Mono
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L’application des lois de kirchhoff, fait apparaitre des équations différentielles d’ordre n, dont la résolution
conduit à la détermination de la forme du signal de sortie.
𝑑𝑠(𝑡) 𝑑𝑛 𝑠(𝑡)
𝑒(𝑡) = 𝑓(𝑠(𝑡), ,…, )
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑛
𝑑𝑠(𝑡) 𝑑𝑛 𝑠(𝑡)
On cherche la solution S1(t) de l’équation sans second membre (ESSM) : 𝑓(𝑠(𝑡), ,…, )=0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑛
Puis on cherche la solution particulière S2(t) de l’équation avec second membre (EASM) : où cette
solution particulière doit avoir la même forme que le second membre : une constante, une sinusoïde,
un polynôme, …
En tout point du circuit les signaux (courant, tension) sont des grandeurs sinusoïdales de même fréquence f.
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𝑠(𝑡) = 𝑆√2cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
Représentation complexe :
̅̅̅̅̅
𝑠 (𝑡) = 𝑆√2 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) = 𝑆̅ √2𝑒 𝑗𝜔𝑡 s(t)= 𝑅𝑒(𝑠̅̅̅̅̅
(𝑡)) et 𝑆̅ = 𝑆𝑒 𝑗𝜑 : amplitude complexe.
Im
→
𝑺
𝜑
Re
b) Impédance complexe :
On s’intéresse au cas général d’un dipôle sous la tension 𝑣 (𝑡) = 𝑉√2sin(𝜔𝑡)et parcouru par le courant
𝑖 (𝑡) = 𝐼√2sin(𝜔𝑡 − 𝜑). On distingue alors les puissances suivantes :
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𝑝(𝑡) = 𝑣(𝑡) ∗ 𝑖(𝑡) = 𝑉𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑉𝐼𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡 − 𝜑)
C’est la puissance qui correspond à un travail physique effectif, son unité est le Watt (W).
Cette puissance est souvent appelée « puissance de dimensionnement », elle est la grandeur caractéristique de
l’isolation et de la section des conducteurs, c’est-à-dire des dimensions des appareillages. Son unité est le
Volt-Ampère (VA).
La puissance réactive. C’est la puissance sans effet physique en terme de travail qui correspond à la
partie « réactive » du courant. Elle n’est définie qu’en régime sinusoïdal et s’écrit : 𝑄 = 𝑉𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑. Son
unité est le Volt-Ampère-Réactif (VAR).
𝑃
Facteur de puissance. Caractérise le taux d’utilisation du réseau : 𝐹𝑝 = = 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑆
La puissance active totale (respectivement réactive totale) consommée par un ensemble de récepteurs est égale
à la somme des puissances actives (respectivement réactives) consommées par chaque récepteur. Ainsi, une
installation comportant n récepteurs, alimentée sous une tension UEff et
consommant un courant IEff, absorbe une puissance active PTot et une puissance réactive QTot avec un facteur
de puissance fP = cos () tels que :
𝑛
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𝑄𝑇𝑜𝑡 = ∑𝑛𝑖=1 𝑄𝑖 = 𝑈𝑒𝑓𝑓 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑠𝑖𝑛𝜑
S’il est inférieur à la norme, le facteur de puissance d’une installation doit être relevé. Une méthode simple
consiste à brancher en parallèle des condensateurs sur l’installation généralement inductive.
Méthode : Les puissances actives d’une part et réactives d’autre part s’ajoutent (théorème de Boucherot). La
puissance active totale est la même avec ou sans condensateur, car un condensateur supposé parfait ne
consomme pas de puissance active. Ce n’est pas le cas de la puissance réactive totale qui est réduite par la
présence du condensateur (installation inductive).
𝑃(𝑡𝑔𝜑1 − 𝑡𝑔𝜑2 )
𝐶=
𝑈2𝜔
Exemple :
Un moteur de puissance utile PU = 4 kW, de facteur de puissance cos (1) = 0,7 et de rendement = 0,85,
est branché sur le réseau 230 V, 50 Hz.
2) Calculer la capacité des condensateurs à placer en parallèle sur le moteur pour relever le facteur de
puissance à 0,9. En déduire le nouveau courant efficace.
Rep :
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Chapitre 02 : Systèmes triphasés équilibrés
1. Présentation
a. Généralités
Les machines triphasées ont des puissances de plus de 50% supérieures aux machines monophasées de même
masse et donc leurs prix sont moins élevés (le prix est directement proportionnel à la masse de la machine).
Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont moindres en triphasé.
b. Distribution
La distribution se fait à partir de quatre bornes :Trois bornes de phase repérées par 1, 2, 3 ou A, B, C ou R, S,
T ; et une borne neutre N.
c. Présentation de Tensions simples et composées
v1, v2, v3 : u12, u23, u31 :
Définition
Un système triphasé est équilibrée lorsque les trois tensions possèdent la même valeur efficace et qu’elles sont
déphasées de 2/3 l’une par rapport à l’autre.
b. Équations temporelles
2 4
v1 (t ) V 2 sin(t ) ; v2 (t ) V 2 sin(t ) v3 (t) V 2 sin(t )
3 ; 3
Représentation de Fresnel associés
On déduit des équations horaires les vecteurs suivants :
V V V
V1 ; V 2 4
0 2 ; V3
3 3
Le système est équilibré direct Équilibré on vérifie que :
V1 V2 V3 0 v1 v2 v3 0
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Direct car un observateur immobile verrait les vecteurs défiler devant lui dans le sens horaire.
3. Étude des tensions composées
a. Équations horaires
Les tensions composées ont même fréquence que les tensions simples
u (t ) U 2 sin(t )
u12 v1 v2 U12 V1 V2 12 6
u23 v2 v3 U23 V2 V3 u23(t) U 2 sin(t 2 )
7
u31 v3 v1 U31 V3 V1 u31(t) U 2 sin(t )
6
b. Représentation temporelle
U
U1
6
U
U 2 3
6
U
U 3 7
6
Si le réseau est équilibré : U12 U23 U31 0 u12 u23 u31 0 . Le système des trois tensions composés est
équilibré direct.
4. Relation entre la tension composée et la tension simple V
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Courants en ligne : ce sont les courants qui passent dans les fils du réseau triphasé. Symbole : I
Même branchement représenté de deux façons différentes. Le premier schéma explique le terme « étoile ».
Comme il s’agit des mêmes impédances, de ce fait i1 i2 i3 0 , donc in 0 . Le courant dans le fil neutre
est nul. Le fil neutre n’est donc pas nécessaire. Pour un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.
Mais en règle générale, on évite de supprimer la ligne neutre, surtout si le régime peut être
déséquilibré (coupure de phase, fusion de fusible, charge déséquilibrée) pour éviter les surtensions et les
baisses de tensions aux bornes des charges.
b. Relations entre les courants
On constate sur les schémas du branchement étoile que les courants en ligne sont égaux aux courants par
phase : i1 j1 ; i2 j2 ; i3 j3 .
De plus la charge et le réseau sont équilibrés, donc : I1 I 2 I3 I J
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U
Pour le récepteur complet : P 3.P1 3VI cos de plus V
3
Finalement pour le couplage étoile : P 3UI cos
Même branchement représenté de trois façons différentes. Le premier schéma explique le terme « triangle ».
Comme il s’agit des mêmes impédances, i1 i2 i3 0 et j12 j23 j31 0 Ici en aucun cas le fil neutre
n’est nécessaire.
b. Relations entre les courants
D’après les schémas du branchement triangle
i1 j12 j31 I1 J12 J 31
i2 j23 j12 I 2 J 23 J12
i3 j31 j23 I 3 J 31 J 23
Le système triphasé est équilibré : I1 I 2 I3 I et J12 J 23 J31 J .
I
Pour le couplage triangle, la relation entre I et J est la même que la relation entre V et U. J
3
c. Relations des puissances
Pour une phase du récepteur : P1 UJ cos avec ( J , U )
I
Pour le récepteur complet : P 3.P1 3UJ cos de plus J
3
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Finalement pour le couplage étoile : P 3UI cos
Et : S 3UI
2 3 2
3 2
Finalement pour le couplage triangle : P RI
2
Remarque :
Les déphasages pour les deux montages étoile et triangle sont les mêmes.
Il s’agit du déphasage provoqué par le dipôle Z du montage. ( J , U ) ( I , V )
Quel que soit le couplage, les puissances s’expriment de la même façon en fonction :de la tension
composée U et du courant en ligne I
Mesure de puissance : le wattmètre
Le wattmètre permet de mesurer la puissance active P en monophasé ou
triphasé. Il possède au moins quatre bornes : deux bornes pour mesurer la
tension et deux bornes pour mesurer le courant. Il y a donc deux branchement à
réaliser : un branchement en parallèle comme un voltmètre) pour mesurer la
tension, et un branchement en série (comme un ampèremètre) pour mesurer le
courant. Le wattmètre tient compte du déphasage.
Mesure en triphasé lorsque le fil neutre est accessible : Ligne à quatre fils.
Remarque : il n’est pas nécessaire de connaître le couplage du récepteur
La relation entre la puissance lue et la puissance absorbée par le récepteur est donc : P 3P
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Puissance réactive absorbée par les trois condensateurs : QC 3QC1 3CU
2
Déphasage (I , V ) (J , U )
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