Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

05-Exo Evn Eleve

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 15

Chapitre 5

Espaces vectoriels normés

5.0.1 Normes Exercice 5.0.5 ⋆


Soit (E, k.k) un K-espace vectoriel normé et soit d la distance associée à cette norme. Montrer
Exercice 5.0.1 ⋆⋆ Une norme intégrale
7:40 que :
Sur E = R2 , montrer que l’application définie par
Z1 1. ∀(x, y, z) ∈ E3 , d(x, y) = d(x + z, y + z) ;
¡ ¢
N (x, y) = |x + t y| dt 2. ∀(λ, x, y) ∈ K × E ,2
d(λx, λy) = |λ| d(x, y).
0
Exercice 5.0.6 ⋆ Norme euclidienne
est une norme. Si (E, (. | .)) est un espace¯¡préhilbertien et k.k la norme euclidienne, montrer que pour tout
Exercice 5.0.2 ⋆ Norme sup sur l’espace des suites bornées d’un K-espace vecteur x ∈ E, kxk = sup ¯ x | y ¯
¢¯
vectoriel normé ky kÉ1
Exercice 5.0.7 Critère d’égalité de deux normes
© ª
Soit (E, k.k) un K-espace vectoriel normé et soit B = (un ) ∈ EN | (un ) est bornée . Pour tout ⋆
(un ) ∈ B , on pose k(un )k∞ = supn∈N kun k. Montrer que (B, k.k∞ ) est une K-espace vectoriel Soient N1 , N2 deux normes sur un R-espace vectoriel E.
normé. 1. On note B1 = {x ∈ E | N1 (x) É 1} et B2 = {x ∈ E | N2 (x) É 1}.
Exercice 5.0.3 ⋆ Normes sur Mn,p (K) Montrer
Pour A = (ai,j ) ∈ Mn,p (K). On pose B1 = B2 ⇒ N1 = N2
v
p ¯
n X
X ¯
un p
uX X ¯ ¯ ¯ ¯ 2. Même question avec les boules unitées ouvertes.
kAk1 = ¯ ai,j , kAk2 = t
¯ ¯ ai,j ¯2 et kAk∞ = max ¯ ai,j ¯
i=1 j =1 i=1 j =1 1ÉiÉn,1É j Ép Exercice 5.0.8 ⋆ Boules ouvertes disjointes
Montrer que si r + r ′ É d(a, a ′ ), alors B(a, r ) ∩ B(a ′ , r ′ ) = ∅.
Montrer que k . k1 , k . k2 et k . k∞ définissent des normes sur Mn,p (K).
exo:2005:Oct:Mon:18:40:19 Exercice 5.0.9 ⋆ Boule unitée pour différentes normes
Exercice 5.0.4 ⋆ Dessiner les boules ouvertes B(0, 1) dans R2 pour les trois normes k.k1 , k.k2 et k.k∞ .
Soit (E, k.k) un K-espace vectoriel normé et soit f ∈ L (E) un exo:2005:Oct:Thu:18:22:36
endomorphisme de E. Déterminer Exercice 5.0.10 ⋆
une condition nécessaire et suffisante sur f pour que l’application Sur l’espace E = C ([0, 1]), on considère les deux normes k.k∞ et k.k1 .
¡¢
½
E −→ R
1. Que représente la boule ouverte B∞ = B(0E , 1) pour la norme k.k∞ ?
N . : ° °
x 7−→ ° f (x)° 2. Montrer que La boule ouverte B1 = B(0E , 1) pour la norme k.k1 contient B∞ .
3. B1 est-elle bornée dans (E, k.k∞ ) ?
définisse une norme sur E.
1
Exercice 5.0.11 ⋆ Exercice 5.0.16 ⋆
Montrer que dans le K-espace vectoriel normé (E, k.k) : Sur E = C 0 ([0, 1] , K), on définit les normes :
Z1 µZ1 ¶1/2
∀(x, y) ∈ E2 , ∀r ∈ R∗+ , x + B(y, r ) = B(x + y, r ). ¯ ¯ ¯ ¯
¯ f (t )¯ dt ,
¯ ¯2
¯ f ¯ dt
∀f ∈ E, k f k∞ = sup ¯ f (x)¯ , k f k1 = k f k2 = .
x∈[0,1] 0 0
Exercice 5.0.12 ⋆ Identité du parallélogramme
1. Montrer que :
1. Soit (E, 〈.|.〉) un espace préhilbertien et soit k.k sa norme associée. Prouver l’identité du ∀f ∈ E, k f k1 É k f k2 É k f k∞ .
parallélogramme :
° ° ° ° ³ ° ° ´ 2. Trouver une suite qui converge vers 0E pour la norme k.k1 ou la norme k.k2 mais pas
∀(x, y) ∈ E2 , °x + y °2 + ° x − y °2 = 2 kxk2 + ° y °2 . pour la norme k.k∞ .
Exercice 5.0.17 ⋆⋆⋆
¡¢ ¯ ¯
2. Montrer que l’application N . : (x, y) 7→ |x| + 2 ¯ y ¯ est une norme sur R2 . Cette norme Sur E = C 1 ([0, 1] , K), on pose :
dérive-t-elle d’un produit scalaire ? s
Z1
° ° ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
7:19 Exercice 5.0.13 ⋆ ∀f ∈ E, °f ° = ¯ f (0)¯2 + ¯ f ′ (t ))¯2 d t et k f k∞ = sup ¯ f (t )¯ .
Z1 0 t ∈[0,1]
Sur l’espace des polynômes à coefficients réels, E = R [X], on note kPk = |P(t )| dt .
0 1. Montrer que l’on définit ainsi deux normes sur E.
1. Vérifier que k.k définit une norme sur E.
2. Montrer que : p ° °
2. On considère la partie A = {Q ∈ E | Q(1) = 0}. Montrer que A est un hyperplan de E. ∀f ∈ E, k f k∞ É 2°f °.
3. Calculer d(P, A) pour P = 1R [X] . 3. On considère la suite ( f n )n∈N∗ définie par :
Exercice 5.0.14 ⋆⋆⋆
Soit E une algèbre de dimension finie. On veut montrer qu’on peut construire sur E une norme sin(nπx)
∀n ∈ N∗ , ∀x ∈ [0, 1] , f n (x) = .
d’algèbre. n
Soit k.k une norme sur E. Pour tout x ∈ E, on pose ° °
(a) Calculer ° f n °.
N(x) = sup kaxk . (b) Montrer que ( f n )n∈N∗ converge vers la fonction nulle pour la norme k.k∞
a∈E,kak=1
(c) Et que ce n’est pas le cas pour la norme k.k.
1. Justifier que N est bien définie.
2. Prouver que N est une norme d’algèbre. 5.0.2 Norme uniforme
Exercice 5.0.15 ⋆ Exercice 5.0.18 ⋆⋆⋆ Centrale MP
Sur E = K[X], on définit les normes : Soit n ∈ N∗ et kk la norme uniforme sur [−1, 1].

X +∞
X
Ã
+∞
X
!1/2 1. Montrer qu’il existe un unique polynôme Tn de degré n tel que :
k 2
∀P = ak X ∈ E, kPk∞ = sup |ak | , kPk1 = |ak | , kPk2 = |ak | .
n∈N k∈N k=0 k=0 ∀θ ∈ R, Tn (cos θ) = cos(nθ).

