Consolidation
Consolidation
Consolidation
Réponse : En république de Guinée, la pêche est l’un des secteurs économiques qui crée
9000 emplois directs (pêcheurs) et 200 000 emplois indirects (sociétés de transformation
et de distribution, etc.).
2) D’après les statistiques de 1997 quel était le volume d’approvisionnement en
production halieutiques ?
Réponse : Le volume d’approvisionnement en production halieutique a été de 98.000 t
d’après les statistiques 1997.
3) Quel était l’apport en protéines animale des habitants à la même date ?
Réponse : l’apport en protéines animales des habitants couvrait 75% à la même date.
4) Quelle était la consommation moyenne par habitant par an ?
Réponse : la consommation moyenne par habitant par an était de 13 kg.
5) Quelle était la part des pays voisins (Sénégal et Côte d’Ivoire) ?
Réponse : 27.8 kg/hab au Sénégal, 19.8 kg/hab en Côte d’ivoire.
6) Quels sont les problèmes auxquels il est confronté ?
Réponse : le manque d’information sur les ressources, les techniques de transformation
insuffisantes développées, l’absence de système de soutien auprès des pêcheurs, le non
aménagement des installations et de l’organisation pour la distribution, la transformation
et la promotion des ventes, les problèmes d’accès aux villages de pêcheurs, le non
aménagement des infrastructures sociales, etc. On empêche l’établissement d’un
programme d’action concrète.
7) Quel est le cadre institutionnel de la pêche en Guinée ?
Réponse : le cadre institutionnel n’est pas adapté aux choix politiques. Il connait des
8) Quel est le cadre juridique de la pêche en Guinée ?
Réponse : Suite aux recommandations des États généraux de la pêche, une réforme du
cadre juridique a été entamé à travers la loi N° 2015/026/AN portant code de la pêche
maritime.
Cette loi prend en compte les nouvelles approches en matière de gestion des pêches
(cogestion des pêcheries, aires marines protégés) et les nouveaux défis posés à la gestion
des pêches, notamment la nécessité de la lutte contre la pêche INN.
Le cadre juridique de la pêche continentale a aussi été rénové à travers la loi N°
2015/027/AN portant code de la pêche continentale, fixant les règles générales relatives à
la pêche dans les cours et plans d’eau continentaux en vue d’une utilisation durable des
ressources dulcicoles.
Concernant l’aquaculture, la loi N° 2015/028/AN portant code de l’aquaculture fixe
désormais le cadre général relatif aux activités aquacoles.
La mise en œuvre de ces différentes lois nécessite cependant l’élaboration de leurs texte
d’application qui sera un processus graduel et lié à l’actualisation des mesures de gestion.
9) Quel est le cadre politique de la pêche en Guinée ?
Réponse : le cadre politique repose sur la stratégie, la politique, la vision du secteur de la
pêche pour un développement durable.
10) Quel est l’organigramme du MP en Guinée ?
Réponse : Le MPA est composé au niveau central par :
- Secrétaire général
- Chef de cabinet
- Chef de division des Affaires financières
- Chef de division des ressources humaines
- Directeur de bureau de stratégie et de développement
- L’inspection générale
- Secrétaire exécutif du comité paritaire
- Direction nationale de la pêche maritime
- Direction nationale de la pêche continentale
- Agence nationale de l’aquaculture de guinée
- L’observation national des pêches
- Centre national de surveillance et de police des pêches
- Centre national des sciences halieutiques de Boussoura
- L’office national de contrôle sanitaire des produits de pêche et d’Aquaculture
- Fonds d’appui au secteur privé de la pêche et de l’aquaculture
- Service des relations extérieures et des NTIC
- Service de documentation et des archives
- Cellule genre et équité
- Centre de recherche océanographique de Conakry Rogbanet
11) Quelles sont les organisations socio-professionnelles évoluant dans le secteur de la
pêche en guinée ? définissez le rôle de chacun ?
