Cours Bac 3 RT 2023
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COURS DE PROGRAMMATION ET
SUPERVISION INDUSTRIELLES
(BAC3 RT)
JUIN 2023
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V. METHODE D’EVALUATION
1. Travaux dirigés et pratiques ;
2. Interrogations ; et
3. Examen
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VII. BIBLIOGRAPHIE
1. BONNET P. : Cours de Supervision industrielle, Université de Lille 1, 2015.
2. BUTHOD A. et BOYER V. : cours d’introduction au concept MES
Manufacturing Execution System; université de Savoie, 2018.
3. PETIN J.F : cours d’Ingénierie d’automatismes : Systèmes de supervision
Industrielle et système d’information industrielle, université
Henry-Poincaré, Nancy 1, 2017
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1.1.2.1 Généralités
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qui ne se limite bien évidemment pas au marché français. Le marché mondial suit le même
chemin de la montée en puissance des technologies M2M. Le graphique ci -dessous représente, au
niveau mondial, le nombre de connexions présentes sur le réseau cellulaire.
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1.Communication courte-portée
Certaines technologies de communication sont à courte portée (faible distance entre émetteur et
récepteur). L'échange de données doit se faire par contact physique entre l'émetteur et le
récepteur (par exemple grâce à un port Ethernet ou à un port USB), par la technologie NFC ou par
RFID.
Pour connecter les objets à internet dans le cas d'une distance de communication modérée, une
solution consiste à utiliser un Hub qui fera office d'interface entre l'internet virtuel et les objets
connectés. Les objets communiqueront au Hub (lui-même directement connecté à internet) via les
technologies Bluetooth, Wi-Fi, Zigbee ou Z-wave. Cette solution est adaptée pour les objets
destinés à rester proche du smartphone ou dans la maison connectée (une box domotique ou
inte&rnet pouvant alors faire office de Hub).
Dans le cas d'objets qui ont besoin de pouvoir communiquer de longue distance, la solution de la
communication courte portée et la solution de la communication par Hub sont inefficientes. Il est
donc dans ce cas nécessaire de s'appuyer sur un réseau qui permet une connexion en tout lieu
couvert par les antennes. Les objets connectés peuvent s'appuyer sur les réseaux cellulaires
couverts par les opérateurs de téléphonie traditionnels (2G ,3G, 4G, LTE) pour transmettre leurs
données mais ils sont conçus pour de très haut débit et consomment en contrep artie beaucoup
d'énergie.
Les objets connectés peuvent également s'appuyer sur des réseaux longue portée, qui ont la
particularité de se baser sur une transmission basse fréquence, basse consommation d'énergie
mais bas débit. Ce sont les caractéristiques de ces réseaux que nous allons spécifiquement suivre
dans la suite de notre rapport de veille.
Les nouveaux réseaux se basant sur ces solutions de
communication longue portée sont actuellement en pleine effervescence. Nous pouvons les
regrouper sous les dénominations suivantes « LPWAN » pour Low -Power Wide Area Networks
(Réseau longue portée basse consommation) ou encore « UNB » pour Ultra narrow band. Le point
fort des réseaux LPWAN et UNB est justement le fait que les antennes et relais positionnée sur
une fréquence basse permet d'atteindre de grande distance de couverture en terrain favorable. Cet
avantage offre la possibilité de couvrir rapidement un territoire ou une zone géographique
donnée. De nouvelles entreprises ont donc vu le jour avec comme idée de créer des connectivités
entre objet issue de stations indépendantes des réseaux historiques existants. Ce marché reste
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donc en pleine définition et chaque acteur qui le compose tente encore de s'impose r face aux
autres avec son propre standard.
1.1.3 PRESENTATION INTERNET DES OBJETS (IoT)
L'Internet des objets, ou IoT (Internet of Things), est un scénario dans lequel les
objets, les animaux et les personnes se voient attribuer des identifiants uniques, ainsi que la
capacité de transférer des données sur un réseau sans nécessiter aucune interaction humain-à-
humain ou humain-à-machine.
L IoT est issu de la convergence des technologies sans fil, des systèmes micro-
électromécaniques (MEMS) et d'Internet.
Dans l'Internet des objets, un « objet » peut être une personne équipée d'un
pacemaker, un animal de ferme qui porte une puce (transpondeur), une voiture qui embarque
des capteurs pour alerter le conducteur lorsque la pression des pneumatiques est trop faible,
ou encore tout objet naturel ou fabriqué par l'être humain auquel peuvent être attribuées une
adresse IP et la capacité de transférer des données sur un réseau.