1. Montrer que : 2. Soit P unitaire de degré n . Montrer


∀P ∈ E, kPk∞ É kPk2 É kPk1 .
1
kPk Ê .
2. Trouver une suite qui est bornée pour la norme k.k∞ mais pas pour la norme k.k1 ou la 2n−1
norme k.k2 .
On pourra s’intéresser aux valeurs de P et Tn en les cos(kπ/n), pour k ∈ Z.
2
3. Cas d’égalité. Montrer exo_union_intersection_ouverts_fermes Exercice 5.0.23 ⋆ Réunion et intersections d’ouverts, de fermés
1 1
kPk = n−1 ⇐⇒ P = n−1 Tn . On considère un evn (E, k.k).
2 2
1. (a) Montrer qu’une réunion quelconque d’ouverts est ouverte ;
Exercice 5.0.19 ⋆⋆⋆ ENTPE
(b) Montrer qu’une intersection finie d’ouverts est ouverte ;
Montrer que si ( f n )n∈N est une suite de fonctions polynomiales toutes de degrés inférieurs à N ¡ ¢
convergeant simplement vers une fonction f sur R alors f est une fonction polynomiale et la (c) En considérant la famille B(0, n+1
n ) n∈N∗ montrer qu’une intersection infinie d’en-
convergence est uniforme sur tout segment de R. sembles ouverts n’est pas forcément ouverte ;
Exercice 5.0.20 ⋆⋆⋆ Théorème de Weierstrass 2. (a) Montrer qu’une intersection quelconque de fermés est fermée ;
Pour n ∈ N et k ∈ {0, . . . , n}, on pose (b) Montrer qu’une union finie de fermée est fermée ;
à ! ³ ´
n
n k (c) En considérant la famille B(0, n+1 ) , montrer qu’une union infinie d’ensembles
Bn,k (x) = x (1 − x)n−k . n∈N
k fermés n’est pas forcément fermée.
Exercice 5.0.24 ⋆
1. Calculer Soit A une partie ouverte d’un evn (E, k.k) et B ⊂ E.
n
X n
X n
X
Bn,k (x), kBn,k (x) et k 2 Bn,k (x). 1. Montrer que A + B est ouverte.
k=0 k=0 k=0
2. Qu’en est-il si A est fermé ? Si A et B sont fermés ?
2. Soient α > 0 et x ∈ [0, 1]. On forme Exercice 5.0.25 ⋆ Tout fermé est une intersection décroissante d’ouverts
A = {k ∈ ‚0, nƒ : |k/n − x| Ê α} et B = {k ∈ ‚0, nƒ : |k/n − x| < α} .
Montrer que tout fermé peut s’écrire comme une intersection décroissante d’ouverts.
Montrer que Exercice 5.0.26 ⋆
X 1 Chacune des parties suivantes est-elle fermée ? ouverte ?
Bn,k (x) É .
k∈A 4nα2 T ¤ £ ©1 ª
1. A = N∗ ; 2. B = n∈N∗ − n1 , n1 ; 3. C = n : n ∈ N∗ .
3. Soit f : [0, 1] → R continue. On pose
Exercice 5.0.27 ⋆⋆
n ³k ´
f n (x) =
X
f Bn,k (x). Montrer que l’ensemble D des polynômes de Rn [X] dont le coefficient dominant est égal à 1
k=0 n est une partie fermée de Rn [X].
Exercice 5.0.28 ⋆
Montrer que ( f n ) converge uniformément vers f sur [0, 1]. Chacune des parties suivantes de Mn (R) est-elle fermée ? bornée ?
1. L’ensemble A des matrices de trace 2.
5.0.3 Ouverts et fermés 2. L’ensemble B des matrices symétriques.
Exercice 5.0.21 ⋆ Les boules ouvertes sont ouvertes, les boules fermées 3. L’ensemble C des matrices orthogonales (c’est-à-dire des matrices M telles que MT M =
rtes sont fermées... MMT = In ).
Soit (E, k.k) un espace vectoriel normé. 4. L’ensemble D des matrices diagonalisables.
1. Montrer qu’une boule ouverte de E est un ouvert de E. Exercice 5.0.29 ⋆⋆⋆ Centrale MP
2. Montrer qu’une boule fermée de E est un fermé de E. On munit le R-espace vectoriel des suites réelles bornées de la norme
3. Montrer qu’une sphère de E est un fermé de E. kuk∞ = sup |un | .
Exercice 5.0.22 ⋆ Une partie d’un evn est ouverte si et seulement si c’est n∈N

un voisinage de chacun de ses points Déterminer si les sous-ensembles suivants sont fermésªou non
oint © ©: ª
Soit A une partie d’un evn (E, k.k). Montrer que A est ouverte si et seulement si c’est un voisi- A = {©suites croissantes}, B = suites convergeant ªvers 0 , ©C = suites convergentes ,
ª
nage de chacun de ses points. D = suites admettant 0 pour valeur d′ adhérence et E = suites périodiques .

3
Exercice 5.0.30 ⋆⋆⋆ Mines MP 1. A ⊂ A. 6. A = A.
P
Soit E l’ensemble des suites (an )nÊ0 de C telles que la série |an | converge. Si a = (an )nÊ0
2. A est un fermé. 7. A ⊂ B =⇒ A ⊂ B.
appartient à E, on pose
+∞
X 3. A est le plus petit fermé contenant A. 8. A ∪ B = A ∪ B.
kak = |an | .
n=0 4. A =
\
F. 9. A ∩ B ⊂ A ∩ B (l’autre inclusion est
fermé fausse en général).
1. Montrer que kk est une norme sur E. A⊂F;F
◦c
2. Soit ½ ¾ 5. A est fermé ⇐⇒ A = A. 10. Ac = A .
+∞
X
F= a ∈E: an = 1 . Exercice 5.0.36 ⋆ Adhérence d’un Vect
n=0
Soit (E, k.k) un evn.
L’ensemble F est-il ouvert ? fermé ? borné ?
1. Montrer que pour toute partie A de E :
Exercice 5.0.31 ⋆⋆
Soit E un espace préhilbertien muni de la norme associée au produit scalaire. Démontrer que Vect(A) ⊂ Vect(A) ⊂ Vect(A).
l’orthogonal de toute partie A de E est un fermé de E.
Exercice 5.0.32 ⋆⋆ 2. En déduire que pour tout sev F de E, F est un sev de E.
Soit n > 0 et 0 É p É n deux entiers. Montrer que l’ensemble Fp des éléments de Mn (R) de
exo:2005:Nov:Mon:15:55:16 Exercice 5.0.37 ⋆ Diamètre d’une partie bornée
rang inférieur ou égal à p est un fermé de Mn (R). Si A ⊂ E est une partie non-vide et bornée d’un evn, on définit son diamètre par :

