5 Structure Machine
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5 Structure Machine
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE
A l’issus de ce module, le stagiaire doit être capable d’identifier les différentes parties
matérielles d’un système informatique, et le fonctionnement de chacune d’elles.
SOMMAIRE
MÉMOIRE
LEÇON N°03 : LES TYPES DE MÉMOIRES D’UN ORDINATEUR
LEÇON N°04 : L’ARCHITECTURE DE L’UNITE CENTRALE
LEÇON N°05 : LES DIFFÉRENTS MODES D’ADRESSAGE ET LA STRUCTURE DES
INSTRUCTIONS MACHINES
LEÇON N°06 : LES TECHNIQUES D’ÉCHANGE DE DONNÉES ET LES
DIFFÉRENTES LIAISONS DE TRANSMISSION DE DONNÉE
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE :
À la fin de cours, le stagiaire sera capable d’identifier les différents composants d’un
ordinateur et définir la fonction de chacun.
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
I- DÉFINITIONS DE BASE
1- Informatique
2- Ordinateur
3- Information
4- Donnée
5- Instruction (ou commande)
1- Hardware
2- Software
L’invention la plus bouleversante des dernières années est l’informatique et ses différentes
technologies.
I- DÉFINITIONS DE BASE :
1- Informatique :
Que signifie le terme « informatique » et pourquoi l’informatique ?
Le terme informatique est composé de deux termes « infor » et « matique ». Infor pour
information et matique pour automatique, cela veut dire traitement de l’information
automatique (automatique c’est à dire à l’aide d’un ordinateur). Face aux volumes, à
l’urgence, à la complexité et à la diversité croissante des informations dont l’homme doit
gérer quotidiennement, l’invention d’une technologie (l’informatique) permettant des
traitements d’information et des calculs inimaginables en quelques minutes voir quelques
secondes, est incontournable pour le progrès de l’homme.
L’informatique a connu une évolution très rapide passant par l’invention des premiers
ordinateurs encombrants (mainframe) et lents jusqu’aux portables et ordinateur de bureau
très puissant, très rapides d’aujourd’hui. En parallèle, il y a des logiciels très diversifiés, et
pour tous les domaines, et pour tout le monde.
2- Ordinateur :
Un ordinateur est une machine automatique de traitement de l'information. Il peut recevoir
des données en entrée, effectuer sur ces données des opérations en fonction d'un programme
et enfin fournir des résultats en sortie.
4- Donnée :
Est une information traitée.
1- Hardware :
Matériel, équipement de traitement de l’information, tout ce qui concerne les circuits
physiques de la machine.
Ecran Imprimante
Clavier
Souris
On peut classer les PC, selon la forme de leur boîtier, en trois catégories :
Ces boîtiers existent en deux épaisseurs, standard (15 cm) et extra-plat (10 cm). La longueur
et la largeur peuvent varier dans des proportions importantes : de 50 cm ,40 cm pour les plus
grands, souvent appelés « boîtiers AT standard », car ils représentent les dimensions de l’IBM
AT, un des « ancêtres » des PC modernes, à 35,30 pour les plus petits, appelés « Mini-AT » ;
Les boîtiers des ordinateurs portables sont de type horizontal. Ils ont une épaisseur de 2 à 4
cm. Leur longueur et leur largeur sont généralement égales à celles d’une feuille de papier
de format A4.
Lecteur de CD-Rom
Lecteur de disquette
LED du Bouton ON
Porte de baffes
Les composants essentiels d’une unité centrale sont : L’alimentation électrique, la carte
mère, le processeur, la mémoire centrale, le bus et les cartes d’extension.
a- L’alimentation électrique :
L’alimentation électrique fournit du courant à la carte mère, les cartes d’extension et lecteur
de disquette, disque dur, lecteur CD-ROM, graveur, lecteur DVD.
- Deux connecteurs parallèles pour l’alimentation de la carte mère, les fils noirs doivent
être côte à côte ;
- Un moyen connecteur pour le disque dur, CD-ROM,DVD ;
- Un petit connecteur pour le lecteur de disquette.
Ces connecteurs sont des détrompeurs : On ne peut pas se tromper. En plus il y a un bouton
poussoir (PS-ON : Soft Power) il faut appuyer ce dernier pour arrêter votre PC. (Voir Fig.1)
Le PC s’éteint automatiquement grâce à un logiciel : Le soft qui commande sur le hard. (Voir
Fig.2)
b- La carte mère :
Le format :
Il existe différents formats de cartes mères : AT, ATX et NLX Chacun de ceux-ci apporte leurs
lots de spécialités, d'avantages ou encore de défauts. Le but de ces divers formats est de
permettre un montage aisé des différents composants. Il permet aussi une meilleure
circulation d'air afin de refroidir certains composants.
La fréquence :
Une carte mère doit absolument pouvoir fournir une fréquence supportée par le processeur
choisi.
Une carte mère est disponible dans divers voltages. C'est en fait le type de processeur qui
détermine ce choix. Jusqu'à aujourd’hui, tous les processeurs étaient à un voltage de 5 V.
Suite à des problèmes de dégagement thermique et d'économie d'énergie, il a été décidé de
les passer à 3,3V.
La pile ou l'accumulateur :
Le BIOS exigeant d'être sous tension en permanence, la carte mère intègre, pour les plus
anciennes, une pile. Sur les cartes mères plus récentes, on trouvera un accumulateur
généralement situé à coté de la prise clavier. La nouvelle génération de cartes mères possède
une pile plate au lithium.
Montage et fixation :
La carte mère doit être vissée dans le fond du boîtier, mais elle ne doit en aucun cas être en
contact avec les parties métalliques de celui-ci.
c- Le processeur :
Le processeur est un composant électronique qui n'est autre que le cerveau du micro-
ordinateur. Il traite les informations introduites dans la mémoire.
Le support :
Deux principales de supports processeur peuvent être sur une carte mère c’est le support Zif
et le slot1.
Le voltage :
Les processeurs avaient toujours un voltage de 5V, cette valeur est descendue à 3,3V, voire
3,1V. Ce choix a été poussé par deux raisons : il était nécessaire de diminuer l'important
dégagement de chaleur lié à des fréquences élevées, et réduire ainsi la consommation
d'énergie.
La fréquence :
La température :
Les processeurs doivent toujours être parfaitement ventilés et refroidis, S'il surchauffe, il
peut endommager la carte mère.
C'est la partie intelligente du microprocesseur. Elle permet de chercher les instructions d'un
programme se trouvant dans la mémoire, de les interpréter pour ensuite acheminer les
données vers l' U.A.L afin de les traiter.
Elle est composée d'un ensemble de circuits (registres mémoires) chargés d'exécuter les
opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication, division) et les opérations
logiques.
Le microprocesseur :
Le microprocesseur est une puce (circuit intégré) qui se spécialise dans le traitement et la
gestion des informations. En conséquence, le microprocesseur est le « cerveau » du PC,
puisqu’il se charge non seulement des traitements (calculs, textes, graphiques, etc.), mais
aussi du contrôle des unités (affichage sur écran, etc.).
Le microprocesseur est le premier élément qui détermine à quelle catégorie appartient le PC.
Ainsi, les PC de la firme APPLETM sont équipés d’un microprocesseur fabriqué par MOTOROLA.
Ces PC ne sont pas compatibles avec les PC INTEL, AMD, NEXGEN ou CYRIX.
En 1971, le microprocesseur 4004, équipant le premier PC, avait environ 2300 transistors.
Depuis l’automne 1995, le Pentium Pro-successeur du PentiumTM – supporte 5
550.000 transistors.
À la suite du 4004, le 8008 et le 8086 virent le jour, cette catégorie de PC était appelée XT
(eXtended Technology). Ce type de machine était doté d’un ou de deux lecteurs de
disquettes. Il n’y avait pas de disque dur, et la RAM atteignait à peine les 640ko.
Par la suite, une nouvelle génération de PC (AT pour Advanced Technology) était née avec le
microprocesseur 80286. Les microprocesseurs 80386, 80486, et enfin le Pentium ont pris
successivement la suite. Les machines sont devenues plus puissantes et plus rapides. Elles
peuvent intégrer un ou plusieurs disques durs, et peuvent avoir une RAM de plus en plus
extensible.
Le coprocesseur :
Son rôle est de prendre en charge quelques types d’instructions, pour augmenter la vitesse
générale de PC.
d- La mémoire centrale :
Ce type de mémoire est par définition une mémoire ne pouvant être accessible qu'en lecture
ou mémoire « morte ». En fait, certaines variantes peuvent être lues et écrites mais souvent
de manière non permanente. On les utilisera pour stocker des informations devant être
rarement mise à jour. De plus, ces données ne seront pas perdues si la mémoire n'est plus
alimentée électriquement. Une des utilisations classique de la ROM est le BIOS des PC, et l’un
des défauts de ce type de mémoire est sa lenteur d'accès.