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En d'autres termes, l'être humain peut facilement affecter une adresse IP à chaque « objet »
sur Terre. Par ailleurs, une hausse du nombre de nœuds intelligents, ainsi que de la quantité
de données amont que génèrent ces nœuds, créer de nouvelles préoccupations en termes de
confidentialité des données, de souveraineté des données et de sécurité.
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L'IA transforme les données des objets connectés en informations de valeur qui
viennent nourrir des processus décisionnels ainsi améliorés, créant par là même le
socle de nouvelles technologies comme les services à la demande liés aux données des
objets connectés (IoTDaas, IoT Data as a Service).
Dans l'IAoT, l'IA est intégrée aux composants de l'infrastructure, tels que
programmes, jeux de composants et Edge computing, tous connectés aux réseaux IoT.
Ce sont des API qui serviront ensuite à développer l'interopérabilité entre composants
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Applications de l'AIoT
Actuellement, de nombreuses applications ciblent les consommateurs : elles visent
essentiellement à intégrer l'informatique cognitive dans des appareils grand public. Par
exemple, la domotique fait partie de l'IA des objets connectés en ce que les appareils
intelligents apprennent via les interactions humaines et les réponses des personnes.
Dans un cas d'usage spécifique, on a intégré des solutions combinant IA et IoT à des
plateformes RH et de réseaux sociaux pour créer une fonction de décision artificielle à
la demande, au service des professionnels des RH.
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souhaité. Les types courants de DEI comprennent des dispositifs de relais de protection,
des contrôleurs de changeur de prises en charge , des contrôleurs de disjoncteurs, des
commutateurs de batterie de condensateurs, des contrôleurs de réenclencheur, des régulateurs
de tension, etc. Ceci est généralement contrôlé par un fichier de paramètres. Le test des
fichiers de configuration est généralement l'un des rôles les plus chronophages d'un testeur de
protection.
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1.2.2 Terminologie
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Les réseaux électriques actuels ont été fondés sur des centrales électriques très puissantes et
un réseau de distribution centré sur elles. L'arrivée de moyens de production décentralisés
remet en cause ce paradigme10.
Les centrales électriques, suivant leur technologie, ont des caractéristiques de réactivité, de
planification ou d’optimisation très variables :
Les centrales solaires, marémotrices ou éoliennes ont une production qui dépend des
événements climatiques ou saisonniers. De ce fait, leur production peut être estimée à plus ou
moins long terme11, mais elle est difficilement contrôlable et doit être utilisée en fonction de
critères temps réel12 ;
Les centrales nucléaires ont une production stabilisée qu'il est difficile de faire varier
rapidement et de manière importante12. Il est très long de les arrêter ou de les redémarrer ;
Les centrales électriques Diesel, thermiques, à flamme ou hydrauliques ont un niveau
de rendement optimumet une « production optimale ». L’idéal serait de les faire fonctionner
en permanence à ce niveau de production alors qu'il peut être nécessaire de faire varier leur
production pour s'adapter rapidement à la demande12. Elles ont, donc, l'avantage d’être très
flexibles et de pouvoir démarrer et s’arrêter très rapidement ;
Les défaillances de l'ensemble du réseau de distribution sont souvent difficilement
planifiables.
Le « réseau smart-grid », en disposant de ses moyens de mesure et de contrôle en « temps
réel » doit pouvoir concilier et optimiser l'utilisation de ces différentes ressources pour en
tirer le meilleur parti en toutes circonstances.
L'émergence de moyens de stockage de l'électricité offre de nouvelles possibilités qui
nécessitent les technologies « smart grids » pour être exploitées, que ce soit sous la forme
de batteries chez les particuliers13, de moyens de stockage de grande capacité14 ou le pilotage
de la charge/décharge des véhicules électriques15.
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Le réseau concerné par les technologies « smart grid » est aussi le réseau de
distribution (incluant : les compteurs dits intelligents « Linky » en France, les productions
décentralisées et les actions sur la consommation, etc.).
