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Bulletin de la Recherche agronomique (N°35 — Mars 2002
Etude de |'effet de bordure dans les essais forestiers
en milieu tropical
FONTON H. N., CLAUSTRIAUX J.J.2, ODJO Th! & DAH-DOVONON J.
Résumé
Leffat do bordure a 616 étudié & partir des essais de comparaison de la productivté d'essences forestiéres avec
des unités expérimentales de 49 (7x7) arbres. Le dispostit expérimental est constitué de blocs aléatoires
complets et de carrés latins. Les variables observées sont la hauteur et fe diamétre a diféronts ages de 1 a7
ans. De fagon'générale, fa valour du cooffciont de variation des.variables observées diminue lorsque la tale de
‘a parcelte utie augmente, Néanmoins, les résultats sont statistiquement identiques d'une taile 4 une autre. Dés
lors, dos unités do potites tallos sont proposées pour aceroitre la précision de essai par faugmentation du
‘nombre de répétition pour ke méme coi. Par alleurs k cobt peut étre diminué dans les mémes conditions pour
tun nombre moindre duntés,
Mots clés : Bordure, essais foresters, provenance, tile, coefficient de variation
Abstract: Border effect in forestry essay on tropical land
Tho aim of this study is to examine the efficiency of border effect on the results analysis with the comparison of
provenance and species of forest trees, it is recommended to take into account the border effect. Each plots has
49 troes (7x7); tho border trees represent 49 % of the whok planted trees, and therefore 49 % of experimental
uni. Twenty five essays were concerned with some repeated measurements. The experimental designs were
randomized complete blocks and Latin square. The observed variables were total height and diameter at breast
height. The analysis of variance showed that the diferencies between plot sizes were not significant. We
conclude the use of smal units under 49 trees to increase the number of repetitions and decrease the amount of
the fold work,
Key words: Bordor, forestry essays, provenance, plot size, variation coefficient
Introduction cette demande de produits forestiers, des
structures gouvemementales et non
La forét désigne plus particuliérement une gouvernementales_se sont mobilisées
association végétale composée en surtout a travers des programmes et
prédominance d'arbres et d'autres plantes projets. de -reboisement. Des . études
ligneuses constituant un peuplement assez expérimentales ~—préliminaires et
dense (F.A.O., 1975). Le développement —_'accompagnement ont été menées avant
économique et expansion démographique _ou durant leur exécution. Elles ont souvent
font augmenter de nos jours la demande —_pour objectifs de comparer des essences
en produits forestiers de tout genre. Selon _forestiéres ou des provenances d'essences
la FAO. (1997), deux milliards de afin didentifier celles qui répondent le
personnes dans le monde utiisent le bois mieux et le plus rapidement possible aux
comme source d'énergie. Pour répondre 2 —_besoins.
" Facute des Sciences Agronomiques, Université Nationale du Bénin B.P. 526 Cotonou, Bénin
2 Facuts Universe des Sciences Agronomiques :2 Passage des déportés, 6020, Gembloux, Belgique
> Institut National des recherches Agrcoes du Bénin, B.P. 648 CotonouBulletin de la Recherche agronomique
Les dimensions des -—_parcelles
expérimentales et importance relative des
bordures est une question essenttelle dans
expérimentation forestiére. Dans la
littérature scientifique, la dimension des
unités expérimentales des essais forestiers
est lige au coefficient de variation de la
caractéristique dendro-métrique étudiée
(Loetssh ef al., 1973). S'il est admis, du
point de vue statistique, que.la meilleure
précision est obtenue avec des unités de
petites tailles, il/n'en demeure pas moins
que les parcelles doivent garder des
dimensions suffisantes. pour tre.
représentatives notamment en ce qui
concerne lestimation du volume (Fonton,
1989). Un compromis doit donc étre trouvé
entre, d'une part, les impératifs de la
précision statistique et, d'autre part, des
contraintes pratiques du cot d’installation.