Cette mémoire contient le programme réalisé par le constructeur du PC, programme qui
regroupe les informations nécessaires au lancement du PC.
Mémoire programmée en usine. Elle ne peut en aucun cas
ROM être reprogrammée. Elle est souvent utilisée pour stocker
des informations statiques (Bios clavier, chipset,...).
PROM
Cette mémoire peut être programmée à l'aide d'un
(Programmable
équipement spécifique, mais une seule fois seulement.
ROM)
Mémoire pouvant être reprogrammée autant de fois que
EPROM
nécessaire à l'aide d'un équipement spécifique. En effet, ils
(Erasable
sont effaçables à l'aide d'UV. Afin d'éviter toute altération
Programmable
involontaire des données, cette face est recouverte d'un
ROM)
autocollant métallisé, ne laissant passer aucun UV.
Mémoire réinscriptible à volonté. Contrairement à l'EPROM,
EEPROM
aucun rayon UV n'est requis pour l'effacer. En effet, cette
(Electrically
opération peut se faire électriquement. Ce type de ROM est
Erasable
utilisé pour les Bios pouvant être mis à jour par l'utilisateur
PROM)
(Bios Flash).
Lorsqu'il est sujet de mémoire vive ou de mémoire cache, il s'agit toujours de mémoire RAM.
Lorsque vous ouvrez un fichier (BILAN1.XLS par exemple), vous avez déjà ouvert MS-DOSTM,
WindowsTM (ou uniquement Windows95) et ExcelTM. Tous les fichiers qui lancent ces
programmes viennent, en fait, se loger dans la RAM.
La taille de la RAM s’exprime en octets (qui peut atteindre, aujourd’hui, plus de 512 Mo). Elle
est généralement extensible par le rajout de nouvelles barrettes de RAM.
La mémoire SIMM (Single In-Line Memory Module) de 8 bits se présente sous la forme d'une
barrette d'environ 8.5 cm de long, sur laquelle sont fixés des composants électroniques. Elle
est aussi souvent appelée barrette SIMM 30 pins.
La mémoire SIMM de 32 bits (appelée aussi SIMM 72 pins) se présente aussi sous la forme
d'une barrette, mais plus longue que les 8 bits (environ 10.5 cm). Au niveau des valeurs, les
SIMM 32 bits disponibles sont de 1 Mo, 2 Mo, 4 Mo, 8 Mo, 16 Mo, 32 Mo et 64 Mo. Ces barrettes
sont surtout utilisées sur les Pentium, ainsi que sur les cartes mères 486.
- La mémoire cache :
Les microprocesseurs ont connu un développement (en terme de rapidité et de performance)
plus important que la RAM. De ce fait, l’échange des informations entre un microprocesseur
rapide et la RAM est ralenti par la lenteur de celle-ci. D’où la nécessité de transiter par ce
qu’on appelle la mémoire cache. Sa présence est devenue indispensable avec l’arrivée des
80486 et du Pentium. Sa taille varie de 128ko à 4096ko.
e- Les bus :
Un bus est un ensemble de lignes électriques permettant la transmission de signaux entre les
différents composants de l'ordinateur. Le bus relie la carte mère du P.C, qui contient le
processeur, à la mémoire et aux cartes d'extensions. Il y a 3 types de bus :
- Le bus de données :
C'est un groupe de lignes bidirectionnelles sur lesquelles se font les échanges de données
(Data) entre le processeur et son environnement (mémoires, unités d'entrée/sortie) ;
- Le bus d'adresse :
Il est constitué d'un ensemble de lignes directionnelles, donnant au processeur le moyen de
sélectionner une position de la mémoire ;
- Le bus de contrôle :
Le bus de contrôle transmet un certain nombre de signaux de synchronisation qui assurent au
microprocesseur et aux différents périphériques en ligne un fonctionnement harmonieux.
Un bus doit non seulement permettre aux éléments figurant sur la carte mère de
communiquer entre eux, mais également d’ajouter des éléments supplémentaires à l’aide de
cartes d’extension.
À cet effet, il comporte un certain nombre de connecteurs, ces derniers étant standardisés,
en les observant on peut reconnaître immédiatement un bus.
- MCA (Micro Channel Architecture) élaboré par IBM afin de lutter contre l’invasion des
clones. Il est plus rapide que le bus ISA ;
- EISA (Extended Industry Standard Architecture), plus rapide que le bus ISA, il a été
développé pour contrer le MCA.
Parallèlement à ces bus, certains constructeurs ont développé ce qu’on appelle des « bus
locaux » qui mettent directement en contact certains éléments du PC avec le
microprocesseur. Ce qui permet d’accroître les performances. Les principaux bus locaux
disponibles sur le marché sont :
- PCI (Peripheral Component Interconnect) de la firme INTEL. Le bus PCI équipe la plupart
des PC dotés du microprocesseur Pentium.
La carte graphique :
Une carte graphique ou carte vidéo (anciennement par abus de langage une carte VGA) est
une carte d'extension d'ordinateur dont le rôle est de produire une image affichable sur un
moniteur d'ordinateur. La carte graphique convertit les données numériques internes à
l'ordinateur en un signal électrique compatible avec le moniteur.
Elle se caractérise par sa résolution (nombre de points affichables dans un pouce carré (2,54
cm x 2,54 cm))et par le nombre de couleurs (de deux à seize millions). Chaque carte
graphique est fournie avec sa propre mémoire (on dira VRAM).
À côté des cartes MDA, CGA, Hercules et EGA, les cartes vidéo les plus répandues sur le
marché sont :
- Carte VGA :
Video Graphics Adapter. Apparue en 1987, elle permet une résolution maximale de 640 480
points avec 2,4 ou 16. Dans un mode étendu, 320 200 points avec 256 couleurs. La VRAM de
cette carte oscille entre 256 et 512ko.
- Carte SVGA :
Super Video Graphics Adapter. Plus rapide que la VGA, elle permet d’afficher simultanément
256 couleurs avec une résolution de 640 200, 640 350 ou 640 480. La VRAM peut
atteindre 4 Mo.
Carte son :
C'est l'adaptateur dont la mission est la reproduction et les traitements sonores. Les cartes
son sont aujourd'hui fréquemment intégrées à la carte mère.
Carte réseau :
Ces Mémoires dites auxiliaires ou externes par opposition aux mémoires internes, elles sont
appelées aussi « mémoires de masse ».
a- Les disquettes :
Elles sont composées d'un disque magnétique protégé par une pochette carrée. Le micro-
ordinateur doit être équipé d'un lecteur de disquettes pour lire et écrire les informations sur
ces disquettes.
Actuellement, les disquettes sont à double face (double sided), le lecteur de disquettes
dispose de deux têtes pour lecture- écriture permettant l’exploitation des deux faces de la
disquette. Le modèle qui existe aujourd’hui est le : 3"½ (Pouce =Inch =2.54cm) connu pour sa
solidité et sa grande capacité.
La capacité d'une disquette varie entre 1.2 Mo, 1.44 Mo, et 2 Mo.
Pour protéger une disquette 3"½ contre l'écriture et l'effacement, faites coulisser sa
languette incorporée de manière à faire apparaître le trou de protection contre l'écriture, et
la surface magnétique de la disquette ne doit en aucun cas, être touché.
- Le contrôleur du disque dur : Il contrôle le transfert des données entre la RAM et le disque
dur. Deux grands modèles se partagent le marché :
- IDE : Integrated Drive Electronics, les plus répandus car les moins coûteux.
- SCSI : Small Computer System Interface : C’est d’abord une norme de contrôle utilisée par
d’autres périphériques que le disque dur (scanner, imprimante, lecteur CD-ROM, etc.)
Le CD-ROM :
Unité de lecture qui permet un stockage important d’informations (plus de 600 Mo à 800Mo),
le CD-ROM (Compact Disk Read Only Memory) offre des performances (en termes de rapidité)
presque identiques à celle d’un disque dur.
Actuellement, il sert surtout à véhiculer des images, des sons, de la vidéo (types de données
très gourmandes en mémoire). Le graveur vous permet d’enregistrer des données sur un CD-
ROM. Le PC doit être équipé d’un lecteur CD- ROM pour exploiter ce type d’unité. A noter que
le CD- ROM ne peut être modifié.
