05-Exo Evn Eleve
05-Exo Evn Eleve
05-Exo Evn Eleve
X +∞
X
Ã
+∞
X
!1/2 1. Montrer qu’il existe un unique polynôme Tn de degré n tel que :
k 2
∀P = ak X ∈ E, kPk∞ = sup |ak | , kPk1 = |ak | , kPk2 = |ak | .
n∈N k∈N k=0 k=0 ∀θ ∈ R, Tn (cos θ) = cos(nθ).
un voisinage de chacun de ses points Déterminer si les sous-ensembles suivants sont fermésªou non
oint © ©: ª
Soit A une partie d’un evn (E, k.k). Montrer que A est ouverte si et seulement si c’est un voisi- A = {©suites croissantes}, B = suites convergeant ªvers 0 , ©C = suites convergentes ,
ª
nage de chacun de ses points. D = suites admettant 0 pour valeur d′ adhérence et E = suites périodiques .
3
Exercice 5.0.30 ⋆⋆⋆ Mines MP 1. A ⊂ A. 6. A = A.
P
Soit E l’ensemble des suites (an )nÊ0 de C telles que la série |an | converge. Si a = (an )nÊ0
2. A est un fermé. 7. A ⊂ B =⇒ A ⊂ B.
appartient à E, on pose
+∞
X 3. A est le plus petit fermé contenant A. 8. A ∪ B = A ∪ B.
kak = |an | .
n=0 4. A =
\
F. 9. A ∩ B ⊂ A ∩ B (l’autre inclusion est
fermé fausse en général).
1. Montrer que kk est une norme sur E. A⊂F;F
◦c
2. Soit ½ ¾ 5. A est fermé ⇐⇒ A = A. 10. Ac = A .
+∞
X
F= a ∈E: an = 1 . Exercice 5.0.36 ⋆ Adhérence d’un Vect
n=0
Soit (E, k.k) un evn.
L’ensemble F est-il ouvert ? fermé ? borné ?
1. Montrer que pour toute partie A de E :
Exercice 5.0.31 ⋆⋆
Soit E un espace préhilbertien muni de la norme associée au produit scalaire. Démontrer que Vect(A) ⊂ Vect(A) ⊂ Vect(A).
l’orthogonal de toute partie A de E est un fermé de E.
Exercice 5.0.32 ⋆⋆ 2. En déduire que pour tout sev F de E, F est un sev de E.
Soit n > 0 et 0 É p É n deux entiers. Montrer que l’ensemble Fp des éléments de Mn (R) de
exo:2005:Nov:Mon:15:55:16 Exercice 5.0.37 ⋆ Diamètre d’une partie bornée
rang inférieur ou égal à p est un fermé de Mn (R). Si A ⊂ E est une partie non-vide et bornée d’un evn, on définit son diamètre par :
9:07 Exercice 5.0.54 ⋆ CCP 2007 ∀λ ∈ K , 0 < |λ| < r =⇒ A + λIn ∈ GLn (K ).
Trouver les fonctions f : R 7→ R continues vérifiant
3. En déduire que GLn (K ) est dense dans E.
∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x) + f (y) Exercice 5.0.61 ⋆
Soient E et F deux evn. Soient E1 , E2 deux fermés de E tels que E1 ∪ E2 = E et soit f : E → F
4:57 Exercice 5.0.55 ⋆ une application telle que f |E1 et f |E2 sont continues. Montrer que f est continue.
¡x+y ¢ f (x) + f (y)
On note E = { f ∈ C ([0, 1], R ) | ∀(x, y) ∈ [0, 1]2 , f = } Exercice 5.0.62 ⋆ © ª
2 2 Soit (E, 〈.|.〉) un espace euclidien. Montrer que l’ensemble A = (x, y) ∈ E2 | (x, y) est libre est
1. Vérifier que E est un sev de C ([0, 1], R ) qui contient les fonctions affines. un ouvert de E2 .
2. Soit f ∈ E. On définit la fonction affine g qui coïncide avec f en 0 et 1 et on pose Exercice 5.0.63 ⋆
h = f − g . Montrer que h = 0. Soit (E, k.k) un evn et soit u ∈ L (E) un endomorphisme de E.
3. Conclure. 1. Montrer que u est continue si et seulement si u est bornée sur la sphère unité S(0, 1) =
{x ∈ E | kxk = 1}.