De plus, comme pour la plupart des
expériences relatives aux productions
végétales, des entre
parcelles _voisines les _essais
forestiers peuvent encore influencer les
résultats. Ces interférences sont relatives
aux traitements appliqués qui’ peuvent se
diffuser sur les parcelles voisines ou elles
sont parfois liées au systéme radiculaire ou
végétatif des plantes qui franchit
naturellement les limites des unités
expérimentales (Dagnelie, 1981). On parle
alors de l'effet de bordure.
interferences
dans
Un autre phénoméne est mis en évidence,
@ savoir la compétition entre individus
voisins qui peut se traduire par des
corrélations négatives entre parcelles
voisines; elle ne résulte plus de
hétérogénéité expérimentale proprement
dite, mais elle traduit ta concurrence lige &
la proximité des unités. Le phénoméne
identique s‘observe en grande culture
N°35 ~ Mars 2002
lorsque les parcelles sont de taille petite et
sans bordure (Claustriaux, 1997). Des
études récentes sur cet effet de
compétition ont abouti a la proposition des
dispositifs expérimentaux. adaptés et des
méthodes spécifiques d'analyse des
résultats (Claustriaux ef al, 1997). Ces
techniques qui visent a réduire les
dimensions de la parcelle ne donnent pas
entiérement satisfaction en pratique.
En expériences forestiéres, les bordures
représentent une partie importante de la
surface des unités expérimentales. Par
exemple, pour des parcelles de 49 arbres
(7x7), Iélimination des arbres de bordure
aboutit & des parcelles de 25 arbres (5x5)
et une réduction de lunité expérimentale
de prés de la moitié en nombre d'arbres et
en surface utile. A o6té de ces calculs
théoriques, la question fondamentale qui
se pose est de savoir s'il y a vraiment un
effet bordure dans le cas d'essais forestiers
en milieu tropical, question qui, & notre
connaissance, n’a jamais été étudiée a
partir des données observées.
Disposant des résultats de plusieurs essais
forestiers au Bénin, lobjectif de cette étude
est.donc d'étudier cet effet de bordure, en
pratique et de formuler des
fecommandations en matiére_— du
conception de dispositif expérimental et
diinterprétation des résultats.
Matériel et Méthodes
Caractéristiques
expérimentaux
Les expériences ont été réalisées par
"Unité de Recherche Forestiére (URF) de
"institut National des Recherches Agricoles
au Bénin de 1981 4 1990. Elles ont eu liew
des sitesBulletin de la Recherche agronomique
sur les sites forestiers écologiquement
différents de Pahou, de Toffo dans la partie
méridionale du Bénin et de Toui au centre
du pays..
La station de Pahou, comprise entre 6°20"
et 6°25' latitude Nord et entre 2°10' et 2°15"
longitude Est, est située a 40 km a Ouest
de Cotonou, aux abords de la route
Cotonou-Ouidah. La ~ pluviométrie est
caractérisée par deux saisons pluvieuses
avec une pluviométrie moyenne annuelle
de 900 mm (Agbahungba, 1984). Deux
types de sols sont observés. II s'agit, d'une
part, de sables litloraux avec ou sans
hydromorphie issus de sédiments récents,
lagunaires ou marins et, d'autre part, de
sols rouges, profonds, sablo-argileux issus
d'une excroissance du continental terminal
(sols ferralitiques faiblement désaturés). La
végétation naturelle est une savane de
lophira lanceolata.
La station de Toffo, quant a elle, est située
dans la dépression de la Lama. Cette zone
est comprise entre 6°49' et 7°4" latitude
Nord et entre 2°30' et 2°22" longitude Est.
Elle se caractérise par un climat de
transition entre le climat guinéen cétier du
sud et le climat soudano-guinéen.. La
hauteur de pluie varie entre 800 et 1200
mm par an et est répartie sur deux saisons
pluvieuses dont la plus grande se situe
généralement entre mars et juillet. Les sols
sont des vertisols de texture argilo-
sableuse dont 'argile constituante est la
montmorillonite, avec une forte teneur en
matiére organique. Les espéces végétales
les plus rencontrées dans les reliques de
formations naturelles sont: Bombax
buonopozense, Ceiba pentandra, Dialium
guineen, Diospyros__ mes __piliformis,
Drypetes floribunda, Sorindeia wameckei,
N°35 — Mars 2002
Cremaspora triffora, oplismenus hirtellus,
etc (Agbahungba, 1984).