On trouve actuellement :
- Des lecteurs qui jouent triples rôle : Lecteur CD Rom, Graveur, Lecteur DVD
Disquette Zip :
Les premières disquettes Zip sont sorties en 2000, elles ressemblent aux disquettes classiques
mais elles sont un peu plus épaisses, avec une capacité nettement supérieure de 100Mo,
250Mo et même de 750 Mo (Sorti en 2003). Et cela pour véhiculer des fichiers volumineux et
même les sauvegarder.
Pour lire une disquette Zip, il vous faut un lecteur spécial (lecteur Zip), Il est impossible de
lire une disquette classique 3.5" avec ce lecteur.
C’est l’unité de transfert de données d’un ordinateur vers un autre, il est caractérisé par :
Le clavier :
Le clavier est un périphérique qui permet de saisir des informations (lettres, chiffres...) en
direction de l’ordinateur, c’est donc un périphérique d’entrée de données et d’instructions.
Il existe plusieurs types de claviers à savoir :
- Clavier à 83 touches de type PC/XT
- Clavier à 84 touches de type PC/AT
- Clavier à 102 touches ou clavier étendu
- Clavier à 105 touches ou clavier Windows
- Clavier dit spéciaux
Clavier à 83 touches de type PC/XT :Ce sont des claviers dit classique dissocies de
l’ordinateur, ils sont composés de 83 touches mais leurs disposition ainsi que leurs taille laisse
à désirer aussitôt remplacés par des claviers de type PC/AT
Clavier à 84 touches de type PC/AT :Ils sont composés de 84 touches ils sont un correctif des
claviers PC/XT du point de vue forme et disposition afin de fournir un confort aux utilisateurs
de plus ils différent sur le plan fréquence et délai de répétition.
Clavier à 102 touches ou clavier étendu :Ils se rapprochent des autres claviers, composés de
102 touches disposées par blocs de touches, les touches de fonctions F1 à F12 ont été placées
INT1801/SEMESTRE I STRUCTURE MACHINE PROPRIETE CNFEPD 17
en haut du clavier et les touches de contrôle de curseur qui représente les quatre flèches
directionnelles lui ont été ajoutées
Le standard Des claviers français est l’AZERTY ce sont les cinq premières touches
alphabétiques pour les anglo-saxons c’est le QWERTY clavier anglais aussi les cinq premières
touches alphabétiques du clavier.
L’ergonomie La forme de ces claviers est adaptée à la position des bras et des mains afin de
réduire la lésion des poignets et des bras. Certains claviers dits ergonomiques proposent des
repose poignets ou encore sont partagés en deux et inclinés ces claviers ont des blocs de
touches séparés.
La connectiqueIl existe différents types de connexion pour les claviers entre autres la
connexion PS/2 pour les vieux claviers leurs connecteurs est de couleur violette mais
actuellement la plupart des claviers ont une connexion USB ce qui implique que leurs
installation ou branchement se fait a chaud sans éteindre l’ordinateur.
Également vous pouvez opter pour un clavier sans fil se connectant en infrarouge ou par
ondes radio ou Bluetooth.
Description des touches clavier
Le clavier numérique :Le clavier numérique comme le montre la figure est un ensemble de
touches numériques avec des opérateurs arithmétiques (+,-,*,/) placés tout à fait à droite du
clavier et regroupés de façon à faciliter aux agents une saisie importante de nombres. La
touche « Verr num » permet d’activer ou de désactiver le clavier numérique.
Les touches de fonctions : Ce sont les touches notées F1, F2, F3, …, F12. Elles peuvent être
programmées par l’utilisateur pour accomplir certaines fonctions ou programmes prédéfinis.
Elles sont généralement utilisées par les logiciels, particulièrement dans les menus. La touche
« Echap », est une touche de fonction particulière, car elle est généralement utilisée pour
quitter un menu ou un programme (l’état actuel) pour revenir au menu précédent (l’état
précédent).
Les touches de contrôle :Ces touches sont généralement combinées à d’autres touches pour
contrôler l’exécution des programmes. Les touches Ctrl et Alt, Alt Gr sont plus souvent
utilisées. Ex : La touche Alt combinée avec la touche F4 arrête l’exécution d’un programme.
Les touches de traitement de texte :Ce sont les touches qui assistent l’utilisateur lors de la
saisie de son texte ou de ses commandes. Les plus importantes sont :
Les touches de déplacement par le bloc« PgDn et PgUp » : Elles servent à avancer vers le haut
ou vers le bas d’un texte par bloc de quelques lignes.
La souris :
L’autre moyen de communiquer avec le micro-ordinateur est la Souris. La souris (mouse en
anglais) est un petit boîtier relié au PC par un câble. Cette dernière est devenue le moyen le
plus convivial pour communiquer avec la machine depuis la venue des interfaces graphiques
tel que Windows.
Seulement, toutes les souris utilisent le bouton gauche pour la validation du choix pointé par
la souris et utilisent le bouton droit pour les menus de raccourci (ceci sera détaillé dans la
leçon portant sur le système Windows).
Pointer : Déplacer la souris (sans appuyer sur le bouton) jusqu'à ce que le pointeur touche
l'élément désiré.
Sélectionner : Cliquer sur le début du mot (paragraphe) qu’on veut sélectionner et glissez la
souris vers la fin du mot (paragraphe).
Cliquer sur le bouton droit : Pour pouvoir afficher et utiliser le menu contextuel.
Remarque :
La souris ne peut pas remplacer le clavier pour certaines tâches, en particulier la frappe.
Le scanner :
C’est un périphérique d’entrée qui permet en balayant une feuille contenant un dessin ou du
texte, d’introduire cette image ou ce texte dans le PC. Le scanner, relié au PC par le biais
d’un câble, s’avère très utile pour traiter des images ou pour introduire un texte sans avoir à
faire la frappe.
Le scanner est accompagné d’un logiciel qui permet la capture et l’acheminement de l’image
scannée vers le PC.
Le microphone :
Le microphone est le périphérique d’entrée qui vous permet d'enregistrer des sons. Vous
pouvez également lier ou insérer des sons à un document (exemple d’une Présentation
PowerPoint).
L’écran :
C’est l’élément de sortie le plus courant et le plus utilisé. C’est lui qui permet de visualiser,
d’une part, les informations que vous introduisez dans le PC, et, d’autre part, les résultats
que celui-ci transmet.
Outre la carte vidéo utilisée, une des caractéristiques principales de l’écran est celle relative
à la taille de sa diagonale exprimée en pouces ("). Les 15" sont les plus répandus sur le
Les imprimantes :
L’imprimante est le périphérique de sortie qui va vous permettre d’avoir les résultats de
votre travail imprimé sur du papier. Les imprimantes se caractérisent par :
Elle est reliée à l’ordinateur à travers un câble qui s’enfiche dans l’une des sorties
(connecteurs) se trouvant sur le boîtier. Elle est généralement alimentée en courant
électrique d’une manière autonome à travers un câble.
Plusieurs types d’imprimantes existent sur le marché, cependant, elles englobent toutes les
mêmes fonctions de base, nous avons :
- Imprimante matricielle :
Les imprimantes laser sont évidemment plus chères que les imprimantes à jet d'encre, mais
elles offrent une qualité d'impression remarquable.
C'est haut de gamme de l'impression (avec des prix conséquents). Elle utilise des encres
particulières qui ont pour propriété de passer directement à l'état gazeux lorsqu'elles sont
chauffées. Ces vapeurs se déposent sur le papier ou elles se solidifient. Le rendu est d'une
qualité quasi photographique (en particulier pour les dessins ou les photos).
- Les traceurs :
Spécialement adaptés à la reproduction de dessin, de cartes et de plans techniques ou
scientifiques. Le dessin est reproduit à l'aide d'une ou de plusieurs plumes (de plusieurs
couleurs et de tailles différentes). Le format du papier peut atteindre 1 m de largeur pour
une longueur indéfinie.
Le Fax :
Il suffit d’installer une carte fax pour PC et celui-ci se transforme en télécopieur. Après avoir
branché une ligne téléphonique à votre PC (une ligne P&T suffit), vous pourrez transmettre et
recevoir des fax sans aucun problème. Bien mieux, le fax sera considéré comme une
imprimante et vous pourrez directement, à partir de votre logiciel préféré, transmettre à un
correspondant (même si celui-ci n’est pas équipé d’un fax pour PC) les données sur lesquelles
vous travaillez (dessins, rapport, tableaux, graphiques, etc.).
À l'aide d'un protocole établi entre les deux appareils, le modem traduit les informations
digitales en informations analogiques avant de les transmettre. Par la suite, le modem hôte
(celui qui reçoit les informations) retraduit le signal analogique reçu en un signal digital avant
de le traiter.
