Plan Budgetaire
Plan Budgetaire
Plan Budgetaire
Eléments du cours
Notion, objectifs et processus d’élaboration des
budgets
Budgétisation des ventes et des frais commerciaux
Budgétisation de la production et des investissements
Budgétisation des approvisionnements et gestion
rationnelle des stocks
Budgétisation des autres frais généraux
Budget de TVA
Budget général de trésorerie
Etats de synthèse prévisionnels
Réalisations
La gestion budgétaire est indispensable pour une gestion rationnelle de l’entreprise. Elle a
plusieurs objectifs qui visent l’amélioration des performances et garantissent la puérilité (ou
survie) de l’entreprise.
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36 10920
Calcule des moyennes X= = 4,5 Y= = 1365
8 8
a = Erreur ! a = Erreur != 42,38
Y = ax + b 1365 = 42,38 × 4,5 + b
b = 1365 – (4,5 × 42,38) = 1174,29
yi = 42,38 xi + 1174,29
Présenter dans un tableau les quatre trimestres à venir :
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xi yi
9 1555,71*
10 1598,09
11 1640,47
12 1682,85
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L’entreprise doit prévoir sa politique de produits en vu de ventiler le chiffre d’affaires TTC par
période budgétaire.
Exemple :
L’entreprise SALMA a arrêté les prévisions des ventes d’une produit qu’elle commercialise
pour le 1er semestre de l’année N+1 comme suit :
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payables mensuellement.
Travail à faire : Présenter le budget des frais commerciaux
400 –
(Atelier I)
Détermination des points
350 –
Atelier I : 3A + 5B ≤ 1500
300 – Si A = 0 B = 1500/5 = 300
Si B = 0 A = 1500/3 = 500
250 – Atelier II : 4A + 3B ≤ 1200
218 Si A = 0 B = 1200/3 = 400
P Si B = 0 A = 1200/4 = 300
200 –
150 –
(Atelier II)
133 P’
100 –
050 –
0–
‘ ‘ 136 ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘
50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
La résolution graphique dégage la combinaison la plus rentable pour l’entreprise composée de
200 produits A et 133 produits B.
Soit une marge globale de 200 × 1000 + 133 × 500 = 266.500 DH
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Le point P représente le plein emploi des heures disponibles aux ateliers I et II – 136 A et 218 B
soit une marge globale de 245.000 DH.
- Le point P représente alors, l’optimum technique.
- Le point P’ représente l’optimum économique.
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Fabrication par alternance des produits : c’est la production par séries alternées,
de différents produits : l’entreprise réduit les coûts de stockage mais supporte des
frais de préparation des machines et des changements des équipements de
production.
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Très souvent la production se réalise par des passages sur plusieurs machines de capacités
différentes les une les autres. Un diagnostic de l’appareil de production permet à l’entreprise
d’évaluer le temps nécessaire pour réaliser la production prévue (ce qu’on appel temps de
chargement).
Ce temps sera comparé à la capacité des machines ou des ateliers : en cas, le temps de
chargement dépasse la capacité de l’atelier ou de la machine (production), l’entreprise est en
face d’étranglement.
Plusieurs solutions peuvent être envisagées :
• L’atelier d’étranglement doit être réorganisée pour que sa capacité de production soit en
harmonie avec la capacité des autres ateliers.
• Augmentation de capacité de production des ateliers par un investissement.
• Externaliser en partie ou en totalité une partie de la production.
IV – Présentation du budget de production :
Une fois le programme de production arrêté en quantités et en dates, l’entreprise doit établir le
budget de production non seulement en quantités mais également en valeurs.
La comptabilité analytique permet à l’entreprise de prévoir le coût de production attendu.
Par expérience, l’entreprise établi un coût standard.
1 – Coût standard de production :
C’est le coût préétabli d’après les coûts de production des années précédentes.
Le coût standard doit prendre en considération, les coûts des facteurs de production actuels et
futurs.
Le coût standard qui pourrait servir pour chiffrer le budget de production, peut être un coût
cible (ou un coût objectif). L’analyse du passé est sensée améliorer le rendement et les coûts.