Le site de Toul est siué entre 8°25' et 8°50"
latitude Nord et entre 2°36" et 2°47"
longitude Est, 4 environ 80 km au Sud de
Parakou. Il est caractérisé par un climat de
type soudano-sahélien avec une seule
saison de pluie de mai a octobre; les
minimum étant observés “de juillet
septembre. La pluviométrie moyenne
séléve @ 1181mm. Les sols sont
principalement des ferrugineux tropicaux
lessivés @ conerétions dans du granite
cealoo-alcalin.
Les espéces végétales les plus
rencontrées sont: Afzelia africana,
Pterocarpus erinaceus, Isoberlinia, doka,
Danielle olivier, Bridelia ferruginea, Burkea
africana, Vitellaria_paradoxa, Parkia
biglobosa, Anogeissus _leicarpus,
Hymenocardia acida, Prosopis afticana,
Vitex cienkowskii, Pseudocedula kostchyi
Terminalia glaucesciens, Plumeria
acutifolia, ‘Anona _senegalensis
(Agbahungba, 1984)Bulletin de la Recherche agronomique
Description des essais
Dans le tableau 1, sont présentés les
numéros des essais, les’ titres, les
dispositifs expérimentaux et les variables
observées. Ces essais ont pour objectif la
comparaison des performances des
essences forestiéres ou des provenances
dessences. Les essences forestiéres
concerées sont: Eucalypatus
camaldulensis, Eucalyptus _tereticomis, ~~
Eucaplyptus torellianan, Acacia
auriculiformis et Leucocephala.
Les dispositifs expérimentaux utilisés sont
le bloc aléatoire complet et le carré latin
5x5. Quel que soit essai, chaque parcelle
comporte 49 plants avec un espacement
de 3 métres entre les lignes et 3 métres
dans les lignes. Les. paramétres
dendrométriques observés sont le diamétre
ou la circonférence a 1,30 met la hauteur
N*35- Mars 2002
5 ans pour les hauteurs et de 1 a 8 ans
pour les diamatres,
Modéles d’analyse statistique de effet
bordure mnie, pi
Comme le montre la figure 1, quatre
dimensions ou tailles de parcelles utiles ont
6t6 considérées @ savoir ensemble de
tous les arbres de la_parcelle -soit 49
arbres, les 25 arbres centraux, les 9 arbres
centraux, et enfin arbre central.
Pour les trois premiéres dimensions de
parcelle utile, la moyenne et lécart-type de
la variable observée sont _calculée.
Lobservation réalisée sur le seul arbre
central correspond a la quatriéme modalité
du facteur « Taille ». Celui-ci est considéré
comme fixe 2 quatre niveaux qui s'ajoute
aux autres facteurs étudiés (espaces ou
Provenances et blocs ou lignes et
totale. Les mesures sont effectuées de 14
colonnes).
Tableau 1 : description des essais étudiés
Essai Ties Dispositifs Variables
3
1 ‘Comparaison de Eucalyptus Bloc Algatoire Flauteur (my
camaidulensis et Acacia auriculformis Complet Diametre (em) &
(blocs) 4,30m
2 ‘Comparaison de 5 provenances de Carré Latin Fauteur (my
Eucalyptus terelicomis (5x5) Diametre (em) &
4,30m.