À la différence du fax :
Il faut que votre correspondant ait une carte modem sur son PC (ou un boîtier modem
branché au PC).
Les données transmises par modem s’acheminent beaucoup plus rapidement, d’où des gains
en matière de communications téléphoniques.
Ce n’est pas un périphérique du PC proprement dit. Il s’agit d’un appareil qui peut avoir deux
rôles :
- Stabiliser le courant électrique : Les PC sont très sensibles aux variations de tension
électrique. Une très brève chute de tension peut entraîner l’altération de la tête de
lecture d’un disque.
- Permettre en cas de coupure de courant d’avoir une autonomie de quelques minutes, vous
permettant de quitter « proprement » votre application, après avoir procédé à
l’enregistrement des modifications. Si votre imprimante est alimentée par l’onduleur,
vous pouvez éventuellement terminer l’impression d’un document.
Les afficheurs, indiquant la mise sous tension s’allument. A partir de ce moment, nous
pouvons voir s’afficher :
Le test du matériel :
- Test du clavier ;
- Test de la mémoire ;
- Test de la carte graphique ;
- Test des composants électroniques importants tel que le DMA et le PIC ;
- Test du disque dur ;
- Test de la disquette.
Le programme qui s’occupe de ces tests est le BIOS (il sera détaillé dans les prochains cours
de système d’exploitation). Il est établi par le constructeur de l’ordinateur.
a- Programmes :
- Langages évolués, proches du langage humain, ils sont donc, indépendants de la machine.
Les plus répandus sont : Basic, Cobol, Fortran, Pascal, Turbo-Pascal, Visual-Basic, etc.
c- Logiciels :
On distingue plusieurs familles de logiciels. Chacune a un rôle bien déterminé. Par ailleurs,
les limites qui séparaient les logiciels deviennent de plus en plus floues. Aujourd’hui, un
logiciel de traitement de texte intègre des fonctions de PAO. Un tableur intègre des fonctions
de PREAO ou de SIG, etc.
Dans ce qui suit, sont présentées les familles de logiciels les plus répandues et les plus
utilisées. Cette liste n’est en aucun cas exhaustive.
Ils permettent la saisie, la correction, la mise en forme et l’impression d’un texte. Citons :
MS-Word, Wordperfet, Wordpro, Wordstar, etc.
Les tableurs :
Les SGBD permettent la gestion de bases de données volumineuses. A partir d’une masse
importante d’informations, on peut savoir, entre autres, quelle est l’information qui répond à
un critère déterminé. Citons : Access, Ace-File, Filemaker-Pro, FoxPro, Dbase, Paradox, etc.
Les logiciels de DAO permettent de dessiner directement dans votre PC. Que cela soit un
dessin artistique, scientifique ou technique, en deux ou en trois dimensions. Le marché est
dominé par : Autocad, Corel-Draw, Designer, etc.
Les intégrés :
Ce sont des logiciels intégrant un traitement de texte, un tableur, un gestionnaire de base de
données et/ou un logiciel de DAO. Ils reprennent d’une manière moins complète les fonctions
de chaque logiciel. Ils conviennent parfaitement pour des utilisations simples.
Les utilitaires :
Ce sont des programmes qui permettent l’optimisation des opérations relatives à la gestion
des disques, des fichiers, etc. Citons : Norton, PC-Tools, Stacker, etc.
Les antivirus :
Un virus est un programme qui va bloquer votre PC en détruisant les fichiers systèmes ou en
les altérants. Les antivirus sont là pour détecter et si possible supprimer les antivirus. Citons :
McAffee-Scan, Norton-AV, Norton Antivirus 2007, McAffee virus scan plus 2007, Kaspersky
antivirus 6, symantec Norton Internet Security 2007, Panda Antivirus 2007, Steganos Antivirus
2007, Bitdefender Antivirus 10….
d- Les progiciels :
Ce sont des programmes conçus pour réaliser une ou plusieurs tâches bien précises (gestion
des ressources humaines, gestion financière et comptable, gestion des stocks, gestion
documentaire, etc.).
INT1801/SEMESTRE I STRUCTURE MACHINE PROPRIETE CNFEPD 28
2.2- Système d’exploitation :
Le système d’exploitation est le premier intervenant entre l’ordinateur et l’utilisateur. C’est
un logiciel composé d’un ensemble de programmes qui assurent le bon fonctionnement du
matériel : clavier, écran, imprimante, etc. Il gère l’activité et les ressources du système
informatique tout comme un directeur administratif.
C’est des systèmes qui gèrent un seul matériel (une seule machine).
Exemple : MS DOS (MicroSoft Disk Operating System) et Windows 95, 98, Me, 2000
professionnel et XP professionnel.
Ou ce que nous appelons des systèmes réseaux. C’est des systèmes qui gèrent plusieurs
machines à la fois. Citons :
Windows NT, Windows 2000 Server et Windows XP Server : Systèmes d’exploitations pour
Microsoft.
Aujourd’hui, le besoin se fait de plus en plus sentir de faire relier les PC entre eux. D’où la
mise en place, de plus en plus fréquente, de « solutions réseaux » au sein des entreprises.
À l’inverse d’un « gros système » qui a un serveur (dans lequel sont déposées les données) et
des postes terminaux (clavier et écran uniquement), un réseau de PC est constitué de PC
autonomes reliés entre eux. L’un des PC peut éventuellement assurer le rôle de « serveur »,
c’est généralement un PC doté de disques durs d’une capacité très importante permettant le
stockage de l’ensemble des données du réseau. Le « réseau PC » sera géré par un logiciel
réseau, citons : Novell, Windows pour Works group, Windows-NT, etc.
Aujourd’hui, à partir d’un simple PC équipé d’un modem, vous pouvez vous connecter à des
réseaux. Le plus célèbre d’entre eux est Internet.
- Avoir accès aux bibliothèques des plus grandes universités ou centres de recherche
dans le monde (des utilitaires d’aide vous permettent de naviguer entre les centres de
documentation et de rechercher efficacement une documentation quelconque) ;
- Transmettre, recevoir des messages à travers la messagerie électronique ;
- Transmettre, recevoir des fichiers de données ;
- Vous joindre à un groupe de discussion pour échanger des informations sur les sujets les
plus variés ;
- C’est vraiment « le monde au bout des doigts » !
En 1981, IBM a lancé son premier ordinateur individuel intitulé PC (Personal Computer), la
société Microsoft a lancé alors son premier système d’exploitation MS-DOS et la révolution des
PC commençait.
Vers la fin des années 80, la plupart des utilisateurs disposaient d’un traitement de texte,
d’un tableur et d’une application de base de données qu’ils utilisaient régulièrement. En
effet, de nombreux utilisateurs cherchaient un moyen pour travailler simultanément sur
plusieurs applications en même temps, au lieu de quitter l’application en cours chaque fois
qu’on a besoin d’utiliser une autre application.
En 1990, Microsoft a lancé Windows-3.0. Ce programme était celui qui optimise la
productivité. Grâce à Windows-3.0, les ordinateurs sont devenus :
L’échange de données entre les applications était devenu plus simple et plus efficace ;
L’environnement graphique Windows avec ses menus, ses icônes et ses boîtes de dialogue
remplaçait efficacement les commandes compliquées de MS-DOS.
Des liaisons objets facilitant le passage des données et l’exécution entre applications ;
Des polices de caractère "True type" auxquelles vous pouvez attribuer des tailles variables
et dont vous pouvez obtenir une impression aussi fidèle qu’à l’écran ;
En 1993 – 1994 apparaît la version Windows-3.11, qui représentait en plus de la version 3.1 la
caractéristique de gérer un réseau local.
Dès l’année 1995, apparaît la version Windows-95 qui représente une transition assez
importante par rapport aux anciennes versions. En effet, elle est caractérisée par :
Une utilisation des capacités évoluées du microprocesseur tels que le mode protégé, le
mode 32 bits, la pagination des adresses, etc ;
Une prise en compte automatique des périphériques connues sous l’application "PLUG &
PLAY" ;
Si votre PC ne démarre pas comme d’habitude, pensez à vérifier que les câbles sont bien
connectés (y compris les câbles d’alimentation électrique). Les câbles sont généralement
branchés à l’arrière du boîtier central.
Si tous les câbles semblent bien branchés, vérifiez que les fichiers système sont encore
enregistrés sur le disque dur du PC. Pour ce faire, introduisez une disquette système dans le
lecteur et relancez la machine. Si le système ne répond pas, appelez un spécialiste.