δ(A) = sup{kx − yk; (x, y) ∈ A2 }


5.0.4 Intérieur, adhérence
Exercice 5.0.33 ⋆⋆ On considère deux parties bornées non-vides A et B de E.
0:27 µ ¶
◦ c
◦ 1. Vérifier que δ(A) est bien défini.
Montrer que A = E \ (E \ A) (ou autrement dit que A = A c
).
2. Si A ⊂ B, montrer que δ(A) É δ(B).
Exercice 5.0.34 ⋆ Propriétés de l’intérieur
Soient deux parties A et B d’un evn (E, k.k). Montrer que : 3. Si A ∩ B 6= ∅, montrer que δ(A ∪ B) É δ(A) + δ(B).
4. Montrer qu’il existe deux suites (an ) ∈ AN et (bn ) ∈ AN telles que
◦ ◦
1. A ⊂ A. ◦ ◦
6. A = A. kan − b n k −−−−−→ δ(A)
◦ n→+∞
◦ ◦
2. A est une partie ouverte. 7. A ⊂ B =⇒ A ⊂ B.
◦ ◦ 5. Montrer que δ(A) = δ(A).
3. A est le plus grand ouvert contenu z }| { ◦ ◦
Exercice 5.0.38
8. A ∩ B = A ∩ B. ⋆
dans A. ◦ Représenter graphiquement et déterminer si les ensembles suivants sont des ouverts.
◦ [ ◦ ◦
z }| {
4. A = O. 9. A ∪ B ⊂ A ∪ B (l’autre inclusion est
O⊂A;O ouvert fausse en général). 1. A = {(x, y) ∈ R2 | 0 < |x − 1| < 1} ; 4. D = {(x, y) ∈ R2 | x ∈ Q, y ∈ Q} ;
◦ ◦ c 2. B = {(x, y) ∈ R2 | 0 < x É 1} ; 5. E = {(x, y) ∈ R2 | x 6∈ Q, y 6∈ Q} ;
5. A ouvert ⇐⇒ A = A 10. Ac = A .
3. C = {(x, y) ∈ R2 | |x| < 1, |y| É 1} ; 6. F = {(x, y) ∈ R2 | x 2 + y 2 < 4} .
Exercice 5.0.35 ⋆ Propriétés de l’adhérence
Exercice 5.0.39 ⋆
Soient deux parties A et B d’un evn (E, k.k) et un point a ∈ E.
On définit un sous-ensemble A de R2 en posant

A = {(x, y) ∈ R2 | x 2 + y 2 É 2} \ {(x, y) ∈ R2 | (x − 1)2 + y 2 < 1}.

Déterminer l’intérieur, l’adhérence et la frontière de A. L’ensemble A est-il connexe ?


4
Exercice 5.0.40 ⋆ ¡ ¢ x2 y ¡ x3 + y 3
¢
© ª 1. f x, y = 4. f x, y =
Montrer que A = (x, y) ∈ R2 | x 2 + y 2 < x 3 + y 3 est un ouvert de R2 . x2 + y 2 xy
Exercice 5.0.41 Le graphe sur R d’une fonction continue est fermé
¡ ¢
⋆ 1 − cos x y ¡ ¢ xy
5. f x, y =
¡ ¢
7:31 2. f x, y = sh x + sh y
¡ ¢ x y2
Soit f : R 7→ R une fonction continue. Montrer que l’ensemble G = { x, f (x) ; x ∈ R } est fermé ¡ ¢ sh x sh y ¡ ¢ sin x − y
dans R2 (muni d’une norme usuelle). 3. f x, y = 6. f x, y = .
x+y x − sin y
5:41 Exercice 5.0.42 ⋆
On considère l’evn E = C ([0, 1], R ) des fonctions continues sur le segment [0, 1] et les deux
normes Exercice 5.0.46 ⋆⋆
Soient f : R → R une fonction de classe C 1 et
Z 1
k f k1 = | f (t )| dt k f k∞ = sup | f (t )|
0 t ∈[0,1] (
Z1 R2 \ (0, 0) −→ R
F: ¡ ¢ f (x 2 +y 2 )− f (0)
1. On note A = { f ∈ E | f (t ) dt = 0} l’ensemble des fonctions de moyenne nulle. La x, y 7−→
x 2 +y 2
0
partie A est-elle fermée pour k.k1 ? Pour k.k∞ ? ¡ ¢
Déterminer lim F x, y .
2. La partie B = { f ∈ E | f (0) = 0} est-elle fermée dans (E, k.k∞ ) ? Dans (E, k.k1 ) ? (x,y )→(0,0)
3. On note C = { f ∈ E | ∀n ∈ N , f (2−n ) Ê 0}. la partie C est-elle fermée pour k.k∞ ?
Exercice 5.0.43 ⋆ 5.0.6 Continuité sur une partie
Soit (E, k.k un evn.
Exercice 5.0.47 ⋆⋆
1. Soit F un sev de E d’intérieur non vide. Montrer que F = E.
Soit f : R2 → R définie par :
2. On prend E = C 0 ([0, 1] , R) muni de la norme infinie k.k∞ . On prend pour F = C 1 ([0, 1] , R).
◦ (
1 2
Montrer que F = ∅. ¡ ¢ 2x + y −1
2
si x 2 + y 2 > 1
f x, y =
3. Reprendre la question précédente avec F l’ensemble des application polynomiales sur − 12 x 2 sinon
[0, 1] à valeurs réelles, puis avec F l’ensemble des applications continues et monotones
sur [0, 1] à valeurs réelles. Montrer que f est continue sur R2 .
Exercice 5.0.48 ⋆
Montrer que l’application
5.0.5 Limite et continuité en un point

R2 −→ R
7:02 Exercice 5.0.44 ⋆ 

  1
Existence de limite en (0, 0) des fonctions f :
(x 2 + y 2 ) sin si (x, y) 6= 0R2

 (x, y) 7−→ x + y2
2

si

x2 y
¡ ¢ x + 2y 0 (x, y) = 0R2
1. f (x, y) = . 4. f x,
¡ y¢ ¡ ¢ =
¡
7. f x, y =
¢
x + y2
2 ch x y − cos x y x2 − y 2
xy est continue sur R2 .
x y6
¡ ¢
x2 y 2 8. f x, y = 2 2 .
2. f (x, y) = 6 8 . ¡ ¢ xy x +y Exercice 5.0.49 ⋆
x +y 5. f x, y = Montrer que l’application
¡ ¢ x3 x−y
3. f x, y = ¡ ¢
6. f x, y = x y sin x1  ¡ ¢
y  ln 1 + x y
si x 6= 0
f : (x, y) 7→ x
Exercice 5.0.45 ⋆ 
y si x =0
Déterminer si elle existe la limite en (0, 0) des fonctions f : R2 → R données par :
est continue sur son ensemble de définition.
5
Exercice 5.0.50 ⋆ exo:2004:Nov:Mon:14:27:04 Exercice 5.0.57 ⋆
Montrer que l’application Soit f : E 7→ F une application continue. On définit son graphe :
Ãq !
y G = {(x, y) ∈ E × F | y = f (x)}
f : (x, y) 7→ x 2 + y 2 , 2arctan p
x+ x2 + y 2 Montrer que G est un fermé de E × F.
exo:2005:Nov:Thu:16:20:33 Exercice 5.0.58 ⋆
est continue sur R2 \ (R− × {0}). Dans l’evn E = C ([0, 1], R ) muni de la norme k.k∞ , montrer que les parties suivantes sont
Exercice 5.0.51 ⋆ fermées.
Soit (E, k.k) un K-espace vectoriel normé. Pour tout x ∈ E, on pose Z1
1. A = { f ∈ E | f (t ) dt = 0}
x 0
g (x) = . 2. B = { f ∈ E | ∀n ∈ N , f (2−n ) Ê 0}
1 + kxk
exo:2005:Nov:Mon:17:37:13 Exercice 5.0.59 ⋆ Caractérisation topologique de la continuité
1. Montrer que g définit une bijection de E sur la boule ouverte B(0, 1) de E. Soit f : E 7→ E′
2. Prouver que g et g sont continues.
−1
1. Si l’image réciproque de tout ouvert de E′ est ouvert dans E, montrer que f est continue
Exercice 5.0.52 ⋆ Oral ENSAM PT sur E.
Soient f ∈ C 0 (R, R) et 2. Soit A ⊂ E′ , vérifier que E \ f −1 (A) = f −1 (E′ \ A).
(
R∗ × R −→ R
g: 1 Rx y .
3. Montrer que si l’image réciproque de tout fermé de E′ par f est un fermé de E, alors f
(x, y) 7−→ x f (t ) dt est continue sur E.
x
Exercice 5.0.60 ⋆ GLn (K ) est un ouvert dense de Mn (K )
Montrer que g est prolongeable par continuité sur R2 . On considère l’espace des matrices E = Mn (K ), (K = R ou C ) muni de la norme kAk∞ =
9:59 Exercice 5.0.53 ⋆ max |ai j |.
Déterminer les fonctions f : R 7→ R continues vérifiant : 1Éi,j Én
1. Montrer que GLn (K ) est un ouvert de E.
1. ∀x ∈ R , f (x 2 ) = f (x). 2. ∀x ∈ R , f (2x + 1) = f (x). 2. Soit A ∈ Mn (K). Montrer qu’il existe r > 0 tel que :