3 ‘Comparaison de 5 provenances de Carré Latin Diameétre (om) &
Eucalyptus camaldulensis (5x5) 41,30m et Hauteur (m)
4 Eude de comportement de cing essences Bloc Aléatoire Hauteurs totales (m)
forestiéres (E.camaldulensis, E. Complet et Diamatre (em) &
tereticomis, E. torellina, L. leucocephala et (5 blocs) 4,30m
‘A. auriculformis
5 Essai de jachéfe plantée Bio Aiéatoire auteur (m) et
Complet Diamétre (em)
" (5 blocs) 4,30m
& Comparaison de qualre provenances de Bloc Aléatoire __Hauteur (m) et
Eucalyptus sp Complet metre (cm) &
5 blocs) 4,30m,
7 Comparaison de quatre provenances de Bloc Aléatoire ___Hauteur (m) et
Eucalyptus camaldulensis Complet Diamatre (cm) &
(5 blocs) 430mBulletin de la Recherche agronomique
N°35— Mars 2002
Figure 1 : Disposition des arbres au sein d'une parcelle
Une analyse de la variance, modéle croisé
mixte, & trois ou quatre critéres de
classification, est réalisée. Ainsi, pour un
essai de provenances en blocs aléatoires
complets par exemple, les sources de
variations sont Taille, Provenances, Blocs,
Tailles-Provenances, Tailles-Blocs,
constituent les erreurs de comparaison
respectivement aux facteurs Tailles,
Provenances et a interaction Tailles-
Provenances.
Pour mieux apprécier leffet de bordure, le
coefficient de variation résiduelle de
chaque analyse de la variance taille par
taille a été calculé. Des analyses
descriptives ont été effectuées pour mettre
en évidence la relation entre parcelle utile
et le coefficient de variation. La formule de
Sinith (1938) a été également utilisée pour
mettre en évidence d'une autre maniére, la
dépendance ou non entre les différentes
tailles des unités expérimentales. Le
coefficient de variabilité B qui permet
d’évaluer cette dépendance a été
déterminé par la formule :
CV, = CV? nn §
dans laquelle CV; * est le carré du
coefficient de variation pour les unités
constituées de 1 seul arbre et CVp ” celui
pour les unités de n arbres. Lorsque & est
proche de zéro, d'une faible
Variabilité qui se traduit par une forte
dépendance entre parcelles de différentes
tailles. Par contre, lorsque 8 est proche de
1, il s'agit dune forte variabilité qui se
traduit par une faible dépendance entre
parcelles de différentes tailles.
Résultats et Discussion
Examen de l'effet de bordure
‘Au total, 23 analyses de ta variance sont
réalisées. Aucune interaction entre le
facteur Tailles et les traitements (essences
ou provenances) n'est significative. Douze
analyses montrent une —_différence
significative entre traitements (essences ou
provenances) au seuil de 5 % (tableau 2).
Quant au facteur Tailles, les probabilités
cortespondantes sont comprises entre 0,08
et 0,99. Il ressort donc quill n’existe pas de
différence entre Tailles.
Il apparait donc que la prise en compte ou
non de bordure plus ou moins importantes
dans ces essais ne modifie guére les
conclusions relatives a la comparaison des
essences ou des provenances. Pour le
choix d'une taille appropriée, nous avons
étudié la distribution des coefficients de
variation résiduels en calculant leurs
quartiles afin de mieux apprécier le
phénoméne de bordure (tableau 3).Bulletin de la Recherche agronomique
‘Comme le montre ce tableau, il ressort que
les valeurs des quartiles augmentent
lorsque la taille diminue. Ainsi la moitié des
essais ont un coefficient de variation
~ inférieur ou égal 4 10,64 pour l'ensemble
des arbres, tandis qu'il est de 11,51 et
12,73 pour les tailles 25 et 9 arbres
centraux respectivement.
Les variétés
constitués du -seul- arbre central. se
N°35~ Mars 2002
caractérisent par des coefficients de
variation particuliérement élevés.
Lorsque l'on considére séparément les
variables observées, a savoir la hauteur et
le didmétre (tableaux 4 et 5), cette
influence du facteur taille est la méme pour
les 3/4 des essais quelle que soit la
variable observée.
Tableau 2. Résultats d'analyse de la variance : probabilités observées.