Entretien du PC :
Il existe dans le commerce des produits permettant l’entretien du boîtier, du clavier, de
l’écran, de l’imprimante ou des autres périphériques. Par ailleurs, il existe aussi des
disquettes permettant l’entretien régulier du lecteur de disquettes. Enfin, il existe des
housses permettant de protéger le PC et ses périphériques de la poussière et des infiltrations
d’eau.
L’installation pourrait être différente d’un PC à un autre. Cela dépend tout simplement de la
configuration matérielle et logicielle du PC. Par ailleurs, au moment de l’installation, vous
avez la possibilité de personnaliser l’installation (de choisir, donc, les options qui seront
installées). Il sera toujours possible, par la suite, d’installer les options manquantes en
réinstallant l’application.
Quand vous éteignez votre pc, il ne faut jamais le réallumer tout de suite, il faut au moins
attendre 20 secondes car les têtes de lecture / écriture du disque peuvent être
endommagées.
EN MÉMOIRE .
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE
PLAN DE LA LEÇON:
INTRODUCTION
I- L’INFORMATION DIGITALE
1- Information digitale
2- Notion de codage
3- Taille de l’information
EXERCICES D’APPLICATION
CORRECTION DES EXERCICES
Toute réalité descriptible peut être représentée par une abstraction du système
d’information. En effet, toute description humaine utilise un langage, et tous les langages
sont représentables par des signes qui peuvent être codifiés sous une forme finie.
Peuvent être finis, c’est à dire disposent d’un certain nombre des sémantiques qu’on ne
peut étendre.
Sont infinis, et peuvent être ramenés à une forme finie (par exemple un alphabet).
L’ordinateur est une machine à dimension finie. Elle a fort intérêt à manœuvrer des
encodages finis.
Un encodage fini propose un jeu de symbole particulier à un nombre représentable sous sa
forme la plus élémentaire dans la machine : Un nombre binaire.
I- L’INFORMATION DIGITALE :
1- Information digitale :
Une information numérique (en anglais «digital») est une information ayant été quantifiée et
échantillonnée, par opposition à une information dite «analogique» qui est une information
«brute», à priori non quantifiée ni échantillonnée, ou bien pouvant être perçue comme
"quantifiée et échantillonnée à l'infini". Le terme «numérique» est surtout employé en
informatique et en électronique, notamment pour le son, la photographie, la vidéo, le
cinéma. Ainsi, L'information digitale élémentaire est alternative : Il y a ou il n'y a pas de
courant dans un fil électrique.
Conventionnellement ces états sont notés 1 et 0, l'information contenue est appelée digit ou
bit.
2- Notion de codage :
Comment mettre en mémoire des objets différents (instructions, nombres, texte,…) ?
- Le codage consiste à établir une loi de correspondance appelée code entre les informations
à représenter et les configurations binaires.
- Vers la fin des années 30, Claude Shannon démontra qu'à l'aide de « contacteurs »
(interrupteurs) fermés pour « vrai » et ouvert pour « faux » il était possible d'effectuer des
opérations logiques en associant le nombre 1 pour « vrai » et 0 pour « faux » .
Pour coder les caractères (lettre de l'alphabet, signes de ponctuation, chiffres...), le premier
code utilisé, le code ASCII (American standard Coding for Informatic Interchnage) a été
standardisé sur 7 bits permettant de représenter 128 signes. Il ne permet pas la
représentation des lettres accentuées ou autres signes spécifiques. Pour cela, il a été étendu
sur 8 bits avec des interprétations différentes suivants les systèmes (le code ASCII du
macintosh et du PC ne sont pas les mêmes…).
Afin de rendre les systèmes interopérables et de tenir compte de l’ensemble des signes des
différentes langues, une autre représentation a vu le jour dans l’UNICODE ;
- Le codage des informations consiste à transcrire les messages d’une source d’information ;
- Sous la forme d’une suite de caractères pris dans un alphabet prédéfini. Les objectifs du
codage sont principalement de quatre ordres :
De transcrire les informations sous une forme permettant d’élaborer assez facilement le
signal qui supportera les informations, ou de manipuler aisément ces informations
automatiquement. Pour cela, différents codes de représentation de l’information sont
utilisés en fonction des différentes applications envisagées et on utilise assez souvent
des opérations de transcodage ;
Exemples de codes :
3- Taille de l’information :
- Toute information dans un système informatique est représentée sous la forme d'un
paquet de bits ;
- La plupart des ordinateurs possèdent des mots 32 bits, bien que la tendance est d'aller
vers les 64 bits ;
- Les données sont stockées dans une mémoire, chaque donnée à une adresse différente ;
- Chaque byte dans une mémoire possède une adresse différente. Si une donnée contient
plus d'un byte, l'adresse de la donnée correspond à celle du premier byte.
Caractère :
- Caractère = Lettre (a, b,.., A, B,..), chiffre (1,…,9), ponctuation (, ; : . ! ? {}[]), …..Etc.
Comment les noter en mémoire ???
Mot :
Un mot est le nombre maximum de bits que le processeur est capable de lire ou d'écrire en
une fois :
- Le nombre de bits d'un mot limite donc la taille maximale de la mémoire d'un
ordinateur ;
o 232=22*230=4GB
- Les différents bytes d'un mot peuvent être ordonnés de différentes façons dans la
mémoire ;
Big Endian :
- Le byte de poids fort est mis à l'adresse inférieure (Le mot commence par le byte de
poids fort).
Litlle Endian :
- Le byte de poids faible est mis à l'adresse inférieure (le mot commence par le byte de
poids faible).
Supposez que la valeur de la variable toto est 0x01234567 et qu'elle est stockée à l'adresse 0
x 0100 (c'est-à-dire toto = 0 x 0100).
un ordinateur 32 bits:
Décimal : 15213
Hexadécimal : 3 B 6 D
Bien que, pour la plupart des cas, l'ordonnancement des bytes est transparent pour
l'utilisateur, il existe des situations où il peut être à l'origine des erreurs.
- Lors du traitement des données à bas niveau, possible avec des langages Tels que C.
La vie n’étant pas faite que de choses positives, il a fallu introduire les nombres
négatifs .Leur représentation est réalisée grâce au bit de poids fort on parle également
d’entiers signés :
Décimal Binaire
12 0 0 0 0 1 1 0 0
-12 1 0 0 0 1 1 0 0
Un inconvénient de cette méthode est que pour réaliser des opérations entre nombres signés,
il faut faire un traitement particulier du bit de signe. Le résultat final ne pouvant être obtenu
de façon simple (addition ou soustraction des deux nombres).
Exemple :
Les prix sur une facture sont représentés systématiquement avec 2chifres derrière la virgule
12,50€ sera représenté comme 1250.
- Dans cette représentation, les nombre décimaux sont représentés comme des
entiers dans l’ordinateur ;
- Le programmeur sait que les chiffres ont 2 chiffres derrière la virgule ;
N= ± M * be
Exemple :
Une représentation en virgule flottante n’est pas unique, on pourrait aussi, écrire :
- 123,5 102
- 123450 ici l’exposant est 0
- 0,12345 106
Il faut donc, les représenter sous forme normalisée afin que la représentation ne varie pas
d’un logiciel à un autre.
a- La forme normalisée :
Un nombre normalisé en virgule flottante est un nombre dans lequel le chiffre qui précède la
virgule est un 0 et le chiffre qui suit la virgule n’est pas un 0.
Ce 0 est omis dans l’écriture de la mantisse et le nombre est stocké comme un entier :
L’écriture en virgule flottante est normalisée par L’IEE. La forme d’écriture sur 32 bits
(simple précision) prendra ce format :
Exposant Mantisse
6 1 E2 40
0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0
1.4 - Le complément à « un » :
Le complément à 1 (noté C1) est également appelé complément logique, il consiste à
inverser chaque bit (0→1 et 1→0)
Décimal Binaire
12 0 0 0 0 1 1 0 0
-12 1 1 1 1 0 0 1 1
Décimal Binaire
12 0 0 0 0 1 1 0 0
C1 1 1 1 1 0 0 1 1
+1 1
-12 1 1 1 1 0 1 0 0
A partir de ce moment, il devient aisé de réaliser des opérations sur des nombres signés, une
soustraction (a-b) devenant une addition (a+ (-b)) (-b) étant le complément à 2 de b.
Exemple : (17,-12)
Décimal Binaire
17 0 0 0 1 0 0 0 1
-12 1 1 1 1 0 1 0 0
0 0 0 0 0 1 0 1
Exemple : (5,12)
Décimal Binaire
5 0 0 0 0 0 1 0 1
-12 1 1 1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 1 0 0 1
Ici, le résultat est négatif pour en connaitre la valeur absolue, il suffit de faire le complément
à 2 du résultat :
Décimal Binaire
1 1 1 1 1 0 0 1
C1 0 0 0 0 0 1 1 0
+1 1
0 0 0 0 0 1 1 1
Les caractères englobent : Les lettres alphabétiques (A, a, B,..), les chiffres, et les autres
symboles (>, / : ….).