3:59 Exercice 5.0.56 ⋆
Soit f : R 7→ R une fonction continue. 2. En déduire que u est continue si et seulement si la partie
1. Montrer que A = {(x, y) ∈ R2 | y > f (x)} est un ouvert de R2 . A = {x ∈ E | ku(x)k = 1}
2. Montrer que B = {(x, y) ∈ R | f (x) = f (y)} est un fermé de R .
2 2
est fermée.
6
Exercice 5.0.64 ⋆⋆⋆ X 1994 Exercice 5.0.71 ⋆
Soient a, b ∈ R, a < b et f , g : [a, b] → [a, b] deux fonctions continues sur [a, b] telles que Soient a, b ∈ R, a < b et soit
f ◦ g = g ◦ f . On note f n et g n leurs n -ième itérées. © ª
E = f : [a, b] → R | f est lipschitzienne sur [a, b] et f (a) = 0 .
1. Montrer que si f > g alors f > g et même qu’il existe K > 0 tel que ∀n ∈ N ,
n n ∗ n
f (x) Ê
nK + g n (x). On pose pour tout f ∈ E,
2. Que dire de l’équation f (x) = g (x) ? ° ° © ¯ ¯ ¯ ¯ª
° f ° = inf k ∈ R+ | ∀x, y ∈ [a, b] , ¯ f (y) − f (x)¯ É k ¯ y − x ¯ .
5.0.7 Applications lipschitziennes Montrer que k.k définie une norme sur E.
Exercice 5.0.72 ⋆ Oral CCP MP
Exercice 5.0.65 ⋆ E et F désignent deux espaces vectoriels normés.
Soit f ∈ C 1 (R). Montrer que f est lipschitzienne sur R si et seulement si f ′ est bornée sur R.
1. Soient f une application de E dans F et a un point de E.
Exercice 5.0.66 ⋆
Soient f , g deux applications définies sur R et à valeurs dans R. Montrer que si f et g sont On considère les propositions suivantes :
bornées et lipschitziennes sur R alors f g est lipschitzienne sur R. P1. f est continue en a .
Exercice 5.0.67 ⋆ Point fixe et application contractante
Soient (E, k.k) un K-espace vectoriel normé et f : E → E une application k -lipschitzienne avec P2. Pour toute suite (xn ) d’éléments de E telle que lim xn = a , alors lim f (xn ) =
n→+∞ n→+∞
k ∈ R∗+ . Soit l ∈ E tel que f (l) = l et soit (un ) une suite de vecteurs de E définie par u0 ∈ E et f (a).
∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
Prouver que les propositions P1 et P2 sont équivalentes.
1. Montrer que ∀n ∈ N, kun − lk É k n ku0 − lk. 2. Soit A une partie dense d’un sous-espace vectoriel normé E, et soient f et g deux
2. Que dire si f est contractante, c’est-à-dire si k < 1 ? applications continues de E dans F, F désignant un espace vectoriel normé.
Exercice 5.0.68 ⋆⋆⋆ X PC 2012 Démontrer que si, pour tout x ∈ A, f (x) = g (x), alors f = g .
et on pose K = [a, b]3 . Soit f : K → K telle
On munit R3 de sa norme euclidienne canonique exo_autre_carac_points_adherents Exercice 5.0.73 ⋆⋆ Distance d’un point à une partie
que : Soit A une partie non vide d’un espace vectoriel normé (E, k.k). Pour tout x ∈ E, on pose :
∀(x, y) ∈ K2 , (x 6= y) =⇒ k f (x) − f (y)k < kx − yk.
d(x, A) = inf d(x, a).
Montrer que f possède un unique point fixe. a∈A
1:40 Exercice 5.0.69 ⋆ 1. Montrer que l’application x 7→ d(x, A) est bien définie et lipschitzienne sur E.
1. Si f ∈ C 1 (I, R ) est une fonction telle que f ′ est bornée sur I, montrer que f est lipschit- 2. Montrer que d(x, A) = 0 si et seulement si x ∈ A.
zienne sur I.
