à un courant constant dans
une solution étalon composée, pour le nickel, de chlorure de nickel (NiCl2, 6H2O; 300 g/l), de chlorure de
sodium (NaCl; 50 g/l) et d'acide borique (H3BO3; 25 g/l), à un pH de 3,0 et à température ambiante. La courbe
du potentiel en fonction du temps obtenue par le mesurage est ensuite analysée afin de déterminer les
différences de potentiel entre les différentes couches, l'épaisseur de chaque couche et l'épaisseur totale du
dépôt (voir la Bibliographie, Référence [10]).
Cet essai est aussi une modification de la méthode coulométrique de détermination de l'épaisseur par
dissolution anodique, décrite dans l'ISO 2177, la différence essentielle étant l'incorporation d'une électrode de
référence normalisée dans la cellule coulométrique et les mesurages de différences de potentiel entre les
différentes couches de nickel dans les dépôts multicouches de nickel. Suivant cette méthode, la différence de
potentiel STEP se situe entre 80 mV et 150 mV pour les doubles couches de nickel comprenant une couche
semi-brillante de nickel plus noble que la couche brillante de nickel et entre 20 mV et 60 mV pour la couche
brillante de nickel comprenant une couche brillante de nickel moins noble que la couche de nickel appliquée
avant le dépôt de chrome microporeux, par exemple.
Les variations de potentiel entre les différentes couches sont enregistrées par dissolution anodique dans une
solution similaire à celle décrite en E.2.1, composée de chlorure de nickel (NiCl2 , 6H2O; 300 g/l), de chlorure
de sodium (NaCl; 50 g/l) et d'acide borique (H3BO3; 25 g/l), à un pH de 3,0 et à température ambiante. Les
courbes de variations du potentiel sont analysées. La plupart des instruments disponibles dans le commerce
calculent automatiquement les épaisseurs à partir du temps de dissolution et les différences de potentiel sont
mesurées en fonction de l'épaisseur des couches (en micromètres) (voir la Bibliographie, Référence [18]).
Bibliographie
[1] ISO 2859 (toutes les parties), Règles d'échantillonnage pour les contrôles par attributs
[2] ISO 4525, Revêtements métalliques — Dépôts électrolytiques de nickel plus chrome sur matières
plastiques
[3] ISO 4526, Revêtements métalliques — Dépôts électrolytiques de nickel pour usages industriels
[4] ISO 6158, Revêtements métalliques — Dépôts électrolytiques de chrome pour usages industriels
[5] ISO 9227, Essais de corrosion en atmosphères artificielles — Essais aux brouillards salins
[6] ISO 27830, Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Lignes directrices pour
spécifier des revêtements métalliques et inorganiques
[8] ASTM B117, Standard Practice for Operating Salt Spray (Fog) Apparatus
[9] ASTM B368, Standard Method for Copper-Accelerated Acetic Acid-Salt Spray (Fog) Testing (CASS
Test)
[10] ASTM B764, Standard Test Method for Simultaneous Thickness and Electrochemical Potential
Determination of Individual Layers in Multilayer Nickel Deposit (STEP Test), Annual Book of ASTM
Standards, ASTM International, West Conshohocken, PA
[11] ASTM E527, Standard Practice for Numbering Metals and Alloys in the Unified Numbering System
(UNS)
[12] RAY, G.P. Thickness testing of electroplated and related coatings, 2nd Ed., 1993, Electrochemical
Publications Ltd, Isle of Man, British Isles, ISBN 0 901150 27 4
[13] HARBULAK, E.H. Simultaneous Thickness and Electrochemical Potential Determination of Individual
Layers in Multilayer Nickel Coatings, Plating & Surface Finishing, 67, p. 49, 1980
[14] DIBARI, G.A. Con. Proc. SUR/FIN ’98 — Minneapolis, Ed. version, Plating & Surface Finishing,
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[15] DIBARI, G.A. and CARLIN, F.X. Decorative Nickel Chromium Electrodeposits on Steel — 15 Years of
Corrosion Performance Data, Plating & Surface Finishing, 72 (5), p. 1, 1985
[16] DIBARI, G.A. Marine Corrosion Performance of EN Coatings on Steel — Report on ASTM Corrosion
Program 14, Proc. of EN 91, Gardner Publications, Inc., Cincinnati, OH, p. 2-1, 1991
[17] FUHRMANN, A. and MÖBIUS, A. Porentest — Verbesserte Methode zur Porenzahlbestimmung bei
mikroporig verchromten Bauteilen, Metalloberfläche 56, 9, pp. 68-71, 2002
[18] DIN 50022, Metallische und andere anorganische Überzüge — Schichtpotentialmessung von
galvanischen Mehrfach-Nickelschichtsystemen (STEP-Test)