Le codage le plus utilisé est l’ASCII (American Standard Code for Information Inter change).
Dans ce codage chaque caractère est représenté sur 8 bits.
Avec 8 bits on peut avoir 28 = 256 combinaisons.
Chaque combinaison représente un caractère.
Exemple :
Une instruction est la réunion des différents signaux de commande du chemin de données du
processeur.
Qui peut se traduire en français par décimal codé binaire, est un système de numération
utilisé en électronique et en informatique pour coder des nombres d'une façon relativement
proche de la représentation humaine usuelle (en base 10). En BCD, les nombres sont
représentés en chiffres décimaux et chacun de ces chiffres est codé sur quatre bits .
Exemple : Pour convertir un nombre décimal en code DCB il suffit de chercher l'équivalent de
chaque chiffre dans le tableau.
Pour encoder un nombre comme 127, on encode simplement chacun des nombres décimaux
ci-dessus, donnant (0100, 0101, 1010).
L’avantage principal de l’encodage XS-3 sur l’encodage BCD est qu’on peut calculer le
complément à 9 d’un nombre décimal (pour soustraire) aussi facilement qu’on peut calculer
le complément à 1 d’un nombre binaire; simplement en inversant les bits.
Excess-3 fonctionne aussi sur un algorithme différent de l’encodage BCD ou des nombres
binaires normaux. Quand vous additionnez deux nombres XS-3 ensembles, le résultat n’est
pas un nombre XS-3. Par exemple, quand vous ajoutez 1 et 0 en XS-3 la réponse semble être
4 au lieu de 1. Afin de corriger ce problème, quand vous avez fini d’additionner chaque
chiffre, vous devez soustraire 3 (en binaire: 11) si le chiffre est inférieur au décimal 10 et
ajouter 3 si le nombre est supérieur ou égal à 10.
EBCDIC est encore utilisé dans les systèmes AS/400 d’IBM ainsi que sur
les mainframes sous MVS, VM ou DOS/VSE.
La norme ASCII est largement utilisée en informatique pour coder les caractères. Ce nom
provient de l'acronyme anglais "American Standard Code for Information Interchange" qui
signifie en français "Code américain normalisé pour l'échange d'information".
L'ASCII est une norme de codage la plus répandue et compatible avec le plus de support. Il
contient l'ensemble des caractères alphanumérique utilisé en anglais. Initialement codé sur 7
bits (plus un code de parité), l'ASCII étendu est néanmoins codé sous 8 bits dans le but
INT1801/SEMESTRE I STRUCTURE MACHINE PROPRIETE CNFEPD 44
d'ajouter des caractères, tel que des caractères spéciaux et les lettres accentuée utilisée en
français.
Le codage ASCII est souvent complété par des correspondances supplémentaires afin de
permettre l'encodage informatique d'autres caractères, comme les caractères accentués par
exemple. Cette norme s'appelle ISO-8859 et se décline par exemple en ISO-8859-1 lorsqu'elle
étend l'ASCII avec les caractères accentués d'Europe occidentale.
Il existe d'autres normes que l'ASCII, comme l'Unicode par exemple, qui présente l'avantage
de proposer une version unifiée des différents encodages de caractères complétant
l'ASCII mais aussi de permettre l'encodage de caractères autres que ceux de l'alphabet latin.
Le codage UTF8 de l'Unicode est une extension d'ASCII utilisant le 8e bit. (Source
Dicodunet.com).
En mode Binaire, le logiciel de transmission enverra les bits par paquets. Ce mode convient
aux fichiers, comme les exécutables, les images, les sons, ….etc.
- 20-30 :
20→ 0001 0100
30→ 0001 1110(-30) → 1110 0010
1111 0110 le résultat est négatif
→ 0000 1010(en valeur absolue)
- 48-79 :
00110000 –(01001111) → 00110000 + 10110001 = 11100001 →-3110
4- Le calcul N1-N2 :
N2 - N1 = 0,14 – (-0,014) = 0,14 + 0,014
N2 - N1 = (0,1100)2. 2-2 +(0,1100) 2. 2-5
= (0,1100)2. 2-2 +(0,0001100) 2 2-2
= (0,1101100)2. 2-2
• Si on fait les calculs avec l’exposant biaisé :
N2 - N1 = (0,1100)2. 214 + (0,1100) 2. 211
= (0,1100)2. 214 + (0,0001100) 2. 214
= (0,1101100)2. 214
Exposant biaisé = 14
Exposant réel = Exposant biaisé – Biais
Exposant réel = 14 – 16 = -2
Donc, on trouve le même résultat que la première opération.
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE
PLAN DE LA LEÇON :
I- DÉFINITION
EXERCICES
I- DÉFINITION :
On appelle mémoire tout dispositif capable de stocker des informations et de les restituer à
un organe de traitement à n'importe quel moment. Pour cela, une mémoire est constituée des
organes suivants :
- Cellules de mémoires qui reçoivent les informations sous forme binaire et les conservent.
- Organes d'accès qui permettent de sélectionner les cellules auxquelles on veut accéder.
- Organes de lecture et d'écriture
2- Volatilité :
- Si une mémoire perd son contenu (les informations) lorsque la source d’alimentation
est coupée alors la mémoire est dite volatile.
- Si une mémoire ne perd pas (conserve) sont contenu lorsque la source d’alimentation
est coupée alors la mémoire est dite non volatile (mémoire permanente ou stable).
- Il existe des mémoires qui offrent les deux modes lecteur/écriture, ce mémoire s’appelle
mémoires vives.
- Ils existent des mémoires qui offrent uniquement la possibilité de la lecture (ce n’est pas
possible de modifier le contenu). Ces mémoires s’appellent mémoires mortes.
4- Temps d’accès :
- C’est le temps nécessaire pour effectuer une opération de lecture ou d’écriture.
- Par exemple pour l’opération de lecture, le temps d’accès est le temps qui sépare la
demande de la lecture de la disponibilité de l’information.
- Le temps d’accès est un critère important pour déterminer les performances d’une
mémoire ainsi que les performances d’une machine.
- Mémoire magnétique (disque dur, disquette,…) : moins rapide mais stock un volume
d’informations très grand.
V- LA MÉMOIRE CENTRALE :
La mémoire centrale est la zone de travail du processeur, c’est-à-dire qu’elle contient la
partie active du système d’exploitation, ainsi que le programme et les données en cours
d’utilisation. Cette mémoire est inévitablement électronique puisque le processeur est
incapable de traiter directement les données sur support magnétique. La quantité de
mémoire centrale utilisable est limitée par la taille du bus d’adresses (exprimée en nombre
de bits) et les possibilités du système d'exploitation.
Tout au long de l'histoire de l'informatique, différentes technologies ont été utilisées pour la
mémoire centrale (lignes à retard, mémoires à tores, mémoires à bulles) jusqu'aux circuits
intégrés (héritiers des transistors des années 70).
La mémoire vive
La mémoire morte
La RAM est une mémoire volatile (elle perd son contenu si l’on coupe l’alimentation
électrique)
La mémoire vive dynamique (DRAM) conserve les informations écrites que pendant quelques
millisecondes : le contrôleur mémoire est obligé de relire régulièrement chaque cellule puis y
réécrire l'information stockée cette opération s'appelle le rafraîchissement. Malgré la
contrainte du rafraîchissement, la mémoire vive dynamique est très utilisée car elle est bien
meilleur marché que la mémoire statique.
Les avantages de la DRAM sont :
En revanche le temps d'accès de la DRAM est plus important que celui de la SRAM (environ 50-
70 ns).
La préoccupation des constructeurs de mémoire est triple : ils cherchent à obtenir des
mémoires de plus en plus grosses et de plus en plus rapides à un prix toujours moindre.
Type Description Fréquence
- 21 = 2 Mo
- 22 = 4 Mo
- 23 = 8 Mo
- 24 = 16 Mo
- 25 = 32 Mo
- 26 = 64 Mo
- 27 = 128 Mo
- 28 = 256 Mo
- 29 = 512 Mo
- 210 = 1024 Mo
- 211 = 2048 Mo
- 212 = 4096 Mo
- 213 = 8192 Mo
Comme il s'agit de graver les données binaires sur une plaque de silicium grâce à un masque,
il est impossible de reprogrammer cette mémoire, son contenu est donc défini lors de sa
fabrication.
