nc15 2012 FR
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(IMPOTS)
O B J E T : Commentaire :
- des dispositions du décret-loi n°2011-99 du 21 octobre 2011 portant
modification de la législation relative aux sociétés d’investissement à capital
risque et aux fonds communs de placement à risque,
- des dispositions du décret-loi n°2011-100 du 21 octobre 2011 portant
adaptation des avantages fiscaux relatifs au réinvestissement dans le capital
risque avec la législation le régissant,
RESUME
D.G.I.131
droits y relatifs, après cinq ans de détention est exonérée de l’impôt, et ce,
dans la limite de 50% de son montant.
Le capital souscrit, les montants déposés auprès des SICAR sous forme
de fonds à capital risque ainsi que les parts souscrites avant la date d’entrée
en vigueur des décrets-lois susvisés doivent être employés :
D.G.I.133
Le décret-loi n°2011-99 du 21 octobre 2011 a modifié les dispositions
prévues par la loi n° 88-92 du 2 août 1988 relatives aux sociétés
d’investissement à capital risque et les dispositions du code des organismes de
placement collectif promulgué par la loi n° 2001-83 du 24 juillet 2001
relatives aux fonds communs de placement à risque.
Les SICAR et les FCPR sont tenus d’employer, au moins 65% de leur
capital libéré et de chaque montant mis à leur disposition dans des fonds à
capital risque pour les SICAR, et 65% au moins des actifs pour les FCPR dans
les entreprises et les projets fixés par l’article 21 de la loi n°88-92 du 2 août
1988 relative aux sociétés d’investissement (développement régional, PME,
nouveaux promoteurs, opération de mise à niveau, …).
D.G.I.134
II. Avantages fiscaux en la matière
D.G.I.135
2-b Avantage à la sortie
Les investisseurs auprès des SICAR par voie de dépôt dans des fonds à
capital risque et les investisseurs auprès des FCPR bénéficient de la déduction
de la plus value de cession ou de rétrocession des actions et ou des parts
sociales effectuée par les SICAR, pour leur compte ou de la cession ou
rétrocession des parts dans les fonds, et ce, quelque soit le secteur
d’intervention de la SICAR et des fonds et quelle que soit la durée de
détention de ces titres.
D.G.I.136
Les ressources provenant de sources de financement étrangères ou du
budget de l’Etat ne sont pas prises en compte, pour la détermination du
taux de 80% des montants mis à la disposition des SICAR dans des fonds à
capital risque.
Les interventions à raison des 80% susvisés des SICAR et des FCPR
ont lieu au moyen de fonds propres (actions ordinaires ou à dividende
prioritaire sans droit de vote, parts sociales, certificats d'investissement), et
de quasi-fonds propres (titres participatifs, obligations convertibles en
actions...).
Les SICAR et les FCPR peuvent également accorder des avances sous
forme de compte courant associés.
D.G.I.137
1-b-4 Réemploi du produit de la cession ou de la rétrocession des
titres
Les conditions et les limites de ces emplois sont fixées par décret.
D.G.I.138
pollution et la protection de l’environnement. (Annexe n° 1 à la
présente note )
- totale et quelle que soit la durée de détention des actions et, ou des
parts sociales si les entreprises émettrices des titres font partie du
catalogue fixé par le code de l’IRPP et de l’IS (annexe n° 1 à la
présente note),
- limitée à 50% du montant de la plus value si les titres sont émis par des
entreprises qui ouvrent droit aux avantages fiscaux au titre du
réinvestissement autres que celles faisant partie du catalogue et si la
cession ou la rétrocession intervient après l’expiration des cinq années
suivant l’année de la souscription ou de l’acquisition des titres.
D.G.I.139
2- En ce qui concerne les FCPR
D.G.I.141
75% au moins dans les zones de développement (régional et
agricole).
Précisions diverses
pour la détermination des taux d’emploi de 65% ou 75% susvisés, tout le
montant libéré par la SICAR est pris en considération y compris, le cas
échéant, la prime d’émission, sans que le montant de cette prime ne soit pris
D.G.I.142
en considération pour la déduction au titre du réinvestissement, qui reste
limitée à la valeur nominale des titres,
dans tous les cas, toutes les conditions requises pour le bénéfice du
dégrèvement fiscal en vertu de la législation en vigueur restent exigibles y
compris la condition de la souscription aux actions et, ou aux parts sociales
et aux obligations convertibles en actions nouvellement émises sauf le cas de
transmission des entreprises (pour départ à la retraite, incapacité de gestion,
entreprises en difficultés économiques),
le minimum d’impôt de 0.1% du chiffre d’affaires local brut reste dans tous
les cas dû lorsque l’investisseur est redevable de ce minimum.
- dans un délai ne dépassant pas la fin des deux années suivant celle au
cours de laquelle a eu lieu la libération du capital souscrit ou des
parts souscrites ou le paiement des montants.
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1-b Plus value de cession ou de rétrocession des participations
Demeure totalement exonérée ou déductible pour la détermination
de l’assiette soumise à l’impôt, la plus value réalisée de la cession des
participations susvisées, soit celles souscrites ou acquises avant la date
d’entrée en vigueur des décrets-lois, ainsi que celles souscrites ou acquises
après cette date mais à partir des fonds déposés avant cette date ou souscrites
ou acquises dans le cadre du réemploi tel que susvisé . (exemple 3 annexe 2)
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Annexe n°1 à la NC n°15/2012
D.G.I.145
Annexe n°2 à la NC n°15/2012
Exemples d’illustration
Exemple n°1 :
- Pour les 120.000 D : l’emploi ayant lieu en 2014 et avant la date limite
du dépôt de la déclaration de l’impôt sur les sociétés y relative, la société
peut bénéficier de l’avantage au titre de l’exercice 2014 ou de l’exercice
2015, et ce, selon les 2 hypothèses suivantes :
D.G.I.146
1. Hypothèse 1
2. Hypothèse 2
Exemple n°2 :
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- bénéfice net 560.000 D
Exemple n°3 :
Dans ce cas, le régime fiscal des plus values réalisées par la société
« X » est déterminé comme suit :
D.G.I.148
3- la plus value de cession des actions de la clinique : son régime fiscal
est déterminé en fonction de l’année de cession selon les deux
hypothèses suivantes :
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