9:07 Exercice 5.0.54 ⋆ CCP 2007 ∀λ ∈ K , 0 < |λ| < r =⇒ A + λIn ∈ GLn (K ).
Trouver les fonctions f : R 7→ R continues vérifiant
3. En déduire que GLn (K ) est dense dans E.
∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x) + f (y) Exercice 5.0.61 ⋆
Soient E et F deux evn. Soient E1 , E2 deux fermés de E tels que E1 ∪ E2 = E et soit f : E → F
4:57 Exercice 5.0.55 ⋆ une application telle que f |E1 et f |E2 sont continues. Montrer que f est continue.
¡x+y ¢ f (x) + f (y)
On note E = { f ∈ C ([0, 1], R ) | ∀(x, y) ∈ [0, 1]2 , f = } Exercice 5.0.62 ⋆ © ª
2 2 Soit (E, 〈.|.〉) un espace euclidien. Montrer que l’ensemble A = (x, y) ∈ E2 | (x, y) est libre est
1. Vérifier que E est un sev de C ([0, 1], R ) qui contient les fonctions affines. un ouvert de E2 .
2. Soit f ∈ E. On définit la fonction affine g qui coïncide avec f en 0 et 1 et on pose Exercice 5.0.63 ⋆
h = f − g . Montrer que h = 0. Soit (E, k.k) un evn et soit u ∈ L (E) un endomorphisme de E.
3. Conclure. 1. Montrer que u est continue si et seulement si u est bornée sur la sphère unité S(0, 1) =
{x ∈ E | kxk = 1}.
3:59 Exercice 5.0.56 ⋆
Soit f : R 7→ R une fonction continue. 2. En déduire que u est continue si et seulement si la partie
1. Montrer que A = {(x, y) ∈ R2 | y > f (x)} est un ouvert de R2 . A = {x ∈ E | ku(x)k = 1}
2. Montrer que B = {(x, y) ∈ R | f (x) = f (y)} est un fermé de R .
2 2
est fermée.
6
Exercice 5.0.64 ⋆⋆⋆ X 1994 Exercice 5.0.71 ⋆
Soient a, b ∈ R, a < b et f , g : [a, b] → [a, b] deux fonctions continues sur [a, b] telles que Soient a, b ∈ R, a < b et soit
f ◦ g = g ◦ f . On note f n et g n leurs n -ième itérées. © ª
E = f : [a, b] → R | f est lipschitzienne sur [a, b] et f (a) = 0 .
1. Montrer que si f > g alors f > g et même qu’il existe K > 0 tel que ∀n ∈ N ,
n n ∗ n
f (x) Ê
nK + g n (x). On pose pour tout f ∈ E,
2. Que dire de l’équation f (x) = g (x) ? ° ° © ¯ ¯ ¯ ¯ª
° f ° = inf k ∈ R+ | ∀x, y ∈ [a, b] , ¯ f (y) − f (x)¯ É k ¯ y − x ¯ .

5.0.7 Applications lipschitziennes Montrer que k.k définie une norme sur E.
Exercice 5.0.72 ⋆ Oral CCP MP
Exercice 5.0.65 ⋆ E et F désignent deux espaces vectoriels normés.
Soit f ∈ C 1 (R). Montrer que f est lipschitzienne sur R si et seulement si f ′ est bornée sur R.
1. Soient f une application de E dans F et a un point de E.
Exercice 5.0.66 ⋆
Soient f , g deux applications définies sur R et à valeurs dans R. Montrer que si f et g sont On considère les propositions suivantes :
bornées et lipschitziennes sur R alors f g est lipschitzienne sur R. P1. f est continue en a .
Exercice 5.0.67 ⋆ Point fixe et application contractante
Soient (E, k.k) un K-espace vectoriel normé et f : E → E une application k -lipschitzienne avec P2. Pour toute suite (xn ) d’éléments de E telle que lim xn = a , alors lim f (xn ) =
n→+∞ n→+∞
k ∈ R∗+ . Soit l ∈ E tel que f (l) = l et soit (un ) une suite de vecteurs de E définie par u0 ∈ E et f (a).
∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
Prouver que les propositions P1 et P2 sont équivalentes.
1. Montrer que ∀n ∈ N, kun − lk É k n ku0 − lk. 2. Soit A une partie dense d’un sous-espace vectoriel normé E, et soient f et g deux
2. Que dire si f est contractante, c’est-à-dire si k < 1 ? applications continues de E dans F, F désignant un espace vectoriel normé.
Exercice 5.0.68 ⋆⋆⋆ X PC 2012 Démontrer que si, pour tout x ∈ A, f (x) = g (x), alors f = g .
et on pose K = [a, b]3 . Soit f : K → K telle
On munit R3 de sa norme euclidienne canonique exo_autre_carac_points_adherents Exercice 5.0.73 ⋆⋆ Distance d’un point à une partie
que : Soit A une partie non vide d’un espace vectoriel normé (E, k.k). Pour tout x ∈ E, on pose :
∀(x, y) ∈ K2 , (x 6= y) =⇒ k f (x) − f (y)k < kx − yk.
d(x, A) = inf d(x, a).
Montrer que f possède un unique point fixe. a∈A
1:40 Exercice 5.0.69 ⋆ 1. Montrer que l’application x 7→ d(x, A) est bien définie et lipschitzienne sur E.
1. Si f ∈ C 1 (I, R ) est une fonction telle que f ′ est bornée sur I, montrer que f est lipschit- 2. Montrer que d(x, A) = 0 si et seulement si x ∈ A.
zienne sur I.
½ Exercice 5.0.74 ⋆⋆⋆ Centrale PC 2010
R −→ R Soit E l’ensemble des fonctions f : [0, 1] → R continues. On munit E de la norme donnée par
2. La fonction f : est-elle lipschitzienne ?
x 7−→ x2
½ µZ1 ¶1
[0, +∞[ −→ R 2
3. La fonction f : p est-elle lipschitzienne ? k f k2 = 2
f (t ) dt .
x 7−→ x 0

3:04 Exercice 5.0.70 ⋆ On définit la fonction ϕ sur E par


Soient deux evn E et F et une application lipschitzienne f : E 7→ F. Montrer qu’il existe deux
constantes a, b > 0 telles que ∀x ∈ E, Z1
∀f ∈ E, ϕ( f ) = | f (t )| dt .
0
k f (x)k É akxk + b
Montrer que l’application ϕ est une application continue de (E, k.k2 ) dans R.