3- EPROM ou REPROM :
(Electrically Programmable ROM) (Reprogrammable ROM) ou UV-EPROM (1969) : C’est une
mémoire réinscriptible plusieurs fois par programmation électrique, après que le contenu ait
été effacé par exposition à la lumière ultraviolette. Elle est utilisée pour le test et la mise-
au-point des programmés à porter sur des ROM.
4- EEPROM ou EAROM:
(Electrically Erasable Programmable ROM) (Electrically Alterable ROM)(1980) : Le contenu de
ce type de mémoire est modifiable par l'envoi d'un courant électrique, sans démontage de la
carte mère ou de la carte d'extension. Cependant, on ne peut écrire les informations qu'en
unes eu la fois et il faut toujours effacer les données avant d'en écrire de nouvelles, ce qui
rend l'EEPROM plus lente que la RAM. Ces mémoires sont utilisées pour la configuration des
cartes d'extension par logiciel.
La mémoire cache possède plusieurs sens. La première définition du cache, et surtout, la plus
simple à comprendre est celle qui est utilisé par certains logiciels, par stockage
d’informations sur le disque dur. La deuxième est un peu plus complexe, car elle intervient
dans le fonctionnement des traitements numériques du processeur. Mais dans les 2 cas, sa
fonction est identique, celle de stoker en mémoire des informations (redondantes ou non)
afin d’améliorer les performances dans les traitements numériques.
Quand vous parcourez une page Internet pour la première fois, elle est plus longue à
s’afficher que si l’on revenait dessus pour la deuxième fois. Pourquoi ? Tout simplement parce
qu’une page Internet contient dans 90 % des cas, des images et autres insertions visuelles
(flash, scripts, etc.).
Lors de votre premier chargement de cette page, le navigateur va anticiper votre navigation
en enregistrant un maximum d’information qui juge trop lourd en chargement, sur une partie
du disque dur à un endroit bien précis (celui déterminé par votre navigateur).
Ce sont généralement les images qui vous font perdre du temps dans ce chargement. Quand
vous allez visiter une seconde fois la page (5 min après par exemple), elle s’affichera
instantanément, car avant le chargement, le navigateur prend la peine de parcourir le cache
pour savoir s’il n’existe pas déjà des informations liées à cette page.
Si oui, plutôt que télécharger une autre fois les informations, il restitue ce le contenu du
cache, lié au chargement de la page. L’utilité du cache est simple, elle permet tout
simplement d’avoir sous le coude des informations déjà enregistrées, et de les restituer plus
vite sur demande.
Les taux de transfert d’une image en cache sur le disque dur, est 100 fois plus rapide que le
chargement via Internet.
9- Le cache du processeur :
C’est une petite zone de mémoire très utile pour les traitements numériques du processeur.
Elle se distingue en deux parties :
EXERCICE N° 01 :
Mémoire flash
RAM dynamique
RAM statique
EXERCICE N° 02 :
EXERCICE N° 03 :
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
EXERCICES D’APPLICATION
- La mémoire centrale stocke les instructions et les données traitées par le processeur et de
ce fait, le processeur et la mémoire centrale sont intimement associés.
- Le processeur (Central Processing Unit ou CPU) est l'élément de l'unité centrale qui
interprète et exécute les instructions du programme. Ses circuits génèrent les signaux
nécessaires à l'exécution de chaque instruction.
Unité de
contrôle
Unités
d'entrées-sorties
Unité
arithmétique
et logique
Disque
Registres
Mémoire Imprimante
principale
. .
. .
Bus
L’unité de commande (ou de contrôle ou séquenceur), est la partie du CPU qui déclenche
les différentes phases de l'exécution des instructions. C'est pour ainsi dire le cerveau de
l'ordinateur.
Exemple :
Mémoire principale
200 I1
201 I2
202 I3
203 I4
5- Le registre d’état :
Ce registre contient des informations qui lui sont fournies par l'Unité Arithmétique et Logique.
Ce sont différents bits appelés drapeaux (flags) qui renseignent sur la façon dont s'est
déroulée une instruction.
7- Registre de données :
Ce registre est un registre tampon qui assure l'interfaçage entre le microprocesseur et son
environnement ou inversement. Il conditionne le bus externe ou le bus interne des données.
Ci-dessous une représentation schématique des registres de l'unité de traitement
Les opérations d'ordre logique comme la conjonction logique OU, la disjonction ET, la
négation NON, les opérations de comparaison (< , > , = , …, etc).
Les opérations arithmétiques comme l'addition, la soustraction, la multiplication, la
division, les opérations en point flottant.
La puissance de traitement d'un ordinateur ne découle donc pas de la capacité à exécuter des
opérations complexes, mais plutôt de la capacité d'exécuter un très grand nombre
d'opérations simples en un court laps de temps.
Les opérations arithmétiques impliquent généralement deux nombres à l'entrée, comme par
exemple les opérations de comparaison et la plupart des opérations logiques. On appelle
opérandes les deux nombres impliqués dans une opération parce qu'on agit sur eux à l'aide
d'un opérateur. Lorsque l'opérateur agit sur deux opérandes, on dit qu'il s'agit d'un opérateur
binaire ou dyadique. S'il agit sur un seul opérande, on dit qu'il est unaire. La négation (NON)
est un exemple d'opérateur unaire.
Le registre d'instruction contient maintenant le premier mot de l'instruction qui peut être
codée sur plusieurs mots. Ce premier mot contient le code opératoire qui définit la nature de
l'opération à effectuer (addition, multiplication,...) et le nombre de mots de l'instruction.
Exemple :
Les figures suivantes montrent une unité de calcul à 4 registres et l'état de la mémoire
principale. L'opération à effectuer (instruction) est: [29] [12] + [18]
Pour simplifier le déroulement, on suppose que les registres R2 et R3 sont réservés aux
opérandes, R1 aux instructions et R4 au résultat final.
13 12 8 R4 5
R3 12
18 -4
ADRESSE DE
LA CELLULE R2 -1
29 17 R1 9
11
REGISTRE
DE DONNEE
REGISTRES
13 12 8 R4 5
R3 12
18 -4
R2 -1
[29] <-
29 17 R1 [12] + [18]
11
REGISTRE REGISTRES
DE DONNEE
18 12 8 R4 5
2
R3 -4
18 -4
R2 8
3
29 [29] <-
17 R1 [12] + [18]
-4 4
REGISTRE REGISTRES
DE DONNEE
12 2 12 8 R4 5
3 R3 12
18 -4
R2 8
29 [29] <-
17 R1 [12] + [18]
8 4
REGISTRE REGISTRES
DE DONNEE
18 12 8 R4 4
R3 -4
18 -4
R2 8
29 [29] <-
17 R1 [12] + [18]
-4
REGISTRE REGISTRES
DE DONNEE
R3 -4
18 -4
3
R2 8
29 [29] <-
4 R1 [12] + [18]
4 4
REGISTRE 2 REGISTRES
DE DONNEE
EXERCICE N°02 :
Une unité de commande (ou de contrôle): est la partie du CPU qui déclenche les différentes
phases de l'exécution des instructions. Elle effectue la recherche en mémoire de l'instruction.
Elle en assure le décodage (car chaque instruction est codée sous forme binaire), réalise son
exécution puis effectue la préparation de l'instruction suivante.
Un registre est une petite partie de mémoire intégrée au microprocesseur, dans le but de
recevoir des informations spécifiques, notamment des adresses et des données stockées
durant l'exécution d'un programme.
2-
5- CAPRON, H.L. Computer, a tool for information age, 3ème ed. Upper saddle river, New
Jersey, 2000.
6- CHAUMEL J.L.: L'implantation d'une technologie, nouvelle leçon corrigée, ed. Hériat,
Montréal, 1989.
WEBOGRAPHIE :
http://www.bestcours.com/systeme-exploitation
http://depinfo.u-cergy.fr/~pl/docs/slidesOS.pdf
http://deptinfo.cnam.fr/Enseignement/CycleA/AMSI/transparents_systemes/14_gestion_me
moire.pdf
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
I- LES TYPES D’ADRESSAGE
1- Adressage immédiat
2- Adressage absolu (adressage direct)
3- Adressage indirect
4- Adressage relatif
5- Adressage indexé
EXERCICES D’APPLICATION
CORRECTION DES EXERCICES
Ces divers modes d'adressage, qui sont en principes transparents pour le programmeur tant
qu'il ne travaille pas en langage d'assemblage (langage machine), ont pour but de lui rendre
plus facile l'emploi des données. D'une manière générale on peut distinguer 7 modes
d'adressage :
1- Adressage immédiat :
Il ne s'agit pas d'un adressage à proprement parler, dans la mesure où la partie adresse de
l'instruction ne contient pas d'adresse de l'opérande mais bel et bien l'opérande lui-même.