L'architecture du réseau historique est de type top-down (« de haut en bas ») : le producteur
fournit l’énergie totale nécessaire au réseau sans trop se préoccuper de chacun des
consommateurs, de ses besoins et des pertes en ligne. L'acheminement s'effectue depuis les
centrales de production au travers du réseau de transport, vers le consommateur en passant
par le réseau de distribution. Le réseau smart grid privilégie une consommation proche de la
production, pour éviter de transporter l’électricité sur de longues distances (Rifkin propose le
concept d'internet de l'énergie19). Pour cela le réseau doit fonctionner en mode interactif (top-
down, et bottom-up) en tenant compte des contraintes du réseau et de trois acteurs : les
producteurs (locaux, régionaux, nationaux, etc.), les distributeurs (lignes haute et moyenne
tension) et les consommateurs (petits ou gros). L'intelligence devrait se répartir sur l'ensemble
des réseaux de production et de distribution et plus particulièrement vers les niveaux locaux
de contrôle et d'observation qui constituent les réseaux de moyenne et basse tensions et vers
les consommateurs d'électricité. Aux échelles les plus locales (la machine électrique, la pièce,
l'appartement, la maison, etc.), on parle maintenant de nanoréseau ou de microgrid20.
Le bâtiment est l'une des échelles pertinente (32 % de la consommation totale d’énergie
mondialement consommée (électricité, calories) et 60 % de toute l’électricité consommée),
mais un nombre de bâtiments produisent de l'électricité et des calories, voire sont positifs en
énergie. Plus un microréseau est isolé, plus il est vulnérable à des changements brusques de la
production et/ou de la demande énergétique ; un enjeu est donc de les intégrer au maillage
global. L'auto-consommation par les producteurs est également une nouvelle tendance à
prendre en compte21.
Les mécanismes de régulation de la demande (de la production disponible à un instant donné,
éventuellement en fonction du prix) permettront au « smart grid » de réduire la capacité
maximale de production à service équivalent (via les capacités de stockage et l’étalement
des pointes de consommation).
1. Un traitement centralisé de toutes ces mesures (au niveau d'une région, d'un pays voire d'un
continent), qui ne peut être réalisé sans des moyens de communication et de traitement temps
réel importants. Cette solution correspondrait à un système centralisé basé sur un réseau
rayonnant à partir de grandes centrales électriques, sécurisé par des interconnexions.
2. Une part croissante d'auto-contrôle local et diffus par le smart grid, dans le cadre d'un réseau
devenu « intelligent » et communiquant à haut débit22, où l'autoproduction,
l'autoconsommation et la production locale consommée latéralement prendraient de
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l'importance. Cette solution répond mieux aux besoins d'un réseau décentralisé, tel celui
promu par Jeremy Rifkin avec un « Internet de l'énergie », base d'une « troisième révolution
industrielle ».
Dans les deux cas, sans l'apparition conjointe de systèmes de mesure, de télécommunication
et de contrôle22, sans ordinateurs assez puissants et sans les logiciels adaptés et optimisés, le
« smart grid » ne peut pas fonctionner efficacement. Les « smart grids » sont la première
étape de la numérisation du système énergétique23.
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II.2.4.4.2FONCTIONNALITES DU SCADA
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1 - Historique
En 1975, un groupe d’universitaires et industriels de la section "Systèmes Logiques" de
l’AFCET (Association Française deCybernétique Economique et Technique) se sont
fixés l’objectif de définir un formalisme adapté à la représentation des évolutions
séquentielles d’un système et ayant les caractéristiques suivantes :
Simple;
Accepté par tous;
Intelligible à la fois par les concepteurs et les exploitants;
Fournissant potentiellement des facilités de passage à une réalisation, à base matérielle
et/ou logicielle de l’automatisme ainsi spécifié.
Au début, le travail consista à dresser un état de l’art des différentes approches de
modélisation du comportement de tels automatismes. Trois grandes classes d’outils de
modélisation furent ainsi recensées :
les organigrammes ;
Les Réseaux de Pétri;
Les graphes d’état.
L’analyse des avantages et inconvénients de ces outils mena, en 1977, à la définition
du GRAFCET, ainsi nommé pour, à la fois marquer l’origine de ce nouvel outil de
modélisation « AFCET » et son identité GRAphe Fonctionnel de Commande Etapes–
Transitions). Les résultats de ces travaux firent l’objet d’une publication officielle dans la
revue ”Automatique et Informatique Industrielle” en décembre 1977, date que la
communauté considère aujourd’hui comme correspondant à la date de naissance effective
du GRAFCET.
2 - Définition
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande par Etapes et Transitions)
ou SFC (Sequential Fonction Chart) est un outil graphique qui décrit les différents
comportements de l'évolution d'un automatisme et établit une correspondance à caractère
séquentiel et combinatoire entre :
Les ENTREES, c'est-à-dire les transferts d'informations de la Partie Opérative vers la
Partie Commande,
Les SORTIES, transferts d'informations de la Partie Commande vers la Partie Opérative.