7
Exercice 5.0.75 ⋆⋆⋆ ENS MP 2007 5.0.8 Applications linéaires continues
Soit E l’ensemble des fonctions définies et continues sur [0, 1] et à valeurs dans R. Pour tout
Exercice 5.0.79 ⋆ Norme subordonnée à une application linéaire
f ∈ E on définit la fonction T( f ) sur [0, 1] par
Soient deux evn (E, k.kE ) et (F, k.kF ) et u ∈ Lc (E, F) une application linéaire continue. On définit
¡ 2
¢ la norme de l’application linéaire u :
∀x ∈ [0, 1], T( f )(x) = inf f (y) + (x − y) .
y ∈[0,1]
|||u||| = sup ku(x)kF
kxkE É1
1. Justifier que T( f ) est bien définie. Montrer que si f ∈ E alors T( f ) est lipschitzienne.
1. Montrer que |||.||| est une norme sur l’espace Lc (E, F).
2. Trouver toutes les fonctions telles que T( f ) = f .
ku(x)kF
¡ ¢
3. Soit f ∈ E. Montrer que Tn ( f ) converge pour k.k∞ . 2. Montrer que |||u||| = sup .
x6=0E kxkE
Exercice 5.0.76 ⋆⋆⋆ X PC 2005 3. Montrer que |||u||| = sup ku(x)kF .
x∈E,kxkE =1
Soit E un R-espace vectoriel normé et soit A une partie non vide de E. On se donne une fonction
f : A → R k -lipschitzienne. Montrer que la fonction 4. Montrer que :
(a) Si k Ê 0 est une constante telle que ∀x ∈ E, ku(x)kF É kkxkE , alors |||u||| É k ;
ϕ : E −→ R (b) ∀x ∈ E, ku(x)kF É |||u|||kxkE ;
¡ ¢
x 7−→ inf f (y) + kkx − yk (c) |||u||| = min{k Ê 0 | ∀x ∈ E, ku(x)kF É kkxkE }.
y ∈A
En d’autres termes, |||u||| est la plus petite constante k vérifiant ku(x)k É kkxk pour
est un prolongement k -lipschitzien de f sur E. tout x ∈ E.
Exercice 5.0.77 ⋆⋆⋆ Centrale MP 5. Soient trois evn (E, k.kE ), (F, k.kF ) et (G, k.kG ) et deux applications linéaires continues
Soit E un R-espace vectoriel normé. On pose, pour tout x ∈ E :
u v
E−
→F−
→G
x
f (x) = .
max(1,kxk) Alors la composée v ◦ u est également continue, v ◦ u ∈ Lc (E, G) et

Montrer que f est 2-lipschitzienne. |||v ◦ u||| É |||v||| |||u|||


Exercice 5.0.78 ⋆⋆⋆ ENS PC 2014
Soient (E, kk) un espace vectoriel normé et Y une partie non vide de E. Si x ∈ E, on pose Exercice 5.0.80 ⋆
dY (x) = inf{kx − yk ; y ∈ Y}. d
X
Dans l’espace E = R [X], on considère les normes définies par kPk1 = |an | et kPk∞ =
1. Montrer que dY est 1-lipschitzienne. n=0
d
X
2. Soient A et B deux parties non vides de E. Donne une condition nécessaire et suffisante max |an | où P = an X n . On considère les applications linéaires :
0ÉnÉd
pour que dA = dB . ½
n=0
E −→ E
3. On note 1. u :
P 7−→ P′
ρ(A, B) = sup{|dA (y) − dB (y)| ; y ∈ E}, ½
E −→ R
2. v :
valant éventuellement +∞. Montrer que P 7−→ P(0)
½
E −→ R
µ ¶ 3. w :
P 7−→ P(1)
ρ(A, B) = max sup dB (x), sup dA (x) .
x∈A x∈B
Étudier la continuité des applications u , v et w pour chacune des normes et le cas échéant,
calculer |||u||| |||v||| et |||w||| .
8
Exercice 5.0.81 ⋆ (b) En déduire qu’il existe deux réels a, b ∈ R tels que
On note E = C ([0, 1]), muni des normes k.k1 , k.k2 et k.k∞ . Étudier la continuité et calculer
éventuellement la norme des applications linéaires : ∀X ∈ S, a É ϕ(X) É b et ∃(X1 , X2 ) ∈ S 2 : ϕ(X 1 ) = a et ϕ(X2 ) = b.

 E −→ R
Z1 Exercice 5.0.87 ⋆
1. I : Soit (E, k.k) un K-espace vectoriel normé de dimension finie et soit u ∈ L (E).
 f 7−→ f (t ) dt
½
0 1. Montrer que {x ∈ E | kxk = 1} est un fermé borné de E.
E −→ R 2. Montrer qu’il existe un vecteur x0 ∈ E unitaire tel que ku(x0 )k = supkxk=1 {ku(x)k}.
2. δ :
f 7−→ f (0)
Exercice 5.0.88 ⋆⋆
7:04 Exercice 5.0.82 ⋆ Soient (E, k.kE ) et (F, k.kF ) deux espaces vectoriels normés et soit u ∈ L (E, F) une application
On considère les evn E = C 0 ([0, 1], R ) muni de la norme k.k∞ et F = C 1 ([0, 1], R ) Z
muni de la linéaire de E dans F. Montrer l’équivalence des assertions suivantes :
x
norme N( f ) = k f k∞ + k f ′ k∞ . Soit T l’application définie par ∀f ∈ E, T( f )(x) = f (t ) dt . 1. (a) u est continue sur E ;
0
Montrer que T est continue et calculer sa norme subordonnée. (b) u est continue au point 0E ;
Exercice 5.0.83 ⋆⋆⋆
(c) u est bornée sur la boule fermée B(0E , 1) ;
Soit (E, k.k) un evn de dimension finie et soit u ∈ L (E) telle que
(d) il existe une constante k > 0 telle que ∀x ∈ E, ku(x)kF É kkxkE ;
∀x ∈ E, ku(x)k É kxk . (e) u est une application lipschitzienne.
Montrer que les sev Ker(u − id) et Im(u − id) sont supplémentaires. 2. Exemples :
Exercice 5.0.84 ⋆⋆⋆ (a) L’application ½
Soit (E, k.k) un K-espace vectoriel normé de dimension finie et soient p, q deux projecteurs de C 0 ([0, 1] , R) −→ R
u:
E. On suppose que ° ° ϕ 7−→ u(ϕ) = ϕ(0)
∀x ∈ E, x 6= 0 =⇒ °p(x) − q(x)° < kxk .
¡ ¢ ¡ ¢ est-elle lipschitzienne quand E = C 0 ([0, 1] , R) est successivement muni des normes
Montrer que rg p = rg q . k.k1 , k.k2 et k.k∞ ?
Exercice 5.0.85 ⋆ (b) Montrer que l’application
On considère¯ E
¯ = C ∞
([0, 1] , R) muni de la norme k.k∞ définie pour tout f ∈ E par k f k∞ =

supt ∈[0,1] ¯ f (t )¯. On considère  Rn [X] −→ R
n
u: X

 E  P= ak Xk 7−→ an
−→ R
k=0
ϕ: R1 t f (t ) .
 f 7−→ 0 dt est lipschitzienne sur E = Rn [X].
1+ t2
Exercice 5.0.89 ⋆
1. Montrer que ϕ est bien définie et linéaire.
Soient (E, k.kE ) et (F, k.kF ) deux espaces vectoriels normés.
2. Montrer que ϕ est continue.
1. Montrer que l’ensemble des applications linéaires continues de E dans F est un espace
Exercice 5.0.86 ⋆ vectoriel qu’on notera Lc (E, F).
1. Montrer que la sphère unité S de Rn pour la norme k.k2 est un fermé borné de Rn . 2. Montrer que l’on définit une norme sur Lc (E, F) en posant :
2. On assimile tout vecteur x ∈ Rn au vecteur X ∈ Mn,1 (R) de ses coordonnées dans la
° f ° = sup k f (x)kF .
° °
base canonique de Rn . Pour A ∈ Mn (R), on introduit ∀f ∈ Lc (E, F) ,
x∈E,x6=0 kxkE
½
Rn −→ R
ϕ: . 3. Vérifier que l’on a :
x 7−→ X T AX
° °
∀f ∈ Lc (E, F) , °f ° = sup k f (x)kF .
(a) Montrer que ϕ est continue. x∈E,kxkE =1