Réponse : Les principales organisations professionnelles du secteur de la pêche et de
l’aquaculture sont :
L’Union nationale des pêcheurs artisans de Guinée (UNPAG) qui regroupe les
pêcheurs artisans maritimes ;
L’Association Nationale des Exportateurs de Produits Halieutiques (ANEXPHA)
constituée de sociétés et entreprises exportatrices de produits de mer ;
L’Union nationale des mareyeurs de Guinée (UNMAG) qui représente les
coopératives de mareyeuses et de mareyeurs de poisson ;
L’Union nationale des femmes fumeuses de poisson (UNFFP) qui représente les
coopératives ou groupements des femmes fumeuses de poisson ;
L’Union Nationale des Mécaniciens de moteurs hors-bord de Guinée (UNAMOHG) ;
L’Union Nationale des Pêcheurs Continentaux de Guinée (UNPCG), qui regroupe les
pêcheurs continentaux des préfectures de la Haute Guinée ;
La Fédération Régionale des Pisciculteurs de la Guinée Forestière (FRPGF), qui
regroupe les groupements, unions des pisciculteurs des préfectures de la Guinée
Forestière ;
Ces organisations sont chapeautées par de nouvelles organisations faitières que sont :
La Fédération des entreprises de pêche industrielle (FEPI), qui regroupe les industriels
de la pêche maritime.
La Fédération Nationale des Pêcheurs Artisans de Guinée et Activités Connexes
(FENAPAG/AC) qui regroupe les acteurs de la pêche artisanale et activités connexes.
Ces fédérations ont mis en place à leur tour la Confédération Nationale des Pêcheurs
et Exportateurs de Guinée (CONAPEG) qui, regroupe la-totalité des organisations de
pêche et d’aquaculture de Guinée.
Une dernière organisation de niveau régionale se préoccupe de l’organisation de
pêcheurs artisans guinéens. C’est la Platte forme des Acteurs Non-Étatiques de la
Pêche Artisanale de Guinée (PANEPAG)
12) Comment le secteur de la pêche est réparti en Guinée ?
Réponse : Le secteur de la pêche en Guinée peut être divisé, en gros, en trois catégories :
pêche artisanale maritime, pêche industrielle maritime et pêche continentale.
13) Quel est le volume de production de ces sous-secteurs ?
Réponse : Les volumes de production de ces sous-secteurs sont respectivement de 52.000,
23.000 et 5.000 tonnes.
14) Quels sont les sous-secteurs de la pêche en Guinée ?
Réponse :
15) Quelle est la part de contribution de chaque sous-secteur et dites-nous pourquoi c’est
inégalement réparti ?
Réponse : La pêche artisanale contribue à hauteur de 60%, la pêche industrielle à hauteur
de 25% et les importations pour environ 15%.
16) En 2013 quel était le nombre de pêcheurs d’artisanaux exerçant leurs activités sur le
territoire guinéen ?
Réponse : En 2013 le nombre de pêcheurs d’artisanaux exerçant leurs activités sur le
territoire guinéen était de 17 156 pêcheurs.
17) Quel était le nombre de débarcadère à cette même date ?
Réponse : le nombre de débarcadère à cette même date était 190 débarcadères d’accès
difficile par voie terrestre.
18) Quels sont les partenaires qui ont aménagé et disposer les infrastructures d’équipement
de pêche ?
Réponse : la JICA (Japan International Cooperation Agency), la BAD, l’AFD, l’UE, le
PNUD.
19) Citer les infrastructures modernes qui ont pu être construits par ces partenaires ?
Réponse : quai de débarquement, fabrique de glace, chambre froide, centre de fumage,
station d’essence, etc.
20) Quel était la situation du parc piroguier en 2011 en Guinée ?
Réponse : En 2011, le parc piroguier était estimé à 6027 embarcations actives dont 22%
motorisées.
21) Quelle était la capture annuelle de la pêche artisanale en 2013 ?
Réponse : Les captures annuelles de la pêche artisanale s’élèvent à 119410 tonnes en
2013.