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C’est un outil graphique puissant, directement exploitable, car c’est aussi un langage pour
la plupart des API existants sur le marché. Lorsque le mot GRAFCET (en lettre
capitale) est utilisé, il fait référence à l’outil de modélisation. Lorsque le mot grafcet est
écrit en minuscule, il fait alors référence à un modèle obtenu à l’aide des règles
du GRAFCET. (Exemple :J’ai utilisé le GRAFCET pour concevoir cette machine, jette
un coup d’œil sur le grafcet de sécurité et dit moi ce que tu pense)
Le GRAFCET comprend :
des étapes associées à des actions ;
des transitions associées à des réceptivités ;
des liaisons orientées reliant étapes et transitions.
3 - Description du GRAFCET
4.1 - Etape
Une étape symbolise un état ou une partie de l’état du système automatisé. L’étape
possède deux états possibles : active représentée par un jeton dans l’étape
ou inactive. L’étape i, représentée par un carré repéré numériquement, possède
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ainsi une variable d’état, appelée variable d’étape Xi. Cette variable est une
variable booléenne valant 1 si l’étape est active,0 sinon.
La situation initiale d'un système automatisé est indiquée par une étape dite étape
initiale et représentée par un carré double.
A chaque étape est associée une action ou plusieurs, c’est à dire un ordre vers la
partie opérative ou vers d’autres grafcets. Mais on peut rencontrer aussi une même
action associée à plusieurs étapes ou une étape vide (sans action).
4.3 - Transition
Une transition indique la possibilité d’évolution qui existe entre deux étapes et
donc la succession de deux activités dans la partie opérative. Lors de son
franchissement, elle va permettre l’évolution du système. A chaque transition est
associée une condition logique appelée réceptivité qui exprime la condition
nécessaire pour passer d’une étape à une autre.
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La réceptivité qui est une information d'entrée qui est fournie par :
Remarque: Si la réceptivité n’est pas précisée, alors cela signifie qu’elle est
toujours vraie. (=1)
Elles sont de simples traits verticaux qui relient les étapes aux transitions et les
transitions aux étapes. Elles sont normalement orientées de haut vers le bas. Une
flèche est nécessaire dans le cas contraire.
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L'ordre est émis, de façon continue, tant que l'étape, à laquelle il est associé, est
active.
Une action conditionnelle n’est exécutée que si l’étape associée est active et si la
condition associée est vraie. Elles peuvent être décomposées en 3 cas particuliers:
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Exemple : "t /x6/ 5s" : prendra la valeur logique 1, 5s après la dernière activation
de l'étape 6.
L'ordre est émis dès l'activation de l'étape à laquelle il est associé ; mais la durée de
cet ordre sera limitée à une valeur spécifiée.
Afin de maintenir la continuité d'une action sur plusieurs étapes, il est possible de
répéter l'ordre continu relatif à cette action, dans toutes les étapes concernées ou
d'utiliser une description sous forme de séquences simultanées (Les séquences
simultanées seront traitées ultérieurement ).
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Pour qu’une transition soit validée, il faut que toutes ses étapes amont
(immédiatement précédentes reliées à cette transition) soient actives. Le
franchissement d’une transition se produit lorsque la transition est validée, ET
seulement si la réceptivité associée est vraie.
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Une séquence, dans un Grafcet, est une suite d'étapes à exécuter l'une après l'autre.
Autrement dit chaque étape ne possède qu'une seule transition AVAL et une seule
transition AMONT.
Le saut d'étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions
associées sont inutiles à réaliser, La reprise de séquence (ou boucle) permet de
reprendre, une ou plusieurs fois, une séquence tant qu'une condition n'est pas
obtenue.
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6.4 - Parallélisme entre deux ou plusieurs séquences (ou séquences simultanées ou divergence–
convergence en ET) :
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Une étape dans un grafcet peut servir comme réceptivité à une autre étape d'un
autre grafcet. Cette méthode est utilisée aussi pour synchroniser deux grafcets c'est
à dire rendre l'évolution de l'un dépendente de l'évolution de l'autre.
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IV.1 DEFINITIONS
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FONCTION3 : ALARMES
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I.4.1 GENERALITES
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Figure 4 COMMUNICATION ENTRE LES SYSTEMES INFORMATIQUES D' ENTREPRISE ET D' ATELIER
(ERP-SCADA-MES -CONTROLE ET COMMANDE)
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III.6CONCLUSION
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