9
4. Montrer que si E = F alors k.k est une norme d’algèbre, c’est-à-dire que l’on a : Exercice 5.0.93 ⋆⋆
¡ ¢ ° ° ° °° ° Soient (E, k.k) un evn de dimension finie et (xn ) ∈ EN une suite de vecteurs de E qui converge
∀ f , g ∈ Lc (E, F)2 , ° f ◦ g ° É ° f ° °g ° . vers a ∈ E. Montrer que la suite (un ) de terme général
à !
n n
5. Déduire des questions précédentes des exemples de norme sur Mn (K). un =
1 X
xk
2n k=0 k
Exercice 5.0.90 ⋆ CCP 2009
Soit A une matrice à coefficients dans Z vérifiant converge aussi vers a .
Exercice 5.0.94 ⋆
4A3 + 2A2 + A = 0. Étudier la suite ((an , bn )) de R2 définie par (a0 , b0 ) 6= 0R2 et pour tout n ∈ N :

1. Soit P ∈ GLn (C). Montrer que l’application : an+1 =


an
et bn+1 =
bn
.
½ an + b n2
2 an + b n2
2
Mn (C) −→ Mn (C)
Φ:
M 7−→ PMP−1 Exercice 5.0.95 ⋆
On considère la suite (Zn ) = ((xn , y n , zn )) de R3 définie par Z0 = (x0 , y 0 , z0 ) ∈ R3 et pour tout n
est continue. par la relation de récurrence :
2. Montrer que :  1 1 1
1


 xn+1 = xn − z n +
∀λ ∈ Sp(A), |λ| É .

 3 6 2
1 1 1
2 y n+1 = xn + y n + z n

 3 6 3
3. On admet dans la suite de l’exercice que A est diagonalisable. 

z 1 1 1 7
n+1 = xn + y n + z n −
3 3 6 6
(a) Montrer que (Ak )k∈N est convergente et calculer sa limite.
1. Montrer que la suite (Zn ) vérifie une relation de récurrence de la forme Zn+1 = AZn +B.
(b) Montrer qu’une suite convergente d’entiers relatifs est stationnaire.
2. Montrer que pour tout vecteur X ∈ R3 , on a : kAXk∞ É kkXk∞ où k ∈ ]0, 1[.
(c) Que peut-on en déduire ?
3. Montrer que l’équation X = AX + B admet une unique solution L dans R3
(d) Conclusion pour A ?
4. Déduire de ce qui précède et d’une récurrence une inégalité concernant kZn − Lk∞ ,
Exercice 5.0.91 ⋆⋆ kZ 0 − Lk∞ , n et k . Conclure quand à la convergence de (Z n ).
On note E = ℓ∞ (R) l’espace vectoriel normé des suites réelles bornées muni de la norme N∞ . Exercice 5.0.96 ⋆ Oral CCP MP
Pour u = (un ) ∈ ℓ∞ (R) on pose T(u) et ∆(u) les suites définies par E et F désignent deux espaces vectoriels normés.
T(u)n = un+1 et ∆(u)n = un+1 − un . 1. Soient f une application de E dans F et a un point de E.
On considère les propositions suivantes :
Montrer que les applications T et ∆ sont des endomorphismes continus de E.
P1. f est continue en a .
P2. Pour toute suite (xn ) d’éléments de E telle que lim xn = a , alors lim f (xn ) =
5.0.9 Suites vectorielles n→+∞ n→+∞
f (a).
1:59 Exercice 5.0.92 ⋆⋆
Prouver que les propositions P1 et P2 sont équivalentes.
Soient deux suites vectorielles (un ) ∈ EN et (v n ) ∈ EN . Montrer que
2. Soit A une partie dense d’un sous-espace vectoriel normé E, et soient f et g deux
un ∼ v n =⇒ kun k ∼ kv n k applications continues de E dans F, F désignant un espace vectoriel normé.
n→+∞ n→+∞
Démontrer que si, pour tout x ∈ A, f (x) = g (x), alors f = g .

10
Exercice

5.0.97

⋆ 5.0.10 Exercice sur les normes matricielles
1
2 0 0
Soit A =  0 1
¡ ¢ Exercice 5.0.102 ⋆
0 2 . Étudier la convergence de Ak k∈N .
qP
0 − 12 0 Pour tout A = (ai,j ) ∈ Mn (R), on pose kAk = 1Éi,j Én a i,j .
2

Exercice 5.0.98 ⋆⋆ CCP 2000, CCP 2005


1. Montrer que k.k est une norme sur Mn (R).
Soit M ∈ M2 (C).
1. Montrer que M est trigonalisable. 2. Prouver que pour tout A, B ∈ Mn (R), kABk É kAk kBk.
© ª
2. Soit Sp(M) l’ensemble des valeurs propres de M et f (M) = sup |λ| | λ ∈ Sp(M) . Prou- Exercice 5.0.103 ⋆
ver l’équivalence suivante : On pose
n
X
N∞ (A) = max |ai j |
lim Mn = 0 ⇐⇒ f (M) < 1. 1ÉiÉn j =1
n→+∞
Exercice 5.0.99 ⋆ Mines 2005 1. Calculer N∞ (In ) et N∞ (H).
Pour tout entiers naturels n, p ∈ N, p Ê 3, on pose : 2. Montrer que N∞ définit une norme sur E.
3. Montrer que ∀(A, B) ∈ E2 , N∞ (AB) É N∞ (A)N∞ (B).
 
e n (1)
 .  1 X
X n =  ..  ∈ Rn avec ∀j ∈ ‚1, nƒ , e n+1 ( j ) = e n (i ). q:1-2 Exercice 5.0.104 ⋆
p − 1 i∈‚1,p ƒ,i6= j
e n (p) On définit de même,
n
X
Montrer que (Xn )n∈N est convergente et calculer sa limite N1 (A) = max |ai j |
1É j Én i=1
Exercice 5.0.100 ⋆ Centrale 2009
On considère les matrices 1. Calculer N1 (In ) et N1 (H).

0 3 1 2
  
1 2. Exprimer N1 (A) à l’aide de N∞ .
1 
3 0 2 1 2 3. En déduire que N1 est une norme sur E qui vérifie
A=  ∈ M4 (R) et B=
3 .