Exemple : ADD A, 1B : additionne la valeur 1B à la valeur contenue dans l'accumulateur. Ceci
est différent de l'addition entre la valeur contenue à l'adresse 1B et la valeur contenue dans
l'accumulateur.
2- Adressage absolu (adressage direct) :
L'adressage est dit absolu, quand le code opération est suivi de l'adresse réelle physique de
l'opérande sur lequel travaille l'instruction.
3- Adressage indirect :
Un adressage est dit indirect s'il permet d'accéder, non pas à l'information recherchée, mais à
un mot mémoire dans lequel on trouvera l'adresse effective de l'information. Ce type
d'adressage est assez utile dans la mesure où le code généré tient en règle générale sur un
seul octet.
L'avantage principal de ce mode d'adressage est qu'il permet des branchements efficaces en
utilisant les instructions qui tiennent sur deux mots seulement (un mot pour le code opération
et un mot pour la référence à l'adresse) ; en fait la zone opérande ne contient pas une
adresse mais un déplacement relatif à l'adresse de référence.
Ainsi une instruction avec adressage relatif va permettre un adressage en avant ou en arrière
dans la mémoire, ceci par rapport au contenu du compteur ordinal. Compte tenu de la taille
accordée au déplacement, celui-ci ne pourra concerner qu'une partie de la mémoire. Ainsi
avec un déplacement codé sur 8 bits, on ne pourra adresser qu'une zone de 255 adresses
mémoires situées de part et d'autre du contenu courant du compteur ordinal.
Le format des instructions décrit l’ensemble des bits des instructions machine telles qu’ils
apparaissent en mémoire. Cet ensemble est communément divisé en différents champs de
longueurs prédéterminés :
Un champ adresse spécifie l’adresse d’un opérande. La valeur contenue dans le champ
adresse peut être :
a) Une valeur immédiate (l’opérande est présente directement dans l’instruction): mov
R1, 10h
b) Un numéro de registre: mov R1, R2
une adresse mémoire: mov R1, [10h]
Le processeur utilise un accumulateur. L’accumulateur Acc est un registre spécial qui est
opérande et destination de toutes les opérations arithmétiques et logiques. Deux instructions
spécifiques sont ajoutées pour accéder à l’accumulateur: load X pour charger l’accumulateur
avec une donnée X et store X pour sauver le contenu de l’accumulateur en mémoire ou dans
un autre registre. Toutes les instructions pour les opérations dyadiques n’auront qu’un seul
champ adresse, celui du second opérande.
R1 <- R1 + R2
b) 3 champs adresses: destination, source1, source2. add R1, R2, R3 qui calcule
R1 <- R2 + R3
3- Exemple d’instruction :
Traduction d’une instruction d’affectation avec évaluation d’une expression .Soit à traduire
l’instruction d’affectation Python x= (a+b)*(c+d), où a, b, c et d sont des variables
préalablement définies. Le langage d’assemblage dispose des instructions add pour l’addition,
mul pour la multiplication, mov pour le transfert de registre à registre ou de registre à
mémoire, et des instructions load et store ou push et pop suivant le cas. On notera
respectivement A, B, C et D les adresses des variables a, b, c et d (ces adresses doivent être
déterminées par le programmeur). Ecrivons les programmes correspondants aux différentes
situations énumérées ci-dessus.
T: temporaire
EXERCICE N°02 : Soit la mémoire centrale et les registres représentés comme suit :
Mémoire centrale
100 E4
A
7BB IX
E4 300 22 C
200 780
300 B4F
400 F212
2- (@ D532): LD A, 22CE
(@ 753): ADD A, F0BD
(@ C22): LD EBFE, A
3- (@ D532): LD A, ECCF
(@ 753): ADD A, ECDF
(@ C22): LD ECEF, A
EXERCICE N°02
* LD A, 200 (adressage immédiat) A = 200
ADD A, B4F (adressage direct) A = 200 + 300 = 500
EXERCICE N°03
2. READ
STORE 10
STOP
3. L'adresse de l'instruction courante
4. READ
STORE 0
STOP
le simulateur râle (il protège les instructions contre l'écriture)
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
I- TECHNIQUES D’ÉCHANGE DE DONNÉES
1- Échange programmé
2- Échange direct avec la mémoire
1- Liaison parallèle
2- Liaison série
EXERCICE D’APPLICATION
Afin de répondre aux demandes du micro-processeur, les circuits doivent être sélectionnés
par celui-ci. Il existe deux méthodes classiques pour faire cet adressage. La première
méthode était plutôt utilisée par les processeurs anciens alors que la seconde est plus
fréquente sur les micro-processeurs modernes.
1- Échange programmé :
a) Scrutation :
Dans la version la plus rudimentaire, le microprocesseur interroge l’interface pour savoir si
des transferts sont prêts. Tant que des transferts ne sont pas prêts, le microprocesseur
attend.
Un contrôleur de DMA est doté d’un registre d’adresse, d’un registre de donnée, d’un
compteur et d’un dispositif if de commande (logique câblée). Pour chaque mot échangé, le
DMA demande au microprocesseur le contrôle du bus, effectue la lecture ou l'écriture
mémoire à l'adresse contenue dans son registre et libère le bus. Il incrémente ensuite cette
adresse et décrémente son compteur.
Lorsque le compteur atteint zéro, le dispositif informe le processeur de la fin du transfert par
une ligne d'interruption.
Le principal avantage est que pendant toute la durée du transfert, le processeur est libre
d'effectuer un traitement quelconque. La seule contrainte est une limitation de ses propres
accès mémoire pendant toute la durée de l'opération, puisqu'il doit parfois retarder certains
de ses accès pour permettre au dispositif d'accès direct à la mémoire d’effectuer les siens :
Il ya apparition de vols de cycle.
Liaison parallèle
Liaison série
L'interface ou le port d'entrée/sortie est la fonction qui permet de transférer les données
entre le système de traitement et un périphérique (imprimante, écran vidéo, préactionneurs,
clavier, capteurs, boutons, ... ).
1- Liaison parallèle :
Dans ce type de liaison, tous les bits d’un mot sont transmis simultanément. Ce type de
transmission permet des transferts rapides mais reste limitée à de faibles distances de
transmission à cause du nombre important de lignes nécessaires (coût et encombrement) et
des problèmes d’interférence électromagnétique entre chaque ligne (fiabilité). La
transmission est cadencée par une horloge.
2- Associez chaque mot de la liste suivante avec une des définitions proposées
a- Port série b- Mémoire morte
c- Horloge d- Transistor
e- Bit f- CPU
g- Puce h- Cache
i- Unité Centrale de traitement j- Chiffre hexadécimal
k- Bus l- Unité Arithmétique et Logique
m- Circuit intégré n- Microprocesseur
o- RAM p- Souris
q- Système d’exploitation r- Unité de Contrôle
s- Clavier t- Carte Mère
u- Imprimante v- Pascal
w- Port parallèle x- Mémoire vive
y- Registre
8. Unité d’information
9. Type de mémoire interne volatile, lisible et réinscriptible, dont chaque cellule est
directement accessible
10. Langage de programmation
11. Cristal de quartz vibrant à une fréquence déterminée, produisant des signaux périodiques
qui servent à synchroniser les tâches d’un microprocesseur.
12. Programme nécessaire à la gestion des ressources en matériel et logiciel d’un ordinateur.
13. Mémoire rapide à accès direct, Random Access Memory.
14. Dispositif d’E/S du micro-ordinateur accessible par un programme qui transporte
simultanément les 8 bits d’un mot au travers d’un ensemble de conducteurs. Il peut
connecter l’imprimante au micro-ordinateur.
16. Dispositif d’E/S du micro-ordinateur accessible par un programme dans lequel les données
sont transmises bit après bit de manière asynchrone. Il peut connecter le modem au micro-
ordinateur.
17. Unité principale de traitement d’un ordinateur, généralement contenue dans un circuit
intégré unique.
18. Ensemble des lignes transportant les signaux qui permettent au microprocesseur de
communiquer avec ses mémoires internes et ses périphériques.
20. Mémoire interne dont le contenu peut être lu mais non modifié.
21. Sorte de commutateur électronique servant à contrôler le passage du courant électrique.
Sert à établir les niveaux de courant correspondant aux deux états numériques 0 et 1.
22. Partie du microprocesseur qui exécutent les calculs arithmétique (addition, soustraction,
…) et les opérations logiques (et, ou, …).
2.