Essais Ages Variables: Tallies Traitements
1 eee auteur 0,95 0,00
2 1 Hauteur 0,99 0,08
2 2 Hauteur 0,75 0,02
2 2 Diamétre 0,35 0,03
3 1 Diamétre 0,26 0,00
3 1 Hauteur 0,58 0,00
3 2 Diamétre 0,70 0,16
3 2 Hauteur 0,86 0,06
3 5 Diamétre 0,48 0,48
3 5 Hauteur 0,90 0,60
3 7 Diamétre 0,22 0,00
4 2 Hauteur 0,42 0,14
4 2 Diamétre 0,72 0,00
5 4 Hauteur 0,06 0,00
5 4 Diamétre 0,41 0,00
6 a4 Hauteur 011 0,80
6 4 Diametre 0,24 0,60
6 5 Hauteur 0,73 0,36
6 5 Diamétre 0,99 0,10
7 5 Hauteur 081 0,03
7 5 Diamétre 0,25 0,02
7 5 Hauteur 0,18 0,01
7 5 Diametre 0,27 0,06Bulletin de la Recherche agronomique
Tableau 3 : Quartiles (qs, q2 et q:) relatifs aux
coefficients de variation’ pour les différentes
tailles
“Taille ge
43 7,31 10,64 14,19
25 -8,40 14,51 16,58
9 10,64 12,73 16.19
ft 17,07 22,83 19,90
Tableau 4. Quartiles (q:, qe et q:) des
coefficients de variation résiduelle des hauteurs
des arbres pour les différentes tales.
N°35 ~ Mars 2002
ceux obtenus par la comparaison des
tailles qui sont statistiquement identiques.
De ce qui précade, il est évident que
prendre {a totalité des arbres. de unite
expérimentale conduit’ a une réduction
sensible de la variabilité résiduelle et par
conséquent, on peut ne pas tenir compte
de effet de bordure pour les essais. Ce qui
confirme tidée de Dagnelie (1981) selon
laquelle, dans une expérimentation en
“Taile q oe is _verger ou en foresterie, la dimension de la
os 6.63 ena 16.59 parcelle devra étre suffisamment grande
25 762 12,63 20,19 ;
pour que fon obtienne des résultats
9 10,22 14,13 21,80 eet
1 16,88 19,52 2512_“Preseniall
Tableau 5. Quartiles (q1, q2 et qs) des Conclusion
coefficients de variation résiduelle des
diamétres des arbres pour les différentes
tailles.
Tailles qi a
49 7,96 10,12 13,44
25 867 10,68 15,44
9 10,85 12.27 14,54
1 19,21 26,35 30,47
Relation essais et variabilité
Les essais possédant des coefficients de
variation élevés sont les mémes quelle que
soit a taille de la parcelle utile, il s‘agit des
essais réalisés & Toffo. Par contre, ceux
réalisés & Pahou sont caractérisés par des
coefficients de variation plus faibles. Cet
état de chose est sans doute lié a la nature
du sol des différents sites expérimentaux et
rage des essais.
La valeur estimée du coefficient de
variabilité f est égale a 0,021. Cette valeur
proche de zéro, fait état d'une forte
dépendance entre les parcelles de tailles
différentes et exprime que les parcelles se
caractérisent par une forte similarité dans
les résultats obtenus. Ce résultat confirme
De cette étude, il ressort que si en théorie,
y a intérét & définir sur un terrain d'une
dimension donnée des-_—_unités
expérimentales de dimension aussi petite
que possible, en pratique et en foresterie
tropicale, la petitesse d'une units
‘expérimentale est source de variabilité plus
importante. En effet, plus la taille
parcellaire est faible plus la variance
observée augmente. Ce qui veut dire donc
quien région tropicale et surtout en
foresterie, la taille. des —_unités
expérimentales doit étre relativement plus
grande de maniére @ contenir un nombre
relativement élevé de plantes. Par
conséquent, la surface optimale proposée
par Smith (1938) se présente comme suit
avec ¢;, correspondant aux frais fixes
relatifs toute parcelle d'expérience
(observation, analyses de laboratoire, etc.)
et cp aux dépenses relatives a toute
parcelle unitaire minimale (codt du terrain,
opérations culturales, etc). De cetteBulletin de la Recherche agronomique
formule, il apparait clairement qu'une
éventuelle augmentation de Ia taille n, est
forcement liée & une réduction des coats
variables (c2).
Références bibliographiques
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