22) Quelles était la composition de ces captures ?
Réponse : Ces captures sont composées majoritairement d’espèces pélagiques (sardinelle
et Ethmalose) et démersales (Sciaenidae, Lutjanidae, Sparidae) de haute valeur
marchande.
23) Comment la pêche industrielle se pratique-t-elle en Guinée ?
Réponse : La pêche industrielle est pratiquée par des flottilles comprenant d’une part, les
chalutiers (poissonniers pélagiques, poissonniers démersaux, crevettiers et
céphalopodiers) évoluant sur le plateau continental et/ ou sur le talus continental, d’autre
part les senneurs et les palangriers (thoniers) opérant dans les eaux profondes (plus de 200
m de profondeur).
24) Quelles sont les ressources visées ?
Réponse : les ressources visées sont : les poissons pélagiques, les poissons démersaux, les
crevettes et les céphalopodes.
25) Quel était le nombre de navire de pêche industrielle évoluant dans ZEE de la Guinée ?
comment étaient-ils- répartit ?
Réponse : En 2013, les navires industriels évoluant dans la ZEE guinéenne étaient au
nombre de 114, dont 2 navires guinéens répartissent comme suit :
6 navires de pêche pélagique, 35 navires de pêche de poissons démersaux côtiers, 26
céphalopodiers, 9 navires crevettiers et 38 thoniers senneurs.
26) Quels étaient les principaux groupes d’espèces ciblées ?
Réponse : Les principaux groupes d’espèces ciblés sont les petits pélagiques (la sardinelle
ronde, les maquereaux, les chinchards, etc.), les thonidés (principalement l’albacore, le
listao), les poissons de fond les communautés à (scianidés, á sapridés et á lutjanidés), les
crevettes (la crevette rose, la crevette guinéenne et la crevette de large) et les
céphalopodes (les seiches et les poulpes).
27) Quelle était la capture totale annuelle de la pêche industrielle en 2013 ?
Réponse : Les captures totales de la pêche industrielle sont évaluées à 72 452 tonnes en
2013.
28) Parlez-nous de la situation de la pêche continentale en Guinée ?
Réponse : Les résultats de l’enquête cadrent réalisée en 2010 couvrait tout le territoire
guinéen évaluent à 14587 le nombre de pêcheurs déclarés dans les villages/campements
s’adonnant à la pêche continentale.
29) Quel est l’estimation annuelle du taux de capture sur le bassin du Niger ?
Réponse : Dans cette zone, il est estimé qu’annuellement plus de 12 000 tonnes de
poissons peuvent être pêchées.
30) Quelle est l’importance économique du secteur de la pêche continentale ?
Réponse :
31) Quelle était la production totale des captures en 2010 ?
32) Réponse : en 2010 La production totale est évaluée 32 000 tonnes par an.
33) Parlez-nous de la situation de l’Aquaculture en Guinée ?
Réponse : Les captures maritimes connaissent une baisse considérable, due à la pression
des ressources, á la pêche illicite non réglementée et non déclarée, les mauvaises pratiques
au niveau de la pêche continentale contribuent á la diminution des quantités de pêches et á
la dégradation de l’environnement fluvial. Ces facteurs influe négativement la
disponibilité des ressources halieutiques pour la consommation.
Face á cette situation, le développement de l’aquaculture s’impose comme une nécessité et
une alternative incontournable pour la satisfaction durable de la demande des populations
en poissons.
34) Quelle est la répartition des superficies de terre dont dispose le secteur Aquacole ?
comment est-elle répartie ?
Réponse : la superficie est Évaluées á 520 000 ha, dont 140 000 ha de terres en mangrove
et arrière mangrove, 200 000 ha de plaines alluviales fluviales et 180 000 ha de bas-fonds.
35) Quelles sont les deux grandes expériences aquacoles en Guinée ?