½ Exercice 5.0.74 ⋆⋆⋆ Centrale PC 2010
R −→ R Soit E l’ensemble des fonctions f : [0, 1] → R continues. On munit E de la norme donnée par
2. La fonction f : est-elle lipschitzienne ?
x 7−→ x2
½ µZ1 ¶1
[0, +∞[ −→ R 2
3. La fonction f : p est-elle lipschitzienne ? k f k2 = 2
f (t ) dt .
x 7−→ x 0
7
Exercice 5.0.75 ⋆⋆⋆ ENS MP 2007 5.0.8 Applications linéaires continues
Soit E l’ensemble des fonctions définies et continues sur [0, 1] et à valeurs dans R. Pour tout
Exercice 5.0.79 ⋆ Norme subordonnée à une application linéaire
f ∈ E on définit la fonction T( f ) sur [0, 1] par
Soient deux evn (E, k.kE ) et (F, k.kF ) et u ∈ Lc (E, F) une application linéaire continue. On définit
¡ 2
¢ la norme de l’application linéaire u :
∀x ∈ [0, 1], T( f )(x) = inf f (y) + (x − y) .
y ∈[0,1]
|||u||| = sup ku(x)kF
kxkE É1
1. Justifier que T( f ) est bien définie. Montrer que si f ∈ E alors T( f ) est lipschitzienne.
1. Montrer que |||.||| est une norme sur l’espace Lc (E, F).
2. Trouver toutes les fonctions telles que T( f ) = f .
ku(x)kF
¡ ¢
3. Soit f ∈ E. Montrer que Tn ( f ) converge pour k.k∞ . 2. Montrer que |||u||| = sup .
x6=0E kxkE
Exercice 5.0.76 ⋆⋆⋆ X PC 2005 3. Montrer que |||u||| = sup ku(x)kF .
x∈E,kxkE =1
Soit E un R-espace vectoriel normé et soit A une partie non vide de E. On se donne une fonction
f : A → R k -lipschitzienne. Montrer que la fonction 4. Montrer que :
(a) Si k Ê 0 est une constante telle que ∀x ∈ E, ku(x)kF É kkxkE , alors |||u||| É k ;
ϕ : E −→ R (b) ∀x ∈ E, ku(x)kF É |||u|||kxkE ;
¡ ¢
x 7−→ inf f (y) + kkx − yk (c) |||u||| = min{k Ê 0 | ∀x ∈ E, ku(x)kF É kkxkE }.
y ∈A
En d’autres termes, |||u||| est la plus petite constante k vérifiant ku(x)k É kkxk pour
est un prolongement k -lipschitzien de f sur E. tout x ∈ E.
Exercice 5.0.77 ⋆⋆⋆ Centrale MP 5. Soient trois evn (E, k.kE ), (F, k.kF ) et (G, k.kG ) et deux applications linéaires continues
Soit E un R-espace vectoriel normé. On pose, pour tout x ∈ E :
u v
E−
→F−
→G
x
f (x) = .
max(1,kxk) Alors la composée v ◦ u est également continue, v ◦ u ∈ Lc (E, G) et
9
4. Montrer que si E = F alors k.k est une norme d’algèbre, c’est-à-dire que l’on a : Exercice 5.0.93 ⋆⋆
¡ ¢ ° ° ° °° ° Soient (E, k.k) un evn de dimension finie et (xn ) ∈ EN une suite de vecteurs de E qui converge
∀ f , g ∈ Lc (E, F)2 , ° f ◦ g ° É ° f ° °g ° . vers a ∈ E. Montrer que la suite (un ) de terme général
à !
n n
5. Déduire des questions précédentes des exemples de norme sur Mn (K). un =
1 X
xk
2n k=0 k
Exercice 5.0.90 ⋆ CCP 2009
Soit A une matrice à coefficients dans Z vérifiant converge aussi vers a .
Exercice 5.0.94 ⋆
4A3 + 2A2 + A = 0. Étudier la suite ((an , bn )) de R2 définie par (a0 , b0 ) 6= 0R2 et pour tout n ∈ N :
10
Exercice
5.0.97
⋆ 5.0.10 Exercice sur les normes matricielles
1
2 0 0
Soit A = 0 1
¡ ¢ Exercice 5.0.102 ⋆
0 2 . Étudier la convergence de Ak k∈N .
qP
0 − 12 0 Pour tout A = (ai,j ) ∈ Mn (R), on pose kAk = 1Éi,j Én a i,j .
2
11
Exercice 5.0.108 ⋆ Exercice 5.0.115 ⋆⋆⋆ X PSI
Soit (An ) ∈ (GLm (K))N une suite de matrices inversibles, A, B ∈ Mm (K). On suppose que Soient n Ê 2 et A = (ai,j ) ∈ Mn (R) une matrice à coefficients strictement positifs vérifiant
A n −−−−−→ A et que A−1
n −−−−−→ B. Montrer que A est inversible et calculer A−1 .
n→+∞ n→+∞ n
Exercice 5.0.109 Les matrices antisymétriques forment une partie fermée de Mn (K).