2 – Présentation du budget de production :
Le coût standard de production d’un produit P1 se présente comme suit :
Eléments Quantité C.U Montant
Matière première M1 2 kg 10 20
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Soit un projet d’investissement d’une durée de vie de quatre ans au coût initial de 850.000 DH
et nécessitant un BFR supplémentaire de 150.000 DH. Sa valeur résiduelle à la fin de la
quatrième année sera de 100.000 DH. Les dépenses comme suit :
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Pour déterminer le TIR, en faisant d’abord actualiser les dépenses et les recettes à un taux
d’actualisation de 10% :
Dépenses nettes actualisées :
D0 = 850.000 + 150.000 – (100.000 × (1,10)-4)
D0 = 931.698,70 DH
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- x % ------------------------------------- 39.409,70
-2% 47.639,62 39.409,70 × 2%
x% = 47.639,62 = 1,65%
- x% 39.409,70
Le TIR = 10% + 1,65% = 11,65 approximativement
Méthode de délai de récupération :
Consiste à calculer les recettes actualisées jusqu’à ce qu’elles atteignent le montant de la
dépense de l’investissement actualisé.
Recettes prévues Actualisation au Recettes Recettes actualisées
Année
en fin d'année taux de 10% actualisées cumulées
1 200 000,00 0,909091 181 818,18 181 818,18
2 360 000,00 0,826446 297 520,66 479 338,84
3 400 000,00 0,751315 300 525,92 779 864,76
4 280 000,00 0,683013 191 243,77 971 108,53
Des recettes actualisées cumulées : On remarque que l’investissement au coût net de
931.698,70 DH ne sera récupéré qu’au courant de la quatrième année.
Si l’entreprise disposera d’un autre projet similaire, qui lui permettra de récupérer plus
rapidement sa dépense d’investissement, ce dernier sera préféré au premier.
Cette méthode est utilisée pour le choix des investissements à grand risque.
Conclusion Le projet d’investissement à retenir par l’entreprise dépend du critère choisi par la
direction générale de l’entreprise. Une fois un projet d’investissement est sélectionné, le service
de budgétisation doit établir le programme et le montage financier.
Les flux de recettes nettes doivent être reportés sur le budget d’investissement de la période
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budgétaire suivante :
Chaque investissement nécessite la présentation d’un tableau plus-annuel (plusieurs années)
permettant de répartir les dépenses d’investissement, d’entretien et de renouvellement des
plans de recettes nettes. Les services de budgétisation reprennent les flux annuels à intégrer
au budget de l’année suivante … et ainsi de suite …
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Elle est intimement liée au budget de production pour les entreprises industrielles, et
directement liée au budget de ventes pour les entreprises commerciales. La gestion des
approvisionnements doit observer et éviter des inconvénients majeurs.
• Le gonflement des stocks : entraînant l’arrêt d’activité sans que les charges fixes de
l’entreprise s’éliminent.
• Le gonflement excessif des stocks : les stocks excessifs mobilisent beaucoup de fonds
qui restent endormis dans les magasins de stocks.
La gestion rationnelle de stocks et d’approvisionnements doit donc éviter ces deux
inconvénients majeurs.
I – Politique d’approvisionnement :
L’entreprise, pour évaluer ces besoins pour chaque une des matières premières, en partant des
quantités à produire et des données standards. Une fois les quantités nécessaires déterminées,
l’entreprise a le choix entre deux politiques opposées :
Approvisionnement unique
Approvisionnement à répétition
Exemple
Supposant une consommation annuelle de 180.000 unités d’une matière première répartie
comme suit :
1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre 4e trimestre Total
40.000 35.000 45.000 60.000 180.000
1 – Achat unique :
Un seul approvisionnement pour toute la période, soit 180.000 unités en une seule commande.
Trimestre Stock initial Stock final Stock moyen
1 180.000 140.000 160.000
2 140.000 105.000 122.500
3 105.000 60.000 82.500
4 60.000 0 30.000
Conséquences :
- Cette politique génère des frais de stocks très importants.
- L’achat en grande quantité nécessite la mobilisation des fonds très élevés
- Economie sur les prix d’achat et les frais d’achats.
2 – Achat à répétition :
L’entreprise optait a quatre achats au mêmes quantités chaqu’un, soit 180.000 ÷ 4 = 45.000
unités en 4 commandes.