27 1 2 0 3
2 1 3 0 4 ∀(A, B) ∈ E2 , N1 (AB) É N1 (A)N1(B)
On définit alors la suite (Xn )n∈N par
(
Exercice 5.0.105 ⋆⋆⋆ X MP
X0 = B Soit n N avec n Ê 2. Existe-t-il une norme k.k sur Mn (C) invariante par conjugaison, c’est-à-
. dire telle que :
∀n ∈ N, X n+1 = AX n + B ° °
∀(A, P) ∈ Mn (C) × GLn (C), , kAk = °P−1 AP° .
1. Calculer X1 , X2 , . . . , X10 , X20 et X50 . Que peut-on conjecturer sur le comportement de la
suite (Xn )n∈N ?
2. Montrer que I4 − A est inversible et calculer son inverse M. 5.0.11 Suites de matrices
3. Supposons que la suite (Xn )n∈N converge et notons L sa limite. Calculer L et confronter Exercice 5.0.106 ⋆
à la question 1. Soient A, B ∈ Mp (R) tels que (AB)n −−−−−→ 0. Montrer que (BA)n −−−−−→ 0.
n→+∞ n→+∞
4. On pose pour tout n ∈ N, Yn = Xn − L. Trouver une relation de récurrence entre Yn+1 et Exercice 5.0.107 ⋆
Yn . Déterminer les valeurs propres de A et étudier sa diagonalisablilité. Soient A, B, P, Q ∈ Mp (R) telles que
Conclure quand à la convergence de (Yn ) puis de (Xn ).
Exercice 5.0.101 ⋆⋆ ENS Lyon 2000 An −−−−−→ P et Bn −−−−−→ Q.
n→+∞ n→+∞
Soit N ∈ Mn (R) une matrice nilpotente non ¡ nulle etk ¢soit λ ∈ K. Trouver une condition néces-
saire et suffisante sur λ pour que la suite (N + λIn ) k∈N converge dans Mn (R). On suppose que A et B commutent. Montrer qu’il en est de même de P et Q.

11
Exercice 5.0.108 ⋆ Exercice 5.0.115 ⋆⋆⋆ X PSI
Soit (An ) ∈ (GLm (K))N une suite de matrices inversibles, A, B ∈ Mm (K). On suppose que Soient n Ê 2 et A = (ai,j ) ∈ Mn (R) une matrice à coefficients strictement positifs vérifiant
A n −−−−−→ A et que A−1
n −−−−−→ B. Montrer que A est inversible et calculer A−1 .
n→+∞ n→+∞ n
Exercice 5.0.109 Les matrices antisymétriques forment une partie fermée de Mn (K).
X
⋆ ai,j = 1 pour tout i ∈ ‚1, nƒ.
j =1
Soit A ∈ Mp (K) une matrice antisymétrique. On suppose que An −−−−−→ B ∈ Mp (K). Que dire
n→+∞ On note α le plus petit coefficient de la matrice A et, étant donné X ∈ Mn,1 (R), on note min(X)
de B.
et max(X) le plus petit et le plus grand coefficient de la colonne X.
Exercice 5.0.110 ⋆
Soient A ∈ Mn (K). A quelle condition sur A existe-t-il M ∈ Mn (K) telle que Mn −−−−−→ A ? 1. On suppose que les coefficients de Y ∈ Mn,1 (R) sont tous positifs, établir min(AY) Ê
n→+∞
Exercice 5.0.111 ⋆ α max(Y).
On considère la matrice 2. Soit X ∈ Mn,1 (R) et Y = X − min(X)U avec U la colonne de hauteur n dont tous les
 
2 −1 2 coefficients valent 1. Montrer
1
A = 2 5 −4 .
3 min(AX) Ê d max(X) + (1 − d) min(X) puis max(AX) É d min(X) + (1 − d) max(X).
1 1 1
¡ ¢ ¡ ¢
Après avoir diagonalisé A, déterminer la limite de (An ). En déduire que les suites min(Ap X) p∈N et max(Ap X) p∈N sont adjacentes.
Exercice 5.0.112 ⋆ X 2005
Soit A ∈ Mn (K). On pose 3. Établir que la suite (A )p∈N converge et déterminer le rang de sa limite.
p

X Ak
+∞ Exercice 5.0.116 ⋆⋆⋆ ENTPE
eA = . Soit A ∈ Mp (C). On suppose que la suite (An )n∈N converge vers B.
k=0 k!
Montrer que B est semblable à une matrice diagonale n’ayant que des 0 et des 1.
1. Donner des exemples de normes sur Mn (K). Majorer kAk k∞ . Exercice 5.0.117 ⋆⋆⋆ X PC 2014
Soit
2. Justifier l’existence de eA . 
1

−1 0
T ¡ ¢T
3. Montrer que eA = eA . M = −1 2 −1 .
0 −1 1
4. Montrer que det(eA ) = eTr (A) .
5. Montrer qu’en général eA .eB 6= eA+B . Déterminer les a ∈ R tel que la suite de terme général a n Mn ait une limite non nulle.

6. À quelle condition suffisante a-t-on l’égalité ?


5.0.12 Topologie dans les espaces matriciels
Exercice 5.0.113 ⋆⋆⋆
Soit (An ) une suite convergente d’éléments de Mn (K) et de limite A∞ . Exercice 5.0.118 ⋆
Montrer que pour n assez grand On considère Mn (K) et Kn [X] munis d’une de leur norme ainsi que l’application
rg(A n ) Ê rg(A ∞ ). ½
Mn (K) −→ Kn [X]
χ: .
Exercice 5.0.114 ⋆⋆⋆ ENS Lyon A 7−→ χA
Soit q ∈ N . On note E q l’ensemble des A ∈ GLn (C) telles que