Réponse : Les expériences aquacoles développées en Guinée pendant les deux dernières
décennies sont les suivantes :
Crevetticulture : une expérience importante dans ce domaine a été menée. Ainsi, un
important projet d’aquaculture de crevette de Koba (SAKOBA) a été mis en œuvre
pendant plus de 8 ans á travers deux volets, un volet villageois et un volet industriel.
Pisciculture : entre 1986 et 2012, des actions pilotes de pisciculture ont été mises en
œuvre, essentiellement en Guinée forestière, Zone á pluviométrie très abondante (10 mois
sur 12 dans l’année).
36) Comment les ressources halieutiques sont-elles valorisées en Guinée ?
Réponse : les ressources halieutiques sont valorisées en Guinée par :
La transformation artisanale : produits fumés, produits séchés salés, les ailerons de
requins.
La transformation industrielle : la commercialisation des produits de la pêche
industrielle commercialisés sur le marché national se fait de deux manières : circuit du
pélagique congelé ; et circuit des sociétés de consignation (produits glacés et congelés).
37) Comment s’effectue le circuit de commercialisation en Guinée ?
Réponse : pour la pêche industrielle ils existent deux types de réseau de
commercialisation de produits congelés, le premier est géré par deux sociétés implantées á
Conakry. Le second réseau est contrôlé essentiellement par des femmes et beaucoup plus
informel.
Pour la pêche artisanale les produits sont soit fumés ou séchés salés pour être distribuer
dans les marchés locaux par les femmes ou exportés vers les USA, l’Asie et l’Afrique.
Pêcheurs artisants
Transfor Grossistes Demi-Gros Détaillants Consommateurs
Sociétés de pêches
38) Quelles sont les sociétés distributeurs de ces produits ?
Réponse : COTRAG et SONIT-PECHE
39) Parler nous de la transformation artisanale de la pêche ?
Réponse : la transformation artisanale :
Les produits fumés : ils constituent un produit de consommation local, il est
généralement destiné en priorité à la Guinée Forestière.
Ces produits sont parfois exportés vers les USA et la sous-région.
En 2013, les exportations de produits fumés représentent 38 tonnes.
Les produits salés et séchés : ils sont destinés quasi exclusivement au Ghana.
Les exportations de produits salés séchés s’élèvent en 2013 à 111 tonnes.
Les ailerons de requins : les ailerons collectés sont acheminés á Conakry avant d’être
conditionnés et expédiés par voie aérienne vers l’Asie (Japon, Chine).
40) Parler nous de la transformation industrielle des produits de pêche ?
Réponse : Les produits de la pêche industrielle subissent peu de transformation. Ils sont
vendus frais ou congelés sur le marché national ou sont exportés (poissons entier frais ou
congelé) vers les marchés d’Europe et d’Asie.
41) Quelle est la répartition du taux de consommation per capital de poisson dans les
quatre régions de la Guinée ?
Réponse : En République de Guinée la consommation per capital est évaluée à
13kg/hab/an en 2012.
Répartie comme suit :
En Basse Guinée : 25kg/hab/an
En Moyenne Guinée : 7kg/hab/an
En Haute Guinée : 9kg/hab/an
En Guinée forestière : 5kg/hab/an
42) Quelles sont les principales ressources exploitables en Guinée subdiviser les en
tableau tout en donnant le potentiel en tonne de chaque ressource ?
Réponse :
Ressources Potentiel(en tonnes)
Poissons pélagiques 150000
Poissons démersaux 33000
Crevettes 4500
Céphalopodes 10000
Total 197500
43) Quelles sont les expériences aquacoles développé en Guinée pendant les deux
dernières décennies ?
Réponse : Crevetticulture : une expérience importante dans ce domaine a été menée.
Ainsi, un important projet d’aquaculture de crevette de Koba (SAKOBA) a été mis en
œuvre pendant plus de 8 ans á travers deux volets, un volet villageois et un volet
industriel.
Pisciculture : entre 1986 et 2012, des actions pilotes de pisciculture ont été mises en
œuvre, essentiellement en Guinée forestière, Zone á pluviométrie très abondante (10 mois
sur 12 dans l’année).