Trimestre Stock initial Stock final Stock moyen
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Une fois les quantités d’approvisionnement est déterminée pour une période budgétaire,
l’entreprise peut opter :
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C
Stock moyen = 2X
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C C
X² = 200b X =
200b
Application :
La consommation annuelle d’une matière première M est de 48.000 DH (12.000 unités à 4DH).
Le coût de passation est de 60 DH par commande et le coût de stockage représente 9% par an.
TAF : déterminer le nombre optimal de réapprovisionnements.
Corrigé :
• Coût de passation de commandes = 60 X
48.000
• Coût de possession des stocks = 0,09 × 2X
X = 48.000 × 0,09 / 2 × 60 = 6
Le nombre de commandes qui minimisent le coût total de gestion des stocks est de 6
commandes par an. Soit en quantités régulières : 12000 / 6 = 2000 unités.
800 – y1 = 60 x
600 –
400 –
y2 = 0,09 × 48.000 / 2 x
200 – x
0–
| | | | | | | | | | | |
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
3 – Stock d’alerte :
Le stock d’alerte est défini comme étant le stock qui doit déclancher la passation des
commandes. Il doit être suffisant pour couvrir les besoins en consommation en matières
premières de la date de passation de la commande à la date délai d’acheminement (arrivé de la
commande).
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Consommation 800 900 1150 1100 1050 1300 1250 950 980 1120 650 750
Stock final -400 370 -780 245 -805 292 -958 1179 199 152 -495 400
Réception *1670 --- 2125 --- 2395 --- 3087 --- 1073 --- 1645 ---
Stock final 1270 370 1345 245 1592 292 2129 1179 1272 152 1150 400
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Stock minimum
Chaque commande sera déterminée comme suit :
En cas où le stock non rectifié est négatif.
Besoin du mois + consommation du mois suivant + consommation pour 7 jours du mois de
passation de la commande.
En cas où le stock non rectifié est positif
Consommation du mois suivant + consommation des 7 jours du mois de passation de la
commande – stock non rectifié
Remarque Le stock minimum est constitue au départ, mais l’entreprise n’a aucun intérêt à le
rajouter aux commandes suivantes, pour éviter le gonflement des stocks.
Mais en cas où celui-ci a été utilisé en partie, la commande suivante doit tenir compte de la
partie épuisée sur le stock minimum.
Le contrôle budgétaire des approvisionnements
De période en période, l’entreprise compare les prévisions des achats avec les résultats :
même si des différences apparaissent, elles peuvent concerner les quantités comme elles
peuvent concerner les valeurs.
Exemple :
Quantité prévue pour la matière MA pour le mois de janvier N+1, est de 2000 unités. Le prix
prévu est 150 DH l’unité.
Budget prévisionnel d’approvisionnement pour janvier : 2000 × 150 = 300.000 DH
Fin janvier N+1 : les quantités effectivement achetées 2200 au prix de 140
Coût d’achat réel prévu = 2200 × 140 = 308.000 DH
Un coût supplémentaire de 8.000 DH pour l’entreprise est traduit défavorable.
L’Ecart des quantités ∆Q = (quantités réelles – Quantités prévues) × Prix prévus
(2200 – 2000) × 150 = 30.000 défavorable.
L’Ecart des prix ∆P = (Prix réels – Prix prévus) × Quantités réalisées
(140 – 150) × 2200 = 20.000 favorable.
L’Ecart global = 30.000 + 20.000 = 50.000 DH
Après la détermination des écarts, l’entreprise doit rechercher les causes et établir des actions
correctrices, soit en révisant les prévisions, soit en révisant les quantités suivantes, à
commander, lorsque l’écart est causé par une décision d’opportunité (un achat de plus ou de
moins). (Prévisions de baisse ou de hausse de prix).
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De nos jours, les coûts des produits et des services sont composés en grande partie des frais
généraux (conception et commercialisation), une économie réduite en valeur relative, se
traduit en valeur élevée en montant absolu.
La crise financière actuelle à entraîner les entreprises à prendre des mesures draconiennes
pour réduire leur budget de frais généraux (licenciement massif, cession d’immobilisations,
délocalisation forcée …).
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