X
⋆ ai,j = 1 pour tout i ∈ 1, n.
j =1
Soit A ∈ Mp (K) une matrice antisymétrique. On suppose que An −−−−−→ B ∈ Mp (K). Que dire
n→+∞ On note α le plus petit coefficient de la matrice A et, étant donné X ∈ Mn,1 (R), on note min(X)
de B.
et max(X) le plus petit et le plus grand coefficient de la colonne X.
Exercice 5.0.110 ⋆
Soient A ∈ Mn (K). A quelle condition sur A existe-t-il M ∈ Mn (K) telle que Mn −−−−−→ A ? 1. On suppose que les coefficients de Y ∈ Mn,1 (R) sont tous positifs, établir min(AY) Ê
n→+∞
Exercice 5.0.111 ⋆ α max(Y).
On considère la matrice 2. Soit X ∈ Mn,1 (R) et Y = X − min(X)U avec U la colonne de hauteur n dont tous les
2 −1 2 coefficients valent 1. Montrer
1
A = 2 5 −4 .
3 min(AX) Ê d max(X) + (1 − d) min(X) puis max(AX) É d min(X) + (1 − d) max(X).
1 1 1
¡ ¢ ¡ ¢
Après avoir diagonalisé A, déterminer la limite de (An ). En déduire que les suites min(Ap X) p∈N et max(Ap X) p∈N sont adjacentes.
Exercice 5.0.112 ⋆ X 2005
Soit A ∈ Mn (K). On pose 3. Établir que la suite (A )p∈N converge et déterminer le rang de sa limite.
p
X Ak
+∞ Exercice 5.0.116 ⋆⋆⋆ ENTPE
eA = . Soit A ∈ Mp (C). On suppose que la suite (An )n∈N converge vers B.
k=0 k!
Montrer que B est semblable à une matrice diagonale n’ayant que des 0 et des 1.
1. Donner des exemples de normes sur Mn (K). Majorer kAk k∞ . Exercice 5.0.117 ⋆⋆⋆ X PC 2014
Soit
2. Justifier l’existence de eA .
1
−1 0
T ¡ ¢T
3. Montrer que eA = eA . M = −1 2 −1 .
0 −1 1
4. Montrer que det(eA ) = eTr (A) .
5. Montrer qu’en général eA .eB 6= eA+B . Déterminer les a ∈ R tel que la suite de terme général a n Mn ait une limite non nulle.
5.0.15 Normes équivalentes 1. (a) Démontrer que N∞ et N1 sont deux normes sur E.
Exercice 5.0.135 ⋆⋆ (b) Démontrer qu’il existe k > 0 tel que, pour tout f de E, N1 ( f ) É kN∞ ( f ).
Soit E = Kn [X] (où n ∈ N∗ ) et soit F l’ensemble des polynômes de E donc le terme de plus haut (c) Démontrer que tout ouvert pour la norme N1 est un ouvert pour la norme N∞ .
degré est égal à 1. Montrer qu’il existe un réel a > 0 tel que : 2. Démontrer que les normes N1 et N∞ ne sont pas équivalentes.
Z1 Exercice 5.0.140 ⋆ Oral CCP MP
∀P ∈ F, |P(t )| dt Ê a. On note R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels.
0 n n
X X
∀ P ∈ E, on pose N1 (P) = |ai | et N∞ (P) = max |ai | où P = ai X i avec n Ê deg P.
0ÉiÉn
Exercice 5.0.136 ⋆ Équivalence des 3 normes principales sur K n i=0 i=0
Montrer que sur Kn , on a 1. (a) Démontrer que N1 et N∞ sont des normes sur R[X].
p
k.k1 É nk.k2 É nk.k+∞ É nk.k1 . (b) Démontrer que tout ouvert pour la norme N∞ est un ouvert pour la norme N1 .
(c) Démontrer que les normes N1 et N∞ ne sont pas équivalentes.
14
2. On note Rk [X] le sous-espace vectoriel de R[X] constitué par les polynômes de degré
inférieur ou égal à k . On note N′1 la restriction de N1 à Rk [X] et N′∞ la restriction de
N∞ à Rk [X].
Les normes N′1 et N′∞ sont-elles équivalentes ?
15