Montrer que ϕ est continue.
q
A = In . Exercice 5.0.119 ⋆
Prouver que GLn (R) est un sous-ensemble ouvert de Mn (R).
1. Que dire de A ∈ E q telle que 1 est seule valeur propre de A ? Exercice 5.0.120 ⋆
On munit le K-espace vectoriel Mn (K) d’une norme k.k.
2. Montrer que In est un point isolé de E q .
1. Montrer que toute matrice A ∈ Mn (K) est limite d’une suite de matrices inversibles.
12
2. Soient A, B ∈ Mn (K). On admet que si A est inversible alors χAB = χBA . Montrer que ce 2. Tester ce programme pour dix matrices carrées à coefficients pris aléatoirement dans
résultat reste vrai si A est quelconque. [1, 2[.
Exercice 5.0.121 ⋆ Théorème de Cayley-Hamilton, preuve topologique Soit
© ª
S = λ ∈ R+ : ∃x ∈ Rn \ {0} , 0 É x et λx É Ax .
On note Dn (C) l’ensemble des matrices diagonalisables de Mn (C).
3. Soit λ ∈ S . Montrer qu’il existe x ∈ Rn tel que
1. Montrer que toute matrice triangulaire supérieure de Mn (C) est limite d’une suite
d’éléments de Dn (C). n
X
2. En déduire que toute matrice de Mn (C) est limite d’une suite d’éléments de Dn (C). 0 É x, xi = 1 et λx É Ax .
i=1
3. Montrer que si A ∈ Dn (C) alors son polynôme caractéristique annule A.
4. En déduire que ∀A ∈ Mn (C), χA (A) = 0. 4. Soit λ une valeur propre complexe. Montrer que |λ| ∈ S .
Exercice 5.0.122 ⋆⋆ 5. Montrer que la partie S est majorée et expliciter un majorant.
1. Montrer que l’ensemble N des matrices nilpotentes de Mn (C) est un fermé de Mn (C). 6. Montrer que S est une partie compacte.
Est-il compact ? 7. Soit α = max S . Montrer que α est une valeur propre de A strictement positive associée
2. Montrer que N est d’intérieur vide. à un vecteur propre strictement positif.
Exercice 5.0.123 ⋆ CCP MP
On munit E = Mp (C) de la norme 5.0.13 Compacts
¯ ¯
kMk = max ¯m i,j ¯ . Exercice 5.0.125 ⋆ Théorème de Riesz dans un espace préhilbertien
1Éi,j Ép
exo:2005:Nov:Thu:18:51:15
1. Soient X fixé dans Cp et P fixé dans GLp (C) ; montrer que Soit E un espace¡ préhilbertien
¢ réel de dimension infinie et (e n )n∈N une famille orthonormale :
∀(i , j ) ∈ N2 , e i | e j = δi j .
ϕ(M) = MX et ψ(M) = P−1 MP 1. Calculer pour (i , j ) ∈ N2 , ke i − e j k .
définissent des applications continues. 2. En déduire qu’il n’existe aucune suite extraite de (e n ) convergente.
2. Montrer que 3. Montrer que la sphère unité d’un espace préhilbertien réel est compacte si et seulement
f (M, N) = MN si l’espace est de dimension finie.
définit une application continue. Exercice 5.0.126
© ⋆ Le groupeª orthogonal est compact
³ ´ Montrer que On (K) = M ∈ Mn (K) | MT M = In est compact dans Mn (K).
3. Soit A ∈ Mp (C) telle que la suite kAn k soit bornée ; montrer que les valeurs propres Exercice 5.0.127 ⋆⋆⋆ X 2009
de A sont de module inférieur à 1. Montrer qu’on ne peut recouvrir le plan par des cercles de rayon non nul disjoints entre eux.
4. Soit B ∈ Mp (C) telle que la suite (Bn ) tende vers une matrice C. Montrer que C2 = C ; Exercice 5.0.128 ⋆⋆
que conclure à propos du spectre de C ? Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie.
Montrer que les valeurs propres de B sont de module au plus égal à 1 1. Soit A une partie non vide de E. Montrer que l’application x 7→ d(x, A) est continue sur
Exercice 5.0.124 ⋆⋆⋆ Centrale MP E.
Soit n ∈ N et A ∈ Mn (R) une matrice à coefficients strictement positifs. 2. Soit K un compact non vide inclus dans un ouvert U.
Pour x = (x1 , . . . , xn ) et y = (y 1 , . . . , y n ) choisis dans Rn , on écrit x É y si xi É y i pour tout indice Montrer qu’il existe α > 0 tel que
i.
1. Écrire un programme Python qui renvoie la valeur propre de module maximal d’une ∀x ∈ K, B(x, α) ⊂ U.
matrice passée en argument.
13
5.0.14 Convexes exo:2005:Nov:Mon:18:40:57 Exercice 5.0.137 ⋆
Exercice 5.0.129 ⋆ Les simplexes sont des convexes 1. On note P n l’ensemble des polynômes de C n [X] normalisés (de coefficient dominant
Montrer que le simplexe de Rn qui vaut 1). Montrer qu’il existe αn > 0 tel que
( )
n
X ∀P ∈ P n , sup |P(x)| Ê αn
n
∆n = (x1 , . . . , xn ) ∈ R | xi = 1 x∈[0,1]
i=1
2. On note P l’ensemble des polynômes de C [X] normalisés. Existe-t-il une constante
est un convexe. α > 0 tel que ∀P ∈ P , sup |P(x)| Ê α ?
Exercice 5.0.130 ⋆ Les applications linéaires préservent la convexité x∈[0,1]
Exercice 5.0.138 ⋆ Oral CCP MP
1. Prouver que l’image directe d’un convexe par une application linéaire est convexe. Soient E, F deux espaces vectoriels normés sur le corps R.
2. Montrer qu’il en est de même pour l’image réciproque. 1. Démontrer que si f est une application linéaire de E dans F, alors les propriétés sui-
Exercice 5.0.131 ⋆ Les normes sont des application convexes vantes sont deux à deux équivalentes :
Soit (E, k.k) un espace vectoriel normé. Montrer que k.k est un application convexe, c’est-à-dire P1. f est continue sur E.
que ° ° ° ° P2. f est continue en 0E .
∀(x, y) ∈ E2 , ∀t ∈ [0, 1] , ° t x + (1 − t )y ° É t kxk + (1 − t ) ° y ° . ° °
P3. ∃k > 0 tel que ∀x ∈ E, ° f (x)° É k kxk.
Exercice 5.0.132 ⋆ Une intersection quelconque de convexes est convexe
2. Soit E l’espace vectoriel des applications continues de [0; 1] dans R muni de la norme
définie par : k f k = sup | f (x)| . On considère l’application ϕ de E dans R définie par :
T
Soient (E, k.k) un evn et (Ci )i∈I une famille de parties convexes de E. Montrer que i∈I Ci est
x∈[0;1]
encore convexe. Z1
Exercice 5.0.133 ⋆⋆ L’adhérence et l’intérieur d’un convexe sont convexes ϕ( f ) = f (t )dt .
0

Soient (E, k.k) un evn et C une partie convexe de E. Montrer que C et C sont convexes.
Démontrer que ϕ est linéaire et continue.
Exercice 5.0.134 ⋆
Soit A un convexe d’un K-espace vectoriel E et soit n ∈ N,n Ê 2. Montrer que si x1 , . . . , xn ∈ A Exercice 5.0.139 ⋆ Oral CCP MP
n
X n
X On note E l’espace vectoriel des applications continues de [0; 1] dans R.
et si λ1 , . . . , λn ∈ R+ sont tels que λi = 1 alors λi x i ∈ A . Z 1
i=1 i=1 On pose, ∀ f ∈ E, N∞ ( f ) = sup | f (x)| et N1 ( f ) = | f (x)|d x .
x∈[0;1] 0

5.0.15 Normes équivalentes 1. (a) Démontrer que N∞ et N1 sont deux normes sur E.
Exercice 5.0.135 ⋆⋆ (b) Démontrer qu’il existe k > 0 tel que, pour tout f de E, N1 ( f ) É kN∞ ( f ).
Soit E = Kn [X] (où n ∈ N∗ ) et soit F l’ensemble des polynômes de E donc le terme de plus haut (c) Démontrer que tout ouvert pour la norme N1 est un ouvert pour la norme N∞ .
degré est égal à 1. Montrer qu’il existe un réel a > 0 tel que : 2. Démontrer que les normes N1 et N∞ ne sont pas équivalentes.
Z1 Exercice 5.0.140 ⋆ Oral CCP MP
∀P ∈ F, |P(t )| dt Ê a. On note R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels.
0 n n
X X
∀ P ∈ E, on pose N1 (P) = |ai | et N∞ (P) = max |ai | où P = ai X i avec n Ê deg P.
0ÉiÉn
Exercice 5.0.136 ⋆ Équivalence des 3 normes principales sur K n i=0 i=0
Montrer que sur Kn , on a 1. (a) Démontrer que N1 et N∞ sont des normes sur R[X].
p
k.k1 É nk.k2 É nk.k+∞ É nk.k1 . (b) Démontrer que tout ouvert pour la norme N∞ est un ouvert pour la norme N1 .
(c) Démontrer que les normes N1 et N∞ ne sont pas équivalentes.
14
2. On note Rk [X] le sous-espace vectoriel de R[X] constitué par les polynômes de degré
inférieur ou égal à k . On note N′1 la restriction de N1 à Rk [X] et N′∞ la restriction de
N∞ à Rk [X].
Les normes N′1 et N′∞ sont-elles équivalentes ?

15

Vous aimerez peut-être aussi